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10 aliments pour vivre plus longtemps
- Par vogot
- Le 08/06/2017
J'ai voulu pour cet article, répertorier sur une liste, les meilleurs aliments pour garder votre tonus et ralentir votre vieillissement. À défaut d’élixir de jouvence, il est possible de bien s’alimenter pour augmenter son espérance de vie. A la fin de l'article, je vous conseillerai également, des compléments alimentaires BIO (non irradiés), afin d'harmoniser les bienfaits. Effets garantis !
L'ail, protecteur du système cardiovasculaire
Les bienfaits de l'ail sont connus depuis l'Antiquité. Les Égyptiens s'en servaient déjà pour soigner l'hypertension et les maux de tête.
Les actions antimicrobiennes et antibactériennes de l'ail sont très bénéfiques pour le corps humain, l'aidant à bien vieillir. Il protège également contre les cancers digestifs et contient des vitamines A, B, C et E qui renforcent le système immunitaire. Pour éviter une mauvaise haleine après avoir consommé de l'ail, vous pouvez le laisser mariner dans de l'huile d'olive et le confire au préalable. [En savoir plus]
Le chocolat noir, l'antioxydant gourmand
Trop sucré, trop gras, le chocolat noir est souvent banni lors des régimes. Pourtant, il est excellent pour la santé ! Récemment, une étude réalisée par l'Université de Harvard a conclu que la consommation de chocolat noir booste l'espérance de vie. En effet, cet aliment est riche en flavonoïdes, des antioxydants bénéfiques pour le système cardiovasculaire. Bien sûr, il faut se montrer raisonnable et éviter les abus. Le chocolat est en effet l'un des aliments les plus caloriques. [En savoir plus]
L'huile d'olive, des vertus anti-âge
Symbole de la cuisine méditerranéenne, l'huile d'olive accompagne tous les bons plats. Tant mieux, car elle augmente la longévité ! Elle contient en effet de l'acide oléique qui abaisse le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Riche en antioxydants et en vitamine E, cette huile hydrate la peau et ralentit son vieillissement. C'est également un excellent remède de grand-mère contre la douleur, la toux et même la gueule de bois ! [En savoir plus]
Les fruits rouges, pour colorer votre alimentation
S'ils apportent une touche de couleur à vos petits-déjeuners, collations et beaucoup de saveur, les fruits rouges vous permettent également de bien vieillir. Fraises, raisin, myrtilles et groseilles contiennent beaucoup de vitamines et minéraux qui renforcent le tonus. De plus, leurs pigments naturels, roses, rouges et violets, sont d'excellents antioxydants. Les fruits rouges ralentissent le vieillissement cellulaire tant au niveau des organes internes que de la peau externe. Parmi les fruits rouges, la canneberge (cranberry) est l'antioydant le plus efficace. [En savoir plus]
L'oignon, contre les infections et l'ostéoporose
Il apporte un arôme délicat à vos salades et vos préparations culinaires. Aliment peu calorifique, l'oignon est très riche en oligoéléments, en minéraux et en eau. Il améliore le transit, réduit les infections urinaires, prévient l'ostéoporose et l'arthrose. De plus, il augmente la longévité. En effet, ses propriétés antioxydantes permettent de ralentir le vieillissement. Dans ce domaine, l'oignon rouge est la variété la plus efficace pour vivre longtemps. [En savoir plus]
Les agrumes, toniques incontournables
Citrons, oranges, mandarines et pamplemousses sont riches en vitamines A et C, mais aussi en fibres et minéraux, ainsi qu'en antioxydants. Bref, les agrumes sont des concentrés de vitalité qui booste le système immunitaires et augmentent l'espérance de vie. Leur consommation quotidienne permet de lutter contre l'action des radicaux libres et le vieillissement cellulaire. Les agrumes vous protègent notamment contre les maladies cardiovasculaires et les cancers digestifs. [En savoir plus]
Les algues, contre les cancers
Très présentes dans la cuisine asiatique, les algues sont réputées pour leurs multiples vertus. Remarquablement riches en vitamines et en minéraux, les algues apportant du tonus, notamment aux personnes âgées, aux enfants, ainsi qu'aux femmes allaitantes ou enceintes. Elles permettent en particulier de lutter contre l'hypertension et les tumeurs, particulièrement le cancer de la thyroïde. Elles constituent par conséquent un excellent allié pour bien vieillir, qu'elles soient consommées crues ou cuites. N'attendez-plus pour vous mettre à la cuisine aux algues ! [En savoir plus]
Le tofu, pour raffermir la peau
Le tofu, comme les autres produits à base de soja, contient des collagènes et des isoflavones qui raffermissent la peau. Excellent pour la ligne, le tofu est également riche en minéraux, en acides gras essentielles et en vitamine A. Lors de la ménopause, il aide l'organisme à supporter la baisse d'estrogènes. De surcroît, il diminue le mauvais cholestérol. Même si le soja connaît aujourd'hui une controverse, il reste un excellent aliment pour vivre plus longtemps. Les asiatiques qui détiennent le record de longévité en sont la preuve ! [En savoir plus]
Les herbes aromatiques, pour booster la mémoire
Même si chaque herbe possède ses propres propriétés, toutes les herbes aromatiques sont connues pour lutter contre les tumeurs. Ciboulette, basilic, menthe poivrée et romarin sont riches en antioxydants et ralentissent le vieillissement cellulaire. De plus, les herbes aromatiques renforcent la mémoire et permettent de prévenir les maladies neurodégénératives.
Les noix, contre le vieillissement cutané
Les noix regorgent d'omégas et autres acides gras insaturés essentiels à votre santé. Leurs propriétés anti-inflammatoires permettent de lutter contre les défauts cutanés comme l'acné ou l'eczéma. De plus, les noix, noisettes, amandes ou pistaches contiennent des stérols végétaux qui diminuent le taux de cholestérol, ce qui augmente votre longévité. Elles sont en outre riches en vitamine E et en antioxydants qui permettent de lutter efficacement contre les radicaux libres responsables du vieillissement des cellules. [En savoir plus]
Quels sont les différents signes de l'âge ?
Avec les années, la peau est marquée par les signes de l'âge. C'est un processus tout à fait naturel, et il est difficile d'y échapper. Les signes du vieillissement cutané s'expriment par la perte de tonicité et d'élasticité des tissus. La peau semble s'affaisser, les paupières tombent, les joues sont moins rebondies. Autre signe évident constitutif du vieillissement : les rides et ridules. Ce sont des sillons qui se forment à certains endroits du visage. Il s'agit souvent de zones sollicitées par les muscles du visage : pattes d'oie, ride du lion, ride aux commissures des lèvres, etc. Enfin, des taches brunes peuvent apparaître sur la peau avec l'âge.
Quelles sont les bonnes habitudes anti-âge pour notre peau ?
Pour diminuer les marques de l'âge, il convient de prendre soin de sa peau au quotidien à l'aide d'astuces anti-âge. Ainsi, on ne négligera pas l'hydratation de la peau. Une peau bien hydratée et bien nourrie résistera plus longtemps aux signes de l'âge. La surexposition au soleil est néfaste pour la beauté de la peau et provoque un vieillissement précoce. Avant chaque bain de soleil, il faut protéger la peau à l'aide d'un bon soin solaire. Après l'exposition, l'application d'un soin après-solaire peut-être judicieux. Le tabac, l'alcool et une mauvaise hygiène alimentaire ne sont pas les amis de la peau.
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Anémie mycrocitaire: une santé de fer
- Par vogot
- Le 28/04/2017
Dans le sang, la quantité de fer normale est comprise entre 0.6 et 1.5 mg/L sang.
La sidérémie (taux de fer sanguin) varie suivant l’âge et le sexe. Elle est moins élevée chez la femme (sauf cependant pendant la grossesse et l’allaitement) et plus élevé chez le nouveau né (de 1.1 à 2 mg). Ces chiffres sont à prendre avec détachement, car chaque individu est différent.
Répartition du fer dans le corps
1 à 4 mg de fer (1 à 2 mg chez l’homme et 2 à 4 mg chez la femme) doivent être quotidiennement absorbés par l’intestin. La muqueuse intestinale ne pouvant absorber qu’une fraction du fer ingéré, vos apports en fer par l’alimentation doivent donc être 5 à 10 fois supérieurs.
Le fer est transporté par le sang – lié à un transporteur du fer, la transferrine – jusqu’aux divers organes, et en priorité vers la moelle osseuse pour l’hématopoïèse. Il est quasiment impossible de trouver du fer libre dans le corps, car les atomes de fer passent, comme un ballon lors d’un match de basket, d’un coéquipier à l’autre.
La majeure partie du fer, environ 1800 mg, est présente dans les globules rouges. Le foie, principal organe de stockage, en contient environ 1000 mg, tandis que les muscles et d’autres organes en contiennent des quantités sensiblement plus faibles. Du fer est également perdu quotidiennement avec les cellules de la peau et des muqueuses ainsi que lors des règles chez la femme. Cette perte de fer, dont l’importance varie selon les individus, correspond à la quantité de fer que vous devez absorber par l’alimentation.
Absorption du fer par l’intestin
Votre muqueuse intestinale absorbe le fer apporté par l’alimentation au niveau du duodénum et de la partie supérieure de l’intestin grêle (le Fe2+ libre directement, le Fe3+ libre après réduction en Fe2+, ou sous forme de fer héminique, entouré d’une enveloppe, facilement absorbable).
La muqueuse intestinale ne peut toutefois absorber qu’environ 10% du fer apporté par l’alimentation. Le fer passe dans les cellules et est transmis, dans le sang, à la protéine transferrine. Celle-ci assure le transport du fer jusqu’aux organes cibles. Un mécanisme de régulation permet d’adapter largement l’intensité de l’absorption du fer par l’intestin en fonction des besoins.
Afin que le fer puisse être absorbé, la durée de contact entre le bol alimentaire et la muqueuse intestinale doit être suffisamment longue.
En cas d’intolérance au fructose ou d’infection intestinale prolongée – lambliase p. ex. – l’absorption du fer est réduite parce que le bol alimentaire est acheminé trop vite à travers l’intestin. Des maladies de l’intestin telles que la maladie de Crohn ou la coeliaquie (intolérance au gluten) peuvent également conduire à une carence en fer car la muqueuse intestinale malade n’est pas en mesure d’absorber suffisamment de fer et éventuellement d’autres nutriments.
Perte de fer due au vieillissement des cellules et aux saignements
Vous perdez chaque jour 1 à 2 mg de fer au moins par la régénération de la peau, de la muqueuse intestinale et de la muqueuse urogénitale ainsi que par des micro-saignements. Ceux-ci doivent être remplacés par le biais de l’alimentation. Chez les femmes en âge de procréer s’ajoute à cela le saignement menstruel, qui, sur un mois, correspond à une perte de fer d’environ 1 mg par jour, voire beaucoup plus importante en cas de règles abondantes.
Notre organisme dispose d’un système de recyclage du fer efficace. Le fer provenant des globules rouges, qui, après 120 jours, sont pour la plupart dégradés par la rate, est à nouveau disponible pour l’organisme. Ce système convertit environ 25 mg de fer par jour.
Qu'est-ce que l'anémie ?
Dans le langage courant, anémié signifie manquer de fer. Or en langage médical, l’anémie est un défaut d’hémoglobine, un appauvrissement du sang avec ou sans diminution du nombre de globules rouges. La chute du taux d’hémoglobine est donc le signe de l’anémie. Les globules rouges peuvent diminuer pour d’autres raisons que le manque de fer (destruction ou pertes )...
Mais il est vrai que l’anémie par carence en fer est de loin la plus fréquente. Cette anémie est dite « microcytaire par carence martiale ».
Elle est donc symptomatique de la carence en fer avancée et s’installe en trois étapes :
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1ere étape : Absence de fer de réserve, les stocks sont très bas. Le taux de ferritine est très bas mais l’apport en fer pour l’érythropoïèse (Fabrication des globules rouges) est normal, comme le taux d’hémoglobine. Les signes cliniques sont présents mais considérés comme superficiels (différentes molécules contenant du fer sont affectées).
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2eme étape : Le fer de réserve est épuisé. L’approvisionnement pour l’érythropoïèse diminue, affectant la fabrication des globules rouges et le fonctionnement de toutes les molécules utilisant le fer : myoglobine, enzymes, cytochrome, flavoprotéines. Cette étape est marquée médicalement par une diminution du fer sérique, une élévation de la capacité de fixation de la trans-ferritine, et une diminution du coefficient de saturation. Les signes cliniques sont assez marqués. Il est donc plus juste de chercher le taux de ferritine qui à mon sens est bien plus révélateur.
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3eme étape : La synthèse de l’hémoglobine est affectée. Son taux sanguin chute, signal de l’anémie.
L’anémie apparaît donc comme un fait tardif dans le processus insidieux et progressif du manque de fer dans un organisme.
Existe-t-il des aliments qui réduisent l’absorption de fer ?
Certains aliments réduisent la quantité de fer utilisable par l’organisme, car ils bloquent l’absorption dans l’intestin. Les principaux exemples :
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thé noir,
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café,
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produits laitiers,
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produits à base de farine blanche (gluten).
Le fait que ces aliments soient très répandus pourrait en partie être la raison pour laquelle la carence en fer est une affection encore si fréquente.
Pour réduire cet effet négatif, je recommande de ne pas boire de thé noir 30 à 60 minutes avant un repas riche en fer (ou avant la prise de fer sous forme de complémentation).
Une alimentation équilibrée et combinée est essentielle au maintien des réserves de fer. Une fois que la carence en fer est établie, la corriger par le seul changement d'un rééquilibrage alimentaire, demandant beaucoup de patience et de discipline et s’étendant sur une longue période.
Le mythe des épinards
Les épinards ont certes une teneur en fer relativement élevée pour un aliment d’origine végétale, mais pas autant qu’on ne le suppose généralement. Cette croyance est due à une erreur de virgule commise il y a des décennies dans la littérature. Vous trouverez nettement plus de fer dans les lentilles et les haricots.
Afin de garantir une absorption optimale du fer issu des aliments riches en fer, un milieu acide est nécessaire. Le lieu principal d’absorption du fer est la partie la plus basse de l’estomac ainsi que le duodénum. Il est également un peu absorbé dans le jéjunum supérieur, mais la majeure partie est assimilée avant. La vitamine C favorise l’absorption de fer. Je conseille donc de commencer la journée, à jeun par un jus de citron frais afin d’augmenter la capacité d’absorption de fer.
Veuillez noter que lorsque que vous protègez votre estomac avec des inhibiteurs de la sécrétion d’acide gastrique, des IPP ou des antiacides, c’est-à-dire des médicaments que vous prenez souvent en cas de gastrite ou de maux d’estomac, la sécrétion d’acide gastrique est bloquée et le milieu acide détruit. Ces médicaments permettent certes de soulager les maux d’estomac, mais entravent l’absorption de fer.
Je recommande aux personnes qui souffrent d’une carence en fer et qui prennent des protecteurs gastriques de demander à votre naturopathe, si elles doivent arrêter de les prendre pendant la durée de la prise de compléments à base de fer ou au moins laisser un grand intervalle de temps entre la prise du protecteur gastrique et celle des compléments à base de fer. Si les compléments à base de fer sont mal tolérés, ou ne peuvent pas être ingérés sous forme de gélules, il est également possible d'utiliser des préparations à base de fer en poudre (voir complémentations plus bas).
Remarques
En anémie, le taux d’hémoglobine descend en dessous de 110g/l chez la femme et en dessous de 120 g/l chez l’homme. Un taux de ferritine en-dessous de 40 indique un gros manque de fer de réserve. En dessous de 20, il y a urgence à remonter les réserves.
La meilleure prévention reste d’avoir une alimentation équilibrée et bien combinée. Malheureusement, cela n’est souvent qu’un vœu pieux !
Entre les personnes qui ne déjeunent pas ou se contentent d’un café, celles qui courent entre cantines et horaires décalées, celles qui sont obsédées par les calories et le surpoids, celles qui ne digèrent plus rien, les hyper stressées et les surmédicalisées, il est trop souvent utopique de vouloir imposer une alimentation type idéale. Il faut s’adapter aux rythmes et aux habitudes des personnes et personnaliser au maximum un traitement.
C'est là que le travail du naturopathe trouve tout son sens, naturellement et logiquement.
En cas de fragilité et d’inflammations digestives (fréquentes dans les grosses carences de fer), éviter absolument de consommer produits laitiers (lait, fromages,yaourts) et produits riches en gluten (pain et pâtes). Les féculents et amidons (sucres composés) ne doivent pas être consommés dans les mêmes repas que les légumineuses (lentilles, soja, pois chiches…), les poissons, les fruits de mer et les viandes (protéines).
La digestion sera grandement facilitée, l’intestin moins agressé et donc le fer sera mieux assimilé. Eviter toujours le traditionnel yaourt en fin de repas, les desserts se prenant en début de repas et si possible, ne pas en prendre reste la meilleure des solutions.
Les aliments les plus riches en fer, le mieux assimilé restent les viandes, les abats, le boudin noir. Poissons gras, fruits de mer sont intéressants.
Et pour les végans, soja, lentilles (vertes ou corail), quinoa, chia, algues (spiruline en particuliers) mais en grande quantité.
TRAITEMENTS NATURELS
Traitements généraux, de terrainIl est nécessaire de prendre des produits de complémentation riches en fer, soit en cas de carences importantes, anémie déclarée, soit en cas de correction alimentaire impossible.
Je vous suggère fortement d'utiliser d’excellentes préparations naturellement riches en fer à base de plantes, de légumes, de fruits, des vitamines qui sont en général bien tolérées digestivement et bien assimilées.
Il existe aussi des fers dit "chélatés", bisglycinate, du pidolate de fer également, des formes de fer parfaitement assimilées et bien tolérées digestivement, n'entrainant pas de constipation sévère.
En cas de constipation
Le psyllium est un laxatif de lest. Les substances mucilagineuses qu’il contient absorbent l’eau des aliments. Dans les intestins, elles forment alors un « gel » qui augmente le poids des selles, améliore leur consistance et accélère leur transit. Le psyllium est très utilisé pour combattre la constipation, en particulier lorsqu’elle est chronique. Comparé aux autres laxatifs de lest, le psyllium se révèle plus efficace que le polycarbophile de calcium, la méthylcellulose ou le son de blé. Il provoque aussi moins de ballonnements et de flatulences que les autres fibres végétales.
Durée du traitement
Une anémie ne se traite pas rapidement. L’assimilation du fer est régulée de façon différente d’un individu à l’autre. Il faut compter de 3 mois à 1 an suivant les cas.
Un homme remontera facilement ses réserves de fer, une femme ayant des règles importantes devra quelquefois prendre des compléments de fer durant des années. Il faut adapter la durée mais ne pas avoir peur de la complémentation naturelle à dosage physiologique. L’alimentation et la digestion sont bien sûr primordiales. Demander conseil à votre naturopathe qui lui seul saura vous guider efficacement.
Les médicaments pharmaceutiques (tous les soignants peuvent en témoigner) sont mal adaptés car surdosés, ce qui perturbe trop l’appareil digestif et donc empêche une assimilation efficace du fer. Souvent la seule solution d’urgence en cas d'anémie est la perfusion de fer, qui est normalement contre-indiquée médicalement, dangereuse à long terme pour l’organisme et n’est que temporairement efficace.
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Le "mesure-main"
- Par vogot
- Le 25/04/2017
Grand nombre de patientes et patients me posent souvent cette question:
"Dites moi de quelles quantités ai-je besoin pour m'alimenter correctement ?".
Si vous avez tendance à mesurer uniquement des aliments comme le riz avec les mains, sachez que vous pouvez baser toutes les quantités que vous consommez en fonction de leur taille.
L’un des aspects dont vous devriez tenir compte au moment de choisir une alimentation est la quantité de nourriture que vous allez ingérer tout au long d’une journée.
Si vous avez l’habitude de diviser vos portions de manière déterminée, certaines personnes ont des difficultés à s’alimenter avec précision.
Et même si les nutritionnistes conseillent, malheureusement, de manger en petites quantités de nombreuses fois par jour, beaucoup continuent à prendre de mauvaises décisions dans leur rééquilibrage alimentaire.
Heureusement, nul besoin d’investir de l’argent dans des balances ou des méthodes rigoureuses pour calculer combien doivent mesurer les rations d’aliments.
La seule chose dont vous aurez besoin pour ne pas vous tromper sont vos mains.
Même si beaucoup l’ignorent, les mains vous permettent de calculer à la perfection les quantités que vous devriez manger.
Comment utiliser les mains pour mesurer les portions dont vous avez besoin ?
Peut-être que vous connaissez déjà des méthodes qui utilisent les mains comme, par exemple, le fait qu’elles peuvent révéler des aspects de votre personnalité ou certains problèmes de santé.
Mais, le fait qu’elles puissent mesurer la quantité de chaque groupe d’aliments est un aspect moins connu.
Comme je sais que cela vous intéresse de savoir comment cela peut être possible, je vais partager avec vous tous les détails pour que vous en teniez compte dès maintenant.
Le "mesure-main"
Le "mesure-main", nom sous lequel je vous présente cette méthode qui consiste à mesurer la quantité d’aliments à ingérer.
Elle est devenue populaire car elle respecte l’équilibre alimentaire, tout en évitant les régimes « miracles », qui ne fonctionnent jamais.
Le surpoids est dû à l’excès de rations nécessaires à chaque organisme, pouvant être mesurées en fonction de la taille de la main.
Par exemple, les portions de viande ne devraient pas être plus grande que la paume de la main et les hydrates de carbone ne pas dépasser le diamètre du poing fermé.
Cette méthode prend en considération que c’est une manière intéressante d’aider à comprendre que l’alimentation est une affaire personnelle.
La taille du poing fermé
La taille d’un poing serré doit être utilisée quand les aliments sont forts en hydrates de carbone.
Voici des exemples :
- Les pâtes
- Le riz
- Les pommes de terre
- Le pain
Le creux d’une main mesure la quantité adaptée de fruits que vous devriez consommer pendant la journée.
De même, l’espace que la paume de la main occupe depuis le poignet jusqu’au début du pouce, sert de mesure pour les aliments riches en protéines, comme les lentilles, le quinoa, le chia...
La taille des deux mains
Les deux mains ensembles, en forme de bol, sont idéales pour mesurer les rations de légumes.
La taille de l'index et du majeur ensemble
Si vous mesurez la taille de l'index et du majeur ensemble, vous pourrez choisir la portion correcte de fromage (de chèvre ou de brebis).
La taille de la première phalange du pouce et de l'index
C'est la quantité que je recommande pour les graisses (pouce) et les sucres (index).
Il est primordial de savoir qu’il s’agit d’un groupe alimentaire que vous devriez ingérer avec modération pendant toute la journée.
Autres conseils pour éviter les excès
Même si les astuces de mesure avec les mains sont utiles pour faire des rations d’aliments, je vais vous donner d’autres conseils qui sont aussi importants.
Ainsi, en plus de ce qui a été écrit, il est bon de :
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Éviter de consommer des chips, des aliments transformés et conditionnés.
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Modérer sa consommation d’aliments sucrés, même si vous avez tendance à y être addict.
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Choisir de petites assiettes au moment de servir les plats.
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Éviter de manger avec des distractions telles que la télévision, l’ordinateur ou le téléphone, entre autres.
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Disposer d’au moins 30 minutes pour chaque repas, dans un lieu tranquille et sans bruit.
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Ajouter plus de légumes dans chaque plat principal, de manière à ce qu’il en contienne un peu plus de la moitié.
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Faire des exercices physiques modérés.
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Augmenter sa consommation d’eau et de boissons faibles en calories, 15 minutes avant ou 45 minutes après les repas.
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Faire très attention aux associations alimentaires.
Comme vous venez de le lire, vous pouvez faire beaucoup pour diminuer et choisir les aliments que vous consommez.
Si ce n’est pas simple au début de mettre tout cela en pratique, avec le temps, votre corps s’habituera.
Êtes-vous prêts ?
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La Rate, pensées excessives - rumination mentale
- Par vogot
- Le 06/04/2017
Localisation organique
La rate est un organe situé en haut à gauche de l'abdomen, sous la dernière côte et accolé à l'estomac. Même si la rate se situe dans l'abdomen, elle n'a aucun rapport avec la digestion. Elle joue principalement des fonctions immunologiques et sanguines.
C'est un organe fragile et mou. Très riche en vaisseaux, elle pèse en moyenne 300 grammes chez un adulte, mais peut aussi assez facilement changer de volume.
Elle se compose de deux parties :
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La pulpe rouge qui filtre les globules rouges (hématies) et en stocke une partie.
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La pulpe blanche qui sert à la défense immunitaire de l'organisme.
Quel est son rôle ?
La rate joue un rôle très important dans l'immunité, c'est-à-dire dans le système de défense de l'organisme. Elle joue aussi un rôle majeur pour les différentes cellules du sang : globules rouges, globules blancs, et plaquettes.
Avant la naissance, chez le foetus, la rate permet la fabrication des globules rouges et d'autres cellules de la circulation sanguine. Ensuite, cette fonction s'arrête. Chez l'enfant et l'adulte, les globules rouges sont produits par la moelle osseuse (dans les os), et la rate sert alors à stocker les globules rouges.
Cet organe a également une fonction de filtre. Grâce à une famille de globules blancs spécialisés, les macrophages, les germes ainsi que les cellules vieillies ou dégénérées sont capturés et éliminés.
Certains lymphocytes (une variété de globules blancs servant à la défense immunitaire) sont également fabriqués dans la rate.
De plus, la rate a un rôle de stockage d'une partie des plaquettes, ces cellules qui interviennent dans la coagulation du sang.
Se mettre la rate au court-bouillon
Origine
Voilà une expression visuelle sur laquelle il existe peu d'informations. Peut-être dans le domaine maritime...
Elle semble récente (XXe siècle) et, si un de ses éléments a fait l'objet d'un titre de San-Antonio, "la rate au court-bouillon" en 1965, l'expression elle-même se trouve en 1970 dans "la méthode à Mimile - l'argot sans peine" d'Alphonse Boudard et Etienne Luc.
Elle est à mettre en parallèle avec les mauvais traitements qu'on peut infliger à son propre corps lorsqu'on se fait du souci, comme dans les expressions de même sens "se faire du mauvais sang" ou bien on "se faire de la bile".
Alors rien n'interdit d'imaginer une forme d'auto-torture consistant, parmi de nombreuses autres possibles, à mettre notre pauvre rate à cuire au court-bouillon.
L’émotion liée à la rate est la rumination mentale
Votre alimentation a un impact sur vos émotions ! [En savoir plus]
En fait, la rate abrite la pensée et son utilisation excessive devient du ressassement, voire de l’obsession. La pensée excessive peut être causée par des soucis ou trop de travail intellectuel. C’est pourquoi la médecine naturopathique et chinoise associent également l’anxiété à la rate.
La rate influence la capacité d’étudier, la concentration mentale et donc l’apprentissage intellectuel. La pensée provient de la rate, mais c’est le cœur qui l’analyse, la ressent et l’émet. C’est aussi lui qui stocke la mémoire à long terme, tout comme le cerveau stocke la mémoire à court terme.
Les affections liées
L’utilisation excessive de la pensée fatigue la rate et provoque une stagnation de son Qi (énergie vitale, souffle de vie), avec pour conséquence un mauvais transport et une mauvaise transformation des aliments et des liquides organiques (fonction principale de la rate). L’énergie vitale ne sera pas correctement extraite, ainsi que le sang qui ne sera pas bien nourri.
Affaiblie, la rate sera dominée par le foie (cycle de domination), causant une dysharmonie entre le foie et la rate.
Les symptômes d’un vide de Qi de la rate seront alors :
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une fatigue physique et mentale excessive : lassitude mentale, ressassement de pensées, inquiétudes, difficultés à s’endormir, pertes de mémoire, difficultés de concentration, pensées confuses,
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des troubles digestifs : perte d’appétit, selles molles,
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une accumulation de mucosités et d’humidité : prise de poids,
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voire des saignements.
Le blocage de la rate par les mucosités
Les mucosités (les colles) sont responsables de beaucoup de troubles. Lorsqu’elles entravent la rate, la digestion et l’extraction de l’essence des aliments ne peuvent se faire correctement. Ce sont ces mucosités qui créent le surpoids, la cellulite et l’obésité.
Favorisation de création des mucosités
Vous mangez trop d’aliments industriels (charcuterie, pâtisseries, plats cuisinés, pains) qui contiennent énormément de sel, de gras, de sucre, de matières premières raffinées et, pour enfoncer le clou, de nombreux additifs alimentaires.
Les aliments affaiblissant la rate auront pour conséquence d’accumuler de l’humidité. L’humidité qui ne peut être évacuée se transformera par la suite en mucosités (colles).
Ce qui fatigue principalement la rate est le fait de :
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manger trop d’aliments amenant beaucoup d’humidité comme les plats industriels, la charcuterie, le lait, tout ce qui est cuit dans le gras, les fritures…,
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manger froid trop souvent,
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boire froid trop souvent,
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boire trop d’alcool,
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manger trop d'aliments crus (crudités, salades…) au lieu de cuit,
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manger des aliments sucrés trop fréquemment
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boire des boissons sucrées trop fréquemment,
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boire une très grande quantité de liquide alors que le corps n’en a pas besoin,
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manger peu ou pas du tout au petit-déjeuner,
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prendre un petit-déjeuner sucré au lieu de salé,
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prendre ses repas tard le soir,
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manger beaucoup lors du dîner (repas du soir),
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manger à des heures irrégulières,
Vous remarquerez que nous retrouvons dans cette liste les principales règles de la naturopathie en lien avec la médecine chinoise.
Mais le plus embêtant lorsqu’on regarde cette liste, c’est de s’apercevoir que bien des idées ou traditions sont en fait néfastes pour notre rate.Quelques exemples courants :
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la glace en fin de repas, pour soit disant aider à digérer, est un non sens complet du point de vue de la naturopathie. Nous avons besoin de chaleur pour entretenir notre « feu digestif », si l’on refroidit ce feu la digestion se passera mal et un surplus d’humidité perturbera la rate. Les desserts (sucres rapides) en début de repas. Bien évidemment, les produits laitiers sont absolument à éviter, vois à bannir, car ils ne sont pas adaptés à notre digestion, créant des arthroses, ostéoporoses, maladies articulaires par les cristaux (déchets fabriqués par nos enzymes).
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les nutritionnistes et les diététitiens vous disent que manger des crudités est très bon pour la santé puisque les légumes sont frais. Même chose en ce qui concerne les salades pour garder la ligne. L’inconvénient avec ce type d’aliments c’est justement qu’ils sont crus, cela va affaiblir encore une fois le feu digestif, c’est à dire qu’ils perturberont la digestion (gonflements, flatulences…).
La rate avec l’aide des reins devra maintenir le feu digestif ce qui fatiguera le corps. En revanche, lorsque des aliments chauds sont ingérés, l’estomac et la rate n’ont pas à fournir un gros effort pour les mettre à température et maintenir le feu digestif. Si en plus ils ont été suffisamment mastiqués, c’est déjà un bon début pour avoir une bonne digestion.
Et comme vous êtes formatés à penser en terme de vitamines, de minéraux..., la question qui revient systématiquement est : "mais si l'on cuit les légumes notre corps n'aura plus suffisamment d'apport en vitamines et minéraux".
Non, les légumes sont mi-cuits à la vapeur, ce qui leur permet d'être plus facilement digérés tout en gardant suffisamment leurs vertus bénéfiques.
Avant que vous vous jetiez sur la première sucrerie à portée de la main, j’aimerais signaler que généralement la rate est déjà surchargée de sucre. Cette surcharge à l’effet inverse de celui désiré, ça l’affaiblit, voire anéantit complètement ses fonctions.
J'ajoute également, que la saveur douce de la médecine chinoise ne correspond pas exactement au goût sucré tel que nous le connaissons. En effet, le sucré est en quelque sorte une saveur douce puissance 10 … je vous laisse imaginer la surabondance de saveur douce que notre corps subit.
Préserver l’intégrité de la rate
Pour préserver la rate , je vous suggère d'éviter de faire ce qui la fatigue (voir la liste ci-dessus). Mais pour les personnes ayant une rate naturellement faible, il faut en plus :
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ne pas attendre d’avoir l’estomac plein à ras bord pour arrêter de manger. S’arrêter avant, cela procurera la sensation que l’on n’est pas tout à fait rassasié,
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stopper les grignotages,
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ne manger aucun aliment cru (sauf les fruits, UNIQUEMENT entre les repas, et éviter ceux de nature froide),
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bien mâcher les aliments,
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manger et boire chaud seulement,
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ne pas boire pendant les repas, boire UNIQUEMENT en fin de repas (après 45 minutes minimum), une petite quantité,
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réduire la quantité de blé (semi-complet de préférence), ou d’aliments en contenant car le blé surcharge d’humidité la rate, je vous invite aussi à diminuer la consommation de pâtes, de pain et à accorder une plus grande place aux légumes. Privilégier le riz, le quinoa, le millet… aux produits à base de blé (voir plus bas la partie " exemples d’aliments tonifiant la rate ").
Lorsque la rate reste faible malgré une hygiène alimentaire correcte, c’est qu’il y a un vide de Qi, voire un vide de Yang de la rate. Cela peut venir du surmenage, d’un manque d’activité physique, de soucis, d’une maladie, d’un environnement (fibromyalgie par exemple, qui je le rappelle est une maladie REELLE, n'en déplaise à certains médecins) ou d’un climat trop humide.
Les principales affections associées sont :
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mauvaise digestion,
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membres froids,
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fatigue,
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selles molles,
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œdèmes.
Il existe dans ce cas des toniques de la rate.
Exemples :
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Le zeste de mandarine séchée
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La racine de réglisse
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La racine d’astragale
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Le ginseng
Bien que ces végétaux ont pour principal effet de tonifier la rate, ils n’ont pas tous la même efficacité. Vous référer aux conseils de votre naturopathe qui saura, suite à anamnèse, vous guider dans le holisme de votre UNIQUE personnalité.
Exemples d’aliments tonifiant la rate
Les aliments ci-dessous permettent de ne pas encombrer la rate et de la tonifier pour certains d’entre eux.
Pour les personnes qui n'ont pas fait de travail sur l'alimentation végan:
- Poulet : la viande de poulet renforce le Yang de la rate (notre fameux « feu digestif »), à consommer en quantité modérée. La viande de poule n’a pas les mêmes propriétés donc, ne pas croire que la viande de poulet et la viande de poule sont de nature similaire.
Autres viandes (à consommer en petite quantité) :
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Caille
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Oie
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Lapin
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Bœuf
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Agneau
Les petits poissons (éviter absolument les prédateurs qui contiennent plus de métaux lourds):
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Maquereau
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Sardine
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Hareng
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Anchois
Légumes, tubercules et noix :
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Navet
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Poireau
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Choux communs (vert, rouge, blanc, pommé, frisés …)
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Citrouille
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Courge
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Carotte
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Champignons: Shiitake, champignon de Paris
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Patate douce
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Pomme de terre
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Poivron
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Pousse de bambou
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Ail
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Oignon
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Noix (modérément)
Céréales et légumineuses :
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Riz
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Quinoa
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Millet
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Sarrasin
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Orge
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Lentilles
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Haricots azuki
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Fèves
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Maïs
Fruits crus en petite quantité :
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Datte
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Figue
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Cerise
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Framboise
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Pistache
Peau de mandarine
Fruits cuits :
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Pommes (compote, pommes cuites…)
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Poires
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Châtaigne
Aliments divers :
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Poivre noir, cannelle, noix de muscade, basilic,
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Coriandre, persil, cardamone, fenouil,
- *Miel, *sucre de canne (intégrale ou raffiné), sirop de riz.
*Attention, le miel et le sucre de canne sont humidifiants et comme je l'explique en début d’article, la rate n’aime pas l’excès d’humidité
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Badiane ou anis étoilé
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Le gingembre
Pour les personnes ayant des troubles digestifs, en fin de repas vous pouvez prendre une infusion de peau de mandarine séchée afin de fortifier la rate, l’estomac et ainsi la digestion. Ou bien toute tisane digestive (fleur d’oranger, cardamome, thym, fenouil, anis). Si vous n’aimez pas les tisanes et vous n’avez pas de peau de mandarine séchée, vous pouvez mettre des gouttes d’eau de fleur d’oranger dans un verre d’eau chaude.
Ainsi, vous n'aurez plus de raisons de vous désopiler la rate !
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Limiter les nycturies
- Par vogot
- Le 30/03/2017
Nycturie est le terme scientifique pour désigner le fait d'uriner à plusieurs reprises durant la nuit.
Un simple changement d'habitudes alimentaires pourrait améliorer la qualité de vie d'un grand nombre de personnes.
Ces passages aux toilettes fréquents doivent être pris au sérieux, car ils peuvent cacher des maladies graves comme un diabète, une insuffisance rénale, des infections urinaires chroniques ou des problèmes cardiaques.
La consommation excessive de boissons stimulantes, comme le café ou le cola, peut provoquer des altérations qui finissent par perturber vos reins. N'oubliez pas de boire beaucoup d'eau, en journée, pour ne pas vous déshydrater.
Il est certain que cela vous est déjà arrivé. Des jours où vous ne pouvez plus sortir des toilettes car, à peine avez-vous terminé d’uriner, que vous en avez envie à nouveau. A quoi cela est-il dû ? Et, plus important, doit-on être inquiet ? Je vais tout vous expliquer dans cet article.
A quoi l’envie d’uriner est-elle due ?
Le syndrome mictional est une réalité très présente parmi la population mondiale, et surtout chez les femmes. Habituellement, le fait d’avoir des envies fréquentes d’uriner est dû à l’absorption d’une trop grande quantité de liquides. C’est quelque chose de positif, car cela signifie que vos reins filtrent bien et que vous nettoyez notre organisme de ses toxines. Mais, il se peut aussi que ces envies fréquentes ne soient pas liée à la consommation d’eau.
Si, par exemple, vous devez vous lever plusieurs fois dans la nuit pour uriner, vous souffrez de nycturie. C’est quelque chose qui, étonnamment, frappe plus souvent les hommes que les femmes, surtout passé un certain âge lorsqu’ils commencent à souffrir de problèmes de prostate. Mais, chez la femme, le syndrome mictional est périodique et peut être dû à différentes raisons que je vais vous présenter.
Manger trop salé, donne envie de faire pipi
Afin d'éviter de se lever fréquemment la nuit pour aller aux toilettes, il suffit de réduire sa consommation de sel.
Il n'y a pas que les séniors qui se lèvent plusieurs fois la nuit pour aller aux toilettes. Cela arrive à tous les amateurs de plats salés. C'est parce vous mangez trop salé que vous vous levez régulièrement la nuit pour aller uriner.
La consommation excessive de boissons excitantes
Cela peut vous surprendre. Mais, certaines personnes ont tendance à boire, non pas seulement trop de café, mais trop de boissons excitantes comme les colas ou les boissons énergisantes. Ce qui n’est vraiment pas bon pour la santé. Il est important de savoir que la quantité d’urine produite par jour dépend de l’équilibre hydroélectrique de l’organisme. Si vous consommez trop de boissons excitantes, cet équilibre est altéré et vos reins, sur le long terme, vont en souffrir. Pensez régulièrement à ne pas trop consommer ce genre de boissons, cela n’en vaut pas la peine.
Le diabète
Ne paniquez pas, si c’est une cause de ce syndrome il est possible de savoir immédiatement si vous en souffrez ou non. Le diabète à plusieurs symptômes, dont les envies fréquentes d’uriner qui entraînent la déshydratation et des carences en potassium très importantes. Mais, le diabète est lié également à d’autres symptômes comme la perte de poids, la somnolence, la fatigue, les évanouissements. Les envies fréquentes d’uriner sont dues, dans ce cas, au manque d’insuline dans le corps ou à l’usage incorrect de celle-ci par notre organisme. Le taux de sucre dans le sang est trop élevé, la personne qui en souffre a donc très soif et, logiquement, va plus souvent aux toilettes.
La consommation de certains médicaments
Lorsque vous suivez un traitement médicamenteux, il peut arriver que vous souffriez de la vessie et que vous ayez davantage envie d’uriner. Lisez les effets secondaires sur la boîte du produit et observez s’ils se manifestent dans votre corps.
Les troubles dus au stress
L’anxiété et le stress sont des états très fréquents dans certaines périodes de votre vie, et qui altèrent votre fonctionnement biologique. Vous avez des problèmes stomacaux, intestinaux, nerveux, diarrhéiques ou vous souffrez de vertiges. Sans aucun doute, la vessie peut également devenir très perturbée et nerveuse à cause de cet état d’anxiété.
Les infections
Les infections sont, sans aucun doute, la cause la plus fréquente qui provoque des envies régulières d’uriner. Des infections des conduits urinaires, de l’urètre, de la vessie, du tissu rénal, de la vulve ou du vagin peuvent être à l’origine de ces troubles. Cela peut également arriver en cas de problèmes hormonaux, de bactéries ou de système immunitaire affaibli. C’est quelque chose d’habituel et de très commun. Consultez votre naturopathe afin qu’il vous donne le traitement adapté car lui seul est en mesure de vous dire ce qui a causé l’infection. De mon côté, je vais vous donner quelques conseils simples pour soulager vos désagréments directement à la maison.
Quelques remèdes simples contre le syndrome mictional
N’oubliez jamais que des envies fréquentes d’uriner peuvent être le symptôme d’une maladie ou d’une altération de votre santé. Il faut savoir rapidement d’où cela provient et consulter son naturopathe pour obtenir le traitement adéquat. Ensuite, vous pourrez renforcer votre énergie avec ces quelques remèdes naturels :
1. Changez d’alimentation : évitez les aliments irritants comme les vinaigres, les assaisonnements, le café, les piments, les viandes rouges (vous comprenez pourquoi vous ne devez jamais consommer de protéines le soir, c'est l'une des raisons), le chocolat, le lait de vache et ses dérivés, les farines et sucres raffinés. Augmentez votre consommation de légumes.
2. Commencez votre journée avec une infusion de prêle et quelques gouttes de citron.
3. Mangez chaque soir une gousse d’ail tendre avec un verre d’eau tiède. C’est un antibiotique très puissant.
4. Faites-vous une infusion de gingembre, c’est un excellent anti-inflammatoire qui vous sera d’un grand secours.
5. Buvez beaucoup d’eau en journée pour ne pas vous déshydrater.
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Les enzymes
- Par vogot
- Le 22/03/2017
Définition
Une enzyme est une protéine fabriquée par l'organisme qui permet l'activation ou l'accélération de réactions chimiques. Il en existerait environ 15.000 protéines chez l'homme.
Fonction
Ces enzymes jouent un rôle dans toutes les fonctions, comme la digestion avec des enzymes intervenant dès le stade buccal avec les amylases contenues dans le suc sécrété par les glandes salivaires puis les différentes enzymes digestives qui décomposent les grosses molécules en substrats plus petits qui pourront être incorporés par l'organisme.
D'autres enzymes ont des rôles dans la purification du sang, l'élimination de substances toxiques...
En cas d'absence ou de déficit en une enzyme de l'organisme, la fonction exercée est défaillante : on parle d'enzymopathie.
L’intestin : Emonctoire capital pour notre santé
La plupart des maladies chroniques et bon nombre de symptômes aigus sont en relation avec notre système digestif, notre flore intestinale et notre alimentation.
L’intestin joue un rôle primordial dans notre santé et dans le maintien de celle-ci. C’est grâce à lui que les nutriments nécessaires au fonctionnement de notre organisme sont absorbés et redistribués là où notre organisme le demande. D’autre part il empêche la pénétration de micro-organismes, macromolécules et composés toxiques. Pour cela, toutes les étapes de la digestion doivent être effectuées correctement.
La digestion
Le but de la digestion est de dégrader les aliments en petites molécules absorbables (action de découpage) et ainsi permettre leur assimilation au niveau de l’intestin.
Histoire d'une carotte
Pour que son béta-carotène parvienne jusqu’à la circulation sanguine, il faudra que cette carotte soit réduite en morceaux minuscules pour que ce nutriment puisse traverser la barrière intestinale. Cette action est possible grâce à des procédés mécaniques comme la mastication, le péristaltisme (action rythmique des contractions de l’intestin) et des procédés chimiques enzymatiques (enzymes salivaires, gastriques, intestinales, pancréatiques)…
Les enzymes ont un rôle primordial ; si on ne possède pas pour une raison ou pour une autre une enzyme, l’aliment non dégradé ne reste pas neutre dans le système digestif. Il putréfie ou fermente, et à la longue entraîne un déséquilibre de l’écosystème intestinal.
Ce qui peut rendre nos enzymes digestives inefficaces :
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Un défaut de mastication : l’amylase sécrétée par les glandes salivaires digère en partie les amidons (sucres lents), de plus la salive informe les papilles, le cerveau transmet l’information aux différents organes digestifs de l’arrivée d’aliments permettant la sécrétion des enzymes digestives adéquates,
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Le stress,
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L’hypochlorhydrie, due à l’âge ou aux médicaments ayant une action sur l’acide chlorhydrique,
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Les métaux lourds,
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Les carences ou déficits en vitamines, minéraux, qui sont des catalyseurs ou cofacteurs,
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Les déficits enzymatiques d’origine génétique. Un exemple bien connu : le déficit en lactase, enzyme qui dégrade le lactose du lait. La lactase n’est pas efficace chez une majorité d’adultes, certains présenteront dès l’ingestion de lait des ballonnements, gaz, diarrhée, car les bactéries fermentent le lactose.
Nous devons toujours garder à l’esprit que notre alimentation doit convenir à nos enzymes et non le contraire.
Un exemple significatif : l’animal sauvage ne connaît pas les maladies (asthme, bronchite, problème de peau etc.) qui touchent les animaux domestiques nourris par l’homme aux croquettes ou aux pâtés. En effet, il se nourrit d’aliments adaptés à son espèce.
Pas de santé sans bonne digestion
Nous ne sommes pas ce que nous mangeons, nous sommes ce que nous digérons.
Les troubles fonctionnels intestinaux touchent 15 à 20 % de la population, ils sont 2 fois plus présents chez la femme que chez l’homme.
Mais ce que l’on sait moins, et qui est pourtant le fruit de nombreuses recherches scientifiques, c’est que de très nombreux troubles ou maladies (infections à répétitions, allergies, problème de peau, prise de poids, troubles du comportement, maladies auto-immunes…) sont plus ou moins directement liés à l’intégrité de notre écosystème intestinal.
On parle d’écosystème intestinal pour désigner l’ensemble formé par la flore intestinale, la muqueuse intestinale et le système immunitaire, trois éléments interdépendants les uns des autres, qui vont conditionner l’équilibre digestif, garant de notre santé. En effet, limiter le rôle du tube digestif au transit et à la digestion des aliments, serait négliger l’importance de son action, car il est le siège de nombreuses opérations qui permettent à notre organisme :
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de se défendre contre les agressions microbiennes,
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d’éliminer les substances toxiques,
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d’assimiler les nutriments indispensables,
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de participer à la fabrication de certains éléments vitaux.
Je vous suggère la lecture des articles: "Enzymes digestives, une autre énergie vitale", "La mastication et ses bienfaits", "Microflore: quand le ventre va, tout va","Affection de l'intestin émotif (A.I.E.)".
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Sécrétions digestives
- Par vogot
- Le 20/03/2017
La digestion correspond à l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques nécessaires pour que les aliments ingérés soient transformés en petites molécules, qualifiées de nutriments, seules capables de traverser la paroi intestinale et de passer dans le sang (absorption intestinale) qui les distribue à l’ensemble des cellules de l’organisme.
Au cours de la digestion, les aliments ingérés sont tout d’abord imbibés de salive et broyés dans la bouche. Le bol alimentaire qui en résulte est transporté ensuite par les mouvements de contraction de l’œsophage vers l’estomac où le brassage des aliments se poursuit.
Cependant, les transformations mécaniques subies par les aliments ne sont pas suffisantes pour que leurs constituants puissent être absorbés dans l’intestin.
En effet, si l’alimentation contient des petites molécules qui peuvent être absorbées par la paroi de l’intestin grêle sans transformation préalable, comme les sucres simples (glucose, galactose, fructose) ou des graisses, il n’en est pas de même des principaux constituants chimiques des aliments qui sont en majorité des macromolécules que l’intestin ne peut pas absorber directement. Les macromolécules des aliments sont pour l’essentiel des glucides complexes (amidon, glycogène et cellulose), c'est-à-dire des polymères de glucose, et des protéines, c'est-à-dire des polymères d’acides aminés.
Ces macromolécules doivent subir un véritable « découpage » chimique consistant à séparer les unes des autres leurs unités de construction qui sont de petites molécules, glucose dans le cas des glucides, acides aminés dans le cas des protéines.
Ce type de transformation chimique est appelée hydrolyse parce qu’elle nécessite l’intervention de molécules d’eau. Elle résulte de l'action de molécules spécialisées, appelées enzymes digestives, sécrétées par des glandes présentes à différents étages de l’appareil digestif (glandes salivaires, glandes gastriques, pancréas, glandes intestinales).
Toutefois, il est préférable de ne pas boire pendant les repas car les sucs gastriques seraient dilués et ne permettraient plus leur fonction principale. Boire de l'eau 15 minutes avant ou 45 minutes après le repas facilite la digestion. Le café, aliment acide par définition, en fin de repas rend la digestion difficile. L'alcool retarde la digestion.
Les macromolécules ne sont cependant pas les seuls constituants de l’alimentation à subir des transformations chimiques. Plusieurs glucides de l’alimentation comme le saccharose (sucre de betterave et de canne à sucre) ou le lactose (sucre du lait) doivent aussi subir une hydrolyse sous l’action d’enzymes pour que leurs constituants chimiques puissent être absorbés et certaines graisses doivent être émulsionnées par la bile soit pour être absorbées, soit pour être hydrolysées par des enzymes.
Les enzymes sont des catalyseurs biologiques, c'est-à-dire des molécules qui à des doses infimes accélèrent considérablement la vitesse d’une réaction chimique sans être modifiées au cours de la réaction. Ce sont des protéines dont l'activité dépend des conditions de l'environnement, notamment de la température et du pH. Chaque enzyme présente une activité maximale dans des conditions de température et de pH déterminées et n’accélère qu’une seule réaction chimique.
La diversité des enzymes digestives sécrétées par l’appareil digestif, conditionne en grande partie la nature des aliments qu’il est susceptible de digérer. Ainsi, l’appareil digestif humain ne produisant pas de cellulase, enzyme permettant la dégradation de la cellulose, les fibres végétales formées de cellulose ne sont pas digérées. Elles sont néanmoins utiles à l’alimentation et à la digestion car elles constituent un aliment de lest qui participe à la sensation de satiété et améliore le transit intestinal.
Salive
Définition
La salive est un liquide biologique sécrété par les glandes salivaires, à l'intérieur de la bouche. L'insalivation désigne l'imprégnation des aliments par la salive au cours de leur passage dans la bouche et de leur mastication.
Fonction
Le rôle de la salive est essentiellement mécanique. Toutefois, la salive n'a qu'une implication mineure dans la digestion des glucides et l’amylase salivaire est inactive chez de nombreuses personnes sans que cela les empêche de digérer normalement.
Composition
Elle contient cependant une enzyme, appelée amylase salivaire, capable d’hydrolyser l'amidon et le glycogène, comme on peut s’en rendre compte en mâchant un morceau de pain pendant une longue durée. Nous percevons alors un goût sucré résultant de la libération dans la bouche de certains constituants de l’amidon.
Sucs gastriques
Définition
Le suc gastrique est le liquide biologique produit par les glandes de la paroi de l'estomac (glandes gastriques).
Fonction
Ce suc gastrique sert à la digestion.
Composition
Il est composé de:
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l'acide gastrique pour diminuer la taille des aliments,
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la pepsine qui divise les protéines et produit les cellules principales à l'organisme
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la lipase gastrique hydrolysant des liaisons des triglycérides.
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le facteur intrinsèque, permettant l'absorption ultérieure de la vitamine B12.
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le mucus et les bicarbonates ayant un rôle de protection physique et chimique de la muqueuse de l'estomac.
L'estomac humain produit environ 2 litres de suc gastrique par jour, ainsi, les matières azotées sont correctement digérées.. Cette production dépend des besoins, elle est donc maximale au moment des repas.
Le simple fait de sentir l'odeur de la nourriture peut déclencher la production de suc gastrique.
Bile
Définition
La bile est un liquide biologique jaune-verdâtre, basique (pH compris entre 7,6 et 8,6) qui favorise la digestion, plus spécifiquement celle des lipides. Elle s’accumule et se concentre dans la vésicule biliaire entre les repas. C’est à la fois un suc digestif et une voie d’excrétion pour différentes substances hépatiques, notamment des protéines et pour le cholestérol et les hormones stéroïdes.
Fonction
La fonction digestive de la bile consiste surtout à émulsionner les graisses dans l’intestin, facilitant ainsi leur dégradation par les enzymes du pancréas et leur digestion. C’est l'arrivée de graisses dans l'intestin qui déclenche, par un réflexe neuro-humoral (à la fois nerveux et chimique), la contraction de la vésicule biliaire provoquant la libération de la bile dans le duodénum (partie haute de l’intestin grêle).
On estime que les 7/8 environ de la bile sont réabsorbés dans l'intestin, le reste étant éliminé avec les selles auxquelles elle donne leur couleur brune. C’est pourquoi, lors des hépatites (maladies du foie), les selles sont très claires.Suc pancréatique
Définition
Le suc pancréatique est un liquide biologique sécrété par le pancréas exocrine dans la lumière digestive. C'est le suc le plus complet.
Fonction
Sécrété par le pancréas et libéré dans le duodénum au moment de la digestion, le suc pancréatique est le plus important des sucs digestifs en raison de la diversité des enzymes qu’il contient et qui lui permettent d’hydrolyser pratiquement toutes les substances organiques qui constituent la nourriture humaine à l’exception de la cellulose.
Composition
On y trouve des enzymes capables d’hydrolyser les glucides (amylase), les lipides (lipases), les protéines (protéases) et leurs produits de dégradation résultant de l’action du suc gastrique (peptidases) ainsi que l’ADN (DNases).
La libération du suc pancréatique dans le duodénum est due à des mécanismes réflexes, à la fois nerveux et hormonal, déclenchés par l’arrivée dans le duodénum du chyme acide venant de l’estomac.
Le suc pancréatique contient aussi du bicarbonate de sodium permettant de neutraliser l'acidité du chyme. Le contenu intestinal se trouve dès lors à un pH de 8,3, optimum pour l’action des enzymes pancréatiques.
Suc intestinal
Définition
La paroi de l’intestin grêle sécrète du mucus, protecteur contre l’acidité du chyme, et des enzymes qui assurent la dégradation terminale en nutriments absorbables des molécules résultant de l’action des enzymes du suc pancréatique et celle de certains sucres, comme le saccharose (sucre de betterave), le maltose (présent dans le pain) et le lactose (sucre du lait).
C’est également au niveau de l’intestin grêle que se produit l’absorption, c'est-à-dire le passage des nutriments à travers la paroi intestinale vers le sang qui les distribue à l’ensemble des cellules de l’organisme.
Les sécrétions digestives représentent au total un volume de 7 à 10 litres d'eau par 24 h et une quantité importante d’ions minéraux dissous, mais la quasi-totalité est réabsorbée au niveau du gros intestin. Ce dernier héberge également une importante flore bactérienne dont l’activité est indispensable à la digestion et produit notamment des vitamines.
Comme nous pouvons le constater, certains aliments sont transformés en terrain acide, comme les protéines, et d'autres en terrain basique, comme les amidons. Cela démontre bien que ces deux aliments sont incompatibles en association dans un même repas.
Enzymes de la digestion
Enzymes
Source
Substrats
Produits
Amylase salivaire
Glandes salivaires Amidon Maltose (disaccharide) et petits polysaccharides
Lipase linguale Glandes de la langue
Triglycérides et lipides Acide gras et monoglycérides
Pepsine Estomac - Suc Gastrique
Protéines Peptides Amylase pancréatique Suc pancréatique Amidon Maltose (disaccharide) et petits polysaccharides Trypsine Suc pancréatique Protéines Peptides Chymotrypsine Suc pancréatique Protéines Peptides Carboxypeptidase Suc pancréatique Peptides Peptides plus petits et acides aminés Lipase pancréatique Suc pancréatique Triglycérides Acides gras et monoglycérides Ribonucléase Suc pancréatique
ARN Nucléotides Désoxyribonucléase Suc pancréatique ADN Nucléotides Maltase Intestin grêle - Suc intestinal Maltose Glucose Saccharase Intestin grêle - Suc intestinal
Saccharose Glucose et fructose Lactase Intestin grêle - Suc intestinal Lactose Glusose et galactose Aminopeptidase Intestin grêle - Suc intestinal Peptide Peptides plus petits et acides aminés Dipeptidase Intestin grêle - Suc intestinal Dipeptide Acides aminés Nucleosidases et phosphatases Intestin grêle - Suc intestinal Nucléotides Bases Azotés, pentose, et phosphates -
Diète hypotoxique
- Par vogot
- Le 21/02/2017
Pain, fromages... Certains aliments abîment les intestins et provoquent des réactions inflammatoires, voire l’apparition de maladies inflammatoires chroniques comme l’arthrose, la fibromyalgie, l'ostéoporose.
Le point sur ces aliments avec VOGOT, le réveil des sens.
Certains médecins vous diront que le gluten ou la caséine sont à l'origine de pathologies pour UNIQUEMENT 0,5% à 1% de la population française.
Cela est entièrement FAUX, ce n'est pas un phénomène de mode.
Maladie cœliaque
Le gluten est un mélange de protéines insolubles qui donnent du volume et de l'élasticité aux produits de boulangerie. On le trouve dans le blé, l'orge, l'avoine et le seigle, des céréales utilisées principalement dans le pain, les pâtisseries et les pâtes, mais également dans de nombreux plats préparés. Connue depuis l'Antiquité, la maladie cœliaque toucherait aujourd'hui entre 0,5 et 1 % de la population occidentale (entre 300.000 et 600.000 personnes en France), selon les estimations les plus courantes qui ne sont surement pas le reflet de la réalité.
La maladie peut se déclencher à n'importe quel moment de la vie et se manifester par des symptômes très divers : diarrhées chroniques, perte de poids, vomissements, fatigue, problèmes articulaires, neurologiques...
La maladie cœliaque peut aujourd'hui être décelée grâce à des tests fiables, 80 % des personnes qui en souffrent ne sont pas diagnostiquées et ne suivent pas un rééquilibrage alimentaire sans gluten qui est pourtant le seul traitement de leur maladie existant à ce jour. Mais à côté de ces patients, un nombre croissant de personnes affirment aller mieux lorsqu'elles suivent ce type de rééquilibrage.
Estampillées "hypersensibles" au gluten, elles interpellent les chercheurs qui, jusqu'à présent, ont été incapables de prouver scientifiquement l'existence de cette "sensibilité", ce qui n'est pas le cas des naturopathes, qui tirent la sonnette d'alarme depuis fort longtemps. L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne.
Pour la plupart, il s'agirait d'un simple phénomène de mode tandis que quelques-uns estiment qu'un mécanisme différent du gluten pourrait être impliqué. Les tests sanguins, qui permettent de détecter la présence d'anticorps caractéristiques de l'intolérance au gluten, sont en revanche systématiquement négatifs chez eux.
Top 7 des aliments qui augmentent les douleurs
Les pâtes abîment les intestins
La plupart des aliments à base de céréales contiennent du blé, et donc du gluten, une protéine très difficile à digérer et qui, cuite à haute température, entraîne la production d'une substance neuro-toxique, l'acrylamide. A terme la mauvaise digestion de ces aliments peut entraîner l’apparition de maladies inflammatoires chroniques.
En détail
Tous les aliments qui contiennent du blé, du seigle, du kamut, de l’orge, de l’avoine, du maïs, de l’épeautre et, en particulier, les céréales prêtes à manger, les pains, les biscuits, les craquelins, les pâtisseries, les pâtes, même la bière qui contient des protéines de l’orge.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
La molécule alimentaire pro-inflammatoire "gliadine alpha", contenu dans le gluten est très difficile à digérer par les enzymes. En s’accumulant dans l’intestin grêle, ces molécules alimentaires incomplètement digérées favorisent la multiplication des bactéries pathogènes avec comme conséquence le déséquilibre de la flore intestinale (appelée maintenant microbiome intestinal, je dois l'avouer c'est moins parlant), le développement d’inflammation, la perte de l’intégrité des parois de l’intestin grêle et une augmentation de sa perméabilité.
Les déchets bactériens et les grosses molécules alimentaires mal digérées, telles la "gliadine alpha", franchissent la paroi intestinale et se diffusent dans la circulation sanguine et lymphatique, ce qui leur permet de se déposer dans les tissus. Leur propriété antigénique (qui peut permettre de déclencher une réponse immunitaire), les rend susceptibles de provoquer des réactions pro-inflammatoires inappropriées.
Couplées à une prédisposition génétique, les intolérances envers certains antigènes alimentaires ou microbiens peuvent être à l’origine de douleurs inflammatoires et de maladies chroniques.
En combien de temps arrive la douleur ?
Certaines maladies telle l’arthrose peuvent se déclarer seulement au bout de 10 ans, 40 ans...selon la génétique ou la quantité d’antigènes sensibilisants (ex. gluten) ingurgités. La durée de développement des différentes maladies chroniques peut varier considérablement en fonction de la maladie, des caractéristiques génétiques et du mode de vie des individus.
Avant que les premières douleurs ne soient ressenties, l’inflammation se développe sous forme silencieuse pendant des semaines à des années, et détruit très progressivement les tissus. Elle peut aussi donner des signes précurseurs immédiats comme des maux gastriques, des ballonnements, de la constipation...
En cas de prédisposition génétique pour une maladie précise, le blé peut entraîner des troubles comme l’arthrose, le diabète de type 2, la fibromyalgie, la polyarthrite rhumatoïde, la colopathie fonctionnelle, la maladie de Crohn, la maladie cœliaque, la sclérodermie, l’eczéma, l’asthme, l’acné...
A partir de quelle quantité ?
La maladie symptomatique avec ses douleurs et ses pertes de fonctions va se déclarer plus ou moins vite en fonction des caractéristiques génétiques des individus et de leur mode de vie ( quantité et durée de la consommation d’aliments pro-inflammatoires). L’important est d’être dans la mesure. Si vous mangez des quantités raisonnables d’aliments pro-inflammatoires, vous limitez les possibilités d’apparition de la maladie. L'équilibre acido-basique étant respecté, l'inflammation sera sous contrôle.
En revanche une fois la maladie installée, suivre la diète hypotoxique (privation des aliments à base de gluten, de laitages et protéines animaliers, de viandes cuites à haute température, d’aliments industriels transformés (raffinés, contaminés par les pesticides et autres substances chimiques...) à la lettre permet dans la majorité des cas de faire disparaître les douleurs et de retrouver une bonne qualité de vie. Actuellement je suis un groupe à pathologie fibromyalgique, les résultats anti-inflammatoires grâce à une alimentation adaptée et quelques compléments alimentaires précis, leur permet de commencer à retrouver un bien-être stable.
Le pain complet peut accentuer l'arthrose
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
L’acrylamide est une molécule très rigide, indigestible par nos enzymes : elle peut provoquer un déséquilibre à l’intérieur de l’intestin appelé "dysbiose". La dysbiose favorise les bactéries pathogènes au dépend des bonnes bactéries, ce qui conduit à de l’inflammation et à une hyperperméabilité de l’intestin. En fait, l’acrylamide est associée au gluten.
En combien de temps arrive la douleur ?
Les maladies inflammatoires chroniques peuvent survenir au bout de plusieurs années. Couper le gluten et tous les aliments proscris par la diète hypotoxique peut considérablement aider à calmer la douleur. Atteinte d’arthrite rhumatoïde aux mains, une patiente témoigne avoir perdu sa douleur en 10 jours en suivant cette diète. Deux mois après le début de la diète hypotoxique, elle a consommé environ 300 ml de yaourt commercial. Cela a eu pour effet de ranimer une douleur intense dans les articulations métacarpo-phalangiennes durant les deux jours suivants ! Les patients commencent à voir un début d’effet positif à partir de 3 mois en moyenne et dans les cas très graves, cela peut prendre parfois environ 16-17 mois à connaître la rémission totale de la maladie.
A partir de quelle quantité ?
La maladie inflammatoire chronique symptomatique (soit l’expression de la maladie) avec ses douleurs et ses pertes de fonctions va se déclarer plus ou moins vite en fonction de la maladie, des caractéristiques génétiques des individus et de leur mode de vie (quantité et durée de la consommation d’aliments pro-inflammatoires). L’important est d’être dans la mesure. Si vous mangez des quantités raisonnables d’aliments pro-inflammatoires, vous limitez, aussi, les possibilités d’apparition de la maladie.
En revanche une fois la maladie installée, suivre la diète hypotoxique (privation des aliments à base de gluten, de laitages et de protéines d’origine animale cuites à haute température, d’aliments industriels transformés (raffinés, contaminés par les pesticides et autres substances chimiques...) à la lettre permet dans la majorité des cas de faire disparaître les douleurs et de retrouver une bonne qualité de vie.
Les yaourts activent l'inflammation
Les yaourts, le beurre, la crème, le fromage blanc, la glace et tous les laitages, peuvent poser problème en raison de leur teneur en "caséines". Les caséines représentent 80% de l'ensemble des protéines contenues dans le lait de vache et elles sont à l’origine de nombreuses intolérances chez le nourrisson et chez l’adulte.
Les caséines du lait de vache sont structurellement apparentées à la "gliadine alpha" et se digèrent difficilement. Les yaourts, les crèmes glacées ou certains fromages bas de gamme sont en outre souvent fait avec de la poudre de lait, bien plus riche en glycotoxines que le lait frais.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
La caséine peut être à l’origine d’inflammation et d’hyperperméabilité. A la base, l’intestin bénéficie d’une certaine perméabilité pour permettre d'assimiler les bonnes substances apportées par l’alimentation alors qu'il ferme l'accès aux molécules ou substances indésirables. Une intolérance aux caséines du lait peut induire un état d’hyperperméabilité en laissant pénétrer dans la circulation sanguine des substances nocives qui devraient être éliminées dans les selles.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et se déclarer au bout de plusieurs années sous forme de maladie inflammatoire chronique comme l’arthrose.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend des organismes de chacun et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d'aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement vous limitez, encore, les possibilités d'apparition de maladies chroniques. En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladies en rémission.
A noter : le lactose, c’est le sucre du lait et il n’est pas impliqué dans le développement des maladies inflammatoires chroniques. Il peut cependant entraîner des problèmes digestifs lorsqu’un individu a cessé de produire les enzymes appelés lactases.
Le comté entraîne des maladies inflammatoires
Sont susceptibles de provoquer des maladies inflammatoires, tous les laits provenant de sources animales quelles qu’elles soient, et leur dérivés, tels que le beurre, la crème, les fromages, le yaourt, la crème glacée, etc.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Les caséines (protéines) mal digérées du lait chez les personnes qui y sont sensibles irritent la paroi intestinale, créent un déséquilibre bactérien et déclenchent une inflammation. Celle-ci entraîne une hyperperméabilité intestinale qui permet le passage de molécules trop grosses, donc susceptibles d'induire des réactions immunitaires inappropriées dans les tissus.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et se déclarer au bout de plusieurs années sous forme de maladie inflammatoire chronique comme l’arthrose.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend des caractéristiques génétiques des individus, et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d’aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement vous limitez les possibilités d’apparition de maladies chroniques.
En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladie en rémission.
Le rôti de bœuf se digère difficilement
Toutes les protéines animales : fromages, œufs, et bien-sûr les viandes, peuvent poser problème si l’aliment est cuit à partir de 110-120°. Ce genre de cuisson favorise la production de glycotoxines via la réaction de Maillard. Encore plus grave, la cuisson sur barbecue, en plus d’entrainer la production de glycotoxines, induit la formation de deux substances reconnues comme cancérigènes. A terme, la cuisson à haute température des protéines d’origine animale peut provoquer l’apparition de maladies inflammatoires chroniques.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Difficile à digérer, ces molécules provoquent un déséquilibre intestinal appelé "dysbiose", de l’inflammation puis une hyperperméabilité de l’intestin qui va permettre de laisser passer des molécules susceptibles d’activer de façon anormale le système immunitaire au niveau des tissus ainsi irrigués.
En combien de temps arrive la douleur ?
Selon la génétique et la quantité de molécules pro-inflammatoires ingurgitées, des maladies inflammatoires chroniques pourront se développer plus ou moins rapidement : des mois, des années voire des dizaines d’années. Grâce à la diète hypotoxique, la douleur peut s’arrêter, plus ou moins rapidement.
Elle peut s’apaiser en 48h, une semaine, plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plus d’une année... Mais il faut préciser que pour certaines maladies plus lourdes telle la sclérose en plaques par exemple, pour obtenir de très bons résultats, cela peut nécessiter une plus longue période ainsi que de respecter à la lettre une diète encore plus restrictive comme l’abandon de tout sucre ajouté dans certains cas.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend de la maladie, de la génétique de chacun et du nombre d’années passées à consommer l’aliment pro-inflammatoire auquel un individu est sensible. L’important est d’être dans la mesure. Si vous consommez raisonnablement ce genre d’aliment, vous limitez les possibilités d’apparition de la maladie.
En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre la maladie en rémission.
A noter : les poissons cuits à plus de 110`C contiennent 10 fois moins de glycotoxines que la viande cuite à cette température.
Les rillettes disposent de mauvaises molécules
Les aliments fabriqués industriellement à partir de produits animaliers cuits à plus de 110°C comme la charcuterie et le bacon sont à éviter en cas de maladie inflammatoire chronique.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Cuit à plus de 110°c, il y a formation de molécules appelées glycotoxines qui favorisent la "dysbiose", l’inflammation et la perméabilité excessive de l’intestin.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et se déclarer au bout de plusieurs années sous forme d’une maladie inflammatoire chronique comme l’arthrose. En coupant les aliments pro-inflammatoires, l’inflammation commence à disparaître, suivie par la régénération des tissus.
Dans des cas très complexes comme le suivant, la mise en rémission peut s’étaler sur plus d’une année. Une patiente à qui j'avais "anamnèsé" une scoliose à l’âge de 12 ans, souffrait, au moment de débuter la diète hypotoxique d’une arthrose sévère de la colonne, de tendinites multiples, d’une petite déchirure à un muscle de la hanche, et d’un glissement de la vertèbre L4 sur L5. Sa douleur qui était de 10/10 en tout temps était encore amplifiée lorsqu'elle se couchait car aucun mouvement n’était possible.
Assez rapidement après le début de la diète hypotoxique, elle avait constaté de légères améliorations et cela a nécessité 5 mois de diète hypotoxique pour pouvoir se coucher sur le côté gauche pendant quelques secondes. Après 17 mois de diète, elle pouvait bouger, marcher normalement et se coucher sans douleur. Après 5 ans, elle peut maintenant dormir de 7-8 heures; pratiquer la danse en ligne et danser le cancan; sa douleur est à 0 lorsqu’elle ne fait aucun écart et à 1.5/10 lorsqu’elle "triche" un peu.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend des organismes de chacun et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d’aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement, vous limitez les possibilités d’apparition de maladies chroniques. En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladie en rémission.
Le cassoulet en conserve : des risques inflammatoires
Les aliments préparés et transformés par l’industrie alimentaire , contiennent souvent des quantités importantes de sucre, de sel, de mauvais gras, des produits chimiques pour la conservation, des colorants, des glycotoxines, etc. De plus, les conserves possèdent souvent un revêtement fait de résine de biphénol qui à la longue peut venir s’accumuler dans l’organisme.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Une alimentation à base de produits alimentaires transformés va causer de la dysbiose qui a la longue va favoriser l’apparition de maladies inflammatoires chroniques.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et devenir symptomatique suite à des périodes variables de quelques semaines, quelques mois et/ou des années sous forme de maladies inflammatoires chroniques.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend de la génétique des individus et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d’aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement vous limitez les possibilités d’apparition de maladies chroniques. En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladie en rémission.
Mais alors vous aller me demander:"Que peut-on manger et surtout ne plus manger lorsque ces pathologies sont installées ?"
Les aliments interdits
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le blé, l’avoine, le seigle, l’orge, le maïs et les produits où ils sont utilisés (pain, gâteaux, brioches, pâtes…)
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les laits animaux : laits, yaourts, fromages, beurres, crèmes, glaces…
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les viandes cuites, crues ou peu cuites, les poissons et coquillages, crevettes…
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les charcuteries cuites ou crues (saucisson, jambon cru, salami…)
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tout aliment cuit à plus de 110°C (en particulier cuisson au four, à la poêle, fritures, au micro-ondes, à la cocotte minute)
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les confitures (qui sont cuites)
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les huiles raffinées ou matières grasses cuites
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la bière (obtenue à partir de céréales)
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les conserves, plats préparés (modes de cuisson, huiles utilisées non autorisées)
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le chocolat au lait, blanc (nature ou aux céréales)
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les aliments raffinés en général (riz, farine, sucre, sel,....)
Les aliments autorisés
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riz, sarrasin, sésame et leurs dérivés (pains et gâteaux à la farine de riz ou de sarrasin cuits à basse température…)
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soja et ses dérivés (lait de soja, tofu..)
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légumes secs
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noix et oléagineux crus
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les fruits (frais ou secs), les légumes , les crudités
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le sucre complet, le miel
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les huiles obtenues par première pression à froid
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les condiments
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eau, (café, thé modérément), chicorée
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les aliments cuits à moins de 110°C (cuisson à la vapeur, à l’eau, à l’étouffée, le pochage ou braisage doux)
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le chocolat noir (modérément)
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le sel non raffiné de guérande, de l'Hymmalaya, le gomasio.
Votre naturopathe est le seul professionnel de santé qui pourra vous aider à suivre efficacement une diète hypotoxique.