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Rides du visage: Traitements naturels efficacement prouvés

Par Le 25/05/2018

Rides du lion, rides du sillon nasogénien, rides d’amertume… les rides du visage sont toutes différentes. Explications.

Au fil du temps la peau évolue, laissant apparaître des signes de l’âge plus ou moins rapidement et intensément en fonction du profil génétique et des habitudes de vie de chacun. Ces manifestations sont variées : teint irrégulier, peau plus sèche, apparition de tâche…

Mais les signes les plus redoutés sont sans aucun doute les ridules et les rides. Que sont exactement les rides ? Comment, où et pourquoi se forment-elles ? Quels en sont les différents types ? Qu’a-t-il bien pu se passer ? Pourquoi avez-vous moins bien vieilli que votre sœur, votre cousine, votre mère pourtant plus âgée ? D’où viennent tous ces sillons qui ont craquelé son visage ? Quelles erreurs avez-vous pu commettre ? Tour d’horizon…

Coralie ne le sait pas mais toutes les réponses à ses questions se trouvent au cœur même de ses cellules. Et plus précisément dans le noyau des cellules de la peau, là où se trouvent les gigantesques rubans d’ADN. Ce sont ces rubans bien connus qui détiennent les informations permettant à l’organisme de fonctionner, mais aussi de réparer toute blessure, usure ou dysfonctionnement quelconque.

 

RidesCoralie, la belle cinquantaine

 

La moindre égratignure sur la peau déclenche théoriquement l’activation de plusieurs programmes présents sur ces rubans pour combler au plus vite la brèche entamée dans la peau et générer des cellules remplaçantes toutes neuves.

Mais, ici, quelque chose cloche

Les rubans d’ADN de Coralie se trouvent en très mauvais état. C’est bien simple: s’il fallait déterminer son âge à partir de ces rubans et des mutations qu’ils ont subies, jamais aucun chercheur ne tomberait sur le bon nombre. Comment expliquer le vieillissement prématuré de ces cellules ? 

Les "mauvais" choix de Coralie

Toutes les séquences d’ADN subissent des mutations au quotidien. Le fonctionnement normal de l’organisme génère des agents que l’on appelle espèces réactions oxygénées et dont la structure chimique fait qu’ils endommagent les molécules constituant l’ADN. On dit qu’ils les oxydent.

Cette inévitable production peut être augmentée par différents facteurs «exogènes» comme la pollution, la fumée de cigarette, le stress et l’exposition au soleil. Ainsi, alors que la simple combustion des calories journalières aboutit à plus de 10 000 impacts par jour sur les rubans, la consommation d’un paquet de cigarettes par jour en rajouterait près de 4000. 

Ces impacts seraient donc à l’origine du vieillissement prématuré de Coralie ?

Précisément. Avec le temps, les impacts s’accumulent et détériorent les séquences d’ADN des cellules de la peau. Plus les impacts sont nombreux, plus le risque est grand de voir des défauts dans les systèmes de réparation.

Au bout d’un certain temps, les mécanismes de la peau font défaut les uns après les autres: la peau devient ridée. Le spectacle offert par le miroir de Coralie n’est donc que le résultat de 50 ans de mitraillage intensif quotidien. Compte tenu de l’état de sa peau, le fonctionnement normal ne peut pas expliquer, seul, le vieillissement prématuré. Coralie a probablement eu plusieurs de ces conduites à risque :

  • Une consommation habituelle de tabac.

Le tabac aggrave indéniablement le vieillissement de la peau. D’ailleurs, c’est un phénomène qu’il est facile d’observer par soi-même. Coralie, ex-fumeuse, a longtemps eu un teint gris et terne marqué par la rétention de sébum. Or, cette rétention est justement en lien étroit avec un vieillissement cutané prématuré. De plus, les gestes du tabac font que certains des muscles du visage sont sollicités davantage, ce qui a fait apparaître, à terme, les rides de la patte d’oie qu’on aperçoit au coin des yeux. 

  • Une hygiène de vie néfaste

Une alimentation pauvre en antioxydants et en acides gras essentiels pourrait également avoir un effet négatif vis-à-vis des rides, tout comme le manque chronique de sommeil, une faible activité physique, la consommation excessive d’alcool et la ménopause, qui induit une diminution des hormones. 

  • Une exposition fréquente au soleil

Il est le facteur qui accélère le plus les rides. Près de 90 % d’entre elles seraient liées à une exposition fréquente au soleil. Ce sont les personnes ayant une peau claire ou dont les cheveux sont blonds qui sont les plus à risque. Soit tout à fait le profil de Coralie!

De nombreuses études montrent que la couleur de peau est directement liée au nombre de rides. N’avez-vous jamais remarqué que les personnes de couleur noire étaient moins marquées ? Leur peau plus sombre ne laisse pénétrer que 18 % des rayons UV-A contre 55 % chez les personnes de type caucasien, protégeant ainsi davantage leur matériel génétique! 

  • Un visage trop grimacier

Vous avez certainement entendu parler des «rides d’expression», sachez qu’elles n’ont rien d’un mythe. Plus vous souriez, plus vous faites de grimaces et plus le risque d’être ridée rapidement est grand!

Dès l’âge de 8 ans, on peut ainsi prédire la forme des rides que vous aurez plus tard à partir des rides dynamiques. Les facteurs environnementaux vont ensuite influencer la vitesse du processus. C’est ainsi que les personnes paralysées de l’hémiface (un seul côté du visage donc) finissent par avoir un côté beaucoup moins ridé que l’autre: celui dont les muscles sont paralysés. Les rides sont surtout la conséquence d’une diminution de collagène, d’élastine et de graisse, et non d’un manque de tonicité musculaire. Ne cédez-donc surtout pas aux sirènes de la gymnastique faciale, qui vont précipiter le problème à défaut de le prévenir !

Un organisme parfois déjà prédisposé au vieillissement

Bien entendu, l’organisme a prévu de nombreux systèmes de défense pour réduire l’impact des agents mitrailleurs. A ce titre, on ne présente plus les antioxydants, que l’organisme est capable de produire, mais dont l’apport alimentaire est hautement bénéfique. Car si j'insiste à ce point sur l’intérêt des antioxydants alimentaires ou concentrés dans des suppléments, c’est parce que le système de défense de l’organisme comporte une faille.

Une faille majeure

Les informations indispensables pour produire ces antioxydants endogènes se trouvent eux-mêmes sur les rubans, progressivement abîmés. A mesure que le temps passe, ces systèmes antivieillissement se détraquent, deviennent inefficaces, accélérant toujours plus la dégradation des rubans.

Malheureusement, il arrive que les rubans présentent déjà des défauts avant même d’avoir été attaqués. Dans ce cas, on parle de prédispositions génétiques car ils sont souvent hérités d’un parent. Le nombre d’attaques nécessaires à la mise hors d’usage des systèmes antivieillissement est plus petit que chez un autre individu. Si rien n’est fait, c’est inévitable: les rides arrivent plus tôt que prévu. 

La longueur des télomères également affectée

Vous avez probablement déjà entendu parler des télomères. Si si, souvenez-vous, c’est le nom que l’on donne aux extrémités des brins d’ADN.

Telomeres

Ils sont impliqués dans un phénomène, découvert il y a plusieurs années, qui explique le vieillissement et la mort cellulaire. Un phénomène qui explique pourquoi l’organisme finit par ne plus être capable de remplacer les cellules usagées par des cellules neuves.

En fait, un phénomène qui explique le vieillissement de la peau. Au fil des divisions cellulaires, les télomères s’érodent petit à petit jusqu’à atteindre une taille critique qui déclenche le mécanisme de sénescence.

A partir de ce moment, la cellule ne sera plus jamais capable de se multiplier et finira ses jours dans un état critique. C’est ce qui explique pourquoi nos cellules ont toutes une durée de vie. Là encore, les séquences d’ADN de Coralie parlent: la taille des télomères est si petite que les cellules devraient rentrer à l’état de sénescence bien avant l’heure habituelle.

Encore une fois, tout indique que l’hygiène de vie de Coralie laisse à désirer… Selon plusieurs travaux récents, en effet, l’hygiène de vie, et le niveau de stress notamment, jouerait un rôle fondamental dans le vieillissement des télomères. Plus une personne est stressée, plus la longueur de ses télomères sera courte…

Par quoi se traduit physiquement l’accumulation des impacts sur les rubans d’ADN ?

Les effets de l’accumulation des impacts sur les séquences ADN sont très remarqués et bien connus de tous. Au fil du temps, l’épiderme (la couche la plus superficielle de la peau) s’affine de plus en plus. Voilà qui explique pourquoi le réseau veineux devient très apparent lorsqu’on vieillit, et notamment au niveau des mains.

Le taux de collagène est lui aussi très diminué, tout comme la capacité à retenir l’eau de la couche cornée. Inévitablement, la peau perd certaines de ses capacités comme son pouvoir élastique. Autrement dit, elle retrouve de moins en moins sa forme initiale après un étirement.

A l’âge de 20 ans, les expressions faciales (comme un hochement de sourcils) de Coralie dessinaient de petites ridules qui disparaissaient lorsque son visage redevenait inexpressif. Petit à petit, cette capacité élastique a diminué et les rides d’expressions ont demeuré, même lorsqu’elle reste inanimée comme c’est le cas actuellement. 

Coralie aurait-elle pu faire quelque chose pour ralentir le processus ?

La formation des rides est actuellement inéluctable mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut rien faire pour freiner le phénomène en attendant que la recherche poursuive ses efforts. Si Coralie était jeune à nouveau, elle ne referait certainement pas les mêmes erreurs.

Sans doute prendrait-elle des mesures drastiques pour prendre soin de son ADN, de ses télomères et de sa peau. Sans doute envisagerait-elle de consulter un naturopathe, d’adapter son alimentation, de manger plus de fruits et légumes, de dormir mieux, de fumer moins, ou de prendre des suppléments naturels adaptés.

Peut-être aurait-elle intérêt à étudier les différents produits naturels, à fouiller la recherche scientifique et à tester différents composés.

Voici ce qu’elle découvrirait probablement :

  • Elle se pencherait d’abord sur le collagène et l’élastine, endommagés par les rayons du soleil et qui ont tous deux été reconnus comme indispensable pour le teint de la peau.

  • Elle apprendrait que, contrairement à ce que l’on veut vous faire croire parfois, la sécheresse de la peau n’est pas responsable des rides. En revanche, il est indéniable qu’elle les rend plus visible. L’utilisation de produits hydratants, comme les produits riches en céramides naturels ou en hydroxyproline, permettent de gonfler temporairement la peau avec de l’eau et de réduire la profondeur des rides. 

  • Elle s’apercevrait que l’acide hyaluronique joue à la fois le rôle d’antioxydant et de soutien aux structures des tissus. Elle noterait qu’il a été approuvé mondialement, par beaucoup de laboratoires, pour le traitement des rides faciales et des plis cutanés.

  • Mais, elle serait à coup sûr séduite par le Resveratrol, dont l’intense activité antioxydante a été démontrée dans l’organisme, et qui est probablement le composé le plus intéressant de tous. Une expérience a montré qu’il protége ainsi les cellules de la peau (kératinocytes) des dommages oxydatifs infligés par les rayons UVA. Par un mécanisme encore mal connu, il peut même stimuler la production d’antioxydants endogènes, c’est-à-dire renforcer la défense interne contre le stress oxydatif, à l’origine du vieillissement.

On imagine alors qu’elle serait ravie d’apprendre que certaines formules, comme COLLASKIN, intègrent l’ensemble de ces produits naturels pour prévenir au maximum le vieillissement cutané. Et ne rien regretter. 

La plupart des personnes qui choisissent de prendre un supplément pour freiner le vieillissement cutané ne sont pas des personnes qui refusent de vieillir. Le but est avant tout de «réduire le décalage entre la façon dont elles se vivent et la façon dont elles se voient». Et vous, pensez-vous encore avoir la possibilité de freiner le vieillissement ? Ou en êtes-vous à regretter, comme Coralie, de ne pas avoir fait les bons choix ? 

Vitamine B12 : Pénurie de masse et ses conséquences dangereuses

Par Le 24/05/2018

Un point sur la vitamine B12

On l'appelle aussi cobalamine

A quoi sert-elle ?

  • elle permet la fabrication des globules rouges.

  • elle permet un bon fonctionnement du système nerveux avec en particulier une action anti-stress et anti-fatigue

  • elle favorise la reproduction cellulaire, ce qui permet aux athlètes de pouvoir augmenter la masse musculaire sans recourir aux anabolisants.

  • elle inhibe le développement des tumeurs.

Alors, pourquoi en manquerait-t-on ?

Vous êtes souvent fatigué(e) ? Vous avez l’impression de manquer d’énergie et d’être facilement irritable alors que vous équilibrez correctement votre alimentation ? Il est fort possible que vous fassiez partie de cette part croissante de la population qui manque de vitamine B12. Et les causes de cette carence généralisée n’incitent pas à l’optimisme: d’ici 30 ans, une personne sur deux pourrait être touchée, avec des conséquences sur la santé aussi effrayantes qu’imprévisibles. 

Retour sur les 3 causes majeures de cette inquiétante épidémie. 

Les apports en vitamine B12 ne sont plus les mêmes qu’autrefois

Contrairement à de nombreuses autres vitamines, la vitamine B12 n’est disponible que dans très peu d’aliments, essentiellement des produits d’origine animale comme la viande, le poisson, les produits laitiers ou les œufs. On a longtemps cru que certains végétaux ou champignons contenaient de la vitamine B12 mais aujourd’hui, on sait qu’il s’agit de substances analogues dont la biodisponibilité est inexistante et qui peuvent même ralentir l’assimilation de la véritable vitamine. 

Cette rareté s’explique parfaitement dans la nature

Les animaux produisent tous de la vitamine B12 par l’intermédiaire de bactéries présentes dans leurs intestins et l’homme n’y fait pas exception. Malheureusement, pour la plupart d’entre eux, cette production se fait tardivement dans le conduit intestinal, en aval de la zone d’assimilation située dans la partie basse de l’intestin grêle, si bien que les vitamines ne sont pas utilisables et sont évacuées avec les excréments. 

Les animaux ont donc mis au point plusieurs techniques pour assimiler ces précieux micronutriments :

  • Héberger les bactéries qui les produisent en amont de la zone d’assimilation, dans un estomac aménagé, comme le font par exemple les ruminants.

  • Ingérer leurs propres excréments ou ceux des autres, comme le font les petits mammifères insectivores et de nombreux rongeurs (les marmottes, les castors, les lièvres et les lapins par exemple).

  • Manger d’autres animaux, et notamment les parties qui contiennent beaucoup de vitamine B12 comme les abats (le foie, les intestins) ou certains de leurs produits (comme les œufs).

  • Ingérer régulièrement de petites quantités de terre, et notamment de l'humus qui peut contenir des traces de vitamine B12.

Et l’homme dans tout ça ?

L’homme est un animal capable de s’adapter à des situations très variables sur le plan alimentaire. Il s’est adapté à une consommation occasionnelle de viande, c’est-à-dire à des apports massifs et épisodiques de vitamine B12, mais aussi à des apports plus faibles et continus, au travers de sa consommation de fruits et légumes. La terre qu’on trouve à la surface de la peau des légumes crus, comme par exemple celle des carottes fraîchement déracinées, contenait autrefois de la vitamine B12 biodisponible. 

L’homme a donc mis au point un système permettant d’assimiler de faibles doses de vitamine B12 à la fois, tout en gardant la possibilité de la stocker pour profiter des afflux massifs et anticiper d’éventuelles périodes de disette.

Problème: un tel système ne correspond plus vraiment à l’environnement dans lequel il évolue aujourd’hui. Certes, il continue à consommer de la viande, probablement en des quantités bien supérieures d’ailleurs, mais il ne s’expose plus à ces doses continues de vitamine B12 à laquelle s’est adapté le corps humain pendant des millions d’années.

Carences en vitamine B12

Ainsi, il lui est inconcevable aujourd’hui de manger les fruits et légumes sans les nettoyer: les champs cultivés de manière industrielle sont traités avec des pesticides, des herbicides et des insecticides qui non seulement ne permettent pas aux bactéries produisant la vitamine B12 de survivre, mais en plus nuisent gravement à sa santé.

En fait, l’environnement est si dégradé, si artificiellement entretenu, que la terre dans laquelle sont cultivés ses aliments ne contient plus de vitamine B12. 

Le dispositif d’assimilation de la vitamine B12 est torpillé de toutes parts

La diminution des apports n’est pas le seul facteur permettant d’expliquer la carence généralisée. Il y a quelque chose qui cloche dans l’utilisation de ces vitamines.

Lorsque la vitamine B12 pénètre dans notre conduit digestif, une machinerie spécialisée se met en route pour l’assimiler et en faire bénéficier l’organisme. Les parois de l’estomac fabriquent une protéine de transport, le "facteur intrinsèque", chargée d’accompagner la vitamine jusqu’à l’intestin grêle où elle va pouvoir être absorbée.

Mais ce mode de transport est limité: au-delà de 1,5 µg de vitamine B12 par repas, les facteurs intrinsèques sont tous occupés et la vitamine B12 échappe donc aux points de contrôle. Elle termine sa course hors de l’organisme dans les déchets que constituent l’urine et les excréments… Un très faible pourcentage (de l’ordre de 1 %) peut néanmoins réussir à passer au travers de l’intestin grêle sans l’intermédiaire de transporteurs, ce qui peut être utile lorsque des quantités très importantes sont ingérées (en cas de consommation d’abats par exemple ou de suppléments très concentrés) .

Quoiqu’il en soit, ce système d’assimilation de la vitamine B12 est en grand danger dans notre société moderne. Il l’est d’abord à cause d’Helicobacter pylori, une bactérie pathogène qui colonise l’estomac d’une personne sur deux dans le monde. Classé cancérigène par l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer, la bactérie réduit la production de facteurs intrinsèques en détériorant la paroi gastrique et en perturbant l’acidité de l’estomac. 

Malheureusement, d’autres facteurs se superposent à cette infection généralisée, réduisant encore davantage la capacité de production des protéines de transports. La consommation d’alcool, très nocive pour les parois digestives et la prise de médicaments (notamment ceux qui visent à lutter contre le reflux gastro-œsophagien, le stress, les ulcères, la dyspepsie, le diabète, l’hypertension artérielle mais aussi les traitements contraceptifs) en sont des responsables majeurs.

Pour couronner le tout, les capacités de production du facteur intrinsèque se réduisent comme peau de chagrin avec l’âge, et il faut donc un véritable miracle pour qu’une personne de plus de 60 ans qui ne se supplémente pas dispose de taux de vitamine B12. 

Nos besoins en vitamine B12 explosent

Non content d’apporter moins de vitamines à l’organisme et de faire dérailler la machinerie responsable de son assimilation, l’homme aggrave encore son cas en augmentant ses besoins en vitamine B12 par son mode de vie inconsidéré. 

Le niveau de stress oxydatif auquel il est quotidiennement confronté (tabac, stress chronique, inflammation chronique, anxiété, troubles du sommeil, pollution, produits toxiques, alimentation nuisible, faible activité physique) exige des quantités de vitamine B12 nettement supérieures à la moyenne dont il ne dispose pas toujours. Au bout de quelques années, il en résulte logiquement un épuisement progressif des réserves et le début des problèmes…

L’épidémie d’insuffisance, le mot est faible, en vitamine B12 qui touche déjà une grande partie de la population et qui s’apprête à contaminer le restant de la planète dans les années à venir s’explique donc par un triple phénomène: une réduction des apports assimilables, une dégradation de leur assimilation et une augmentation considérable des besoins. 

Pourquoi de faibles niveaux de vitamine B12 posent problème ? 

La vitamine B12 a beau être rare dans la nature, elle est indispensable au bon fonctionnement de tout animal. Elle participe à un nombre incalculable de mécanismes cellulaires et physiologiques: le métabolisme de toutes les cellules, la formation des globules sanguins, celle des cellules nerveuses, de l’ADN et des protéines, l’équilibre du système nerveux, le métabolisme des acides, …

La liste est si longue qu’elle donne des sueurs froides à la seule pensée que l’on puisse, en ce moment même, manquer de ce nutriment si précieux. 

D’ailleurs, elle est tellement impliquée dans le fonctionnement général de l’organisme, qu’il n’est pas facile de prédire les premiers symptômes en cas de manque. En fonction des individus, cela peut se traduire à long terme par l’apparition d’un nombre inimaginable de défaillances et de pathologies:

  • Des troubles nerveux (irritabilité, dépression, engourdissement, fatigue, agitation, démence, risque de maladie neurodégénérative…).

  • Un affaiblissement généralisé de l’organisme (faible immunité, faiblesse musculaire, épuisement, manque d’envie et de tonus, douleurs…).

  • Des troubles digestifs (diarrhée, pertes d’appétit, inflammation, pertes de poids, mauvaise assimilation des micronutriments…).

  • Des pertes de facultés visuelles (DMLA notamment) et auditives.

  • Des troubles du sommeil, de la récupération, de la vigilance et de l’attention.

C’est simple, sans des niveaux sériques adéquats de vitamine B12, rien ne peut bien fonctionner dans le corps humain. 

Quelles doses de vitamine B12 ? Quelles molécules choisir ? 

La recherche a montré ces dernières années que l’hydroxocobalamine et le méthylcobalamine étaient mieux assimilées que les autres formes (cyanocobalamine, adénosylcobalamine). Et puisque l’organisme est adapté à de faibles doses réparties dans la journée, il faut privilégier les suppléments dont les doses contiennent de 1,5 à 2 µg (soit la quantité maximale assimilable par l’intermédiaire des facteurs intrinsèques) ou mieux, opter pour des suppléments à libération prolongée comme le complexe Force des Incas (qui contient du Maca riche en vitamine B12 et dont les principes actifs seront libérés au fil du temps). 

Néanmoins, pour les personnes qui souffrent d’une carence, il est possible de réalimenter rapidement les stocks de vitamine B12 en choisissant des suppléments contenant des doses beaucoup plus importantes: on parle de doses pouvant contenir jusqu’à 1000 µg (soit 1 mg de méthylcobalamine) pour bénéficier au maximum de la diffusion passive. Une grande partie de cette vitamine ne sera pas absorbée mais c’est le seul moyen de maximiser le mécanisme de diffusion passive. Le complexe Chlorella et Spiruline vous aidera considérablement à combler vos carences. 

C’est aussi le meilleur moyen pour les personnes ayant une faible production de facteurs intrinsèques (notamment les personnes âgées, les personnes infectées par Helicobacter pylori et celles ayant des troubles digestifs récurrents) de contourner le circuit principal et de retrouver la santé au plus vite.  

Toxicités

  • La vitamine B12 n'est pas toxique même à doses élevées.

  • Une douleur locale est possible lors d'injections intramusculaires, que je déconseille.

  • L'administration de fortes doses a parfois entraîné la survenue d'une acné bénigne.

Vitamine b12 / Vente en CYBERBOUTIQUE VOGOT

La restauration extérieure et les risques pour votre santé

Par Le 18/05/2018

Manger souvent au restaurant est un risque pour la santé !

Pas sûr que la nouvelle soit accueillie avec bienveillance par les professionnels du secteur qui tout au long de l’année redoublent d’efforts pour nous convaincre d’aller manger chez eux. En effet, et selon une très sérieuse étude menée par des chercheurs, manger trop souvent au restaurant n'est pas sans risque pour la santé. Pourquoi ? Je vous explique.

Selon une étude, la nourriture des restaurants contiendrait bien plus de phtalates que dans celle que nous consommons à la maison.

C’est ainsi, qu’après avoir étudié les habitudes alimentaires de 10.253 personnes, les auteurs de l’étude ont constaté une augmentation de 35 % du taux de phtalates dans les urines des personnes ayant opté pour un repas au restaurant ou dans un fast-food.

Pour les accros aux fast-food les chiffres sont encore plus impressionnants puisque chez eux les taux de phtalates sont 55% plus élevés.

Pour les chercheurs cela peut s’expliquer par la forte présence de phtalates dans les hamburgers, sandwichs et autres produits de la restauration rapide.

Les aliments préparés à la maison sont moins susceptibles de contenir des niveaux élevés de phtalates. Manger au restaurant est une source importante et auparavant sous-estimée d’exposition aux phtalates.

Les phtalates sont des substances chimiques accusées de contaminer et de perturber le système hormonal humain… d’où un appel à la prudence, car j'espère que l’on parviendra un jour à éliminer les phtalates de l’approvisionnement alimentaire. Les femmes enceintes et les adolescents sont les plus à risques.

En 2016 déjà une autre étude en était arrivée à des conclusions assez similaires.  A l’époque c’est la nourriture des fast-foods qui était particulièrement visée après que d’importants taux de phtalates y étaient relevés. Ces substances, présentes dans les emballages, sont  soupçonnées de contaminer les aliments.

Pour réussir à jongler entre le travail, les activités physiques, les loisirs et les transports, beaucoup choisissent de ne plus cuisiner et d’acheter leurs repas du midi à la va-vite. Ils se font livrer ou emportent des plats préparés qu’ils expédient en quelques minutes sur un coin de table. Et pour les autres qui préfèrent la convivialité des salles de restauration, le constat est à peu près le même: le repas qu’ils s’apprêtent à manger est contaminé par le sel et les phtalates.

C’est la synthèse de deux études portant sur les dérives de la restauration et les conséquences du sacrifice de notre alimentation aux mains des industriels...

Des apports en sel qui modifient en profondeur nos circuits neuronaux et fragilisent nos vaisseaux sanguins

Alors que les apports conseillés en sodium ont été fixés par plusieurs organismes à 1600 mg par jour, quantités que je trouve élevées, votre consommation quotidienne se situerait plutôt aux alentours de 3400 mg. La faute à votre désamour pour la cuisine puisqu’environ 72 % de vos apports quotidiens en sel proviendraient des restaurants (une notion qui inclue également les plats prêts-à-manger vendus dans les boulangeries, les fast-foods ou les grandes surfaces). Sans surprise, la palme revient aux plats issus de la restauration « fast-food » comme les cheeseburgers, les pizzas ou les plats en sauce à emporter.

Malheureusement, c’est un constat souvent pris à la légère. Entre ceux qui ne voient pas l’intérêt de diminuer leur consommation tant qu’ils n’ont pas d’hypertension et ceux qui pensent pouvoir compenser avec des produits sains (fruits et légumes), le sel collectionne les victimes faciles.

Comment le sel modifie nos récepteurs gustatifs et nos comportements

Comme la totalité des animaux, l’homme ne peut pas se passer de sodium. Il aide à maintenir l’équilibre acido-basique en plus d’être indispensable à la transmission des influx nerveux et à la contraction musculaire. Quiconque se prive volontairement de sodium, dépérit en quelques semaines. C’est un minéral si important que l’évolution a mis en place un système de survie tout à fait étonnant chez les herbivores et les omnivores : chaque bouchée d’un aliment qui en contient leur procure une sensation de plaisir instantané. Les récepteurs sodiques situés à proximité des récepteurs gustatifs s’excitent et activent un mécanisme de gratification situé dans l’hypothalamus. De cette façon, nous avons tendance à privilégier naturellement les aliments qui en contiennent.

Le sel, la nouvelle drogue douce

Il y a plusieurs milliers d’années, ce système avait encore du sens car les aliments contenant du sodium étaient assez rares, mais aujourd’hui, avec l’accès illimité au sel, il est devenu un piège mortel. Si les hommes continuent de consommer le sel en excès alors qu’ils le savent mauvais pour leur santé, ce n’est pas par goût du défi mais parce que c’est irrésistible. Le sel n’apporte pas plus de goût, mais plus de plaisir. Un plaisir complexe qui s’associe insidieusement aux saveurs et aux goûts au fil du temps. Il a cette capacité à modifier les circuits neuronaux et la plasticité sensorielle que partagent entre elles les drogues: pour avoir la même sensation de plaisir, il faut continuellement augmenter la dose. Le genre d’escalade capable de générer des comportements complexes d’addiction, de manques et de crises compulsives. A long terme, une consommation fréquente de sel altère les récepteurs gustatifs et tout retour en arrière devient difficile : une diminution des apports salés provoque des syndromes de sevrage (comme des besoins irrépressibles de malbouffe, de l’irritation, des excès de transpiration) et la sensation que les aliments sains sont fades.

L’industrie agro-alimentaire, qui a toujours une longueur d’avance, connait évidemment cette propriété du sel: si on en trouve autant dans les produits de la restauration, ce n’est pas seulement parce qu’il conserve bien les aliments. L’idée est de rendre appétissants des produits finaux très appauvris en micronutriments ou enrichis en composés désagréables. Des sommes incroyables sont investies pour trouver la bonne combinaison, celle qui va satisfaire le palais du plus grand nombre avec les produits les moins chers possibles. La tentation est même devenue grande de faire appel à d’autres exhausteurs de goût, comme le chlorure de potassium ou le glutamate monosodique (soupçonné de provoquer de nombreux symptômes tels que des nausées, des maux de tête, des douleurs musculaires, une perturbation de la sécrétion d’insuline et impliqué dans la physiopathologie des migraines). Une analyse portant sur 222 plats a montré que 69 % d’entre eux contenait au moins un exhausteur de goût (en plus du sel).

En ce qui concerne les grandes tables, qui privilégient généralement les bons produits, le sel s’y trouve également en abondance mais pas toujours pour la même raison: enclins en permanence à goûter des produits, les cuisiniers cèdent tôt ou tard aux sirènes du sel pour "assaisonner" leurs plats et s’y laissent piéger. Leurs récepteurs gustatifs ne sont pas épargnés et les quantités de sel doivent être progressivement augmentées pour qu’ils aient la même impression de plaisir savoureux.

Comment réduire ses apports en sodium ?

Etant donné sa capacité à modifier en profondeur les circuits neuronaux, mieux vaut s’en affranchir au plus vite et se cantonner aux apports conseillés ou en quantités plus réduites. On sait depuis longtemps que la consommation de sel est fortement associée à l’hypertension, le premier facteur de mort prématurée au monde. Si les apports étaient abaissés à 1200 mg par jour, qui selon moi est le seuil à ne pas dépasser, on estime que 2,5 millions de décès pourraient être évités chaque année. C’est un chiffre effrayant à la hauteur du pouvoir destructeur du sel, trop souvent minimisé. Je me demande même s’il n’est pas à l’origine de l’épidémie d’obésité qui frappe actuellement l’ensemble du monde occidental.

Sortir du cercle vicieux

Pour retrouver le goût et l’authenticité des aliments, sortir de la spirale infernale dans laquelle le sel vous a emmené, voici quelques pistes d’action concrètes à mettre en pratique au plus vite:

  • Réduire graduellement les apports en sel en diminuant les plats préparés et les sorties au restaurant. Tous les travaux montrent qu’il est important de le faire de façon progressive pour éviter les crises compulsives et les rechutes.

  • Se faire aider par des plantes traditionnellement reconnues pour réduire les sensations de manque comme le kudzu. Prendre 4 à 6 gélules de Kudzu 100% Naturel par jour jusqu’à ce que les besoins et les envies compulsives de sel disparaissent.

  • Comparer les étiquettes et choisir les produits qui contiennent le moins de sodium.

  • Réapprendre à cuisiner en prenant le temps de préparer ses plats pour le lendemain.

  • Solliciter des aliments sains et savoureux, c’est-à-dire de saison et d’origine locale. Vous ne trouverez pas de tomate savoureuse au mois d’avril dans nos contrées occidentales, même s’il s’agit d’un produit issu de l’agriculture biologique.

  • Solliciter différents types de grains, comme l’orge, le quinoa et le riz, qui sont naturellement non salés.

  • Opter pour des noix et des fruits à coque non salés.

  • Choisir des eaux minérales faibles en sodium (moins de 20 mg de sodium/litre).

  • Remplacer la salière à table par des épices, de la poudre d’oignon, du sel végétal, du gingembre frais, des fines herbes (basilic, origan, etc.), du jus de citron…

Une contamination aux phtalates très inquiétante

Une deuxième étude est récemment venue ternir le secteur de la restauration. Diner au restaurant, dans les cafétérias ou les fast-foods augmenteraient le taux de certains produits chimiques dans notre organisme: les phtalates. Je reviens sur cette étude car j'ai certaines choses à révéler.

Les phtalates: des perturbateurs endocriniens

Les phtalates sont classés dans la catégorie des substances présumées toxiques pour la reproduction humaine par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et associés à une liste de pathologies et de dysfonctionnements longue comme le bras. Chez les animaux de laboratoire, les effets secondaires provoqués par une exposition aux phtalates (et notamment par ingestion) font froid dans le dos: baisse de la fertilité, atrophie testiculaire, réduction du poids des fœtus, hausse des malformations, effets néfastes sur le foie et les reins… Le meilleur moyen pour rendre stérile des générations entières !

Au cours de cette étude, les chercheurs ont découvert que les personnes habituées à manger à l’extérieur avaient des taux de phtalates 55 % plus élevés que les personnes qui préparent généralement leur repas à la maison. L’utilisation de gants chez les employés de la restauration, la mise en contact des aliments avec des emballages contenant des phtalates et certains équipements de cuisine sont les responsables présumés de ces concentrations anormales et inquiétantes.

En 40 ans, la quantité totale de sperme a chuté d’environ 60 % chez les hommes d’Amérique, d’Europe, d’Australie et de Nouvelle-Zélande et la concentration des spermatozoïdes a diminué de 53 %. Les phtalates sont suspectés d’y contribuer, au même titre que les autres perturbateurs endocriniens qui font partie de notre quotidien (bisphénol A, vapeurs de diesel, PCB, DDT).

A ce propos, si vous êtes de fidèles consommateurs de compléments alimentaires, posez-vous la question des enrobages. Préférez des gelules 100% végétales et des conditionnements sans bisphénol A.

Si vous avez l’habitude de manger régulièrement à l’extérieur, il est donc temps de réagir. Voici quelques pistes concrètes pour éviter et évacuer les phtalates présents dans l’organisme:

Consacrez dès maintenant plus de temps à préparer vos plats avec des produits bruts, idéalement achetés directement chez le producteur pour éviter les emballages et les manipulations. L'apathie neuronale vous guette-t-elle ?

Evitez d’être en surpoids

Les perturbateurs endocriniens ciblent les cellules graisseuses et sont potentiellement associés à une résistance à l’insuline (un facteur de risque du diabète de type 2). Il est fort probable que certains perturbateurs endocriniens puissent s’accumuler dans le tissu adipeux.

Les perturbateurs endocriniens stimulent la formation des espèces réactives de l’oxygène (ROS) qui provoquent des lésions à l’ADN et perturbent le système de défense antioxydant. Pour le contrer, rien de telle qu’une formule antioxydante soigneusement étudiée comme le L - Glutathion et Papaïne, dont je vous avais parlé dans un article (Glutathion, papaïne et curcumine: Déclin cognitif et mémoire), qui s’accompagne idéalement d’une diète riche en fruits et légumes de saison.

Aider votre organisme à évacuer les substances indésirables 

La formule de détox présente l’avantage de contenir plusieurs antioxydants puissants ainsi que des composés facilitant le mécanisme de la détoxification initié par le foie (provenant de l'artichaut, du pissenlit, de l'aloe vera et du damiana). Des cures sont également possibles pour assainir l’organisme et lui permettre de mieux fonctionner.

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La formule probiotiques contient des micro-organismes vivants, bactéries ou levures, naturellement présents dans l'organisme, notamment dans la flore intestinale. Leur absorption par voie orale, sous forme de compléments alimentaires ou directement dans les aliments, stimulent la croissance de bactéries utiles pour exercer un effet bénéfique sur la santé. Ils contribuent à la digestion des fibres, renforcent le système immunitaire, agissent contre la diarrhée, l'eczéma atopique, l'ulcère stomacal... Certaines de ces propriétés sont avérées, à raison d'une consommation régulière et conséquente (entre 5 et 10 milliards par jour), d'autres ne sont que supposées.

N'oubliez pas que vous avez qu'un seul corps, si vous voulez voir grandir vos enfants et petits-enfants, il serait temps de réagir !

Apprenez-leur aussi à bien se nourrir...

Glutathion, papaïne et curcumine: Déclin cognitif et mémoire

Par Le 17/05/2018

Pourquoi la curcumine est-elle aussi efficace pour traiter les cancers du tube digestif ?

Pourquoi semble-t-elle moins active pour combattre les autres tumeurs ?

La réponse n’a pas tardé à arriver

Et elle est limpide: la biodisponibilité de la curcumine est très faible. Si elle est si efficace pour traiter les cancers des voies intestinales, c’est parce que les quantités n’ont pas à traverser la barrière intestinale avant d’agir. Pour retrouver les effets thérapeutiques constatés en laboratoire, il faut donc tabler sur des quantités beaucoup plus importantes et sélectionner les formes de curcumine les plus biodisponibles: Le Super Curcuma.

Saviez-vous qu’en Inde, où le curry est un incontournable de la cuisine traditionnelle, les gens sont moins touchés par la maladie d’Alzheimer et le déclin cognitif ?

Les chercheurs ont mis du temps à comprendre, mais petit à petit, ils ont fini par avancer une hypothèse crédible : c’est la curcumine, le composé qui donne au curry sa couleur jaune éclatante, qui serait à l’origine de ce grand mystère. Pourtant, en naturopathie cela est d'une telle évidence ! Dans un monde d'incrédules, les chiffres font foi face à l'incompréhension de certains professionnels de santé, alors... Prouvons, prouvons, prouvons.... 

Très vite, les premières études ont donné du crédit à cette hypothèse. On a tour à tour démontré ses effets anti-inflammatoires et antioxydants en laboratoire, puis on a remarqué qu’elle inhibait aussi la prolifération des cellules cancéreuses en favorisant la fabrication de certaines molécules antioxydantes comme le glutathion. Mais lorsque les chercheurs sont passés au corps humain, ils n’ont pas immédiatement retrouvé tous ces effets remarqués en laboratoire. Certes, ils ont remarqué qu’elle avait pu stabiliser l’évolution du cancer du pancréas (à raison de 8 g de curcuma par jour), celle du cancer colorectal ou celles des autres cancers intestinaux, mais pour le reste, les résultats ont été décevants.

Qu'est-ce que le glutathion ?

Tout le monde a entendu parler des antioxydants et de leurs cibles préférées, les radicaux libres. Il y en a à toutes les sauces dans les publicités pour les cosmétiques et les compléments alimentaires vendus en pharmacie. Mais au fait, de quoi parle-t-on ? Sait-on encore à quoi servent exactement les antioxydants ? Et pourquoi ne nous parle-t-on pas du plus puissant d'entre eux : le glutathion ?

Pourtant, il n'est pas interdit à la vente, il est facile de s'en procurer, on en trouve même aujourd'hui sous une nouvelle forme associé à la papaïne (L - Glutathion et Papaïne) qui décuple sa puissance.

 

A partir de 45-50 ans commence un déclin du glutathion réduit tandis que le glutathion oxydé augmente. C'est l'âge critique du vieillissement humain, celui où commencent à apparaître les phénomènes de dégénérescence. Stress oxydant et vieillissement sont étroitement liés et, en corollaire, il est évident qu'un stress excessif se manifeste par un vieillissement prématuré. La plupart des maladies de l'époque, celles qui nous font le plus peur, se situent précisément au croisement de ces deux phénomènes.

Le glutathion est une molécule que l'on considère comme essentielle à l'apparition de la vie humaine sur Terre. Elle contrôle la plupart des processus vitaux de nos cellules. Ce produit éminemment naturel fabriqué par notre foie, est depuis longtemps utilisé sous une forme injectable. Si vous en injectez à un malade de Parkinson, ses tremblements cessent immédiatement.

L - Glutathion et Papaïne

Le L - Glutathion et Papaïne est l'un des compléments les plus précieux qui soient. Qu'il s'agisse de maladies sévères comme le diabète qu'il aide à prévenir de façon visible ou de petits maux (tâches de vieillesse). C'est par exemple un excellent produit contre les allergies : en particulier contre l'eczéma, qu'il guérit de façon spectaculaire en quelques jours. Mais il agit sur tant de de problème de santé qu'il serait trop long d'en établir la liste exhaustive ici.

Plus de cent années de recherches et 81 000 articles scientifiques ont établi que le glutathion est l'une des plus importantes molécules protectrices dans l'organisme, y compris au niveau immunitaire qu'elle nourrit indirectement. Une faible concentration en GSH a été impliquée dans la plupart des maladies (avec pour corollaire des améliorations avec un apport de glutathion)  :

  • neuronales (Parkinson, Alzheimer...),
  • hépatiques,
  • pancréatiques,
  • gastro-intestinales,
  • rénales,
  • pulmonaires et respiratoires (asthme),
  • cardiaques,
  • musculo-squelettiques,
  • visuelles (un faible taux est notamment associé à la DMLA et à la cataracte),
  • auditives,
  • infectieuses.

Dans les cancers comme dans le Sida et même des maladies encore mystérieuses comme l'autisme ou la thalassémie... Tous ceux qui en ont pris, y compris moi-même, ont senti un renouveau de bien-être général en quelques jours.

Le glutathion, un puissant nettoyeur de métaux lourds

A partir du foie où il est stocké avant d'aller alimenter toutes nos cellules, le glutathion joue aussi un rôle majeur dans la défense de l'organisme contre les xénobiotiques (substances étrangères à l'organisme, pollution, médicaments...). Des études ont montré que de faibles niveaux de glutathion sont synonymes d'un fonctionnement du foie affaibli avec, pour résultat, une augmentation des quantités de toxines circulant dans l'organisme.

Le glutathion a la capacité de se lier à des toxines comme les métaux lourds, les solvants et les pesticides et de les transformer en composés hydrosolubles qui seront éliminés dans la bile ou les urines.

Comment bénéficier à plein des effets du glutathion

Malgré son rôle essentiel, le glutathion est rarement prescrit par les médecins et peu commercialisé dans les pharmacies où l'on préfère vous proposer de la vitamine C ou de la vitamine E de synthèse comme antioxydants. Aux Etats-Unis, on en trouve partout, chez nous il faut chercher !

Est-ce parce que son utilisation régulière permettrait d'éviter bon nombre de pathologies dégénératives qui rapportent tant aux laboratoires pharmaceutiques ? Espérons qu'il ne s'agit pas de cela. On en trouve heureusement sur Internet. Mais il y a tous les prix et tous les dosages.

Pour un effet rapide et visible mais non nocif, il faut plutôt s'orienter vers une prise d'un 1g (maximum) par jour en deux fois et en gélules gastro résistantes. Ces dosages puissants sont finalement assez rares (et de pureté garantie supérieure à 98 %).

Une nouvelle forme galénique, encore plus puissante

Si vous souhaitez une forme encore plus assimilable et plus puissante, procurez-vous L - Glutathion et Papaïne. Cette forme galénique vient tout juste d'apparaître sur le marché. Sa puissance réside dans le fait que, avec l’âge, ou en raison de certaines maladies, il arrive que le pancréas ne produise pas assez d’enzymes protéolytiques pour assurer une bonne digestion des protéines. Il est généralement reconnu que la supplémentation en enzymes protéolytiques (de source animale ou végétale) peut pallier une telle carence. Il est souhaitable que les enzymes soient enrobés d’une pellicule entérosoluble afin de les protéger contre les acides gastriques qui pourraient les détruire et les rendre inactifs dans les intestins, là où ils devraient jouer leur rôle dans le processus de digestion des protéines.

Pour augmenter encore son assimilation, il vaut mieux prendre le L-glutathion en association avec l'acérola et la curcumine, ce qui neutralise la charge du glutathion et le rend absorbable au niveau intestinal.

Par ailleurs, la régénération du glutathion (car il se régénère lui-même plusieurs fois avant de disparaître) dépend en effet d'enzymes spécifiques dont l'activité dépend elle-même de certains ions fournis par l'alimentation dont le sélénium. Enfin, et cette dernière précision est essentielle, n'en prenez pas à tort et à travers (il ne s'agit pas d'éliminer tous les radicaux libres, ce qui serait aussi mauvais). De plus, le surdosage d'un antioxydant peut le rendre oxydant et vous donner le résultat inverse de celui escompté. Suivez donc bien les posologies journalières inscrites sur le flacon ou prescrites par votre conseiller en santé !

La Papaïne similaire aux enzymes du pancréas

Le pancréas produit des enzymes protéolytiques, principalement la trypsine et la chymotrypsine, qui sont essentiels à la bonne digestion des protéines. Certains végétaux renferment des enzymes semblables, qui sont également capables de décomposer les molécules de protéines. C’est le cas, par exemple, de la papaïne qui provient de la papaye (Carica papaya, famille des caricacées).

 

La curcumine améliore bien la mémoire et l’humeur

Depuis peu, les chercheurs s’intéressent à une autre propriété de la curcumine: son étonnante capacité à prévenir les maladies neurodégénératives. C’est un des bienfaits de la curcumine qui intrigue le plus, et autant le dire tout de suite, personne ne sait encore réellement l’expliquer. 

L'explication pourrait arriver plus vite que prévu

Une équipe de chercheurs vient de publier les résultats d’une étude de 18 mois au cours de laquelle ils ont comparé le devenir de personnes âgées de 50 à 90 ans supplémentées ou non en curcumine.

Et voici ce qu’ils ont pu observer:

  • Les personnes supplémentées à la curcumine ont amélioré de 28 % leurs résultats aux tests de mémoire qu’ils avaient effectués 18 mois auparavant. Aucune évolution particulière n’a en revanche été constatée chez les personnes ayant été supplémentée avec un produit neutre.

  • Les personnes supplémentées à la curcumine ont expérimenté des améliorations notables sur le plan d’humeur.

  • Les résultats de l’imagerie cérébrale ont montré des taux de protéines tau (l’élément principal des dégénérescences), et de peptides bêta-amyloïdes (lesquels forment les plaques problématiques de la maladie d’Alzheimer) bien plus faibles que chez les personnes ayant été supplémentées avec un placebo.

Qu’est-ce que cela signifie ? 

Cette nouvelle étude montre que la curcumine, issue du curcuma, semble présenter des effets préventifs vis-à-vis de la maladie d’Alzheimer et qu’elle peut même améliorer la mémoire et les résultats aux tests cognitifs. Les auteurs de l’étude pensent que c’est la capacité de la curcumine à réduire l’inflammation au niveau du cerveau qui pourrait expliquer ce phénomène. 

Comment profiter vous-même de ces effets préventifs ? 

L’une des particularités de l’étude est qu’elle porte sur une forme biodisponible de curcumine: souvenez-vous que la forme classique n’est que faiblement absorbée par l’organisme. Cela ne doit pas vous empêcher d’utiliser le curry ou le curcuma pour cuisiner, bien au contraire, mais cela signifie que pour profiter des mêmes effets que les personnes de l’étude, il vous faut choisir un supplément standardisée en curcumine qui jouit d’une meilleure absorption que les produits traditionnels comme le Super Curcuma (29 fois plus assimilable). 

Une chose est sûre: les chercheurs finissent doucement mais sûrement par rejoindre les conclusions de la médecine ayurvédique traditionnelle et les pratiques naturopathiques. Il va bien falloir admettre que les milliers d’années d’existence de l’homme n’ont pas débouché sur des croyances et des savoirs fantaisistes…

Celles qui sont arrivées jusqu’à nous ont passé avec succès le filtre de la sélection naturelle et ont donc permis à tous ceux qui y ont eu recours de mieux se guérir, de mieux survivre et donc de mieux transmettre leurs savoirs et leurs croyances... Chacun ses convictions !

Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !

Par Le 17/05/2018

A quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?

C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).

Quant aux médicaments contenant de la diacéréine, et qui sont censés agir sur le processus aboutissant à l’arthrose, ils exposent à des troubles digestifs fréquents, des œdèmes de Quick et des hépatites. Un risque trop grand au regard du faible intérêt qu’ils présentent vis-à-vis de l’arthrose.

Quand on a de l’arthrose, on ne sait jamais sur quel pied danser

Il y a des jours où la douleur est tolérable mais il y a des jours où elle est totalement insupportable. Et dans ces moments-là, on ferait n’importe quoi pour la soulager et retrouver le sourire. N’importe quoi, c’est justement ce que vous feriez si vous décidiez de recourir à des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ainsi qu’à certains des médicaments contre l’arthrose (contenant notamment de la diacéréine), cela a été mon cas durant quelques années, pour en arriver à la morphine. N'est-ce point stupéfiant ? 

Dans sa liste des médicaments qui sont jugés plus dangereux que bénéfiques, on les retrouve au milieu de 90 médicaments dont les allégations ne sont pas réellement prouvées ou qui «présentent une balance bénéfices-risques défavorable». 

Autant de raisons donc, de se tourner vers des alternatives plus douces et tout aussi efficaces si l’on se réfère à la littérature scientifique.

Le yoga, par exemple, soulage les douleurs de l’arthrose (surtout celles qui touchent le bas du corps comme les hanches, les genoux et les chevilles) même lorsqu’il est pratiqué en position assise. Et évidemment, il ne pose aucun problème à long terme pour la santé, bien au contraire !

L’arthrose est le fruit d’une usure normale liée au vieillissement

L’arthrose, une conséquence normale et inévitable du vieillissement ? Beaucoup de jeunes ont tendance à le penser, et ils ont bien tort.

En réalité, c’est une maladie chronique associée à une dégénérescence anormale des cartilages. Comme dans la plupart des autres maladies dégénératives (diabète, sclérose latérale amyotrophique, maladie d’Alzheimer), on retrouve une association certaine avec le stress oxydatif, ce déséquilibre entre la présence de dérivés réactifs de l’oxygène (souvent appelés radicaux libres dans les médias) et la capacité de l’organisme à s’en protéger.

Dans le cas de l’arthrose, la plupart de ces dérivés sont produits par les chondrocytes (les cellules qui composent le cartilage) et sont directement impliqués dans la dégradation du cartilage et du liquide synovial. Or, ce mécanisme pathologique n’a rien à voir avec le vieillissement normal de l’organisme. Il est le résultat complexe d’un ensemble de facteurs dont certains sont évitables : les microtraumatismes répétés, les mouvements répétitifs, la surcharge liée à un excès de poids ou le manque d’activité physique.

Une chose est sûre : croire que l’arthrose est la conséquence du vieillissement conduit à un certain fatalisme et n’incite pas à prendre les mesures préventives adéquates. Et ces mesures existent !

L’arthrose se transmet de génération en génération

S’il est vrai que l’arthrose présente une composante génétique certaine, la part des facteurs génétiques dans la probabilité d’apparition de la maladie (on parle d’héritabilité) reste assez modérée par rapport à d’autres pathologies " héréditaires  ". On estime cette héritabilité de 40 à 65 % dans le cas de l’arthrose, contre 60 à 80 % pour la maladie d’Alzheimer.

A titre de comparaison, l’héritabilité du cancer des poumons, largement imputable à la consommation de tabac, n’est que de 8 %. Et parmi les formes d’arthrose, il y en a qui sont plus héritables que d’autres : l’arthrose du dos (70 %), l’arthrose des mains (65 %) et l’arthrose de la hanche (60 %) devancent l’arthrose du genou (40 %) qui est donc la forme la plus facile à éviter.

Dans tous les cas, avoir un parent atteint par l’arthrose ne signifie pas que vous serez touché(e) à votre tour, mais cela fait de vous une personne à risque. Parce que vous portez des anomalies génétiques qui vont augmenter la probabilité d’apparition de la maladie (notamment des mutations en lien avec la bonne composition du collagène), vous devez être encore plus vigilant vis-à-vis des facteurs environnementaux (excès de poids, activité physique, alimentation, stress) et maximiser vos chances d’échapper à la maladie.

Il faut préserver ses articulations des activités physiques

Qui prendrait le risque de fragiliser davantage des articulations douloureuses en pratiquant une activité physique ? Malheureusement, trop de personnes atteintes d’arthrose.

Contrairement à ce qu’on peut penser, l’activité physique peut être aussi efficace que des médicaments antalgiques, les effets secondaires en moins. En réduisant l’inflammation, en améliorant la capacité fonctionnelle de l’articulation et en corrigeant les problèmes éventuels de surpoids, elle soulage les douleurs de manière efficace. En fait, la principale difficulté, c’est de s’y mettre : prétextant un âge trop avancé, trop de personnes manquent en réalité de confiance au moment de se décider.

Pourtant, hormis les activités nécessitant des changements d’appui brutaux, presque tous les types d’exercice ont un impact positif sur l’arthrose : les exercices aquatiques, le cyclisme, les exercices aérobiques, les exercices de force, ainsi que les exercices de haute ou de faible intensité.

Mais c’est surtout l’adhésion à l’activité qui est importante, car plus la personne aime l’activité qu’elle pratique, plus la douleur est diminuée.

C’est valable aussi pour l’ensemble des activités physiques qui ne surchargent pas les articulations.

La radiographie permet un bon diagnostic de la maladie

Pour 90 % des personnes atteintes d’arthrose, les premiers signes de la maladie se sont d’abord manifestés par des douleurs inhabituelles et anodines, en se baissant, en montant les escaliers, en s’allongeant ou en manipulant des objets. Mais ce n’est que 3 ans plus tard, en moyenne à l’âge de 50 ans, qu’on leur a appris qu’elles souffraient d’arthrose.

Ce retard s’explique en partie par l’incapacité des radiographies à détecter les stades précoces de la maladie : quand le médecin parvient à en tirer quelque chose, la maladie est déjà avancée. Ils mettent en évidence des anomalies osseuses caractéristiques de l’arthrose (ostéophytes, déformations, pincements) mais ils passent à côté des dommages infligés au cartilage, aux ligaments et à la membrane synoviale.

Ce type d’examen n’était pas fiable pour diagnostiquer l’arthrose. Il peut, de fait, retarder les traitements à un stade encore précoce de la maladie. Malheureusement, ni l’IRM, ni les tests biochimiques ne sont encore suffisamment fiables pour en garantir le diagnostic : il faut donc se fier à la douleur, qui reste aujourd’hui le marqueur le plus précoce de l’arthrose, et ne pas attendre que celle-ci devienne chronique avant d’agir et de consulter.

On ne peut rien faire pour soulager l’arthrose

L’arthrose traîne derrière elle l’image d’une fatalité contre laquelle on ne peut rien. Pourtant, même s’il n’existe toujours pas de traitement permettant de guérir complètement, on répertorie de nombreux moyens de la soulager. Et le simple fait de ne pas abandonner le combat, de continuer ses activités quotidiennes en dépit des douleurs, de ne pas céder au négativisme, sont déjà des formes de traitement efficaces.

Parmi les autres formes, et outre l’activité physique dont j'ai déjà parlé, figurent de nombreux traitements alternatifs aux médicaments antalgiques, qu’on considère de plus en plus comme étant limités et potentiellement dangereux. On dénombre d’abord les traitements à base de plantes et les autres traitements naturels validés scientifiquement

  • Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.

  • L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).

  • L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).

  • L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).

  • Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulairesles plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.

Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.

Après avoir observé deux groupes de personnes souffrant d’arthrose pendant 2 ans, l’un étant supplémenté en chondroïtine (1200 mg/jour), l’autre faisant l’objet d’un traitement à base de célébrex (un AINS) pour ne pas le nommer, des chercheurs ont montré des niveaux de soulagement identiques mais une diminution spectaculaire de la perte de cartilage chez les personnes ayant reçu de la chondroïtine. Un avantage considérable sur les antidouleurs de type AINS qui ont plutôt tendance à accélérer la progression de la maladie… 

Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.

Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.

La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus que le sulfate de glucosamine standard.

D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.

En réalité, les thérapies efficaces contre les douleurs ne manquent pas : il reste la plupart du temps à sauter le pas et à accepter le fait que certaines vous conviennent mieux que d’autres… Lesquels avez-vous déjà testé ?

Graisses corporelles: des effets pires que ce que vous pensez.

Par Le 17/05/2018

Lorsque nous consommons des aliments, notre organisme se charge de les décomposer et de stocker les molécules énergétiques nécessaires à son fonctionnement. Sans cette capacité de mise en réserve, nous serions forcés de nous alimenter en permanence. Mais cet avantage peut aussi se transformer en inconvénient, si nous n’équilibrons pas nos apports et nos dépenses. 

Jusque-là, vous pensiez qu’un léger excès de graisses corporelles n’était pas très grave et qu’il pouvait même être bénéfique chez les personnes âgées de plus de 60 ans. En réalité, les études qui ont soutenu cette thèse étaient biaisées: elles ne prenaient pas en compte le fait qu’une partie des personnes ayant un faible IMC étaient déjà malades ou présentaient un risque important de le devenir à court terme (stress chronique, tabagisme, forte consommation d’alcool, etc.). L’IMC semble donc directement en lien avec les problèmes de santé.

Plus vous avez de graisses corporelles, plus le risque de décès augmente.

J'explique cet effet morbide par la capacité du tissu adipeux à sécréter un grand nombre de messagers chimiques et d’hormones. Un développement excessif de ce tissu, plus complexe que vous le pensez, dérègle un nombre incalculable de mécanismes conduisant progressivement à une accumulation préférentielle de graisse viscérale, une hypersécrétion de cytokines pro-inflammatoires (conduisant à un état inflammatoire chronique et à une accélération du vieillissement), une résistance à l’insuline conduisant au diabète de type II, une augmentation des lipides circulant dans le sang et contribuant à l’hypertension artérielle et à une plus grande susceptibilité aux troubles cardio-vasculaires (thrombose, altération des vaisseaux). 

En cas de surplus

L’alcool, le sucre et les gras apportés en excès par l’alimentation sont stockés sous forme de graisses, et plus exactement de triglycérides, des molécules lipidiques très énergétiques, dans des cellules-réservoirs : les adipocytes.

Ces cellules ont la particularité d’être extensible : tant que les apports sont supérieurs aux dépenses, elles continuent de s’étendre, pouvant même jusqu’à multiplier leur taille par 100.

Cette mise en réserve des graisses corporelles, et notamment à partir des sucres, s’appelle la lipogenèse. Elle fait également intervenir le recrutement de cellules indifférenciées qui vont venir gonfler les rangs des adipocytes en cas de besoin. Et c’est un recrutement définitif: les personnes qui réussissent à perdre beaucoup de poids, gardent ce surnombre en cellules graisseuses pour toujours. C’est sans doute un facteur qui explique pourquoi les personnes anciennement obèses ont plus de facilité à reprendre du poids que les autres (l'effet yoyo des régimes qui ne foncionnent jamais!).

A contrario, lorsque l’organisme a besoin d’énergie, il fait évacuer une partie des triglycérides contenus dans les adipocytes et les transforme en molécules plus simples ou en glucides pour couvrir les besoins des muscles et des organes. C’est la lipolyse. Le volume de chaque adipocyte diminue, ce qui réduit en même temps le volume du tissu adipeux dans son ensemble. Si la lipolyse se maintient suffisamment longtemps, les effets sont visibles à l’œil nu: c’est la perte de poids

Pour agir sur le volume des graisses, il y a donc deux possibilités: réduire la lipogenèse (pour éviter que les adipocytes continuent de gonfler comme des ballons de baudruche) ou favoriser la lipolyse (pour éliminer les stocks de triglycérides).

En situation normale, l’organisme parvient à jongler entre les deux phénomènes en fonction de ses besoins grâce au concours de nombreux acteurs (enzymes, hormones, messagers chimiques) et facteurs (médicaments, consommation excessive de protéines, équilibre oméga-3/oméga-6, stress). 

L’une des clés thérapeutiques consiste donc à agir à la fois sur ces acteurs et sur ces facteurs pour enclencher la perte de poids. 

  • réduire ses apports alimentaires,

  • augmenter ses dépenses énergétiques en faisant plus d’activité physique,

  • équilibrer son alimentation,

  • réduire son stress,

  • limiter l’usage des médicaments

En ce qui concerne les facteurs, ce sont les conseils habituels que vous avez déjà probablement entendus, et que je redonne sans cesse.

En revanche, en ce qui concerne les acteurs de ces phénomènes, les solutions sont souvent méconnues des personnes en surpoids ainsi que des professionnels de santé qui les encadrent.

Pourtant, il existe de nombreux composés naturels susceptibles de freiner la lipogenèse et de favoriser la lipolyse. 

3 compléments alimentaires Moringa oleifera, Chitosan et Garcinia cambogia présentent à la fois des effets anti-lipogéniques et des effets lipolytiques.

Moringa bioChitosan bio 2Garcinia cambogia 3

Une étude a démontré qu’ils s’opposaient à l’accumulation des triglycérides à l’intérieur des adipocytes, qu’ils perturbaient la différenciation des pré-adipocytes en adipocytes matures, et qu’ils amélioraient la liquidation des adipocytes au cours de la lipolyse.

Pas de surprise donc de constater qu’ils ont induit une plus forte perte de poids qu’un placebo chez des personnes obèses et pour la même consommation calorique (2000 calories/jour) pendant 8 semaines.

Les participants, qui ont également amélioré leurs niveaux de triglycérides et de cholestérol sanguins, ont reçu des doses de 900 mg par jour.

Il existe, bien sur, d'autres compléments aux effets comparables.

 

Prostate: Messieurs, si vous saviez !

Par Le 16/05/2018

La prostate est au centre de l’appareil reproducteur masculin tant du point de vue anatomique que du point de vue fonctionnel. Constituée à 20 % de tissu musculaire et 30 % de cavités, elle joue un rôle capital dans la constitution du sperme et se trouve au centre du système hormonal. 

Alors que les femmes savent qu’elles devront, un jour ou l’autre, passer le cap de la ménopause, les hommes ignorent tout de ce qui les attend. Ils ignorent qu’ils seront inévitablement victimes d’un gonflement lent et progressif de leur prostate. Ils ignorent qu’ils devront, si rien n’est fait, confier à leur thérapeute qu’ils deviennent "impuissants", qu’ils perdent leur masculinité et que des troubles urinaires gâchent de plus en plus leur vie. Il est donc grand temps de sortir de l’ignorance et de prendre les devants face à cette "maladie" qui touche au plus près de l’intime.

Le vieillissement inexorable de la prostate

Son vieillissement est la résultante de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux auxquels est soumis l’organisme. Ce vieillissement prend une tournure assez peu habituelle: plus les années passent, plus elle grossit. Cette augmentation de volume correspond, dans la littérature médicale, à l’hyperplasie bénigne de la prostate, appelée autrefois adénome de la prostate.

Considérée comme une pathologie bénigne, elle pose la question de la normalité: à partir de quand, un ensemble de symptômes correspond-il à une pathologie plutôt qu’à une situation normale liée au vieillissement?

Car les statistiques sont très claires:

  • A 40 ans, vous avez environ 20 % de chance d’être touché. 

  • A 60 ans, ce pourcentage passe à 70 %.

  • A 90 ans, les auteurs s’entendent pour dire que tous les hommes sont frappés par la "pathologie".

Autrement dit, cette supposée "maladie" serait un phénomène inéluctable dans la vie d’un homme. Quoiqu’il arrive, et pourvu que vous viviez vieux, vous souffrirez de l’hyperplasie bénigne de la prostate. Ce qui semble moins évident, c’est de déterminer l’âge, à partir duquel vont se déclencher les symptômes de cette maladie, de ce vieillissement "normal". Les statistiques ci-dessus montrent bien que certaines prostates vieillissent mieux que d’autres.

Si personne ne semble pouvoir y échapper, il apparaît néanmoins évident que l’on dispose d’une certaine marge de manœuvre pour repousser l’échéance, ralentir le vieillissement de la prostate et la protéger des attaques qu’elle subit tout au long de la vie. Et ce gain de temps est très important, car ce qui compte quand on vit plus vieux, c’est de pouvoir profiter de ses pleines capacités intellectuelles et physiques.

On parle d’espérance de vie en bonne santé, qui diminue d’ailleurs depuis plusieurs années contrairement à l’espérance de vie tout court.

Et le moins que l’on puisse dire est que l’hyperplasie bénigne de la prostate y contribue.

Les symptômes gênants de l’hypertrophie bénigne de la prostate

La physiopathologie de l’hyperplasie bénigne de la prostate n’est pas encore bien connue, mais l’on sait qu’elle génère plusieurs symptômes gênants:

  • Une fréquence anormalement élevée des mictions, notamment la nuit. 

  • Une incontinence urinaire par urgenturie (besoins soudainement urgents). 

  • Des retards au démarrage. 

  • Un jet faible. 

  • Des interruptions fréquentes de la miction (qui se fait par poussée). 

  • Des gouttes retardataires. 

  • Une sensation de vidange vésicale incomplète.

On dénombre également des symptômes liés à la dysfonction érectile. C’est à l’intérieur de la prostate que le sperme, sous pression, s’accumule juste avant l’éjaculation. C’est notamment pour cette raison qu’elle engendre des troubles sexuels chez l’homme lorsqu’elle est volumineuse. Corrélée à la chute progressive de testostérone (le niveau de testostérone produit par le testicule décroît régulièrement avec l’âge, de 1 à 2 % par an à partir de l’âge de 40 ans), elle contribue à l’apparition de ces différents symptômes:

  • Une diminution de la force musculaire et de la masse musculaire (la perte estimée est de 40 % entre 20 et 80 ans). 

  • Une diminution de la pilosité pubienne et axillaire. 

  • Une augmentation des sueurs et des bouffées de chaleur. 

  • Une diminution de la taille des testicules. 

Une altération de toutes les phases du rapport sexuel:

  • L’érection est plus longue à obtenir et nécessite des stimuli plus importants.

  • Les sécrétions qui précédent l’éjaculation sont diminuées.

  • L’orgasme est plus court.

  • L’expulsion de sperme est moins importante et moins franche. 

  • Le retour à la normale du pénis est plus rapide et la période réfractaire, période qui suit l’éjaculation pendant lequel un orgasme est impossible, est plus longue.

Les premiers changements au niveau de la prostate surviennent à l’âge de 30 ans. Mais ces modifications ne vont déclencher des symptômes qu’à l’âge de 50 ans chez 1 homme sur 2. Chez les personnes de plus de 60 ans, les troubles mictionnels représentent près de 50 % des problèmes de santé. D’ailleurs, après cet âge, l’intervention la plus courante est la prostatectomie.

Les traitements alternatifs dont on ne vous parle pas

Il y a encore 10 ans, il n’y avait pour ainsi dire que 2 traitements officiels : la surveillance et le traitement chirurgical. Concrètement, on se contentait d’attendre le moment où les symptômes devenaient insupportables pour procéder à l’intervention chirurgicale, efficace mais lourde d’effets secondaires. Aujourd’hui, deux thérapies médicamenteuses ont fait leur apparition. Ils diminuent les symptômes liés à l’hyperplasie bénigne de la prostate… mais en provoquent d’autres !

Parmi les effets secondaires, on note ainsi des éjaculations rétrogrades (vers la vessie), une perte de virilité et une diminution du volume spermatique

Les préparations à base de plantes sont évidemment les "médicaments" les plus anciens, mais leur usage reste pourtant controversé.

Malgré la publication de nombreux travaux reconnus sur le plan international, les traitements phytothérapeutiques ne figurent pas toujours dans l’arsenal thérapeutique proposé par les médecins. Allez savoir pourquoi…

Le lecteur averti, en revanche, sait que ces préparations à base de plantes sont diablement efficaces et limitées en effets secondaires. Malheureusement, ce type de lecteur est plutôt rare. La grande majorité des hommes se contentent d’écouter passivement les médias et les conseils de leur médecin de famille. La protection de leur indépendance et de leur virilité ne figure pas du tout parmi leurs priorités… jusqu’au jour où d’étranges symptômes surviennent.

Les mêmes symptômes que j'ai listés tout à l’heure. Le temps d’admettre qu’il y a vraiment un problème et le temps de se décider enfin à tout dévoiler à un médecin, la prostate aura encore grossi et les symptômes empiré. 

Le médecin vous examinera, et vous confirmera que, oui, vous présentez tous les signes de l’hyperplasie bénigne de la prostate. Quelques examens plus loin, parmi lesquels figure le célèbre toucher rectal, il saura si vous devez être traité médicalement, chirurgicalement ou bien si vous devez attendre que vos symptômes empirent pour que l’on puisse faire quelque chose pour vous. Certains d’entre eux, rares affranchis d’une médecine centrée sur elle-même, vous parleront de plusieurs produits naturels et de naturopathie. Mais pour la grande majorité des personnes qui ne bénéficieront pas de ces conseils, j'ai estimé qu’il était de mon devoir de vous les mentionner, études scientifiques à l’appui.

Voici une sélection des meilleurs produits de phytothérapie pour contrer l’augmentation du volume de la prostate et réduire les symptômes liés à ce vieillissement.

Les baies de palmier nain et pépins de courge 

Des dizaines d’études ont conclu que le palmier nain réduisait de façon significative les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Aussi efficace que plusieurs médicaments, mais dénués de leurs effets secondaires (et ils sont nombreux !), les baies sont incontournables.

  • Les pépins de courge (Cucurbita pepo L.) réduisent significativement les désagréments liés aux symptômes de la prostatite. Les actifs contenus dans les pépins de courge favorisent également le confort urinaire.

Le bêta-sitostérol

  • Ce type de phytostérol, contenu dans le palmier nain, permet surtout d’améliorer le débit urinaire et provoque donc un soulagement certain. Lors d’études cliniques, il a été démontré que le bêta-sitostérol améliore les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate et le débit urinaire. Il a été suggéré que le bêta-sitostérol peut être utile pour les hommes atteints d’HBP légère à modérée, en particulier ceux qui voudraient éviter les effets indésirables des médicaments.

Baies de palmier nain et pepins de courge

Le Moringa

  • Les graines contiennent 20 à 40% d’huile et 70% d’acide oléique . Son huile est fine, jaune claire et indolore. Les graines , en les consommant deux à trois graines deux fois par jour , soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.

Moringa bio

Les racines d'ortie

De nombreuses études ont permis de montrer que les racines d’orties, prises sous forme d’extrait normalisé, soulageaient les troubles urinaires liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Racine d ortie

En cas de symptômes légers à modérés, ou tout simplement par mesure de prévention, vous pouvez tirer parti de ces produits naturels individuellement, qui auront un meilleur effet qu'une formule toute prête.

Pour retarder l’échéance, vous disposez également de plusieurs mesures préventives : 

  • Maintenez absolument une activité physique adaptée à votre condition. L’inactivité physique contribue indéniablement à l’hypertrophie bénigne de la prostate. 

  • Adoptez une alimentation responsable. Comme vous le savez déjà, l’alimentation joue un rôle clé dans le vieillissement du corps et cela vaut également pour la prostate. Consommez sans modération des aliments riches en antioxydants (fruits, légumes, noix, etc.), sans pesticides, et évitez les excès de protéines animales, de sucre et d’acides gras saturés connus pour accélérer le vieillissement. 

  • Prenez le temps de bien vider votre vessie à chaque miction et privilégiez la position assise si elle ne vous met pas mal à l’aise. Instaurez une routine en prévoyant des moments pour aller uriner, par exemple à des heures plus ou moins fixes (au réveil, après le repas, etc.) ou toutes les 4 heures. 

  • Ne réduisez pas votre consommation d’eau quotidienne mais vous pouvez mieux la répartir en diminuant notamment vos apports le soir si vous avez déjà des symptômes. Modérez la consommation d’alcool, qui réduit la sensation d’avoir envie d’uriner, et de café, qui a tendance à gonfler la prostate.

« On vieillit comme on a vécu »

Les problèmes de prostate sont particulièrement pénibles pour les hommes de plus de 50 ans. La plupart d’entre eux regrettent de n’avoir pas pris le temps de s’occuper de cet organe si discret. Quand je les interroge, tous disent qu’ils pensaient que les troubles de la prostate ne touchaient qu’une partie de la population masculine, des malchanceux.

Et puis...

En prenant de l'âge, les hommes peuvent souvent rencontrer des troubles sexuels plus ou moins gênants et handicapants pour leur vie intime. C’est le cas des problèmes d’érection ou encore d’éjaculation précoce, dus à une mauvaise régulation de leur libido. 

Mais avant d’aller consulter un spécialiste ou de recourir à la fameuse pilule bleue, il est intéressant de se pencher sur les effets incroyablement stimulants du Desir Male, un complément alimentaire à la fois naturel et efficace pour retrouver une vie sexuelle de qualité. 

Instinct homme

S’ils avaient su… Et vous, qui êtes désormais au courant, allez-vous maintenant prendre soin de votre prostate ? 

Sulforaphane: Stress et bactéries intestinales

Par Le 12/05/2018

Depuis quelques années, la recherche découvre avec stupéfaction les implications innombrables de notre microbiote sur le bon fonctionnement du corps. Chaque semaine ou presque, celle-ci attribue à ces 100 000 milliards de micro-organismes qui vivent dans notre organisme, un nouveau rôle sur un mécanisme déterminant de notre santé. Les chercheurs ont d’abord cru qu’il se cantonnait à la digestion, puis qu’il s’étendait à l’immunité, à la prévention des maladies chroniques, à l’inflammation, aux troubles de l’humeur, à la régulation du système nerveux et désormais on apprend que sa qualité influe sur la probabilité de souffrir de troubles du stress post-traumatique. 

Microbiote: qu'est-ce c'est?

L’écosystème digestif ou microbiote est particulièrement important car il conditionne notre état de santé. Il est formé d’une microflore très abondante (de l’ordre de cent mille milliards de bactéries) de plusieurs centaines d’espèces différentes parmi lesquelles on distingue :

  • Une microflore de protection, formée d’espèces des genres Bacteroïdes, Lactobacillus, Bifidobacterium dont le rôle est de préserver l’hôte contre les troubles infectieux et dégénératifs.

  • Une microflore sous-dominante, formée d’entérocoques et d’entérobactéries, qui peut avoir une action protectrice ou infectieuse opportuniste, suivant les espèces microbiennes présentes et la résistance immunitaire de l’hôte.

  • Une microflore résiduelle fluctuante, formée entre autres de clostridies, de streptocoques, de staphylocoques, de levures et de champignons microscopiques et dont le pouvoir pathogène se manifeste lors d’une diminution de la flore de protection (par exemple en cas d’immunodéficience ou de certains traitements thérapeutiques).

De récentes recherches par le séquençage du génome (identification par l’ARN16S des espèces bactériennes) ont permis de diviser le microbiote humain en 3 embranchements : Formicutes, Bacteroidetes, et Actinobacteriae. Chaque individu possède son propre microbiote (carte d’identité bactérienne) mais 30% de l’ensemble des espèces bactériennes sont présents chez 60 % des individus.

Depuis plus de 30 ans, on sait que des bactéries probiotiques peuvent intervenir dans le traitement des troubles digestifs tels que la constipation et la diarrhée, mais plus récemment il a été mis en évidence qu'elles peuvent aussi jouer un rôle  dans le traitement  d'affections telles que l’obésité, le diabète de type 1, les allergies et la maladie de Crohn. Il faudra cependant attendre que le programme de recherche international MetaHIT en révèle davantage.

L’importance de la qualité du microbiote

Si vous ne connaissez pas ce trouble très fréquent, sachez que vous pouvez en être victime après l’expérience d’un événement traumatisant, comme un accident de voiture, des sévices physiques et sexuels, ou encore un désastre naturel. C’est un phénomène très répandu qui provoque un certain nombre de symptômes récurrents comme des cauchemars, des souvenirs répétitifs et envahissants, de l’évitement, des altérations émotionnelles et l’hyperactivation du système nerveux (irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance…) mais il ne survient pas chez tout le monde.

Pour le même évènement traumatisant, un individu peut développer un stress post-traumatique, tandis qu’un autre peut y échapper complètement.

Cette destinée incertaine n’est pas une simple affaire de pile ou face: des chercheurs avaient jusque-là remarqué que les mauvaises expériences liées à l’enfance ainsi qu’une mauvaise hygiène de vie pouvaient faire pencher le sort d’un individu du mauvais côté de la balance.

Mais un nouveau facteur semble carrément nier le rôle du hasard (je vous rappelle, que le hasard n'existe pas...) dans ce dénouement: la qualité du microbiote.

En comparant les microbiotes des personnes qui souffrent de troubles du stress post-traumatique avec ceux des personnes qui y ont échappé malgré l’expérience d’un événement traumatisant, les chercheurs ont remarqué une différence de taille.

Les victimes du stress post-traumatique présentaient des quantités considérablement réduites pour 3 types de bactéries: Actinobacteria, Lentisphaerae and Verrucomicrobia.

Or, deux des fonctions connues de ces bactéries sont la régulation du système immunitaire et la modulation des niveaux d’inflammation. Au cours du stress-traumatique, les chercheurs ont justement mis en évidence des réponses inflammatoires exagérées ainsi qu’une altération des lymphocytes T régulateurs, ces cellules qui luttent contre les réponses immunitaires aberrantes qu’on rencontre notamment dans les allergies, les maladies auto-immunes et les rejets de greffes.

Ils ont également remarqué que les personnes qui présentaient, avant l’événement traumatisant, des niveaux élevés de protéine C réactive (un marqueur indéniable de l’inflammation) étaient davantage susceptibles de souffrir de stress post-traumatique. 

Nos bactéries et notre système nerveux communiquent entre eux

Cette étude rappelle l’existence d’une communication vitale entre notre système nerveux central et notre microbiote intestinal. Cela n'est pas une nouveauté en naturopathie, mais il fallait bien que des chercheurs le démontrent scientifiquement.

Lorsque des modifications néfastes surviennent, à la suite par exemple d’un traitement antibiotique ou d’une alimentation mal équilibrée, il faut s’attendre à des conséquences directes sur la fonction cognitive, sur l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien, qu’on appelle aussi l’axe du stress, et par effet domino sur la capacité de l’organisme à prévenir ou précipiter un certain nombre de maladies.

Ces conséquences sur notre système nerveux central ont elles-mêmes des répercussions sur le microbiote, entraînant un cercle aussi vicieux que dévastateur. Les glucocorticoïdes qui sont secrétés par l’organisme en cas de stress favorisent par exemple l’expansion d’une bactérie pathogène, Helicobacter spp, laquelle favorise et aggrave à son tour toutes les maladies inflammatoires chroniques. 

Heureusement, il est possible d’intervenir pour rétablir des populations bactériennes saines dans le microbiote, et éviter de favoriser le stress post-traumatique, comme l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques. On utilise pour cela des probiotiques, c‘est à dire des micro-organismes qui vont agir favorablement sur le microbiote en éliminant les espèces pathogènes. Deux possibilités compatibles s’offrent à vous:

  • soit en cherchant à éliminer les bactéries du genre Helicobacter, en cause dans de très nombreuses maladies chroniques d’aujourd’hui, par l’intermédiaire de sulforaphanes ­(brocoli, radis noir…), qui ont une action préventive sur le cancer. Des études ont montré que ce sont de puissants ­bactéricides, y ­compris contre les formes d’Helicobacter ­résistantes aux antibiotiques. 

  • soit en agissant sur tous les fronts grâce à un puissant mélange de probiotiques comme Formule Probiotiques qui contient pour 3 gélules, 10.5 milliards de bactéries lactiques.

​Sulforaphane: définition?

Le sulforaphane, un des principaux composés phytochimiques dans le brocoli et autres légumes crucifères qui les aide à prévenir le cancer, a été montré pour la première fois pour cibler sélectivement et de tuer les cellules cancéreuses tout en laissant les cellules prostatiques normales en bonne santé et pas affectés. Il semble que le sulforaphane, qui se trouve à des niveaux assez élevés dans le brocoli, le chou-fleur et autres légumes crucifères, est un inhibiteur de l'histone désacétylase, ou des enzymes HDAC. L'inhibition des HDAC est l'un des domaines les plus prometteurs du traitement du cancer.

Seulement, le suforaphane n’existe pas en tant que tel dans le brocoli. Il est le produit d’une réaction entre un glucosinolate (un métabolite secondaire – c’est-à-dire qui ne participe pas directement à la croissance et au développement de la plante – qui sert de moyen de défense contre les insectes ravageurs) et une enzyme appelée la myrosinase, qui est également présente à l’intérieur de la plante.

Cette réaction se produit principalement lors de la mastication (en présence d’eau, et sous le phénomène mécanique de broyage du brocoli). La myrosinase "casse" alors le groupement glucose du glucosinolate, donnant des isothiocyanates, dont fait partie le sulforaphane.

Le sulforaphane aide le corps à se débarrasser des composés potentiellement inflammatoires. Il module entre autres, l’activité du facteur de transcription NFκB à même d’engendrer l’expression de gènes pro-inflammatoires.

Le sulforaphane est donc présent dans les légumes crucifères, et est seulement libéré dans le corps après la digestion.

Mais cette précieuse myrosinase est détruite par la cuisson, et ce, même lors des traitements thermiques nécessaires à la surgélation.

Pas de sulforaphane dans le brocoli cuit ou surgelé

Malheureusement, peu d’entre vous consomment le brocoli cru (bien que ce soit un délice en apéritif par exemple !).

Dès lors, il est fort dommage de constater que beaucoup se privent d’une molécule très puissante, et avalent au final un légume qui, du fait de la cuisson, passe du statut de « super-aliment » à un simple légume vert (si tant est qu’un légume vert puisse être considéré comme « simple » bien sûr…).

Sans compter que beaucoup de personnes se sont mises à consommer du brocoli en vertu de ses propriétés anticancer, sans savoir qu’elles s’en privaient du même coup à chaque passage dans la casserole !

Notons cependant que cela n’est peut-être pas totalement vain, car une petite fraction pourrait tout de même être transformée en sulforaphane en l’absence de myrosisnase, grâce à notre flore bactérienne. Néanmoins, même si c’était effectivement le cas, le rendement resterait tout de même très faible.

Alors que faire?

La solution a été découverte il y a quelques années : apporter de la myrosinase autrement !

Les sources intéressantes comprennent le radis rose ou noir, le raifort, le wasabi, le cresson ou encore la moutarde forte.

Plus ça pique, mieux c’est… Ce qui tombe bien, car il faut bien avouer que le goût du brocoli cuit reste assez fade !

Brocoli 

Le brocoli contient une grande quantité de sulforaphane, avec des germes de brocoli étant la source de nourriture la plus riche. La concentration de sulforaphane dans les pousses de brocoli est de 1,153 mg par 100 g (poids sec), plus que toute autre source de nourriture, et 10 fois celle du brocoli mûr à seulement 44 mg à 171 mg par 100 g (poids sec). 

Choux de Bruxelles 

Les choux de Bruxelles sont un autre légume contenant des quantités significatives de sulforaphane. 

Kale

Le kale est un légume très fibreux de la famille des crucifères. C'est le contenu de sulforaphane qui est libéré dans le corps lors de la mastication et tout au long de la digestion. 

Autres légumes crucifères 

Chou, chou-fleur, le chou vert et le cresson.

Vous pouvez compléter par la prise de psyllium. Le nombre de pathologies intestinales pouvant se trouver améliorer par les mucilages du psyllium blond est grand, des colites, inflammations, ulcérations, aux ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation. La flore intestinale se trouvera renforcée car les polysaccharides sont des microfibres végétales qui nourrissent et protègent les bactéries amies présentes dans l’intestin et indispensables à son équilibre.

Une flore intestinale plus saine et équilibrée est le gage d’une bonne vitalité générale, garantit moins de toxines dans le sang et permet une meilleure assimilation des nutriments ingérés dans le bol alimentaire. Le système immunitaire est soulagé et donc rendu plus fort pour agir dans d’autres parties de l’organisme.

C’est en tout cas un domaine de la recherche en plein essor qui fait l'objet de nombreuses études au niveau international et qui suscite de nombreux espoirs pour combattre définitivement les maladies chroniques et les troubles liés au stress.