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Le réveil des sens

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sommeil

  • Cumul des compléments alimentaires: faisons le point

    Est-ce possible d’associer divers compléments alimentaires ? Comment bénéficier au mieux des effets combinés ? Toutes les réponses dans ce billet.

    Cumuler les compléments, est-ce une bonne idée ?

    Ma réponse est simplement : oui, mais...

    Vous pouvez parfaitement miser sur différents compléments alimentaires afin d'en augmenter et diversifier vos apports en vitamines, sels minéraux et nutriments , la seule et unique condition est qu’ils soient d'excellente qualité.

    L'association de certains suppléments peut être judicieuse pour bénéficier d’une action synergique venant potentialiser les effets escomptés, comme je vais vous le démontrer plus bas.

    Bien entendu, il convient forcément de respecter plusieurs règles préalables pour bénéficier d’une complémentation saine et sécuritaire.

    Posologies indiquées à respecter

    Avec un seul complément, le respect des posologies notifiées par le laboratoire est obligatoirement primordial. L'importance est d'autant plus grande quand vous en associez plusieurs.

    Combien de gélules prises quotidiennement, à quel moment les prises sont optimales, sous quelle forme est pris le traitement (poudre, gélules, liquide) etc., ces informations essentielles sont généralement indiquées sur l’emballage et vous assurent une absorption adéquate des nutriments. Votre thérapeute peut aussi vous indiquer comment les adapter à votre cas particulier. Référez-vous-y systématiquement.

    Cibler un ou plusieurs problèmes, en combinant

    Lorsqu’elles sont bien menées, les combinaisons de compléments offrent une vraie souplesse d’utilisation. C'est la synergie !

    On peut globalement associer les suppléments de deux manières principales:

    Appuyer sur un levier spécifique : vous pouvez jouer sur l’effet « synergie » pour normaliser sa situation, par exemple Eyes protect et Super curcuma, qui conjuguent ingénieusement l'action antioxydante du curcuma, de la myrtille, du cassis et du raisin, à l'action antioxydante de la vitamine C.

    Aborder simultanément d'autres aspects différents : chaque complément agit sur un point précis et vous pouvez juger de son efficacité individuelle - avant d'opter éventuellement pour d'autres compléments synergiques dans ces différents champs d'action.

    N'oubliez pas que vous avez libre-arbitre et qu'il existe TOUJOURS plusieurs solutions !

    Ne restez pas ancrés dans des croyances d'un autre temps. N'hésitez pas à faire le point avec votre thérapeute (professionnel de santé) qui saura définir à vos côtés une stratégie adaptée, suite à une anamnèse et un rééquilibrage alimentaire dissocié.

    Cumul des mêmes composés actifs

    Si vous voulez vous attaquer de front à certains problèmes, vous risquez de recouper parfois sans le vouloir les substances identiques (ou antagonistes, nous y reviendrons). Afin d'éviter tout risque de surdosage, la solution est simple : gardez un œil ouvert sur les différentes formulations.

    En voici un exemple : admettons que vous vous supplémentiez en coenzyme Q10, par exemple avec Coenzyme Q10 UBIQUI. Plutôt que d'y associer un autre complément riche en Q10, optez donc pour un complément qui contienne d'autres nutriments bons pour le cœur, comme Acide alpha-linolénique, riche en huile de graines de lin, titré à 50% en acide alpha-linolénique.

    Fenêtre thérapeutique

    Vous enchaînez et mélangez les suppléments sans vous arrêter?

    De temps à autres, laissez votre corps souffler, histoire qu’il ne s’habitue pas à une supplémentation donnée. Espacez donc vos cures d’un même complément de quelques semaines. C'est la fenêtre thérapeutique.

    Supplémentations antagonistes, mauvaise association

    Bien évidemment, certaines complémentations créent des effets contraires qu’il n’est pas pertinent de combiner.

    Voici un exemple simple : vous peinez à vous endormir dans les bras de Morphée. Vous envisagez donc de vous tourner vers une supplémentation à base de passiflore, plante qui favorise un sommeil réparateur, comme Vita Somn, qui renferme également de la Valériane et de l'Escholtzia. Ne pas l’associer simultanément avec de la caféine, de la théine ou Force des Incas qui contient du maca qui va venir brouiller le message !

    Rassurez-vous, toutefois : vous avez tout à fait la possibilité d'opter pour des compléments qui contiennent ces derniers composés en matinée, afin de démarrer la journée d'un meilleur pied. Les « excitants », le matin, les « relaxants » le soir. C'est bien faire preuve de logique.

    En cas de prise de médicaments

    Pour les traitements médicaux, faisons une pause un instant : dans des cas précis, une plus grande vigilance s’impose. Certains compléments alimentaires – tout particulièrement lorsqu’ils sont cumulés – peuvent interagir avec des médicaments. Ils sont alors susceptibles de réduire ou d’amplifier leur efficacité.

    Je citerais, par exemple le cas des anticoagulants, dont l’objectif premier reste de fluidifier le sang. Une complémentation de type ginkgo biloba et oméga-3+Vitamine E risque d'accentuer excessivement ce phénomène.

    Également, dans un même ordre d'idée, l'association Valériane + Passiflore peut renchérir les effets de somnolence des anxiolytiques et des antidépresseurs.

    Dernier exemple, et pas des moindres, une prise de lévothyroxine, souvent prescrite en cas d’hypothyroïdie, exige également quelques précautions. Si vous suivez des supplémentations en fer, zinc, calcium et/ou magnésium, pensez à les prendre à distance de votre traitement, sous peine d’altérer son action sur la thyroïde. Une nouvelle fois, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute au moindre doute.

    Le bon moment

    Cumul ou pas, le contexte dans lequel le complément alimentaire est absorbé conditionne aussi son efficacité.

    Pour les vitamines, privilégiez les prises au moment des repas. Conjointement à un apport en graisses, les vitamines dites « liposolubles » (A, D, E et K) sont en effet mieux assimilées. N'oubliez pas que les liquides, et notamment l'eau, sont à boire 20 minutes avant un repas, ou 45 minutes après (hormis la petite quantité d'eau pour la prise de votre traitement), et que la prise de café à la fin d'un repas est la pire des idées que vous pourriez avoir. En effet, celui-ci ralenti fortement le transit, et donc la digestion, qui va créer une forte fermentation (le lit des maladies). Les vitamines hydrosolubles sont diluées dans un repas à forte charge liquide et ne donneront plus leurs fonctions premières.

    Dans le même ordre d'idée, il convient d'espacer de deux heures la prise d'un complément de fer et celle d'un complément de zinc, pour optimiser leur assimilation.

    Cures au rythme des saisons : harmonisation

    Au cours de l’année, votre corps subit des ruptures de rythme, notamment lors des changements de saison. Cumuler certaines complémentations de manière appropriée peut justement contribuer à rétablir cet équilibre.

    Vos cheveux se rebellent à l’arrivée de l’automne? Ce peut être le bon moment d’opter pour une cure de Somatropine naturelle et de Levure de bière Bio, qui participent toutes deux au maintien d’une chevelure normale.

    Les frimas de l’hiver se font sentir? La Gelée royale Bio et la Formule Vitaminéro qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire, ont également leurs places.

    Personnes fragiles, attention

    Pour finir, voici un rappel important : malgré tous les bénéfices qu’ils peuvent apporter, les compléments alimentaires ne conviennent pas forcément aux plus fragiles.

    Je déconseille donc aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes souffrant de pathologies lourdes d’entreprendre seuls une auto-supplémentation. Je vous suggère de consulter, votre thérapeute, professionnel de santé qui saura adapter au plus juste, un traitement adéquat.

  • Compter les moutons...

    Vous passez beaucoup de temps à contempler le plafond de votre chambre dans l'espoir de vous (r)endormir enfin ?

    Si vous en avez assez de vivre des réveils difficiles et de lutter toute la journée pour rester concentré(e) sachez que certaines substances naturelles peuvent vous aider à passer de meilleures nuits.

    Célèbre mélatonine

    La plus célèbre d'entre elles est évidemment la mélatonine.

    La fameuse « hormone du sommeil » est produite automatiquement par l'organisme dès lors que la lumière décroît.

    Elle favorise alors le repos et l'endormissement.

    Pour de nombreuses personnes, le mode de vie contemporain (coucher tardif, écrans, stress...) crée un certain « retard de phase » que la complémentation en mélatonine va aider à réparer, en resynchronisant leur horloge interne.

    L'apport en mélatonine peut notamment être salutaire pour toutes les personnes de plus de 55 ans, qui produisent de moins en moins cette hormone.

    Complémentation en mélatonine

    Vous cherchez à retrouver des nuits délicieusement reposantes, en évitant les somnifères ?

    Optez donc pour les excellents compléments de mélatonine sur la Cyberboutique vogot.

    Sans oublier la mélisse et la valériane qui forment une excellente combinaison pour le sommeil.

    Avec Vita somn, on retrouvera l’effet combiné de plusieurs plantes qui prennent en considération l’ensemble des nécessités pour favoriser la lutte contre l’insomnie.

    En gemmothérapie, l'intérêt de la passiflore en tant que sédatif est qu'elle ne procure pas de baisse de la vigilance et n'entraîne aucune dépendance. C'est donc un calmant très bien toléré par le corps. 

  • S’endormir sans somnifères: conseils et traitements naturels oubliés

    Le sommeil occupe près d’un tiers de la vie de chacun. Si en plus, il influence négativement les deux autres tiers en provoquant mauvaise humeur, baisse des performances et maladies à long terme, cela vaut décidemment le coup de bien dormir…

    Mélisse et valériane, une excellente combinaison pour le sommeil

    En Europe, les plantes médicinales sont largement utilisées pour les problèmes de sommeil, mais cet usage est encore peu documenté sur le plan scientifique ; toutefois, une équipe suisse a récemment mené une recherche à propos de la combinaison valériane/mélisse (Valeriana officinalis/Melissa officinalis). L'étude clinique randomisée, en double-aveugle avec placébo fut menée auprès de sujets adultes ne présentant pas de problèmes de sommeil, parce qu'elle visait d'abord à observer la tolérance de l'organisme à cette combinaison et l'incidence d'effets secondaires.

    La tolérance au produit a été établie à 93 % dans le groupe valériane/mélisse, et à 91 % dans le groupe placébo. Chose étonnante, 33 % des membres du groupe valériane/mélisse ont dit avoir noté une amélioration de la qualité de leur sommeil - et cela même si, à l'origine, ils ne présentaient aucun problème de ce type ; dans le groupe placébo, seulement 9 % ont dit avoir noté une telle amélioration. En conclusion, les auteurs remarquent que si des sujets sains observent une amélioration de leur sommeil après absorption de ce produit, des patients souffrant d'insomnie sont susceptibles de connaître une amélioration importante de leur condition.

    S'endormir sans somnifère

    Vous faites probablement partie des personnes ayant déjà expérimenté l’horreur de l’insomnie : des draps chauds, une peau moite, des changements de position incessants et cette impression insupportable que vous ne pourrez rien y changer. Que le sommeil vous échappe toujours plus… Peut-être même figurez-vous parmi les 20 à 40 % de la population pour qui le sommeil est devenu un enfer. Dans un cas comme dans l’autre, une question revient sans cesse vous hanter : que faire pour retrouver le sommeil rapidement ? Et si je vous disais qu’il existe un traitement naturel et efficace boudé par les insomniaques ?

    Une société en dette de sommeil

    Les troubles du sommeil touchent tout le monde, à toutes les époques, dans tous les milieux sociaux et dans toutes les cultures. Il semble néanmoins que notre société actuelle soit plus touchée que les autres. Quels sont les effets psychologiques et physiologiques d’un manque chronique de sommeil à long terme ? A quoi sert le sommeil ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous ne sommes toujours pas en mesure de répondre à cette question. On sait que le sommeil permet de consolider ce que l’on apprend au cours de la journée, qu’il a un lien avec la restauration des tissus de l’organisme, la croissance et le repos cérébral. On sait aussi qu’il modifie l’organisme en profondeur : après 6 nuits de 4 heures de sommeil, des hommes âgées de 20 ans ont obtenu des bilans sanguins et cognitifs similaires à ceux d’individus diabétiques de 60 ans (pertes de mémoire, hypertension, baisse de la sécrétion d’insuline). Faut-il pour autant s’alarmer de passer une mauvaise nuit de temps à autre ? Quels sont les différents troubles du sommeil ? Comment les résoudre naturellement ?

    Nous ne sommes pas égaux devant le sommeil

    Avant de détailler les différents troubles, intéressons-nous au sommeil lui-même. Le sommeil est un état périodique caractérisé par une perte de la conscience éveillée. Il se trouve sous la dépendance de 3 processus régulateurs : le rythme circadien (contrôlé par l’horloge biologique), le rythme ultradien (réglant l’alternance des phases du sommeil) et le processus homéostatique (le besoin de sommeil s’accumule en fonction des heures d’éveil).

    On a pu observer que le rythme circadien n’était pas le même chez tout le monde. Certains ont une propension maximale au sommeil plus tardive que d’autres. Autrement dit, on peut donc bien être « du matin » ou « du soir ». Dans notre société actuelle, les personnes du soir se trouveraient en situation de privation de sommeil d’une façon presque constante tout en étant moins sujets aux somnolences que les personnes du matin. Rien de plus logique : les personnes du soir doivent en permanence lutter pour s’astreindre à des horaires professionnels qui ne leur sont pas adaptés.

    En marge de cette préférence, on parle beaucoup des 7 à 8 heures de sommeil par nuit nécessaires pour être en forme la journée. Combien de personnes se sont arrachées les cheveux pour s’approcher vainement de ce nombre idéal alors qu’ils n’en avaient pas besoin ?

    En réalité, cette recommandation pseudo-scientifique est à oublier au plus vite. Les chercheurs ont depuis longtemps montré qu’il existait de petits dormeurs, pour lesquels 5 heures étaient amplement suffisantes, et de gros dormeurs, qui ont besoin d’au moins 10 heures.

    A chacun de déterminer son besoin réel. A chacun de déterminer son problème avec le sommeil. En voici une liste non exhaustive :

    • Les troubles de la continuité du sommeil

    Se réveiller plusieurs fois au cours du sommeil donne souvent l’impression de ne pas avoir fermé l’œil de la nuit. Près de 30 % des plus de 65 ans souffriraient de la non-continuité du sommeil. Avec l’âge, les mécanismes de l’horloge biologique s’effritent, ce qui augmente le nombre d’éveils nocturnes (entre 7 et 21 par nuit selon la littérature scientifique).

    • L’insomnie du matin

    On retrouve un réveil trop précoce chez de nombreuses personnes et notamment chez les personnes de plus de 60 ans du fait du vieillissement de l’horloge biologique. Pour les autres, un lien avec la dépression a cependant été retrouvé avec ce trouble du sommeil.

    • Les troubles de l’endormissement

    Il s’agit d’un déséquilibre caractérisé par un endormissement difficile et retardé d’au moins 30 minutes par rapport à un endormissement « normal ».

    • Les troubles du rythme circadien

    Ils affectent des personnes dont l’horloge biologique interne est totalement déréglée. Celles-ci prennent l’habitude de s’endormir très tard (souvent après 2 heures du matin) et s’obligent à se coucher tôt en raison de contraintes professionnelles. Le résultat est souvent catastrophique, caractérisé par des difficultés d’endormissement et des nuits d’angoisse. Se coucher régulièrement après 2 heures, c’est s’infliger une privation du sommeil et perturber gravement les rythmes biologiques.

    • L’insomnie occasionnelle

    Elle résulte la plupart du temps d’un changement notable dans la vie quotidienne : voyage, stress, examen, déménagement, consommation exceptionnelle d’alcool ou de café, arrêt des somnifères, conflits familiaux, mauvaises combinaisons alimentaires… La disparition de la cause conduit logiquement à un retour à la normale. Il arrive cependant que la situation se prolonge, instaurant un véritable cercle vicieux.

    Stress et somnifères : les pièges des dormeurs

    Le stress est une des causes principales d’insomnie : il peut maintenir un individu éveillé toute la nuit. Même lorsque la source du stress diminue, la peur de ne pas dormir peut prendre le relais, constituant un cercle vicieux duquel il est difficile de s’extraire. Plus le temps passe et plus les chances d’en sortir deviennent alors difficiles. Il faut donc agir vite et avec lucidité.

    Malheureusement, la plupart des insomniaques veulent se débarrasser de l’insomnie coûte que coûte et font le choix des somnifères (qu’on appelle plus communément les hypnotiques). Ils ignorent que ces médicaments ont un prix : celui de la liberté.

    Des chercheurs ont montré qu’une fois le traitement d’un hypnotique ou d’une benzodiazépine instauré, 89 % des insomniaques le prennent en continu pendant au moins 8 ans. Et pour cause : en plus de modifier profondément l’architecture du sommeil, les hypnotiques provoquent une véritable dépendance.

    Chassez de votre esprit ce faux-remède et commencez par soigner votre hygiène de vie (activité physique la journée, horaires de coucher réguliers, bannissement des excitants comme l’alcool et le tabac avant de dormir…), évitez les protéines au repas du soir qui produisent des acides par fermentation.

    Réapprécier les plaisirs du sommeil

    Les insomniaques ont perdu le plaisir que suscite le sommeil : pour eux, il n’est plus que cet impitoyable devoir biologique à accomplir sous peine de graves conséquences. D’autres sont angoissés vis-à-vis de la perte de conscience qu’il induit. Dans tous les cas, ils ne prennent plus de plaisir à aller au lit.

    Or, c’est un paramètre fondamental pour bien dormir. Il leur est donc conseillé de favoriser et mettre en scène le plaisir d’aller au lit. On recommande par exemple d’écouter de la musique douce ou New-Age avant de dormir, d’effectuer des exercices de respiration ou de relaxation.

    La relaxation permet de faire le vide, de ne plus penser à rien. Elle empêche également de ne plus chercher spécialement le sommeil : celui-ci vient naturellement lorsque la relaxation est complète sur le plan physique comme sur le plan mental. Essayez donc un exercice pour en constater les effets. Allongez-vous dans le lit de façon confortable puis répétez plusieurs fois la formule « Mon bras droit est tout à fait lourd », tout en imaginant que votre bras est en plomb. Respirez profondément, concentrez-vous et prononcez-le avec conviction et sérénité. Effet garanti.

    Le panier à problèmes pour éviter de ruminer

    Les personnes victimes de troubles du sommeil arrivent parfois au lit avec l’impression de porter un lourd bagage bien désagréable. Un gros lot de problèmes professionnels, relationnels ou familiaux qu’ils ont laissé macérer toute la journée. Il prend tellement de place qu’ils se demandent s’ils vont pouvoir trouver le sommeil. C’est l’occasion d’utiliser le panier à problèmes.

    C’est un panier que l’on place à l’extérieur de la chambre juste devant l’entrée. Sa fonction est de garder les problèmes le temps de la nuit et de les restituer intacts le lendemain pour mieux les résoudre. L’idée est de s’alléger l’esprit, au moins momentanément, pour rejoindre le lit plus détendu.

    Notez tout ce qui vous inquiète sur un papier et déposez-le dans le panier, puis allez vous coucher. La distanciation que l’on prend avec ces problèmes nous fait alors relativiser. Parfois, on a même la sensation de les retrouver considérablement allégés au petit matin ! Comme si, après une bonne nuit de sommeil, on ne les voyait plus de la même manière…

    Vous n’arrivez pas à dormir, et alors ?

    Vous vous retournez encore et encore dans votre lit sans pouvoir dormir ? Vous fulminez intérieurement en pensant que si vous ne dormez pas, votre journée sera perdue ? La période précédant l’endormissement est la plus propice aux messages de vos pensées.

    Cessez donc de penser à des choses anxiogènes et dites-vous que le temps qu’il vous reste à dormir importe peu : votre nuit sera suffisamment réparatrice et vous serez en pleine forme le lendemain quoiqu’il arrive. Ce type d’affirmation est issue d’une technique très connue, appelée la prophétie auto-réalisatrice.

    Si les minutes s’égrainent davantage, quittez le lit pour une activité calme et surtout, dédramatisez. Les effets d’un manque de sommeil chronique sur la santé sont importants mais ça n’est pas le cas lorsqu’il s’agit d’une ou deux nuit(s) isolée(s).

    Le problème des insomniaques est d’exagérer les conséquences d’un sommeil insuffisant, ce qui contribue à dramatiser la situation et à accentuer le phénomène. Si vous avez plus de 50 ans, vous devez également savoir que votre sommeil ne sera plus jamais le même qu’auparavant : l’effritement des mécanismes régulateurs fait apparaître des réveils fréquents et la sensation de connaître des nuits réparatrices n’est plus jamais la même. La disparition d’une des phases du sommeil en serait la cause.

    Un autre mythe consiste à croire que dormir jusqu’à tard le matin peut vous aider à récupérer le manque de la nuit. Cette croyance finit par devenir une règle qui engendre stress et troubles du sommeil.

    Enfin, demandez-vous également si votre fatigue est bien en lien avec votre sommeil. On se dit souvent fatigué mais derrière ce mot, se cache en réalité un ensemble de symptômes n’ayant pas forcément de lien avec le sommeil. Une enquête menée en 2004 auprès d’adultes consultant pour de la fatigue a permis de détecter une dépression majeure pour un tiers d’entre eux.

    Mélatonine : le pouvoir de la lumière

    Si malgré tout, vous ne parvenez pas à résoudre vos problèmes de sommeil, sachez qu’il existe un traitement naturel qui a fait ses preuves et dont vous avez forcément entendu parler : la mélatonine.

    La mélatonine est le neuromédiateur qui règle l’horloge interne de l’organisme. Elle est produite par la glande pinéale (autrefois notre troisième œil) en fonction de la luminosité. Généralement, elle commence à être sécrétée lorsque la lumière décline, aux alentours de 20 heures. Son rôle est de donner l’information des rythmes circadiens au cerveau de manière à coordonner la température interne, l’activité motrice ou l’humeur avec la période de la journée. Elle est capitale dans la quête d’un sommeil continu et réparateur.

    Malheureusement, la lumière artificielle, l’irrégularité des heures de coucher et les perturbations liées aux écrans (lumière bleue) sont autant de facteurs qui perturbent sa sécrétion.

    Pour recaler le cycle de la mélatonine, l’idée d’en administrer à certaines périodes-clés de la journée a germé dans l’esprit de certains chercheurs. C’est ainsi que la recherche a prouvé que la prise orale de mélatonine (de 0,3 à 2 mg par jour) pendant 4 semaines réduisait le temps nécessaire à l’endormissement chez les personnes décalées. Ce n’est pas un hasard si la même prise augmente aussi la vitalité et santé mentale ! La recherche a montré également qu’un tel traitement était garanti sans risque pour une période d’au moins 6 mois et probablement davantage.

    Plus surprenant : des chercheurs allemands ont montré que la mélatonine agissait en tant que neuromodulateur au niveau de la moelle épinière. En pratique, ce que cela signifie est très simple : la mélatonine agit comme la morphine, et si elle est prise avec la morphine, elle renforce son action tout en diminuant ses effets secondaires !

    La mélatonine est donc efficace contre toutes les douleurs liées à la chirurgie et contre les douleurs les plus récalcitrantes :

    • douleurs neuropathiques (diabète, ablation d’un membre),

    • douleurs du cancer et de la chimiothérapie,

    • endométriose ou fibromyalgie, etc.

    Pour couronner le tout, elle peut s’utiliser en conjonction avec les traitements antidouleurs classiques.

    La mélatonine n’a qu’un seul problème : la France fait tout pour qu’il soit de plus en plus difficile de s’en procurer…

    Comment la France essaye d’enterrer la mélatonine ?

    La mélatonine est en vente libre depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays du monde et notamment aux Etats-Unis. En France son importation était interdite depuis longtemps, mais c’est en septembre 2011 que son histoire prend un nouveau tournant. Xavier Bertrand, à l’époque ministre de la santé, décide en effet de classer la mélatonine dans la liste II des substances vénéneuses.

    Cette liste contient par définition des molécules dangereuses, des drogues, ou des médicaments aux effets secondaires potentiellement graves.

    Cet ajout par le ministre s’est fait par « arrêté », c’est-à-dire par décision unilatérale et non concertée, mise en application par la simple force du pouvoir coercitif… La conséquence est immédiate : la mélatonine est interdite à la vente libre dès lors que la concentration est de 2 mg ou plus. À partir de ces concentrations, elle devient un médicament, uniquement vendu sur ordonnance.

    Comme vous l’aurez remarqué, ce dosage limite ne doit rien au hasard : c’est à partir de 3 mg au moins que la mélatonine est efficace comme antidouleur.

    Pensant que nous sommes dans un état de droit, plusieurs laboratoires de compléments alimentaires, décident de s’allier et de porter plainte auprès du Conseil d’état pour abus de pouvoir, dans le but de faire suspendre l’arrêté en question. En mars 2014 la haute juridiction rend son jugement : elle estime que le ministre « n’a pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en estimant que la mélatonine devait être regardée comme une substance présentant pour la santé des risques directs ou indirects. » La juridiction affirme également que le ministre a produit des éléments démontrant que « l’absorption de mélatonine peut aboutir à des effets indésirables graves. » Voilà qui a de quoi inquiéter !

    A la recherche des effets secondaires perdus

    En apprenant l’existence de ces « effets secondaires graves », il m'a semblé qu’il était important de les retrouver afin de vous en informer.

    Qui voudrait tomber gravement malade à cause d’un complément alimentaire ?

    La première chose que j'ai faite est donc de lire la liste des effets secondaires de la mélatonine vendue en France en tant que médicament (sous le nom de CIrCADIN, dosée à 2 mg) et la notice est impressionnante :

    Plus de 50 effets secondaires seraient provoqués par la mélatonine 

    Voici environ la moitié des effets secondaires mentionnés :

    Céphalées, rhinopharyngite, mal de dos et arthralgies, herpès zoster, angine de poitrine, palpitations, hypertriglycéridémie, hypocalcémie, hyponatrémie, irritabilité, nervosité, impatience, insomnie, rêves anormaux, anxiété, troubles de l’humeur, agressivité, agitation, pleurs, symptômes de stress, désorientation, réveil tôt le matin, augmentation de la libido, humeur dépressive, dépression, migraine, léthargie, hyperactivité psychomotrice, sensations vertigineuses, somnolence, syncope, altération de la mémoire, baisse de l’acuité visuelle, vue trouble, larmoiement accru, vertige positionnel, vertige, reflux gastro-œsophagien, troubles gastro-intestinaux, cloques au niveau de la muqueuse buccale, ulcération de la langue, gêne gastro-intestinale, vomissements, bruits intestinaux anormaux, flatulence, hypersécrétion salivaire, halitose, gêne abdominale, trouble gastrique, gastrite, dermatite, sueurs nocturnes, prurit, rash, prurit généralisé, sécheresse cutanée, fatigue, douleur, soif.

    Comment expliquer qu’un produit si dangereux soit en vente libre partout à travers le monde ? 

    Pour le savoir, j'ai consulté le site des agences européennes et américaines du médicament, mais..., aussi curieusement que cela puisse paraître, ces deux agences ne listent aucun effet secondaire lié à la prise de mélatonine.

    Pire, l’agence européenne signale, pour le même médicament vendu en France, que « les effets secondaires les plus fréquents sont les maux de tête, la fatigue et les douleurs dorsales, mais de manière comparable au groupe prenant le placebo ». Ne tombez pas de votre chaise, vous avez bien lu !

    Autrement dit : les rares effets secondaires observés ne sont pas liés à la mélatonine.

    De plus, la dose toxique de mélatonine serait très élevée : plus de 160 gr par jour pour un adulte de 70 kg.

    Alors, où sont donc les graves effets secondaires mentionnés par le ministre ?

    Le silence gênant

    Des agences françaises contactées par mes soins pour en savoir plus sur les dangers, l’ANsm (Agence chargée de la sécurité du médicament en France) n’est pas parvenu à me répondre.

    Après plusieurs échanges par mail et par téléphone et de nombreuses recherches, je ne suis pas parvenu à retrouver la liste des effets secondaires graves provoqués par la prise de mélatonine ; et encore moins de la source scientifique qui les aurait découverts.

    Y a-t-il volonté de nous pousser à consommer des antidouleurs classiques, plus lucratifs pour le système de soin ?

    Toujours est-il qu’obtenir de la mélatonine à doses efficaces contre les douleurs est difficile en France.

    Difficile veut-il dire, impossible ?

    Photothérapie et sommeil

    La photothérapie recale également le cycle de la mélatonine par l’augmentation de la dopamine, son antagoniste. Le principe est simple: on s’expose le matin (entre 7 h et 9h) devant une lumière blanche pendant au moins une demi-heure et à moins de 80 cm. Les résultats sont stupéfiants: en 2 à 5 jours, 80 % des personnes déphasées retrouveraient un sommeil réparateur.

    Ces deux traitements s’accompagnent généralement de recommandations basées sur la chronobiologie. Le soir, je recommande ainsi de consommer des aliments riches en tryptophane (un précurseur de la mélatonine):

    Recette mix-trypto

    • Noix de cajou non salées

    • Graines de citrouille ou de melon

    • Boisson végétale au soja (nature ou riche en calcium). Vous pouvez réaliser votre boisson en suivant ce > lien <

    • Levure de bière que vous pouvez retrouver dans la somatropine.

    A l'aide d'un mixer, broyez des noix de cajou, des graines de citrouille, incorporez l'eau végétalisée de soja et la levure de bière. Boire cette préparation 20 minutes avant de vous coucher.

    Que faut-il manger le soir pour mieux dormir?

    Pour favoriser l'endormissement, je recommande de consommer certains nutriments au repas du soir. Les aliments riches en tryptophane, en zinc, en magnésium ou encore les aliments à index glycémique élevé ont un effet très positif sur la qualité du sommeil. Ils permettent, entre autres, d'éviter une carence en sérotonine qui est l'une des premières cause d'un sommeil perturbé.

    Alimentation variée et équilibrée, riche en nutriments

    Plusieurs nutriments , dont le fer, le zinc, le calcium, le magnésium et les vitamines du groupe B, interviennent de façon importante dans l’équilibre chimique du cerveau. Un déficit en l’un ou l’autre de ces nutriments peut entraîner une baisse de la qualité du sommeil. Avant toute chose, si l’on souffre d’insomnie, il est important de faire une analyse sanguine complète afin de déceler des carences en nutriments. Il est, de ce fait, très important d'avoir une alimentation variée et équilibrée qui couvre les besoins de l'organisme en nutriments. Consulter votre thérapeute qui réalisera une anamnèse, peut aussi être utile pour s'assurer du bon équilibrage de l'alimentation et de prendre conscience des mauvaises combinaisons alimentaires.

    Aliments riches en tryptophane

    Les graines de citrouille, les noix de cajou, la levure de bière, le soja peuvent être des aliments intéressants pour ceux qui souffrent d’insomnie. Ils contiennent beaucoup de tryptophane, favorable au sommeil, et d'autres acides aminés. Cela permet une meilleure concentration sanguine de tryptophane. À noter que pour mieux profiter du tryptophane et des graines de citrouille, il vaut mieux les consommer avec une source de glucides, comme les flocons d'avoine qui favorisent le sommeil.

    Beaucoup d’autres aliments sont riches en tryptophane, comme la viande, la volaille et le poisson. Mais ceux-ci contiennent aussi beaucoup d’autres acides aminés qui entrent en compétition avec le tryptophane et, par conséquent, limitent son passage dans le cerveau. A éviter le soir ce genre de protéines, comme je le rappelle souvent.

    Aliments à index glycémique élevé

    Pâtes ou riz complets, pommes-de-terre, en cas d’insomnie, il est bénéfique au repas du soir, d’avoir un bon apport en glucides à index glycémique élevé, c’est-à-dire qui provoque une importante hausse de l’insuline. Ce type de repas devrait être consommé 2 h avant le coucher.

    La Griffonia contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.

    Le 5-HTP est une molécule que l'on trouve en grande quantité, à l'état naturel, dans les graines de la griffonia simplicifolia, un arbuste africain. Il s'agit d'un acide aminé très particulier qui, habituellement, est fabriqué par notre organisme à partir d'un autre acide aminé un peu plus connu : le tryptophane, lui-même très présent dans les aliments protéinés. Mais on peut aussi en fournir directement à notre organisme, pour gagner une étape vers la minceur et la bonne humeur.

    Les antidépresseurs de synthèse, par exemple, agissent sur la sécrétion de sérotonine pour moduler l'humeur ! Eh bien le 5-HTP aussi, avec l'avantage d'être naturel et, par conséquent, de ne pas présenter les mêmes effets indésirables. L'organisme se charge, avec le 5-HTP qu'on lui fournit, de fabriquer de la sérotonine pour retrouver sérénité et sommeil…

    Oméga-3

    Il existe aussi une relation positive entre le taux de sérotonine et le taux d'omega 3 - EPA+ et vitamine E. Les acides gras oméga-3 réduisent la production de certaines substances produites par l'organisme, comme les prostaglandines E2. En excès, ces dernières contribuent au vieillissement des neurones et nuisent à la transmission des messagers chimiques du cerveau. Cela peut évidemment perturber le sommeil. À noter que pour maximiser l’effet d'omega 3 - EPA+ et vitamine E dans l’organisme, il faut éviter l'excès d’oméga-6, d’acides gras saturés et de gras trans.

    RAPPEL: Alimentation déconseillée pour le repas du soir

    Au dîner (repas du soir), certains aliments ne vous rendent pas service et peuvent complètement perturber le sommeil. Un repas du soir copieux, gras et riche en protéines peut par exemple empêcher la sécrétion des neurotransmetteurs et des hormones favorables au sommeil. De plus, certaines boissons comme le café ou l'alcool, doivent être évités en cas d'insomnies en raison de leur caractère excitant.

    Viandes

    Les personnes ayant des problèmes de sommeil, et en règle générale, devraient consommer les viandes, volailles, poissons, fruits de mer, oeufs au repas du midi, plutôt que le soir, car ces aliments sont très riches en protéines. Un repas riche en protéines favorise la synthèse de dopamine et nuit au sommeil.

    Au repas du soir, je recommande donc, en toute logique, d'éviter les aliments suivants qui cumulent (pour la plupart) richesse en protéines et en graisses saturées :

    • Viandes

    • Charcuteries

    • Volailles

    • Bacon, lardons

    • Fromages

    • Poulet pané ou frit

    • Sauces à base de viande

    • Oeufs frits

    • Viandes en sauce au beurre ou à la crème

    Repas copieux et riche en gras

    Pour entrer dans un sommeil profond, la température corporelle doit baisser. Or, les repas trop copieux ou trop riches en gras et en protéines prolongent la digestion et augmentent la thermogenèse. La température corporelle augmente donc. Certaines épices contribuent aussi à élever la température du corps. De plus, les repas pris trop tard en soirée ne permettent par une digestion adéquate avant l’heure du coucher.

    Pour bien dormir le soir, voici quelques aliments à éviter

    • Crème

    • Plats épicés (mexicain, indien, etc.)

    • Fritures et panures

    • Biscuits

    • Frites

    • Pâtisseries grasses

    • Gâteaux

    • Crème glacée

    • Chocolat

    • Pizza

    • Fast-food

    Caféine

    La caféine, on le sait, stimule le système nerveux. Plus précisément, elle bloque l’action de l’adénosine au cerveau et inhibe la sécrétion de mélatonine jusqu’à 6 heures après sa consommation. Or, l’adénosine favorise le sommeil, tandis que la mélatonine est indispensable au sommeil. Prendre un café le matin est généralement bien toléré, sauf pour les personnes très sensibles à la caféine.

    La menthe devrait aussi être évitée en soirée, car c’est une plante stimulante. Les aliments suivants contiennent de la caféine et devraient être évités le soir : café, thé, boissons gazeuses et boissons énergétiques (contenant guarana ou caféine), cacao, chocolat, mate.

    Alcool

    L’alcool, consommé au repas du soir et en soirée provoque l’« insomnie à rebond ». Après avoir aidé à l'endormissement, il entraîne des sécrétions d’adrénaline et bloque l’entrée du tryptophane dans le cerveau. Ces 2 facteurs empêchent le sommeil de passer à la phase profonde. L’alcool fait aussi chuter le taux de mélatonine, hormone nécessaire au sommeil.

    Surpoids et insomnies

    Le surpoids peut causer ronflement et apnée du sommeil. Chez les personnes souffrant d’obésité, la fréquence des apnées du sommeil attribuables à l'obstruction des voies respiratoires est de 12 à 30 fois plus élevée. Une perte de seulement 7 kg dans certains cas peut suffire à réduire le ronflement et, par la même occasion, l’apnée du sommeil.

    Autres habitudes déconseillées :

    • Tabac

    • Stress

    • Ecran de télé et d'ordinateur avant de se coucher

    • Sédentarité

    • Alimentation industrielle

  • Mes 8 secrets pour ne plus être malade

    Cela fait des années que je n'ai pas consulté un médecin, sauf pour un bilan annuel et pour cause, je ne suis jamais malade. Je vais vous partager mon secret. N'oubliez pas que le hasard n'existe pas.

    Chaque année, les mêmes personnes semblent passer miraculeusement entre les gouttes des épidémies de grippe ou de gastro-entérite. En réalité, la chance n’a rien à voir là-dedans : c’est la qualité de leurs réponses immunitaires qui leur garantit de passer l’hiver sereinement, et cette qualité dépend de 8 secrets bien gardés qu’ils exploitent au maximum. A vous de les mettre en pratique pour faire partie, vous aussi, de ces personnes qui ne sont jamais malades... 

    1) J'ai une alimentation riche en micronutriments. 

    Dans les pays riches, l’alimentation est devenue si pauvre que la carence en micronutriments est monnaie courante. Or, des études ont montré qu’une déficience en un seul des micronutriments suivants nuit aux fonctions immunitaires : le zinc, le sélénium, le fer, le cuivre, le calcium, l’acide folique ou les vitamines A, B6, C et E. 

    C’est prouvé : une supplémentation en micronutriments augmente significativement l’activité du glutathion, de la production d’anticorps et de cytokines immunitaires. 

    Mon coup de pouce : augmentez votre consommation de fruits et légumes frais, et laissez-vous tenter par cette formule multivitaminée audacieuse et pratique qui a déjà séduit des millions de personne. 

    Formule Multivitamines

    2) Je dors suffisamment.

    Une nuit de sommeil trop courte ne sape pas uniquement votre efficacité au travail. Lorsque vous dormez 5 heures au lieu des 8 heures habituelles, votre organisme interprète ce manque comme un stress physique et élève considérablement son niveau de cellules immunitaires pour le surmonter. Cette activité inhabituelle perturbe par la suite l’activité des granulocytes (un type de globules blancs) et diminue l’efficacité de votre système immunitaire pour les jours voire les semaines à venir. 

    C’est prouvé : une personne qui dort moins de 6 heures par nuit pendant une semaine, aurait 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui bénéficieraient de plus de 7 heures de sommeil durant le même temps.

    Et l’effet ne s’arrête pas là : d’autres études ont montré qu’un déficit chronique de sommeil avait un impact sur le système immunitaire beaucoup plus lourd, creusant le lit de maladies chroniques bien plus délétères qu’un simple rhume. 

    Mon coup de pouce : retrouvez le sommeil en vous appuyant sur les plantes les plus étudiées pour favoriser l’endormissement (valériane, houblon, rhodiola, etc.) ou choisissant ces compléments, et évitez surtout les médicaments (somnifères, benzodiazépines) qui provoquent effets secondaires et addictions. 

    Mélisse + ValérianeRhodiola RoseaMélatonine

    3) J'ai trouvé des moyens pour réduire mon niveau de stress. 

    Le stress entraîne la libération d’hormones du stress, comme le cortisol et l’adrénaline. Ce sont des molécules très utiles à court terme, mais qui nuisent directement aux défenses immunitaires en inhibant la production de cytokines lorsqu’elles sont produites de façon prolongée.

    C’est prouvé : une étude a montré qu’en cas de stress chronique, les leucocytes (globules blancs) devenaient anormalement actifs et pouvaient à terme endommager les tissus sains de l’organisme.

    Mon coup de pouce : Le yoga, le tai-chi et toute activité physique de manière générale offrent de très bonnes garanties contre le stress. De nombreuses plantes comme l'ashwagandha, la griffonia ou le jujubier contiennent des composés naturels qui agissent en synergie pour apaiser l’organisme et qui sont injustement délaissés au profit des médicaments. Certains suppléments sont justement étudiés pour rassembler les ingrédients naturels les plus actifs contre le stress : ne manquez pas l’occasion de les essayer et de juger par vous-même les effets qu’ils ont sur votre stress. 

    OMÉGA 3  - EPA +AshwagandhaGriffonia Simplicifolia

    4) Je suis physiquement actif. 

    Les études montrent que l’activité physique stimule certaines composantes immunitaires. Elle entraîne notamment une meilleure répartition des populations cellulaires circulantes impliquées dans la réponse immunitaire à condition que l’exercice ne soit pas trop exténuant pour le muscle. 

    C’est prouvé : les fonctions immunitaires sont directement affectées par l’excès de tissu adipeux, lequel augmente spécifiquement le risque de contracter la grippe... 

    Mon coup de pouce : reprenez progressivement l’activité physique et aidez-vous d’extraits de plantes reconnues "coupe-faim" par la science comme le konjac ou le guarana et l'acerola présents dans cette formule optimisée pour booster votre énergie et votre cerveau.

    KonjacDouble Action ENERGY & MENTAL

    5) Je mange des fruits et légumes frais sans pesticides.

    L’exposition aux toxines et aux polluants atmosphériques réduit la qualité de la réponse immunitaire. Les pesticides, notamment, inhibent la capacité des cellules NK humaines à sécréter des protéines lytiques et ont un effet néfaste sur les lymphocytes T.

    C’est prouvé : des études ont clairement montré que l’exposition chronique aux pesticides jouent un rôle dans le développement de certaines pathologies respiratoires comme l’asthme ou les bronchites.

    Mon coup de pouce : Si vous êtes sujet régulièrement à des polluants (en habitant dans une grande ville par exemple), augmentez votre consommation d’antioxydants en achetant davantage de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique ou en profitant de ces formules synergiques contenant plusieurs antioxydants redoutables. 

    WFRUITSWPLANTS

    6) Je suis heureux.

    Voltaire l’avait résumé ainsi : "J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé". Et il avait raison. Être heureux, ça se décrète et ça affecte profondément notre vie, notre bien-être et notre santé.

    C’est prouvé : les personnes qui sont plus connectées socialement à leur famille, leurs amis, leur communauté, sont plus heureuses, sont physiquement en meilleure santé, et vivent plus longtemps que celles qui sont moins bien connectées.

    Mon coup de pouce : une des conditions pour être heureux, c’est d’être ouvert d'esprit et experimenter encore et encore, de penser ouverture du coeur, être altruiste et moins dans l'égo. Ne croyez pas ceux qui affirment posséder une recette miracle pour atteindre le bonheur. Le bonheur, il faut y travailler, se l’approprier, se le construire, sortir de sa zone de confort, souvent inconfortable, induisant contractions musculaires et douleurs articulaires.

    Douleurs articulaires

     

    7) Je reste au contact de la nature. 

    Vivre en ville a de nombreux avantages, mais le risque de souffrir de dépression y est aussi plus important. Or, il est certain aujourd’hui que les personnes tristes ou déprimées souffrent d’anomalies immunitaires, et notamment d’un excès de cytokines dans le sang qui induisent chez eux un syndrome inflammatoire et une réduction de la qualité des réponses immunitaires.

    C’est prouvé : au bout de 90 minutes de marche en pleine nature, le cortex préfrontal, en hyperactivité lorsqu’on ressasse des idées noires, est moins sollicité, ce qui réduit le risque de dépression.

    Mon coup de pouce: multipliez les balades au grand air, en forêt ou dans un parc si c’est possible et entourez-vous de verdure ! Une étude a même montré que le simple fait de "voir" la nature accélère le processus de guérison. 

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    8) Je ne fume pas. 

    Les conséquences du tabac sur l’immunité sont catastrophiques. En plus d’une altération des moyens de défense mécaniques comme les cils bronchiques, la fumée de cigarette augmente drastiquement les niveaux d’inflammation tout en diminuant la qualité de la réponse immunitaire (activité des lymphocytes réduite, production plus faible d’anticorps, inhibition des cytokines). 

    C’est prouvé : la probabilité d'attraper la grippe quand on est fumeur, est multipliée par 4. Le tabac double même le risque de contracter une infection respiratoire et favorise les complications.

    Mon coup de pouce : Arrêter de fumer est évidemment la solution, mais pour celles et ceux qui n’y parviennent pas immédiatement, une supplémentation en vitamine C devrait être envisagée. La recherche a montré que la cigarette épuisait plus rapidement les réserves de vitamine C, ce qui contribuait à aggraver leur situation immunitaire. Le kudzu vous aidera pendant la période de sevrage. La racine du Kudzu contient des isoflavones (daidzéine, puérarine, daidzine...) et a prouvé son efficacité pour réduire la consommation de nicotine. De plus, ces isoflavones ont un effet anxiolytique qui peut contribuer au traitement d'autres addictions comme l'alcool. 

    Acérola bioKudzu

  • La mélatonine, une hormone naturelle puissante et efficace

    La mélatonine est une hormone naturelle produite par la glande pinéale. La supplémentation en mélatonine soulage efficacement les troubles du sommeil. Elle est également utilisée pour renforcer le système immunitaire, réduire le risque de maladies cardio-vasculaires, protéger contre les lésions de l'ADN conduisant au cancer et comme traitement additionnel de celui-ci. [Lire "SUPPLEMENT ET MISE A JOUR" en fin d'article]

    La glande pinéale, également appelée épiphyse, contrôle, avec l'hypothalamus, les cycles veille/sommeil. Sous l'effet de l'obscurité, elle libère de la mélatonine, l'hormone qui règle notre horloge interne sur la position du sommeil. Le niveau de mélatonine atteint son maximum entre une heure et cinq heures du matin.

    Melatonine

    Lorsque l'aube paraît, la lumière inhibe la sécrétion de mélatonine et notre horloge se met en position d'éveil. Après un repas, ses niveaux augmentent, expliquant en partie que l'on puisse avoir sommeil après un repas. 

    Une fois produite, la mélatonine ne reste que 20 à 90 minutes dans la circulation sanguine. Parce qu'elle est fortement liposoluble et quelque peu hydrosoluble, la mélatonine pénètre facilement dans chaque compartiment cellulaire (membrane, cytoplasme et noyau) de chaque cellule de l'organisme. 

    Comme celle de nombreuses autres hormones jouant un rôle crucial, la production de la mélatonine commence à diminuer dès la puberté et baisse ensuite régulièrement jusqu'à l'âge de 70 ans où elle peut ne plus représenter que 10 % des niveaux de jeunesse. Cette diminution de la production de mélatonine est souvent aussi le signal du déclenchement du développement de nombreuses pathologies dégénératives. 

    Un antioxydant particulièrement puissant 

    La mélatonine est l'un des antioxydants les plus puissants que l'on connaisse. Elle exerce des actions omniprésentes, antioxydantes directes et indirectes, et neutralise les radicaux libres. En plus de détoxifier tout un éventail de molécules hautement réactives, la mélatonine stimule également des enzymes antioxydantes.

    Mélatonine

    De plus, un produit dérivé de l'interaction de la mélatonine avec les radicaux libres, le N1-acétyl-N2-formyl-5-méthoxykynuramine, est lui-même un puissant neutralisateur de radicaux libres, avec un pouvoir au moins équivalent à celui de la mélatonine elle-même. Cette capacité à induire une « cascade antioxydante » augmente encore la résistance de la mélatonine aux lésions oxydatives. 

    Vieillissement, mélatonine et troubles du sommeil

    Les personnes âgées sont souvent sujettes à des troubles du sommeil, en grande partie parce que la production de mélatonine, comme celle de beaucoup d'autres hormones indispensables, décline avec les années. Les réveils précoces ou nocturnes, les difficultés d'endormissement deviennent plus fréquents. 

    Des chercheurs de l'institut de technologie Technion, en Israël, ont étudié les effets d'une supplémentation en mélatonine chez des personnes âgées insomniaques déficientes en mélatonine. Elles ont reçu pendant une semaine 2 mg de mélatonine à libération rapide, 2 mg à libération prolongée ou un placebo deux heures avant d'aller se coucher, traitement suivi par une période de deux mois pendant laquelle elles ont pris deux heures avant de se coucher 1 mg de mélatonine à libération prolongée ou un placebo. 

    Le traitement avec 2 mg de mélatonine à libération rapide ou prolongée a amélioré la qualité du sommeil des personnes âgées insomniaques. L'endormissement était plus rapide avec la mélatonine à libération rapide tandis que la qualité du sommeil était meilleure avec la mélatonine à libération prolongée. Ces améliorations perduraient lorsque le traitement passait à 1 mg mais se détérioraient à l'arrêt du traitement. 

    Éviter le jet lag 

    Le jet lag se produit lorsque notre horloge biologique se désynchronise. Il apparaît à cause du décalage horaire, lorsque nous faisons des voyages de moyenne ou longue distance. Un jour par fuseau horaire traversé peut être nécessaire pour que l'organisme retrouve seul un rythme normal. Depuis 1994, la mélatonine est largement utilisée par les voyageurs et le personnel volant des compagnies aériennes pour lutter contre le jet lag. 

    Le rythme circadien de l'homme, caractérisé par l'élévation et la baisse des niveaux hormonaux et le cycle familier sommeil/veille, est lié au lever et au coucher du soleil. La plupart des méthodes cherchant à réduire les effets du jet lag sont parties de ce fait et de celui que les effets du cycle jour/nuit sont induits par la mélatonine. 

    Les stratégies pour manipuler le cycle veille/sommeil, comme celles utilisées pour soulager les symptômes du jet lag, reposent donc sur la manipulation de l'exposition à la lumière et la prise de suppléments de mélatonine à des moments clés. 

    Des chercheurs britanniques ont passé en revue des essais cliniques publiés utilisant de la lumière vive, associée ou non à de la mélatonine, pour essayer d'accélérer le réentraînement du cycle circadien après des vols simulés ou réels traversant plus de 5 fuseaux horaires. 

    Huit des dix essais ont montré une nette réduction du jet lag avec la prise de mélatonine. Les chercheurs ont conclu que prendre 2 à 5 mg de mélatonine au moment de se coucher après l'arrivée est un moyen efficace de minimiser les effets du jet lag.

    Pour une efficacité maximale, la prise de mélatonine devrait se poursuivre encore 2 à 4 jours. De plus, il faut faire attention à l'heure des repas et à l'exposition à la lumière, qui accélère le réentraînement. Mais, à l'inverse, des repas pris à une heure inappropriée, un usage peu judicieux d'alcool ou de café et une exposition à la lumière vive au mauvais moment le ralentiront. 

    Mélatonine et maladie d'Alzheimer 

    La mélatonine semble capable de soulager certains symptômes liés à la maladie d'Alzheimer. Des troubles du cycle veille/sommeil sont très caractéristiques de cette maladie, de même qu'un phénomène appelé syndrome du coucher du soleil, qui s'accompagne parfois d'agitation et d'agressivité. C'est un trouble du comportement habituel dans la maladie d'Alzheimer surtout lorsqu'elle s'accompagne d'une dépression.

    Cela se manifeste par une aggravation de différents symptômes cognitifs et du comportement qui se produit pendant les heures de la soirée. Bien que les raisons de l'apparition de ces symptômes ne soient pas encore très claires, un certain nombre de chercheurs pensent qu'elle pourrait être liée à un déclin des niveaux de mélatonine. 

    Des chercheurs de l'Institut hollandais de recherche sur le cerveau, à Amsterdam, expliquent de quelle façon le déclin de la production de mélatonine qui se produit avec le vieillissement peut non seulement influer sur le rythme circadien mais aussi jouer un rôle dans le développement et les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. 

    Ils citent des recherches montrant que le vieillissement est caractérisé par une détérioration progressive des rythmes circadiens due en partie à des modifications dégénératives du noyau suprachiasmatique et de la glande pinéale, qui ont pour résultat une diminution de la production de mélatonine. Ils citent d'autres travaux montrant que, chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer, l'horloge biologique est sévèrement perturbée et le degré de perturbation de la sécrétion de mélatonine est relié à la sévérité des troubles mentaux causés par la maladie.

    Ils déclarent que « les patients avec des perturbations du cycle veille/sommeil ont des troubles du rythme de sécrétion de mélatonine et que la disparition du rythme quotidien de la mélatonine chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer est cohérente avec des troubles cliniques du rythme comme du délire, de l'agitation ou des troubles veille/sommeil ». 

    Pour soulager les syndromes du coucher de soleil ou les troubles du sommeil chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer, on utilise sans beaucoup de succès, et même avec parfois pour résultat une exacerbation du problème, des sédatifs, comme les benzodiazépines, et des antipsychotiques, comme l'halopéridol.

    En comparaison, des suppléments de mélatonine peuvent sembler plus intéressants puisqu'ils pourraient soigner la cause : une déficience de production de mélatonine. 

    Des études ouvertes ou contrôlées indiquent une réduction significative de la détérioration cognitive chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer traités avec de la mélatonine. Ces effets bénéfiques sur la fonction cognitive pourraient être en partie dus à la capacité de la mélatonine à favoriser chez les personnes âgées le sommeil lent et à augmenter les phases réparatrices du sommeil. De plus, la mélatonine protège les neurones de la toxicité de la bêta-amyloïde et du développement des plaques d'amyloïde associés à la maladie d'Alzheimer. 

    Des mécanismes anticancéreux 

    Il a été montré, dans des études cellulaires sur l'animal et chez l'homme, que la mélatonine a des propriétés anticancéreuses significatives. La mélatonine est capable de détruire directement différents types de cellules tumorales humaines. Lorsque des tumeurs sont déjà installées dans l'organisme, la mélatonine est capable d'inhiber leur taux de croissance. La mélatonine a une activité oncostatique naturelle qui inhibe la croissance des cellules cancéreuses. Elle peut retarder le développement et le métabolisme d'une tumeur en abaissant la température corporelle.

    Antioxydante et inductrice d'antioxydants, la mélatonine empêche les tumeurs de participer aux lésions radicalaires sur des cellules normales et, par suite, limite les lésions oxydatives sur l'ADN, les lipides, les acides aminés et les protéines. 

    Un traitement adjuvant du cancer 

    Des études cliniques en grand nombre ont incorporé la mélatonine dans le traitement du cancer, seule ou associée à d'autres traitements. Elle semble renforcer l'efficacité des autres formes de traitement anticancéreux, réduit leurs effets secondaires, augmente la survie et améliore la qualité de vie des patients. 

    Lorsqu'elle est utilisée comme adjuvant à des traitements anticancéreux conventionnels, la mélatonine semble inhiber la prolifération de certaines cellules cancéreuses et pourrait aider à lutter contre les effets secondaires toxiques des chimiothérapies et des radiothérapies. 

    Une revue de la littérature a identifié près de 100 études sur l'homme, 50 d'entre elles évaluaient la mélatonine comme traitement adjuvant du cancer, les autres évaluant les niveaux de mélatonine endogène chez des patients souffrant d'un cancer. 

    Une méta analyse a examiné 10 rapports publiés entre 1992 et 2003 donnant des résultats de dix études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo, effectuées en Pologne et en Italie, portant sur des patients avec une tumeur traités par de la mélatonine associée à un autre traitement.

    Mélatonine

    Les chercheurs ont constaté un bénéfice important avec toutes les doses de mélatonine utilisées sur une année de survie lorsque l'hormone était testée comme traitement adjuvant dans différents cancers à un stade avancé. Par rapport à ceux qui ne l'ont pas prise, les patients qui ont reçu de la mélatonine avaient 44 % moins de risque de mourir dans l'année qui a suivi leur enrôlement dans l'étude. 

    COMPOSITION (du produit ci-dessus)

    INGRÉDIENTS :

    • Mélatonine 1.9 mg : Pour 1 gélule 1.9 mg de mélatonine (origine synthétique), pureté 99% min.

    • Mélatonine Sublinguale 1.8 mg : Pour 2 comprimés 1.8 mg de mélatonine (origine synthétique), pureté 99% min.

    AUTRES INGRÉDIENTS :

    • Mélatonine 1.9 mg / 60 gélules : maltodextrine, gélule végétale : hydroxypropylméthycellulose.

    • Mélatonine 1.9 mg / 120 gélules : maltodextrine, gélule végétale : hydroxypropylméthycellulose.

    • Mélatonine sublinguale 1.8 mg (2 comprimés) / 240 comprimés : agent de charge (E460i) : cellulose microcristalline, fécule de pomme de terre, arôme citron, extrait de son de riz, édulcorant (E960) : glycosides de stéviol.

    ALLERGÈNES :

    Ce produit ne contient pas d'allergènes (selon Règlement (UE) Nº 1169/2011), ni d'organismes génétiquement modifiés.

    CONSEILS D'UTILISATION :

    • Mélatonine 1.9 mg : 1 gélule par jour, à prendre le soir, une demi-heure avant le coucher avec un demi-verre d'eau.

    • Mélatonine Sublinguale 1.8 mg : 2 comprimés par jour, à faire fondre sous la langue, 20 minutes avant le coucher.

    PRÉCAUTIONS D'EMPLOI :

    L'effet bénéfique est obtenu par la consommation de 1 mg de mélatonine avant le coucher. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.

    AVERTISSEMENT :

    Ne se substitue pas à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. En cas de traitement médical, prendre conseil auprès de votre thérapeute. Réservé à l'adulte. Tenir hors de portée des enfants.


    SUPPLEMENT ET MISE A JOUR

    Un antidouleur aux effets proches de la morphine

    L’une des premières études humaines fut menée en 2005 par des chercheurs Singapouriens sur une quarantaine d’adultes touchés par le syndrome du côlon irritable, qui se manifeste par des douleurs abdominales et des troubles du transit.

    La moitié des malades a reçu un complément alimentaire de mélatonine (3 mg) avant le coucher et l’autre moitié a reçu un placebo. Au bout de deux semaines, ceux qui avaient reçu l’hormone ont constaté une nette diminution des douleurs abdominales. Par la suite, différentes équipes de recherche ont testé les effets antidouleur de la mélatonine. Ils ont toujours obtenu des résultats spectaculaires :

    • Pour les femmes opérées d’une hystérectomie (ablation de l’utérus), la prise de 5 mg de mélatonine avant l’opération est aussi efficace que celle de clonidine, un antidouleur utilisé par les anesthésistes, et diminue de plus de 30 % les besoins en morphine après la chirurgie.

    • Pour les hommes opérés d’une prostatectomie (ablation de la prostate), la prise de 6 mg de mélatonine la nuit précédant l’opération, puis 1 heure avant l’opération, diminue fortement les douleurs et supprime souvent le besoin de morphine .

    • Pour les enfants nés prématurés nécessitant une intubation endotrachéale (introduction d’un tube dans la gorge pour assurer la respiration), l’injection de mélatonine diminue les douleurs et l’inflammation.

    • Contre les douleurs de la fibromyalgie, la mélatonine à la dose de 10 mg est aussi efficace que l’amitriptyline (Laroxyl).

    • En cas d’endométriose, la mélatonine diminue fortement les douleurs et améliore le sommeil, à la dose de 10 mg.

    • Dans les douleurs temporo-mandibulaires (extrémité de la mâchoire), 5 mg de mélatonine diminuent la douleur de 39 % et l’utilisation de médicaments antidouleur de 66 %.

    • En cas de chirurgie de la cataracte, 10 mg de mélatonine pris 1h30 avant l’opération diminuent nettement l’anxiété et la douleur, facilitant le travail du chirurgien 13. À première vue, les effets de la mélatonine peuvent sembler miraculeux, difficiles à croire. Comment une simple hormone du sommeil pourrait-elle être responsable de tels effets ?

    L’explication est simple : la mélatonine est capable d’activer les récepteurs aux opiacés, c’est-à-dire les molécules dérivées de la morphine.

    Plus surprenant : des chercheurs allemands ont montré que la mélatonine agissait en tant que neuromodulateur au niveau de la moelle épinière. En pratique, ce que cela signifie est très simple : la mélatonine agit comme la morphine, et si elle est prise avec la morphine, elle renforce son action tout en diminuant ses effets secondaires !

    La mélatonine est donc efficace contre toutes les douleurs liées à la chirurgie et contre les douleurs les plus récalcitrantes :

    • douleurs neuropathiques (diabète, ablation d’un membre),

    • douleurs du cancer et de la chimiothérapie,

    • endométriose ou fibromyalgie, etc.

    Pour couronner le tout, elle peut s’utiliser en conjonction avec les traitements antidouleurs classiques.

    La mélatonine n’a qu’un seul problème : la France fait tout pour qu’il soit de plus en plus difficile de s’en procurer…

    Comment la France essaye d’enterrer la mélatonine ?

    La mélatonine est en vente libre depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays du monde et notamment aux Etats-Unis. En France son importation était interdite depuis longtemps, mais c’est en septembre 2011 que son histoire prend un nouveau tournant. Xavier Bertrand, à l’époque ministre de la santé, décide en effet de classer la mélatonine dans la liste II des substances vénéneuses.

    Cette liste contient par définition des molécules dangereuses, des drogues, ou des médicaments aux effets secondaires potentiellement graves.

    Cet ajout par le ministre s’est fait par « arrêté », c’est-à-dire par décision unilatérale et non concertée, mise en application par la simple force du pouvoir coercitif… La conséquence est immédiate : la mélatonine est interdite à la vente libre dès lors que la concentration est de 2 mg ou plus. À partir de ces concentrations, elle devient un médicament, uniquement vendu sur ordonnance.

    Comme vous l’aurez remarqué, ce dosage limite ne doit rien au hasard : c’est à partir de 3 mg au moins que la mélatonine est efficace comme antidouleur.

    Pensant que nous sommes dans un état de droit, plusieurs laboratoires de compléments alimentaires, décident de s’allier et de porter plainte auprès du Conseil d’état pour abus de pouvoir, dans le but de faire suspendre l’arrêté en question. En mars 2014 la haute juridiction rend son jugement : elle estime que le ministre « n’a pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en estimant que la mélatonine devait être regardée comme une substance présentant pour la santé des risques directs ou indirects. » La juridiction affirme également que le ministre a produit des éléments démontrant que « l’absorption de mélatonine peut aboutir à des effets indésirables graves. » Voilà qui a de quoi inquiéter !

    A LA RECHERCHE DES EFFETS SECONDAIRES PERDUS

    En apprenant l’existence de ces « effets secondaires graves », il m'a semblé qu’il était important de les retrouver afin de vous en informer.

    Qui voudrait tomber gravement malade à cause d’un complément alimentaire ?

    La première chose que j'ai faite est donc de lire la liste des effets secondaires de la mélatonine vendue en France en tant que médicament (sous le nom de CIrCADIN, dosée à 2 mg) et la notice est impressionnante :

    Plus de 50 effets secondaires seraient provoqués par la mélatonine 

    Voici environ la moitié des effets secondaires mentionnés :

    Céphalées, rhinopharyngite, mal de dos et arthralgies, herpès zoster, angine de poitrine, palpitations, hypertriglycéridémie, hypocalcémie, hyponatrémie, irritabilité, nervosité, impatience, insomnie, rêves anormaux, anxiété, troubles de l’humeur, agressivité, agitation, pleurs, symptômes de stress, désorientation, réveil tôt le matin, augmentation de la libido, humeur dépressive, dépression, migraine, léthargie, hyperactivité psychomotrice, sensations vertigineuses, somnolence, syncope, altération de la mémoire, baisse de l’acuité visuelle, vue trouble, larmoiement accru, vertige positionnel, vertige, reflux gastro-œsophagien, troubles gastro-intestinaux, cloques au niveau de la muqueuse buccale, ulcération de la langue, gêne gastro-intestinale, vomissements, bruits intestinaux anormaux, flatulence, hypersécrétion salivaire, halitose, gêne abdominale, trouble gastrique, gastrite, dermatite, sueurs nocturnes, prurit, rash, prurit généralisé, sécheresse cutanée, fatigue, douleur, soif.

    Comment expliquer qu’un produit si dangereux soit en vente libre partout à travers le monde ? 

    Pour le savoir, j'ai consulté le site des agences européennes et américaines du médicament, mais..., aussi curieusement que cela puisse paraître, ces deux agences ne listent aucun effet secondaire lié à la prise de mélatonine.

    Pire, l’agence européenne signale, pour le même médicament vendu en France, que « les effets secondaires les plus fréquents sont les maux de tête, la fatigue et les douleurs dorsales, mais de manière comparable au groupe prenant le placebo ».

    Autrement dit : les rares effets secondaires observés ne sont pas liés à la mélatonine.

    De plus, la dose toxique de mélatonine serait très élevée : plus de 160 gr par jour pour un adulte de 70 kg.

    Alors, où sont donc les graves effets secondaires mentionnés par le ministre ?

    Le silence gênant

    Des agences françaises contactées par mes soins pour en savoir plus sur les dangers, l’ANsm (Agence chargée de la sécurité du médicament en France) n’est pas parvenu à me répondre.

    Après plusieurs échanges par mail et par téléphone et de nombreuses recherches, je ne suis pas parvenu à retrouver la liste des effets secondaires graves provoqués par la prise de mélatonine ; et encore moins de la source scientifique qui les aurait découverts.

    Y a-t-il volonté de nous pousser à consommer des antidouleurs classiques, plus lucratifs pour le système de soin ?

    Toujours est-il qu’obtenir de la mélatonine à doses efficaces contre les douleurs est difficile en France.

    Difficile veut-il dire, impossible ?

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