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  • Cheveux longs, idées longues: La vérité sur les cheveux.

    • Par vogot
    • Le 06/01/2020

    Oh, Yeah !
    Ma mère m'a dit: « Antoine, fais-toi couper les cheveux »
    Je lui ai dit: « ma mère, dans vingt ans si tu veux
    Je ne les garde pas pour me faire remarquer
    Ni parce que je trouve ça beau
    Mais parce que ça me plaît »... Oh, Yeah !

    Si vous êtes nés dans les années 1950, vous avez sûrement entendu les élucubrations du chanteur Antoine, qui, en 1962 défendait le principe des cheveux longs, un visionnaire, peut-être inconscient, de ce qui allait arriver plus tard.

    La mode était, à cette époque, une coupe de cheveux à l'opposé des idées selon lesquelles il fallait avoir les cheveux courts pour bien montrer que la tête recelait un trésor de matière grise bien constituée. En fait, avoir une coupe de cheveux bien rangés devait être équivalent à un savoir et une éducation ordonnée, oh yeah!

    En Mai-Juin 1968, la manifestation estudiantine passait par une révolution capillaire, le pacifisme et les beatniks. Ce dernier mot apparaît pour la première fois le 2 avril 1958 sous la plume de Herb Caen dans le journal San Francisco Chronicle.

    Cheveux, extension d'un système

    Lorsque vous pensez aux cheveux, vous les associez instantanément aux salons de coiffure, salons de beauté, aux produits capillaires, au stylisme et à l’image corporelle.

    Peu d’entre vous se sont en fait demandés à quoi pouvaient bien servir les cheveux et pourquoi des cultures aussi anciennes que les Indiens d’Amérique gardaient leurs cheveux longs, même chez les hommes…

    Les cheveux humains peuvent être décrits comme une extension du système nerveux. Les cheveux sont un système de nerfs extériorisés, un type de « palpeurs » ou « d’antennes » extrêmement développés, capables de transmettre d’énormes quantités d’informations au tronc cérébral, au système limbique et au néocortex.

    Curieusement, beaucoup de ces cultures anciennes ont convenu que les cheveux étaient un prolongement de l’âme, et la preuve en est que d’innombrables traditions notamment chez les Amérindiens ont gardé jusqu’à ce jour cette tradition sacrée.

    Pensées erronées et mises à jour

    Généralement, nous pensons que les cheveux sont simplement une question de préférence personnelle, mais c’est beaucoup plus que cela. Tous les poils sur votre corps sont là pour une raison. Les poils sur les jambes régulent le système glandulaire et stabilisent le champ électromagnétique d’une personne. Les poils sous les aisselles protègent la zone très sensible des systèmes nerveux parasympathique et sympathique qui affectent le cerveau et le niveau d’énergie.

    Les sourcils protègent les yeux du soleil et de la sueur. La barbe des hommes couvre le centre de la lune grâce au menton et les protège de la haute énergie de la lune. Les cheveux au-dessus de la tête sont très longs, tandis que les poils sur le corps sont courts.

    S’ils ne servaient que pour la chaleur, les cheveux sur le corps seraient longs aussi. Les cheveux longs sont seulement situés au-dessus du cerveau. Nous sommes pratiquement les seules créatures conçues de cette façon. En effet, les cheveux sont une antenne pour recevoir des images du monde subtil qui nous entoure.

    L’un des nombreux exemples est celui des Navajos, qui ne coupent les cheveux de leurs enfants uniquement au premier anniversaire et évitent de les couper après.

    Dans beaucoup de ces cultures anciennes, les cheveux symbolisaient non seulement une extension de l’âme, mais aussi la force physique et la virilité. Pour de nombreuses anciennes cultures amérindiennes, les cheveux tressés signifiaient l’union avec l’infini.

    La vérité sur les cheveux et sur la raison pour laquelle les Amérindiens avaient les cheveux longs

    Les informations qui suivent au sujet des cheveux ont été cachées au public depuis la guerre du Vietnam.

    Notre culture incite les gens à croire que la coiffure est affaire de goût personnel, que la coiffure est une question de mode ou de commodité, et que la façon dont les gens sont coiffés est simplement une question d’esthétique.

    Cependant, si l’on en revient à la guerre du Vietnam, une image complètement différente surgit, et celle-ci a été soigneusement étouffée et cachée à la vue du public.

    Au début des années 90, Norma (son nom a été changé pour protéger sa vie privée) était mariée à un psychologue professionnel qui travaillait dans un hôpital pour anciens combattants. Il travaillait avec des vétérans qui souffraient de troubles post-traumatiques. La plupart d’entre eux avaient servi au Vietnam.

    Déclarations de Norma

    Je me souviens très bien d’un soir où mon mari est rentré dans notre appartement de fonction avec un gros dossier d’allure officielle dans les mains. Celui-ci contenait des centaines de pages sur certaines études commanditées par le gouvernement. Son contenu l’avait bouleversé.

    Ce qu’il lut dans ces documents changea complètement sa vie. À partir de ce moment-là, mon mari, homme conservateur et conformiste, laissa pousser ses cheveux et sa barbe et ne les coupa plus jamais. De plus, l’hôpital pour anciens combattants le laissa faire, et d’autres hommes très conservateurs du personnel de l’hôpital suivirent son exemple.

    A la lecture des documents, la compréhension

    Au cours de la guerre du Vietnam, des forces spéciales du ministère de la Défense avaient envoyé secrètement des experts, pour passer au peigne fin, les réserves amérindiennes à la recherche d’éclaireurs de talent, de jeunes hommes solides entraînés pour se déplacer furtivement sur tout terrain difficile. Ils cherchaient spécialement des hommes doués de facultés exceptionnelles, presque surnaturelles, pour traquer l’ennemi.

    Avant d’approcher ces hommes triés sur le volet, les enquêteurs avaient recueilli sur ceux-ci d’abondantes informations les qualifiant d’experts dans le domaine de la traque et de la survie.

    Appâtés avec les moyens de séduction habituels – les phrases onctueuses utilisées pour enrôler de nouvelles recrues – certains de ces Amérindiens spécialistes de la traque furent alors embrigadés.

    La suite devient assez étonnante

    Quels qu’eussent été leurs talents et leur habileté lorsqu’ils étaient dans la réserve, ceux-ci semblèrent disparaître mystérieusement : recrue après recrue, une fois sur le terrain, tous échouaient à réaliser ce que l’on attendait d’eux.

    De lourdes pertes et de sérieux échecs dans l’exécution des tâches demandées amenèrent le gouvernement à s’engager dans une série de tests coûteux de ces recrues.

    Voici ce que l’on trouva

    Quand on les questionnait sur leur échec pour faire ce que l’on attendait d’eux, les recrues les plus âgées répondirent régulièrement ceci : après avoir eu la coupe de cheveux militaire réglementaire, ils n’étaient plus capables de ressentir l’ennemi, ils ne pouvaient plus accéder à un sixième sens, leur intuition n’était plus fiable, ils étaient devenus incapables de « lire » aussi distinctement des signes subtils ou d’accéder à une information extrasensorielle subtile.

    Donc, l’institut de tests recruta d’autres Amérindiens spécialistes de la traque, les laissa garder leur longue chevelure, et les testa dans de multiples domaines. Puis, les testeurs firent des groupes de deux hommes qui avaient les mêmes scores à tous les tests. Dans chaque paire, ils laissèrent un homme garder les cheveux longs, et ils firent donner au deuxième une coupe de cheveux militaire. Puis, les deux hommes repassèrent les tests.

    À chaque fois, l’homme qui avait gardé ses cheveux longs continuait à avoir des scores élevés. À chaque fois, l’homme qui avait les cheveux courts échouait aux tests dans lesquels il avait précédemment réalisé des scores élevés.

    Exemples de test

    La recrue est en train de dormir dans les bois. Un « ennemi » armé s’approche de l’homme endormi. L’homme aux longs cheveux sort de son sommeil, réveillé par un sens puissant du danger, et s’éloigne longtemps avant que l’ennemi soit tout près, longtemps avant que l’on puisse entendre le moindre son émis par l’ennemi à son approche.

    Autre version de ce test, l’homme aux longs cheveux ressent une approche et, d’une certaine façon, a l’intuition que l’ennemi va effectuer une attaque physique. Il suit son « sixième sens » et reste silencieux, faisant semblant de dormir, mais, au moment où l’attaquant se penche sur lui pour l’étrangler, il le saisit promptement et le « tue ».

    Le même homme, après avoir passé ces tests et d’autres, eut alors une coupe de cheveux militaire, et échoua régulièrement à ces tests, et à de nombreux autres tests qu’il avait précédemment réussis.

    Donc le document recommandait que tous les Amérindiens spécialistes de la traque soient exemptés de la coupe de cheveux militaire. En fait, il exigeait que les spécialistes de la traque gardent leurs cheveux longs.

    Hypersensibilité et néocortex

    Le corps des mammifères a évolué au cours de millions d’années. L’habileté des humains et des animaux pour survivre semble parfois presque surnaturelle. La science fait constamment des découvertes sur les possibilités étonnantes de l’être humain et de l’animal pour survivre.

    Chaque partie du corps a un rôle de haute sensibilité à jouer pour la survie et le bien-être du corps tout entier. Chaque partie du corps a sa raison d’être.

    Le cheveu est une extension du système nerveux, on peut le considérer comme un nerf extériorisé : ce sont des sortes de « senseurs » ou « d’antennes » hautement évoluées qui transmettent une grande quantité d’informations importantes au système cérébral, au système limbique, et au néocortex.

    Non seulement les cheveux, y compris la barbe chez les hommes, donnent passage aux informations qui vont vers le cerveau, mais ils émettent aussi de l’énergie, l’énergie électromagnétique émise par le cerveau vers l’environnement extérieur.

    C’est ce que l’on a vu dans des photographies Kirlian quand une personne est photographiée avec une longue chevelure, puis photographiée à nouveau après avoir eu ses cheveux coupés.

    Quand les cheveux sont coupés, la réception et l’émission des transmissions vers et en provenance de l’environnement sont fortement entravées. Il en résulte un engourdissement de ces fonctions.

    Le fait de couper les cheveux est un facteur qui contribue à rendre inconscient du danger environnemental dans les écosystèmes locaux. C’est aussi un facteur qui contribue à l’insensibilité dans les relations de toutes sortes. Cela contribue également à la frustration sexuelle.

    Pour conclure

    Dans la recherche de solutions à la détresse dans notre monde, il est peut-être temps pour nous de considérer que beaucoup de nos suppositions les plus fondamentales sur la réalité sont erronées. Il se peut qu’une grande partie de la solution nous regarde en face chaque matin quand nous nous voyons dans le miroir.

    L’histoire de Samson et Dalila, dans la Bible, a beaucoup de vérité encodée à notre intention. Quand Dalila coupa les cheveux de Samson, Samson, précédemment invincible, fut vaincu.

    Je suis certain que, la prochaine fois que vous verrez un homme aux cheveux longs, vous le considèrerez avec une vision différente, sous un nouvel angle, sous un autre jour.

  • Quel complément prendrait (secrètement) mon médecin ?

    • Par vogot
    • Le 09/12/2019

    Cela m'arrive parfois d'aller voir le médecin généraliste, non pas pour qu'elle (car c'est une généraliste) me prescrive du médicament à tout va, car je n'en voudrais pas, mais pour un bilan sanguin annuel de routine.

    Pour l'anecdote, l'an passé, suite à un précédent bilan sanguin, j'avais appelé l'analyste du laboratoire, avant qu'il m'envoie les résultats par la Poste, celui-ci me confirmant qu'ils étaient normaux (les résultats), ce dont je ne doutais pas un seul instant, grâce à mon hygiène alimentaire et aux associations alimentaires dont je vous ai déjà parlé dans un article précédent.

    Le lendemain, je me présente, sans rendez-vous, au cabinet de la généraliste, qui, regardant de très près ces-dites analyses, trouva que j'avais du cholestérol, en me donnant un cours sur le pourquoi et le comment attraper ce cholestérol de malheur qui gâcherait la vie de plusieurs personnes parfois bien portantes.

    Je vous transmets au mot près notre dialogue (de sourd sûrement) :

    Elle 

    • Attention à la charcuterie.

    Moi

    • Je n'en mange pas.

    Elle

    • Oui mais attention quand même, le sel ça donne aussi du cholestérol, et les œufs aussi !

    Moi

    • Je vous dis que je n'en mange pas, quant aux œufs, depuis quand donnent-ils du cholestérol, il faudrait que j'en mange une sacrée quantité, je pense (je ne pensais pas, j'en étais certain).

    Elle

    • Et du fromage ?

    Moi

    • Pareil (les fameux produits laitiers, nos ennemis pour la vie).

    Je vous rassure, les œufs ne donnent pas de cholestérol ! Vive les fake-news.

    La regardant droit dans les yeux (tiens, cela me remémore quelqu'un), je lui dit franchement : « Docteur, je suis naturopathe, vous n'allez pas me la jouer STATINES et tout le tralala, j'espère !! ».

    Embêtée car elle aurait bien voulu, comme la majorité de ses patients que j'engloutisse quantité de charcuteries en tous genres et à tous les repas, elle repris mes analyses et après quelques secondes d'hésitation me dit : « Effectivement, vous n'avez pas de cholestérol ». Ce qui confirmait bien ce que m'avait dit l'analyste du laboratoire.

    Heureusement que je connais bien mon corps, du point de vue santé...

    J'ai aussitôt posé cette question à la généraliste : « Docteur, quand vous vous sentez souffrante, que prenez-vous ? ».

    • Des vitamines et des Oméga-3, me dit-elle sans sourciller.

    Je me suis renseigné de-ci de-là, afin de savoir si les médecins en général se soignaient ainsi.

    J'apprends ainsi que les compléments de vitamine A et C, d’oméga-3 et d’acide folique (vitamine B9) sont ceux qui progressent le plus, avec, encore une fois, les compléments vitaminés + minéraux, chez les professionnels de santé.

    Un oublie ou un désir de désinformation

    Ces professionnels de santé auraient-ils tendance à « oublier » de partager leurs précieux conseils à leurs patients ?

    Oui, si l’on en juge par les statistiques : la majorité de la population française prend très peu de compléments alimentaires pour sa santé.

    Elle reste victime de la propagande des grands médias visant à faire croire qu'il suffit de manger « équilibré » pour ne manquer de rien.

    Quant aux autres populations européennes, elles sont encore dans leur quasi-totalité au Moyen-Âge de la nutrition, les personnes prenant des multivitamines étant considérées comme des bêtes curieuses, de doux écologistes voire d'inquiétants individus à tendance sectaire, à faire surveiller de près par la police de la Santé.

    On sait pourtant, et les professionnels de santé d’autant plus, que le mode de vie moderne, le stress, la pollution, l'âge (qui réduit l'absorption des nutriments), la sédentarité, la mondialisation font que même l’alimentation la plus variée ne garantit plus un apport optimal de toutes les vitamines, minéraux, acides aminés et acides gras essentiels.

    Vous consommez probablement encore beaucoup trop d'aliments et de composés inhibiteurs comme le café, le thé, les boissons gazeuses, le soja non fermenté et l’alcool, qui diminuent l’absorption de certains nutriments.

    Les premières victimes de cette hécatombe sont le fer, le zinc, le calcium et l’acide folique. De plus, la fumée du tabac peut aussi détruire les vitamines.

    Enfin, de nombreux médicaments provoquent des pertes en nutriments ou une diminution de leur absorption. Il est pourtant rarissime et presque illusoire qu'un médecin prescrive, en même temps qu'un médicament, la prise de vitamines et de minéraux pour en compenser les effets.

    Est-ce une raison pour ne rien faire, et "oublier" à notre tour de prendre soin de notre propre santé ? De nombreuses études ont démontré l'intérêt de prendre des vitamines et des minéraux quotidiennement. D'abord bien sûr, parce qu'ils aident à réduire le risque de nombreuses maladies, mais aussi parce qu’ils diminuent la perception du stress, de la fatigue et de l'anxiété à hauteur de 30 % environ, selon de très sérieuses études que vous pouvez trouver sur internet, et notamment celle menée par des chercheurs de l'université de Swansea en Angleterre. 

    Prendre des vitamines et des minéraux améliore donc le moral et la qualité de vie, en plus d'avoir des effets bénéfiques contre les maladies.

    Des effets bénéfiques majeurs sur la santé

    La réticence des professionnels de santé à parler à leurs patients de l'importance des vitamines et des minéraux est d'autant plus incompréhensible que cela fait maintenant plus de 15 ans qu'il est établi scientifiquement qu'ils sont précieux pour la santé.

    Une synthèse générale de toutes les études réalisées sur les vitamines a en effet été publiée en 2002 et a conclu que, « par mesure de prudence, tous les adultes devraient prendre quotidiennement des compléments vitaminés et des sels minéraux» pour prévenir certaines maladies comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et l'ostéoporose.

    Je vais même aller plus loin encore puisque je considère que la fameuse « pyramide alimentaire » doit inclure, pour être complète et optimiser la santé, la prise quotidienne de vitamines et de sels minéraux.

    Les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants d'abord

    Bien entendu, certaines personnes sont plus concernées encore que les autres. Ce sont les personnes âgées qui ont le plus besoin de prendre des vitamines et des sels minéraux à cause, notamment, d'un régime alimentaire restrictif et inadéquat (manque d'appétit, difficulté de mastication, solitude), et surtout, d'une mauvaise absorption des nutriments et d’une diminution de la production endogènes de nombreuses molécules décisives pour la santé (générées à l'intérieur de votre corps).

    Viennent ensuite les femmes enceintes. Les gynécologues prescrivent en général la prise d'acide folique (vitamine B9), qui est efficace pour réduire la fréquence des malformations du tube neural.

    Mais la consommation de vitamines prénatales (elles contiennent généralement toutes au moins 400 µg d'acide folique) pourrait également prévenir d'autres malformations du fœtus.

    En outre, les auteurs d’une méta-analyse de sept études épidémiologiques ont conclu en 2007 que la prise de vitamines durant la grossesse est associée à un risque moindre de tumeurs au cerveau, de tumeur du système nerveux sympathique (neuroblastome) et de leucémie chez les enfants.

    Chez ceux-ci, la prise de vitamines et de minéraux durant les premières années de vie pourrait réduire le risque de souffrir d’allergies (réduire ce risque grâce aux Oméga-3) à l’âge scolaire, selon une étude épidémiologique et améliorer le Quotient Intellectuel (QI).

    De multiples études confirment l'intérêt des vitamines et des minéraux contre les maladies

    Les autorités médicales des pays occidentaux établissent des apports journaliers recommandés (AJR) qui servent de guide en matière de nutrition et de santé. La manière dont les taux sont déterminés est toutefois hautement contestable, car ils définissent en général le niveau à partir duquel apparaissent des maladies évidentes liées à des carences, comme par exemple le scorbut pour la vitamine C, l'anémie pour le fer ou le rachitisme pour la vitamine D.

    En réalité, prendre des vitamines et des minéraux ne sert pas à éviter les maladies liées aux carences, mais à optimiser l'état de santé, notamment en minimisant les risques de maladies graves. D'où l'art de la prévention!

    On sait par exemple que la prise de vitamines et de minéraux à des doses nutritionnelles contribuerait à diminuer l’incidence du cancer chez les hommes.

    Prendre un supplément de multivitamines et de minéraux pourrait, à long terme, se traduire par une réduction de 40 % du risque de subir un infarctus du myocarde (crise cardiaque).

    C’est ce qu’indiquent les résultats d’une étude suédoise menée auprès d’environ 34 000 femmes de 49 ans et plus, suivies durant une dizaine d’années. Au cours d’un essai clinique mené en Chine, 2 141 personnes âgées de 45 ans à 74 ans ont pris chaque jour durant 5 ans soit un placebo, soit deux capsules de multivitamines et 15 mg de bêta-carotène. Chez les personnes de 65 ans à 74 ans, il y a eu nettement moins de cataractes que chez celles du groupe placebo.

    Il ne fait donc pas de doute que les multivitamines et minéraux devraient figurer aujourd'hui au centre de l'arsenal médical, pour prévenir les maladies graves chez les adultes, et a fortiori chez les personnes âgées.

    Le silence des autorités de santé

    Le silence que les autorités de santé parviennent à maintenir sur ce sujet est donc extrêmement inquiétant sur leur objectivité et leur indépendance vis-à-vis des grandes sociétés pharmaceutiques, qui ont elles, au contraire, intérêt à ce qu'un maximum de personnes « oublient » ce dispositif essentiel dans la prévention des maladies.

    Quelles formules choisir ?

    Il existe pléthore de formules multivitamines avec ou sans minéraux dans le commerce (en pharmacie, grandes surfaces, boutiques en ligne, ...)

    Veillez particulièrement à choisir un complexe multivitamines et minéraux contenant une bonne dose de vitamine B9 (400 microgrammes) sous forme de folates et non d'acide folique. La bonne réputation de l'acide folique est en effet usurpée.

    La Formule Vitaminéro contient en effet pas moins de 23 nutriments, dont bien entendu les vitamines A, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B12, C, D3 et E aux doses physiologiques optimales selon la littérature médicale la plus récente, mais il faut de plus noter la forme avancée de vitamine B9.

    Cette Formule Vitaminéro contient également du fer, magnésium, zinc, cuivre, chrome, manganèse, molybdène, selenium, iode, calcium, phosphore.

    Chacun d’entre eux permet de réduire le risque de certaines pathologies et améliorent les symptômes des troubles les plus classiques (hypertension, hyperglycémie, insuffisance veineuse, hypercholestérolémie, diminution de la production énergétique…).

    Pour chacun de ces micronutriments, ont été sélectionnées les formes les plus adaptées à partir des dernières données scientifiques, garantissant une forte biodisponibilité et un risque minimal d’effets secondaires, ce qui en fait déjà une "Rolls-Royce" des formules multivitaminées + minéraux.

    La protection dans le moteur de la Rolls-Royce

    Formule VitaMinéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels.

    Formule vitaminero

    Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement

    Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.

    Pour rappel, les mitochondries sont les centrales énergétiques des cellules qui leur permettent de fonctionner à plein rendement. Présentes en quantité importante chez les jeunes personnes, elles disparaissent peu à peu avec l’âge et celles qui restent sont moins efficaces et produisent plus de déchets.

    De ce dysfonctionnement, il résulte un déficit énergétique majeur qui se retrouve impliqué dans la plupart des maladies dégénératives liées au vieillissement : troubles physiques et cognitifs, dégradation cellulaire accélérée, troubles cardiovasculaires...

    Plusieurs composés présents dans la Formule Vitaminéro permettent d'améliorer le fonctionnement des mitochondries existantes. Les divers nutriments contenus dans cette formule n’agissent pas comme de simples médicaments, mais la plupart du temps selon des synergies complexes. D’où l’intérêt de disposer de formules multivitaminées + minéraux.

    Mais ses effets bénéfiques ne s'arrêtent pas là, elle protège remarquablement les cellules du cerveau contre les dommages oxydatifs et la neurotoxicité induite par des toxines y compris le mercure. Elle améliore les performances aux tests de mémoire et interagit de façon positive avec les systèmes de neurotransmetteurs du cerveau.

    Alors, qu'attendez-vous pour vous soigner comme les professionnels de santé avec leur secret vaillamment gardé ?

    Merci de partager aux plus grand nombre.

  • Ubiquinol ou Co-enzyme Q10

    • Par vogot
    • Le 07/12/2019

    Quand ce choix s'expose, mon conseil s'impose.

    Avant de proposer l'ubiquinol (Ubiqui) ou la co-enzyme Q10 en CYBERBOUTIQUE VOGOT, je me suis posé la question duquel de ces deux compléments était le meilleur pour vous. La réponse ne s'est pas faite attendre bien longtemps. J'ai d'ailleurs traité de la Co-Enzyme Q10 dans un article que je vous propose de (re)lire ---> ici. <---

    Quelle est la meilleure efficacité et quels bienfaits procurés par l’ubiquinol ou par la co-enzyme Q10 ?

    Co enzyme q10 100mg 30 capsules ubiquinol

    Différence entre ces deux compléments

    La co-enzyme Q10 (appelée également ubiquinone) se transforme dans l’organisme en une forme active : l’ubiquinol. L’un est donc une forme inactive, l’autre est une forme active.

    Qu’est-ce que ça veut dire ?

    Si vous prenez quotidiennement 200 mg de CoQ10, vous allez augmenter votre taux d’ubiquinol sanguin d’environ 60 % selon une étude parue en 2018.

    Si vous prenez la même quantité d’ubiquinol, vous allez faire grimper ce même taux sanguin de 150 % !

    Une étude, plus ancienne, est arrivée aux mêmes conclusions.

    Autrement dit, les deux sont efficaces pour augmenter votre taux sanguin d’ubiquinol, mais c’est bien l’Ubiquinol qui est la plus efficace.

    Cette supériorité s’explique par une meilleure biodisponibilité de l’ubiquinol (une partie de la co-enzyme Q10 n’est pas absorbée par l’organisme dans l’intestin) ainsi que par le taux de conversion de la CoQ10 (on estime que 90 % de la CoQ10 se transforme en Ubiquinol, une fois dans l’organisme).

    Evidemment, cette supériorité a un coût : les compléments de co-enzyme Q10 sont généralement bien moins chers que les compléments d’ubiquinol …

    Alors, à quoi sert l’ubiquinol ?

    L’ubiquinol est un composé antioxydant de grande valeur utilisé pour produire de l’énergie dans la plupart de nos cellules. Il est fabriqué dans le cœur, le foie, les reins et le pancréas, et circule ensuite dans tout l’organisme.

    Sa production est perturbée par la prise de statines (ces médicaments que vous font prendre les médecins et dont rien ne prouve leur efficacité !) [Revue PRESCRIRE - Lire encadré en fin d'article], les maladies cardiaques et par le vieillissement. En réalité, les niveaux sanguins de co-enzyme Q10 augmentent jusqu’à l’âge de 60 ans et c’est uniquement au niveau du cerveau et dans le tissu cardiaque que les taux diminuent au fil du temps. De plus, le taux de conversion de la co-enzyme Q10 en ubiquinol diminue également avec l’âge, ce qui est sans doute encore plus important !

    En vieillissant, nous disposons donc de moins en moins d’ubiquinol, une pénurie qui a été reliée directement à une hausse du stress oxydatif (lui-même impliqué dans la quasi-totalité des maladies dites « modernes »).

    Et comme on ne trouve quasiment pas de coQ10 dans l’alimentation (quelques traces dans le bœuf et dans le poulet), les compléments alimentaires constituent le meilleur moyen d’augmenter le taux d’ubiquinol sanguin.

    Quels sont ses effets ?

    Co enzyme q10 100mg 30 capsules ubiquinol

    La recherche a montré que la CoQ10 et l’Ubiquinol contribuaient à plusieurs effets physiologiques :

    • Réduire le risque d’accidents cardiovasculaires (jusqu’à – 50 % dans une étude).

    • Améliorer la façon dont le cœur pompe le sang (l’éjection du sang contenu dans une cavité cardiaque exige beaucoup d’énergie, et par conséquent beaucoup d’ubiquinol).

    • Aider à traiter l’insuffisance cardiaque et l’hypertension.

    • Améliorer différents paramètres de la vie quotidienne comme la fatigue, la respiration courte, la résistance à l’activité physique, les maux de tête, etc.

    • Diminuer les niveaux de cholestérol sanguin (au cours d’une étude, la prise quotidienne de 120 mg de coQ10 pendant 6 mois a entraîné une diminution de 7 % des taux de cholestérol LDL et de 21 % des taux de triglycérides sanguins).

    • Réduire la fonte musculaire.

    • Améliorer la « vitalité ».

    Attention : Il faudra environ 3 mois de supplémentation pour en voir les premiers effets.

    A savoir également

    Les deux composés étant liposolubles (qui se dissolvent dans des corps gras), il est important de les prendre au moment des repas les plus riches en acides gras (généralement celui du midi), ou, mieux encore, choisir des compléments contenant une quantité optimisée d’acides gras: Coenzyme Q10 (40 mg ou 100 mg) et Coenzyme Q10 + Ubiqui (100 mg).

    La nourriture ralentit, par ailleurs, le transit intestinal, ce qui laisse plus de temps à la CoQ10 et à l’Ubiquinol d’être absorbés dans le petit intestin. La dose conseillée est 1 capsule ou 1 gélule par jour à prendre avec un verre d'eau, au moment du repas.

    Donc, comme vous avez pu le comprendre, la réponse à la question du début de l'article est : votre choix vous appartient. Ne dites plus que vous ne saviez pas.

    Effets secondaires connus des statines

    ATTEINTES MUSCULAIRES ET STATINES

    Récemment, un document de la Haute autorité de santé daté de février 2017 souligne que parmi les effets indésirables des statines, des atteintes musculaires ( myalgies et rhabdomyolyses) ont été observées sous ézétimibe seul ou associé à une statine chez 5 à 10 % des patients. Cependant, la Haute Autorité de Santé (HAS) estime qu'il n'est pas recommandé de mesurer systématiquement la créatine phosphokinase (CK) chez les patients traités par hypolipémiants avant de débuter le traitement, sauf dans les situations à risque suivantes:

    • Douleurs musculaires préexistantes avec ou sans traitement avec un fibrate ou une statine;
    • Age supérieur à 70 ans, surtout s'il existe des facteurs de risque musculaires.
    • Insuffisance rénale modérée à sévère;
    • Hypothyroïdie;
    • Antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire génétique;
    • Abus d'alcool;

    Dans ces cas, si le taux de CK initial est plus de 5 fois supérieur à la normale, il est recommandé de ne pas instaurer un traitement médicamenteux et de contrôler à nouveau les enzymes musculaires. Pour les patients traités, il est recommandé d'arrêter le traitement et de contrôler le taux de CK toutes les 2 semaines.

    ATTEINTES HÉPATIQUES ET STATINES

    Dans un nombre limité des cas (1 à 3 %), des altérations de la fonction hépatique peuvent être observées, surtout au début du traitement. Ces atteintes sont en général bénignes et passagères. La HAS recommande de mesurer systématiquement les enzymes hépatiques (alanine-amino-transférase ou  ALAT) chez les patients traités par hypolipémiant :

    • Avant le traitement ;
    • 8 semaines après le début du traitement ou après tout augmentation de la dose du médicament ;
    • Ensuite tous les ans si les enzymes hépatiques sont inférieures à 3 fois la normale.

    Si les enzymes hépatiques sont élevées mais inférieures à 3 fois la normale, il est recommandé de :

    • Poursuivre le traitement ;
    • Contrôler les enzymes hépatiques après 4 à 6 semaines.

    Si les enzymes hépatiques sont égales ou supérieures à 3 fois la normale, il est recommandé :

    • D’arrêter la statine ou réduire la dose ;
    • De contrôler les enzymes hépatiques après 4 à 6 semaines ;
    • De réintroduire prudemment le traitement lorsque les ALAT sont revenues à une valeur normale.

    RISQUE DE DIABÈTE ET STATINES

    En 2012, l’ANSM rapportait qu’un effet diabétogène des statines avait été mis en évidence dans plusieurs méta-analyses. Plus récemment, une étude génétique mettait en évidence que cet effet est directement lié au mode d’action hypocholestérolémiant des statines. Selon les autorités de santé européennes et américaines, ce "sur-risque" de survenue de diabète estimé entre 9 et 15 % n’est pas de nature à remettre en question le rapport bénéfice/risque de cette classe thérapeutique. Par ailleurs, la survenue d’un diabète lors d’un traitement par statines est favorisée par la présence de facteurs de risque pré-existants à la prescription, à savoir :

    • Une glycémie à jeun >5,6 mmol/L ;
    • Un index de masse corporelle ( IMC) > 30 Kg/m2 ;
    • Une augmentation des triglycérides ;
    • Des antécédents d’ hypertension artérielle.

    De plus, en dehors de la survenue d’un diabète, une augmentation modérée de la glycémie et de l’ HbA1c peut aussi être observé.

    Statines : les effets secondaires suspectés

    Par ailleurs, des effets secondaires sont suspectés, pour certains de longue date. Le 22 avril 2015, la revue médicale  The New England Journal of Medicine rapportait les effets indésirables suspectés à partir de l’étude Odyssey Long Term, qui comparait des sujets sous statine + alirocumab versus des sujets sous statine + placebo. Les résultats montraient les effets suspects suivants :

    • Maladies rénales, après 8 ans de traitement ;
    • Fatigue physique (jusqu’à 40 % des patient après 7 ans de traitement) ;
    • Baisse de libido et impuissance ;
    • Cancers (12 fois plus de cancer du sein chez les femmes et 2 fois plus de cancers de la prostate chez les hommes) ;
    • Pertes de mémoire, dépression, démence, Alzheimer et maladie de Parkinson, chez les sujets âgés ;
    • Affections oculaires, notamment cataracte ;
    • Risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC).

    De plus, selon la revue Prescrire, d’autres effets suspectés ont été signalés : vertiges, insomnie, rares atteintes des tendons, rares pancréatites, réactions cutanées…

  • Quel antioxydant vous convient?

    • Par vogot
    • Le 01/12/2019

    Antioxydant, antioxydant, kézako?

    Un antioxydant (AOX) est une molécule qui ralentit ou empêche l'oxydation d'autres substances chimiques à leur contact.

    L'oxydation fait partie d'une réaction d'oxydoréduction qui transfère des électrons d'une substance vers un agent oxydant. Cette réaction peut produire des radicaux qui entraînent des réactions en chaîne destructrices.

    Les antioxydants sont capables d'arrêter ces réactions en chaîne en se réduisant avec les radicaux et annihilant ainsi leur action. Ces propriétés se trouvent beaucoup dans les familles des thiols et des phénols.

    Les métaux qui rouillent, les fruits et légumes qui flétrissent, les graisses qui rancissent…

    Notre organisme n’est pas le seul à être victime de l’oxydation, ce phénomène qui entraîne des dommages cellulaires irréversibles et qui est associé à une centaine de maladies pathologies, cancer et troubles cardiovasculaires en tête.

    Chez nous, il a une origine principale tout à fait méconnue : la transformation vitale de l’oxygène en eau. En fait, celle-ci n’est pas totalement parfaite : 2 à 3 % de l’oxygène se transforme en espèces réactives de l’oxygène (ERO), des composés instables et particulièrement agressifs. Ces composés toxiques vont arracher des électrons à tous les matériaux cellulaires présents sur leur passage, semant le chaos dans l’organisme : dénaturation des protéines, inactivation d’enzymes, lésions de l’ADN, mutations responsables à terme de cancers…

    Heureusement, notre organisme est préparé à ces attaques. Du moins, en théorie. Il utilise 2 systèmes de défense antioxydants complémentaires :

    1. Interne, consiste à fabriquer des défenses antioxydantes composées d’enzymes (comme la glutathione peroxydase), de petites molécules (caroténoïdes, vitamines C et E, acide urique, bilirubine, ubiquinone…) ou encore de protéines (ferritine, transferrine),

    2. Externe s’appuie sur l’apport alimentaire de défenses antioxydantes fabriquées par les autres organismes, et notamment les végétaux.

    Dans tous les cas, son objectif est d’assurer un certain équilibre entre la quantité d’espèces réactives produites et la quantité d’antioxydants nécessaires pour les neutraliser.

    Il arrive que cet équilibre soit rompu :

    1. Lorsque les espèces réactives de l’oxygène sont créés à un rythme trop soutenu et qu’elles débordent donc les deux systèmes.

    2. Lorsque les apports externes d’antioxydants sont trop faibles et que l’organisme ne parvient plus à compenser avec le système interne.

    Dans les deux cas, il est important d’agir vite. Le déséquilibre du rapport des forces conduit à une situation qu’on appelle le stress oxydatif et qui s’autoalimente. Lorsque les réactions d’oxydation sont initiées, les réactions en chaîne se poursuivent et ne s’arrêtent que lorsque toute la matière est oxydée.

    Seule l’intervention d’antioxydants peut alors avoir une influence. Et si tous les antioxydants alimentaires peuvent enrayer le phénomène, il en existe de plus efficaces que d’autres en fonction de votre situation.

    Les radicaux libres

    Je ne peux, donc, vous parler d'antioxydants sans évoquer les radicaux libres.

    Les radicaux libres sont des composés instables surtout formés d'oxygène. Ils sont générés au cours du fonctionnement normal de l'organisme, mais leur production peut être augmentée par la pollution, la fumée de cigarette ou une exposition prolongée au soleil, par exemple.

    Si les radicaux libres viennent à excéder, la capacité de l'organisme à les neutraliser, ils peuvent contribuer à l'apparition de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d'autres maladies associées au vieillissement.

    Besoins quotidiens

    Aucune recommandation officielle en ce qui concerne spécifiquement les antioxydants. Par contre, il en existe pour la principale source d'antioxydants que sont les fruits et légumes : de 7 à 10 portions par jour.

    Les petits fruits sont les plus antioxydants :

    Du côté des légumes, ce sont:

    • betterave,

    • artichaut,

    • asperge,

    • brocoli,

    • chou rouge,

    • poivron jaune,

    • pommes de terre (surtout celles dont la chair est colorée).

    Ne pas oublier les légumineuses.

    Comme vous pouvez le constater, il est assez difficile d'appliquer ce principe de portions journalières. Difficile oui, impossible non.

    Quel choix?

    On choisira de prendre plusieurs antioxydants, de façon à assurer une bonne répartition, sélénium et vitamine C, oméga-3 et vitamine E, acide alpha-lipoïque, coenzyme Q10 et des polyphénols végétaux qui agissent directement comme antioxydants et indirectement en stimulant les autres défenses.

    Pour qui passe sa journée derrière un écran

    La transformation de l’oxygène en eau n’est pas le seul responsable des espèces réactives de l’oxygène. La fumée, le vent, le soleil mais aussi la lumière agressent en permanence l’organisme et notamment l’œil, en contact permanent avec l’environnement.

    Les personnes qui travaillent toute la journée derrière un écran, et celles qui consultent souvent leurs tablettes, smartphones et téléviseurs s’exposent régulièrement à la lumière bleue, un spectre lumineux reconnu pour sa toxicité vis-à-vis de la rétine et de la cornée (un des rares tissus du corps à ne pas être vascularisé). Et avec le temps, les espèces réactives de l’oxygène produits sous l’effet des radiations détériorent les cellules de l’œil et favorisent trois pathologies : la DMLA, la cataracte et la presbytie.

    Pour contrer l’oxydation des cellules de l’œil et absorber certains rayons de lumière qui endommagent la rétine, il n’y a rien de mieux que les caroténoïdes, et notamment la lutéine, qui compose avec la zéaxanthine et la méso-zéaxanthine, le pigment jaune de la macula.

    Plus ce pigment est abondant, plus le risque de développer la DMLA ou la cataracte est faible.

    Les aliments riches en lutéine: chou vert (24 mg), épinards (20 mg), courges (3 à 4 mg), brocoli (2 mg), petits pois (2 mg).
     

    Le supplément idéal de lutéine, zéaxanthine et méso-zéaxanthine : Eyes protect.

    L’antioxydant pour qui s’expose souvent au soleil

    Les rayons du soleil, en particulier les rayons ultraviolets, contribuent pour beaucoup au stress oxydatif chez les personnes qui s’exposent régulièrement au soleil.

    Les plantes, dont le développement dépend presque exclusivement de cette source d’énergie, ont trouvé la parade pour se protéger de ses effets néfastes : la production et l’utilisation d’antioxydants caroténoïdes. Et cette astuce fonctionne aussi sur notre peau!

    La consommation d’aliments riches en caroténoïdes (et notamment l’un d’entre eux, le lycopène) se traduit directement par une augmentation des teneurs en lycopène au niveau de la peau, ce qui augmente l’absorption des rayons UV et réduit la détérioration des cellules. C’est une réduction salutaire, car à long terme, cette détérioration provoque un vieillissement prématuré de la peau et favorise la naissance de tumeurs cancéreuses : 50 à 70 % des cancers de la peau sont directement liés à une surexposition aux rayons UV.

    Même si la consommation de lycopène (dont les aliments les plus riches sont la tomate et le melon, deux fruits d’été) peut diminuer les érythèmes qui surviennent à la suite d’une surexposition, elle ne remplace jamais une protection solaire.

    Son intérêt est surtout de renforcer les défenses antioxydantes de la peau chez les personnes qui sont souvent en milieu extérieur.

    C’est pourquoi il est important d’assurer un apport régulier de lycopène et qu’un supplément permet plus facilement d’y parvenir.

    Les aliments riches en lycopène: goyave (5 mg), pastèque (4,5 mg), tomate (3 mg), papaye (1,8 mg), pamplemousse (1,7 mg).

    Le supplément de lycopène idéal: Safran

    L’antioxydant pour qui fait beaucoup de sport

    Lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière et assez intensive, l’activité physique provoque, elle aussi, un stress oxydatif.

    L’organisme est capable d’ajuster sa production d’antioxydants pour y faire face, mais à terme, il a besoin d’une augmentation des apports externes en antioxydants pour éviter d’être débordé. Et l’un des antioxydants dont elle a le plus besoin est la vitamine C.

    Si d’ordinaire, les apports nutritionnels conseillés pour un adulte sont de 110 mg/jour, je conseille aux sportifs d’en augmenter sensiblement la consommation. Cette substance antioxydante favorise en effet la récupération et le stockage de glycogène, participe à la synthèse des tissus musculaires et améliore l’absorption du fer, dont les besoins augmentent également en cas d’activité physique.

    Une supplémentation adéquate chez les sportifs améliore les défenses antioxydantes, mais aussi le système immunitaire et peut influer positivement sur la performance. A condition toutefois de rester raisonnable : des quantités excessives auraient exactement l’effet inverse de celui recherché (effets pro-oxydants).

    Les aliments riches en vitamine C: poivron rouge (100 à 160 mg), papaye (90 mg), kiwi (70 mg), orange (70 mg), mangue (55 mg).

    Le supplément de vitamine C idéal : Fisetin

    La solution pour qui a des carences alimentaires

    Il existe des dizaines d’études qui montrent que des personnes présentant des concentrations sanguines faibles en antioxydants sont plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires que des sujets ayant un bilan antioxydant bien équilibré. Sur la base de ces données, je recommande partout dans le monde de consommer davantage de fruits et de légumes.

    Malheureusement, le compte n’y est pas : seulement 4 % de la population occidentale consomme bien les 5 portions minimales de fruits et légumes par jour que conseillent les autorités gouvernementales, même si je ne suis pas entièrement d'accord avec cette recommandation.

    Pour ces personnes dont l'équilibre alimentaire n’est pas maintenu, mieux vaut se concentrer sur un large éventail d’antioxydants à dose nutritionnelle plutôt que sur un antioxydant spécifique à haute dose.

    D'autres types de populations devraient appliquer également ce conseil:

    • les personnes de plus de 60 ans

    • les femmes en âge d’avoir un enfant

    • les femmes enceintes ou qui allaitent

    • les végétaliens

    • les grands consommateurs d’alcool et/ou de tabac

    • les personnes en surpoids recherchant un rééquilibrage alimentaire.

    Le supplément multivitaminé synergique idéal : Complexe antioxydant ou Redox

    Lire aussi : Spécial antioxydant, Sénescence et antioxydants, Stress oxydatif et radicaux libres, Démence sénile après 70 ans: Prévenir dès maintenant, Acide Alpha-lipoïque : l'enfer est pour les ERO.

  • Une meilleure mémoire supplémentée

    • Par vogot
    • Le 19/11/2019

    Combien de fois par semaine, par jour, vous êtes-vous demandé où avez-vous posé vos clés de voiture, à quelle heure avez-vous pris ce rendez-vous chez votre naturopathe, qu'avez-vous mangé au repas de midi ce dimanche chez vos beaux-parents, quelle est la date anniversaire de votre petit-fils... ? Tant de questions qui trouvent leurs réponses dans les oubliettes de votre mémoire, dans les méandres de votre cerveau ?

    L'apprentissage nécessite deux capacités cognitives, la concentration et la mémoire, qui se complètent.

    • La concentration se définit par le pouvoir de fixer son attention.

    • La mémoire du latin memoria est l'aptitude à se souvenir. C'est l'activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations.

    La mémoire déclinerait régulièrement dès la fin de l'adolescence et même peut-être avant. L'alcool, le stress et le manque de sommeil sont néfastes pour la mémoire. Les nutriments essentiels pour une bonne mémorisation sont les vitamines B, les antioxydants (vitamine E, acide lipoïque), le zinc et certains phospholipides (phosphatidylcholine, phosphatidylsérine). Certains extraits de plantes (Ginkgo biloba, Bacopa monnieri) se montrent efficaces pour prévenir et traiter les troubles de la mémoire.

    Les différents types de mémoire

    • La mémoire, à court terme (ou immédiate), nommée également mémoire de travail, permet le stockage transitoire des informations dans une zone tampon de capacité limitée. Elle est utilisée, par exemple, lors de calcul mental ou de la composition d'un numéro de téléphone.

    • La mémoire à long terme implicite ou mémoire procédurale, appelée aussi mémoire du “savoir-faire”, implique les noyaux gris centraux et notamment le striatum (structure du cerveau qui intervient dans la régulation motrice essentiellement pour le contrôle des mouvements lents). Elle est déclenchée de manière automatique et inconsciente. Elle s'améliore par la répétition (manger ou conduire, par exemple) et s'exprime par la mise en évidence d'une compétence.

    • La mémoire à long terme explicite est, quant à elle, composée de 3 types de mémoires : la mémoire épisodique, la mémoire sémantique et la mémoire explicite déclarative.

    • La mémoire épisodique enregistre les informations spécifiquement personnelles et dotées d'une charge affective, dans leur contexte spatio-temporel. Elle est le support de la mémoire biographique et narrative et implique les lobes frontaux.

    • La mémoire sémantique, organisée de façon symbolique, enregistre les informations partagées par les membres d'une même société. Elle permet la mémorisation de faits et de connaissances générales : c'est la mémoire des mots, idées, faits historiques. Elle implique les lobes temporaux.

    • La mémoire explicite déclarative ou mémoire du “savoir dire” est employée, le plus souvent, volontairement. Elle s'exprime par des mots ou des images accessibles à la conscience et s'améliore par la présentation répétée des stimuli à mémoriser.

    Les différentes phases de la mémoire

    Le mécanisme de mémorisation se compose de différentes étapes qui débutent par l'acquisition (ou apprentissage) : c'est l'encodage des faits, données, émotions. La consolidation de cette acquisition se fait pendant les heures qui la suivent et le sommeil paradoxal. Ces informations sont alors «stockées» dans la mémoire à long terme implicite (procédurale) ou explicite (sémantique, épisodique, déclarative) suivant le cas. Enfin, les informations peuvent, après leur restitution, être utilisées dans la mémoire à court terme.

    Les troubles de la mémoire dits troubles mnésiques

    Trois types généraux de troubles mnésiques peuvent être distingués.

    Les troubles mnésiques d'installation aiguë ou subaiguë et rapidement régressifs, tout d'abord, permettent de distinguer deux formes d'amnésies :

     

    • L'ictus amnésique bénin (ou amnésie transitoire globale) est la plus fréquente des amnésies transitoires. Il provoque une amnésie antérograde (incapacité à fixer une nouvelle information) mais également une amnésie rétrograde (perte des heures voire des jours précédant le début de l'ictus). Des circonstances favorisantes voire déclenchantes sont parfois identifiées : stress, effort physique, coït, prise de benzodiazépines ou de chloroquine, hypertension artérielle, terrain migraineux. Les autres causes les plus fréquentes sont les syndromes confusionnels, l'épilepsie, les intoxications aiguës (alcool, benzodiazépines) et les commotions cérébrales avec perte de connaissance.

    Les amnésies psychogènes, secondaires à des chocs affectifs, mettent en avant un événement traumatisant.
     

    • ​​Les troubles mnésiques d'installation aiguë ou subaiguë et durables sont dus soit à des pathologies lésant les circuits impliqués dans les fonctions mnésiques, soit à des accidents vasculaires cérébraux, à des traumatismes crâniens ou, encore, à une carence aiguë en vitamine B1.

    • ​​​​Les troubles mnésiques d'installation progressive comprennent les troubles mnésiques isolés dus à un trouble psychoaffectif (syndrome d'anxiété généralisée ou syndrome dépressif) ou à une pathologie organique (tumeur induisant une démence débutante). ​​

    • Les troubles mnésiques avec perturbations neurologiques peuvent être dus à un syndrome démentiel (démence de type Alzheimer chez les sujets âgés) ou bien au syndrome parkinsonien.

    Les facteurs responsables de troubles de la mémoire

    • La consommation excessive d'alcool entraîne des altérations de la mémoire dues à des lésions cérébrales.

    • Le stress intense est responsable d'une altération de l'hippocampe, organe du cerveau qui «orchestre» la mémoire.

    • Les antidépresseurs peuvent également provoquer des amnésies différentes selon leur type et qui cessent à l'arrêt de leur prise.

    • Le manque de la phase de sommeil paradoxal conduit à un mauvais fonctionnement de la mémoire. Un sommeil réparateur est donc indispensable à une bonne mémoire. C'est, en effet, lors des phases de sommeil paradoxal que les neurones organisent les informations reçues dans la journée. Une consommation insuffisante en glucose, en vitamines B ou en antioxydants est responsable de déficits de la mémoire. Un faible statut nutritionnel en vitamines B peut contribuer au déclin neurocognitif, même pour des individus sains.

    Le rôle du glucose

    Le glucose a un rôle positif parce qu'il est le substrat énergétique de base indispensable au fonctionnement du tissu nerveux. Des études ont également montré que la mémoire est liée à la quantité de glucose disponible pour le cerveau. Les performances cognitives et les tests cognitifs sont donc améliorés par l'ingestion d'une boisson contenant du glucose, surtout vers la fin d'un exercice intellectuel difficile ou si le niveau de glucose à jeun est élevé.

    Et si, au contraire, la consommation cérébrale de glucose diminue, des troubles comportementaux et somatiques apparaissent et peuvent se traduire par des lipothymies (formes de malaises sans perte de connaissance. Elle peuvent avoir de nombreuses causes telles que le stress), des altérations de l'humeur ou des manifestations neuromusculaires (démangeaisons, tremblements, myoclonies (contractions musculaires rapides, involontaires, de faibles amplitudes, d'un ou plusieurs muscles)).

    Le métabolisme glucidique est fortement influencé par la teneur cérébrale en sérotonine formée à partir du tryptophane. Le glucose exerce un rôle négatif et c'est un risque permanent pour le cerveau chez les sujets diabétiques ou ceux qui ont une résistance à l'insuline : malgré une glycémie à jeun élevée, leur mémoire n'est pas améliorée par la consommation de glucose.

    De plus, la formation de pontages glycosilés (dont le taux augmente fortement au cours du diabète), entre les fibres protéiques contribue au vieillissement du tissu nerveux. Chez ces personnes, la meilleure prévention reste donc la surveillance de la glycémie.

    Les vitamines B

    Le rôle des vitamines dans la mémoire est important : la vitamine B6 est un cofacteur dans la synthèse de neurotransmetteurs essentiels comme l'adrénaline, la noradrénaline, la sérotonine et la gama-aminobutyrate.

    La vitamine B9 et la vitamine B12 interviennent dans la synthèse de sérotonine, noradrénaline et myéline et dans le métabolisme de l'acétylcholine via la S-adénosylméthione.

    Des sujets âgés ayant des apports excellents en protéines, vitamines C, B1, B2, B6, B3 et/ou en B9 ont obtenu de meilleurs scores aux tests de mémoire que des sujets jeunes ayant de faibles apports.

    Si vous devenez carencés en vitamine B9 vous pouvez souffrir d'un retard dans l'apprentissage des techniques d'évasion par exemple.

    Cependant, ce retard sera réversible grâce à une supplémentation en folates que vous retrouvez dans la Formule VitaMinero.

    Les antioxydants

    Les effets d'une supplémentation en antioxydants (12 mg de beta-carotène + 400 mg d'alpha-tocophérol + 500 mg d'acide ascorbique/jour) montrent peu d'effets sur les performances mentales et quelques associations entre les taux plasmatiques de vitamine C et les fonctions mentales.

    En revanche, une augmentation des apports en sélénium et vitamine C permet de constater une amélioration de l'humeur, de l'intelligence et une diminution des problèmes de mémoire et d'attention. Une relation existe également entre les apports en vitamine C et l'élévation des scores au MMSE (Mini-Mental State Examination) chez des personnes âgées vivant à domicile.

    La vitamine E est le principal antioxydant liposoluble interrupteur de réactions en chaîne de l'organisme. Elle est un facteur de l'inhibition de la lipoperoxydation (oxydation des lipides insaturés, soit par des espèces radicalaires de l'oxygène, soit catalysée par des enzymes), protège ainsi l'intégrité des membranes et permet donc le maintien des structures et fonctions neurologiques. Omega 3 + vitamine E jouent un rôle dans la régénérescence des axones dans les noyaux du tronc cérébral, les cordons postérieurs de la moelle épinière et les nerfs périphériques. Une supplémentation précoce prévient et renverse les symptômes neurologiques.

    L'acide alpha-lipoïque est un antioxydant métabolique qui traverse la barrière hémato-encéphalique.

    L'acide dihydrolipoïque, sa forme réduite, protège les milieux intra et extra-cellulaires car il est absorbé dans les cellules et les tissus (SNC, nerfs périphériques) et transporté dans les milieux extra-cellulaires.

    L'acide alpha-lipoïque améliore également la mémoire à long terme chez la personne âgée alors que cet effet n'est pas retrouvé chez les individus jeunes. Une administration préventive d'acide lipoïque abaisse les risques cérébraux à la suite d'une ischémie cérébrale en diminuant le stress oxydant dû à la reperfusion (réoxygénation rapide).

    L'acétyl-L-carnitine

    Une baisse du déclin du comportement et des fonctions cognitives a été observée chez les patients atteints d'Alzheimer. Enfin, l'acétyl-L-carnitine augmenterait le métabolisme de l'oxydation cérébrale et cholinergique (se réfère à tout agent qui stimule ou simule l'action de l'acétylcholine. Il s'applique également aux fibres nerveuses qui activent l'acétylcholine.).

    Le zinc

    Les effets négatifs d'une déficience en zinc sur le comportement se traduisent par une diminution spontanée de l'activité motrice, de la concentration visuelle et de la mémoire à court terme.

    La vinpocétine

    La vinpocétine est un alcaloïde issu de la petite pervenche, Vinca minor. Elle est, d'un point de vue clinique, la substance la plus prometteuse pour la gestion des insuffisances vasculaires impliquant le cerveau. La vinpocétine améliore aussi le discours et le langage, mais ni l'humeur ni la coordination. Les doses varient entre 15 et 45 mg/jour. Un aspect relativement unique de l'intérêt de la vinpocétine en ce qui concerne le flux sanguin est qu'elle l'augmente préférentiellement au niveau cérébral plutôt qu'à la périphérie, bien que son action vasodilatatrice soit semblable pour tout le corps. Sa capacité d'augmentation sélective du métabolisme cérébral peut expliquer cette discordance, mais en tout cas cette propriété rend la vinpocétine potentiellement plus sûre que beaucoup de vasodilatateurs pharmacologiques.

    Avec son action vasodilatatrice très efficace et sa capacité à améliorer la perfusion des petits vaisseaux, la vinpocétine pourrait être le rival de l'extrait de Ginkgo biloba comme thérapie pour l'insuffisance vasculaire.

    Le Ginkgo biloba

    Le Ginkgo biloba est un arbre d'une grande stabilité puisqu'il est inchangé depuis 250 millions d'années alors que les autres arbres ne le sont que depuis 60 à 80 millions d'années. Il est également doté d'une grande résistance au sel, aux pollutions industrielles et atmosphériques : c'est ainsi le seul végétal ayant survécu après Hiroshima. Les substances importantes (flavonoïdes et tarpénoïdes) se trouvent dans les feuilles. Les doses de supplémentation de Ginkgo biloba conseillées sont de 120 à 160 mg/jour en 3 fois pendant plus de 4 mois.

    La Bacopa monniera (“Brahmi”)

    La Bacopa (Bacopa monniera) est une plante vieille de plusieurs siècles qui améliore les performances cognitives. En Inde, elle est l'herbe Ayurvédique révérée et populairement acceptée pour son efficacité contre les maladies mentales et l'épilepsie. Son nom populaire “Brahmi” est tiré de “Brahma”, le créateur mystique du panthéon hindou.

    La Bacopa a été un constituant important du matériel médical Ayurvédique depuis au moins le VIe siècle après J.-C.. Selon des concepts hindous, le cerveau est le centre de l'activité créatrice : la personne ayant les plus grandes facultés mentales était ainsi baptisée Brahmi que vous pouvez retrouver dans cette fameuse formule Cerepuls.

    Les principes actifs de la Bacopa, tirés de ses feuilles, sont des saponines stéroïdiennes, incluant les bacosides. Ces derniers ont la capacité d'augmenter la transmission de l'impulsion nerveuse et de renforcer ainsi la mémoire et les performances cognitives générales.

    La Bacopa peut aussi être bénéfique pour les enfants. Elle a traditionnellement été employée pour oindre les nouveau-nés avec l'espoir d'améliorer leur intelligence, “ouvrir la porte de Brahma.” De nos jours, on la donne aux écoliers dans le même but.

    La choline

    La cytidinediphosphocholine ou CDP-choline est une substance naturellement présente dans l'organisme. Une fois absorbée, la CDP-choline se disperse largement dans tout l'organisme et passe la barrière hémato-encéphalique où elle est incorporée dans la fraction phospholipidique des membranes et des microsomes.

    La CDP-choline augmente le métabolisme cérébral et agit sur les niveaux de divers neurotransmetteurs dont la noradrénaline et la dopamine. La CDP-choline améliore la performance cognitive et la mémoire dans les modèles animaux de vieillissement cérébral dont l'être humain fait partie prenante. Elle améliore la capacité de mémorisation et le comportement des sujets âgés présentant des troubles de la mémoire et du comportement.

    La pregnénolone

    C'est une hormone fabriquée par le corps humain à partir du cholestérol. Dans l'organisme, cette conversion s'opère dans les mitochondries à partir d'enzymes spécifiques. Elle est essentiellement produite par les glandes surrénales, mais également en petites quantités par d'autres organes et tissus de l'organisme humain incluant le foie, le cerveau, la peau, les gonades et même la rétine de l'œil. Sa diminution, due à l'âge, est aussi importante que celle de la DHEA: elle est à son niveau le plus élevé entre 16-17 ans. À 75 ans, notre organisme fabrique généralement 60 % moins de pregnénolone qu'à 35 ans.

    La pregnénolone est le précurseur de toutes les hormones stéroïdes. Elle se convertit directement en DHEA (qui se convertit en testostérone et œstrogènes) et/ou en progestérone (convertie en œstrogènes, cortisol et aldostérone). Elle possède des effets indirects par l'intermédiaire de ces hormones stéroïdes : elle permet l'initialisation du processus de stockage de la mémoire et la production de l'énergie cellulaire par la stimulation de l'activité de la cyclase adénylate et par l'activation et la régulation d'enzymes cruciales ; elle est utile également à la détermination de l'encodage des souvenirs par les neurones, grâce à la régulation du flux séquentiel des ions calciques à travers la membrane cellulaire ; enfin, elle permet la modulation des réactions chimiques telles que les liaisons protéine-calcium, l'activation des gènes, le renouvellement des protéines et les réactions enzymatiques pour le stockage et la récupération de la mémoire.

    Somatropine naturelle

    En plus de développer le physique, elle augmente la libido, agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue.

    Cette somatropine naturelle est aussi très utilisée pour lutter contre le stress et l’anxiété.

    La somatropine naturelle permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et toujours pour ses vertus contre le vieillissement.

  • Sénescence et antioxydants

    • Par vogot
    • Le 25/10/2019

    Je pense que vous avez au moins une fois dans votre vie, entendu parler de "sénescence". Je vais essayer de vous expliquer ce que cela concerne. Qui cela concerne ? Tout le monde et surtout le monde vivant. Certains objets ont une obsolescence parfois programmée. Et bien la sénescence c'est en quelque sorte notre obsolescence, plus ou moins programmée.

    Définition

    La sénescence est le processus de vieillissement biologique : c'est la suite des changements irréversibles dans un organisme qui aboutissent à la mort.

    Ce processus physiologique débute après la phase de maturité et se traduit par la dégradation progressive et inéluctable des fonctions vitales : reproduction, motricité, système immunitaire, etc.

    Qu'est-ce que l'autophagie ?

    Lors d’un stress, comme le manque de nourriture ou d’oxygène, les cellules peuvent recycler (à l’intérieur d’elles-mêmes, dans leur cytoplasme) des structures cellulaires endommagées en molécules utilisables pour leur métabolisme. Elles vont générer de l’énergie via leurs déchets.

    L’autophagie est en fait un mécanisme naturel qui consiste en la dégradation partielle du contenu de la cellule (appelé cytoplasme) par la cellule elle-même. C’est un nettoyage des déchets qu’elle accumule dans des lysosomes (structures en forme de « sacs ») qui fusionnent avec d’autres contenant des enzymes digestives, ayant pour effet de détruire ces détritus. Un concept découvert il y a 50 ans.

    L’autophagie (autolyse) reste une réponse cellulaire primordiale au manque de nourriture chez la plupart des organismes actuels, chez lesquels elle est stimulée par des hormones commme le glucagon (hormone hyperglycémiante qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang, qui agit principalement sur le foie), qui mobilisent les réserves de l’organisme. Mais il est clair que la nécessité de se sustenter ne suffit pas à expliquer le renouvellement continuel et intense des constituants des cellules qui, la plupart du temps, sont abondamment nourries (…)

    Grâce au renouvellement, les cellules remplacent continuellement leurs constituants par d’autres nouvellement synthétisés et réalisent ainsi quelque chose de très proche de la jeunesse éternelle.

    Découverte récente

    La découverte de ce phénomène d’autophagie est très récente, j'ai pourtant appris celui-ci pendant ma formation de naturopathie, dans l'étude des jeunes thérapeutiques, mais bon passons...

    Le professeur Ohsumi qui en serait à l’origine a été récompensé par le prix Nobel de médecine en 2016. Il a montré que dans certaines maladies liées à l’âge comme les maladies neurodégénératives, le diabète ou l’athérosclérose, il est nécessaire de stimuler voire de réactiver ce processus d’autophagie pour aider les cellules malades à se débarrasser des agrégats de protéines qui viennent s’y accumuler.

    Des cellules dégénérées, incapables de remplir leurs fonctions, s’accumulent dans notre organisme et perturbent son fonctionnement : ce sont les cellules sénescentes. Elles sont rares chez les personnes jeunes, mais elles augmentent avec l’âge et contribuent à toutes les maladies associées à l’âge que l’on connait (inflammation systémique, arthrose, athérosclérose, sarcopénie, cataracte, résistance à l’insuline, maladies neurodégénératives...).

    Les cellules saines ont également un problème : elles n’arrivent plus à se débarrasser efficacement des déchets qu’elles produisent. Cette propriété - qu’on appelle l’autophagie - est pourtant fondamentale : sans elle, les cellules s’encrassent et finissent par dérailler.

    Fonctionnement de la sénescence

    En réponse aux agressions de l’environnement, les cellules de notre organisme entrent parfois dans un état appelé sénescence cellulaire. Longtemps considérée comme étant uniquement à l’origine du vieillissement de l’organisme, de nombreuses études scientifiques ont aujourd’hui établi le rôle déterminant que cette destinée cellulaire joue dans le développement embryonnaire, la cicatrisation ou encore comme barrière à l’émergence de cancers.

    Hypothèses

    Deux hypothèses majeures – en apparence contradictoires – virent le jour pour tenter d’expliquer que les cellules normales ne prolifèrent pas indéfiniment. La première hypothèse reposait sur le fait que de nombreuses cellules tumorales disposent d’une capacité de prolifération illimitée in vitro et plaçait par conséquent la sénescence cellulaire au rang de potentiel mécanisme suppresseur de tumeurs, protégeant l’organisme contre l’émergence de cancers.

    Cependant, autre hypothèse, conscients du déclin des capacités de régénération tissulaire observé avec l’avancée en âge chez les espèces mammaliennes, de nombreux scientifiques percevaient alors la sénescence cellulaire comme un mécanisme largement délétère in vivo et suspectaient qu’elle participe à l’émergence de pathologies liées à l’âge.

    Ces deux hypothèses furent explorées plus ou moins indépendamment durant de nombreuses années, et – bien que paradoxales – elles sont à l’heure actuelle toutes deux éprouvées et constituent les piliers de la recherche contemporaine sur la sénescence cellulaire. En effet, de nombreuses études ont établi l’implication physiologique significative de ce mécanisme dans le développement embryonnaire, la réparation tissulaire ou encore la suppression de tumeurs.

    Mais en dépit de son effet bénéfique pour l’organisme, de multiples travaux montrent que, dans sa composante chronique, la sénescence constitue un processus nuisible potentiellement tumorigénique et pouvant altérer l’homéostasie tissulaire (stabilisation, réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques (pression artérielle, température, etc.)), favorisant ainsi l’émergence de pathologies neurodégénératives, inflammatoires ou encore métaboliques.

    ADN et stress oxydatif

    La cellule dans son environnement se voit par ailleurs perpétuellement confrontée à de nombreux stress qui menacent son intégrité génomique, tels que les rayonnements ultraviolets ou les radiations ionisantes, alors que le métabolisme cellulaire basal produit lui-même des espèces réactives de l’oxygène (ROS) aux propriétés génotoxiques (qui peuvent compromettre l'intégrité physique). Par ailleurs, les polymérases (enzymes qui ont pour rôle la synthèse d'un brin d'ADN ou d'ARN), qui assurent la réplication de l’ADN lors de la mitose (étape de la division cellulaire), commettent parfois des erreurs qui rompent la complémentarité entre les brins de la double hélice. Aussi, on estime que dans un organisme mammalien donné émergent de 1 000 à 1 000 000 de lésions de l’ADN par cellule et par jour, qu’il s’agisse de coupures simple brin (SSB, single-strand break), de cassures double brin (DSB, double-strand break), d’altérations de base ou encore de liens inter/intra-brins.

    Sénescence et vieillissement

    Le vieillissement physiologique se manifeste par une perte progressive de l’homéostasie tissulaire (stabilisation, réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques (pression artérielle, température, etc.)), pouvant impacter la physiologie des organes et conduire à l’émergence de pathologies chroniques et liées à l’âge. De nombreuses études rapportent une augmentation du nombre de cellules sénescentes avec l’âge, dans divers tissus et organes chez les rongeurs et les primates, dont l’être humain, suggérant un lien de causalité entre sénescence cellulaire et pathologies liées à l’âge.

    Sénescence et cancer

    Il est établi que le stress engendré par l’hyperactivité d’un oncogène (qui favorise le développement des tumeurs), ou la perte d’un gène suppresseur de tumeur, engendre, en général, la formation de lésions bénignes constituées de cellules sénescentes. Par ailleurs, des tumeurs malignes, formées de cellules ayant inactivé ou court-circuité le programme de sénescence, se développent à partir de lésions bénignes. Il a notamment été mis en évidence que des souris présentant des défauts majeurs d’apoptose (processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal), ne sont pas prédisposées de façon marquée à la néoplasie (désigne une formation nouvelle), car les cellules protumorales peuvent être éliminées par d’autres mécanismes, dont la sénescence.

    Cependant, l’inverse n’est pas vrai : des perturbations, même subtiles, des mécanismes de sénescence influencent considérablement la sensibilité au cancer.

    Alors, comment combattre la sénescence ?

    • Une forte réduction des calories consommées produit les mêmes effets sur ces gènes.

    L'accumulation des détériorations cellulaires avec l'âge, résultant des dérèglements du métabolisme, est la cause de nombreuses maladies.

    • Jeûne intermittent

    De longues périodes de jeûne stimulent un nettoyage par l'organisme des cellules sénescentes. L'objectif est donc de découvrir des substances produisant les mêmes effets car se priver de nourriture de façon prolongée est difficile à faire, pour certains.

    Le stress oxydatif est un processus naturel se produisant au cœur de vos cellules. Provoqué par la production énergétique, l'oxydation cellulaire crée des radicaux libres (substances chimiques) que votre corps doit compenser avec des antioxydants. Pourtant, les radicaux libres régissent certaines fonctions cellulaires (système immunitaire, fonction neuronale, prolifération des cellules) mais leur excès est néfaste à notre santé.

    Notre organisme possède des moyens de défense efficaces pour lutter contre eux et stabiliser nos cellules mais lorsque l'oxydation est trop forte, l'équilibre est rompu en faveur des radicaux libres. Cette situation est causée par un déficit en antioxydants, une surproduction de radicaux libres ou une accumulation de ces deux facteurs.

    Le stress oxydatif, lorsqu'il est souvent répété, conduit au vieillissement cellulaire prématuré ou à l'apparition de certaines maladies comme le cancer. Les scientifiques se sont donc penchés sur la question pour vous proposer une formule antioxydante qui améliore la régulation biochimique du corps et sa vitalité.

    Les solutions naturelles et efficaces

    REDOX est basé sur des nutriments sélectionnés pour leur qualité exceptionnelle et leur valeur scientifique démontrée. Ce complément est unique car composé de substances naturelles sélectionnées pour leur capacité à préserver les cellules du stress oxydatif, améliorer votre énergie, votre bien être et votre santé.

    Redox

    COMPLEXE ANTIOXYDANT est une association de vitamines et d’oligo-éléments antioxydants qui protège les cellules de l'organisme du stress oxydatif à l’origine de dommages et de vieillissement prématuré.

    Complexe antioxydant

    FISETIN contient un flavonol d'origine naturelle qui a des effets positifs sur les cellules cérébrales et les voies cognitives dans la recherche préclinique. La fisétine est un bioflavonoïde antioxydant qui aide à préserver les niveaux de glutathion et le fonctionnement des mitochondries en situation de stress oxydant.

    Fisetin

  • Améliorez naturellement votre humeur

    • Par vogot
    • Le 09/10/2019

    Avez-vous déjà remarqué que l'alimentation est un anti-blues par excellence ?

    Je vous en dis plus et surtout comment adopter de bons réflexes !

    L’alimentation a un impact évident sur la qualité de nos pensées et notre état émotionnel. Plus les aliments que nous mangeons sont sains, frais et naturels, plus nos idées sont lucides, claires, et notre moral positif et confiant, sans pensées toxiques !

    Il est important de comprendre à quel point les aliments transformés, raffinés, dépourvus de nutriments privent non seulement l’organisme d’éléments précieux, mais l’obligent également à puiser dans ses propres réserves, provoquant des manques. Parallèlement, les digestions difficiles entraînent un gaspillage d’énergie. Elles s’expliquent par le manque de qualité des aliments industriels, les trop grosses quantités absorbées et les mélanges indigestes. Or, cette énergie, notre « mental » en a besoin pour fonctionner correctement.

    Cette idée selon laquelle certains aliments influencent positivement notre humeur n’est pas neuve. Au moyen-âge, déjà, les gens étaient persuadés que chaque aliment provoquait des effets spécifiques sur le comportement. Certains comme les coings, les dattes et les baies de sureau étaient réputés pour leur capacité à améliorer l’humeur tandis que la laitue, la chicorée et le pourpier étaient davantage prisés pour leurs vertus tranquillisantes. S’il est fort improbable que ce folklore entier soit conforme à la réalité scientifique, il faut admettre que le principe général est aujourd’hui incontestable. Pour l’expliquer, on recense au moins deux théories, très étayées, et qui sont parfaitement compatibles entre elles.

    La théorie de la sérotonine : pourquoi les aliments qui favorisent sa production vous rendent de bonne humeur ?

    L’une des théories les plus convaincantes pour expliquer cette influence de l’alimentation sur l’humeur est la théorie de la sérotonine. La sérotonine est un neurotransmetteur important dont la synthèse par le cerveau est conditionné par la disponibilité du tryptophane. Elle contribue à la régulation du sommeil, de l’appétit, de l’impulsivité et surtout de l’humeur : des chercheurs ont démontré que des taux circulants élevés de sérotonine étaient corrélés à des améliorations de l’humeur. Pour améliorer l’humeur, la logique voudrait donc qu’on privilégie les aliments contenant de la sérotonine, comme la banane, et ceux qui sont les plus riches en tryptophane (le précurseur de la sérotonine), comme le poulet ou les œufs. Mais la logique est trompeuse. Elle trompe d’ailleurs souvent les auteurs d’articles peu documentés tels qu’on trouve aujourd’hui dans la presse généraliste ou certains blogs spécialisés dans la santé.

    En réalité, il est totalement illusoire de compter sur les sources de sérotonine dans la mesure où cette molécule ne franchit pas la barrière hémato-céphalique du cerveau. N’espérez pas non plus gonfler votre taux de sérotonine en vous jetant sur les aliments riches en tryptophane : ce n’est pas la quantité qui prime mais le rapport existant entre le tryptophane et les autres acides aminés.

    Explication de texte et de fonctionnement

    Lorsque vous consommez de la volaille, les apports de tryptophane sont très élevés, mais les apports de tous les autres acides aminés le sont également. Il y a donc une compétition féroce qui s’installe entre les acides aminés pour utiliser les transporteurs du corps humain. Ces transporteurs, spécifiques aux acides aminés, sont très importants : ils permettent de rejoindre les différents tissus de l’organisme. Sans eux, le tryptophane n’a aucune chance de franchir la barrière hémato-céphalique du cerveau et donc aucune chance d’infléchir sur la synthèse de sérotonine.

    Le problème c’est que parmi tous les acides aminés, le tryptophane est probablement le moins représenté dans les sources de protéines animales. Dans ces aliments protéinés, on trouve peut-être beaucoup de tryptophane, mais on trouve encore plus de leucine, de lysine, de méthionine ou de thréonine. Englué dans la masse, le tryptophane rencontre donc toutes les peines du monde à utiliser les transporteurs, pris d’assaut par les autres acides aminés.

    Ce phénomène explique pourquoi une alimentation riche en protéines diminue la disponibilité de tryptophane dans le cerveau et finit par réduire la synthèse de sérotonine. Pour contourner ce problème, il suffit de sélectionner des aliments qui contiennent des quantités raisonnables de tryptophane tout en étant pauvres en acides aminés de manière générale. Et on ne peut pas dire que ces aliments soient difficiles à trouver : ce sont ceux que la majorité des chasseurs-cueilleurs ramassaient à longueur de journée, les fruits et légumes.

    Il existe une corrélation entre la consommation de fruits et légumes et l’humeur positive. Les fruits, et surtout les légumes, contiennent des glucides complexes qui élèvent progressivement le taux de glucose sanguin. Cette arrivée des glucides dans le sang entraîne la libération d’une hormone bien connue, l’insuline, qui exhorte à son tour les tissus musculaires à accaparer les acides aminés qui circulent dans les vaisseaux. Mais ils font une exception avec le tryptophane, qui a tout le loisir de se lier aux transporteurs, rendus disponibles par la fuite de ses concurrents.

    Cette théorie, très étayée, est compatible avec les observations et les essais cliniques entrepris ces dernières années par les chercheurs. On a pu observer que manger de grandes quantités d’aliments riches en glucides complexes et pauvres en protéines permettait d’améliorer l’humeur, notamment chez les personnes qui souffrent de stress chronique, de dépression saisonnière, de légère déprime ou de franche dépression.

    Dans une étude menée sur de jeunes adultes en Nouvelle-Zélande, des chercheurs ont découvert que les diètes riches en fruits et légumes rendaient les participants plus calmes, plus heureux et plus en forme dans leur vie quotidienne. L’étude a duré 21 jours : chaque soir, les participants devaient indiquer leur état d’esprit sur un journal de bord à l’aide d’une grille d’adjectifs positifs et négatifs.

    Les chercheurs ont ensuite fait des rapprochements entre les humeurs des participants et les aliments qu’ils avaient consommés dans la journée. Mais comment savoir si les participants ont mangé des fruits et légumes parce qu’ils se sentaient heureux ou s’ils le devenaient parce qu’ils en mangeaient ? Autrement dit, lequel des deux arrive en premier ?

    Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont croisé les données et ont remarqué que l’humeur avait tendance à s’améliorer le lendemain des repas particulièrement riches en fruits et légumes. C’est donc bien les fruits et légumes qui provoquent l’amélioration de l’humeur et déclenchent un cercle vertueux.

    Attention : ne confondez pas sucres complexes et sucres simples ! Les aliments riches en sucres simples comme les céréales raffinées, le riz blanc, les biscuits sucrés ou les jus de fruits déclenchent une réponse glycémique brutale qui s’accompagne toujours d’un pic d’adrénaline, également appelé « l’hormone du stress ». En consommer conduit plutôt à une exacerbation des réponses aux stress et à une dégradation de l’humeur sur le long terme.

    Les fruits et légumes les plus riches en tryptophane à consommer pour améliorer votre humeur :

    1. Fèves de soja cuites (85 g) 0,13 g
    2. Haricots blancs cuits (65 g) 0,048 g
    3. Avocat (140 g) 0,035 g
    4. Epinards cuits (85 g) 0,034 g
    5. Petits pois frais 0,031 g
    6. Brocoli (85 g) 0,029 g
    7. Asperge fraîche (85 g) 0,025 g
    8. Haricots mungo germés crus (65 g) 0,024 g
    9. Choux de Bruxelles (85 g) 0,024 g
    10. Kiwi (140 g) 0,021 g
    11. Champignon (85 g) 0,02 g
    12. Chou vert frisé (85 g) 0,02 g

    D’autres astuces pour favoriser la synthèse de sérotonine :

    • Diminuez votre consommation de boissons caféinées : la caféine inhibe la sérotonine.

    • N'hésitez pas à essayer la prise de complément alimentaire de tryptophane.

    • Faites du sport régulièrement : cela augmente la disponibilité du tryptophane.

    • Exposez-vous quotidiennement à la lumière naturelle : les rayons du soleil favorisent la synthèse de sérotonine.

    • Travaillez à diminuer votre stress : des périodes de stress chronique contribuent à réduire les stocks de tryptophane et perturbent la synthèse de sérotonine.

    La théorie anti-inflammatoire : comment les poissons gras améliorent votre état d’esprit

    La deuxième théorie s’appuie sur le rôle des acides gras oméga-3 dans le corp humain : c’est la théorie anti-inflammatoire. On connait bien la capacité de ces précieux acides gras à prévenir les maladies cardiovasculaires en raison de leurs propriétés anti-inflammatoires. Ce que vous savez moins c’est qu’ils jouent aussi un rôle bénéfique pour la santé mentale.

    Des chercheurs ont ainsi démontré un lien certain entre de faibles niveaux d’acides gras oméga-3 et des troubles de l’humeur, incluant les troubles dépressifs et le risque de suicide.

    Il y a plusieurs décennies, lorsque les chercheurs étudiaient les effets des oméga-3 chez les personnes à risque de troubles cardiovasculaires, ils se sont aperçus que les participants étaient de meilleure humeur. Par la suite, on a compris que les troubles de l’humeur et les maladies cardiovasculaires avaient des mécanismes pathophysiologiques communs, notamment une production anormalement élevée de cytokines proinflammatoires et des niveaux critiques d’homocystéine plasmatiques. Mais d’autres pistes existent pour expliquer ces observations. On sait également que les acides gras oméga-3, dont font partie l’ALA, l’EPA et le DHA, participent activement aux structures des membranes des cellules du cerveau.

    Lorsque les apports de ces acides gras sont trop faibles (ce qui est majoritairement le cas dans les pays occidentaux), on constate une altération du développement cérébral, une perturbation de la composition des terminaisons nerveuses, des dérèglements physiologiques, neurosensorielles et comportementales.

    Des études menées sur des modèles expérimentaux ont montré que le manque d’oméga-3 induisait ainsi des déficits cognitifs, en particulier au niveau de l’apprentissage, et du métabolisme de certains neuromédiateurs impliqués dans l’humeur (la mélatonine surtout). Ces déficits peuvent être corrigés par une alimentation ou une supplémentation adaptée.

    Savoir plus : OMÉGA 3 + Vitamine E : le meilleur complément oméga-3.

    De nombreuses études soutiennent cette hypothèse

    Sur une cohorte néozélandaise de 4 644 sujets âgés de plus de 15 ans, la perception personnelle d’un meilleur état de santé mentale et physique est proportionnelle à la consommation de poisson, et donc d’acides gras oméga-3, qui sont de ce fait considérés comme des stabilisateurs de l’humeur. D’autres études mettent en lumière de faibles concentrations d’oméga-3 dans les membranes des globules rouges des personnes déprimées et certaines valident l’efficacité du DHA pour les dépressions mineures, la dépression post-partum, la dépression hivernale, avec des modifications morphologiques mesurables (diminution du volume des ventricules latéraux).

    Il est donc possible d’améliorer son humeur en incluant régulièrement des oméga-3 à ses menus, notamment au petit-déjeuner.

    Les sources d’origine végétale (1,5 g d’AAL)

    • Une cuillère à café d’huile de lin.
    • 2 cuillères à café de graines de lin broyées.
    • 2 cuillères à café de graines de chia.
    • 1 cuillère à soupe d’huile de colza.
    • Une poignée de noix de Grenoble.
    • 1 cuillère à soupe d’huile de soja.
    • 10 g de graines de chanvre

    Les sources d’origine marine (1,5 g d’AEP + ADH)

    • 50 g de maquereau.
    • 70 g de saumon.
    • 80 g de hareng.
    • 130 g de thon.
    • 130 g de sardines.
    • 200 g de bar.

    Comme il n’est pas recommandé de consommer plus de 2 poissons gras par semaine, les compléments alimentaires d’oméga-3 (EPA et DHA d’origine naturelle) constituent une alternative tout à fait pertinente pour apporter à l’organisme des quantités régulières et quotidiennes d’oméga-3.

    Attention : veillez à réduire vos apports en oméga-6 si vous consommez des oméga-3. Consommés en excès, les acides gras oméga-6 peuvent contrecarrer les effets bénéfiques des oméga-3 en monopolisant les enzymes nécessaires à leur métabolisme. Les aliments qui contiennent beaucoup d’oméga-6 sont surtout des aliments industriels et certaines huiles (huiles de carthame, de pépins de raisin, de sésame, de tournesol et de maïs).

    Vitaminez votre cuisine ! 

    Pour un résultat durable, il est important de poser les bases d’une alimentation composée de produits bruts, peu transformés et digestes.

    Une alimentation autant que possible n’amenant pas de toxines, ni de digestion difficile. Votre assiette devrait contenir une grande proportion de fruits et légumes frais, crus et cuits (vapeur ou à l’étouffé si possible) complétés par des protéines animales (œufs, fromages à base de lait cru, produits de la mer, viandes blanches) et un peu de féculents (pommes de terre, patate douce, courge, châtaigne, riz, sarrasin…).

    Idéalement réduire le sucre raffiné et les féculents raffinés (pain blanc, riz blanc, pâtes…), les produits ultra transformés, les plats préparés, le café, l’alcool…

    D’autres conseils en vrac pour améliorer votre humeur et votre créativité

    Les oméga-3 et le tryptophane sont de très bons moyens d’améliorer immédiatement et durablement votre humeur., mais il existe d'autres moyens  découverts par la communauté scientifique.

    Aujourd’hui, nous avons tendance à nous ruer sur notre smartphone, tablette ou ordinateur dès que nous avons un moment de libre, du coup le cerveau est privé de repos. Nous considérons à tort qu’il s’agit de moments inutiles alors que ce sont des périodes d’archivage.

    Quand nous ne faisons rien, nous sommes en fait en train de traiter l’information. C’est à ce moment-là que nous avons nos idées les plus créatives.

    • Engagez-vous dans le cercle vertueux : les personnes de bonne humeur ont tendance à choisir des aliments plus nutritifs alors que les personnes de mauvaise humeur font l’inverse. Autrement dit, le plus difficile c’est de s’y mettre !

    • Laissez libre cours à vos pensées : quand on est trop occupé, stressé ou anxieux, le cortex frontal est suractivé et il exécute mal les tâches créatives. Au contraire, quand on rêvasse, les ondes thêta, qui sont associées à la créativité, augmentent et l’humeur s’améliore.

    • Mangez en pleine conscience : ancrée dans la philosophie bouddhiste, la pleine conscience encourage les gens à ralentir lorsqu’ils s’alimentent, à prendre attention aux couleurs, à la texture, aux odeurs, à mâcher doucement et à observer les sensations produits par les aliments.

    • Soignez votre sommeil : les recherches ont montré que plus vous vous réveillez au cours de la nuit, plus vous avez de chances d’être de mauvaise humeur les jours suivants. Ce n’est donc pas toujours la quantité d’heures de sommeil qui compte, mais la qualité, et notamment la préservation du sommeil profond.

    • Prenez soin de votre microflore intestinale : en consommant des fibres alimentaires et en prenant des probiotiques spécifiques, vous modifiez positivement votre flore intestinale. Cette intervention contribue à diminuer l'inflammation systémique du corps mais elle participe également à améliorer l'humeur ! C’est en effet une des découvertes les plus saisissantes des dernières années : les bactéries intestinales peuvent communiquer avec le cerveau par l’intermédiaire du nerf vague (on parle d’axe microbiome-intestin-cerveau). Encore plus étonnant, elles sont capables de produire des neurotransmetteurs identiques à ceux que l’on trouve dans le cerveau, et notamment de la sérotonine. Pour profiter pleinement de ces effets, une formule probiotique conçue à partir des dernières avancées en neurosciences a récemment vu le jour : elle s'appelle Formule Probiotiques et contient dix souches de bactéries sélectionnées à partir des essais cliniques menées sur l'humeur et la flore intestinale.

    N'oubliez jamais que l’alimentation transformée et industrielle contient des produits indésirables, additifs, produits de synthèse qui affectent votre système nerveux et glandulaire.

    En conclusion

    Tous ces produits nous privent encore d’un élément essentiel : la vie !  Non quantifiable mais indispensable à notre bien-être, elle caractérise les aliments ultra frais, fraîchement cueillis, muris au soleil, les germinations, les pousses, la lacto-fermentation mais aussi les yaourts maison, les fromages frais type crottins ou faisselle à base de lait cru et fermentés naturellement…

    Lire également: ​

  • Démence sénile après 70 ans: Prévenir dès maintenant

    • Par vogot
    • Le 19/09/2019

    Personne ne souhaite connaître un jour l’expérience de la démence sénile. Je vous conseille de réduire immédiatement la pression sanguine, c’est à dire réduire le risque de démence vasculaire qui surviendra dans plusieurs années voire plusieurs décennies.

    Comment y parvenir ?

    Si vous souffrez déjà d’hypertension, votre médecin vous a sans doute prescrit une thérapie médicamenteuse, mais de nombreuses mesures permettent aussi de réduire rapidement la tension artérielle et de façon prolongée dans le temps pour peu que ces mesures deviennent des habitudes. En voici quelques-unes (qui sont valables pour celles et ceux qui ne souffrent pas encore d’hypertension) :

    • Maintenir un poids de forme optimal.

    • Gérer son stress quotidiennement. L’adrénaline sécrétée en situation de stress chronique élève la tension artérielle en raison de son effet vasoconstricteur (diminution du calibre des vaisseaux).

    • Être actif : dans une étude portant sur plus de 6 000 personnes âgées de 35 à 60 ans, ceux qui s’étaient mis à marcher plus de 20 minutes par jour avaient réduit de 30 % leur hypertension artérielle.

    • Réduire la consommation de sels et augmenter la consommation d’aliments riches en potassium. On estime qu’un rapport sodium/potassium de 1/5 serait idéal pour maintenir une pression sanguine optimale alors que le régime occidental serait de 2/1. Pour réussir à revenir vers un tel rapport, il est conseillé de limiter la consommation de sodium à 2 300 mg par jour et de consommer des fruits et légumes en abondance. Remplacer le sel par des herbes aromatiques (Thym, origan, basilic...).

    Et du côté des compléments alimentaires ?

    Pour l’hypertension, il y en a 2 qui sont incontournables et très bien documentés sur le plan scientifique :

    Les suppléments d’acides gras oméga-3 (DHA et/ou EPA). L’ensemble des données scientifiques démontre de façon incontestable que les suppléments d’oméga-3 réduisent les pressions systolique (d’environ 3,5 mmHg) et diastolique (d’environ 2,5 mmHg) chez les personnes victimes de l’hypertension artérielle. En moyenne, 900 mg d’EPA/DHA chaque jour suffit pour réduire la tension artérielle (soit 3 gélules d'Oméga-3 et Vitamine E).

    Ces suppléments exercent, en plus, des effets bénéfiques contre plusieurs facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (comme l’AVC) : taux de lipides sanguins, fonction vasculaire, inflammation, fonction plaquettaire… Ces effets ont été reconnus scientifiquement par l’EFSA tout comme son optimisation de la pression sanguine : le conseil scientifique indépendant de l’agence s’est basé sur plusieurs méta-analyses pour livrer ses avis.

    Les suppléments de co-enzyme Q10. La co-enzyme Q10 est assez peu connue, et pourtant il s’agit d’un antioxydant fabriqué par le corps lui-même et qui s’est montré efficace au cours de plusieurs essais cliniques en association avec la médication classique contre l’hypertension. C'est un puissant antioxydant qu'on appelle aussi ubiquinol-10 ou UBIQUI car elle est présente partout dans le corps. Ainsi, on a enregistré une baisse de la tension artérielle chez les personnes prenant de la co-enzyme Q10 (près de 100 mg par jour, soit 1 gélule de Coenzyme Q10 100 mg) au cours de plusieurs essais cliniques randomisés.

    Depuis des années, le marché des compléments alimentaires fournit des produits contenant du CoQ10 sous forme d’ubiquinone, la forme oxydée du CoQ10. Des études montrent toutefois que c’est sa forme réduite, l’ubiquinol, qui présente la plus grande biodisponibilité et qui permet donc d’obtenir des concentrations plasmatiques plus élevées avec des doses plus faibles.

    Celui-ci est obtenu par un procédé exclusif de fermentation de levures d’origine naturelle. C'est une coenzyme Q10 identique à celle synthétisée par lorganisme lui-même. Une consommation régulière de CoQ10 permet de rétablir rapidement et efficacement les taux de CoQ10, notamment à partir de la quarantaine ou chez les personnes atteintes de certaines pathologies liées à l’âge. 

    Sa consommation sous forme de complément alimentaire n’empêche ni ne réduit la production endogène (naturelle) de CoQ10 par l’organisme, c'est pour cette raison que j'ai sélectionné cet ubiquinol bio-identique pour l’élaboration de ce complément alimentaire qui bénéficie des garanties de sécuritédefficacité et de biodisponibilité.

    La consommation régulière d’une gélule par jour CoQ10 + Ubiquinol 100 mg, hautement biodisponible, fournit une protection antioxydante et peut ainsi être bénéfique pour ralentir les processus de vieillissement. Elle permet également de favoriser la vitalité et l’énergie.

    Du côté des produits naturels, on peut citer la teinture mère d’aubépine (qu’on trouve dans l'Aubépine BIO 50ml ou 100ml) pour optimiser les fonctions cardiovasculaires ainsi que les extraits de Bacopa monnieri que l'on retrouve dans le complexe Cerepuls, dont les bénéfices sont bien établis sur le plan de la préservation du système cognitif, mais aussi de la perception visuelle, de l’impulsivité, de l’attention, du langage (compréhension verbale et vocabulaire), de la concentration, du raisonnement, de la vivacité d’esprit, de la vitesse de traitement de l’information, de la mémoire associative, de la rétention de nouvelles informations et même de la tendance à faire des erreurs.

    Cerepuls

    Comment l’hypertension peut-elle aboutir à des formes de démence ?

    C’est un phénomène qui est étudié depuis plusieurs années déjà, mais on continue de découvrir les mécanismes qui en régissent l’apparition.

    Lorsque vous souffrez d’hypertension, le sang exerce une pression anormalement forte sur la paroi des artères ce qui les fragilise. Petit à petit, le diamètre des vaisseaux qui acheminent le sang vers le cerveau se réduit du fait d’un épaississement de la paroi vasculaire, diminuant ainsi les approvisionnements en nutriments et en oxygène des cellules de l’hémisphère cérébrale.

    Cette sous-alimentation se traduit à long terme par des lésions au niveau de la substance blanche du cerveau. Les personnes souffrant d’hypertension, ont une détérioration des fibres de la matière blanche connectées à des aires cérébrales impliquant l’attention, les émotions et la mémoire.

    La plupart des études publiées rapportent un lien entre une pression artérielle élevée et des performances cognitives plus faibles, et ce même chez les personnes jeunes. Mais c’est véritablement au bout de plusieurs années d’hypertension que le phénomène de démence commence à se développer.

    Chez les personnes qui ont le malheur d’être touchées, la pression artérielle se met alors diminuer : ce qui semble être une amélioration est en réalité le signe que les lésions dégénératives ont touché les cellules qui interviennent dans la régulation de la tension. La baisse progressive de la pression artérielle observée au cours de la démence est en effet proportionnelle à la perte de neurones.

    Les personnes les plus à risque sont celles qui font de l’hypertension avant l’âge de 60 ans !

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