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  • Mesdames, augmentez votre libido grâce aux compléments alimentaires

    • Par vogot
    • Le 25/02/2019

    Souvent, lors des consultations, on me pose la question suivante: "Quels sont les suppléments efficaces pour stimuler la libido des femmes ?"

    Ma réponse est celle-ci: "Il existe plusieurs compléments efficaces et souvent sans effets indésirables, destinés à augmenter la libido féminine".

    Dans la dernière grande enquête sur la sexualité des français, 2% des hommes et 7% des femmes disaient avoir ressenti « souvent » un manque de désir au cours des douze mois écoulés, ils étaient 20% des hommes et 29% des femmes à l’avoir éprouvé « parfois ».

    L’absence ou l’insuffisance de désir habituelle (« souvent » ou « parfois » au cours des 12 derniers mois) est croissante avec l’âge :

    • 20% des femmes (et 11% des hommes) de 18 à 24 ans

    • 32 à 35% des femmes (et 13 à 18% des hommes) de 25 à 49 ans

    • 46 à 49% des femmes (31 à 43%) âgées de 50 à 69 ans

    Cependant, rencontrer une difficulté sexuelle ne pose pas toujours de problème.

    Ainsi, parmi ceux et celles qui déclaraient avoir eu souvent un manque de désir sexuel au cours de l’année écoulée, la moitié des hommes et les 2/3 des femmes estimaient que cela ne posait pas de problème dans le couple.

    Qu'est-ce que la libido ?

    Le désir sexuel, ou libido, est un état psychologique qui se manifeste par l’envie de s’engager dans un comportement sexuel.

    Il n’existe pas de définition reconnue de ce qui constitue un niveau « normal » de désir sexuel et il est désormais avéré que le comportement sexuel (masturbation, rapports sexuels) n’est qu’un témoin indirect et peu fiable du désir sexuel ressenti.

    Il est donc important de définir si l’on ressent un manque de libido par rapport à une norme théorique que l’on aurait internalisé, par rapport au niveau de désir du ou de la partenaire, par rapport à une autre période de sa vie (ou de sa vie de couple), ou par rapport à un(e) autre partenaire.

    La DHEA naturelle

    Pour les femmes âgées de plus de 50 ans, la déhydroépiandrostérone (DHEA) est l’un des plus prometteurs. C’est une hormone stéroïdienne anabolisante que les glandes surrénales du corps humain produisent naturellement à partir du cholestérol. Sa production atteint un pic juste avant la puberté, puis diminue progressivement (à 60 ans, le corps produit moins de 20 % de la DHEA qu'il produisait à 20 ans).

    Une étude de 12 mois, randomisée en double aveugle et contrôlée par placebo, a mis en évidence les effets bénéfiques d’une dose quotidienne de 50 mg de DHEA naturelle chez les femmes âgées de plus de 60 ans. Les participantes ont constaté une amélioration de la libido et une meilleure satisfaction sexuelle. Trois autres études randomisées ont montré qu’elle stimulait surtout la libido des femmes pré-ménopausées et post-ménopausées, ainsi que les femmes atteintes de fatigue surrénale.

    Pas étonnant puisque la DHEA naturelle peut servir à l'organisme de matériau de départ pour la production d'autres hormones, telles que l'œstrogène, la testostérone ou la Somatropine naturelle (celle-ci, en plus de développer le physique, augmente également la libido).

    Le maca

    Le maca est une autre option, entièrement naturelle, pour relancer sa sexualité, mais il semble que l’effet soit plus marqué chez les hommes. C’est une plante rare qui pousse sur les hauts plateaux des Andes et qui est réputée pour accroître le désir sexuel d’après la médecine traditionnelle péruvienne.

    Des chercheurs ont mis en évidence cette propriété stimulante chez des hommes en parfaite santé au cours d’une étude qui a duré 12 semaines (pour des doses de maca d’1,5 g et 3 g par jour). Une autre étude a d’ailleurs mis en évidence une augmentation de la quantité de sperme et de la motilité des spermatozoïdes. On ignore encore les mécanismes d’action précis de cette plante surnommée « Force des Incas », même si plusieurs chercheurs ont émis l’hypothèse selon laquelle il agirait surtout en tant que tonique général. D’autres études ont montré qu’il pouvait agir également en atténuant les symptômes d’ordre psychologique (comme l’anxiété ou la dépression) qui jouent un rôle certain dans la dysfonction sexuelle.

    À condition de le prendre sous forme de complément standardisé en macamides et en macaenes (les principes supposément actifs).

    Le cordyceps sinensis

    Cordyceps sinensis est le nom botanique d’un champignon, un ascomycète caractéristique de la médecine chinoise, qui lui attribue des propriétés toniques et revigorantes, utiles pour booster l’énergie physique, stimuler le système immunitaire et améliorer l’endurance physique et sexuelle. Il augmente l’activité sexuelle, tant chez l’homme que chez la femme, réduit le cholestérol total et augmente le cholestérol HDL. Le cordyceps améliore les performances physiques, en particulier dans les états de stress accru. Les cordyceps peuvent donc être utiles pour les athlètes et pour ceux qui souffrent d’une baisse de l’efficacité physique, sexuelle et d’un manque de concentration.

    Bandix

    D’autres possibilités existent, avec la Pastèque, la Grenade, le Fenugrec et les extraits de Ginkgo biloba. Une étude a démontré la puissance d’une formule qui associe ces 4 composés dans Bandix : après 4 semaines de traitement seulement, 70 % des participantes ont rapporté une augmentation significative dans le désir sexuel, 53 % d’entre elles une amélioration de la sensibilité du clitoris et 47 % ont même constaté une fréquence augmentée de leurs orgasmes ! Bandix possède de puissantes propriétés vasodilatatrices qui améliorent la performance sportive et aident à faire face aux troubles de la libido pour les femmes et de l'érection pour les hommes.

    La damiana

    La Damiana est utilisée comme plante médicinale depuis des temps immémoriaux; une utilisation historique de damiana est le traitement de l’anxiété et de la dépression, en particulier lorsque celles-ci sont liés aux problèmes de performance sexuelle.

    Elle convient également pour : la stimulation sexuelle, augmenter l’énergie, oxygéner les zones génitales, l’asthme, la dépression, l’impuissance et les problèmes menstruels, la dyspepsie nerveuse, la constipation atonique, la faiblesse et la léthargie.

    Turnera aphrodisiaca (nom latin de la Damiana) est connue en phytothérapie pour son peu de contre-indications et ses nombreuses propriétés bénéfiques comme tonique, aphrodisiaque, expectorante, diurétique et laxative; dans l’herbier, elle est également connue comme antidépresseur et pour les problèmes liés à l’anxiété et au cycle féminin.

    Boost Plaisir sex

    Cette formule associe des extraits d’une très grande efficacité pour améliorer l'activité sexuelle masculine et féminine. Les "Boost Plaisir Sex" ont un format intéressant. Il est assez connu que certaines personnes n’aiment pas prendre des comprimés, encore moins recevoir des piqûres d’injections dans les veines. Cette contrainte de devoir se balader avec son “sac à médocs” assez voyant, surtout sur les lieu de travail. Cette autre contrainte de devoir prendre son traitement à des doses précises, à des moments précis de la journée, au moins 3 fois par jour.

    Ashwagandha

    Enfin, dernière possibilité : l’Ashwagandha. Puissant adaptogène, cette plante intégrée depuis plus de 3000 ans à la médecine ayurvédique avait permis d’augmenter l’excitation et la lubrification chez une sélection de femmes en panne de désir sexuel (elles étaient âgées de 21 à 50 ans) dans une étude parue en 2015.

    Je vous recommande la lecture de "Booster sa libido en période hivernale", "La schizandra : le fruit de l’amour pour la libido" et de "3 conseils pour rebooster sa libido".

    Les solutions naturelles sont donc relativement nombreuses…et efficaces !

  • Chélation des métaux lourds: Détoxification naturelle

    • Par vogot
    • Le 28/01/2019

    Devant le danger représenté par les métaux lourds pour la santé, certains médecins et spécialistes recommandent la chélation chimique en lieu et place de la détoxification naturelle de l’organisme. Afin de libérer les cellules graisseuses des éléments toxiques, ils utilisent l’administration d’éléments biochimiques qui se lient et neutralisent le mercure ou le plomb, par exemple, et qui sont ensuite éliminés par le système urinaire. Cette méthode ne fait cependant pas l’unanimité, notamment chez les naturopathes, qui privilégient le pouvoir des plantes et des aliments.

    De plus en plus de chercheurs s’inquiètent des effets sur le long terme des polluants présents dans notre alimentation. Si ces polluants sont présents dans nos aliments à des doses infimes, l’exposition chronique à ces substances et leur accumulation dans notre organisme posent question. Pour se prémunir face à ces contaminants, des solutions simples existent en prévention ou en détoxification de l’organisme.

    Enjeu de santé publique

    Depuis plusieurs décennies, la pollution est devenue un véritable enjeu de santé publique. Si on évoque régulièrement la pollution atmosphérique, on oublie très souvent la présence et l’impact des polluants dans notre alimentation quotidienne. Qu’ils soient synthétiques ou naturels, ces polluants alimentaires peuvent avoir des origines très différentes. En effet, ces contaminants peuvent s’intégrer à nos aliments à différents stades de la chaîne alimentaire, depuis leur production jusqu’à leur consommation. Si l’usage intensif des pesticides joue un rôle évident dans la contamination alimentaire, d’autres polluants peuvent s’ajouter à nos aliments lors de leur production, leur transformation, leur conditionnement et leur préparation.

    Notre alimentation moderne nous expose ainsi quotidiennement à de nombreux polluants alimentaires dont l’impact sur la santé pose problème. Ces contaminants alimentaires ont d’ailleurs été au cœur de plusieurs scandales alimentaires ces dernières années. Face à ces constats alarmants, de nombreuses études scientifiques s’intéressent à identifier et limiter l’impact de ces polluants.

    Faisons le point sur ces polluants alimentaires : qui sont-ils ? d’où viennent-ils ? quels sont les dangers pour la santé ? comment les éviter et les éliminer ?

    Zoom sur la chélation naturelle des métaux lourds

    Il est fort heureusement possible d’acquérir des réflexes simples afin de faire disparaître le plomb, le cadmium, l’arsenic ou le mercure de l’organisme sans avoir recours aux méthodes chimiques. Ce processus est appelé chélation naturelle des métaux lourds. L’utilisation de la phytothérapie, par complémentation et un rééquilibrage alimentaire adapté permettent d’y contribuer de manière très efficace.

    Quels sont les polluants présents dans la chaîne alimentaire ?

    Cela fait déjà plusieurs années que nous, naturopathes, tirons la sonnette d’alarme face à la présence croissante de contaminants dans nos aliments. Ce sont d’ailleurs plus de 455 substances qui ont été identifiées dans nos aliments du quotidien. Ce résultat est issu d'une vaste étude réalisée entre 2006 et 2011. Une première édition de cette étude menée entre 2000 et 2004 avait d’ores et déjà pointé la présence de nombreux polluants alimentaires. Cette seconde édition a porté sur plus de 20 000 produits alimentaires consommés par la population française dont des viandes, des poissons, des crustacés, des céréales, des pâtes, des pains ou encore des fruits et des légumes.

    Heureusement, les 455 substances identifiées ne présentent pas toutes un caractère dangereux pour la santé. Néanmoins, on compte près d’une douzaine de substances qui présenteraient un risque sanitaire. Parmi ces contaminants, on retrouve notamment le plomb, le cadmium, l’arsenic inorganique, l’aluminium, le méthylmercure, les dioxines, les furanes et PCB de type dioxines, le déoxynivalénol (DON), l’acrylamide, ou encore les sulfites. On considère ces polluants comme persistants, c’est-à-dire qu’ils s’accumulent dans les aliments tout au long de la chaîne alimentaire avant de se retrouver dans nos assiettes.

    A l’inverse, on distingue des polluants dits non persistants. Si ces derniers peuvent se dégrader plus facilement que les polluants persistants, on peut malgré tout les retrouver dans notre alimentation. On trouve par exemple le bisphénol A et les phtalates dans cette classe de polluants.

    Les bisphénols A,S et F

    Le bisphénol A est un composé qui a été utilisé dans la fabrication industrielle des plastiques, en tant que monomère du polycarbonate et en tant qu’additif dans les résines époxy. On en retrouvait donc par exemple dans les boîtes de conserve ou les cannettes de boisson et même dans les tickets de caisse et pouvait être transféré dans les aliments ou par voie cutané avec le ticket de caisse.

    Sa toxicité a été bien étudiée. C’est un perturbateur endocrinien maintenant bien connu avec une  activité oestrogénomimétique, une toxicité sur la reproduction, une  activation de la lipogénèse, des effets sur la thyroïde, le développement suspecté de lésions de type néoplasique du sein après une exposition périnatale, sa fenêtre de tir préférentielle étant la période fœtale.

    Le BPA est interdit dans les biberons depuis 2011 et dans tout contenant alimentaire depuis 2015.

    L’un de ses cousins, le bisphénol S moins connu sur le plan toxicologique, tout comme le F, peut être utilisé comme substitut au BPA. On sait déjà, depuis une étude publiée en 2015, que l’exposition in vitro des testicules fœtaux humains aux bisphénols S ou F réduit la production de testostérone, de façon tout à fait identique à la réduction provoquée par le bisphénol A.

    Mais cela ne s’arrête pas là. Des études de 2016 ont montré que le BPS, sur des modèles murins, avait un effet obésogène égal, voire supérieur, au BPA en provoquant une accumulation de lipides et une augmentation de l’expression des gènes adipogéniques. Une étude sur un modèle de préadipocytes humains vient de confirmer cette accentuation de l’adipogénèse.

    Ces études montrent que le BPS a des effets aussi voire plus délétères que le BPA et ne devrait, à mon sens, ne plus être autorisé.

    A l’heure actuelle, vous ne saurez pas s’il y a du bisphénol S ou d’autres bisphénols de structure proche dans votre boîte de conserve ou dans votre canette car cela n’est pas mentionné. Pour cette raison, je vous recommande de privilégier les contenants en verre et de ne pas faire chauffer tout contenant plastique (je vous suggère d'éviter l'usage du four à micro-ondes !!!) car le chauffage accentue le transfert du contaminant chimique vers l’aliment.

    L’aluminium

    Ce métal est présent dans  :

    L’eau du robinet, car les stations d’épuration qui rendent l’eau potable utilisent du sulfate d’aluminium pour éliminer les matières organiques de l’eau.

    Les ustensiles de cuisine en aluminium, casseroles ou emballages (feuille d’alu, barquettes en alu) libèrent du métal dans les aliments (100 g de tomates conservées dans une feuille d’alu toute une nuit peuvent contenir jusqu’à 6,5 mg d’aluminium). Citons également les boîtes de conserve et les boissons en canette.

    Les additifs alimentaires sous forme de colorant (E173), d’épaississants, d’anti-agglomérants, d’émulsifiants (E520, E521, E522, E523).

    Le E541 dans les viennoiseries et les E554, E555, E556, E559, dans les aliments séchés en poudre ainsi que le sel raffiné et les fromages industriels.

    Certains dentifrices et déodorants contiennent du chlorure d’aluminium.

    La plupart des vaccins contiennent des doses d’aluminium 50 à 80 fois supérieures aux normes européennes (15 µg par litre).

    Certains médicaments, dont de nombreux antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium parfois en forte dose, comme le Maalox (200 mg).

    Les effets de l’aluminium sur la santé :

    • L’aluminium est toxique pour le cerveau, il peut être à l’origine de pertes de mémoire ainsi que de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs études démontrent que le risque de développer la maladie d’Alzheimer est huit fois plus élevé chez les personnes qui absorbent une quantité anormalement élevée d’aluminium

    • Il peut interférer avec l’assimilation du calcium et du phosphore. Cela empêche la croissance des os (rachitisme) et réduit la densité osseuse (ostéoporose).

    • Sa toxicité peut aussi avoir pour conséquence des douleurs musculaires, de l’anémie, des troubles digestifs, une perturbation de la fonction hépatique, des coliques et une insuffisance rénale.

    • Une pathologie musculaire inflammatoire (myofasciite à macrophages) dont les symptômes sont des douleurs musculaires et de la fatigue avec un peu de fièvre. Les biopsies musculaires (prélèvements de cellules) pratiquées sur ces malades révèlent alors la présence d’une concentration anormale d’aluminium au niveau du muscle où l’on a administré un vaccin contenant de l’aluminium.

    • Une perturbation du système immunitaire  : cause première des maladies auto-immunes.

    Le mercure

    Les sources de pollution au mercure sont diverses mais la pollution de loin la plus importante provient des amalgames dentaires. Une personne possédant huit amalgames métalliques en bouche (ce qui est la moyenne de la population française) peut s’intoxiquer au mercure à raison de 15 µg par jour. Toutefois, l’importance de la libération du mercure dans l’organisme est très variable. Le mercure est également utilisé comme conservateur dans les vaccins. Le thiomersal est un sel de mercure qui agit comme anti-infectieux et conservateur. Mais il existe d’autres sources de contamination : air pollué (usines), poissons et mollusques, plastiques, encres d’impression, certaines peintures, pesticides organo-mercuriels, en cas de bris de néon ou d’ampoules à économie d’énergie.

    Signes de l’excès de mercure :

    • Tremblements musculaires, paralysie, convulsions.

    • Hypersalivation, stomatite, parodontite.

    • Hyperactivité et troubles de l’attention chez les enfants.

    • Autisme.

    • Perturbations du système immunitaire, cause première des maladies auto-immunes.

    L’arsenic

    L’arsenic est largement répandu dans la biosphère sous forme d’élément trace. Dans certaines régions, les concentrations d’arsenic dans le sol et dans l’eau sont très élevées, que ce soit naturellement ou du fait de l’activité humaine. En effet, l’arsenic est employé comme insecticide dans l’agriculture. On en retrouve surtout dans les céréales (le riz et le blé), les légumes, les fruits de mer.

    À une moindre échelle, l’arsenic est utilisé pour le traitement du bois, dans les industries du verre et des pigments, dans les appareils électroniques et pour les alliages.

    Signes de l’excès d’arsenic  :

    • Faiblesse, somnolence.

    • Maux de tête, convulsions.

    • Douleurs musculaires.

    • Neuropathie périphérique.

    Le plomb

    Le plomb est un métal largement utilisé : dans les batteries de voiture, sous forme de tôles plombées dans le secteur de la construction, dans le plastique PVC, dans le cristal et la céramique, sous forme d’écran contre les radiations, dans certaines teintures pour cheveux.

    Signes de l’excès de plomb :

    • Effets sur le système nerveux  : hyperactivité, troubles de l’attention, faiblesse intellectuelle.

    • Effets sur la moelle osseuse et le sang : le plomb bloque plusieurs enzymes nécessaires à la synthèse de l’hémoglobine. Ces effets sanguins aboutissent à une diminution du nombre des globules rouges et à une anémie.

    • Effets gastro-intestinaux  : constipation ou diarrhée, goût de métal dans la bouche, douleurs ou crampes abdominales.

    Le cadmium

    Pour les fumeurs, la source majeure d’exposition au cadmium est la fumée de cigarette. Pour les non-fumeurs, la voie principale d’absorption du cadmium est l’ingestion de nourriture. Cela est dû au fait que ce métal, présent dans le sol, se retrouve à l’état de traces dans les légumes qui y poussent. On en trouve également dans les gaz d’échappement des automobiles.

    Signes de l’excès de cadmium :

    • Emphysème pulmonaire sans antécédent de bronchite chronique.

    • Insuffisance rénale.

    • Risque augmenté de fractures osseuses.

    L’antimoine

    La voie principale de contamination est la présence d’antimoine dans les eaux minérales embouteillées et stockées dans des récipients en plastique de type polyéthylène téréphtalate (PET) car l’antimoine est utilisé comme catalyseur de polymérisation du PET. La concentration d’antimoine est proportionnelle au temps de séjour de l’eau dans la bouteille en plastique qui, on le sait, peut-être assez long.

    L’antimoine entre dans la composition de nombreux alliages, auxquels il confère dureté et résistance à la corrosion. On l’utilise également dans les textiles comme retardateur de flamme.

    Signes de l’excès d’antimoine :

    • Irritation des voies aériennes supérieures (rhinite, laryngite, trachéite).

    • Problèmes cardiovasculaires (hypertension, arythmie…).

    • Troubles digestifs (gastro-entérites).

    • Troubles nerveux (céphalées…).

    Origine des polluants présents dans notre alimentation 

    Avant de se retrouver dans nos assiettes, les aliments peuvent être contaminés à différentes étapes de leur production, de leur transformation, de leur conditionnement et de leur préparation. Au niveau de la production agricole, on pense facilement aux pesticides et aux engrais, comme le cadmium, les dioxines et PCB, le diméthoane, l’hexachlorobenzène (HCB). Leurs effets néfastes pour la santé sont indéniables. Si certains agriculteurs commencent à s’engager dans une agriculture plus responsable et plus respectueuse de l’environnement, ils représentent malheureusement une minorité des exploitants agricoles à l’échelle du monde.

    En espérant que ces engagements soient durables, il faudra également compter de nombreuses années pour lutter contre les dommages causés par l’usage intensif de polluants. Au-delà des pesticides, nos aliments peuvent également être affectés par la pollution de l’air, des sols ou encore des cours d’eau. Bien que certains procédés de transformation permettent de détruire des polluants, ces techniques peuvent néanmoins introduire d’autres contaminants. En effet, ces derniers peuvent être liés à certains traitements des aliments, à des problèmes d’hygiène ou encore à l’ajout d’additifs.

    Plusieurs additifs ont d’ailleurs été remis en cause pour leur impact sur la santé, comme les sulfites, les nitrates et les nitrites. Au-delà de la production et de la transformation, l’emballage de nos aliments peut être à l’origine de la présence de certains contaminants, comme l’aluminium.

    Dangers des polluants alimentaires sur notre santé

    Bien que les intoxications alimentaires à cause de ces polluants soient rares, l’exposition répétée et chronique à ces contaminants peut présenter un risque pour votre santé. C’est l’enseignement de plusieurs études scientifiques dont une étude réalisée et parue en 2013. Les auteurs de cette étude ont montré qu’une association de polluants pourrait aggraver certains troubles métaboliques. Ces derniers seraient notamment connus pour augmenter le risque de survenue de maladies cardiovasculaires ou d’un diabète de type 2.

    Pour cette étude, un mélange de quatre polluants a été utilisé : le bisphénol A, le TCDD, le PCB 153 et un phtalate. Ce cocktail de contaminants a été administré à des souris avec un dosage similaire aux doses couramment évaluées dans nos aliments du quotidien. Ces polluants ont été intégrés dans une alimentation riche en gras, représentative de l’alimentation moderne. Une aggravation de l’intolérance au glucose et une altération de la voie des œstrogènes chez les souris femelles, a été constatée. Ce constat est d’autant plus alarmant que l’intolérance au glucose est une des perturbations impliquées dans l’apparition du syndrome métabolique.

    Ce syndrome constitue un facteur de risque important pour le développement de maladies cardiovasculaires et la survenue d’un diabète de type 2. Si les résultats furent moins marqués chez les souris mâles, les chercheurs ont mis en évidence une modification dans le métabolisme du cholestérol.

    Ce constat rejoint une étude récente sur l’impact des polluants persistants, dont les PCB. Parue en novembre 2016, cette étude associe des taux élevés en PCB et une altération des protéines HDL-cholestérol. Ces dernières sont considérées comme le « bon cholestérol » en raison de leur fonction de transport du cholestérol vers le foie pour favoriser son élimination. C’est pourquoi les auteurs de cette étude s’inquiètent sur le risque des PCB pour la survenue de maladies cardiovasculaires.

    Face à toutes ces conclusions, les polluants alimentaires posent question sur leurs effets sur la santé à long terme, leur accumulation au sein de l’organisme mais également l’effet cocktail qui pourrait accentuer leur impact.

    Solutions pour éliminer les polluants alimentaires

    Si notre organisme a la capacité de se défendre contre des contaminants, certains agents toxiques peuvent s’avérer difficiles à éliminer par l’organisme. En s’accumulant, ces polluants peuvent entraîner des désordres métaboliques et engendrer des complications pour la santé. Pour se prémunir face à ces effets néfastes, il est important d’adopter des mesures préventives pour éviter les polluants alimentaires et protéger l’organisme. 

    Des astuces pour éviter certains polluants alimentaires

    S’il est malheureusement difficile d’éviter les polluants dans l’air que vous respirez, il s’avère indispensable de limiter son exposition aux polluants présents dans les aliments. Pour cela, quelques conseils peuvent vous aider à faire le bon choix pour votre santé. Pour vos achats alimentaires, il est par exemple conseillé de privilégier des aliments non transformés, sans additifs alimentaires, issus de l’agriculture biologique et portant un label de qualité.

    Il convient également d’être vigilant aux emballages des produits alimentaires dont certains peuvent contenir de l’aluminium ou du bisphénol A. Au rayon des poissons, il peut être judicieux de préférer les petits poissons comme le hareng, la sardine, l’anchois ou le maquereau. Ces derniers sont connus pour contenir moins de métaux lourds que d’autres poissons. En cuisine, il est recommandé de bien nettoyer ses fruits et légumes, d’éviter les boîtes en plastique, d’éviter l’utilisation d’aluminium et de préférer des cuissons douces.

    Au restaurant, il est parfois difficile de connaître l’origine des produits mais une cuisine faite maison est souvent gage de qualité et de confiance. 

    Solutions pour détoxifier l’organisme des polluants alimentaires

    Malgré une sélection rigoureuse de ces aliments, il est impossible d’échapper totalement aux polluants alimentaires. Pour se défendre face à ces agents extérieurs, l’organisme dispose de différents systèmes de défense dont certains organes comme le foie et les reins. Ces organes vitaux participent à la détoxification de l’organisme, c’est-à-dire à l’élimination des toxines. Si leur action est indispensable, elle peut s’avérer insuffisante face à l’accumulation de certains polluants comme les métaux lourds.

    Heureusement, la communauté naturopathe est parvenue à identifier certaines substances pouvant favoriser la détoxification de l’organisme. Ces substances peuvent agir selon différents mécanismes d’action. Elles peuvent par exemple agir en contribuant à améliorer le fonctionnement du foie et des reins, ou encore en capturant certaines toxines.

    Cela est par exemple le cas de l’EDTA, qui est une molécule connue pour être un puissant chélateur du plomb et des métaux lourds. En se liant à ces polluants, l’EDTA permet de les conduire vers les voies naturelles d’élimination. De la même façon, l’acide malique agit comme un chélateur de l’aluminium. Pour capitaliser sur l’action de ces chélateurs, ces derniers sont formulés sous forme de compléments alimentaires pour une détoxification efficace de l’organisme. De plus, d’autres composés ont montré des résultats bénéfiques pour favoriser l’élimination des toxines. Une combinaison d’acide humique et d’acide fluvique a par exemple permis de drainer l’organisme et de faciliter l’excrétion des déchets. En plus de ces actions, cette association bénéfique permet de stimuler le système immunitaire. Véritable atout pour la protection de l’organisme, ce mélange d’acide humique et d’acide fluvique est proposé sous forme de supplément nutritionnel. 

    La phytothérapie, une aide précieuse pour la chélation naturelle des métaux lourds

    Les plantes aux secours de la santé humaine ? Exactement ! Celles-ci agissent en effet sur nos différents systèmes d’épuration : les reins, le foie, les glandes sudoripares, les poumons, la peau, la vésicule biliaire, les intestins, etc.

    Points sur la désintoxication par la médecine naturelle

    On recourt en général à des substances chélatrices, capables de former avec les minéraux ionisés des complexes stables, inactifs et hydrosolubles, donc facilement évacuables par les voies urinaires.

    Certains de ces produits ont néanmoins un inconvénient majeur, leur non-sélectivité, de sorte que les minéraux indispensables subissent le même traitement, risquant de créer des déficits, voire des carences en calcium, fer, magnésium…

    Il n’est donc pas envisageable de s’engager dans une telle désintoxication au long cours sans l’avis, puis le suivi périodique d’un naturopathe. Ces substances ne doivent pas être prises pendant la grossesse ni l’allaitement.

    Les algues

    Outre l’EDTA qui est le plus ancien des traitements mais qui, molécule de synthèse oblige, n’a pas sa place ici, le second complément chélateur auquel je pense est la chlorella (Chlorella pyrenoidosa). Cette microalgue a d’abord été utilisée au Japon après la Seconde Guerre mondiale pour offrir des apports suffisants en protéines et vitamines. Dans un second temps, il s’est avéré que la chlorella possédait la propriété de chélater les minéraux, à raison de deux ou trois grammes (biologique indispensable !) par jour en continu, des mois durant. Toutefois, il est fréquent de ressentir un certain inconfort (maux de tête, malaise digestif, baisse de l’humeur, douleurs articulaires, etc.) après quelques jours de cure de désintoxication à la chlorella. Certains conseillent d’augmenter, parfois de façon considérable, la posologie. Ce genre de protocole pousse les émonctoires dans leurs limites, au risque de provoquer leur vieillissement accéléré.

    Face aux intoxications, il existe une autre algue capable de débarrasser notre organisme de ces métaux très nocifs. Des recherches mondiales ont démontré que la spiruline contient plusieurs principes actifs de la plus haute valeur thérapeutique dont l’alginate qui est un puissant capteur, ou chélateur, de métaux lourds.

    Par rapport à la chlorella, le traitement est plus rapide et surtout il ne présente pas ces phénomènes d’aggravation temporaire des symptômes.

    La durée du traitement dépend surtout de l’importance de l’intoxication (entre 3 et 6 mois) et il sera de préférence suivi par un naturopathe formé à la chélation.

    Propriétés de la chlorella

    La chlorella est une algue d’eau douce qui a été découverte en 1890 par le microbiologiste hollandais Martinus Willem Beijerinck. Encore assez peu connue en France, elle jouit d’une excellente réputation au Japon, où elle est employée de multiples façons depuis les années 1950.

    Le principal composant actif de la chlorella est la sporopolléine qui constitue sa membrane fibreuse. Celle-ci possède un excellent pouvoir d’absorption des métaux lourds, pesticides, insecticides et autres engrais chimiques divers. Véritable agent de chélation naturelle des métaux lourds, elle aide l’organisme à s’en débarrasser en les fixant et en les éliminant.

    Les atouts de la chlorella sont encore nombreux :

    • elle favorise l’oxygénation des tissus et assainit la flore intestinale (effet probiotique) grâce à sa haute teneur en chlorophylle ;

    • elle participe à l’augmentation des défenses naturelles (lymphocytes T) et à la préservation des cellules saines ;

    • elle régule et maintient l’équilibre acido-basique du corps ;

    • elle apaise le système nerveuxdiminue le stress et favorise le sommeil ;

    • elle diminue le mauvais cholestérol (LDL).

    Propriétés de la spiruline

    La spiruline est un agent chélateur ou détoxifiant, grâce à la chlorophylle qu’elle contient en grande quantité. Ainsi, elle constitue un allié pour la désintoxication du corps en cas d’exposition à des substances toxiques, principalement les métaux lourds tels que l’arsenic, le plomb, le mercure, etc.. Ceci est supporté par une étude réalisée par un groupe de scientifiques bangladais, au cours de laquelle des patients empoisonnés de manière chronique connurent une amélioration de leur condition en 16 semaines.

    Mais il n’y a pas que cela ; en tant que puissant antioxydant, la spiruline permet de combattre les radicaux libres, ces substances chimiques qui causent une oxydation cellulaire accélérant le processus de vieillissement et de dégénérescence des tissus organiques. Elle possède en ce sens des vertus tant régénératives que préventives contre l’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

    Le Chardon-Marie

    Plante de la famille des astéracées, le Chardon-Marie n’est pas doté d’une action spécifique à l’élimination des métaux lourds. Il est par contre un puissant purificateur et détoxifiant naturel du foie, organe le plus sollicité dans la chélation naturelle des métaux lourds et l’élimination des produits toxiques circulant dans l’organisme.

    Le Chardon-Marie traite également le diabète et facilite la digestion des aliments.

    Attention aux émonctoires

    Quelle que soit l’intention que l’on a avant de démarrer une cure de désintoxication, il est indispensable de se rappeler que les fonctions émonctorielles vont être réquisitionnées alors qu’elles sont peut-être saturées, voire diminuées. Il est donc évident que la posologie des chélateurs ne doit pas être exagérée et que leur prise doit être associée à celle de certains draineurs.

    Exigez IMPERATIVEMENT des compléments alimentaires issus d'agriculture ou aquaculture biologique.

    Pour ce faire, en même temps qu’un dépistage des métaux toxiques, il est capital de faire dresser par son médecin traitant un bilan des fonctions hépatiques et rénales avant même de commencer la cure, puisque, de toutes les fonctions émonctorielles, ce sont ces deux-là qui sont majoritairement sollicitées: au minimum, dosages sanguins de la créatinine, des transaminases (ALAT, ASAT) et des gamma glutamyltranspeptidases (GGT).

    Ce premier état des lieux présente d’ailleurs un double intérêt : adapter au mieux, la posologie des chélateurs et des draineurs, par votre naturopathe, et servir de repère lorsque de nouveaux contrôles seront pratiqués.

  • Le souchet: la noix tigrée qui vous veut du bien

    • Par vogot
    • Le 09/01/2019

    Qu'est-ce que le souchet ?

    Le souchet comestible est issu d'une plante vivace de 25 à 40 cm de haut, à feuilles minces (5 à 10 mm de large) et allongées, formant une petite touffe, à tige dressée, lisse, à section triangulaire.

    La racine donne naissance à des rhizomes grêles qui portent des petits tubercules globuleux ovoïdes, écailleux de couleur jaunâtre. Ces tubercules contiennent environ 50 % de glucides (saccharose et amidon), 22 % de lipides et 6 à 7 % de protéines.

    Également appelé la noix tigrée, « pois sucré » « horchata de chufas », « amande de terre »…, est un tubercule originaire du bassin méditerranéen qui est surtout cultivé en Espagne et en Afrique.

    Rond et légèrement sucré, il ressemble à une noisette striée de noir, qui est utilisé depuis des siècles pour ses vertus curatives et régénératrices. Il est considéré comme un aliment complet et très intéressant au niveau nutritionnel grâce à ses apports en vitamines, minéraux et oligo-éléments, fibres solubles et insolubles ou en bonnes graisses.

    C'est une source de protéines végétales d'excellente qualité en plus d'être extrêmement facile à digérer en comparaison avec d’autres sources de fibres. 

    Le souchet est riche en minéraux tels le phosphore, le magnésium, le calcium et le fer. Il apporte aussi des vitamines C et E, de l’amidon, des graisses insaturées, des protéines et quelques enzymes qui facilitent la digestion. À noter que la vitamine E, anti-oxydante, diminue les effets du mauvais cholestérol – LDL – qui est produit dans notre organisme, il est donc fortement recommandé pour la santé cardio-vasculaire.

    Il apporte aussi du zinc, qui joue un rôle important dans la croissance, la réponse immunitaire, les fonctions neurologiques et reproductives.

    Farine de souchet

    Les bienfaits du souchet

    Mais le souchet est surtout reconnu pour ses effets bénéfiques sur la santé de l’estomac et de l’intestin grâce à sa teneur élevée en fibres insolubles, qui est supérieure à la teneur en fibres bien connue du son d’avoine, des prunes ou des graines de chia !

    Il contribue à l’assimilation des nutriments et aide à réguler la fonction intestinale. Il évite ainsi les constipations et agit comme un coupe-faim qui favorise la perte et la stabilisation du poids. Grâce à son action de régulateur sur le niveau de sucre dans le sang, il est tout particulièrement conseillé dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire pour les diabétiques.

    Une aide importante pour contrôler son diabète

    Cette maladie, qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang, touche, tous types confondus, plus de 3,5 millions de personnes en France, selon l'Assurance maladie. Et connaît une envolée spectaculaire, à tel point que l'Organisation mondiale de la santé prévoit, si rien n'est fait pour l'enrayer, qu'elle sera en 2030 la septième cause de décès dans le monde derrière les maladies cardiaques, les AVC, le sida, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), les infections respiratoires et le cancer.

    Pour faire mentir ce pronostic, en plus d'une activité physique régulière et d'une alimentation variée et équilibrée, invitez régulièrement le souchet à votre table.

    Son index glycémique bas, puisqu'il est de 35, n'entraîne pas de pic d'insuline, tandis que sa richesse en fibres en fait un atout puisque, tout comme pour les mauvaises graisses, ces substances alimentaires emprisonnent les sucres et les éliminent par les voies naturelles, ce qui réduit d'autant l'index glycémique du repas.

    Enfin, l'arginine que renferme le souchet joue aussi un rôle contre le diabète : il augmente de 34 % l'élimination du glucose et améliore la sensibilité à l'insuline.

    Mais le souchet contient également des fibres solubles comme la pectine qui vont être fermentées par les bactéries intestinales. Il a donc un effet pro-biotique très intéressant. Il renforce également notre système immunitaire grâce à sa teneur en arginine, acide aminé responsable de son bon fonctionnement car il augmente les défenses de l’organisme.

    Il participe à la cicatrisation de nos organes et est donc particulièrement recommandé dans les traitements des ulcères. 

    Le souchet est aussi reconnu comme étant une source importante d’acide oléique (oméga 9), identique à l’huile d’olive, considérée jusqu’ici comme l’huile la plus bienfaisante pour la santé.

    Et en plus de tout ça, il est sans gluten et sans lactose, il est donc conseillé d’en consommer régulièrement dans le cadre de tout rééquilibrage alimentaire !

    C'est le garde du cœur

    Pour maintenir longtemps notre organe numéro un en pleine forme, le souchet est souverain.

    Au premier chef, il lutte contre l'hypertension grâce à sa teneur élevée en potassium, un minéral qui régule la pression artérielle, et en arginine, un acide aminé qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins.

    C'est également un allié anti-cholestérol : non seulement il apporte des acides gras insaturés, qui ont pour propriété de diminuer le taux de mauvais cholestérol et d'accroître le bon, mais il est aussi source de fibres, ces substances alimentaires qui permettent de piéger les mauvaises graisses et de les éliminer par les voies naturelles.

    Un cocktail efficace pour parer aux maladies cardio-vasculaires, infarctus et accident vasculaire cérébral (AVC) en tête. Enfin, il contient de la vitamine E, dont l'action antioxydante, conjuguée à celle de la rutine, une substance de la famille des flavonoïdes, s'oppose au stress oxydatif (source de nombreuses pathologies cardio-vasculaires) que génèrent les radicaux libres.

    Farine de souchet

    Amélioration de votre flore intestinale

    Après une gastro-entérite ou une prise d'antibiotiques, tournez-vous vers cet aliment pour restaurer votre flore intestinale : il renferme des substances aux propriétés prébiotiques qui fournissent de l'énergie aux bonnes bactéries présentes dans l'intestin pour leur permettre de proliférer et d'être ainsi plus efficaces.

    Un atout pour tenir à distance les agents pathogènes (champignons, microbes, virus…) responsables d'infections, mais aussi pour favoriser l'absorption des vitamines et des minéraux, faciliter la digestion, prévenir le surpoids et permettre une diminution du risque de cancer colorectal.

    Formidable stimulant

    Vous vous sentez à plat ? Votre cerveau fonctionne au ralenti ? Pour retrouver votre tonus et booster vos fonctions cognitives, rien de tel que le souchet.

    Ce tubercule recèle donc, un cocktail de minéraux et d'oligoéléments tonifiants, notamment du fer anti-anémie et anti-fatigue, du magnésium (dont la carence expose à d'importants coups de pompe, ainsi qu'à une hypersensibilité au stress, sans parler d'une baisse de moral et de troubles du sommeil), du phosphore et du manganèse, tous deux impliqués dans la production d'énergie, et enfin du cuivre et du zinc, qui contribuent au bon fonctionnement de notre système immunitaire.

    En outre, il apporte des glucides complexes (environ 30 %), source d'énergie longue durée. C'est donc l'aliment star à inscrire au menu en cas de fatigue, de stress ou avant un effort physique ou intellectuel.

    Y a-t-il des contre-indications à sa consommation ?

    Riche en fibres, il doit être consommé avec modération si vous avez les intestins sensibles, sous peine de douleurs abdominales. Veillez aussi à bien le mâcher ou, mieux encore, préférez-le moulu ou en farine.

    En résumé

    • Excellent aliment riche en fibres avec une saveur agréable.

    • Augmente la vitesse d'absorption des aliments au passage du colon, en réduisant le temps total de la digestion.

    • Augmente la fréquence d'évacuation du système digestif.

    • Influence positivement les irritations du colon, en les réduisant fortement en quelques jours.

    • Grand pouvoir réducteur de la sensation de faim : 30 g par jour, avec des aliments riches en protéines ou des fruits produit un niveau élevé de satiété, constituant un complément idéal pour tous les rééquilibrages alimentaires.

    • Aliment hautement recommandé pour les diabétiques : en ajoutant une cuillerée de souchet pour un rééquilibrage normal, il peut améliorer la quantité de sucre dans le sang.

    • Propriétés antioxydantes.

    • Diminution possible du "mauvais cholestérol" LDL grâce à son contenu élevé en vitamine E.

    • Concentration élevée en acide oléique (beaucoup plus que l'huile d'olive).

    • Recommandé pour les diabétiques grâce à la présence de saccharose et de grandes valeurs nutritionnelles, supérieures à celles du chocolat.

    • Idéal pour les enfants, les personnes âgées et les sportifs. 

    Farine de souchet

    Conseils d'utilisation

    2 à 3 cuillères à café quotidiennes au petit-déjeuner, dans les mueslis, avec des compotes de fruits, dans des yaourts au soja, dans les jus de légumes et de fruits.

    Dans les pâtes à gâteaux : 50 % de farine de souchet + 50% de poudre d’amande, pour un gâteau moelleux.

    Gâteaux de la joie de Hildegarde de Bingen revisité à la farine de souchet

    Ingrédients:

    • 800 g de farine d'épeautre (ou de blé complet) + 200g de farine de souchet

    • 45 g de noix de muscade

    • 45 g de cannelle

    • 10 g de clou de girofle

    • 300 g de beurre clarifié

    • 300 g de miel

    • 300 g d'amandes douces pilées

    • 4 oeufs ou (20g de chia)

    • 1/2 c. à c. de sel de Guérande

    • Eau végétalisée au soja, amande ou riz (au choix)

    Préparation :

    Mélanger les ingrédients avec suffisamment d'eau végétalisée. Puis faire des biscuits avec un emporte-pièce. Pour finir, les cuire à 180°C pendant 15 minutes.

    Les adultes peuvent consommer quotidiennement 4 ou 5 biscuits, les enfants 3.

    Bon appétit !

  • Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes

    • Par vogot
    • Le 13/11/2018

    Une diminution de la production de cortisol, l’hormone principale du stress, a été mis en évidence dans des maladies aussi diverses que les allergies, l’asthme et la fibromyalgie.

    La fibromyalgie revêt des aspects de pandémie avec une prévalence de l'ordre de 1 à 2 % dans la population générale, atteignant 2 à 6 % dans les consultations de médecine générale et jusqu'à 20 % dans celles de rhumatologie, spécialité à laquelle la fibromyalgie a été rattachée.

    Partant de ce principe attardons-nous sur deux éléments en lien direct :

    • la fibromyalgie

    • le cortisol

    Qu'est-ce que la fibromyalgie ?

    La fibromyalgie fait partie de ces nombreuses maladies invalidantes, en progression constante, contre lesquelles la médecine conventionnelle n’a pas grand-chose à proposer sinon d’essayer de les « stabiliser » ou d’en calmer les douleurs : ceux qui en souffrent en savent quelque chose.

    Encore mal connue, la fibromyalgie est l'objet de polémiques dans le milieu scientifique, ses causes n'étant toujours pas identifiées clairement. On la considérait jusqu'à il y a peu, comme une maladie psychiatrique.

    Aujourd'hui, en plus d'un profil psychologique particulier (états dépressifs, pessimisme, fatigue, lassitude), on pointe du doigt des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales, etc.), et un contexte de vie (stress, alimentation, sédentarité) qui y prédispose.

    S'il est important de ne pas méconnaître la dépression lorsqu'elle se traduit par des plaintes qui font surtout penser à un problème somatique, il l'est tout autant de ne pas étiqueter dépression et « dans la tête » toutes les expressions d'un déséquilibre organique (notamment toxique) sous-jacent.

    Facteurs d'influence

    • Troubles du sommeil

    • Dépression

    • Temps humide et froid

    • Obésité, hyperlaxité, anomalies posturales

    • Facteurs métaboliques, neurohormonaux

    • Anxiété, stress

    • Inactivité physique, faiblesse musculaire

    • Hyperactivité physique, traumatismes

    • Environnement social défavorable

    • Attitude négative des médecins

    • Spasmes musculaires, paresthésies

    Personnes à risque

    • Les femmes. Elles sont plus susceptibles de souffrir de la fibromyalgie que les hommes, dans un rapport d'environ quatre pour un.

    • Chez les femmes, la maladie apparaît entre 30 à 50 ans, et généralement aux environs de l'âge de la ménopause, période caractérisée par une baisse en oestrogènes. Chez certaines femmes, la ménopause favorise un état dépressif propice à la survenue de la fibromyalgie.

    • Les personnes âgées de plus de 50 ans.

    • Les personnes dont un membre de la famille a souffert de fibromyalgie.

    • Les personnes qui ont des troubles du sommeil dus à des spasmes musculaires nocturnes ou un syndrome des jambes sans repos.

    Modifier son alimentation

    Dans certains cas de syndrome fibromyalgique, j'ai a pu mettre en évidence de l'hypersensibilité ou intolérance alimentaire.

    L'intolérance alimentaire est, au sens large, une réaction adverse reproductible vis-à-vis d'un ou plusieurs constituants alimentaires, non liés à un désordre psychiques, pouvant être causée par des mécanismes immunologiques (hypersensibilité) ou non-immunologiques (déficiences enzymatiques en lactase, peptidases,...).

    Ces hypersensibiltés alimentaires basées sur des réponses immunologiques tardives à igg, qui se manifestent aussi bien au niveau digestif que sur les organes extra-intestinaux (SNC, endocrinien, articulaire,...) peuvent être mises en évidence par une méthode de dosage quantitatif d'igg spécifiques.

    J’émets quelques recommandations d'ordre diététique à l'intention des personnes atteintes de fibromyalgie:

    • éliminer de son alimentation les huiles végétales hydrogénées (comme certaines margarines qui restent solides à la température de la pièce) et les aliments dont la teneur en acides gras trans est élevée (comme les fritures, les pâtisseries et les biscuits),

    • augmenter son apport en acides gras oméga-3, un acide gras essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Les graines de lin, l'huile de lin et les huiles de poisson (contenues dans les poissons gras sauvages comme le maquereau et le saumon) en sont des sources importantes,

    • manger suffisamment de fruits et légumes (5 à 10 portions ),

    • incorporer dans ses mets le gingembre et le curcuma.

    Les signes de la fibromyalgie

    La fibromyalgie présente peu de signes pouvant permettre d’affirmer le diagnostic à coup sûr. C’est pourquoi beaucoup de médecins refusaient (et refusent encore) de reconnaître qu’il s’agit d’une maladie, parlant alors plutôt de problèmes psychiques…

    C’est ainsi que les malades doivent souvent attendre plusieurs mois et effectuer des consultations chez plusieurs médecins avant d’être enfin dépistées. Un véritable calvaire, qui place ces personnes dans l’incertitude de leur diagnostic, mais aussi dans l’incompréhension de leur entourage, de leur employeur et souvent aussi de leur médecin.

    Cette absence de reconnaissance de leur souffrance place les fibromyalgiques dans des situations extrêmement pénibles.

    À côté de ces troubles presque systématiquement rencontrés lors d’une fibromyalgie, d’autres peuvent survenir. Ils sont extrêmement nombreux et variés : maux de tête, vessie instable, troubles de règles, frilosité, bourdonnements d’oreille, crampes, troubles sexuels, transpiration, bouche sèche, etc.

    Quant à l’évolution de la maladie, elle est chronique et fluctuante sur plusieurs années. La plupart des auteurs d'études considèrent que la guérison n’est pas possible, tout au plus peut-on espérer une amélioration…

    Pour ma part , je demeure convaincu que la guérison est réalisable si le traitement vise bien la cause et non simplement les symptômes. Cependant, la personne gardera toujours une certaine fragilité.

    Tout cela fait que la fibromyalgie peut perdurer pendant des années, alors que des solutions, autres que conventionnelles, existent…

    Les 18 points douloureux de la fibromyalgie

    Pour ce test, il faut exercer sur chaque point, une pression. Celle-ci doit correspondre au moment où l’ongle du pouce de l’examinateur blanchit lors de l’appui. Les 18 points douloureux correspondent à 9 paires de points (droite et gauche) :

    • Occiput, à l’arrière du crâne.

    • Région cervicale basse.

    • Trapèze de l’épaule, partie moyenne du bord supérieur.

    • Omoplate, dans sa partie supérieure.

    • Deuxième côte.

    • Coude, dans sa partie externe.

    • Fessier, quadrant supéro-externe de la fesse.

    • Hanche, juste en arrière du grand trochanter.

    • Genou, dans sa partie interne.

    Les facteurs déclenchants

    Ils sont importants à connaître. Ils seront à traiter en première intention dans tous les cas de fibromyalgie. Car il arrive souvent que leur seul traitement la soulage, l’améliore voire  la  guérisse :

    • D’abord, cette maladie touche des personnalités particulières : hyperactifs, impatients, perfectionnistes… qui n’arrêtent pas de travailler et qui ne respectent pas les besoins de leur corps…

    • Un choc est souvent le facteur déclenchant : anesthésie, vaccins, stress excessif, chirurgie, accident, conflit, décès… mais aussi un abus sexuel (pouvant remonter à l’enfance), une maltraitance, un harcèlement… sont souvent rencontrés.

    • Comme déjà évoqué, cela peut être aussi : une infection, la disparition d’une MAI (maladie auto-immune), une intoxication par les métaux lourds, des problèmes digestifs…

    Les causes de la fibromyalgie

    La thèse sensitive est la plus accréditée actuellement. Elle explique que la fibromyalgie proviendrait d’une anomalie dans le processus du contrôle de la douleur. De nombreux signes convergents semblent l’accréditer, notamment la présence de Substance P et du Nerve Growth Factor dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), ce liquide où baignent le cerveau et la moelle épinière.

    Or ces substances interviennent dans les processus douloureux. Par ailleurs, l’hyperactivité du sympathique et la baisse des neuromédiateurs de sérotonine et de noradrénaline semblent également appuyer cette thèse.

     Cependant, d’autres éléments doivent également être pris en compte :

    • Des facteurs héréditaires, car un allèle plus court du gène du transport de la sérotonine a été retrouvé chez de nombreux fibromyalgiques.

    • Un état inflammatoire chronique est aussi souvent noté.

    • Un surmenage et un stress extrêmes, alliés à une mauvaise récupération inaugurent souvent la fibromyalgie.

    • Une maladie auto-immune (MAI) est souvent rencontrée au cours des fibromyalgies : la polyarthrite rhumatoïde se rencontre dans 30% des fibromyalgies, le lupus érythémateux disséminé dans 31%... dans d’autres cas, une maladie auto-immune disparaît juste avant le commencement de la maladie.

    • Les infections comme la maladie de Lyme, la mononucléose infectieuse, les viroses herpétiques (EBV)… sont souvent présentes.

    • Le syndrome métabolique (constitué d’un surpoids, d’un excès de cholestérol et de triglycérides, d’un diabète et d’une hypertension artérielle) est présent chez 50 % des fibromyalgiques.

    • Des troubles digestifs chroniques.

    • Des intoxications aux métaux lourds, surtout le mercure et le nickel.

    Les traitements conventionnels

    Les traitements conventionnels s’articuleront sur trois axes principaux :

    Les médicaments.

    Les antalgiques, les anti-inflammatoires et la cortisone n’ont que peu d’effet sur les douleurs de la fibromyalgie. Il faut davantage avoir recours aux antidépresseurs (amitriptyline) et aux anticonvulsivants (prégabaline) à faibles doses. Certains autres remèdes agissent sur les neuromédiateurs déficitaires comme :

    Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (milnacipran et duloxétine).

    Les antagonistes de la sérotonine (tropisétron).

    Les agonistes dopaminergiques (pramipexole).

    À signaler enfin, que les injections d’immunoglobulines G auraient aussi eu un effet bénéfique sur la maladie.

    La thérapie cognitive et comportementale permet d’accepter sa maladie (ce qui ne veut pas dire baisser les bras face à elle), d’apprécier les besoins de son corps, et aussi d’adopter de nouveaux comportements face à la maladie et à ses troubles.

    L’exercice physique : kinésithérapie, physiothérapie, ergothérapie… apporteront un assouplissement du corps, un réentraînement à l’effort et un regain d’énergie. Celui-ci se fera de manière douce et progressive en respectant les réactions du corps.

    Les autres approches

    Mais, à côté de la médecine allopathique qui agit sur les symptômes, d’autres approches réalisées par des chercheurs, français, allemands, italiens et américains se tournent davantage vers les racines de la maladie.

    Plusieurs approches sont ainsi possibles. Afin de déterminer laquelle pourrait convenir le mieux à la personne, il faudra se pencher sur ses antécédents et sur les facteurs déclenchants. Quoi qu’il en soit, voici les principales pistes pouvant mener à la guérison :

    • Changer de point de vue sur la vie. C’est le premier temps : apprendre à prendre son temps, à se détendre, à assurer de bonnes nuits de sommeil, à se faire plaisir, à être ici et maintenant…

    • Traiter le facteur déclenchant. Il est toujours indispensable d’identifier et de traiter le facteur déclenchant : digestion d’un choc émotionnel, isothérapie d’un vaccin ou d’une anesthésie…

    • Suivre une alimentation équilibrée. Choisir une alimentation biologique et riche en crudités, en fruits, en légumes, en poissons et en huiles d’olive, de noix et de colza… Supprimer les sucreries, les excitants et l’aspartame qui peuvent aggraver les douleurs.

    • En cas de problème digestif. Suivre un régime Seignalet sans laitages ni gluten, associé à une prise de probiotiques, d’argile et de chlorophylle (ou de glutamine) pour reconstituer la muqueuse intestinale.

    • Détoxiner l’organisme. Les polluants, au premier rang desquels figurent les pesticides et les métaux lourds (mercure, nickel, argent, aluminium…), doivent être évacués de l’organisme. Pour cela, il est possible de faire appel aux nutriments (vitamine C, sélénium, zinc, glutathion…) et aux rplantes médicinales (aloé vera, spiruline, ail des ours, coriandre, chlorella, chardon-Marie…)

    • Rechercher d’éventuelles carences (zinc, fer, iode, vitamines D et B) à l’aide d’une prise de sang. Quoi qu’il en soit, magnésium (pyrophosphate de magnésium) et coenzyme Q10 sont à prendre quasi systématiquement. Le silicium organique peut aussi avoir un intérêt.

    Contrôler l’articulé dentaire

    Un syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM) est souvent évoqué en cas de fibromyalgie. Le test de la cale affirmera le diagnostic (disparition des douleurs lorsqu’une cale est placée entre les molaires d’un côté puis de l’autre). Un traitement par un orthodontiste résoudra ensuite le problème.

    Rechercher une infection

    Cette recherche est à effectuer principalement en cas de maladie de Lyme, de brucellose, de dengue, d’herpès, de candidose, d’infections à staphylocoque ou à mycoplasme, dans les antécédents. Une simple prise de sang (typage lymphocytaire et sérologie) permettra le diagnostic par votre médecin, tant soit-il qu'il reconnaisse la fibromyalgie (et là, c'est pas gagné!).

    Le traitement fera appel aux traitements classiques (antibiotiques, antiviraux, antimycosiques, huiles essentielles, extraits de pamplemousse, ail, probiotiques…) ou mieux à la micro-immunothérapie.

    En cas de maladie auto-immune associée, le traitement de la fibromyalgie sera entièrement lié au traitement de cette maladie.

    Rechercher une acidose de l’organisme

    L’acidose est facile à repérer à l’aide de quelques bandelettes urinaires réalisées pendant quelques jours. En cas de besoin, une alimentation surtout végétarienne, sans alcool ni café, associée à une prise de lithothamne améliorera le trouble.

    S’éloigner des champs électromagnétiques. D’une manière générale, il est prudent de fuir tout champ électromagnétique artificiel : circuits électriques, lignes à haute tension, antennes-relais, téléphone portable et sans fil, four à micro-ondes, radars, WiFi, etc., qui, s’ils ne sont pas la cause (?), risquent du moins d’aggraver les symptômes présentés, notamment douleurs et fatigue.

    Suivre les cures thermales qui sont maintenant organisées dans de nombreuses stations à l’intention des personnes atteintes de fibromyalgie.

    Les autres traitements, sérocytols, bilans du CEIA, soins énergétiques, géobiologie… présentent aussi un intérêt. Ces traitements de fond ne doivent pas faire oublier l’intérêt des traitements naturels pour tous les troubles de la vie quotidienne comme la douleur, avec l’acupuncture, la mésothérapie, l’harpagophytum, la sophrologie, l’EFT, les huiles essentielles…

    Et le cortisol me direz-vous ?

    J'y viens !

    Le cortisol est la principale hormone glucocorticoïde. Sa sécrétion est contrôlée par l'ACTH et varie au cours de la journée. Son rôle est de réguler le métabolisme des glucides, lipides, protides, des ions et de l'eau pour limiter toute variation trop brutale de l'équilibre physiologique de l'organisme.

    Le cortisol est sécrété par les glandes corticosurrénales à partir du cholestérol. Sa sécrétion dépend également d’une autre hormone, l’ACTH produite par l’hypophyse dans le cerveau (ACTH pour adrénocorticotrophine).

    Cette hormone intervient dans la gestion du stress par l’organisme (adaptation de l’organisme au stress). En cas de stress, elle permet une libération de sucre à partir des réserves de l’organisme pour répondre à une demande accentuée en énergie pour les muscles, le cœur, le cerveau…

    Cette hormone joue également un rôle dans le métabolisme des aliments : régulation des glucides, des lipides, des protides, des ions et de l’eau pour préserver l’équilibre physiologique de l’organisme. Elle joue également un rôle à la réaction anti-inflammatoire, la régulation de la pression artérielle, la croissance osseuse et participe à la régulation du sommeil et du système immunitaire.

    Sa sécrétion suit un rythme "circadien" ou "nycthéméral" fixe : elle est maximale entre 6h et 8h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.

    Variations physiologiques du cortisol dans le sang

    La sécrétion du cortisol varie au cours de la journée : les taux à 20h sont environ la moitié de ceux constatés à 8h. Le minimum est à minuit. En cas d’hypersécrétion, ces variations au cours de la journée ont tendance à disparaître. Les personnes travaillant de nuit sur de longues périodes peuvent connaître des variations différentes au cours de la journée.

    On sait que les valeurs sont 50 % plus faibles avant 10 ans. Par ailleurs, les estrogènes (contraception, grossesse) augmente. Entre le 3e et le 9E mois, la cortisolémie est 50 % plus élevée pour revenir à la normale une semaine après l’accouchement.

    En cas d’obésité, la production de cortisol est plus importante, sans modification du cortisol libre plasmatique, ni de la cortisolurie.

    Enfin, le stress physique et émotionnel, l’hyperthyroïdie, la maladie peuvent augmenter la production de cortisol.

    A l’inverse, l’hypothyroïdie ou un traitement par hydrocortisone ou corticoïdes de synthèse va diminuer le taux de cortisol.

    En résumé, certains médicaments peuvent influer sur le taux de cortisol : corticoïdes, oestrogènes et amphétamines.

    Un excès de cortisol peut favoriser l’hypertension, le diabète, l’obésité, une faiblesse musculaire, l’ostéoporose, une aménorrhée, un hirsutisme chez la femme, un retard de croissance chez l’enfant.

    Taux de cortisol élevé

    Un taux trop élevé de cortisol traduit une probable atteinte des glandes surrénales ou de l’hypophyse. Les résultats d'une anamnèse sont:

    • Hypercorticisme 

    • Maladie de Cushing ( adénome hypophysaire). 

    • Adénome surrénalien. 

    • Tumeur sécrétant de l'ACTH. 

    • Tumeur corticosurrénale bénigne ou maligne. 

    • Infections aiguës. 

    • Anorexie mentale. 

    • Alcoolisme, cirrhose du foie. 

    • Certaines maladies neuropsychiatriques. 

    • Etats de choc, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral.

    Taux de cortisol bas

    Une sécrétion insuffisante de cortisol peut entraîner une perte de poids, une faiblesse musculaire, une fatigue, une baisse de la pression artérielle, des douleurs abdominales… Une insuffisance surrénale constitue une urgence médicale.

    Un taux faible de cortisol traduit une insuffisance cortico-surrénalienne, une insuffisance du fonctionnement de l’hypophyse ou de l’hypothalamus, ou une maladie d’Addison. Les résultats d'une anamnèse sont :

    • Insuffisance corticosurrénalienne :  

    • Maladie d'Addison. 

    • Hyperplasie congénitale des surrénales. 

    • Insuffisance de fonctionnement de l' hypophyse ou de l' hypothalamus. 

    • Corticothérapie prolongée.

    • Fibromyalgie.

    Nous y venons.....

    Comme vous pouvez le constater, la fibromyalgie est due à un niveau de cortisol souvent bas.

    Comment s’organise la réaction au stress ?

    Plusieurs structures du cerveau sont impliquées.

     

    • L’hippocampe, saturé en cortisol (et ayant subi toutes les modifications physiologiques de la plasticité neuronale) ne peut plus assurer son rôle de régulateur du stress, de protection de la neurogenèse. Il est atrophié. Le patient a du mal à contrôler tous les stress de la vie. Il ne peut plus facilement mémoriser et apprendre de nouveaux comportements...

     

    • L’amygdale est suractivée. Le patient même au repos est hyperactif, hypersensible.

     

    • Le cortex cingulaire antérieur assure les différentes réactions physiologiques entre les structures limbiques (amygdale et hippocampe) et le cortex préfrontal.

    Dans la fibromyalgie, ce cortex cingulaire n’assure plus son rôle de médiateur.

    Le malade fibromyalgique ne parvient plus à réguler ses émotions.

    Ses états d’anxiété et de dépression reflètent aussi le fonctionnement au ralenti des neurones. Le fonctionnement de toutes ces structures nécessite la présence de neuromédiateurs efficaces et de récepteurs fonctionnels. Les médicaments antidépresseurs sont redoutablement inefficaces, dans certains cas.

    Qu'est-ce que la fatigue surrénale ?

    La fatigue surrénale se définit par toute diminution de la capacité des glandes surrénales à fonctionner normalement. Cela se produit lorsque l'organisme est submergé, quand le stress sur-accroît sa capacité à compenser et à récupérer. Les surrénales se fatiguent alors et deviennent incapables de continuer à répondre de façon appropriée à de nouveaux stress.

    A ce stade, la plupart des gens entrent dans un cercle vicieux et s'en remettent au café, au coca cola et à d'autres excitants pour lutter contre la sensation de fatigue et tenir tout au long de la journée. Ils trouvent éventuellement un second souffle et finissent de travailler très tard dans la nuit. Il leur devient alors de plus en plus difficile de commencer le matin et ils boivent davantage de caféine, perpétuant ainsi le cycle.

    Mais ce n'est que le commencement

    La fatigue surrénale se manifeste par toute une batterie de signes et de symptômes dont le plus important est la fatigue. D'autres pathologies peuvent apparaître y compris des affections respiratoires, de l'asthme, des allergies, un syndrome de fatigue chronique, une fibromyalgie ou d'autres désordres immunitaires.

    Le traitement de la fatigue surrénale

    Pour que les glandes surrénales puissent travailler efficacement, il faut les soutenir nutritionnellement. Des modifications du style de vie accompagnées de suppléments nutritionnels facilitent grandement le rétablissement. Les règles sont simples et similaires aux principes généraux pour rester en bonne santé. Un style de vie modéré avec des aliments de haute qualité, la pratique régulière d'exercices physiques, beaucoup de repos conjugués avec une attitude mentale saine doivent concourir à conserver des glandes surrénales fortes et résistantes.

    Comment équilibrer son taux de cortisol naturellement ?

    Commencez par adopter un mode de vie sain

     

    La première étape pour avoir un taux de cortisol équilibré et correct est de vivre sainement. Cela peut aller de modifier son cycle de sommeil à changer son alimentation. Parmi les façons de vivre sainement et d’améliorer son taux de cortisol, on peut citer :

    • éliminer le stress

    • se coucher et se réveiller à la même heure tous les jours, même en fin de semaine

    • éviter la caféine et l’alcool

    • pratiquer une activité physique

    • faire du yoga, de la méditation et de la visualisation positive

    • manger des avocats, du poisson gras, des noix, de l’huile d’olive et de l’huile de noix de coco

    • éviter le sucre, la nourriture industrielle et les aliments à réchauffer

    Gérez votre stress

     

    Si votre taux de cortisol est bas, mais pas assez pour nécessiter une thérapie de substitution hormonale, il reste toujours important de garder votre stress aussi bas que possible. Apprendre à gérer et à réduire votre stress permet au taux de cortisol dans votre organisme d’augmenter progressivement plutôt que d’être produit en une seule fois dans des situations très stressantes. Plus vous serez stressé, plus vite votre cortisol va s’épuiser.

     

    • Essayez des techniques de gestion du stress comme la rédaction d’un journal, le yoga ou la méditation pour apprendre à votre corps à produire régulièrement du cortisol et à rester à un niveau sain.

    Adoptez un horaire de sommeil régulier

     

    Le corps produit naturellement du cortisol durant le sommeil. Dormez 6 à 8 heures par nuit et essayez de vous coucher à la même heure tous les soirs.

     

    • Créez un environnement paisible sans bruit ou lumière pour dormir profondément et augmenter votre taux de cortisol.

    Mangez équilibré

     

    Les aliments riches en sucre et la farine raffinée peut faire monter ou descendre votre taux de cortisol à des niveaux néfastes. Mangez beaucoup de grains entiers ainsi que des fruits et des légumes pour le conserver à un niveau sain.

    Fonction thyroïdienne

    Il existe une certaine analogie entre les symptômes de l'hypothyroïdie périphérique et ceux de la fibromyalgie. L'asthénie, la fatigabilité, les myalgies et les crampes musculaires sont souvent révélatrices d'une hypothyroïdie. Les douleurs ostéoarticulaires sont présentes dans 20 % des cas d'hypothyroïdie et les enthésopathies dans près de 10 %. La fibromyalgie elle-même serait plus fréquente (3 à 4 %). Le traitement substitutif en TSH améliore ou fait disparaître la plupart de ces troubles.

    L'axe somatrope: une véritable avancée révolutionnaire

    Dans une étude de plus grande ampleur portant sur 500 malades atteints de fibromyalgie, une dysfonction somatotrope inconstante est observée chez 30 % des malades.

    La diminution de l'IGF-1 est franche (138 ± 56 ng/ml contre 215 ± 86 ng/ml chez les témoins) et ce indépendamment de toute prise médicamenteuse ou de pathologie associée. Le taux d'IGF-1 décroît avec l'ancienneté de la fibromyalgie.

    Chez certains de ces patients, la réactivité de la GH (Growth hormone, « hormone de croissance » en anglais) à la clonidine et à la L-Dopa est diminuée. Dans une étude plus systématique de la fonction somatotrope la sécrétion spontanée moyenne de GH durant le nycthémère (espace de temps comprenant un jour et une nuit (24 h) et correspondant à un cycle biologique), est réduite de moitié par rapport aux témoins. Il en est de même des pics secrétoires et de l'aire sous la courbe des pics sécrétoires (p < 0,05). En revanche la réponse de GH à une stimulation par la GHRH est comparable à celle des témoins.

    La diminution de la GH avec dysfonction somatotrope observée chez un tiers des malades a conduit à envisager un traitement substitutif à la somatropine naturelle, d'autant plus que certains troubles rapportés dans la fibromyalgie se rapprochent de ceux décrits dans le déficit en GH de l'adulte : diminution de l'élan vital, dysphorie, troubles de la concentration, fatigabilité musculaire, frilosité.

    Somatropine naturelle bio 1

    L'intérêt thérapeutique de la GH a été évalué dans un essai en double insu contre placebo mené pendant 9 mois chez 50 femmes atteintes de fibromyalgie. Une amélioration du score d'un questionnaire validé (anamnèse) sur l'impact de la fibromyalgie et une diminution de la douleur à la pression des points spécifiques sont notés dans le groupe traité par somatropine naturelle.

     

    Une amélioration globale est ressentie par 15 sujets du groupe traité contre 6 du groupe placébo (p < 0,02).

     

    L'amélioration est ressentie après 6 mois de traitement.

     

    L'interruption du traitement est suivie d'une aggravation des symptômes. Ces résultats encourageants accréditent l'hypothèse d'un rôle du déficit somatotrope observé chez certains patients dans l'expression symptomatique de la fibromyalgie.

    Les adaptogènes

    Je vais vous lister quelques plantes adaptogènes qui peuvent vous aider à équilibrer votre taux de cortisol, afin de contrecarrer les effets du stress pour retrouver vos performances intellectuelles.

    L'Eleuthéroccocus ou Ginseng sibérien, le Schisandra ou le Tribulus terrestris, entre autres, aident à restaurer la sensibilité des récepteurs hypothalamiques et périphériques aux effets du cortisol et d'autres hormones surrénales. De cette manière, les adaptogènes aident l'organisme à construire une réponse adaptée au stress avec des quantités de cortisol plus faibles que celles qui seraient nécessaires sans leur utilisation. Ils facilitent ainsi un retour à la normale plus rapide des surrénales. Des cliniciens ont montré que ces adaptogènes peuvent agir de façon synergique.

    Eleutherococcus ou Ginseng sibérien,

    Des études conduites par des chercheurs soviétiques ont montré que l'Eleuthérococcus a des propriétés anti-fatigue encore plus efficaces que celles du Panax ginseng. Leurs travaux ont été réalisés dans le cadre d'un programme massif de tests avec des études cliniques réalisées à travers toute l'ancienne URSS sur des ouvriers d'usines, des conducteurs de camions, des marins au long cours et des personnels militaires soumis à des stress très importants. Ces études sur le stress ont révélé que l'Eleutherococcus améliore la résistance, augmente la consommation d'oxygène, renforce l'énergie physique et la performance et réduit la pression sanguine. En 1962, l'Eleutherococcus a été déclaré par le Ministre de la Santé de l'URSS médicament officiel de phytothérapie et inclus dans le guide national des médicaments, la pharmacopée soviétique. L'Eleutherococcus a rapidement été largement disponible et patients, athlètes, cosmonautes et soldats l'ont régulièrement utilisé comme fortifiant.

    Le Schisandra

    Le Schisandra est une herbe largement utilisée dans la Chine ancienne et contemporaine pour traiter un grand nombre de maladies. C'est un puissant antioxydant et un agent anabolisant. Le Schisandra favorise également la glycogenèse, le processus qui convertit les hydrates de carbone en glycogène. Le glycogène est stocké dans le foie et les muscles jusqu'à ce qu'il soit utilisé et converti en glucose.

    Ce processus aide à produire l'énergie nécessaire à la revitalisation des cellules «stressées». 

    Les recherches indiquent que le Schisandra stimule le système nerveux central, probablement en augmentant la dopamine et ses métabolites dans le striatum et l'hypothalamus. La dopamine, une catécholamine sécrétée par les glandes surrénales, est un précurseur immédiat dans la synthèse de la noradrénaline qui joue un rôle pivot en aidant l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien à s'adapter au stress.

    Le Tribulus terrestris

    Dans une étude, des hommes en bonne santé ont reçu 750 mg de Tribulus terrestris quotidiennement pendant 5 jours. Leurs niveaux d'hormone lutéinisante (LH) ont augmenté de 72% et ceux de testostérone de 40%. Produite par les glandes surrénales chez les hommes comme chez les femmes, la testostérone est une importante hormone anabolisante anti-stress. Elle accélère la croissance dans les tissus, stimule le flux sanguin et affecte un grand nombre d'activités métaboliques.

    Ashwagandha

    L'Ashwagandha est une plante originaire de l'Inde particulièrement utile dans le traitement de la fatigue surrénale. Elle est également considérée comme une substance adaptogène qui normalise les fonctions de l'organisme et l'aide à s'adapter à toute une série de situations stressantes.

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  • Après l'effort physique, la récupération. Evitez les mêmes erreurs

    • Par vogot
    • Le 08/11/2018

    L’activité physique et sportive régulière est aujourd’hui reconnue comme un déterminant majeur de l’état de santé des individus et des populations à tous les âges de la vie.

    Les pratiques sportives permettent aussi, l'épanouissement de chacun en offrant des espaces de socialisation et de solidarité, qui favorisent le respect des règles, de soi, des autres. La valorisation de la notion d'équipe contribue, également, à l'apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté. Une meilleure connaissance de son corps améliore votre hygiène de vie, permet de prévenir les conduites addictives et participe à l'éducation à la santé.

    La pratique du sport contribue aussi à l'égalité des chances et à l'intégration en donnant à tous, les mêmes droits et les mêmes devoirs.

    Que vous soyez sportif amateur ou professionnel, sachez qu’il existe une multitude de mécanismes permettant d’améliorer la récupération physique.

    Vous êtes nombreux à pratiquer une activité physique, occasionnelle ou régulière, sans connaître véritablement les clés pour récupérer de façon optimale. Fatigue, surmenage, pertes musculaires, courbatures, coups de chaleur, troubles digestifs, baisse des performances, jambes lourdes, coma… Les effets d’une mauvaise récupération sont innombrables et souvent insidieux.

    Les mécanismes méconnus de la transpiration

    Lorsque vous pratiquez une activité physique, qu’il s’agisse de tennis de table, de course à pied, ou même d'exercices en salle, vous avez toutes les chances de suer abondamment. Certains transpirent à flots dès le premier effort, d’autres doivent intensifier l’exercice pour sentir les premières gouttes perler sur leur peau, mais au-delà d’un certain temps, tout le monde expérimente ce brillant mécanisme mis au point par le corps.

    Principe de la sudation

    Le principe est simple : lorsque la température corporelle augmente, suite à une activité physique par exemple, les glandes sudoripares sécrètent de la sueur. Une fois sur la peau, ce liquide va avoir tendance à s’évaporer. Pour permettre cette transformation, les molécules d’eau ont besoin d’énergie, qu’elles vont puiser dans l’organisme, abaissant ainsi la température corporelle.

    Contrairement à ce que certains prétendent, l’homme transpire dans l’eau, même si cela ne lui sert pas à grand-chose. En effet, plus l’atmosphère est humide, moins l’évaporation est possible. Dans l’eau, le mécanisme de la transpiration ne joue donc plus son rôle de thermorégulateur.

    Malentendu au sujet de la sueur

    Un malentendu qui peut entraîner certains sportifs amateurs sur des chemins morbides. La plupart d’entre eux ignorent tout de la composition de la sueur, et aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est cette méconnaissance qui peut les mettre en danger. Pour illustrer ce cas de figure, rien de tel qu’une petite expérience bien connue des préparateurs sportifs.

    Expérience déconcertante de la transpiration mortifère

    Je suis sûr que vous connaissez au moins une personne, sportive mais peu habituée à la course, qui a décidé de relever le pari fou de courir un semi-marathon. C’est typiquement ce genre de profil qui pourrait connaître les mésaventures de notre modèle.

    Planté de décor

    Prenez donc un individu de bonne condition physique et placez-le dans une pièce chauffée, humide et close. Grâce à un tapis de course, faites-courir votre sportif le plus longtemps possible à un rythme modéré mais continu, en lui tenant à disposition une grande bassine contenant de l’eau du robinet. Précisez-lui qu’il ne pourra pas ouvrir les fenêtres et invitez-le surtout à s’hydrater régulièrement.

    Remarques

    Vous remarquez rapidement que votre modèle transpire de façon soutenue et qu’il boit tout au long de l’effort pour compenser ses pertes hydriques. Le temps passe, et votre modèle s’épuise, vous sentez que l’expérience touche à sa fin. Ses muscles vont enfin le lâcher. Mais, soudain, surprise ! Votre modèle s’écroule brutalement et ne donne plus aucun signe de vie.

    Explication technique

    Que s’est-il passé ?

    L’expérience ne paraissait pas particulièrement dangereuse et le modèle avait pour consigne d’arrêter lorsque son organisme le lui indiquait… De plus, il a beaucoup bu en contrepartie de la sueur qu’il a évacuée.

    La sueur ne contient pas que de l’eau

    Quand vous transpirez, vous perdez aussi du sel, et si vous ne compensez pas cette perte, ce qui est le cas quand vous buvez de l’eau plate, vous risquez l’hyperhydratation intracellulaire, un phénomène qui peut conduire au coma et à l’œdème cérébral. On l’appelle aussi le coma hydraulique.

    Pour l’éviter, il faut donc absolument saler la boisson (ou consommer des boissons conçues pour le sportif) et ainsi rétablir l’équilibre osmotique.

    Consistance de la sueur

    La sueur contient de l’eau, du sel, mais aussi du potassium, du zinc, du cuivre, du fer et de la vitamine C. Plus vous allez transpirer rapidement, plus vous allez perdre ces éléments nutritifs. Or, c’est précisément quand vous n’êtes pas habitués à l’effort que vous transpirez le plus. Il vous faudra donc boire régulièrement de l’eau légèrement salée mais aussi légèrement sucrée pour en améliorer le goût. Les boissons énergétiques de récupération du sportif ont évidemment intégré ces besoins et s’offrent à vous comme une alternative possible si vous ne souhaitez pas préparer vous-même vos boissons.

    Les sportifs ne boivent pas assez

    Cela entraîne une déshydratation répétée qui, à long terme, se traduit sournoisement par une diminution des capacités d’endurance, une baisse de la force musculaire, des douleurs musculaires et tendineuses, un risque accru de crampes, de courbatures et de claquages, une diminution des performances mentales (augmentation du nombre d’erreurs, sensation de fatigue…). A court terme, la déshydratation se fait surtout ressentir au-delà de 4 % de perte du poids corporel : le système cardiovasculaire est alors surchargé et le risque de « coup de chaleur » est très important.

    Autres phénomènes interférents pendant l’effort

    Lorsque vous pratiquez une activité physique, vous produisez également de l’acide lactique, indispensable pour reconstituer les réserves de glucides que vous avez épuisé. En aucun cas, cet élément, jadis diabolisé, n’est responsable des courbatures dont vous serez victime.

    Votre organisme va également produire de l’ammonium, surtout en cas d’effort anaérobie (c’est-à-dire principalement les sports explosifs). La concentration de cette substance dans le sang peut alors être multipliée par 8, ce qui présente un risque d’intoxication pour les cellules nerveuses.

    Les connaissances scientifiques au sujet de l’ammonium sont encore balbutiantes, mais tout porte à croire qu’il s’agit du principal déchet d’effort qui pèse sur le processus de récupération. C’est pour cette raison que les physiothérapeutes recommandent à certains sportifs la supplémentation en citrulline, un acide-aminé produit par les mitochondries du foie qui transforme l’ammonium en urée, totalement inoffensif pour l’organisme.

    Certains sports sollicitent particulièrement le réseau veineux (les activités où le pied est comprimé par exemple), le tube digestif et les fibres musculaires. En cas de compétition, le sportif peut aussi subir un stress psychologique important.

    Faut-il augmenter sa consommation de protéines pour mieux récupérer ?

    C’est l’une des grandes questions qui taraudent l’esprit des sportifs. Récupère-t-on mieux lorsqu’on se supplémente en protéines ?

    Au risque de décevoir, la réponse dépend du type d’activité pratiquée et surtout de son intensité. Effectivement, lorsque les muscles sont beaucoup sollicités (course à pied, tennis, football, handball, musculation, etc.), vous perdez certains des constituants des protéines, les acides aminés, et en particulier l’arginine, la bêta-alanine, la citrulline, l’ornithine, la sérine et la taurine "spécial végétarien".

    Généralement, une alimentation équilibrée suffit à remplacer ces acides aminés, mais dans certains cas de figure (volonté d’augmenter la masse musculaire, début d’une activité physique inhabituelle), il est conseillé d’augmenter son apport protéique. En fonction du type de l’épreuve, et lorsque celle-ci est intense, il est tout à fait possible d’établir avec votre naturopathe une complémentation en acides aminés sur-mesure.

    En résumé, voici les astuces à retenir pour favoriser la récupération et optimiser la pratique de votre exercice physique.

    • 1) Buvez de l’eau, tout au long de l’effort, laquelle doit être supplémentée en sel en cas d’activité intense, de longue durée ou s’accompagnant de fortes chaleurs (sport en salle, fortes températures, atmosphère humide…). A titre d’exemple, un individu perd environ 2 litres d’eau au cours d’un entraînement de football de 2 heures pour une température de 25°C. Idéalement, la température de l’eau devrait se situer entre 12 et 15°C pour une efficacité optimale.

    Juste après l’effort, buvez petit à petit pendant plusieurs minutes la même eau salée, de l’eau gazeuse ou de la Spiruline Isotonique de récupération. Souvenez-vous qu’à l’effort, la réhydratation n’est que partielle (environ 50 %) du fait de la capacité stomacale limitée.

    Puis, durant l’heure qui suit, consommez une boisson sucrée, idéalement riche en saccharose pour restaurer les réserves glucidiques : ces glucides n’ont aucune chance de se transformer en graisse durant ce laps de temps. Boost Mental-Energie a un format intéressant. Il est assez connu que certaines personnes n’aiment pas prendre des comprimés, encore moins recevoir des piqûres d’injections dans les veines. Synergie d'extraits dont l'efficacité est optimale, ils boostent la vitalité et l'énergie et améliorent la mémoire et l'attention.

    • 2) Après l’effort, maintenez une activité physique réduite durant plusieurs minutes pour favoriser la circulation sanguine. Marchez si vous avez beaucoup couru ou diminuez nettement l’intensité de la course, mais ne restez pas immobile.

    • 3) Pour diminuer l’acidité musculaire, veillez à consommer des produits alcalins ou alcalinisants comme des fruits, des céréales (Barres paléo 100% naturelles), des légumes secs ou de la viande blanche. Evitez le plus possible les aliments gras qui pénalisent la récupération. Si votre objectif est de maintenir une importante masse musculaire, si vous souhaitez la développer davantage ou si vous débutez une activité physique, il peut être utile de se supplémenter en protéines.

    La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement. e sport et les aliments sains et équilibrés sont fortement recommandés. Ce n’est pas uniquement pour maigrir mais aussi pour maintenir un poids stable et une bonne santé au quotidien. Parfois, la prise de solutions plus radicales sont nécessaires pour des résultats rapides et convaincants en un rien de temps. Ici la somatropine assure pour perdre du poids rapidement.

    Chez l’individu qui commence un sport d’endurance, par exemple, les besoins en protéines pourraient augmenter de 50 % les jours suivant les premières séances.

    Si votre récupération ne vous satisfait pas, vous pouvez également vous porter sur une supplémentation en citrulline dont les effets sur l’ammonium sont bien démontrés.

    • 4) Continuez de boire régulièrement, de l’eau plate, sans attendre d’avoir soif. Pour vous évaluer, ayez à l’esprit que si les urines du soir ne sont pas claires, c’est que vous n’avez pas assez bu. Si vous vous réveillez la nuit pour vous hydrater, là encore c’est un signe que vous n’avez pas assez bu dans la journée.

    Vous pouvez envisager un complément alcalinisant à la glutamine, comme L-glutamine en poudre, pour rééquilibrer l’acidité de l’organisme (liée à la production massive d’acide lactique) et optimiser la récupération. Un tel complément permet également d’augmenter nettement l’activité antioxydante de l’organisme, soumis aux stress physique et psychologique durant l’effort. La glutamine est par ailleurs utilisée largement par les sportifs, pour son aptitude à soutenir la construction et la réparation des muscles, cette même propriété intéressant également toutes les personnes qui ont subi un trauma important ou une opération chirurgicale et pour lesquelles l'intense travail de réparation tissulaire bénéficie directement d'apports accrus en glutamine.

    • 5) Il s’agit probablement de l’élément le plus déterminant de la récupération : le sommeil !

    Quel que soit le type d’activité que vous pratiquez, c’est un facteur essentiel de la récupération que vous ne devez pas négliger ! Ses bienfaits se retrouvent dans la somatropine naturelle ainsi qu'en supplémentation de mélatonine.

    Je n'aurai qu'un mot pour conclure. Sportez-vous bien !

  • Booster sa libido en période hivernale

    • Par vogot
    • Le 29/10/2018

    Libido en berne, ce n'est pas une fatalité !

    L’hiver s'installe, le froid, la grisaille, les vêtements chauds ne sont pas propices à une augmentation de la libido. Mais si malgré vos bonnes dispositions, elle reste au placard, il est parfois utile de se tourner vers des suppléments judicieusement sélectionnés pour retrouver une sexualité pleine et libérée, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.

    Une prescription nutritionnelle s’impose

    En effet, le contenu des assiettes est parfois directement en relation avec les envies et quelques petits ajustement s’imposent :

    • Limitez les aliments contenant en excès des graisses saturées animales et/ou des sucres ajoutés (biscuits, gâteaux, sodas, charcuteries, fromages, viennoiseries…).

    • Privilégiez les graisses mono-insaturées (huile d’olive, olives, avocat) et polyinsaturées oméga-3 (petits poissons gras, huile de colza, de lin, de cameline).

    • Optez pour les fruits à hautes teneurs en vitamines, tous les légumes de saison, le thé vert, le vin rouge (modérément) et les épices telles que le curcuma, la cannelle, le gingembre pour leur richesse en antioxydants protecteurs au niveau vasculaire.

    • Dînez avec frugalité grâce à des recettes à base de soupes, de fruits et légumes crus ou cuits, de poissons, coquillages, crustacés, de volailles, d’œufs ; riches en zinc indispensable pour conserver un bon taux de testostérone et éviter sa transformation en œstrogène, véritable frein au désir sexuel masculin.

    • Octroyez vous un à deux carrés de chocolat noir à 85% de cacao minimum par jour.

    La pratique d’une activité physique plaisante et pluri-hebdomadaire doit aussi faire partie de la recette pour être toujours à l’apogée de sa forme sexuelle. L’arrêt du tabac et la diminution des prises d’alcools, un temps de sommeil suffisamment, une perte de quelques kilos, grâce à la somatropine naturelle, si nécessaire sont autant de facteurs qui peuvent aussi jouer dans cette quête du plaisir.

    Afin de stimuler les sens, réveillez votre libido et agissez si besoin sur les dysfonctionnements physiques, il faut également miser sur des extraits de plantes et des nutriments qui ciblent plus particulièrement ces fonctions.

    Stimuler le désir et la vitalité sexuelle des femmes

    La perte de désir sexuel touche une femme active sur quatre.

    Cette libido est en partie reliée à deux hormones : l'œstradiol et la testostérone. Toutefois, presque la totalité de la testostérone et la majorité de l'œstradiol dans le sang sont liées à la globuline de liaison des hormones sexuelles (SHBG - Sex Hormone Binding Globulin) qui les rend inactives. Seul un faible pourcentage de ces hormones est donc libre alors que ce sont pourtant ces fractions libres qui sont réellement actives.

    L’œstradiol est une hormone dont le rôle majeur est bien établi dans les troubles de la fonction sexuelle féminine. Chimiquement très proche de la testostérone, elle se fixe aux mêmes sites SHBG que cette dernière avec un mécanisme d’action très comparable, ce qui suggère un rôle spécifique dans la stimulation de la libido féminine.

    Ainsi, de faibles taux d’oestradiol et de testostérone libres sont reliés à une baisse de la lubrification et du désir sexuel.

    Cette baisse hormonale féminine mêlée au stress et au quotidien, torpillent littéralement la libido.

    Pour retrouver ou renforcer naturellement la plénitude sexuelle, il faut miser sur des extraits de plantes qui restaurent naturellement le désir et la vitalité sexuelle féminine :

    • Le Fenugrec (Trigonella foenum graecum), de la famille des fabacées, est traditionnellement utilisé comme tonique sexuel chez l’homme. Sa graine contient une centaine de substances actives dont des saponines et en particulier le furostanol. Certains extraits sont standardisés en glycosides de saponines, des composés phyto-stéroïdiques non androgéniques qui renforcent naturellement la plénitude sexuelle féminine. Ils augmentent significativement les taux d’oestradiol (+64%), de testostérone libre (dans les limites physiologiques féminines) et diminuent dans le même temps le taux de SHBG.

    Ces extraits boostent cinq marqueurs de la fonction sexuelle féminine :

    • Ils améliorent l’aspect « imaginatif » de la sexualité,

    • Ils augmentent le désir et l’excitation sexuelle,

    • Ils permettent une plus grande maîtrise dans la « conduite » du rapport sexuel,

    • Ils facilitent une relation avec le partenaire sans inhibition,

    • Ils donnent un orgasme plus intense ou mieux maitrisé.

    D’ailleurs, selon les études réalisées sur ces extraits de fenugrec standardisés en glycosides de saponines, l’activité sexuelle des femmes ayant pris ce supplément est passée de une à deux fois par mois à une fois par semaine en moyenne.

    Des études antérieures chez l'homme avaient démontré sa capacité à déplacer une petite fraction de la testostérone liée et donc une amélioration de l’activité sexuelle en boostant le taux de testostérone libre, en augmentant le désir sexuel et l’excitation, en permettant une meilleure maîtrise du rapport et un orgasme plus intense.

    • La Maca ( (Lepidium meyenii) est traditionnellement reconnue pour redonner vigueur et énergie à tous ceux qui la consomme. Cette plante péruvienne antifatigue par excellence n’est pas un « aphrodisiaque » mais plutôt un adaptogène dont l’action est surtout ciblée sur les glandes surrénales. Ses extraits standardisés en macamides et macaenes sont utilisés pour leurs propriétés énergisantes et pour leurs capacités à stimuler la vitalité sexuelle. Vous pouvez également, la retrouver dans la formule Force des Incas.

    • Le ginseng indien, l’Ashwagandha est aussi couramment utilisé comme tonique, fortifiant et antistress. Cette racine adaptogène est ainsi parfaitement indiquée pour lutter contre la fatigue physique et fortifier l’organisme des femmes actives et de celles se trouvant en péri-ménopause.

    Le manque de libido peut également venir d’un déficit en fer. Dans ce cas, le recours à 15 mg de fer, sous forme de Spiruline, est conseillé sur une période d’un à deux mois chez les femmes réglées (ne pas en consommer le soir).

    Stimuler la sexualité masculine

    Parmi les plantes efficaces pour booster la libido et les performances masculines, je peux citer :

    • Le Tribulus terrestris, poussant en Europe de l’est. Cette plante est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise et ayurvédique depuis des milliers d’années pour traiter les dysfonctionnements érectiles dus à une baisse de testostérone et les baisses de libido.

    Plusieurs études cliniques ont en effet rapporté une augmentation significative du taux de testostérone chez les hommes dont le taux est naturellement effondré. Sans être des hormones, ses substances actives semblent en avoir tous les effets. En particulier, la protodioscine stimule les cellules de Leydig des testicules qui produisent la testostérone libre. Il en découle ainsi une amplification de la libido, sans effet secondaire, un renforcement de l’érection par relachement des muscles lisses, une augmentation de la libération de monoxyde d’azote et donc un meilleur flux sanguin dans le corps caverneux.

    • Le Rhodiola rosea , encore nommé ginseng sibérien, augmente la résistance au stress et combat la fatigue. Des essais menés en Russie ont conclu que sa consommation améliore la fonction érectile dans plus de 85% des cas et il est d’ailleurs de tradition d’offrir un bouquet de Rhodiola rosea aux jeunes mariés juste avant leur nuit de noces…

    • L’avena sativa contient un alcaloïde, l’avénine, qui ressemble chimiquement à la testostérone. Elle se lie à la SHBG et libère ainsi davantage de testostérone active. La libido est donc augmentée, les sensations de plaisir et les orgasmes décuplés. Un grand nombre des propriétés de l'Avena Sativa, notamment sur le système cardio-vasculaire et sur le cholestérol, sont dues à sa teneur élevée en fibres, qui jouent un rôle protecteur très important. Son utilisation principale reste le traitement de l'anxiété et de la nervosité.

    Qu’est-ce que le NO ?

    Le monoxyde d’azote, encore appelé oxyde nitrique, ou NO, est indispensable à la fonction érectile. Il permet le relâchement des muscles lisses du corps caverneux, attirant le sang à ce niveau et provoquant ainsi la compression des veines jusqu’à ce qu’elles soient pratiquement fermées et ne laissent plus sortir le sang présent dans le corps caverneux. Le NO joue donc un rôle prépondérant au niveau de l’endothélium des parois vasculaires et favorise ainsi la vasodilatation et l’érection.

    • Certains nutriments sont aussi primordiaux comme la L-arginine et la L-citrulline, deux acides aminés non essentiels. La L-arginine est reconnue pour favoriser la production de monoxyde d’azote. La L-citrulline combinée à l'acide malique, naturellement présente dans certains végétaux comestibles, augmente les niveaux de L-arginine, et donc agit indirectement sur la production de NO. Des essais ont démontré que la supplémentation en citrulline augmentait les taux d’arginine de façon supérieure à la prise de L-arginine seule puisqu’elle n’est pas métabolisée dans le foie.

    La L-citrulline exerce donc un effet retard sur la production de L-arginine, avec des pics supérieurs de plus de 227% au bout de 4 heures, contre seulement 90% avec la prise de L-arginine seule. Cette synergie facilite donc les érections plus intenses et les orgasmes prolongés. Ces deux nutriments peuvent aussi être pris par les femmes afin d’améliorer l’afflux sanguin dans les organes génitaux.

    • BCAA 4:1:1 + L-Citrulline. Voici le complément en acides aminés essentiels, contenant le ratio optimal de 4:1:1 de leucine, isoleucine, et valine. Ceux-ci ne peuvent pas être produits par votre organisme et doivent donc provenir de votre alimentation et c'est ici que ce complément intervient. Chez les individus en bonne santé, la L-citrulline est naturellement sécrétée par l’intestin grêle. Le mécanisme exact et la nature précise des précurseurs de cette synthèse restent encore controversés et pourraient varier selon les situations physiologiques (en fonction notamment des apports alimentaires en protéines).

    Il a été montré que les apports en L-glutamine et/ou en L-arginine favorisaient la production de L-citrulline (chez des sujets en bonne santé). Le métabolisme de la L-citrulline est probablement cyclique, car les taux de L-arginine sont également augmentés en cas de supplémentation en L-citrulline.  Les effets de la supplémentation en L-citrulline sur les muscles et sur différents paramètres liés aux performances (oxygénation, etc.) ont également été étudiés chez les sportifs et comparés aux effets d’une supplémentation en L-arginine. Les résultats montrent une efficacité supérieure pour la supplémentation en L-citrulline en cas de perte de libido.

    • La formule Bandix, possède de puissantes propriétés vasodilatatrices qui améliorent la performance sportive et aident à faire face aux troubles de l'érection.

    • Formule bien ciblée: Désir mâle.

    Avant d’aller consulter un spécialiste ou de recourir à la fameuse pilule bleue, il est intéressant de se pencher sur les effets incroyablement stimulants du Desir Male, un complément alimentaire à la fois naturel et efficace pour retrouver une vie sexuelle de qualité.

    Découvrez vite ses bienfaits

    Les effets stimulants du Desir Male sur le désir masculin sont dus à sa composition à base d’extraits de plantes dont les bienfaits sont reconnus.

    Le L-arginine et les extraits de raisin et de grenade dilatent notamment les vaisseaux sanguins et favorisent donc l’afflux de sang dans la verge, aidant à obtenir une meilleure érection, en agissant comme le Viagra, sans les effets indésirables.

    Le ginkgo aide aussi à améliorer la circulation sanguine et stimule les performances sexuelles en agissant comme un vasodilatateur.

    Le ginseng aide aussi à obtenir une érection durable en dilatant certains tissus du pénis, en corrélation avec l’extrait de coquelicot, qui relaxe les muscles de la verge en favorisant également l’afflux sanguin.

    Le taux de testostérone est également boosté par les extraits de tribulus, de damiana et l’extrait de schisandra chinensis agit comme un aphrodisiaque naturel et augmente le désir sexuel.

    D’autres paramètres peuvent également jouer dans une incapacité à atteindre ou à maintenir une érection suffisante. En effet, cette dernière implique non seulement des paramètres vasculaires mais aussi hormonaux et nerveux :

    • le stress, l’anxiété et le manque de sommeil réduisent fortement le taux de testostérone au profit du cortisol,

    • l’abus d’alcool et de tabac,

    • le surpoids, puisque l’aromatase, l’enzyme qui convertit la testostérone en œstradiol est présente dans les graisses sous cutanées,

    • la prise de certains médicaments (antihypertenseurs, antihistaminiques, anticholestérolémiants).

    Il convient donc de bien prendre en compte ces paramètres afin de mettre toutes les chances de votre côté.

    Et pour les deux…

    La maca, l’ashwagandha, le tribulus et la rhodiola peuvent être pris par vous mesdames et vous messieurs. D’autres plantes et nutriments peuvent aussi agir en synergie avec les substances citées plus haut :

    • Les extraits de ginseng panax, standardisés en ginsénosides, sont parfaitement reconnus pour leurs actions sur le tonus, l’énergie, la libido et la réduction du stress. Cette plante adaptogène restaure l’équilibre physique et émotionnel et possède aussi la capacité de stimuler la production de NO, en agissant sur le système nerveux central.

    • Le Ginkgo biloba qui agit sur la circulation sanguine et améliore ainsi la vascularisation dans les zones pelviennes masculines et féminines. En renforçant l’action de l’oxyde nitrique synthase, le ginkgo biloba augmente le NO et donc la vasodilatation. Son effet sur la fonction érectile a été particulièrement démontré chez les personnes prenant des antidépresseurs.

    • La vitamine B3 mais notamment les vitamines du groupe B qui agissent également sur la vasodilatation des vaisseaux, sont indispensables à la synthèse des hormones et à la production d’histamine qui participe aux sensations apportées par l’orgasme.

    • Et enfin, le magnésium marin, essentiel à la gestion du stress qui peut apparaître après quelques échecs successifs, est aussi primordial pour la synthèse de NO. D’ailleurs de faibles taux de magnésium sont retrouvés chez les hommes souffrant d’éjaculation précoce.

    Lire aussi: La protodioscine influence positivement les paramètres de la sexualité, Aphrodisiaques naturels et sexualité épanouie, Les premières fois... vivre l'amour, Les pannes sexuelles.

  • Insuffisance en vitamine D3: agissez avant l'hiver !

    • Par vogot
    • Le 26/10/2018

    Qu'est-ce que la vitamine D

    La vitamine D, ou calciférol (vient du latin et signifie d’ailleurs « qui porte le calcium), compte parmi les vitamines liposolubles (solubles dans les graisses).

    À la fois vitamine et prohormone, la vitamine D est vitale pour la santé des os et des dents. En effet, elle joue un rôle essentiel dans le métabolisme du calcium dans l’organisme. Elle régularise le taux de calcium sanguin en améliorant l’absorption intestinale de ce minéral, tout en minimisant son élimination par l’urine. Elle participe aussi à la déposition et au retrait de calcium des os, selon les besoins de l’organisme.

    Sources de vitamines D

    La vitamine D se trouve dans les aliments mais que l'organisme peut également fabriquer après une exposition aux rayons ultraviolets du soleil. Le rayonnement du soleil déclenche en effet la synthèse de la vitamine D dans une région profonde de la peau, à partir du déhydrocholestérol, le précurseur immédiat du cholestérol. La vitamine D existe sous une dizaine de variantes que l'on distingue par un indice numérique. Les vitamines D2 (ergocalciférol) et D3 (cholécalciférol) sont les plus actives dans l'organisme. Il existe aussi de nombreux dérivés ; trois d'entre eux, des stéroïdes, jouent un rôle particulièrement important : le 25(OH)D ou calcidiol, le 1,25(OH)2D ou calcitriol et le 24,25(OH)2D.

    Les personnes qui vivent dans des régions peu ensoleillées ou qui sortent peu (personnes âgées) doivent tout particulièrement veiller à leurs apports d’origine alimentaire et se supplémenter en vitamine D3 d'origine végétale.

    vitamine D

    La vitamine D se trouve principalement dans les poissons et produits laitiers, surtout s'ils en sont enrichis. En revanche et contrairement à certaines croyance, il n'existe pas spécialement de légumes ou de fruits riches en vitamine D.

    En cas de régime végétarien ou végétalien, une supplémentation en vitamine D3 végétale peut être judicieuse. 

    Son rôle

    Je vous rappelle que si le manque de vitamine D, ne s'accompagne généralement pas de signes cliniques, il peut cependant constituer un facteur de risque d'anomalies osseuses, d'ostéoporose et de certaines maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires et dysimmunitaires. Je vous indique, également, qu'elle aide à maintenir la force physique des personnes âgées et les protéger contre les chutes.

    La consommation de doses appropriées de vitamine D a des effets bénéfiques beaucoup plus importants que vous pourriez le penser.

    En France, plus des trois quart de la population présente une insuffisance en vitamine D et 5% ont un déficit sévère.

    La vitamine D d'origine alimentaire est absorbée avec des graisses dans l'intestin grêle ; elle rejoint ensuite la circulation générale.

    La vitamine D formée par exposition de l'épiderme aux rayons du soleil passe directement dans le sang. Dans le foie, la vitamine D2 et la vitamine D3 sont converties en 25-hydroxy-vitamine D, la principale forme circulante de la vitamine D. La conversion dans sa forme active, la 1,25-dihydroxy-vitamine D, se produit dans les reins.

    Elle est connue depuis longtemps pour son effet protecteur du tissu osseux à tout âge : chez l’enfant, elle est indispensable à la croissance osseuse (dite anti-rachitisme) et chez le sénior, elle contribue à la prévention de l’ostéoporose. Elle agit notamment en augmentant l’assimilation intestinale du calcium et sa fixation sur le squelette, accroissant ou au moins préservant la densité minérale osseuse.

    Vous pouvez la retrouver sous sa meilleure synergie avec la formule calcium citrate + vitamine D3. Pour être efficace, l’apport en vitamine D3 et en calcium doit être continu.

    Elle est aussi essentielle au bon fonctionnement musculaire, favorisant la contraction ainsi que le renouvellement des fibres musculaires.

    Elle est protectrice des neurones, participant à la prévention du déclin des facultés intellectuelles avec l’avancée en âge.

    En améliorant la sensibilité à l’insuline (et ainsi en diminuant les phénomènes inflammatoires et le risque d’hypertension artérielle), elle contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires.

    Modulant le fonctionnement du système immunitaire, son rôle est envisagé (mais non démontré) dans la protection contre certains cancers et certaines maladies auto-immunes (des maladies au cours desquelles l’organisme produit des anticorps contre ses propres tissus), telles que le diabète de type 1 ou la polyarthrite rhumatoïde.

    Dans les suppléments nutritionnels, on trouve la vitamine D sous les deux formes D2 et D3. La vitamine D2 semble n'avoir que 20 à 40 % de l'efficacité de la vitamine D3 à maintenir les concentrations sériques de 25-hydroxy-vitamine D parce qu'elle est plus rapidement dégradée dans l'organisme.

    Une carence en vitamine D chez 80 % des adultes en France.

    Une étude a été menée sur 1 587 adultes ne prenant pas de traitement médicamenteux à base de vitamine D.

    La concentration moyenne en 25(OH)D était de 23,0 ng/ml. Un prélèvement sanguin a permis de doser la 25-hydroxyvitamine D sérique (25(OH)D), forme circulante de la vitamine D.

    L'insuffisance en vitamine D correspondait à une concentration moyenne en 25(OH)D <30 ng/ml, le déficit "modéré à sévère" à une concentration moyenne en 25(OH)D <20 ng/ml et le déficit "sévère" à une concentration <10 ng/ml.

    En tout:

    • 80,1% des adultes ont présenté une insuffisance en vitamine D,

    • 42,5% un déficit modéré à sévère,

    • 4,8% un déficit sévère.

    Le risque d'insuffisance en vitamine D est particulièrement fréquent en fin d'hiver et au début du printemps.

    Sûreté de la vitamine D

    La vitamine D est généralement bien tolérée chez les adultes, à des doses quotidiennes pouvant aller jusqu'à 2 000 UI. Elle peut même être utilisée sans risque et sans effet secondaire jusqu'à 10 000 UI quotidiennes, alors que les autorités sanitaires ont fixé la dose de sécurité à 1 000 UI/j.

    C'est le constat établit par une équipe de chercheurs après avoir examiné 21 études et essais cliniques bien conçus réalisés sur l'homme avec des doses bien supérieures à celles recommandées par les autorités sanitaires.

    En France, l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssa) estime qu'il suffit de 200 UI de vitamine D à un adulte pour rester en bonne santé (400 à 600 UI pour les personnes âgées) alors que les scientifiques sont convaincus que les besoins sont proches de 1 000 UI par jour.

    Vitamine D3 végétale

    La vitamine D3 végétale est une nouvelle alternative issue du lichen qui apporte une forme assimilable et stable de vitamine D.

    Propriétés

    La vitamine D3 végétale contribue:

    • à l’absorption et à l’utilisation normale du calcium et du phosphore.

    • à une calcémie normale.

    • au maintien d’une ossature normale.

    • au maintien d’une fonction musculaire normale.

    • au maintien d’une dentition normale.

    • au fonctionnement normal du système immunitaire.

  • Solutions naturelles à l'amélioration musculaire

    • Par vogot
    • Le 24/10/2018

    Avec l’âge, les muscles deviennent plus fins, diminuant la force et augmentant le risque de chutes, de fractures et même de déclin cognitif.

    Deux mécanismes interviennent dans ce phénomène

    D’abord, l’insuline (une hormone libérée pendant les repas) ne parvient plus à freiner efficacement la dégradation musculaire comme elle le fait chez les personnes jeunes.

    Ensuite, les nutriments et les hormones ne sont plus suffisamment transportés jusqu’aux muscles alors qu’ils semblent absorbés par l’organisme avec la même efficacité au cours de la vie.

    Cet approvisionnement défaillant découle en réalité d’une baisse drastique du flux sanguin : les nutriments sont là, mais les vaisseaux sanguins ne sont pas suffisamment en bonne santé pour les acheminer jusqu’aux cellules.

    Pour éviter ce gaspillage et rétablir un flux sanguin adéquat, je vous conseille l’entraînement « au poids » si vous êtes une personne âgée ayant des problèmes de circulation sanguine. Le flux sanguin de vos jambes redeviendra pratiquement identique à celui des personnes jeunes grâce à 3 séances par semaine d’entraînement pendant 5 mois.

    Autres manières d’améliorer le flux sanguin

    A commencer par les aliments et suppléments contenant des flavonoïdes, et plus particulièrement de la rutine et de la quercétine. Ces composés végétaux présentent des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et vasoprotectrices prodigieuses. Ils renforcent la paroi des vaisseaux sanguins et réduisent leur perméabilité, concourant à améliorer le flux sanguin.

    On les trouve dans l’eucalyptus, le ginkgo biloba, le sarrasin, la peau des agrumes, les câpres, le raisin, les cerises, les mûres, la pelure de pomme mais aussi en quantités plus importantes dans des compléments alimentaires tels que Redox ou Ginkgo Biloba, en synergie avec Resvératrol et OPC de raisin.

    Ne vous arrêtez jamais de faire de l’exercice

    Deux semaines d’immobilisation complète suffisent à réduire la force musculaire de 25 à 30 %, soit l’équivalent d’un vieillissement de 30 ans en quelques jours. Cette perte musculaire se produit quel que soit l’âge, mais elle est plus grave chez la personne âgée qui dispose de moins de masse musculaire (1 kilogramme de muscle par jambe en moins). Elle est d’autant plus grave qu’il est toujours plus difficile de gagner de la force musculaire que d’en perdre. En moyenne, il faut 3 fois plus de temps pour construire que pour détruire !

    Le même phénomène se produit si vous arrêtez l’activité physique au cours de votre vie, quelle que soit la raison. Plus vous attendez avant de vous y remettre, plus il sera difficile de retrouver une bonne condition physique et plus vous aurez de raison de ne pas vous lancer.

    C’est un véritable cercle vicieux qui peut conduire à la sarcopénie ( syndrome gériatrique se caractérisant dans un premier temps par une diminution de la masse musculaire qui en s'aggravant sera à l'origine d'une détérioration de la force musculaire et des performances physiques).

    Voilà pourquoi il faut veiller à ne jamais cesser l’activité physique pendant une période trop longue. Si vous ne pratiquez plus d’activité physique régulière d’intensité modérée et que vous souhaitez reprendre avant que la perte musculaire ne soit trop importante, sachez que tous les exercices ne se valent pas.

    Faire du vélo, par exemple, n’est pas suffisant pour regagner sa force musculaire initiale. Cela permet de récupérer de la masse musculaire et retrouver un niveau de fitness adéquat, mais il faut absolument inclure des exercices de poids, si vous voulez récupérer de la force musculaire.

    Il est donc impératif d’inclure ce type d’exercice à votre programme ou de choisir une activité qui comporte ce type d’effort. Tout en veillant à ne plus abandonner !

    Usez et abusez des massages pour favoriser la reconstruction musculaire

    Je précise que les massages contribuent à soulager la tension des muscles et à dissiper la douleur, mais vous ignorez peut-être qu’ils provoquent des effets biochimiques réels et mesurables.

    Personne n’ayant jamais observé à l’intérieur du muscle pour comprendre ce qu’il se passait au cours des massages, il s’avère néanmoins que le massage déclenche la libération de facteurs biochimiques capables de réduire l’inflammation, et permet également d’améliorer l’efficacité des mitochondries, ces éléments cellulaires qui convertissent l’énergie issue des aliments.

    C’est une excellente raison de recommander les massages aux personnes de plus de 60 ans car la perte musculaire est associée à la fois à un dysfonctionnement des mitochondries et à un processus inflammatoire.

    La vitamine E aide à régénérer les fibres musculaires

    Les adeptes de la musculation ont raison : la vitamine E est un élément clé de la reconstruction musculaire. Cette vitamine est connue pour être un antioxydant puissant et joue un rôle capital dans la régénération de la cellule membranaire.

    Quel rapport avec la reconstruction musculaire ?

    Lorsque vous sollicitez vos muscles de façon inhabituelle, les membranes des cellules musculaires éclatent de façon à reconstruire des cellules plus fortes et plus résistantes aux prochains efforts. C’est la fameuse théorie du « no pain no gain ». Cette réparation des fibres musculaires est encadrée par la vitamine E : sa liposolubilité lui permet de s’insérer dans les membranes cellulaires et de protéger les précieux phospholipides qui la composent, des radicaux libres.

    Cette protection est d’autant plus importante que l’exercice physique nécessite une quantité accrue d’énergie et que cela engendre une production supplémentaire de radicaux libres. Lorsqu’il n’y a pas suffisamment de vitamine E, les membranes cellulaires éclatent et les cellules ont du mal à se reconstruire. Il peut même arriver qu’elles meurent.

    Si un tel déséquilibre se produit sur une longue période, les pertes musculaires se multiplient et donnent naissance à l’atrophie, une condition au cours de laquelle les déchirements de membranes deviennent encore plus fréquents…

    Une diète pauvre en vitamine E chez les personnes âgées contribue à la fragilité musculaire et à l’inflammation des muscles. C’est donc un choix judicieux de se tourner vers les aliments riches en vitamine E tels que les amandes, les noisettes, les pignons de pin, les arachides, les noix, les avocats ou encore les épinards.

    Les suppléments de vitamine E sont également conseillés à condition d’éviter les formes synthétiques, deux fois moins efficaces que les formes naturelles comme OMÉGA 3 - EPA +.

    Acide ursolique pour reconfigurer les gènes impliqués dans la faiblesse musculaire

    Une autre piste peut expliquer la perte musculaire liée à l’âge (PMLA). Chez les personnes qui en sont victimes, on trouve une protéine particulière, appelée ATF4, qui modifit l’activité de gènes associés aux muscles. Cette modification provoque une réduction de la synthèse protéique au niveau des muscles.

    En parallèle, une molécule naturelle est capable de contrecarrer l’action de l’ATF4 : l’acide ursolique. Ce composé végétal présent dans la peau des pommes désactive le groupe de gènes activé par le facteur de transcription ATF4, annihilant ainsi son pouvoir destructeur.

    L’acide ursolique est présent dans la peau des pommes, le basilic sacré, la sauge ou encore dans l'huile essentielle de romarin à cinéole.

    Des protéines, toujours des protéines, encore des protéines pour ralentir la dégradation musculaire

    Il existe un lien entre une consommation faible de protéines et une diminution marquée de la masse et de la force musculaire. Une supplémentation en protéines ou en acides aminés aura le potentiel pour préserver la masse musculaire et se prémunir de la sarcopénie.

    Les acides aminés à chaînes courtes (appelés aussi BCAA et composés de valine, leucine et isoleucine), en particulier, permettent de libérer davantage d’insuline, nécessaire pour une synthèse protéique optimale, et réduisent la dégradation musculaire intervenant au cours de l’exercice.

    Les BCAA, comme les protéines, agissent comme des stimuli anaboliques et ont des effets directs sur la synthèse protéique.

    Alors que leur consommation baisse progressivement avec l’âge, à contrario, les besoins augmentent car la réponse anabolique devient plus faible avec l’âge…

    Une bonne solution consiste donc à augmenter les apports protéiques (en privilégiant les sources végétales pour éviter d’augmenter le risque cardiovasculaire) ou à prendre un supplément de BCAA en poudre ou en comprimés, contenant de la leucine, de la valine et de l’isoleucine dans des proportions parfaitement adaptées.

    Lire également: Pancakes végétaliens