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Le réveil des sens

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  • Du vague à l'âme

    • Par vogot
    • Le 27/04/2019

    Je suis pratiquement certain que vous avez déjà entendu cette expression "Avoir le vague à l'âme". Son sens voudrait nous rappeler à la mélancolie, la tristesse.

    Cette sensation d'être un peu à côté de ses pompes, un peu déprimé, souvent sans aucune raison apparente ? Qu'est-ce qui provoque cet état, comment en sortir ? Mais que se cache-t-il réellement sous cette locution ?

    Du nerf vague à l'esprit

    Le nerf vague, également appelé nerf parasympathique ou nerf cardiaque, est le dixième nerf crânien - le dixième sur douze, en partant de l’arrière du crâne-.

    Il est surtout connu pour être à l’origine du malaise vagal. Mais le nerf vague ne se résume pas à cette perte de connaissance. Il joue un rôle très important, puisqu’il assure la communication entre le cerveau et différents organes. En outre, sa stimulation peut avoir une action thérapeutique.

    Ce nerf crânien  prend donc naissance dans le cerveau et passe ensuite par le tronc cérébral, que l’on peut comparer à un standard téléphonique rempli de câbles. Puis, descendant dans le corps, il innerve les poumons, le cœur, le foie, l’estomac, la rate et les intestins.

    A travers lui, le cerveau contrôle le fonctionnement de ces organes qui, à leur tour, l’utilisent pour envoyer des messages au cerveau l’informant de leur état mécanique ou chimique. Il est en fait responsable des viscères situées entre le haut du thorax et les deux tiers du côlon.

    Distribution nerf vague

    Les fibres motrices, sensitives et végétatives de ce nerf jouent un rôle dans de nombreuses fonctions vitales de l'organisme et en particulier la fréquence cardiaque et des sécrétions digestives.

    Le nerf vague est moteur pour le voile du palais et le pharynx. Il est sensitif pour le larynx, le pharynx, l’épiglotte, le voile du palais et la base de langue. Il joue aussi un rôle qui est qualifié d’autonome par le biais d’une sécrétion d’acétylcholine. La stimulation du nerf parasympathique entraîne en effet la sécrétion de cette substance chimique qui joue un rôle de médiateur entre les neurones (neuromédiateur). L’acétylcholine ralentit la fréquence des battements cardiaques, diminue le calibre des bronches, renforce la contraction des muscles lisses du tube digestif et augmente la sécrétion de salive et de sucs digestifs.

    Une lésion de ce nerf peut se traduire par une baisse du rythme cardiaque (bradycardie), une tendance aux syncopes et à l’anxiété, une diminution du calibre des pupilles (myosis), une transpiration excessive des membres, une sécrétion accrue de salive, des spasmes musculaires, des épisodes de diarrhées ou de troubles de la respiration ou des malaises vagaux.

    Comment optimiser son niveau d'ALC ? 

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur indispensable au bon fonctionnement du cerveau et capital pour notre mémoire. 

    L’acétylcholine est fabriquée à partir de la choline, un phospholipide. La choline elle-même peut être soit puisée dans l’alimentation soit fabriquée à partir d’un autre composé, la DMAE (Dimethylaminoethanol).

    Le DMAE se transforme en choline sous l’action de la méthionine. Puis la choline donne de l’acétylcholine sous l’action d’une enzyme : l’acétylcholine transférase (ACT). Cette enzyme dérive elle-même de la vitamine B5 sous l’action de l’acétyl-L carnitine (ALC).

    On peut donc améliorer nos taux d’acétylcholine en optimisant l’apport en chacune de ces substances via l’alimentation ou la prise de compléments alimentaires.

    Où les trouver ?

    DMAE

    • Sardine

    • Anchois

    Choline

    • Œuf

    • Foie

    • Germe de blé

    • Porc

    • Bœuf

    • Soja

    • Crevettes

    • Cabillaud ou morue

    • Son de blé

    • Saumon

    • Beurre de cacahouète

    • Son d’avoine

    • Pignons de pin

    • Amandes

    • Noix de macadamia

    • Artichauts

    • Brocolis

    • Choux de Bruxelles

    • Chou

    Méthionine

    • Morue

    • Parmesan

    • Thon

    • Dinde

    • Poulet

    • Anchois

    • Porc

    • Veau

    • Noix du Brésil

    Vitamine B5

    • Chocolat

    • Foie

    • Graines de tournesol

    • Rognons

    • Son de blé

    • Flocons d’avoine

    • Œufs

    Acétyl-L Carnitine

    • Mouton

    • Agneau

    • Levure

    • Bœuf

    • Poulet

    • Lait

    Mais cela peut-être encore plus grave 

    Des études récentes sont venues démontrer qu’il existait un lien entre le nerf vague, le microbiote et de nombreuses maladies. 

    Le microbiote ou flore intestinale, ce sont les bactéries et micro-organismes qui se trouvent dans votre intestin. 

    Ils sont plus de 100 000 milliards de microbes à peupler votre côlon. Et leur rôle est extrêmement important. 

    Un microbiote déréglé peut avoir une incidence forte sur des troubles aussi variés que : 

    • de problèmes de peau ; 

    • de nombreux cancers tels que les cancers du côlon, du pancréas, du sein, ou de l’estomac ; 

    • l’autisme ; 

    • la dépression ; 

    • la fibromyalgie

    • le vieillissement qui n’est évidemment pas un trouble mais que l’on souhaite tous ralentir autant que cela est possible ! 

    • l’arthrite rhumatoïde. 

    Si ces travaux suscitent l’enthousiasme de certains thérapeutes, d’autres au contraire s’en lassent. 

    Tout est “microbiote” de nos jours me disait une amie psychothérapeute il n’y a pas si longtemps.... Et en même temps, est-ce si surprenant ? 

    Notre système digestif, et plus particulièrement le microbiote, a une influence directe et déterminante sur de nombreuses fonctions de notre corps : 

    • digestives (cela va de soi), c’est le traitement des déchets ; 

    • énergétique : c’est l’absorption des nutriments ; 

    • immunitaires : c’est la chasse aux intrus ; 

    • hormonales : 95% de la sérotonine se trouve dans le microbiote, ainsi que de nombreuses autres hormones et messagers chimiques ; 

    • neuronales : 200 000 neurones se trouvent dans l’intestin ; 

    • nerveuses : le lien avec le nerf vague est direct et cela a une incidence sur les deux systèmes nerveux ortho et parasympathique. 

    Votre corps, votre tête, votre vie vibrent au rythme des bactéries qui vous habitent. Elles ont une incidence déterminante sur votre santé. 

    En consultations,  les patients décrivent un mal être, quelques symptômes un peu vagues, de la fatigue, des douleurs, etc., mais rien de tout cela n’est confirmé par le scanner ou les IRM, conseillés à grands renforts par la médecine allopathique.

    La science appelle cela dystonie neurovégétative

    L’expression, je vous le concède, est un peu complexe. L’idée derrière est simple : une émotion un peu forte est venue déstabiliser votre système nerveux. Ce faisant, ce sont vos autres systèmes qui déraillent : 

    • l’immunité, 

    • les hormones, 

    • les muscles, 

    • la digestion, 

    • les émotions. 

    Cela se traduit par de nombreux symptômes possibles, qui varient selon les patients :

    • troubles émotionnels ; 

    • anxiété ; 

    • sommeil dérangé ; 

    • essoufflement au moindre effort ; 

    • impression de pesanteur ; 

    • sueurs des extrémités ; 

    • fatigue générale ; 

    • vertiges intermittents ; 

    • impression d’évanouissement ; 

    • maux de tête ; 

    • fièvre, frissons ; 

    • instabilité thermique ; 

    • nausées ; 

    • hypersensibilité émotionnelle et corporelle ; 

    • douleurs non matérialisées ; 

    • impressions lumineuses sans rapport avec la lumière perçue ; 

    • tremblements ; 

    • rétention d’eau ; 

    • troubles digestifs : ballonnements, douleurs abdominales, brûlures ; 

    • troubles hépatiques ; 

    • hémorroïdes ; 

    • hypertensions ; 

    • troubles ORL ; 

    • problèmes de peau ; 

    • problèmes aux yeux ; 

    • etc. 

    C’est une liste sans fin.

    Un manque de présence

    C'est un état où nous sommes peu connectés avec nous-mêmes. Nos pensées se morfondent en circuit fermé sur notre mal-être. Ou plutôt, elles s'en délectent, elles s'en nourrissent. Notre manque de présence à nous-mêmes donne libre cours à cette spirale descendante.

    Reporter au lendemain: procrastination

    Dans ces moments-là nous nous sentons vidés d'énergie. C'est normal, elle est engloutie par nos pensées moribondes, leurs servant de carburant. Nos pensées vont évidemment tout mettre en œuvre pour que nous restions tel un légume flétri, absent, pour qu'elles puissent continuer à se nourrir de cette énergie à portée de main. Elles vont nous inciter à reporter au lendemain des actions qui vont inverser le sens de la spirale.

    L'importance du nerf vague

    C’est lui qui vient vous calmer après l’activation du système sympathique, qui se met en marche en cas de stress. 

    Face à une situation de stress, vous allez réagir grâce à votre cerveau archaïque. Ce sera la fuite, la lutte, ou la stupéfaction. Cela se traduit par les émotions que vous ressentez : la peur, la colère, la tristesse. 

    Ces émotions ont un effet sur l’inflammation, et plus généralement sur votre corps. 

    Pour les calmer, il faut que le nerf vague entre en jeu. S’il est tonique, c’est un bon frein, vous revenez vite à la normale. S’il traîne un peu, s’il est faible, vous restez stressé (e) plus longtemps que nécessaire. Votre organisme s’épuise. 

    Le nerf vague aide aussi votre ventre à dialoguer avec le cerveau. C’est grâce à lui que sont transmises les informations essentielles telles que :

    • La satiété ; 

    • La distension douloureuse ; 

    • Les informations en provenance :

      • Du microbiote

      • Des cellules endocrines ; 

      • Des cellules immunitaires. 

      • Les neurones du tube digestif, que l’on appelle “cerveau entérique”, passent le message au nerf vague qui en informe le cerveau. 

    Stimulation du nerf vague

    Grâce à une série déterminée de massages sur la bonne zone de l’estomac et du cou, l’action du nerf vague peut s’activer pour expérimenter une sensation agréable de calme et soulager ainsi, les spasmes intestinaux associés à l’état d’anxiété.

    Images 4Massage nerf vague

    D’autre part, un bon moyen d’y parvenir est d’utiliser la respiration diaphragmatique. Elle agit comme un bon outil de relaxation quotidienne, et en cas de pratique tous les jours, vous ressentirez également une moindre sensation de menace, de meilleures digestions, un meilleur équilibre interne et un repos très réparateur.

    Il existe également de nombreuses stratégies qui, combinées à la respiration profonde et diaphragmatique, (holotropique ou musculaire progressive - adaptation de la méthode Jacobson -) peuvent vous apporter de d’aide :

    • Exercice aérobique modéré et pratiqué quotidiennement ;

    • Connexions sociales positives et enrichissantes ;

    • Pratique de la méditation ;

    • Tenue d’un journal pour favoriser le dialogue avec soi-même ;

    • La consommation de probiotiques, puisqu’avoir une flore intestinale saine et forte se reflète sur la santé cérébrale ;

    • Les douches froides de quelques secondes ;

    • Pratique du yoga ;

    • Dormir sur le côté gauche ;

    • Rire fréquemment ;

    • Augmenter les niveaux de sérotonine, d’ocytocine et d'acetyl L-carnitine (ALC)… ;

    • Complémentation indispensable en mélatonine, somatropine naturelle et probiotiques ;

    • Recherches d'associations et  d'intolérances alimentaires.

    En conclusion, comme nous l’avons vu dans cette liste, il existe un aspect qui doit sans doute nous attirer l’attention : le fait de cultiver des émotions positives et simples, comme de profiter de bonnes relations sociales, avoir des instants de loisirs, des fous-rires et de la détente ; offre également une stimulation très bénéfique à notre nerf vague.

    Nous ne pouvons pas oublier que la production de 80 à 90% de la sérotonine, hormone du bien-être, a lieu dans l’intestin. Nous ne pouvons pas non plus passer outre le fait que les simples actions de dessiner un sourire sur un visage, de danser, de marcher, de nager… génèrent des changements métaboliques très positifs.

    Changements que ce nerf immense, qui erre dans notre corps, capte instantanément et qui permettront l’envoi d’un message très concret à votre cerveau : « Tout est en ordre, nous allons bien ».

  • Acide Alpha-lipoïque : l'enfer est pour les ERO

    • Par vogot
    • Le 28/02/2019

    Depuis que vous lisez mes articles, je devine que vous vous intéressez suffisamment à la nutrition pour savoir que les antioxydants sont indispensables pour votre santé.

    Vous savez par exemple que les fruits et légumes en contiennent de grandes quantités et qu’ils contribuent à réduire le vieillissement. Vous connaissez certainement les caroténoïdes, la vitamine C et vitamine E, le sélénium, et peut-être même les flavonoïdes…

    Mais...

    • Sauriez-vous expliquer concrètement leurs rôles dans l’organisme ?

    • Pourriez-vous citer le roi des antioxydants, la crème de la crème, celui qui permet de regénérer tous les autres ?

    • Savez-vous dans quelles situations ils sont incontournables et à quels moments les utiliser ?

    Avec cet article, je vais vous apprendre, une bonne fois pour toutes, à quoi servent les antioxydants, comment ils agissent et quels sont les plus redoutables.

    L'exploitation de l'énergie des aliments à l'origine de tout

    Pour exécuter les nombreuses tâches essentielles à la vie, comme se déplacer, respirer ou transporter des substances dans le corps, nos cellules doivent forcément recevoir de l’énergie de sources extérieures. Cette énergie, nous la trouvons dans les aliments que nous ingérons, et plus exactement dans ceux qui contiennent des protéines, des graisses ou des glucides.

    Les organismes vivants qui ont fabriqué ces nutriments ont dû utiliser eux-mêmes de l’énergie, et cette énergie est toujours là !

    L’énergie ne se perd jamais, elle se recycle

    • Quand vous convertissez l’énergie chimique contenue dans une entrecôte, c’est l’énergie déployée par le bœuf pour fabriquer ses muscles.

    • Quand vous mangez une pomme, vous puisez l’énergie qu’a déployée le pommier pour produire l’un de ses fruits.

    Les animaux puisent leur énergie en consommant d’autres animaux ou des végétaux, tandis que les végétaux réussissent l’exploit de capter et d’utiliser l’énergie du soleil.

    Pour la très grande majorité d’entre eux, ils n’ont donc pas besoin de manger d’êtres vivants ! On leur doit d’être en vie car, si l’on y réfléchit bien, toute l’énergie qui circule dans le monde du vivant provient du soleil.

    3 nutriments essentiels qui nous maintiennent en vie

    Les graisses, les protéines et les sucres contiennent beaucoup d’énergie mais encore faut-il réussir à la convertir ! Si vous vous contentez de casser ces molécules, vous libèrez beaucoup d’énergie mais de manière complètement anarchique et sous une forme explosive très dangereuse.

    Aucun animal ne peut réussir à exploiter l’énergie de cette façon. De même que l’explosion d’un réservoir d’essence par exemple ne ferait pas avancer une voiture.

    Les animaux ont donc mis au point un système complexe permettant de « brûler » les nutriments en une série d’étapes, à l’aide de plusieurs « ingrédients » supplémentaires, et notamment l’oxygène, que nous puisons dans l’air en respirant.

    En s’arrangeant pour transformer les molécules d’origine en des molécules de moins en moins énergétiques, ce système libère l’énergie graduellement, ce qui nous permet de la stocker sous une forme originale : l’ATP.

    Quelques notions de base

    Sans vouloir être rébarbatif, car la suite de cet article vaut la peine d'être lue, une cellule doit trouver l'énergie nécessaire à son fonctionnement : celle-ci est principalement obtenue par dégradation de molécules organiques, c'est le catabolisme.
    Elle doit également fabriquer les molécules de base (glucides, lipides et protides) : ce sont les réactions d'anabolisme.
    L'ensemble constitue le métabolisme cellulaire.

    Les réactions de dégradation sont dites exoénergétiques car elles libèrent de l'énergie et les réactions de synthèse sont dites endoénergétiques car elles en consomment : l'énergie des premières réactions permet la réalisation des réactions de synthèse.

     

    Ceci n'est possible que si un intermédiaire est capable d'emmagasiner cette énergie et de la restituer selon les besoins : les molécules d'ATP jouent ce rôle d'intermédiaire.

    L'ATP : une molécule fondamentale

    C’est une petite molécule énergétique facilement utilisable par l’organisme pour réaliser toutes les opérations qui nécessitent de l’énergie comme la synthèse des protéines, le passage de certaines substances à travers les membranes cellulaires, le changement de forme d’une cellule ou le battement des cils. Autant vous dire que l’ATP est une molécule fondamentale dans l’organisme. En moins d’une minute, une cellule musculaire utilise près de 10 millions de molécules d’ATP !

    La naissance des ERO, ces composés oxydants qui vont précipiter le vieillissement

    Ces transformations complexes se font dans nos cellules, et pour la majorité d’entre elles, dans de petites usines qu’on appelle « mitochondries ». Ce sont des compartiments plus ou moins perméables situés dans la quasi-totalité de nos cellules.

    A l’issue du processus, les petites usines aboutissement à la production d’ATP ainsi qu’au rejet de plusieurs déchets « propres » : le dioxyde de carbone (CO2) et l’eau.

    On dit qu’ils sont propres parce qu’ils ne sont pas toxiques pour l’organisme. Mais ce ne sont malheureusement pas les seuls déchets de la production : au cours des étapes successives, se forment des produits particulièrement toxiques pour les cellules : les espèces réactives de l’oxygène, communément appelées ERO.

    Ce sont des éléments très instables qui peuvent s’échapper des usines et réagir avec l’oxygène pour former des composés encore plus toxiques. Ils ont un besoin impérieux d’arracher des éléments aux autres molécules pour acquérir plus de stabilité et sont prêts à attaquer toutes les molécules qui se trouvent sur leur passage. 

    Une production inévitable

    C’est la rançon du succès d’un système de conversion d’énergie ultra-efficace (nous captons environ 34 % de l’énergie des nutriments alors que l’efficacité d’un moteur d’une voiture atteint à peine 25 %). Nous réussissons à exploiter magnifiquement l’énergie en utilisant de l’oxygène, mais nous produisons à petites doses des molécules toxiques qui peuvent nuire à notre organisme sur le long terme.

    Un bon compromis

    Pour éviter que ces molécules dégradent des composés importants de l’usine, de la cellule ou des éléments extra-cellulaires (comme les protéines), l’organisme a mis en place une parade originale : il envoie, sur le front, des composés qui vont accepter d’être dégradés par les ERO et qui vont leur donner les éléments de stabilité dont ils ont besoin. Ce sont les fameux antioxydants. 

    Je pourrais les comparer à des « soldats » qui se sacrifient pour la survie des éléments plus importants de la « nation ». Ils encaissent les coups à la place des autres. Grâce à eux, les ERO ne « volent » pas d’éléments structurants à des molécules vitales.

    Les antioxydants contre les ERO : un combat longtemps équitable

    En temps normal, les ERO sont présentes dans nos cellules à des doses raisonnables. L’organisme fabrique alors des quantités adéquates d’antioxydants pour réussir à minimiser les dégâts. Il utilise également des antioxydants qu’il trouve dans les aliments consommés, en particulier dans les fruits et légumes.

    Comme nous, les végétaux fabriquent des « soldats » pour lutter contre les ERO et on retrouve logiquement ces composés dans les parties que nous consommons. En réalité, ils en produisent même beaucoup plus que nous ! Contrairement aux animaux, les végétaux doivent s’exposer le plus possible aux rayonnements du soleil s’ils veulent produire de l’énergie. Or, le rayonnement UV est connu pour générer une grande quantité d’ERO (c’est d’ailleurs pour cela que les personnes qui s’exposent trop souvent au soleil sans protection voient leur risque de cancer de la peau augmenter !).

    De plus, ils produisent de l’oxygène pur pendant la photosynthèse, lequel entraîne une production accrue de ces molécules oxydantes. Ils s’en défendent en fabriquant un puissant assortiment d’antioxydants.

    L’organisme utilise donc deux types de « soldats » pour s’opposer aux ERO : les antioxydants endogènes (c’est-à-dire qu’il fabrique lui-même) et les antioxydants exogènes (qu’il trouve dans l’alimentation).

    Et chaque type d’antioxydant a son terrain de prédilection : certains comme la vitamine E sont spécialement entraînés pour évoluer sur des terrains gras tels que les membranes cellulaires, d’autres comme la vitamine C au sein de milieux aqueux tels que le cytoplasme.

    Ce combat entre ERO et antioxydants démarre dès la formation de l’embryon après la fécondation et il va durer… toute la vie. Pendant très longtemps, au moins deux décennies, il est très équitable. Les antioxydants neutralisent les ERO, les composants sont très peu attaqués et l’organisme fonctionne de manière optimale. Il arrive même régulièrement que le corps « utilise » les ERO pour communiquer ou combattre des éléments étrangers et indésirables.

    Le stress oxydatif : quand les ERO prennent les devants et menacent gravement notre santé

    Le stress oxydatif ou stress oxydant correspond à une agression des cellules par des radicaux libres, aussi appelés "espèces réactives de l'oxygène" (ERO).

    Ne confondez pas stress oxydatif, qui s'observe au niveau cellulaire, et stress psychologique, au niveau de l'organisme.

    C’est après l’âge de 30 ans que les choses se compliquent. A partir de ce moment (mais cela peut être plus tôt ou plus tard), les ERO commencent à prendre les devants. De nombreux facteurs environnementaux comme l’excès de poids, l’ingestion de substances toxiques (fumée de cigarettes, pesticides, métaux lourds, etc.), l’exposition aux polluants de l’air, les infections microbiennes, le rayonnement UV, l’inflammation chronique ou le stress, font que leur nombre augmente progressivement dans l’organisme. Si ces facteurs sont temporaires, l’organisme revoit sa production d’antioxydants à la hausse pour maintenir le statu quo.

    Mais s’ils persistent dans le temps, l’équilibre est rompu. C’est à ce moment-là que l’organisme a le plus besoin d’antioxydants d’origine exogène, ceux qu’on trouve dans l’alimentation. La production a atteint sa limite, et le seul moyen d’augmenter les effectifs de « soldats », c’est de consommer davantage d’antioxydants « déjà formés ».

    Malheureusement, en général, c’est l’inverse qui se produit : notre consommation d’antioxydants à travers les fruits, les légumes et tous les autres végétaux n’est pas à la hauteur des enjeux.

    La supériorité prolongée des ERO entraîne alors rapidement des lésions irréversibles sur de nombreuses molécules biologiques, conduisant à terme, à des pertes de fonction.

    Les protéines, premières cibles des ERO

    Environ 50 à 70 % des ERO s’attaquent en priorité aux protéines, avec des conséquences plus ou moins graves. En général, elles dégradent les chaînes latérales des protéines, avec une préférence pour les acides aminés soufrés (cystéine, méthionine), basiques (arginine, histidine, lysine) et aromatiques (phénylalanine, tyrosine, tryptophane).

    Effet antioxydant de la somatropine naturelle

    La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.

    Pour stimuler la sécrétion de l'hormone de croissance, améliorer la performance sportive et combattre la fatigue, une somatropine naturelle a été développée, riche en acides aminés (L-citrulline, L-ornithine, glycine, L-leucine, L-isoleucine, L-valine, L-tryptophane) et un isolat de protéines de lactosérum le plus pur possible (ISOLATE) afin d'augmenter la masse musculaire.

    Certaines somatropines naturelles contiennent également de la levure de bière sèche inactive riche en vitamines B, qui participent à la réduction de la fatigue (morale et physique), et à la régulation de l'activité hormonale grâce à son apport en vitamine B6.

    Elles peuvent comporter également de l'extrait sec de graines de fenugrec (Trigonella foenum-graecum L.) titré en saponines stéroïdiennes, des molécules qui contribuent à augmenter les niveaux de testostérone, complétant ainsi l'effet stimulant et régulateur de la somatropine naturelle.

    Dégradations et inflammations chroniques

    La plupart du temps, ces dégradations sont temporaires car l’organisme peut les remplacer et en fabriquer de nouvelles, mais elles perturbent momentanément le fonctionnement de nombreux systèmes, y compris le système antioxydant lui-même ! Il arrive aussi, et cela devient plus grave, que les protéines endommagées ne puissent pas être remplacées ou évacuées.

    Prenons l’exemple de l’athérosclérose, un phénomène inflammatoire chronique qui conduit à la formation de plaques dans les grosses et moyennes artères. Au tout début, les ERO attaquent certaines protéines circulant dans le sang : les LDL et les VLDL. Ce sont des protéines qui transportent du cholestérol à destination de toutes les cellules du corps humain. Lorsqu’elles sont abîmées par les ERO, elles génèrent la sécrétion de messagers pro-inflammatoires et posent donc de sérieux problèmes au système immunitaire.

    Des cellules spécialisées font alors le choix de les neutraliser en les engloutissant : ce sont les macrophages. Malheureusement, chez les personnes qui présentent de grandes quantités de LDL et de VLDL (généralement parce que leurs apports en sucres et en cholestérol sont trop élevés), les macrophages ont beaucoup de travail. Comme il y a beaucoup de LDL et de VLDL abîmés par les ERO, les macrophages doivent littéralement se gaver pour réussir à les engloutir tous. Et rapidement, eux-mêmes contiennent des quantités ahurissantes de cholestérol.

    Ils en contiennent tellement qu’à certains endroits turbulents de l’écoulement sanguin, ils échouent sur les parois de la couche interne des artères et finissent par former des plaques très dangereuses pour l’organisme. Les fameuses plaques d’athérome.

    Dans d’autres situations pathologiques, les protéines dégradées par les ERO ne sont pas détruites par l’organisme et peuvent former des agrégats qui s’accumulent dans les cellules et dans le compartiment extracellulaire.

    Les ERO s’attaquent aussi à l’ADN

    Malheureusement, les ERO sont particulièrement friands de l’ADN, et notamment de l’un de ses composés, la guanine. Et là, ça n’est plus du tout la même histoire : l’ADN n’est pas une molécule qu’on remplace facilement. Il existe des systèmes de réparation, certes, mais les informations à l’origine de ces systèmes sont inscrites eux-mêmes dans l’ADN. La dégradation de l’ADN à long terme par les ERO dérègle donc de nombreux mécanismes physiologiques et participe directement et indirectement au développement du cancer et du vieillissement.

    Avec le temps, les systèmes de réparation de l’ADN deviennent défaillants, ce qui entraîne toujours plus de mutations, et toujours plus de défaillances.

    Aucun système n’est épargné quand l’ADN est touché

    Cette chaîne de destruction, nous l’avons mise en évidence au cours du vieillissement mais aussi dans la quasi-totalité des maladies chroniques. Elle est la cause directe de plusieurs cancers, de l’athérosclérose et probablement de la maladie d’Alzheimer et du diabète.

    L’assaut contre les lipides membranaires

    Nos membranes cellulaires sont également les cibles privilégiées des ERO. Celles-ci contiennent des acides gras indispensables pour notre santé : les graisses poly-insaturées (dont font partie les oméga-3). Ce sont ces acides gras qui intéressent particulièrement les ERO. Ils sont responsables de la souplesse de nos membranes, une propriété capitale pour assurer correctement la transmission nerveuse et prévenir le déclin cognitif. Sans eux, nos membranes deviennent rigides et les cellules s’en trouvent considérablement diminuées. Certaines finissent même par mourir.

    Les ERO transforment ces acides gras si bénéfiques en nouveaux produits néfastes pour plusieurs activités biologiques. On appelle cela la péroxydation lipidique. C’est une destruction progressive de la membrane cellulaire, et elle se poursuit tant qu’aucun élément de défense ne l’arrête (comme un effet domino). La défense des membranes, c’est justement la mission principale de l’un des antioxydants fabriqué par l’organisme : la glutathion péroxydase.

    Les antioxygènes exogènes dont on dispose : du moins actif au plus redoutable

    Vous le savez maintenant, quand nos antioxydants endogènes diminuent, les antioxygènes d’origine alimentaire sont décisifs. C’est la raison pour laquelle la consommation d’au moins 5 fruits et légumes par jour (en réalité, il faudrait faire beaucoup beaucoup plus) est importante pour tout le monde, mais encore plus pour les personnes de plus de 30 ans.

    3 antioxydants d’origine alimentaire sortent du lot

    La vitamine C

    La plupart des mammifères sont capables de synthétiser la vitamine C au niveau du foie ou des reins, mais pas l’homme. Il doit donc la puiser dans l’alimentation (environ 100 mg par jour au minimum). La vitamine C est un excellent piégeur des ERO. Elle met fin à la péroxydation lipidique en régénérant un autre antioxydant capable d’évoluer dans les milieux gras : la vitamine E.

    La vitamine E

    La vitamine E désigne en réalité un ensemble de molécules antioxydantes très semblables, les tocophérols et les tocotriénols. Ils aiment les milieux gras, ce qui leur permet de s’insérer dans les membranes cellulaires. Le α-tocophérol est le plus abondant (environ 10 mg via l’alimentation chaque jour grâce à certaines huiles végétales et à certains fruits à écale) mais il semble que le γ-tocophérol soit le plus efficace (on le trouve dans l’huile de sésame).

    L’acide alpha lipoïque, le plus efficace de tous

    Vous ne le connaissez peut-être pas et pourtant il s’agit certainement de l’antioxydant le plus efficace. Il est naturellement produit par l’organisme mais on le trouve également dans l’alimentation (en petites quantités dans les légumes feuillus comme les épinards).

    Voici quatre de ses propriétés qui le rendent tout à fait exceptionnel :

    • Sa grande polyvalence. Il peut agir à la fois dans un milieu aqueux et dans un milieu gras contrairement à la vitamine E (uniquement dans le gras) et la vitamine C (uniquement dans l’eau). C’est pour cette raison qu’on l’appelle régulièrement l’antioxydant universel.

    • Son pouvoir régénérateur. Il est capable de régénérer les autres antioxydants après qu’ils aient neutralisé d’autres ERO. Il augmente ainsi la durée de vie et l’efficacité de la vitamine E, de la vitamine C et du glutathion (dont il favorise la production).

    • Son effet chélateur. Il présente également la capacité très recherchée de piéger les métaux toxiques comme l’arsenic, le cadmium et le mercure.

    • Son pouvoir réparateur. Non content de s’opposer aux ERO et de régénérer les « soldats » morts au combat, l’acide alpha-lipoïque est capable de réparer certains des dommages oxydatifs infligés aux molécules, et notamment aux protéines. C’est une propriété particulièrement importante surtout vis-à-vis des protéines dont le taux de remplacement est très bas comme la myoglobine.

    Un organisme de 20 ans en pleine santé produit suffisamment d’acide lipoïque pour subvenir à ses besoins. Mais définitivement pas un organisme plus « mûr », surtout s’il est atteint d’une maladie chronique, de diabète, de cirrhose ou encore d’athérosclérose.

    Actuellement, les chercheurs multiplient les essais cliniques pour comprendre l’étendue des pouvoirs de l’acide alpha lipoïque (AAL). On sait déjà qu’il lutte contre le stress oxydatif, ce déséquilibre qui place les ERO en situation de force. Il renforce les « soldats » dont les effectifs vacillent dangereusement, et ce, avec une efficacité remarquable. Il est donc utile dans toutes les affections associées au stress oxydatif. Une étude a ainsi montré les effets positifs d’une supplémentation en acide alpha-lipoïque (AAL) pour la perte d’audition lié à l’âge.

    Mais les études les plus récentes montrent qu’il peut faire beaucoup mieux que ça.

    Les pouvoirs de l’acide alpha lipoïque sur le vieillissement : télomérase et horloge circadienne

    Il y a plusieurs décennies, les chercheurs ont découvert que nos chromosomes, ces éléments qui portent nos gènes, raccourcissaient de manière régulière en vieillissant. Pour éviter que des gènes ne fassent les frais de cette anomalie, l’organisme a placé des séquences d’ADN complètement inutiles aux extrémités. De cette façon, les chromosomes raccourcissent mais aucun gène ne disparaît. Malheureusement, ces séquences inutiles ne sont pas infinies et tôt ou tard, un premier gène se volatilise, emportant avec lui de précieuses informations génétiques. A partir de ce moment, le raccourcissement inexorable des chromosomes va engendrer la disparition de nombreux gènes et provoquer des dysfonctionnements majeurs dans les cellules, et dans tout l’organisme.

    Quand elles atteignent ce stade, la plupart des cellules se suicident pour éviter la catastrophe. C’est une autre composante du vieillissement…

    En réalité, il existe une enzyme qui ajoute de nouvelles séquences d’ADN aux extrémités et qui empêche le raccourcissement des chromosomes, mais elle ne s’exprime que dans certaines cellules, notamment celles d’un embryon. Cette enzyme, c’est la télomérase.

    En 2015, des chercheurs ont montré que l’acide alpha lipoïque pris sous forme de complément alimentaire stimulait l’activité de cette enzyme, avec des effets positifs observés sur des animaux atteints d’athérosclérose.

    Et ce n’est pas tout !

    Des chercheurs ont aussi montré que l’acide lipoïque aidait à maintenir un rythme circadien normal. Or, on sait que cette « horloge biologique », qui se dérègle en vieillissant, influe sur un nombre insoupçonnable de fonctions biologiques comme la résistance au stress, la fonction cardiaque, la balance hormonale, la performance musculaire, le métabolisme du glucose… Il a été remarqué chez les animaux supplémentés avec de l’acide lipoïque une meilleure capacité cognitive et une expression génétique d’une centaine de gènes associés à la détoxification et à l’antioxydation comparable à celle des animaux plus jeunes. Plus on améliore notre compréhension de l’horloge biologique, plus on s’aperçoit qu’elle est impliquée dans de très nombreux aspects de la vie. Les rythmes circadiens affectent une flux de processus biologiques critiques : si l’acide lipoïque aide à les resynchroniser, cela pourrait conférer un avantage significatif.

    Acide alpha lipoïque et antioxydants : la poursuite des études

    Les chercheurs continuent d’explorer les pouvoirs insoupçonnés de l’acide alpha-lipoïque. Avec beaucoup de difficulté comme pour tous les composés antioxydants. L’intérêt de ces substances est d’empêcher le développement de pathologies associées au stress oxydatif et de ralentir le vieillissement. Or, il est très difficile de mesurer ces effets dans des essais cliniques généralement limités à quelques mois.

    Une supplémentation de 2, 5 ou même 10 ans peut avoir empêché le développement d’une pathologie, ralenti certains signes du vieillissement ou retardé l’apparition de problèmes auditifs, mais comment le prouver puisque les affections ont été évitées ? Et quand bien même, comment prouver qu’elles ont été évitées grâce à cette supplémentation ?

    En fait, c’est un peu le même problème qu’ont les chercheurs à prouver la toxicité à long terme de certains produits néfastes comme les pesticides. Ces derniers fonctionnent exactement de manière opposée : ils augmentent le niveau des ERO et accélèrent l’apparition des cancers et du vieillissement.

    Comme il faut parfois plus de 20 ans avant que les effets se manifestent, les chercheurs mettent souvent des décennies à associer les produits et les risques. Ce lien de cause à effet repose avant tout sur des études d’observation et des travaux de laboratoire : les essais cliniques ne sont d’aucune utilité pour évaluer le risque de ces substances (qui voudrait être le sujet d’une supplémentation de 30 ans en pesticides ?).

    Pour en revenir à l’acide alpha-lipoïque, les essais cliniques démontrent surtout leurs effets lorsque la situation est déjà dramatique, quand les ERO sont omniprésents, dans le cadre du diabète par exemple. Ils montrent aussi une diminution objective incontestable du niveau des ERO dans les concentrations plasmatiques et une augmentation du niveau des antioxydants.

    Pour le reste, il faudra faire confiance aux études d’observation, aux études in vitro et aux études animales, déjà bien fournies.

    Comment choisir votre complément d’acide alpha-lipoïque (AAL) ?

    On ne peut pas y couper : les compléments d’acide alpha-lipoïque sont forcément fabriqués en laboratoire. Ce processus aboutit à la synthèse d’un mélange de deux formes d’acide lipoïque : la forme R et la forme S. La forme R est exactement la même molécule que celle fabriquée par notre organisme. La forme S, en revanche, n’en est qu’une mauvaise copie et elle semble d’ailleurs totalement inactive.

    La plupart des vendeurs proposent des compléments qui contiennent les deux formes car c’est assez coûteux de les séparer. Et c’est là qu’il faut être vigilant : si l’étiquette indique 200 mg d’acide alpha-lipoïque, sans plus de précisions, cela signifie très probablement que le complément contient les deux formes en quantités égales, soit seulement 100 mg d’acide alpha-lipoïque. Même si la forme S parait inoffensive, c’est une molécule qui ne servira à rien dans votre organisme. Si vous le pouvez, préférez donc des compléments ne contenant que de l’acide R-lipoïque comme Acide alpha-lipoïque (AAL)

    Choisissez également des compléments dont les dosages par capsule ne sont pas trop élevés : comme la durée de vie de l’acide lipoïque dans l’organisme est assez courte, il vaut mieux prendre de petites quantités en plusieurs fois. Les dosages d’acide alpha-lipoïque (AAL), par voie orale, utilisés dans le cadre des études scientifiques sont de 300 mg, 1 fois par jour.

    Dans les études qui ont montré des bénéfices, plusieurs semaines de traitements ont été nécessaires pour en ressentir les effets.

    Il est également important de le prendre à distance des repas : les autres nutriments et micronutriments réduisent fortement sa biodisponibilité ! Sans eux, il monopolise deux transporteurs principaux pour traverser la barrière intestinale et gagner les différents tissus.

    Enfin, dernier point important, l’acide alpha-lipoïque (AAL) est très sensible à la chaleur, à l’humidité et à la lumière : il est indispensable de le conserver dans un endroit sec et frais.

    Le rappel des points importants

    • La production d’énergie à partir des aliments et du dioxygène entraîne l’apparition de composés toxiques pour l’organisme : les ERO.

    • L’organisme parvient à contrôler ces composés toxiques grâce aux antioxydants endogènes (produits par l’organisme) et exogènes (apportés par l’alimentation ou la supplémentation).

    • Au cours du vieillissement et en parallèle de nombreuses maladies, les ERO deviennent majoritaires et dégradent de nombreuses molécules essentielles comme des protéines, des lipides et même de l’ADN.

    • L’acide alpha lipoïque est l’antioxydant universel par excellence : il est à la fois produit par l’organisme et contenu dans certains aliments. Antimutagène redoutable et régénérateur de nombreux autres antioxydants, il agirait également contre le vieillissement. 
       

    • Doses adéquates : 1 gélule de 300 mg d’acide alpha-lipoïque (AAL) en dehors des repas.

    La recette pour une production d’énergie efficace et durable

    Les ingrédients principaux :

    • Des aliments riches en glucides, en protéines ou en lipides (environ 2000 à 3000 kilocalories par jour).

    • De l’oxygène (soit environ 12 000 litres d’air par jour).

    • De la vitamine B3  que l'on retrouve dans la formule Vitaminéro (qui concourt à la production du NAD, un intermédiaire important).

    • De la co-enzyme Q10 (un intermédiaire qu’on trouve surtout dans la viande et le poisson).

    • De la somatropine naturelle (30 g par jour)

    Les restes et déchets produits par le système :

    • Du dioxyde de carbone (CO2).

    • De l’eau.

    • Des substances toxiques pro-oxydantes, les ERO.

    Les astuces :

    • Une paroi intestinale en bonne santé pour absorber efficacement les nutriments (glucides, protéines et glucides) et micronutriments secondaires.

    • La supplémentation en antioxydants (surtout en acide alpha-lipoïque (AAL)) et la forte consommation d’aliments bruts d’origine végétale.

    • Eviter toutes les sources supplémentaires d’ERO comme le tabac, les pesticides, la pollution, l’exposition inadéquate au soleil (peau non préparée), l’exposition soutenue aux bruits, etc.

     

  • Mesdames, augmentez votre libido grâce aux compléments alimentaires

    • Par vogot
    • Le 25/02/2019

    Souvent, lors des consultations, on me pose la question suivante: "Quels sont les suppléments efficaces pour stimuler la libido des femmes ?"

    Ma réponse est celle-ci: "Il existe plusieurs compléments efficaces et souvent sans effets indésirables, destinés à augmenter la libido féminine".

    Dans la dernière grande enquête sur la sexualité des français, 2% des hommes et 7% des femmes disaient avoir ressenti « souvent » un manque de désir au cours des douze mois écoulés, ils étaient 20% des hommes et 29% des femmes à l’avoir éprouvé « parfois ».

    L’absence ou l’insuffisance de désir habituelle (« souvent » ou « parfois » au cours des 12 derniers mois) est croissante avec l’âge :

    • 20% des femmes (et 11% des hommes) de 18 à 24 ans

    • 32 à 35% des femmes (et 13 à 18% des hommes) de 25 à 49 ans

    • 46 à 49% des femmes (31 à 43%) âgées de 50 à 69 ans

    Cependant, rencontrer une difficulté sexuelle ne pose pas toujours de problème.

    Ainsi, parmi ceux et celles qui déclaraient avoir eu souvent un manque de désir sexuel au cours de l’année écoulée, la moitié des hommes et les 2/3 des femmes estimaient que cela ne posait pas de problème dans le couple.

    Qu'est-ce que la libido ?

    Le désir sexuel, ou libido, est un état psychologique qui se manifeste par l’envie de s’engager dans un comportement sexuel.

    Il n’existe pas de définition reconnue de ce qui constitue un niveau « normal » de désir sexuel et il est désormais avéré que le comportement sexuel (masturbation, rapports sexuels) n’est qu’un témoin indirect et peu fiable du désir sexuel ressenti.

    Il est donc important de définir si l’on ressent un manque de libido par rapport à une norme théorique que l’on aurait internalisé, par rapport au niveau de désir du ou de la partenaire, par rapport à une autre période de sa vie (ou de sa vie de couple), ou par rapport à un(e) autre partenaire.

    La DHEA naturelle

    Pour les femmes âgées de plus de 50 ans, la déhydroépiandrostérone (DHEA) est l’un des plus prometteurs. C’est une hormone stéroïdienne anabolisante que les glandes surrénales du corps humain produisent naturellement à partir du cholestérol. Sa production atteint un pic juste avant la puberté, puis diminue progressivement (à 60 ans, le corps produit moins de 20 % de la DHEA qu'il produisait à 20 ans).

    Une étude de 12 mois, randomisée en double aveugle et contrôlée par placebo, a mis en évidence les effets bénéfiques d’une dose quotidienne de 50 mg de DHEA naturelle chez les femmes âgées de plus de 60 ans. Les participantes ont constaté une amélioration de la libido et une meilleure satisfaction sexuelle. Trois autres études randomisées ont montré qu’elle stimulait surtout la libido des femmes pré-ménopausées et post-ménopausées, ainsi que les femmes atteintes de fatigue surrénale.

    Pas étonnant puisque la DHEA naturelle peut servir à l'organisme de matériau de départ pour la production d'autres hormones, telles que l'œstrogène, la testostérone ou la Somatropine naturelle (celle-ci, en plus de développer le physique, augmente également la libido).

    Le maca

    Le maca est une autre option, entièrement naturelle, pour relancer sa sexualité, mais il semble que l’effet soit plus marqué chez les hommes. C’est une plante rare qui pousse sur les hauts plateaux des Andes et qui est réputée pour accroître le désir sexuel d’après la médecine traditionnelle péruvienne.

    Des chercheurs ont mis en évidence cette propriété stimulante chez des hommes en parfaite santé au cours d’une étude qui a duré 12 semaines (pour des doses de maca d’1,5 g et 3 g par jour). Une autre étude a d’ailleurs mis en évidence une augmentation de la quantité de sperme et de la motilité des spermatozoïdes. On ignore encore les mécanismes d’action précis de cette plante surnommée « Force des Incas », même si plusieurs chercheurs ont émis l’hypothèse selon laquelle il agirait surtout en tant que tonique général. D’autres études ont montré qu’il pouvait agir également en atténuant les symptômes d’ordre psychologique (comme l’anxiété ou la dépression) qui jouent un rôle certain dans la dysfonction sexuelle.

    À condition de le prendre sous forme de complément standardisé en macamides et en macaenes (les principes supposément actifs).

    Le cordyceps sinensis

    Cordyceps sinensis est le nom botanique d’un champignon, un ascomycète caractéristique de la médecine chinoise, qui lui attribue des propriétés toniques et revigorantes, utiles pour booster l’énergie physique, stimuler le système immunitaire et améliorer l’endurance physique et sexuelle. Il augmente l’activité sexuelle, tant chez l’homme que chez la femme, réduit le cholestérol total et augmente le cholestérol HDL. Le cordyceps améliore les performances physiques, en particulier dans les états de stress accru. Les cordyceps peuvent donc être utiles pour les athlètes et pour ceux qui souffrent d’une baisse de l’efficacité physique, sexuelle et d’un manque de concentration.

    Bandix

    D’autres possibilités existent, avec la Pastèque, la Grenade, le Fenugrec et les extraits de Ginkgo biloba. Une étude a démontré la puissance d’une formule qui associe ces 4 composés dans Bandix : après 4 semaines de traitement seulement, 70 % des participantes ont rapporté une augmentation significative dans le désir sexuel, 53 % d’entre elles une amélioration de la sensibilité du clitoris et 47 % ont même constaté une fréquence augmentée de leurs orgasmes ! Bandix possède de puissantes propriétés vasodilatatrices qui améliorent la performance sportive et aident à faire face aux troubles de la libido pour les femmes et de l'érection pour les hommes.

    La damiana

    La Damiana est utilisée comme plante médicinale depuis des temps immémoriaux; une utilisation historique de damiana est le traitement de l’anxiété et de la dépression, en particulier lorsque celles-ci sont liés aux problèmes de performance sexuelle.

    Elle convient également pour : la stimulation sexuelle, augmenter l’énergie, oxygéner les zones génitales, l’asthme, la dépression, l’impuissance et les problèmes menstruels, la dyspepsie nerveuse, la constipation atonique, la faiblesse et la léthargie.

    Turnera aphrodisiaca (nom latin de la Damiana) est connue en phytothérapie pour son peu de contre-indications et ses nombreuses propriétés bénéfiques comme tonique, aphrodisiaque, expectorante, diurétique et laxative; dans l’herbier, elle est également connue comme antidépresseur et pour les problèmes liés à l’anxiété et au cycle féminin.

    Boost Plaisir sex

    Cette formule associe des extraits d’une très grande efficacité pour améliorer l'activité sexuelle masculine et féminine. Les "Boost Plaisir Sex" ont un format intéressant. Il est assez connu que certaines personnes n’aiment pas prendre des comprimés, encore moins recevoir des piqûres d’injections dans les veines. Cette contrainte de devoir se balader avec son “sac à médocs” assez voyant, surtout sur les lieu de travail. Cette autre contrainte de devoir prendre son traitement à des doses précises, à des moments précis de la journée, au moins 3 fois par jour.

    Ashwagandha

    Enfin, dernière possibilité : l’Ashwagandha. Puissant adaptogène, cette plante intégrée depuis plus de 3000 ans à la médecine ayurvédique avait permis d’augmenter l’excitation et la lubrification chez une sélection de femmes en panne de désir sexuel (elles étaient âgées de 21 à 50 ans) dans une étude parue en 2015.

    Je vous recommande la lecture de "Booster sa libido en période hivernale", "La schizandra : le fruit de l’amour pour la libido" et de "3 conseils pour rebooster sa libido".

    Les solutions naturelles sont donc relativement nombreuses…et efficaces !

  • Chélation des métaux lourds: Détoxification naturelle

    • Par vogot
    • Le 28/01/2019

    Devant le danger représenté par les métaux lourds pour la santé, certains médecins et spécialistes recommandent la chélation chimique en lieu et place de la détoxification naturelle de l’organisme. Afin de libérer les cellules graisseuses des éléments toxiques, ils utilisent l’administration d’éléments biochimiques qui se lient et neutralisent le mercure ou le plomb, par exemple, et qui sont ensuite éliminés par le système urinaire. Cette méthode ne fait cependant pas l’unanimité, notamment chez les naturopathes, qui privilégient le pouvoir des plantes et des aliments.

    De plus en plus de chercheurs s’inquiètent des effets sur le long terme des polluants présents dans notre alimentation. Si ces polluants sont présents dans nos aliments à des doses infimes, l’exposition chronique à ces substances et leur accumulation dans notre organisme posent question. Pour se prémunir face à ces contaminants, des solutions simples existent en prévention ou en détoxification de l’organisme.

    Enjeu de santé publique

    Depuis plusieurs décennies, la pollution est devenue un véritable enjeu de santé publique. Si on évoque régulièrement la pollution atmosphérique, on oublie très souvent la présence et l’impact des polluants dans notre alimentation quotidienne. Qu’ils soient synthétiques ou naturels, ces polluants alimentaires peuvent avoir des origines très différentes. En effet, ces contaminants peuvent s’intégrer à nos aliments à différents stades de la chaîne alimentaire, depuis leur production jusqu’à leur consommation. Si l’usage intensif des pesticides joue un rôle évident dans la contamination alimentaire, d’autres polluants peuvent s’ajouter à nos aliments lors de leur production, leur transformation, leur conditionnement et leur préparation.

    Notre alimentation moderne nous expose ainsi quotidiennement à de nombreux polluants alimentaires dont l’impact sur la santé pose problème. Ces contaminants alimentaires ont d’ailleurs été au cœur de plusieurs scandales alimentaires ces dernières années. Face à ces constats alarmants, de nombreuses études scientifiques s’intéressent à identifier et limiter l’impact de ces polluants.

    Faisons le point sur ces polluants alimentaires : qui sont-ils ? d’où viennent-ils ? quels sont les dangers pour la santé ? comment les éviter et les éliminer ?

    Zoom sur la chélation naturelle des métaux lourds

    Il est fort heureusement possible d’acquérir des réflexes simples afin de faire disparaître le plomb, le cadmium, l’arsenic ou le mercure de l’organisme sans avoir recours aux méthodes chimiques. Ce processus est appelé chélation naturelle des métaux lourds. L’utilisation de la phytothérapie, par complémentation et un rééquilibrage alimentaire adapté permettent d’y contribuer de manière très efficace.

    Quels sont les polluants présents dans la chaîne alimentaire ?

    Cela fait déjà plusieurs années que nous, naturopathes, tirons la sonnette d’alarme face à la présence croissante de contaminants dans nos aliments. Ce sont d’ailleurs plus de 455 substances qui ont été identifiées dans nos aliments du quotidien. Ce résultat est issu d'une vaste étude réalisée entre 2006 et 2011. Une première édition de cette étude menée entre 2000 et 2004 avait d’ores et déjà pointé la présence de nombreux polluants alimentaires. Cette seconde édition a porté sur plus de 20 000 produits alimentaires consommés par la population française dont des viandes, des poissons, des crustacés, des céréales, des pâtes, des pains ou encore des fruits et des légumes.

    Heureusement, les 455 substances identifiées ne présentent pas toutes un caractère dangereux pour la santé. Néanmoins, on compte près d’une douzaine de substances qui présenteraient un risque sanitaire. Parmi ces contaminants, on retrouve notamment le plomb, le cadmium, l’arsenic inorganique, l’aluminium, le méthylmercure, les dioxines, les furanes et PCB de type dioxines, le déoxynivalénol (DON), l’acrylamide, ou encore les sulfites. On considère ces polluants comme persistants, c’est-à-dire qu’ils s’accumulent dans les aliments tout au long de la chaîne alimentaire avant de se retrouver dans nos assiettes.

    A l’inverse, on distingue des polluants dits non persistants. Si ces derniers peuvent se dégrader plus facilement que les polluants persistants, on peut malgré tout les retrouver dans notre alimentation. On trouve par exemple le bisphénol A et les phtalates dans cette classe de polluants.

    Les bisphénols A,S et F

    Le bisphénol A est un composé qui a été utilisé dans la fabrication industrielle des plastiques, en tant que monomère du polycarbonate et en tant qu’additif dans les résines époxy. On en retrouvait donc par exemple dans les boîtes de conserve ou les cannettes de boisson et même dans les tickets de caisse et pouvait être transféré dans les aliments ou par voie cutané avec le ticket de caisse.

    Sa toxicité a été bien étudiée. C’est un perturbateur endocrinien maintenant bien connu avec une  activité oestrogénomimétique, une toxicité sur la reproduction, une  activation de la lipogénèse, des effets sur la thyroïde, le développement suspecté de lésions de type néoplasique du sein après une exposition périnatale, sa fenêtre de tir préférentielle étant la période fœtale.

    Le BPA est interdit dans les biberons depuis 2011 et dans tout contenant alimentaire depuis 2015.

    L’un de ses cousins, le bisphénol S moins connu sur le plan toxicologique, tout comme le F, peut être utilisé comme substitut au BPA. On sait déjà, depuis une étude publiée en 2015, que l’exposition in vitro des testicules fœtaux humains aux bisphénols S ou F réduit la production de testostérone, de façon tout à fait identique à la réduction provoquée par le bisphénol A.

    Mais cela ne s’arrête pas là. Des études de 2016 ont montré que le BPS, sur des modèles murins, avait un effet obésogène égal, voire supérieur, au BPA en provoquant une accumulation de lipides et une augmentation de l’expression des gènes adipogéniques. Une étude sur un modèle de préadipocytes humains vient de confirmer cette accentuation de l’adipogénèse.

    Ces études montrent que le BPS a des effets aussi voire plus délétères que le BPA et ne devrait, à mon sens, ne plus être autorisé.

    A l’heure actuelle, vous ne saurez pas s’il y a du bisphénol S ou d’autres bisphénols de structure proche dans votre boîte de conserve ou dans votre canette car cela n’est pas mentionné. Pour cette raison, je vous recommande de privilégier les contenants en verre et de ne pas faire chauffer tout contenant plastique (je vous suggère d'éviter l'usage du four à micro-ondes !!!) car le chauffage accentue le transfert du contaminant chimique vers l’aliment.

    L’aluminium

    Ce métal est présent dans  :

    L’eau du robinet, car les stations d’épuration qui rendent l’eau potable utilisent du sulfate d’aluminium pour éliminer les matières organiques de l’eau.

    Les ustensiles de cuisine en aluminium, casseroles ou emballages (feuille d’alu, barquettes en alu) libèrent du métal dans les aliments (100 g de tomates conservées dans une feuille d’alu toute une nuit peuvent contenir jusqu’à 6,5 mg d’aluminium). Citons également les boîtes de conserve et les boissons en canette.

    Les additifs alimentaires sous forme de colorant (E173), d’épaississants, d’anti-agglomérants, d’émulsifiants (E520, E521, E522, E523).

    Le E541 dans les viennoiseries et les E554, E555, E556, E559, dans les aliments séchés en poudre ainsi que le sel raffiné et les fromages industriels.

    Certains dentifrices et déodorants contiennent du chlorure d’aluminium.

    La plupart des vaccins contiennent des doses d’aluminium 50 à 80 fois supérieures aux normes européennes (15 µg par litre).

    Certains médicaments, dont de nombreux antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium parfois en forte dose, comme le Maalox (200 mg).

    Les effets de l’aluminium sur la santé :

    • L’aluminium est toxique pour le cerveau, il peut être à l’origine de pertes de mémoire ainsi que de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs études démontrent que le risque de développer la maladie d’Alzheimer est huit fois plus élevé chez les personnes qui absorbent une quantité anormalement élevée d’aluminium

    • Il peut interférer avec l’assimilation du calcium et du phosphore. Cela empêche la croissance des os (rachitisme) et réduit la densité osseuse (ostéoporose).

    • Sa toxicité peut aussi avoir pour conséquence des douleurs musculaires, de l’anémie, des troubles digestifs, une perturbation de la fonction hépatique, des coliques et une insuffisance rénale.

    • Une pathologie musculaire inflammatoire (myofasciite à macrophages) dont les symptômes sont des douleurs musculaires et de la fatigue avec un peu de fièvre. Les biopsies musculaires (prélèvements de cellules) pratiquées sur ces malades révèlent alors la présence d’une concentration anormale d’aluminium au niveau du muscle où l’on a administré un vaccin contenant de l’aluminium.

    • Une perturbation du système immunitaire  : cause première des maladies auto-immunes.

    Le mercure

    Les sources de pollution au mercure sont diverses mais la pollution de loin la plus importante provient des amalgames dentaires. Une personne possédant huit amalgames métalliques en bouche (ce qui est la moyenne de la population française) peut s’intoxiquer au mercure à raison de 15 µg par jour. Toutefois, l’importance de la libération du mercure dans l’organisme est très variable. Le mercure est également utilisé comme conservateur dans les vaccins. Le thiomersal est un sel de mercure qui agit comme anti-infectieux et conservateur. Mais il existe d’autres sources de contamination : air pollué (usines), poissons et mollusques, plastiques, encres d’impression, certaines peintures, pesticides organo-mercuriels, en cas de bris de néon ou d’ampoules à économie d’énergie.

    Signes de l’excès de mercure :

    • Tremblements musculaires, paralysie, convulsions.

    • Hypersalivation, stomatite, parodontite.

    • Hyperactivité et troubles de l’attention chez les enfants.

    • Autisme.

    • Perturbations du système immunitaire, cause première des maladies auto-immunes.

    L’arsenic

    L’arsenic est largement répandu dans la biosphère sous forme d’élément trace. Dans certaines régions, les concentrations d’arsenic dans le sol et dans l’eau sont très élevées, que ce soit naturellement ou du fait de l’activité humaine. En effet, l’arsenic est employé comme insecticide dans l’agriculture. On en retrouve surtout dans les céréales (le riz et le blé), les légumes, les fruits de mer.

    À une moindre échelle, l’arsenic est utilisé pour le traitement du bois, dans les industries du verre et des pigments, dans les appareils électroniques et pour les alliages.

    Signes de l’excès d’arsenic  :

    • Faiblesse, somnolence.

    • Maux de tête, convulsions.

    • Douleurs musculaires.

    • Neuropathie périphérique.

    Le plomb

    Le plomb est un métal largement utilisé : dans les batteries de voiture, sous forme de tôles plombées dans le secteur de la construction, dans le plastique PVC, dans le cristal et la céramique, sous forme d’écran contre les radiations, dans certaines teintures pour cheveux.

    Signes de l’excès de plomb :

    • Effets sur le système nerveux  : hyperactivité, troubles de l’attention, faiblesse intellectuelle.

    • Effets sur la moelle osseuse et le sang : le plomb bloque plusieurs enzymes nécessaires à la synthèse de l’hémoglobine. Ces effets sanguins aboutissent à une diminution du nombre des globules rouges et à une anémie.

    • Effets gastro-intestinaux  : constipation ou diarrhée, goût de métal dans la bouche, douleurs ou crampes abdominales.

    Le cadmium

    Pour les fumeurs, la source majeure d’exposition au cadmium est la fumée de cigarette. Pour les non-fumeurs, la voie principale d’absorption du cadmium est l’ingestion de nourriture. Cela est dû au fait que ce métal, présent dans le sol, se retrouve à l’état de traces dans les légumes qui y poussent. On en trouve également dans les gaz d’échappement des automobiles.

    Signes de l’excès de cadmium :

    • Emphysème pulmonaire sans antécédent de bronchite chronique.

    • Insuffisance rénale.

    • Risque augmenté de fractures osseuses.

    L’antimoine

    La voie principale de contamination est la présence d’antimoine dans les eaux minérales embouteillées et stockées dans des récipients en plastique de type polyéthylène téréphtalate (PET) car l’antimoine est utilisé comme catalyseur de polymérisation du PET. La concentration d’antimoine est proportionnelle au temps de séjour de l’eau dans la bouteille en plastique qui, on le sait, peut-être assez long.

    L’antimoine entre dans la composition de nombreux alliages, auxquels il confère dureté et résistance à la corrosion. On l’utilise également dans les textiles comme retardateur de flamme.

    Signes de l’excès d’antimoine :

    • Irritation des voies aériennes supérieures (rhinite, laryngite, trachéite).

    • Problèmes cardiovasculaires (hypertension, arythmie…).

    • Troubles digestifs (gastro-entérites).

    • Troubles nerveux (céphalées…).

    Origine des polluants présents dans notre alimentation 

    Avant de se retrouver dans nos assiettes, les aliments peuvent être contaminés à différentes étapes de leur production, de leur transformation, de leur conditionnement et de leur préparation. Au niveau de la production agricole, on pense facilement aux pesticides et aux engrais, comme le cadmium, les dioxines et PCB, le diméthoane, l’hexachlorobenzène (HCB). Leurs effets néfastes pour la santé sont indéniables. Si certains agriculteurs commencent à s’engager dans une agriculture plus responsable et plus respectueuse de l’environnement, ils représentent malheureusement une minorité des exploitants agricoles à l’échelle du monde.

    En espérant que ces engagements soient durables, il faudra également compter de nombreuses années pour lutter contre les dommages causés par l’usage intensif de polluants. Au-delà des pesticides, nos aliments peuvent également être affectés par la pollution de l’air, des sols ou encore des cours d’eau. Bien que certains procédés de transformation permettent de détruire des polluants, ces techniques peuvent néanmoins introduire d’autres contaminants. En effet, ces derniers peuvent être liés à certains traitements des aliments, à des problèmes d’hygiène ou encore à l’ajout d’additifs.

    Plusieurs additifs ont d’ailleurs été remis en cause pour leur impact sur la santé, comme les sulfites, les nitrates et les nitrites. Au-delà de la production et de la transformation, l’emballage de nos aliments peut être à l’origine de la présence de certains contaminants, comme l’aluminium.

    Dangers des polluants alimentaires sur notre santé

    Bien que les intoxications alimentaires à cause de ces polluants soient rares, l’exposition répétée et chronique à ces contaminants peut présenter un risque pour votre santé. C’est l’enseignement de plusieurs études scientifiques dont une étude réalisée et parue en 2013. Les auteurs de cette étude ont montré qu’une association de polluants pourrait aggraver certains troubles métaboliques. Ces derniers seraient notamment connus pour augmenter le risque de survenue de maladies cardiovasculaires ou d’un diabète de type 2.

    Pour cette étude, un mélange de quatre polluants a été utilisé : le bisphénol A, le TCDD, le PCB 153 et un phtalate. Ce cocktail de contaminants a été administré à des souris avec un dosage similaire aux doses couramment évaluées dans nos aliments du quotidien. Ces polluants ont été intégrés dans une alimentation riche en gras, représentative de l’alimentation moderne. Une aggravation de l’intolérance au glucose et une altération de la voie des œstrogènes chez les souris femelles, a été constatée. Ce constat est d’autant plus alarmant que l’intolérance au glucose est une des perturbations impliquées dans l’apparition du syndrome métabolique.

    Ce syndrome constitue un facteur de risque important pour le développement de maladies cardiovasculaires et la survenue d’un diabète de type 2. Si les résultats furent moins marqués chez les souris mâles, les chercheurs ont mis en évidence une modification dans le métabolisme du cholestérol.

    Ce constat rejoint une étude récente sur l’impact des polluants persistants, dont les PCB. Parue en novembre 2016, cette étude associe des taux élevés en PCB et une altération des protéines HDL-cholestérol. Ces dernières sont considérées comme le « bon cholestérol » en raison de leur fonction de transport du cholestérol vers le foie pour favoriser son élimination. C’est pourquoi les auteurs de cette étude s’inquiètent sur le risque des PCB pour la survenue de maladies cardiovasculaires.

    Face à toutes ces conclusions, les polluants alimentaires posent question sur leurs effets sur la santé à long terme, leur accumulation au sein de l’organisme mais également l’effet cocktail qui pourrait accentuer leur impact.

    Solutions pour éliminer les polluants alimentaires

    Si notre organisme a la capacité de se défendre contre des contaminants, certains agents toxiques peuvent s’avérer difficiles à éliminer par l’organisme. En s’accumulant, ces polluants peuvent entraîner des désordres métaboliques et engendrer des complications pour la santé. Pour se prémunir face à ces effets néfastes, il est important d’adopter des mesures préventives pour éviter les polluants alimentaires et protéger l’organisme. 

    Des astuces pour éviter certains polluants alimentaires

    S’il est malheureusement difficile d’éviter les polluants dans l’air que vous respirez, il s’avère indispensable de limiter son exposition aux polluants présents dans les aliments. Pour cela, quelques conseils peuvent vous aider à faire le bon choix pour votre santé. Pour vos achats alimentaires, il est par exemple conseillé de privilégier des aliments non transformés, sans additifs alimentaires, issus de l’agriculture biologique et portant un label de qualité.

    Il convient également d’être vigilant aux emballages des produits alimentaires dont certains peuvent contenir de l’aluminium ou du bisphénol A. Au rayon des poissons, il peut être judicieux de préférer les petits poissons comme le hareng, la sardine, l’anchois ou le maquereau. Ces derniers sont connus pour contenir moins de métaux lourds que d’autres poissons. En cuisine, il est recommandé de bien nettoyer ses fruits et légumes, d’éviter les boîtes en plastique, d’éviter l’utilisation d’aluminium et de préférer des cuissons douces.

    Au restaurant, il est parfois difficile de connaître l’origine des produits mais une cuisine faite maison est souvent gage de qualité et de confiance. 

    Solutions pour détoxifier l’organisme des polluants alimentaires

    Malgré une sélection rigoureuse de ces aliments, il est impossible d’échapper totalement aux polluants alimentaires. Pour se défendre face à ces agents extérieurs, l’organisme dispose de différents systèmes de défense dont certains organes comme le foie et les reins. Ces organes vitaux participent à la détoxification de l’organisme, c’est-à-dire à l’élimination des toxines. Si leur action est indispensable, elle peut s’avérer insuffisante face à l’accumulation de certains polluants comme les métaux lourds.

    Heureusement, la communauté naturopathe est parvenue à identifier certaines substances pouvant favoriser la détoxification de l’organisme. Ces substances peuvent agir selon différents mécanismes d’action. Elles peuvent par exemple agir en contribuant à améliorer le fonctionnement du foie et des reins, ou encore en capturant certaines toxines.

    Cela est par exemple le cas de l’EDTA, qui est une molécule connue pour être un puissant chélateur du plomb et des métaux lourds. En se liant à ces polluants, l’EDTA permet de les conduire vers les voies naturelles d’élimination. De la même façon, l’acide malique agit comme un chélateur de l’aluminium. Pour capitaliser sur l’action de ces chélateurs, ces derniers sont formulés sous forme de compléments alimentaires pour une détoxification efficace de l’organisme. De plus, d’autres composés ont montré des résultats bénéfiques pour favoriser l’élimination des toxines. Une combinaison d’acide humique et d’acide fluvique a par exemple permis de drainer l’organisme et de faciliter l’excrétion des déchets. En plus de ces actions, cette association bénéfique permet de stimuler le système immunitaire. Véritable atout pour la protection de l’organisme, ce mélange d’acide humique et d’acide fluvique est proposé sous forme de supplément nutritionnel. 

    La phytothérapie, une aide précieuse pour la chélation naturelle des métaux lourds

    Les plantes aux secours de la santé humaine ? Exactement ! Celles-ci agissent en effet sur nos différents systèmes d’épuration : les reins, le foie, les glandes sudoripares, les poumons, la peau, la vésicule biliaire, les intestins, etc.

    Points sur la désintoxication par la médecine naturelle

    On recourt en général à des substances chélatrices, capables de former avec les minéraux ionisés des complexes stables, inactifs et hydrosolubles, donc facilement évacuables par les voies urinaires.

    Certains de ces produits ont néanmoins un inconvénient majeur, leur non-sélectivité, de sorte que les minéraux indispensables subissent le même traitement, risquant de créer des déficits, voire des carences en calcium, fer, magnésium…

    Il n’est donc pas envisageable de s’engager dans une telle désintoxication au long cours sans l’avis, puis le suivi périodique d’un naturopathe. Ces substances ne doivent pas être prises pendant la grossesse ni l’allaitement.

    Les algues

    Outre l’EDTA qui est le plus ancien des traitements mais qui, molécule de synthèse oblige, n’a pas sa place ici, le second complément chélateur auquel je pense est la chlorella (Chlorella pyrenoidosa). Cette microalgue a d’abord été utilisée au Japon après la Seconde Guerre mondiale pour offrir des apports suffisants en protéines et vitamines. Dans un second temps, il s’est avéré que la chlorella possédait la propriété de chélater les minéraux, à raison de deux ou trois grammes (biologique indispensable !) par jour en continu, des mois durant. Toutefois, il est fréquent de ressentir un certain inconfort (maux de tête, malaise digestif, baisse de l’humeur, douleurs articulaires, etc.) après quelques jours de cure de désintoxication à la chlorella. Certains conseillent d’augmenter, parfois de façon considérable, la posologie. Ce genre de protocole pousse les émonctoires dans leurs limites, au risque de provoquer leur vieillissement accéléré.

    Face aux intoxications, il existe une autre algue capable de débarrasser notre organisme de ces métaux très nocifs. Des recherches mondiales ont démontré que la spiruline contient plusieurs principes actifs de la plus haute valeur thérapeutique dont l’alginate qui est un puissant capteur, ou chélateur, de métaux lourds.

    Par rapport à la chlorella, le traitement est plus rapide et surtout il ne présente pas ces phénomènes d’aggravation temporaire des symptômes.

    La durée du traitement dépend surtout de l’importance de l’intoxication (entre 3 et 6 mois) et il sera de préférence suivi par un naturopathe formé à la chélation.

    Propriétés de la chlorella

    La chlorella est une algue d’eau douce qui a été découverte en 1890 par le microbiologiste hollandais Martinus Willem Beijerinck. Encore assez peu connue en France, elle jouit d’une excellente réputation au Japon, où elle est employée de multiples façons depuis les années 1950.

    Le principal composant actif de la chlorella est la sporopolléine qui constitue sa membrane fibreuse. Celle-ci possède un excellent pouvoir d’absorption des métaux lourds, pesticides, insecticides et autres engrais chimiques divers. Véritable agent de chélation naturelle des métaux lourds, elle aide l’organisme à s’en débarrasser en les fixant et en les éliminant.

    Les atouts de la chlorella sont encore nombreux :

    • elle favorise l’oxygénation des tissus et assainit la flore intestinale (effet probiotique) grâce à sa haute teneur en chlorophylle ;

    • elle participe à l’augmentation des défenses naturelles (lymphocytes T) et à la préservation des cellules saines ;

    • elle régule et maintient l’équilibre acido-basique du corps ;

    • elle apaise le système nerveuxdiminue le stress et favorise le sommeil ;

    • elle diminue le mauvais cholestérol (LDL).

    Propriétés de la spiruline

    La spiruline est un agent chélateur ou détoxifiant, grâce à la chlorophylle qu’elle contient en grande quantité. Ainsi, elle constitue un allié pour la désintoxication du corps en cas d’exposition à des substances toxiques, principalement les métaux lourds tels que l’arsenic, le plomb, le mercure, etc.. Ceci est supporté par une étude réalisée par un groupe de scientifiques bangladais, au cours de laquelle des patients empoisonnés de manière chronique connurent une amélioration de leur condition en 16 semaines.

    Mais il n’y a pas que cela ; en tant que puissant antioxydant, la spiruline permet de combattre les radicaux libres, ces substances chimiques qui causent une oxydation cellulaire accélérant le processus de vieillissement et de dégénérescence des tissus organiques. Elle possède en ce sens des vertus tant régénératives que préventives contre l’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

    Le Chardon-Marie

    Plante de la famille des astéracées, le Chardon-Marie n’est pas doté d’une action spécifique à l’élimination des métaux lourds. Il est par contre un puissant purificateur et détoxifiant naturel du foie, organe le plus sollicité dans la chélation naturelle des métaux lourds et l’élimination des produits toxiques circulant dans l’organisme.

    Le Chardon-Marie traite également le diabète et facilite la digestion des aliments.

    Attention aux émonctoires

    Quelle que soit l’intention que l’on a avant de démarrer une cure de désintoxication, il est indispensable de se rappeler que les fonctions émonctorielles vont être réquisitionnées alors qu’elles sont peut-être saturées, voire diminuées. Il est donc évident que la posologie des chélateurs ne doit pas être exagérée et que leur prise doit être associée à celle de certains draineurs.

    Exigez IMPERATIVEMENT des compléments alimentaires issus d'agriculture ou aquaculture biologique.

    Pour ce faire, en même temps qu’un dépistage des métaux toxiques, il est capital de faire dresser par son médecin traitant un bilan des fonctions hépatiques et rénales avant même de commencer la cure, puisque, de toutes les fonctions émonctorielles, ce sont ces deux-là qui sont majoritairement sollicitées: au minimum, dosages sanguins de la créatinine, des transaminases (ALAT, ASAT) et des gamma glutamyltranspeptidases (GGT).

    Ce premier état des lieux présente d’ailleurs un double intérêt : adapter au mieux, la posologie des chélateurs et des draineurs, par votre naturopathe, et servir de repère lorsque de nouveaux contrôles seront pratiqués.

  • Le souchet: la noix tigrée qui vous veut du bien

    • Par vogot
    • Le 09/01/2019

    Qu'est-ce que le souchet ?

    Le souchet comestible est issu d'une plante vivace de 25 à 40 cm de haut, à feuilles minces (5 à 10 mm de large) et allongées, formant une petite touffe, à tige dressée, lisse, à section triangulaire.

    La racine donne naissance à des rhizomes grêles qui portent des petits tubercules globuleux ovoïdes, écailleux de couleur jaunâtre. Ces tubercules contiennent environ 50 % de glucides (saccharose et amidon), 22 % de lipides et 6 à 7 % de protéines.

    Également appelé la noix tigrée, « pois sucré » « horchata de chufas », « amande de terre »…, est un tubercule originaire du bassin méditerranéen qui est surtout cultivé en Espagne et en Afrique.

    Rond et légèrement sucré, il ressemble à une noisette striée de noir, qui est utilisé depuis des siècles pour ses vertus curatives et régénératrices. Il est considéré comme un aliment complet et très intéressant au niveau nutritionnel grâce à ses apports en vitamines, minéraux et oligo-éléments, fibres solubles et insolubles ou en bonnes graisses.

    C'est une source de protéines végétales d'excellente qualité en plus d'être extrêmement facile à digérer en comparaison avec d’autres sources de fibres. 

    Le souchet est riche en minéraux tels le phosphore, le magnésium, le calcium et le fer. Il apporte aussi des vitamines C et E, de l’amidon, des graisses insaturées, des protéines et quelques enzymes qui facilitent la digestion. À noter que la vitamine E, anti-oxydante, diminue les effets du mauvais cholestérol – LDL – qui est produit dans notre organisme, il est donc fortement recommandé pour la santé cardio-vasculaire.

    Il apporte aussi du zinc, qui joue un rôle important dans la croissance, la réponse immunitaire, les fonctions neurologiques et reproductives.

    Farine de souchet

    Les bienfaits du souchet

    Mais le souchet est surtout reconnu pour ses effets bénéfiques sur la santé de l’estomac et de l’intestin grâce à sa teneur élevée en fibres insolubles, qui est supérieure à la teneur en fibres bien connue du son d’avoine, des prunes ou des graines de chia !

    Il contribue à l’assimilation des nutriments et aide à réguler la fonction intestinale. Il évite ainsi les constipations et agit comme un coupe-faim qui favorise la perte et la stabilisation du poids. Grâce à son action de régulateur sur le niveau de sucre dans le sang, il est tout particulièrement conseillé dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire pour les diabétiques.

    Une aide importante pour contrôler son diabète

    Cette maladie, qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang, touche, tous types confondus, plus de 3,5 millions de personnes en France, selon l'Assurance maladie. Et connaît une envolée spectaculaire, à tel point que l'Organisation mondiale de la santé prévoit, si rien n'est fait pour l'enrayer, qu'elle sera en 2030 la septième cause de décès dans le monde derrière les maladies cardiaques, les AVC, le sida, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), les infections respiratoires et le cancer.

    Pour faire mentir ce pronostic, en plus d'une activité physique régulière et d'une alimentation variée et équilibrée, invitez régulièrement le souchet à votre table.

    Son index glycémique bas, puisqu'il est de 35, n'entraîne pas de pic d'insuline, tandis que sa richesse en fibres en fait un atout puisque, tout comme pour les mauvaises graisses, ces substances alimentaires emprisonnent les sucres et les éliminent par les voies naturelles, ce qui réduit d'autant l'index glycémique du repas.

    Enfin, l'arginine que renferme le souchet joue aussi un rôle contre le diabète : il augmente de 34 % l'élimination du glucose et améliore la sensibilité à l'insuline.

    Mais le souchet contient également des fibres solubles comme la pectine qui vont être fermentées par les bactéries intestinales. Il a donc un effet pro-biotique très intéressant. Il renforce également notre système immunitaire grâce à sa teneur en arginine, acide aminé responsable de son bon fonctionnement car il augmente les défenses de l’organisme.

    Il participe à la cicatrisation de nos organes et est donc particulièrement recommandé dans les traitements des ulcères. 

    Le souchet est aussi reconnu comme étant une source importante d’acide oléique (oméga 9), identique à l’huile d’olive, considérée jusqu’ici comme l’huile la plus bienfaisante pour la santé.

    Et en plus de tout ça, il est sans gluten et sans lactose, il est donc conseillé d’en consommer régulièrement dans le cadre de tout rééquilibrage alimentaire !

    C'est le garde du cœur

    Pour maintenir longtemps notre organe numéro un en pleine forme, le souchet est souverain.

    Au premier chef, il lutte contre l'hypertension grâce à sa teneur élevée en potassium, un minéral qui régule la pression artérielle, et en arginine, un acide aminé qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins.

    C'est également un allié anti-cholestérol : non seulement il apporte des acides gras insaturés, qui ont pour propriété de diminuer le taux de mauvais cholestérol et d'accroître le bon, mais il est aussi source de fibres, ces substances alimentaires qui permettent de piéger les mauvaises graisses et de les éliminer par les voies naturelles.

    Un cocktail efficace pour parer aux maladies cardio-vasculaires, infarctus et accident vasculaire cérébral (AVC) en tête. Enfin, il contient de la vitamine E, dont l'action antioxydante, conjuguée à celle de la rutine, une substance de la famille des flavonoïdes, s'oppose au stress oxydatif (source de nombreuses pathologies cardio-vasculaires) que génèrent les radicaux libres.

    Farine de souchet

    Amélioration de votre flore intestinale

    Après une gastro-entérite ou une prise d'antibiotiques, tournez-vous vers cet aliment pour restaurer votre flore intestinale : il renferme des substances aux propriétés prébiotiques qui fournissent de l'énergie aux bonnes bactéries présentes dans l'intestin pour leur permettre de proliférer et d'être ainsi plus efficaces.

    Un atout pour tenir à distance les agents pathogènes (champignons, microbes, virus…) responsables d'infections, mais aussi pour favoriser l'absorption des vitamines et des minéraux, faciliter la digestion, prévenir le surpoids et permettre une diminution du risque de cancer colorectal.

    Formidable stimulant

    Vous vous sentez à plat ? Votre cerveau fonctionne au ralenti ? Pour retrouver votre tonus et booster vos fonctions cognitives, rien de tel que le souchet.

    Ce tubercule recèle donc, un cocktail de minéraux et d'oligoéléments tonifiants, notamment du fer anti-anémie et anti-fatigue, du magnésium (dont la carence expose à d'importants coups de pompe, ainsi qu'à une hypersensibilité au stress, sans parler d'une baisse de moral et de troubles du sommeil), du phosphore et du manganèse, tous deux impliqués dans la production d'énergie, et enfin du cuivre et du zinc, qui contribuent au bon fonctionnement de notre système immunitaire.

    En outre, il apporte des glucides complexes (environ 30 %), source d'énergie longue durée. C'est donc l'aliment star à inscrire au menu en cas de fatigue, de stress ou avant un effort physique ou intellectuel.

    Y a-t-il des contre-indications à sa consommation ?

    Riche en fibres, il doit être consommé avec modération si vous avez les intestins sensibles, sous peine de douleurs abdominales. Veillez aussi à bien le mâcher ou, mieux encore, préférez-le moulu ou en farine.

    En résumé

    • Excellent aliment riche en fibres avec une saveur agréable.

    • Augmente la vitesse d'absorption des aliments au passage du colon, en réduisant le temps total de la digestion.

    • Augmente la fréquence d'évacuation du système digestif.

    • Influence positivement les irritations du colon, en les réduisant fortement en quelques jours.

    • Grand pouvoir réducteur de la sensation de faim : 30 g par jour, avec des aliments riches en protéines ou des fruits produit un niveau élevé de satiété, constituant un complément idéal pour tous les rééquilibrages alimentaires.

    • Aliment hautement recommandé pour les diabétiques : en ajoutant une cuillerée de souchet pour un rééquilibrage normal, il peut améliorer la quantité de sucre dans le sang.

    • Propriétés antioxydantes.

    • Diminution possible du "mauvais cholestérol" LDL grâce à son contenu élevé en vitamine E.

    • Concentration élevée en acide oléique (beaucoup plus que l'huile d'olive).

    • Recommandé pour les diabétiques grâce à la présence de saccharose et de grandes valeurs nutritionnelles, supérieures à celles du chocolat.

    • Idéal pour les enfants, les personnes âgées et les sportifs. 

    Farine de souchet

    Conseils d'utilisation

    2 à 3 cuillères à café quotidiennes au petit-déjeuner, dans les mueslis, avec des compotes de fruits, dans des yaourts au soja, dans les jus de légumes et de fruits.

    Dans les pâtes à gâteaux : 50 % de farine de souchet + 50% de poudre d’amande, pour un gâteau moelleux.

    Gâteaux de la joie de Hildegarde de Bingen revisité à la farine de souchet

    Ingrédients:

    • 800 g de farine d'épeautre (ou de blé complet) + 200g de farine de souchet

    • 45 g de noix de muscade

    • 45 g de cannelle

    • 10 g de clou de girofle

    • 300 g de beurre clarifié

    • 300 g de miel

    • 300 g d'amandes douces pilées

    • 4 oeufs ou (20g de chia)

    • 1/2 c. à c. de sel de Guérande

    • Eau végétalisée au soja, amande ou riz (au choix)

    Préparation :

    Mélanger les ingrédients avec suffisamment d'eau végétalisée. Puis faire des biscuits avec un emporte-pièce. Pour finir, les cuire à 180°C pendant 15 minutes.

    Les adultes peuvent consommer quotidiennement 4 ou 5 biscuits, les enfants 3.

    Bon appétit !

  • Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes

    • Par vogot
    • Le 13/11/2018

    Une diminution de la production de cortisol, l’hormone principale du stress, a été mis en évidence dans des maladies aussi diverses que les allergies, l’asthme et la fibromyalgie.

    La fibromyalgie revêt des aspects de pandémie avec une prévalence de l'ordre de 1 à 2 % dans la population générale, atteignant 2 à 6 % dans les consultations de médecine générale et jusqu'à 20 % dans celles de rhumatologie, spécialité à laquelle la fibromyalgie a été rattachée.

    Partant de ce principe attardons-nous sur deux éléments en lien direct :

    • la fibromyalgie

    • le cortisol

    Qu'est-ce que la fibromyalgie ?

    La fibromyalgie fait partie de ces nombreuses maladies invalidantes, en progression constante, contre lesquelles la médecine conventionnelle n’a pas grand-chose à proposer sinon d’essayer de les « stabiliser » ou d’en calmer les douleurs : ceux qui en souffrent en savent quelque chose.

    Encore mal connue, la fibromyalgie est l'objet de polémiques dans le milieu scientifique, ses causes n'étant toujours pas identifiées clairement. On la considérait jusqu'à il y a peu, comme une maladie psychiatrique.

    Aujourd'hui, en plus d'un profil psychologique particulier (états dépressifs, pessimisme, fatigue, lassitude), on pointe du doigt des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales, etc.), et un contexte de vie (stress, alimentation, sédentarité) qui y prédispose.

    S'il est important de ne pas méconnaître la dépression lorsqu'elle se traduit par des plaintes qui font surtout penser à un problème somatique, il l'est tout autant de ne pas étiqueter dépression et « dans la tête » toutes les expressions d'un déséquilibre organique (notamment toxique) sous-jacent.

    Facteurs d'influence

    • Troubles du sommeil

    • Dépression

    • Temps humide et froid

    • Obésité, hyperlaxité, anomalies posturales

    • Facteurs métaboliques, neurohormonaux

    • Anxiété, stress

    • Inactivité physique, faiblesse musculaire

    • Hyperactivité physique, traumatismes

    • Environnement social défavorable

    • Attitude négative des médecins

    • Spasmes musculaires, paresthésies

    Personnes à risque

    • Les femmes. Elles sont plus susceptibles de souffrir de la fibromyalgie que les hommes, dans un rapport d'environ quatre pour un.

    • Chez les femmes, la maladie apparaît entre 30 à 50 ans, et généralement aux environs de l'âge de la ménopause, période caractérisée par une baisse en oestrogènes. Chez certaines femmes, la ménopause favorise un état dépressif propice à la survenue de la fibromyalgie.

    • Les personnes âgées de plus de 50 ans.

    • Les personnes dont un membre de la famille a souffert de fibromyalgie.

    • Les personnes qui ont des troubles du sommeil dus à des spasmes musculaires nocturnes ou un syndrome des jambes sans repos.

    Modifier son alimentation

    Dans certains cas de syndrome fibromyalgique, j'ai a pu mettre en évidence de l'hypersensibilité ou intolérance alimentaire.

    L'intolérance alimentaire est, au sens large, une réaction adverse reproductible vis-à-vis d'un ou plusieurs constituants alimentaires, non liés à un désordre psychiques, pouvant être causée par des mécanismes immunologiques (hypersensibilité) ou non-immunologiques (déficiences enzymatiques en lactase, peptidases,...).

    Ces hypersensibiltés alimentaires basées sur des réponses immunologiques tardives à igg, qui se manifestent aussi bien au niveau digestif que sur les organes extra-intestinaux (SNC, endocrinien, articulaire,...) peuvent être mises en évidence par une méthode de dosage quantitatif d'igg spécifiques.

    J’émets quelques recommandations d'ordre diététique à l'intention des personnes atteintes de fibromyalgie:

    • éliminer de son alimentation les huiles végétales hydrogénées (comme certaines margarines qui restent solides à la température de la pièce) et les aliments dont la teneur en acides gras trans est élevée (comme les fritures, les pâtisseries et les biscuits),

    • augmenter son apport en acides gras oméga-3, un acide gras essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Les graines de lin, l'huile de lin et les huiles de poisson (contenues dans les poissons gras sauvages comme le maquereau et le saumon) en sont des sources importantes,

    • manger suffisamment de fruits et légumes (5 à 10 portions ),

    • incorporer dans ses mets le gingembre et le curcuma.

    Les signes de la fibromyalgie

    La fibromyalgie présente peu de signes pouvant permettre d’affirmer le diagnostic à coup sûr. C’est pourquoi beaucoup de médecins refusaient (et refusent encore) de reconnaître qu’il s’agit d’une maladie, parlant alors plutôt de problèmes psychiques…

    C’est ainsi que les malades doivent souvent attendre plusieurs mois et effectuer des consultations chez plusieurs médecins avant d’être enfin dépistées. Un véritable calvaire, qui place ces personnes dans l’incertitude de leur diagnostic, mais aussi dans l’incompréhension de leur entourage, de leur employeur et souvent aussi de leur médecin.

    Cette absence de reconnaissance de leur souffrance place les fibromyalgiques dans des situations extrêmement pénibles.

    À côté de ces troubles presque systématiquement rencontrés lors d’une fibromyalgie, d’autres peuvent survenir. Ils sont extrêmement nombreux et variés : maux de tête, vessie instable, troubles de règles, frilosité, bourdonnements d’oreille, crampes, troubles sexuels, transpiration, bouche sèche, etc.

    Quant à l’évolution de la maladie, elle est chronique et fluctuante sur plusieurs années. La plupart des auteurs d'études considèrent que la guérison n’est pas possible, tout au plus peut-on espérer une amélioration…

    Pour ma part , je demeure convaincu que la guérison est réalisable si le traitement vise bien la cause et non simplement les symptômes. Cependant, la personne gardera toujours une certaine fragilité.

    Tout cela fait que la fibromyalgie peut perdurer pendant des années, alors que des solutions, autres que conventionnelles, existent…

    Les 18 points douloureux de la fibromyalgie

    Pour ce test, il faut exercer sur chaque point, une pression. Celle-ci doit correspondre au moment où l’ongle du pouce de l’examinateur blanchit lors de l’appui. Les 18 points douloureux correspondent à 9 paires de points (droite et gauche) :

    • Occiput, à l’arrière du crâne.

    • Région cervicale basse.

    • Trapèze de l’épaule, partie moyenne du bord supérieur.

    • Omoplate, dans sa partie supérieure.

    • Deuxième côte.

    • Coude, dans sa partie externe.

    • Fessier, quadrant supéro-externe de la fesse.

    • Hanche, juste en arrière du grand trochanter.

    • Genou, dans sa partie interne.

    Les facteurs déclenchants

    Ils sont importants à connaître. Ils seront à traiter en première intention dans tous les cas de fibromyalgie. Car il arrive souvent que leur seul traitement la soulage, l’améliore voire  la  guérisse :

    • D’abord, cette maladie touche des personnalités particulières : hyperactifs, impatients, perfectionnistes… qui n’arrêtent pas de travailler et qui ne respectent pas les besoins de leur corps…

    • Un choc est souvent le facteur déclenchant : anesthésie, vaccins, stress excessif, chirurgie, accident, conflit, décès… mais aussi un abus sexuel (pouvant remonter à l’enfance), une maltraitance, un harcèlement… sont souvent rencontrés.

    • Comme déjà évoqué, cela peut être aussi : une infection, la disparition d’une MAI (maladie auto-immune), une intoxication par les métaux lourds, des problèmes digestifs…

    Les causes de la fibromyalgie

    La thèse sensitive est la plus accréditée actuellement. Elle explique que la fibromyalgie proviendrait d’une anomalie dans le processus du contrôle de la douleur. De nombreux signes convergents semblent l’accréditer, notamment la présence de Substance P et du Nerve Growth Factor dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), ce liquide où baignent le cerveau et la moelle épinière.

    Or ces substances interviennent dans les processus douloureux. Par ailleurs, l’hyperactivité du sympathique et la baisse des neuromédiateurs de sérotonine et de noradrénaline semblent également appuyer cette thèse.

     Cependant, d’autres éléments doivent également être pris en compte :

    • Des facteurs héréditaires, car un allèle plus court du gène du transport de la sérotonine a été retrouvé chez de nombreux fibromyalgiques.

    • Un état inflammatoire chronique est aussi souvent noté.

    • Un surmenage et un stress extrêmes, alliés à une mauvaise récupération inaugurent souvent la fibromyalgie.

    • Une maladie auto-immune (MAI) est souvent rencontrée au cours des fibromyalgies : la polyarthrite rhumatoïde se rencontre dans 30% des fibromyalgies, le lupus érythémateux disséminé dans 31%... dans d’autres cas, une maladie auto-immune disparaît juste avant le commencement de la maladie.

    • Les infections comme la maladie de Lyme, la mononucléose infectieuse, les viroses herpétiques (EBV)… sont souvent présentes.

    • Le syndrome métabolique (constitué d’un surpoids, d’un excès de cholestérol et de triglycérides, d’un diabète et d’une hypertension artérielle) est présent chez 50 % des fibromyalgiques.

    • Des troubles digestifs chroniques.

    • Des intoxications aux métaux lourds, surtout le mercure et le nickel.

    Les traitements conventionnels

    Les traitements conventionnels s’articuleront sur trois axes principaux :

    Les médicaments.

    Les antalgiques, les anti-inflammatoires et la cortisone n’ont que peu d’effet sur les douleurs de la fibromyalgie. Il faut davantage avoir recours aux antidépresseurs (amitriptyline) et aux anticonvulsivants (prégabaline) à faibles doses. Certains autres remèdes agissent sur les neuromédiateurs déficitaires comme :

    Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (milnacipran et duloxétine).

    Les antagonistes de la sérotonine (tropisétron).

    Les agonistes dopaminergiques (pramipexole).

    À signaler enfin, que les injections d’immunoglobulines G auraient aussi eu un effet bénéfique sur la maladie.

    La thérapie cognitive et comportementale permet d’accepter sa maladie (ce qui ne veut pas dire baisser les bras face à elle), d’apprécier les besoins de son corps, et aussi d’adopter de nouveaux comportements face à la maladie et à ses troubles.

    L’exercice physique : kinésithérapie, physiothérapie, ergothérapie… apporteront un assouplissement du corps, un réentraînement à l’effort et un regain d’énergie. Celui-ci se fera de manière douce et progressive en respectant les réactions du corps.

    Les autres approches

    Mais, à côté de la médecine allopathique qui agit sur les symptômes, d’autres approches réalisées par des chercheurs, français, allemands, italiens et américains se tournent davantage vers les racines de la maladie.

    Plusieurs approches sont ainsi possibles. Afin de déterminer laquelle pourrait convenir le mieux à la personne, il faudra se pencher sur ses antécédents et sur les facteurs déclenchants. Quoi qu’il en soit, voici les principales pistes pouvant mener à la guérison :

    • Changer de point de vue sur la vie. C’est le premier temps : apprendre à prendre son temps, à se détendre, à assurer de bonnes nuits de sommeil, à se faire plaisir, à être ici et maintenant…

    • Traiter le facteur déclenchant. Il est toujours indispensable d’identifier et de traiter le facteur déclenchant : digestion d’un choc émotionnel, isothérapie d’un vaccin ou d’une anesthésie…

    • Suivre une alimentation équilibrée. Choisir une alimentation biologique et riche en crudités, en fruits, en légumes, en poissons et en huiles d’olive, de noix et de colza… Supprimer les sucreries, les excitants et l’aspartame qui peuvent aggraver les douleurs.

    • En cas de problème digestif. Suivre un régime Seignalet sans laitages ni gluten, associé à une prise de probiotiques, d’argile et de chlorophylle (ou de glutamine) pour reconstituer la muqueuse intestinale.

    • Détoxiner l’organisme. Les polluants, au premier rang desquels figurent les pesticides et les métaux lourds (mercure, nickel, argent, aluminium…), doivent être évacués de l’organisme. Pour cela, il est possible de faire appel aux nutriments (vitamine C, sélénium, zinc, glutathion…) et aux rplantes médicinales (aloé vera, spiruline, ail des ours, coriandre, chlorella, chardon-Marie…)

    • Rechercher d’éventuelles carences (zinc, fer, iode, vitamines D et B) à l’aide d’une prise de sang. Quoi qu’il en soit, magnésium (pyrophosphate de magnésium) et coenzyme Q10 sont à prendre quasi systématiquement. Le silicium organique peut aussi avoir un intérêt.

    Contrôler l’articulé dentaire

    Un syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM) est souvent évoqué en cas de fibromyalgie. Le test de la cale affirmera le diagnostic (disparition des douleurs lorsqu’une cale est placée entre les molaires d’un côté puis de l’autre). Un traitement par un orthodontiste résoudra ensuite le problème.

    Rechercher une infection

    Cette recherche est à effectuer principalement en cas de maladie de Lyme, de brucellose, de dengue, d’herpès, de candidose, d’infections à staphylocoque ou à mycoplasme, dans les antécédents. Une simple prise de sang (typage lymphocytaire et sérologie) permettra le diagnostic par votre médecin, tant soit-il qu'il reconnaisse la fibromyalgie (et là, c'est pas gagné!).

    Le traitement fera appel aux traitements classiques (antibiotiques, antiviraux, antimycosiques, huiles essentielles, extraits de pamplemousse, ail, probiotiques…) ou mieux à la micro-immunothérapie.

    En cas de maladie auto-immune associée, le traitement de la fibromyalgie sera entièrement lié au traitement de cette maladie.

    Rechercher une acidose de l’organisme

    L’acidose est facile à repérer à l’aide de quelques bandelettes urinaires réalisées pendant quelques jours. En cas de besoin, une alimentation surtout végétarienne, sans alcool ni café, associée à une prise de lithothamne améliorera le trouble.

    S’éloigner des champs électromagnétiques. D’une manière générale, il est prudent de fuir tout champ électromagnétique artificiel : circuits électriques, lignes à haute tension, antennes-relais, téléphone portable et sans fil, four à micro-ondes, radars, WiFi, etc., qui, s’ils ne sont pas la cause (?), risquent du moins d’aggraver les symptômes présentés, notamment douleurs et fatigue.

    Suivre les cures thermales qui sont maintenant organisées dans de nombreuses stations à l’intention des personnes atteintes de fibromyalgie.

    Les autres traitements, sérocytols, bilans du CEIA, soins énergétiques, géobiologie… présentent aussi un intérêt. Ces traitements de fond ne doivent pas faire oublier l’intérêt des traitements naturels pour tous les troubles de la vie quotidienne comme la douleur, avec l’acupuncture, la mésothérapie, l’harpagophytum, la sophrologie, l’EFT, les huiles essentielles…

    Et le cortisol me direz-vous ?

    J'y viens !

    Le cortisol est la principale hormone glucocorticoïde. Sa sécrétion est contrôlée par l'ACTH et varie au cours de la journée. Son rôle est de réguler le métabolisme des glucides, lipides, protides, des ions et de l'eau pour limiter toute variation trop brutale de l'équilibre physiologique de l'organisme.

    Le cortisol est sécrété par les glandes corticosurrénales à partir du cholestérol. Sa sécrétion dépend également d’une autre hormone, l’ACTH produite par l’hypophyse dans le cerveau (ACTH pour adrénocorticotrophine).

    Cette hormone intervient dans la gestion du stress par l’organisme (adaptation de l’organisme au stress). En cas de stress, elle permet une libération de sucre à partir des réserves de l’organisme pour répondre à une demande accentuée en énergie pour les muscles, le cœur, le cerveau…

    Cette hormone joue également un rôle dans le métabolisme des aliments : régulation des glucides, des lipides, des protides, des ions et de l’eau pour préserver l’équilibre physiologique de l’organisme. Elle joue également un rôle à la réaction anti-inflammatoire, la régulation de la pression artérielle, la croissance osseuse et participe à la régulation du sommeil et du système immunitaire.

    Sa sécrétion suit un rythme "circadien" ou "nycthéméral" fixe : elle est maximale entre 6h et 8h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.

    Variations physiologiques du cortisol dans le sang

    La sécrétion du cortisol varie au cours de la journée : les taux à 20h sont environ la moitié de ceux constatés à 8h. Le minimum est à minuit. En cas d’hypersécrétion, ces variations au cours de la journée ont tendance à disparaître. Les personnes travaillant de nuit sur de longues périodes peuvent connaître des variations différentes au cours de la journée.

    On sait que les valeurs sont 50 % plus faibles avant 10 ans. Par ailleurs, les estrogènes (contraception, grossesse) augmente. Entre le 3e et le 9E mois, la cortisolémie est 50 % plus élevée pour revenir à la normale une semaine après l’accouchement.

    En cas d’obésité, la production de cortisol est plus importante, sans modification du cortisol libre plasmatique, ni de la cortisolurie.

    Enfin, le stress physique et émotionnel, l’hyperthyroïdie, la maladie peuvent augmenter la production de cortisol.

    A l’inverse, l’hypothyroïdie ou un traitement par hydrocortisone ou corticoïdes de synthèse va diminuer le taux de cortisol.

    En résumé, certains médicaments peuvent influer sur le taux de cortisol : corticoïdes, oestrogènes et amphétamines.

    Un excès de cortisol peut favoriser l’hypertension, le diabète, l’obésité, une faiblesse musculaire, l’ostéoporose, une aménorrhée, un hirsutisme chez la femme, un retard de croissance chez l’enfant.

    Taux de cortisol élevé

    Un taux trop élevé de cortisol traduit une probable atteinte des glandes surrénales ou de l’hypophyse. Les résultats d'une anamnèse sont:

    • Hypercorticisme 

    • Maladie de Cushing ( adénome hypophysaire). 

    • Adénome surrénalien. 

    • Tumeur sécrétant de l'ACTH. 

    • Tumeur corticosurrénale bénigne ou maligne. 

    • Infections aiguës. 

    • Anorexie mentale. 

    • Alcoolisme, cirrhose du foie. 

    • Certaines maladies neuropsychiatriques. 

    • Etats de choc, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral.

    Taux de cortisol bas

    Une sécrétion insuffisante de cortisol peut entraîner une perte de poids, une faiblesse musculaire, une fatigue, une baisse de la pression artérielle, des douleurs abdominales… Une insuffisance surrénale constitue une urgence médicale.

    Un taux faible de cortisol traduit une insuffisance cortico-surrénalienne, une insuffisance du fonctionnement de l’hypophyse ou de l’hypothalamus, ou une maladie d’Addison. Les résultats d'une anamnèse sont :

    • Insuffisance corticosurrénalienne :  

    • Maladie d'Addison. 

    • Hyperplasie congénitale des surrénales. 

    • Insuffisance de fonctionnement de l' hypophyse ou de l' hypothalamus. 

    • Corticothérapie prolongée.

    • Fibromyalgie.

    Nous y venons.....

    Comme vous pouvez le constater, la fibromyalgie est due à un niveau de cortisol souvent bas.

    Comment s’organise la réaction au stress ?

    Plusieurs structures du cerveau sont impliquées.

     

    • L’hippocampe, saturé en cortisol (et ayant subi toutes les modifications physiologiques de la plasticité neuronale) ne peut plus assurer son rôle de régulateur du stress, de protection de la neurogenèse. Il est atrophié. Le patient a du mal à contrôler tous les stress de la vie. Il ne peut plus facilement mémoriser et apprendre de nouveaux comportements...

     

    • L’amygdale est suractivée. Le patient même au repos est hyperactif, hypersensible.

     

    • Le cortex cingulaire antérieur assure les différentes réactions physiologiques entre les structures limbiques (amygdale et hippocampe) et le cortex préfrontal.

    Dans la fibromyalgie, ce cortex cingulaire n’assure plus son rôle de médiateur.

    Le malade fibromyalgique ne parvient plus à réguler ses émotions.

    Ses états d’anxiété et de dépression reflètent aussi le fonctionnement au ralenti des neurones. Le fonctionnement de toutes ces structures nécessite la présence de neuromédiateurs efficaces et de récepteurs fonctionnels. Les médicaments antidépresseurs sont redoutablement inefficaces, dans certains cas.

    Qu'est-ce que la fatigue surrénale ?

    La fatigue surrénale se définit par toute diminution de la capacité des glandes surrénales à fonctionner normalement. Cela se produit lorsque l'organisme est submergé, quand le stress sur-accroît sa capacité à compenser et à récupérer. Les surrénales se fatiguent alors et deviennent incapables de continuer à répondre de façon appropriée à de nouveaux stress.

    A ce stade, la plupart des gens entrent dans un cercle vicieux et s'en remettent au café, au coca cola et à d'autres excitants pour lutter contre la sensation de fatigue et tenir tout au long de la journée. Ils trouvent éventuellement un second souffle et finissent de travailler très tard dans la nuit. Il leur devient alors de plus en plus difficile de commencer le matin et ils boivent davantage de caféine, perpétuant ainsi le cycle.

    Mais ce n'est que le commencement

    La fatigue surrénale se manifeste par toute une batterie de signes et de symptômes dont le plus important est la fatigue. D'autres pathologies peuvent apparaître y compris des affections respiratoires, de l'asthme, des allergies, un syndrome de fatigue chronique, une fibromyalgie ou d'autres désordres immunitaires.

    Le traitement de la fatigue surrénale

    Pour que les glandes surrénales puissent travailler efficacement, il faut les soutenir nutritionnellement. Des modifications du style de vie accompagnées de suppléments nutritionnels facilitent grandement le rétablissement. Les règles sont simples et similaires aux principes généraux pour rester en bonne santé. Un style de vie modéré avec des aliments de haute qualité, la pratique régulière d'exercices physiques, beaucoup de repos conjugués avec une attitude mentale saine doivent concourir à conserver des glandes surrénales fortes et résistantes.

    Comment équilibrer son taux de cortisol naturellement ?

    Commencez par adopter un mode de vie sain

     

    La première étape pour avoir un taux de cortisol équilibré et correct est de vivre sainement. Cela peut aller de modifier son cycle de sommeil à changer son alimentation. Parmi les façons de vivre sainement et d’améliorer son taux de cortisol, on peut citer :

    • éliminer le stress

    • se coucher et se réveiller à la même heure tous les jours, même en fin de semaine

    • éviter la caféine et l’alcool

    • pratiquer une activité physique

    • faire du yoga, de la méditation et de la visualisation positive

    • manger des avocats, du poisson gras, des noix, de l’huile d’olive et de l’huile de noix de coco

    • éviter le sucre, la nourriture industrielle et les aliments à réchauffer

    Gérez votre stress

     

    Si votre taux de cortisol est bas, mais pas assez pour nécessiter une thérapie de substitution hormonale, il reste toujours important de garder votre stress aussi bas que possible. Apprendre à gérer et à réduire votre stress permet au taux de cortisol dans votre organisme d’augmenter progressivement plutôt que d’être produit en une seule fois dans des situations très stressantes. Plus vous serez stressé, plus vite votre cortisol va s’épuiser.

     

    • Essayez des techniques de gestion du stress comme la rédaction d’un journal, le yoga ou la méditation pour apprendre à votre corps à produire régulièrement du cortisol et à rester à un niveau sain.

    Adoptez un horaire de sommeil régulier

     

    Le corps produit naturellement du cortisol durant le sommeil. Dormez 6 à 8 heures par nuit et essayez de vous coucher à la même heure tous les soirs.

     

    • Créez un environnement paisible sans bruit ou lumière pour dormir profondément et augmenter votre taux de cortisol.

    Mangez équilibré

     

    Les aliments riches en sucre et la farine raffinée peut faire monter ou descendre votre taux de cortisol à des niveaux néfastes. Mangez beaucoup de grains entiers ainsi que des fruits et des légumes pour le conserver à un niveau sain.

    Fonction thyroïdienne

    Il existe une certaine analogie entre les symptômes de l'hypothyroïdie périphérique et ceux de la fibromyalgie. L'asthénie, la fatigabilité, les myalgies et les crampes musculaires sont souvent révélatrices d'une hypothyroïdie. Les douleurs ostéoarticulaires sont présentes dans 20 % des cas d'hypothyroïdie et les enthésopathies dans près de 10 %. La fibromyalgie elle-même serait plus fréquente (3 à 4 %). Le traitement substitutif en TSH améliore ou fait disparaître la plupart de ces troubles.

    L'axe somatrope: une véritable avancée révolutionnaire

    Dans une étude de plus grande ampleur portant sur 500 malades atteints de fibromyalgie, une dysfonction somatotrope inconstante est observée chez 30 % des malades.

    La diminution de l'IGF-1 est franche (138 ± 56 ng/ml contre 215 ± 86 ng/ml chez les témoins) et ce indépendamment de toute prise médicamenteuse ou de pathologie associée. Le taux d'IGF-1 décroît avec l'ancienneté de la fibromyalgie.

    Chez certains de ces patients, la réactivité de la GH (Growth hormone, « hormone de croissance » en anglais) à la clonidine et à la L-Dopa est diminuée. Dans une étude plus systématique de la fonction somatotrope la sécrétion spontanée moyenne de GH durant le nycthémère (espace de temps comprenant un jour et une nuit (24 h) et correspondant à un cycle biologique), est réduite de moitié par rapport aux témoins. Il en est de même des pics secrétoires et de l'aire sous la courbe des pics sécrétoires (p < 0,05). En revanche la réponse de GH à une stimulation par la GHRH est comparable à celle des témoins.

    La diminution de la GH avec dysfonction somatotrope observée chez un tiers des malades a conduit à envisager un traitement substitutif à la somatropine naturelle, d'autant plus que certains troubles rapportés dans la fibromyalgie se rapprochent de ceux décrits dans le déficit en GH de l'adulte : diminution de l'élan vital, dysphorie, troubles de la concentration, fatigabilité musculaire, frilosité.

    Somatropine naturelle bio 1

    L'intérêt thérapeutique de la GH a été évalué dans un essai en double insu contre placebo mené pendant 9 mois chez 50 femmes atteintes de fibromyalgie. Une amélioration du score d'un questionnaire validé (anamnèse) sur l'impact de la fibromyalgie et une diminution de la douleur à la pression des points spécifiques sont notés dans le groupe traité par somatropine naturelle.

     

    Une amélioration globale est ressentie par 15 sujets du groupe traité contre 6 du groupe placébo (p < 0,02).

     

    L'amélioration est ressentie après 6 mois de traitement.

     

    L'interruption du traitement est suivie d'une aggravation des symptômes. Ces résultats encourageants accréditent l'hypothèse d'un rôle du déficit somatotrope observé chez certains patients dans l'expression symptomatique de la fibromyalgie.

    Les adaptogènes

    Je vais vous lister quelques plantes adaptogènes qui peuvent vous aider à équilibrer votre taux de cortisol, afin de contrecarrer les effets du stress pour retrouver vos performances intellectuelles.

    L'Eleuthéroccocus ou Ginseng sibérien, le Schisandra ou le Tribulus terrestris, entre autres, aident à restaurer la sensibilité des récepteurs hypothalamiques et périphériques aux effets du cortisol et d'autres hormones surrénales. De cette manière, les adaptogènes aident l'organisme à construire une réponse adaptée au stress avec des quantités de cortisol plus faibles que celles qui seraient nécessaires sans leur utilisation. Ils facilitent ainsi un retour à la normale plus rapide des surrénales. Des cliniciens ont montré que ces adaptogènes peuvent agir de façon synergique.

    Eleutherococcus ou Ginseng sibérien,

    Des études conduites par des chercheurs soviétiques ont montré que l'Eleuthérococcus a des propriétés anti-fatigue encore plus efficaces que celles du Panax ginseng. Leurs travaux ont été réalisés dans le cadre d'un programme massif de tests avec des études cliniques réalisées à travers toute l'ancienne URSS sur des ouvriers d'usines, des conducteurs de camions, des marins au long cours et des personnels militaires soumis à des stress très importants. Ces études sur le stress ont révélé que l'Eleutherococcus améliore la résistance, augmente la consommation d'oxygène, renforce l'énergie physique et la performance et réduit la pression sanguine. En 1962, l'Eleutherococcus a été déclaré par le Ministre de la Santé de l'URSS médicament officiel de phytothérapie et inclus dans le guide national des médicaments, la pharmacopée soviétique. L'Eleutherococcus a rapidement été largement disponible et patients, athlètes, cosmonautes et soldats l'ont régulièrement utilisé comme fortifiant.

    Le Schisandra

    Le Schisandra est une herbe largement utilisée dans la Chine ancienne et contemporaine pour traiter un grand nombre de maladies. C'est un puissant antioxydant et un agent anabolisant. Le Schisandra favorise également la glycogenèse, le processus qui convertit les hydrates de carbone en glycogène. Le glycogène est stocké dans le foie et les muscles jusqu'à ce qu'il soit utilisé et converti en glucose.

    Ce processus aide à produire l'énergie nécessaire à la revitalisation des cellules «stressées». 

    Les recherches indiquent que le Schisandra stimule le système nerveux central, probablement en augmentant la dopamine et ses métabolites dans le striatum et l'hypothalamus. La dopamine, une catécholamine sécrétée par les glandes surrénales, est un précurseur immédiat dans la synthèse de la noradrénaline qui joue un rôle pivot en aidant l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien à s'adapter au stress.

    Le Tribulus terrestris

    Dans une étude, des hommes en bonne santé ont reçu 750 mg de Tribulus terrestris quotidiennement pendant 5 jours. Leurs niveaux d'hormone lutéinisante (LH) ont augmenté de 72% et ceux de testostérone de 40%. Produite par les glandes surrénales chez les hommes comme chez les femmes, la testostérone est une importante hormone anabolisante anti-stress. Elle accélère la croissance dans les tissus, stimule le flux sanguin et affecte un grand nombre d'activités métaboliques.

    Ashwagandha

    L'Ashwagandha est une plante originaire de l'Inde particulièrement utile dans le traitement de la fatigue surrénale. Elle est également considérée comme une substance adaptogène qui normalise les fonctions de l'organisme et l'aide à s'adapter à toute une série de situations stressantes.

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  • Après l'effort physique, la récupération. Evitez les mêmes erreurs

    • Par vogot
    • Le 08/11/2018

    L’activité physique et sportive régulière est aujourd’hui reconnue comme un déterminant majeur de l’état de santé des individus et des populations à tous les âges de la vie.

    Les pratiques sportives permettent aussi, l'épanouissement de chacun en offrant des espaces de socialisation et de solidarité, qui favorisent le respect des règles, de soi, des autres. La valorisation de la notion d'équipe contribue, également, à l'apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté. Une meilleure connaissance de son corps améliore votre hygiène de vie, permet de prévenir les conduites addictives et participe à l'éducation à la santé.

    La pratique du sport contribue aussi à l'égalité des chances et à l'intégration en donnant à tous, les mêmes droits et les mêmes devoirs.

    Que vous soyez sportif amateur ou professionnel, sachez qu’il existe une multitude de mécanismes permettant d’améliorer la récupération physique.

    Vous êtes nombreux à pratiquer une activité physique, occasionnelle ou régulière, sans connaître véritablement les clés pour récupérer de façon optimale. Fatigue, surmenage, pertes musculaires, courbatures, coups de chaleur, troubles digestifs, baisse des performances, jambes lourdes, coma… Les effets d’une mauvaise récupération sont innombrables et souvent insidieux.

    Les mécanismes méconnus de la transpiration

    Lorsque vous pratiquez une activité physique, qu’il s’agisse de tennis de table, de course à pied, ou même d'exercices en salle, vous avez toutes les chances de suer abondamment. Certains transpirent à flots dès le premier effort, d’autres doivent intensifier l’exercice pour sentir les premières gouttes perler sur leur peau, mais au-delà d’un certain temps, tout le monde expérimente ce brillant mécanisme mis au point par le corps.

    Principe de la sudation

    Le principe est simple : lorsque la température corporelle augmente, suite à une activité physique par exemple, les glandes sudoripares sécrètent de la sueur. Une fois sur la peau, ce liquide va avoir tendance à s’évaporer. Pour permettre cette transformation, les molécules d’eau ont besoin d’énergie, qu’elles vont puiser dans l’organisme, abaissant ainsi la température corporelle.

    Contrairement à ce que certains prétendent, l’homme transpire dans l’eau, même si cela ne lui sert pas à grand-chose. En effet, plus l’atmosphère est humide, moins l’évaporation est possible. Dans l’eau, le mécanisme de la transpiration ne joue donc plus son rôle de thermorégulateur.

    Malentendu au sujet de la sueur

    Un malentendu qui peut entraîner certains sportifs amateurs sur des chemins morbides. La plupart d’entre eux ignorent tout de la composition de la sueur, et aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est cette méconnaissance qui peut les mettre en danger. Pour illustrer ce cas de figure, rien de tel qu’une petite expérience bien connue des préparateurs sportifs.

    Expérience déconcertante de la transpiration mortifère

    Je suis sûr que vous connaissez au moins une personne, sportive mais peu habituée à la course, qui a décidé de relever le pari fou de courir un semi-marathon. C’est typiquement ce genre de profil qui pourrait connaître les mésaventures de notre modèle.

    Planté de décor

    Prenez donc un individu de bonne condition physique et placez-le dans une pièce chauffée, humide et close. Grâce à un tapis de course, faites-courir votre sportif le plus longtemps possible à un rythme modéré mais continu, en lui tenant à disposition une grande bassine contenant de l’eau du robinet. Précisez-lui qu’il ne pourra pas ouvrir les fenêtres et invitez-le surtout à s’hydrater régulièrement.

    Remarques

    Vous remarquez rapidement que votre modèle transpire de façon soutenue et qu’il boit tout au long de l’effort pour compenser ses pertes hydriques. Le temps passe, et votre modèle s’épuise, vous sentez que l’expérience touche à sa fin. Ses muscles vont enfin le lâcher. Mais, soudain, surprise ! Votre modèle s’écroule brutalement et ne donne plus aucun signe de vie.

    Explication technique

    Que s’est-il passé ?

    L’expérience ne paraissait pas particulièrement dangereuse et le modèle avait pour consigne d’arrêter lorsque son organisme le lui indiquait… De plus, il a beaucoup bu en contrepartie de la sueur qu’il a évacuée.

    La sueur ne contient pas que de l’eau

    Quand vous transpirez, vous perdez aussi du sel, et si vous ne compensez pas cette perte, ce qui est le cas quand vous buvez de l’eau plate, vous risquez l’hyperhydratation intracellulaire, un phénomène qui peut conduire au coma et à l’œdème cérébral. On l’appelle aussi le coma hydraulique.

    Pour l’éviter, il faut donc absolument saler la boisson (ou consommer des boissons conçues pour le sportif) et ainsi rétablir l’équilibre osmotique.

    Consistance de la sueur

    La sueur contient de l’eau, du sel, mais aussi du potassium, du zinc, du cuivre, du fer et de la vitamine C. Plus vous allez transpirer rapidement, plus vous allez perdre ces éléments nutritifs. Or, c’est précisément quand vous n’êtes pas habitués à l’effort que vous transpirez le plus. Il vous faudra donc boire régulièrement de l’eau légèrement salée mais aussi légèrement sucrée pour en améliorer le goût. Les boissons énergétiques de récupération du sportif ont évidemment intégré ces besoins et s’offrent à vous comme une alternative possible si vous ne souhaitez pas préparer vous-même vos boissons.

    Les sportifs ne boivent pas assez

    Cela entraîne une déshydratation répétée qui, à long terme, se traduit sournoisement par une diminution des capacités d’endurance, une baisse de la force musculaire, des douleurs musculaires et tendineuses, un risque accru de crampes, de courbatures et de claquages, une diminution des performances mentales (augmentation du nombre d’erreurs, sensation de fatigue…). A court terme, la déshydratation se fait surtout ressentir au-delà de 4 % de perte du poids corporel : le système cardiovasculaire est alors surchargé et le risque de « coup de chaleur » est très important.

    Autres phénomènes interférents pendant l’effort

    Lorsque vous pratiquez une activité physique, vous produisez également de l’acide lactique, indispensable pour reconstituer les réserves de glucides que vous avez épuisé. En aucun cas, cet élément, jadis diabolisé, n’est responsable des courbatures dont vous serez victime.

    Votre organisme va également produire de l’ammonium, surtout en cas d’effort anaérobie (c’est-à-dire principalement les sports explosifs). La concentration de cette substance dans le sang peut alors être multipliée par 8, ce qui présente un risque d’intoxication pour les cellules nerveuses.

    Les connaissances scientifiques au sujet de l’ammonium sont encore balbutiantes, mais tout porte à croire qu’il s’agit du principal déchet d’effort qui pèse sur le processus de récupération. C’est pour cette raison que les physiothérapeutes recommandent à certains sportifs la supplémentation en citrulline, un acide-aminé produit par les mitochondries du foie qui transforme l’ammonium en urée, totalement inoffensif pour l’organisme.

    Certains sports sollicitent particulièrement le réseau veineux (les activités où le pied est comprimé par exemple), le tube digestif et les fibres musculaires. En cas de compétition, le sportif peut aussi subir un stress psychologique important.

    Faut-il augmenter sa consommation de protéines pour mieux récupérer ?

    C’est l’une des grandes questions qui taraudent l’esprit des sportifs. Récupère-t-on mieux lorsqu’on se supplémente en protéines ?

    Au risque de décevoir, la réponse dépend du type d’activité pratiquée et surtout de son intensité. Effectivement, lorsque les muscles sont beaucoup sollicités (course à pied, tennis, football, handball, musculation, etc.), vous perdez certains des constituants des protéines, les acides aminés, et en particulier l’arginine, la bêta-alanine, la citrulline, l’ornithine, la sérine et la taurine "spécial végétarien".

    Généralement, une alimentation équilibrée suffit à remplacer ces acides aminés, mais dans certains cas de figure (volonté d’augmenter la masse musculaire, début d’une activité physique inhabituelle), il est conseillé d’augmenter son apport protéique. En fonction du type de l’épreuve, et lorsque celle-ci est intense, il est tout à fait possible d’établir avec votre naturopathe une complémentation en acides aminés sur-mesure.

    En résumé, voici les astuces à retenir pour favoriser la récupération et optimiser la pratique de votre exercice physique.

    • 1) Buvez de l’eau, tout au long de l’effort, laquelle doit être supplémentée en sel en cas d’activité intense, de longue durée ou s’accompagnant de fortes chaleurs (sport en salle, fortes températures, atmosphère humide…). A titre d’exemple, un individu perd environ 2 litres d’eau au cours d’un entraînement de football de 2 heures pour une température de 25°C. Idéalement, la température de l’eau devrait se situer entre 12 et 15°C pour une efficacité optimale.

    Juste après l’effort, buvez petit à petit pendant plusieurs minutes la même eau salée, de l’eau gazeuse ou de la Spiruline Isotonique de récupération. Souvenez-vous qu’à l’effort, la réhydratation n’est que partielle (environ 50 %) du fait de la capacité stomacale limitée.

    Puis, durant l’heure qui suit, consommez une boisson sucrée, idéalement riche en saccharose pour restaurer les réserves glucidiques : ces glucides n’ont aucune chance de se transformer en graisse durant ce laps de temps. Boost Mental-Energie a un format intéressant. Il est assez connu que certaines personnes n’aiment pas prendre des comprimés, encore moins recevoir des piqûres d’injections dans les veines. Synergie d'extraits dont l'efficacité est optimale, ils boostent la vitalité et l'énergie et améliorent la mémoire et l'attention.

    • 2) Après l’effort, maintenez une activité physique réduite durant plusieurs minutes pour favoriser la circulation sanguine. Marchez si vous avez beaucoup couru ou diminuez nettement l’intensité de la course, mais ne restez pas immobile.

    • 3) Pour diminuer l’acidité musculaire, veillez à consommer des produits alcalins ou alcalinisants comme des fruits, des céréales (Barres paléo 100% naturelles), des légumes secs ou de la viande blanche. Evitez le plus possible les aliments gras qui pénalisent la récupération. Si votre objectif est de maintenir une importante masse musculaire, si vous souhaitez la développer davantage ou si vous débutez une activité physique, il peut être utile de se supplémenter en protéines.

    La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement. e sport et les aliments sains et équilibrés sont fortement recommandés. Ce n’est pas uniquement pour maigrir mais aussi pour maintenir un poids stable et une bonne santé au quotidien. Parfois, la prise de solutions plus radicales sont nécessaires pour des résultats rapides et convaincants en un rien de temps. Ici la somatropine assure pour perdre du poids rapidement.

    Chez l’individu qui commence un sport d’endurance, par exemple, les besoins en protéines pourraient augmenter de 50 % les jours suivant les premières séances.

    Si votre récupération ne vous satisfait pas, vous pouvez également vous porter sur une supplémentation en citrulline dont les effets sur l’ammonium sont bien démontrés.

    • 4) Continuez de boire régulièrement, de l’eau plate, sans attendre d’avoir soif. Pour vous évaluer, ayez à l’esprit que si les urines du soir ne sont pas claires, c’est que vous n’avez pas assez bu. Si vous vous réveillez la nuit pour vous hydrater, là encore c’est un signe que vous n’avez pas assez bu dans la journée.

    Vous pouvez envisager un complément alcalinisant à la glutamine, comme L-glutamine en poudre, pour rééquilibrer l’acidité de l’organisme (liée à la production massive d’acide lactique) et optimiser la récupération. Un tel complément permet également d’augmenter nettement l’activité antioxydante de l’organisme, soumis aux stress physique et psychologique durant l’effort. La glutamine est par ailleurs utilisée largement par les sportifs, pour son aptitude à soutenir la construction et la réparation des muscles, cette même propriété intéressant également toutes les personnes qui ont subi un trauma important ou une opération chirurgicale et pour lesquelles l'intense travail de réparation tissulaire bénéficie directement d'apports accrus en glutamine.

    • 5) Il s’agit probablement de l’élément le plus déterminant de la récupération : le sommeil !

    Quel que soit le type d’activité que vous pratiquez, c’est un facteur essentiel de la récupération que vous ne devez pas négliger ! Ses bienfaits se retrouvent dans la somatropine naturelle ainsi qu'en supplémentation de mélatonine.

    Je n'aurai qu'un mot pour conclure. Sportez-vous bien !

  • Booster sa libido en période hivernale

    • Par vogot
    • Le 29/10/2018

    Libido en berne, ce n'est pas une fatalité !

    L’hiver s'installe, le froid, la grisaille, les vêtements chauds ne sont pas propices à une augmentation de la libido. Mais si malgré vos bonnes dispositions, elle reste au placard, il est parfois utile de se tourner vers des suppléments judicieusement sélectionnés pour retrouver une sexualité pleine et libérée, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.

    Une prescription nutritionnelle s’impose

    En effet, le contenu des assiettes est parfois directement en relation avec les envies et quelques petits ajustement s’imposent :

    • Limitez les aliments contenant en excès des graisses saturées animales et/ou des sucres ajoutés (biscuits, gâteaux, sodas, charcuteries, fromages, viennoiseries…).

    • Privilégiez les graisses mono-insaturées (huile d’olive, olives, avocat) et polyinsaturées oméga-3 (petits poissons gras, huile de colza, de lin, de cameline).

    • Optez pour les fruits à hautes teneurs en vitamines, tous les légumes de saison, le thé vert, le vin rouge (modérément) et les épices telles que le curcuma, la cannelle, le gingembre pour leur richesse en antioxydants protecteurs au niveau vasculaire.

    • Dînez avec frugalité grâce à des recettes à base de soupes, de fruits et légumes crus ou cuits, de poissons, coquillages, crustacés, de volailles, d’œufs ; riches en zinc indispensable pour conserver un bon taux de testostérone et éviter sa transformation en œstrogène, véritable frein au désir sexuel masculin.

    • Octroyez vous un à deux carrés de chocolat noir à 85% de cacao minimum par jour.

    La pratique d’une activité physique plaisante et pluri-hebdomadaire doit aussi faire partie de la recette pour être toujours à l’apogée de sa forme sexuelle. L’arrêt du tabac et la diminution des prises d’alcools, un temps de sommeil suffisamment, une perte de quelques kilos, grâce à la somatropine naturelle, si nécessaire sont autant de facteurs qui peuvent aussi jouer dans cette quête du plaisir.

    Afin de stimuler les sens, réveillez votre libido et agissez si besoin sur les dysfonctionnements physiques, il faut également miser sur des extraits de plantes et des nutriments qui ciblent plus particulièrement ces fonctions.

    Stimuler le désir et la vitalité sexuelle des femmes

    La perte de désir sexuel touche une femme active sur quatre.

    Cette libido est en partie reliée à deux hormones : l'œstradiol et la testostérone. Toutefois, presque la totalité de la testostérone et la majorité de l'œstradiol dans le sang sont liées à la globuline de liaison des hormones sexuelles (SHBG - Sex Hormone Binding Globulin) qui les rend inactives. Seul un faible pourcentage de ces hormones est donc libre alors que ce sont pourtant ces fractions libres qui sont réellement actives.

    L’œstradiol est une hormone dont le rôle majeur est bien établi dans les troubles de la fonction sexuelle féminine. Chimiquement très proche de la testostérone, elle se fixe aux mêmes sites SHBG que cette dernière avec un mécanisme d’action très comparable, ce qui suggère un rôle spécifique dans la stimulation de la libido féminine.

    Ainsi, de faibles taux d’oestradiol et de testostérone libres sont reliés à une baisse de la lubrification et du désir sexuel.

    Cette baisse hormonale féminine mêlée au stress et au quotidien, torpillent littéralement la libido.

    Pour retrouver ou renforcer naturellement la plénitude sexuelle, il faut miser sur des extraits de plantes qui restaurent naturellement le désir et la vitalité sexuelle féminine :

    • Le Fenugrec (Trigonella foenum graecum), de la famille des fabacées, est traditionnellement utilisé comme tonique sexuel chez l’homme. Sa graine contient une centaine de substances actives dont des saponines et en particulier le furostanol. Certains extraits sont standardisés en glycosides de saponines, des composés phyto-stéroïdiques non androgéniques qui renforcent naturellement la plénitude sexuelle féminine. Ils augmentent significativement les taux d’oestradiol (+64%), de testostérone libre (dans les limites physiologiques féminines) et diminuent dans le même temps le taux de SHBG.

    Ces extraits boostent cinq marqueurs de la fonction sexuelle féminine :

    • Ils améliorent l’aspect « imaginatif » de la sexualité,

    • Ils augmentent le désir et l’excitation sexuelle,

    • Ils permettent une plus grande maîtrise dans la « conduite » du rapport sexuel,

    • Ils facilitent une relation avec le partenaire sans inhibition,

    • Ils donnent un orgasme plus intense ou mieux maitrisé.

    D’ailleurs, selon les études réalisées sur ces extraits de fenugrec standardisés en glycosides de saponines, l’activité sexuelle des femmes ayant pris ce supplément est passée de une à deux fois par mois à une fois par semaine en moyenne.

    Des études antérieures chez l'homme avaient démontré sa capacité à déplacer une petite fraction de la testostérone liée et donc une amélioration de l’activité sexuelle en boostant le taux de testostérone libre, en augmentant le désir sexuel et l’excitation, en permettant une meilleure maîtrise du rapport et un orgasme plus intense.

    • La Maca ( (Lepidium meyenii) est traditionnellement reconnue pour redonner vigueur et énergie à tous ceux qui la consomme. Cette plante péruvienne antifatigue par excellence n’est pas un « aphrodisiaque » mais plutôt un adaptogène dont l’action est surtout ciblée sur les glandes surrénales. Ses extraits standardisés en macamides et macaenes sont utilisés pour leurs propriétés énergisantes et pour leurs capacités à stimuler la vitalité sexuelle. Vous pouvez également, la retrouver dans la formule Force des Incas.

    • Le ginseng indien, l’Ashwagandha est aussi couramment utilisé comme tonique, fortifiant et antistress. Cette racine adaptogène est ainsi parfaitement indiquée pour lutter contre la fatigue physique et fortifier l’organisme des femmes actives et de celles se trouvant en péri-ménopause.

    Le manque de libido peut également venir d’un déficit en fer. Dans ce cas, le recours à 15 mg de fer, sous forme de Spiruline, est conseillé sur une période d’un à deux mois chez les femmes réglées (ne pas en consommer le soir).

    Stimuler la sexualité masculine

    Parmi les plantes efficaces pour booster la libido et les performances masculines, je peux citer :

    • Le Tribulus terrestris, poussant en Europe de l’est. Cette plante est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise et ayurvédique depuis des milliers d’années pour traiter les dysfonctionnements érectiles dus à une baisse de testostérone et les baisses de libido.

    Plusieurs études cliniques ont en effet rapporté une augmentation significative du taux de testostérone chez les hommes dont le taux est naturellement effondré. Sans être des hormones, ses substances actives semblent en avoir tous les effets. En particulier, la protodioscine stimule les cellules de Leydig des testicules qui produisent la testostérone libre. Il en découle ainsi une amplification de la libido, sans effet secondaire, un renforcement de l’érection par relachement des muscles lisses, une augmentation de la libération de monoxyde d’azote et donc un meilleur flux sanguin dans le corps caverneux.

    • Le Rhodiola rosea , encore nommé ginseng sibérien, augmente la résistance au stress et combat la fatigue. Des essais menés en Russie ont conclu que sa consommation améliore la fonction érectile dans plus de 85% des cas et il est d’ailleurs de tradition d’offrir un bouquet de Rhodiola rosea aux jeunes mariés juste avant leur nuit de noces…

    • L’avena sativa contient un alcaloïde, l’avénine, qui ressemble chimiquement à la testostérone. Elle se lie à la SHBG et libère ainsi davantage de testostérone active. La libido est donc augmentée, les sensations de plaisir et les orgasmes décuplés. Un grand nombre des propriétés de l'Avena Sativa, notamment sur le système cardio-vasculaire et sur le cholestérol, sont dues à sa teneur élevée en fibres, qui jouent un rôle protecteur très important. Son utilisation principale reste le traitement de l'anxiété et de la nervosité.

    Qu’est-ce que le NO ?

    Le monoxyde d’azote, encore appelé oxyde nitrique, ou NO, est indispensable à la fonction érectile. Il permet le relâchement des muscles lisses du corps caverneux, attirant le sang à ce niveau et provoquant ainsi la compression des veines jusqu’à ce qu’elles soient pratiquement fermées et ne laissent plus sortir le sang présent dans le corps caverneux. Le NO joue donc un rôle prépondérant au niveau de l’endothélium des parois vasculaires et favorise ainsi la vasodilatation et l’érection.

    • Certains nutriments sont aussi primordiaux comme la L-arginine et la L-citrulline, deux acides aminés non essentiels. La L-arginine est reconnue pour favoriser la production de monoxyde d’azote. La L-citrulline combinée à l'acide malique, naturellement présente dans certains végétaux comestibles, augmente les niveaux de L-arginine, et donc agit indirectement sur la production de NO. Des essais ont démontré que la supplémentation en citrulline augmentait les taux d’arginine de façon supérieure à la prise de L-arginine seule puisqu’elle n’est pas métabolisée dans le foie.

    La L-citrulline exerce donc un effet retard sur la production de L-arginine, avec des pics supérieurs de plus de 227% au bout de 4 heures, contre seulement 90% avec la prise de L-arginine seule. Cette synergie facilite donc les érections plus intenses et les orgasmes prolongés. Ces deux nutriments peuvent aussi être pris par les femmes afin d’améliorer l’afflux sanguin dans les organes génitaux.

    • BCAA 4:1:1 + L-Citrulline. Voici le complément en acides aminés essentiels, contenant le ratio optimal de 4:1:1 de leucine, isoleucine, et valine. Ceux-ci ne peuvent pas être produits par votre organisme et doivent donc provenir de votre alimentation et c'est ici que ce complément intervient. Chez les individus en bonne santé, la L-citrulline est naturellement sécrétée par l’intestin grêle. Le mécanisme exact et la nature précise des précurseurs de cette synthèse restent encore controversés et pourraient varier selon les situations physiologiques (en fonction notamment des apports alimentaires en protéines).

    Il a été montré que les apports en L-glutamine et/ou en L-arginine favorisaient la production de L-citrulline (chez des sujets en bonne santé). Le métabolisme de la L-citrulline est probablement cyclique, car les taux de L-arginine sont également augmentés en cas de supplémentation en L-citrulline.  Les effets de la supplémentation en L-citrulline sur les muscles et sur différents paramètres liés aux performances (oxygénation, etc.) ont également été étudiés chez les sportifs et comparés aux effets d’une supplémentation en L-arginine. Les résultats montrent une efficacité supérieure pour la supplémentation en L-citrulline en cas de perte de libido.

    • La formule Bandix, possède de puissantes propriétés vasodilatatrices qui améliorent la performance sportive et aident à faire face aux troubles de l'érection.

    • Formule bien ciblée: Désir mâle.

    Avant d’aller consulter un spécialiste ou de recourir à la fameuse pilule bleue, il est intéressant de se pencher sur les effets incroyablement stimulants du Desir Male, un complément alimentaire à la fois naturel et efficace pour retrouver une vie sexuelle de qualité.

    Découvrez vite ses bienfaits

    Les effets stimulants du Desir Male sur le désir masculin sont dus à sa composition à base d’extraits de plantes dont les bienfaits sont reconnus.

    Le L-arginine et les extraits de raisin et de grenade dilatent notamment les vaisseaux sanguins et favorisent donc l’afflux de sang dans la verge, aidant à obtenir une meilleure érection, en agissant comme le Viagra, sans les effets indésirables.

    Le ginkgo aide aussi à améliorer la circulation sanguine et stimule les performances sexuelles en agissant comme un vasodilatateur.

    Le ginseng aide aussi à obtenir une érection durable en dilatant certains tissus du pénis, en corrélation avec l’extrait de coquelicot, qui relaxe les muscles de la verge en favorisant également l’afflux sanguin.

    Le taux de testostérone est également boosté par les extraits de tribulus, de damiana et l’extrait de schisandra chinensis agit comme un aphrodisiaque naturel et augmente le désir sexuel.

    D’autres paramètres peuvent également jouer dans une incapacité à atteindre ou à maintenir une érection suffisante. En effet, cette dernière implique non seulement des paramètres vasculaires mais aussi hormonaux et nerveux :

    • le stress, l’anxiété et le manque de sommeil réduisent fortement le taux de testostérone au profit du cortisol,

    • l’abus d’alcool et de tabac,

    • le surpoids, puisque l’aromatase, l’enzyme qui convertit la testostérone en œstradiol est présente dans les graisses sous cutanées,

    • la prise de certains médicaments (antihypertenseurs, antihistaminiques, anticholestérolémiants).

    Il convient donc de bien prendre en compte ces paramètres afin de mettre toutes les chances de votre côté.

    Et pour les deux…

    La maca, l’ashwagandha, le tribulus et la rhodiola peuvent être pris par vous mesdames et vous messieurs. D’autres plantes et nutriments peuvent aussi agir en synergie avec les substances citées plus haut :

    • Les extraits de ginseng panax, standardisés en ginsénosides, sont parfaitement reconnus pour leurs actions sur le tonus, l’énergie, la libido et la réduction du stress. Cette plante adaptogène restaure l’équilibre physique et émotionnel et possède aussi la capacité de stimuler la production de NO, en agissant sur le système nerveux central.

    • Le Ginkgo biloba qui agit sur la circulation sanguine et améliore ainsi la vascularisation dans les zones pelviennes masculines et féminines. En renforçant l’action de l’oxyde nitrique synthase, le ginkgo biloba augmente le NO et donc la vasodilatation. Son effet sur la fonction érectile a été particulièrement démontré chez les personnes prenant des antidépresseurs.

    • La vitamine B3 mais notamment les vitamines du groupe B qui agissent également sur la vasodilatation des vaisseaux, sont indispensables à la synthèse des hormones et à la production d’histamine qui participe aux sensations apportées par l’orgasme.

    • Et enfin, le magnésium marin, essentiel à la gestion du stress qui peut apparaître après quelques échecs successifs, est aussi primordial pour la synthèse de NO. D’ailleurs de faibles taux de magnésium sont retrouvés chez les hommes souffrant d’éjaculation précoce.

    Lire aussi: La protodioscine influence positivement les paramètres de la sexualité, Aphrodisiaques naturels et sexualité épanouie, Les premières fois... vivre l'amour, Les pannes sexuelles.

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