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  • Tout pour vos beaux yeux

    • Par vogot
    • Le 25/09/2017

    La démarche du naturopathe est de ne pas attendre que les problèmes arrivent. Plutôt que de parler de prévention, on parlera de santé conservée. Pour cela, il existe tout un éventail de plantes. De quoi apprécier à nouveau la lumière, les formes et refaire le point sur les images du monde !

    N'attendez pas de commencer à perdre la vue pour vous soucier de vos yeux. Et si vous voyez des taches sombres ou que votre vue baisse, réagissez encore plus vite. 

    Il existe deux principales menaces pour les yeux : la cataracte et la dégénérescence maculaire liée à l'âge, ou DMLA. 

    La cataracte survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence. Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine. 

    Résultat de recherche d'images pour "cataracte"

    Des tâches grisâtres apparaissent dans votre champ de vision. Le mot cataracte vient de cette impression de regarder à travers une chute d’eau. 

    La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est en revanche une maladie redoutable, qui affecte la rétine et entraîne une perte progressive de la vision. En 2007, on estimait à 608 000 le nombre de personnes atteintes de cette maladie en France métropolitaine, soit près de 3% des 21 millions de Français âgés de plus de 50 ans. 

    Résultat de recherche d'images pour "dmla"

    Simple désagrément au départ, le flou causé par la DMLA ne tarde pas à vous gêner dans vos activités de tous les jours, comme lire une pancarte ou un mode d'emploi. Il risque ensuite de provoquer des accidents de voiture lorsqu'un panneau de signalisation vous échappe, ou des chutes, lorsque vous ratez une marche ou un trottoir. Vous pouvez également commettre une erreur fatale lorsque, par exemple, vous ne parvenez plus à lire distinctement une notice. 

    Résultat de recherche d'images pour "vision cataracte"

    Mais c'est aussi les grands plaisirs de votre vie qui s'envolent avec votre vue : quand lire un livre, jardiner, tricoter, s'émerveiller du spectacle de la nature, s'arrêter devant un paysage, visiter une exposition ne procure plus la même joie parce que vous ne percevez plus les détails ; lorsque même les visages de vos proches ou le sourire d'un enfant ne vous apparaissent plus qu'à travers un brouillard ; lorsque vous ne pouvez plus réaliser aucune tâche nécessitant de manipuler de petits objets ou de faire des gestes précis ; vous réalisez alors que la source vive de l'existence vous échappe. 

    Résultat de recherche d'images pour "dmla"

    Pour diminuer vos risques, vous devez donc vous préoccuper de "nourrir" vos yeux.

    Vos yeux : l'organe le plus agressé

    Les yeux sont un des organes les plus attaqués de votre organisme, surtout actuellement, avec l'usage généralisé des écrans lumineux (ordinateur ou Smartphone) et la pollution. 

    En effet, vos yeux sont une machine à concentrer la lumière, grâce à un ingénieux empilement de cornée, iris, cristallin, rétine, macula. 

    Cela vous permet de percevoir une incroyable profusion de détails de votre environnement proche et éloigné : on estime que 80 % de nos perceptions sensorielles proviennent de la vue ! 

    Résultat de recherche d'images pour "dmla"

    Mais rendez-vous compte que ces quantités énormes de lumière frappent toutes une surface de quelques centimètres carrés au fond de votre œil, la rétine, et plus spécifiquement, une minuscule zone appelée "macula" qui est responsable de la vision centrale. C'est la macula qui vous permet de voir les formes, les couleurs et les détails de façon claire et nette. 

    Votre rétine et votre macula sont tapissées de cellules. Ces cellules ont la forme de cônes et de bâtonnets, les bâtonnets permettant de voir le noir et blanc, les cônes les couleurs. 

    Lorsque ces cellules sont bombardées toute la journée de particules de lumière hautement énergétiques, les photons, elles peuvent finir par s'abîmer. Cônes et bâtonnets peuvent mourir et c'est alors que votre vue devient floue. 

    Mais vous n'avez pas besoin d'attendre les bras croisés que la fatalité s'abatte sur vous.

    La dégénérescence maculaire peut être ralentie

    La Nature produit des substances végétales et animales qui peuvent vous aider à entretenir vos yeux. Je ne vous dis pas qu'elles vous garantiront une vue de faucon jusqu'à plus de 90 ans. Mais :

    • si vous n'avez pas encore de problème de vue 

    • si vous avez plus de 55 ans, et surtout si vous êtes une femme 

    • ou, si vous avez un début de dégénérescence maculaire ou de cataracte

    alors vous pouvez entreprendre aujourd'hui certaines choses qui préviendront bien des ennuis futurs.

    Six stratégies pour protéger vos yeux naturellement

    Quoique vous dise votre médecin, il existe des moyens de protéger vos yeux : 

    • Arrêtez de fumer : toute fumée qui s'introduit dans votre corps, y compris les gaz d'échappement, apporte avec elle des milliers de milliards de radicaux libres, des molécules agressives qui sont capables d'endommager ou de détruire vos cellules. Les cellules de votre rétine et de votre macula sont particulièrement sensibles aux radicaux libres, car leur forte exposition à la lumière leur impose déjà une contrainte permanente. N'en rajoutez pas avec de la fumée de cigarette , de voiture, de barbecue, de cheminée, ..

    • Surveillez votre tension : votre œil est tapissé de vaisseaux sanguins microscopiques, les capillaires, qui irriguent les cellules de la vue. Si votre pression sanguine est trop forte (et rappelez-vous que vous n'avez aucun moyen de le savoir si ce n'est de vous la faire mesurer régulièrement), vos capillaires vont s'endommager.

    • Attention à votre sucre sanguin : un taux excessif de glucose dans le sang endommage fortement les capillaires. C'est pourquoi les personnes diabétiques courent un fort risque de devenir aveugles, ou même de subir une amputation lorsque leurs vaisseaux sanguins sont détruits et que leurs membres ne sont plus irrigués.

    • Mangez beaucoup de légumes verts, en particulier les choux verts frisés, les épinards et les brocolis : les études ont montré qu'un tel régime améliore la vue, ces légumes étant riches en caroténoïdes, en particulier la lutéine et la zéaxanthine.

    • Augmentez vos apports en oméga-3, en consommant plus de poissons gras ou en prenant des compléments d'oméga-3. Une alimentation bien équilibrée en oméga-3 améliore la vue. 

    Oméga 3

    • Mangez des petits fruits noirs : cassis, myrtilles, mûres. Ils sont riches en anthocyanes, des pigments qui agissent comme de la « crème solaire » pour les cellules, les protégeant des dommages causés par l'absorption de rayons bleu-vert et ultraviolets. 

    Pour les personnes de plus de 50 ans et qui craignent pour l'évolution de leur  vue, la prise de compléments alimentaires doit être envisagée. 

    Plusieurs compléments biologiques très innovants sont aujourd'hui disponibles. Ils contiennent des antioxydants liposolubles et hydrosolubles. Vous allez tout de suite comprendre.

    Au centre de votre dispositif, deux antioxydants

    Les antioxydants sont des molécules qui détruisent les radicaux libres qui abîment ou détruisent vos cellules. 

    Les antioxydants qui agissent dans vos tissus adipeux (graisseux) doivent être liposolubles, c'est-à-dire solubles dans les lipides (graisses). Ceux qui agissent dans vos tissus aqueux (non-gras) doivent être hydrosolubles, c'est-à-dire solubles dans l'eau. 

    Pour protéger les différentes parties vitales de vos yeux, vous avez besoin d'antioxydants liposolubles et hydrosolubles. 

    Parmi les antioxydants liposolubles qui pourraient protéger vos yeux, les deux plus importants sont : la lutéine et la zéaxanthine.

    Deux boucliers pour la santé de vos yeux

    La lutéine et la zéaxanthine sont des composés appelés xanthophylles, des pigments jaunes que l'on trouve naturellement dans beaucoup de plantes et de végétaux. Toutefois, la lutéine paraît orange-rouge lorsqu'elle est très concentrée. 

    Dans la nature, lutéine et zéaxanthine servent à absorber la lumière excessive qui risquerait d'abimer les plantes, en particulier les rayons hautement énergétiques de la lumière bleue solaire. 

    Chez l'être humain, la lutéine et la zéaxanthine alimentaires se concentrent dans la macula de l'œil, ce qui donne à la macula une couleur jaune. 

    Elles ont une puissante fonction antioxydante pour protéger les cellules de l'œil contre les effets destructeurs des radicaux libres, en particulier contre la dégénérescence maculaire : 

    • La lutéine et la zéaxanthine augmentent la densité optique des pigments maculaires dans l'œil chez la majorité des sujets. Ces pigments maculaires sont considérés comme protecteurs contre la dégénérescence maculaire ;

    • Un taux plus élevé de lutéine et de zéaxanthine dans un équilibrage alimentaire est associé à une moindre incidence de la dégénérescence maculaire 

    • Les yeux contenant le niveau le plus élevé de pigments maculaires sont moins susceptibles d'avoir ou de développer une dégénérescence maculaire 

    • La lutéine et la zéaxanthine filtrent la lumière à courte longueur d'onde et préviennent ou réduisent la formation de radicaux libre dans l'épithélium pigmentaire rétinien et dans la choroïde (la couche vascularisée de l'œil). Un mélange de xanthophylles est plus efficace qu'un seul, à même concentration.

    Agit aussi contre la cataracte

    En plus de protéger la rétine, la lutéine et la zéaxanthine peuvent aussi réduire le risque de cataracte. 

    Un  rééquilibrage alimentaire riche en ces deux composés ainsi que d'autres caroténoïdes est associé à un risque plus faible de cataracte chez les femmes.

    Renforcez l'effet antioxydant

    Mais prendre de simples compléments alimentaires de lutéine et zéaxanthine ne représente que le minimum syndical. 

    Vous pouvez renforcer l'effet antioxydant de ces substances en prenant simultanément d'autres antioxydants naturels, comme, notamment, la vitamine C, le bêta-carotène, la vitamine A, E et le sélénium. Le Glutathion et l’acide Alpha-lipoïque sont également très utiles.

    Acérola bioBaies de Goji BioVitamine A (Rétinol)Levure de sélénium & Vit. CL - Glutathion et PapaïneAcide alpha-lipoïque

    Tout ce qui participe à lutter contre les radicaux libres et à protéger vos vaisseaux sanguins est bon pour vos yeux.

    Les bienfaits de la myrtille

    Sachez par ailleurs que les myrtilles permettent de traiter les troubles de la circulation veineuse et certaines maladies de l'œil, notamment la rétinopathie diabétique, le glaucome et la cataracte. je vous recommande le jus de myrtilles bio pour améliorer votre vue. 

    Jus de myrtille

    Les pilotes de la Royal Air Force britannique mangeaient des myrtilles, pendant la seconde Guerre Mondiale, pour lutter contre les éblouissements et surtout mieux voir la nuit (la plupart des missions étaient nocturnes, pour échapper aux tirs anti-aériens). Les études cliniques menées après la Guerre n'ont pas confirmé ces effets, mais il faut noter qu'elles ont porté sur des personnes qui avaient déjà une vue normale, qui avaient peu de possibilité de s'améliorer encore. L’action des extraits de myrtille pour soulager la fatigue visuelle a par contre été bien démontrée. 

    Les propriétés médicinales de la myrtille tiennent à sa haute teneur en pigments de la famille des anthocyanosides et en flavonols, un type de flavonoïde dont la quercétine fait partie. 

    La framboise est riche en fibres, en vitamine C et en composés phénoliques tels que l’acide ellagique, les ellagitanins, les anthocyanes, les cyanidines et les acides hydroxycinnamiques.

    Jus de framboise

    Elle contient également d'autres vitamines importantes, telles que la niacine, l'acide folique et la vitamine E, ainsi que de nombreux minéraux comme le fer, le magnésium et le phosphore. Grâce à sa teneur en minéraux, en vitamines (C, E, niacine et acide folique), en fibres et en acide ellagique, le jus de framboise est une boisson fonctionnelle à haute valeur nutritive. De plus, grâce à sa faible teneur en sucre associée à sa teneur élevée en fibres, en vitamines et en molécules antioxydantes, le jus de framboise est une excellente boisson à faible teneur en calories et à haute valeur nutritive.​

    C'est une raison supplémentaire de consommer chaque jour beaucoup de petits fruits bleus et noirs. Vous pouvez aussi prendre quotidiennement, à titre préventif, une formulation qui apporte à la fois des extraits de myrtilles, de la vitamine A, de la lutéine et de la zéaxanthine, ainsi que d’autres antioxydants protecteurs.

    Visual Pro est une synergie d'anti-oxydants idéale pour la santé des yeux et l'amélioration de la vision, notamment à l'occasion d'efforts visuels soutenus.

    Visual Pro®

    La lutéine et la zéaxanthine sont des anti-oxydants particulièrement actifs au niveau de la macula de la rétine, où elles préviennent les troubles visuels liés à l'âge.

    Quant aux myrtilles, elles recèlent de précieux anthocyansosides : ces antioxydants agissent sur la circulation sanguine oculaire et préviennent notamment cataracte, glaucome, et autres dégénérescences oculaires...

    Enfin, la vitamine A améliore la vision nocturne, favorise l'adaptation à l´obscurité ainsi que la restauration rapide de la vision après un éblouissement.

  • Ménopause et catéchines du thé vert

    • Par vogot
    • Le 22/09/2017

    Des enquêtes menées au Japon montrent que les consommateurs de thé vert ont des incidences beaucoup plus faibles de cancers de l'estomac, du foie, du pancréas, du sein, du poumon, de l'oesophage et de la peau. Sa puissante action anti-radicalaire joue également pour la prévention de maladies cardio-vasculaires en inhibant la formation de caillots, en prévenant l'oxydation du LDL cholestérol (le "mauvais" cholestérol), en permettant l'élévation du HDL cholestérol et en réduisant, enfin, la pression artérielle par inhibition de l'enzyme de conversion angiotensine.

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    Il a été établi en effet que les principes végétaux actifs qu´il contient, les polyphénols, limitent le développement du cancer en inhibant la croissance des tumeurs. Le thé vert a également montré des capacités à réduire le glucose sanguin et à combattre virus et bactéries.

    Apprécié pour son goût, le thé vert est également préconisé depuis des millénaires comme remède naturel. Connu pour son activité antioxydante et son effet cardioprotecteur, ce délicieux breuvage pourrait être naturellement bénéfique pour les femmes après la ménopause. C’est en tout cas ce que révèle une étude. Découvrons ensemble les résultats prometteurs de cette étude de grande envergure. 

    Une large étude sur des femmes postménopausées en bonne santé

    Si je ne compte plus le nombre d’études scientifiques parues sur le thé vert, plusieurs d’entre elles avaient conclu que la consommation de thé vert est bénéfique contre les risques cardiovasculaires. Cette action positive est liée à la composition exceptionnelle en catéchines, qui sont des polyphénols connus pour leur puissant pouvoir antioxydant. Parmi ces molécules, l’épigallocatechine gallate (EGCg) est l’un des plus reconnus pour ses bienfaits contre le stress oxydatif, les dommages causés par les radicaux libres et le vieillissement cellulaire.

    C’est précisément l’effet bénéfique de cet antioxydant naturel qu’une équipe de recherche américaine a souhaité évaluer auprès de femmes post-ménopausées et en bonne santé. Pour cela, les chercheurs ont mis en place une étude en double-aveugle avec un contrôle placebo, auprès de 1075 femmes. Ces dernières étaient divisées en deux groupes : un groupe recevait une supplémentation à base d’un extrait de thé vert standardisé en catéchines tandis que le second groupe recevait des capsules placebo.

    Thé vert

    Les effets de cette supplémentation en thé vert ont été suivis pendant une année par les chercheurs, qui ont mesuré l’évolution des taux de plusieurs molécules d’intérêt. Ils se sont particulièrement intéressés aux paramètres lipidiques sanguins tels que le taux total de cholestérol circulant, le taux de HDL-cholestérol, et le taux de triglycérides.

    Les chercheurs souhaitaient en effet vérifier que les catéchines du thé vert pourraient avoir un effet positif sur le profil lipidique des femmes post-ménopausées. 

    L’efficacité de l’EGCg sur le profil lipidique des femmes post-ménopausées

    Au terme de leurs analyses, les chercheurs ont pu comparer les paramètres sanguins de 936 femmes post-ménopausées. Cette comparaison a mis en évidence une différence significative entre le profil lipidique des femmes supplémentées en catéchines du thé vert et celui du groupe placebo.

    Les antioxydants du thé vert, dont l’EGCg, auraient en effet permis une diminution de 2,1% du cholestérol total circulant chez les femmes post-ménopausées. Ce constat était d’ailleurs plus important chez les femmes qui présentaient un taux élevé de cholestérol total avant le début de la cure en thé vert.

    De plus, les chercheurs ont observé que les taux de « mauvais cholestérol » (LDL-cholestérol) avaient en moyenne diminué de 4,1% tandis que les taux de « bon cholestérol » (HDL-cholestérol) ne semblaient avoir subi aucune modification. C’est pourquoi les chercheurs ont conclu que les catéchines du thé vert, dont l’EGCg, étaient bénéfiques pour améliorer le profil lipidique chez des femmes post-ménopausées. 

    Thé vert

    Une fois de plus, le thé vert confirme son intérêt thérapeutique pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. Si les catéchines du thé vert étaient largement documentés pour leur pouvoir antioxydant et leur effet cardioprotecteur, cette nouvelle étude montre que ces polyphénols agissent également pour améliorer le profil lipidique. La supplémentation en catéchines du thé vert a en effet révélé d’excellents résultats pour réduire les taux de « mauvais cholestérol » chez des femmes post-ménopausées.

    Pour capitaliser sur les nombreuses vertus des catéchines du thé vert, ces antioxydants sont proposés à un dosage optimal au sein de certains compléments alimentaires. Cela est notamment le cas de la formule brevetée Svetol®, qui contient un extrait de café vert et de thé vert standardisé à 95% en EGCg. Pour en savoir plus sur les bienfaits du thé vert pour la santé, je vous conseille également de lire mes articles sur « Le monde Merveilleux du Thé », « Le thé vert », « Thé, café, chocolat : excitant ou stimulant ? ».

  • Astragale: Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens

    • Par vogot
    • Le 22/09/2017

    Pour cet article, je vais surement utiliser des termes un peu plus scientifiques, je m'en excuse d'avance. Cela ne devrait pas gâcher votre demande incessante de recherche et de compréhension face aux thérapies alternatives qui sont de plus en plus utilisées et efficaces en termes de résultats approuvés par la communauté scientifique. Bien sur, depuis la nuit des temps, ceux-ci ne sont plus à prouver car souvent utilisées, même si, à l'époque, nous n'avions pas besoin de preuves couchées sur le papier. 

    Les interleukines

    Les interleukines (IL) sont un groupe de cytokines, ainsi nommées car les premières observations semblaient montrer qu'elles étaient exprimées par les globules blancs (leucocytes, d'où -leukin) en guise de moyen de communication (d'où inter-).

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    Le terme a été créé en 1979, une époque où n'étaient connues que deux interleukines (IL1 et IL2) :

    • L'interleukine 1 est sécrétée par les macrophages pour stimuler la prolifération puis la différenciation des lymphocytes T CD4 spécifiques à un antigène présenté sur les membranes des macrophages, et ayant préalablement été phagocytés par ces derniers.

    Elle fut identifiée en 1972 par Gery et Waksman, qui décrivaient pour la première fois la présence d'un facteur capable de potentialiser la réponse des lymphocytes T CD8.

    Les gènes de l'interleukine 1 α et β se trouvent sur le bras long du chromosome 2 constitués de 7 exons dont un non-codant.

    L'IL1 peut être sécrétée par de nombreuses cellules comme les macrophages, les lymphocytes B et T, les cellules dendritiques, les plaquettes, etc. Elle est présente dans les fluides biologiques (plasma, liquide amniotique…)

    Ses actions sont variées et redondantes avec celles du TNF : augmentation de la température corporelle (fièvre), dérèglement du sommeil, rejet de greffe, prolifération de fibroblastes…

    • L'interleukine 2 est sécrétée par les lymphocytes T sécréteurs, résultants de la différenciation des LT CD4, donnant « l'autorisation » aux autres lymphocytes ayant reconnu le même antigène que lui de se diviser et de proliférer. Parmi les autres lymphocytes, les lymphocytes B se différencieront en plasmocytes et en lymphocytes B mémoire), ce qui déclenche la réponse immunitaire spécifique.

    Elle est aussi utile pour la multiplication des Lymphocyte T CD8 qui se différencieront ensuite en Lymphocytes T cytotoxiques.

    • L'interleukine 6 (IL6) est une cytokine impliquée avec l'IL1 bêta et le facteur de nécrose tumorale dans la phase aiguë de l'inflammation (il s'agit d'une cytokine pro-inflammatoire). Elle stimule notamment la sécrétion des protéines de la phase aiguë de l'inflammation (APP, ou acute phase protein) au niveau du foie. Son gène est IL6 situé sur le chromosome 7 humain.

    L'interleukine 6 est une cytokine clé dans la régulation de l'inflammation aigüe et chronique et joue un rôle de messager entre les cellules impliquées dans ce processus. Une hyperproduction d'interleukine 6 et de son récepteur (IL6R) provoque l'inflammation et les lésions articulaires associées à la polyarthrite rhumatoïde.

    Il a été découvert par la suite que les interleukines étaient produites par une large variété de tissus et cellules, et que, bien que regroupées sous cette terminologie par commodité, elles ne présentent aucune parenté biochimique ni de fonction entre elles. Elles ont été classées par numéro au gré des découvertes. Au début 2006, 31 cytokines sont connues et dénommées sous l'intitulé IL. Début 2016, on en compte trente-sept.

    La fonction du système immunitaire dépend en grande partie des interleukines et de rares déficiences de certaines d'entre elles ont été décrites, conduisant à des maladies auto-immunes ou des immunodéficiences.

    Cytokines: définition

    Les cytokines sont des glycoprotéines, des molécules constituées à la fois de glucides et de protéines. Certaines sont produites naturellement par certains types de globules blancs et sont capables de communiquer entre elles pour générer des réactions globales.

    D'autres ont des actions dans la lutte contre les phénomènes inflammatoires, ou de diminution des mécanismes de l'immunité c'est-à-dire de la défense de l'organisme. Certaines ont un effet agissant contre des virus. Enfin des cytokines autorisent la spécialisation de cellules à partir d'une cellule souche. Les cytokines sont également utilisées en thérapeutique pour traiter certaines infections, des maladies auto-immunes ou des cancers.

    Un peu d'hstoire...

    En 1947, le chercheur russe Nicolaï Lazarev s'aperçut qu'il existait une catégorie de plantes qui, consommées par l'être humain, augmentent sa résistance aux diverses sortes de stress : stress nerveux, mais aussi attaques microbiennes, froid, chaud, blessures, malnutrition, etc. 

    Il baptisa ces plantes "adaptogènes", dans la mesure où elles accroissent notre capacité à nous adapter à des changements d'environnement, en particulier lorsque celui-ci devient plus agressif. En langage moderne, on pourrait dire que les plantes adaptogènes travaillent comme des "coaches" de notre santé. 

    Dans la médecine traditionnelle chinoise, la notion d'"adaptogène" existe depuis des milliers d’années sous le concept de "toniques supérieurs", qui régularisent les diverses fonctions et augmentent l’énergie. 

    Mais les recherches de Lazarev permirent d'établir de façon scientifique que plusieurs plantes avaient cet effet fortifiant et parmi elles, une des plus intéressantes est l'astragale (Astragalus membranaceus).

    Une plante prescrite depuis des centaines d'années contre la fatigue

    L'astragale est sans doute la plus importante des plantes adaptogènes. 

    Il figure dans la célèbre Chinese Herbal Medicine materia medica, le manuel de référence contenant 350 monographies sur les principales plantes utilisées en médecine chinoise. 

    L'astragale est prescrit depuis des centaines d'années contre la faiblesse générale, contre des maladies chroniques ou pour augmenter la vitalité. Il est aussi dûment répertorié dans la pharmacopée japonaise. L'astragale est également devenu extrêmement populaire aux États-Unis, un engouement qui n'est pas un effet de mode puisque c'est depuis les années 80 que les médias en ont fait un sujet récurrent.

    La recherche confirme

    Les recherches pharmacologiques portant sur l'astragale, nombreuses, ont identifié plusieurs ingrédients actifs qui expliquent les effets de cette plante, dont sa concentration exceptionnelle en polysaccharides immunostimulants. 

    Ces composés agissent naturellement pour traiter des maladies liées à des déficiences immunitaires, en particulier grâce à l'activité immunomodulatrice de leur fraction F3. 

    Astragale

    Mais l'Astragale contient bien d'autres composants actifs qui expliquent ses vertus fortifiantes : saponines, flavonoïdes, acides aminés et éléments trace. En particulier, deux de ces composants, les saponines astragaloside iv et cycloastragénol, sont des substances anti-âge de pointe capables de stimuler la production de télomérase et donc de permettre aux cellules de dupliquer plus longtemps !

    La réalité rejoint ici la fiction. Le coût extrêmement élevé de leur extraction peut dissuader d’une plus large utilisation.

    Heureusement, l’extrait hydro-glycériné de la plante entière, plus abordable, renferme à dose réduite ces précieuses substances et offre également l’action synergique des autres composants.

    Des effets anti-âge importants

    Le système immunitaire décline avec l'âge ; les premiers signes apparaissent lorsque le thymus, une glande qui se trouve en bas de votre cou, commence à s'atrophier. En fait, cette diminution commence juste après la puberté mais elle devient de plus en plus perceptible avec les années. 

    Résultat de recherche d'images pour "thymus"

    Le thymus perd peu à peu sa capacité à s'attaquer aux virus, aux bactéries ainsi qu'aux cellules cancéreuses. Et c'est là qu'intervient l'astragale. Cette plante stimule le système immunitaire de différentes façons. Elle augmente le nombre de cellules souches dans la moelle osseuse et le tissu lymphatique, et elle favorise leur développement en cellules immunitaires actives.

    Elle semble aider à faire passer les cellules immunitaires d'un stade "de repos" à une très grande activité. Elle aide également l'organisme à produire de l'immunoglobuline et stimule les macrophages, c'est-à-dire les cellules "mangeuses" de corps étrangers, qui protègent notre corps. 

    L'astragale peut également aider à activer les cellules naturelles tueuses et les lymphocytes T1, qui sont elles aussi les soldats de votre système immunitaire de protection.

    Meilleure protection contre les virus

    Les polysaccharides de l'Astragale induisent chez l'animal comme chez l'homme la production endogène d'interféron. 

    Cela veut dire que le corps réagit mieux, et de façon plus efficace contre les infections virales. 

    Des souris traitées avec de l'Astragale puis exposées au virus Coxsachie B3 et au virus japonais de l'encéphalite, ont des niveaux d'interféron et une production de macrophages significativement plus importants que ceux des animaux non traités.

    Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens

    Les polysaccharides de l'Astragale améliorent aussi la réponse des lymphocytes de sujets normaux et de patients cancéreux. Ils renforcent l'activité des cellules naturelles tueuses (celles immunitaires) chez des sujets normaux et chez des patients souffrant d'un lupus systémique érythémateux. 

    La fraction F3 des polysaccharides potentialise l'activité de cellules immunitaires de patients cancéreux ou sidéens. 

    Astragale

    Enfin, l'Astragale augmente la résistance aux effets immunosuppresseurs des médicaments de chimiothérapie tout en stimulant la production par les macrophages d'interleukine-6 et de facteur nécrosant des tumeurs. 

    Chez des souris, des doses orales d'Astragale stimulent plusieurs aspects de l'immunité. Les polysaccharides de l'Astragale potentialisent l'activité antitumorale des interleukines-2 et l'activité des monocytes. 

  • Gènes anti-cancer: Activez !

    • Par vogot
    • Le 20/09/2017

    Les gènes considérés comme responsables de l'allongement de vie sont présents chez l'être humain, où ils jouent des rôles de prolongation de la durée de vie de 45%. 

    Résultat de recherche d'images pour "gene p53"

    Ce qui signifie qu’un humain pourrait vivre, sous certaines conditions, jusqu’à un âge proche de 125 ans.

    Bloquer l'apparition des cancers

    Cette stratégie repose sur deux actions :

    1. bloquer l'apparition de tumeurs cancéreuses 

    2. retarder le vieillissement

    Pour empêcher l'apparition de cancers, dont le risque augmente avec l'âge, il est nécessaire d'activer le gène P53, dit "Tumor Suppressor Gene" (en français gène suppresseur de tumeur), et le gène P16 qui, lui aussi, contrôle les mitoses (divisions) cellulaires anarchiques. 

    Résultat de recherche d'images pour "gene p16"

    Je vais vous indiquer tout de suite comment activer ces gènes. 

    Mais pour profiter d'une longue vie, éviter le cancer ne suffit pas. Il faut aussi ralentir le vieillissement.

    Allonger la durée de vie

    De nombreuses études avaient déjà montré la possibilité d'allonger la durée de vie de différentes espèces, dont des mammifères, en agissant sur des gènes spécifiques. Cependant, jusqu'à présent, ces techniques consistaient à intervenir sur l'embryon, pour modifier définitivement son patrimoine génétique, une approche évidemment impraticable chez l'être humain.

    Une  équipe du Centre national espagnol de recherche sur le cancer (CNIO), dirigée par María Blasco, a démontré que la durée de vie de souris pouvait être augmentée à l'âge adulte par un traitement unique intervenant directement sur les gènes de l'animal adulte. Cette thérapie s'est révélée efficace et sans danger chez les souris. 

    Cette thérapie génique consistait à introduire de nouveaux gènes d'enzymes de la télomérase. La télomérase répare les extrémités des chromosomes, appelées télomères, qui s'usent à chaque division cellulaire. Ce faisant, la télomérase fait "remonter dans le temps" l'horloge biologique, en retardant le vieillissement cellulaire et l'apoptose (mort cellulaire). 

    Résultat de recherche d'images pour "telomere complement alimentaire"

    Cette étude montre qu'il est possible de développer une thérapie génique anti-vieillissement agissant sur la télomérase, sans augmenter l'incidence du cancer.

    Favoriser naturellement votre télomérase et vos gènes suppresseurs de tumeur

    Activer les gènes suppresseurs de tumeur et la télomérase peut se faire aujourd'hui chez les souris par des thérapies géniques. 

    Peut-être cela sera-t-il possible bientôt chez l'être humain, à l'heure actuelle je n'en sais rien. 

    Cependant, il se trouve qu'il existe des produits naturels qui peuvent contribuer à obtenir les mêmes effets, à savoir :

    • le buplèvre (Bupleurum falcatum), une plante qui appartient à la famille des Apiaceae, qui a la propriété d'activer le gène P16 suppresseur de tumeur ; 

    • le resvératrol, un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites, active le gène P53 ;

    • l’astragaloside IV, un composé présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), utilisée en médecine traditionnelle chinoise, a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire.

    • Wplants, puissance 4 pour ce complexe antioxydant préventif reconnu par la communauté scientifique. Dotée d’un titrage optimal en principes actifs, cette synergie naturelle fait l’unanimité dans la communauté scientifique pour ses vertus médicinales reconnues et très prometteuses dans la prévention des maladies dégénératives.

    Le Bupleurum falcatum activateur du gène P16

    Le Bupleurum falcatum, ou buplèvre à feuilles en faux, est couramment considéré comme un détoxiquant cellulaire qui aide à lutter contre les infections chroniques et les états inflammatoires (en particulier les hépatites).

    Résultat de recherche d'images pour "buplevre falcatum"

    Plus récemment, le Bupleurum a vu sa popularité augmenter au vu des résultats obtenus dans le traitement du cancer. Ses principes actifs sont les saikosaponines A, B, C et D. 

    Parmi elles, c’est la forme A qui s’avère particulièrement intéressante mais rarissime. En effet, ce glycoside triterpénoïde est une forme très rare et coûteuse à obtenir puisqu’il faudrait consommer 50 g de Bupleurum pour obtenir 4 mg de saikosaponine A. C’est donc pour activer ce gène P16, le gène suppresseur de tumeur, qu’a été sélectionnée et isolée cette nouvelle substance d’origine végétale. 

    Plusieurs études ont démontré l’effet immunosuppresseur de la saikosaponine A3. En effet, de façon dose-dépendante, elle inhibe significativement la prolifération et l’activation des cellules T et induit l’apoptose (mort cellulaire) des cellules cancéreuses par voie mitochondriale. 

    Des chercheurs chinois ont également remarqué que les souris porteuses de cancers variables, dont le régime était enrichi en saikosaponine A, avaient une plus grande longévité que les souris saines ! 

    Cette recherche animale enthousiasmante a déjà permis le développement de traitements sur l’homme dans les services oncologiques de plusieurs hôpitaux chinois.

    Le resvératrol pour activer le gène P53

    Le resvératrol et ses dérivés activent le gène P53. Le resvératrol est un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites. 

    Le resvératrol active dans la levure un "gène de longévité", augmentant la durée de vie de 80 %. Ses effets imitent ceux de la restriction calorique, la seule voie démontrée pour augmenter la durée de vie maximale. Le resvératrol active, comme la restriction calorique, des gènes "sirtuins" (SIR ou silent information regulator proteins). De la levure traitée avec du resvératrol vivait environ 38 générations contre seulement 19 pour la levure non traitée. 

    Le resvératrol bloque le développement de métastases osseuses dans certains types de cancers. 

    Resvératrol & OPC de raisin

    Contrairement à beaucoup de médicaments et à la chimiothérapie notamment, le resvératrol ne détruit pas les cellules saines mais il les protège. 

    Attention toutefois, il n'y a presque plus de resvératrol dans le vin rouge du fait de l'utilisation généralisée des pesticides, alors qu'il y en avait auparavant 8 à 10 mg par litre. Vous pouvez toutefois acheter du resvératrol extrait directement de raisin rouge de culture biologique, ayant conservé l'équilibre naturel de tous ses composés actifs : polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes et oligoproanthocyanes (OPC). 

    L'astragaloside IV pour activer la télomérase

    L’astragaloside IV est présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), une plante bien connue dans la médecine traditionnelle chinoise, prescrite depuis des centaines d'années comme tonique pour prévenir l'affaiblissement des malades et les protéger contre les infections. 

    Or, de récentes recherches ont montré que l'astragaloside IV a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire. 

    Une étude pilote récemment publiée a examiné les effets d'un extrait d'Astragalus membranaceus, activateur de la télomérase. Cette étude a duré un an. Les sujets ont reçu un "pack" de suppléments nutritionnels en plus de l'activateur de la télomérase. 

    Astragale

    L'activité de la télomérase a été mesurée dans des cultures de cellules. Les résultats ont montré que l'astragale biologique active modérément la télomérase dans les kératinocytes, les fibroblastes et les cellules immunitaires en culture. 

    Dans un sous-groupe de sujets, la distribution de la longueur des télomères dans les leucocytes a été mesurée au début de l'étude et au bout de douze mois. Bien que la longueur moyenne des télomères n'ait pas augmenté, une réduction significative du pourcentage de télomères courts a été observée .

    Wplants

    WPLANTS est une association d’éléments naturels antioxydants formulée à partir des études scientifiques les plus récentes et les plus renommées dans le domaine de la prévention de maladies neurodégénératives grâce à l'extrait de rhizome de curcuma (Curcuma longa) composé à 95 % de curcuminoïdes.

    WPLANTS

    Il réduit le stress oxydatif grâce à l'extrait de grenade (Punica granatum) composé à 40 % d’ellagitanins, améliore le système immunitaire grâce à la levure enrichie présente dans le sélénium (permet de protéger les cellules et aide au bon fonctionnement de la tyroïde), un micronutriment, à 0,22 % (Saccharomyces cerevisiae) et prévient du cancer  d'un point de vue alimentaire et nutritionnel. Il peut être utilisé en complément d'une alimentation variée et équilibrée et d'un style de vie sain grâce à l'effet de l'extrait de sophora du Japon (Styphnolobium japonicum) composé à 95 % de quercetine. 

    Utilisation

    Même si je ne dispose pas du recul nécessaire pour établir une utilisation stricte, je peux me baser sur :

    • une prise quotidienne de 60 mg de resvératrol (1 gélule titrée à 95 % en proanthocyanidines et à 50 % en resvératrol)

    • une prise quotidienne de Wplants (2 gélules au moment des repas)

    • une prise de saikosaponine A dosée à 4 mg le soir et d’astragaloside IV le matin.

    * Précaution d’emploi : comme la saikosaponine A est un vasodilatateur, comparable à la niacine, les personnes utilisant des vasodilatateurs coronariens, les femmes enceintes et allaitantes devraient s’abstenir d’utiliser la saikosaponine A. 

  • Fatigue, stress, baisse d'énergie saisonnière: le TOP des adaptogènes

    • Par vogot
    • Le 19/09/2017

    Définition

    Un adaptogène est une substance qui accroît de manière générale et non spécifique la résistance de l'organisme face aux divers stress (physique, chimique ou biologique) et situations stressantes qui l'affectent sans déclencher (ou peu) de réactions hormonales. 

    Baisse de moral, fatigue, manque d’entrain, difficultés à faire face aux différents stress qu’ils soient physiques ou psychologiques. La déprime saisonnière guette les organismes les plus fragiles.

    Il est temps de réagir ! 

    En parallèle de séances de luminothérapie, de la pratique d’une activité physique si possible en plein air, il existe des plantes spécifiques fortifiantes, capables de mieux gérer les stress quotidiens et de redonner l’énergie nécessaire pour ne pas sombrer dans le blues automnal et/ou hivernal.

    Ces plantes regroupées sous le qualificatif « d’adaptogène » viennent des quatre coins du globe (Inde, Pérou, Chine, Corée…), chacune ayant ses propres spécificités mais un objectif commun : soutenir l’organisme dans ces périodes froides et peu ensoleillées et accroître sa capacité à résister aux effets d’une vie trop active. 

    Histoire

    On doit ce concept de substances adaptogènes à Nicholai Lazarev, un chercheur soviétique. Dès le début de la seconde guerre mondiale son objectif a été de trouver des substances naturelles capables d’enrayer la fatigue des soldats et d’améliorer leurs performances. Ses premières trouvailles se sont axées sur des substances stimulantes, et bien que très performantes à un instant T, elles n’étaient pas sans danger sur le long terme. 

    Différentes plantes se sont donc démarquées des autres car elles étaient capables d’augmenter les capacités physiques et mentales sans stimuler à l’excès et sans épuiser l’organisme sur le long terme, en régulant de nombreux organes et fonctions physiologiques. Le concept de substances adaptogènes est ainsi né. 

    Les plantes ci-dessous répondent donc précisément à cette définition puisqu’elles augmentent les capacités physiques et mentales, sans stimuler à l’excès, et fournissent de l’énergie et un mieux être rapide lors de leur prise. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur chaque image.

    L’Ashwagandha

    La racine de Withania somnifera referme des flavonoïdes et plus spécifiquement des withanolides réputés pour combattre le stress et fortifier l’organisme, tout en luttant contre la fatigue intellectuelle. 

    Les études réalisées sur ce « ginseng indien » indiquent qu’il possède une action relaxante, calmante et qu’il améliore de façon significative les états de nervosité, d’anxiété et de fatigue mentale. De plus, les alcaloïdes qu’il contient, somnine et somniférine, permettent de restaurer un sommeil de qualité. 

    Ashwagandha

    Pour un maximum d’efficacité, il est préférable de choisir un extrait breveté de racine d’ashwagandha, titré à 5% de Withanolides, et d’ingérer l’équivalent de 800 mg quotidiennement, deux heures avant le coucher. En effet, le procédé d’extraction spécifique qui n’utilise ni alcool, ni substances chimiques, permet de conserver l’intégralité des constituants naturellement présents dans la racine entière.

    La maca

    Ce « ginseng péruvien », de son nom latin Lepidium meyenii, est traditionnellement reconnu pour redonner vigueur et énergie à tous ceux qui le consomme. Cette plante en forme de navet, et appartenant à la famille de la moutarde, pousse sur la cordillère des Andes et est utilisée traditionnellement pour lutter contre le syndrome de fatigue chronique et pour stimuler les niveaux d’énergie globale et la force. 

    Des recherches suggèrent que cette plante péruvienne antifatigue favorise le bon fonctionnement des glandes surrénales. 

    Ses extraits standardisés en macamides et macaenes sont non seulement utilisés pour leurs propriétés énergisantes mais également pour leurs capacités à stimuler la vitalité sexuelle. 

    Maca Bio

    La prise de maca sous forme d’extraits standardisés est sûre, même à doses élevées et sur des périodes prolongées, à chaque âge de la vie dès l’adolescence.

    Le ginseng panax

    C’est certainement le plus connu des adaptogènes et la plante leader incontestée de la médecine chinoise. Globalement, elle restaure l’équilibre physique, intellectuel et émotionnel et est désormais parfaitement reconnue pour ses actions sur le tonus, l’énergie, la libido et la réduction du stress. 

    Le Radix Panax ginseng C.A. Meyer est le seul ginseng inscrit à la pharmacopée. Ses mécanismes d'actions sont loin d'être totalement élucidés mais ses effets thérapeutiques sont attribués à ses principes actifs, les ginsénosides. On compte d’ailleurs à ce jour plus d’une quarantaine de ginsénosides actifs. 

    Ils agissent par différents mécanismes d'action et l'on pense que chaque ginsénoside pourrait avoir ses propres effets spécifiques selon les tissus où ils s'exercent. En régulant certains organes (notamment l’axe hypothalamo-hypophysaire et les surrénales) et de multiples fonctions physiologiques - sans stimuler à l’excès ni freiner les fonctions normales – il procure un effet général tonifiant, et sans effet rebond. 

    Toutefois, le contenu en ginsénosides du ginseng peut varier selon l'espèce, l'âge de la plante, la partie de la plante, la méthode de conservation, la saison de la cueillette et la méthode d'extraction. Ainsi, tous les extraits de Radix panax ginseng ne se valent pas et le pourcentage de standardisation en ginsénosides est primordial pour une efficacité optimale. Il doit se situer aux environs de 15% (de 10 à 15%) de ginsénosides. 

    Ginseng Rouge Bio

    Une cure d’un mois peut donc être envisagée en cas de déprime saisonnière afin de faire face aux demandes multiples du quotidien.

    La rhodiola

    La rhodiola rosea possède des effets psychostimulants et réduit ainsi les symptômes dépressifs légers à modérés. Cette plante sibérienne adaptogène est capable d’accroître l’endurance, les capacités cognitives et la vigueur sexuelle. C’est une des toutes premières plantes adaptogènes étudiées dans les années 1960 par les scientifiques russes et scandinaves. 

    Elle stimule le métabolisme énergétique cellulaire et agit également en réduisant la concentration de différents métabolites produits au sein de l’organisme suite à des stress, et notamment la CRF (Corticotropin Releasing Factor), reconnue pour son rôle dans la fatigue mentale. 

    Rhodiola Rosea

    Pour de réels effets rapides il faut miser sur des extraits standardisés en rosavine et en salidroside.

    Le schisandra

    La baie rouge de schisandra sinensis qui pousse au nord de la Chine est traditionnellement utilisée pour restaurer la vitalité, la résistance, l’endurance physique intellectuelle et sexuelle. Elle renferme une substance, la schizandrine, capable d’augmenter la résistance physique et intellectuelle, de moduler les niveaux de cortisol observés lors de stress chroniques, de stimuler l’activité des corticosurrénales et ainsi d’augmenter la vitalité. 

    Schisandra chinensis

    Les extraits standardisés de schisandra sont donc conseillés, à raison de 200 mg par jour, en cas de surmenage et peuvent être utilisés durant des périodes prolongées – plusieurs semaines à plusieurs mois - sans effets secondaires ni contre-indications.

    L’Eleuthérocoque

    Ce ginseng sibérien (Eleutherococcus senticosus ou acanthopanax) est originaire du nord de la Chine et de la Sibérie. C’est un fabuleux adaptogène adrénergique qui permet à l’organisme de mieux résister au stress, d’améliorer les performances mentales et sportives et de réduire la fatigue intellectuelle, particulièrement dans les périodes hivernales. 

    Selon diverses études, cette plante venue du froid renforcerait les capacités de travail et de concentration et réduirait la sensation de fatigue générale. De la famille des araliacées, tout comme le ginseng coréen, il renferme des substances actives, aux propriétés similaires à celles des ginsénosides. Les deux plus abondantes étant les éleuthérosides B et E. 

    Éleuthérocoque

    Certaines personnes très sensibles au ginseng coréen et le supportant assez mal, répondent le plus souvent mieux à l’éleuthérocoque.

    Oméga 3 - EPA +

    Nous possédons tous un cerveau émotionnel et un cerveau cognitif, dont les aires de fonctionnement se répartissent séparément à l'intérieur de l´organe. Or la gestion des aléas du stress émotionnel nécessite plus particulièrement un bon équilibre entre acides gras polyinsaturés oméga 3 et oméga 6. De multiples études, en effet, ont montré qu'en cas de schizophrénie ou de dépression les niveaux d'acides gras polyinsaturés oméga 3 dans les cellules cérébrales sont anormalement bas, alors que le taux de AA (acide arachidonique), issu de l´oméga 6, est trop élevé.

    L'importance de l'utilisation d'oméga 3 en cas de dépression, de schizophrénie ou simplement d'instabilité émotionnelle est donc cruciale. Mais, pour donner aux aires émotionnelles du cerveau les moyens de fonctionner correctement, il faut surtout fournir à ce dernier un complément d'EPA. C´est en effet ce composant naturel de l'oméga 3 qui a pour faculté d'inhiber la production d'acide arachidonique.

    OMÉGA 3  - EPA +

    Afin, cependant, de ne pas réduire trop longtemps la production d'acide arachidonique (AA), il est conseillé de revenir ensuite à l'utilisation d'oméga 3 dont les proportions en EPA et DHA correspondent à celle que l'on trouve dans la nature (3 pour 2 environ).

    L’astragale

    Surtout reconnue comme une véritable fontaine de jouvence, l’astragale (Astragalus membranaceus) est également fréquemment utilisée par la médecine chinoise pour aider l’organisme à se protéger des stress quotidiens et chroniques, qu’ils soient physiques, mentaux ou émotionnels. 

    C’est une plante adaptogène possédant une forte teneur en composés actifs (polysaccharides, astragalosides …) qui stimulent notamment le système immunitaire, hépatique et cardiovasculaire. De plus, elle facilite l’action des macrophages, les cellules qui recouvrent et attaquent les corps étrangers. L’organisme se trouve donc renforcé et peut davantage prévenir et affronter les attaques extérieures, comme les bactéries et les virus.​

    Astragale

    Chaque individu est différent de son voisin, de son conjoint ou des autres membres de sa famille. Il n’existe donc pas UNE plante adaptogène mais DES plantes qui conviennent parfois mieux à certaines personnes. 

    C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à faire des cures régulières d’une plante adpatogène, allant de 1 à 3 mois, et d’en tester une autre à la cure suivante.

  • Comment bien nourrir votre cerveau ?

    • Par vogot
    • Le 15/09/2017

    Véritable centre de contrôle de notre système nerveux central, notre cerveau doit traiter quotidiennement des millions d’informations. Face à ce flux permanent de données, cet organe vital nous permet de réaliser de nombreuses actions, aussi bien manuelles qu’intellectuelles.

    C’est ce que l'on nomme les fonctions, aptitudes ou capacités cognitives.

    On en distingue souvent cinq différentes : la mémoire, l’attention, le langage, les fonctions visuo-spatiales et les fonctions exécutives.

    Malheureusement, ces capacités cognitives déclinent au fil des années. Pour lutter contre ce déclin cognitif, il est souvent préconisé de faire travailler quotidiennement notre cerveau et de bien le nourrir. Plusieurs études ont en effet mis en évidence le lien étroit entre notre alimentation et la santé de notre cerveau.

    Si adopter une alimentation équilibrée est indispensable, optimiser certains apports nutritionnels peut également permettre d’agir sur nos aptitudes cognitives et de lutter contre le déclin cognitif. Je vais vous faire découvrir une sélection de nutriments bénéfiques pour notre cerveau. 

    Les effets protecteurs des oméga 3 pour les fonctions cognitives

    Réputés pour leurs bienfaits pour la santé cardiovasculaire, les acides gras oméga 3 présentent également un grand intérêt pour la santé cérébrale. Plusieurs études ont montré qu’un apport adéquat en oméga 3 était associé à un effet protecteur pour les fonctions cognitives.

    Les oméga 3 contribuent à limiter le déclin cognitif et l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Les taux plasmatiques et tissulaires en oméga 3 plus faibles chez ces sujets présentent une démence plus importante que chez les sujets sains du même âge. 

    En raison des nombreux bienfaits des oméga 3, intéressons-nous à la présence de ces acides gras dans notre alimentation.

    S’il est bien connu que les poissons soient riches en oméga 3, ces acides gras sont essentiellement présents dans les poissons gras comme le saumon ou le hareng. Ils sont aussi présents en grande quantité dans les graines de certaines plantes comme le colza, le lin ou la noix. 

    Malgré ces différents aliments riches en oméga 3, ces acides gras sont insuffisamment consommés dans plusieurs pays du globe. Un manque en oméga 3 a notamment été constaté chez de nombreux patients. L’analyse de cette étude a révélé que plus de 80% des adultes interrogés présentaient des taux plasmatiques en oméga 3 inférieurs à ceux recommandés dans le cadre d’une bonne santé cardiovasculaire. Face à ce constat, des compléments alimentaires en oméga 3 ont été développés pour permettre un apport optimal et capitaliser sur les bienfaits de ces acides gras pour le système cardiovasculaire et le cerveau.

    Pour nourrir le cerveau, le supplément OMÉGA 3 - EPA + est par exemple formulé à partir d’acide eicosapentaénoïque (EPA) et d’acide docosahexaénoïque (DHA), deux acides gras oméga 3 réputés pour leurs vertus thérapeutiques. 

    OMÉGA 3  - EPA +

    Les effets anti-âge de la vitamine E pour les fonctions cognitives

    Comme je l’évoque dans mon article Vitamine E: quelle dose pour moi ?, cette molécule présente de nombreux effets protecteurs. Ces derniers sont liés à son pouvoir antioxydant, qui permet de lutter contre les dommages causés par les radicaux libres et qui contribue ainsi à s’opposer au vieillissement précoce de l’organisme.

    En raison de ses effets anti-âge, la vitamine E est actuellement au coeur de plusieurs études dont certaines portent sur son rôle pour le maintien des fonctions cognitives. Un apport en alpha-tocophérol, la forme de vitamine E la plus présente chez l’Homme, pourrait notamment permettre un ralentissement du déclin cognitif. D’autres formes de vitamine E ont également été étudiées, comme les tocotriénols. Un apport en ces molécules a été associé à une diminution du risque de déficience cognitive chez les sujets âgés. Une supplémentation en vitamine E peut ainsi se révéler particulièrement bénéfique pour lutter contre le déclin cognitif lié à l’âge. Pour capitaliser sur toutes les formes de vitamine E, il convient d’associer la formulation Oméga 3 - EPA + et vitamine E

    OMÉGA 3  - EPA +

     

    Les effets bénéfiques des vitamines pour le cerveau

    Plusieurs vitamines du complexe B sont connues pour leurs rôles au niveau du système nerveux. Parmi ces molécules, la vitamine B9, ou acide folique, intervient comme substrat dans la conversion de l’homocystéine en méthionine. Son rôle dans cette réaction chimique contribue à la synthèse de la S-adénosylméthionine, une molécule indispensable à la méthylation de l’ADN.

    Grâce à cette synthèse, la vitamine B9 permet de moduler l’expression de certains gènes et de prévenir l’accumulation d’homocystéine, un acide aminé dont l’accumulation est associée au développement de troubles cardiovasculaires et cognitifs. Intervenant dans la même voie métabolique que la vitamine B9, la vitamine B12 est aussi connue pour ses effets neuroprotecteurs. Elle intervient dans la protection de la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses.

    Souvent moins connue que ses consoeurs, la vitamine B6 intervient également pour le maintien des fonctions neurologiques. Elle est en effet nécessaire à la synthèse des neurotransmetteurs, des molécules qui assurent la transmission des messages nerveux. 

    Si ces trois vitamines B sont indispensables au système nerveux, de nombreux cas de carences ont été constatées ces dernières années.

    Ces situations de manque en vitamines B seraient principalement dues à un apport insuffisant et à des problèmes d’absorption de ces molécules. Pour lutter contre ces carences et permettre un apport optimal en vitamines B, des formes hautement biodisponibles sont désormais proposées sous forme de compléments alimentaires. 

    Complexe de Vitamines B

    L’activité méconnue de la vitamine D pour les fonctions neurologiques

    Connue pour être indispensable pour le maintien des os, la vitamine D dispose en réalité de nombreux autres atouts au sein de l’organisme. Des études récentes ont en effet permis d’identifier des récepteurs à cette vitamine dans différentes régions de l’organisme, notamment au niveau du système nerveux. En s’intéressant au rôle de la vitamine D dans les fonctions neurologiques, nous pouvons constater que cette molécule intervient dans l’expression de neurotrophines, des molécules essentielles au développement des neurones. Des faibles taux en vitamine D sont associés à l’apparition de troubles cardiovasculaires et à des signes de démences. Il apparaît ainsi que cette vitamine joue un rôle clé pour lutter contre le déclin cognitif. Une supplémentation en Formule Multivitamines peut ainsi s’avérer bénéfique pour le maintien des fonctions cognitives, notamment chez les sujets carencés ou à risque de carence comme les personnes âgées. 

    Formule Multivitamines

    Maintenir les fonctions cognitives passe ainsi par une alimentation adéquate du cerveau. Connus pour leurs multiples bienfaits au sein de l’organisme, les acides gras oméga 3 et les vitamines participent activement à la nutrition du cerveau. Un apport optimal en ces nutriments permet de préserver les fonctions cognitives et de lutter contre le déclin cognitif lié à l’âge.

  • La mélatonine, une hormone naturelle puissante et efficace

    • Par vogot
    • Le 14/09/2017

    La mélatonine est une hormone naturelle produite par la glande pinéale. La supplémentation en mélatonine soulage efficacement les troubles du sommeil. Elle est également utilisée pour renforcer le système immunitaire, réduire le risque de maladies cardio-vasculaires, protéger contre les lésions de l'ADN conduisant au cancer et comme traitement additionnel de celui-ci. [Lire "SUPPLEMENT ET MISE A JOUR" en fin d'article]

    La glande pinéale, également appelée épiphyse, contrôle, avec l'hypothalamus, les cycles veille/sommeil. Sous l'effet de l'obscurité, elle libère de la mélatonine, l'hormone qui règle notre horloge interne sur la position du sommeil. Le niveau de mélatonine atteint son maximum entre une heure et cinq heures du matin.

    Melatonine

    Lorsque l'aube paraît, la lumière inhibe la sécrétion de mélatonine et notre horloge se met en position d'éveil. Après un repas, ses niveaux augmentent, expliquant en partie que l'on puisse avoir sommeil après un repas. 

    Une fois produite, la mélatonine ne reste que 20 à 90 minutes dans la circulation sanguine. Parce qu'elle est fortement liposoluble et quelque peu hydrosoluble, la mélatonine pénètre facilement dans chaque compartiment cellulaire (membrane, cytoplasme et noyau) de chaque cellule de l'organisme. 

    Comme celle de nombreuses autres hormones jouant un rôle crucial, la production de la mélatonine commence à diminuer dès la puberté et baisse ensuite régulièrement jusqu'à l'âge de 70 ans où elle peut ne plus représenter que 10 % des niveaux de jeunesse. Cette diminution de la production de mélatonine est souvent aussi le signal du déclenchement du développement de nombreuses pathologies dégénératives. 

    Un antioxydant particulièrement puissant 

    La mélatonine est l'un des antioxydants les plus puissants que l'on connaisse. Elle exerce des actions omniprésentes, antioxydantes directes et indirectes, et neutralise les radicaux libres. En plus de détoxifier tout un éventail de molécules hautement réactives, la mélatonine stimule également des enzymes antioxydantes.

    Mélatonine

    De plus, un produit dérivé de l'interaction de la mélatonine avec les radicaux libres, le N1-acétyl-N2-formyl-5-méthoxykynuramine, est lui-même un puissant neutralisateur de radicaux libres, avec un pouvoir au moins équivalent à celui de la mélatonine elle-même. Cette capacité à induire une « cascade antioxydante » augmente encore la résistance de la mélatonine aux lésions oxydatives. 

    Vieillissement, mélatonine et troubles du sommeil

    Les personnes âgées sont souvent sujettes à des troubles du sommeil, en grande partie parce que la production de mélatonine, comme celle de beaucoup d'autres hormones indispensables, décline avec les années. Les réveils précoces ou nocturnes, les difficultés d'endormissement deviennent plus fréquents. 

    Des chercheurs de l'institut de technologie Technion, en Israël, ont étudié les effets d'une supplémentation en mélatonine chez des personnes âgées insomniaques déficientes en mélatonine. Elles ont reçu pendant une semaine 2 mg de mélatonine à libération rapide, 2 mg à libération prolongée ou un placebo deux heures avant d'aller se coucher, traitement suivi par une période de deux mois pendant laquelle elles ont pris deux heures avant de se coucher 1 mg de mélatonine à libération prolongée ou un placebo. 

    Le traitement avec 2 mg de mélatonine à libération rapide ou prolongée a amélioré la qualité du sommeil des personnes âgées insomniaques. L'endormissement était plus rapide avec la mélatonine à libération rapide tandis que la qualité du sommeil était meilleure avec la mélatonine à libération prolongée. Ces améliorations perduraient lorsque le traitement passait à 1 mg mais se détérioraient à l'arrêt du traitement. 

    Éviter le jet lag 

    Le jet lag se produit lorsque notre horloge biologique se désynchronise. Il apparaît à cause du décalage horaire, lorsque nous faisons des voyages de moyenne ou longue distance. Un jour par fuseau horaire traversé peut être nécessaire pour que l'organisme retrouve seul un rythme normal. Depuis 1994, la mélatonine est largement utilisée par les voyageurs et le personnel volant des compagnies aériennes pour lutter contre le jet lag. 

    Le rythme circadien de l'homme, caractérisé par l'élévation et la baisse des niveaux hormonaux et le cycle familier sommeil/veille, est lié au lever et au coucher du soleil. La plupart des méthodes cherchant à réduire les effets du jet lag sont parties de ce fait et de celui que les effets du cycle jour/nuit sont induits par la mélatonine. 

    Les stratégies pour manipuler le cycle veille/sommeil, comme celles utilisées pour soulager les symptômes du jet lag, reposent donc sur la manipulation de l'exposition à la lumière et la prise de suppléments de mélatonine à des moments clés. 

    Des chercheurs britanniques ont passé en revue des essais cliniques publiés utilisant de la lumière vive, associée ou non à de la mélatonine, pour essayer d'accélérer le réentraînement du cycle circadien après des vols simulés ou réels traversant plus de 5 fuseaux horaires. 

    Huit des dix essais ont montré une nette réduction du jet lag avec la prise de mélatonine. Les chercheurs ont conclu que prendre 2 à 5 mg de mélatonine au moment de se coucher après l'arrivée est un moyen efficace de minimiser les effets du jet lag.

    Pour une efficacité maximale, la prise de mélatonine devrait se poursuivre encore 2 à 4 jours. De plus, il faut faire attention à l'heure des repas et à l'exposition à la lumière, qui accélère le réentraînement. Mais, à l'inverse, des repas pris à une heure inappropriée, un usage peu judicieux d'alcool ou de café et une exposition à la lumière vive au mauvais moment le ralentiront. 

    Mélatonine et maladie d'Alzheimer 

    La mélatonine semble capable de soulager certains symptômes liés à la maladie d'Alzheimer. Des troubles du cycle veille/sommeil sont très caractéristiques de cette maladie, de même qu'un phénomène appelé syndrome du coucher du soleil, qui s'accompagne parfois d'agitation et d'agressivité. C'est un trouble du comportement habituel dans la maladie d'Alzheimer surtout lorsqu'elle s'accompagne d'une dépression.

    Cela se manifeste par une aggravation de différents symptômes cognitifs et du comportement qui se produit pendant les heures de la soirée. Bien que les raisons de l'apparition de ces symptômes ne soient pas encore très claires, un certain nombre de chercheurs pensent qu'elle pourrait être liée à un déclin des niveaux de mélatonine. 

    Des chercheurs de l'Institut hollandais de recherche sur le cerveau, à Amsterdam, expliquent de quelle façon le déclin de la production de mélatonine qui se produit avec le vieillissement peut non seulement influer sur le rythme circadien mais aussi jouer un rôle dans le développement et les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. 

    Ils citent des recherches montrant que le vieillissement est caractérisé par une détérioration progressive des rythmes circadiens due en partie à des modifications dégénératives du noyau suprachiasmatique et de la glande pinéale, qui ont pour résultat une diminution de la production de mélatonine. Ils citent d'autres travaux montrant que, chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer, l'horloge biologique est sévèrement perturbée et le degré de perturbation de la sécrétion de mélatonine est relié à la sévérité des troubles mentaux causés par la maladie.

    Ils déclarent que « les patients avec des perturbations du cycle veille/sommeil ont des troubles du rythme de sécrétion de mélatonine et que la disparition du rythme quotidien de la mélatonine chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer est cohérente avec des troubles cliniques du rythme comme du délire, de l'agitation ou des troubles veille/sommeil ». 

    Pour soulager les syndromes du coucher de soleil ou les troubles du sommeil chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer, on utilise sans beaucoup de succès, et même avec parfois pour résultat une exacerbation du problème, des sédatifs, comme les benzodiazépines, et des antipsychotiques, comme l'halopéridol.

    En comparaison, des suppléments de mélatonine peuvent sembler plus intéressants puisqu'ils pourraient soigner la cause : une déficience de production de mélatonine. 

    Des études ouvertes ou contrôlées indiquent une réduction significative de la détérioration cognitive chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer traités avec de la mélatonine. Ces effets bénéfiques sur la fonction cognitive pourraient être en partie dus à la capacité de la mélatonine à favoriser chez les personnes âgées le sommeil lent et à augmenter les phases réparatrices du sommeil. De plus, la mélatonine protège les neurones de la toxicité de la bêta-amyloïde et du développement des plaques d'amyloïde associés à la maladie d'Alzheimer. 

    Des mécanismes anticancéreux 

    Il a été montré, dans des études cellulaires sur l'animal et chez l'homme, que la mélatonine a des propriétés anticancéreuses significatives. La mélatonine est capable de détruire directement différents types de cellules tumorales humaines. Lorsque des tumeurs sont déjà installées dans l'organisme, la mélatonine est capable d'inhiber leur taux de croissance. La mélatonine a une activité oncostatique naturelle qui inhibe la croissance des cellules cancéreuses. Elle peut retarder le développement et le métabolisme d'une tumeur en abaissant la température corporelle.

    Antioxydante et inductrice d'antioxydants, la mélatonine empêche les tumeurs de participer aux lésions radicalaires sur des cellules normales et, par suite, limite les lésions oxydatives sur l'ADN, les lipides, les acides aminés et les protéines. 

    Un traitement adjuvant du cancer 

    Des études cliniques en grand nombre ont incorporé la mélatonine dans le traitement du cancer, seule ou associée à d'autres traitements. Elle semble renforcer l'efficacité des autres formes de traitement anticancéreux, réduit leurs effets secondaires, augmente la survie et améliore la qualité de vie des patients. 

    Lorsqu'elle est utilisée comme adjuvant à des traitements anticancéreux conventionnels, la mélatonine semble inhiber la prolifération de certaines cellules cancéreuses et pourrait aider à lutter contre les effets secondaires toxiques des chimiothérapies et des radiothérapies. 

    Une revue de la littérature a identifié près de 100 études sur l'homme, 50 d'entre elles évaluaient la mélatonine comme traitement adjuvant du cancer, les autres évaluant les niveaux de mélatonine endogène chez des patients souffrant d'un cancer. 

    Une méta analyse a examiné 10 rapports publiés entre 1992 et 2003 donnant des résultats de dix études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo, effectuées en Pologne et en Italie, portant sur des patients avec une tumeur traités par de la mélatonine associée à un autre traitement.

    Mélatonine

    Les chercheurs ont constaté un bénéfice important avec toutes les doses de mélatonine utilisées sur une année de survie lorsque l'hormone était testée comme traitement adjuvant dans différents cancers à un stade avancé. Par rapport à ceux qui ne l'ont pas prise, les patients qui ont reçu de la mélatonine avaient 44 % moins de risque de mourir dans l'année qui a suivi leur enrôlement dans l'étude. 

    COMPOSITION (du produit ci-dessus)

    INGRÉDIENTS :

    • Mélatonine 1.9 mg : Pour 1 gélule 1.9 mg de mélatonine (origine synthétique), pureté 99% min.

    • Mélatonine Sublinguale 1.8 mg : Pour 2 comprimés 1.8 mg de mélatonine (origine synthétique), pureté 99% min.

    AUTRES INGRÉDIENTS :

    • Mélatonine 1.9 mg / 60 gélules : maltodextrine, gélule végétale : hydroxypropylméthycellulose.

    • Mélatonine 1.9 mg / 120 gélules : maltodextrine, gélule végétale : hydroxypropylméthycellulose.

    • Mélatonine sublinguale 1.8 mg (2 comprimés) / 240 comprimés : agent de charge (E460i) : cellulose microcristalline, fécule de pomme de terre, arôme citron, extrait de son de riz, édulcorant (E960) : glycosides de stéviol.

    ALLERGÈNES :

    Ce produit ne contient pas d'allergènes (selon Règlement (UE) Nº 1169/2011), ni d'organismes génétiquement modifiés.

    CONSEILS D'UTILISATION :

    • Mélatonine 1.9 mg : 1 gélule par jour, à prendre le soir, une demi-heure avant le coucher avec un demi-verre d'eau.

    • Mélatonine Sublinguale 1.8 mg : 2 comprimés par jour, à faire fondre sous la langue, 20 minutes avant le coucher.

    PRÉCAUTIONS D'EMPLOI :

    L'effet bénéfique est obtenu par la consommation de 1 mg de mélatonine avant le coucher. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.

    AVERTISSEMENT :

    Ne se substitue pas à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. En cas de traitement médical, prendre conseil auprès de votre thérapeute. Réservé à l'adulte. Tenir hors de portée des enfants.


    SUPPLEMENT ET MISE A JOUR

    Un antidouleur aux effets proches de la morphine

    L’une des premières études humaines fut menée en 2005 par des chercheurs Singapouriens sur une quarantaine d’adultes touchés par le syndrome du côlon irritable, qui se manifeste par des douleurs abdominales et des troubles du transit.

    La moitié des malades a reçu un complément alimentaire de mélatonine (3 mg) avant le coucher et l’autre moitié a reçu un placebo. Au bout de deux semaines, ceux qui avaient reçu l’hormone ont constaté une nette diminution des douleurs abdominales. Par la suite, différentes équipes de recherche ont testé les effets antidouleur de la mélatonine. Ils ont toujours obtenu des résultats spectaculaires :

    • Pour les femmes opérées d’une hystérectomie (ablation de l’utérus), la prise de 5 mg de mélatonine avant l’opération est aussi efficace que celle de clonidine, un antidouleur utilisé par les anesthésistes, et diminue de plus de 30 % les besoins en morphine après la chirurgie.

    • Pour les hommes opérés d’une prostatectomie (ablation de la prostate), la prise de 6 mg de mélatonine la nuit précédant l’opération, puis 1 heure avant l’opération, diminue fortement les douleurs et supprime souvent le besoin de morphine .

    • Pour les enfants nés prématurés nécessitant une intubation endotrachéale (introduction d’un tube dans la gorge pour assurer la respiration), l’injection de mélatonine diminue les douleurs et l’inflammation.

    • Contre les douleurs de la fibromyalgie, la mélatonine à la dose de 10 mg est aussi efficace que l’amitriptyline (Laroxyl).

    • En cas d’endométriose, la mélatonine diminue fortement les douleurs et améliore le sommeil, à la dose de 10 mg.

    • Dans les douleurs temporo-mandibulaires (extrémité de la mâchoire), 5 mg de mélatonine diminuent la douleur de 39 % et l’utilisation de médicaments antidouleur de 66 %.

    • En cas de chirurgie de la cataracte, 10 mg de mélatonine pris 1h30 avant l’opération diminuent nettement l’anxiété et la douleur, facilitant le travail du chirurgien 13. À première vue, les effets de la mélatonine peuvent sembler miraculeux, difficiles à croire. Comment une simple hormone du sommeil pourrait-elle être responsable de tels effets ?

    L’explication est simple : la mélatonine est capable d’activer les récepteurs aux opiacés, c’est-à-dire les molécules dérivées de la morphine.

    Plus surprenant : des chercheurs allemands ont montré que la mélatonine agissait en tant que neuromodulateur au niveau de la moelle épinière. En pratique, ce que cela signifie est très simple : la mélatonine agit comme la morphine, et si elle est prise avec la morphine, elle renforce son action tout en diminuant ses effets secondaires !

    La mélatonine est donc efficace contre toutes les douleurs liées à la chirurgie et contre les douleurs les plus récalcitrantes :

    • douleurs neuropathiques (diabète, ablation d’un membre),

    • douleurs du cancer et de la chimiothérapie,

    • endométriose ou fibromyalgie, etc.

    Pour couronner le tout, elle peut s’utiliser en conjonction avec les traitements antidouleurs classiques.

    La mélatonine n’a qu’un seul problème : la France fait tout pour qu’il soit de plus en plus difficile de s’en procurer…

    Comment la France essaye d’enterrer la mélatonine ?

    La mélatonine est en vente libre depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays du monde et notamment aux Etats-Unis. En France son importation était interdite depuis longtemps, mais c’est en septembre 2011 que son histoire prend un nouveau tournant. Xavier Bertrand, à l’époque ministre de la santé, décide en effet de classer la mélatonine dans la liste II des substances vénéneuses.

    Cette liste contient par définition des molécules dangereuses, des drogues, ou des médicaments aux effets secondaires potentiellement graves.

    Cet ajout par le ministre s’est fait par « arrêté », c’est-à-dire par décision unilatérale et non concertée, mise en application par la simple force du pouvoir coercitif… La conséquence est immédiate : la mélatonine est interdite à la vente libre dès lors que la concentration est de 2 mg ou plus. À partir de ces concentrations, elle devient un médicament, uniquement vendu sur ordonnance.

    Comme vous l’aurez remarqué, ce dosage limite ne doit rien au hasard : c’est à partir de 3 mg au moins que la mélatonine est efficace comme antidouleur.

    Pensant que nous sommes dans un état de droit, plusieurs laboratoires de compléments alimentaires, décident de s’allier et de porter plainte auprès du Conseil d’état pour abus de pouvoir, dans le but de faire suspendre l’arrêté en question. En mars 2014 la haute juridiction rend son jugement : elle estime que le ministre « n’a pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en estimant que la mélatonine devait être regardée comme une substance présentant pour la santé des risques directs ou indirects. » La juridiction affirme également que le ministre a produit des éléments démontrant que « l’absorption de mélatonine peut aboutir à des effets indésirables graves. » Voilà qui a de quoi inquiéter !

    A LA RECHERCHE DES EFFETS SECONDAIRES PERDUS

    En apprenant l’existence de ces « effets secondaires graves », il m'a semblé qu’il était important de les retrouver afin de vous en informer.

    Qui voudrait tomber gravement malade à cause d’un complément alimentaire ?

    La première chose que j'ai faite est donc de lire la liste des effets secondaires de la mélatonine vendue en France en tant que médicament (sous le nom de CIrCADIN, dosée à 2 mg) et la notice est impressionnante :

    Plus de 50 effets secondaires seraient provoqués par la mélatonine 

    Voici environ la moitié des effets secondaires mentionnés :

    Céphalées, rhinopharyngite, mal de dos et arthralgies, herpès zoster, angine de poitrine, palpitations, hypertriglycéridémie, hypocalcémie, hyponatrémie, irritabilité, nervosité, impatience, insomnie, rêves anormaux, anxiété, troubles de l’humeur, agressivité, agitation, pleurs, symptômes de stress, désorientation, réveil tôt le matin, augmentation de la libido, humeur dépressive, dépression, migraine, léthargie, hyperactivité psychomotrice, sensations vertigineuses, somnolence, syncope, altération de la mémoire, baisse de l’acuité visuelle, vue trouble, larmoiement accru, vertige positionnel, vertige, reflux gastro-œsophagien, troubles gastro-intestinaux, cloques au niveau de la muqueuse buccale, ulcération de la langue, gêne gastro-intestinale, vomissements, bruits intestinaux anormaux, flatulence, hypersécrétion salivaire, halitose, gêne abdominale, trouble gastrique, gastrite, dermatite, sueurs nocturnes, prurit, rash, prurit généralisé, sécheresse cutanée, fatigue, douleur, soif.

    Comment expliquer qu’un produit si dangereux soit en vente libre partout à travers le monde ? 

    Pour le savoir, j'ai consulté le site des agences européennes et américaines du médicament, mais..., aussi curieusement que cela puisse paraître, ces deux agences ne listent aucun effet secondaire lié à la prise de mélatonine.

    Pire, l’agence européenne signale, pour le même médicament vendu en France, que « les effets secondaires les plus fréquents sont les maux de tête, la fatigue et les douleurs dorsales, mais de manière comparable au groupe prenant le placebo ».

    Autrement dit : les rares effets secondaires observés ne sont pas liés à la mélatonine.

    De plus, la dose toxique de mélatonine serait très élevée : plus de 160 gr par jour pour un adulte de 70 kg.

    Alors, où sont donc les graves effets secondaires mentionnés par le ministre ?

    Le silence gênant

    Des agences françaises contactées par mes soins pour en savoir plus sur les dangers, l’ANsm (Agence chargée de la sécurité du médicament en France) n’est pas parvenu à me répondre.

    Après plusieurs échanges par mail et par téléphone et de nombreuses recherches, je ne suis pas parvenu à retrouver la liste des effets secondaires graves provoqués par la prise de mélatonine ; et encore moins de la source scientifique qui les aurait découverts.

    Y a-t-il volonté de nous pousser à consommer des antidouleurs classiques, plus lucratifs pour le système de soin ?

    Toujours est-il qu’obtenir de la mélatonine à doses efficaces contre les douleurs est difficile en France.

    Difficile veut-il dire, impossible ?

  • Bombe à retardement dans vos intestins

    • Par vogot
    • Le 13/09/2017

    Un tube digestif mal entretenu, peuplé de bactéries et de champignons opportunistes et pathogènes (en particulier Candida albicans) et pollué par des aliments mal digérés risque de se retrouver encombré par des matières fécales nauséabondes et toxiques. 

    Ce phénomène est facteur de déséquilibres et de troubles de gravité variables. 

    En particulier, vous pouvez souffrir de constipation rebelles, de ballonnements, de diarrhées, d'inflammations diverses, d’eczéma, d'instabilité d'humeur ou de maladies plus graves, comme une colopathie fonctionnelle, une diarrhée sanglante ou un cancer du côlon.

    Lors d'une autopsie, il n'est pas rare de constater que le côlon de la personne décédée est fortement encombré par des excréments. C'est l'origine de l'adage : "la mort commence dans le côlon". 

    Un intestin malpropre, c'est le risque d'une immunité déficiente car la flore intestinale sert normalement de barrière de protection contre les invasions extérieures. Vous souffrez alors d'une vulnérabilité plus grande aux maladies infectieuses et inflammatoires touchant les sphères digestives, respiratoires, urogénitales, etc. 

    De plus, un côlon "malade" est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels : peu de gens, et même de médecins, le savent, mais ce sont les cellules de l'intestin qui produisent 80 % de la sérotonine qui se trouve dans notre corps (la sérotonine est l'hormone de la bonne humeur). 

    D'une certaine façon, votre intestin est votre "deuxième cerveau". Vous devez donc en prendre le plus grand soin.
    Entretenir votre tube digestif

    Vous trouverez partout sur Internet des offres plus ou moins honnêtes pour des produits visant à nettoyer votre tube digestif. Mais votre intestin n'est ni une cheminée qu'on ramone, ni une tuyauterie qu'on débouche avec du "Déstop". C'est en fait, à la fois plus subtil, mais aussi beaucoup plus simple. 

    Normalement, vous ne devriez rien avoir à faire. Dame-Nature a tout prévu : une armée de milliers de milliards de microorganismes qui peuplent votre côlon (la dernière partie de l'intestin, juste avant le rectum) et qui, nuit et jour, le protègent, le nettoient, et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se développer, en occupant la place. 

    Ces microbes sont en très grand nombre, c’est-à-dire cent fois plus nombreux que les cellules de votre corps, soit 100 000 milliards. (1 avec 14 zéros !) 

    Cette armée immense s'appelle la "flore intestinale" ou le "microbiote"

    Le mot "flore" peut surprendre pour un endroit pareil, mais c'est une référence au grand nombre d'espèces de bactéries et de levures (au moins 200 espèces) qui cohabitent, comme dans un jardin botanique. Cet ensemble nous est aussi personnel que nos empreintes digitales. 

    Il ne tient qu'à vous d'entretenir ce jardin, de le réensemencer régulièrement, d'éliminer les mauvaises herbes, de lui apporter de l'engrais... ou alors de le laisser à l'abandon. Dans ce second cas, le joli parc à l'anglaise peut vite se transformer en affreux dépotoir nauséabond qui deviendra le refuge d'espèces nuisibles, déclencheuses de maladies.

    Les mauvaises odeurs ne sont pas normales

    La principale fonction de votre côlon est de fermenter les aliments incomplètement digérés pour en extraire les derniers nutriments et les faire passer dans le sang. Lorsque votre côlon est sain et fonctionne bien, il ne laisse que des déchets inutilisables qui sont évacués régulièrement, et n'ont pas de mauvaise odeur. 

    Par contre, en présence, de bactéries et de levures nuisibles, le transit est perturbé, entraînant constipation ou diarrhée et les résidus alimentaires deviennent malodorants. De plus, lorsqu’une mauvaise digestion s’installe, en plus d'être désagréable en soi, elle empêche votre corps d'extraire les nutriments de votre nourriture de façon optimale. Si vous ne faites rien, des déficits nutritionnels, voire des carences, peuvent s'installer. 

    Cette flore nuisible produit aussi du gaz carbonique, du méthane et de l'hydrogène en abondance. Tant et si bien que lorsque vous laissez la situation s'installer, ces germes vont proliférer jusqu'à provoquer des poches de gaz tout au long de votre côlon, jusqu’à ce que vous ayez l'impression qu’il va exploser. Les flatulences et les ballonnements n'ont rien de drôle. Ils indiquent que votre nourriture est mal digérée et que votre côlon a besoin d'aide. Ce cercle vicieux est déclenché par le manque de bonnes bactéries, favorables à la digestion.

    Votre flore intestinale se détermine dès votre naissance

    La composition de votre flore intestinale dépend avant tout de la façon dont se déroule votre naissance. 
    Quand vous étiez dans le ventre de votre mère, votre tube digestif était stérile. Il n'y avait dedans aucun microbe. 
    Ce n'est qu'au moment de l’accouchement que des bactéries et des levures s'y sont installées : 72 heures après votre naissance, votre tube digestif contenait déjà 1000 milliards de bactéries et levures ! 

    Mais d’où proviennent ces bactéries et levures ? 

    Très peu de gens le savent, là encore, mais elles viennent, pour les enfants nés par voie naturelle, de la flore vaginale de leur mère.

     Or, cette flore vaginale est très dépendante de la flore intestinale et donc une femme qui aura une bonne flore intestinale dans les dernières semaines de sa grossesse donnera en héritage à son enfant les bonnes espèces microbiennes pour ensemencer son intestin.

    Si, par contre l'intestin de la mère est contaminé par des espèces opportunistes et pathogènes, son bébé en héritera aussi, malheureusement. 

    Ainsi constate-on que certaines prédispositions aux maladies sont liées à une microflore particulière transmise par les mères à leurs enfants au moment de la naissance. C’est en particulier le cas des lignées familiales d’asthmatiques et d’eczémateux. Si, au cours des derniers mois précédant l’accouchement, la mère régénère sa microflore (nous allons voir comment), son enfant ne sera pas porteur d’une microflore induisant de l’eczéma ou/et de l’asthme.

    Cette simple mesure permet donc de préserver le nouveau-né d’une déficience qui risque d’handicaper toute sa vie avec la perspective de la terminer dans les souffrances d’une bronchite chronique, sous assistance respiratoire particulièrement invalidante. 

    Mais un autre cas très problématique est celui des enfants nés par césarienne. 

    Etant directement extraits du placenta (stérile), le bébé né par césarienne n'a aucun contact avec la flore de sa mère. Il reçoit alors la microflore de l'environnement, et donc de l'environnement hospitalier, souvent riche en bactéries résistantes aux antibiotiques, en particulier le tristement célèbre staphylocoque doré (Staphylococcus aureus). 

    Cette flore intestinale d'origine hospitalière peut avoir des conséquences douloureuses sur tout le reste de l'existence, si elle n'est pas corrigée à temps. 

    Donc pour les mamans qui sont forcées d’accoucher par césarienne, il est très important qu’elles ensemencent le tube digestif de leur bébé, dès la naissance, avec de bonnes bactéries. 

    Cependant, même une bonne flore intestinale à la naissance peut se déséquilibrer par la suite.

    Comment l'équilibre de votre microflore risque de se rompre ?

    Après la naissance, l’équilibre de la microflore intestinale est en continuelle évolution. Il s’agit d’un équilibre dynamique qui peut être rompu par différents facteurs endogènes et exogènes :

    • facteurs endogènes ou causes intérieures à votre corps : il se peut que vous ayez un déficit immunitaire, ou une maladie métabolique discrète, qui entraîne une modification de votre flore intestinale. En cas de blessure ou d'opération chirurgicale, d'inflammation, de constipation chronique ou de tumeurs dans l'intestin, votre microflore peut également être gravement perturbée, ce qui empirera les symptômes de votre maladie, et retardera votre convalescence ;

    • facteurs exogènes ou les causes extérieures à votre corps : alimentation déséquilibrée, contamination par des métaux lourds, des pesticides utilisés en agriculture et des additifs alimentaires antimicrobiens, infection par des germes pathogènes, stress intense, traitement aux antibiotiques, vaccination, peuvent contribuer à inhiber vos bonnes bactéries, ce qui laissera la place aux germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies) de se multiplier.

    Les conséquences sont de gravité variable : des simples troubles de la digestion jusqu'à la rupture complète des barrières de défense de l’organisme. Dans ce cas, vous risquez la prolifération de germes jusqu’à la septicémie (infection généralisée) et donc, potentiellement, la mort.

     Cela montre qu’une flore intestinale équilibrée joue un rôle essentiel pour votre santé et votre résistance aux maladies. Tout doit être fait pour maintenir cette flore dans un bon état microbiologique.

    Comment rétablir l'équilibre

    Pour rétablir l'équilibre, éliminez de votre alimentation les aliments que vous ne tolérez pas : bien souvent, l'aide d'un naturopathe sera nécessaire pour l'anamnèse mais sachez que les intolérances alimentaires les plus courantes concernent les céréales raffinées, en particulier le blé riche en gluten (gliadine), et les produits laitiers (lactase). Il faut alors les supprimer pendant trois à quatre semaines pour observer le résultat, voir à vie.

     Simultanément, il est indispensable de soigner son hygiène de vie, en faisant plus d'exercice physique doux (au contraire, les efforts physiques violents aggravent l'inflammation), en respirant mieux (cohérence cardiaque), en prenant le temps de se préparer à manger et de mâcher. 

    Pour restaurer la qualité de la muqueuse intestinale, privilégier des aliments anti-inflammatoires (noix et poissons riches en oméga-3, légumes cuits, salades, épices douces) et des infusions (acore, ortie, achillée). 

    Il sera enfin nécessaire, dans la plupart des cas, de réensemencer sa flore intestinale avec de bon probiotiques.

    Les tactiques des vendeurs de pilules

    Mais qu'est-ce qu'un "bon probiotique" ?

     Vous trouverez des centaines de produits dans le commerce prétendant contenir des probiotiques. Mais pour éviter les pièges, vous devez savoir ceci : 

    • Chaque année ont lieu de grands salons, pour vendre des compléments nutritionnels. Alors qu'il n'y avait que quelques dizaines d'exposants il y a une quinzaine d’années, ce type de salon en compte aujourd'hui plusieurs centaines provenant de tous les continents et qui proposent toutes sortes d’ingrédients naturels extraits d’organismes végétaux et animaux. A chaque édition, ces genres de salons, qui s'adressent aux professionnels des compléments alimentaires, proposent de nouveaux ingrédients toujours plus performants et sophistiqués. 

    • La plupart des ingrédients nouveaux s'accompagnent d'études cliniques qui démontrent leur efficacité sur la santé. On constate également une très grande progression dans la qualité des ingrédients. 

    • Mais la chose la plus frappante est que les prix de ces ingrédients vont largement varier pour un même produit, suivant son origine, sa pureté et les études scientifiques dont ils ont fait l’objet. 

    • Imaginez par exemple que votre praticien de santé vous recommande de prendre du calcium. Parmi les produits pharmaceutiques et les compléments alimentaires, vous trouverez différentes formes de calcium, mais à des prix très différents, selon qu’il s'agit de phosphate de calcium, chlorure de calcium, sulfate, carbonate, ou encore de citrate, glycérophosphate, gluconate ou pidolate de calcium ! (Soit dit en passant : ce sont les 3 dernières formes qui sont les meilleures pour la santé). 

    • Cette confusion est un vrai problème car, ni vous ni votre médecin référent ne pouvez le savoir, à moins de vous plonger dans la littérature scientifique ; ces différents ingrédients n'ont pas les mêmes propriétés. Ils n'interagissent pas de la même façon avec les autres nutriments que vous allez consommer. Votre corps ne les assimile pas tous aussi bien, c’est ce qu’on appelle la biodisponibilité. Or, sur la boîte, le fabricant n'indique pas nécessairement la forme précise de l’ingrédient que contient son produit. Il peut simplement marquer "calcium", et le nombre de grammes par portion. 

    Certaines formes sont bon marché, d'autres relativement chères et un fabricant peu scrupuleux n'hésitera pas à vous vendre la forme la moins chère, tout en vous faisant croire qu'elle a les mêmes effets que les autres, ce qui est faux.

     Le risque, du côté du patient, est qu'il finisse par en déduire que ces compléments alimentaires "ne marchent pas" et que, dépité, il retourne à la pharmacie chimique.

    Le risque des gélules et comprimés de probiotiques

    Avec les probiotiques, qui sont formés de micro-organismes vivants, le risque est encore multiplié par cent. 

    Une étude de 2010 a démontré que la plupart des probiotiques vendus dans le commerce ne contiennent pas assez de bactéries vivantes pour avoir un quelconque effet.

    Mais faut-il s'en étonner ? 

    Beaucoup de probiotiques aujourd'hui sont vendus sous forme de comprimés. 

    Or, dans les comprimés, il y a extrêmement peu de bactéries vivantes car la pression qui est nécessaire pour former le comprimé fait monter la température au-dessus de 50°C et tue une grande partie d’entre elles. 

    Il est donc quasiment impossible d'avoir des comprimés de probiotiques performants. 

    Certains fabricants prétendent avoir trouvé la parade en vendant des comprimés de probiotiques qui ont été préalablement protégés par micro-encapsulation. Le problème est que ce traitement augmente de façon démesurée le volume qu'occupent les probiotiques. Pour en avaler la quantité nécessaire (au minimum 1 milliard), il vous faudrait avaler 100 comprimés par jour.

    Que penser des probiotiques en milieu liquide ?

    Dans un milieu liquide fermenté (par exemple à base de lait animal ou végétal), les bactéries probiotiques ne peuvent pas se conserver longtemps. Les différentes souches en présence vont transformer les sucres et les protéines du milieu, en acides organiques et en eau oxygénée que les bactéries ne supporteront pas longtemps.

    D’autre part, il n’est pas possible de maintenir un mélange de souches probiotiques en équilibre dans un milieu liquide car chacune d’entre elles évolue différemment au cours de la fermentation et de la conservation. 

    Si on prend le cas du yaourt classique, qui ne contient que deux souches bactérienne (Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus), non seulement elles ne sont que très faiblement probiotiques, mais après leur conservation qui va du lieu de fabrication à votre assiette (plusieurs semaines), la survie des bactéries et l’équilibre entre souches sont fortement altérées ; ce qui ne permet pas de régénérer la flore intestinale, mais seulement d’entretenir des conditions de pH bénéfiques à l’intestin.

    Comment ne pas gâcher d'argent avec les probiotiques

    Des centaines d'euros sont gâchés chaque année par des personnes qui prennent des probiotiques, mais les avalent au mauvais moment, ce qui réduit leur efficacité à presque rien. Les probiotiques sont largement détruits par l'acidité d’un estomac fermé, c'est-à-dire au moment où celui-ci produit beaucoup de suc gastrique (riche en acide chlorhydrique) pour digérer les aliments. 

    Il est donc très important d’avaler les probiotiques lorsque l’estomac est vide, autrement dit le matin au moment où vous vous levez. Le pH de votre estomac est alors proche de la neutralité. Mais plus important encore, la porte qui ferme votre estomac (le pylore), et qui empêche la nourriture de passer dans l'intestin avant qu'elle ne soit digérée, est ouverte à ce moment-là. 

    Prendre les probiotiques sous forme de gélules leur permettront d'être protégés dans l'estomac. Les probiotiques seront libérés lorsque le contenu de la gélule passera dans l'intestin, où ils pourront exercer leur action bénéfique. 

    Vous constaterez d'ailleurs qu'en Inde, on consomme une forme particulière de lait fermenté appelé lassi, très riche en probiotiques. Ce lait fermenté se boit avant le repas, et vous savez maintenant pourquoi. 

    Il est aussi capital que vos probiotiques contiennent une population bactérienne élevée : 1 milliard de bactéries est un minimum en dessous duquel l’effet est quasi nul ; 8 milliards est préférable et garantit une efficacité élevée lorsque votre flore intestinale est profondément déséquilibrée. Car il faut se rappeler qu’au cours de leur trajet dans le système digestif, les bactéries vont subir des inhibitions (pH gastrique, sécrétion biliaire) qui vont détruire les plus faibles d’entre elles.

    Quelles souches de probiotiques choisir ?

    Il est important de prendre des probiotiques comprenant plusieurs souches différentes, complémentaires et agissant en synergie, dont les effets soient documentés par la littérature scientifique. 

    Cinq souches de probiotiques en particulier sont capables de se développer dans le colon, dans le mucus qui couvre sa muqueuse, pour une protection maximale et la restauration rapide de l'immunité : Bifidobacterium lactis, Lactobacillus acidophilus, Lb. paracasei, Lb plantarum, et Lactococcus Lactis, qui ont des aptitudes à produire majoritairement de l'acide L(+) lactique très bien métabolisé. Ces souches probiotiques produisent aussi d’autres substances inhibitrices de la microflore de contamination. 

    Vous les trouvez dans les gélules Formule Probiotiques. Trois gélules contiennent 10,5 milliards de bactéries, soit la dose qui permet une efficacité maximale.

    Formule probiotiques

    Un clic (sur l'image) pour en savoir plus


    La querelle du Bifidus

    Certaines personnes se méfient aujourd'hui des probiotiques à cause d'une campagne menée contre les fabricants de yaourts au bifidus. Des chercheurs se sont en effet aperçus que la flore intestinale des personnes obèses contient une quantité anormalement élevée de bifidobactéries (bifidus actif). 

    Des messages circulent depuis, sur Internet, qui expliquent que les probiotiques sont utilisés dans les élevages industriels pour faire grossir les cochons, et qu'en consommer entraînerait chez l'être humain les mêmes conséquences. Mais, comme dans toute polémique, il y a du vrai et du faux. 

    En fait, les bactéries de type "bifidus" sont importantes et bénéfiques chez les nourrissons et les très jeunes enfants. Des études ont montré que les populations d’enfants allergiques présentent une flore intestinale moins riche en bifidobactéries que les enfants non allergiques. Mais plus tard, dès avant l’adolescence, il reste bon de n’en consommer qu’occasionnellement, d'où le soulagement intestinal que beaucoup d’enfants et d'adultes ont éprouvé en consommant leurs premiers yaourts au bifidus actif. 

    Cependant, consommer quotidiennement des yaourts au bifidus risque de déséquilibrer la flore et de favoriser la prise de poids. Les mêmes réserves s'appliquent aux laits fermentés sucrés, mais cette fois, c'est le sucre ajouté que contiennent ces produits qui pose problème, car les enfants qui en consomment souvent risquent de prendre du poids de façon irréversible, sans parler du risque d'ostéoporose plus tard.

    Comment utiliser les probiotiques

    Le premier mois (phase intensive), vous devez prendre 3 gélules de Formule Probiotiques par jour sans interruption, tous les matins. Ce qui correspond au temps nécessaire pour régénérer la microflore intestinale. 

    Ensuite, pendant les 2 mois suivants (phase de stabilisation), vous prenez une gélule par jour. A ce stade, il se peut que la plupart de vos sources d'inconfort aient déjà disparu. Vous pourrez alors vous contenter d’une gélule tous les deux jours (phase d'entretien), pour éviter que votre microflore ne se déstabilise sous l’action des facteurs endogènes et exogènes évoqués ci-dessus. 

    Après un programme de six mois, la différence ressentie peut être considérable.

    Précautions d’emploi

    Une fois ouverte, votre boîte de Formule Probiotiques est à conserver au réfrigérateur pour une longue conservation (2 ans). Vous pouvez toutefois la transporter dans une valise pendant près d’un mois sans perdre son efficacité, ce qui peut s'avérer très utile si vous partez en voyage dans une région où vous risque d'attraper la diarrhée (tourista), ou si vous avez à prendre des antibiotiques.

     L'un des usages les mieux reconnus des probiotiques est en effet la prévention et le traitement des diarrhées. Plusieurs études ont démontré des améliorations lorsque des troubles diarrhéiques aigus - incluant des infections à rotavirus, des diarrhées du voyageur ou des infections bactériennes plus sérieuses, telle celle à Clostridium difficile - sont traités par des probiotiques. 

    Chez les enfants, les probiotiques semblent avoir des effets sur les diarrhées virales probablement par une stimulation des anticorps IgA antirotavirus. Ils réduisent la durée des épisodes ainsi que leur récurrence. Des scientifiques ont passé en revue 13 essais en double aveugle contrôlés contre placebo portant sur la diarrhée aiguë infectieuse du nourrisson et de l'enfant. Dix des essais portaient sur le traitement et trois sur la prévention. L'ensemble de ces données suggérait que les probiotiques pouvaient significativement réduire la durée de la diarrhée, voire la prévenir. 

    Il est toujours recommandé de ne pas dépasser les doses conseillées, par votre naturopathe.

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