Fatigue, stress, baisse d'énergie saisonnière: le TOP des adaptogènes
- Par vogot
- Le 19/09/2017
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Définition
Un adaptogène est une substance qui accroît de manière générale et non spécifique la résistance de l'organisme face aux divers stress (physique, chimique ou biologique) et situations stressantes qui l'affectent sans déclencher (ou peu) de réactions hormonales.
Baisse de moral, fatigue, manque d’entrain, difficultés à faire face aux différents stress qu’ils soient physiques ou psychologiques. La déprime saisonnière guette les organismes les plus fragiles.
Il est temps de réagir !
En parallèle de séances de luminothérapie, de la pratique d’une activité physique si possible en plein air, il existe des plantes spécifiques fortifiantes, capables de mieux gérer les stress quotidiens et de redonner l’énergie nécessaire pour ne pas sombrer dans le blues automnal et/ou hivernal.
Ces plantes regroupées sous le qualificatif « d’adaptogène » viennent des quatre coins du globe (Inde, Pérou, Chine, Corée…), chacune ayant ses propres spécificités mais un objectif commun : soutenir l’organisme dans ces périodes froides et peu ensoleillées et accroître sa capacité à résister aux effets d’une vie trop active.
Histoire
On doit ce concept de substances adaptogènes à Nicholai Lazarev, un chercheur soviétique. Dès le début de la seconde guerre mondiale son objectif a été de trouver des substances naturelles capables d’enrayer la fatigue des soldats et d’améliorer leurs performances. Ses premières trouvailles se sont axées sur des substances stimulantes, et bien que très performantes à un instant T, elles n’étaient pas sans danger sur le long terme.
Différentes plantes se sont donc démarquées des autres car elles étaient capables d’augmenter les capacités physiques et mentales sans stimuler à l’excès et sans épuiser l’organisme sur le long terme, en régulant de nombreux organes et fonctions physiologiques. Le concept de substances adaptogènes est ainsi né.
Les plantes ci-dessous répondent donc précisément à cette définition puisqu’elles augmentent les capacités physiques et mentales, sans stimuler à l’excès, et fournissent de l’énergie et un mieux être rapide lors de leur prise. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur chaque image.
L’Ashwagandha
La racine de Withania somnifera referme des flavonoïdes et plus spécifiquement des withanolides réputés pour combattre le stress et fortifier l’organisme, tout en luttant contre la fatigue intellectuelle.
Les études réalisées sur ce « ginseng indien » indiquent qu’il possède une action relaxante, calmante et qu’il améliore de façon significative les états de nervosité, d’anxiété et de fatigue mentale. De plus, les alcaloïdes qu’il contient, somnine et somniférine, permettent de restaurer un sommeil de qualité.
Pour un maximum d’efficacité, il est préférable de choisir un extrait breveté de racine d’ashwagandha, titré à 5% de Withanolides, et d’ingérer l’équivalent de 800 mg quotidiennement, deux heures avant le coucher. En effet, le procédé d’extraction spécifique qui n’utilise ni alcool, ni substances chimiques, permet de conserver l’intégralité des constituants naturellement présents dans la racine entière.
La maca
Ce « ginseng péruvien », de son nom latin Lepidium meyenii, est traditionnellement reconnu pour redonner vigueur et énergie à tous ceux qui le consomme. Cette plante en forme de navet, et appartenant à la famille de la moutarde, pousse sur la cordillère des Andes et est utilisée traditionnellement pour lutter contre le syndrome de fatigue chronique et pour stimuler les niveaux d’énergie globale et la force.
Des recherches suggèrent que cette plante péruvienne antifatigue favorise le bon fonctionnement des glandes surrénales.
Ses extraits standardisés en macamides et macaenes sont non seulement utilisés pour leurs propriétés énergisantes mais également pour leurs capacités à stimuler la vitalité sexuelle.
La prise de maca sous forme d’extraits standardisés est sûre, même à doses élevées et sur des périodes prolongées, à chaque âge de la vie dès l’adolescence.
Le ginseng panax
C’est certainement le plus connu des adaptogènes et la plante leader incontestée de la médecine chinoise. Globalement, elle restaure l’équilibre physique, intellectuel et émotionnel et est désormais parfaitement reconnue pour ses actions sur le tonus, l’énergie, la libido et la réduction du stress.
Le Radix Panax ginseng C.A. Meyer est le seul ginseng inscrit à la pharmacopée. Ses mécanismes d'actions sont loin d'être totalement élucidés mais ses effets thérapeutiques sont attribués à ses principes actifs, les ginsénosides. On compte d’ailleurs à ce jour plus d’une quarantaine de ginsénosides actifs.
Ils agissent par différents mécanismes d'action et l'on pense que chaque ginsénoside pourrait avoir ses propres effets spécifiques selon les tissus où ils s'exercent. En régulant certains organes (notamment l’axe hypothalamo-hypophysaire et les surrénales) et de multiples fonctions physiologiques - sans stimuler à l’excès ni freiner les fonctions normales – il procure un effet général tonifiant, et sans effet rebond.
Toutefois, le contenu en ginsénosides du ginseng peut varier selon l'espèce, l'âge de la plante, la partie de la plante, la méthode de conservation, la saison de la cueillette et la méthode d'extraction. Ainsi, tous les extraits de Radix panax ginseng ne se valent pas et le pourcentage de standardisation en ginsénosides est primordial pour une efficacité optimale. Il doit se situer aux environs de 15% (de 10 à 15%) de ginsénosides.
Une cure d’un mois peut donc être envisagée en cas de déprime saisonnière afin de faire face aux demandes multiples du quotidien.
La rhodiola
La rhodiola rosea possède des effets psychostimulants et réduit ainsi les symptômes dépressifs légers à modérés. Cette plante sibérienne adaptogène est capable d’accroître l’endurance, les capacités cognitives et la vigueur sexuelle. C’est une des toutes premières plantes adaptogènes étudiées dans les années 1960 par les scientifiques russes et scandinaves.
Elle stimule le métabolisme énergétique cellulaire et agit également en réduisant la concentration de différents métabolites produits au sein de l’organisme suite à des stress, et notamment la CRF (Corticotropin Releasing Factor), reconnue pour son rôle dans la fatigue mentale.
Pour de réels effets rapides il faut miser sur des extraits standardisés en rosavine et en salidroside.
Le schisandra
La baie rouge de schisandra sinensis qui pousse au nord de la Chine est traditionnellement utilisée pour restaurer la vitalité, la résistance, l’endurance physique intellectuelle et sexuelle. Elle renferme une substance, la schizandrine, capable d’augmenter la résistance physique et intellectuelle, de moduler les niveaux de cortisol observés lors de stress chroniques, de stimuler l’activité des corticosurrénales et ainsi d’augmenter la vitalité.
Les extraits standardisés de schisandra sont donc conseillés, à raison de 200 mg par jour, en cas de surmenage et peuvent être utilisés durant des périodes prolongées – plusieurs semaines à plusieurs mois - sans effets secondaires ni contre-indications.
L’Eleuthérocoque
Ce ginseng sibérien (Eleutherococcus senticosus ou acanthopanax) est originaire du nord de la Chine et de la Sibérie. C’est un fabuleux adaptogène adrénergique qui permet à l’organisme de mieux résister au stress, d’améliorer les performances mentales et sportives et de réduire la fatigue intellectuelle, particulièrement dans les périodes hivernales.
Selon diverses études, cette plante venue du froid renforcerait les capacités de travail et de concentration et réduirait la sensation de fatigue générale. De la famille des araliacées, tout comme le ginseng coréen, il renferme des substances actives, aux propriétés similaires à celles des ginsénosides. Les deux plus abondantes étant les éleuthérosides B et E.
Certaines personnes très sensibles au ginseng coréen et le supportant assez mal, répondent le plus souvent mieux à l’éleuthérocoque.
Oméga 3 - EPA +
Nous possédons tous un cerveau émotionnel et un cerveau cognitif, dont les aires de fonctionnement se répartissent séparément à l'intérieur de l´organe. Or la gestion des aléas du stress émotionnel nécessite plus particulièrement un bon équilibre entre acides gras polyinsaturés oméga 3 et oméga 6. De multiples études, en effet, ont montré qu'en cas de schizophrénie ou de dépression les niveaux d'acides gras polyinsaturés oméga 3 dans les cellules cérébrales sont anormalement bas, alors que le taux de AA (acide arachidonique), issu de l´oméga 6, est trop élevé.
L'importance de l'utilisation d'oméga 3 en cas de dépression, de schizophrénie ou simplement d'instabilité émotionnelle est donc cruciale. Mais, pour donner aux aires émotionnelles du cerveau les moyens de fonctionner correctement, il faut surtout fournir à ce dernier un complément d'EPA. C´est en effet ce composant naturel de l'oméga 3 qui a pour faculté d'inhiber la production d'acide arachidonique.
Afin, cependant, de ne pas réduire trop longtemps la production d'acide arachidonique (AA), il est conseillé de revenir ensuite à l'utilisation d'oméga 3 dont les proportions en EPA et DHA correspondent à celle que l'on trouve dans la nature (3 pour 2 environ).
L’astragale
Surtout reconnue comme une véritable fontaine de jouvence, l’astragale (Astragalus membranaceus) est également fréquemment utilisée par la médecine chinoise pour aider l’organisme à se protéger des stress quotidiens et chroniques, qu’ils soient physiques, mentaux ou émotionnels.
C’est une plante adaptogène possédant une forte teneur en composés actifs (polysaccharides, astragalosides …) qui stimulent notamment le système immunitaire, hépatique et cardiovasculaire. De plus, elle facilite l’action des macrophages, les cellules qui recouvrent et attaquent les corps étrangers. L’organisme se trouve donc renforcé et peut davantage prévenir et affronter les attaques extérieures, comme les bactéries et les virus.
Chaque individu est différent de son voisin, de son conjoint ou des autres membres de sa famille. Il n’existe donc pas UNE plante adaptogène mais DES plantes qui conviennent parfois mieux à certaines personnes.
C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à faire des cures régulières d’une plante adpatogène, allant de 1 à 3 mois, et d’en tester une autre à la cure suivante.
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