autophagie
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Spermidine - Vieillir n'est plus une fatalité
- Par vogot
- Le 17/02/2021
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Vous cherchez un moyen naturel de prolonger votre espérance de vie ?
Sachez que toutes les cellules humaines contiennent un composé bien particulier : la spermidine.
Passé un certain âge, il faut savoir adapter son alimentation et se tourner vers des aliments riches en spermidine. Ils permettent de vivre plus longtemps en bonne santé.
L'alimentation doit être surveillée plus particulièrement passé un certain âge car les organes comme le foie ou les reins sont plus fragiles. En plus de privilégier des aliments riches en spermidine, il faut réduire : moins de calories, c'est plus de vie.
Ne pas hésiter à user de coupe-faims naturels et à consulter votre professionnel de santé qui sera d'une grande aide.
Compléments alimentaires et perte de poids
Cétones de framboise
Les cétones de framboise à libération rapide, sont un puissant brûleur de graisse facilitant la perte de poids naturellement. Elles favorisent la perte de poids en régulant l'appétit et le métabolisme des graisses. Ce complément alimentaire est particulièrement conseillé pour perdre du poids dans la zone abdominale et obtenir un ventre plus plat.
Konjac
Tous les thérapeutes qui s’intéressent au konjac ne tarissent pas d’éloges sur ce légume ultra-populaire au Japon mais encore très confidentiel chez nous. D’abord, il cale très rapidement ce qui permet un déclenchement rapide de la satiété (un élément capital quand on est en recherche de perte de poids).
Autre point fort, ses fibres ralentissent la digestion et l’assimilation du sucre. Et enfin, il aurait une action de réduction du cholestérol et des triglycérides.
Somatropine naturelle
La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.
Wakamé
Le Wakamé est un puissant antioxydant grâce à la fucoxanthine qu'il contient. Ces effets antioxydants en font l'allié de la lutte contre le cancer, la dégénérescence de la peau et des cheveux, et un atout pour la santé.
Le Wakamé, riche en fibre, permet également de perdre du poids grâce au fait qu'il entraîne rapidement un sentiment de satiété, facilite le transit intestinal, agit contre la cellulite, pauvre en calories.
Nopal
Originaire du Mexique, le nopal, également appelé figuier de Barbarie, est un cactus arbustif qui pousse dans les lieux chauds, secs et pierreux.
Propriétés:
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Soutient et pallie aux carences durant un régime.
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Effet « coupe-faim ».
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Améliore le transit intestinal.
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Soutient le système digestif (estomac et intestin).
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Combat l’acidité et reminéralise.
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Diminue le cholestérol et les triglycérides.
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Lutte contre la fatigue et procure une sensation de bien-être.
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Combat la rétention d’eau et soulage les effets de la « gueule de bois ».
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Renforce les défenses naturelles.
La spermidine joue plusieurs rôles cruciaux
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favorise l'autophagie (le processus de nettoyage et de recyclage des cellules)
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contribue à réguler la pression artérielle et la fonction cardiaque
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aide à éviter la corruption des cellules
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participe à repousser le vieillissement.
On sait toutefois que les niveaux de spermidine intracellulaire diminuent fortement avec l'âge...
Cette substance a hérité son nom du sperme grâce auquel elle a été découverte. Mais nul besoin de concocter une recette farfelue dont l’ingrédient miracle serait la semence masculine pour bénéficier de ses vertus.
Un point sur l'autophagie
L’autophagie est un mécanisme de mort programmée de la cellule, qui diffère de l’apoptose.
En effet, l’apoptose mène systématiquement à la mort de la cellule: c’est un processus répondant à des conditions de stress ou de souffrance qui permet de maintenir le maximum de cellules en vie grâce à la destruction de certaines.
L’autophagie, en revanche, est une sorte de cannibalisme cellulaire: la cellule, en réponse à des signaux extérieurs, va engager une dégradation de ses propres organites. C’est un mécanisme de survie dans le sens où, si les organites défectueux sont éliminés correctement, la cellule va pouvoir continuer à vivre.
Néanmoins, si les organites altérés sont trop nombreux ou mal éliminés, la cellule enclenchera une mort programmée. Ce mécanisme est déclenché en réponse à différents facteurs, tels que le jeûne, le stress, certaines modifications de la chromatine…
Une régulatrice de l’autophagie
Le vieillissement résulte de plusieurs mécanismes dont des processus génétiques et épigénétiques (comportement, environnement) complexes déclenchés, entre autres, par des événements stressants et délétères pour nos cellules, résultant en une activation de la mort programmée.
La spermidine, dont la concentration intracellulaire est diminuée lors du vieillissement (et augmentée dans le plasma), a un rôle anti-oxydant puissant permettant de lutter contre ces processus.
Chez la levure, des études ont démontré que la spermidine permettait de déclencher des mécanismes de dé-acétylation des histones (les protéines qui maintiennent l’intégrité de notre ADN) diminuant ainsi le stress oxydant et la nécrose et permettant de réguler l’autophagie.
D’autres actions centrales
Des recherches récentes ont montré que la spermidine pouvait agir sur le vieillissement et l’allongement de la vie via d’autres processus, tels que l’inflammation, le métabolisme lipidique et la régulation de la prolifération cellulaire. Bien que l’action de la spermidine sur ces mécanismes ne soit pas encore bien connue, il semblerait qu’elle passe par la régulation d’une voie de signalisation majeure.
On retrouve les polyamines, et notamment la spermidine, dans des aliments de tous les jours.
Aliments contenants de la spermidine
J'ai retiré de cette liste les produits laitiers et animaliers qui à mon sens ont plus d'inconvénients dans cette recherche et des effets secondaires délétères.
Le germe de blé : 24,3mg / 100g
Le germe de blé est un aliment absolument puissant et contient la plus forte teneur en spermidine de tous les aliments. Le germe de blé est la partie la plus précieuse du grain de blé et est trié lors de la production de la farine en raison de sa forte teneur en huile.
Le soja séché : 20,7mg / 100g
Les fèves de soja séchées et d’autres produits à base de soja, comme l'eau végétalisée au soja, le tofu, le miso ou le tempeh, contiennent beaucoup de spermidine. Cependant, ils ne sont pas non plus incontestés en raison de leur teneur élevée en phytoestrogènes et en méthionine, connue sous le nom de bloqueur d’autophagie.
Champignons : 8,8mg / 100g
Les champignons contiennent beaucoup de spermidine et sont également très sains grâce à leur teneur élevée en vitamine D, sélénium, niacine, potassium et phosphore.
Pois : 6,5mg / 100g
Les pois sont non seulement très savoureux et polyvalents, mais ils contiennent également de la spermidine. Bien que la teneur ne soit pas aussi élevée que celle du germe de blé, on peut y manger de plus grandes quantités sans problème et de manière très savoureuse.
Son de riz : 5mg / 100g
Le son de riz est constitué des couches les plus externes du grain de riz et contient de la spermidine ainsi que de nombreuses protéines, vitamines et fibres.
Mangue : 3mg / 100g
Les mangues sont non seulement rafraîchissantes et fruitées, mais aussi très riches en spermidine. Donc si vous l’aimez plutôt sucré, vous pouvez atteindre ce fruit délicieux en toute bonne conscience.
Pois chiches : 2,9mg / 100g
Les pois chiches ne sont pas seulement pleins de spermidine, ils sont aussi très polyvalents à préparer. Sous forme de houmous, de falafel ou simplement rôtis, ils constituent un délicieux en-cas ou un accompagnement sain.
Chou-fleur / Brocoli : 2,5mg / 100g
Le chou-fleur et le brocoli sont des aliments importants et riches en spermidine et sont facilement disponibles partout. Qu’ils soient verts, blancs ou violets, ces légumes étroitement apparentés sont en tout cas délicieux.
La spermidine dans les légumes
Parmi les légumes que je vous suggère également, il y a des sources de spermidine de très bonne qualité. Les graines de soja séchées ont la plus forte teneur en spermidine, suivies des champignons et des pois, comme nous l'avons vu ci-dessus.
Spermidine
mg-ml / kg
Spermidine
mg-ml / kg
Aubergine 4,4 Chou-fleur 28,1 Maïs 32,1 Carotte 6,4 Brocoli 32,4 Champignon 88,6 Pois 65,2 Riz 1,9 Oignon de printemps 17 Céleri 26,7 Fèves de soja séchées 207 Concombre 8,5 Épinard 16 Chips de pommes de terre 17,1 Pomme
de terre
14 Pois chiche 29 Chou blanc 10,4 Ail 11 Oignon 8,3 Laitue 18,8 La spermidine dans les fruits
Malheureusement, la teneur en spermidine des fruits est souvent très faible, les seules exceptions étant les mangues et les melons, qui ont tous deux une forte teneur en spermidine. Malgré tout, la banane peut être classé dans le trio de tête.
Spermidine
mg-ml / kg
Spermidine
mg-ml / kg
Tomate 2,6 Ananas 4 Citron 5 Pomme 1,6 Banane 8,6 Mangue 30 Poire 1,5 Melon 11,7 Fraise 2 Orange 3,8 Figue 5,2 Pêche 4,4 Pamplemousse 7,3 Cerise 1,6 Raisin 0,06 Kiwi 5,4 La spermidine dans les céréales et le riz
Parmi les céréales, la concentration la plus élevée de spermidine se trouve dans le germe de blé. Ces gènes sont également utilisés comme base pour les compléments alimentaires. Le son de riz a une teneur en spermidine beaucoup plus faible, mais toujours acceptable.
Spermidine
mg-ml / kg
Spermidine
mg-ml / kg
Farine 7,3 Pain complet 17,8 Nouilles cuites 7,2 Le pain blanc 6,5 Son de riz 50 Germe de blé 243
La spermidine dans les noix et les fruits secDans les noix, seules les noisettes contiennent une dose importante de spermidine.
Spermidine mg-ml / kg Spermidine mg-ml / kg Noisette 21 Amande 6 Raisin sec 0,4 Noix 0,2 La spermidine dans d’autres aliments
Spermidine
mg-ml / kg
Spermidine
mg-ml / kg
Œufs 0,6 Thé noir 2,4 Chocolat 2,2 -
Autolyse et jeûnes thérapeutiques, l'éco-recylage
- Par vogot
- Le 08/09/2020
- 0 commentaire
Je dois vous avouer que l'éducation nationale n'a pas laisser de bons souvenirs dans ma mémoire, car sûrement inadaptée à mon cas. Mais, malgré tout certains professeurs, en cours de biologie, ont implanté dans mon cerveau le mot phagocytose, ou plus précisément autophagie (du grec αυτο : « soi-même », et φαγειν « manger »), qui n'est rien d'autre qu'une auto-phagocytose. Six mois de grec ancien et sept ans de latin ont laissé des traces. Ce terme est à rapprocher d'un autre terme familier que l'on utilise en naturopathie: Autolyse.
Qu'est-ce que l'autolyse?
L’autolyse (ou autophagie) permet aux cellules d’éliminer des particules ou substances indésirables qui ont pu pénétrer dans les cellules : virus, bactéries, toxines, protéines dégénérées… Ainsi, elle est impliquée dans des maladies infectieuses mais aussi des troubles neurodégénératifs, le cancer, etc… Elle améliore notre système immunitaire, réduit l’inflammation et protège notre système cardiovasculaire, parmi bien d’autres effets bénéfiques.
Littéralement, ce mot signifie que nos cellules se «mangent elles-mêmes». En fait, elles disloquent en elles des particules usées ou étrangères (grâce à des enzymes) pour les utiliser éventuellement plus tard.
Dans certains cas, elles peuvent «faire du neuf avec du vieux» et recycler des protéines dégradées en nouveaux composants cellulaires. Elles peuvent aussi en tirer de l’énergie, comme nous le verrons.
Cette fonction existe en chacune de nos cellules. En fait, ce processus de nettoyage et de réparation se fait naturellement, de manière cyclique, pendant les phases où la cellule est en repos relatif, mais elle aurait tendance à devenir moins active avec l’avancée en âge.
Autolyse sans affections
Chaque jour, sur les millions de réactions qui se produisent dans nos cellules, certaines ont des «ratés» et produisent des composants anormaux ou trop usagés. Lors de l’autophagie de ces composants détériorés, une sorte de «recyclage des pièces défectueuses» de la cellule se fait. Ces composants peuvent être classés parmi nos fameuses toxines qui, avec le temps, «encrassent» notre corps.
L’autophagie est aussi décrite comme une source alternative d’énergie pour la cellule, mise en œuvre lors de certains stress comme le jeûne, la baisse du sucre dans le sang, les efforts intenses, ou le manque d’oxygène… En clair, pendant ces périodes de stress, la cellule génère de l’énergie en «brûlant» ses déchets.
Recyclage et auto-réparation
Parmi les composants importants de la cellule, vous avez peut-être entendu parler des mitochondries, ces «petites chaudières» qui brûlent oxygène et nutriments pour produire l’énergie de votre corps.
Étant le siège de fortes réactions oxydantes, leur mauvais fonctionnement ou leur détérioration est très préjudiciable à notre santé. En effet, des radicaux libres peuvent alors être produits en excès et abîmer à leur tour d’autres éléments de la cellule, voire son ADN (qui contient nos gênes) puis sortir de la cellule pour attaquer d’autres tissus.
Ces réactions d’oxydation se poursuivent jusqu’à ce que notre système antioxydant les neutralise. Des études ont montré des corrélations entre ce phénomène et l’accélération du vieillissement, le cancer et des maladies dégénératives.
Ainsi, l’autophagie peut apparaître comme le système anti-âge de notre corps. Ceci dit, n’oublions pas qu’il s’agit d’un phénomène normal et naturel, comme d’autres mécanismes de défense et de réparation de notre corps et pas d’un remède miracle.
L’autophagie a tendance à se réduire avec l’âge et surtout avec notre mauvaise hygiène de vie, laissant ainsi s’installer les maladies dégénératives.
La vraie découverte, c’est que l’on peut agir pour la réveiller et utiliser ce fabuleux outil, même en âge avancé.
Et cerise sur le gâteau, l’autophagie induite lors d’un jeûne est accompagnée d’une production augmentée de cellules souches dans le corps, dont on sait qu’elles aident à régénérer les tissus et organes.
Comment stimuler l’autophagie dans nos cellules ?
Les diètes
Bien que le terme diète caractérise tous les régimes alimentaires ayant un but hygiénique ou thérapeutique, il est le plus souvent utilisé pour les régimes restrictifs, ceux dans lesquels on prive le malade de certains aliments particuliers.
Le jeûne complet et restrictif est sans conteste le régime le plus sévère puisqu’il consiste à ne plus absorber aucune nourriture ou boisson, excepté de l’eau. Viennent ensuite les mono-diètes, dans lesquels un seul (mono) aliment est autorisé.
Il existe encore beaucoup d’autres régimes diététiques dans lesquelles les restrictions sont moins sévères que celles des jeûnes et des mono-diètes, mais dont l’éventail des aliments à consommer est cependant plus restreint que dans une alimentation normale (régimes hypocaloriques, sans viande, etc.).
Les diètes sont utilisées pour leurs vertus curatives. De nombreuses maladies peuvent être guéries par des diètes bien choisies. Certains malades se sont même guéris de maladies graves par ce moyen. Le fait est assez connu, mais ce qui l’est moins ce sont les raisons pour lesquelles les diètes sont efficaces.
Le jeûne intermittent et l'autolyse
L’absence de nourriture entraîne une baisse de l’insuline et une élévation de l’hormone glucagon qui active l’autophagie.
Le glucagon évolue en principe à l’inverse de l’insuline. L’autophagie est ainsi activée de façon intense avec 24 à 48 heures de jeûne mais elle pourrait déjà augmenter dès 16h sans nourriture. Cette activation serait d’autant plus rapide que le sujet aurait une alimentation à faible teneur glucidique pendant les autres jours.
Le jeûne n’étant pas facile à suivre longtemps, il y a de plus en plus d’adeptes de jeunes courts répétés ou jeûnes intermittents qui fonctionnent bien aussi, d’après les études. D’ailleurs, il n’est pas dit qu’activer son autophagie en permanence soit très bon et certains articles scientifiques en ont évoqué des dangers. Certains patients se sont mis en jeûnes intermittents, bien sur c'est un concept assez difficile à suivre, mais les résultats sont bien là, et une perte de poids rapide s'ensuit. C'est parfois le résultat recherché.
N'oubliez jamais les associations alimentaires. Manger seulement équilibré tient des croyances ancestrales, les associations alimentaires sont essentielles à la qualité de votre énergie vitale.
Activant l’autophagie de façon cyclique, les jeunes intermittents sont, le plus souvent :
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des jeûnes de 16 heures (16/8) en sautant soit le petit déjeuner, soit le repas du midi et en mangeant assez léger au repas précédant le jeûne, afin que la digestion soit la plus courte possible (ceci pourrait se faire aisément 1 à 3 fois par semaine, ou plus),
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faire un seul repas dans la journée (c’est la diète dite «du guerrier», 20h de jeûne et 4h pour s’alimenter),
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des jeûnes d’une journée (6:1 ou 5:2) : 1 ou 2 fois par semaine, etc…
La durée et la répétition de ces jeûnes devraient s’adapter à chaque situation et à chaque personne selon sa constitution, comme toujours. Certaines personnes très fragiles ne devraient les mettre en pratique que sous avis naturopathique.
Processus curatif
Les enzymes peuvent être comparés à des «petits ouvriers» effectuant les transformations biochimiques dans le corps. Ils ne sont donc pas seulement actifs pendant les diètes, mais en tout temps. Leur travail consiste, soit à assembler des substances simples pour en faire une complexe, soit à diviser une substance complexe en ses constituants simples. Les enzymes ont donc aussi pour rôle de diviser les protéines en acides aminés, le glycogène en glucose, etc. Il existe de nombreuses enzymes différents, chacun spécialisé dans un travail précis.
Les capacités de transformation que possèdent les enzymes se manifestent aussi bien sur des tissus sains que sur des tissus pathologiques. Les enzymes dégradent donc aussi bien des réserves saines que celles bouchant les vaisseaux sanguins, les protéines des muscles que les protéines d’une cellule cancéreuse, les minéraux de tissus osseux que ceux d’une excroissance kystique.
Heureusement, l’autolyse n’attaque pas indifféremment l’ensemble des tissus, ravageant tout devant elle. Les personnes qui ont pratiqué de nombreuses diètes ont pu constater que les tissus les moins importants étaient auto-lysés avant ceux qui revêtaient une importance plus grande. Le fait a été confirmé par les études et recherches des physiologistes.
Au cours de la diète, les tissus les plus vitaux de l’organisme reçoivent les substances nutritives qui leur sont nécessaires grâce à l’autolyse des tissus moins importants. Par tissus moins importants, il ne faut pas seulement comprendre muscles, cheveux, ongles, etc. par rapport au cerveau, cœur et système nerveux. Doivent aussi être comptés comme tissus «moins importants» les tumeurs, les goitres, les abcès, les excroissances, … ainsi que les toxines qui imprègnent les tissus et congestionnent les organes (colles dans les bronches, cristaux bloquant les articulations).
Pendant les diètes, l’autolyse des toxines saturant le terrain s’effectue parallèlement à l’autolyse des tissus morbides. Ainsi, suivant la durée de la diète, non seulement la partie malade est enlevée, mais le terrain qui a permis son éclosion est aussi assaini.
Les autres stress cellulaires activateurs de l’autophagie
Jeûner est certainement l’activateur le plus puissant en privant la cellule de nutriments, mais d’autres situations de stress cellulaire peuvent aussi avoir cet effet stimulant. S’ils restent raisonnables, ils induisent un stress modéré pour le corps qui, en s’y adaptant, verra de nombreuses fonctions s’améliorer dont l’autophagie.
Voici une liste des activateurs les plus connus :
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L‘état de cétose par privation de glucides : lorsque nos cellules n’ont plus de glucose à brûler, elles utilisent les graisses pour faire de l’énergie, et fabriquent alors des corps cétoniques.
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Un régime très hypocalorique et pauvre en protéines comme celui imitant le jeûne. Attention: Ne jamais suivre de régime hyperprotéiné, je vous en avais expliqué les dangers dans l'article "Le pauvre bilan des régimes célèbres".
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L’activité physique et le sport : les exercices de haute intensité seraient les plus performants, et demandent seulement 30 mn pour commencer à être efficaces
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L’exposition à la chaleur forte (comme le sauna)
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L’exposition au froid intense
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La privation momentanée d’oxygène pour la cellule, favorise également l’autophagie.
Nous avons ici le fameux phénomène d’hormèse: un organisme vivant qui reçoit un stress suffisamment fort pour le faire réagir mais pas trop, pour qu’il s’en remette, va réagir en se renforçant et en augmentant ses fonctions de défense. L’autophagie fait partie de ces dernières.
Autolyse efficace sur les kystes, tumeurs, mastoses, goitres, abcès, fibromes
Ces maladies sont principalement dues à un dérèglement hormonal. Or le jeûne permet justement, par un nettoyage de la lymphe et des tissus, un rééquilibrage naturel des productions d’hormones.
Lors du jeûne, il y a autolyse des tissus dans le sens inverse de leur importance pour le corps. Ainsi les premiers tissus utilisés pour nourrir les cellules sont les tissus inutiles et notamment les tumeurs, kystes, mastoses…
Durant un jeûne, les tissus vitaux ou fonctionnels de l’organisme soumis au jeûne se nourrissent des réserves emmagasinées dans le corps. Ces réserves sont stockées sous forme de substances assez complexes, telles que le sucre (glycogène), les protéines, la graisse, etc. Avant de pouvoir passer dans le sang et être assimilées par les cellules, elles doivent être digérées.
L’autolyse est courante dans la nature. Le têtard jeûne et autolyse sa queue pour fabriquer ses pattes. L’oignon de jacinthe dans un vase d’eau autolyse ses réserves pour fabriquer ses feuilles et fleurs.
Il est intéressant de noter d’une part que l’autolyse s’étend également aux tissus malades, tel que tumeurs, kystes, mastoses, dépôts, écoulements, etc. et d’autre part que l’autolyse est dirigée avec une intelligence remarquable en commençant d’abord par les tissus malades, abîmés et inutiles pour le corps afin de continuer à nourrir les parties les plus essentielles et les plus vitales. En fait, c’est un recyclage interne des tissus inutiles pour le fonctionnement des organes vitaux.
Rappels fondamentaux
Ne jamais consommer les protéines le soir.
Ne jamais croiser au cours d'un même repas, protéines et amidons.
Consommer toujours les fruits en dehors des repas.
Mise à jour éliminatoire
Les apports alimentaires étant en grande partie supprimés pendant les jeûnes ou diètes, le tube digestif est donc pratiquement au repos. Beaucoup d’énergies peuvent ainsi être économisées; les digestions représentent en effet un très grand travail pour l’organisme.
Les énergies digestives économisées peuvent alors être dirigées vers d’autres tâches. Après les digestions, la deuxième grande tâche de l’organisme est d’éliminer les toxines dues en grande partie à la putréfaction, suite aux mauvaises combinaisons alimentaires, pour se préserver de l’empoisonnement. De manière générale, ce travail n’est jamais effectué de façon suffisante, justement parce que le gros des énergies est utilisé au pôle digestif. La conséquence en est que les toxines s’accumulent alors progressivement dans le corps, dégradant le terrain et préparant le lit des maladies futures.
Avec les jeûnes intermittents par exemple, c’est l’inverse qui a lieu. Le corps a subitement beaucoup plus de forces à disposition pour les émonctoires.
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Le foie filtre plus activement le sang, neutralise les déchets et poisons, et les rejette dans la bile.
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Les intestins désassimilent par toute l’étendue de leur surface (600 m2). La langue blanche et chargée qui apparaît au cours des jeûnes thérapeutiques témoigne, au niveau supérieur et seul visible, de cette désassimilation du tube digestif. Les quantités de matières ainsi rejetées hors du corps vers l’émonctoire intestinal sont telles que, plusieurs semaines après le début d’un jeûne (donc en absence d’apports extérieurs), les intestins rejettent encore des matières.
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A cause des nombreux déchets que les reins filtrent et rejettent dans les urines, l’urine est plus chargée. Elle prend une couleur plus foncée et une odeur plus forte.
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L’émonctoire cutané élimine également de manière intense des déchets accumulés dans les différentes parties du corps. Des boutons, eczémas, démangeaisons, sudations nocturnes, etc. peuvent apparaître.
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Au niveau respiratoire, de fortes expectorations peuvent aussi se manifester: les voies respiratoires rejettent quantités de glaires.
Pendant les jeûnes, et suivant la sévérité de celles-ci, ce qui est nuisible au corps – les déchets et les tissus malades – est détruit et éliminé.
Dans le meilleur des cas, le résultat de ce nettoyage est que le terrain organique retrouve sa composition idéale: le sang est épuré, la lymphe redevient propre, les cellules baignent dans des sérums débarrassés de toxines, et les organes peuvent à nouveau fonctionner librement. Ce processus de nettoyage a lieu quelle qu’ait été la ou les maladies dont souffrait au départ la personne qui a entrepris la diète.
C’est dans ce nettoyage organique et la réfection du terrain qui en résulte que réside la valeur thérapeutique des jeûnes intermittents.
Les aliments et produits naturels
L’exposition modérée aux UV et sa production de vitamine D3, sont aussi activatrices.
Certains produits naturels ont le même effet de stimulation sur l’autophagie : le resvératrol (et les autres polyphénols en général), les catéchines du thé vert, le berbéris (par sa berbérine), le complexe antioxydant, la spermidine, le curcuma, la vitamine K, la tréhalose des champignons comme le shiitaké, les sulforaphanes (crucifères : choux, brocolis…), la quercétine (oignon, raisin, pomme…), l’apigénine (orange, pomme, raisin…), la capsicaïne du piment, le café…
Un autre produit comme le lithium orotate, par exemple, peut également activer les processus de l’autophagie. Il est connu pour être utilisé en médecine anti-âge.
Pour conclure
Les diètes, les jeunes courts et/ou intermittents, ne présentent pas de risques pour la santé malgré bien des sottises que j'ai pu entendre, comme «il ne faut surtout pas sauter un repas», ou «le jeûne fait perdre du muscle qu’on ne reprend jamais», ou bien encore «quand on jeûne, il ne faut rien faire», etc…
Alors, en l’adaptant toujours à son cas personnel, pourquoi ne pas essayer pour se faire une idée ?
Faites vous suivre par votre praticien de santé naturopathe, qui pourra vous coacher.
L’autolyse est une grande découverte pour certains, en naturopathie elle est connue et reconnue depuis longtemps.
C'est un phénomène de mode (parallèle à celle du jeune intermittent) ces dernières années. Ce n’est toutefois pas une nouvelle technique de réjuvénation ni une pilule magique, mais une fonction normale de nos cellules, que nous utilisons tous. Il y a donc 2 cas de figures :
- votre autolyse est ralentie ou affaiblie par:
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l’âge,
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une alimentation trop riche, trop sucrée, trop fréquente,
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un manque de sommeil, un surmenage, etc…
Dans ce cas, vous aurez tout à gagner à la stimuler et des résultats devraient être évidents. Le hasard n'existant pas, cela se fera surtout en améliorant votre hygiène de vie (manger moins souvent (voire manger moins), bouger, prendre des temps de repos…). Et si c’était cela le plus important ?
- votre autolyse a déjà un bon niveau de fonctionnement.
Dans ce cas, on peut penser que sa stimulation vous renforcera (comme avec l’hormèse) et ça sera possiblement le cas. Jusqu’à quel point ? C’est difficile à dire mais n’oublions pas que la science tend aussi à montrer que trop d’autophagie peut être néfaste pour la santé.
Une fois de plus, c’est la voie du milieu que je vous recommanderai. Évitez les extrêmes, la santé est un équilibre.
Il est logique de chercher à activer son autolyse pour lutter contre les effets indésirables de l’âge, et en particulier les risques de maladies dégénératives.
Rien ne prouve à ce jour que vous vivrez 120 ans grâce à cela mais vous augmenterez certainement votre vitalité et repousserez votre obsolescence programmée.
C’est déjà très bien.