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Sénescence et antioxydants
- Par vogot
- Le 25/10/2019
- 4 commentaires
Je pense que vous avez au moins une fois dans votre vie, entendu parler de "sénescence". Je vais essayer de vous expliquer ce que cela concerne. Qui cela concerne ? Tout le monde et surtout le monde vivant. Certains objets ont une obsolescence parfois programmée. Et bien la sénescence c'est en quelque sorte notre obsolescence, plus ou moins programmée.
Définition
La sénescence est le processus de vieillissement biologique : c'est la suite des changements irréversibles dans un organisme qui aboutissent à la mort.
Ce processus physiologique débute après la phase de maturité et se traduit par la dégradation progressive et inéluctable des fonctions vitales : reproduction, motricité, système immunitaire, etc.
Qu'est-ce que l'autophagie ?
Lors d’un stress, comme le manque de nourriture ou d’oxygène, les cellules peuvent recycler (à l’intérieur d’elles-mêmes, dans leur cytoplasme) des structures cellulaires endommagées en molécules utilisables pour leur métabolisme. Elles vont générer de l’énergie via leurs déchets.
L’autophagie est en fait un mécanisme naturel qui consiste en la dégradation partielle du contenu de la cellule (appelé cytoplasme) par la cellule elle-même. C’est un nettoyage des déchets qu’elle accumule dans des lysosomes (structures en forme de « sacs ») qui fusionnent avec d’autres contenant des enzymes digestives, ayant pour effet de détruire ces détritus. Un concept découvert il y a 50 ans.
L’autophagie (autolyse) reste une réponse cellulaire primordiale au manque de nourriture chez la plupart des organismes actuels, chez lesquels elle est stimulée par des hormones commme le glucagon (hormone hyperglycémiante qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang, qui agit principalement sur le foie), qui mobilisent les réserves de l’organisme. Mais il est clair que la nécessité de se sustenter ne suffit pas à expliquer le renouvellement continuel et intense des constituants des cellules qui, la plupart du temps, sont abondamment nourries (…)
Grâce au renouvellement, les cellules remplacent continuellement leurs constituants par d’autres nouvellement synthétisés et réalisent ainsi quelque chose de très proche de la jeunesse éternelle.
Découverte récente
La découverte de ce phénomène d’autophagie est très récente, j'ai pourtant appris celui-ci pendant ma formation de naturopathie, dans l'étude des jeunes thérapeutiques, mais bon passons...
Le professeur Ohsumi qui en serait à l’origine a été récompensé par le prix Nobel de médecine en 2016. Il a montré que dans certaines maladies liées à l’âge comme les maladies neurodégénératives, le diabète ou l’athérosclérose, il est nécessaire de stimuler voire de réactiver ce processus d’autophagie pour aider les cellules malades à se débarrasser des agrégats de protéines qui viennent s’y accumuler.
Des cellules dégénérées, incapables de remplir leurs fonctions, s’accumulent dans notre organisme et perturbent son fonctionnement : ce sont les cellules sénescentes. Elles sont rares chez les personnes jeunes, mais elles augmentent avec l’âge et contribuent à toutes les maladies associées à l’âge que l’on connait (inflammation systémique, arthrose, athérosclérose, sarcopénie, cataracte, résistance à l’insuline, maladies neurodégénératives...).
Les cellules saines ont également un problème : elles n’arrivent plus à se débarrasser efficacement des déchets qu’elles produisent. Cette propriété - qu’on appelle l’autophagie - est pourtant fondamentale : sans elle, les cellules s’encrassent et finissent par dérailler.
Fonctionnement de la sénescence
En réponse aux agressions de l’environnement, les cellules de notre organisme entrent parfois dans un état appelé sénescence cellulaire. Longtemps considérée comme étant uniquement à l’origine du vieillissement de l’organisme, de nombreuses études scientifiques ont aujourd’hui établi le rôle déterminant que cette destinée cellulaire joue dans le développement embryonnaire, la cicatrisation ou encore comme barrière à l’émergence de cancers.
Hypothèses
Deux hypothèses majeures – en apparence contradictoires – virent le jour pour tenter d’expliquer que les cellules normales ne prolifèrent pas indéfiniment. La première hypothèse reposait sur le fait que de nombreuses cellules tumorales disposent d’une capacité de prolifération illimitée in vitro et plaçait par conséquent la sénescence cellulaire au rang de potentiel mécanisme suppresseur de tumeurs, protégeant l’organisme contre l’émergence de cancers.
Cependant, autre hypothèse, conscients du déclin des capacités de régénération tissulaire observé avec l’avancée en âge chez les espèces mammaliennes, de nombreux scientifiques percevaient alors la sénescence cellulaire comme un mécanisme largement délétère in vivo et suspectaient qu’elle participe à l’émergence de pathologies liées à l’âge.
Ces deux hypothèses furent explorées plus ou moins indépendamment durant de nombreuses années, et – bien que paradoxales – elles sont à l’heure actuelle toutes deux éprouvées et constituent les piliers de la recherche contemporaine sur la sénescence cellulaire. En effet, de nombreuses études ont établi l’implication physiologique significative de ce mécanisme dans le développement embryonnaire, la réparation tissulaire ou encore la suppression de tumeurs.
Mais en dépit de son effet bénéfique pour l’organisme, de multiples travaux montrent que, dans sa composante chronique, la sénescence constitue un processus nuisible potentiellement tumorigénique et pouvant altérer l’homéostasie tissulaire (stabilisation, réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques (pression artérielle, température, etc.)), favorisant ainsi l’émergence de pathologies neurodégénératives, inflammatoires ou encore métaboliques.
ADN et stress oxydatif
La cellule dans son environnement se voit par ailleurs perpétuellement confrontée à de nombreux stress qui menacent son intégrité génomique, tels que les rayonnements ultraviolets ou les radiations ionisantes, alors que le métabolisme cellulaire basal produit lui-même des espèces réactives de l’oxygène (ROS) aux propriétés génotoxiques (qui peuvent compromettre l'intégrité physique). Par ailleurs, les polymérases (enzymes qui ont pour rôle la synthèse d'un brin d'ADN ou d'ARN), qui assurent la réplication de l’ADN lors de la mitose (étape de la division cellulaire), commettent parfois des erreurs qui rompent la complémentarité entre les brins de la double hélice. Aussi, on estime que dans un organisme mammalien donné émergent de 1 000 à 1 000 000 de lésions de l’ADN par cellule et par jour, qu’il s’agisse de coupures simple brin (SSB, single-strand break), de cassures double brin (DSB, double-strand break), d’altérations de base ou encore de liens inter/intra-brins.
Sénescence et vieillissement
Le vieillissement physiologique se manifeste par une perte progressive de l’homéostasie tissulaire (stabilisation, réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques (pression artérielle, température, etc.)), pouvant impacter la physiologie des organes et conduire à l’émergence de pathologies chroniques et liées à l’âge. De nombreuses études rapportent une augmentation du nombre de cellules sénescentes avec l’âge, dans divers tissus et organes chez les rongeurs et les primates, dont l’être humain, suggérant un lien de causalité entre sénescence cellulaire et pathologies liées à l’âge.
Sénescence et cancer
Il est établi que le stress engendré par l’hyperactivité d’un oncogène (qui favorise le développement des tumeurs), ou la perte d’un gène suppresseur de tumeur, engendre, en général, la formation de lésions bénignes constituées de cellules sénescentes. Par ailleurs, des tumeurs malignes, formées de cellules ayant inactivé ou court-circuité le programme de sénescence, se développent à partir de lésions bénignes. Il a notamment été mis en évidence que des souris présentant des défauts majeurs d’apoptose (processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal), ne sont pas prédisposées de façon marquée à la néoplasie (désigne une formation nouvelle), car les cellules protumorales peuvent être éliminées par d’autres mécanismes, dont la sénescence.
Cependant, l’inverse n’est pas vrai : des perturbations, même subtiles, des mécanismes de sénescence influencent considérablement la sensibilité au cancer.
Alors, comment combattre la sénescence ?
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Une forte réduction des calories consommées produit les mêmes effets sur ces gènes.
L'accumulation des détériorations cellulaires avec l'âge, résultant des dérèglements du métabolisme, est la cause de nombreuses maladies.
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Jeûne intermittent
De longues périodes de jeûne stimulent un nettoyage par l'organisme des cellules sénescentes. L'objectif est donc de découvrir des substances produisant les mêmes effets car se priver de nourriture de façon prolongée est difficile à faire, pour certains.
Le stress oxydatif est un processus naturel se produisant au cœur de vos cellules. Provoqué par la production énergétique, l'oxydation cellulaire crée des radicaux libres (substances chimiques) que votre corps doit compenser avec des antioxydants. Pourtant, les radicaux libres régissent certaines fonctions cellulaires (système immunitaire, fonction neuronale, prolifération des cellules) mais leur excès est néfaste à notre santé.
Notre organisme possède des moyens de défense efficaces pour lutter contre eux et stabiliser nos cellules mais lorsque l'oxydation est trop forte, l'équilibre est rompu en faveur des radicaux libres. Cette situation est causée par un déficit en antioxydants, une surproduction de radicaux libres ou une accumulation de ces deux facteurs.
Le stress oxydatif, lorsqu'il est souvent répété, conduit au vieillissement cellulaire prématuré ou à l'apparition de certaines maladies comme le cancer. Les scientifiques se sont donc penchés sur la question pour vous proposer une formule antioxydante qui améliore la régulation biochimique du corps et sa vitalité.
Les solutions naturelles et efficaces
REDOX est basé sur des nutriments sélectionnés pour leur qualité exceptionnelle et leur valeur scientifique démontrée. Ce complément est unique car composé de substances naturelles sélectionnées pour leur capacité à préserver les cellules du stress oxydatif, améliorer votre énergie, votre bien être et votre santé.
COMPLEXE ANTIOXYDANT est une association de vitamines et d’oligo-éléments antioxydants qui protège les cellules de l'organisme du stress oxydatif à l’origine de dommages et de vieillissement prématuré.
FISETIN contient un flavonol d'origine naturelle qui a des effets positifs sur les cellules cérébrales et les voies cognitives dans la recherche préclinique. La fisétine est un bioflavonoïde antioxydant qui aide à préserver les niveaux de glutathion et le fonctionnement des mitochondries en situation de stress oxydant.