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Le réveil des sens

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stress

  • Glycation : caramélisation spontanée de l'organisme

    Définition simple de la glycation ou réaction de Maillard

    La glycation, également appelée réaction de Maillard, correspond à la fixation des sucres sur les protéines. Elle se produit spontanément au sein des organismes et lors de la cuisson de certains aliments.

    Un alambic sur jambes

    Rappel: Ne jamais consommer au cours d'un même repas, protéines et amidons (sucres lents).

    Cette réaction chimique provoque l'apparition de protéines glyquées, qui s'amassent au sein des cellules sans pouvoir être éliminées, ce phénomène sournois accélère le vieillissement.

    En quelques jours, les protéines glyquées se transforment en composés appelés produits d'Amadori. Ceux-ci finissent, en quelques semaines, par former des produits de Maillard, alias les AGE (Advanced Glycation End Products) ou PTG (Produits Terminaux de Glycation). Une fois engagée, cette dernière transformation serait irréversible.

    Les PTG précipitent le vieillissement

    Les produits de Maillard sont connus pour favoriser l'apparition de divers troubles:

    • rigidification des vaisseaux sanguins

    • détérioration des tissus

    • altération du collagène à l'origine d'une multiplication des rides

    • apparition de difficultés à cicatriser

    • opacification du cristallin de l'œil

    • montée en flèche du stress oxydatif ...

    En résumé, la glycation provoque, à tous les étages, une accélération du vieillissement.

    Notez que ce phénomène est favorisé par une surcharge de sucre au sein de l'organisme, et concerne donc encore plus dramatiquement les diabétiques (qui présentent justement un taux élevé d'hémoglobine glyquée).

    Comment lutter contre la glycation ?

    La réponse est avant tout dans l'assiette.

    Je le dis, et le répète assez souvent, bon nombre de pathologies trouvent leurs causes dans l'alimentation.

    Vous souhaitez repousser ce phénomène de « caramélisation du corps » et ainsi ralentir les effets de l'âge ? Pour commencer, il va falloir regarder du côté de votre alimentation...

    Le régime alimentaire contemporain, en effet, est souvent trop riche en sucres ou en produits cuits à haute température, qui favorisent la glycation des protéines, et très souvent mal associée. Il ne suffit plus de manger équilibré, ce serait un leurre, mais avant tout manger dissocier est une logique implacable, comme je l'explique dans l'article "Rééquilibrage alimentaire dissocié: conseils éclairés".

    Quels aliments et modes de cuisson choisir ?

    Pour éviter une glycation excessive au sein de votre organisme :

    • limitez votre consommation de desserts sucrés, en particulier ceux chauffés à plus de 180° C (gâteaux, crèmes brûlées, caramel...)

    • mangez moins de produits de cuisson brunis (viandes grillées au barbecue, volailles rôties, pain trop cuit...)

    • évitez les aliments hautement transformés, les produits laitiers (même à faible teneur en matières grasses)

    • réduisez votre consommation d'alcool (notamment la bière, le whisky...)

    • mangez davantage de fruits (en dehors des repas) et de légumes - idéalement crus, de poissons de petite taille, de légumineuses et de céréales complètes

    • favorisez les cuissons à basse température, comme le pochage, la cuisson à la vapeur et l'ébullition.

    Notez que pour combattre la glycation, il faudrait également veiller à exercer une activité physique régulière et à mieux gérer votre stress au quotidien.

  • Eczéma : comment s'en débarrasser naturellement et définitivement

    Comme je l'expliquais dans l'article Eczéma, cette maladie inflammatoire de la peau, aigüe ou chronique, n’est pas contagieuse mais en revanche ses symptômes peuvent être extrêmement pénibles et perturbants.

    C’est une maladie qui fonctionne par poussées, d’intensité et de durées variables qui peuvent être favorisées par le stress ainsi que des facteurs environnementaux. Toutes les maladies de peau comme l'acné, le zona, le psoriasis, l'eczéma, ont en premier lieu des origines psychologiques et notamment le stress, qui est inflammatoire. Nous verrons cela en détail dans cet article.

    De plus en plus de personnes sont touchées par cette affection.

    Deux formes d'eczéma

    L’eczéma atopique ou dermatite atopique et l’eczéma de contact.

    • L’eczéma atopique est souvent corrélé à une prédisposition génétique et allergique.

    En cas d’allergie, le système immunitaire est désorienté, il se défend face à des substances normalement inoffensives comme le pollen, les moisissures, les acariens ou certains aliments.

    C’est en réalité une réaction de défense du système immunitaire qui est anormale et disproportionnée.

    En phase d’allergie, le sujet au contact de l’allergène va mobiliser ses anticorps et déclencher une réaction immunitaire exagérée.

    Lors de la première rencontre avec l’antigène, nom que l’on donne à la substance étrangère, l’organisme va fabriquer des anticorps spécifiques, appelés IgE, n’engendrant aucune manifestation physique.

    C’est par contre lors du deuxième contact avec ce même allergène que les anticorps vont libérer des substances inflammatoires en grande quantité, notamment de l’histamine, provoquant ainsi une cascade de réactions allergiques, comme de l’eczéma.

    Ces réactions peuvent être associées à de l’urticaire, de l’asthme, des conjonctivites, des rhinites et des allergies alimentaires.

    Les symptômes se manifestent le plus souvent au niveau du visage, du cuir chevelu et dans les plis cutanés.

    Cette forme touche en particulier les enfants et disparaît dans la plupart des cas à l’adolescence.

    • L’eczéma de contact concerne davantage les adultes, c’est une réaction à une substance étrangère qui peut être par exemple un produit cosmétique, une teinture pour cheveux, du latex, du nickel ou encore un produit ménager.

    En général la réaction apparaît entre trois et dix jours après le contact.

    L’éviction totale de la substance allergène est nécessaire pour éviter toute réaction, le plus difficile restant d’identifier cette substance.

    Le point sur les causes de l’eczéma

    Comme nous l’avons vu ci-dessus, pour certains eczémas, les causes ont une origine génétique ou/et allergique.

    Le système immunitaire très réactif et sur la défensive est aussi impliqué.

    Le stress est également un facteur favorisant, étant inflammatoire pour l’organisme.

    Par ailleurs la peau et le système nerveux faisant partie du même feuillet embryonnaire, ces deux systèmes sont intimement liés et un problème de peau est ainsi souvent connecté à un stress.

    Un certain nombre de facteurs environnementaux sont également à l’origine de l’eczéma, comme les différents polluants que nous trouvons dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et les aliments industriels que nous ingérons.

    Enfin, l’allaitement artificiel et une exposition prématurée aux allergènes alimentaires de l’enfant ont montré une prédisposition aux réactions allergiques.

    Le décodage biologique

    L’eczéma peut être lié à un conflit de séparation, dans ce cas l’organisme va tenter de réduire la distance avec l’objet de séparation en enlevant de la peau qui devient alors beaucoup plus sensible à une possibilité éventuelle de contact.

    La localisation de l’eczéma sera intéressante pour affiner éventuellement une relation de cause à effet.

    Ceci dit, ce n’est qu’une origine parmi d’autres, il convient de rester prudent et de prendre le temps de connaître le patient pour se diriger vers une telle éventualité.

    Des solutions 100% naturelles pour se débarrasser de l’Eczéma

    L’inflammation étant à l’origine de l’eczéma, on proposera par conséquent une alimentation anti-inflammatoire.

    Il est donc nécessaire de supprimer tout aliment pro-inflammatoire, c’est-à-dire tout ce qui est industriel, raffiné, transformé, à base de sucres, de produits laitiers et de gras saturés, mais également supprimer le gluten (gliadine et aveline) et les mauvaises associations alimentaires.

    Une alimentation la plus naturelle possible est largement conseillée, à base de fruits et légumes frais et de saison.

    De même, les aliments anti-inflammatoires bien pourvus en oméga-3 sont recommandés comme les petits poissons gras et les huiles de noix, colza, cameline, chanvre ou lin.

    Un foie surchargé souvent en cause dans l’eczéma sera drainé ou protégé selon la vitalité du patient et il sera aussi important de regarder l’état de l’intestin et du microbiote en cas d’inflammation.

    Des probiotiques ou des plantes destinées à réparer la muqueuse intestinale peuvent être nécessaire. C'est là qu'est nécessaire tout le travail de votre naturopathe qui saura vous conseiller efficacement.

    Nous avons vu ci-dessus que le stress accompagne souvent l’eczéma, apprendre à gérer stress et émotions est donc souvent indispensable, en passant par un suivi thérapeutique délivré par un conseiller en santé, par exemple, qui prendra tout le temps nécessaire dans l'explication et la compréhension de cette affection.

    On peut avoir recours à différents outils comme la cohérence cardiaque, l’EFT, la sophrologie ou encore la méditation, la relaxation.

    La phytothérapie peut aussi apporter son aide avec des plantes adaptogènes ou selon le type de symptômes associés de la mélisse et la valériane, du figuier de la passiflore ou encore de l’aubépine.

    Les fleurs de Bach pourront venir soutenir le terrain émotionnel, et notamment les Complexes de Secours en cas de stress immédiat.

    Bien évidemment l’exercice physique a un rôle important à jouer dans la diminution du stress, l’estime de soi et les bénéfices apportés à la peau.

    Le soleil est souvent favorable à l’eczéma à partir du moment où on s’expose avec modération avant onze heures et après 17 h.

    Eczéma sec ou suintant

    Votre naturopathe adaptera les associations et les posologies en fonction de votre terrain. Cette approche est essentielle. Elle sera étudiée grâce à une anamnèse.

    Enfin pour soulager la sécheresse de la peau et apporter de l’apaisement au niveau local des crèmes à base de bardane, de calendula, de violette, de chanvre ou des huiles de bourrache, d’avocat ou de calophylle seront largement appréciées.

    Des cataplasmes d’argile verte, des bains d’avoine ou encore de l’Aloe Vera seront également très utiles et réconfortants.

    L'Elixir du suédois est le breuvage par excellence permettant de rétablir les fonctions digestives et ainsi agir sur tout le corps. Ce complexe de plantes digestives va agir en synergie afin d'éliminer les toxines accumulées dans l’organisme en stimulant le transit et le foie, pour purifier en profondeur.

    Encore une fois, le traitement devra être adapté en fonction de nombreux paramètres qu’il sera important d’identifier pour obtenir des améliorations satisfaisantes sur la durée et réconforter le patient.

  • Glandes surrénales et cortisol: stress, épuisement, conséquences

    Les surrénales sécrètent différentes hormones dont le cortisol, qui aide à maintenir les grandes fonctions de l’organisme comme la pression artérielle ou l’équilibre glycémique. Il favorise la dégradation des protéines et du glucose. Il agit comme un anti-inflammatoire et réprime la réponse immunitaire. Face à un stress, il mobilise les ressources en énergie et réduit les fonctions non essentielles de l’organisme.

    Les surrénales produisent également l'adrénaline et la noradrénaline qui procurent au corps un supplément d’énergie vitale en augmentant la fréquence et le débit cardiaque. Elles élèvent la pression artérielle, augmentent la concentration du glucose et des acides gras dans le sang pour la production d’ATP, dilatent les voies respiratoires et intensifient la réaction d’alarme pendant la réponse au stress.

    Qu'est-ce que l'ATP ?

    L'ATP ou adénosine triphosphate est un composé énergétique de la cellule.
    Cette molécule est composée:

    • d'une base azotée: l'adénine
    • d'un pentose (sucre): le ribose
    • de 3 groupements phosphate.

    L'ensemble adénine et ribose est l'adénosine. L'ATP libère son énergie en se convertissant en ADP (adénosine-diphosphate).

    Où se situent les surrénales ?

    Les surrénales sont deux glandes en forme de pyramide situées au-dessus de chaque rein. Elles pèsent entre 4 et 5 grammes et sont divisées en deux régions, la corticosurrénale et la médullosurrénale. Ces glandes extrêmement sensibles au stress servent à nous adapter aux conditions extérieures ou aux changements. Le manque de relaxation, les conflits ou encore une anxiété chronique entraîneront leur déséquilibre.

    Glandes surrenales

    Nous avons donc deux glandes surrénales, qui sont formées de deux parties : La médulla et le cortex

    • La médulla déclenche la réaction instinctive de lutte ou de fuite, qui entraîne l'augmentation du taux de sucre dans le sang, accélère la respiration, le débit cardiaque et la circulation du sang au cerveau, aux poumons et aux muscles.
    • Le cortex produit des hormones essentielles pour régulariser le système immunitaire, le métabolisme, l'équilibre des minéraux et les fonctions reproductrices. Le cortex secrète aussi les corticostéroïdes en réaction au stress.

    Par ailleurs, les surrénales augmentent leur activité au fur et à mesure du vieillissement et prennent le relais des ovaires à la ménopause quand celles-ci fabriquent moins d’œstrogènes et de progestérone.

    Fatigue surrénalienne

    La fatigue surrénalienne répond à une insuffisance en cortisol. Elle est la conséquence d’un mode de vie stressant qu’il soit physique ou émotionnel.

    En effet, si le stress devient chronique, il y aura dans un premier temps une hypertrophie des surrénales qui devront répondre à une demande croissante de cortisol car l’organisme tente par ce phénomène de neutraliser le stress. Le cortisol est très efficace pour lutter contre l’inflammation mais son excès entraîne l’effet inverse. Il est alors préjudiciable à l’organisme.

    Dans un deuxième temps on constatera une atrophie de ces mêmes glandes qui n’arrivent plus à satisfaire cette demande excessive et produiront de moins en moins de cortisol. Les surrénales perdent alors leur capacité à produire des hormones. Elles réagissent de moins en moins aux diverses sollicitations quotidiennes et cela entraîne fatigue physique et psychique.

    Cette production exagérée de cortisol peut aussi entraîner d’une part une baisse de progestérone et donc un déséquilibre dans le rapport œstrogène/progestérone. D’autre part une hypothyroïdie car le corps ralentit son métabolisme, la thyroïde réduit donc la production de ses hormones.

    Le stress est donc la cause principale de la fatigue surrénalienne.

    Comment les soutenir naturellement?

    Le stress étant particulièrement inflammatoire, il peut être nécessaire de réparer la muqueuse intestinale devenue poreuse. Le foie est un organe particulièrement sensible au stress, il est par conséquent souvent utile de mettre en place une protection. Il est aussi nécessaire de conseiller une alimentation antioxydante, le stress favorisant la présence de radicaux libres.

    Il est bien sûr important d’instaurer une alimentation qui nourrisse le système nerveux, c’est à dire riche en Magnésium, en oméga-3 et en vitamines du groupe B, hypotoxique, bio et naturelle, la plus exempte possible de pesticides, additifs et autres polluants. Supprimer par conséquent l’alimentation industrielle, les fast-food et conserves, qui ont des impacts délétères sur l’organisme.

    Ne pas sauter de repas car cela fait augmenter le niveau de cortisol en entraînant de l’anxiété. Un petit déjeuner protéiné le matin sera tout indiqué en cas de fatigue surrénalienne pour accompagner le rythme du cortisol et donner de l’énergie à notre corps, rappelons que les protéines sont les briques de l’organisme.

    On privilégiera par conséquent :

    • Les bons acides gras et on éliminera les graisses de mauvaise qualité comme les margarines ou les graisses hydrogénées.

    • Les céréales complètes ou semi-complètes pour leur richesse en magnésium et vitamines B.

    • Les légumes en quantité, riches en potassium, essentiels à la transmission des impulsions nerveuses et qui participe au bon fonctionnement des glandes surrénales. Préférer les légumes colorés plein d’antioxydants.

    • Les fruits à consommer entier, en dehors des repas. Privilégier les fruits rouges riches en antioxydants.

    • Les graines oléagineuses et les noix (amandes, lin, tournesol, noix du Brésil…) pour leurs richesses en magnésium, le stress favorisant la fuite du magnésium dans les urines.

    • Des protéines en quantité raisonnable pour l’énergie, surtout les petits poissons comme les sardines ou les maquereaux, l’huile de poisson favorise la baisse du cortisol.

    • Du sel gris marin non raffiné, de type sel de Guérande, en cas de fatigue surrénalienne importante, ajouter une pincée dans chaque verre d’eau, pour éviter l’œdème.

    • Du vin rouge riche en polyphénols avec modération, en fin de repas du midi.

    • Une eau de bonne qualité et peu minéralisée, à boire un quart d'heure avant le repas ou 45 minutes après. Évitez l’eau du robinet trop chargés en polluants divers.

    • Éviter la prise de caféine, que l’on trouve dans les boissons énergétiques, les boissons gazeuses et le café, elles contribuent à l’élévation du cortisol.

    • Éviter les périodes de jeûne qui peuvent accentuer la fatigue des surrénales et préférer faire quatre petits repas par jour. Manger dans le calme en mâchant et en se concentrant sur le repas, le stress bloque la digestion. Profiter de ce moment pour se détendre et ne plus penser à ce qui occasionne le stress.

    Lien entre surrénales et psychisme

    Les surrénales symbolisent le courage et la confiance. Quand les surrénales fonctionnent correctement, elles ont une bonne capacité à gérer le stress, ce qui favorise l’estime de soi et le sentiment de fierté. Lors d’un stress, les glandes surrénales vont travailler en excès dans un premier temps. Le comportement risque alors de devenir agressif, colérique ou impatient. Dans un second temps, après ces décharges émotionnelles qui ont entraîné un trop plein de cortisol, elles se retrouvent en hypo-fonctionnement. Ceci peut aboutir à ne plus bouger, à devenir passif par peur du danger. L’individu devient alors immobile et se résigne jusqu’à parfois la dépression. Il pourra également ressentir un sentiment d’incapacité ou de honte.

    Le repos physique sera indispensable pour se ressourcer.

    Réguler son rythme de vie

    La première des choses à faire est donc de réformer son hygiène de vie, son alimentation bien sûr mais aussi une meilleure gestion de son stress. Une supplémentation éventuelle en minéraux, vitamines ou en phytothérapie pourra être proposée si besoin.

    La gestion du stress :

    • Prioriser tout d’abord le repos. Se coucher avant 23 heures, au-delà un pic de cortisol peut maintenir en éveil pendant 1 à 2 heures.

    • Éviter les écrans deux heures avant le coucher, la lumière bleue fait croire à l’organisme qu’il fait jour et empêche la mélatonine, de faire son travail.

    • Préférer des activités calmes.

    • Exercer des activités qui ressourcent et apportent de la détente, qu’elles soient physiques comme le qi gong, le yoga, la marche, le stretching, la méditation … ou manuelles comme la peinture, la couture, le dessin, le coloriage, les puzzles qui favorisent la concentration.

    • Les promenades en forêt sont apaisantes, il est prouvé que les personnes qui s’y promènent régulièrement ont un taux de cortisol plus bas.

    • Le shiatsu peut apporter une grande détente en appliquant des pressions sur des points d’acupuncture, ainsi que la réflexologie, qu'elle soit palmaire ou plantaire.

    • Rire en regardant des films comiques par exemple. Le rire apporte énormément de détente, il produit à lui seul de la sérotonine et de la dopamine, le simple fait de sourire, même avec un rictus forcé apporte de la détente.

    • Écouter de la musique permet de réduire le taux de cortisol en apportant une grande détente.

    • Choisir des activités physiques adaptées, la méthode pilâtes, le yoga, les étirements, la cohérence cardiaque, la méditation ou encore la sophrologie…

    • Travailler l’estime de soi et la posture, être dans une posture confiante peut avoir des incidences sur les niveaux de cortisol, enfin une aide thérapeutique avec un naturopathe peut s’avérer indispensable.

    Se supplémenter en vitamines, minéraux et phytothérapie:

    • Des antioxydants pour lutter contre les radicaux libres amenés par le stress, à l’aide de vitamines A, B, sélénium, manganèse et zinc, molybdène, cuivre et iode que l'on retrouve dans la Formule Vitaminéro.

    • Du lithium orotate prescrit en médecine dans le traitement de la psychose maniacodépressive, encore nommée dépression bipolaire, où il se révèle redoutablement efficace. 

    • De la Griffonia simplicifolia, antidépresseur naturel qui contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.

    • De la vitamine C, un des constituants de l'acérola.

    • Du cassis, très bon stimulant des surrénales et anti-inflammatoire.

    • Des vitamines B, du magnésium marin et vitamine B6 et des oméga-3 et vitamine E pour le bon fonctionnement du système nerveux.

    • De l’éphédra qui contient de l’éphédrine, sorte d’adrénaline naturelle.

    • Des plantes adaptogènes comme le schisandra chinensis, l’éleuthérocoque, la rhodiola rosea, le ginseng ou encore le gingembre.

    • Du ginkgo biloba, plante stimulante des fonctions cognitives.

    • De la réglisse, plante incontournable pour les surrénales car elle ralentit le métabolisme du cortisol.

    • De la L-glutamine qui contribue à limiter la montée du cortisol, assure un bon fonctionnement de l’immunité, préserve l’équilibre acido-basique et est un bon antioxydant.

    Lire également: "Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes", "Somatropine naturelle", "La mastication et ses bienfaits", "Burn out, dépression et surmenage essayez la "slow life"", "Quelles sont les causes de l'acidose ?".

  • Dérèglement de la thyroïde: stress et émotions fortes

    Comme je l'ai écrit dans les articles Solutions naturelles aux problèmes thyroïdiens, et La thyroïde en médecine traditionnelle chinoise, il est dit qu’un choc émotionnel peut être à la source de n’importe quelle maladie.

    Les troubles de la glande thyroïde, peuvent résulter d'une forte émotion due au stress.

    Les émotions, racine de la maladie

    Petit rappel: nos émotions ont un impact sur nos organes de manière ciblée :

    • les poumons sont liés à la tristesse,

    • le foie à la colère,

    • les reins à la peur,

    • l’estomac à l’inquiétude…

    Chez certaines personnes dont le corps est génétiquement prédisposé à réagir ainsi, le stress peut engendrer un désordre hormonal susceptible de modifier à la baisse leur système immunitaire et d’accélérer l’apparition d’un dérèglement thyroïdien, voire d’une maladie auto-immune.

    Les facteurs de stress les plus connus ayant un impact suffisamment forts pour impacter sur la thyroïde sont :

    • la perte d’un conjoint (décès ou divorce),

    • un licenciement,

    • des conflits familiaux,

    • un déménagement,

    • des problèmes professionnels,

    • des soucis financiers.

    A l’apparition de la maladie s’ajoute alors la peur de vivre avec… puis de vivre avec les troubles psychologiques qui y sont associés.

    En cas d’hyperthyroïdie, le futur patient peut présenter de l’anxiété, de la tension, de l’irritabilité, de la nervosité, de la dépression, de l’impatience, une sensibilité accrue au bruit ainsi que des troubles du sommeil (tout ou partie).

    En cas d’hypothyroïdie, il peut avoir le plus souvent des idées lentes ou confuses, un manque d’intérêt, une détérioration intellectuelle et/ou un processus mental ralenti (tout ou partie).

    Dans un cas comme dans l’autre, le stress est le chaînon qui entraîne le patient dans le cercle vicieux des thérapies allopathiques ne faisant qu’aggraver son état.

    Les thérapies contre le stress

    Si l’efficacité de la naturopathie n’est plus à démontrer pour la gestion des troubles liés à un dysfonctionnement de la thyroïde, elle ne l’est plus non plus en ce qui concerne le stress.

    Phytothérapie

    Les plantes du stress sont le romarin, l’extrait de pépin de pamplemousse, la rhodiola rosea.

    Aromathérapie

    Les huiles essentielles de petit grain bigaradier et de lavande aspic sont recommandées sur un coin de l’oreiller ou en brumisation.

    Sophrologie

    Elle permet d’aider le cerveau à lâcher le stress, à retrouver une certaine sérénité en induisant une “reprogrammation” de codes en place. Chaque séance doit être uniquement rédigée pour le malade en fonction des troubles qu’il présente et de ses attentes personnelles.

    Reiki

    Les soins Reiki (soins énergétiques) permettent du rétablir l’énergie dans les corps, de l’harmoniser. Ils génèrent une véritable relaxation dont l’effet est profond et immédiat.

    Pour en savoir davantage et surtout savoir ce qui vous est le plus adapté, n’hésitez pas à prendre contact avec votre naturopathe.

    Il ne remplacera en aucun cas une consultation avec votre médecin ou votre endocrinologue, mais il peut par son (ou ses) action(s) venir en complémentarité vous apporter la détente et le bien-être dont vous avez besoin pour vous sentir mieux, et vous aider pour renouveler votre stock de neurones fonctionnels et pour un rééquilibrage alimentaire par associations, qui est la base, le terrain favorable au réensemencement d'une thérapie redoutablement efficace.

    Impacter de manière positive sur le stress dans un dérèglement de la thyroïde, c’est faire le choix d’inverser la vapeur, de reprendre le contrôle de soi, de son corps, ne plus laisser l’émotionnel aux commandes.

  • Quel antioxydant vous convient?

    Antioxydant, antioxydant, kézako?

    Un antioxydant (AOX) est une molécule qui ralentit ou empêche l'oxydation d'autres substances chimiques à leur contact.

    L'oxydation fait partie d'une réaction d'oxydoréduction qui transfère des électrons d'une substance vers un agent oxydant. Cette réaction peut produire des radicaux qui entraînent des réactions en chaîne destructrices.

    Les antioxydants sont capables d'arrêter ces réactions en chaîne en se réduisant avec les radicaux et annihilant ainsi leur action. Ces propriétés se trouvent beaucoup dans les familles des thiols et des phénols.

    Les métaux qui rouillent, les fruits et légumes qui flétrissent, les graisses qui rancissent…

    Notre organisme n’est pas le seul à être victime de l’oxydation, ce phénomène qui entraîne des dommages cellulaires irréversibles et qui est associé à une centaine de maladies pathologies, cancer et troubles cardiovasculaires en tête.

    Chez nous, il a une origine principale tout à fait méconnue : la transformation vitale de l’oxygène en eau. En fait, celle-ci n’est pas totalement parfaite : 2 à 3 % de l’oxygène se transforme en espèces réactives de l’oxygène (ERO), des composés instables et particulièrement agressifs. Ces composés toxiques vont arracher des électrons à tous les matériaux cellulaires présents sur leur passage, semant le chaos dans l’organisme : dénaturation des protéines, inactivation d’enzymes, lésions de l’ADN, mutations responsables à terme de cancers…

    Heureusement, notre organisme est préparé à ces attaques. Du moins, en théorie. Il utilise 2 systèmes de défense antioxydants complémentaires :

    1. Interne, consiste à fabriquer des défenses antioxydantes composées d’enzymes (comme la glutathione peroxydase), de petites molécules (caroténoïdes, vitamines C et E, acide urique, bilirubine, ubiquinone…) ou encore de protéines (ferritine, transferrine),

    2. Externe s’appuie sur l’apport alimentaire de défenses antioxydantes fabriquées par les autres organismes, et notamment les végétaux.

    Dans tous les cas, son objectif est d’assurer un certain équilibre entre la quantité d’espèces réactives produites et la quantité d’antioxydants nécessaires pour les neutraliser.

    Il arrive que cet équilibre soit rompu :

    1. Lorsque les espèces réactives de l’oxygène sont créés à un rythme trop soutenu et qu’elles débordent donc les deux systèmes.

    2. Lorsque les apports externes d’antioxydants sont trop faibles et que l’organisme ne parvient plus à compenser avec le système interne.

    Dans les deux cas, il est important d’agir vite. Le déséquilibre du rapport des forces conduit à une situation qu’on appelle le stress oxydatif et qui s’autoalimente. Lorsque les réactions d’oxydation sont initiées, les réactions en chaîne se poursuivent et ne s’arrêtent que lorsque toute la matière est oxydée.

    Seule l’intervention d’antioxydants peut alors avoir une influence. Et si tous les antioxydants alimentaires peuvent enrayer le phénomène, il en existe de plus efficaces que d’autres en fonction de votre situation.

    Les radicaux libres

    Je ne peux, donc, vous parler d'antioxydants sans évoquer les radicaux libres.

    Les radicaux libres sont des composés instables surtout formés d'oxygène. Ils sont générés au cours du fonctionnement normal de l'organisme, mais leur production peut être augmentée par la pollution, la fumée de cigarette ou une exposition prolongée au soleil, par exemple.

    Si les radicaux libres viennent à excéder, la capacité de l'organisme à les neutraliser, ils peuvent contribuer à l'apparition de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d'autres maladies associées au vieillissement.

    Besoins quotidiens

    Aucune recommandation officielle en ce qui concerne spécifiquement les antioxydants. Par contre, il en existe pour la principale source d'antioxydants que sont les fruits et légumes : de 7 à 10 portions par jour.

    Les petits fruits sont les plus antioxydants :

    Du côté des légumes, ce sont:

    • betterave,

    • artichaut,

    • asperge,

    • brocoli,

    • chou rouge,

    • poivron jaune,

    • pommes de terre (surtout celles dont la chair est colorée).

    Ne pas oublier les légumineuses.

    Comme vous pouvez le constater, il est assez difficile d'appliquer ce principe de portions journalières. Difficile oui, impossible non.

    Quel choix?

    On choisira de prendre plusieurs antioxydants, de façon à assurer une bonne répartition, sélénium et vitamine C, oméga-3 et vitamine E, acide alpha-lipoïque, coenzyme Q10 et des polyphénols végétaux qui agissent directement comme antioxydants et indirectement en stimulant les autres défenses.

    Pour qui passe sa journée derrière un écran

    La transformation de l’oxygène en eau n’est pas le seul responsable des espèces réactives de l’oxygène. La fumée, le vent, le soleil mais aussi la lumière agressent en permanence l’organisme et notamment l’œil, en contact permanent avec l’environnement.

    Les personnes qui travaillent toute la journée derrière un écran, et celles qui consultent souvent leurs tablettes, smartphones et téléviseurs s’exposent régulièrement à la lumière bleue, un spectre lumineux reconnu pour sa toxicité vis-à-vis de la rétine et de la cornée (un des rares tissus du corps à ne pas être vascularisé). Et avec le temps, les espèces réactives de l’oxygène produits sous l’effet des radiations détériorent les cellules de l’œil et favorisent trois pathologies : la DMLA, la cataracte et la presbytie.

    Pour contrer l’oxydation des cellules de l’œil et absorber certains rayons de lumière qui endommagent la rétine, il n’y a rien de mieux que les caroténoïdes, et notamment la lutéine, qui compose avec la zéaxanthine et la méso-zéaxanthine, le pigment jaune de la macula.

    Plus ce pigment est abondant, plus le risque de développer la DMLA ou la cataracte est faible.

    Les aliments riches en lutéine: chou vert (24 mg), épinards (20 mg), courges (3 à 4 mg), brocoli (2 mg), petits pois (2 mg).
     

    Le supplément idéal de lutéine, zéaxanthine et méso-zéaxanthine : Eyes protect.

    L’antioxydant pour qui s’expose souvent au soleil

    Les rayons du soleil, en particulier les rayons ultraviolets, contribuent pour beaucoup au stress oxydatif chez les personnes qui s’exposent régulièrement au soleil.

    Les plantes, dont le développement dépend presque exclusivement de cette source d’énergie, ont trouvé la parade pour se protéger de ses effets néfastes : la production et l’utilisation d’antioxydants caroténoïdes. Et cette astuce fonctionne aussi sur notre peau!

    La consommation d’aliments riches en caroténoïdes (et notamment l’un d’entre eux, le lycopène) se traduit directement par une augmentation des teneurs en lycopène au niveau de la peau, ce qui augmente l’absorption des rayons UV et réduit la détérioration des cellules. C’est une réduction salutaire, car à long terme, cette détérioration provoque un vieillissement prématuré de la peau et favorise la naissance de tumeurs cancéreuses : 50 à 70 % des cancers de la peau sont directement liés à une surexposition aux rayons UV.

    Même si la consommation de lycopène (dont les aliments les plus riches sont la tomate et le melon, deux fruits d’été) peut diminuer les érythèmes qui surviennent à la suite d’une surexposition, elle ne remplace jamais une protection solaire.

    Son intérêt est surtout de renforcer les défenses antioxydantes de la peau chez les personnes qui sont souvent en milieu extérieur.

    C’est pourquoi il est important d’assurer un apport régulier de lycopène et qu’un supplément permet plus facilement d’y parvenir.

    Les aliments riches en lycopène: goyave (5 mg), pastèque (4,5 mg), tomate (3 mg), papaye (1,8 mg), pamplemousse (1,7 mg).

    Le supplément de lycopène idéal: Safran

    L’antioxydant pour qui fait beaucoup de sport

    Lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière et assez intensive, l’activité physique provoque, elle aussi, un stress oxydatif.

    L’organisme est capable d’ajuster sa production d’antioxydants pour y faire face, mais à terme, il a besoin d’une augmentation des apports externes en antioxydants pour éviter d’être débordé. Et l’un des antioxydants dont elle a le plus besoin est la vitamine C.

    Si d’ordinaire, les apports nutritionnels conseillés pour un adulte sont de 110 mg/jour, je conseille aux sportifs d’en augmenter sensiblement la consommation. Cette substance antioxydante favorise en effet la récupération et le stockage de glycogène, participe à la synthèse des tissus musculaires et améliore l’absorption du fer, dont les besoins augmentent également en cas d’activité physique.

    Une supplémentation adéquate chez les sportifs améliore les défenses antioxydantes, mais aussi le système immunitaire et peut influer positivement sur la performance. A condition toutefois de rester raisonnable : des quantités excessives auraient exactement l’effet inverse de celui recherché (effets pro-oxydants).

    Les aliments riches en vitamine C: poivron rouge (100 à 160 mg), papaye (90 mg), kiwi (70 mg), orange (70 mg), mangue (55 mg).

    Le supplément de vitamine C idéal : Fisetin

    La solution pour qui a des carences alimentaires

    Il existe des dizaines d’études qui montrent que des personnes présentant des concentrations sanguines faibles en antioxydants sont plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires que des sujets ayant un bilan antioxydant bien équilibré. Sur la base de ces données, je recommande partout dans le monde de consommer davantage de fruits et de légumes.

    Malheureusement, le compte n’y est pas : seulement 4 % de la population occidentale consomme bien les 5 portions minimales de fruits et légumes par jour que conseillent les autorités gouvernementales, même si je ne suis pas entièrement d'accord avec cette recommandation.

    Pour ces personnes dont l'équilibre alimentaire n’est pas maintenu, mieux vaut se concentrer sur un large éventail d’antioxydants à dose nutritionnelle plutôt que sur un antioxydant spécifique à haute dose.

    D'autres types de populations devraient appliquer également ce conseil:

    • les personnes de plus de 60 ans

    • les femmes en âge d’avoir un enfant

    • les femmes enceintes ou qui allaitent

    • les végétaliens

    • les grands consommateurs d’alcool et/ou de tabac

    • les personnes en surpoids recherchant un rééquilibrage alimentaire.

    Le supplément multivitaminé synergique idéal : Complexe antioxydant ou Redox

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