Conclusion
La peur des émotions est malheureusement assez généralisée. Les objections à leur expression, encore davantage. Quand on décide d'apprivoiser sa vie émotive on s'aperçoit que telle la bête apparemment effrayante de nos fantasmes, elle gagne à être connue. On se rend compte d'abord que tout ce qu'on vit a un sens mais on constate en plus qu'il est facile de saisir ce sens quand on "s'écoute de l'intérieur". Ce qui donne un air effrayant à ce qui se passe en nous, c'est le fait de le regarder à distance, de l'extérieur et de tenter de l'interpréter ou de le deviner. C'est ainsi qu'on demeure un étranger pour soi-même.
N'est-il pas normal de n'être pas tout à fait à l'aise avec un étranger?