Qu’elle soit durable ou passagère, la chute des cheveux est un sujet qui nous concerne toutes et tous à un moment de la vie. Si elle peut être pathologique, elle peut en plus avoir des conséquences sur le bien-être. Perdre ses cheveux, c’est parfois perdre un peu de sa confiance en soi.
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La chute des cheveux n'est pas forcément une fatalité. Comment s'y prendre pour enrayer l'alopécie et pour booster la repousse des cheveux de façon 100 % naturelle ?
Pour éviter ce phénomène, stimuler la pousse des cheveux et retrouver une crinière resplendissante, suivez mes conseils : adoptez une alimentation adaptée et choisissez des suppléments nutritionnels de qualité.
Quelles sont les causes de la chute des cheveux ?
Pour commencer, la chute des cheveux peut avoir des origines bien différentes. Elle peut être génétique, héréditaire ou hormonale.
La calvitie classique ou alopécie androgénique, par exemple, touche particulièrement les hommes prenant de l’âge. La pelade, elle, est une maladie auto-immune qui entraîne la chute de cheveux par poignées et qui peut être très impressionnante.
Par ailleurs, les changements de saison, le stress, une alimentation déséquilibrée, une grossesse… tous ces éléments ont des conséquences sur les « phanères » (cheveux, ongles, etc.) Ces événements agissent essentiellement de deux façons : ils entraînent la mort organique du cheveu, qui tombe, ou bien l’empêchent de pousser.
Quels éléments sont nécessaires à une chevelure en pleine santé ?
S'il existe des shampooings enrichis en antioxydants ou des huiles végétales, je le répète souvent (et à raison) : l’alimentation constitue le premier remède.
En effet, pour bien pousser et être en bonne santé, le cheveu a besoin de nourriture. Et principalement de kératine, cette protéine qui le compose en majorité. Afin d’assurer la bonne production de kératine, l’organisme a besoin de vitamines, d’oligo-éléments ou encore d’acides aminés variés. Pour nombre de ces éléments, la science a montré qu’une carence pouvait entraîner une chute de cheveux excessive. Si vous rencontrez un professionnel de santé qui perd ou qui a perdu ses cheveux, il serait temps de se poser les bonnes questions. Est-il à même de bien vous conseiller ?
Le rôle essentiel de la vitamine B8 (biotine)
La vitamine B8, ou biotine, a prouvé son rôle stimulant dans la repousse des cheveux.
Point bonus : nourrir vos cheveux de l’intérieur peut aussi avoir des effets bénéfiques sur votre peau, et éventuellement sur vos ongles. Il serait donc dommage de vous en priver.
D'autres vitamines aux propriétés intéressantes
Le rôle des autres vitamines n'a pas été officiellement approuvé. La vitamine A, pour certains, serait nécessaire à la production de sébum et au renouvellement des cheveux. On la trouve dans les carottes, les patates douces, les courges et les abats, ou en quantité optimale dans des compléments dédiés. Demandez conseil à votre naturopathe.
Les vitamines C et E, quant à elles, sont connues pour leur action antioxydante. Certaines études incitent ainsi à se tourner vers elles pour réduire le stress oxydant, qui constitue en effet une source importante de perte capillaire. La vitamine C est présente dans tous les agrumes, les fraises, la mangue, et tous les fruits colorés en général, les poivrons, etc. La vitamine E, de son côté, se retrouve dans les fruits secs et les graines, les huiles végétales ou l'avocat.
Une étude estime également que la vitamine D aiderait à créer de nouveaux follicules pileux. Assimilez-la en mangeant des poissons gras, du jaune d’œuf ou des boissons végétales comme l'amande, la noisette, etc.
Les oligo-éléments nécessaires aux cheveux : zinc, sélénium...
Certains oligo-éléments sont également nécessaires à la bonne santé des cheveux, et leurs effets officiellement reconnus. Citons notamment le zinc, un nutriment essentiel à la croissance et à la réparation du cheveu. Il est disponible dans les huîtres, le germe de blé, les abats, les fruits de mer et les crustacés.
Ne négligez pas non plus vos apports en sélénium, un autre minéral clairement bénéfique pour la chevelure.
En ce qui concerne le fer, on sait en effet que l’anémie et son manque d’oxygène associé peuvent entraîner une calvitie. On trouve du fer dans la viande rouge et les abats, les lentilles, les fruits de mer, les haricots secs ou dans des compléments plus concentrés. Avant de prendre un complément de fer, vérifiez toutefois auprès de votre professionnel de santé si vous souffrez réellement d'une telle carence.
Vous l’avez compris : c’est en adoptant une alimentation variée et équilibrée que vous optimisez vos chances d’obtenir et de conserver un cuir chevelu vigoureux. La chute des cheveux est un sujet sensible, alors mieux vaut vous en occuper avant que ça ne devienne sérieux. Avant d’envisager des implants, optez pour des solutions naturelles : un bon shampooing, un régime alimentaire adapté, des complément alimentaires de qualité... Le résultat pourrait bien vous surprendre.
Je vous suggère la lecture de ces articles: " Vos cheveux tombent ? Des solutions naturelles existent ", " Cheveux longs, idées longues: La vérité sur les cheveux ", " Astuces contre la perte des cheveux ".
vitamines Cheveux calvitie alopécie chute
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Devenir végétarien, c'est bien mais... comment éviter les carences. Découvrez comment faire.
Végétarisme : quelques rappels
Les végétariens, les végétaliens et les végans ont tous pour point commun de moins, de ne pas, ou de ne plus manger de viande.
Mais il y a des différences entre eux :
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les végétaliens ne consomment aucun produit, ni sous-produits d'origine animale, donc ni viande, ni lait, ni œufs, ni miel.
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le véganisme ne se réduit pas à un régime (végétalien), c'est un mode de vie qui exclut tout produit issu de l'exploitation animale. Cela signifie qu'un végan n'achète pas de chaussures ou de canapé en cuir, ne porte pas de fourrure, n'utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux, il ne va pas non plus au zoo ou au cirque voir des spectacles avec des animaux.
Différentes façons d’être végétarien
Le végétarisme, comme chacun sait, consiste à refuser de consommer de la chair animale : viande, poisson, crustacés... À l'heure actuelle, 5 % de la population mondiale aurait opté pour un régime végétarien.
Les raisons de ce choix peuvent être multiples :
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défense de la cause animale ;
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volonté de réduire son empreinte écologique (l’élevage de bétail serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine) ;
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volonté de préserver sa santé (l'adoption d'un tel régime diminuerait les risques de contracter une maladie cardiovasculaire ou un cancer) ;
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goûts culinaires, etc.
Mais comme pour tout régime, mieux vaut se renseigner avant de se lancer. Car si vous délaissez viande et poisson, votre organisme pourrait vite manquer de certains éléments...
Pour faire le plein de protéines, misez sur les légumineuses et les céréales
En premier lieu, rappelons que la viande est une source majeure de protéines. Ces macromolécules sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps, au développement de nos muscles et de notre immunité.
Pour ne pas manquer de protéines, misez sur les féculents, en l'occurrence :
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les légumes secs (alias les légumineuses), comme les lentilles, les flageolets, les haricots rouges ou noirs, les fèves, le soja, les pois chiches, les pois cassés, les pois secs...
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et les céréales, comme le riz, le maïs, le blé, l’épeautre, l'orge, l'avoine, le sorgho, le sarrasin, le millet...
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Dans l'idéal, réunissez ces deux types de féculents au cours d'un même repas pour maximiser votre apport en protéines. Vous pouvez par exemple opter pour une association :
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soja + riz
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haricots rouges + maïs
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lentilles + blé, etc.
Ce genre de combinaison vous permettra de profiter d'acides aminés suffisamment variés. Pour votre information, les légumineuses vous fournissent en fait la lysine qui manque aux protéines des céréales, tandis que les céréales vous fournissent la méthionine qui manque aux protéines des légumineuses.
Les autres grandes sources protéiques : œufs, produits laitiers, seitan, amandes...
Pour éviter de manquer de protéines, misez également sur les œufs, dont le jaune comme le blanc constituent de formidables sources protéiques.
Les produits laitiers comme le lait, le fromage et les yaourts sont également riches en protéines. Les sportifs désireux de prendre de la masse musculaire apprécieront par ailleurs la dose importante de protéines procurée par la whey, ce produit issu de la coagulation du lait.
Parmi les aliments contenant également une quantité importante de protéines, citons encore le quinoa, le tofu (alias le « fromage de soja »), le seitan, le tempeh, les amandes, les champignons, les pâtes au blé complet, le riz complet, les noix, les graines de chanvre et de chia...
Veillez aussi à conserver de bons apports en fer
En second lieu, il convient de surveiller vos apports en fer (en particulier pour les femmes et les enfants). Rappelons que cet oligo-élément très important assure notamment le transport de l'oxygène à travers le sang. La fatigue, le manque d'énergie générale comme les étourdissements sont des symptômes pouvant suggérer une carence en fer.
Le fer se trouve en grande quantité dans la viande rouge, la viande blanche et les produits de la mer. Pour les végétariens, les légumes secs, les fruits secs et graines oléagineuses (graines de sésame, noix de cajou, amandes...) constituent toutefois d'excellentes alternatives.
Il existe aussi des formulations de fer présentant une bonne qualité d’absorption et permettant de limiter le risque d’anémie et de booster votre énergie en cas de végétarisme. Ainsi, le bisglycinate de fer est particulièrement bien toléré par l’organisme.
Attention : ne vous supplémentez pas en fer si vous n'êtes pas certain(e) d'avoir un déficit. Une analyse sanguine permettra de confirmer (ou non) cette hypothèse. En effet, se complémenter en fer alors qu'on n'en manque pas est pro-oxydant.
La fameuse carence en vitamine B12 (cobalamine)
Par ailleurs, l'absence de viande animale peut être à l'origine d'une carence en vitamine B12, ou cobalamine. Cette dernière est en effet la seule vitamine à être présente uniquement dans le règne animal.
Vous pouvez certes trouver de la B12 dans les œufs, le lait et le fromage, mais en bien plus petite quantité que dans la viande. Il existe donc un risque réel de déficit.
Le manque de vitamine B12 entraîne des risques importants pour la santé : troubles nerveux, digestifs, visuels, fatigue importante… Pour éviter les problèmes de ce type, tournez-vous vers la méthylcobalamine. Cette forme active de la vitamine B12 est la meilleure pour l’organisme.
Comment trouver des oméga-3 quand on ne mange pas de poisson ?
Les oméga-3 sont habituellement apportés par les poissons gras, comme le saumon et le thon. Pour les remplacer, vous pouvez consommer :
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des graines de lin moulues ;
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des noix ;
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de l'huile d'olive ou de colza...
Les végétariens manquent aussi fréquemment de zinc et d'iode
Le régime végétarien peut enfin être à l'origine :
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d'une carence en zinc. Or le zinc est un oligo-élément crucial pour l'organisme, qui joue un rôle dans le métabolisme des protéines, dans les défenses immunitaires, dans l'état de la peau et des cheveux... Pour retrouver un bon taux de zinc, vous pouvez manger des graines de sésame, du pain au levain, du cacao ou des produits laitiers. Et si vous voulez être bien certain(e) d'optimiser vos apports, choisissez un complément de zinc doté d'une bonne bio-disponibilité ;
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d'une carence en iode. Selon une étude, 25 % des végétariens et 80 % des végans souffrent d'un déficit en iode. Cet oligo-élément est pourtant très important pour notre organisme, vu qu'il assure le bon fonctionnement de la glande thyroïde (régulatrice de la solidité des os, de l'état du cerveau et des muscles...) En cas de manque d'iode, sachez qu'il existe des compléments d'iode naturel. N'hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe à ce sujet.
La spiruline et le maca, des super-aliments parfaits pour les végétariens et végans
La richesse de certaines substances naturelles peut grandement vous aider à maintenir votre équilibre nutritionnel.
Je vous invite notamment à prendre :
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de la spiruline. Cette algue couleur bleu-vert est à la fois source de protéines, de fer, de zinc et de multiples vitamines. Vous n'appréciez pas le goût très prononcé de la spiruline en poudre ? Bien heureusement, ce super-aliment peut aussi se consommer sous forme de comprimé ;
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du maca. Cette plante née dans les montagnes péruviennes, réputée pour être un fortifiant naturel de l'organisme, contient des protéines, des vitamines B1, B2, B12, C et D, du calcium, du zinc, du fer, du potassium...
3 remarques sur le végétarisme et le végétalisme
Bien entendu, en cas de régime végétarien, il faut continuer à respecter toutes les règles essentielles de l'alimentation ! Tout végétarien, comme tout non-végétarien, a ainsi intérêt à consommer 5 fruits et légumes par jour et à éviter les aliments trop gras ou trop sucrés.
Le régime végétalien et le mode de vie végan, de leur côté, excluent tous les produits d'origine animale, comme les œufs, le lait, etc. Ils demandent donc encore plus de vigilance. Prenons l'exemple du calcium : en l'absence de produits laitiers, le calcium devra être trouvé dans le chou, les épinards, les pistaches, les boissons végétales enrichies en calcium, etc.
Les femmes enceintes ou qui souhaitent allaiter doivent être particulièrement attentives aux carences provoquées par leur régime alimentaire. Si vous êtes dans ce cas, je vous suggère de demander conseil à votre naturopathe. Celui-ci pourra éventuellement vous diriger vers des compléments alimentaires adaptés.
Biotine ou Vitamine B8: Vitamine de la beauté
Le 30/08/2021
Comme moi, vous avez sans doute constaté que nos sociétés de consommation sont empreintes de malbouffe, d’incitation à acheter des produits remplis de composants néfastes pour notre santé et notre bien-être.
Comme moi, vous avez probablement observé que vous allez probablement bien trop facilement à des solutions de facilité pour apaiser rapidement les maux que votre corps exprime.
Par exemple lorsque vous avez une migraine, votre premier réflexe est de prendre un cachet, si vous avez de la fièvre, vous ne lui laissez pas le temps de remplir son rôle, lorsque vous avez une infection, vous prenez des antibiotiques, etc.
Le constat est simple : votre corps s’est « encrassé » et s’est affaibli en raison de vos modes de vie et de vos habitudes alimentaires. Sédentarité, pollution urbaine, produits chimiques présents dans la majorité des produits de consommation, même d’hygiène… Autant de facteurs qui ont contribué au développement de nouvelles affections : allergies, intolérances, difficultés respiratoires, troubles gastro-intestinaux et bien d’autres. La liste est longue en vérité.
Mais soyons honnêtes, à la fin de cette « pandémie », vous ne sortirez pas forcément sous votre meilleur jour.
Coiffure douteuse, excès de grignotage, absence prolongée de soleil...
Un coup d’œil dans le miroir suffit déjà à le constater :
... les cheveux sont souvent hirsutes et rêches...
... les ongles ternes et cassants...
... et ne parlons même pas de la peau, flasque et généralement livide.
Bien sûr, vous pourrez toujours ressortir vos plus beaux habits, des shampooings hors de prix, forcer sur le maquillage... Ça peut toujours faire illusion.
Mais si seulement une substance pouvait corriger les choses en profondeur, plutôt que de les masquer...
En fait, il existe un ingrédient de ce genre : la biotine (alias la vitamine B8).
Ce nutriment, indispensable à la croissance cellulaire, est essentiel à la santé des cheveux, des ongles et de la peau...
... d'où son surnom de « vitamine de la beauté ».
Pour les femmes comme pour les hommes, la B8 permet de stimuler le follicule pileux, de fortifier les cheveux et d'activer la repousse, de renforcer les ongles, d'empêcher la production excessive de sébum, de rendre la peau plus saine et lumineuse, etc.
Combler vos carences en vitamine B8, c'est l'assurance de sublimer vos atouts beauté.
Et si la biotine est utilisable toute l'année...
... elle sera particulièrement précieuse pour sortir de cette « pandémie » avec une allure radieuse.
Qu'est-ce que la Biotine ?
La vitamine B8 ou biotine participe au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides. Elle joue un rôle dans la production de sucres par le foie. Découvrez le rôle de cette vitamine, ses apports nutritionnels conseillés et les risques de carences.
La vitamine B8 ou biotine, compte parmi les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau). Elle est parfois encore nommée : vitamine H.
Rôles dans l’organisme
Une fois assimilée, la vitamine B8 est incorporée dans la structure d’un coenzyme (biotinyl-AMP), indispensable à l’activité de plusieurs enzymes.
Sous cette forme, elle participe au métabolisme des protéines et de certains acides aminés (constituants des protéines), des lipides et des glucides.
Elle est impliquée dans la néoglucogenèse, production de sucre par le foie (qui a lieu pendant les périodes de jeûne, par exemple la nuit).
Elle intervient dans le fonctionnement du système nerveux et le renouvellement des cellules de la peau et des cheveux.
Des travaux récents montrent qu’elle est essentielle à l’expression d’au moins 2000 gènes et qu’elle contribue au fonctionnement du système immunitaire.
Sources alimentaires de vitamine B8
Teneur en vitamine B8 en µg pour 100 g | |
Foie de volaille cuit | 210 |
Levure de bière | 60 |
Amande | 49 |
Rognon d’agneau | 37 |
Pain complet | 32 |
Noix | 29 |
Graine de soja cuite | 25 |
Haricot noir cuit | 18 |
Œuf cuit dur | 16 |
Céréales de petit-déjeuner (moyenne) | 9 |
Brie | 6,8 |
Bacon cuit | 6 |
Filet de porc cuit | 5 |
Steak grillé | 5 |
La vitamine B8 est présente dans presque tous les aliments, mais particulièrement abondante dans les abats (foies), les légumineuses, les fruits à coque et les viandes.
La levure peut compléter les apports.
Bon à savoir
Comme la vitamine B8 est hydrosoluble, elle s’échappe dans l’eau de cuisson ou le jus des aliments, d’où l’intérêt de privilégier la cuisson à la vapeur ou dans très peu d’eau et de consommer le jus des abats ou des viandes.
Traitement de la chute des cheveux
La vitamine B8 - en association avec la vitamine B5 - est souvent prescrite comme traitement d’appoint de la chute des cheveux ("alopécies diffuses"). En l’absence de carence initiale, son efficacité n’est pas démontrée. Pour juger de son intérêt, il est recommandé de rechercher un déficit (qui peut se traduire par une dermite séborrhéique au niveau du cuir chevelu) et d’éliminer toute autre cause de chute des cheveux (telle qu’un déficit en fer). Dans une étude récente, 38% de femmes concernées par une chute de cheveux, étaient déficientes en vitamine B8.
Votre thérapeute, praticien de santé saura vous indiquer dans quel cas vous situer. N'hésitez pas à solliciter son aide.
Les risques en cas de carence
La carence en vitamine B8 est rare chez les personnes en bonne santé, du fait d’une production par certaines bactéries composant la flore intestinale (microbiote) et d’un système de "recyclage" de la vitamine lors de la dégradation du biotinyl-AMP.
Elle a été observée chez des personnes nourries par voie parentérale (voie veineuse). Elle se traduit par des lésions cutanées, une chute des cheveux, une dépression et des manifestations neurologiques.
Les personnes souffrant d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (telle que la maladie de Crohn) présentent souvent un déficit en vitamine B8: dont l’assimilation serait perturbée par la présence de germes pathogènes (salmonelles) au sein du microbiote.
Interactions
Dans le cas où l’on consomme les œufs crus (par exemple, sous forme de mousse au chocolat maison), l’avidine, une protéine présente dans le blanc, piège la vitamine B8 et l’empêche d’être assimilée.
En modifiant la composition du microbiote intestinal, un traitement prolongé par des antibiotiques pourrait réduire l’assimilation de la vitamine B8.
Correction de la carence en vitamine B8
L’administration de vitamine B8 par voie orale, grâce aux compléments alimentaires :
Alopécie et calvitie: comprendre et ralentir la chute
Le 04/05/2021
Alopécie: de quoi parle-ton ?
L'alopécie se définit comme une perte anormale de poils sur le corps (sourcils, cils, bras, jambes...) : lorsqu'elle se produit au niveau du cuir chevelu – c'est le cas le plus fréquent – on parle de calvitie.
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On estime que près de 20 % des femmes sont touchées par l’alopécie androgénétique et il semble que ce nombre soit en augmentation depuis quelques années. S’il s’agit d’une pathologie bénigne sur le plan médical, en revanche, son impact au niveau psychologique est important, provoquant du stress et une baisse importante d’estime de soi chez la patiente malade.
À l’inverse de la calvitie masculine, néanmoins, la perte de cheveux chez la femme est plus diffuse et progresse plus lentement, ce qui peut provoquer un stress important.
Par ailleurs, l’alopécie androgénétique se distingue de deux autres phénomènes de perte capillaire :
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l’effluvium télogène (chute importante de cheveux sans plaque) qui entraîne une alopécie diffuse et se résorbe souvent sans traitement,
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la pelade qui provoque la chute soudaine de cheveux par plaque (dans les cas de pelade universelle, ce sont tous les poils du corps qui vont se mettre à tomber subitement).
Perdre une quarantaine de cheveux par jour est un phénomène normal. Parfois les pertes peuvent avoisiner jusqu’à 80 cheveux sans que ce soit inquiétant. Seulement voilà, il y a quelques jours que vous remarquez que vous perdez de plus en plus vos cheveux. En vous brossant, sous la douche ou sur l’oreiller, ils sont là bien plus nombreux qu’à l’ordinaire… Quels sont les déclencheurs de la perte de cheveux et comment la ralentir ?
Déclencheurs de la perte de cheveux
Les facteurs déclenchant une perte de cheveux sont multiples : stress important, émotion intense, maladie, carence en fer, trouble de la thyroïde, perte de poids rapide, hérédité, modification hormonale (androgénétique), fatigue chronique, suite de maternité, arrêt de pilule contraceptive à base de progestérone, chimiothérapie, changement de saison surtout à l’automne et au printemps.
Même si en soi une perte de cheveux ne signifie pas que le corps est en danger, elle est en général assez traumatisante, les cheveux étant un des reflets de notre identité et ils sont aussi associés à notre force, comme dans la légende de Samson…
Causes principales de la perte de cheveux
Une des raisons principales de la perte de cheveux est l’alopécie androgénétique, l’alopécie est le terme savant pour désigner la perte de cheveux.
Cette perte représente plus de 95 % des cas chez les hommes et 90 % des cas chez les femmes.
Elle concerne les hormones androgènes situées au niveau des follicules pileux, donc sur le crâne uniquement et ne signifie en rien que tout le système hormonal est perturbé.
Signes de l’alopécie
Les signes de l’alopécie que l’on retrouve dans la plupart des cas sont :
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Une perte de cheveux progressive, à hauteur de plus de 100 cheveux par jour,
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Un affinement progressif des cheveux qui repoussent, le cheveu devient plus fin,
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Des zones d’éclaircissement sur les tempes, le dessus et parfois au-dessus du front,
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Un phénomène qui dure plusieurs mois (au-delà de trois, quatre mois) et qui ne se stabilise pas seul.
Quelques idées reçues
Certaines idées ont la vie dure ! En voici quelques une à propos de la perte de cheveux :
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La perte de cheveux n’est pas réservée aux hommes, ni aux plus de 50 ans.
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Couper les cheveux ne permet pas une meilleure repousse : dites adieu à cette idée vieille comme le monde ! La coupe régulière des cheveux n’a jamais permis une repousse plus rapide. Certes, la chevelure paraît plus dense après un passage chez le coiffeur mais ce n’est malheureusement qu’une impression. Aucun effet fortifiant n’a été démontré jusqu’à présent : seules les fourches et les parties abîmées disparaissent de votre coiffure. Ainsi, se faire couper les cheveux est bénéfique mais n’accélère pas leur croissance.
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Se laver trop fréquemment les cheveux ne les fait pas tomber : il n’y a aucun rapport entre se faire un shampoing et l’alopécie. Vous retrouvez des poignées entières de cheveux dans votre douche et êtes perplexe ? Rassurez-vous, vous n’allez pas devenir chauve ! En fait, se faire un shampoing permet uniquement d’enlever des cheveux déjà morts de votre crâne. La chute est donc tout à fait normale. Il faut savoir qu’en principe nous perdons entre 50 à 100 cheveux par jour.
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On ne perd pas les cheveux qu'à partir de 50 ans : on peut perdre ses cheveux de l’enfance jusqu’à 120 ans. Il ne s’agit pas d’une évolution logique, mais plutôt d’une condition physique génétiquement marquée ou à un instant donné. Il est tout de même normal, alopécie mise à part, que la chevelure ait tendance à se clairsemer avec l’âge.
Chez la femme, la chute de cheveux s’observe dans la majorité des cas après la grossesse, ou lors de la ménopause, deux grands bouleversements hormonaux. Elle peut s’étaler sur deux à trois ans, et peut être réversible ou irréversible en fonction des cas. Elle est rarement aussi radicale que chez l’homme.
Chez l’homme, il n’y a pas autant de fluctuations. L’alopécie est plus linéaire. Les plus rapides peuvent aboutir à une calvitie au bout d’à peine 3 ans. Mais elles peuvent aussi s’étendre sur plusieurs dizaines d’années avant d’aboutir à une calvitie complète. Dans la majorité des cas, la chute des cheveux commence à partir de 35-40 ans. Dans des cas plus précoces, mais moins fréquents, l’alopécie peut débuter autour de 20 ans.
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Porter des chapeaux ou des casquettes n’accroît pas la perte de cheveux : Les cheveux ne nécessitent pas d’oxygène par leurs racines mais par le sang. Les follicules pileux sont en effet alimentés par la circulation sanguine et ne sont pas directement impactés par le port d’une casquette ou d’un chapeau. Seuls un chapeau et une casquette vraiment trop serrés et portés quotidiennement peuvent engendrer une alopécie de traction (réversible et passagère).
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Fumer ne provoque pas la chute de cheveux : Eh bien si, le lien entre cigarette et chute de cheveux existe. Ce lien, c'est la vascularisation du cuir chevelu. Chez un individu fumeur, le cuir chevelu serait donc moins bien vascularisé. En conséquence, les follicules du cheveu sont mal alimentés en nutriment, ce qui entraine la chute. Ce méfait est d’autant plus important dans les cas présentant un cheveu de nature fragile et une vascularisation à problème. Chez les fumeurs réguliers (à partir d’un paquet par jour), le risque de chute des cheveux augmente considérablement.
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Les médicaments peuvent provoquer la chute de cheveux : Ils sont beaucoup trop nombreux pour être énumérés. Anticoagulants, anti-inflammatoires, traitements hormonaux … Si vous lisez les effets indésirables mentionnés sur les notices de vos médicaments, il y a de fortes chances pour que la chute de cheveux y soit mentionnée. Mais ces effets sont très variables en fonction de leur nature et de la sensibilité de chaque individu.
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L’alopécie n’est pas toujours héréditaire : une chute de cheveux peut être provoquée par une affection dermatologique du cuir chevelu (mycose, lichen, etc.) ou par un choc psychologique ou un traitement médicamenteux. Aussi, une alopécie androgénétique (AAG) peut sauter une ou plusieurs générations.
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Les petites nattes (tissage africain) comme les tresses n’accroît pas non plus la perte, elles rendent simplement le cheveu plus cassant.
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La perte des cheveux est irréversible : c'est faux, l’alopécie non cicatricielle est réversible. Dans ce cas, les follicules pilaires sont altérés, mais ne sont pas détruits. Les cheveux peuvent donc repousser. Contrairement à l’alopécie cicatricielle, qui elle, est irréversible. Elle définit les affections qui détruisent la racine du cheveu. Dans ce cas, la chute peut parfois être ralentie mais jamais arrêtée.
Les solutions naturelles pour ralentir la perte de cheveux
Une fois vérifié que l’alopécie ne provient pas d’une carence en fer, ou d’un trouble hormonal, que ce soit androgénétique ou thyroïdien, il est possible de faire appel aux solutions naturelles pour freiner la perte de cheveux, voire de l’enrayer.
Les solutions proposées ci-dessous devront être prise en cure de 3 mois minimum pour constater un effet comme le ralentissement de la perte de cheveux et prolonger encore de trois mois pour être certains d’activer une repousse vigoureuse du cheveu.
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Le Wakamé : puissant antioxydant grâce à la fucoxanthine qu'il contient. Ces effets antioxydants en font l'allié de la lutte contre le cancer, la dégénérescence de la peau et des cheveux, et un atout pour la santé.
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Vinaigre des 4 voleurs : ce macérât au vinaigre de cidre fut inscrit au Codex de la Pharmacopée française sous le nom de Vinaigre antiseptique dès 1748 et jusqu'en 1884 où il en disparut, et commercialisé en pharmacie pour usage externe pour ses propriétés antiseptiques naturelles. Décontamine et nettoie les blessures, la peau et les cheveux. Peut également servir pour des frictions, des compresses et fait briller les cheveux.
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Café vert (Svetol®) + Thé vert : parfois utilisée contre la chute des cheveux.
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L’ortie, la prêle, le bambou : comme nos os, nos cheveux (et nos ongles) ont besoin de minéraux pour être solide et notamment de silicium. On en trouve dans les orties qu’on peut manger en soupe, le bambou et la prêle (en décoction).
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La somatropine naturelle: agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.
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Les omégas-3 : les omégas-3 sont essentiels pour le fonctionnement du corps tout entier. Bien souvent notre alimentation est trop riche en omégas-6 et pas assez équilibrée en omégas-3. La nature nous offre pourtant tout ce qu’il faut dans les produits suivants : huiles de lin, de courge, de bourrache, de noix, de chanvre, de cameline, les graines servant à faire ces huiles, les petits poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng, l’anchois et les huiles issues des mêmes poissons.
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Le zinc : la carence en zinc fait partie des principaux responsables de l’alopécie. On le retrouve en grande quantité dans les huîtres et le foie de veau, mais aussi le germe de blé grillé, les shiitakés (champignons asiatiques) séchés, les graines de courge, le crabe et la langouste… On le trouve aussi sous forme de complément alimentaire (Shiitaké Bio, Baies de palmier nain et pépins de courge, Citrouille ou Courge BIO).
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La myrtille : pour son action anti-oxydante et protectrice contre les radicaux libres. La myrtille est l’amie des cheveux mais aussi des yeux. A consommer frais de préférence !
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La levure de bière : la levure de bière est riche en vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B9 et B12) et en acides aminés, les constituants des protéines. Les vitamines B et les acides aminés contribuent à une réduction de la fatigue et ils sont aussi essentiels pour la synthèse de la kératine et du collagène, les constituants principaux des cheveux. On trouve de la levure de bière sous forme de gélules ou de comprimés.
Maintenant que vous savez, moins dure sera la chute...
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