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antioxydant

  • REDuire l'OXydation des cellules grâce à la naturopathie

    Un domaine dans lequel la naturopathie a toute sa place est la protection de l'ADN.

    Lors de mes consultations, j'évoque souvent le fait que, pour retrouver la santé, avoir un terrain favorable, la base primoradiale, est l'habitude alimentaire.

    "Dites moi comment vous vous nourrissez, et je vous direz qui vous êtes", tel est mon crédo.

    Chose indéniable, si ce n'est, la part alimentaire représente 65% de vos pathologies. L'environnement (10%) et le comportement (10%) , étaient, ce que les généticiens appellaient l'épigénétique. Une part d'ombre qui leur était innonmmable, car insondable. 

    Depuis que la génétique a tracé son chemin, les 15% de leur part ont été mieux consacrés à leurs recherches.

    La maladie c'est...

    Nos cellules se multiplient chaque jour, mais l’ADN, à l’intérieur de celles-ci, est fragile et susceptible de subir des dommages en raison de divers facteurs : attaque par les radicaux libres, manque de vitamines, de minéraux, d’enzymes… Lorsque l’ADN est endommagé, on observe un affaiblissement des fonctions cellulaires pouvant aller jusqu’à l’impossibilité pour les cellules de se répliquer et de poursuivre leurs divisions.

    La science contemporaine confirme, en effet, que c’est la destruction progressive de l’ADN, qui mène d’abord au vieillissement accéléré puis à l’affaiblissement global du corps dont les capacités d’autoréparation sont limitées et, surtout, de moins en moins efficaces avec l’âge. Les cellules se répliquent alors sous une forme endommagée ou corrompue, puis elles cessent de se diviser.

    Il est cependant possible, avec des suppléments nutritionnels soigneusement sélectionnés, de faire obstacle à ce processus dégénératif. Ultramax Anti-Oxydants contient donc des extraits spécifiques de plantes, des vitamines et minéraux ainsi que des substances antioxydantes qui agiront en synergie pour soutenir les processus de réparation de l’ADN.

    Oxydation cellulaire et radicaux libres

    Chaque jour, votre ADN subit des dommages liés à la pollution, aux rayons UV, à certaines carences, etc, , mais lorsque des générations entières de cellules se trouvent endommagées, c’est la réserve potentielle vitale qui est compromise au niveau des organes et des tissus, accélérant dramatiquement le vieillissement. 

    Ces dommages nuisent au bon fonctionnement de vos cellules. 

    Problème : le dysfonctionnement des cellules abîme à son tour vos organes et vos tissus, et précipite ainsi votre vieillissement. 

    Heureusement, il est possible de préserver et de réparer votre ADN de façon naturelle. 

    Pour commencer, profitez des vertus antioxydantes des myrtilles et de la quercétine, capables de piéger les radicaux libres qui dégradent l'ADN. 

    Augmentez aussi vos apports en zinc, un oligo-élément qui contribue à protéger l'ADN des cellules face au stress oxydatif, et qui participe à la synthèse normale de l'ADN. 

    Le zinc joue également un rôle, tout comme un complexe de vitamines, dans le processus de division cellulaire. 

    Citons aussi la superoxide dismutase (SOD), une enzyme très étudiée pour son action puissante sur les radicaux libres. 

    Les meilleures substances du genre ont été réunies dans un complément synergique : Ultramax Anti-Oxydants.

    Vous savez déjà que les antioxydants aident à neutraliser les effets des radicaux libres qui endommagent les cellules et accélèrent l’âge. Mais saviez-vous que les experts affirment que les antioxydants peuvent mieux fonctionner en tant que « réseau » qui comprend de nombreuses formes différentes? 

    C’est pourquoi Ultra Max Antioxydant est une formule qui vous apporte tout le matériel nécessaire à enrayer ce système évolutif. 

    Englobant plus de 20 sources antioxydantes puissantes, y compris la CoQ10, le Pycnogénol, l’extrait de thé vert, la myrtille et la chlorella, Ultra Max Antioxydant « maximise » vos défenses antioxydantes pour une activité anti-âge protectrice des cellules supérieures.

    Atteindre ou conserver une santé optimale passe avant tout par une bonne santé cellulaire.

    Protéger et réparer l’ADN endommagé sont probablement les préoccupations majeures des scientifiques pour accroître la durée de vie de l’organisme. Ultra Max Antioxydant, formule totalement inédite, va non seulement protéger l’ADN, mais également augmenter la capacité de réparation de votre support génétique.

  • Les plus puissants des antioxydants

    Dans l'article "Quel antioxydant vous convient?", je vous révélais que chez nous, il a une origine principale tout à fait méconnue : la transformation vitale de l’oxygène en eau. En fait, celle-ci n’est pas totalement parfaite : 2 à 3 % de l’oxygène se transforme en espèces réactives de l’oxygène (ERO), des composés instables et particulièrement agressifs.

    Je ne peux, donc, vous parler d'antioxydants sans évoquer le Stress oxydatif et radicaux libres.

    Les radicaux libres sont des composés instables surtout formés d'oxygène. Ils sont générés au cours du fonctionnement normal de l'organisme, mais leur production peut être augmentée par la pollution, la fumée de cigarette ou une exposition prolongée au soleil, par exemple.

    Si les radicaux libres viennent à excéder, la capacité de l'organisme à les neutraliser, ils peuvent contribuer à l'apparition de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d'autres maladies associées au vieillissement.

    Les antioxydants ont la cote depuis plusieurs années pour leur capacité, réelle ou supposée, à aider à lutter contre le vieillissement. Mais quels sont les plus puissants d'entre eux ?

    L'astaxanthine

    Caroténoïde le plus puissant présent à l’état naturel dans de nombreux fruits de mer et poissons tels que le saumon, la truite, les crevettes, mais aussi le plancton et le krill, l’astaxanthine est un pigment rouge-orangé produit notamment par des algues. C’est pourquoi on le retrouve dans presque toute la chaîne alimentaire marine : c’est lui qui donne la couleur de la chair du saumon, de la carapace des crustacés, etc.

    Ce pigment serait capable de neutraliser dix fois plus d’oxygène singulier, responsable du vieillissement de la peau suite aux agressions des UV, que le bêta-carotène, pourtant réputé comme l’une des meilleures molécules à cet effet. C’est pour cette raison que les naturopathes le considèrent comme l’un des plus puissants antioxydants.

    Début 2020, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a validé la possibilité d’une complémentation à hauteur de 8 mg par jour d’astaxanthine sans danger pour la santé. De fait, aucune contre-indication n’est à ce jour identifiée pour la complémentation en astaxanthine.

    La berbérine

    La berbérine est reconnue également pour sa capacité à atténuer l’oxydation, notamment en régulant à la hausse plusieurs antioxydants endogènes comme la superoxyde dismutase (SOD) et la glutathione, principalement au niveau du foie. Son effet bénéfique sur le stress oxydatif a été observé chez l’homme, une baisse spectaculaire des marqueurs de l’oxydation après une supplémentation d’un mois en berbérine, a été constatée.

    La Co-enzyme Q10 

    La coenzyme Q10 est un puissant antioxydant qu'on appelle aussi ubiquinol-10 ou UBIQUI car elle est présente partout dans le corps. Pour certains chercheurs il s'agit d'un proche parent des vitamines tandis que d'autres chercheurs la considère vraiment comme une vitamine. Particulièrement présente dans le myocarde, c'est pour cette raison quelle est populaire chez les gens atteints de problèmes cardiaques. 

    La fisetine

    Contient un flavonol d'origine naturelle qui a des effets positifs sur les cellules cérébrales et les voies cognitives dans la recherche préclinique. La fisétine est un bioflavonoïde antioxydant qui aide à préserver les niveaux de glutathion et le fonctionnement des mitochondries en situation de stress oxydant. Il a le potentiel de franchir la barrière hémato-encéphalique, ce qui peut aider à maintenir la fonction neuronale. À part les fraises, la fisetine est rare dans les fruits et légumes comparativement aux autres flavonoïdes, ce qui fait de Fisetin une source très fiable de ce puissant antioxydant et potentiellement nootrope.

    Le glutathion

    Pseudopeptide composé de trois acides aminés (glycine, cystéine et glutamate), le glutathion est naturellement produit par le foie et se retrouve ainsi dans tout notre organisme. C’est pourquoi il est considéré comme un « antioxydant endogène » : contrairement à la plupart des autres antioxydants puissants, cette molécule est déjà présente à l’état naturel dans notre organisme.

    Il est largement considéré par les naturopathes comme l’antioxydant le plus puissant qui existe à l’état naturel. Selon le dictionnaire de l’Académie de Médecine, « le glutathion est présent dans la plupart des cellules animales et végétales » et joue un « rôle important dans la protection des protéines et des lipides contre les peroxydes et les conséquences éventuellement nocives des radicaux libres ». La glutathione peroxydase, de son côté, y est définie comme une enzyme qui catalyse la réduction de l'eau oxygénée par la déshydrogénation du glutathion. Cette enzyme « joue un rôle essentiel dans la protection des cellules contre les peroxydes et les radicaux libres ».

    Passé 45 ans, cependant, la production de glutathion diminue fortement. Cette production est également impactée par le sport intensif et par certains troubles. C’est pourquoi les naturopathes recommandent souvent des cures de compléments alimentaires de gluthation et papaïne

    Resvératrol et OPC de raisin 

    Le resvératrol est un polyphénol de la classe des stilbènes présent dans certains fruits comme les raisins, les mûres ou les cacahuètes. On le retrouve en quantité notable dans le raisin, et donc dans le jus de raisin et le vin qui en est issu.

    La Renouée du japon est connue pour être la plus riche en Resvératrol, un puissant antioxydant, primordiale dans le maintien d’une bonne santé. Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires, et agit sur l’inhibition du mauvais cholestérol (LDL).

    Le raisin et ses composés phénoliques sont reconnus pour leur action cardiovasculaire et tonifiant des veines. Ce que nous nommons OPC (Oligomeric Proanthocynadins Complexes) sont des bioflavonoïdes ou antioxydants produits par les plantes.

    Les OPC ou Oligomères ProCyanidoliques sont des molécules naturelles issues de fruits, de légumes et de céréales. Encore connus sous les appellations Oligomères Proanthocyanidiques et Proanthocyanidines, ils sont par exemple extrait de pépins de raisin. Plus précisément des raisins rouges possédant une plus grande concentration en OPC. 

    La riboflavine (vitamine B2)

    La vitamine B2, ou riboflavine, a été isolée par des scientifiques en 1933 dans le lait : elle est donc également surnommée « lactoflavine ». Cette vitamine est nécessaire à la synthèse de plusieurs enzymes impliquées dans la production d’énergie et dans la protection des cellules contre le stress oxydatif. Elle est également nécessaire à la synthèse de la glutathion-reductase, une enzyme qui permet de régénérer le glutathion.

    Présente dans de nombreux aliments, dont les produits laitiers, la riboflavine contribue, selon les autorités de santé européennes:

    • au métabolisme énergétique normal,

    • au fonctionnement normal du système nerveux,

    • au maintien d’une peau et de muqueuses normales,

    • à la vision normale,

    • au maintien de globules rouges normaux,

    • au métabolisme normal du fer,

    • à la réduction de la fatigue,

    • à la protection des cellules contre les radicaux libres (effet antioxydant).

    Il est à noter par ailleurs que les besoins en vitamine B2 augmentent avec la dépense calorique. C’est pourquoi les AJR en riboflavine sont plus importants pour les sportifs, les enfants, les femmes enceintes, etc. Vous trouverez de la B2 dans des compléments de type Complexe de vitamines B.

    Le sélénium

    Présent dans le sol en quantités inégales selon les régions du monde et se retrouvant ainsi, toujours en quantités inégales, dans l’ensemble de la chaîne alimentaire, le sélénium est un oligo-élément important dans l’organisme puisqu’il participe, avec la vitamine E, à l’activité de la glutathion peroxydase, évoquée plus haut.

    Le sélénium est un puissant antioxydant qui contribue, selon l’EFSA (European Food Safety Authority) :

    • à la production normale de spermatozoïdes,

    • au maintien d’une chevelure et d’ongles normaux,

    • au fonctionnement normal du système immunitaire,

    • au fonctionnement normal de la thyroïde,

    • à la protection des cellules contre les radicaux libres (effet antioxydant).

    C’est pourquoi une cure de complément sélénium et vitamine C peut s'avérer très intéressante pour contribuer à lutter contre le stress oxydatif.

    La vitamine C

    L’acide ascorbique (alias la vitamine C) est sans doute la vitamine antioxydante la plus connue du grand public. Elle est présente dans de très nombreux aliments - mais pas nécessairement ceux que l’on croit : on la retrouve notamment en grande quantité dans les poivrons, le persil et le chou.

    La vitamine C contribue, selon l’EFSA :

    • à la formation normale du collagène nécessaire au bon fonctionnement des vaisseaux sanguins, des os, des cartilages, de la peau, des dents et des gencives,

    • au métabolisme énergétique normal,

    • au fonctionnement normal du système nerveux,

    • aux fonctions mentales normales,

    • au fonctionnement normal du système immunitaire,

    • à la réduction de la fatigue,

    • à la régénération de la vitamine E dans sa forme réduite,

    • à l’absorption digestive du fer,

    • à la protection des cellules contre les radicaux libres (effet antioxydant).

    On la retrouve dans la composition de nombreux compléments alimentaires conçus pour aider à lutter contre la fatigue, redonner de l’énergie, etc. comme c’est le cas du complément Ester-C® plus Vitamine C.

    La vitamine E

    Présente en grande quantité dans les huiles végétales (et donc, logiquement, dans les graines oléagineuses), la vitamine E se retrouve dans la nature sous 8 formes différentes, dont la plus connue et la plus puissante est l’alpha-tocophérol. La vitamine E agit comme un antioxydant très efficace.

    Toujours selon l’EFSA, la vitamine E contribue en effet à la protection des cellules contre les radicaux libres, et ce à plusieurs conditions :

    • si le produit contient au moins 1,8 mg de vitamine E pour 100 g,

    • s’il s’agit de vitamine E naturelle, comme avec le complément OMÉGA 3 + Vitamine E.

    Le zinc

    Le zinc, est un oligo-élément indispensable à l’action de plusieurs enzymes dans l’organisme mais aussi nécessaire à la croissance, au système immunitaire, au renouvellement de la peau, au renouvellement des cheveux, etc. De fait, les autorités européennes de santé rappellent que le zinc contribue :

    • à la synthèse normale de l’ADN,

    • au métabolisme acidobasique normal,

    • au métabolisme normal des aliments, des glucides, des acides gras, de la vitamine A,

    • à la synthèse des protéines,

    • aux fonctions intellectuelles normales,

    • à la fertilité et à la reproduction normales,

    • au maintien des cheveux, des ongles et de la peau,

    • à la vision normale,

    • au maintien des os,

    • au fonctionnement normal du système immunitaire,

    • à la division cellulaire,

    • à la protection des cellules contre les radicaux libres (effet antioxydant).

    Or, il est très fréquent que les personnes âgées souffrent d’une carence en zinc, liée à une mauvaise absorption intestinale. Cette dernière peut nuire non seulement au bon fonctionnement du système immunitaire mais aussi favoriser l’apparition de déficience maculaire liée à l’âge. C’est pourquoi il est fréquent que les personnes âgées consomment des compléments alimentaires de zinc, comme Cannelle de Ceylan ou Force des Incas.

    L’intervention du zinc dans le métabolisme des macronutriments et la synthèse des protéines conduisent aussi de nombreux sportifs, en particulier les pratiquants de musculation, à se complémenter en zinc. 

    Complexe Antioxydant 

    Complexe antioxydant , enfin, est un complément alimentaire idéal pour apporter tous les antioxydants dont l'organisme a besoin pour être en pleine forme. 

    Association de vitamines et d’oligo-éléments antioxydants qui protège les cellules de l'organisme du stress oxydatif à l’origine de dommages et de vieillissement prématuré.

  • Ubiquinol ou Co-enzyme Q10

    Quand ce choix s'expose, mon conseil s'impose.

    Avant de proposer l'ubiquinol (Ubiqui) ou la co-enzyme Q10 en CYBERBOUTIQUE VOGOT, je me suis posé la question duquel de ces deux compléments était le meilleur pour vous. La réponse ne s'est pas faite attendre bien longtemps. J'ai d'ailleurs traité de la Co-Enzyme Q10 dans un article que je vous propose de (re)lire ---> ici. <---

    Quelle est la meilleure efficacité et quels bienfaits procurés par l’ubiquinol ou par la co-enzyme Q10 ?

    Co enzyme q10 100mg 30 capsules ubiquinol

    Différence entre ces deux compléments

    La co-enzyme Q10 (appelée également ubiquinone) se transforme dans l’organisme en une forme active : l’ubiquinol. L’un est donc une forme inactive, l’autre est une forme active.

    Qu’est-ce que ça veut dire ?

    Si vous prenez quotidiennement 200 mg de CoQ10, vous allez augmenter votre taux d’ubiquinol sanguin d’environ 60 % selon une étude parue en 2018.

    Si vous prenez la même quantité d’ubiquinol, vous allez faire grimper ce même taux sanguin de 150 % !

    Une étude, plus ancienne, est arrivée aux mêmes conclusions.

    Autrement dit, les deux sont efficaces pour augmenter votre taux sanguin d’ubiquinol, mais c’est bien l’Ubiquinol qui est la plus efficace.

    Cette supériorité s’explique par une meilleure biodisponibilité de l’ubiquinol (une partie de la co-enzyme Q10 n’est pas absorbée par l’organisme dans l’intestin) ainsi que par le taux de conversion de la CoQ10 (on estime que 90 % de la CoQ10 se transforme en Ubiquinol, une fois dans l’organisme).

    Evidemment, cette supériorité a un coût : les compléments de co-enzyme Q10 sont généralement bien moins chers que les compléments d’ubiquinol …

    Alors, à quoi sert l’ubiquinol ?

    L’ubiquinol est un composé antioxydant de grande valeur utilisé pour produire de l’énergie dans la plupart de nos cellules. Il est fabriqué dans le cœur, le foie, les reins et le pancréas, et circule ensuite dans tout l’organisme.

    Sa production est perturbée par la prise de statines (ces médicaments que vous font prendre les médecins et dont rien ne prouve leur efficacité !) [Revue PRESCRIRE - Lire encadré en fin d'article], les maladies cardiaques et par le vieillissement. En réalité, les niveaux sanguins de co-enzyme Q10 augmentent jusqu’à l’âge de 60 ans et c’est uniquement au niveau du cerveau et dans le tissu cardiaque que les taux diminuent au fil du temps. De plus, le taux de conversion de la co-enzyme Q10 en ubiquinol diminue également avec l’âge, ce qui est sans doute encore plus important !

    En vieillissant, nous disposons donc de moins en moins d’ubiquinol, une pénurie qui a été reliée directement à une hausse du stress oxydatif (lui-même impliqué dans la quasi-totalité des maladies dites « modernes »).

    Et comme on ne trouve quasiment pas de coQ10 dans l’alimentation (quelques traces dans le bœuf et dans le poulet), les compléments alimentaires constituent le meilleur moyen d’augmenter le taux d’ubiquinol sanguin.

    Quels sont ses effets ?

    Co enzyme q10 100mg 30 capsules ubiquinol

    La recherche a montré que la CoQ10 et l’Ubiquinol contribuaient à plusieurs effets physiologiques :

    • Réduire le risque d’accidents cardiovasculaires (jusqu’à – 50 % dans une étude).

    • Améliorer la façon dont le cœur pompe le sang (l’éjection du sang contenu dans une cavité cardiaque exige beaucoup d’énergie, et par conséquent beaucoup d’ubiquinol).

    • Aider à traiter l’insuffisance cardiaque et l’hypertension.

    • Améliorer différents paramètres de la vie quotidienne comme la fatigue, la respiration courte, la résistance à l’activité physique, les maux de tête, etc.

    • Diminuer les niveaux de cholestérol sanguin (au cours d’une étude, la prise quotidienne de 120 mg de coQ10 pendant 6 mois a entraîné une diminution de 7 % des taux de cholestérol LDL et de 21 % des taux de triglycérides sanguins).

    • Réduire la fonte musculaire.

    • Améliorer la « vitalité ».

    Attention : Il faudra environ 3 mois de supplémentation pour en voir les premiers effets.

    A savoir également

    Les deux composés étant liposolubles (qui se dissolvent dans des corps gras), il est important de les prendre au moment des repas les plus riches en acides gras (généralement celui du midi), ou, mieux encore, choisir des compléments contenant une quantité optimisée d’acides gras: Coenzyme Q10 (40 mg ou 100 mg) et Coenzyme Q10 + Ubiqui (100 mg).

    La nourriture ralentit, par ailleurs, le transit intestinal, ce qui laisse plus de temps à la CoQ10 et à l’Ubiquinol d’être absorbés dans le petit intestin. La dose conseillée est 1 capsule ou 1 gélule par jour à prendre avec un verre d'eau, au moment du repas.

    Donc, comme vous avez pu le comprendre, la réponse à la question du début de l'article est : votre choix vous appartient. Ne dites plus que vous ne saviez pas.

    Effets secondaires connus des statines

    ATTEINTES MUSCULAIRES ET STATINES

    Récemment, un document de la Haute autorité de santé daté de février 2017 souligne que parmi les effets indésirables des statines, des atteintes musculaires ( myalgies et rhabdomyolyses) ont été observées sous ézétimibe seul ou associé à une statine chez 5 à 10 % des patients. Cependant, la Haute Autorité de Santé (HAS) estime qu'il n'est pas recommandé de mesurer systématiquement la créatine phosphokinase (CK) chez les patients traités par hypolipémiants avant de débuter le traitement, sauf dans les situations à risque suivantes:

    • Douleurs musculaires préexistantes avec ou sans traitement avec un fibrate ou une statine;
    • Age supérieur à 70 ans, surtout s'il existe des facteurs de risque musculaires.
    • Insuffisance rénale modérée à sévère;
    • Hypothyroïdie;
    • Antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire génétique;
    • Abus d'alcool;

    Dans ces cas, si le taux de CK initial est plus de 5 fois supérieur à la normale, il est recommandé de ne pas instaurer un traitement médicamenteux et de contrôler à nouveau les enzymes musculaires. Pour les patients traités, il est recommandé d'arrêter le traitement et de contrôler le taux de CK toutes les 2 semaines.

    ATTEINTES HÉPATIQUES ET STATINES

    Dans un nombre limité des cas (1 à 3 %), des altérations de la fonction hépatique peuvent être observées, surtout au début du traitement. Ces atteintes sont en général bénignes et passagères. La HAS recommande de mesurer systématiquement les enzymes hépatiques (alanine-amino-transférase ou  ALAT) chez les patients traités par hypolipémiant :

    • Avant le traitement ;
    • 8 semaines après le début du traitement ou après tout augmentation de la dose du médicament ;
    • Ensuite tous les ans si les enzymes hépatiques sont inférieures à 3 fois la normale.

    Si les enzymes hépatiques sont élevées mais inférieures à 3 fois la normale, il est recommandé de :

    • Poursuivre le traitement ;
    • Contrôler les enzymes hépatiques après 4 à 6 semaines.

    Si les enzymes hépatiques sont égales ou supérieures à 3 fois la normale, il est recommandé :

    • D’arrêter la statine ou réduire la dose ;
    • De contrôler les enzymes hépatiques après 4 à 6 semaines ;
    • De réintroduire prudemment le traitement lorsque les ALAT sont revenues à une valeur normale.

    RISQUE DE DIABÈTE ET STATINES

    En 2012, l’ANSM rapportait qu’un effet diabétogène des statines avait été mis en évidence dans plusieurs méta-analyses. Plus récemment, une étude génétique mettait en évidence que cet effet est directement lié au mode d’action hypocholestérolémiant des statines. Selon les autorités de santé européennes et américaines, ce "sur-risque" de survenue de diabète estimé entre 9 et 15 % n’est pas de nature à remettre en question le rapport bénéfice/risque de cette classe thérapeutique. Par ailleurs, la survenue d’un diabète lors d’un traitement par statines est favorisée par la présence de facteurs de risque pré-existants à la prescription, à savoir :

    • Une glycémie à jeun >5,6 mmol/L ;
    • Un index de masse corporelle ( IMC) > 30 Kg/m2 ;
    • Une augmentation des triglycérides ;
    • Des antécédents d’ hypertension artérielle.

    De plus, en dehors de la survenue d’un diabète, une augmentation modérée de la glycémie et de l’ HbA1c peut aussi être observé.

    Statines : les effets secondaires suspectés

    Par ailleurs, des effets secondaires sont suspectés, pour certains de longue date. Le 22 avril 2015, la revue médicale  The New England Journal of Medicine rapportait les effets indésirables suspectés à partir de l’étude Odyssey Long Term, qui comparait des sujets sous statine + alirocumab versus des sujets sous statine + placebo. Les résultats montraient les effets suspects suivants :

    • Maladies rénales, après 8 ans de traitement ;
    • Fatigue physique (jusqu’à 40 % des patient après 7 ans de traitement) ;
    • Baisse de libido et impuissance ;
    • Cancers (12 fois plus de cancer du sein chez les femmes et 2 fois plus de cancers de la prostate chez les hommes) ;
    • Pertes de mémoire, dépression, démence, Alzheimer et maladie de Parkinson, chez les sujets âgés ;
    • Affections oculaires, notamment cataracte ;
    • Risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC).

    De plus, selon la revue Prescrire, d’autres effets suspectés ont été signalés : vertiges, insomnie, rares atteintes des tendons, rares pancréatites, réactions cutanées…

  • Quel antioxydant vous convient?

    Antioxydant, antioxydant, kézako?

    Un antioxydant (AOX) est une molécule qui ralentit ou empêche l'oxydation d'autres substances chimiques à leur contact.

    L'oxydation fait partie d'une réaction d'oxydoréduction qui transfère des électrons d'une substance vers un agent oxydant. Cette réaction peut produire des radicaux qui entraînent des réactions en chaîne destructrices.

    Les antioxydants sont capables d'arrêter ces réactions en chaîne en se réduisant avec les radicaux et annihilant ainsi leur action. Ces propriétés se trouvent beaucoup dans les familles des thiols et des phénols.

    Les métaux qui rouillent, les fruits et légumes qui flétrissent, les graisses qui rancissent…

    Notre organisme n’est pas le seul à être victime de l’oxydation, ce phénomène qui entraîne des dommages cellulaires irréversibles et qui est associé à une centaine de maladies pathologies, cancer et troubles cardiovasculaires en tête.

    Chez nous, il a une origine principale tout à fait méconnue : la transformation vitale de l’oxygène en eau. En fait, celle-ci n’est pas totalement parfaite : 2 à 3 % de l’oxygène se transforme en espèces réactives de l’oxygène (ERO), des composés instables et particulièrement agressifs. Ces composés toxiques vont arracher des électrons à tous les matériaux cellulaires présents sur leur passage, semant le chaos dans l’organisme : dénaturation des protéines, inactivation d’enzymes, lésions de l’ADN, mutations responsables à terme de cancers…

    Heureusement, notre organisme est préparé à ces attaques. Du moins, en théorie. Il utilise 2 systèmes de défense antioxydants complémentaires :

    1. Interne, consiste à fabriquer des défenses antioxydantes composées d’enzymes (comme la glutathione peroxydase), de petites molécules (caroténoïdes, vitamines C et E, acide urique, bilirubine, ubiquinone…) ou encore de protéines (ferritine, transferrine),

    2. Externe s’appuie sur l’apport alimentaire de défenses antioxydantes fabriquées par les autres organismes, et notamment les végétaux.

    Dans tous les cas, son objectif est d’assurer un certain équilibre entre la quantité d’espèces réactives produites et la quantité d’antioxydants nécessaires pour les neutraliser.

    Il arrive que cet équilibre soit rompu :

    1. Lorsque les espèces réactives de l’oxygène sont créés à un rythme trop soutenu et qu’elles débordent donc les deux systèmes.

    2. Lorsque les apports externes d’antioxydants sont trop faibles et que l’organisme ne parvient plus à compenser avec le système interne.

    Dans les deux cas, il est important d’agir vite. Le déséquilibre du rapport des forces conduit à une situation qu’on appelle le stress oxydatif et qui s’autoalimente. Lorsque les réactions d’oxydation sont initiées, les réactions en chaîne se poursuivent et ne s’arrêtent que lorsque toute la matière est oxydée.

    Seule l’intervention d’antioxydants peut alors avoir une influence. Et si tous les antioxydants alimentaires peuvent enrayer le phénomène, il en existe de plus efficaces que d’autres en fonction de votre situation.

    Les radicaux libres

    Je ne peux, donc, vous parler d'antioxydants sans évoquer les radicaux libres.

    Les radicaux libres sont des composés instables surtout formés d'oxygène. Ils sont générés au cours du fonctionnement normal de l'organisme, mais leur production peut être augmentée par la pollution, la fumée de cigarette ou une exposition prolongée au soleil, par exemple.

    Si les radicaux libres viennent à excéder, la capacité de l'organisme à les neutraliser, ils peuvent contribuer à l'apparition de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d'autres maladies associées au vieillissement.

    Besoins quotidiens

    Aucune recommandation officielle en ce qui concerne spécifiquement les antioxydants. Par contre, il en existe pour la principale source d'antioxydants que sont les fruits et légumes : de 7 à 10 portions par jour.

    Les petits fruits sont les plus antioxydants :

    Du côté des légumes, ce sont:

    • betterave,

    • artichaut,

    • asperge,

    • brocoli,

    • chou rouge,

    • poivron jaune,

    • pommes de terre (surtout celles dont la chair est colorée).

    Ne pas oublier les légumineuses.

    Comme vous pouvez le constater, il est assez difficile d'appliquer ce principe de portions journalières. Difficile oui, impossible non.

    Quel choix?

    On choisira de prendre plusieurs antioxydants, de façon à assurer une bonne répartition, sélénium et vitamine C, oméga-3 et vitamine E, acide alpha-lipoïque, coenzyme Q10 et des polyphénols végétaux qui agissent directement comme antioxydants et indirectement en stimulant les autres défenses.

    Pour qui passe sa journée derrière un écran

    La transformation de l’oxygène en eau n’est pas le seul responsable des espèces réactives de l’oxygène. La fumée, le vent, le soleil mais aussi la lumière agressent en permanence l’organisme et notamment l’œil, en contact permanent avec l’environnement.

    Les personnes qui travaillent toute la journée derrière un écran, et celles qui consultent souvent leurs tablettes, smartphones et téléviseurs s’exposent régulièrement à la lumière bleue, un spectre lumineux reconnu pour sa toxicité vis-à-vis de la rétine et de la cornée (un des rares tissus du corps à ne pas être vascularisé). Et avec le temps, les espèces réactives de l’oxygène produits sous l’effet des radiations détériorent les cellules de l’œil et favorisent trois pathologies : la DMLA, la cataracte et la presbytie.

    Pour contrer l’oxydation des cellules de l’œil et absorber certains rayons de lumière qui endommagent la rétine, il n’y a rien de mieux que les caroténoïdes, et notamment la lutéine, qui compose avec la zéaxanthine et la méso-zéaxanthine, le pigment jaune de la macula.

    Plus ce pigment est abondant, plus le risque de développer la DMLA ou la cataracte est faible.

    Les aliments riches en lutéine: chou vert (24 mg), épinards (20 mg), courges (3 à 4 mg), brocoli (2 mg), petits pois (2 mg).
     

    Le supplément idéal de lutéine, zéaxanthine et méso-zéaxanthine : Eyes protect.

    L’antioxydant pour qui s’expose souvent au soleil

    Les rayons du soleil, en particulier les rayons ultraviolets, contribuent pour beaucoup au stress oxydatif chez les personnes qui s’exposent régulièrement au soleil.

    Les plantes, dont le développement dépend presque exclusivement de cette source d’énergie, ont trouvé la parade pour se protéger de ses effets néfastes : la production et l’utilisation d’antioxydants caroténoïdes. Et cette astuce fonctionne aussi sur notre peau!

    La consommation d’aliments riches en caroténoïdes (et notamment l’un d’entre eux, le lycopène) se traduit directement par une augmentation des teneurs en lycopène au niveau de la peau, ce qui augmente l’absorption des rayons UV et réduit la détérioration des cellules. C’est une réduction salutaire, car à long terme, cette détérioration provoque un vieillissement prématuré de la peau et favorise la naissance de tumeurs cancéreuses : 50 à 70 % des cancers de la peau sont directement liés à une surexposition aux rayons UV.

    Même si la consommation de lycopène (dont les aliments les plus riches sont la tomate et le melon, deux fruits d’été) peut diminuer les érythèmes qui surviennent à la suite d’une surexposition, elle ne remplace jamais une protection solaire.

    Son intérêt est surtout de renforcer les défenses antioxydantes de la peau chez les personnes qui sont souvent en milieu extérieur.

    C’est pourquoi il est important d’assurer un apport régulier de lycopène et qu’un supplément permet plus facilement d’y parvenir.

    Les aliments riches en lycopène: goyave (5 mg), pastèque (4,5 mg), tomate (3 mg), papaye (1,8 mg), pamplemousse (1,7 mg).

    Le supplément de lycopène idéal: Safran

    L’antioxydant pour qui fait beaucoup de sport

    Lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière et assez intensive, l’activité physique provoque, elle aussi, un stress oxydatif.

    L’organisme est capable d’ajuster sa production d’antioxydants pour y faire face, mais à terme, il a besoin d’une augmentation des apports externes en antioxydants pour éviter d’être débordé. Et l’un des antioxydants dont elle a le plus besoin est la vitamine C.

    Si d’ordinaire, les apports nutritionnels conseillés pour un adulte sont de 110 mg/jour, je conseille aux sportifs d’en augmenter sensiblement la consommation. Cette substance antioxydante favorise en effet la récupération et le stockage de glycogène, participe à la synthèse des tissus musculaires et améliore l’absorption du fer, dont les besoins augmentent également en cas d’activité physique.

    Une supplémentation adéquate chez les sportifs améliore les défenses antioxydantes, mais aussi le système immunitaire et peut influer positivement sur la performance. A condition toutefois de rester raisonnable : des quantités excessives auraient exactement l’effet inverse de celui recherché (effets pro-oxydants).

    Les aliments riches en vitamine C: poivron rouge (100 à 160 mg), papaye (90 mg), kiwi (70 mg), orange (70 mg), mangue (55 mg).

    Le supplément de vitamine C idéal : Fisetin

    La solution pour qui a des carences alimentaires

    Il existe des dizaines d’études qui montrent que des personnes présentant des concentrations sanguines faibles en antioxydants sont plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires que des sujets ayant un bilan antioxydant bien équilibré. Sur la base de ces données, je recommande partout dans le monde de consommer davantage de fruits et de légumes.

    Malheureusement, le compte n’y est pas : seulement 4 % de la population occidentale consomme bien les 5 portions minimales de fruits et légumes par jour que conseillent les autorités gouvernementales, même si je ne suis pas entièrement d'accord avec cette recommandation.

    Pour ces personnes dont l'équilibre alimentaire n’est pas maintenu, mieux vaut se concentrer sur un large éventail d’antioxydants à dose nutritionnelle plutôt que sur un antioxydant spécifique à haute dose.

    D'autres types de populations devraient appliquer également ce conseil:

    • les personnes de plus de 60 ans

    • les femmes en âge d’avoir un enfant

    • les femmes enceintes ou qui allaitent

    • les végétaliens

    • les grands consommateurs d’alcool et/ou de tabac

    • les personnes en surpoids recherchant un rééquilibrage alimentaire.

    Le supplément multivitaminé synergique idéal : Complexe antioxydant ou Redox

    Lire aussi : Spécial antioxydant, Sénescence et antioxydants, Stress oxydatif et radicaux libres, Démence sénile après 70 ans: Prévenir dès maintenant, Acide Alpha-lipoïque : l'enfer est pour les ERO.

  • Une meilleure mémoire supplémentée

    Combien de fois par semaine, par jour, vous êtes-vous demandé où avez-vous posé vos clés de voiture, à quelle heure avez-vous pris ce rendez-vous chez votre naturopathe, qu'avez-vous mangé au repas de midi ce dimanche chez vos beaux-parents, quelle est la date anniversaire de votre petit-fils... ? Tant de questions qui trouvent leurs réponses dans les oubliettes de votre mémoire, dans les méandres de votre cerveau ?

    L'apprentissage nécessite deux capacités cognitives, la concentration et la mémoire, qui se complètent.

    • La concentration se définit par le pouvoir de fixer son attention.

    • La mémoire du latin memoria est l'aptitude à se souvenir. C'est l'activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations.

    La mémoire déclinerait régulièrement dès la fin de l'adolescence et même peut-être avant. L'alcool, le stress et le manque de sommeil sont néfastes pour la mémoire. Les nutriments essentiels pour une bonne mémorisation sont les vitamines B, les antioxydants (vitamine E, acide lipoïque), le zinc et certains phospholipides (phosphatidylcholine, phosphatidylsérine). Certains extraits de plantes (Ginkgo biloba, Bacopa monnieri) se montrent efficaces pour prévenir et traiter les troubles de la mémoire.

    Les différents types de mémoire

    • La mémoire, à court terme (ou immédiate), nommée également mémoire de travail, permet le stockage transitoire des informations dans une zone tampon de capacité limitée. Elle est utilisée, par exemple, lors de calcul mental ou de la composition d'un numéro de téléphone.

    • La mémoire à long terme implicite ou mémoire procédurale, appelée aussi mémoire du “savoir-faire”, implique les noyaux gris centraux et notamment le striatum (structure du cerveau qui intervient dans la régulation motrice essentiellement pour le contrôle des mouvements lents). Elle est déclenchée de manière automatique et inconsciente. Elle s'améliore par la répétition (manger ou conduire, par exemple) et s'exprime par la mise en évidence d'une compétence.

    • La mémoire à long terme explicite est, quant à elle, composée de 3 types de mémoires : la mémoire épisodique, la mémoire sémantique et la mémoire explicite déclarative.

    • La mémoire épisodique enregistre les informations spécifiquement personnelles et dotées d'une charge affective, dans leur contexte spatio-temporel. Elle est le support de la mémoire biographique et narrative et implique les lobes frontaux.

    • La mémoire sémantique, organisée de façon symbolique, enregistre les informations partagées par les membres d'une même société. Elle permet la mémorisation de faits et de connaissances générales : c'est la mémoire des mots, idées, faits historiques. Elle implique les lobes temporaux.

    • La mémoire explicite déclarative ou mémoire du “savoir dire” est employée, le plus souvent, volontairement. Elle s'exprime par des mots ou des images accessibles à la conscience et s'améliore par la présentation répétée des stimuli à mémoriser.

    Les différentes phases de la mémoire

    Le mécanisme de mémorisation se compose de différentes étapes qui débutent par l'acquisition (ou apprentissage) : c'est l'encodage des faits, données, émotions. La consolidation de cette acquisition se fait pendant les heures qui la suivent et le sommeil paradoxal. Ces informations sont alors «stockées» dans la mémoire à long terme implicite (procédurale) ou explicite (sémantique, épisodique, déclarative) suivant le cas. Enfin, les informations peuvent, après leur restitution, être utilisées dans la mémoire à court terme.

    Les troubles de la mémoire dits troubles mnésiques

    Trois types généraux de troubles mnésiques peuvent être distingués.

    Les troubles mnésiques d'installation aiguë ou subaiguë et rapidement régressifs, tout d'abord, permettent de distinguer deux formes d'amnésies :

     

    • L'ictus amnésique bénin (ou amnésie transitoire globale) est la plus fréquente des amnésies transitoires. Il provoque une amnésie antérograde (incapacité à fixer une nouvelle information) mais également une amnésie rétrograde (perte des heures voire des jours précédant le début de l'ictus). Des circonstances favorisantes voire déclenchantes sont parfois identifiées : stress, effort physique, coït, prise de benzodiazépines ou de chloroquine, hypertension artérielle, terrain migraineux. Les autres causes les plus fréquentes sont les syndromes confusionnels, l'épilepsie, les intoxications aiguës (alcool, benzodiazépines) et les commotions cérébrales avec perte de connaissance.

    Les amnésies psychogènes, secondaires à des chocs affectifs, mettent en avant un événement traumatisant.
     

    • ​​Les troubles mnésiques d'installation aiguë ou subaiguë et durables sont dus soit à des pathologies lésant les circuits impliqués dans les fonctions mnésiques, soit à des accidents vasculaires cérébraux, à des traumatismes crâniens ou, encore, à une carence aiguë en vitamine B1.

    • ​​​​Les troubles mnésiques d'installation progressive comprennent les troubles mnésiques isolés dus à un trouble psychoaffectif (syndrome d'anxiété généralisée ou syndrome dépressif) ou à une pathologie organique (tumeur induisant une démence débutante). ​​

    • Les troubles mnésiques avec perturbations neurologiques peuvent être dus à un syndrome démentiel (démence de type Alzheimer chez les sujets âgés) ou bien au syndrome parkinsonien.

    Les facteurs responsables de troubles de la mémoire

    • La consommation excessive d'alcool entraîne des altérations de la mémoire dues à des lésions cérébrales.

    • Le stress intense est responsable d'une altération de l'hippocampe, organe du cerveau qui «orchestre» la mémoire.

    • Les antidépresseurs peuvent également provoquer des amnésies différentes selon leur type et qui cessent à l'arrêt de leur prise.

    • Le manque de la phase de sommeil paradoxal conduit à un mauvais fonctionnement de la mémoire. Un sommeil réparateur est donc indispensable à une bonne mémoire. C'est, en effet, lors des phases de sommeil paradoxal que les neurones organisent les informations reçues dans la journée. Une consommation insuffisante en glucose, en vitamines B ou en antioxydants est responsable de déficits de la mémoire. Un faible statut nutritionnel en vitamines B peut contribuer au déclin neurocognitif, même pour des individus sains.

    Le rôle du glucose

    Le glucose a un rôle positif parce qu'il est le substrat énergétique de base indispensable au fonctionnement du tissu nerveux. Des études ont également montré que la mémoire est liée à la quantité de glucose disponible pour le cerveau. Les performances cognitives et les tests cognitifs sont donc améliorés par l'ingestion d'une boisson contenant du glucose, surtout vers la fin d'un exercice intellectuel difficile ou si le niveau de glucose à jeun est élevé.

    Et si, au contraire, la consommation cérébrale de glucose diminue, des troubles comportementaux et somatiques apparaissent et peuvent se traduire par des lipothymies (formes de malaises sans perte de connaissance. Elle peuvent avoir de nombreuses causes telles que le stress), des altérations de l'humeur ou des manifestations neuromusculaires (démangeaisons, tremblements, myoclonies (contractions musculaires rapides, involontaires, de faibles amplitudes, d'un ou plusieurs muscles)).

    Le métabolisme glucidique est fortement influencé par la teneur cérébrale en sérotonine formée à partir du tryptophane. Le glucose exerce un rôle négatif et c'est un risque permanent pour le cerveau chez les sujets diabétiques ou ceux qui ont une résistance à l'insuline : malgré une glycémie à jeun élevée, leur mémoire n'est pas améliorée par la consommation de glucose.

    De plus, la formation de pontages glycosilés (dont le taux augmente fortement au cours du diabète), entre les fibres protéiques contribue au vieillissement du tissu nerveux. Chez ces personnes, la meilleure prévention reste donc la surveillance de la glycémie.

    Les vitamines B

    Le rôle des vitamines dans la mémoire est important : la vitamine B6 est un cofacteur dans la synthèse de neurotransmetteurs essentiels comme l'adrénaline, la noradrénaline, la sérotonine et la gama-aminobutyrate.

    La vitamine B9 et la vitamine B12 interviennent dans la synthèse de sérotonine, noradrénaline et myéline et dans le métabolisme de l'acétylcholine via la S-adénosylméthione.

    Des sujets âgés ayant des apports excellents en protéines, vitamines C, B1, B2, B6, B3 et/ou en B9 ont obtenu de meilleurs scores aux tests de mémoire que des sujets jeunes ayant de faibles apports.

    Si vous devenez carencés en vitamine B9 vous pouvez souffrir d'un retard dans l'apprentissage des techniques d'évasion par exemple.

    Cependant, ce retard sera réversible grâce à une supplémentation en folates que vous retrouvez dans la Formule VitaMinero.

    Les antioxydants

    Les effets d'une supplémentation en antioxydants (12 mg de beta-carotène + 400 mg d'alpha-tocophérol + 500 mg d'acide ascorbique/jour) montrent peu d'effets sur les performances mentales et quelques associations entre les taux plasmatiques de vitamine C et les fonctions mentales.

    En revanche, une augmentation des apports en sélénium et vitamine C permet de constater une amélioration de l'humeur, de l'intelligence et une diminution des problèmes de mémoire et d'attention. Une relation existe également entre les apports en vitamine C et l'élévation des scores au MMSE (Mini-Mental State Examination) chez des personnes âgées vivant à domicile.

    La vitamine E est le principal antioxydant liposoluble interrupteur de réactions en chaîne de l'organisme. Elle est un facteur de l'inhibition de la lipoperoxydation (oxydation des lipides insaturés, soit par des espèces radicalaires de l'oxygène, soit catalysée par des enzymes), protège ainsi l'intégrité des membranes et permet donc le maintien des structures et fonctions neurologiques. Omega 3 + vitamine E jouent un rôle dans la régénérescence des axones dans les noyaux du tronc cérébral, les cordons postérieurs de la moelle épinière et les nerfs périphériques. Une supplémentation précoce prévient et renverse les symptômes neurologiques.

    L'acide alpha-lipoïque est un antioxydant métabolique qui traverse la barrière hémato-encéphalique.

    L'acide dihydrolipoïque, sa forme réduite, protège les milieux intra et extra-cellulaires car il est absorbé dans les cellules et les tissus (SNC, nerfs périphériques) et transporté dans les milieux extra-cellulaires.

    L'acide alpha-lipoïque améliore également la mémoire à long terme chez la personne âgée alors que cet effet n'est pas retrouvé chez les individus jeunes. Une administration préventive d'acide lipoïque abaisse les risques cérébraux à la suite d'une ischémie cérébrale en diminuant le stress oxydant dû à la reperfusion (réoxygénation rapide).

    L'acétyl-L-carnitine

    Une baisse du déclin du comportement et des fonctions cognitives a été observée chez les patients atteints d'Alzheimer. Enfin, l'acétyl-L-carnitine augmenterait le métabolisme de l'oxydation cérébrale et cholinergique (se réfère à tout agent qui stimule ou simule l'action de l'acétylcholine. Il s'applique également aux fibres nerveuses qui activent l'acétylcholine.).

    Le zinc

    Les effets négatifs d'une déficience en zinc sur le comportement se traduisent par une diminution spontanée de l'activité motrice, de la concentration visuelle et de la mémoire à court terme.

    La vinpocétine

    La vinpocétine est un alcaloïde issu de la petite pervenche, Vinca minor. Elle est, d'un point de vue clinique, la substance la plus prometteuse pour la gestion des insuffisances vasculaires impliquant le cerveau. La vinpocétine améliore aussi le discours et le langage, mais ni l'humeur ni la coordination. Les doses varient entre 15 et 45 mg/jour. Un aspect relativement unique de l'intérêt de la vinpocétine en ce qui concerne le flux sanguin est qu'elle l'augmente préférentiellement au niveau cérébral plutôt qu'à la périphérie, bien que son action vasodilatatrice soit semblable pour tout le corps. Sa capacité d'augmentation sélective du métabolisme cérébral peut expliquer cette discordance, mais en tout cas cette propriété rend la vinpocétine potentiellement plus sûre que beaucoup de vasodilatateurs pharmacologiques.

    Avec son action vasodilatatrice très efficace et sa capacité à améliorer la perfusion des petits vaisseaux, la vinpocétine pourrait être le rival de l'extrait de Ginkgo biloba comme thérapie pour l'insuffisance vasculaire.

    Le Ginkgo biloba

    Le Ginkgo biloba est un arbre d'une grande stabilité puisqu'il est inchangé depuis 250 millions d'années alors que les autres arbres ne le sont que depuis 60 à 80 millions d'années. Il est également doté d'une grande résistance au sel, aux pollutions industrielles et atmosphériques : c'est ainsi le seul végétal ayant survécu après Hiroshima. Les substances importantes (flavonoïdes et tarpénoïdes) se trouvent dans les feuilles. Les doses de supplémentation de Ginkgo biloba conseillées sont de 120 à 160 mg/jour en 3 fois pendant plus de 4 mois.

    La Bacopa monniera (“Brahmi”)

    La Bacopa (Bacopa monniera) est une plante vieille de plusieurs siècles qui améliore les performances cognitives. En Inde, elle est l'herbe Ayurvédique révérée et populairement acceptée pour son efficacité contre les maladies mentales et l'épilepsie. Son nom populaire “Brahmi” est tiré de “Brahma”, le créateur mystique du panthéon hindou.

    La Bacopa a été un constituant important du matériel médical Ayurvédique depuis au moins le VIe siècle après J.-C.. Selon des concepts hindous, le cerveau est le centre de l'activité créatrice : la personne ayant les plus grandes facultés mentales était ainsi baptisée Brahmi que vous pouvez retrouver dans cette fameuse formule Cerepuls.

    Les principes actifs de la Bacopa, tirés de ses feuilles, sont des saponines stéroïdiennes, incluant les bacosides. Ces derniers ont la capacité d'augmenter la transmission de l'impulsion nerveuse et de renforcer ainsi la mémoire et les performances cognitives générales.

    La Bacopa peut aussi être bénéfique pour les enfants. Elle a traditionnellement été employée pour oindre les nouveau-nés avec l'espoir d'améliorer leur intelligence, “ouvrir la porte de Brahma.” De nos jours, on la donne aux écoliers dans le même but.

    La choline

    La cytidinediphosphocholine ou CDP-choline est une substance naturellement présente dans l'organisme. Une fois absorbée, la CDP-choline se disperse largement dans tout l'organisme et passe la barrière hémato-encéphalique où elle est incorporée dans la fraction phospholipidique des membranes et des microsomes.

    La CDP-choline augmente le métabolisme cérébral et agit sur les niveaux de divers neurotransmetteurs dont la noradrénaline et la dopamine. La CDP-choline améliore la performance cognitive et la mémoire dans les modèles animaux de vieillissement cérébral dont l'être humain fait partie prenante. Elle améliore la capacité de mémorisation et le comportement des sujets âgés présentant des troubles de la mémoire et du comportement.

    La pregnénolone

    C'est une hormone fabriquée par le corps humain à partir du cholestérol. Dans l'organisme, cette conversion s'opère dans les mitochondries à partir d'enzymes spécifiques. Elle est essentiellement produite par les glandes surrénales, mais également en petites quantités par d'autres organes et tissus de l'organisme humain incluant le foie, le cerveau, la peau, les gonades et même la rétine de l'œil. Sa diminution, due à l'âge, est aussi importante que celle de la DHEA: elle est à son niveau le plus élevé entre 16-17 ans. À 75 ans, notre organisme fabrique généralement 60 % moins de pregnénolone qu'à 35 ans.

    La pregnénolone est le précurseur de toutes les hormones stéroïdes. Elle se convertit directement en DHEA (qui se convertit en testostérone et œstrogènes) et/ou en progestérone (convertie en œstrogènes, cortisol et aldostérone). Elle possède des effets indirects par l'intermédiaire de ces hormones stéroïdes : elle permet l'initialisation du processus de stockage de la mémoire et la production de l'énergie cellulaire par la stimulation de l'activité de la cyclase adénylate et par l'activation et la régulation d'enzymes cruciales ; elle est utile également à la détermination de l'encodage des souvenirs par les neurones, grâce à la régulation du flux séquentiel des ions calciques à travers la membrane cellulaire ; enfin, elle permet la modulation des réactions chimiques telles que les liaisons protéine-calcium, l'activation des gènes, le renouvellement des protéines et les réactions enzymatiques pour le stockage et la récupération de la mémoire.

    Somatropine naturelle

    En plus de développer le physique, elle augmente la libido, agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue.

    Cette somatropine naturelle est aussi très utilisée pour lutter contre le stress et l’anxiété.

    La somatropine naturelle permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et toujours pour ses vertus contre le vieillissement.

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