Vitamine E: quelle dose pour moi ?
La vitamine E est un antioxydant puissant. Présente principalement dans les huiles végétales, elle est essentielle à notre capital santé, mais il faut la juste dose : ni trop, ni trop peu.
Faisons le point.
La vitamine E, une arme antioxydante
Les radicaux libres en excès, produits par notre organisme, dégradent naturellement nos cellules. Que faire ? S’assurer que notre corps est justement en mesure de lutter contre eux. La vitamine E sous ses différentes formes (tocophérol et tocotriénol) s’impose comme une arme puissante, grâce à son pouvoir antioxydant. Son action protectrice joue aussi positivement sur le cholestérol. Elle préviendrait encore les thromboses. Plus récemment, des chercheurs américains ont découvert qu’elle était indispensable, en cas d’obésité ou de diabète , pour prévenir les maladies graves du foie et l’évolution de l’hépatite stéatosique non alcoolique en cirrhose. Logique, car les cellules graisseuses sont inflammatoires chez les patients obèses. Un antioxydant aux effets anti-inflammatoires peut donc compenser.
Enfin, elle est utile pour booster l’immunité . Mais attention, un apport excessif comporte des risques, notamment sur le plan vasculaire et oncologique. Mieux vaut éviter toute supplémentation avec une vitamine E de synthèse : une surdose activerait alors des enzymes dégradant les autres formes de vitamines E dont l’organisme a besoin. Comment donc viser l’équilibre ?
De la vitamine E dans l'assiette
C’est facile de faire le plein de vitamine E, car les apports journaliers recommandés ne sont pas très élevés : 15 mg pour les adultes et 19 mg pour les femmes enceintes. Une chance : c’est dans l’alimentation que nous pouvons trouver, à l’état naturel, cette vitamine essentielle. Les aliments leaders à privilégier pour faire le plein : d’abord, les huiles végétales. L’huile de germe de blé est même la championne toutes catégories, en apportant 21 mg pour 15 ml (1 cuillère à soupe). Dans une moindre proportion, les huiles de tournesol et de carthame (5 à 6 mg pour 15 ml) sont aussi intéressantes.
Et que mettre dans son assiette ?
Des avocats, des asperges, des épinards, mais aussi de la purée de tomates dans les pâtes. Reste qu’"il est inutile d’en faire trop". De l’huile de tournesol consommée systématiquement apporterait trop d’Oméga 6 , au détriment des Oméga 3 , par exemple. Tout est question d’équilibre et il faut varier les plaisirs.
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