somatropine
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Exercices physiques, sport et naturopathie
- Par vogot
- Le 05/05/2020
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Comme toujours, je vais essayer d'utiliser des termes compréhensibles, et expliquer au mieux certains autres termes un peu plus techniques. J'espère que vous arriverez jusqu'à la fin de l'article.
Le sport, un leitmotiv pour beaucoup d'entre vous
L’exercice physique est un des 3 piliers de la naturopathie, il est indispensable à une bonne hygiène de vie, lorsqu’il est pratiqué régulièrement, adapté à la condition physique et associé à une alimentation saine et à des émotions bien gérées.
La pratique d’une activité physique doit être adaptée à l’âge, aux possibilités physiologiques et également aux tempéraments.
Un tempérament nerveux préférera des sports individuels de plein air, qui s’appuient sur la concentration, type escalade, golf, marche ou encore yoga.
Le lymphatique sera attiré par les sports aquatiques, natation, aquagym, pêche ou les sports stimulant la lymphe comme le trampoline.
Les sports collectifs générant de la compétition, de la vitesse enthousiasmeront les tempéraments sanguins, surtout s'ils sont suivis d’une troisième mi-temps.
Enfin les bilieux seront entraînés vers des sports individuels avec dépassement de soi et maîtrise, tels les arts martiaux, le tennis, le squash et tous les sports de l’extrême.
Sport et alimentation
Sédentarité, stress, perte de poids après grossesse, après des années de repas d'affaire, des mois de confinement, etc... Certains reprennent le sport en se disant: c'est la solution. Oui c'est en partie la solution, mais l'alimentation aussi et j'ajouterai, SURTOUT !
Pour optimiser les performances sportives il existe plusieurs solutions.
L'alimentation est primordiale pour le sportif et contrairement aux idées reçues... Parfois manger cru avant une compétition peut-être plus que bénéfique!
Pas nécessaire de connaître toute la physiologie de l’exercice pour être capable d’accompagner un sportif quand on est naturopathe.
Il faut juste être capable d’optimiser la santé de cet adepte de l’exercice intensif et de performances.
Bien sûr, certains sportifs viennent me voir pour que je leur conseille des plantes ou d’autres substances naturelles capables de booster leurs performances (sauter plus haut, porter plus lourd, courir plus vite…plus longtemps,…).
À ceux-là, je dois leur expliquer que le seul moyen naturel (et bénéfique à long terme) de booster leurs performances est d’optimiser leur santé.
D’autres, en revanche, prennent contact avec moi, bien conscients que leurs problèmes de santé (troubles digestifs, affection de l'intestin émotif…très fréquent chez les sportifs, problèmes ostéo-articulaires, cutanés, fatigue, infections à répétition, manque d’entrain…de motivation,…) affectent leurs performances, en plus d’être inconfortables, voire douloureux.
Je leur conseille de se restaurer 3 heures avant une épreuve sportive, ainsi la digestion est bien amorcée et les aliments ont eu le temps de se transformer en énergie. Les glucides à index glycémique bas, voire modéré, seront à privilégier tant pour leur rapidité de digestion, limitant ainsi les perturbations digestives, que pour leur disponibilité énergétique.
A contrario, les lipides ne sont pas conseillés, car leur digestion nécessite au moins 3 heures et peut entraîner des troubles digestifs.
Les protéines, quant à elles devront être consommées en quantité réduite, uniquement pour se rassasier, car elles sont en général acidifiantes pour l’organisme.
Le sport en excès ou mal géré fragilise l’écosystème intestinal, si un (ou plusieurs) acteur de cet écosystème est déjà en souffrance sans pratique sportive, cette agression supplémentaire liée à l’exercice va engendrer des perturbations du système immunitaire local, qui va lui-même générer des troubles digestifs et/ou extra-digestifs (cutanés et/ou ostéo-articulaires et/ou inflammatoire et/ou fatigue chronique,…), qui reflète donc aussi d’une altération de santé, et donc une perte de potentiel athlétique.
L’optimisation de l’écosystème intestinal est au cœur de la stratégie thérapeutique du sportif.
En fait, durant l’effort, l’épithélium intestinal (entérocytes / mucine) subit une adaptation circulatoire plutôt agressive.
Explication de texte
Au repos, quelques émonctoires (le foie, les reins et les intestins) sont vascularisés au maximum, afin d’assurer leur travail d’assimilation et d’élimination.
Pendant ce temps, la circulation dans les muscles et la peau est limitée.
Durant l’effort, les muscles reçoivent jusqu’à 20 fois plus de sang.
Pendant ce temps, le foie, les reins et les intestins ont une irrigation sanguine nettement diminuée. Cette action est appelée ischémie intestinale.
Si l’effort est en plus associé à la chaleur, l’irrigation de la peau est augmentée afin d’assurer le refroidissement (via les mécanismes de transpiration).
Cet apport supplémentaire de sang à la peau se fait aussi au détriment de l’irrigation du foie, des intestins (10% de moins que lorsque il ne fait pas chaud) et du cerveau.
Durant l’effort, et encore plus s’il fait chaud, l’ischémie intestinale est accentuée s’il y a un manque d’hydratation (par diminution du volume général sanguin).
Suite à cette ischémie, quand l’effort est terminé, on se retrouve face à la reperfusion locale qui dure quelques heures.
Reperfusion: revascularisation du foie, des intestins et des reins
Cette reperfusion est elle-même agressive pour la muqueuse locale car ce retour soudain de sang chargé d’oxygène est une source excessive de radicaux libres qui vont agresser les entérocytes (par oxydation de leur membrane, de leurs villosités, de leur noyau, de leurs mitochondries, de leurs jonctions serrées,…).
Les entérocytes sont les cellules les plus internes de l'intestin grêle, celles qui sont en contact avec le chyme ( une sorte de bouillie laiteuse provenant des premières transformations du bol alimentaire).
Leur principale fonction est de permettre le transit sélectif des nutriments de la lumière (intérieur) de l'intestin grêle vers le milieu intérieur en passant par le sang.
Ces cellules forment un épithélium dans lequel les cellules sont liées par des jonctions étanches.
Tant que le système immunitaire intestinal est fort, il y a une prise en charge des différents éléments indésirables qui tentent de traverser la muqueuse, et ceci sans qu’il y ait de manifestations cliniques locales ou à distance.
Mais si le système immunitaire intestinal ou général est déjà perturbé (intolérances alimentaires, A.I.E., alimentation inadaptée…raffinée, pathologies digestives, infections, inflammation,…), il va s’emballer et générer trop d’inflammation intestinale, ce qui va accentuer la porosité intestinale, puis la perturbation du microbiote, et finir par engendrer des pathologies aiguës ou chroniques, locales ou à distance, comme des problèmes intestinaux et/ou des douleurs ostéo-articulaires et/ou des troubles cutanés et/ou de la fatigues et/ou des troubles auto-immuns et/ou autres troubles inflammatoires et/ou de la fatigue chronique et/ou des troubles du sommeil et/ou une perte de motivation, etc.
Le message au système immunitaire pouvant être modulé (et/ou renforcé) grâce au microbiote, c’est par la prise de certaines souches probiotiques qu’on peut moduler l’inflammation locale, et donc aussi extra-digestive (quand cette dernière est une conséquence de l’emballement du système immunitaire intestinal).
Selon les souches, on peut aussi renforcer le système immunitaire et contrer les épisodes infectieux.
En ce qui concerne la santé de la muqueuse, il est intéressant d’ajouter un produit cicatrisant (L-glutamine, zinc, vitamine A…).
En plus de cette complémentation, le naturopathe ne devrait pas oublier de vérifier les intolérances alimentaires, grâce à une anamnèse.
Il faudrait aussi qu'il incite le sportif à limiter le gluten et les produits laitiers bovins, d’autant plus si ses intestins sont poreux.
Vérifier s'il prend des anti-inflammatoires chimiques.
Le stress, accentue fortement la porosité intestinale, et réprime le système immunitaire (et consomme une grosse quantité de magnésium, ce qui cultive aussi les états émotionnels d'angoisse et d'anxiété).
Radicaux libres et sport
Lorsque les radicaux libres sont produits en quantité raisonnable, ils participent «positivement» à la vie de la cellule. À l’inverse, quand ils sont produits en trop grande quantité, ils peuvent entraîner des dommages cellulaires importants, notamment au niveau des muscles, des articulations.
Lors de la réalisation d’un exercice ou d’une compétition de forte intensité, et qui plus est, quand il est pratiqué de façon occasionnelle, on observe une augmentation importante des radicaux libres qui entraîne des dommages structurels au niveau des cellules musculaires.
Les conséquences directes sont une force musculaire diminuée et une apparition de la fatigue plus précoce (associée ou non à des crampes, troubles digestifs,…), à l’origine de contre-performances délétères pour les sportifs.
Il est à noter que le simple fait d’augmenter les capacités de défense, notamment en antioxydants, de notre organisme et de nos muscles induit une protection envers ces derniers et réduit la fatigue.
La complémentation en antioxydants chez le sportif, qu’il soit amateur ou professionnel, est donc intéressante en particulier en période d’entraînement intensif et en compétition, mais également pour ses loisirs.
Cependant, il est important de souligner que les radicaux libres produits pendant l’exercice agissent comme un véritable signal permettant l’apparition de phénomènes adaptatifs de l’organisme.
D’où la question de la complémentation en antioxydants avant un exercice modéré ou intense qui pourrait empêcher l’apparition de ces mêmes adaptations. Toujours la question du juste milieu ou de l’équilibre.
Le stress oxydatif : quand les ERO prennent les devants et menacent gravement notre santé
Le stress oxydatif ou stress oxydant correspond à une agression des cellules par des radicaux libres, aussi appelés "espèces réactives de l'oxygène" (ERO).
Ne confondez pas stress oxydatif, qui s'observe au niveau cellulaire, et stress psychologique, au niveau de l'organisme.
L’acide alpha lipoïque, le plus efficace de tous
Vous ne le connaissez peut-être pas et pourtant il s’agit certainement de l’antioxydant le plus efficace. Il est naturellement produit par l’organisme mais on le trouve également dans l’alimentation (en petites quantités dans les légumes feuillus comme les épinards).
Les chercheurs continuent d’explorer les pouvoirs insoupçonnés de l’acide alpha-lipoïque. Avec beaucoup de difficulté comme pour tous les complexes antioxydants. L’intérêt de ces substances est d’empêcher le développement de pathologies associées au stress oxydatif et de ralentir le vieillissement.
Ils ont aussi montré que l’acide lipoïque aidait à maintenir un rythme circadien normal. Or, on sait que cette « horloge biologique », qui se dérègle en vieillissant, influe sur un nombre insoupçonnable de fonctions biologiques comme la résistance au stress, la fonction cardiaque, la balance hormonale, la performance musculaire, le sport, le métabolisme du glucose.
Équilibre acido-basique chez les sportifs
90 % des sportifs que je consulte, pour ne pas dire 100% souffrent à un moment donné, d’hyper-perméabilité intestinale ou «leaky gut syndrome» (LGS).
Or, ils ne s’alertent que rarement de signes digestifs devenus leur quotidien et qu’ils ont tendance du coup à banaliser, comme s’il n’y avait rien à y faire!
Pire, ils ne font pas non plus le lien entre des troubles périphériques qui les touchent et l’état de leur tube digestif:
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douleurs articulaires et/ou tendineuses
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éruption cutanée ou aggravation d’un eczéma chronique
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troubles visuels
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maux de tête
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troubles du sommeil
A leur décharge, le corps médical ne les aide pas toujours, parle souvent d’intestin irritable, terme médical auquel je préfère Affection de l'Intestin Émotionnel (A.I.E.), ou se contentera un peu facilement d’un conseil d’arrêt du sport momentané ou définitif (quelle frustration allez vous ressentir?), ou d’un bilan sanguin standard sans marqueurs micro-nutritionnels plus pointus, des faiblesses de l’intestin, du foie, du cœur:
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dosages de la Myélopéroxydase,
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de la SOD,
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GPX (Glutathion peroxydase) ,
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lpa (ingrédients pharmaceutiques actifs),
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CRP ultrasensible.
La myéloperoxydase est une enzyme de forme sphérique.
La superoxyde dismutase (SOD) est une enzyme produite par les cellules des organismes vivants, animaux et végétaux. Sa fonction est de piéger les radicaux libres produits par le métabolisme. La superoxyde dismutase est un antioxydant puissant. Il en existe quatre formes selon le métal contenu dans sa molécule: fer, manganèse, cuivre ou zinc.
Le GPX est une enzyme activée par le sélénium et qui oxyde le glutathion, (passage du glutathion réduit au glutathion oxydé).
Cette oxydation du glutathion permet « d'éponger » de nombreux radicaux libres.
Une enzyme inverse, la glutathion réductase, permet de transformer le glutathion oxydé en glutathion réduit (elle le régénère...).
Son dosage n’est pas systématique.
La CRP est l’une des protéines dites de phase aiguë, dont le taux dans le sérum ou le plasma augmente lors d’une réponse systémique non spécifique à des processus inflammatoires infectieux et non infectieux. La CRP est synthétisée dans le foie et est normalement présente à l’état de trace dans le sérum ou le plasma. Dans le cas de divers états pathologiques engendrant une lésion tissulaire, une infection ou une inflammation aiguë, les valeurs de CRP peuvent être supérieures à la normale et atteindre entre 20 et 500 mg/L.
Le ph urinaire étant un marqueur imparfait de l’acidité du corps, en plus des signes cliniques, mieux vaut s’appuyer sur une cinétique de variation du ph, au cours de la journée, ou de plusieurs journées enchaînées, pour voir si l’on rééquilibre correctement son déséquilibre «acide-base» interne, par l’alimentation, et le repos notamment, après un compétition importante.
Les industriels ne se «gênent pas» pour mettre du sucre, des protéines de lait ou de blé partout.
Si, si même dans le gras du jambon que vous achetez sous cellophane!
Vous vous êtes sûrement faits piéger un jour, à consommer une soupe en brique «vite préparée», par manque de temps, et vous ramenant son lot de sel et sucre.
Vous avez donc «toutes les chances», de vous retrouver tôt ou tard, en terrain acide interne, et tout l’art est de mettre en place une stratégie de «tamponnement» qui vous rééquilibre en permanence.
Rééquilibrage acido-basique grâce à l'alimentation
Je l’ai dit et je le répète, il y a des causes connues, visibles, d’acidification de l’organisme, que vous pouvez facilement repérer, si vous gardez votre «acuité»: votre hygiène de vie globale, votre rythme de travail-repos, vos alternances entraînement-récupération, votre consommation d’aliments acidifiants contre balancée par des aliments ou liquides «alcalinisants» ou anti-inflammatoires:
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eaux minérales variées à ph supérieur à 7,
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légumes de toutes couleurs,
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petits poissons (sardines, maquereaux, anchois, ...,
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viandes blanches, évitez les viandes rouges et ses barbecues l'été!
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céréales complètes bio et légumineuses,
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huiles riches en oméga 3,
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épices comme le poivre, le paprika, le curry, le cumin, le curcuma (attention: le curcuma vendu au rayon épices ne contient en général que 5% de curcumine qui est un anti-inflammatoire naturel),
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herbes aromatiques (en remplacement du sel),
ou encore des aliments diététiques pour l’effort, sans gluten, sans lactose, à faible index glycémique.
Supplémentation nutritionnelle adaptée
Il existe de nombreux complexes riches en minéraux pour compenser les pertes, comme par exemple des sérums à base d’eau de mer, type sérum de Quinton, riches en minéraux et oligo-éléments bio-disponibles, l’eau de mer ayant de nombreuses similitudes avec celles du plasma sanguin. Ces solutions existent en hypertonic, utilisée avant, pendant et après l’effort. En isotonic, elles contribuent à réparer et à nettoyer l’organisme après l’effort.
Le pollen frais, riche en acides aminés essentiels, glucides, vitamines, minéraux, oligo-éléments et antioxydants est tout indiqué pour la récupération sportive.
La spiruline isotonique est particulièrement indiquée pour les sportifs en raison de sa haute teneur en protéines, en fer, en caroténoïdes, en chlorophylle et en acides gras essentiels.
Enfin, le magnésium marin associé à de la vitamine B6 contribue à rétablir des fonctions physiologiques normales et participe à la réduction de la fatigue. Cette synergie vous sera d'une aide précieuse pour un retour serein à la détente.est souvent indispensable à la fois pour compenser les pertes dans les urines et pour sa grande contribution à la contraction musculaire.
Il peut être dangereux de se supplémenter soi-même, il est essentiel de demander conseil à un spécialiste.
Parfois c’est tout notre organisme qui est «encrassé», et doit être «nettoyé», aidé, côté intestin foie, rein, en fin de saison sportive, après nos excès de fêtes, proches des solstices, ou avant tout réinvestissement notoire dans un entraînement au long cours, pour un objectif majeur quelques mois après.
C’est là, toute la place de plantes comme le Desmodium nettoyant et régénérant du foie, de l’aubier de tilleul, de l’artichaut, romarin à camphre ou cinéole, chicorée en elixirs floraux.
Glutamine, curcuma, argile verte, antioxydants pour l’intestin.
Après un rééquilibrage alimentaire nécessaire (et une complémentation spécifique en fonction des carences), l’éventuelle mise en place d’outils de gestion du stress (magnésium, plantes adaptogènes, oméga-3, complexe vitamines B, sophrologie, EFT, sommeil,…), je conseille une complémentation « anti-inflammation intestinale » en fonction des besoins (Formule probiotiques, cicatrisant de la muqueuse, mais aussi oméga-3 pour leurs vertus anti-inflammatoires, magnésium et vitamine B6..)
Hydratation suffisante et nécessaire
L’apport de boissons énergétiques (riches en glucides + du sodium), lors de l’effort (et juste après), permet d’éviter l’utilisation des acides aminés (AA) pour faire de l’énergie (épargne d’AA), limite donc aussi la montée du cortisol (effectivement, la création d’énergie à partir d’autres molécules que le glucose est dépendante du cortisol), limite l’inflammation intestinale, permet aussi d’optimiser le statut de CoQ10, dont j'ai déjà parlé dans un autre article et qui est aussi un élément clé de la fabrication de l’énergie.
Le stress est oxydant, il va donc être nécessaire de pallier à l’excès de radicaux libres en utilisant différentes techniques comme la relaxation, le massage, la méditation, le yoga ou encore la sophrologie.
Une complémentation en CoQ10 ou coenzyme Q10 sous forme réduite d’ubiquinol peut être intéressante. En effet son rôle est à la fois de fournir de l’énergie à l’organisme et d’empêcher l’activité des radicaux libres.
Influence de la somatropine naturelle liée aux exercices physiques
Cette hormone assez puissante a une rôle important dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Par conséquent, elle intervient dans:
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la prise de masse musculaire: on peut remarquer que chez les sportifs, les muscles sont plus accentuées. De plus, sa présence permet d’accumuler de la vitalité et améliorer la performance physique.
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la perte du poids: la somatropine naturelle possède des capacités à réduire efficacement le stockage de la masse graisseuse existant dans notre organisme.
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Le ralentissement du vieillissement prématuré du corps: elle lutte contre la désuétude de la peau tout en lui offrant une certaine élasticité, en régénérant les cellules.
Autres rôles secondaires des hormones de croissance: elles agissent sur la pousse de cheveux, elles permettent de diminuer la pression artérielle ou encore atténuer les sensations de fatigue.
A la naissance, le taux de sécrétion de l’hormone de croissance atteint un pic de 30 – 70 ng/ml de sang. Mais au bout de 30 ans, cette concentration plasmatique basale est faible, elle chute à 1 – 4 ng/ml de sang.
Des scientifiques ont cherché à compenser cette dégradation progressive, qui surgit après la puberté. Ils ont conçu des compléments alimentaires telles que les protéines, la vitamine D et d’autres gélules. Entre autres, il existe des stratégies, simples et naturelles, à adopter dans la vie quotidienne, pour favoriser la production de ces somatropines.
Faire du sport permet au corps de booster l’énergie et gagner du muscle. Il aide à optimiser la sécrétion de la somatropine naturelle.
Si le niveau de concentration de la HG est élevé, la sensation de fatigue diminue, ce qui vous rendra plus endurant et productif. En plus, pratiquer des exercices intensifs permet de baisser le taux de graisse corporelle.
Après tous ces conseils, je vous souhaite une reprise d’entraînements physiques en toute sérénité.
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Perdre du poids grâce à la thermogenèse
- Par vogot
- Le 24/02/2020
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Qu'est-ce que la thermogenèse ?
Si vous êtes fibromyalgique ou avez des problèmes articulaires ou digestifs, il peut-être pertinent de lire cet article.
Que vous soyez en surcharge pondérale ou pas, vous avez sûrement entendu parler de thermogenèse et que vous pouviez compter sur elle pour perdre du poids.
La thermogenèse est la production de chaleur réalisée par les animaux homéothermes ou "à sang chaud", contrairement aux animaux poïkilothermes ou pœcilotherme.
Elle permet à ceux-ci de maintenir une température interne constante, nécessaire à leur survie. C’est aussi la thermogenèse qui permet de brûler les graisses et de les transformer en chaleur. Un défaut dans son fonctionnement est donc parfois mis en cause dans le surpoids et l’obésité.
Enfin, la thermogenèse est stimulée également lorsque l’organisme doit se défendre contre des facteurs de stress comme le froid ou une infection : c’est la thermogenèse adaptative.
Je vais aborder, maintenant, la thermogenèse chez l’être humain.
Principaux mécanismes de la thermogenèse
Il existe trois grandes voies de production de chaleur dans l’organisme humain : la thermorégulation hormonale, l’alimentation et l’activité physique.
Côté hormonal, tout se passe au niveau de l’hypothalamus, cette glande localisée à la base du cerveau et qui contrôle un certain nombre de processus de l’organisme. Lorsque le corps se refroidit, c’est elle qui reçoit les signaux et déclenche les actions de réchauffement :
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le frisson, provoqué par des contractions musculaires très rapides et rapprochées permet la libération immédiate de chaleur
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la vasoconstriction, contraction des vaisseaux sanguins, limite la perte de chaleur au niveau du sang
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la libération d’adrénaline stimule le métabolisme et augmente les procédés de production de chaleur dans l’organisme
Du côté de l’alimentation, 40 % de la nourriture ingérée sert de combustible pour la production de chaleur, au cours de la digestion. Cette digestion a d’ailleurs un coût variable en termes d’énergie. Ce sont les lipides qui ont le meilleur rapport “qualité-énergie”, car ce sont eux qui demandent le moins d’effort à l’organisme.
Inversement, ce sont les protéines (puis les glucides, dans une moindre mesure) qui demandent le plus d’énergie à digérer, et qui favorisent davantage la thermogenèse alimentaire, d'où la plus grande importance à faire attention aux associations alimentaires.
Pour rappel, ne mélangez JAMAIS au cours d'un même repas, protéines et amidons!
Tous les aliments ne sont pas égaux
Il faut d’abord savoir que pour un aliment donné, la totalité des calories ne sera pas nécessairement assimilée. En d’autres termes, pour 100 kcal d’aliments, vous n’allez pas nécessairement assimiler 100 kcal, mais peut-être 90 ou 80 kcal.
En premier lieu, dans ces calories, il y a une part qui peut ne pas être digérée (les fibres par exemple – bien que certaines peuvent être fermentées dans le colon – ou encore une partie des aliments qui peut se « lier » à ces fibres, etc.).
Ensuite, pour être digéré et transformé, un aliment va nécessiter de l’énergie, ce que l’on nomme « effet thermique des aliments », ou encore « thermogenèse alimentaire ».
Ainsi, les protéines sont les macronutriments les plus « gourmands en énergie » pour être digérés, suivi des glucides, et en bons derniers, des lipides.
Tout cela se résumerait par une équation trop simpliste :
Calories assimilées = Calories totales – [Calories non digestibles + Effet thermique de l’aliment]
Le mythe des aliments à calories négatives
Une simplification de cet effet thermique a entraîné des mythes aussi aberrants que tenaces : celui des aliments qui font maigrir, ou encore, des aliments à calories négatives !
Ce mythe stipule que certains aliments demandent plus d’énergie au corps pour les digérer qu’ils n’en apportent, en conséquence de quoi… ils feraient maigrir ! ?
L’aliment de référence à ce sujet est le céleri. En effet, il n’apporte que 16 kcal pour 100 g (ce qui est très peu), et est riche en fibres (qui ne sont pas digérées, donc une partie des calories liées à ces fibres est excrétée).
Des chercheurs se sont dès lors penchés sur la question : il en résulte que sur 16 kcal ingérées, en retirant les fibres et la perte d’énergie due à l’effet thermique des aliments, 2,24 kcal étaient tout de même absorbés.
Par ailleurs, il convient également d’éviter au maximum les produits transformés. En effet, à calories égales, les aliments industrialisés semblent induire un effet thermique significativement moins important que leur homologue non raffiné.
Attention, penser seulement en thermes de calories est donc aberrant, si vous ne faites pas attention aux « cocktails que vous ingérez », c'est plus complexe qu'il n'y paraît.
Faut-il fractionner au maximum ses repas dans la journée ?
Là encore, perdure une croyance pourtant réfutée par la science. A calories égales, fractionner ses apports en plus de repas ne génère pas d’augmentation métabolique particulière.
L’effet thermique des aliments ne dépend pas du nombre de repas, mais de la quantité d’aliments ingérée. Si vous divisez cette quantité, vous diviserez également leur effet thermique.
Qu'en est-il de l'activité physique ?
L’activité physique provoque des mouvements musculaires intenses, contractions et décontractions, qui provoquent la libération de chaleur.
Variations dans la thermogenèse
Notez aussi que les mécanismes de thermorégulation diffèrent en fonction du sexe et de l’âge.
Par exemple, chez les femmes en âge de procréer, la température augmente lors de l’ovulation sous l’effet de la progestérone. À l'inverse chez les personnes âgées, la température corporelle tend naturellement à baisser.
Enfin, l’organisme soumis à un régime trop strict et perdant rapidement des graisses réduit naturellement et durablement sa thermogenèse. C'est ce que l'on appelle familièrement le mode "famine". C’est un mécanisme qui favorise le stockage de lipides, comme ceux-ci sont peu coûteux en énergie. Il est donc responsable d'une reprise de poids rapide lors de l’arrêt du régime, c'est l'effet yo-yo.
Tissu adipeux brun : rôle dans la thermogenèse et la prise de poids
C'est un tissu graisseux, responsable de la production de chaleur et que l’on retrouve donc chez les mammifères qui hibernent (les loirs, les hérissons, les ours (semi-hibernant), les moufettes, les chauves-souris...).
On le trouve aussi chez les humains, essentiellement les nouveaux-nés. On le croise enfin dans une moindre mesure chez l’adulte, et en moindre quantité encore chez les personnes obèses.
C'est une protéine spécifique du tissu adipeux brun, UCP1 (ou "thermogénine"), qui est responsable de l'émission de chaleur. Cette protéine dite découplante favorise le dégagement de chaleur au détriment de la production d'énergie.
Par ailleurs, des chercheurs ont montré que certains acides aminés (valine, leucine et isoleucine que vous pouvez retrouver dans BCAA 4:1:1 + L-Citrulline), présents en excès dans l’organisme, faisaient courir un risque d’obésité et de diabète. Or ces mêmes chercheurs ont mis en évidence qu’il s’agissait des acides aminés utilisés en priorité par le tissu adipeux brun pour la production de chaleur. La stimulation de l’activité du tissu adipeux brun est donc l'une des pistes thérapeutiques les plus prometteuses pour promouvoir la perte de poids.
Comment booster naturellement la thermogenèse ?
En plus de l’activité physique, il est possible de stimuler la production de chaleur à l’aide d’aliments réputés pour leurs capacités thermogéniques : le piment, le thé et le café.
Tous trois contiennent des principes actifs (respectivement de la capsaïcine et de la caféine) qui stimulent le système nerveux sympathique, principal moteur de la thermogenèse. Le gingembre augmenterait aussi la thermogenèse, tandis que la cannelle stimulerait le "brunissement" du tissu adipeux.
Des compléments alimentaires thermogéniques peuvent aussi vous aider à produire de la chaleur et ainsi augmenter la dépense calorique moyenne.
C'est le cas des ingrédients naturels tels que l'extrait de café vert et thé vert, le guarana, la garcinia cambogia, l'inuline, la somatropine.
En conclusion
Après les conseils et astuces concernant les activités physiques à privilégier au régime, voici ceux qui vous permettront d’utiliser l’effet thermique des aliments à votre avantage :
Privilégiez les protéines au déjeuner (repas du midi) avec des légumes verts de saison (carotte, chou, oignon, poireau, salade, tomate...), de même que les aliments non raffinés (céréales complètes), satiétogènes, riches en fibres (légumes verts, noix, konjac…) ;
Ne vous couvrez pas trop et ne mettez pas votre chauffage trop fort (surtout l’hiver) : un peu de froid peut faire du bien (attention, pas chez tout le monde, personnes sensibles soyez vigilants).
Comme vous le voyez, maintenir son métabolisme n'est pas évident, mais surtout, en dehors de la pratique sportive anaérobie, son effet est assez modeste. Le plus gros du travail se fera dès lors en jouant sur les associations alimentaires et la complémentation…
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Acide Alpha-lipoïque : l'enfer est pour les ERO
- Par vogot
- Le 28/02/2019
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Depuis que vous lisez mes articles, je devine que vous vous intéressez suffisamment à la nutrition pour savoir que les antioxydants sont indispensables pour votre santé.
Vous savez par exemple que les fruits et légumes en contiennent de grandes quantités et qu’ils contribuent à réduire le vieillissement. Vous connaissez certainement les caroténoïdes, la vitamine C et vitamine E, le sélénium, et peut-être même les flavonoïdes…
Mais...
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Sauriez-vous expliquer concrètement leurs rôles dans l’organisme ?
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Pourriez-vous citer le roi des antioxydants, la crème de la crème, celui qui permet de regénérer tous les autres ?
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Savez-vous dans quelles situations ils sont incontournables et à quels moments les utiliser ?
Avec cet article, je vais vous apprendre, une bonne fois pour toutes, à quoi servent les antioxydants, comment ils agissent et quels sont les plus redoutables.
L'exploitation de l'énergie des aliments à l'origine de tout
Pour exécuter les nombreuses tâches essentielles à la vie, comme se déplacer, respirer ou transporter des substances dans le corps, nos cellules doivent forcément recevoir de l’énergie de sources extérieures. Cette énergie, nous la trouvons dans les aliments que nous ingérons, et plus exactement dans ceux qui contiennent des protéines, des graisses ou des glucides.
Les organismes vivants qui ont fabriqué ces nutriments ont dû utiliser eux-mêmes de l’énergie, et cette énergie est toujours là !
L’énergie ne se perd jamais, elle se recycle
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Quand vous convertissez l’énergie chimique contenue dans une entrecôte, c’est l’énergie déployée par le bœuf pour fabriquer ses muscles.
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Quand vous mangez une pomme, vous puisez l’énergie qu’a déployée le pommier pour produire l’un de ses fruits.
Les animaux puisent leur énergie en consommant d’autres animaux ou des végétaux, tandis que les végétaux réussissent l’exploit de capter et d’utiliser l’énergie du soleil.
Pour la très grande majorité d’entre eux, ils n’ont donc pas besoin de manger d’êtres vivants ! On leur doit d’être en vie car, si l’on y réfléchit bien, toute l’énergie qui circule dans le monde du vivant provient du soleil.
3 nutriments essentiels qui nous maintiennent en vie
Les graisses, les protéines et les sucres contiennent beaucoup d’énergie mais encore faut-il réussir à la convertir ! Si vous vous contentez de casser ces molécules, vous libèrez beaucoup d’énergie mais de manière complètement anarchique et sous une forme explosive très dangereuse.
Aucun animal ne peut réussir à exploiter l’énergie de cette façon. De même que l’explosion d’un réservoir d’essence par exemple ne ferait pas avancer une voiture.
Les animaux ont donc mis au point un système complexe permettant de « brûler » les nutriments en une série d’étapes, à l’aide de plusieurs « ingrédients » supplémentaires, et notamment l’oxygène, que nous puisons dans l’air en respirant.
En s’arrangeant pour transformer les molécules d’origine en des molécules de moins en moins énergétiques, ce système libère l’énergie graduellement, ce qui nous permet de la stocker sous une forme originale : l’ATP.
Quelques notions de base
Sans vouloir être rébarbatif, car la suite de cet article vaut la peine d'être lue, une cellule doit trouver l'énergie nécessaire à son fonctionnement : celle-ci est principalement obtenue par dégradation de molécules organiques, c'est le catabolisme.
Elle doit également fabriquer les molécules de base (glucides, lipides et protides) : ce sont les réactions d'anabolisme.
L'ensemble constitue le métabolisme cellulaire.
Les réactions de dégradation sont dites exoénergétiques car elles libèrent de l'énergie et les réactions de synthèse sont dites endoénergétiques car elles en consomment : l'énergie des premières réactions permet la réalisation des réactions de synthèse.
Ceci n'est possible que si un intermédiaire est capable d'emmagasiner cette énergie et de la restituer selon les besoins : les molécules d'ATP jouent ce rôle d'intermédiaire.
L'ATP : une molécule fondamentale
C’est une petite molécule énergétique facilement utilisable par l’organisme pour réaliser toutes les opérations qui nécessitent de l’énergie comme la synthèse des protéines, le passage de certaines substances à travers les membranes cellulaires, le changement de forme d’une cellule ou le battement des cils. Autant vous dire que l’ATP est une molécule fondamentale dans l’organisme. En moins d’une minute, une cellule musculaire utilise près de 10 millions de molécules d’ATP !
La naissance des ERO, ces composés oxydants qui vont précipiter le vieillissement
Ces transformations complexes se font dans nos cellules, et pour la majorité d’entre elles, dans de petites usines qu’on appelle « mitochondries ». Ce sont des compartiments plus ou moins perméables situés dans la quasi-totalité de nos cellules.
A l’issue du processus, les petites usines aboutissement à la production d’ATP ainsi qu’au rejet de plusieurs déchets « propres » : le dioxyde de carbone (CO2) et l’eau.
On dit qu’ils sont propres parce qu’ils ne sont pas toxiques pour l’organisme. Mais ce ne sont malheureusement pas les seuls déchets de la production : au cours des étapes successives, se forment des produits particulièrement toxiques pour les cellules : les espèces réactives de l’oxygène, communément appelées ERO.
Ce sont des éléments très instables qui peuvent s’échapper des usines et réagir avec l’oxygène pour former des composés encore plus toxiques. Ils ont un besoin impérieux d’arracher des éléments aux autres molécules pour acquérir plus de stabilité et sont prêts à attaquer toutes les molécules qui se trouvent sur leur passage.
Une production inévitable
C’est la rançon du succès d’un système de conversion d’énergie ultra-efficace (nous captons environ 34 % de l’énergie des nutriments alors que l’efficacité d’un moteur d’une voiture atteint à peine 25 %). Nous réussissons à exploiter magnifiquement l’énergie en utilisant de l’oxygène, mais nous produisons à petites doses des molécules toxiques qui peuvent nuire à notre organisme sur le long terme.
Un bon compromis
Pour éviter que ces molécules dégradent des composés importants de l’usine, de la cellule ou des éléments extra-cellulaires (comme les protéines), l’organisme a mis en place une parade originale : il envoie, sur le front, des composés qui vont accepter d’être dégradés par les ERO et qui vont leur donner les éléments de stabilité dont ils ont besoin. Ce sont les fameux antioxydants.
Je pourrais les comparer à des « soldats » qui se sacrifient pour la survie des éléments plus importants de la « nation ». Ils encaissent les coups à la place des autres. Grâce à eux, les ERO ne « volent » pas d’éléments structurants à des molécules vitales.
Les antioxydants contre les ERO : un combat longtemps équitable
En temps normal, les ERO sont présentes dans nos cellules à des doses raisonnables. L’organisme fabrique alors des quantités adéquates d’antioxydants pour réussir à minimiser les dégâts. Il utilise également des antioxydants qu’il trouve dans les aliments consommés, en particulier dans les fruits et légumes.
Comme nous, les végétaux fabriquent des « soldats » pour lutter contre les ERO et on retrouve logiquement ces composés dans les parties que nous consommons. En réalité, ils en produisent même beaucoup plus que nous ! Contrairement aux animaux, les végétaux doivent s’exposer le plus possible aux rayonnements du soleil s’ils veulent produire de l’énergie. Or, le rayonnement UV est connu pour générer une grande quantité d’ERO (c’est d’ailleurs pour cela que les personnes qui s’exposent trop souvent au soleil sans protection voient leur risque de cancer de la peau augmenter !).
De plus, ils produisent de l’oxygène pur pendant la photosynthèse, lequel entraîne une production accrue de ces molécules oxydantes. Ils s’en défendent en fabriquant un puissant assortiment d’antioxydants.
L’organisme utilise donc deux types de « soldats » pour s’opposer aux ERO : les antioxydants endogènes (c’est-à-dire qu’il fabrique lui-même) et les antioxydants exogènes (qu’il trouve dans l’alimentation).
Et chaque type d’antioxydant a son terrain de prédilection : certains comme la vitamine E sont spécialement entraînés pour évoluer sur des terrains gras tels que les membranes cellulaires, d’autres comme la vitamine C au sein de milieux aqueux tels que le cytoplasme.
Ce combat entre ERO et antioxydants démarre dès la formation de l’embryon après la fécondation et il va durer… toute la vie. Pendant très longtemps, au moins deux décennies, il est très équitable. Les antioxydants neutralisent les ERO, les composants sont très peu attaqués et l’organisme fonctionne de manière optimale. Il arrive même régulièrement que le corps « utilise » les ERO pour communiquer ou combattre des éléments étrangers et indésirables.
Le stress oxydatif : quand les ERO prennent les devants et menacent gravement notre santé
Le stress oxydatif ou stress oxydant correspond à une agression des cellules par des radicaux libres, aussi appelés "espèces réactives de l'oxygène" (ERO).
Ne confondez pas stress oxydatif, qui s'observe au niveau cellulaire, et stress psychologique, au niveau de l'organisme.
C’est après l’âge de 30 ans que les choses se compliquent. A partir de ce moment (mais cela peut être plus tôt ou plus tard), les ERO commencent à prendre les devants. De nombreux facteurs environnementaux comme l’excès de poids, l’ingestion de substances toxiques (fumée de cigarettes, pesticides, métaux lourds, etc.), l’exposition aux polluants de l’air, les infections microbiennes, le rayonnement UV, l’inflammation chronique ou le stress, font que leur nombre augmente progressivement dans l’organisme. Si ces facteurs sont temporaires, l’organisme revoit sa production d’antioxydants à la hausse pour maintenir le statu quo.
Mais s’ils persistent dans le temps, l’équilibre est rompu. C’est à ce moment-là que l’organisme a le plus besoin d’antioxydants d’origine exogène, ceux qu’on trouve dans l’alimentation. La production a atteint sa limite, et le seul moyen d’augmenter les effectifs de « soldats », c’est de consommer davantage d’antioxydants « déjà formés ».
Malheureusement, en général, c’est l’inverse qui se produit : notre consommation d’antioxydants à travers les fruits, les légumes et tous les autres végétaux n’est pas à la hauteur des enjeux.
La supériorité prolongée des ERO entraîne alors rapidement des lésions irréversibles sur de nombreuses molécules biologiques, conduisant à terme, à des pertes de fonction.
Les protéines, premières cibles des ERO
Environ 50 à 70 % des ERO s’attaquent en priorité aux protéines, avec des conséquences plus ou moins graves. En général, elles dégradent les chaînes latérales des protéines, avec une préférence pour les acides aminés soufrés (cystéine, méthionine), basiques (arginine, histidine, lysine) et aromatiques (phénylalanine, tyrosine, tryptophane).
Effet antioxydant de la somatropine naturelle
La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.
Pour stimuler la sécrétion de l'hormone de croissance, améliorer la performance sportive et combattre la fatigue, une somatropine naturelle a été développée, riche en acides aminés (L-citrulline, L-ornithine, glycine, L-leucine, L-isoleucine, L-valine, L-tryptophane) et un isolat de protéines de lactosérum le plus pur possible (ISOLATE) afin d'augmenter la masse musculaire.
Certaines somatropines naturelles contiennent également de la levure de bière sèche inactive riche en vitamines B, qui participent à la réduction de la fatigue (morale et physique), et à la régulation de l'activité hormonale grâce à son apport en vitamine B6.
Elles peuvent comporter également de l'extrait sec de graines de fenugrec (Trigonella foenum-graecum L.) titré en saponines stéroïdiennes, des molécules qui contribuent à augmenter les niveaux de testostérone, complétant ainsi l'effet stimulant et régulateur de la somatropine naturelle.
Dégradations et inflammations chroniques
La plupart du temps, ces dégradations sont temporaires car l’organisme peut les remplacer et en fabriquer de nouvelles, mais elles perturbent momentanément le fonctionnement de nombreux systèmes, y compris le système antioxydant lui-même ! Il arrive aussi, et cela devient plus grave, que les protéines endommagées ne puissent pas être remplacées ou évacuées.
Prenons l’exemple de l’athérosclérose, un phénomène inflammatoire chronique qui conduit à la formation de plaques dans les grosses et moyennes artères. Au tout début, les ERO attaquent certaines protéines circulant dans le sang : les LDL et les VLDL. Ce sont des protéines qui transportent du cholestérol à destination de toutes les cellules du corps humain. Lorsqu’elles sont abîmées par les ERO, elles génèrent la sécrétion de messagers pro-inflammatoires et posent donc de sérieux problèmes au système immunitaire.
Des cellules spécialisées font alors le choix de les neutraliser en les engloutissant : ce sont les macrophages. Malheureusement, chez les personnes qui présentent de grandes quantités de LDL et de VLDL (généralement parce que leurs apports en sucres et en cholestérol sont trop élevés), les macrophages ont beaucoup de travail. Comme il y a beaucoup de LDL et de VLDL abîmés par les ERO, les macrophages doivent littéralement se gaver pour réussir à les engloutir tous. Et rapidement, eux-mêmes contiennent des quantités ahurissantes de cholestérol.
Ils en contiennent tellement qu’à certains endroits turbulents de l’écoulement sanguin, ils échouent sur les parois de la couche interne des artères et finissent par former des plaques très dangereuses pour l’organisme. Les fameuses plaques d’athérome.
Dans d’autres situations pathologiques, les protéines dégradées par les ERO ne sont pas détruites par l’organisme et peuvent former des agrégats qui s’accumulent dans les cellules et dans le compartiment extracellulaire.
Les ERO s’attaquent aussi à l’ADN
Malheureusement, les ERO sont particulièrement friands de l’ADN, et notamment de l’un de ses composés, la guanine. Et là, ça n’est plus du tout la même histoire : l’ADN n’est pas une molécule qu’on remplace facilement. Il existe des systèmes de réparation, certes, mais les informations à l’origine de ces systèmes sont inscrites eux-mêmes dans l’ADN. La dégradation de l’ADN à long terme par les ERO dérègle donc de nombreux mécanismes physiologiques et participe directement et indirectement au développement du cancer et du vieillissement.
Avec le temps, les systèmes de réparation de l’ADN deviennent défaillants, ce qui entraîne toujours plus de mutations, et toujours plus de défaillances.
Aucun système n’est épargné quand l’ADN est touché
Cette chaîne de destruction, nous l’avons mise en évidence au cours du vieillissement mais aussi dans la quasi-totalité des maladies chroniques. Elle est la cause directe de plusieurs cancers, de l’athérosclérose et probablement de la maladie d’Alzheimer et du diabète.
L’assaut contre les lipides membranaires
Nos membranes cellulaires sont également les cibles privilégiées des ERO. Celles-ci contiennent des acides gras indispensables pour notre santé : les graisses poly-insaturées (dont font partie les oméga-3). Ce sont ces acides gras qui intéressent particulièrement les ERO. Ils sont responsables de la souplesse de nos membranes, une propriété capitale pour assurer correctement la transmission nerveuse et prévenir le déclin cognitif. Sans eux, nos membranes deviennent rigides et les cellules s’en trouvent considérablement diminuées. Certaines finissent même par mourir.
Les ERO transforment ces acides gras si bénéfiques en nouveaux produits néfastes pour plusieurs activités biologiques. On appelle cela la péroxydation lipidique. C’est une destruction progressive de la membrane cellulaire, et elle se poursuit tant qu’aucun élément de défense ne l’arrête (comme un effet domino). La défense des membranes, c’est justement la mission principale de l’un des antioxydants fabriqué par l’organisme : la glutathion péroxydase.
Les antioxygènes exogènes dont on dispose : du moins actif au plus redoutable
Vous le savez maintenant, quand nos antioxydants endogènes diminuent, les antioxygènes d’origine alimentaire sont décisifs. C’est la raison pour laquelle la consommation d’au moins 5 fruits et légumes par jour (en réalité, il faudrait faire beaucoup beaucoup plus) est importante pour tout le monde, mais encore plus pour les personnes de plus de 30 ans.
3 antioxydants d’origine alimentaire sortent du lot
La vitamine C
La plupart des mammifères sont capables de synthétiser la vitamine C au niveau du foie ou des reins, mais pas l’homme. Il doit donc la puiser dans l’alimentation (environ 100 mg par jour au minimum). La vitamine C est un excellent piégeur des ERO. Elle met fin à la péroxydation lipidique en régénérant un autre antioxydant capable d’évoluer dans les milieux gras : la vitamine E.
La vitamine E
La vitamine E désigne en réalité un ensemble de molécules antioxydantes très semblables, les tocophérols et les tocotriénols. Ils aiment les milieux gras, ce qui leur permet de s’insérer dans les membranes cellulaires. Le α-tocophérol est le plus abondant (environ 10 mg via l’alimentation chaque jour grâce à certaines huiles végétales et à certains fruits à écale) mais il semble que le γ-tocophérol soit le plus efficace (on le trouve dans l’huile de sésame).
L’acide alpha lipoïque, le plus efficace de tous
Vous ne le connaissez peut-être pas et pourtant il s’agit certainement de l’antioxydant le plus efficace. Il est naturellement produit par l’organisme mais on le trouve également dans l’alimentation (en petites quantités dans les légumes feuillus comme les épinards).
Voici quatre de ses propriétés qui le rendent tout à fait exceptionnel :
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Sa grande polyvalence. Il peut agir à la fois dans un milieu aqueux et dans un milieu gras contrairement à la vitamine E (uniquement dans le gras) et la vitamine C (uniquement dans l’eau). C’est pour cette raison qu’on l’appelle régulièrement l’antioxydant universel.
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Son pouvoir régénérateur. Il est capable de régénérer les autres antioxydants après qu’ils aient neutralisé d’autres ERO. Il augmente ainsi la durée de vie et l’efficacité de la vitamine E, de la vitamine C et du glutathion (dont il favorise la production).
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Son effet chélateur. Il présente également la capacité très recherchée de piéger les métaux toxiques comme l’arsenic, le cadmium et le mercure.
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Son pouvoir réparateur. Non content de s’opposer aux ERO et de régénérer les « soldats » morts au combat, l’acide alpha-lipoïque est capable de réparer certains des dommages oxydatifs infligés aux molécules, et notamment aux protéines. C’est une propriété particulièrement importante surtout vis-à-vis des protéines dont le taux de remplacement est très bas comme la myoglobine.
Un organisme de 20 ans en pleine santé produit suffisamment d’acide lipoïque pour subvenir à ses besoins. Mais définitivement pas un organisme plus « mûr », surtout s’il est atteint d’une maladie chronique, de diabète, de cirrhose ou encore d’athérosclérose.
Actuellement, les chercheurs multiplient les essais cliniques pour comprendre l’étendue des pouvoirs de l’acide alpha lipoïque (AAL). On sait déjà qu’il lutte contre le stress oxydatif, ce déséquilibre qui place les ERO en situation de force. Il renforce les « soldats » dont les effectifs vacillent dangereusement, et ce, avec une efficacité remarquable. Il est donc utile dans toutes les affections associées au stress oxydatif. Une étude a ainsi montré les effets positifs d’une supplémentation en acide alpha-lipoïque (AAL) pour la perte d’audition lié à l’âge.
Mais les études les plus récentes montrent qu’il peut faire beaucoup mieux que ça.
Les pouvoirs de l’acide alpha lipoïque sur le vieillissement : télomérase et horloge circadienne
Il y a plusieurs décennies, les chercheurs ont découvert que nos chromosomes, ces éléments qui portent nos gènes, raccourcissaient de manière régulière en vieillissant. Pour éviter que des gènes ne fassent les frais de cette anomalie, l’organisme a placé des séquences d’ADN complètement inutiles aux extrémités. De cette façon, les chromosomes raccourcissent mais aucun gène ne disparaît. Malheureusement, ces séquences inutiles ne sont pas infinies et tôt ou tard, un premier gène se volatilise, emportant avec lui de précieuses informations génétiques. A partir de ce moment, le raccourcissement inexorable des chromosomes va engendrer la disparition de nombreux gènes et provoquer des dysfonctionnements majeurs dans les cellules, et dans tout l’organisme.
Quand elles atteignent ce stade, la plupart des cellules se suicident pour éviter la catastrophe. C’est une autre composante du vieillissement…
En réalité, il existe une enzyme qui ajoute de nouvelles séquences d’ADN aux extrémités et qui empêche le raccourcissement des chromosomes, mais elle ne s’exprime que dans certaines cellules, notamment celles d’un embryon. Cette enzyme, c’est la télomérase.
En 2015, des chercheurs ont montré que l’acide alpha lipoïque pris sous forme de complément alimentaire stimulait l’activité de cette enzyme, avec des effets positifs observés sur des animaux atteints d’athérosclérose.
Et ce n’est pas tout !
Des chercheurs ont aussi montré que l’acide lipoïque aidait à maintenir un rythme circadien normal. Or, on sait que cette « horloge biologique », qui se dérègle en vieillissant, influe sur un nombre insoupçonnable de fonctions biologiques comme la résistance au stress, la fonction cardiaque, la balance hormonale, la performance musculaire, le métabolisme du glucose… Il a été remarqué chez les animaux supplémentés avec de l’acide lipoïque une meilleure capacité cognitive et une expression génétique d’une centaine de gènes associés à la détoxification et à l’antioxydation comparable à celle des animaux plus jeunes. Plus on améliore notre compréhension de l’horloge biologique, plus on s’aperçoit qu’elle est impliquée dans de très nombreux aspects de la vie. Les rythmes circadiens affectent une flux de processus biologiques critiques : si l’acide lipoïque aide à les resynchroniser, cela pourrait conférer un avantage significatif.
Acide alpha lipoïque et antioxydants : la poursuite des études
Les chercheurs continuent d’explorer les pouvoirs insoupçonnés de l’acide alpha-lipoïque. Avec beaucoup de difficulté comme pour tous les composés antioxydants. L’intérêt de ces substances est d’empêcher le développement de pathologies associées au stress oxydatif et de ralentir le vieillissement. Or, il est très difficile de mesurer ces effets dans des essais cliniques généralement limités à quelques mois.
Une supplémentation de 2, 5 ou même 10 ans peut avoir empêché le développement d’une pathologie, ralenti certains signes du vieillissement ou retardé l’apparition de problèmes auditifs, mais comment le prouver puisque les affections ont été évitées ? Et quand bien même, comment prouver qu’elles ont été évitées grâce à cette supplémentation ?
En fait, c’est un peu le même problème qu’ont les chercheurs à prouver la toxicité à long terme de certains produits néfastes comme les pesticides. Ces derniers fonctionnent exactement de manière opposée : ils augmentent le niveau des ERO et accélèrent l’apparition des cancers et du vieillissement.
Comme il faut parfois plus de 20 ans avant que les effets se manifestent, les chercheurs mettent souvent des décennies à associer les produits et les risques. Ce lien de cause à effet repose avant tout sur des études d’observation et des travaux de laboratoire : les essais cliniques ne sont d’aucune utilité pour évaluer le risque de ces substances (qui voudrait être le sujet d’une supplémentation de 30 ans en pesticides ?).
Pour en revenir à l’acide alpha-lipoïque, les essais cliniques démontrent surtout leurs effets lorsque la situation est déjà dramatique, quand les ERO sont omniprésents, dans le cadre du diabète par exemple. Ils montrent aussi une diminution objective incontestable du niveau des ERO dans les concentrations plasmatiques et une augmentation du niveau des antioxydants.
Pour le reste, il faudra faire confiance aux études d’observation, aux études in vitro et aux études animales, déjà bien fournies.
Comment choisir votre complément d’acide alpha-lipoïque (AAL) ?
On ne peut pas y couper : les compléments d’acide alpha-lipoïque sont forcément fabriqués en laboratoire. Ce processus aboutit à la synthèse d’un mélange de deux formes d’acide lipoïque : la forme R et la forme S. La forme R est exactement la même molécule que celle fabriquée par notre organisme. La forme S, en revanche, n’en est qu’une mauvaise copie et elle semble d’ailleurs totalement inactive.
La plupart des vendeurs proposent des compléments qui contiennent les deux formes car c’est assez coûteux de les séparer. Et c’est là qu’il faut être vigilant : si l’étiquette indique 200 mg d’acide alpha-lipoïque, sans plus de précisions, cela signifie très probablement que le complément contient les deux formes en quantités égales, soit seulement 100 mg d’acide alpha-lipoïque. Même si la forme S parait inoffensive, c’est une molécule qui ne servira à rien dans votre organisme. Si vous le pouvez, préférez donc des compléments ne contenant que de l’acide R-lipoïque comme Acide alpha-lipoïque (AAL)
Choisissez également des compléments dont les dosages par capsule ne sont pas trop élevés : comme la durée de vie de l’acide lipoïque dans l’organisme est assez courte, il vaut mieux prendre de petites quantités en plusieurs fois. Les dosages d’acide alpha-lipoïque (AAL), par voie orale, utilisés dans le cadre des études scientifiques sont de 300 mg, 1 fois par jour.
Dans les études qui ont montré des bénéfices, plusieurs semaines de traitements ont été nécessaires pour en ressentir les effets.
Il est également important de le prendre à distance des repas : les autres nutriments et micronutriments réduisent fortement sa biodisponibilité ! Sans eux, il monopolise deux transporteurs principaux pour traverser la barrière intestinale et gagner les différents tissus.
Enfin, dernier point important, l’acide alpha-lipoïque (AAL) est très sensible à la chaleur, à l’humidité et à la lumière : il est indispensable de le conserver dans un endroit sec et frais.
Le rappel des points importants
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La production d’énergie à partir des aliments et du dioxygène entraîne l’apparition de composés toxiques pour l’organisme : les ERO.
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L’organisme parvient à contrôler ces composés toxiques grâce aux antioxydants endogènes (produits par l’organisme) et exogènes (apportés par l’alimentation ou la supplémentation).
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Au cours du vieillissement et en parallèle de nombreuses maladies, les ERO deviennent majoritaires et dégradent de nombreuses molécules essentielles comme des protéines, des lipides et même de l’ADN.
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L’acide alpha lipoïque est l’antioxydant universel par excellence : il est à la fois produit par l’organisme et contenu dans certains aliments. Antimutagène redoutable et régénérateur de nombreux autres antioxydants, il agirait également contre le vieillissement.
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Doses adéquates : 1 gélule de 300 mg d’acide alpha-lipoïque (AAL) en dehors des repas.
La recette pour une production d’énergie efficace et durable
Les ingrédients principaux :
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Des aliments riches en glucides, en protéines ou en lipides (environ 2000 à 3000 kilocalories par jour).
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De l’oxygène (soit environ 12 000 litres d’air par jour).
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De la vitamine B3 que l'on retrouve dans la formule Vitaminéro (qui concourt à la production du NAD, un intermédiaire important).
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De la co-enzyme Q10 (un intermédiaire qu’on trouve surtout dans la viande et le poisson).
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De la somatropine naturelle (30 g par jour)
Les restes et déchets produits par le système :
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Du dioxyde de carbone (CO2).
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De l’eau.
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Des substances toxiques pro-oxydantes, les ERO.
Les astuces :
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Une paroi intestinale en bonne santé pour absorber efficacement les nutriments (glucides, protéines et glucides) et micronutriments secondaires.
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La supplémentation en antioxydants (surtout en acide alpha-lipoïque (AAL)) et la forte consommation d’aliments bruts d’origine végétale.
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Eviter toutes les sources supplémentaires d’ERO comme le tabac, les pesticides, la pollution, l’exposition inadéquate au soleil (peau non préparée), l’exposition soutenue aux bruits, etc.
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Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes
- Par vogot
- Le 13/11/2018
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Une diminution de la production de cortisol, l’hormone principale du stress, a été mis en évidence dans des maladies aussi diverses que les allergies, l’asthme et la fibromyalgie.
La fibromyalgie revêt des aspects de pandémie avec une prévalence de l'ordre de 1 à 2 % dans la population générale, atteignant 2 à 6 % dans les consultations de médecine générale et jusqu'à 20 % dans celles de rhumatologie, spécialité à laquelle la fibromyalgie a été rattachée.
Partant de ce principe attardons-nous sur deux éléments en lien direct :
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la fibromyalgie
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le cortisol
Qu'est-ce que la fibromyalgie ?
La fibromyalgie fait partie de ces nombreuses maladies invalidantes, en progression constante, contre lesquelles la médecine conventionnelle n’a pas grand-chose à proposer sinon d’essayer de les « stabiliser » ou d’en calmer les douleurs : ceux qui en souffrent en savent quelque chose.
Encore mal connue, la fibromyalgie est l'objet de polémiques dans le milieu scientifique, ses causes n'étant toujours pas identifiées clairement. On la considérait jusqu'à il y a peu, comme une maladie psychiatrique.
Aujourd'hui, en plus d'un profil psychologique particulier (états dépressifs, pessimisme, fatigue, lassitude), on pointe du doigt des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales, etc.), et un contexte de vie (stress, alimentation, sédentarité) qui y prédispose.
S'il est important de ne pas méconnaître la dépression lorsqu'elle se traduit par des plaintes qui font surtout penser à un problème somatique, il l'est tout autant de ne pas étiqueter dépression et « dans la tête » toutes les expressions d'un déséquilibre organique (notamment toxique) sous-jacent.Facteurs d'influence
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Troubles du sommeil
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Dépression
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Temps humide et froid
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Obésité, hyperlaxité, anomalies posturales
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Facteurs métaboliques, neurohormonaux
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Anxiété, stress
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Inactivité physique, faiblesse musculaire
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Hyperactivité physique, traumatismes
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Environnement social défavorable
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Attitude négative des médecins
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Spasmes musculaires, paresthésies
Personnes à risque
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Les femmes. Elles sont plus susceptibles de souffrir de la fibromyalgie que les hommes, dans un rapport d'environ quatre pour un.
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Chez les femmes, la maladie apparaît entre 30 à 50 ans, et généralement aux environs de l'âge de la ménopause, période caractérisée par une baisse en oestrogènes. Chez certaines femmes, la ménopause favorise un état dépressif propice à la survenue de la fibromyalgie.
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Les personnes âgées de plus de 50 ans.
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Les personnes dont un membre de la famille a souffert de fibromyalgie.
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Les personnes qui ont des troubles du sommeil dus à des spasmes musculaires nocturnes ou un syndrome des jambes sans repos.
Modifier son alimentation
Dans certains cas de syndrome fibromyalgique, j'ai a pu mettre en évidence de l'hypersensibilité ou intolérance alimentaire.
L'intolérance alimentaire est, au sens large, une réaction adverse reproductible vis-à-vis d'un ou plusieurs constituants alimentaires, non liés à un désordre psychiques, pouvant être causée par des mécanismes immunologiques (hypersensibilité) ou non-immunologiques (déficiences enzymatiques en lactase, peptidases,...).
Ces hypersensibiltés alimentaires basées sur des réponses immunologiques tardives à igg, qui se manifestent aussi bien au niveau digestif que sur les organes extra-intestinaux (SNC, endocrinien, articulaire,...) peuvent être mises en évidence par une méthode de dosage quantitatif d'igg spécifiques.
J’émets quelques recommandations d'ordre diététique à l'intention des personnes atteintes de fibromyalgie:-
éliminer de son alimentation les huiles végétales hydrogénées (comme certaines margarines qui restent solides à la température de la pièce) et les aliments dont la teneur en acides gras trans est élevée (comme les fritures, les pâtisseries et les biscuits),
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augmenter son apport en acides gras oméga-3, un acide gras essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Les graines de lin, l'huile de lin et les huiles de poisson (contenues dans les poissons gras sauvages comme le maquereau et le saumon) en sont des sources importantes,
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manger suffisamment de fruits et légumes (5 à 10 portions ),
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incorporer dans ses mets le gingembre et le curcuma.
Les signes de la fibromyalgie
La fibromyalgie présente peu de signes pouvant permettre d’affirmer le diagnostic à coup sûr. C’est pourquoi beaucoup de médecins refusaient (et refusent encore) de reconnaître qu’il s’agit d’une maladie, parlant alors plutôt de problèmes psychiques…
C’est ainsi que les malades doivent souvent attendre plusieurs mois et effectuer des consultations chez plusieurs médecins avant d’être enfin dépistées. Un véritable calvaire, qui place ces personnes dans l’incertitude de leur diagnostic, mais aussi dans l’incompréhension de leur entourage, de leur employeur et souvent aussi de leur médecin.
Cette absence de reconnaissance de leur souffrance place les fibromyalgiques dans des situations extrêmement pénibles.
À côté de ces troubles presque systématiquement rencontrés lors d’une fibromyalgie, d’autres peuvent survenir. Ils sont extrêmement nombreux et variés : maux de tête, vessie instable, troubles de règles, frilosité, bourdonnements d’oreille, crampes, troubles sexuels, transpiration, bouche sèche, etc.
Quant à l’évolution de la maladie, elle est chronique et fluctuante sur plusieurs années. La plupart des auteurs d'études considèrent que la guérison n’est pas possible, tout au plus peut-on espérer une amélioration…
Pour ma part , je demeure convaincu que la guérison est réalisable si le traitement vise bien la cause et non simplement les symptômes. Cependant, la personne gardera toujours une certaine fragilité.
Tout cela fait que la fibromyalgie peut perdurer pendant des années, alors que des solutions, autres que conventionnelles, existent…
Les 18 points douloureux de la fibromyalgie
Pour ce test, il faut exercer sur chaque point, une pression. Celle-ci doit correspondre au moment où l’ongle du pouce de l’examinateur blanchit lors de l’appui. Les 18 points douloureux correspondent à 9 paires de points (droite et gauche) :
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Occiput, à l’arrière du crâne.
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Région cervicale basse.
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Trapèze de l’épaule, partie moyenne du bord supérieur.
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Omoplate, dans sa partie supérieure.
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Deuxième côte.
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Coude, dans sa partie externe.
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Fessier, quadrant supéro-externe de la fesse.
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Hanche, juste en arrière du grand trochanter.
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Genou, dans sa partie interne.
Les facteurs déclenchants
Ils sont importants à connaître. Ils seront à traiter en première intention dans tous les cas de fibromyalgie. Car il arrive souvent que leur seul traitement la soulage, l’améliore voire la guérisse :
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D’abord, cette maladie touche des personnalités particulières : hyperactifs, impatients, perfectionnistes… qui n’arrêtent pas de travailler et qui ne respectent pas les besoins de leur corps…
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Un choc est souvent le facteur déclenchant : anesthésie, vaccins, stress excessif, chirurgie, accident, conflit, décès… mais aussi un abus sexuel (pouvant remonter à l’enfance), une maltraitance, un harcèlement… sont souvent rencontrés.
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Comme déjà évoqué, cela peut être aussi : une infection, la disparition d’une MAI (maladie auto-immune), une intoxication par les métaux lourds, des problèmes digestifs…
Les causes de la fibromyalgie
La thèse sensitive est la plus accréditée actuellement. Elle explique que la fibromyalgie proviendrait d’une anomalie dans le processus du contrôle de la douleur. De nombreux signes convergents semblent l’accréditer, notamment la présence de Substance P et du Nerve Growth Factor dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), ce liquide où baignent le cerveau et la moelle épinière.
Or ces substances interviennent dans les processus douloureux. Par ailleurs, l’hyperactivité du sympathique et la baisse des neuromédiateurs de sérotonine et de noradrénaline semblent également appuyer cette thèse.
Cependant, d’autres éléments doivent également être pris en compte :
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Des facteurs héréditaires, car un allèle plus court du gène du transport de la sérotonine a été retrouvé chez de nombreux fibromyalgiques.
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Un état inflammatoire chronique est aussi souvent noté.
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Un surmenage et un stress extrêmes, alliés à une mauvaise récupération inaugurent souvent la fibromyalgie.
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Une maladie auto-immune (MAI) est souvent rencontrée au cours des fibromyalgies : la polyarthrite rhumatoïde se rencontre dans 30% des fibromyalgies, le lupus érythémateux disséminé dans 31%... dans d’autres cas, une maladie auto-immune disparaît juste avant le commencement de la maladie.
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Les infections comme la maladie de Lyme, la mononucléose infectieuse, les viroses herpétiques (EBV)… sont souvent présentes.
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Le syndrome métabolique (constitué d’un surpoids, d’un excès de cholestérol et de triglycérides, d’un diabète et d’une hypertension artérielle) est présent chez 50 % des fibromyalgiques.
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Des troubles digestifs chroniques.
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Des intoxications aux métaux lourds, surtout le mercure et le nickel.
Les traitements conventionnels
Les traitements conventionnels s’articuleront sur trois axes principaux :
Les médicaments.
Les antalgiques, les anti-inflammatoires et la cortisone n’ont que peu d’effet sur les douleurs de la fibromyalgie. Il faut davantage avoir recours aux antidépresseurs (amitriptyline) et aux anticonvulsivants (prégabaline) à faibles doses. Certains autres remèdes agissent sur les neuromédiateurs déficitaires comme :
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (milnacipran et duloxétine).
Les antagonistes de la sérotonine (tropisétron).
Les agonistes dopaminergiques (pramipexole).
À signaler enfin, que les injections d’immunoglobulines G auraient aussi eu un effet bénéfique sur la maladie.
La thérapie cognitive et comportementale permet d’accepter sa maladie (ce qui ne veut pas dire baisser les bras face à elle), d’apprécier les besoins de son corps, et aussi d’adopter de nouveaux comportements face à la maladie et à ses troubles.
L’exercice physique : kinésithérapie, physiothérapie, ergothérapie… apporteront un assouplissement du corps, un réentraînement à l’effort et un regain d’énergie. Celui-ci se fera de manière douce et progressive en respectant les réactions du corps.
Les autres approches
Mais, à côté de la médecine allopathique qui agit sur les symptômes, d’autres approches réalisées par des chercheurs, français, allemands, italiens et américains se tournent davantage vers les racines de la maladie.
Plusieurs approches sont ainsi possibles. Afin de déterminer laquelle pourrait convenir le mieux à la personne, il faudra se pencher sur ses antécédents et sur les facteurs déclenchants. Quoi qu’il en soit, voici les principales pistes pouvant mener à la guérison :
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Changer de point de vue sur la vie. C’est le premier temps : apprendre à prendre son temps, à se détendre, à assurer de bonnes nuits de sommeil, à se faire plaisir, à être ici et maintenant…
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Traiter le facteur déclenchant. Il est toujours indispensable d’identifier et de traiter le facteur déclenchant : digestion d’un choc émotionnel, isothérapie d’un vaccin ou d’une anesthésie…
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Suivre une alimentation équilibrée. Choisir une alimentation biologique et riche en crudités, en fruits, en légumes, en poissons et en huiles d’olive, de noix et de colza… Supprimer les sucreries, les excitants et l’aspartame qui peuvent aggraver les douleurs.
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En cas de problème digestif. Suivre un régime Seignalet sans laitages ni gluten, associé à une prise de probiotiques, d’argile et de chlorophylle (ou de glutamine) pour reconstituer la muqueuse intestinale.
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Détoxiner l’organisme. Les polluants, au premier rang desquels figurent les pesticides et les métaux lourds (mercure, nickel, argent, aluminium…), doivent être évacués de l’organisme. Pour cela, il est possible de faire appel aux nutriments (vitamine C, sélénium, zinc, glutathion…) et aux rplantes médicinales (aloé vera, spiruline, ail des ours, coriandre, chlorella, chardon-Marie…)
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Rechercher d’éventuelles carences (zinc, fer, iode, vitamines D et B) à l’aide d’une prise de sang. Quoi qu’il en soit, magnésium (pyrophosphate de magnésium) et coenzyme Q10 sont à prendre quasi systématiquement. Le silicium organique peut aussi avoir un intérêt.
Contrôler l’articulé dentaire
Un syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM) est souvent évoqué en cas de fibromyalgie. Le test de la cale affirmera le diagnostic (disparition des douleurs lorsqu’une cale est placée entre les molaires d’un côté puis de l’autre). Un traitement par un orthodontiste résoudra ensuite le problème.
Rechercher une infection
Cette recherche est à effectuer principalement en cas de maladie de Lyme, de brucellose, de dengue, d’herpès, de candidose, d’infections à staphylocoque ou à mycoplasme, dans les antécédents. Une simple prise de sang (typage lymphocytaire et sérologie) permettra le diagnostic par votre médecin, tant soit-il qu'il reconnaisse la fibromyalgie (et là, c'est pas gagné!).
Le traitement fera appel aux traitements classiques (antibiotiques, antiviraux, antimycosiques, huiles essentielles, extraits de pamplemousse, ail, probiotiques…) ou mieux à la micro-immunothérapie.
En cas de maladie auto-immune associée, le traitement de la fibromyalgie sera entièrement lié au traitement de cette maladie.
Rechercher une acidose de l’organisme
L’acidose est facile à repérer à l’aide de quelques bandelettes urinaires réalisées pendant quelques jours. En cas de besoin, une alimentation surtout végétarienne, sans alcool ni café, associée à une prise de lithothamne améliorera le trouble.
S’éloigner des champs électromagnétiques. D’une manière générale, il est prudent de fuir tout champ électromagnétique artificiel : circuits électriques, lignes à haute tension, antennes-relais, téléphone portable et sans fil, four à micro-ondes, radars, WiFi, etc., qui, s’ils ne sont pas la cause (?), risquent du moins d’aggraver les symptômes présentés, notamment douleurs et fatigue.
Suivre les cures thermales qui sont maintenant organisées dans de nombreuses stations à l’intention des personnes atteintes de fibromyalgie.
Les autres traitements, sérocytols, bilans du CEIA, soins énergétiques, géobiologie… présentent aussi un intérêt. Ces traitements de fond ne doivent pas faire oublier l’intérêt des traitements naturels pour tous les troubles de la vie quotidienne comme la douleur, avec l’acupuncture, la mésothérapie, l’harpagophytum, la sophrologie, l’EFT, les huiles essentielles…
Et le cortisol me direz-vous ?
J'y viens !
Le cortisol est la principale hormone glucocorticoïde. Sa sécrétion est contrôlée par l'ACTH et varie au cours de la journée. Son rôle est de réguler le métabolisme des glucides, lipides, protides, des ions et de l'eau pour limiter toute variation trop brutale de l'équilibre physiologique de l'organisme.
Le cortisol est sécrété par les glandes corticosurrénales à partir du cholestérol. Sa sécrétion dépend également d’une autre hormone, l’ACTH produite par l’hypophyse dans le cerveau (ACTH pour adrénocorticotrophine).
Cette hormone intervient dans la gestion du stress par l’organisme (adaptation de l’organisme au stress). En cas de stress, elle permet une libération de sucre à partir des réserves de l’organisme pour répondre à une demande accentuée en énergie pour les muscles, le cœur, le cerveau…
Cette hormone joue également un rôle dans le métabolisme des aliments : régulation des glucides, des lipides, des protides, des ions et de l’eau pour préserver l’équilibre physiologique de l’organisme. Elle joue également un rôle à la réaction anti-inflammatoire, la régulation de la pression artérielle, la croissance osseuse et participe à la régulation du sommeil et du système immunitaire.
Sa sécrétion suit un rythme "circadien" ou "nycthéméral" fixe : elle est maximale entre 6h et 8h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.
Variations physiologiques du cortisol dans le sang
La sécrétion du cortisol varie au cours de la journée : les taux à 20h sont environ la moitié de ceux constatés à 8h. Le minimum est à minuit. En cas d’hypersécrétion, ces variations au cours de la journée ont tendance à disparaître. Les personnes travaillant de nuit sur de longues périodes peuvent connaître des variations différentes au cours de la journée.
On sait que les valeurs sont 50 % plus faibles avant 10 ans. Par ailleurs, les estrogènes (contraception, grossesse) augmente. Entre le 3e et le 9E mois, la cortisolémie est 50 % plus élevée pour revenir à la normale une semaine après l’accouchement.
En cas d’obésité, la production de cortisol est plus importante, sans modification du cortisol libre plasmatique, ni de la cortisolurie.
Enfin, le stress physique et émotionnel, l’hyperthyroïdie, la maladie peuvent augmenter la production de cortisol.
A l’inverse, l’hypothyroïdie ou un traitement par hydrocortisone ou corticoïdes de synthèse va diminuer le taux de cortisol.
En résumé, certains médicaments peuvent influer sur le taux de cortisol : corticoïdes, oestrogènes et amphétamines.
Un excès de cortisol peut favoriser l’hypertension, le diabète, l’obésité, une faiblesse musculaire, l’ostéoporose, une aménorrhée, un hirsutisme chez la femme, un retard de croissance chez l’enfant.
Taux de cortisol élevé
Un taux trop élevé de cortisol traduit une probable atteinte des glandes surrénales ou de l’hypophyse. Les résultats d'une anamnèse sont:
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Hypercorticisme
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Maladie de Cushing ( adénome hypophysaire).
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Adénome surrénalien.
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Tumeur sécrétant de l'ACTH.
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Tumeur corticosurrénale bénigne ou maligne.
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Infections aiguës.
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Anorexie mentale.
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Alcoolisme, cirrhose du foie.
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Certaines maladies neuropsychiatriques.
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Etats de choc, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral.
Taux de cortisol bas
Une sécrétion insuffisante de cortisol peut entraîner une perte de poids, une faiblesse musculaire, une fatigue, une baisse de la pression artérielle, des douleurs abdominales… Une insuffisance surrénale constitue une urgence médicale.
Un taux faible de cortisol traduit une insuffisance cortico-surrénalienne, une insuffisance du fonctionnement de l’hypophyse ou de l’hypothalamus, ou une maladie d’Addison. Les résultats d'une anamnèse sont :
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Insuffisance corticosurrénalienne :
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Maladie d'Addison.
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Hyperplasie congénitale des surrénales.
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Insuffisance de fonctionnement de l' hypophyse ou de l' hypothalamus.
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Corticothérapie prolongée.
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Fibromyalgie.
Nous y venons.....
Comme vous pouvez le constater, la fibromyalgie est due à un niveau de cortisol souvent bas.
Comment s’organise la réaction au stress ?
Plusieurs structures du cerveau sont impliquées.
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L’hippocampe, saturé en cortisol (et ayant subi toutes les modifications physiologiques de la plasticité neuronale) ne peut plus assurer son rôle de régulateur du stress, de protection de la neurogenèse. Il est atrophié. Le patient a du mal à contrôler tous les stress de la vie. Il ne peut plus facilement mémoriser et apprendre de nouveaux comportements...
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L’amygdale est suractivée. Le patient même au repos est hyperactif, hypersensible.
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Le cortex cingulaire antérieur assure les différentes réactions physiologiques entre les structures limbiques (amygdale et hippocampe) et le cortex préfrontal.
Dans la fibromyalgie, ce cortex cingulaire n’assure plus son rôle de médiateur.
Le malade fibromyalgique ne parvient plus à réguler ses émotions.
Ses états d’anxiété et de dépression reflètent aussi le fonctionnement au ralenti des neurones. Le fonctionnement de toutes ces structures nécessite la présence de neuromédiateurs efficaces et de récepteurs fonctionnels. Les médicaments antidépresseurs sont redoutablement inefficaces, dans certains cas.
Qu'est-ce que la fatigue surrénale ?
La fatigue surrénale se définit par toute diminution de la capacité des glandes surrénales à fonctionner normalement. Cela se produit lorsque l'organisme est submergé, quand le stress sur-accroît sa capacité à compenser et à récupérer. Les surrénales se fatiguent alors et deviennent incapables de continuer à répondre de façon appropriée à de nouveaux stress.
A ce stade, la plupart des gens entrent dans un cercle vicieux et s'en remettent au café, au coca cola et à d'autres excitants pour lutter contre la sensation de fatigue et tenir tout au long de la journée. Ils trouvent éventuellement un second souffle et finissent de travailler très tard dans la nuit. Il leur devient alors de plus en plus difficile de commencer le matin et ils boivent davantage de caféine, perpétuant ainsi le cycle.
Mais ce n'est que le commencement
La fatigue surrénale se manifeste par toute une batterie de signes et de symptômes dont le plus important est la fatigue. D'autres pathologies peuvent apparaître y compris des affections respiratoires, de l'asthme, des allergies, un syndrome de fatigue chronique, une fibromyalgie ou d'autres désordres immunitaires.
Le traitement de la fatigue surrénale
Pour que les glandes surrénales puissent travailler efficacement, il faut les soutenir nutritionnellement. Des modifications du style de vie accompagnées de suppléments nutritionnels facilitent grandement le rétablissement. Les règles sont simples et similaires aux principes généraux pour rester en bonne santé. Un style de vie modéré avec des aliments de haute qualité, la pratique régulière d'exercices physiques, beaucoup de repos conjugués avec une attitude mentale saine doivent concourir à conserver des glandes surrénales fortes et résistantes.
Comment équilibrer son taux de cortisol naturellement ?
Commencez par adopter un mode de vie sain
La première étape pour avoir un taux de cortisol équilibré et correct est de vivre sainement. Cela peut aller de modifier son cycle de sommeil à changer son alimentation. Parmi les façons de vivre sainement et d’améliorer son taux de cortisol, on peut citer :
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éliminer le stress
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se coucher et se réveiller à la même heure tous les jours, même en fin de semaine
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éviter la caféine et l’alcool
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pratiquer une activité physique
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faire du yoga, de la méditation et de la visualisation positive
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manger des avocats, du poisson gras, des noix, de l’huile d’olive et de l’huile de noix de coco
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éviter le sucre, la nourriture industrielle et les aliments à réchauffer
Gérez votre stress
Si votre taux de cortisol est bas, mais pas assez pour nécessiter une thérapie de substitution hormonale, il reste toujours important de garder votre stress aussi bas que possible. Apprendre à gérer et à réduire votre stress permet au taux de cortisol dans votre organisme d’augmenter progressivement plutôt que d’être produit en une seule fois dans des situations très stressantes. Plus vous serez stressé, plus vite votre cortisol va s’épuiser.
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Essayez des techniques de gestion du stress comme la rédaction d’un journal, le yoga ou la méditation pour apprendre à votre corps à produire régulièrement du cortisol et à rester à un niveau sain.
Adoptez un horaire de sommeil régulier
Le corps produit naturellement du cortisol durant le sommeil. Dormez 6 à 8 heures par nuit et essayez de vous coucher à la même heure tous les soirs.
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Créez un environnement paisible sans bruit ou lumière pour dormir profondément et augmenter votre taux de cortisol.
Mangez équilibré
Les aliments riches en sucre et la farine raffinée peut faire monter ou descendre votre taux de cortisol à des niveaux néfastes. Mangez beaucoup de grains entiers ainsi que des fruits et des légumes pour le conserver à un niveau sain.
Fonction thyroïdienne
Il existe une certaine analogie entre les symptômes de l'hypothyroïdie périphérique et ceux de la fibromyalgie. L'asthénie, la fatigabilité, les myalgies et les crampes musculaires sont souvent révélatrices d'une hypothyroïdie. Les douleurs ostéoarticulaires sont présentes dans 20 % des cas d'hypothyroïdie et les enthésopathies dans près de 10 %. La fibromyalgie elle-même serait plus fréquente (3 à 4 %). Le traitement substitutif en TSH améliore ou fait disparaître la plupart de ces troubles.
L'axe somatrope: une véritable avancée révolutionnaire
Dans une étude de plus grande ampleur portant sur 500 malades atteints de fibromyalgie, une dysfonction somatotrope inconstante est observée chez 30 % des malades.
La diminution de l'IGF-1 est franche (138 ± 56 ng/ml contre 215 ± 86 ng/ml chez les témoins) et ce indépendamment de toute prise médicamenteuse ou de pathologie associée. Le taux d'IGF-1 décroît avec l'ancienneté de la fibromyalgie.
Chez certains de ces patients, la réactivité de la GH (Growth hormone, « hormone de croissance » en anglais) à la clonidine et à la L-Dopa est diminuée. Dans une étude plus systématique de la fonction somatotrope la sécrétion spontanée moyenne de GH durant le nycthémère (espace de temps comprenant un jour et une nuit (24 h) et correspondant à un cycle biologique), est réduite de moitié par rapport aux témoins. Il en est de même des pics secrétoires et de l'aire sous la courbe des pics sécrétoires (p < 0,05). En revanche la réponse de GH à une stimulation par la GHRH est comparable à celle des témoins.
La diminution de la GH avec dysfonction somatotrope observée chez un tiers des malades a conduit à envisager un traitement substitutif à la somatropine naturelle, d'autant plus que certains troubles rapportés dans la fibromyalgie se rapprochent de ceux décrits dans le déficit en GH de l'adulte : diminution de l'élan vital, dysphorie, troubles de la concentration, fatigabilité musculaire, frilosité.
L'intérêt thérapeutique de la GH a été évalué dans un essai en double insu contre placebo mené pendant 9 mois chez 50 femmes atteintes de fibromyalgie. Une amélioration du score d'un questionnaire validé (anamnèse) sur l'impact de la fibromyalgie et une diminution de la douleur à la pression des points spécifiques sont notés dans le groupe traité par somatropine naturelle.
Une amélioration globale est ressentie par 15 sujets du groupe traité contre 6 du groupe placébo (p < 0,02).
L'amélioration est ressentie après 6 mois de traitement.
L'interruption du traitement est suivie d'une aggravation des symptômes. Ces résultats encourageants accréditent l'hypothèse d'un rôle du déficit somatotrope observé chez certains patients dans l'expression symptomatique de la fibromyalgie.
Les adaptogènes
Je vais vous lister quelques plantes adaptogènes qui peuvent vous aider à équilibrer votre taux de cortisol, afin de contrecarrer les effets du stress pour retrouver vos performances intellectuelles.
L'Eleuthéroccocus ou Ginseng sibérien, le Schisandra ou le Tribulus terrestris, entre autres, aident à restaurer la sensibilité des récepteurs hypothalamiques et périphériques aux effets du cortisol et d'autres hormones surrénales. De cette manière, les adaptogènes aident l'organisme à construire une réponse adaptée au stress avec des quantités de cortisol plus faibles que celles qui seraient nécessaires sans leur utilisation. Ils facilitent ainsi un retour à la normale plus rapide des surrénales. Des cliniciens ont montré que ces adaptogènes peuvent agir de façon synergique.
Eleutherococcus ou Ginseng sibérien,
Des études conduites par des chercheurs soviétiques ont montré que l'Eleuthérococcus a des propriétés anti-fatigue encore plus efficaces que celles du Panax ginseng. Leurs travaux ont été réalisés dans le cadre d'un programme massif de tests avec des études cliniques réalisées à travers toute l'ancienne URSS sur des ouvriers d'usines, des conducteurs de camions, des marins au long cours et des personnels militaires soumis à des stress très importants. Ces études sur le stress ont révélé que l'Eleutherococcus améliore la résistance, augmente la consommation d'oxygène, renforce l'énergie physique et la performance et réduit la pression sanguine. En 1962, l'Eleutherococcus a été déclaré par le Ministre de la Santé de l'URSS médicament officiel de phytothérapie et inclus dans le guide national des médicaments, la pharmacopée soviétique. L'Eleutherococcus a rapidement été largement disponible et patients, athlètes, cosmonautes et soldats l'ont régulièrement utilisé comme fortifiant.
Le Schisandra
Le Schisandra est une herbe largement utilisée dans la Chine ancienne et contemporaine pour traiter un grand nombre de maladies. C'est un puissant antioxydant et un agent anabolisant. Le Schisandra favorise également la glycogenèse, le processus qui convertit les hydrates de carbone en glycogène. Le glycogène est stocké dans le foie et les muscles jusqu'à ce qu'il soit utilisé et converti en glucose.
Ce processus aide à produire l'énergie nécessaire à la revitalisation des cellules «stressées».
Les recherches indiquent que le Schisandra stimule le système nerveux central, probablement en augmentant la dopamine et ses métabolites dans le striatum et l'hypothalamus. La dopamine, une catécholamine sécrétée par les glandes surrénales, est un précurseur immédiat dans la synthèse de la noradrénaline qui joue un rôle pivot en aidant l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien à s'adapter au stress.
Le Tribulus terrestris
Dans une étude, des hommes en bonne santé ont reçu 750 mg de Tribulus terrestris quotidiennement pendant 5 jours. Leurs niveaux d'hormone lutéinisante (LH) ont augmenté de 72% et ceux de testostérone de 40%. Produite par les glandes surrénales chez les hommes comme chez les femmes, la testostérone est une importante hormone anabolisante anti-stress. Elle accélère la croissance dans les tissus, stimule le flux sanguin et affecte un grand nombre d'activités métaboliques.
Ashwagandha
L'Ashwagandha est une plante originaire de l'Inde particulièrement utile dans le traitement de la fatigue surrénale. Elle est également considérée comme une substance adaptogène qui normalise les fonctions de l'organisme et l'aide à s'adapter à toute une série de situations stressantes.
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Renouveler son stock de neurones fonctionnels grâce aux compléments alimentaires
- Par vogot
- Le 03/10/2018
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Saviez-vous que des personnes âgées de plus de 70 ans pouvaient former autant de nouveaux neurones que les plus jeunes ?
La science a toujours voulu vous faire croire qu’un individu avait un nombre défini de neurones et qu’il ne lui était pas possible d’en former de nouveaux au cours de sa vie...
La neurogénèse humaine persiste tout au long de la vie.
Qu’est-ce que la neurogénèse ?
La neurogénèse est la formation de nouveaux neurones fonctionnels. Elle tourne à plein régime chez l’embryon pendant les 5 premiers mois de grossesse (aboutissant à un stock de 100 milliards de neurones) et se maintient à un rythme plus faible mais stable tout au long de la vie (de 1000 à 1400 nouveaux neurones chaque jour). C’est une étape fondamentale pour la formation de notre système nerveux central.
Comment ça marche ?
Concrètement, ces nouveaux neurones sont créés à partir de cellules souches neurales présentes dans l’organisme au niveau de l’hippocampe (plus précisément du gyrus denté). Ces cellules-souches ont la capacité de s’auto-renouveler et de se transformer en différents types de cellules nerveuses dont certaines donneront des neurones.
Avant chaque transformation, elles prennent le temps de se diviser de façon à maintenir une certaine constance de la population de cellules souches tout au long de la vie.
Cette transformation se produit en plusieurs étapes :
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La prolifération cellulaire: la cellule-souche se divise, puis se transforme en un élément intermédiaire, le progéniteur.
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La migration cellulaire: le progéniteur entre en maturation puis se divise et se différencie progressivement en neurone. Le nombre de progéniteurs intermédiaires reste stable tout au long de la vie.
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La survie: seule une partie des nouveaux neurones survivent et deviennent fonctionnels. Cette étape semble dépendre de l’exécution de tâches hippocampodépendantes et de la qualité de la vascularisation. Autrement dit, les neurones ne sont gardés que si la personne s’en sert et s’ils peuvent être suffisamment bien nourris en oxygène, en nutriments et en micronutriments.
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L’intégration: les neurones continuent leur croissance en projetant en avant leurs prolongements cellulaires (axones et dendrites). Ils les font entrer en contact avec les autres neurones et les différentes cellules de soutien (astrocytes, oligodendrocytes…). Cette capacité semble diminuer avec le temps.
Le cerveau des personnes âgées fonctionne moins bien: pourquoi ?
Les nouveaux neurones s’avèrent moins vascularisés chez les sujets âgés et semblent avoir du mal à créer des connexions avec les autres neurones. Il est possible que la neurogénèse maintienne une fonction cognitive tout au long de la vie chez l’humain, mais que certains facteurs psychologiques, émotionnels et traumatiques contribuent à son déclin.
A quoi sert un neurone ?
Un neurone est une cellule spécifique du cerveau qui permet à la fois de transmettre, d’analyser et de mémoriser une information. Il communique avec d’autres neurones grâce à de fins prolongements qui peuvent mesurer jusqu’à un mètre dans la moelle épinière.
Plusieurs travaux récents montrent l’importance des nouveaux neurones vis-à-vis de l’apprentissage de tâches mnésiques complexes et la préservation de leur formation constitue donc une excellente nouvelle.
Cependant, la formation des neurones est une chose, mais leur capacité à se remodeler et se réorganiser tout au long de la vie, sous l’impulsion de nos expériences et de notre environnement, en est une autre. On appelle cette capacité de reconfiguration la neuroplasticité.
Et, bien que le nombre de neurones soit associé à la puissance de la fonction cognitive, la neuroplasticité joue un rôle majeur dans la consolidation de la mémoire et le traitement de l’information. Lorsqu’un neurone envoie des messages à un autre neurone de façon répétée, le second neurone devient progressivement plus sensible au premier. De puissants réseaux neuronaux se forment ainsi en fonction de nos comportements et de nos activités habituelles.
La mauvaise nouvelle, c’est une diminution de cette neuroplasticité avec l’âge.
Comment stimuler la neuroplasticité ? Peut-on également stimuler la neurogénèse ?
Puisque la neurogénèse semble étonnement préservée avec le temps, c’est surtout la neuroplasticité qui doit être stimulée, ainsi que la vascularisation des neurones. En effet, ce n’est pas seulement le nombre de neurones qui compte mais aussi la qualité des connexions qu’ils tissent entre eux, la présence de cellules qui les soutiennent et la quantité de vaisseaux sanguins susceptibles de répondre adéquatement à leurs besoins en oxygène, en glycogène et en vitamines…
La neuroplasticité et la neurogénèse peuvent être améliorées par au moins 5 facteurs
En ayant des projets, des activités cognitives et sociales abondantes
L’apprentissage et les exercices mentaux favorisent la phase de survie de la neurogénèse en stimulant l’intégration des neurones dans un circuit existant. Et plus encore, la répétition de ces activités (ou l’augmentation de leur difficulté ou de leur intensité) conduit à une meilleure myélinisation des prolongements neuronaux, ce qui permet à l’information de circuler encore plus rapidement.
Autrement dit, nous produisons les ressources nécessaires à la réussite de nos apprentissages et de nos actes. Si vous souhaitez apprendre à jouer d’un instrument de musique à 50 ans, vous allez créer de nouveaux neurones et vous devez poursuivre cette activité dans le temps si vous souhaitez que ces neurones s’associent en réseaux. Si vous voulez maintenir vos capacités mémorielles, vous devez continuer à mémoriser le maximum d’informations et ne pas cesser d’apprendre de nouvelles choses. A l’inverse, si vous abandonnez des activités, votre organisme ne s’embarrassera pas à conserver des circuits neuronaux inutiles et encore moins à en recruter de nouveaux.
En stimulant votre hormone de croissance
La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses vertus contre le vieillissement.
Le sport et les aliments sains et équilibrés sont fortement recommandés. La somatropine naturelle est utile pour maintenir un poids stable et une bonne santé au quotidien.
Parfois, la prise de solutions plus radicales sont nécessaires pour des résultats rapides et convaincants en un rien de temps.
Rôle essentiel
La somatropine naturelle synthétique aide à améliorer nettement le métabolisme des lipides, des protéines et d'autres éléments minéraux de l’organisme. Elle régénère les cellules.
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Stimule la production et le dégagement de la somatropine (hormone de croissance)
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Améliore la performance sportive et la masse musculaire,
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Combat la fatigue,
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Stimule le dégagement de l'hormone du développement,
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Régule l'activité hormonale.
La somatropine naturelle peut également contenir de la levure de bière sèche inactive, riche en vitamines B qui participent à la réduction de la fatigue (morale et physique), et à la régulation de l'activité hormonale grâce à son apport en vitamine B6.
Elle peut comporter également de l'extrait sec de graines de fenugrec (Trigonella foenum-graecum L.) titré en saponines stéroïdiennes, des molécules qui contribuent à augmenter les niveaux de testostérone, complétant ainsi l'effet stimulant et régulateur de la somatropine.
En plus de développer le physique, elle augmente la libido, agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.
En augmentant vos apports en oméga-3 et en vitamines B
Les neurones générés chez l’adulte sont des neurones de petite taille qui ont des besoins très élevés en acides gras essentiels, en particulier en acides gras oméga-3, pour construire leur exigeante membrane cellulaire. Ces derniers sont reconnus unanimement par la communauté scientifique et les autorités européennes comme contribuant au maintien des fonctions cognitives, en particulier le DHA (un acide gras d’origine naturelle qu’on trouve en très bonne qualité dans OMÉGA 3 - EPA +).
De la même manière, les vitamines B2, B6 et B12 (réunies dans Multivitamines B, une formule destinée à apporter les vitamines B sous leur meilleure forme) participent incontestablement à l’optimisation du système nerveux. Malheureusement, bien que des apports adéquats soient indispensables à la neurogénèse, les carences se généralisent de plus en plus, surtout en ce qui concerne la vitamine B12 (Lire cet article: Vitamine B12 : Pénurie de masse et ses conséquences dangereuses).
En augmentant le niveau de notre activité physique
L’activité physique augmente la prolifération intervenant dans la neurogénèse. Elle améliore surtout le volume sanguin cérébral conduisant à de meilleures performances cognitives, aussi bien chez l’animal que chez l’homme. Or, la vascularisation décline avec l’âge...
Les usages du ginkgo biloba en phytothérapie sont très nombreux. Pour certains maux (réduction des symptômes de la maladie d'Alzheimer, amélioration de la cognition, traitement de la démence sénile …) il est considéré par l'Union Européenne comme aussi efficace que de nombreux médicaments.
En améliorant votre faculté à évacuer le stress
Le caractère très néfaste du stress sur la prolifération cellulaire et sur la neurogénèse en général, qu’il s’agisse d’un stress physique ou psychosocial, n'est plus à prouver. Il est donc important de s’en prémunir au maximum, ou à défaut, de savoir en réduire les effets (au moyen de pratiques physiques, de plantes adaptogènes, de techniques de respiration, etc.).
Plantes adaptogènes
Rhodiola rosea
La Rhodiola rosea - aussi appelée ”racine d’Or” - pousse dans les régions très froide de notre planète. Elle était utilisée par les Vikings, Inuits et en Sibérie pour leur donner force et courage.
Propriétés
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Stimule les fonctions cognitives en situation de stress et de fatigue.
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Atténue l’anxiété et la dépression;
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Améliore les performances physiques.
Millepertuis
Les fleurs et les bourgeons du Millepertuis, contiennent de l'hypéricine et la de pseudohypéricine, deux agents chimiques appartenant à la classe des dianthrones, et de l'hyperforine.
L'hypericine est le principal principe actif du millepertuis.
Les feuilles et les tiges contiennent des flavonoïdes, un puissant anti-oxydant.
Propriétés
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Améliore la qualité du sommeil
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Réduit le stress
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Réduit les symptômes de la ménopause et du syndrome prémenstruel : bouffées de chaleur, palpitations, étourdissements…
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Traite la dépression légère ou modérée, de plus provoque moins d'effets secondaires que les anti-dépresseurs de synthèse
Gotu Kola
Egalement connue sous le nom de Gotu kola, la Centella asiatica est utilisée en Ayurvéda pour stimuler la vivacité intellectuelle et pour ses vertus en cas de stress ou d'intense réflexion (grandes charges de travail, décisions à prendre, etc). Son action apaisante sur le système nerveux permet de garder ses facultés et de rester concentré.
Revitalisante, elle diminue la sensation de lassitude dans les moments qui nécessitent de gros efforts de raisonnement.
Propriétés
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Régénère les cellules nerveuses
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Revitalise le cerveau
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Favorise la concentration
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Améliore la mémoire
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Stimule les capacités intellectuelles
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Apaise le système nerveux
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Diminue le stress et la sensation de surmenage
Les points à retenir
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La capacité à créer de nouveaux neurones reste stable tout au long de la vie. Le nombre de cellules qui soutiennent les neurones ne varie pas non plus.
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L’angiogenèse (la capacité à créer de nouveaux vaisseaux sanguins) et la neuroplasticité (la capacité des neurones à se remodeler en fonction de l’environnement) décline avec l’âge.