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Dérèglement de la thyroïde: stress et émotions fortes

Par Le 14/08/2020

Comme je l'ai écrit dans les articles Solutions naturelles aux problèmes thyroïdiens, et La thyroïde en médecine traditionnelle chinoise, il est dit qu’un choc émotionnel peut être à la source de n’importe quelle maladie.

Les troubles de la glande thyroïde, peuvent résulter d'une forte émotion due au stress.

Les émotions, racine de la maladie

Petit rappel: nos émotions ont un impact sur nos organes de manière ciblée :

  • les poumons sont liés à la tristesse,

  • le foie à la colère,

  • les reins à la peur,

  • l’estomac à l’inquiétude…

Chez certaines personnes dont le corps est génétiquement prédisposé à réagir ainsi, le stress peut engendrer un désordre hormonal susceptible de modifier à la baisse leur système immunitaire et d’accélérer l’apparition d’un dérèglement thyroïdien, voire d’une maladie auto-immune.

Les facteurs de stress les plus connus ayant un impact suffisamment forts pour impacter sur la thyroïde sont :

  • la perte d’un conjoint (décès ou divorce),

  • un licenciement,

  • des conflits familiaux,

  • un déménagement,

  • des problèmes professionnels,

  • des soucis financiers.

A l’apparition de la maladie s’ajoute alors la peur de vivre avec… puis de vivre avec les troubles psychologiques qui y sont associés.

En cas d’hyperthyroïdie, le futur patient peut présenter de l’anxiété, de la tension, de l’irritabilité, de la nervosité, de la dépression, de l’impatience, une sensibilité accrue au bruit ainsi que des troubles du sommeil (tout ou partie).

En cas d’hypothyroïdie, il peut avoir le plus souvent des idées lentes ou confuses, un manque d’intérêt, une détérioration intellectuelle et/ou un processus mental ralenti (tout ou partie).

Dans un cas comme dans l’autre, le stress est le chaînon qui entraîne le patient dans le cercle vicieux des thérapies allopathiques ne faisant qu’aggraver son état.

Les thérapies contre le stress

Si l’efficacité de la naturopathie n’est plus à démontrer pour la gestion des troubles liés à un dysfonctionnement de la thyroïde, elle ne l’est plus non plus en ce qui concerne le stress.

Phytothérapie

Les plantes du stress sont le romarin, l’extrait de pépin de pamplemousse, la rhodiola rosea.

Aromathérapie

Les huiles essentielles de petit grain bigaradier et de lavande aspic sont recommandées sur un coin de l’oreiller ou en brumisation.

Sophrologie

Elle permet d’aider le cerveau à lâcher le stress, à retrouver une certaine sérénité en induisant une “reprogrammation” de codes en place. Chaque séance doit être uniquement rédigée pour le malade en fonction des troubles qu’il présente et de ses attentes personnelles.

Reiki

Les soins Reiki (soins énergétiques) permettent du rétablir l’énergie dans les corps, de l’harmoniser. Ils génèrent une véritable relaxation dont l’effet est profond et immédiat.

Pour en savoir davantage et surtout savoir ce qui vous est le plus adapté, n’hésitez pas à prendre contact avec votre naturopathe.

Il ne remplacera en aucun cas une consultation avec votre médecin ou votre endocrinologue, mais il peut par son (ou ses) action(s) venir en complémentarité vous apporter la détente et le bien-être dont vous avez besoin pour vous sentir mieux, et vous aider pour renouveler votre stock de neurones fonctionnels et pour un rééquilibrage alimentaire par associations, qui est la base, le terrain favorable au réensemencement d'une thérapie redoutablement efficace.

Impacter de manière positive sur le stress dans un dérèglement de la thyroïde, c’est faire le choix d’inverser la vapeur, de reprendre le contrôle de soi, de son corps, ne plus laisser l’émotionnel aux commandes.

Émotions et mémoire: quand l'affect agit

Par Le 08/08/2020

La capacité du corps à digérer les émotions est un des fondamentaux de la psychologie biodynamique. Ce mécanisme de régulation psychologique de l’organisme est relié au système digestif et au système nerveux qui l’entoure.

Nous avons constamment des émotions, comme nous avons constamment des sensations.

Le film m'ennuie et mon ami(e) de cœur m'attend pour dîner.

La décision est facile à prendre: je quitte le cinéma et j'accours chez lui ou elle. Mon enfant est malade, je suis inquiet(e). Malgré mon immense fatigue, je suis d'accord pour les nuits blanches qu'il m'impose.

Voilà deux décisions prises à partir de l'information fournie par mes émotions. La plupart des émotions passent ainsi, presque inaperçues, car elles ne nous posent pas de problème.

C'est lorsqu'elles nous dérangent que nous nous objectons et que nous tentons de les arrêter ou de les transformer artificiellement. Pourtant, qu'elles nous dérangent ou non, elles jouent le même rôle.

Philosophes et scientifiques ont longtemps pensé que les émotions et la raison, au côté de laquelle on place traditionnellement la mémoire fonctionnaient différemment. L’émotion était considérée comme une pollution de la pensée.

Aujourd’hui, les nouveaux outils de neurosciences permettent d’affirmer que les émotions sont nécessaires au fonctionnement cognitif, et à celui de la mémoire.

Le corps a dans sa propre organisation, un mécanisme pour dissoudre et résoudre la matériel inconscient et le stress.

Ce mécanisme est situé en profondeur, dans le système végétatif. Je l’ai appelé le psychopéristaltisme.

Je le considère comme le principal régulateur de la décharge de l’énergie nerveuse, avec la possibilité de “digérer” les névroses et de gérer l’équilibre de l’énergie vitale de l’organisme.

Le péristaltisme intestinal ne fait pas que décharger ce surplus, il stimule aussi une circulation énergétique correcte. Aussi, je vois également les organes intestinaux comme un mécanisme générateur qui, dans des conditions de relaxation et d’absence de conflit, permet le fonctionnement bioénergétique des cellules et des tissus.

Emotions et mémoire: liens profonds

Grâce aux nouvelles découvertes sur le cerveau humain, nous savons que plus le choc émotionnel est fort, plus le sillon creusé dans la mémoire sera profond.

Et chaque fois qu’un événement viendra réveiller cette mémoire, il provoquera une réaction similaire à celle vécue autrefois. Ces répétitions nuisent fortement à notre santé.

Raison et émotions agissent de pair. L’émotion jouerait un rôle essentiel dans les raisonnements et les prises de décisions.

Les émotions ont une grande influence sur la mémoire, de sorte qu’elles se définissent comme un état affectif intense, lié à la mémorisation.

On retient mieux les événements émotionnels que les événements neutres, n’ayant procuré aucune émotion particulière au sujet ?

Quelqu’un de triste se rappellera mieux les événements tristes que les événements heureux.

En d’autres termes, votre mémorisation dépendra de la sensibilité émotionnelle du moment.

Ce point est capital, puisqu’il démontre que la mémoire n’est pas qu’une retenue des vécus, mais opère un tri des informations à mémoriser, cela en fonction des sensations ressenties et de notre humeur.

Différents travaux montrent que les souvenirs neutres émotionnellement s’enracineraient moins profondément « dans la mémoire « que des souvenirs teintés de joie ou de tristesse, de mépris ou d’orgueil.

En fait, l’émotion liée à notre propre image gouvernerait notre mémoire, lui ordonnant d’opérer tel tri et de ne retenir alors uniquement les éléments ayant un sens dans notre parcours.

Libérer cette mémoire

La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons libérer notre mémoire émotionnelle de ces traumatismes grâce à la plasticité de nos neurones.

En se reconnectant à cette mémoire, nous pouvons lâcher les émotions vécues et porter un regard nouveau sur l’événement. Dans cette démarche, il est toujours préférable d’être accompagné pour recueillir et interpréter les ressentis du sujet.

Aujourd’hui, les neurosciences et les sciences humaines révèlent ces liens profonds qui unissent notre mémoire à nos émotions.

Au fur et à mesure que nous vivons ces phases de libération émotionnelle, les souvenirs ou les blessures d’enfance qui semblaient y être liées (et qui devaient certainement faire office d’amplificateurs ) s’estompent peu à peu .

Ainsi, revivre sans les fuir ou revisiter émotionnellement et en conscience des événements du passé permettent de dissoudre les histoires associées.

La volonté du sujet

La construction du Soi dépendrait notamment des événements vécus avec émotion. Et ce, même si les êtres humains ne vivent pas tous leurs émotions de la même façon : certains occultent davantage que d’autres leur ressenti affectif.

En effet, les personnes qui contrôlent leurs émotions se représentent mentalement les événements passés et futurs avec moins de détails sensoriels et contextuels.

L’émotion est alors une sorte de loupe du souvenir, donnant de la substance à nos vécus ; pourtant celle-ci est plus ou moins sollicitée, dépendant en effet du bon vouloir de l’individu et de sa personnalité.

Le sujet opère une influence réelle dans la construction du contenu mémorisé ; on appelle cela « oubli dirigé ».

La volonté du sujet joue donc sur la construction de son identité.

En effet, parce que j’ai estimé un élément moins important qu’un autre, je vais pouvoir le sacrifier au profit du rappel d’un autre.

La mémoire est donc liée au caractère émotionnel d’un événement et est également clairement influencée par la sensibilité et la volonté du sujet.

Ainsi, si le Soi se définit par la mémoire, il est aussi ce qui la rend efficace en la guidant personnellement. Mémoire et sujet sont bien entremêlés et fondateurs ensemble de l’identité.

Les émotions montrent en quoi la mémoire est profondément intime et personnalisée chez une personne.

La mémoire n’est pas qu’une somme de souvenirs, mais obéit à des affects personnels.

Lire également: "Les émotions de l'odorat", "Importance des émotions", "Les émotions", "Emotions simples", "Emotions mixtes", "Emotions repoussées", "Pseudo-émotions".

Ventouses: Pose et effets

Par Le 08/08/2020

Les ventouses régulent les flux de Qi et de sang. Elles contribuent à aspirer et éliminer des facteurs pathogènes externes comme le vent, le froid, l'humidité et la chaleur.

Elles déplacent également le Qi et le sang et ouvrent les pores de la peau, facilitant l'extraction des pathogènes à travers la peau.
Rien ne déplace plus rapidement le Qi et le sang que les ventouses. Dès le début de leur application, peut observer un mouvement de sang vers les cupules.

Chez un patient carencé en énergie, ce mouvement sera lent et il sera beaucoup plus rapide si l'énergie abonde.
Ce phénomène est facilement observable avec les cupules en plastique transparent. Les ventouses sont particulièrement efficaces quand le facteur pathogène se localise encore dans la surface énergétique superficielle externe de l'organisme, le niveau Wei Qi (défense-protection).

Que ce soit le méridien choisi, les objectifs de traitement restent les mêmes, à savoir l'extraction des facteurs pathogènes de l'organisme et la restauration de la circulation du Qi, du sang et des liquides organiques, ce qui permet de recouvrer la santé.

Effets sur la peau

Le stimulus direct entraîne une augmentation de la circulation sanguine, élève la température cutanée et stimule le métabolisme dans les tissus cutanés.

Il améliore le fonctionnement des glandes sudoripares et sébacées de la respiration cutanée et assure un apport suffisant de nutriments aux tissus.

Objectifs : extraire le vieux sang stagnant de l'intérieur de la peau, ainsi que les substances vénéneuses de sa surface. Le traitement accélère la sécrétion de sels et de subsistance sébacée, et l'excrétion de l'eau.

Il renforce le pouvoir de renouvellement de la peau et sa résistance à diverses atteintes.

Effets sur les muscles

L'aspiration à faible pression des ventouses stimule les vaisseaux capillaires sous-cutanés, ce qui active le fonctionnement des vaisseaux sanguins musculaires.

Leur extension facilite l'écoulement du sang et à un effet remarquable sur une épaule ankylosée par exemple, en enlevant du sang congestionné.

De plus, la circulation lymphatique est renforcée. Après le traitement, la peau est rayonnante du fait de l'augmentation de la température cutanée et des muscles, sous l'effet de l'augmentation du débit sanguin.

Effets sur les articulations

Les atteintes musculaires rhumatismales chroniques sont des affections pour lesquelles les ventouses sont efficaces.

Dans ce cas, on concentre le traitement sur la zone articulaire concernée.

Quand l'atteinte est modérée, une guérison quasi complète est envisageable, et cela est attribué à une amélioration de la circulation du sang dans l'articulation, de l'activité et de la sécrétion du liquide synovial.

Des spasmes musculaires autour de l'articulation peuvent être levés.

Effets sur les organes digestifs

Comme le pouvoir de guérison naturelle tire son énergie essentiellement des organes digestifs, on met l'accent sur le traitement de l'estomac, de la rate et des intestins.

Le pouvoir d'attraction d'une faible pression exercée sur le ventre stimule la partie interne des organes, leurs mouvements péristaltiques et la sécrétion des liquides digestifs, renforçant ainsi le pouvoir de sécrétion.

Ce traitement a globalement des effets remarquables sur les atteintes gastro-entérites chroniques et sur la constipation. Il renforce également les muscles et les organes respiratoires.

Beaucoup de patients ont faim après une application de ventouses dans la région abdominale. Les organes digestifs, notamment l'estomac et rate, sont considérés comme les plus importants en tant que moteur du corps humain.

Effets généraux des ventouses

La purification du sang

Du fait de la traction exercée par la faible pression, le débit sanguin dans les artères et les veines augmente, mais dans le cas de ces dernières, on note des points de congestion locale qui apparaissent et disparaissent.

La facilitation du débit sanguin est la caractéristique la plus importante de ce traitement. Il est très utile pour les artères indurées, les épaules raides, etc.

Ce traitement augmenterait le nombre de globules rouges et blancs et rendrait alcalin ou neutre un sang acide. Le sang serait alors purifié.

La stimulation du système nerveux

Le traitement par ventouses stimule les nerfs sensitifs de la peau. Les effets inhibiteurs sur une douleur ne se cantonnent pas à la zone directement traitée, mais débordent sur les territoires des principaux nerfs concernés.

Le traitement du dos porte principalement sur le niveau médian et les nerfs parasympathiques situés à côté. Leur stimulation à des effets favorables non seulement sur le système nerveux autonome lui-même, mais aussi sur plusieurs organes sous contrôle.

Les ventouses sont, comme le massage, efficaces sur le syndrome dit de malaise général, avec des céphalées chroniques, les vertiges, une langueur, des épaules raides, une asthénie, etc. Ces troubles peuvent être dus à une anxiété, une inquiétude et une douleur corporelle.

Les ventouses sont également efficaces contre des maladies comme l'hypertension artérielle, les névralgies et les rhumatismes.

Les effets locaux généraux de ce traitement renforcent le pouvoir de guérison contre certaines maladies et, en association à des mesures diététiques et à une psychothérapie, peuvent guérir ou prévenir complètement la maladie.

Le traitement par ventouses convient aux traitements des douleurs, aux syndromes Bi, aux maladies des systèmes digestifs, circulatoires et respiratoires, à certaines affections cutanées comme les furoncles et l'eczéma, aux attaques de vent (paralysie faciale), à la faiblesse musculaire, à l'hypertension artérielle et aux rhumes banaux.

Ventouses : Histoire à travers les siècles

Par Le 08/08/2020

Les ventouses ont été utilisées depuis des temps immémoriaux, un peu partout le monde. Les premières ont vraisemblablement été confectionnées à partir de cornes animales évidées, à l'intérieur desquelles on allumait du feu afin de pouvoir créer un vide d'air et provoquer ainsi une aspiration.

Elles servaient, à l'époque, à aspirer le pus et le sang dans le traitement des furoncles.

Une autre technique empirique consistait à encouper la pointe et, dans ce cas, le praticien aspirait avec sa bouche pour créer le vide d'air. Et seule la longueur de la corne lui servait de protection…

Par la suite, elles ont été utilisées comme méthode d'appoint en chirurgie traditionnelle chinoise, et elles se sont avérées efficaces de nombreuses autres applications. Elles ont finalement été reconnues comme méthode thérapeutique spécifique. La corne a été remplacée par du bambou, puis de la céramique ou du verre.

Un dicton chinois dit que : « acupression et ventouses soignent plus de la moitié des maladies ».

En Chine

C'est dans le Bo Shu (livre ancien écrit sur la soie), découvert dans une tombe ancienne de la dynastie Han, qu'on trouve les plus anciens écrits de l'emploi des ventouses.

Des cas de traitement de la tuberculose ont été rapportés dans le Weitaimiyao en 755 après Jésus-Christ. Après plusieurs centaines d'années d'accumulation d'expérience clinique, les applications du traitement par ventouses sont devenues de plus en plus vastes.

Un grand nombre des écrits de l'époque seront détruits lors des nombreux autodafés qui ont ponctué l'histoire de ce pays.

En Égypte ancienne

Les Égyptiens anciens ont été les premiers à utiliser les ventouses de manière systématique.

Le papyrus Ebers, que l'on pense le plus ancien texte de médecine, écrits aux alentours de 1550 ans avant Jésus-Christ en Égypte, décrit les saignées par ventouses dans le but « d'éliminer les substances étrangères de l'organisme ».

On retrouve d'ailleurs à l'entrée d'une tombe égyptienne à Louxor la représentation des ventouses gravée dans la pierre.

Chez les Égyptiens, qui introduisirent ensuite les saignées en Grèce, la pose de ventouses est le remède habituel contre pratiquement toutes les maladies, et ils ne doutaient pas de l'avoir héritée des plus anciennes nations orientales, dont ils avaient tiré tout leur savoir.

On retrouve dans leurs écrits la description des metu (Méridiens) qui permettent la circulation de l'énergie, gage de bonne santé. Le singulier de metu est met. Les incendies qui ravagèrent à deux reprises la grande bibliothèque d'Alexandrie d'Égypte sont considérés par les érudits comme une catastrophe mondiale : plus de 80 % des archives des civilisations les plus cultivées du Moyen-Orient sont perdues à jamais.

En Grèce antique

Hippocrate (460-377 avant Jésus-Christ), considéré comme le père de la médecine, était notamment un ardent défenseur des ventouses, essentiellement avec saignement.

D'après ses travaux, il apparaîtrait que de très grosses ventouses auraient été utilisées par les plus anciens médecins grecs pour la réduction des luxations vertébrales, en se fondant sur l'hypothèse selon laquelle « les os qui étaient enfoncés à l'intérieur pouvaient être ramenés en bonne place par l'aspiration des ventouses ».

Non seulement les ventouses, mais les principes de base ressemblant singulièrement aux fondements de la médecine chinoise étaient acceptés, voire reconnus par Hippocrate, tels les méridiens qu'il appelle phlebs.

Cette pratique existait également dans les anciennes civilisations d'autres pays, et même dans les tribus de certains sauvages incultes.

On en retrouve les traces parmi les populations natives d'Amérique, les Hottentots, les hindous les habitants des îles du sud-est et de la nouvelle Hollande, les Japonais et les chinois, sans que l'origine exacte n'ait été clairement démontrée.

En Inde ancienne

Au XVe siècle avant Jésus-Christ, Chakara Samitha a décrit un système de voies « nadis » sur le corps, qui transporte le « rasa » (liquide vital), qui relie l'ensemble du corps à partir du nombril. La traduction chinoise de « nadis » est directement et sans détour « méridiens ».

En Amérique du Sud

La médecine Maya, par ailleurs, ressemble beaucoup à la médecine chinoise. Ce qui diffère de la théorie Yin-Yang est chez les Mayas, le dualisme Froid-Chaud.

Sur leurs « canaux à vent », 50 points thérapeutiques sont éparpillés, qui ont un emplacement et des indications thérapeutiques identiques à celles de la médecine chinoise. Les méthodes thérapeutiques utilisées étaient l'acupuncture, la saignée, le massage, la moxibustion, la pose de ventouses, etc.

En Asie

Les Turcs Ottomans utilisaient eux aussi régulièrement les ventouses dans les Hammams, c'est dire s'ils étaient d'usage commun !

En Europe

Au Vème siècle, les invasions barbares mettent un terme à tous les arts utiles et intellectuels, y compris la médecine. Ce n'est qu'au IXème siècle qu'on retrouve les traces de l'usage des ventouses chez les Arabes en Espagne, où cette tradition va à nouveau s'épanouir pendant 300 ans. Les Espagnols ayant établi une correspondance médicale avec l'Italie, ce pays devient le principal centre de la médecine médicale. « En 1683, Bellini, un médecin italien renommé, a privilégié la pose sèche des ventouses ».

Les médecins européens et américains ont employé les ventouses avec saignement pour traiter de nombreuses affections jusqu'à la fin des années 1860.

Celle-ci sont alors délaissées au profit des ventouses sèches, qu'on utilise soit de manière révulsive, c'est-à-dire à distance pour éliminer un excès de sang dans la zone affectée, soit de manière dérivative, plus à proximité.

Un poseur de ventouses de l'époque concluait ainsi : « la révultion n'est qu'une dérivation en un point distant » !

Le débat était lancé, qui a animé les polémiques pendant de nombreuses années.

C'est au début du XXe siècle que l'usage des ventouses se perd en Europe et en Amérique, alors qu'il reste courant en Turquie, en Grèce, et bien sûr en Chine.

De nos jours, nous constatons un regain d'intérêt pour les médecines dites alternatives : homéopathie, réflexologie, chiropractie, ostéopathie, massage, acupuncture, Tui Na. Des formations de qualité sont organisées, avec des textes permettant une auto évaluation.

Il est clairement établi que le traitement par ventouses, enseigné et utilisé correctement en tant que tel ou parallèlement à diverses thérapies par le toucher, peuvent influencer positivement et accélérer le processus de guérison naturelle du corps.

Médecine chinoise et méridiens

Par Le 08/08/2020

Comme je l'explique souvent, l'acupuncture n'est pas une médecine douce dans le concept naturopathique, car elle est intrusive, c'est-à-dire qu'un élément étranger au corps humain (aiguille) est utilisé à des fins thérapeutiques. En naturopathie, nous préférons l'acupression.

Je rappelle les 5 principes de la naturopathie, qui s'appuient sur les pensées hippocratiques:

  • Avant tout ne pas nuire (Primum non nocere) : minimiser le risque d’effets secondaires et éviter de supprimer les symptômes.

  • Le pouvoir de la nature guérit (Vis medicatrix naturae) : c’est le concept de vitalisme. L’énergie vitale permet l’auto-guérison. La naturopathie cherche à améliorer ce processus. Chaque être vivant est animée par une force vitale. Cette énergie de vie est une force intelligente qui tend toujours vers la santé, envers et contre tous les aléas de l’existence, et nous confère une capacité d’autoguérison. Une des actions les plus remarquables que révèle cette force autoguérisseuse est la cicatrisation : les plaies se referment et les os se ressoudent naturellement. 

  • Identifier et éliminer les causes (Tolle causam) : identifier les causes des désordres de santé et les traiter avec des méthodes naturelles. C’est le concept du causalisme : recherche des causes (origine) des troubles, alors que l’allopathie, se contente de soigner des symptômes. Supprimer tout simplement les symptômes (fièvres, douleurs, toux, boutons, etc.) sans en comprendre les causes, c’est agir à l’encontre de la Vie et préparer l’organisme aux véritables maladies lésionnelles ou dégénératives qui elles la détruisent à petit feu. 

  • Détoxifier et purifier l’organisme (Deinde purgare) : éliminer les toxines. C’est le concept de l’humorisme : la vieille théorie hippocratique des humeurs est modernisée. Le sang, la lymphe et les liquides intra et extracellulaires sont victimes d’encrassement, à l’origine des désordres de santé. Les déchets (ou toxines) qui ne sont pas éliminés naturellement provoquent la maladie (théorie de la toxémie). Ces toxines proviennent de l’extérieur (mauvaise alimentation, pollution, excitants, médicaments chimiques, cosmétiques…) ou de l’intérieur (carences, sédentarité, stress, dysfonctionnements du foie, des poumons, des reins, des intestins, mauvaise attitude mentale ou émotive).

  • La naturopathie enseigne (Docere) : techniques de prévention et d’éducation de la personne pour améliorer son hygiène de vie. Celle-ci pourra ainsi développer sa force vitale, se maintenir en santé et développer son pouvoir d’auto-guérison. C’est le concept de naturisme (pour les anglophones) ou hygiénisme (pour les français) : la volonté de vivre sainement et de se soigner par des techniques naturelles et la phytothérapie. 

Je vais néanmoins vous partager les grandes lignes de cette vaste organisation. Vous pouvez malgré tout utiliser les méridiens pour vous former à l'acupression.

Le système méridien, l’acupuncture 

Selon la médecine traditionnelle chinoise, notre corps est constitué d’une toile géante appelée système des méridiens qui relie les différentes parties du corps entre elles. Cette toile constitue une carte corporelle complète mais complexe qui distribue le “Qi”, c’est à dire l’énergie vitale, dans chaque partie du corps. Cette énergie vitale facilite la distribution du sang et des fluides corporels, maintient l’équilibre entre les éléments yin et yang, et protège le corps contre les maladies.

Les chinois parlent parfois de fleuves pour désigner ces canaux qui distribuent l’énergie. Mais le terme le plus couramment employé pour désigner ces canaux, ce sont les “méridiens”. Les Chinois ont identifié 71 méridiens dans le corps humain, selon une carte énergétique de base pour tous les êtres humains. Les méridiens sont souvent comparés à une série d’autoroutes interconnectées. Chacun des principaux organes du corps est associé à son propre méridien. Grâce au réseau de méridiens, les organes internes sont reliés à certaines zones et parties du corps, dont notamment les muscles, les os, les articulations et d’autres organes.

Les Chinois estiment que la bonne santé est une manifestation d’un certain équilibre dans le corps, tant à l’intérieur du corps lui-même qu’entre le corps et l’environnement extérieur. Lorsque le corps est équilibré intérieurement et en harmonie avec l’environnement extérieur, le Qi s’écoule doucement à travers les méridiens pour nourrir les organes et les tissus. Si une obstruction survient dans l’un des méridiens, le Qi est perturbé et ne s’écoule pas correctement. Lorsque le Qi ne peut pas s’écouler correctement ou est contraint de s’écouler dans la direction opposée, l’équilibre inné du corps est perturbé et la maladie apparaît comme une conséquence de ce déséquilibre.

Les points d’acupuncture sont les points spécifiques des méridiens où le “Qi” est à la fois concentré et accessible. L’acupuncture travaille sur le “Qi” en insérant des aiguilles sur ces points d’acupuncture très précis , le but étant de rétablir le flux correct du Qi. Au fur et à mesure que le corps retrouve son équilibre naturel, le bien-être revient.

Les acupuncteurs travaillent donc sur ces points pour réguler les organes ou méridiens correspondants afin que le corps puisse retrouver son équilibre et sa santé.

A quoi correspondent les méridiens ?

Le système des méridiens est constitué d’une série de canaux qui séquencent la circulation du “Qi” (énergie vitale). Dans ce système, douze méridiens principaux forment la structure principale et le pilier de Tui Na (type de massage chinois); ils parcourent la poitrine, l’abdomen et la tête pour relier les organes internes; quinze collatéraux externes pour courir le long des membres et sur le tronc.

Chaque Méridien est symétrique (gauche et droite), à son trajet propre, son horaire énergétique et correspond à un organe, à une entrailles ou à une fonction dont il porte le nom.

On retrouve les 5 méridiens “Yin” suivants qui portent le nom des organes auxquels ils correspondent:

On retrouve ensuite les 5 méridiens yang suivants :

Ainsi que:

Les méridiens travaillent en étroite collaboration les uns avec les autres, et le dysfonctionnement de l’un d’entre eux affecte généralement un autre. En médecine chinoise, la connaissance du système des méridiens est aussi importante que l’anatomie et la physiologie en médecine occidentale.

Le méridien dans les médecines traditionnelles

Il y a plus de 2000 ans, les cultures anciennes relataient déjà l’existence de ces canaux énergétiques (méridiens). On les appelait “sen” en Thaïlande, “nadis” en Inde,”méridiens”,”chenaux”, “navires”, “fleuves” en Chine et au Japon, et “chenaux” au Tibet. En Inde, où de nombreux arts de guérison orientaux se sont développés, on comptabilise 72 000 nadis ou voies énergétiques.

Le point essentiel commun à toutes ces cultures, c’est que la maladie (au sens large et quelques soient les maladies) correspond en fait à un blocage dans le flux d’énergie de ces canaux. De nombreuses formes de médecine traditionnelle, notamment l’acupuncture, l’acupression, la réflexologie, le massage et le yoga, sont fondées sur le principe de l’existence de ces méridiens.

Le décalage entre orient et occident

La principale raison pour laquelle l’acupuncture est souvent méprisée par la médecine occidentale, c’est le manque de réalité scientifique substantielle derrière son fonctionnement. Les premières tentatives pour “expliquer” l’acupuncture ont très vite été décriées, les protocoles et méthodologies étant très incertains, mais l'ignorance des uns n'empêche pas la fonction de cette thérapie intemporelle. C'est une peu comme si la naturopathie était classée dans les médecines de charlatans!

Astragale: LA plante de l'immunité à avoir chez vous

Par Le 29/07/2020

Vous avez peut-être déjà entendu parler des bienfaits de l’astragale pour la santé ?

Beaucoup d'entre vous me demandent quelle est la meilleure plante pro-immunité.

Bien entendu, il n'existe pas de plante médicinale ultime, capable de répondre à tous vos besoins.

La supplémentation, tout comme l'alimentation, est plus bénéfique quand elle est variée.

Mais tout de même...

De plus en plus étudiée, cette plante a suscité l’intérêt de la communauté scientifique en raison de ses nombreuses activités biologiques. En réalité, il faut savoir qu’il existe plusieurs milliers d’espèces d’astragales dont les caractéristiques et les propriétés sont très variables. Parmi ces nombreuses espèces, l’Astragalus membranaceus est connue depuis plusieurs millénaires pour ses vertus thérapeutiques.

En effet, les propriétés médicinales de cette plante ont été décrites pour la première fois dans le Shennong bencao jing, qui n’est autre que le plus ancien ouvrage de pharmacopée chinoise. C’est pourquoi l’Astragalus membranaceus est une plante médicinale très réputée et très utilisée en Asie.

Elle est préconisée dans de nombreuses situations, notamment dans le cadre de traitements contre des troubles cardiovasculaires, hépatiques, rénaux et dermatologiques ainsi que pour les patients cancéreux ou sidéens. Pour comprendre et confirmer le potentiel thérapeutique de cette plante, de nombreux chercheurs se sont intéressés à ses effets et à sa composition. Leurs travaux ont permis de confirmer les vertus médicinales de l’Astragalus membranaceus et de mettre en évidence de puissants principes actifs naturels.

Si vous deviez choisir une plante en priorité pour booster vos défenses immunitaires... misez sur l'astragale.

Utilisée depuis des millénaires, la racine d'Astragalus membranaceus est riche en composés actifs : polysaccharides, saponines, isoflavonoïdes...

Astragale / Vente en Cyberboutique

... à l'origine de ses propriétés antivirales, immunomodulatrices et antioxydantes (toutes démontrées par la science).

Cette plante vivace, source naturelle de bienfaits pour l'organisme, est ainsi employée pour :

  • stimuler le système immunitaire

  • prévenir le rhume, la grippe et les affections des voies respiratoires

  • revitaliser l'organisme et soulager le stress

  • protéger le système cardio-vasculaire

  • ralentir le vieillissement

  • réduire la leucopénie (l'insuffisance immunitaire), etc.


Pour optimiser son action, je vous conseille également d'opter pour des compléments synergiques, comme :

L’intérêt d’une supplémentation en Astragalus membranaceus

Une étude in vivo pour évaluer les effets de l’astragale

Malgré les nombreux usages thérapeutiques traditionnels de l’espèce Astragalus membranaceus, il existait jusqu’à présent peu d’études in vivo sur cette plante. C’est pourquoi une équipe de recherche américaine a voulu évaluer les effets d’une supplémentation en astragale chez l’Homme.

Pour cela, cette étude a été menée auprès de plusieurs individus ne présentant pas de troubles connus. Tandis que ces derniers recevaient des doses différentes en Astragalus membranaceus, les chercheurs évaluaient différents paramètres dont la réponse en leucocytes, en plaquettes et en cytokines, ainsi que la température corporelle et la pression sanguine.

Le pouvoir immunostimulant de l’Astragalus membranaceus

Publiées en 2016 dans la revue Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, les conclusions de cette étude ont mis en évidence des résultats positifs. Les premiers effets constatés sont apparus quatre heures après la supplémentation, avec une augmentation des plaquettes circulantes. Les chercheurs ont également mesuré une augmentation significative de certains leucocytes, qui sont connus pour leur rôle essentiel dans la défense de l’organisme.

Parmi ces leucocytes ou globules blancs, des monocytes, des lymphocytes et des neutrophiles sont apparus dans un délai de 8 à 12 heures après l’administration. De la même façon, les scientifiques ont observé un changement dynamique des taux de cytokines circulantes, comme le TNF-alpha, l’IL-6 ou l’interféron gamma.

Ces éléments interviennent dans le système immunitaire, ce qui confirme le pouvoir immunostimulant de l’Astragalus membranaceus. L’intérêt thérapeutique de cette plante a d’ailleurs été confirmé par l’apparition de signes physiologiques comme une baisse de la pression sanguine ainsi qu’une élévation de la température corporelle. Ces deux phénomènes sont caractéristiques d’une activation du système immunitaire, d’où l’efficacité d’une supplémentation en Astragalus membranaceus pour améliorer les défenses naturelles de l’organisme.

Une fraction active aux propriétés anti-inflammatoires

Si l’activité immunostimulante de l’Astragalus membranaceus a été récemment confirmée, des propriétés anti-inflammatoires avaient été mises en évidence dès 2014.

Une équipe de recherche chinoise est en effet parvenue à identifier et à extraire une fraction active de l’astragale. Les propriétés de cette fraction ont été évaluées en utilisant des cellules immunitaires spécifiques. Les chercheurs ont constaté que l’extrait d’astragale permettrait d’inhiber l’expression d’une enzyme spécifique : l’oxyde nitrique synthase.

Celle-ci est impliquée dans la vasodilatation, un phénomène caractéristique de l’inflammation. En approfondissant leurs recherches, les scientifiques ont mis en évidence que la fraction active de l’astragale agirait sur de nombreuses molécules impliquées dans le processus inflammatoire, comme la cyclo-oxygénase-2, le NFκB, la prostaglandine E2, des régulateurs de la voie MAPK ou encore des cytokines comme l’IL-1β, l’IL-6 et le TNF-alpha.

D’après les chercheurs, l’activité de ces molécules a été globalement réduite de moitié grâce à l’utilisation d’un extrait d’Astragalus membranaceus.

Pour expliquer cette activité anti-inflammatoire, les auteurs de l’étude ont ensuite travaillé à l’identification des principes actifs de cette plante. Publiés dans la revue Phytotherapy Research, les résultats de leurs travaux ont mis en évidence 13 composés actifs dont 5 isoflavonoïdes et 8 saponines.

L’activité de ces molécules pourrait expliquer les propriétés anti-inflammatoires de l’Astragalus membranaceus. Cette plante pourrait ainsi avoir un grand intérêt pour prévenir ou soulager des inflammations.

Identification d’antioxydants naturels au sein de l’astragale

En plus de ses propriétés anti-inflammatoires, l’Astragalus membranaceus présente d’autres atouts pour protéger l’organisme. Ses effets protecteurs ont d’ailleurs été confirmées par une étude parue en 2015 dans la revue scientifique spécialisée chinoise Zhongguo Zhong yao za zhi. Lors de leurs travaux, les chercheurs sont parvenus à confirmer le pouvoir antioxydant de trois principes actifs de l’Astragalus membranaceus : l’astragaloside IV, la formononétine et le groupe des calycosines.

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L’activité anxtioydante de ces molécules a été évaluée sur des cellules Chang Liver. Ces dernières constituent un genre de cellules du foie normales, auxquelles les chercheurs ont induit un stress oxydatif par ajout de H2O2. Pour suivre l’activité des principes actifs de l’astragale, les chercheurs ont analysé le taux de stress oxydatif en mesurant la quantité intracellulaire d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), ainsi que l’expression du cytochrome P450 2E1.

Aussi connu sous les initiales CYP2E1, ce dernier est considéré pour induire un stress oxydatif responsable de complications pour la santé. Après avoir confirmé la pertinence de leur étude grâce à un test contrôle, les chercheurs ont montré que les composants identifiés au sein de l’Astragalus membranaceus permettait de réduire le stress oxydatif, dont celui induit par CYP2E1.

Par conséquent, les principes actifs de cette espèce d’astragale pourraient être particulièrement efficaces pour lutter contre les dommages causés par les radicaux libres.

Ces études confirment le potentiel thérapeutique de l’Astragalus membranaceus. Ses propriétés antioxydantes, immunostimulantes et anti-inflammatoires lui confèrent un effet protecteur pour l’organisme. Une supplémentation en astragale pourrait ainsi permettre de prévenir ou de lutter contre certaines pathologies dont celles liées à l’âge. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’astragale est désormais utilisée dans la formulation de fortifiants et de suppléments anti-âge.

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S’exposer ou ne pas s’exposer ? Votre peau bien préparée au soleil

Par Le 24/07/2020

Telle est la question que vous vous posez tous les ans quand les beaux jours reviennent.

D’un côté la peur des cancers cutanés, de l’autre la crainte d’un manque de vitamine D… Et s’il suffisait juste de trouver le bon équilibre et de choisir des substances naturelles qui permettent de booster le bronzage d’une part et de protéger les cellules épithéliales contre les rayons ultraviolets d’autre part.

Améliorer la tolérance au soleil

Quand le soleil rime avec lucite (peau rougissante), irritations et démangeaisons, la saison estivale tourne à la souffrance pour certains. Afin d’augmenter la tolérance au soleil des peaux les plus réactives, qui prennent facilement des « coups de soleil », il faut impérativement miser sur :

  • Les caroténoïdes qui seront détaillés ci-dessous (bêta-carotène, lutéine, zéaxanthine…) puisque de nombreuses études ont démontré que la consommation quotidienne de divers caroténoïdes améliorait sensiblement la photoprotection et la tolérance au soleil.

  • Les oméga-3, et plus particulièrement l’EPA (acide eicosapentaénoïque). En diminuant les taux de prostaglandines E2, ils réduisent l’inflammation cutanée, augmentent la tolérance aux rayons ultraviolets et diminuent le risque de cancer de la peau. Des capsules d’EPA ou de Krill peuvent donc être prises au déjeuner et au diner. Ces minuscules crevettes peuplant les eaux froides de l’Antarctique sont en effet particulièrement riches en EPA et DHA.

  • Le Polypodium leucotomos, un type de fougère des régions tropicales et subtropicales d’Amérique qui apaise et protège la peau des radiations UV tant au niveau cellulaire que systémique. Sa prise, quinze jours avant les premiers rayons puis pendant toute la durée d'exposition est un moyen efficace et sûr pour diminuer de façon significative les érythèmes, les éruptions cutanées, les urticaires et pour limiter les dommages photo-induits par les UV sur l’ADN qui, à long terme, constituent un facteur de risque de cancer cutané.

  • L’Urucum, une plante amazonienne vendue sous forme de complément alimentaire, est un excellent préparateur au soleil. Grâce à son action antioxydante, elle prépare la peau au bronzage et la protège contre le vieillissement prématuré causé par les UVA. Elle favorise aussi la fabrication de mélanine, le pigment responsable du bronzage, et permet au bronzage de durer plus longtemps.

Optimiser la qualité du bronzage

La classe d’antioxydants qui améliore non seulement la tolérance au soleil et qui de surcroît renforce la pigmentation de la peau et protège les différents tissus en contact direct avec la lumière (peau, yeux) est celle des caroténoïdes. Ces substances naturellement présentes dans l’alimentation ont en effet la capacité de stimuler la production de mélanine, le pigment responsable du bronzage et qui donne cette jolie couleur à la peau. Parmi eux, les plus efficaces sont :

  • Le bêta-carotène naturel. Précurseur de la vitamine A, il est traditionnellement reconnu pour ses vertus protectrices des cellules épithéliales et pour son efficacité à hâler progressivement le teint. On sait aujourd’hui qu’il est essentiel d’équilibrer son action par celle de l’alpha-carotène. Il est donc judicieux de les prendre ensemble.

  • Le lycopène. C’est le caroténoïde le plus abondant de la peau. Selon certaines études, sa prise atténue de façon notable la survenue de l’érythème solaire chez les personnes sensibles et réduit quasiment de moitié l’intensité des coups de soleil et les atteintes cellulaires plus profondes.

  • La lutéine et la zéaxanthine, souvent associés dans les aliments et l’organisme, sont principalement présents dans la macula, une région centrale de la rétine, qui filtre la lumière bleue. Ce sont des antioxydants spécifiques de la vision qui protègent l’œil du stress oxydatif. Ces deux caroténoïdes agissent également en synergie avec les deux autres pour protéger la peau des effets des UV.

  • L’astaxanthine. Naturellement synthétisée par l’algue Haematococcus pluvialis, c’est également un puissant antioxydant à visée cutanée et oculaire. Elle aurait même des effets supérieurs au bêta-carotène. Au niveau de l’œil, elle augmente le flux sanguin dans la rétine et protège le cristallin contre les effets néfastes des radicaux libres.

Les caroténoïdes sont plus efficaces lorsqu’ils sont pris ensemble. Ils agissent alors en synergie comme ils le font dans la nature. Les suppléments qui les fournissent doivent être consommés de préférence le midi ou le soir avec un peu de matière grasse ou des suppléments d’acides gras afin d’en augmenter la biodisponibilité et de fournir les acides gras spécifiques qui limitent le dessèchement cutané.

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La Mélaline® est également une nouvelle substance, approuvée cliniquement, qui accélère naturellement le bronzage. Elle provient d’un hydrolysat de kératine issu de la laine de mouton noir, naturellement riche en mélanine.
Son activité se manifeste au niveau :

  • De la pigmentation immédiate après seulement 10 jours de prise journalière, rendant la peau plus pigmentée dans les deux heures suivant l’exposition aux UVA.

  • De la pigmentation retardée en boostant les cellules épidermiques (kératinocytes et mélanocytes), apportant ainsi un bronzage intense et durable.

Limiter le vieillissement cutané lié à l’exposition au soleil

Pendant l’été, sous l’influence du soleil, la concentration en lipides de la couche de protection cutanée (Stratum corneum) se réduit et la peau devient sèche. De plus, sans protection solaire, les rayons UV sont extrêmement nocifs pour les cellules profondes de l’épiderme car ils entraînent des lésions parfois irréversibles au niveau des tissus de soutien.

Parmi les signes visibles, on peut observer des rides inesthétiques au niveau du visage, du cou et de la poitrine et une panoplie d’autres signes cutanés : rugosités, rougeurs, squames, tiraillements, démangeaisons, inflammations.

Pour lutter contre le dessèchement cutané lié aux expositions solaires, il faut agir sur les céramides, des composants essentiels de la barrière hydrolipidique de la peau, qui représentent plus du tiers du ciment intercellulaire. Comme cela a été amplement démontré par trois études cliniques concluantes et concordantes, la prise orale de céramides, issues des grains de blé, améliore de manière significative l’hydratation, l’élasticité et la santé des peaux asséchées par le soleil.

L’huile d’argousier, standardisé en acide palmitoléique, un acide gras oméga-7, permet également de freiner le vieillissement cutané induit par le soleil en hydratant la peau, en la rendant plus douce et plus élastique et en réduisant le nombre et la profondeur des rides.

La prise d’un extrait breveté d’Uncaria tomentosa, que vous pouvez trouver dans le complexe Douleurs articulaires, accroît également significativement la production naturelle de collagène de type III dans le tissu cutané, lui redonnant ainsi la souplesse des peaux jeunes. Il augmente les processus d’auto-guérisons et permet de réparer l’ADN endommagé par l’exposition au soleil.

Afin de limiter le stress oxydatif, il est souvent souhaitable d’avoir recours à la L-ergothionéine, un acide aminé dérivé de la L-histidine, qui, dans le complexe Force des Incas, est capable de contrebalancer l’effet des médiateurs impliqués dans le photo-vieillissement cutané, à raison d'une gélule à chaque repas, chaque jour sur toute la période estivale.

Et enfin, pour réparer les tissus endommagés de la barrière cutanée et pour protéger la peau du photo-vieillissement, il est recommandé d’avoir recours à l’acide ursolique, extrait des feuilles de néflier du Japon et traditionnellement utilisé dans cette optique.

L’alimentation et la supplémentation nutritionnelle jouent donc des rôles essentiels dans la protection de l’épiderme et la prise de certaines substances naturelles avant, pendant et après l’exposition, prépare la peau, la protège contre certains effets des rayonnements solaires, optimise le bronzage et le prolonge même après les vacances.

De tels suppléments sont désormais recommandés par la plupart des praticiens de santé. Leur prise avant l’exposition et durant toute la période estivale permet de :

  • préserver le capital soleil et diminuer les « coups de soleil »,

  • lutter contre les dommages provoqués par les UV sur les cellules cutanées et oculaires,

  • limiter les lucites estivales,

  • éviter le dessèchement, les rides et les taches disgracieuses synonymes de vieillissement,

  • stimuler la production de mélanine et donc d’avoir un bronzage intense et durable en limitant au maximum les méfaits des UV.

Différentes crèmes selon les principes d'Hildegarde de Bingen

La crème protectrice au calendula, fleur emblématique des peaux fragiles et irritées, reconnue en phytothérapie pour ses vertus calmantes et cicatrisantes favorise l’apaisement des petites rougeurs, échauffements et irritations superficielles. L’huile sèche de jojoba contenue dans cette formule nourrit et protège l’épiderme, sans laisser de film gras, pour convenir à tous les types de peau. Protégée des agressions extérieures, la peau retrouve son confort et son éclat naturel.

Creme protectrice au calendulaLa crème réparatrice au chanvre, au léger parfum vert est essentiellement composé d’huile de graines de chanvre aux propriétés exceptionnelles : anti-inflammatoire, adoucissante, hydratante, nutritive... Elle fait de cette crème un allié anti-âge et apaisant qui convient à tous les types de peaux. En effet, l’huile de chanvre est une huile sèche qui pénètre rapidement, sans laisser de film gras. Cette formule est également enrichie d’extrait d’écorce de magnolia, antimicrobienne, qui permet de lutter contre les éventuelles imperfections. La peau est apaisée, hydratée, souple et lisse. Les rougeurs sont atténuées et le teint est radieux.

Creme reparatrice au chanvre

La crème pacifiante à la violette, au doux parfum fleuri contient un extrait de pensée sauvage, aussi connue sous le nom de violette tricolore. Cette plante est réputée en herboristerie pour apaiser et favoriser la réparation des peaux sensibles. La violette tricolore est aussi connue pour son pouvoir purifiant, particulièrement adapté aux peaux à imperfections. L’huile sèche de jojoba contenue dans cette formule nourrit et protège l’épiderme, sans laisser de film gras, pour convenir à tous les types de peau. Apaisée et nourrie, la peau rayonne de santé.Creme pacifiante a la violette

Lire également: "Collagène marin", "L'urucum : une plante pour préparer sa peau au soleil", "Le soleil: en profiter sans danger", "Lotion Reine-des-prés calmant les irritations dues au soleil".

Où trouver les Oméga-3 et les Oméga-6

Par Le 20/07/2020

Ils protègent le cœur et les artères !

Toutes les graisses ne sont pas mauvaises pour la santé, certaines sont même essentielles !

Deux catégories de lipides sont à fuir pour qui tient à sa santé : les acides gras saturés et les acides gras “trans”. Les premiers se trouvent dans la graisse entourant une côte de porc ou une tranche de jambon … et dans les produits laitiers, qui ne sont pas nos amis pour la vie. Les seconds sont surtout contenus dans les graisses hydrogénées (pâtisserie, chips ou frites surgelées). Ces deux types de gras augmentent le taux de “mauvais” cholestérol et sont donc à limiter pour préserver votre santé cardiovasculaire.

Omega-6

Manger moins gras ne veut pas dire supprimer toutes les graisses.

Certaines d'entre elles apportent des acides gras dits “essentiels” car le corps n'arrive pas à les fabriquer. Ils sont nécessaires notamment à la santé du cœur et des vaisseaux. Il s'agit des oméga-3 et des oméga-6, des acides gras polyinsaturés qu'il nous faut donc trouver dans l'alimentation.

En général, les oméga-6 se trouvent dans la plupart des huiles végétales (maïs, tournesol, carthame, pépins de raisins, bourrache, onagre) et dans les oléagineux (noix, amandes …).

Avantages

Mais trop d'oméga-6 empêchent les oméga-3 de réaliser leur travail de protection !

Idéalement, il faudrait consommer quatre ou cinq portions maximum d'omégas-6 pour une portion d'oméga-3. Vous mangez probablement jusqu'à dix ou quinze fois plus d'oméga-6 que d'oméga-3…. Résultat, vous passez à côté d'une foule de bienfaits. Car les oméga-3 participent au bon développement du cerveau, des nerfs, de la rétine.  ils sont donc importants dans l'alimentation des femmes enceintes et des jeunes enfants. Ils préservent la vue et les fonctions cérébrales des personnes âgées.  Ils atténuent aussi les risques de maladies cardiovasculaires. Enfin, ils sont bénéfiques à votre équilibre nerveux et émotionnel. Bref, vous avez tout intérêt à en augmenter les quantités dans vos assiettes.

Omega-3

Il existe trois oméga-3 importants : l'ALA, l'EPA et le DHA

Le premier (qui permet au corps de fabriquer les deux autres) se trouve dans les huiles de colza, de lin, de soja et de noix, dans les graines de lin broyées, le pourpier, la salade ou les épinards.

Les deux autres se trouvent dans les poissons gras (anguille, hareng, maquereau, sardine, saumon, thon …). Il vous faudrait donc à la fois offrir à votre corps des omégas-3 d'origine végétale et marine.

Dans l'assiette

Voici quelques conseils pour retrouver un bon équilibre en graisses:

  • Diminuez la consommation de viandes grasses (mouton, agneau, bœuf, veau), de beurre et de laitages gras.

  • Optez pour des oeufs, du poulet ou du porc issus des filières oméga-3.

  • Mangez du poisson gras, minimum une à deux fois par semaine (préférez les petits poissons, en début de chaîne alimentaire).

  • Préférez les viandes maigres (volaille, lapin).

  • Dans les salades, remplacez l'huile de tournesol par de l'huile de noix ou de colza (l'huile de noix se conserve au réfrigérateur!).

  • Pour cuisiner, utilisez de l'huile d'olive.

  • Pour tartiner votre pain (certains sont aussi enrichis en oméga-3), préférez une margarine enrichie en oméga-3, le pain étant issu de la farine de blé en général, c'est donc un amidon, la margarine étant végétale, elle sera mieux digérée que le beurre qui est une protéine (mauvaises compatibilités), de plus trop riche en oméga-6.

  • Pensez aux noix, à grignoter pour remplacer les chips et les cacahuètes.

Si vous optez pour des gélules, demandez conseil à votre thérapeute et faites attention : les oméga-3 rancissent et s'oxydent rapidement quand ils sont exposés à la chaleur et à la lumière. Ils perdent alors leurs effets bienfaisants !

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Huile de bourrache bio / Vente en CyberboutiqueGuide : Le pouvoir des omega-3

Quelques bienfaits de l’huile de poisson pour votre santé

L’huile de poisson est l’huile extraite des tissus biologiques de poisson.

Elle provient généralement de poissons gras comme le hareng, le thon, l’anchois et le maquereau. Elle est aussi parfois produite à partir du foie d’autres poissons, comme c’est le cas avec l’huile de foie de morue.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de manger 1 à 2 portions de poisson par semaine.

Pourquoi ? Parce que les acides gras oméga-3 présents dans le poisson présentent de nombreux bienfaits pour la santé, notamment en aidant à nous protéger contre un certain nombre de maladies.

Si vous ne mangez pas 1 à 2 portions de poisson par semaine (ce qui est le cas de beaucoup d’entre vous), les suppléments d’huile de poisson peuvent fournir ces précieux oméga-3.

Environ 30 % de l’huile de poisson est composée d’oméga-3, tandis que les 70 % restants sont constitués d’autres matières grasses. De plus, l’huile de poisson non transformée contient de la vitamine A et D.

Il est important de noter que les types d’oméga-3 présents dans l’huile de poisson sont plus bénéfiques pour la santé que les oméga-3 présents dans certaines sources végétales, comme nous l'avons vu ci-dessus.

Les principaux oméga-3 dans l’huile de poisson sont l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA), tandis que les oméga-3 dans les sources végétales sont principalement l’acide alpha-linolénique (ALA).

Bien que l’ALA soit un acide gras essentiel important, l’EPA et le DHA présentent plus d’avantages pour la santé.

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Une autre raison pour laquelle il est important de consommer suffisamment d’oméga-3 est que le régime alimentaire occidental a remplacé beaucoup d’oméga-3 par d’autres gras comme les oméga-6. Ce rapport déformé d’acides gras peut contribuer à un certain nombre de maladies liées au mode de vie occidental.

Voici 5 des nombreux bienfaits de l’huile de poisson pour la santé

1. Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Les niveaux trop faibles/inadaptés d’acides gras oméga-3 peuvent contribuer aux symptômes du TDAH et à des problèmes de développement ainsi qu’à de nombreux autres problèmes de santé mentale au cours de la vie.

Une étude réalisée en 2012 a porté sur des enfants de 6 à 12 ans atteints de TDAH et traités avec du méthylphénidate et une thérapie comportementale standard pendant plus de six mois. Les parents de ces enfants n’ont signalé aucune amélioration du comportement et de l’apprentissage scolaire à l’aide de ces traitements standard. Les chercheurs ont ensuite donné aux enfants, de manière aléatoire, un supplément d’acides gras oméga-3 et oméga-6 ou un placebo. Ils ont constaté “une amélioration statistiquement significative” pour le groupe oméga dans les symptômes et facteurs suivants : agitation, agressivité, finalisation du travail et rendement scolaire.

Une autre étude a révélé qu’une augmentation de l’apport en oméga-3, en particulier en DHA, peut améliorer l’alphabétisation et le comportement des enfants atteints du TDAH. L’hypothèse c’est que l’huile de poisson agirait sur les fonctions cérébrales, ce qui semble logique lorsque l’on considère que 60 pour cent du cerveau est composé de graisses.

2. Maladie d’Alzheimer

Depuis plusieurs années, le lien entre l’huile de poisson et la maladie d’Alzheimer a été étudié avec des résultats cohérents. Les acides gras essentiels à la fonction cérébrale que l’on trouve dans l’huile de poisson peuvent non seulement ralentir le déclin cognitif, mais peuvent aussi aider à prévenir l’atrophie cérébrale chez les adultes plus âgés. Une étude s’est penchée sur les effets sur la santé d’une supplémentation de quatre à 17 mois en acides gras oméga-3 et en antioxydants. Les résultats confirment une fois de plus que l’huile de poisson pourrait servir d’outil pour parer au déclin cognitif et la maladie d’Alzheimer.

Une autre étude a examiné la relation entre la supplémentation en huile de poisson et les indicateurs de déclin cognitif. Les sujets de l’étude étaient des adultes plus âgés : 229 personnes cognitivement normales, 397 patients atteints de troubles cognitifs légers et 193 patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ils ont été évalués à l’aide de tests neuropsychologiques et d’imagerie par résonance magnétique cérébrale tous les six mois en parallèle de leur prise de suppléments d’huile de poisson. L’étude a révélé que les adultes prenant de l’huile de poisson (qui n’avaient pas encore développé la maladie d’Alzheimer et n’avaient pas de facteur de risque génétique pour le développement de la maladie) ont connu un déclin cognitif et un rétrécissement cérébral significativement moins importants que les adultes ne prenant pas d’huile de poisson.

3. Anxiété

Une étude publiée en 2013, montrait que l’huile de poisson inversait tous les changements de comportement de type anxiété et dépression induits chez le rat. C’est une étude intéressante parce qu’elle souligne l’importance de prendre des compléments l’huile de poisson lors des “périodes critiques du développement du cerveau”. Il est recommandé par certains naturopathes de donner de l’huile de poisson aux enfants dès leur plus jeune âge pour les aider à ne pas développer d’anxiété ou de dépression plus tard dans la vie. Vous souvenez-vous des campagnes de prises d'huile de foie de morue ?

4. Arthrite

Une étude réalisée sur 18 mois et publiée en 2014 a tenté d’évaluer comment l’huile de bourrache – riche en AGL – et l’huile de poisson agisssait dans le cadre de traitement de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Il a été identifié que les trois groupes (un groupe prenant de l’huile de poisson, un groupe prenant de l’huile de bourrache et un groupe prenant une combinaison des deux) présentaient des ” réductions significatives ” de l’activité de la maladie, et aucun traitement n’a surpassé les autres. Pour les trois groupes, les ” réponses cliniques significatives ” étaient les mêmes après neuf mois.

Une autre étude a également montré que les suppléments d’huile de poisson oméga-3 sont aussi efficaces que les AINS pour réduire les douleurs arthritiques et constituent une alternative plus saine aux AINS.

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5. Cancer

Des études scientifiques ont montré que l’huile de poisson peut aider à prévenir et à lutter contre divers cancers, notamment le cancer du côlon, de la prostate et du sein. La recherche a prouvé que l’huile de poisson rend les médicaments anticancéreux conventionnels plus efficaces, mais c’est aussi une thérapie autonome efficace dans le traitement naturel du cancer. Les émulsions intraveineuses de lipides d’huile de poisson, en particulier, sont riches en acides gras polyinsaturés oméga-3, qui ont des effets anti-inflammatoires et immunomodulateurs.

Une revue scientifique publiée en 2013 s’est penchée sur les acides gras polyinsaturés oméga-3 et la prévention du cancer de la prostate. Les chercheurs ont conclu que les oméga-3 ont vraisemblablement des effets antiprolifératifs – ce qui signifie qu’ils inhibent la croissance des cellules cancéreuses – dans les lignées cellulaires cancéreuses, chez l’homme et chez les animaux. De plus, les “effets directs sur les cellules cancéreuses” et les effets anti-inflammatoires indirects sur le système immunitaire luttant contre le cancer contribuent probablement à la capacité des acides gras oméga-3 à inhiber la croissance tumorale.

Huile de poisson et effets sur la santé : Comment ça marche ?

Une grande partie des bienfaits de l’huile de poisson semble provenir des acides gras oméga-3 qu’elle contient. Il est intéressant de noter que l’organisme ne produit pas ses propres acides gras oméga-3. L’organisme ne peut pas non plus fabriquer des acides gras oméga-3 à partir d’acides gras oméga-6, qui sont courants dans l’alimentation occidentale. Beaucoup de recherches ont été faites sur l’EPA et le DHA, deux types d’acides gras oméga-3 qui sont souvent inclus dans les suppléments d’huile de poisson.

Les acides gras oméga-3 réduisent la douleur et les gonflements. Cela peut expliquer pourquoi l’huile de poisson est probablement efficace contre le psoriasis et la sécheresse oculaire. Ces acides gras empêchent également le sang de coaguler facilement. Cela pourrait expliquer pourquoi l’huile de poisson est utile pour certains problèmes cardiaques.

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