L’athérosclérose consiste d’abord en une dégénérescence fibreuse des artères qui perdent ainsi de leur souplesse et de leur élasticité. Ce mécanisme est associé à un épaississement de leur paroi par des plaques d’athérome qui vont peu à peu les obstruer.

Les grands principes

L’athérosclérose est à l’origine d’insuffisances coronariennes (angine de poitrine et infarctus), d’insuffisances vasculaires cérébrales et d’accidents ischémiques, d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs, mais aussi d’anévrisme aortique, d’infarctus mésentérique et enfin d’insuffisance rénale. Tout cela prouve la gravité potentielle de cette pathologie.

L’athérosclérose est générée par un certain nombre de facteurs à bien connaître : l’âge, le sexe masculin, des facteurs héréditaires… Comme il n’est pas possible d’agir sur ces facteurs, certaines théories conseillent aux personnes à risque de suivre un traitement préventif médicamenteux par statines (anticholestérolémiant), voire par inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC). Cependant, les effets indésirables de ces produits doivent en limiter l’utilisation à l’indispensable.

Les facteurs de risque

En revanche, il est tout à fait loisible d’agir sur les autres facteurs de risques de l’athérosclérose :

Le tabagisme d’abord

La nicotine favorise la vasoconstriction des artères et leur durcissement. On sait qu’une cigarette fumée chez un artéritique réduit à néant plusieurs semaines de traitement.

L’excès de cholestérol (le mauvais cholestérol LDL est élevé et le bon HDL diminué)

Il sera déjà amélioré avec un régime adéquat, la prise d’oméga 3, d’acide nicotinique (vitamine B3) et de levure de riz rouge avant de penser à un traitement médicamenteux.

Les excès de triglycérides

Souvent négligés, ils sont pourtant aussi nocifs que l’excès de cholestérol. Leur traitement passe par un régime (limitation des glucides et de l’alcool principalement), la prise d’acides gras polyinsaturés oméga 3 et de fibres d’avoine.

L’hypertension artérielle

À traiter, pour commencer, par un régime sans sel(avec prise de potassium éventuellement) et la détente nerveuse. La méditation donne aussi d’excellents résultats.

Le diabète

Sa prévention passe surtout par une perte de surpoids qui peut retarder de plusieurs années l’entrée dans le diabète. La limitation des sucres rapides (sucreries) est aussi à favoriser.

L’augmentation de l’hydroxyprolinurie

Souvent liée à un manque de vitamines B, qu’il faut alors compenser (levure de bière).

La carence en vitamine D

Fréquente, il faut alors recourir à des expositions quotidiennes au soleil, à l’huile de foie de poisson gras, mais aussi – de manière moindre – au beurre, au jaune d’œuf, aux germes de blé…

Le surpoids

À combattre, car c’est toujours un facteur défavorable.

La sédentarité

À faire systématiquement : 30 minutes d’exercice physique quotidien sont un minimum indispensable.

Les autres approches

L’huile d’olive vient de démontrer une action sur les gènes de l’athérosclérose, selon une étude espagnole. Cela serait dû à son effet antioxydant (grâce aux polyphénols) et anti-inflammatoire.

Le régime méditerranéen est conseillé. Ses vertus préventives sur les maladies cardiovasculaires furent à l’origine de sa « découverte »… Les antioxydants présents dans les fruits et légumes ainsi que les acides gras polyinsaturés, sources de prostaglandines anti-inflammatoires, et les oméga 3 qui ont une action fluidifiante sur le sang en sont la cause.

La diminution des acides gras saturés favorise le mauvais cholestérol : viandes grasses, charcuteries, fritures, laitages…

Une diminution de 3 g par jour de la consommation de sel entraînerait 15 % d’insuffisance coronarienne en moins…

L’activité physique, en stimulant la circulation du sang et l’oxygénation, est toujours très bénéfique.

Les fluidifiants aident à la circulation du sang : ginkgo, oméga 3, aspirine à faible dose… ainsi que les oxygénateurs comme le germanium ou le bol d’air Jacquier.

Le jus de grenade aurait montré une action préventive sur l’athérome.

Le lycopène aurait un effet protecteur sur les vaisseaux.

Le problème vient d’une carence en vitamine C (fréquente en cas de tabagisme). Elle induit des microlésions aux parois artérielles sur lesquelles se fixe un athérome dans le but de colmater les brèches. L’athérosclérose nécessite donc surtout une prise de vitamine C à forte dose, associée à d’autres nutriments : vitamines B, D et E, proline, lysine…

L’ail, le jus de citron, le vinaigre de cidre, l’aubépine, la prèle, la bourse-à-pasteur… ont tous des actions anti-athérogènes.

L’acidose est la grande responsable de l’athérome. Une vérification régulière du pH urinaire permet de connaître sa situation.