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Rouleau de massage: utilisation, avis, bienfaits

Par Le 11/05/2018

Le rouleau de massage (Foam Roller, en anglaiss’est démocratisé en France grâce au développement de la gymnastique Pilates. Il est aussi utilisé chez les anglo-saxons pour traiter les trigger points.

Trigger points

Les trigger points sont des nœuds ou des bandes dures qui se forment au sein des fibres musculaires et qui peuvent être clairement identifiés lorsqu’on les recherche manuellement ou lorsqu’on se fait masser.

Tout le monde possède des trigger points, même les bébés et les enfants. Ils ont été identifiés sous plusieurs formes:

  • les trigger points actifs
  • les trigger points passifs ou latents
  • les trigger points primaires

Tous les trigger points sont associés à un dysfonctionnement mais seuls les trigger points actifs sont associés à des douleurs à distance encore appelées douleurs référées. Ils sont en liaisons directes avec les émotions, souvenez-vous...

Les vertebres les emotions

Les trigger points primaires et secondaires peuvent être actifs ou passifs.

Les conséquences

Les trigger points engendrent un deséquilibre musculaire pouvant être à l'origine de nombreuses douleurs et gênes au quotidien. Parmi elles :

  • Faiblesses des articulations

  • Douleurs cervicales

  • Céphalées

  • Lombalgies

  • Sciatiques

  • Epicondylites

  • Syndrome de tunnel carpien

  • Nausées et étourdissements

Les causes

Les causes peuvent être nombreuses et variées, les points trigger apparaissent suite à :

  • un accident

  • une chute

  • une blessure sportive

  • un mouvement répétitif

  • une opération chirugicale

  • une maladie

  • une mauvaise posture

  • un stress psychologique

 

Comment j’ai découvert le rouleau de massage?

Un jour (pas par hasard, vu que cela n'existe pas), je suis entré dans un magasin, et j'ai vu cet objet, dont j'avais entendu parlé, il y a fort longtemps. Je me suis approché et..... je sais maintenant pourquoi.... je l'ai pris et rapporté chez moi (en réglant son prix à la caisse, bien évidemment).

Afin de me remémorer son bon usage, ses bienfaits et tout le toutim, j'ai farfouillé sur internet. Parait-il que c'est un effet de mode. Ah bon? Soit!

Alors c’est à la mode, donc je vais vous en toucher quelques mots. Comme tout effet de mode ça passera peut-être mais ça restera dans mes pratiques et je l’utiliserai de temps en temps, pour ma patientèle en demande ou pour moi.

Par contre l’avantage des effets de mode, personne n'en parle. Enfin si, moi je le dis mais pas assez fort:

L’EFFET DE MODE AMÉLIORE L’ADHÉSION AU TRAITEMENT ET L’OBSERVANCE DES PATIENTS!!!

Alors pourquoi ne pas se renseigner, éventuellement s’y mettre mais sans se ruiner?

Des Foam roller, il y en a partout et à tous les prix. Voici à quoi ressemble le modèle que j'ai acheté:

Rouleau de massage

Il en existe différents modèles, formats et tailles variés. Je vous conseillerai, un peu plus bas (question n°6), dans cet article.

Questions n°1: Son utilité?

La première indication est l’auto-massage. Vous effectuez vous-même les exercices tout en étant surveillé(e) par votre thérapeute.

Question n°2: Ses effets?

Les effets sont assez logiques, au même titre que le massage (en relation thérapeutique). Vous pouvez avancer une amélioration de la vascularisation de la zone massée, cela entraîne une action antalgique, améliorant la qualité tissulaire par effets mécanique, circulatoire, neuro-physiologique. Ce qui entraîne une détente musculaire, une modification du seuil de déclenchement de la douleur, une meilleure résistance tissulaire sur le long terme. Vous pouvez grâce aux rouleaux à picots (grid), un des modèles existants, travailler sur les points gâchettes. Vous vous apercevrez que votre torse se recouvre d'une légère pigmentation rouge.

Torse pigmentation

Cela risque de vous impressionner, c'est tout à fait normal. L'oxygénation sanguine est un révélateur de l'efficacité du procédé. Dans les minutes qui suivent, tout rentrera dans l'ordre.

Les points gâchette sont des points douloureux à la palpation qui se présentent sous la forme de nodules de fascia (membrane conjonctive qui enveloppe les muscles et d'autres organes) durci . 

Points gachette

Le muscle est composé de sarcomères, des structures microscopiques qui agissent comme des pompes permettant la bonne circulation sanguine dans les fibres musculaires. Lorsqu'un point trigger est présent les sarcomères situés dans ce point sont constamment contractés, il s'ensuit un appauvrissement de l'apport en oxygène dans la zone et une accumulation des déchets métaboliques (ex: acide lactique)

Question n°3: Quand l’utiliser?

En prévention, je l’utilise très souvent. Non seulement il masse la partie en contact avec le rouleau, mais vous pouvez cumuler plusieurs exercices en un en gainant votre corps. Par exemple, si vous désirez masser la cuisse, veillez à vous appuyer sur les mains et les avant-bras, les coudes en angle droit et le dos surélevé par rapport au sol en veillant à être bien tendu.

A l’échauffement, en autonomie au niveau des paravertébraux c’est un bon outil.

En récupération, en auto-massage sur les contractures musculaires.

En rééducation, le rouleau de massage permet notamment aux patients d’assouplir leur cyphose dorsale avec du matériel prenant moins de place qu’un Swiss Ball dans votre salle de soin…

Rouleau de massage et dos

Question n°4: Pour qui?

Alors après cet éloge du rouleau de massage, je vous préviens de suite tout le monde ne pourra pas l’utiliser.

Une mamie ostéoporotique ultracyphosée, on oublie. 

Le ou la patiente qui n’est pas capable du moindre lâcher-prise.

Les personnes avec un schéma moteur très perturbé.

L’indication parfaite est le sédentaire qui n’a pas le temps de s’occuper de lui (c’est là que l’effet mode est important) ou encore le sportif soucieux de sa performance ou de sa santé.

Question n°5: Quels sont les inconvénients?

D'abord le coût pour le patient (de 15€, les plus simples à 150€, modèles perfectionnés, vibrants). Êtes vous prêts à acheter quelque chose dont vous vous servirez pendant 3 mois maxi (95% des patients) dans l'année? C'est pour cela, que je vous conseille de vous renseigner auprès de votre thérapeute. S'il en possède un, c'est un grand bénéfice santé à chaque consultation.

Deuxièmement, l’auto-massage. Si vous voulez qu’il soit bien fait, doit durer un peu, et mine de rien, au niveau gainage, c’est assez exigeant. Il faut donc être accompagné lors de chaque exercice.

Egalement, comme tout ce qui est auto-rééducation, les gens lâchent très vite leurs bonnes résolutions. D'où, le suivi thérapeutique, avec un professionnel de santé. Mais ça, je l’ai déjà dit.

Questions n°6: Comment choisir son rouleau de massage?

Si vous souhaitez investir, sachez qu’il existe des caractéristiques techniques différentes, ce qui explique les différences de prix et la diversité de l’offre.

Je vous invite à prendre en compte les critères suivants :

 Avec ou sans picots : sachant qu’il existe des rouleaux proposant une extrémité lisse et une extrémité avec picots. Pour les trigger points, les picots sont indispensables, mais pour un massage plus ample, la partie lisse peut se révéler plus adaptée.

 La taille : je vous conseille de choisir un rouleau large, étant plus maniable, il glisse moins facilement, sera mieux adapté pour votre dos tout en restant utilisable pour les jambes. Mais si vous désirez le transporter en voyage, optez pour un rouleau de massage plus petit.

➤ Solidité de la mousse : ne choisissez pas un modèle trop mou, car il va très rapidement s’user dans le temps. À l’inverse, un modèle trop rigide est inconfortable et douloureux. S’il est trop douloureux, n’hésitez pas à placer une serviette entre le rouleau et votre peau ou à retirer le noyau central (pour les modèles avec noyau).

Question subsidiaire: Combien de temps, s'auto-masser?

En prévention, il est conseillé 1 à 2 min par jour pour que le patient le fasse sur une longue période. Personnellement, je vais au-delà, tant les effets bénéfiques sont nombreux.

En échauffement, 5min c’est souvent parfait car il y a d’autres muscles à solliciter.

En rééducation, tout dépend du patient, de la pathologie, du temps que vous avez, etc. Etant thérapeute, j'ai ma façon de travailler et ce n'est pas un long truc tout dur qui va me remplacer!!!

Sérotonine: le neurotransmetteur du bonheur

Par Le 25/04/2018

Découvrez la sérotonine, ou hormone du bonheur.

Définition

La sérotonine est un neurotransmetteur, c'est-à-dire une substance qui permet de transmettre l'influx nerveux entre les neurones. Elle joue un rôle important dans la régulation de l'humeur, de l'émotivité, de l'agressivité, des comportements alimentaires et sexuels ainsi que du sommeil.

De ce fait, un lien existe entre la dépression et la quantité de sérotonine contenue dans les synapses. Les médicaments appelés inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine sont ainsi utilisés dans le traitement de la dépression. Mais ceux-ci masquent le plus souvent le problème majeur.

Quel est son rôle ?

La sérotonine a un rôle proche de celui des hormones. Elle agit sur le système nerveux central et induit différentes actions, notamment dans la régulation de certains comportements comme l'humeur ou l'émotivité.

Elle a également une action sur le sommeil, les troubles sexuels, les anomalies du comportement alimentaire comme la boulimie, et l'agressivité. Les tendances suicidaires peuvent aussi être expliquées par une faible production de sérotonine. De même que la dépression. 

Un faible taux de sérotonine provoque des problèmes digestifs

Il est possible que vous n’ayez jamais entendu parler des péristases. Ce terme fait référence aux contractions qui se produisent dans votre tractus digestif et qui ont un but simple : transporter les aliments et les liquides que vous ingérez à travers votre système digestif.

Lorsque vous connaissez une baisse de sérotonine, vos cellules produisent moins de calcium.

Moins vous disposez de calcium, plus vos muscles digestifs se relâchent. Ils ne se contractent plus suffisamment et votre digestion peut vous paraître plus lente et plus lourde.

Relation entre une baisse de sérotonine et l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.)

Voici une donnée très intéressante dont je vous fais part : environ 95% de la sérotonine que vous produisez est stockée dans vos intestins. Une carence en sérotonine peut donc avoir un impact majeur sur le fonctionnement de ces organes si précieux pour votre organisme.

  • Il est fort probable que vous souffriez d’épisodes de constipation si vous subissez une baisse de sérotonine .

  • De plus, à cause de la détérioration musculaire du système digestif que j'ai pu évoquer précédemment, vous vous exposez à souffrir de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.).

Si vous souffrez des troubles que je viens de décrire, demandez à votre thérapeute qu’il vous prescrive des analyses de sang pour voir si vos symptômes sont potentiellement en lien avec une baisse de sérotonine dans votre organisme.

Un affaiblissement du système immunitaire

Si vous vous sentez très fatigué en ce moment, que vous souffrez d’une faiblesse musculaire, d’une fatigue extrême, d’une mauvaise humeur constante, et que vous êtes en plus victime d’infections ou de rhumes fréquents, vous devez rapidement consulter votre professionnel de santé.

Un faible taux de sérotonine peut fragiliser la réponse immunitaire de votre corps, qui ne vous protège alors plus aussi bien contre les maladies.

Des altérations de l’horloge biologique

Un taux bas de sérotonine peut totalement altérer votre rythme circadien. La plupart du temps, les personnes qui en souffrent peuvent avoir davantage envie de dormir le jour que la nuit.

  • Cependant, je dois aussi signaler que cette somnolence diurne peut aussi être la conséquence d’un état de dépression.

  • Les dépressions endogènes (qui prennent naissance à l'intérieur d'un corps, qui sont dues à une cause interne) peuvent également être causées par une baisse de sérotonine.

Un goût prononcé pour les aliments salés

Voici une information assez étonnante, que je vous dévoile: les personnes qui souffrent d’une carence en sérotonine dans leur organisme ont davantage besoin de sodium que les autres, voilà pourquoi elles sont très attirées par les aliments salés.

Cependant, ce symptôme seul n’est pas suffisant pour une anamnèse immédiate d'un déficit en 5-HTP. Il doit être associé à d’autres processus comme une mauvaise humeur constante, de la fatigue, de troubles digestifs…

Une dépression

Une baisse de sérotonine peut provoquer une chute drastique de votre état d’esprit.

  • De fait, il existe une relation directe entre la sérotonine et le développement de la dépression.

  • Cette relation puise sa source dans la baisse du nombre de récepteurs capables de recevoir la sérotonine et, à l’inverse, dans l’augmentation du taux de tryptophane, un acide aminé qui permet de réguler la sérotonine.

Parfois, le simple fait d’améliorer votre alimentation et de pratiquer un sport est suffisant pour améliorer votre état d’esprit, si la dépression ressentie est légère.

Cependant, dans la majorité des cas, il est nécessaire d’avoir recours à des compléments alimentaires pour rétablir votre taux de sérotonine à un niveau normal.

De l’anxiété

Notre corps dispose environ de 14 récepteurs différents de la sérotonine, le 5-HT1A étant le récepteur le plus important.

Si, à un moment donné de votre existence, ce récepteur expérimente des dysfonctionnements, vous allez devenir bien plus susceptibles, nerveux, préoccupés et anxieux.

C’est un phénomène très curieux que vous devez prendre en compte. En effet, l’anxiété, tout comme la dépression, peuvent avoir des origines chimiques.

La migraine

La sérotonine joue un rôle clé dans le développement et l’apparition de migraines.

L’origine de la plupart de ces céphalées incapacitantes sont à rechercher du côté d’une carence en tryptophane, le précurseur de la sérotonine, qui régule sa production.

Des troubles de la mémoire

Un manque d’attention, de la fatigue, des difficultés à vous concentrer sur certaines informations et à les retenir sont des troubles qui peuvent également être en lien avec la sérotonine.

Ces symptômes sont fréquents chez les personnes qui souffrent de dépression. Pour autant, lorsque le patient touché consomme des compléments alimentaires adaptés, comme la rhodiola rosea ou OMÉGA3 - EPA+ils peuvent rapidement être résorbés.

Vous avez pu constater que la sérotonine intervient dans un grand nombre de vos processus corporels. Les aspects que je viens de citer ne sont que la partie immergée de l’iceberg.

Voilà pourquoi il est nécessaire, si vous souffrez d’un quelconque mal-être physique ou émotionnel, de consulter votre professionnel de santé.

Un rééquilibrage alimentaire, des exercices physiques et la prise de compléments alimentaires adaptés peuvent rapidement vous rendre le bien-être que vous avez perdu.

Alimentation et sérotonine

Il serait utile pour vous de consulter un naturopathe pour déterminer la cause vos soucis. La mise en place progressive d’une bonne hygiène de vie devrait largement contribuer à l’amélioration de votre santé nerveuse et votre sommeil.

D’abord, si vous dormez mal, voici les conseils de base. Pour bien dormir, le soir, il faudra éviter les gros repas tardifs et les excitants (café, thé noir, chocolat, sucre, coca-cola, alcool, tabac mais également télévision ou ordinateur dans la chambre).

Sélectionner des aliments propices au sommeil du fait qu’ils contiennent du tryptophane, précurseur de la sérotonine : riz complet, produits laitiers, protéines de soja, œufs, poisson, légumineuses, chocolat, banane, amandes et noix de cajou, levure de bière, œufs, salade… Je rappelle que les aliments contenant des protéines sont à consommer au déjeuner (repas du midi) et les aliments amidonnés le soir.

Dès que l’envie de dormir survient, ne pas lutter et se coucher immédiatement.

En phytothérapie, les plantes du sommeil sont : passiflore, mélisse, tilleul, lavande, valériane

En gemmothérapie, on retrouvera l’effet combiné de plusieurs plantes qui prennent en considération l’ensemble des nécessités pour favoriser la lutte contre l’insomnie.

L’intérêt réside dans la complémentarité des teintures qui crée une synergie réelle et efficace.

Vita Somn offre une action complète pour lutter contre l’insomnie en offrant un effet apaisant et de contrôle des émotions, un somnifère puissant et un effet contre le réveil nocturne.

En effet:

  • L’Aubépine (Crataegus monogyna) est un régulateur cardiaque et émotionnel. La prise avant le coucher permet ainsi d’apaiser les poussées d’adrénaline qui empêche l’endormissement et font « fonctionner » le cerveau en boucle.

  • L’Escholtzia (Escholtzia californica) est un inhibiteur du système nerveux périphérique. Elle agit donc en douceur pour favoriser l’endormissement mais surtout pour éviter les réveils nocturnes.

  • La Valériane (Valeriana officinalis) est un inhibiteur du système nerveux central qui agit fortement pour favoriser l’endormissement par son action somnifère. Son action ne peut dépendre que de la dose qu’il faudra augmenter si nécessaire.

En ce qui concerne les compléments alimentaires, vous pourrez prendre du 5-http, précurseur de la sérotonine, qu’on trouve notamment dans la plante Griffonia simplicifolia. Un complexe mélisse+valériane vous aidera à retrouver une nuit de sommeil calme et reposante. La mélatonine vous permettra de plonger plus rapidement dans les bras de Morphée.

Je vous souhaite du plaisir, du bonheur et un sommeil réparateur ! A vous de jouer...

Fake News répandues par les lobbies et cautionnées par les autorités.

Par Le 16/04/2018

Fake news, qu'est-ce que c'est ?

Les fake news (ou fausses nouvelles) sont des informations délibérément fausses ou truquées (fake veut dire en anglais « faux, truqué ») émanant en général d'un ou de plusieurs médias, d'un organisme (lobby) ou d'un individu. Elles participent à des tentatives de désinformation, que ce soit via les médias traditionnels ou via les médias sociaux, avec l'intention d'induire en erreur dans le but d'obtenir un avantage financier ou politique.

Loi, projet de loi

Le président français annonce qu'avec la nouvelle loi, «en cas de propagation d'une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge au travers d'une nouvelle action en référé qui permettra, le cas échéant, de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur, voire de bloquer l'accès au site Internet.» Il souhaite par ailleurs renforcer les pouvoirs du CSA pour «lutter contre toute tentative de déstabilisation par les services contrôlés ou influencés par des États étrangers», ce qui pourra passer par «la suspension ou l'annulation» de leurs conventions avec le régulateur.

Lutter contre les fake news implique de définir ce qui entre dans le champ de la désinformation, de la propagande politique, ou de la simple liberté d'expression. Le chef de l'État propose donc aux médias d'entamer une «réflexion» déontologique sur le sujet.

Comme dit la citation: "Que chacun balaie devant sa porte et les rues seront nettes". Je suggère donc à toute personne voulant faire des "Fake News" un cheval de bataille, de commencer par celles que je pointe du doigt dans cet article.

Des efforts qui rendent malades

Problème, ces « Fake News » sont reprises et cautionnées par les autorités de santé. 

À force de désinformation, beaucoup de Français tombent malades. 

Ils sont convaincus de se faire du bien. Ils font des sacrifices. Ils dépensent. Mais ils ruinent leur santé !! 

Alors, êtes-vous concerné vous aussi ? Faites-vous certaines de ces erreurs fatales inspirées par la manipulation médiatique ? 

1° « Pour être en bonne santé, je bois tous les matins un bon jus d’orange »

C’est écrit sur les boîtes de corn-flakes, enseigné dans les écoles, affiché dans les hôpitaux et les salles d’attente des médecins, publié sur les dépliants du « Programme National Nutrition Santé », financé par le gouvernement.

Et pourtant, les études scientifiques sont formelles : boire du jus d’orange le matin est aussi mauvais que de boire du Coca-Cola

Le jus de fruits contient autant de sucre que les boissons gazeuses, et parfois encore plus ! 

Une étude de l’université de Harvard révèle que les jus de fruits sont aussi coupables que les sodas dans l’épidémie de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancers. Boire un verre de jus de fruits frais par jour augmente le risque de diabète de 21 % ! 

Un verre de jus d’orange ou de pomme contient autant de sucre et plus de calories qu’un verre de Coca-Cola. 

Peu importe que le jus soit fraîchement pressé ou sorte d’une bouteille à base de concentré. 

Le sucre est là, hyperassimilable. Il passera comme un missile à travers l’intestin et dans le sang. Il fera brusquement monter la glycémie, entraînant une décharge d’insuline qui provoquera une crise d’hypoglycémie sur le coup des 11 heures. 

Les spécialistes en nutrition de Harvard recommandent au contraire de manger des fruits frais entiers, en particulier des myrtilles, du raisin et des pommes, qui sont liés à un risque plus faible de diabète de type 2.

2° « Le pain complet est très bon pour la santé »

Sous prétexte que le pain blanc est mauvais pour la santé, le pain complet est partout présenté comme l’alternative saine, traditionnelle, à manger sans modération. 

Certes, le pain blanc fait à partir de farine ultraraffinée ne vous apporte que des calories vides, de l’amidon qui se transforme en sucre pur dans l’estomac. 

Pour autant, le pain complet est à peine meilleur. Il ne mérite en aucun cas de tenir une place centrale dans un régime alimentaire protecteur. 

Parce qu’il contient du son (l’enveloppe des grains de céréales), le pain complet contient plus de pesticides que le pain blanc. S’il contient plus de fibres que le pain blanc, il reste un aliment pauvre en vitamines et minéraux, par rapport à son apport calorique. 

Contrairement aux idées reçues, son index glycémique est aussi élevé que celui du pain blanc (71), soit supérieur au sucre de table (67) !! 

Comme le jus d’orange, le pain complet du petit-déjeuner fait monter brutalement votre glycémie, entraîne un pic d’insuline et donc une crise d’hypoglycémie à 11 heures. 

Ni le pain complet, ni les céréales complètes ne doivent être particulièrement recherchés dans le cadre d’une alimentation saine. 

3° « Ne pas oublier un produit laitier à chaque repas »

Ah… les produits laitiers ! L’aliment santé par excellence. Il en faut « 3 ou 4 par jour », selon le Plan National Nutrition Santé. L'horreur suprême.

Et le gouvernement est là pour rappeler les parents déficients à l’ordre. Souvenez-vous des distributions gratuites de lait dans les écoles maternelles… La consigne, mille fois répétée, de consommer des produits laitiers pour leur « calcium » indispensable à la croissance et au squelette. 

Ces campagnes ont durablement marqué les esprits (Les produits laitiers sont nos amis pour la vie). Elles n’avaient pourtant pas pour objectif prioritaire la santé de la population mais… d’écouler les surplus de l’industrie laitière ! 

Je ne le dirai jamais assez : le lait de vache est fait pour les petits veaux. 

Le veau pèse 45 kg à la naissance. Il monte à 300 kg pour son premier anniversaire !!

Tant mieux pour lui ! Mais le petit homme n’a pas les mêmes besoins

Cela fait 170 ans (1850) qu’il a été clairement démontré que le lait de chaque espèce possède une composition unique. Chaque espèce a des besoins nutritionnels particuliers selon sa vitesse de croissance, son exposition aux infections, ou encore selon les tissus à développer (cerveau chez l’homme, muscle chez le veau…). 

Le lait humain est de loin le plus complexe des laits des mammifères. Il contient plus de 200 molécules différentes de sucre, contre seulement 30 à 50 chez la souris et la vache. 

Il contient en revanche trois fois moins de protéines que le lait de vache. Et, bien sûr, il ne contient pas les « facteurs de croissance bovins » (rBGH) présents dans le lait de vache, qui permettent la prodigieuse croissance musculaire du veau. 

Ces facteurs de croissance bovins favorisent la croissance des tumeurs chez l’homme, ce qui pourrait expliquer pourquoi le cancer de la prostate est plus fréquent chez les gros consommateurs de lait. 

Malgré les progrès dans la composition des laits maternisés, les enfants allaités par leur mère continuent donc à avoir moins d’infections, moins de diabète, moins de risque d’obésité, moins de maladie cœliaque (intolérance au gluten). 

Concernant les adultes, le tableau est pire. Les trois quarts de l’humanité n’ont pas les enzymes digestifs leur permettant d’assimiler les produits laitiers. En France, c’est 41 %. De nombreux problèmes digestifs, immunitaires, infectieux, pourraient être provoqués par des intolérances (non détectées) aux produits laitiers. 

Le lait rend-il au moins les os solides ? 

Non. 

Les femmes asiatiques, qui ne boivent jamais de lait, ont moins d’ostéoporose et de fractures que les Scandinaves, championnes du monde de la consommation de lait. 

Une étude suédoise a montré une plus forte mortalité et un plus grand risque de fracture dans le groupe buvant le plus de lait. 

À noter en outre que l’essentiel du lait provient aujourd’hui d’élevages en batterie, de vaches prenant des antibiotiques, nourries de tourteau de soja OGM et autres céréales arrosées de pesticides. 

On trouve donc dans le lait non-biologique de forts taux de pesticides et d’antibiotiques. 

Historiquement en France, les produits laitiers furent une source majeure de contamination aux PCB (perturbateurs endocriniens). Les taux ont toutefois reculé depuis le début des années 2000 suite à la loi de 1986 interdisant les PCB. 

Alors le lait, aliment santé ? Je réponds : « Peut mieux faire ! » 

4° « Attention aux œufs, riches en cholestérol ! »

Alors que le pain, le jus de fruits, les produits laitiers et le chocolat en poudre sont à l’honneur au petit-déjeuner, on vous met en garde… contre les œufs, qui contiendraient trop de cholestérol ! 

C’est absurde. 

Votre taux de cholestérol dans le sang est indépendant du cholestérol qui se trouve dans votre alimentation. Car c’est votre foie qui fabrique votre cholestérol sanguin, à partir du sucre que vous mangez. Dès que vous apportez du cholestérol par votre alimentation, votre foie se met à en produire moins, c’est tout. Mais la quantité totale de cholestérol dans votre sang restera la même. 

Ainsi c’est le jus d’orange, le pain (riche en glucide) mais également les produits laitiers (qui contiennent une forme de sucre, le lactose, très proche du glucose), qui font monter le taux de cholestérol ! Pas les œufs ! 

Une étude de Harvard a d’ailleurs montré que les hommes qui mangent quatre œufs par semaine ont 37 % de risque de diabète en moins que ceux qui ne mangent qu’un seul œuf ! 

Une célèbre étude médicale sur un homme qui mangeait chaque jour 25 œufs (et rien d’autre) a montré que son taux de cholestérol était absolument normal. Cette étude fut publiée par le Dr Kern en 1991 dans le New England Journal of Medicine. 

Les œufs en effet ne contiennent pas de glucides. L’œuf est l’aliment le plus complet en protéines, pour faire de bons muscles, le seul qui contienne tous les acides aminés essentiels, plus une large palette de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), de la lutéine (contre la cataracte) et de la choline, une forme rare de vitamine B dont manquent la plupart des gens, mais qui est indispensable pour le cerveau. 

Les œufs sont en outre une des meilleures sources d’oméga-3 lorsqu’ils viennent de poules nourries aux graines de lin. 

Bien sûr, il ne faut pas manger que des œufs. L’homme dont il était question dans l’étude du Dr Kern avait de graves problèmes d’Alzheimer, probablement liés à sa monodiète d’œufs. 

Mais à partir du moment où vous mangez des œufs biologiques de bonne qualité, vous pouvez manger sans aucun problème trois œufs par jour. Au-delà, aucune étude n’a été réalisée mais il n’y a aucune raison de penser que ce soit dangereux.

5° « Il faut manger moins gras »

« Ne mange pas trop gras, trop sucré, trop salé », chantent en chœur les personnages des publicités pour les enfants. 

Trop salé, trop sucré, ils ont raison. 

Trop gras, non. 

Cela va faire 25 ans que les médecins français Serge Renaud et Michel de Lorgeril ont mis en lumière le « Paradoxe français » (French Paradox) : dans le sud-ouest de la France, où la cuisine est riche en graisse de canard et en vin rouge, la longévité est supérieure à la moyenne, les maladies cardiovasculaires sont rares. Je suis bien placé pour le savoir, car habitant un département limitrophe du Gers (32).

Il est vrai que nous mangeons trop de mauvaises graisses : graisses dénaturées, surcuites, oxydées, toxiques, huiles industrielles et margarines de piètre qualité. 

Mais que se passe-t-il si vous vous contentez de manger moins gras ? Vous avez faim. Vous compensez en mangeant plus de féculents, qui sont des glucides, donc des sucres. 

Or, nous mangeons déjà trop de glucides. L’épidémie d’obésité qui a frappé les États-Unis, puis l’Europe, et aujourd’hui les pays en voie de développement, a commencé au moment précis où ces populations ont commencé à faire la chasse aux graisses. C’était dans les années 1970. 

Aujourd’hui, on sait qu’il ne faut pas forcément manger moins gras. Il faut surtout manger moins de mauvaises graisses, et les remplacer par de bonnes graisses. 

Il y a le choix : 

  • Les oléagineux sont tous les fruits à coque (noix, noisettes, amandes, noix de pécan, noix de macadamia…). Ils sont riches en graisses mais ce sont de bonnes graisses. 

  • Les poissons gras, à partir du moment où ils ne sont pas pollués au mercure et au PCB, sont excellents pour la santé. Ils protègent le cœur et protègent contre le cancer. 

  • Les œufs, dont nous venons de parler, contiennent de bonnes graisses, pour le cerveau, surtout lorsque les poules sont nourries en oméga-3 (graines de lin, pourpier, graines de colza…). 

  • Le chocolat noir (plus de 70 % de cacao) contient de la graisse de qualité, et beaucoup d’antioxydants protecteurs. 

  • L’avocat est très riche en bonnes huiles, tout comme les olives. 

  • La noix de coco est une très bonne source de gras. L’huile de coco vierge est recommandée pour les fritures car très stable à haute température. 

Souvenons-nous que notre alimentation est trop pauvre en acides gras oméga-3, qui se trouvent dans les huiles de poisson, l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de noix. 

J’ajoute qu’il est sadique de chercher à priver les gens de graisses. Non seulement cela vous condamne à souffrir de la faim, ce qui aboutit immanquablement à « craquer » sur un pot de Nutella, un paquet de chips ou un bac de glace à la vanille.

Mais c’est la graisse qui donne le bon goût à la nourriture, aux sauces, aux assaisonnements. Le gras se lie en effet aux molécules « phénoliques » qui parfument. 

Sans gras, la nourriture et le monde seraient horriblement tristes ! 

6° « Il faut des féculents à chaque repas »

C’est l’obsession du « Plan National Nutrition Santé ». Nous faire manger « des féculents à chaque repas » qui, soi-disant, ne « feraient pas grossir »: 



« FAKE NEWS !! » (Information mensongère.) 

Bien sûr que les féculents font grossir. Comment pourrait-il en être autrement ? Les féculents sont principalement composés de glucides. C’est vrai pour les pommes de terre, les pâtes, les céréales du petit-déjeuner, le riz, la semoule, les haricots, fèves, flageolets, pois chiches, tous recommandés dans le dépliant du PNNS !  Le maïs est un légume sous sa forme de grain, souvent consommé précuit (vapeur), CE N'EST PAS UN FECULENT !

Les glucides contenus dans les féculents sont des sucres. Bien qu’ils ne paraissent pas sucrés dans la bouche, ils sont transformés en pur sucre lors de la digestion. 

Et non seulement ils font grossir, mais ils donnent aussi des maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer. 

Sur ce dépliant, les experts racontent encore que les féculents « permettent de tenir entre les repas et d’éviter le grignotage à tout moment de la journée ». 

C’est faux ! 

Au contraire, en provoquant une décharge d’insuline entraînant une hypoglycémie, ce sont eux les grands coupables des fringales irrésistibles !! Les aliments qui « tiennent au ventre » et coupent l’envie de grignoter sont au contraire les protéines et les graisses. 

Des féculents OUI mais.... le soir et uniquement le soir avec des légumes verts (Les protéines sont réservées pour le repas du midi !). Ne JAMAIS mélanger féculents et protéines. Je vous conseille l'article "Associations alimentaires", vous comprendrez mieux vos maux et ainsi, vous pourrez adapter votre alimentation. Ce n'est pas compliqué !

7° « Le régime sans gluten est une lubie inutile et dangereuse »

J'ai déjà écrit un article sur ce sujet. Je vous invite à le lire et le relire 

>> Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe <<

Non, le régime sans gluten n’est pas dangereux et, oui, il y a de bonnes raisons de se méfier du blé moderne, notre principale source de gluten ! 

Le blé moderne n’a plus rien à voir avec les variétés traditionnelles. À force de croisements et d’hybridation, il contient 42 chromosomes au lieu de 14 !! 

Il est devenu beaucoup plus riche en gliadine, une protéine qui fait des micro-trous dans l’intestin. Affections de l'intestin émotif (A.I.E.), la lecture de cet article complètera une information capitale.

Cette porosité permet le passage de grosses molécules déclenchant allergies, inflammations, douleurs articulaires et parfois des maladies auto-immunes. 

C’est pourquoi le régime sans gluten peut faire disparaître les symptômes de dizaines de maladies, dont la polyarthrite, les rectocolites, le lupus, et bien d’autres. 

Le régime sans gluten n’est donc pas une mode. Il se répand parce qu’il marche

Ses bienfaits concernent tout le monde, même les personnes qui ne souffrent pas d’intolérance au gluten (maladie cœliaque).

8° « Le soleil donne le cancer »

Les dermatologues et les fabricants de crème solaire se sont donné comme mission de convaincre le monde que le soleil doit être évité parce qu’il provoque le cancer.

Même dans le nord de la France, on vous met en garde contre les dangers du soleil. 

Là encore, « fake news !! » (Fausse information). 

Il est vrai qu’il y a un lien entre les coups de soleil et le mélanome, une forme rare mais très dangereuse de cancer de la peau. 90 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année en France mais seuls 15 % sont des mélanomes (14 000). 

Parmi eux, 85 % environ seront opérés avant de devenir dangereux. Mais resteront environ 1 700 personnes qui mourront de ce cancer. 

1 700, c’est encore beaucoup trop. 

Néanmoins, il faut mettre ce chiffre en balance avec tous les décès que le soleil permet d’éviter par ailleurs. 

Sous l’effet du soleil, notre peau fabrique de la vitamine D qui nous protège contre 17 types de cancers, dont les plus fréquents (sein, colon, ovaires) et les plus dangereux (pancréas, poumon). 

Selon une étude du Dr William Grant, expert international de la vitamine D, 30 % des décès par cancer pourraient être évités grâce à de meilleurs apports en vitamine D, ce qui représenterait 2 millions de vies sauvées chaque année à l’échelle mondiale. 

Selon le Dr Cédric Garland, de l’École de médecine de l’université de Californie à San Diego (États-Unis), spécialiste de la vitamine D qu’il étudie depuis 30 ans, 600 000 cas de cancer du sein et de cancer colorectal pourraient être évités chaque année à l’échelle mondiale grâce à de meilleurs apports en vitamine D. 

Une étude à grande échelle randomisée et contrôlée par placebo a montré que la vitamine D, associée au calcium, peut diminuer le risque global de cancer jusqu’à 60 % chez les femmes après la ménopause. 

Les femmes à la peau claire et qui prennent beaucoup de soleil sur le long terme ont moins de risques de développer un cancer du sein invasif, qui s’étend au-delà du sein, selon une étude de l’American Journal of Epidemiology. 

De plus, lorsque vous vous exposez au soleil, votre taux d’oxyde nitrique dans le sang augmente. Cela entraîne une diminution de votre pression sanguine. Selon Richard Weller, un chercheur spécialisé en dermatologie qui a étudié les effets du soleil sur la santé, le soleil pourrait donc être un moyen efficace de lutter contre l’hypertension. 

Ce qu’il faut, c’est vous exposer pendant 20 minutes maximum quand le soleil est haut dans le ciel. 

Pour préparer votre peau, vous pouvez prendre un complément alimentaire d’astaxanthine, un antioxydant rouge protecteur, extrait d’algues. 

En cas de coup de soleil, appliquez un gel à l’aloe vera sur votre peau. 

Mais surtout, profitez bien des beaux jours qui arrivent pour faire le plein de vitamine D et d’oxyde nitrique. 

Réjouissez-vous donc quand brille le soleil et qu’un grand ciel bleu s’étend au-dessus de votre tête. Si vous voyez sur votre peau une plaie ou une boule d’aspect inquiétant et évolutif, allez bien sûr voir votre thérapeute. Mais surtout, pas de paranoïa : en profitant du temps ensoleillé, vous diminuerez d’autant votre risque de toutes maladies confondues (surtout cancer et maladies cardiaques, mais aussi ostéoporose, sclérose en plaques et dépression), beaucoup plus que vous n’augmenterez votre risque de mourir d’un cancer de la peau. 

Cela reste vrai tant que vous évitez les coups de soleil et brûlures. Evitez les U.V. artificiels !

9° « Les compléments nutritionnels ne servent à rien »

On sait de façon sûre que 80 % de la population est en déficit de vitamine D, 75 % en déficit de magnésium, 91 % en déficit d’oméga-3

La plupart de nos contemporains mangent trop de sel, pas assez de légumes ni de fruits, et manquent donc d’antioxydants et de vitamines

Par ailleurs, les études scientifiques ont montré l’intérêt des compléments nutritionnels en particulier pour les personnes vieillissantes : 

« Les bienfaits potentiels des compléments de multivitamines surpassent probablement tout risque pour la population générale, et pourraient être particulièrement bénéfiques pour les personnes plus âgées» 


 

Pourtant, au niveau national, aucun effort n’est mené pour encourager la prise de compléments nutritionnels. 
Au contraire : les mises en garde injustifiées, le dénigrement sont la loi dans ce domaine. 

Dans la grande presse, les compléments nutritionnels ne sont mentionnés que lorsqu’ils peuvent être attaqués. 

Quand, de façon rarissime, un accident se produit, l’affaire est répercutée à grande échelle alors que les 15 000 morts chaque année liés au mauvais usage des médicaments sont à peine mentionnés. 

10° « Il faut manger un petit peu de tout »

Dans notre monde envahi par la malbouffe, le pire conseil nutritionnel que vous puissiez suivre est de manger « un petit peu de tout » ! 

Entrez dans un magasin alimentaire : que voyez-vous ? 

Des emballages de toutes les couleurs contenant des chips, des bonbons, des biscuits, des desserts sucrés, des sodas, des pizzas, des céréales du petit-déjeuner, des aliments ultra-transformés bourrés de sucre, de colorants, d’additifs, de la charcuterie, etc.

Soupes en sachet, jambon intégralement reconstitué, plats tout préparés insipides et gorgés d’additifs, desserts archi-sucrés au lait en poudre… Dans quelques décennies, nos petits-enfants risquent de tomber des nues en découvrant ce qu’on avalait au début du XXIème siècle. Une époque insensée où les « faux-aliments » représentaient jusqu’à la moitié des apports journaliers. Pour nous, malheureusement, c’est encore la réalité et il faudra s’armer de patience avant de voir ces hérésies disparaître des rayons et des assiettes.

Mais, la roue est bien en train de tourner. Après avoir suivi plus de 100 000 personnes pendant 8 ans, des chercheurs français viennent de mettre en évidence un lien entre la consommation de produits « ultra-transformés » et une augmentation du risque de cancer. Si vous décidez soudainement d’augmenter de 10 % la part de produits ultra-transformés de votre alimentation, vous augmentez votre risque global de cancer de 12 %. L’étude publiée dans le British medical journal (BMJ) ne fera que renforcer la vérité qui planait déjà autour de ces produits, notamment vis-à-vis de l’obésité, du diabète, de l’hypertension, des maladies inflammatoires et des troubles cardio-vasculaires. 

Quels produits se cachent derrière les « aliments ultra-transformés » ? 

Vous n’êtes pas sûr(e) de savoir ce que sont les produits ultra-transformés ? Allez faire un tour au supermarché et repérez les aliments dont la matrice a été totalement déstructurée. Je ne parle pas des aliments transformés comme les fromages, le pain ou les pâtes, mais de ceux qui n’ont plus rien de naturel, ceux qui présentent une liste interminable d’ingrédients au dos du paquet, ceux qui sont artificiellement bourrés de matières grasses, de sel, de sucres, de sirop de glucose, de conservateurs et de tout un arsenic (arsenal) d’additifs pour donner l’illusion, le goût et la palatabilité d’un aliment normal. Vous ne pouvez pas les louper : dans certains rayons, il n’y a quasiment que ça (on estime d’ailleurs qu’ils pourraient constituer environ 80 % des aliments emballés en supermarché). 

Avant d’hériter de ce nom technique, les produits ultra-transformés étaient regroupés sous le nom très évocateur de « malbouffe ». Les biscuits fourrés, les céréales de blé recomposé, le fast-food, les margarines, les chips, les saucisses, les crèmes glacées, le pain de mie reconstitué, les nuggets, les biscuits apéritifs : la liste est interminable.

L’exploit de la grande distribution et du marketing agro-alimentaire est d’avoir donné envie de consommer ces produits faciles à produire en masse (et donc rentables), tout en n’ayant aucun intérêt sur le plan nutritionnel et même une certaine nocivité pour la santé. 

Comment reconnaître les produits ultra-transformés ? 

Pour ne pas les louper, les chercheurs ont établi plusieurs critères:

  • Ce sont des aliments produits de manière industrielle à partir de cinq ingrédients ou plus (par exemple : huiles hydrogénées, protéines hydrolysées, maltodextrines, lécithine de soja, amidon de riz, sirop de glucose, sucre inverti, et bien d’autres.).

  • Ils contiennent divers additifs dans le but d’imiter les qualités sensorielles des vrais aliments ou de masquer les qualités sensorielles indésirables des produits finaux.

  • Ce sont des produits qui ne sont pas fournis en tant que tel par la nature : ils sont fabriqués à partir d’une recombinaison d’éléments. L’aliment de base n’est plus reconnaissable tant il est raffiné.

  • Ils se présentent sous des emballages sophistiqués et hyper-attrayants, avec parfois des allégations ou des slogans marketing.

Bien sûr, ces produits peuvent avoir un intérêt dans certains cas (rations de survie pour l’armée, friandises, situations exceptionnelles, manifestations sportives ou festives) mais ils ne peuvent raisonnablement pas constituer plus de 50 % de l’apport calorique comme c’est le cas aujourd’hui. 

D’ailleurs, des chercheurs brésiliens ont montré que le risque pour la santé commençait à augmenter significativement au-delà de 13 % de l’apport calorique… 

Qu’est-ce que cette étude va changer ? 

C’est la première étude à porter réellement sur le risque de cancer chez l’être humain, même si des expériences chez l’animal avaient déjà pointé les effets cancérogènes de plusieurs composants des aliments ultra-transformés. Il faudra donc d’autres études avant de démontrer de façon incontestable que ces produits sont cancérigènes. 

D’ici là, le lobby agro-alimentaire va dérouler une stratégie archi-classique, bien connue des industries qui ont été accusé dans le passé de commercialiser ou d’utiliser des facteurs de risque du cancer. 

Voici un portrait-robot de cette stratégie : 

Objectif : continuer à promouvoir un produit que l’on sait nocif, gagner du temps pour faire du profit le plus longtemps possible. 

  • Phase 1: Tant que les dangers ne sont pas reconnus par la communauté scientifique tout entière: contester les études par l’intermédiaire de leurs experts (in situ aux laboratoires ou rémunérés en tant que tels) et marteler l’absence de preuves.

  • Phase 2: Relativiser les dangers, se montrer volontaire pour diminuer les risques (en changeant la composition des produits ou en ajoutant des mesures de sécurité).

  •  Phase 3: Admettre le risque pour la santé mais affirmer que le produit présente d’autres avantages, ou même qu’il est indispensable à la société (le rendre indispensable, je pense aux biscuits OREO pour ne pas les nommer, je développerai un peu plus bas)

Chaque phase doit durer le plus longtemps possible pour poursuivre la production et la promotion du produit néfaste. Au fil du temps et des connaissances qui s’accumulent, les acteurs opèrent un glissement dans la désinformation : on passe classiquement de la non-dangerosité du produit (ou l’absence de preuves) à un degré de protection en fonction de l’utilisation du produit (« c’est la dose qui fait le poison »).

Cette stratégie est possible car le délai de latence entre l’exposition aux facteurs de risques et l’apparition des maladies est long (de 10 à 40 ans), ce qui joue clairement en faveur de la désinformation. 

Petite parenthèse qui en dit, encore long ... au sujet des biscuits OREO

​Tout d’abord, la liste d’ingrédients mentionne « Peut contenir du lait ». Comme le biscuit est fabriqué par Mondelez, on peut imaginer qu’il reste des traces de lait en quantité infime laissées par d’autres productions du groupe, car les usines ne produit sans doute pas que des Oreo.

Dans le même groupe, il y a les marques Lu, Belvita et Milka pour n’en citer que quelques-unes distribuées en France. Cette mention est là pour se protéger des vrais allergiques (sous-entendu ceux qui le deviendront... Non ? Ah, je croyais !!! Serais-je naïf ?), il ne fait aucun doute que les chaines de fabrication sont nettoyées entre chaque fabrication si du lait entre dans la recette d’autres produits fabriqués au même endroit.

Si l’on s’en tient à la liste des ingrédients, il n’y a pas une goutte de lait dans la recette des Oreo. C’est de la farine, beaucoup de sucre et de gras (480kcal/100g quand même soit 53kcal par biscuit et même 71kcal par biscuit pour les Double Oreo) avec toute la panoplie chimique pour que cela tienne ensemble, que la garniture ressemble à de la crème et qu’au final cela donne un Oreo.

Si je traduis la poudre à lever, on pourrait l’écrire de cette façon : E500i (régulateur de l’acidité, agent levant, antiagglomérant), E503 (régulateur de l’acidité, agent levant) et E501ii (régulateur de l’acidité, stabilisant). Pour les émulsifiants, cela donne : E322 (antioxydant, émulsifiant).

Conclusion

Je n’ai listé que les 10 plus grandes arnaques en conseils santé mais la liste aurait pu être bien plus longue. J’aurai pu parler des galettes de riz, des margarines anticholestérol, des plats cuisinés bio… 

Ne vous faites pas avoir par les lobbies qui ne sont pas là pour prendre soin de votre santé. 

Leur but est de vendre leurs produits… parfois à nos dépens. 

Ne dites plus que vous ne saviez-pas !

Sélection de nutriments: Sportifs courez plus vite

Par Le 10/04/2018

Peut-on réussir à augmenter ses performances sportives en seulement un mois à l’aide d’un supplément?

Oui, vient de démontrer une équipe de chercheurs, à condition de choisir judicieusement ses micronutriments. La combinaison gagnante s’appuie sur des nutriments dont les effets sur la performance sont efficaces.

Des chercheurs ont voulu étudier l’impact de cette combinaison sur la performance physique de femmes sportives. Pour cela, ils ont imaginé un exercice physique en 3 temps: une course de 5 km, 25 minutes de vélo d’appartement et un test de marches de 90 secondes.

Deux groupes de femmes relativement sportives ont été invitées à effectuer cet exercice puis à suivre pendant 1 mois un traitement expérimental: les femmes du premier groupe ont reçu la fameuse combinaison de nutriments tandis que les femmes du second groupe ont reçu un placebo. 

Un mois plus tard, les chercheurs ont demandé aux deux groupes de reproduire l’exercice physique et ils ont pu comparer leurs performances avec celles enregistrées avant la supplémentation. 

Les résultats sont impressionnants

Les performances des femmes ayant reçu le placebo n’ont pratiquement pas évolué tandis que celles du premier groupe ont explosé. Pratiquement une minute de moins pour la course, 800 mètres de plus pour le vélo et 4 marches supplémentaires pour le dernier test. 

Ils servent à combler les déficits alimentaires

Les suppléments alimentaires sont utiles premièrement pour compléter votre alimentation lorsque celle-ci est imparfaite. Il est difficile, par le seul biais des aliments que nous consommons, de satisfaire l'ensemble de ses besoins, notamment les apports en protéines, lipides polyinsaturés, vitamines et minéraux, omégas 3 etc.

Ainsi, en plus d'une bonne alimentation riche, équilibrée et surtout adaptée à vos besoins, les suppléments vont venir parfaire le tout. Le premier objectif est donc de combler les manques.

Ils améliorent les performances sportives

En second lieu, les compléments ont pour but de vous rendre plus performant lors de vos efforts sportifs. Lors d'une course, d'un match ou d'une compétition, il s'agit d'être le meilleur possible sur un laps de temps très précis.

Courir vite, courir longtemps, être endurant, être fort etc. Les compléments alimentaires vont agir à la fois avant, pendant et après l'effort en récupération afin de vous permettre de toujours exploiter au mieux vos capacités lorsque le moment le réclame.

Eléments sélectionnés pour augmenter ces performances

1) La carnitine: nutriment conditionnellement essentiel

L'acétyl L-carnitine joue un rôle majeur dans la production d’énergie sous forme d’adénosine triphosphate (ATP): elle est essentielle au bon fonctionnement des muscles et du cœur, qui ont continuellement besoin de « carburant » pendant l’effort. Une supplémentation de carnitine (sous forme de L-carnitine) peut réduire le stress musculaire pendant et après l’effort, ce qui peut affecter positivement la performance physique.

La phosphatidylsérine est un composant des membranes mitochondriales. Elle affecterait également la performance en diminuant la perception de la fatigue et du stress pendant l’exercice.

Evidemment, pour améliorer ses performances, il faut aussi veiller à soigner son alimentation, à dormir suffisamment et à éviter toutes les sources contribuant au stress oxydatif comme le tabac, l’alcool ou la pollution.

2) l'acide alpha lipoïque: puissant régulateur et accélérateur de performance

Antioxydant composé de trois actifs : l'acide alpha-lipoïque, l'acide aminé de la lysine et le magnésium. Il a été conçu pour contrôler l'équilibre REDOX cellulaire, c'est-à-dire réguler la production de radicaux libres. Aussi, ses effets sur la réduction de la fatigue et sur la récupération après un effort physique lors de l'augmentation du métabolisme aérobie en aidant la perte de poids et en rééquilibrant les désordres hormonaux liés à la ménopause ont été scientifiquement prouvés.

Ce complément entraîne une forte neutralisation des dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) liés aux efforts intenses, à l'âge et à différents troubles tout en diminuant leur formation. Grâce à sa formule brevetée, une autorégénération des principes actifs au niveau cellulaire est observée tout en assurant une efficacité et une sécurité maximales.

3) La créatine: améliore l’endurance et les performances

La créatine est un acide aminé naturellement produit par le corps humain. L’organisme ne produit néanmoins que la moitié de la créatine dont il a besoin: un apport alimentaire en créatine est donc nécessaire.

La créatine permet d’accumuler l’ATP (Adénosine triphostate, source d’énergie cellulaire), dans le tissu musculaire et de le délivrer en quantité suffisante pendant l’effort. Elle favorise également la récupération musculaire.

L’endurance augmente jusqu’à 15%, et le gain d’énergie peut atteindre les 30% pendant un effort court et intense comme le sprint.

4) La taurine: réduit la vulnérabilité au stress

Cette taurine est synthétique, ce qui garantit sa pureté et le non-recours à des substances animales.

La Taurine, également connue sous le nom d'acide 2- aminoéthanesulfonique, est un composé qui est produit naturellement dans le corps humain. Il se trouve en grande quantité dans les muscles du squelette et dans les muscles cardiaques, ainsi que dans des cellules blanches du sang et du système nerveux central. Il est un élément essentiel dans la bile et aide à la digestion des graisses et à l’absorption des vitamines qui sont solubles dans la graisse. L’acide 2- aminoéthanesulfonique se retrouve également dans les algues, les champignons et les bactéries.

Beaucoup de gens peuvent utiliser cette substance comme un complément de santé. Elle est utilisée dans une grande variété de produits.

Les culturistes la prennent comme complément couplé avec de la créatine, ce qui peut aider à réduire la fatigue et les douleurs musculaires.

Elle est un complément de choix pour les régimes végétariens qui en sont carencés.

5) VO2 max: boostez naturellement vos performances

Le VO2 max est le volume maximal d’oxygène qu’un individu peut consommer par unité de temps lors d'un exercice physique. C’est le VO2 max qui détermine la capacité physique d’un athlète. Plus le VO2 max est élevé, plus l’endurance et les performances sportives sont meilleures.

Cet extrait cliniquement prouvé de raisin Powergrape améliore l’oxygénation cellulaire et augmente le transport de l’oxygène par l’hémoglobine.

La formulation naturelle et riche du VO2 Xtreme vous garantit une augmentation de votre capacité aérobie afin de vous surpasser dans vos activités sportives en toute sécurité.

6) Le fénugrec: anabolisant naturel

Pour le sportif, associé à une alimentation conséquente et à un entraînement approprié le fenugrec permet une prise de masse plus rapide tout en limitant (voire en diminuant) l’excès de gras. Il agit comme un anabolisant naturel (évidemment avec des effets infimes par rapport à des anabolisants stéroïdiens) en permettant une meilleure utilisation des apports nutritifs.

Le fenugrec contient du phosphore, du fer, du soufre, de l'acide nicotinique, des alcaloïdes, saponines (à l'origine de ses propriétés stimulantes de l'appétit), flavonoïdes, protéines, glucides, vitamines A, B1, C, phosphore organique (à l'origine de ses propriétés stimulantes neuromusculaire), magnésium, calcium, lécithine, protéines (30%), glucides, mucilages (jusqu’à 40%), des saponines stéroïdes (diosgénine et yamogénine, qui contribuent à la synthèse du cholestérol et des hormones sexuelles).

Autres exemples de supplémentation

Sports intenses, explosifs, de force

Exemples: sprint, cyclisme sur piste, powerlifting, haltérophilie

Je vous recommande les compléments suivants:

Sports d'endurance

Exemples: décathlon, marathon, cyclisme sur route, match de tennis, etc.

Je vous recommande les compléments suivants :

​Un large éventail s'ouvre à vous afin de compléter vos besoins

Tous les sports nécessitant de dégager force et puissance et dont l'entraînement fatigue les muscles et détruit les fibres vont nécessiter une récupération optimale au niveau musculaire afin de pouvoir performer à nouveau et de rendre les muscles toujours plus forts, plus puissants.

De la même manière, d'autres suppléments peuvent éventuellement être ajoutés à cette courte liste. Je préfère vous laisser la possibilité de vous renseigner sur les autres suppléments disponibles et d'estimer s'ils pourront avoir un apport positif pour vous.

>>>  Catalogue supplémentation SPORT  <<<

 

Supplémentation et dopage : bien faire la différence

Les compléments alimentaires et les produits dopants sont malheureusement souvent associés à tort par un public novice et ils sont parfois relayés maladroitement par les médias. Il est important de bien faire la distinction entre ces deux éléments. Les compléments alimentaires sont parfaitement légaux et en libre circulation sur le marché. Les ingrédients sont généralement déjà présents dans votre alimentation quotidienne. Il s'agit simplement de les réunir sous forme de poudre ou capsules pour une consommation plus simple et mieux contrôlée.

Les compléments alimentaires ne sont pas des produits dopants et n'auront pas un impact gigantesque sur vos performances. Il s'agit simplement d'un outil supplémentaire pour vous garantir des apports nutritionnels suffisants.

Les produits dopants sont à l'inverse totalement illégaux sur le marché, vous ne pouvez pas les acheter en magasin mais seulement via différents réseaux. Ceux-ci ont des effets bien plus importants sur le corps, sur les performances et leur utilisation est donc interdite dans la quasi-totalité des fédérations sportives.

L'usage de drogues et l'usage de compléments alimentaires n'ont donc rien en commun.

Réduire le risque d’allergie avec des acides gras oméga-3

Par Le 04/04/2018

De hauts niveaux d’acides gras oméga-3 chez les enfants de 8 ans sont associés à un risque réduit d’asthme ou de rhinite à l’âge de 16 ans. 

De nombreux facteurs de risques sont connus comme la pollution de l’air, l’exposition à la fumée secondaire pendant la petite enfance, le délaissement de l’allaitement, l’aseptisation de l’environnement et … le déséquilibre oméga-3 / oméga-6

Image1 allergie

On sait depuis plusieurs décennies maintenant que l’alimentation occidentale fournit un excès d’acides gras oméga-6 et un déficit d’acides gras oméga-3. Le rapport entre les deux, qui devrait se situer entre 1/1 et 4/1, serait actuellement de 10/1 à 30/1. Autrement dit, notre consommation exceptionnelle d’oméga-6 (qu’on trouve surtout dans les huiles végétales et les aliments transformés) nuit à l’utilisation optimale des oméga-3 par l’organisme.

En effet, je ne le répèterai jamais assez, le peu d’acides gras oméga-3 apportés par l’alimentation entre en compétition avec les oméga-6 pour être assimilés correctement par l’organisme. Si les oméga-6 sont trop nombreux, ils monopolisent les enzymes, les vitamines (vitamines B3, B6 et notamment la vitamine E) ainsi que les minéraux (magnésium et zinc) nécessaires à l’absorption des oméga-3.

Rééquilibrer nos apports d’acides gras polyinsaturés

Ce déséquilibre favorise le développement des troubles cardiovasculaires et des maladies inflammatoires, mais aussi des maladies telles que l’asthme et les allergies. Il est donc urgent de rééquilibrer nos apports et de montrer l’exemple à nos enfants. Pour cela, il existe 3 solutions pratiques : 

  1. Augmenter l’apport d’acides gras oméga-3 (poissons gras, crevettes, graines de lin, graines de chia, graines de citrouille…).

  2. Réduire les sources d’oméga-6, et notamment les produits gras transformés, les volailles nourries au maïs ou au soja, la viande de porc et de nombreuses huiles végétales. 

  3. S’aider de suppléments d’oméga-3 contenant soit de l’acide alpha-linolénique (Omegaflor), soit de l'acide alpha-linolénique précurseur végétal de l’EPA (l’acide eicosapentaénoïque) et du DHA (l’acide docosahexaénoïque) (ALA), soit un mélange des 3 (OMÉGA 3 - EPA +).


La troisième option est devenue la plus fiable dans notre société moderne : avec la pollution aux métaux lourds, je vous recommande de ne pas consommer plus de deux portions de poisson par semaine. 

Effets néfastes de l'alcool: Prévention

Par Le 03/04/2018

Les occasions de consommer de l'alcool sont nombreuses.

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Si le champagne ou le vin, consommés avec modération peuvent avoir quelques effets bénéfiques sur notre santé, ils peuvent aussi être extrêmement néfastes. Bien que des compléments nutritionnels puissent aider à limiter certains de leurs effets, la modération doit cependant rester de mise. 

Lorsque l'on prend un verre 

L'alcool passe directement au travers de l'estomac et de l'intestin pour être rapidement réparti dans tout l'organisme. 

Résultat de recherche d'images pour "oxydation de l'alcool dans le foie"

95% de l'alcool ingéré est métabolisé principalement au niveau du foie, le reste étant éliminé par voie respiratoire et dans les urines. Mais, à un instant donné, le foie ne peut neutraliser qu'une certaine quantité d'alcool. En attendant, l'excédent présent dans le sang perturbe le cerveau, le cœur, les muscles et les autres tissus du corps. 

L'oxydation de l'alcool 

La première étape du métabolisme de l'alcool dans l'organisme humain est sa déshydrogénation en acétaldéhyde, une substance hautement toxique. 

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L'oxydation de l'alcool se produit uniquement au niveau du foie et met en jeu plusieurs mécanismes enzymatiques. 

Des dommages oxydatifs importants 

Les opérations d'oxydation de l'alcool s'accompagnent d'une augmentation importante de la production de radicaux libres. De plus, l'acétaldéhyde perturbe le système de défense antioxydant du foie, inhibe la réparation des nucléoprotéines alkylées, réduit la consommation d'oxygène des mitochondries et induit une peroxydation lipidique.

Des mécanismes radicalaires semblent également impliqués dans la toxicité de l'éthanol sur différents tissus extra hépatiques et, notamment, la muqueuse gastrique, le système nerveux central, le cœur ou les testicules. 

Perturbation du métabolisme des micro nutriments 

L'alcool perturbe l'absorption, le transport, l'activation et le stockage des micro nutriments essentiels comme les vitamines. Par ailleurs, le métabolisme de l'alcool, générateur de radicaux libres et de métabolites potentiellement toxiques, consomme des vitamines.

Les enquêtes épidémiologiques confirment la fréquence élevée de déficiences vitaminiques chez les personnes consommant de l'alcool. Les folates, les vitamines B1, B6, PP, D et E sont les premières menacées. 

Les effets de la consommation d'alcool sur les concentrations plasmatiques en micro nutriments antioxydants (vitamine E, vitamine C, caroténoïdes et sélénium) et en marqueurs du stress oxydatif comme le malondialdéhyde et les bases de Schiff protéiques ont été évalués chez 417 sujets témoins (317 consommant moins de 33g/j d'alcool et 100 plus de 33g/j) et 102 patients alcooliques consommant en moyenne 194 g/j d'alcool.

Les résultats ont montré que la consommation d'alcool diminuait significativement les niveaux plasmatiques de micro nutriments antioxydants. 

Des études ont indiqué qu'après une consommation chronique d'alcool, les niveaux de glutathion, l'antioxydant naturel majeur du foie, étaient considérablement diminués. 

La SAMe, protecteur du système de défense antioxydant du foie 

La SAMe, S-adénosylméthionine, joue un rôle particulièrement important dans la biochimie du foie. Elle est le produit d'une réaction biochimique entre l'ATP et la méthionine. Près de la moitié de la méthionine présente dans l'organisme est utilisée dans le foie pour produire la SAMe. Une bonne partie de cette dernière est elle-même transformée en glutathion. 

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La consommation d'alcool fait baisser les niveaux d'une enzyme nécessaire à la transformation de la méthionine en SAMe. En 1991, une étude réalisée par des chercheurs espagnols a confirmé la capacité de la SAMe à se convertir en glutathion. Elle a également montré que l'absorption de suppléments de SAMe permet de maintenir les niveaux de glutathion, s'ils sont absorbés au même moment que l'alcool. Celui-ci ayant pour effet de diminuer brutalement les niveaux de glutathion. 

Chez un alcoolique, une déficience en SAMe peut constituer une prédisposition à développer une cirrhose du foie. L'administration de SAMe permet de restaurer ses niveaux hépatiques et atténue les paramètres indicateurs de lésions du foie, induites par l'éthanol, comme l'augmentation des transaminases circulantes ou des lésions sur les mitochondries. 

Dans une étude contre placebo, 16 patients souffrant de maladies de foie, alcooliques et non alcooliques, ont reçu 800 mg de L-Glutathion et papaïne, quotidiennement, pendant 6 mois. Des biopsies du foie ont montré une augmentation significative des niveaux de glutathion, en même temps qu'une diminution du glutathion oxydé. Chez les sujets non alcooliques avec des lésions du foie, l'alanine aminotransférase, une enzyme du foie indicatrice de lésions, était réduite. 

Dans une étude dans laquelle 45 patients atteints de maladies de foie alcooliques ont reçu une complémentation de L-Glutathion et papaïne pendant 15 jours, le fonctionnement du foie était nettement amélioré. 

Un extrait de germe de soja protecteur du foie 

La diminution de l'activité de la phosphatidyléthanolamine transférase est associée à des maladies alcooliques du foie entraînant une diminution de la phosphatidylcholine et de sérieuses conséquences pour l'intégrité des membranes cellulaires. Cet effet peut être compensé par une supplémentation en polyénylphosphatidylcholine ou PPC. 

La PPC est un mélange de phosphatidylcholines polyinsaturées, extraits de germes de soja. Un certain nombre d'études cellulaires ont montré son intérêt dans la prévention et le traitement de lésions alcooliques et non alcooliques du foie. 

La consommation d'alcool augmente l'apoptose (l'autodestruction) des hépatocytes. Des enzymes comme la P450 E1, utilisées pour la détoxication de l'alcool, deviennent dangereuses lorsqu'elles sont trop stimulées.

Elles génèrent de grandes quantités de radicaux libres et il est alors nécessaire de réguler leur activité. C'est ce que la PPC semble capable de faire.

Une supplémentation en PPC atténue l'apoptose des hépatocytes induite par l'alcool. Cet effet pourrait expliquer le mécanisme de l'effet protecteur de la PPC contre les lésions du foie. Il pourrait s'effectuer en association avec une action antioxydante à travers une régulation de l'induction du cytochrome. 

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La supplémentation en PPC corrige la déplétion des phospholipides induite par la consommation d'alcool en même temps qu'elle s'oppose au stress oxydatif. Elle désactive également les cellules hépatiques étoilées. 

Une nouvelle étude vient confirmer l'intérêt de la PPC dans le traitement des maladies du foie. Une supplémentation en PPC pourrait arrêter et même inverser la fibrose du foie. 18 patients alcooliques ont reçu de la PPC ou un placebo. Sur les neuf patients recevant un placebo 5 ont montré une progression de leur fibrose deux années plus tard. Chez les 9 patients sous PPC, la maladie était restée au même stade ou a été légèrement améliorée. 

Le pronostic actuel de ces patients étant très mauvais, un traitement efficace est nécessaire. Chez les patients de plus de 60 ans atteints d'une cirrhose du foie, une mortalité de 50% est atteinte en un an.

Le kudzu: une aide au soulagement des symptômes du sevrage

Différentes études réalisées en laboratoire garantissent l'usage du kudzu pour réduire la consommation d'alcool et le syndrome de sevrage. De plus, une étude réalisée en double aveugle a démontré que le traitement avec un extrait de racine de kudzu standardisé en isoflavones réduit de façon significative la consommation d'alcool chez les buveurs réguliers.

Le mécanisme d'action des isoflavones de kudzu pour réduire la consommation d'alcool, peut être dû à la régulation des enzymes qui interviennent dans le métabolisme de l'alcool. En inhibant l'enzyme impliquée dans l'élimination de l'alcool, une augmentation des niveaux d'éthanal se produisent, un composé toxique responsable de l'apparition de la gueule de bois et qui peut ainsi favoriser l'aversion pour la boisson.

Qui plus est, la désintoxication à l'alcool et ses traitements médicamenteux altèrent très souvent le sommeil (insomnie, diminution de la qualité du sommeil...) et peuvent conduire à une rechute. Une étude préliminaire au cours de laquelle on a administré un extrait standardisé de kudzu aux participants (buveurs modérés) a déterminé que le kudzu n'affectait aucun des paramètres qui influent sur la qualité du sommeil (durée totale du sommeil, réveils nocturnes...), raison pour laquelle son utilisation dans le traitement de la dépendance à l'alcool n'aura pas cet effet secondaire indésirable.

Enfin, on a décrit que les isoflavones présents dans le kudzu ont des effets anxiolytiques et l'inhibition de l'enzyme impliquée dans le métabolisme de l'alcool peut également avoir des propriétés anxiolytiques qui aident à soulager tant le syndrome de sevrage que l'anxiété liée à l'arrêt de la cigarette.

Neutraliser les effets toxiques de l'acétaldéhyde 

Le premier mécanisme permettant de neutraliser l'acétaldéhyde utilise des antioxydants à base soufrée. Les deux plus importants sont la cystéine, un acide aminé essentiel, et le glutathion, un polymère avec trois acides aminés.

La cystéine et le glutathion agissent efficacement contre l'acétaldéhyde parce qu'ils contiennent une forme réduite de sulfure appelé groupe sulfhydryle avec un atome de soufre lié à un atome d'hydrogène. Ce mécanisme puissant de détoxification de l'acétaldéhyde est facilement débordé par de relativement grandes quantités d'alcool comme celle typiquement consommées dans les boissons alcoolisées. Heureusement, les antioxydants à base soufrée peuvent être facilement renforcés par une supplémentation nutritionnelle. 
 

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La vitamine C est nécessaire pour maintenir la cystéine dans un état réduit capable d'agir efficacement contre l'acétaldéhyde. 

La vitamine B1 ou thiamine et l'acide alpha-lipoïque interviennent aussi dans la détoxification de l'acétaldéhyde.

Leurs niveaux sont également diminués par la consommation d'alcool. Une équipe de chercheur a évalué l'effet de la vitamine B1 et montré qu'elle apportait un effet protecteur contre la toxicité de l'acétaldéhyde lorsqu'elle était combinée avec de la vitamine C et de la cystéine. Les alcooliques sont souvent carencés en vitamine B1. On ne sait cependant pas si cette carence est due à une diminution de l'absorption intestinale causée par l'alcool ou par une destruction de la thiamine par l'acétaldéhyde. 

Dans sa forme réduite, l'acide alpha-lipoïque est un puissant antioxydant à base soufrée. L'acide alpha-lipoïque et l'acétaldéhyde peuvent interagir dans les cellules du foie. Le foie métabolise de larges quantités de l'alcool ingéré et les niveaux d'acétaldéhyde peuvent être relativement élevés dans les cellules du foie. L'acétaldéhyde peut se lier au lipoamide réduit, le facteur actif de l'acide alpha-lipoïque, devenant ainsi inoffensif. Pour que l'action de l'acide alpha-lipoïque soit possible, il faut l'absorber plusieurs heures avant et après la consommation d'alcool. 

L'extrait standardisé de silymarine est un puissant antioxydant, largement utilisé en Europe pour traiter des maladies du foie. Il protège le foie des dommages induits par l'absorption d'alcool et notamment la diminution des niveaux de glutathion dans le foie. Un mois de supplémentation en silymarine permet d'augmenter les niveaux hépatiques de glutathion de 35%. 

Une combinaison appropriée d'antioxydants, incluant notamment, des vitamines E, C, B1, la cystéine, le sélénium, la N-acétyl-cystéine, prise au moment où l'alcool est consommé ou avant que la personne en état d'ébriété ne se couche, peut prévenir efficacement une partie des effets néfastes de l'alcool comme des dommages cellulaires ou la "gueule de bois". 

Activités du foie: 11 signes de dysfonctionnement

Par Le 26/03/2018

Comme vous le savez, le foie est un organe vital pour le fonctionnement de votre corps. Ses fonctions sont si uniques qu’aucun organe ne peut le remplacer. Par conséquent, si vous voulez avoir une bonne santé, il est essentiel que vous commenciez à en prendre soin et à le renforcer afin qu’il puisse accomplir ses fonctions de manière optimale.

L’une des fonctions fondamentales de cet organe est la purification des toxines. Il filtre toutes les substances toxiques résultant de ce que vous consommez. Si cet organe ne fonctionne pas correctement, votre système se sature de toxines, ce qui vous rend plus susceptibles de souffrir de maladies.

Les signes que votre foie ne fonctionne pas correctement

Certains symptômes qui peuvent se produire lorsque cet organe est surchargé de toxines sont les suivants:

  1. Gain de poids sans modification significative de style de vie.

  2. Mauvaise haleine.

  3. Changements dans les niveaux hormonaux.

  4. Changements dans le taux d’évacuation. La diarrhée ou la constipation peuvent se produire.

  5. Gonflement dans l’abdomen.

  6. Transpiration excessive.

  7. Douleur dans les articulations et les muscles.

  8. Altérations du système digestif.

  9. Maux de tête fréquents.

  10. Changements d’humeur.

  11. Fatigue excessive.

Si vous avez certains de ces symptômes, votre foie est probablement trop saturé de toxines. C’est peut-être la raison pour laquelle il est difficile de perdre du poids, malgré une alimentation équilibrée et une activité physique.

Comment éliminer les toxines du foie pour qu’il fonctionne correctement

En débarrassant le foie des toxines, cet organe commence à fonctionner de manière plus efficace, il peut également tirer le meilleur parti des nutriments, des vitamines et des minéraux qui s’y déposent.

Pour maintenir la santé de votre foie, il est essentiel d’avoir une alimentation saine. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider à améliorer le fonctionnement de cet organe:

  •     Il est vrai que les aliments transformés peuvent être délicieux et qu’ils sont conçus pour attirer votre attention. Cependant, ils contiennent trop d’additifs chimiques qui peuvent s’accumuler. Par conséquent, évitez d’en consommer fréquemment.

  •    Incluez dans votre alimentation des aliments complets, des protéines animales, des légumes riches en fibres, des oléagineux et des fruits secs.

  •    Évitez d’utiliser les huiles de cuisine qui ont tendance à provoquer une inflammation, telles que: huiles de colza, maïs, soja et tournesol. Surtout, évitez de faire frire.

  •    Consommez au moins deux litres d’eau par jour.

  •    Il existe un groupe d’aliments particulièrement recommandés pour le foie, parmi lesquels on peut mentionner: avocat, brocoli, choux de Bruxelles, artichauts, carottes et graines de chia. Consommez ces aliments fréquemment.

  •    Ne consommez pas d’aliments contenant du sucre raffiné. Au lieu de cela, utilisez du miel ou du sucre de coco.

  •    Incluez des feuilles vertes dans votre alimentation.

  •    Il est également important que vous consommiez des protéines et du soufre, la viande bio et le poisson sauvage en sont riches et les choux contiennent beaucoup de soufre.

  •    Consommer des œufs, les acides aminés qu’ils contiennent jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement du foie.

  •    Évitez de boire de l’alcool.

  •    Incluez du curcuma dans votre alimentation. Cette épice présente de merveilleuses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui profitent à la santé du foie et du corps en général.

Enfin, je recommande également d’inclure dans votre alimentation une plante appelée chardon-marie.

Entre autres avantages, cette plante aide à prévenir les dommages aux cellules du foie causés par l’alcool, les virus et les substances toxiques.

Sur-inflammation chronique

Par Le 21/03/2018

Vous est-il déjà arrivé(e) dans la vie de traverser une mauvaise passe sur le plan alimentaire, de succomber aux régimes les plus néfastes parce que vous en ressentiez le besoin à ce moment-là, parce que vous étiez ignorant(e) ou insouciant(e) ?

Si c’est le cas, il faut espérer que cette période ait été la plus courte possible : une équipe de chercheurs vient de démontrer qu’un régime alimentaire « à l’occidentale », c’est-à-dire excessif en gras saturés, en sel, en sucres et en protéines animales, reprogrammait notre organisme et le rendait plus sensible aux facteurs pro-inflammatoires.

C’est une avancée considérable car, aujourd’hui, ce ne sont pas les infections microbiennes qui tuent le plus mais les maladies inflammatoires, comme le diabète de type II, l’obésité et les troubles cardiovasculaires. Ce sont des maladies sournoises dont les mécanismes restent encore largement inconnus, sauf pour les naturopathes, et qui ont un lien certain avec notre alimentation et notre système immunitaire.

Que se passe-t-il quand on se met à manger n’importe quoi ?

Lorsqu’on consomme en abondance des plats préparés, des produits ultra-transformés ou des aliments très gras et très sucrés, le système immunitaire réagit de la même façon que s’il était attaqué par des bactéries. Le nombre de certaines cellules immunitaires augmente drastiquement dans le sang (notamment les granulocytes et les monocytes) et l’organisme déclenche une réaction inflammatoire.

Comment expliquer cette réaction immunitaire qui semble très exagérée ?

Pour résister aux attaques des différents pathogènes, nous avons deux grandes techniques. La première est assez primaire mais elle a le mérite d’être exceptionnellement rapide. Certaines de nos cellules ou de nos protéines sont capables de reconnaître des formes ou des motifs qui sont naturellement considérés comme « pathogènes » par notre organisme. Généralement, ce sont des motifs qui sont communs à plusieurs types d’agresseurs et que l’évolution a pris soin d’archiver dans une sorte d’encyclopédie.

Ainsi, le récepteur TLR4 situé sur les membranes plasmiques de certaines cellules immunitaires se lie à une molécule de surface présente chez de nombreuses bactéries pathogènes, le lipopolysaccharide. Lorsque le motif suspect a été détecté, l’alerte est donnée. Elle déclenche immédiatement le recrutement massif de cellules chargées d’éliminer grossièrement les intrus, par phagocytose ou par pulvérisation chimique.

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Mais cette technique a ses limites : elle s’appuie sur des mécanismes basiques et répétitifs qui ne s’adaptent jamais à l’agresseur. Parfois, la quantité de soldats importe peu tant qu’on ne dispose pas de l’arme adéquate pour tuer l'ennemi.

C’est tout l’intérêt de la deuxième technique, l’immunité adaptative, beaucoup plus précise mais plus lente à mettre en place. Des cellules immunitaires particulières, les lymphocytes, sont capables de se lier à des motifs uniques et spécifiques d’un pathogène donné, puis d’enclencher la production d’armes sur-mesure : les anticorps et les lymphocytes T cytotoxiques. Ce sont des armes conçues spécialement pour combattre un pathogène donné, reproductibles à l’infini et dont on garde un exemplaire en réserve, au cas où le même pathogène aurait le culot de revenir tenter une offensive à l’avenir.

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Dans le cas d’une alimentation néfaste, c’est la première technique, plus rudimentaire, qui bat de l’aile. Les chercheurs ont montré que l’un des mécanismes visant à reconnaître les motifs pathogènes s’activait de façon anormale, comme si le système immunitaire interprétait le régime alimentaire comme une menace pour l’organisme. Cette « mauvaise interprétation » provoque la formation d’un complexe protéique appelé « inflammasome » qui va activer toute une cascade de réactions inflammatoires, et notamment la production de cytokines pro-inflammatoires (notamment IL-1β et IL-18).

Cet état inflammatoire persiste tant que le régime alimentaire reste le même, et il peut donc devenir chronique avec le temps. En revanche, si la personne change son régime alimentaire en misant sur des aliments bruts et nutritionnellement sains, l’inflammation s’arrête et tout semble redevenir normal.

Mais en réalité, l’histoire ne s’arrête pas là. Le mauvais régime alimentaire a laissé des traces. Des traces qui pourraient bien marquer l’organisme pour le restant de ses jours…

Comment le mauvais régime alimentaire transforme insidieusement l’organisme ?

En interprétant le mauvais régime alimentaire comme un agresseur, le système immunitaire ne fait pas que provoquer une réaction inflammatoire. Il modifie en profondeur les réactions immunitaires à venir ! Et ça, c’est une véritable découverte.

En fait, il s’avère que l’inflammasome va activer et modifier un certain nombre de gènes qui, jusque-là, n’étaient pas utilisés par l’organisme. Des gènes qui agissent sur la prolifération et la maturation des cellules de l’immunité innée.

Comment s’y prend-t-il ?

Il est probable que certains des messagers chimiques induits par l’inflammasome (notamment les niveaux d’IL-1 β) changent la façon dont les informations génétiques sont conservées, les rendant plus lisibles, plus accessibles à la traduction. Un peu comme si des pièces cachées de l’ADN se révélaient tout à coup au grand jour et ne pouvaient plus être ignorées. C’est un flagrant délit de changement épigénétique : l’environnement peut agir sur l’expression des gènes.

Mais quelles sont les conséquences à long terme de ces changements ?

D’abord, contrairement à l’inflammation, ces gènes qui ont été activés durant la période « fast-food » semblent rester actifs pour longtemps, même si vous changez radicalement d’hygiène de vie. Ensuite, il semble assez clair que ces gènes induisent une plus forte sensibilité aux déclencheurs de l’inflammation. En quelque sorte, ils préparent l’organisme à fournir une réponse immunitaire plus puissante, par une augmentation de la production des cellules de l’immunité innée et par la maintenance d’un état hyper-réactif.

Lorsque les déclencheurs de l’immunité innée sont véritablement nocifs, cette hypervigilance n’est pas forcément malvenue mais elle peut conduire à la catastrophe si l’organisme devient trop sensible aux déclencheurs qui ne sont pas réellement dangereux. Car c’est cette même sensibilité exacerbée qui joue un rôle dans le développement de maladies auto-immunes. C’est l’accumulation des cellules immunitaires innées (macrophages en tête) associées à des lipides sanguins qui sont vraisemblablement la cause des dépôts de plaques ayant cours dans l’athérosclérose. Ce sont les états d’inflammation chronique qui sont suspectés de jouer un rôle dans l’évolution de toutes les maladies inflammatoires.

En d’autres termes, l’alimentation d’aujourd’hui incite l’organisme à recruter une armée plus puissante et surtout plus sensible. Mais cette suractivation ne lui profite pas ! Au contraire, elle favorise l’installation d’une inflammation chronique et pernicieuse, si caractéristique de notre époque. Avec la réduction constante du niveau d’activité physique, c’est certainement le facteur qui explique, à l’heure où nos connaissances scientifiques n’ont jamais été aussi pointues, une des aberrations de notre époque : les individus nés aujourd’hui vivront peut-être moins vieux que leurs parents.

Il y a plus de 120 ans, Thomas Edison prédisait que « le médecin du futur ne traiterait pas le corps humain avec des médicaments, mais soignerait et préviendrait la maladie avec la nutrition. » Les fruits de la recherche lui donnent chaque jour raison, mais il semble que nous soyons encore loin de ce futur-là. Heureusement, les naturopathes ont déjà compris cela depuis bien longtemps. En attendant, il ne tient qu’à vous de combattre l’inflammation silencieuse avec cette pensée en tête et les deux conseils suivant en poche :
 

  • Adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres, en antioxydants et en protéines végétales, tout en évitant les aliments ultra-transformés et les produits trop gras et trop sucrés. 

  • Combattre l’inflammation en misant sur des produits adaptés comme l'association Bromélaïne + Rutine ou en renforçant sa flore intestinale avec des probiotiques anti-inflammatoires comme la Formule probiotique.