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Exercices physiques, sport et naturopathie

  • Par vogot
  • Le 05/05/2020
  • 0 commentaire

Comme toujours, je vais essayer d'utiliser des termes compréhensibles, et expliquer au mieux certains autres termes un peu plus techniques. J'espère que vous arriverez jusqu'à la fin de l'article.

Le sport, un leitmotiv pour beaucoup d'entre vous

L’exercice physique est un des 3 piliers de la naturopathie, il est indispensable à une bonne hygiène de vie, lorsqu’il est pratiqué régulièrement, adapté à la condition physique et associé à une alimentation saine et à des émotions bien gérées.

La pratique d’une activité physique doit être adaptée à l’âge, aux possibilités physiologiques et également aux tempéraments.

Un tempérament nerveux préférera des sports individuels de plein air, qui s’appuient sur la concentration, type escalade, golf, marche ou encore yoga.

Le lymphatique sera attiré par les sports aquatiques, natation, aquagym, pêche ou les sports stimulant la lymphe comme le trampoline.

Les sports collectifs générant de la compétition, de la vitesse enthousiasmeront les tempéraments sanguins, surtout s'ils sont suivis d’une troisième mi-temps.

Enfin les bilieux seront entraînés vers des sports individuels avec dépassement de soi et maîtrise, tels les arts martiaux, le tennis, le squash et tous les sports de l’extrême.

Sport et alimentation

Sédentarité, stress, perte de poids après grossesse, après des années de repas d'affaire, des mois de confinement, etc... Certains reprennent le sport en se disant: c'est la solution. Oui c'est en partie la solution, mais l'alimentation aussi et j'ajouterai, SURTOUT !

Pour optimiser les performances sportives il existe plusieurs solutions.

L'alimentation est primordiale pour le sportif et contrairement aux idées reçues... Parfois manger cru avant une compétition peut-être plus que bénéfique!

Pas nécessaire de connaître toute la physiologie de l’exercice pour être capable d’accompagner un sportif quand on est naturopathe.

Il faut juste être capable d’optimiser la santé de cet adepte de l’exercice intensif et de performances.

Bien sûr, certains sportifs viennent me voir pour que je leur conseille des plantes ou d’autres substances naturelles capables de booster leurs performances (sauter plus haut, porter plus lourd, courir plus vite…plus longtemps,…).

À ceux-là, je dois leur expliquer que le seul moyen naturel (et bénéfique à long terme) de booster leurs performances est d’optimiser leur santé.

D’autres, en revanche, prennent contact avec moi, bien conscients que leurs problèmes de santé (troubles digestifs, affection de l'intestin émotif…très fréquent chez les sportifs, problèmes ostéo-articulaires, cutanés, fatigue, infections à répétition, manque d’entrain…de motivation,…) affectent leurs performances, en plus d’être inconfortables, voire douloureux.

Je leur conseille de se restaurer 3 heures avant une épreuve sportive, ainsi la digestion est bien amorcée et les aliments ont eu le temps de se transformer en énergie. Les glucides à index glycémique bas, voire modéré, seront à privilégier tant pour leur rapidité de digestion, limitant ainsi les perturbations digestives, que pour leur disponibilité énergétique.

A contrario, les lipides ne sont pas conseillés, car leur digestion nécessite au moins 3 heures et peut entraîner des troubles digestifs.

Les protéines, quant à elles devront être consommées en quantité réduite, uniquement pour se rassasier, car elles sont en général acidifiantes pour l’organisme.

Le sport en excès ou mal géré fragilise l’écosystème intestinal, si un (ou plusieurs) acteur de cet écosystème est déjà en souffrance sans pratique sportive, cette agression supplémentaire liée à l’exercice va engendrer des perturbations du système immunitaire local, qui va lui-même générer des troubles digestifs et/ou extra-digestifs (cutanés et/ou ostéo-articulaires et/ou inflammatoire et/ou fatigue chronique,…), qui reflète donc aussi d’une altération de santé, et donc une perte de potentiel athlétique.

L’optimisation de l’écosystème intestinal est au cœur de la stratégie thérapeutique du sportif.

En fait, durant l’effort, l’épithélium intestinal (entérocytes / mucine) subit une adaptation circulatoire plutôt agressive.

Explication de texte

Au repos, quelques émonctoires (le foie, les reins et les intestins) sont vascularisés au maximum, afin d’assurer leur travail d’assimilation et d’élimination.

Pendant ce temps, la circulation dans les muscles et la peau est limitée.

Durant l’effort, les muscles reçoivent jusqu’à 20 fois plus de sang.

Pendant ce temps, le foie, les reins et les intestins ont une irrigation sanguine nettement diminuée. Cette action est appelée ischémie intestinale.

Si l’effort est en plus associé à la chaleur, l’irrigation de la peau est augmentée afin d’assurer le refroidissement (via les mécanismes de transpiration).

Cet apport supplémentaire de sang à la peau se fait aussi au détriment de l’irrigation du foie, des intestins (10% de moins que lorsque il ne fait pas chaud) et du cerveau.

Durant l’effort, et encore plus s’il fait chaud, l’ischémie intestinale est accentuée s’il y a un manque d’hydratation (par diminution du volume général sanguin).

Suite à cette ischémie, quand l’effort est terminé, on se retrouve face à la reperfusion locale qui dure quelques heures.

Reperfusion: revascularisation du foie, des intestins et des reins

Cette reperfusion est elle-même agressive pour la muqueuse locale car ce retour soudain de sang chargé d’oxygène est une source excessive de radicaux libres qui vont agresser les entérocytes (par oxydation de leur membrane, de leurs villosités, de leur noyau, de leurs mitochondries, de leurs jonctions serrées,…).

Les entérocytes sont les cellules les plus internes de l'intestin grêle, celles qui sont en contact avec le chyme ( une sorte de bouillie laiteuse provenant des premières transformations du bol alimentaire).

Leur principale fonction est de permettre le transit sélectif des nutriments de la lumière (intérieur) de l'intestin grêle vers le milieu intérieur en passant par le sang.

Ces cellules forment un épithélium dans lequel les cellules sont liées par des jonctions étanches.

Tant que le système immunitaire intestinal est fort, il y a une prise en charge des différents éléments indésirables qui tentent de traverser la muqueuse, et ceci sans qu’il y ait de manifestations cliniques locales ou à distance.

Mais si le système immunitaire intestinal ou général est déjà perturbé (intolérances alimentaires, A.I.E., alimentation inadaptée…raffinée, pathologies digestives, infections, inflammation,…), il va s’emballer et générer trop d’inflammation intestinale, ce qui va accentuer la porosité intestinale, puis la perturbation du microbiote, et finir par engendrer des pathologies aiguës ou chroniques, locales ou à distance, comme des problèmes intestinaux et/ou des douleurs ostéo-articulaires et/ou des troubles cutanés et/ou de la fatigues et/ou des troubles auto-immuns et/ou autres troubles inflammatoires et/ou de la fatigue chronique et/ou des troubles du sommeil et/ou une perte de motivation, etc.

Le message au système immunitaire pouvant être modulé (et/ou renforcé) grâce au microbiote, c’est par la prise de certaines souches probiotiques qu’on peut moduler l’inflammation locale, et donc aussi extra-digestive (quand cette dernière est une conséquence de l’emballement du système immunitaire intestinal).

Selon les souches, on peut aussi renforcer le système immunitaire et contrer les épisodes infectieux.

En ce qui concerne la santé de la muqueuse, il est intéressant d’ajouter un produit cicatrisant (L-glutamine, zinc, vitamine A…).

En plus de cette complémentation, le naturopathe ne devrait pas oublier de vérifier les intolérances alimentaires, grâce à une anamnèse.

Il faudrait aussi qu'il incite le sportif à limiter le gluten et les produits laitiers bovins, d’autant plus si ses intestins sont poreux.

Vérifier s'il prend des anti-inflammatoires chimiques.

Le stress, accentue fortement la porosité intestinale, et réprime le système immunitaire (et consomme une grosse quantité de magnésium, ce qui cultive aussi les états émotionnels d'angoisse et d'anxiété).

Radicaux libres et sport

Lorsque les radicaux libres sont produits en quantité raisonnable, ils participent «positivement» à la vie de la cellule. À l’inverse, quand ils sont produits en trop grande quantité, ils peuvent entraîner des dommages cellulaires importants, notamment au niveau des muscles, des articulations.

Lors de la réalisation d’un exercice ou d’une compétition de forte intensité, et qui plus est, quand il est pratiqué de façon occasionnelle, on observe une augmentation importante des radicaux libres qui entraîne des dommages structurels au niveau des cellules musculaires.

Les conséquences directes sont une force musculaire diminuée et une apparition de la fatigue plus précoce (associée ou non à des crampes, troubles digestifs,…), à l’origine de contre-performances délétères pour les sportifs.

Il est à noter que le simple fait d’augmenter les capacités de défense, notamment en antioxydants, de notre organisme et de nos muscles induit une protection envers ces derniers et réduit la fatigue.

La complémentation en antioxydants chez le sportif, qu’il soit amateur ou professionnel, est donc intéressante en particulier en période d’entraînement intensif et en compétition, mais également pour ses loisirs.

Cependant, il est important de souligner que les radicaux libres produits pendant l’exercice agissent comme un véritable signal permettant l’apparition de phénomènes adaptatifs de l’organisme.

D’où la question de la complémentation en antioxydants avant un exercice modéré ou intense qui pourrait empêcher l’apparition de ces mêmes adaptations. Toujours la question du juste milieu ou de l’équilibre.

Le stress oxydatif : quand les ERO prennent les devants et menacent gravement notre santé

Le stress oxydatif ou stress oxydant correspond à une agression des cellules par des radicaux libres, aussi appelés "espèces réactives de l'oxygène" (ERO).

Ne confondez pas stress oxydatif, qui s'observe au niveau cellulaire, et stress psychologique, au niveau de l'organisme.

L’acide alpha lipoïque, le plus efficace de tous

Vous ne le connaissez peut-être pas et pourtant il s’agit certainement de l’antioxydant le plus efficace. Il est naturellement produit par l’organisme mais on le trouve également dans l’alimentation (en petites quantités dans les légumes feuillus comme les épinards).

Les chercheurs continuent d’explorer les pouvoirs insoupçonnés de l’acide alpha-lipoïque. Avec beaucoup de difficulté comme pour tous les complexes antioxydants. L’intérêt de ces substances est d’empêcher le développement de pathologies associées au stress oxydatif et de ralentir le vieillissement.

Ils ont aussi montré que l’acide lipoïque aidait à maintenir un rythme circadien normal. Or, on sait que cette « horloge biologique », qui se dérègle en vieillissant, influe sur un nombre insoupçonnable de fonctions biologiques comme la résistance au stress, la fonction cardiaque, la balance hormonale, la performance musculaire, le sport, le métabolisme du glucose.

Équilibre acido-basique chez les sportifs

90 % des sportifs que je consulte, pour ne pas dire 100% souffrent à un moment donné, d’hyper-perméabilité intestinale ou «leaky gut syndrome» (LGS).

Or, ils ne s’alertent que rarement de signes digestifs devenus leur quotidien et qu’ils ont tendance du coup à banaliser, comme s’il n’y avait rien à y faire!

Pire, ils ne font pas non plus le lien entre des troubles périphériques qui les touchent et l’état de leur tube digestif:

  • douleurs articulaires et/ou tendineuses

  • éruption cutanée ou aggravation d’un eczéma chronique

  • troubles visuels

  • maux de tête

  • troubles du sommeil

A leur décharge, le corps médical ne les aide pas toujours, parle souvent d’intestin irritable, terme médical auquel je préfère Affection de l'Intestin Émotionnel (A.I.E.), ou se contentera un peu facilement d’un conseil d’arrêt du sport momentané ou définitif (quelle frustration allez vous ressentir?), ou d’un bilan sanguin standard sans marqueurs micro-nutritionnels plus pointus, des faiblesses de l’intestin, du foie, du cœur:

  • dosages de la Myélopéroxydase,

  • de la SOD,

  • GPX (Glutathion peroxydase) ,

  • lpa (ingrédients pharmaceutiques actifs),

  • CRP ultrasensible.

La myéloperoxydase est une enzyme de forme sphérique.

La superoxyde dismutase (SOD) est une enzyme produite par les cellules des organismes vivants, animaux et végétaux. Sa fonction est de piéger les radicaux libres produits par le métabolisme. La superoxyde dismutase est un antioxydant puissant. Il en existe quatre formes selon le métal contenu dans sa molécule: fer, manganèse, cuivre ou zinc.

Le GPX est une enzyme activée par le sélénium et qui oxyde le glutathion, (passage du glutathion réduit au glutathion oxydé).

Cette oxydation du glutathion permet « d'éponger » de nombreux radicaux libres.

Une enzyme inverse, la glutathion réductase, permet de transformer le glutathion oxydé en glutathion réduit (elle le régénère...).

Son dosage n’est pas systématique.

La CRP est l’une des protéines dites de phase aiguë, dont le taux dans le sérum ou le plasma augmente lors d’une réponse systémique non spécifique à des processus inflammatoires infectieux et non infectieux. La CRP est synthétisée dans le foie et est normalement présente à l’état de trace dans le sérum ou le plasma. Dans le cas de divers états pathologiques engendrant une lésion tissulaire, une infection ou une inflammation aiguë, les valeurs de CRP peuvent être supérieures à la normale et atteindre entre 20 et 500 mg/L.

Le ph urinaire étant un marqueur imparfait de l’acidité du corps, en plus des signes cliniques, mieux vaut s’appuyer sur une cinétique de variation du ph, au cours de la journée, ou de plusieurs journées enchaînées, pour voir si l’on rééquilibre correctement son déséquilibre «acide-base» interne, par l’alimentation, et le repos notamment, après un compétition importante.

Les industriels ne se «gênent pas» pour mettre du sucre, des protéines de lait ou de blé partout.

Si, si même dans le gras du jambon que vous achetez sous cellophane!

Vous vous êtes sûrement faits piéger un jour, à consommer une soupe en brique «vite préparée», par manque de temps, et vous ramenant son lot de sel et sucre.

Vous avez donc «toutes les chances», de vous retrouver tôt ou tard, en terrain acide interne, et tout l’art est de mettre en place une stratégie de «tamponnement» qui vous rééquilibre en permanence.

Rééquilibrage acido-basique grâce à l'alimentation

Je l’ai dit et je le répète, il y a des causes connues, visibles, d’acidification de l’organisme, que vous pouvez facilement repérer, si vous gardez votre «acuité»: votre hygiène de vie globale, votre rythme de travail-repos, vos alternances entraînement-récupération, votre consommation d’aliments acidifiants contre balancée par des aliments ou liquides «alcalinisants» ou anti-inflammatoires:

  • eaux minérales variées à ph supérieur à 7,

  • légumes de toutes couleurs,

  • petits poissons (sardines, maquereaux, anchois, ...,

  • viandes blanches, évitez les viandes rouges et ses barbecues l'été!

  • céréales complètes bio et légumineuses,

  • huiles riches en oméga 3,

  • épices comme le poivre, le paprika, le curry, le cumin, le curcuma (attention: le curcuma vendu au rayon épices ne contient en général que 5% de curcumine qui est un anti-inflammatoire naturel),

  • herbes aromatiques (en remplacement du sel),

ou encore des aliments diététiques pour l’effort, sans gluten, sans lactose, à faible index glycémique.

Supplémentation nutritionnelle adaptée

Il existe de nombreux complexes riches en minéraux pour compenser les pertes, comme par exemple des sérums à base d’eau de mer, type sérum de Quinton, riches en minéraux et oligo-éléments bio-disponibles, l’eau de mer ayant de nombreuses similitudes avec celles du plasma sanguin. Ces solutions existent en hypertonic, utilisée avant, pendant et après l’effort. En isotonic, elles contribuent à réparer et à nettoyer l’organisme après l’effort.

Le pollen frais, riche en acides aminés essentiels, glucides, vitamines, minéraux, oligo-éléments et antioxydants est tout indiqué pour la récupération sportive.

La spiruline isotonique est particulièrement indiquée pour les sportifs en raison de sa haute teneur en protéines, en fer, en caroténoïdes, en chlorophylle et en acides gras essentiels.

Enfin, le magnésium marin associé à de la vitamine B6 contribue à rétablir des fonctions physiologiques normales et participe à la réduction de la fatigue. Cette synergie vous sera d'une aide précieuse pour un retour serein à la détente.est souvent indispensable à la fois pour compenser les pertes dans les urines et pour sa grande contribution à la contraction musculaire.

Il peut être dangereux de se supplémenter soi-même, il est essentiel de demander conseil à un spécialiste.

Parfois c’est tout notre organisme qui est «encrassé», et doit être «nettoyé», aidé, côté intestin foie, rein, en fin de saison sportive, après nos excès de fêtes, proches des solstices, ou avant tout réinvestissement notoire dans un entraînement au long cours, pour un objectif majeur quelques mois après.

C’est là, toute la place de plantes comme le Desmodium nettoyant et régénérant du foie, de l’aubier de tilleul, de l’artichaut, romarin à camphre ou cinéole, chicorée en elixirs floraux.

Glutamine, curcuma, argile verte, antioxydants pour l’intestin.

Après un rééquilibrage alimentaire nécessaire (et une complémentation spécifique en fonction des carences), l’éventuelle mise en place d’outils de gestion du stress (magnésium, plantes adaptogènes, oméga-3, complexe vitamines B, sophrologie, EFT, sommeil,…), je conseille une complémentation « anti-inflammation intestinale » en fonction des besoins (Formule probiotiques, cicatrisant de la muqueuse, mais aussi oméga-3 pour leurs vertus anti-inflammatoires, magnésium et vitamine B6..)

Hydratation suffisante et nécessaire

L’apport de boissons énergétiques (riches en glucides + du sodium), lors de l’effort (et juste après), permet d’éviter l’utilisation des acides aminés (AA) pour faire de l’énergie (épargne d’AA), limite donc aussi la montée du cortisol (effectivement, la création d’énergie à partir d’autres molécules que le glucose est dépendante du cortisol), limite l’inflammation intestinale, permet aussi d’optimiser le statut de CoQ10, dont j'ai déjà parlé dans un autre article et qui est aussi un élément clé de la fabrication de l’énergie.

Le stress est oxydant, il va donc être nécessaire de pallier à l’excès de radicaux libres en utilisant différentes techniques comme la relaxation, le massage, la méditation, le yoga ou encore la sophrologie.

Une complémentation en CoQ10 ou coenzyme Q10 sous forme réduite d’ubiquinol peut être intéressante. En effet son rôle est à la fois de fournir de l’énergie à l’organisme et d’empêcher l’activité des radicaux libres.

Influence de la somatropine naturelle liée aux exercices physiques

Cette hormone assez puissante a une rôle important dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Par conséquent, elle intervient dans:

  • la prise de masse musculaire: on peut remarquer que chez les sportifs, les muscles sont plus accentuées. De plus, sa présence permet d’accumuler de la vitalité et améliorer la performance physique.

  • la perte du poids: la somatropine naturelle possède des capacités à réduire efficacement le stockage de la masse graisseuse existant dans notre organisme.

  • Le ralentissement du vieillissement prématuré du corps: elle lutte contre la désuétude de la peau tout en lui offrant une certaine élasticité, en régénérant les cellules.

Autres rôles secondaires des hormones de croissance: elles agissent sur la pousse de cheveux, elles permettent de diminuer la pression artérielle ou encore atténuer les sensations de fatigue.

A la naissance, le taux de sécrétion de l’hormone de croissance atteint un pic de 30 – 70 ng/ml de sang. Mais au bout de 30 ans, cette concentration plasmatique basale est faible, elle chute à 1 – 4 ng/ml de sang.

Des scientifiques ont cherché à compenser cette dégradation progressive, qui surgit après la puberté. Ils ont conçu des compléments alimentaires telles que les protéines, la vitamine D et d’autres gélules. Entre autres, il existe des stratégies, simples et naturelles, à adopter dans la vie quotidienne, pour favoriser la production de ces somatropines.

Faire du sport permet au corps de booster l’énergie et gagner du muscle. Il aide à optimiser la sécrétion de la somatropine naturelle.

Si le niveau de concentration de la HG est élevé, la sensation de fatigue diminue, ce qui vous rendra plus endurant et productif. En plus, pratiquer des exercices intensifs permet de baisser le taux de graisse corporelle.

Après tous ces conseils, je vous souhaite une reprise d’entraînements physiques en toute sérénité. 

 

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