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  • Messieurs, allez-vous enfin prendre soin de votre prostate ?

    • Par vogot
    • Le 29/08/2018

    L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) constitue un obstacle sous-vésical à l'écoulement des urines (signes obstructifs) et peut entraîner une réaction de la paroi vésicale (hyperactivité vésicale).

    L'HBP est une affection bénigne fréquente occasionnant des symptômes urinaires du bas appareil (SBAU) altérant la qualité de vie et pouvant être à l'origine de complications potentiellement graves. Elle correspond à une hyperplasie des glandes de la prostate péri-urétrale (zone de transition de la prostate).

    L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente favorisée par le vieillissement et liée au développement d'un adénome prostatique responsable d'un obstacle chronique à la vidange vésicale.

    L'évolution de l'HBP peut entraîner un retentissement sur :

    • le bas appareil urinaire : vessie de lutte,

    • le haut appareil urinaire : insuffisance rénale chronique obstructive.

    L'anamnèse repose sur l'interrogatoire et la recherche des problèmes urinaires du bas appareil (SBAU) qui sont des signes fonctionnels urinaires :

    • retard au démarrage, dysurie, jet faible, gouttes retardataires ;

    • pollakiurie, urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles.

    Parmi les compléments reconnus pour limiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) s’érigent en maîtres incontestés des extraits de plantes et des nutriments ayant fait l’objet de multiples études.

    Focus sur ces incontournables et sur les autres substances prometteuses.

    Depuis de nombreuses années, des extraits de baies de sabal sont utilisés avec beaucoup de succès en Europe et Outre-Atlantique pour soulager durablement les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate (adénome prostatique) et dégager les voies urinaires.

    Le sabal palmetto ou serenoa repens, encore nommé palmier nain, est en effet riche en phytostérols et en acides gras spécifiques capables de bloquer les hormones qui influent sur la taille de la prostate. La prise de tels extraits, standardisés en acides gras libres, agissent à plusieurs niveaux :

    • Ils inhibent la 5-alpha-réductase et limitent la liaison de la dihydrotestostérone (DHT) – la forme active de la testostérone qui stimule la croissance des cellules prostatiques - aux récepteurs androgéniques,

    • Ils diminuent la prolifération des cellules prostatiques et induiraient même l’apoptose des cellules cancéreuses,

    • Ils réduisent l’inflammation et les envies pressantes d’uriner,

    • Ils augmentent le flux urinaire et favorisent les vidanges complètes.

    Les extraits de sabal palmetto seraient donc aussi efficaces que le finastéride ou la tamsulosine, deux médicaments couramment prescrits pour traiter l’HBP.

    Ces extraits sont souvent associés dans les études cliniques à un extrait de racine d’ortie (Urtica dioica), pour leurs actions synergiques et dépourvues d’effets secondaires. Ce dernier inhibe également la liaison de la DHT sur les cellules prostatiques et selon les études effectuées, il procure un soulagement significatif des symptômes. Il est d’ailleurs recommandé par la commission E allemande pour soulager naturellement les troubles urinaires associés à l’HBP.

    Parmi les plantes, on peut citer également le Pygeum africanum, un prunier d’Afrique utilisé en Europe depuis le milieu des années soixante. Les phytostérols qu’il contient améliorent la contractilité de la vessie, possèdent un effet anti-inflammatoire en inhibant la production de prostaglandines, préviennent la croissance des cellules prostatiques, réduisent les levées nocturnes et augmentent le flux urinaire de façon à favoriser une vidange complète.

    Le Moringa Oleifera est un arbre très résistant à la sécheresse et originaire de l’Inde, du Pakistan et de l’Afghanistan. Facile à cultiver, bon marché et très riche en vitamines, on se sert de ses feuilles depuis près de 5 000 ans pour pallier à la malnutrition. C’est également un excellent médicament naturel, capable de soigner bien des maux. Tout comme le sabal palmetto et le soja, il renferme du bêta-sitostérol ayant fait ses preuves lors de diverses études et contient plus de 90 nutriments, 46 antioxydants, vitamines, minéraux, protéines, ainsi que tous les acides aminés essentiels. 

    Il est considéré comme un super-aliment et montre en effet clairement que ce phytostérol est capable d’augmenter le flux urinaire et de diminuer l’urine résiduelle dans la vessie.

    De plus, ses bénéfices perdurent plusieurs mois après l’arrêt de la supplémentation. Les feuilles de moringa soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.

    Ces extraits de plantes sont couramment utilisés seuls ou en association avec :

    • Un extrait hydrophile et lipophile de pollen qui inhibe la formation de DHT, diminue légèrement les symptômes urinaires associés à l’HBP et notamment la nycturie, c’est à dire les levées nocturnes pour uriner.

    • Le zinc, qui est LE minéral spécifique de la prostate. En effet, les cellules épithéliales prostatiques l’accumulent et les recherches montrent qu’il inhibe la croissance cellulaire ainsi que l’activité de la DHT et empêche l’activité de la 5-alpha-réductase. Les cellules prostatiques hypertrophiées en sont d’ailleurs quasiment dépourvues, limitant ainsi la fonction d’autorégulation du zinc sur la croissance.

    • Le bore qui favorise également un développement sain des cellules prostatiques.

    Parmi les formules prometteuses, le Precurseur TST, a spécialement été conçu pour augmenter la quantité de testostérone dans le corps. Il est constitué d’extraits de végétaux et présente un taux élevé de principes actifs très utiles pour la synthèse hormonale.

    Precurseur TST contient des extraits d'origine végétale (Tribulus terrestris, Trigonella foenum-graecum, Serenoa repens, Coleus forskohlii, Passiflora incarnata y Trifolium pratense) qui garantissent une efficacité optimale.

    Le Précurseur TST contient aussi de la Foskoline agissant sur l’hypothalamo-hypophysaire pour que ce dernier libère les neuro-hormones indispensables à la spermatogenèse et à la formation de testostérone.

    La consommation de ce produit permet de réduire les troubles prostatiques et de minimiser les signes de féminisation en inhibant l’aromatase, l’enzyme responsable de la transformation de la testostérone en œstrogène.

    Pour mieux comprendre l’HBP

    La prostate peut tripler de volume sous l’action de deux enzymes clés :

    • La 5-alpha-réductase qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), la forme la plus active,

    • L’aromatase qui convertit la testostérone en œstrogènes. L’excès d’œstrogènes exacerbe non seulement l’HBP mais accroit également le risque d’une évolution vers un cancer prostatique.

    La DHT et les œstrogènes sont responsables de la prolifération des cellules prostatiques par activation de certains facteurs de croissance (IGF-1 – Insulin growth factor). Ainsi, toutes les substances agissant sur ces deux enzymes, ou limitant la liaison de la DHT ou des œstrogènes aux récepteurs prostatiques, limitent l’HBP.

    Parmi les facteurs de risque de l’HBP il y a bien évidemment l’âge puisqu’il va engendrer des modifications dans la production hormonale mais aussi la sédentarité et certains médicaments.
     

    De la broméline contre les prostatites

    La broméline tire son nom de « broméliacées », la famille botanique à laquelle appartient l'ananas. Elle peut être extraite du jus de l'ananas frais ou, ce qui est le cas de celle qui se trouve sous forme de supplément, de la tige de la plante. On s'en sert comme additif alimentaire pour attendrir la viande ou comme agent de texture. En tant que supplément alimentaire, elle est offerte soit seule, soit en association avec d'autres enzymes ou des plantes digestives.

    Contrairement à d’autres enzymes qui sont dégradées dans le système digestif, la broméline est partiellement absorbée par l'organisme et passe dans le sang. Elle exerce ainsi une activité systémique : elle inhiberait la production des prostaglandines qui causent l'inflammation, éclaircirait le sang et aurait un effet bénéfique sur le système immunitaire. En combinaison avec la myrtille elle peut soulager les symptômes d'infection de l'appareil urinaire.


    Pour prévenir ou contrer le développement des cellules cancéreuses à ce niveau, d’autres extraits doivent faire partie de l’arsenal.

    Parmi les substances reconnues, le lycopène, un puissant caroténoïde antioxydant abondamment présent dans les tomates, possède un effet protecteur contre ce type de cancer. Les études montrent en effet qu’il est capable d’inhiber la croissance des cellules prostatiques cancéreuses.

    La vitamine D3 également, très peu présente dans l'alimentation comparée au lycopène, à part dans les poissons gras. Essentiellement synthétisée par l’organisme aux beaux jours sous les effets des UVB à partir d’un dérivé du cholestérol, la plupart des européens en manquent pourtant cruellement, exposant l’organisme à des risques de cancers, dont celui de la prostate. Il est donc nécessaire d’octobre à mars d’avoir recours à une supplémentation quotidienne de vitamine D3.

    Parmi les polyphénols, un composé se dégage pour lutter contre la croissance des cellules prostatiques cancéreuses : Le resvératrol. Cette substance peut constituer une alternative plus efficace et moins toxique que la chimiothérapie.

    L’extrait de grenade, et plus particulièrement la punicalagine et l’acide ellagique, sont également reconnus pour leurs effets protecteurs, ainsi que des alcaloïdes, des triterpènes. Ils évitent en effet le déclenchement de mutations et exercent in vitro une activité antiproliférative. Plus encore, l’acide ellagique est capable d’inhiber deux protéines essentielles (VEGF et PDGF) nécessaires à la formation du réseau sanguin des tumeurs ; elles interférent le plus souvent avec le processus d’angiogenèse, une caractéristique clé de la gravité de l’évolution tumorale.

    L'extrait de grenade inhibe la croissance cellulaire, induisait l'apoptose dans une lignée cellulaire hautement agressive de cancer de la prostate et réduisait la sécrétion de PSA.

    D’autres ingrédients scientifiquement étudiés s’avèrent intéressants :

    • La chrysine est un composé flavonique extrait de la passiflore bleue (Passiflora caerulea) qui inhibe la conversion de la testostérone en œstrogènes, que l'on retrouve dans Precurseur TST.

    • La naringine, extrait du pamplemousse qui est aujourd’hui un inhibiteur oestrogénique parfaitement reconnu (cytochrome P 450).

    • La génistéine extraite du Sophora japonica (plus active que celle extraite du soja) qui inhibe fortement l’aromatisation.

    • L’Epilobium parviflorum (épilobe à petites fleurs) qui, de par sa richesse en terpènes, phytostérols, flavonoïdes, tannins, et plus particulièrement en oenothéine B, inhibe conjointement les deux enzymes clés que sont l’aromatase et la 5-alpha réductase.

    • Le sélénium, qui selon certaines études, diminuerait le risque de cancer de la prostate et ralentirait sa progression.

    • L'acide boswellique, extrait de la boswellia serrata. Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation de la Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.

    Lire aussi ces articles: Prostate, Plantes et affections: prostate, Prostate: Messieurs si vous saviez.

  • Prévention cancer : quelques mesures simples et efficaces

    • Par vogot
    • Le 28/08/2018

    Le terme « cancer » englobe un groupe de maladies se caractérisant par la multiplication et la propagation anarchiques de cellules anormales. Si les cellules cancéreuses ne sont pas éliminées, l’évolution de la maladie va mener plus ou moins rapidement au décès de la personne touchée.

    Un cancer peut être dû à des facteurs externes (mode de vie, facteurs environnementaux ou professionnels, infections), ou internes (mutations héréditaires, hormones, dérèglement du système immunitaire, etc.). Ces facteurs de risque peuvent agir ensemble ou de façon successive, et enclencher ou favoriser le développement du cancer.

    La maladie c'est un style de vie

    Souvent, plusieurs dizaines d’années séparent l’exposition à des facteurs externes et le déclenchement de la maladie.

    Un cancer débute quand de nombreux dégâts microscopiques se sont accumulés sans être réparés dans une cellule. Devenue cancéreuse, la cellule va se multiplier de façon incontrôlée. Une tumeur maligne (masse de cellules cancéreuses) se constitue petit à petit dans l’organe de départ du cancer. La tumeur grandit et envahit les tissus voisins de proche en proche.

    Plus de 5 millions de cancers pourraient être évités chaque année en adoptant quelques mesures simples et efficaces, Ces changements devraient être encouragés par les politiques de santé publique pour réduire drastiquement le nombre de diagnostics annuels. D’autant que certains d’entre eux vous sont plutôt méconnus.

    1) Arrêter de fumer

    Le tabagisme garde toujours la triste première place au classement des facteurs de risque du cancer. Néanmoins, les mesures de prévention commencent à payer puisque le nombre de fumeurs diminue lentement dans les pays occidentaux. Il faut dire que les statistiques sont effrayantes : le risque d'être atteint d'un cancer est de 10 à 50 fois supérieur pour un fumeur que pour un non-fumeur. En moyenne, il vit 10 ans de moins que les non-fumeurs tout en vieillissant moins bien : l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les bronchites chroniques et la dysfonction érectile font généralement partie de son quotidien.

    Le mécanisme : la fumée brûlante du tabac altère progressivement la muqueuse bronchique et paralyse les cils protecteurs. A terme, ces cils disparaissent et l’évacuation des particules polluantes devient très difficile. L’irritation chronique perturbe alors les cellules de la muqueuse qui s’empilent au lieu de rester sur une seule couche.

    2) Perdre du poids

    L’excès de poids est le deuxième plus gros responsable des cancers dans le monde. Les auteurs de l’étude estiment que c’est une menace publique énorme compte tenu de l’épidémie d’obésité qui touche actuellement le monde occidental. Malheureusement, les gens ne réalisent pas à quel point ils mettent leur santé en danger.

    Le mécanisme : un excès de tissu adipeux (notamment près de l’abdomen) dérègle un nombre incalculable de mécanismes qui conduisent à un état d’inflammation chronique, une accélération du vieillissement, une résistance à l’insuline, une plus grande susceptibilité aux troubles cardiovasculaires et à un risque augmenté de cancers. Plus de 13 types de cancer seraient concernés, en particulier ceux de l’intestin, du sein, de l’utérus et du rein.

    3) Mieux préparer son corps au soleil et augmenter sa consommation d’antioxydants

    On estime à au moins 130 000 le nombre de mélanomes malins qui sont diagnostiqués chaque année dans le monde. Ce sont des tumeurs cancéreuses qui se forment au niveau des mélanocytes, les cellules de la peau qui produisent de la mélanine. Ils font partie des cancers qui progressent le plus rapidement et qui génèrent facilement des métastases. D’après les auteurs de l’étude, c’est l’exposition aux rayons UV du soleil qui serait le principal responsable de cette épidémie.

    Le mécanisme : en réalité, ce n’est pas l’exposition aux rayons du soleil en tant que telle qui est condamnable, mais notre façon de nous exposer. Comme nous passons le plus clair de notre temps dans des bureaux, notre peau ne s’habitue pas à la montée en puissance des rayons du soleil pendant le printemps. Sous l’action des rayons ultraviolets, les mélanocytes libèrent normalement de la mélanine, un pigment chargé de filtrer les rayons lors de la prochaine exposition. C’est le bronzage bien connu. Malheureusement, la plupart du temps, nous exposons notre corps insuffisamment préparé à des rayons UV très agressifs qui, en l’absence de mélanine, vont provoquer des mutations génétiques graves au niveau des cellules souches cutanées. Au fil des expositions imprudentes, les mutations s’accumulent jusqu’au jour où un simple coup de soleil provoque la mutation de trop et le développement d’un mélanome.

    Le conseil complémentaire : consommer régulièrement des aliments riches en quercétine (comme le raisin et les fruits rouges), en lycopène (la tomate), en lutéine (légumes à feuilles vert foncé comme le chou et les épinards) et en caroténoïdes (comme l’abricot, le melon, la carotte ou le poivron), surtout au printemps et en été. Ce sont des pigments qui vont contribuer à filtrer les rayons UV du soleil.

    Des suppléments de curcumine (Super curcuma), de flavonoïde et caféine (Café vert et thé vert), de Co-enzyme Q10, de Broméline + Rutine et d'antioxydant (Redox) sont également disponibles pour compenser la faible quantité et la qualité de plus en plus pauvre des fruits et légumes que nous consommons.

    4) Se protéger d’Helicobacter Pylori et du Papilloma Virus

    Helicobacter pylori colonise l’estomac d’une personne sur deux dans le monde. Aux dernières nouvelles, elle provoquerait la mort de plus de 600 000 personnes chaque année par l’intermédiaire du cancer de l’estomac.

    Le Papilloma virus, quand à lui, représente un groupe de virus extrêmement courants dans le monde qui se transmettent principalement par contact sexuel. Les plus agressifs d’entre eux sont les principaux responsables du cancer du col de l’utérus qui tue chaque année plus de 270 000 femmes.

    Les mécanismes : la plupart des infections au Papilloma virus sont inoffensives et disparaissent spontanément en moins de 2 ans. Mais il arrive que certaines souches agressives parviennent à s’intégrer dans les chromosomes de la cellule hôte et provoquent une mutation des cellules du col de l’utérus conduisant à l’apparition d’une tumeur.

    Helicobacter pylori sécrète une enzyme capable de couper les liaisons qui attachent les cellules de la muqueuse gastrique entre elles. L’imperméabilité de la couche protectrice de l’estomac n’est donc plus assurée et la bactérie peut s’immiscer dans les couches les plus profondes. C’est là-bas qu’elle libère une toxine, la protéine Cag A, capable de reprogrammer le fonctionnement génétique des cellules pour empêcher le système immunitaire de les détecter. Malheureusement, ce tour de passe-passe dérègle aussi une multitude de signaux secondaires dont certains sont associés au cancer.

    Le conseil complémentaire : en plus des traitements conventionnels, une supplémentation en Lactobacillus reuteri (H.E. de girofle), une huile essentielle inhibitrice d’Helicobacter pylori, L - Glutathion et Papaïne, Moringa, L-Glutamine, peut favoriser le renforcement de la barrière épithéliale et contribuer à accélérer sa réparation.

    5) Boire moins d’alcool

    La consommation d’alcool, même modérée, augmenterait le risque de cancer. Evidemment, plus on boit et plus ce risque augmente : au-delà de 10 verres par semaine, par exemple, l’espérance de vie est réduite en moyenne de deux ans.

    Le mécanisme : Quand vous buvez de l’alcool, l’organisme produit de l’acétaldéhyde, un produit chimique dangereux qui endommage les brins d’ADN des cellules souches. Certaines enzymes (les aldéhydes déhydrogénases) peuvent limiter la casse en transformant rapidement l’acétaldéhyde en acétate, mais il arrive fréquemment qu’elles soient défectueuses ou en nombre limité (chez les populations asiatiques notamment). Il existe également des mécanismes de réparation de l’ADN, mais les gènes qui s’occupent de les mettre en place peuvent à leur tour être endommagés. C’est la consommation d’alcool à long terme et l’accumulation des dégradations au niveau de l’ADN qui finissent par déclencher un cancer.

    6) Manger plus de fibres

    Pas de doute, les personnes qui consomment de grandes quantités de fibres alimentaires ont moins de risque de développer un cancer, notamment celui du sein et celui du côlon.

    Le mécanisme : les aliments riches en fibres aideraient à réduire les taux élevés d’œstrogènes sanguins qui sont fortement associés au cancer du sein. D’autres mécanismes sont avancés pour expliquer son effet préventif sur l’un des cancers les plus meurtriers, le cancer colorectal : diminution du temps de transit des déchets, favorisation de bactéries spécifiques qui produisent du butyrate, une source d’énergie pour les cellules du côlon qui aiderait à prévenir les tumeurs…

    Le conseil complémentaire : choisissez systématiquement des céréales à grains complets ou semi-complets, augmentez vos apports en fruits, en légumes et en légumineuses, et jetez votre dévolu sur des suppléments de fibres végétales comme le Psyllium Bio, conçu à partir de graines de psyllium.

    Sept autres mesures complémentaires :

    • Réduire fortement sa consommation de viandes transformées

    • Fuir la pollution de l’air

    • Eviter l’exposition à certaines substances (comme l’amiante)

    • Privilégier l’allaitement

    • Augmenter son niveau d’activité physique

    • Se montrer vigilant avec l'hormonothérapie de remplacement (HRT)

    • Eviter les rayons X non nécessaires

    Les points essentiels :

    • Environ 40 % des cancers sont liés à des facteurs de risque facilement évitables.

    • La consommation de tabac, l’excès de poids et l’exposition insuffisamment préparée aux rayons UV sont les 3 principaux facteurs de risque.

  • Inflammation chronique: Comment la bloquer

    • Par vogot
    • Le 27/08/2018

    Réaction normale du système immunitaire, l’inflammation, lorsqu’elle devient persistante, peut favoriser l’apparition de maladies rhumatismales mais aussi cardiaques ou cancéreuses.

    Définition

    Elle est sans conteste notre meilleure ennemie. Une arme à double tranchant pouvant tout à la fois nous sauver la vie ou nous rendre gravement malade. L’inflammation, ce processus naturel permettant de se débarrasser d’envahisseurs tels que bactéries, virus et parasites, peut, dans certaines conditions, se retourner contre notre organisme et rentrer dans une phase anormale perdurant plusieurs semaines, voire de nombreuses années ou toute la vie. On parle alors d’inflammation chronique.

    Objectif

    L’objectif des suppléments anti-inflammatoires est non seulement de faire régresser la douleur, si elle est présente, mais aussi et surtout de diminuer voire de stopper la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non dénués d’effets secondaires sur la paroi de l’estomac et sur les reins.

    Qu’elle soit silencieuse ou douloureuse, l’inflammation a toujours fait le lit de maladies dites de civilisation diverses et invalidantes : maladies cardiovasculaires, arthrites, inflammations intestinales… Même si c’est le premier système de défense de l’organisme et qu’il ne faudrait surtout pas la réduire à néant, les chercheurs la reconnaissent désormais comme un élément-clé à bien maîtriser car avec l’oxydation et la glycation, c’est le troisième mécanisme fondamental du vieillissement.

    Cibles prioritaires

    Parmi les organes et fonctions les plus touchés par l’inflammation on peut citer :

    Les articulations

    Allant de la simple douleur dans un endroit spécifique jusqu’à la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante, en passant par la pratique d’une activité physique intense qui augmente les phénomènes inflammatoires. Pour contrer ces inflammations articulaires, il existe de multiples nutriments et plantes qu’il ne faut pas hésiter à coupler pour une meilleure synergie entre eux.

    • Le curcuma qui va inhiber les enzymes COX et LOX.

    • Le shiitaké, et surtout l’harpagophytum qui contient et qui possède une action anti-inflammatoire puissante très utile en cas de polyarthrite rhumatoïde.

    • Le Reishi rouge qui s’oppose aux cytokines inflammatoires.

    • La quercétine qui pourrait agir en seulement deux ou trois jours à raison de 750 mg quotidiens.

    • Le cyplexinol et le bêta-sitostérol en inhibant l’IL-1 et l’IL-6.

    • Et en complément les enzymes systémiques qui complètent les premières substances.

    Le cœur et les vaisseaux sanguins, et en particulier les artères

    La prise d’acide palmitoléique issu des baies de palmier nain et les pépins de courge s’avèrent utiles après un infarctus du myocarde ou simplement pour prévenir les risques cardiovasculaires liés à l’inflammation chronique.

    Le cerveau

    • Les ginsénosides du ginseng ont une action anti-inflammatoire à ce niveau et pourraient même limiter la mort cellulaire par inflammation chronique qui est souvent reliée à la maladie d’Alzheimer.

    • Le ptérostilbène qui améliorerait les fonctions cognitives.

    • La lutéoline qui diminue des niveaux excessifs d’IL-1 et d’IL-6 dans le cerveau et améliore ainsi les fonctions cognitives.

    Les intestins

    Notamment l’inflammation chronique de la muqueuse intestinale repérable lors de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.) ou de la maladie de Crohn.

    Les poumons

    Plus spécifiquement en cas d’asthme et d’allergies, plusieurs compléments sont à prendre :

    Et si besoin, l’acide ursolique issu du Néflier japonais inhibe l’ELH, l’élastase leucocytaire humaine, et baisse donc l’inflammation pulmonaire en cas d’infections virales importantes (H1N1, SRAS).

    La prostate et les voies urinaires

    Dans cette optique, la quercétine serait un complément phare car elle soulagerait ainsi les prostatites et les inflammations chroniques des voies urinaires.

    La sphère ORL

    Dans ce domaine, c’est Omega 3 - EPA et Vitamine E qui s’imposent en maîtres car ils inhibent à ce niveau la libération de médiateurs inflammatoires. Les omégas 3 participent au bon développement du cerveau, des nerfs, de la rétine.  ils sont donc importants. 

    Acteurs des réactions inflammatoires: quels suppléments agissent contre ?

    Le NF-kappa B

    Cette protéine joue un rôle fondamental dans le contrôle de l’expression des gènes encodant les cytokines pro-inflammatoires. C’est elle qui régule les mécanismes liés à l’inflammation.

    L’andrographis inhibe son activité et réduit donc naturellement la production de cytokines (Interleukines, TNF-alpha) et de PGE-2. Il est très efficace contre les douleurs articulaires.

    La quercétine inhibe également cette voie ; l’AC-11 et la S-acétyl-glutathione diminuent son taux.

    Les cytokines inflammatoires

    Parmi les cytokines, qui sont de petites protéines, on en distingue trois principales :

    • Le TNF-alpha (Tumor Necrosis Factor alpha), un marqueur de l’inflammation.

    • L’Interleukine IL-1.

    • L’Interleukine IL-6.

    Les cytokines sont reliées à la dégradation des cartilages. Le cyplexinol, en inhibant l’IL1 et l’IL-6 est aussi utile en cas de douleurs articulaires.

    Le trans-resveratrol inhibe leur libération notamment lors des syndromes respiratoires obstructifs.

    Le zinc modifie la sécrétion des cytokines, notamment au niveau intestinal.

    La lutéoline supprime des niveaux excessifs de cytokines, type IL-6 et IL-1b dans le cerveau.

    Et globalement, la L-ergothionéine a une action sur ces interleukines et la S-acétyl-glutathione permet de baisser le TNF-alpha.

    La C-réactive Protéine (CRP)

    C’est un marqueur physiologique des processus inflammatoires. Elle est produite rapidement en réponse à l’IL-6 et son dosage plasmatique permet de diagnostiquer l’état inflammatoire.

    L’acide palmitoléique agit dessus, l’huile de Krill permet de la baisser de 30% environ et l’extrait d’Andrographis la fait baisser également.

    Les eicosanoïdes (prostaglandines PGE-2, leucotriènes)

    Les eicosanoïdes sont synthétisés à partir de l’acide arachidonique sous l’action d’enzymes clés, les Cyclo-oxygénases (COX) et les Lipo-oxygénases (LOX) :

    • La COX-1 intervient dans la formation de prostaglandines et de thromboxane A2 qui favorise les thromboses artérielles.

    • La COX-2 est directement impliquée dans l’inflammation chronique.

    • La LOX-5 génère des leucotriènes qui sont des molécules impliquées dans de nombreuses maladies inflammatoires. Ils provoquent l’inflammation en accélérant les dommages oxydatifs radicalaires, la dislocation du calcium et les réactions auto-immunes. Ils peuvent intervenir dans l’ischémie, l’athérosclérose, les phénomènes allergiques…

  • Cancer du colon: comment l'éviter efficacement et durablement

    • Par vogot
    • Le 22/06/2018

    Les 5 parties du côlon

    Le côlon est divisé en cinq parties :

    • le caecum : légèrement dilaté, situé en bas et à droite de l'abdomen, auquel s'attache l'appendice ;

    • le côlon droit ou ascendant qui remonte vers le foie ;

    • le côlon transverse qui passe de droite à gauche devant l'estomac et remonte un peu sous les côtes gauches ;

    • le côlon gauche ou descendant qui redescend vers le bassin ;

    • le côlon sigmoïde, qui pénètre dans le bassin.

    segments-colon

     

    Où se situe le colon

    Le côlon est situé dans l’abdomen, entre l’intestin grêle et le rectum. Il mesure environ 1,5 m.

     

    Le côlon et le rectum forment le gros intestin, c’est-à-dire la dernière partie du tube digestif.

    Les aliments sont digérés dans l’estomac et l’intestin grêle. L’organisme en extrait les éléments nutritifs utiles à son fonctionnement. Les déchets alimentaires (substances inutilisables par le corps) sont ensuite transmis au côlon sous forme liquide.

    Le côlon absorbe l’eau de ces déchets jusqu’à obtenir des selles (ou matières fécales) semi-solides. Les selles passent ensuite dans le rectum avant d’être évacuées par l’anus.

    emplacement-colon

     

    Au fur et à mesure que les selles progressent dans le côlon, elles deviennent de plus en plus solides. Dans le côlon droit, elles sont liquides, tandis que dans le côlon gauche, elles sont semi-solides.

    Un cancer peut se développer dans n’importe quelle portion du côlon. Néanmoins, dans plus de la moitié des cas, le cancer touche le côlon sigmoïde.

    La paroi du côlon est constituée de quatre couches différentes qui se superposent :

    • La muqueuse (couche la plus interne),

    • La sous-muqueuse,

    • La musculeuse (deux couches de muscles),

    • La couche séreuse (couche externe), qui constitue une partie du péritoine.

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    Les cancers du côlon apparaissent le plus souvent au niveau de la muqueuse. Ils s’étendent ensuite aux autres couches au fur et à mesure qu’ils se développent.

     

    Le cancer du côlon, ça n’est pas quelque chose qui surgit de nulle part, un beau matin. Au départ, c’est une simple cellule du côlon qui est endommagée et qui transmet son « défaut » à certaines de ses semblables. Mais jour après jour, année après année, cette cellule hérite de nouveaux défauts qui s’accumulent et qui provoque des dysfonctionnements de plus en plus importants, jusqu’à ce que l’ultime mutation provoque l’irréparable : l’apparition d’une incontrôlable cellule cancéreuse.

    Pour mieux comprendre ce phénomène, on peut le représenter par une flèche chronologique, avec tout à gauche la première mutation qui va initier le processus, et tout à droite la dernière qui va faire apparaître la tumeur. Entre ces deux événements, il peut se passer 10, 20 ou même 50 ans, mais quoiqu’il arrive, nous avons tendance à accumuler les mutations avec le temps et dériver lentement vers la droite de cet axe.

    Cancer Colon

    En ce moment-même, vous vous situez quelque part sur cet axe. Peut-être, êtes-vous sans le savoir, à une ou deux mutations près de celle qui va déclencher la maladie (comme le personnage n°3). Peut-être, êtes-vous, au contraire, relativement éloigné(e) de cette limite fatidique (comme le personnage n°1). Mais quelle que soit votre position, vous avez tendance à vous diriger vers l’issue fatale : c’est mathématique. C’est ainsi que chaque année, à force de dériver vers la droite, 43 000 personnes finissent par franchir la limite suprême, synonyme de cancer du côlon.

    Que se passe-t-il ensuite pour eux ?

    Tout va dépendre de leur réactivité. Si ces personnes mettent trop de temps à déceler les cellules cancéreuses qui se multiplient à leur insu dans le côlon, elles continuent de dériver vers la droite de la flèche, se rapprochant cette fois d’un point de non-retour : la mort.

    Chaque année, 18 000 personnes empruntent cette voie funeste à sens unique.

    En revanche, si la tumeur est détectée alors qu’elles se trouvent encore suffisamment proche du point d’apparition (dans la « zone d’urgence »), elles peuvent encore espérer échapper au pire. La prise en charge médicale permet en quelque sorte d’arrêter la progression, et en cas de guérison, elles retournent vers l’arrière, à une certaine distance du cancer colorectal.

    Cancer Colon

    A quelle vitesse progressons-nous le long de cet axe ?

    C’est la première bonne nouvelle : la rapidité avec laquelle nous dérivons vers le cancer du côlon est différente pour chacun de nous. Les plus rapides peuvent atteindre l’autre extrémité en moins de 40 ans, tandis que certains ne parviennent jamais jusque-là au cours de leur vie.

    Cette vitesse dépend, pour une petite partie, du matériel génétique dont nous avons hérité à la naissance : certains ont malheureusement tendance à vite progresser le long de cet axe en raison de prédispositions aux mutations.

    Mais la deuxième bonne nouvelle, c’est que cette fameuse vitesse dépend essentiellement de notre alimentation. La communauté scientifique s’accorde pour dire qu’entre 70 et 90 % des cancers colorectaux pourraient être évités avec des interventions alimentaires préventives. Ce n’est pas surprenant dans la mesure où c’est une zone du corps humain en exposition permanente avec les aliments que nous ingérons, mais aussi avec leurs produits de dégradation et les populations bactériennes qu’ils favorisent.

    Autrement dit, vous pouvez à tout moment ralentir ou stopper votre progression sur cette droite à condition de vous tourner vers les aliments, nutriments et micronutriments que la science a reconnu comme des moyens de prévention efficaces et naturels du cancer colorectal. Plus vous allez incorporer ces composés à votre alimentation, plus vous allez diminuer le risque d’être un jour la victime du cancer colorectal. Peu importe que vous ayez eu jusque-là une alimentation désastreuse et que vous soyez proche de l’échéance, il est encore temps d’empêcher les dernières mutations de survenir ! C'est là que se situe l'importance du rôle du natutropathe.

    Alors, ces interventions nutritionnelles, quelles sont-elles ? On en compte au moins 4 à l’heure actuelle. Chacune d’entre elles vous permet de réduire le risque relatif d’avoir un cancer colorectal, et évidemment, ces diminutions du risque s’additionnent : plus vous adoptez de mesures, plus votre vitesse sur l’axe du cancer colorectal est ralentie.

    1) Augmentez vos apports en fibres.

    Contrairement aux céréales raffinées qui ne gardent que l’endosperme des graines, les céréales entières contiennent également le son et le germe, tous deux très riches en fibres (des composés qui résistent à la digestion dans le petit intestin et qui fermentent dans le gros intestin). C’est cette particularité qui explique pourquoi des apports élevés en céréales entiers ont été associés à une réduction du risque colorectal dans pratiquement toutes les études entreprises jusque-là.

    Quels sont les mécanismes ?

    L’effet préventif des fibres sur le cancer colorectal s’explique par des dizaines de mécanismes : la diminution du temps de transit des déchets, la réduction de l’adiposité, les propriétés anticancer des acides gras à chaines courtes produits par la fermentation bactérienne des fibres, l’amélioration de la sensibilité à l’insuline… Mais le mécanisme le plus important pourrait être lié à votre microbiote : les fibres favorisent des bactéries spécifiques, qui produisent du butyrate, une source d’énergie pour les cellules du côlon qui aide à prévenir les tumeurs.

    Quel est le problème ?

    L’évolution de l’alimentation dans les pays industrialisés a entraîné une diminution drastique de l’apport des fibres alimentaires (par la baisse de la consommation des fruits et légumes, mais aussi du fait du raffinage systématique des céréales).

    La solution ?

    Choisissez systématiquement des céréales à grains entier, augmentez vos apports en fruits et légumes et misez sur des suppléments en fibres végétales comme le psyllium qui contient des régulateurs du transit.

    2) Augmenter vos apports en vitamine D.

    Le taux de mortalité du cancer colorectal est exceptionnellement élevé au sein des populations qui souffrent d’un manque d’ensoleillement (comme les pays scandinaves). Ce manque de soleil entraîne une trop faible production de vitamine D par l’organisme, situation qui augmente le risque de cancer. Il existe, évidemment, une association inverse entre les apports en vitamine D (y compris sous forme de suppléments) et l’incidence du cancer colorectal.

    Quels sont les mécanismes ?

    Le champ d’action de la vitamine D est immense. Par le biais de mécanismes complexes, elle s’oppose à la prolifération des cellules et à l’inflammation (un gros facteur de risque du cancer colorectal), elle favorise l’apoptose des cellules endommagées et elle empêche les cellules cancéreuses d’être approvisionnées en substances nutritives (en freinant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins).

    Quel est le problème ?

    Les niveaux optimaux se situent entre 90 et 100 nmol/L. Mais, cet idéal ne peut pas être atteint si l’on se contente des 600 à 800 UI recommandés par les autorités, qui sont souvent en deça de la réalité. C’est une des raisons qui poussent plusieurs groupes de travail à exiger une évolution des recommandations officielles (au-delà de 1000, voire 2000 UI.

    La solution ?

    Augmenter sa consommation d’aliments riches en vitamine D (poissons et boissons de soja enrichis par exemple) et choisir des suppléments quotidiens de qualité (Vitamine D3 ou Formule Vitaminero qui font partie des meilleurs dans leur catégorie).

    3) Augmentez vos apports en curcuma

    Le curcuma pousse vos cellules cancéreuses à se suicider. Chaque année en France, on compte près de 400 000 nouveaux cas de cancer. Ce chiffre a presque doublé en seulement 40 ans. Des décennies de recherches ont permis aux scientifiques de mettre en évidence les vertus préventives et curatives de cette épice anticancer.

    En effet, les études ont montré que la curcumine fait régulièrement le ménage de vos cellules dangereuses : non seulement elle freine le développement de cellules cancéreuses qui forment les tumeurs, mais en plus elle stimule leur mort naturelle (on appelle cela l’apoptose).

    Quel est le problème ?

    La poudre de curcuma que l’on retrouve dans la plupart des compléments alimentaires contient environ 3% de curcumine. C’est trop peu pour espérer en retirer de quelconques bienfaits. D’autant plus que la curcumine n’est, par nature, pas bien absorbée au niveau intestinal et rapidement éliminée. 

    La solution ?

    Faites appel à des suppléments de curcumine d’origine naturelle comme l’excellent Super curcuma titré à 95% en curcuminoïdes ou la fameuse Formule Detox, un mélange synergique de plusieurs plantes: Artichaut, pissenlit, damiana, et aloe vera.

    4) Augmentez vos apports en oméga-3

    On connaît les effets des oméga-3 sur la santé cardiovasculaire mais généralement, on a tendance à ignorer leur pouvoir préventif sur les cancers, et notamment sur le cancer colorectal. Des études aussi bien cliniques qu’épidémiologiques ont démontré pourtant la réduction significative du risque de cancer colorectal associée à la consommation d’acides gras oméga-3 (surtout enrichis en vitamine E).

    Quels sont les mécanismes ?

    Comme pour les fibres, les oméga-3 agissent par différents moyens : ils réduisent l’inflammation, ils modulent l’activité de certains facteurs de transcription, ils améliorent la sensibilité à l’insuline tout comme la fluidité membranaire et empêchent surtout l’hypométhylation de l’AD, une modification épigénétique de l’ADN qui favorise le cancer.

    Quel est le problème ?

    Les aliments riches en oméga-3 d’origine marine ne sont plus très recommandables aujourd’hui du fait de leur contamination au méthylmercure, un produit toxique pour le système nerveux central. L’ANSES recommande ainsi de consommer du poisson deux fois par semaine, ce qui ne permet pas de jouir pleinement des propriétés préventives des oméga-3.

    La solution ?

     

    Elle est évidente. Pour capitaliser sur les effets de ces molécules vis-à-vis du cancer colorectal, il faut privilégier les concentrés naturels d’oméga-3 (EPA et DHA) comme OMÉGA 3 - EPA + et vitamine E.

    Ralentisseurs et accélérateurs du cancer colorectal

    Ces 4 « ralentisseurs » naturels (vitamine D, fibres, oméga-3 et crucifères) permettent chacun de repousser l’échéance, mais elles sont encore plus pertinentes lorsqu’elles sont associées à une diminution des accélérateurs tels que :

    • Un excès de gras abdominal.

    • Une consommation régulière de viande rouge et de viandes transformées: les personnes qui mangent de la viande rouge 7 fois par semaine courent un risque 85 % plus élevé de cancer colorectal que celles qui n’en mangent que 3 fois par semaine !

    • Un manque d’activité physique.

    • Une consommation régulière d’alcool et/ou de tabac.

    Ces facteurs de risque accélèrent tous votre progression sur l’axe du cancer colorectal, ce qui fait que si vous les avez cumulés pendant plusieurs années, il y a des chances pour que vous soyez positionné(e) tout près de la dernière étape, à l’extrême droite.

    Cancer Colon

    Si vous en êtes suffisamment proche, on dit que vous êtes atteint d’un état précancéreux. C’est une condition qui non seulement se détecte facilement par des tests de dépistage mais qui en plus se traite par chirurgie, pour la plupart d'entre vous, pour aider à réduire le risque d’évolution en cancer. Voilà pourquoi je recommande aux plus de 50 ans de participer au dépistage (simple, rapide, indolore et pris en charge à 100 %) !

    Mais n'oubliez pas, la mort est dans votre colon !

    En savoir plus (liens ci-dessous):

    Le cancer colorectal, Gènes anti-cancer: Activez !, Astragale: Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens, Cancer et fleurs de Bach, Jus vert anti-cancer (Préventif).

  • Titrage et grammage des compléments alimentaires

    • Par vogot
    • Le 18/06/2018

    Qu'est-ce que le titrage ?

    Le titrage indique que le fabricant contrôle la proportion de substances actives dans son produit.

    Ainsi, un thé vert titré à 15 % d’EGCG signifie que dans 100 g de thé il y aura 15 g de substance active EGCG.

    Pour le consommateur, c’est une garantie appréciable. Je vous conseille donc de rechercher des titrages élevés, voir très élevés, ce qui vous évitera la surconsommation et donc au final les achats démesurés.

    Si le titrage n’est pas indiqué, vous n’avez aucune certitude sur la présence réelle de principe actif dans votre complément.

    Que cache le mot grammage ?

    Il est nécessaire de rappeler que le principe de formulation des compléments alimentaires est basé sur des doses nutritionnelles et physiologiques uniquement. Ils peuvent utilement compléter un rééquilibrage alimentaire qui n’apporte pas momentanément une couverture suffisante des besoins de l’organisme en vitamines et minéraux.

    Des études ont montré l’intérêt de certains nutriments dans le vaste domaine de la prévention. Dans un domaine plus médicalisé, d’autres études ont prouvé l’efficacité de certaines supplémentations dans un souci d’optimisation de la prise en charge des maladies.

    Prendre un complément alimentaire pendant 20 ou 30 jours, pour passer un cap difficile (et renouveler cette cure de temps en temps), ne pose aucun problème.

    Certains fabricants minimisent le grammage de leurs compléments par peur ou risques d'aggraver la santé de leurs clients.

    La médiatisation récurrente de certaines méta-analyses publiées dans des revues aussi célèbres que THE LANCET en 2004, ou le JAMA en 2007, sème le trouble auprès du consommateur. L’augmentation du risque de cancer du poumon chez les fumeurs supplémentés en bétacarotène relatée dans au moins 2 études est un exemple présent à l’esprit de tous.

    Mais en regardant de près les études en question, il est facile de reconnaître l’extraordinaire diversité des populations étudiées, la grande variété des temps d’exposition et des supplémentations testées, et surtout les doses utilisées.

    Ceci est d’autant plus frappant pour le bêta-carotène incriminé chez les fumeurs puisque dans l’une des études la dose prescrite était de 20 mg et dans l’autre de 30 mg... Or la dose moyenne utilisée dans les compléments du marché est de l’ordre de 4 à 5 mg seulement... Il est donc primordial d’observer la plus grande prudence dans l’interprétation de ces analyses très médiatisées et trop diverses dans leur approche. Il en est de même pour la mélatonine, je vous renvoie à ce billet (surtout la fin de l'article): La mélatonine, une hormone naturelle puissante et efficace.

    Qu'est-ce qu'un complément alimentaire ?

    La définition officielle et légale indique que les compléments alimentaires constituent une denrée alimentaire, “source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seuls ou combinés”. Leur fonction est de compléter le régime alimentaire normal dont les apports nutritionnels peuvent varier, ne plus correspondre aux besoins précis de l’organisme, ou même présenter certaines déficiences. Les compléments alimentaires permettent donc principalement de combler des carences, de prévenir les risques et d’optimiser le bien-être.

    Si les compléments alimentaires présentent quelques ressemblances avec les médicaments, puisqu’ils peuvent eux-aussi être commercialisés en pharmacie, ils restent une denrée alimentaire, vendus sans ordonnance. Ainsi, ils sont rattachés au code de la consommation et subissent des contrôles stricts de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), tout comme l’ensemble des produits nutritionnels.

    Pourquoi prendre un complément alimentaire ?

    Notre mode de vie contemporain et notre écosystème ne favorisent pas toujours une alimentation suffisamment variée, équilibrée et saine, en capacité de subvenir aux besoins essentiels de l’individu. Un certain nombre d’enquêtes nutritionnelles menées en France, ont d’ailleurs établi que les Français présentaient des déficiences notables en micronutriments, avec des taux estimés inférieurs aux deux-tiers des ANC (apports nutritionnels conseillées) pour les vitamines B1, B9, C et E.

    Les compléments alimentaires constituent en cela une aide précieuse, car ils comblent les éventuelles déficiences ou les risques de carences de l’organisme. Ainsi, un apport en nutriments essentiels par la supplémentation aide à rétablir l’équilibre alimentaire. Toutefois, les compléments alimentaires ne se cloisonnent pas à cette seule fonctionnalité : véritables soutiens du quotidien, ils aident à atteindre tous les objectifs : bien-être général, performances sportives, beauté...

    Que contient un complément alimentaire ?

    Les compléments alimentaires peuvent contenir des composants très diversifiés. Pour vous en donner un aperçu simplifié, 8 familles de composants peuvent être mises en avant :

    • Vitamines,

    • Minéraux et oligo-éléments,

    • Acides gras essentiels,

    • Acides aminés et protéines,

    • Plantes et champignons

    • Prébiotiques et probiotiques,

    • Enzymes,

    • Excipients.

    Une liste exhaustive inventorie les composants autorisés par la législation française et européenne.

    Contrairement aux a priori, les compléments alimentaires ne sont pas tous nécessairement d’origine naturelle. En effet, les composants servant à l’élaboration des compléments alimentaires peuvent être d’origine synthétique. Par ailleurs, tous les compléments alimentaires d'origine naturelle ne sont pas forcément certifiés bio.

    En effet, certaines substances ne provenant pas du monde végétal, bien que d’origine naturelle, ne peuvent se voir attribuer cette certification. C’est par exemple le cas de l’eau de mer purifiée, des minéraux et oligo-éléments ou encore des acides aminés.

    Quelle forme galénique de complément alimentaire choisir ?

    Les compléments alimentaires peuvent se présenter sous de nombreuses formes galéniques différentes. Parce que chaque forme galénique présente des avantages et des inconvénients qui lui sont propres, le choix de la galénique dépend, en premier lieu, pour le producteur, de contraintes techniques liées à la nature même du complément alimentaire, c’est-à-dire aux matières premières qu’il renferme, certaines formes galéniques étant incompatibles avec certaines matières premières, et, en second lieu, pour le consommateur, à des considérations d’ordre pratique ou bien à des préférences plus personnelles.

    Comprimés / Gélules / Capsules

    Inconvénients

    • Éventuellement la présence d’additifs et d’adjuvants pour faire tenir les composants,

    • Parfois difficile à avaler.

    Avantages

    • Des concentrations en actifs élevées,

    • Une galénique sans odeur ni goût, gage d’une prise agréable,

    • Un dosage précis,

    • Des gélules et comprimés parfois gastro-résistants ou entérosolubles, gages d’une parfaite assimilation sans aucune perte active.

    Flacons /Sirops

    Inconvénients

    • Une galénique peu pratique car peu nomade,

    • Un dispositif de prise contraignant, nécessitant un transfert,

    • Une galénique affectée par le goût pas toujours agréable de la solution.


    Avantages

    • Des concentrations très élevées en actifs,

    • Une possible adaptation des dosages recommandés à la prise,

    • Une assimilation rapide au sein de l’organisme,

    • Un format souvent économique.

    Ampoules

    Inconvénients

    • Une galénique dont le transport est risqué,

    • Un dosage pas facilement modulable,

    • Une galénique affectée par le goût pas toujours agréable de la solution.

    Avantages

    • Des concentrations actives parfaitement dosées,

    • Des extraits purs, sans additifs ni adjuvants,

    • Une possible dilution de la solution dans un liquide plaisant.


    Cette liste n’est pas exhaustive vous pouvez également rencontrer des sachets, des sticks, des unicadoses, des monodoses etc.

    Que vaut la standardisation en matière de concentration en principes actifs ?

    Un des premiers critères qualité à examiner, au moment de choisir un complément alimentaire, est son dosage en principes actifs (titrage). Ce dosage est garanti par la standardisation en principes actifs des ingrédients utilisés, un procédé de fabrication qui certifie que la concentration en principes actifs dans le produit reste constante à travers les différents lots de production.

    La standardisation est fondamentale pour les extraits végétaux dont les teneurs actives, provenant des organismes vivants, peuvent varier d’une récolte à l’autre en fonction de divers facteurs environnementaux. La standardisation permet ainsi de purifier sélectivement les principes actifs d’intérêt, et, simultanément, d’ajuster leur concentration afin que celle-ci demeure constante.

    Bien que la standardisation soit avantageuse pour le supplément nutritionnel, elle n’est pas forcément synonyme de haute concentration.

    Dès lors, il convient de toujours vérifier la concentration de principes actifs garantie par le produit. Attention toutefois à bien considérer si la concentration est indiquée pour une ou plusieurs unités de produit (gélules, comprimés, etc.)… afin de comparer le plus justement possible les différents compléments alimentaires qui vous intéressent.

    A noter que l’absence d’indication sur les teneurs en principes actifs au sein d’un complément alimentaire signifie généralement que les ingrédients utilisés ne sont pas standardisés et que leur concentration réelle en actifs peut varier. Cela ne signifie cependant pas qu’ils seront moins efficaces.

    Comment comprendre l'étiquetage d'un complément alimentaire ?

    L’étiquetage d’un complément alimentaire donne une foule d’informations à condition de savoir les déchiffrer. Pour vous aider dans cette tâche, je vous propose d’expliquer quelques mentions qui peuvent s’avérer obscures pour les non initiés.

    AR ou apports de référence

    La réglementation stipule que l’étiquetage des compléments alimentaires doit contenir une expression en pourcentage des valeurs de référence pour les nutriments.

    Les apports journaliers recommandés (AJR) ne sont plus de vigueur et sont remplacés par les AR, apports de référence, les AQR, apports quotidiens de référence ou les VNR, valeurs nutritionnelles de référence.

    Équivalents plantes sèches

    Afin de valoriser une ou plusieurs concentration(s) de plante, l’étiquetage des compléments alimentaires peut mentionner un ou des ratios, ou bien une ou des équivalence(s) de plante(s) fraîche(s). Le ratio renvoie à la quantité de plante qui a été utilisée pour la fabrication d’une unité de poids d’extrait.

    Par exemple, l’extrait (20:1 ) = 200 milligrammes signifie que pour obtenir 200 milligrammes d’extrait, il a été nécessaire d’utiliser (20x200) soit 4000 milligrammes de plantes. L’équivalent de plante sèche est plus significatif puisqu’il donne directement la quantité totale de plantes utilisées pour la formulation de l’extrait.

    Extrait titré ou standardisé

    Un extrait titré ou standardisé est un extrait concentré en substances actives.

    Pour un produit donné, le titrage ou la standardisation garantit une concentration équivalente pour tous les produits, quelle que soit la récolte. Lorsque le produit n’est pas titré ou standardisé, la concentration en molécules actives n’est pas garantie.

    Vitamines et UI

    La plupart des dosages concernant les vitamines sont indiqués en milligrammes (mg). Toutefois, de plus en plus de marques présentes sur le marché international, les expriment en unités internationales (UI). Il est important de savoir que ces deux unités de mesure ne se valent pas, une unité internationale équivalant à environ deux-tiers d’un milligramme. Ainsi, un produit dosé à 300 UI de vitamine équivaut à un produit dosé à 200 mg de vitamine.

    Enzymes et GDU/g

    L’acronyme GDU signifie unité de digestion de gélatine, en anglais. Il mesure la digestion d’une protéine ou de gélatine par une enzyme, comme la papaïne ou la broméline (aussi appelée bromélaïne), par exemple. Si le dosage est de 2400 GDU/g, cela signifie qu’un gramme de substance détient 2400 GDU, c’est-à-dire d’activité enzymatique pour une unité de complément alimentaire.

    Quelle est la durée d'une cure ?

    Il n’existe pas de règle fixe en matière de durée de cure.

    Celle-ci se décide au cas par cas, en fonction du complément alimentaire choisi, mais aussi de la personne et des besoins recherchés.

    Par exemple, les bienfaits d’une cure de silicium organique se feront ressentir après un mois minimum, alors que l’action du psyllium sur le transit s’effectura au bout de quelques heures seulement.

    N’oubliez jamais que chaque personne est différente et se révèle plus ou moins sensible à tel ou tel actif.

    L’effet d’un complément alimentaire se fait donc sentir plus ou moins rapidement, d’une personne à une autre. Dans tous les cas, il apparaît essentiel de respecter les conseils d’utilisation fournis avec le complément alimentaire.

    Pour connaître la durée optimale d’une cure, n’hésitez pas à me demander conseils. Je vous réponds dès que possible.

    Quelles sont les précautions d'emploi à suivre ?

    Dans la mesure où chaque cas est particulier, les précautions d’emploi ne sont pas exhaustives. Néanmoins, certaines sont obligatoirement indiquées, telles que déconseillé:

    • Aux femmes enceintes ou allaitantes,

    • Aux enfants de moins de xx ans,

    • En cas de traitement anticoagulant ,

    • En cas de prise simultanée de médicaments,

    • Aux personnes allergiques aux produits de la ruche,

    • Aux personnes allergiques aux dérivés salicylés.

    Lorsque ces mentions ne sont pas inscrites, le complément alimentaire peut être consommé sans risque. En cas de prise d’un traitement médical ou en cas de doute, il est nécessaire de demander l’avis d’un professionnel de santé au préalable.

    Les compléments alimentaires sont-ils réglementés ?

    Les compléments alimentaires bénéficient d’un cadre réglementaire de plus en plus étoffé. Ils sont soumis à des contrôles rigoureux menés par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

    Ces contrôles portent sur de nombreux aspects des compléments alimentaires : vérification des dossiers techniques, de la traçabilité des matières premières utilisées, analyse des contaminants, etc. Depuis 2006, année de la première publication d’un texte de loi européen concernant les allégations nutritionnelles et de santé, le règlement CE 1924/2006, les compléments alimentaires sont également soumis à un corpus de règles dictées par le Parlement européen et l’EFSA, Autorité européenne de sécurité des aliments.

    Conformément au texte de loi, chaque allégation du packaging d’un complément alimentaire doit être fondée sur des données scientifiques validées et se doit d’être parfaitement compréhensible pour le consommateur.

    Quelles marques de compléments alimentaires choisir ?

    Toutes les marques de compléments alimentaires présentes sur la boutique en ligne Cyberboutique VOGOT ont été soigneusement choisies pour la qualité de leurs produits. La sélection des marques répond à la volonté de proposer les meilleurs produits naturels, biologiques et/ou labellisés et dont je contrôle parfaitement la traçabilité. Comme vous avez pû le constater, aucune marque n'est mise en valeur mais n'ayez crainte, leur choix a été judicieusement réalisé.

    Mon engagement: des produits biologiques et naturels pour le respect de votre corps, meilleur rapport qualité/prix.

    Mes fournisseurs, étudient avec soin les gammes de produits correspondant le mieux à mes valeurs et à mon éthique. Ce sont eux qui vérifient, ensuite, après sélection des marques, pour chaque produit, les critères de naturalité, de qualité et de performance.

    Mon conseil: Lisez bien les étiquettes.... TITRAGE et GRAMMAGE !

  • Equation irréfutable: -15% de calories en 2 ans = vieillissement ralentit

    • Par vogot
    • Le 13/06/2018

    Qu'est-ce qu'une calorie ?

    Une calorie est une unité de mesure qui détermine la quantité de chaleur dégagée dans un aliment pendant sa combustion. On exprime la valeur énergétique d'un aliment en calories (cal) ou kilocalories (kcal). L'organisme a besoin d'énergie pour fonctionner, environ 1500 kcal par jour, qui est apportée par l'alimentation. Les femmes doivent consommer environ 2000 calories par jour, et les hommes 2500.

    Dans les produits de consommation courante, le nombre de calories est généralement calculé sur une portion de 100 grammes. Un peu rébarbatif comme calcul mais nécessaire afin de comprendre la suite. Personnellement, j'ai toujours trouvé ces chiffres élevés, vous verrez pourquoi, grâce au calculateur de métabolisme basal !

    Simone de Beauvoir dans son ouvrage «la vieillesse» avait précisé cette théorie: "La sénescence n’est pas une pente que chacun descend à la même vitesse. C’est une volée de marches irrégulières que certains dégringolent plus vite que d’autres". Je n'oserais point réfuter cela!

    Et pour cause, chacun peut constater dans son entourage qu’il y a des gens qui vieillissent mal et d’autres qui restent étonnement "bien conservés". Sont-ils responsables de ce qui leur arrive? Quelles sont les erreurs des uns et les bons choix des autres? Comment agir pour inverser la tendance? Le hasard? Je ne cesse de le répéter.... Le hasard n'existe pas, et n'a jamais existé!

    Des chercheurs viennent d’apporter des réponses à ces questions en montrant qu’une simple réduction des apports caloriques peut ralentir significativement le vieillissement. C’est l’une des premières études à explorer les effets de la restriction calorique sur une durée aussi longue : pendant 2 ans, 53 personnes en bonne santé, âgées de 21 à 50 ans, ont été encadrées pour diminuer leur consommation de calories d’environ 15 %, sans induire d’excès ou de carences.

    15 % de calories en moins, ça correspond environ à 300 calories pour une femme et 375 pour un homme, c’est à dire à peu près 2 canettes (33 cl) de soda, 100 g de frites ou encore 2 sachets de chips (portion individuelle). C'est dire que ces aliments ne sont point indispensables et qu'il est d'autant plus facile de s'en passer.... pour vivre plus longtemps. Ce n'est pas un sacrifice, mais un objectif facilement atteignable. Qui voudrait voir grandir ses enfants ou petits enfants plus longtemps?

    Pendant toute la durée de l’étude, ces volontaires ont subi plusieurs batteries de tests pour calculer les réductions caloriques réelles (via une technique de dilution isotopique très précise) et évaluer la quantité de plusieurs biomarqueurs du vieillissement (car l’apparence physique renseigne toujours moins bien que les paramètres physiologiques).

    Métabolisme basal

    Le métabolisme de base est le besoin en calories nécessité par l'organisme pour assurer son fonctionnement pendant une journée. Le métabolisme de base représente le niveau métabolique d'un individu au repos, couché, à jeun depuis 14 à 18 heures.

    Le métabolisme basal n’est pas le métabolisme minimal car, au cours du sommeil, la dépense énergétique est 4 à 5 % plus basse que le métabolisme basal.

    L’intérêt du concept du métabolisme basal réside dans le fait que les conditions de la mesure sont décrites de façon standardisée. Le métabolisme basal constitue ainsi une référence à partir de laquelle la dépense d’énergie totale peut être estimée.

    Calcul de votre métabolisme basal

    Le métabolisme basal est principalement fonction de l’importance de la masse de tissus maigres. Les différences de métabolisme basal liées au sexe et à l’âge des individus sont expliquées en grande partie par des différences de masse maigre. En comparant le métabolisme basal d’un homme et d’une femme de poids, taille et âge égaux, celui de l’homme sera 5 à 8 % plus élevé que celui de la femme, la différence étant liée à une proportion plus élevée de masse maigre (muscles squelettiques) chez l’homme que chez la femme.

    Avec l’âge, la masse maigre diminue et le métabolisme basal est abaissé en conséquence. Par contre, le sujet en surpoids se caractérise non seulement par une masse de tissu adipeux excessive, mais aussi par une augmentation des tissus maigres.

    Chez la personne en surpoids, la composition du poids gagné, en excès du poids normal, est environ de 75 % de tissus adipeux et de 25 % de tissus maigres. Il s’ensuit que le métabolisme basal du sujet en surpoids, exprimé en valeur absolue, est supérieur à celui du sujet de poids normal.

    Voici un calculateur du besoin quotidien en calories selon le métabolisme de base et le niveau d'activité physique. Il tient compte du sexe, de l'âge, de la grandeur et du poids.

    >>Lien ici<<

    2 ans de restriction calorique: les changements observés et mesurés

    Chez les volontaires soumis à la restriction calorique, les chercheurs ont constaté une diminution du stress oxydatif systémique (qu’on sait lié à des conditions neurologiques comme la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer) mais aussi une baisse du métabolisme basal. Les produits du métabolisme étant connus pour accélérer le processus du vieillissement, cette diminution pourrait réduire le risque de maladie chronique et prolonger l’espérance de vie!

    Ce n’est pas tout puisque les chercheurs ont également enregistré une perte moyenne de 8 kg (alors que les volontaires n’ont pas suivi de diète spécifique et qu’ils n’avaient pas pour objectif de perdre du poids) ainsi que des améliorations de l’humeur et de la qualité de vie, mais aussi des biomarqueurs du vieillissement.

    Le tout, précisent les auteurs, sans les effets secondaires qui accompagnent parfois les régimes comme l’anémie, les pertes de densité osseuse ou les troubles mensuels. Les personnes qui étaient déjà en bonne santé et relativement minces peuvent tirer parti d’une restriction calorique.

    Cette étude donne du crédit aux deux thèses les plus passionnantes concernant le vieillissement:

    • La théorie du métabolisme réduit:

    De nombreuses études montrent que plus le métabolisme d'un organisme est réduit, plus il peut espérer vivre longtemps. Autrement dit, plus l'organisme fonctionne à plein régime (masses musculaires coûteuses à entretenir, apports alimentaires élevés et coûteux à digérer, stress chronique, sollicitation permanente du corps et de l'esprit), moins il est destiné à durer dans le temps. On peut faire le parallèle avec l'espérance de vie d'un aspirateur qu'on utilise quotidiennement et celui qu'on ne sort du placard qu'une ou deux fois dans l'année. A votre avis, lequel durera plus longtemps?

    Tout ceci peut paraître évident mais la médecine allopatique a longtemps cru qu'il fallait au contraire faire travailler l'organisme au maximum pour mieux l'entretenir et allonger sa longévité. Vous avez souvent dû entre votre médecin ou votre nutritionniste vous dire: "Mangez de tout!"... Quelle hérésie!

    Dans l'étude, on apprend qu'une réduction des apports alimentaires de 15 % diminue sensiblement le métabolisme basal, c'est à dire grosso modo l'énergie requise pour maintenir à minima l'activité métabolique des tissus, la circulation du sang, la respiration mais aussi le coût des processus cognitifs. C'est une des explications possibles de l'amélioration des biomarqueurs du vieillissement constatée par les chercheurs.

    • La théorie du dommage oxydatif:

    Selon celle-ci, la production de radicaux libres liée au fonctionnement de l’organisme inflige à long terme des dégâts oxydatifs aux lipides, aux protéines et à l’ADN, ce qui finit par entraîner des dysfonctionnements majeurs et des maladies chroniques comme l’athérosclérose, le cancer, le diabète et l’arthrite rhumatoïde. Or, chez les humains comme chez les primates, plus le métabolisme basal est élevé, plus la production de radicaux libres est forte. Cette deuxième théorie crédite donc la thèse selon laquelle une baisse du métabolisme permettrait de ralentir le vieillissement.

    Cette nouvelle étude fait suite également à de nombreux travaux ayant déjà montré l’intérêt d’une restriction calorique sur les animaux, en particulier vis-à-vis de la longévité et du retard d’apparition de pathologies liées à l’âge.

    Comment réduire sa consommation calorique de 15 %?

    Les résultats de l’étude sont si séduisants qu’on souhaite tous savoir comment concrètement réduire ses apports caloriques de 15 % pour jouir des mêmes effets. Ce qu’il faut savoir c’est que les participants à l’étude ont été accompagnés très étroitement par des professionnels de santé (des naturopathes, notamment).

    L’objectif principal a été de réduire les portions, et non pas de diminuer sa consommation en tel ou tel aliment. Il n’y a donc pas eu de privation et aucun interdit alimentaire, contrairement à ce que prônent certains nutritionnistes. Pour être certain qu’une diminution calorique n’allait pas réduire leurs apports optimaux en vitamines et en minéraux, les chercheurs ont demandé aux participants de prendre chaque jour un supplément Formule VitaMinéro (750mg), soit 1 gélule/jour, et un supplément de Calcium citrate + vitamine D3 (3013 mg), soit 1 gélule/jour.

    En revanche, les volontaires ont pu apprendre des astuces simples pour réussir à réduire les portions à long terme. La plus efficace concerne sans aucun doute les fibres alimentaires (solubles et insolubles). Ces aliments qui disparaissent progressivement de notre alimentation sont pourtant capitaux pour réduire l’appétit et favoriser le contrôle des calories. Leur secret c’est de gonfler en absorbant de l’eau et procurer à l’estomac la sensation d’être comblé.

    Si on augmente leur consommation tout en réduisant nos apports sur le plan calorique, notre organisme n’y voit que du feu, et l’on n’a pas la sensation d’avoir modifié quoique ce soit.

    Malin, non? D’autant qu’il existe des astuces simples pour les utiliser au quotidien :

    • Toujours choisir des céréales à grains complets.

    • Faire ses jus de fruits soi-même sans enlever la pulpe.

    • Ajouter des noix et des graines hachées (lin, sésame, tournesol, noix) dans les yaourts maison (à base de soja) ou les desserts.

    • Incorporer plus de légumineuses aux salades et aux plats.

    • Profiter de certains suppléments contenant des fibres solubles d’origine naturelle comme le Psyllium bio (fibres de psyllium). Ils sont parfaits pour réduire l’appétit et contribuent donc à diminuer les apports caloriques sans entreprendre de régimes spécifiques.

    • Se conformer aux associations alimentaires. (Protéines au repas du midi, amidons aux repas du soir).

    Y a-t-il un moyen d’imiter les mécanismes de la restriction calorique sans réduire ses apports?

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, ma réponse est "oui". Il existe quelques molécules capables d’imiter la restriction calorique.

    Ce sont des molécules tout à fait prometteuses car la restriction calorique n’est pas toujours facile à tenir dans le temps, et elle peut parfois être contre-indiquée (en cas de blessures et de grossesse par exemple).

    C’est exactement la raison pour laquelle je vous indique que la prochaine étape pourrait être « d’examiner les effets d’une restriction calorique en conjonction avec des aliments antioxydants ou des substances comme le resveratrol qui mime la restriction calorique » Le resvératrol, c’est une des molécules les plus prometteuses pour lutter contre le vieillissement. Elle est citée dans ce billet parce qu’elle sera un acteur de la restriction calorique et qu’elle activera des voies de signalisation similaires.

    De nombreuses études ont d’ailleurs montré à quel point il agissait de manière bénéfique sur certains aspects de la santé, lesquels sont étroitement liés à ceux de la restriction calorique. Outre ses effets antioxydants (notamment vis-à-vis des cellules neuronales) et son action sur diverses molécules de signalisation, c’est son origine naturelle qui séduit : on le trouve dans plusieurs plantes comme les arachides, les bleuets (myrtilles), le pin et le raisin. Et évidemment, on le trouve aussi dans des suppléments sous sa forme Resvératrol et OPC de raisin pour celles et ceux qui souhaiteraient bénéficier de certains effets de la restriction calorique sans devoir en supporter le caractère contraignant. La griffonia simplicifolia permet aussi une restriction sans les effets secondaires, calme l'appétit, améliore l'humeur et réduit de façon significative la dépression.

    Restriction calorique

    Resvératrol

    Points positifs

    • Augmente la durée de vie de plusieurs espèces
    • Nombreux effets bénéfiques sur la santé
    • Retard d’apparition de pathologies liées à l’âge
    • Mime la restriction calorique
    • Augmente la durée de vie chez certaines espèces
    • Nombreux effets bénéfiques sur la santé
    • Limitation de la cancérogénèse

    Limites

    • Contraignant à long terme
    • Les effets bénéfiques dépendent de l’intensité de la restriction
    • Peut être contre indiquée dans certains cas (blessures, baisses de l’immunité, difficultés à concevoir)
    • Biodisponibilité faible
    • Doses et durée de traitement encore assez peu renseignées

     

    Les points essentiels de ce billet:

    • La restriction calorique (RC) augmente la longévité chez la plupart des espèces du monde vivant.

    • Des individus jeunes et en bonne santé ont perdu 8 kg en diminuant leurs calories de 15 % pendant 2 ans.

    • Les dépenses énergétiques ont été réduites au-delà de la perte de poids.

    • Le stress oxydatif a également été réduit, ce qui corrobore deux des plus importantes théories du vieillissement.

    Comme le disent sur certains marchés locaux, les agriculteurs et cultivateurs: "Bon poids !".

  • Microbiote et niveaux de stress

    • Par vogot
    • Le 08/06/2018

    Microbiote: Flore intestinale

    L’épiderme et les muqueuses des voies digestives, respiratoires et uro-génitales sont peuplés d’une microflore – appelée dorénavant microbiote – très complexe et instable qui les protège des agressions par les germes pathogènes de l’environnement (bactéries, champignons, virus) et par les parasites.

    De récentes recherches par le séquençage du génome (identification par l’ARN16S des espèces bactériennes) ont permis de diviser le microbiote humain en 3 embranchements : Formicutes, Bacteroidetes, et Actinobacteriae. Chaque individu possède son propre microbiote (carte d’identité bactérienne) mais 30% de l’ensemble des espèces bactériennes sont présents chez 60 % des individus.

    Depuis plus de 30 ans, on sait que des bactéries probiotiques peuvent intervenir dans le traitement des troubles digestifs tels que la constipation et la diarrhée, mais plus récemment il a été mis en évidence qu'elles peuvent aussi jouer un rôle  dans le traitement  d'affections telles que l’obésité, le diabète de type 1, les allergies et la maladie de Crohn. Il faudra cependant attendre que le programme de recherche international MetaHIT en révèle davantage.

    Les ennemis de la microflore

    Les causes les plus courantes de déséquilibre du microbiote sont alimentaires : intolérance à certains aliments (lactose, protéines du lait de vache ou gluten des céréales), alimentation déséquilibrée (excès de sucres simples, de protéines et de graisses animales, insuffisance de fibres, déficit en minéraux, oligo-éléments ou vitamines), mauvaises habitudes culinaires (cuisson excessive entraînant la dénaturation des protéines et des graisses alimentaires et la production de toxines), abus de produits excitants (alcool, café, thé, piments forts, tabac…), manque d’hygiène domestique (défaut de lavage des fruits et légumes, défaut de traitement thermique, rupture de la chaîne du froid…), malnutrition (carence aiguë en protéines).

    On peut aussi incriminer les maladies de terrain (déficit immunitaire, hyperthyroïdie, spasmophilie, insuffisance pancréatique…), certaines maladies inflammatoires (maladie coeliaque, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, tuberculose iléocæcale, sarcoïdose intestinale…), les altérations anatomiques ou fonctionnelles (blessures, mutilations chirurgicales, ulcération ou tumeur des voies digestives), le stress (pression morale ou physique, surmenage), mais aussi la prise de médicaments (antibiotiques, antiseptiques, vaccins, anti-inflammatoires).

    En effet, depuis un demi-siècle, l’emploi abusif d’antibiotiques tant en élevage industriel qu’en thérapeutique humaine a favorisé la prolifération de germes antibiorésistants qui perturbent profondément les écosystèmes et favorise la réapparition de maladies infectieuses. Mais en cas d’infection, les antibiotiques naturels restent une arme efficace dans la mesure où ils sont utilisés avec parcimonie et seulement après avoir pratiqué une sélection par antibiogramme.

    Depuis quelques années, on découvre avec stupéfaction les implications innombrables de notre microbiote sur le bon fonctionnement du corps. Chaque semaine ou presque, on attribue à ces 100 000 milliards de micro-organismes qui vivent dans notre organisme, un nouveau rôle sur un mécanisme déterminant de notre santé. On a d’abord cru qu’il se cantonnait à la digestion, puis qu’il s’étendait à l’immunité, à la prévention des maladies chroniques, à l’inflammation, aux troubles de l’humeur, à la régulation du système nerveux et désormais on apprend que sa qualité influe sur la probabilité de souffrir de troubles du stress post-traumatique.

    L’importance de la qualité du microbiote

    Si vous ne connaissez pas ce trouble très fréquent, sachez que vous pouvez en être victime après l’expérience d’un événement traumatisant, comme un accident de voiture, des sévices physiques et sexuels, ou encore un désastre naturel. C’est un phénomène très répandu qui provoque un certain nombre de symptômes récurrents comme des cauchemars, des souvenirs répétitifs et envahissants, de l’évitement, des altérations émotionnelles et l’hyperactivation du système nerveux (irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance…) mais il ne survient pas chez tout le monde.

    Pour le même évènement traumatisant, un individu peut développer un stress post-traumatique, tandis qu’un autre peut y échapper complètement. Cette destinée incertaine n’est pas une simple affaire de pile ou face : des chercheurs avaient jusque-là remarqué que les mauvaises expériences liées à l’enfance ainsi qu’une mauvaise hygiène de vie pouvaient faire pencher le sort d’un individu du mauvais côté de la balance.

    Mais un nouveau facteur semble carrément nier le rôle du hasard dans ce dénouement : la qualité du microbiote.

    En comparant les microbiotes des personnes qui souffrent de troubles du stress post-traumatique avec ceux des personnes qui y ont échappé malgré l’expérience d’un événement traumatisant, les chercheurs ont remarqué une différence de taille. Les victimes du stress post-traumatique présentaient des quantités considérablement réduites pour 3 types de bactéries : Actinobacteria, Lentisphaerae et Verrucomicrobia. Or, deux des fonctions connues de ces bactéries sont la régulation du système immunitaire et la modulation des niveaux d’inflammation.

    Au cours du stress-traumatique, les chercheurs ont justement mis en évidence des réponses inflammatoires exagérées ainsi qu’une altération des lymphocytes T régulateurs, ces cellules qui luttent contre les réponses immunitaires aberrantes qu’on rencontre notamment dans les allergies, les maladies auto-immunes et les rejets de greffes.

    Ils ont également remarqué que les personnes qui présentaient, avant l’événement traumatisant, des niveaux élevés de protéine C réactive (un marqueur indéniable de l’inflammation) étaient davantage susceptibles de souffrir de stress post-traumatique.

    Nos bactéries et notre système nerveux communiquent entre eux

    Cette étude rappelle l’existence d’une communication vitale entre notre système nerveux central et notre microbiote intestinal. Lorsque des modifications néfastes surviennent, à la suite par exemple d’un traitement antibiotique ou d’une alimentation mal équilibrée, il faut s’attendre à des conséquences directes sur la fonction cognitive, sur l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien, qu’on appelle aussi l’axe du stress, et par effet domino sur la capacité de l’organisme à prévenir ou précipiter un certain nombre de maladies. Ces conséquences sur notre système nerveux central ont elles-mêmes des répercussions sur le microbiote, entraînant un cercle aussi vicieux que dévastateur.

    Les glucocorticoïdes qui sont secrétés par l’organisme en cas de stress favorisent par exemple l’expansion d’une bactérie pathogène, Helicobacter spp, laquelle favorise et aggrave à son tour toutes les maladies inflammatoires chroniques.

    Heureusement, il est possible d’intervenir pour rétablir des populations bactériennes saines dans le microbiote, et éviter de favoriser le stress post-traumatique, comme l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques. On utilise pour cela des probiotiques, c‘est à dire des micro-organismes qui vont agir favorablement sur le microbiote en éliminant les espèces pathogènes.

    Deux possibilités compatibles s’offrent à vous :

    • soit en cherchant à éliminer les bactéries du genre Helicobacter, en cause dans de très nombreuses maladies chroniques d’aujourd’hui, par l’intermédiaire de suppléments spécifiquement dirigés contre les bactéries de ce genre comme Cannelle de Ceylan.

    • soit en agissant sur tous les fronts grâce à un puissant mélange de probiotiques comme Formule Probiotiques qui contient pas moins de 8 milliards de micro-organismes par gélule et 5 souches de bactéries différentes.

    • C’est en tout cas un domaine de la naturopathie qui fait l'objet de nombreuses recherches au niveau international et qui suscite de nombreux espoirs pour combattre définitivement les maladies chroniques et les troubles liés au stress.

  • Magnésium: 1 personne sur 2 n’utilise pas correctement la vitamine D

    • Par vogot
    • Le 26/05/2018

    Bien que beaucoup de gens commencent à réaliser le pouvoir étonnant que la vitamine D a à offrir dans la prévention de la maladie, ils peuvent ne pas obtenir tous les avantages de la vitamine D sans également compléter leur alimentation avec du magnésium, qui est un nutriment essentiel fonctionnant en synergie avec la vitamine D.

    Des niveaux adéquats de magnésium dans le corps sont essentiels pour l'absorption et le métabolisme non seulement de la vitamine D, mais du calcium aussi. Le magnésium convertit la vitamine D dans sa forme active afin qu'elle puisse aider à absorption le calcium.

    Le magnésium stimule une hormone particulière, la calcitonine, qui aide à préserver la structure osseuse et attire le calcium hors des tissus mous du sang afin de le déposer sur les os: prévention de l'ostéoporose, certaines formes d'arthrites et les calculs rénaux.

    Magnésium

    Le magnésium n'est pas un médicament, c'est un nutriment absolument nécessaire puisque son absence totale est incompatible avec la vie. Il est nécessaire à tous les processus biochimiques de votre organisme, au métabolisme, à la synthèse des acides nucléiques et des protéines, et à la majorité des fonctions de notre organisme, comme la reproduction cellulaire, la production d'énergie, la transmission des influx nerveux.

    Propriétés

    • Le magnésium est essentiel pour le métabolisme de la vitamine D.

    • Le magnésium influence l'utilisation de la vitamine D par l'activation enzymatique cellulaire.

    • Les enzymes sont des molécules de protéines qui stimulent toutes les réactions chimiques dans le corps. Toutes les enzymes qui métabolisent la vitamine D ont besoin de magnésium.

    • Le magnésium a un rôle essentiel en synergie avec la vitamine D sur le système immunitaire.

    Vitamine D

    La vitamine D est intimement liée au rachitisme, maladie connue depuis l'antiquité, souvent présente chez les enfants dans les régions pauvres et peu ensoleillées, caractérisée par des os mous et cireux.

    Noms scientifiques

    Calciférol ou Antirachitique

    Solubilité

    Liposoluble.


    La vitamine D ne peut pas être correctement utilisée par l’organisme si les taux de magnésium sont trop bas. Or, c’est justement le cas pour plus de 50 % des occidentaux.

    La vitamine D reste donc stockée dans l’organisme inutilement. Un immense gâchis quand on sait que les carences en vitamine D atteignent désormais des proportions épidémiques. Le problème c’est que le magnésium n’est pas mieux loti: l’alimentation occidentale fournit à peine 50 % des recommandations journalières, fixées à 420 mg pour les hommes et 320 mg pour les femmes. Le peu de vitamine D circulant dans l’organisme (créée à partir des rayons du soleil ou apportée par l’alimentation et les suppléments) est donc sous-exploitée.

    Comment expliquer que la moitié de la population manque de magnésium ?

    La déficience en magnésium est un phénomène assez récent. Il résulte de plusieurs facteurs :

    • La modification des habitudes alimentaires: vous consommez de plus en plus de produits raffinés, artificiels et pauvres en micronutriments. Les aliments riches en magnésium, comme les fruits à coques et les légumineuses, sont progressivement mis sur la touche.

    • L’augmentation du stress et la baisse du temps de sommeil augmentent les besoins en magnésium. Votre rythme de vie harassant perturbe votre système nerveux et épuise plus rapidement les stocks.

    • La consommation d’alcool et la perturbation de l’équilibre acido-basique de l’organisme (qui favorise la fuite urinaire des cations comme le magnésium).

    • Certaines maladies comme le diabète et le syndrome métabolique.

    • La prise de médicaments, notamment les diurétiques, les antibiotiques et les IPP (utilisés dans la prise en charge des ulcères gastriques et du reflux gastro-oesophagien).

    Quels sont les autres problèmes posés par une déficience en magnésium ?

    On parle très peu de l’importance du magnésium alors que c’est un minéral indispensable au bon fonctionnement de l’organisme humain. Outre son implication dans la métabolisation de la vitamine D, on lui reconnaît plusieurs rôles fondamentaux:

    • Une optimisation du système nerveux.

    • Une contribution essentielle aux fonctions musculaires et cardiaques (avec notamment une influence notable sur la pression artérielle, la prévention des risques cardiovasculaires, le risque de diabète). Des études cliniques montrent que l’administration d’un supplément de magnésium peut avoir des effets antithrombotiques et contribuer à la prévention de l’athérosclérose. En Amérique du nord, les autorités médicales recommandent ainsi un apport élevé en magnésium pour prévenir et traiter l’hypertension, ce qui n'est pas le cas en France (à ma connaissance, aucune campagne n'en a fait référence).

    • Le maintien des os et des dents en bonne santé.

    • L’implication dans plus de 300 mécanismes cellulaires à l’origine de la production d’énergie.

    Comment réagir ? Les meilleures sources de magnésium

    Puisque l’organisme n’est pas capable de synthétiser lui-même du magnésium, il n’y a pas 50 façons de réagir: il faut aller le chercher dans les aliments où il se cache et ne pas hésiter à recourir à des suppléments nutritionnels de qualité. Réussir à puiser suffisamment de magnésium à partir des aliments devient une véritable prouesse à notre époque: il faut bien connaître les produits et être vigilant en permanence.

    Voici un récapitulatif des meilleures sources de magnésium à réintégrer au plus vite à l’alimentation.

    Sources de
    magnésium 
    élémentaire
    Portion Quantité
    1

    Magnésium Marin B6 B9

    Calcium marin (supplément)

    1 gélule 300 mg
    2 Graines de courge 60 ml 200 mg
    3 Noix du Brésil 60 ml 130 mg
    4 Haricots blancs cuits 250 ml 120 mg
    5

     

    Magnésium marin (supplément)

    1 gélule 300 mg
    6 Amandes rôties 60 ml 100 mg
    7 Saumon cuit 100 g 100 mg
    8 Noix de cajou rôties 60 ml 90 mg
    9 Pignons de pin 60 ml 85 mg
    10 Arachides 60 ml 85 mg
    11 Epinards cuits 125 ml 80 mg
    12 Lentilles et pois cassés 250 ml 75 mg
    13 Yaourt de soja 1 yaourt 70 mg
    14 Quinoa 125 ml 65 mg
    15 Pomme de terre bio avec la peau 1 moyenne 50 mg

    Quel est le supplément de magnésium idéal ?

    Pour les suppléments de magnésium, qui sont très pratiques, ce n’est pas la quantité de magnésium qui compte mais la qualité. Les formes de magnésium de qualité médiocre ne seront pas assimilées totalement par l’organisme ce qui peut provoquer quelques symptômes gênants (on parle de diarrhée osmotique). De plus, au-delà d’une certaine quantité (évaluée à 400 mg en une prise), le risque augmente également car l’organisme est rapidement débordé et ne peut tout assimiler en même temps.

    Il faut donc privilégier une forme de magnésium avec une bonne biodisponibilité, une bonne solubilité et un dosage modéré en " magnésium élément " compris entre 50% et 60%.

    Pour fabriquer des suppléments de magnésium, il faut réussir à associer l’ion positif (cation) magnésium (Mg2+) à un autre ion négatif (anion). On forme ainsi un " sel de magnésium " ou un " oxyde de magnésium ". Les sels de magnésium peuvent être de forme organique (c’est-à-dire contenant du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène) ou de forme inorganique (dans laquelle on ne retrouve pas ces trois éléments de base). Il faut savoir que généralement les sels organiques sont nettement plus assimilables et plus utiles à l’organisme que les sels inorganiques.

    Une fois dans l’estomac, cet assemblage se dissocie sous l’effet de l’acidité de l’estomac, ce qui permet au magnésium de passer au travers des cellules de l’intestin et d’être utilisé par l’organisme. Plus cet assemblage est soluble, c’est-à-dire capable de se dissoudre dans le milieu liquide de l’estomac, plus il aura de facilité à gagner la muqueuse intestinale et passer au travers.

    On peut également former un complexe plus stable en liant l’ion magnésium à un chélateur contenant de l’azote. Cela donne des formes de magnésium chélatées ou amino-complexées. Ce sont les suppléments les plus chers à produire et généralement les mieux absorbés par l’organisme. Ils n’ont pas besoin d’être solubles puisqu’ils utilisent le transport des protéines pour passer au-delà des membranes cellulaires.

    Enfin, il semble que certains sels de magnésium, en particulier le lactate de magnésium, le sulfate de magnésium et le chlorure de magnésium, contribuent à une acidose de faible niveau, c’est-à-dire une perturbation de l’équilibre acido-basique suspectée d’entraîner des fuites de calcium et de magnésium. A l’inverse, le bicarbonate de magnésium est alcalinisant. Il existe cependant peu d’études scientifiques permettant aujourd’hui de valider cette théorie.

    Pour mieux vous y retrouver, voici un tableau récapitulatif des critères de sélection de votre supplément de magnésium, basé sur plusieurs études:

    Formes de magnésium Nom Assimilation Solubilité Autres effets
    Sels organiques Citrate de magnésium Bonne Bonne Alcalinisant
    Malate de magnésium  Bonne Bonne  
    Lactate de magnésium Mauvaise Moyenne Acidifiant

    Stéarate de magnésium

    (disponible sous forme de supplément 

    Magnésium Marin B6 B9 Calcium marin)

     

    Bonne Excellente Neuro-excitateur
    Gluconate de magnésium Bonne Moyenne  
    Glycérophosphates Bonne Bonne  
    Sels inorganiques Chlorure de magnésium  Moyenne Excellente Acidifiant
    Hydroxyde de magnésium Mauvaise Faible  
    Carbonate de magnésium Mauvaise Très faible  
    Bicarbonate de magnésium Mauvaise Faible Alcalinisant
    Sulfate de magnésium Mauvaise Faible Acidifiant
    Formes chélatées de magnésium Orotate de magnésium  Excellente Critère non pertinent  
    Glycinate de magnésium Excellente Critère non pertinent  
    Lysinate de magnésium Excellente Critère non pertinent  
    Oxyde de magnésium Oxyde de magnésium (disponible en supplément Magnésium marin) Excellente Excellente  

     

    Pour plus de simplicité, vous pouvez aussi solliciter des combinaisons de plusieurs formes différentes comme le supplément Magnésium marin. Ce pur extrait d'eau de mer est un concentré à plus de 58.8% de magnésium élément, sous ses différentes formes naturelles telles qu'oxyde, hydroxyde, sulfate et chlorure, permettant une assimilation optimale. Et puisque chaque gélule contient 300 mg de magnésium, vous pouvez y avoir recours à chaque repas sans risque sur le plan digestif.

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