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  • Compléments multivitaminés : quand les prendre, dans la journée?

    Vous prenez un complément alimentaire comme Quercétine Prémix, parfois on me demande quel serait le moment idéal pour maximiser l'absorption de tous les nutriments qu'il contient ?

    Quand prendre les compléments multivitaminés ?

    Moment idéal

    Pour profiter au maximum des bienfaits des compléments alimentaires multivitaminés, il est recommandé de les prendre au cours des repas, notamment les plus riches en graisses de la journée. Si votre petit-déjeuner comporte suffisamment de lipides, il permettra à l’organisme d'absorber correctement les vitamines liposolubles. Il s’agit des vitamines qui libèrent leurs composés uniquement dans les graisses : les vitamines A, D, E et K. 

    Pensez également à éviter de boire de l'eau (et des liquides en général), pendant les repas, hors prises de traitements, en faible quantité, car les vitamines hydrosolubles seraient fortement diluées, ne pouvant procéder à leurs actions véritables. A défaut, boire 20 minutes avant le repas, ou 45 minutes après, c'est juste une "histoire" de logique, comme souvent en naturopathie.

    Pour rappel, le café à la fin des repas, est une fausse bonne idée, et un non-sens allant à l'encontre d'une véritable digestion. Le "café" et son "pousse-café", souvent alcoolisé créants une fermentation poussée, provoquant le lit des maladies.

    Prendre vos compléments alimentaires au moment d’un repas limite aussi le risque d’avoir des maux d'estomac ou des nausées, ce qui peut arriver notamment s'ils contiennent du fer ou du zinc. Bien entendu, ils sont à bannir au repas du soir, car ils sont trop stimulants. La qualité de votre sommeil pourrait en être altéré.

    Prises d’autres compléments alimentaires ?

    Il faut les prendre à un autre moment : si vous prenez par exemple du calcium en quantité importante, il peut interférer avec l’absorption du magnésium, du fer, du cuivre et du zinc présents dans vos multivitamines. De la même manière, si vous prenez des vitamines A, D, E et K, elles peuvent diminuer l’efficacité des mêmes vitamines qui feraient partie des compléments multiples.

    Enfin, si vous vous supplémentez en vitamine B12, comme c'est souvent le cas si vous êtes végan, faites-le avec un écart d’au moins six heures par rapport aux autres compléments : mieux vaut une petite prise deux fois dans la journée plutôt qu’une seule grosse prise.

    Compléments multivitaminés : quel choix?

    En règle générale, choisissez plutôt les complexes multivitaminés qui apportent l’apport journalier recommandé pour chacun de ces éléments : tout surdosage est inutile, voire dangereux pour certains éléments. L'une des plus réputées est Quercétine Prémix: c'est indiscutablement la formule multivitaminée la plus complète que l’on puisse prendre en une seule gélule, avec des dosages et des formes optimales pour l’organisme. Il contient plusieurs ingrédients d'exception !

    Pensez aussi à la Formule Vitaminéro et au Complexe Antioxydant.

  • CBD et douleurs – Apprenez à bien maîtriser le concept

    Comme je l'écrivais, à juste titre, dans l'article CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle, que je vous conseille de lire (ou de relire), vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD ou Huile de Sana). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Le CBD présente un grand potentiel pour soulager de nombreux types de douleurs. Démélons le vrai du faux!

    Que dit la loi ?

    La France doit assouplir sa réglementation sur la vente du cannabis "bien-être", le CBD ou huile de Sana: c'est la recommandation d'un rapport parlementaire. Nous sommes dans un république qui fait du surplace, et qui se voudrait en marche. En Europe certains pays autorisent l'utilisation du cbd de façon légale depuis plusieurs années. Tout comme la reconnaissance des naturopathes, la France traîne des pieds, tout en étant dans l'illégalité par rapport aux préconisations voulues par l'Europe. Merci de signer la pétition: Reconnaissance de la naturopathie en France.

    Sana huile et capsules

    Un véritable savoir-faire en France

    Nous avons dans nos champs du chanvre, des têtes, des fleurs, que les agriculteurs ne peuvent absolument pas utiliser, alors que ce serait intéressant financièrement et qu'on a une filière complète capable de travailler ce produit.

    D'autant plus que la France est le premier pays producteur de chanvre industriel de l'Union Européenne : C'est ubuesque, mais c'est un classique.

    Pourquoi, également, puisqu'il existe encore des déserts médicaux dans le monde rural, ne pas donner aux naturopathes les zones rurales, et garder aux médecins, les zones urbaines, tout comme il est ainsi pour la police ( zones urbaines ) et la gendarmerie ( zones rurales ) ?

    Un point sur les pays Européens

    En Europe, de nombreux pays ont pris la décision de ne pas interdire totalement le cannabis. Le Royaume-Uni, la Norvège, la Finlande, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse, la Pologne, la Lituanie, la République Tchèque, l’Autriche la Slovénie, l’Italie, la Macédoine, la Grèce et la Turquie autorisent tous le cannabis thérapeutique.

    Le Portugal, la Belgique et la Russie ont choisi quant à eux de dépénaliser le cannabis. Seule la Géorgie autorise pleinement la consommation de cannabis récréative et thérapeutique.

    En ce qui concerne le CBD, beaucoup de gouvernements de pays européens n’ont pas encore instauré de restrictions à ce sujet. En effet, cette substance est plutôt récente et ne faisait autrefois pas partie des préoccupations.

    À l’heure actuelle, quelques pays autorisent pleinement le CBD, tandis que la majorité a choisi, comme la France, de le tolérer si son taux de THC ne dépasse pas 0%, 0,2% ou 0,3 %. De la même manière, la plupart des pays européens tolèrent l’huile de CBD, même si dans la majorité des territoires aucune loi explicite ne l’indique.

    Statistiques sur la douleur et le CBD

    Aujourd’hui, en tant que maladie, l’arthrose touche entre 9 et 10 millions de Français, dont 65 % ont plus de 65 ans. C’est devenu un réel problème de santé publique. Parmi les symptômes, on observe une inflammation des articulations causant des douleurs de modérées à extrêmes et des limitations du mouvement de plus en plus importantes au fur et à mesure que la maladie évolue.

    Pour plusieurs de ces patients, les médicaments actuellement disponibles ne leur procurent pas un soulagement complet. De plus, les analgésiques ont généralement des effets secondaires qui peuvent limiter leur utilité.

    Des données préliminaires montrent que le CBD peut être un moyen sûr et efficace de gérer la douleur pour diverses causes.

    Toutefois, bien que le CBD ait démontré des effets bénéfiques dans des conditions expérimentales, peu d’essais cliniques chez l’homme ont été menés à ce jour, et son efficacité dans la gestion de la douleur chez l’homme reste encore largement non prouvée.

    Comment fonctionne le CBD ?

    Dans quelle mesure peut-il aider à gérer la douleur ?

    Dans cet article, j'explore le rôle du CBD dans la gestion de la douleur, ce que dit la recherche et j'aborde certaines de ses limites.

    Deux types de douleurs et effets potentiels du CBD

    Alors que la douleur peut être décrite en fonction de ses qualités, telles qu’aiguë ou terne, chaude ou froide, engourdie, etc., pour les besoins du traitement, la douleur est souvent divisée en deux catégories, selon sa cause :

    - Douleurs inflammatoires

    L’inflammation est une fonction du système immunitaire et constitue la réponse initiale de votre corps à l’irritation ou aux dommages causés aux tissus du corps — comme lorsque la zone autour d’une éraflure devient rouge et bouffie.

    Le processus inflammatoire peut se produire en réponse à une infection ou à une blessure physique (bosses, ecchymoses, fractures) ainsi qu’à des conditions métaboliques, dégénératives et auto-immunes.

    • Lorsque vous souffrez d’une blessure aiguë, telle qu’une entorse à la cheville, l’inflammation est très visible. Mais lorsque l’inflammation se produit à l’intérieur de l’organisme à des niveaux inférieurs dans le cas d’affections chroniques comme le syndrome du côlon irritable, les maladies cardiaques ou le diabète, les signes peuvent passer inaperçus, ce qui peut entraîner des lésions tissulaires importantes.

    Il existe deux types de douleurs inflammatoires :

    • Douleurs inflammatoires aiguës

    L’inflammation aiguë constitue le premier stade de l’inflammation. Elle s’enclenche rapidement et devrait idéalement disparaître rapidement une fois que le tissu est réparé. Une inflammation de moins de trois semaines est considérée comme aiguë.

    Ce type de douleur inflammatoire comprend le gonflement, l’inflammation et la migration des globules blancs dans la région affectée.

    Au cours de cette phase, des molécules pro-inflammatoires appelées cytokines sont libérées, déclenchant une cascade de réactions qui entraînent un gonflement, des rougeurs et de la chaleur dans la région blessée.

    Ces mêmes cytokines activent également les récepteurs de la douleur, qui envoient des signaux de douleur à votre cerveau.

    • Douleurs inflammatoires chroniques

    Cette forme de douleurs s’installe lorsque l’inflammation ne disparaît pas après quelques semaines. Lorsque cela se produit, les capteurs de douleur deviennent souvent hyper-réactifs, ce qui entraîne une sensibilité accrue à des niveaux de douleur plus faibles. Ce qui signifie que le signal de douleur est déclenché beaucoup plus tôt qu’il ne le serait normalement.

    Les douleurs inflammatoires chroniques peuvent résulter de maladies auto-immunes, de maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, de troubles gastro-intestinaux et autres.

    Stopper l’inflammation chronique constitue une étape importante dans le soulagement de la douleur chronique et une cible majeure dans le développement de médicaments pharmaceutiques. Il a été démontré que le CBD augmente directement les niveaux de cytokines anti-inflammatoires (molécules messagères) et diminue les niveaux de cytokines pro-inflammatoires — réduisant ainsi l’inflammation.

    - Douleurs neuropathiques

    Ce type de douleurs survient lorsqu’il y a lésion des nerfs périphériques, c’est-à-dire des nerfs situés à l’extérieur de la moelle épinière et du cerveau. Les lésions nerveuses périphériques peuvent entraîner une altération persistante de la fonction nerveuse même après que le nerf se soit rétabli de sa blessure initiale.

    Les causes de lésions nerveuses peuvent inclure :

    • Traumatisme ou blessure

    • Exposition à des substances neurotoxiques

    • Trouble métabolique (comme le diabète ou une maladie cardiovasculaire)

    • Maladies auto-immunes (comme la polyarthrite rhumatoïde).

    Tout comme la douleur inflammatoire chronique, la douleur neuropathique peut causer une hypersensibilisation aux signaux de douleur.

    En revanche, alors que la douleur inflammatoire chronique répond généralement bien aux anti-inflammatoires, la douleur neuropathique n’y répond pas. Au lieu de cela, les médicaments de type opiacé (Oxycontin, morphine), les anticonvulsivants, les anesthésiques et les antidépresseurs sont souvent utilisés pour gérer la douleur neuropathique.

    Ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires importants qui peuvent être intolérables pour certains patients, notamment :

    • Étourdissements

    • Somnolence

    • Troubles de la coordination

    • Troubles de la vision

    • Perte de mémoire

    • Troubles de l’élocution

    • Sensibilité accrue aux infections virales.

    Comment le CBD peut aider à soulager la douleur neuropathique

    Le système endocannabinoïde contrôle la transmission de la douleur nerveuse à de nombreux endroits différents le long de la voie de la douleur.

    Réduire la transmission de la douleur

    Le contrôle se produit au niveau des nerfs sensoriels responsables de la transmission des premiers signaux de douleur à partir des tissus endommagés, ainsi qu’au niveau des zones du système nerveux central qui contrôlent l’intensité de la douleur qui atteint le cerveau.

    L’une des façons dont le CBD et d’autres cannabinoïdes réduisent la transmission de la douleur réside dans l’activation des récepteurs de glycine dans la moelle épinière, ce qui a des effets inhibiteurs sur les messages de douleur.

    Si moins de signaux de douleur atteignent le cerveau, nous ressentons moins de douleur.

    Protéger le tissu nerveux contre les lésions

    Le CBD offre également des effets protecteurs sur les nerfs, ce qui peut prévenir ou réduire les lésions nerveuses. C’est ce qu’ont démontré des recherches sur les effets protecteurs du CBD sur les lésions nerveuses induites par la chimiothérapie.

    Réduire l’inflammation

    De plus, les effets anti-inflammatoires du CBD peuvent empêcher les conditions inflammatoires de causer des dommages aux nerfs — ce qui, à nouveau, entraîne moins de douleur neuropathique.

    Soutenir la microglie dans la moelle épinière

    Le CBD inhibe l’activité des cellules du cerveau et de la moelle épinière appelées microglies.

    Ces cellules dérivées du système immunitaire sont chargées de protéger et de soutenir les cellules nerveuses, et sont connues pour s’accumuler dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques. En inhibant la microglie, le CBD peut empêcher la réponse douloureuse neuropathique de s’intensifier.

    Contrairement à certains analgésiques conventionnels, le CBD n’entraîne pas d’accoutumance, un processus à travers lequel la même dose devient moins efficace avec le temps, ce qui incite l’utilisateur à prendre progressivement des doses plus élevées.

    Douleur amplifiée par votre cerveau

    Lorsque la douleur persiste et devient chronique, les mécanismes d’interprétation dans votre cerveau peuvent se dérégler — entraînant une hypersensibilisation, une amplification des messages de douleur et une aggravation des symptômes de douleur chronique.

    Ce processus peut causer des changements physiques dans le cerveau, ce qui a été démontré par des études de neuro-imagerie montrant une connectivité réduite entre les zones du cerveau et de la moelle épinière où les messages de douleur sont traités.

    Cela signifie essentiellement que plus vous ressentez de douleur, plus il est facile de ressentir à nouveau la douleur, c’est-à-dire que le seuil est abaissé, de sorte que de petits stimuli peuvent entraîner des réactions douloureuses inappropriées.

    L’altération de la communication avec le système nerveux réduit la capacité de votre corps à interpréter la douleur et à y répondre de façon appropriée, ce qui entraîne une augmentation de l’activité de la cascade inflammatoire. Les tests de laboratoire révèlent des niveaux élevés de molécules de signalisation pro-inflammatoires et des niveaux réduits de molécules inhibitrices de la douleur, comme l’IL-10.

    Ces changements sont plus évidents dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques, mais on a également constaté qu’ils se produisent dans le cas des états inflammatoires chroniques. Pour ce type de conditions, la douleur peut persister même une fois l’inflammation maîtrisée.

    Douleur et état émotionnel

    La douleur, l’anxiété et la dépression sont intimement liées - elles surviennent souvent ensemble.

    Bien qu’il soit facile de voir comment la douleur inflammatoire ou neuropathique chronique peut mener à l’anxiété et à la dépression, l’inverse peut aussi se produire. Ces états émotionnels négatifs peuvent causer des changements physiologiques dans le cerveau et le corps qui favorisent la douleur.

    Ce qui rend la gestion de la douleur beaucoup plus compliquée puisque l’aspect émotionnel doit désormais être pris en considération également.

    Anxiété et douleur attisent la flamme

    Les personnes souffrant de douleurs chroniques deviennent souvent anxieuses au sujet de leur état. Une fois que l’anxiété s’installe, elle active la réponse au stress, ce qui entraîne des niveaux élevés de produits chimiques du stress, notamment le cortisol et les cytokines pro-inflammatoires.

    Des études montrent que ces produits chimiques antistress peuvent rendre les zones du cerveau et de la moelle épinière qui traitent la douleur, hypersensibles aux messages de douleur — une condition connue sous le nom d’hyperalgésie induite par l’anxiété.

    Cela signifie essentiellement que lorsque nous sommes stressés, nous ressentons plus d’inflammation et de douleur.

    Dépression et douleur : un cycle auto-entretenu

    La mutualité de la relation entre la dépression et la douleur chronique peut se renforcer.

    La douleur chronique peut causer la dépression en inhibant la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur responsable des sentiments de récompense et d’accomplissement — comme lorsque vous réussissez bien à l’école ou au travail, ou lorsque vous réussissez un marathon.

    Inversement, la dépression, c'est-à-dire un faible niveau de dopamine, supprime l’activité dans certaines régions du cerveau qui inhibent les messages de douleur, ce qui entraîne une perception accrue de la douleur.

    Pour résumer, la douleur provoque la dépression en abaissant les niveaux de dopamine — et une faible quantité de dopamine provoque la douleur en supprimant les zones du cerveau responsables du contrôle de la douleur.

    Anxiété et dépression

    Il existe des preuves encourageantes que le CBD offre des avantages dans le traitement des syndromes douloureux, complexes, impliquant l’anxiété et la dépression.

    Une vaste étude clinique menée auprès de patients psychiatriques souffrant d’anxiété et de troubles du sommeil a révélé que l’anxiété diminuait et que la qualité du sommeil s’améliorait considérablement au cours du premier mois de supplémentation en CBD.

    Le CBD diminue les symptômes de dépression, c'est un fait incontestable.

    Toutefois, il reste encore beaucoup à apprendre sur la relation complexe de cause à effet entre la douleur, l’anxiété et la dépression, et le CBD peut s’avérer utile pour certaines personnes, à cet égard, mais moins pour d’autres.

    CBD et soulagement de la douleur

    Le CBD peut fonctionner grâce à des mécanismes qui s’attaquent à la réponse à la douleur à tous les niveaux du système nerveux périphérique et central. Grâce à ces effets, le CBD peut soulager les douleurs inflammatoires et neuropathiques aiguës et chroniques.

    CBD sur le site de la lésion

    Le CBD a démontré de puissants effets anti-inflammatoires qui, dans des études précliniques, ont permis d’inhiber la douleur et de prévenir la destruction des tissus.

    Dans le cas des maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et d’autres maladies, l’inflammation et la destruction des tissus connexes se produisent de façon continue et constituent l’une des causes sous-jacentes de la douleur.

    L’activité anti-inflammatoire du CBD peut jouer un rôle clé dans la gestion de la douleur pour ce type de cas ainsi que dans le cas des maladies dégénératives métaboliques et neurologiques comme le diabète de type 2, l’athérosclérose et la maladie d’Alzheimer, où l’inflammation joue également un rôle clé.

    CBD dans la moelle épinière sur la voie du cerveau

    Le CBD semble prometteur selon les premières études pour sa capacité à affecter les messages de douleur au niveau de la moelle épinière. Il interagit avec les récepteurs de la glycine — un neurotransmetteur calmant qui module la transmission de la douleur dans le cerveau et la moelle épinière.

    Cela peut indiquer un rôle potentiel du CBD dans la prévention ou la gestion de la douleur chronique sans causer les effets sédatifs qui se produisent généralement avec d’autres analgésiques.

    CBD dans le cerveau : dopamine et sérotonine

    Les récepteurs endocannabinoïdes (récepteurs CB1 et CB2) fonctionnent dans le cerveau où les messages de douleur sont interprétés. L’activation des récepteurs CB2, en particulier, aide à favoriser la libération de dopamine — qui possède une activité inhibitrice de la douleur.

    Il est prouvé que le CBD agit dans les zones du cerveau où les souvenirs sont stockés pour supprimer les souvenirs nocifs ou effrayants qui déclenchent l’anxiété. Cela pourrait prévenir la réaction de stress à certains souvenirs (pour des troubles comme le SSPT –Syndrome de Stress Post-Traumatique) qui contribuent à l’image globale de la douleur.

    Le CBD peut soulager la douleur en augmentant l’activité de la sérotonine — un des neurotransmetteurs calmants de l’organisme. Il existe des preuves que la sérotonine peut avoir des effets anti-inflammatoires et antioxydants qui aident également à moduler la douleur. Les médicaments qui augmentent l’activité sérotoninergique, connus sous le nom d’Inhibiteurs Sélectif de Recapture de la Sérotonine (ISRS), sont largement utilisés pour soulager la dépression et l’anxiété, et sont par ailleurs souvent prescrits pour le traitement de la douleur chronique. Cependant, les ISRS comportent de nombreux effets secondaires, notamment :

    • Vision trouble

    • Perturbations de l’appareil digestif

    • Insomnie

    • Dysfonctionnement sexuel

    • Gain de poids

    Des preuves préliminaires montrent également que le CBD peut affecter les conditions inflammatoires en augmentant l’activité de l’adénosine — un neuromodulateur dans le cerveau qui « refuse » l’inflammation provoquée par l’hyperactivité du système immunitaire.

    CBD dans le tractus gastro-intestinal

    Le système endocannabinoïde joue un rôle important dans le maintien de l’équilibre du système gastro-intestinal. Le CBD peut s’avérer utile dans la prise en charge des syndromes de douleurs gastro-intestinales chroniques, tels que la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable (ou affection de l'intestin émotif) et la colite ulcéreuse.

    CBD pour des affections douloureuses spécifiques

    Les essais cliniques chez l’humain sont la norme d’excellence pour toutes les thérapies médicales. Cependant, la plupart des recherches sur les cannabinoïdes chez l’humain portent principalement sur des formulations qui contiennent des niveaux plus élevés de THC, souvent dans un rapport de 1:1 avec le CBD.

    Les essais cliniques sur l’homme et les études prometteuses sur l’animal qui suivent mettent en évidence certains des bienfaits prouvés et du potentiel prometteur du CBD pour des conditions spécifiques :

    Douleurs causées par la chimiothérapie

    Une étude animale a révélé que le CBD peut prévenir l’hypersensibilisation douloureuse des récepteurs nerveux à la température et à la pression, un effet secondaire des médicaments de chimiothérapie. L’étude a montré que le CBD soulageait la douleur en se liant directement aux récepteurs de sérotonine dans le cerveau.

    Douleur chronique induite par les AINS

    Les AINS (Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien) sont une classe courante d’anti-inflammatoires comme l’aspirine et l’ibuprofène.

    De nombreux patients ayant subi une transplantation rénale ressentent des douleurs chroniques dues aux effets toxiques des AINS sur les reins — qu’ils doivent prendre après une opération chirurgicale.

    Lors d’un petit essai clinique, des patients ayant subi une transplantation rénale ont reçu des doses de 50 à 150 mg de CBD deux fois par jour. Les résultats ont montré un soulagement partiel ou complet de la douleur chez la majorité des participants au cours des 15 premiers jours de cette étude de 3 semaines.

    Douleurs neuropathiques

    Un petit essai clinique de patients souffrant de douleurs neuropathiques d’origines diverses a comparé les effets d’une pulvérisation sublinguale de THC, de CBD, ou d’une combinaison 1:1 des deux, pendant 12 semaines . Bien que les résultats aient montré que les thérapies à base de THC et combinées THC:CBD étaient plus efficaces que le CBD, seul, pour réduire la douleur, le CBD a produit moins d’effets secondaires — comme la somnolence et la sécheresse buccale, tout en apportant un soulagement modeste.

    Le CBD utilisée dans l’étude n’était pas un extrait à spectre complet et n’offrait donc pas les avantages synergiques de l’effet d’entourage — la présence d’autres ingrédients dans le chanvre (comme le THC et d’autres cannabinoïdes) rend les effets globaux plus forts.

    Par conséquent, lors de l’utilisation d’isolats purifiés de CBD, des doses plus élevées pourraient s’avérer être nécessaires pour obtenir des effets comparables à ceux qui ont été utilisés dans cette étude.

    Douleurs musculaires et articulaires chez l’enfant

    Des enfants atteints de troubles douloureux des mouvements congénitaux ont reçu soit de l’huile de CBD, soit une combinaison 20:1 de CBD avec THC, soit une combinaison 6:1 de CBD avec THC pendant 5 mois lors d’un essai clinique. Les résultats ont montré une amélioration significative de la gravité de la douleur ainsi qu’une diminution de la fréquence et de la durée de la douleur dans les trois groupes.

    Dans le groupe 20:1, un questionnaire mesurant la qualité de vie globale, notamment les niveaux de douleur, a montré une amélioration des scores à une dose moyenne de 92 mg par jour de CBD.

    Fibromyalgie

    La fibromyalgie, une affection difficile à traiter, entraîne des douleurs musculaires et articulaires chroniques dans tout le corps, ainsi que de la fatigue, des troubles du sommeil et des troubles cognitifs. Lors d’un essai clinique, les participants ont reçu une forme de cannabis médical, parmi trois, dont l’une présentait un rapport CBD:THC élevé de près de 20:1.

    Les résultats ont révélé qu’aucune de ces souches de cannabis n’a procuré un soulagement de la douleur supérieur à celui du placebo. Toutefois, un examen plus approfondi de l’étude soulève certaines questions quant à l’efficacité de sa conception.

    Dans le cadre de cette étude, les participants ont reçu du cannabis vaporisé à raison de quatre séances de traitement espacées d’au moins deux semaines. Comme les cannabinoïdes inhalés sont rapidement absorbés mais aussi rapidement éliminés de la circulation sanguine, cette méthode d’inhalation produit des pics élevés, mais une biodisponibilité globale inférieure par rapport aux autres formes d’administration.

    Ainsi, une forme d’administration différente ou un schéma posologique plus fréquent qui augmenterait et maintiendrait les concentrations sanguines et tissulaires de CBD pourrait-il produire des résultats différents pour les patients atteints de fibromyalgie ? Possible, mais d’autres recherches sont nécessaires pour explorer cet effet.

    Meilleures formes et dosages de CBD pour le soulagement de la douleur

    Les doses recommandées pour le CBD varient considérablement. Il existe de nombreux facteurs à prendre en compte pour déterminer la meilleure dose, notamment :

    • L’affection traitée

    • La gravité des symptômes

    • La réponse individuelle au CBD

    • La forme de CBD utilisée (capsules, sprays, vapoteuses, etc.)

    • La présence d’autres drogues ou médicaments

    • Les conditions médicales sous-jacentes

    • Le poids et la taille de la personne qui prend le CBD

    • L’âge et le sexe de la personne qui prend le CBD

    Dans les études animales, les doses peuvent varier de 1 à 20 mg/kg de poids corporel. Dans des études sur les troubles convulsifs chez les enfants, les doses varient entre 0,5 et 300 mg/kg de poids corporel par jour.

    Il s’agit d’une gamme de dosage très large.

    Afin de déterminer le meilleur dosage pour vos besoins de soulagement de la douleur tout en évitant les effets secondaires inconfortables, il est préférable d’adopter une approche prudente lorsque vous prenez du CBD, et d’augmenter progressivement sur une période de deux semaines ou plus.

    Par une anamnèse, votre naturopathe, professionnel de santé peut vous aider à déterminer dans quelle mesure vous répondez à un produit ou à une dose en particulier.

    Voie orale

    Les formes d’administration orale comprennent les huiles de CBD, les capsules, et les comestibles.

    Le CBD incorporé dans les aliments et les boissons entre dans le système plus lentement, et reste en circulation plus longtemps que les autres formes.

    Le CBD par voie orale est souvent recommandé comme principale méthode d’administration pour la prise en charge de la douleur chronique, mais il est mal absorbé comparativement à d’autres méthodes.

    Pour améliorer la biodisponibilité orale du CBD, la nanotechnologie est utilisée pour convertir les molécules de CBD hautement liposolubles, qui sont difficiles à absorber, en minuscules nanoparticules qui sont plus facilement absorbées dans le tractus intestinal.

    Vapotage

    Les méthodes d’action plus rapides, telles que les e-liquides CBD et les vaporisateurs stylos sont utiles en cas d’apparition soudaine ou récente de douleurs, ou de poussées de douleurs chroniques. Cependant, le vapotage peut se révéler contre-productif pour la gestion de la douleur dans certains cas, car il peut irriter les poumons et augmenter l’inflammation dans le corps.

    Topique

    Les opinions varient en ce qui concerne les produits topiques au CBD. Le CBD topique comprend les pommades, les onguents et les patchs.

    Certains experts affirment que le meilleur usage des produits topiques réside dans le traitement localisé sur une surface de blessures musculaires ou articulaires, comme une entorse à la cheville ou une traction des ischio-jambiers.

    D’autres affirment que le CBD topique, qui est lentement absorbé dans la circulation sanguine, peut être utilisé comme une forme d’administration systémique. Ces experts prédisent que le CBD topique pourrait s’avérer particulièrement efficace pour maintenir des niveaux sanguins constants de CBD chez les patients souffrant de douleurs chroniques, en particulier chez ceux qui ne peuvent tolérer le CBD oral ou d’autres formes d’administration en raison de problèmes digestifs ou autres. Comme souvent des batailles d'experts... Faites vous vos idées par vous-même.

    Suppositoires

    Les suppositoires au CBD constituent une autre option pour les patients pour lesquels la consommation orale n’est pas recommandée, comme ceux qui souffrent de troubles gastro-intestinaux et qui peuvent avoir des difficultés à absorber le CBD oral, ou pour les patients très jeunes ou âgés.

    Comment choisir VOTRE dosage de CBD

    Estimez votre dosage en fonction de votre poids corporel

    Comme pour la plupart des substances, les personnes ayant plus de masse corporelle auront besoin de plus de CBD pour en ressentir les effets. Ceci étant dit, une bonne règle de base pour déterminer la dose appropriée de CBD est de prendre de 1mg à 6mg de CBD par tranche de 5 kilos de poids corporel en fonction des besoins.

    Par exemple, pour un patient de 90 kg, un dosage journalier oscillant de 20mg à 33mg serait un excellent dosage de départ, Tandis qu’un dosage de départ oscillant entre 15mg et 25mg par jour serait davantage approprié pour une personne qui pèse 70 kg.

    Commencez petit et augmentez graduellement

    Supposons que vous avez un ami qui ne pèse pas plus de 90 kg et qui prend 50mg de CBD en huile CBD deux fois par jour, ce qui lui procure toutes sortes d’avantages. Comme vous avez à peu près le même poids, il vous recommande le même dosage. Voici pourquoi ce n’est pas la meilleure façon de choisir votre dosage :

    Non seulement nous sommes tous fait différemment, mais nous avons chacun notre propre historique avec l’utilisation de substances, de médicaments, de suppléments et autres que nous donnons à notre corps. Pour cette raison, nous avons tous une chimie corporelle différente, et cela affecte la façon dont le corps réagit au CBD. Comme je dis souvent aux patients, ce qui marche pour votre ami, ne marche peut-être pas pour vous.

    Cela dit, il est important de déterminer d’abord votre dosage théorique en fonction de votre poids, d’évaluer comment votre corps réagit à cette quantité de CBD, et d’augmenter graduellement tout en continuant à surveiller le ressenti et résultats, jusqu’à trouver le dosage de CBD qui vous convient.

    Évaluez votre dosage de CBD en fonction de votre condition médicale

    Il est évident que la quantité de CBD nécessaire dans le cadre de symptômes légers ou bien dans le cadre de symptômes plus lourds ne va pas être la même. Mais comment savoir quelle quantité de CBD prendre en fonction d’un cas précis ?

    Je prône une approche progressive et recommande de commencer le dosage avec des « micro doses », « doses standard » ou « macro doses » en fonction des types de pathologies et d’augmenter les dosages de CBD toutes les semaines afin de trouver votre dosage idéal.

    Microdosage CBD

    De 0,5 à 20 mg par jour selon le poids. Le micro dosage convient aux troubles du sommeil et de l’humeur, au stress, aux nausées, aux maux de tête et au rééquilibrage du métabolisme. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD entre 5 et 10% de concentration (soit de 500 à 1000mg)

    Dosage standard CBD

    De 10 à 100 mg par jour selon le poids. Ce dosage standard est recommandée pour les douleurs, inflammations, anxiété, dépression, maladie de Lyme, fibromyalgie, arthrite, autisme, maladie de Crohn, sclérose en plaques. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD supérieures à 10% de concentration (soit 1000mg ).

    Macrodosage CBD

    Les macro dosages de CBD sont très larges puisqu’ils se situent de 100 à 800 mg par jour en fonction du poids. Aussi appelée dosage thérapeutique, je préconise dans les cas les plus graves (épilepsie, cancer, etc..). Ces indications sont purement théoriques et ne constituent en aucun cas une posologie. Elles ne prennent pas en compte vos antécédents médicaux, l’intensité des problèmes, votre métabolisme, votre sensibilité au cannabidiol et les possibles interactions médicamenteuses. C’est pourquoi je vous conseille vivement de solliciter un avis thérapeutique, auprès de votre naturopathe, ou professionnel de santé, afin d’obtenir un dosage de CBD optimal.

    Consultez votre thérapeute

    En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute, surtout si vous avez un problème de santé existant. L'auto-médication n'est pas toujours bonne conseillère.

    Maintenant que vous avez un aperçu du dosage de CBD, vient alors une nouvelle question d’importance : Comment mesurer avec précision son dosage de CBD ?

    Sans comprendre comment mesurer correctement votre dosage, savoir combien de CBD vous devriez prendre est à peu près inutile. Surtout lorsque l’on prend en considération les différentes façons de consommer le CBD.

    Comment mesurer son dosage d’huile CBD

    L’utilisation d’une huile CBD est l’une des façons les plus facile de prendre du CBD. Il suffit de remplir le compte-gouttes, de déposer le nombre de gouttes souhaité sous la langue, puis de les garder en bouche de 1 à 2 minutes avant de déglutir.

    Alors, combien de gouttes d’huile CBD au total ?

    Avec quelques règles mathématiques simples, vous pouvez facilement vous y retrouver :

    Étant donné que le compte-gouttes est assez répandu parmi les fabricants d’huile de CBD, commencez par déterminer quelle quantité de CBD se trouve dans un compte-gouttes plein, ou bien dans une seule goutte. Une fois que vous le savez, vous pouvez évaluer la quantité de CBD que vous prenez. Vous référez au tableau calculateur de dosage plus bas.

    Comment savoir combien de CBD il y a dans un compte-gouttes ou une goutte ?

    Typiquement, un compte-gouttes contient 1 ml de liquide. Si vous connaissez le nombre de millilitres contenus dans votre bouteille d’huile CBD, vous pouvez utiliser cette formule simple pour déterminer la quantité de CBD contenue dans son compte-gouttes :

    Total CBD dans la bouteille ÷ Nombre de millilitres dans la bouteille = MG de CBD dans un compte-gouttes

    Par exemple, prenons une huile CBD de 10 ml qui contient 500 mg de CBD (5%) : 500 ÷ 10 = 50mg de CBD par compte-gouttes rempli.

    Vous pouvez tout aussi bien déterminer la quantité de CBD contenue dans une seule goutte et ainsi calculer le nombre de gouttes qu’il vous faut pour arriver à votre dosage. En moyenne, on estime qu’un flacon de 10ml contient 240 gouttes au total. De la même façon avec un flacon de 10ml avec 500mg de CBD : 500 ÷ 240 = environ 2mg de CBD par goutte

    Bien sûr, cette méthode n’est pas précise à 100 %, mais elle permet de contrôler, et maîtriser son dosage avant tout.

    La façon vraiment précise de doser le CBD

    Puisque les méthodes que j'ai mentionnées jusqu’à présent ne sont pas ultra-précises, existe-t-il un moyen 100% précis de prendre du CBD ?

    Il y en a certainement une : les capsules CBD.

    Parce que les capsules de CBD sont remplies d’une quantité exacte de CBD, elles fournissent une façon vraiment précise de doser le CBD. Si votre dosage optimal de CBD est 10mg-20mg, alors achetez simplement des capsules de 10mg et vous êtes bons. De plus, il n’y a rien de plus facile que de prendre une capsule.

    D’autres méthodes de consommation qui sont tout aussi précises comprennent les produits comestibles au CBD, les chewing-gums au CBD et les boissons au CBD ; bien qu’elles puissent ne pas être aussi pratiques que des capsules.

    Attention, toutes les façons de prendre du CBD ne se valent pas.

    Par voie orale, le foie bloque en fait une partie du CBD et ne va laisser passer que 20% des composés actifs. En clair, lorsque vous prenez une gélule de 10 mg de CBD, seuls 20% au mieux vous parviennent, soit 2 mg.

    La voie sublinguale, l’huile CBD permet une meilleure absorption que la voie orale car le CBD est mélangé avec des lipides et est directement, via les muqueuses orales, en contact avec le flux sanguin.

    Les formes de CBD liposomales sont beaucoup plus biodisponibles et considérés comme 4 à 5 fois plus puissantes qu’une prise de CBD orale classique.

    Qu’est-ce qu’une formule liposomale au CBD ?

    Pour résumé un peu vulgairement, l’extrait de CBD, avec son contenu de cannabinoides et autres principes actifs de la plante, est fractionné jusqu’à ce que les molécules obtiennent une dimension minuscule et puissent ainsi être véhiculées plus facilement et plus efficacement dans l’organisme. Le procédé en question s’appelle une nano-émulsion et la petite taille des molécules une fois fractionnées permet un voyage à travers les liposomes.

    Pour résumer brièvement

    • Le CBD agit sur le système endocannabinoïde, qui fonctionne principalement pour maintenir l’homéostasie ou l’équilibre dans le corps, notamment en agissant comme l’un des systèmes inhérents à la gestion de la douleur du corps.

    • Le CBD agit à de nombreux niveaux dans les voies de traitement de la douleur, du niveau tissulaire où la douleur est générée jusqu’à la moelle épinière, et, au cerveau, où la douleur est interprétée et gérée.

    • Des études montrent que le CBD peut offrir des bénéfices considérables pour soulager la douleur ayant trait à une grande variété de syndromes douloureux.

    • Le dosage avec le CBD pour la douleur est très individuel. Il est recommandé de commencer par une faible dose et de l’augmenter lentement afin de trouver la dose optimale pour vos besoins particuliers.

    Bien que d’autres recherches soient nécessaires pour confirmer les effets du CBD sur différents types de douleur, elles sont très prometteuses jusqu’à présent.

    En conclusion

    La douleur est un processus complexe qui implique une communication finement coordonnée entre le corps et le cerveau. Les capteurs de douleur sont d’abord activés en réponse à un stimulus, comme une lésion des tissus, et envoient des messages qui voyagent vers le cerveau et la moelle épinière.

    Une fois dans le cerveau, les signaux de douleur sont interprétés, ce qui nous fait ressentir ce que nous considérons comme de la douleur.

    D’après ce que nous savons des mécanismes de la douleur et du rôle du système endocannabinoïde dans la gestion de la douleur, le CBD pourrait jouer un rôle considérable.

  • Le rééquilibrage alimentaire alcalin pour lutter contre l'acidose métabolique

    Suite à mes articles: Quelles sont les causes de l'acidose ?, Kéto, kézako ?, je voulais aborder le thème du rééquilibrage alimentaire alcalin.

    Depuis plusieurs décennies, l’alimentation occidentale industrialisée perturbe profondément l’équilibre acido-basique de notre organisme. Découvrez comment lutter contre cette acidification.

    Équilibre acido-basique et révolution industrielle

    La vie humaine requiert un niveau de pH dans le sérum sanguin très précis, aux alentours de 7,4. Ce niveau de pH est rendu possible par l’alimentation, elle-même influencée par le pH de l’environnement (terre et océans).

    Or, l'arrivée de l’agriculture intensive et de l’industrialisation ont profondément modifié le pH du sol et le pH des océans. En outre, le développement de l’industrie agroalimentaire a accentué les déséquilibres avec un accroissement des matières grasses saturées, des sucres simples, des conservateurs et autres additifs.

    Ainsi, l’alimentation occidentale contemporaine bouleverse les apports en minéraux, générant un déséquilibre entre potassium et sodium, au profit du sodium, et entre chlorure et bicarbonate, au profit du chlorure. Ces déséquilibres peuvent entraîner une acidose métabolique, dommageable notamment pour le squelette.

    À savoir: les excès de sodium et de chlorures engendrent de l’acidité tandis que l'abondance de potassium, de bicarbonate et de magnésium induisent une alcalinité.

    Les impacts du déséquilibre acido-basique sur l’organisme

    Lorsque l’alimentation est trop acide, l’organisme va devoir rétablir l’équilibre acido-basique en puisant dans ses propres ressources en potassium et en calcium, des minéraux qui « basifient ».

    Cette utilisation des ressources de l’organisme pour lutter contre les effets indésirables d’une alimentation déséquilibrée ainsi que de mauvaises associations alimentaires peut entraîner une déminéralisation. De fait, de nombreuses études suggèrent qu’une alimentation trop acide est néfaste pour la santé des os.

    En outre, une alimentation trop acide, notamment si elle est trop riche en protéines animales non compensées par des aliments alcalins, peut entraîner une calciurie, c’est-à-dire la présence de calcium dans les urines. Ce que les personnes souffrant de calculs rénaux veulent absolument éviter par exemple. En naturopathie, nous parlons de cristaux.

    Les chercheurs ont aussi pu démontrer qu'une alimentation plus alcaline était associée à des meilleurs indices de masse musculaire chez les femmes en bonne santé.

    Le rééquilibrage alcalin: une solution naturelle

    Quand la nourriture est métabolisée par l’organisme, la plupart des protéines produisent des acides tandis que la plupart des fruits et légumes produisent des «alcalis».

    Il convient donc de rétablir l’équilibre acido-basique de l’organisme en adoptant en priorité une alimentation saine et riche en fruits et légumes (le rééquilibrage «alcalin» ou acido-basique). Et ce, sans tenir compte de l’acidité en bouche des aliments.

    En effet, de façon totalement contre-intuitive, il apparaît que les aliments sucrés sont en réalités acidifiants pour l’organisme tandis que beaucoup d’aliments au goût acide sont au contraire basifiants. Par exemple, le sucre raffiné est l’un des principaux responsables du déséquilibre acido-basique tandis que le citron est l’un des aliments les plus basifiants !

    L’indice PRAL: un outil bien pratique

    PRAL est un acronyme signifiant: Potential Renal Acid Load (Charge acide rénale potentielle). Cet indice mesure en effet la charge acide rénale potentielle d’un aliment. Plus cet indice est élevé (supérieur à 0), plus l’aliment est acide pour l’organisme. Plus cet indice est faible (inférieur à 0) et plus il est alcalin.

    C'est ici que nous voyons que l'indice Nutriscore tant apprécié des politiques est biaisé!

    Exemples : la viande de bœuf présente un PRAL de +13,2 (effet acide), tandis que le radis présente un PRAL de -3,7 (effet basique).

    C’est grâce à cet indice que les scientifiques ont pu classer les aliments selon leur potentiel acide sur l'organisme.

    Liste des aliments les plus acides et les plus alcalins

    Les aliments les plus acides sont ainsi:

    • l’alcool, les sodas et le sucre raffiné (pH de 3 environ);

    • les produits laitiers, le café, la viande rouge, les pâtisseries et les aliments transformés (pH de 4 environ).

    Entre le pH 5 et le pH 8, on retrouve de nombreux aliments non transformés:

    • riz, betterave, volaille, pain, pommes de terre et jus de fruits (pH de 5 environ);

    • poissons, noix de coco, lait, œufs, légumineuses (pH de 6 environ);

    • eau du robinet et huiles végétales (pH de 7 environ);

    • maïs, bananes, pommes et poivrons (pH de 8 environ).

    Les aliments les plus alcalins quant à eux sont:

    • la salade, l’avocat, le kiwi, le céleri, l’aubergine mais aussi la papaye et le gingembre (pH de 9 environ).

    • la spiruline, les brocolis, les carottes, le citron, l’artichaut, le radis, les asperges et les raisins secs (pH de 10 environ).

    Car une alimentation équilibrée et dissociée ne consiste pas à évincer certains aliments jugés trop acides, à l’exception de ceux qui sont reconnus comme néfastes pour la santé (alcool, pâtisseries industrielle, aliments transformés, plats préparés, etc.). Il s’agit au contraire d’équilibrer la balance acido-basique.

    À savoir: comme on le voit, l’eau du robinet se situe généralement dans la tranche la plus neutre en termes de pH, en fonction des régions. Dans certains départements, l’eau est légèrement plus acide, dans d’autres, elle est légèrement plus basique (parfois jusqu’à un pH de 8,4).

    Quelques exemples concrets d’alimentation acido-basique

    Rien n’interdit de s’offrir un bon barbecue, entre amis, même si la viande (en particulier bovine) grillée dans un barbecue à cuisson verticale est considérablement acidifiante. En revanche, il convient de compenser cette acidité par des quantités importantes de brocolis ou autres légumes au cours du même repas, tout en limitant les céréales. Ainsi vous comprenez mieux l’intérêt de consommer des protéines aux repas du midi (Acides circulants), sans amidons.

    Vous pouvez aussi prendre des compléments alimentaires issus d’aliments alcalins, tels que le gingembre et la spiruline.

    De même, pour vous assurer de vous hydrater avec un pH élevé, il peut être intéressant d’utiliser de l’eau alcalinisée (Bien lire les étiquettes). Cela permet d’augmenter considérablement le pH de l’eau et de contrer ainsi efficacement la consommation de boissons et aliments acides.

    Pour rappel, conseils basiques

    • Consommer les fruits en dehors des repas afin d'en préserver vitamines et sels minéraux.

    • Boire de l'eau 15mn avant un repas ou 45mn après, pour ne pas diluer les vitamines hydrosolubles, entre autres.

    • Pas de café à la fin d'un repas ! La digestion / le transit seraient ralentis.

    • Bien suivre les associations alimentaires.

    Vous disposez désormais de toutes les clés pour lutter contre l’acidification de votre organisme et pour rétablir votre équilibre acido-basique.

  • Ventouses: Pose et effets

    Les ventouses régulent les flux de Qi et de sang. Elles contribuent à aspirer et éliminer des facteurs pathogènes externes comme le vent, le froid, l'humidité et la chaleur.

    Elles déplacent également le Qi et le sang et ouvrent les pores de la peau, facilitant l'extraction des pathogènes à travers la peau.
    Rien ne déplace plus rapidement le Qi et le sang que les ventouses. Dès le début de leur application, peut observer un mouvement de sang vers les cupules.

    Chez un patient carencé en énergie, ce mouvement sera lent et il sera beaucoup plus rapide si l'énergie abonde.
    Ce phénomène est facilement observable avec les cupules en plastique transparent. Les ventouses sont particulièrement efficaces quand le facteur pathogène se localise encore dans la surface énergétique superficielle externe de l'organisme, le niveau Wei Qi (défense-protection).

    Que ce soit le méridien choisi, les objectifs de traitement restent les mêmes, à savoir l'extraction des facteurs pathogènes de l'organisme et la restauration de la circulation du Qi, du sang et des liquides organiques, ce qui permet de recouvrer la santé.

    Effets sur la peau

    Le stimulus direct entraîne une augmentation de la circulation sanguine, élève la température cutanée et stimule le métabolisme dans les tissus cutanés.

    Il améliore le fonctionnement des glandes sudoripares et sébacées de la respiration cutanée et assure un apport suffisant de nutriments aux tissus.

    Objectifs : extraire le vieux sang stagnant de l'intérieur de la peau, ainsi que les substances vénéneuses de sa surface. Le traitement accélère la sécrétion de sels et de subsistance sébacée, et l'excrétion de l'eau.

    Il renforce le pouvoir de renouvellement de la peau et sa résistance à diverses atteintes.

    Effets sur les muscles

    L'aspiration à faible pression des ventouses stimule les vaisseaux capillaires sous-cutanés, ce qui active le fonctionnement des vaisseaux sanguins musculaires.

    Leur extension facilite l'écoulement du sang et à un effet remarquable sur une épaule ankylosée par exemple, en enlevant du sang congestionné.

    De plus, la circulation lymphatique est renforcée. Après le traitement, la peau est rayonnante du fait de l'augmentation de la température cutanée et des muscles, sous l'effet de l'augmentation du débit sanguin.

    Effets sur les articulations

    Les atteintes musculaires rhumatismales chroniques sont des affections pour lesquelles les ventouses sont efficaces.

    Dans ce cas, on concentre le traitement sur la zone articulaire concernée.

    Quand l'atteinte est modérée, une guérison quasi complète est envisageable, et cela est attribué à une amélioration de la circulation du sang dans l'articulation, de l'activité et de la sécrétion du liquide synovial.

    Des spasmes musculaires autour de l'articulation peuvent être levés.

    Effets sur les organes digestifs

    Comme le pouvoir de guérison naturelle tire son énergie essentiellement des organes digestifs, on met l'accent sur le traitement de l'estomac, de la rate et des intestins.

    Le pouvoir d'attraction d'une faible pression exercée sur le ventre stimule la partie interne des organes, leurs mouvements péristaltiques et la sécrétion des liquides digestifs, renforçant ainsi le pouvoir de sécrétion.

    Ce traitement a globalement des effets remarquables sur les atteintes gastro-entérites chroniques et sur la constipation. Il renforce également les muscles et les organes respiratoires.

    Beaucoup de patients ont faim après une application de ventouses dans la région abdominale. Les organes digestifs, notamment l'estomac et rate, sont considérés comme les plus importants en tant que moteur du corps humain.

    Effets généraux des ventouses

    La purification du sang

    Du fait de la traction exercée par la faible pression, le débit sanguin dans les artères et les veines augmente, mais dans le cas de ces dernières, on note des points de congestion locale qui apparaissent et disparaissent.

    La facilitation du débit sanguin est la caractéristique la plus importante de ce traitement. Il est très utile pour les artères indurées, les épaules raides, etc.

    Ce traitement augmenterait le nombre de globules rouges et blancs et rendrait alcalin ou neutre un sang acide. Le sang serait alors purifié.

    La stimulation du système nerveux

    Le traitement par ventouses stimule les nerfs sensitifs de la peau. Les effets inhibiteurs sur une douleur ne se cantonnent pas à la zone directement traitée, mais débordent sur les territoires des principaux nerfs concernés.

    Le traitement du dos porte principalement sur le niveau médian et les nerfs parasympathiques situés à côté. Leur stimulation à des effets favorables non seulement sur le système nerveux autonome lui-même, mais aussi sur plusieurs organes sous contrôle.

    Les ventouses sont, comme le massage, efficaces sur le syndrome dit de malaise général, avec des céphalées chroniques, les vertiges, une langueur, des épaules raides, une asthénie, etc. Ces troubles peuvent être dus à une anxiété, une inquiétude et une douleur corporelle.

    Les ventouses sont également efficaces contre des maladies comme l'hypertension artérielle, les névralgies et les rhumatismes.

    Les effets locaux généraux de ce traitement renforcent le pouvoir de guérison contre certaines maladies et, en association à des mesures diététiques et à une psychothérapie, peuvent guérir ou prévenir complètement la maladie.

    Le traitement par ventouses convient aux traitements des douleurs, aux syndromes Bi, aux maladies des systèmes digestifs, circulatoires et respiratoires, à certaines affections cutanées comme les furoncles et l'eczéma, aux attaques de vent (paralysie faciale), à la faiblesse musculaire, à l'hypertension artérielle et aux rhumes banaux.

  • Kéto, kézako ?

    Comme vous le savez, le mot "régime" est banni de mon vocabulaire, auquel je préfère le terme de rééquilibrage alimentaire qui est non-restrictif, je vais néanmoins vous amener sur le terrain du "régime cétogène".

    Avant de commencer ce rééquilibrage alimentaire, je vous suggère de vous adresser à un naturopathe, qui pourra vous guider et vous conseiller, au regard des risques qui accompagnent ce « régime ».

    Un « régime » très tendance

    Apparu dans les années 20, le " régime cétogène ", ou kéto, était tout d'abord connu pour son effet bénéfique sur les épilepsies sévères. Les traitements efficaces contre la maladie ont remisé ce « régime » au placard dans les années 70. Il est récemment revenu en haut de l’affiche en raison d'un de ses effets bien particuliers...

    Quel but pour une diète cétogène ?

    Si le « régime kéto » est si réputé, c’est qu’il permet une perte de poids massive et relativement rapide. Cette diète consiste à moduler les apports de graisses, de sucres et de protéines. Concrètement : on mange beaucoup de graisses (75 %), quelques protéines (20 %) et très peu de glucides (5 %). Le corps se doit donc de trouver une alternative aux glucides, la source d'énergie qu'il utilise habituellement.

    Le « régime kéto » et ses apports font baisser le taux d’insuline et monter le taux de glucagon jusqu’à vous faire atteindre un état de cétose.

    Explications de texte

    Le glucagon est une hormone hyperglycémiante (qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang) sécrétée par des cellules du pancréas, et qui agit principalement sur le foie en provoquant une glycogénolyse (production de glucose).

    Le foie produit alors des corps cétoniques, qui seront utilisés comme source privilégiée d’énergie par l’organisme. Au passage, ce dernier va à la fois déstocker le sucre (dans le foie) et les graisses (dans les cellules adipeuses). C’est ce qui occasionne la perte de poids.

    La cétose est un état du métabolisme qui peut s'avérer être utile à la perte de poids. Il faut toutefois faire attention à ses conséquences.

    La cétose peut aboutir à l’acidocétose (voir fin d'article), un état dangereux qui se caractérise par une accumulation excessive de corps cétoniques dans le sang. Il survient chez les personnes atteintes de diabète de type I, parfois de type II et doit donc être considéré avec attention.

    Acheter des bandelettes urinaires

    Pour contrôler si vous vous trouvez bien en cétose, vous pouvez vous procurer en pharmacie, parapharmacie ou sur Internet des bandelettes réactives servant à mesurer la présence de cétones dans les urines. On trouve également dans le commerce des bandelettes de test urinaire permettant de déterminer à la fois la présence de sucre et de cétones.

    Si l’urine analysée contient des cétones (acide acétylacétique), la surface réactive de la bandelette change de couleur.

    Ainsi, lorsque la quantité de cétones avoisine 15 mg/dl, la plupart des bandelettes affichent une couleur rose-violacée. Le nuancier imprimé sur l’emballage permet de comparer la couleur et donc de déterminer la quantité approximative de cétones présentes dans l’urine. 15 mg/dl (1,5 mmol/l) est la valeur approximative à cibler.

    Le bon moment pour faire le test

    Le moment le plus pertinent pour effectuer les mesures est le début de soirée (le matin au lever, la quantité de cétones dans les urines est en général faible). Sinon, dans la journée, choisissez un moment où vous vous serez déjà dépensé(e) physiquement mais qui ne suive pas immédiatement un effort intense.

    Différentes études indiquent que plus on est en cétose, plus le " régime cétogène " est bénéfique. Néanmoins, il n’est pas recommandé de dépasser 80 mg/dl (8 mmol/l) (violet foncé). Si cela vous arrive, augmentez légèrement votre consommation de glucides et demandez-vous si vous avez suffisamment bu de liquides. Si vous dépassez nettement ce niveau, c’est peut-être un indice que votre organisme a des difficultés avec le métabolisme des cétones.

    Cette situation est extrêmement rare, mais elle exige de vous faire immédiatement examiner par votre praticien de santé.

    Combien de temps faut-il pour entrer en cétose ?

    Le corps a besoin d’un peu de temps pour s’adapter à la cétose. C’est ce qu’on appelle la phase d’induction.

    Au cours de cette période d’adaptation, l’apport en glucides est significativement réduit et les réserves de glycogène s’épuisent. La plupart des personnes entrent en cétose après 5 jours.

    Il faut bien se rendre compte que le fait d’être en cétose ne signifie pas que le corps s’y est complètement adapté.

    Tout d’abord, nous sommes tous différents et la transition se fait différemment d’une personne à une autre. La cétose s’accompagne de changements métaboliques majeurs ; le corps a besoin de temps pour s’y adapter. Pour certaines personnes, la période d’adaptation peut être rapide et indolore, tandis que pour d’autres, les choses peuvent prendre un peu plus de temps.

    Le temps nécessaire pour entrer en cétose dépend du degré de rigueur du "régime".

    Certaines personnes veulent essayer un "régime cétogène", mais se remettent à consommer des glucides dès qu’elles commencent à manquer d’énergie.

    Si vous avez des envies de sucre, il est important d’y résister.

    Si vous ne pouvez pas résister à la tentation et que vous mangez du sucré malgré tout, vous ne ferez que retarder la cétose.

    Une supplémentation en gymnéma deviendra indispensable.

    Pour profiter pleinement des bienfaits de la cétose, le corps doit s’y adapter. Cependant, cela peut prendre plus d’un mois.

    Bref, ne vous lancez pas dans un " régime cétogène " si vous n’êtes pas prêt à réduire radicalement votre apport journalier en glucides. Cela n’aurait aucun sens.

    Les nombreux bienfaits du " régime kéto " sur l’organisme

    La perte de poids et la liquidation des stocks de sucre et de graisse ont des effets bénéfiques sur le métabolisme. Réduction de l'hypercholestérolémie, de la tension artérielle, etc. Tous les indicateurs cardiovasculaires connaissent une évolution favorable grâce au « régime cétogène ». Côté diabète, on observe aussi une diminution de la résistance à l’insuline. Certaines études ont même montré que le « régime cétogène » avait conduit des patients diabétiques à arrêter leur traitement médicamenteux.

    Pour certains scientifiques, le « régime kéto » se montre aussi prometteur dans le cas de certains cancers, en réduisant la taille des tumeurs et en limitant la formation des vaisseaux. Les résultats sont également porteurs d’espoir dans le cas des maladies neuro-dégénératives (maladies d’Alzheimer et de Parkinson).

    Réduction des triglycérides et augmentation du cholestérol HDL

    Les cétones réduisent le taux sanguin de triglycérides (des lipides) et augmentent le taux de cholestérol HDL.

    Le rapport triglycérides/cholestérol HDL fait partie des indicateurs de risque cardiovasculaire les plus fiables.

    Vous avez probablement entendu parler du « bon cholestérol » (HDL) et du « mauvais cholestérol » (LDL). Ces marqueurs ne constituent toutefois pas de bons indicateurs du risque de maladies cardiovasculaires.

    Ces dernières années, le rapport triglycérides/cholestérol HDL s’est imposé comme un marqueur beaucoup plus fiable.

    Le rapport triglycérides/cholestérol HDL est le principal indicateur prévisionnel indépendant du risque de décès cardiovasculaire.

    Comment la cétose peut-elle affecter ce rapport ?

    Des taux de HDL bas et une forte concentration de triglycérides sont souvent associés à un taux sanguin d’insuline élevé.

    En d’autres termes, réguler la glycémie permet de diminuer les taux d’insuline et d’améliorer le rapport triglycérides/cholestérol HDL.

    Un « régime cétogène » a un effet bénéfique contre le risque cardiovasculaire

    À qui s’adresse la diète cétogène ?

    Vous souhaitez perdre du poids de manière importante ? Un " régime kéto " pourra en effet vous aider à retrouver des indicateurs cardiovasculaires sains. C’est aussi un « régime » souvent recommandé pour les sportifs, qui peuvent s'en servir pour gagner en performance. Dans un autre article, je vous avais parlé de la Protéine Naked Whey et de la somatropine naturelle. Ces deux supplémentations ont donc leur sens dans ce genre de " régime".

    Il est important de noter que le « régime cétogène » requiert un changement durable dans les habitudes alimentaires. Ce n’est en effet pas un rééquilibrage alimentaire passager : il faut le maintenir dans le temps pour que ses avantages persistent.

    Attention toutefois si vous souhaitez entamer une diète kéto, des effets secondaires gênants peuvent se manifester durant les premières semaines : mauvaise haleine, maux de tête, nausées… Par ailleurs, ce « régime » est plutôt strict et donc pas forcément évident à suivre sur le long terme. Un repas au restaurant ou chez des amis, par exemple, peut vite devenir compliqué à gérer. Il faut donc être bien renseigné(e) et prêt(e) à se lancer.

    Le « régime kéto » : comment l’appliquer au quotidien ?

    Les règles du « régime kéto » sont claires : il s'agit de consommer beaucoup de graisses et très peu de sucres. Plus concrètement ?

    - Voici les aliments que vous devez privilégier :

    • la viande ;

    • les poissons gras (saumon, thon, sardine…) ;

    • les œufs ;

    • les produits laitiers (non allégés en graisses) ;

    • les huiles végétales ;

    • les avocats ;

    • les fruits secs et les graines ;

    • les légumes non sucrés, comme les légumes verts.

    - Et les aliments que vous devez fuir :

    • tous les aliments riches en sucres ajoutés (biscuits, sodas, pâtisseries, produits transformés…) ;

    • les fruits et jus de fruits ;

    • le miel, la confiture ;

    • les légumes secs (lentilles, haricots blancs et rouges, fèves, pois chiches…) ;

    • les céréales et dérivés : pâtes, riz, quinoa, maïs, pain, etc. ;

    • les légumes-racines (carottes, panais, navets, pommes de terre…) ;

    • l’alcool ;

    • les produits allégés en sucre et riches en édulcorants…

    Que peut-on boire pendant la cétose ?

    Cela vous surprendra peut-être, mais beaucoup de boissons sont autorisées dans le cadre d’un « régime cétogène ».

    Vous pouvez consommer toutes les boissons, du moment qu’elles sont pauvres en glucides.

    Par exemple :

    • Café noir

    • Eau

    • Thé vert

    • Thé noir

    • Tisanes

    • Vin rouge (avec modération)

    Comme vous pouvez le voir, le vin rouge est également autorisé avec modération.

    Les bières et les boissons alcoolisées sucrées (notamment les cocktails) sont proscrites. Cependant, le vin rouge et les spiritueux contiennent peu de glucides et conviennent donc à un "régime cétogène".

    Cela dit, il faut toujours être prudent avec l’alcool. Si de faibles quantités d’alcool sont sans danger, une consommation excessive d’alcool est très dangereuse pour la santé.

    Il va sans dire que les personnes dépendantes à l’alcool ou qui ont des problèmes de dépendance doivent absolument éviter toute consommation d’alcool.

    Quelques erreurs à ne pas commettre

    Ne pas boire assez d’eau

    Il est toujours important d’avoir un bon équilibre hydrique, mais ça l’est d’autant plus quand on veut se lancer dans un "régime cétogène".

    Lorsqu’on réduit drastiquement sa consommation de glucides, beaucoup de choses se produisent dans le corps. Tout d’abord, la glycémie et le taux d’insuline chutent.

    N’oubliez pas que beaucoup de personnes qui ont une alimentation occidentale standard (riche en sucres raffinés) sont devenues insensibles à l’insuline (c’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline).

    Pourquoi est-ce important ?

    Parce qu’un taux élevé d’insuline pousse les reins à stocker plus de sodium, et donc à retenir plus d’eau.

    Nombreux sont ceux qui, dans la première semaine de cétose, se plaignent de maux de tête. Outre le déséquilibre électrolytique, la déshydratation peut être en cause. Ne pas boire assez d’eau est une erreur courante qui peut être facilement évitée.

    Ne pas consommer assez de magnésium

    Comme je viens de le dire, les reins aident à éliminer l’excès d’eau pendant la période d’adaptation à la cétose.

    Malheureusement, cette eau contient de fortes concentrations de sodium et d’électrolytes. Le magnésium en fait partie.

    Un déséquilibre électrolytique peut entraîner plusieurs symptômes qui relèvent de ce qu’on appelle souvent la « grippe cétogène ».

    Pas étonnant, donc, qu’une perte de ce minéral essentiel puisse causer des problèmes. Une carence en magnésium prolongée peut causer différents troubles physiques : crampes musculaires, irritabilité, baisse de la libido, hypersensibilité, etc.

    Pour combler vos besoins en magnésium, il vous faudra chercher des aliments riches en magnésium autorisés dans un "régime cétogène".

    Quelques exemples :

    • Cacao

    • Poisson

    • Amandes

    • Avocats

    • Légumes-feuilles (épinards, blettes)

    • Noix du Brésil

    Il peut également être intéressant d’investir dans un complément de magnésium de qualité. Je vous conseille fortement, le magnésium marin qui est mieux assimilé.

    Ne pas dormir suffisamment

    Je voudrais tout d’abord préciser que le manque de sommeil n’est pas seulement dangereux pour les adeptes de la cétose.

    Dormir suffisamment est essentiel pour tout le monde.

    Si vous ne dormez pas assez, vous mettez votre santé en danger. Un sommeil de qualité est aussi important qu’une bonne alimentation.

    Certaines personnes visent la cétose pour stabiliser leur glycémie. C’est très bien, mais il ne faut pas oublier les effets néfastes d’un manque de sommeil sur la glycémie et la sensibilité à l’insuline.

    Suivre un " régime cétogène " pour améliorer vos taux mais ne pas dormir suffisamment revient à faire un pas en avant puis deux pas en arrière.

    Une bonne alimentation ne peut pas compenser de mauvaises habitudes de sommeil. Bien dormir est extrêmement important, que vous suiviez un " régime cétogène ", paléo, crétois ou végé.

    Ne pas consommer suffisamment de graisses

    Ne pas consommer assez de graisses est une erreur que commettent de nombreux adeptes de la cétose.

    Comme vous le savez, le corps peut puiser son énergie aussi bien des glucides que des graisses.

    Toute l’idée de la cétose est de pousser le corps à puiser son énergie des graisses. Par conséquent, si on consomme moins de glucides, on doit consommer plus de graisses.

    Or, certaines personnes réduisent leur apport en glucides, mais ne compensent pas la perte énergétique par des lipides. Cela pourrait s’expliquer par le fait qu’on a toujours un peu peur du gras.

    Il n’y a cependant rien à craindre des graisses issues des aliments naturels, comme les avocats, le poisson, les olives, les huiles, etc.

    Bien que les protéines puissent fournir de l’énergie au moyen de la gluconéogenèse (synthèse de glucose à partir de lactate, acides aminés, glycérol), elles constituent une source d’énergie inefficace par rapport aux cétones (lipides) et au glucose (glucides).

    Essayer de ne vivre que de protéines et de légumes entraînerait rapidement de la fatigue et un manque d’énergie. Au bout du compte, le régime serait intenable.

    Éliminer complètement les protéines

    J’ai entendu des adeptes de la cétose dire éviter de consommer trop de protéines de peur de sortir de la cétose.

    Je pense que c’est absurde. Les protéines jouent un rôle important dans le corps, et leur effet sur la glycémie est exagéré.

    Cette croyance se base sur la gluconéogenèse, un processus qui permet la conversion des acides aminés en glucose.

    En d’autres termes, cela signifie que le corps peut transformer les protéines en glucose. Ce processus biologique est un mécanisme de protection qui peut nous aider à survivre en cas de famine.

    S’il a besoin d’énergie, le corps peut transformer les acides aminés (ou le tissu musculaire) en glucose.

    Mais une consommation accrue de protéines ne favorise pas la gluconéogenèse. Au revoir "régime Dukan" et autres formes de "régimes protéiques"...

    Les protéines, tout comme les lipides, affectent moins la glycémie que les glucides.

    Chez les sujets en bonne santé, le processus de gluconéogenèse commence seulement en cas de nécessité, puis il est régulé selon la disponibilité des acides aminés.

    En outre, il faut faire la différence entre les personnes en bonne santé et les personnes atteintes de diabète. L’apport en protéines a un plus grand impact sur la glycémie des diabétiques que sur celle des non-diabétiques.

    Consommer trop de glucides

    On ne peut entrer en cétose qu’au prix d’une réduction radicale de son apport en glucides.

    Une personne qui diminue sa consommation de glucides et augmente sa consommation de lipides, mais s’offre un biscuit de temps en temps aura du mal à entrer en cétose.

    En outre, la phase d’induction (la période initiale) de la cétose peut s’accompagner d’effets secondaires désagréables, de sorte que recommencer (et arrêter) le régime encore et encore est imprudent, voire dangereux.

    Un « régime cétogène » exige le plus grand dévouement. Recommencer et arrêter sans arrêt n’est pas bon pour le corps.

    Acidocétose

    On confond parfois cétose et acidocétose. Malgré la similitude de leur nom, la cétose et l’acidocétose sont deux choses différentes.

    La cétose est la présence de cétones dans le corps. Elle n’est pas dangereuse.

    Le mot « acidocétose », en revanche, fait référence à l’acidocétose diabétique (ACD), une complication du diabète de type 1. Il s’agit d’une condition qui peut être mortelle, due à des taux sanguins de cétones et de sucre dangereusement élevés.

    Après quelques temps, il est plus aisé de s’y retrouver dans le labyrinthe cétogène. Mais au début, pensez à bien lire les étiquettes de ce que vous achetez, et tâchez de repérer les aliments les plus pauvres en glucides.

    Même s’il peut sembler déséquilibré, le « régime cétogène » a fait ses preuves en matière de perte de poids. Il est également particulièrement prometteur dans la gestion de certaines maladies chroniques. Des avantages non négligeables, qui peuvent vous encourager à passer le pas... si vous en avez envie et si vous vous en sentez capable ! Bien entendu, un suivi thérapeutique, même à distance, est fortement conseillé.

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