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Cinquième élément: Le secret dévoilé
- Par vogot
- Le 28/10/2020
Je vais vous révéler un secret jalousement gardé: comment accéder au cinquième élément.
Ce n'est pas du Besson !
Depuis la nuit des temps, l'être humain est guidé par des lois universelles: attraction, don, ubiquité, spiritualité, moindre effort, etc.
Ces lois, que vous acceptiez ou pas, sont des lois fondamentales, c'est à dire qu'elles sont le fondement de toutes créations, la base même de la vie, de tous les êtres qui peuplent l'Univers. Elles nous régissent.
Inévitablement, inconsciemment ou consciemment, votre chemin sera dirigé par ces lois, c'est un fait indéniable.
Nous venons au monde sous forme de minuscules êtres et nous grandissons au gré des éléments. Sans y être complètement soumis pour autant. Notre libre choix nous pervertis parfois, nous rend malhonnêtes envers nous. Nous sommes créateurs de notre vie. Heureusement, les éléments ont une influence sur celle-ci et nous aident à retourner sur le droit chemin. Si nous savons les écouter...
Chacun d'entre eux, air, terre, feu et eau est le garant de notre état d'esprit, de notre corps, de nos émotions, de notre énergie intérieure et extérieure en équilibre parfait.
L'air est l'émotion qui gouverne le mental. La terre nourrit notre cœur, notre corps. L'eau, c'est l'énergie qui coule en nous. Le feu représente nos ressources intérieures, notre mine de minéraux.
Ces éléments sont et devraient être tous sur la même longueur d'onde afin de nous faire vibrer. L’harmonie des sons sur la portée de notre vie. Est-ce toujours le cas ? Sont-ils toujours en cohérence ?.... Corps errance....
L’alchimie est notre squelette, notre corps, notre carbone qui en grandissant se façonne, se "facettise", devient diamant. Certaines facettes sont mises en lumière et d'autres dans notre côté sombre. Notre éducation familiale, scolaire, nos expériences de vie parfois nous brident, nous frustrent. Des barrières se mettent en travers de nos rêves d'enfants, de nos idéaux, de notre mission ici-bas et nous déconnecte de notre moi intérieur, nous les acceptions tant bien que mal. Nous sommes responsables consciemment et inconsciemment.
Revenons aux éléments, puisque c'est le thème de cet article.
Je vais devoir les énumérer dans un certain ordre, mais celui-ci n'est pas à prendre au sens littéral du terme. Aucun élément n'est au-dessus d'un autre. Je vous invite à les lire dans l'ordre que vous choisirez.
L'air est donc en lien étroit avec notre mental, nos pensées positives ou négatives. C'est cet élément qui provoque des idées changeantes dans notre tête, les émotions qui bouleversent notre vie si nous nous laissons à tout vouloir contrôler. Quand nous sommes soumis à l'élément air, les conflits intérieurs provoquent des turbulences. A trop réfléchir nous mettons des barrières devant nos rêves et nos idéaux. Les pensées sont créatrices, l’inhibition mentale est destructrice.
La terre est dans notre cœur. Nous l'aimons, la chérissons quand nous sommes connectés avec elle. Dans le cas contraire, nous la détruisons, lui faisons du mal sans savoir qu'en fait nous nous faisons du mal. Tout ce qui touche la terre nous touche radicalement. L'autodestruction serait-elle en action actuellement ? Après la mort vient la vie. Cycle éternel, immuable !
Le feu est représenté par nos ressources intérieures. Certaines exploitées, d'autres pas. Une introspection permet de se mettre en lien avec elles, de faire le tri, de regarder plutôt que de voir, pourquoi nous sommes de piètres explorateur de notre vie intérieure, tournée vers le monde virtuel. Le réel est en nous, nous avons les diamants, les rubis, les saphirs, les émeraudes, les outils pour aller les chercher, mais n'avons pas le mode d'emploi pour utiliser ces outils. Que s'est-il passé ? Maladresse, perte de confiance en soi, ignorance, éducation superficielle..... Mise en valeur flouée ? Le volcan est endormi.
L'eau correspond à cette énergie que nous avions enfant. L'innocence, la spontanéité, les rêves nourris par une capacité à vouloir créer l'insurmontable. Cet élément flue en abondance dans notre corps et passe, quand nous sommes petits, en nous, autour de nous et à travers nous. L'eau c'est la vie circulante, qui ne peut pas être retenue, stoppée, bien que, au fil du temps, les barrages deviennent si hauts et si grands que cette belle énergie finit pas être bloquée. L'eau croupit et nous rend malade dans notre corps, notre cœur, notre tête. Lymphatiques d’une vie devenue austère. sans odeur, sans saveur.
Mais alors qu'en est-il du 5ème élément ? Patience, j'y viens... Je vous sens trépigner. Marquons une pause, prenez la respiration, je vous l'offre. Un grand bol d'air, un relâchement de l'esprit, le cœur ralentit, le feu se dissipe momentanément. Allez on y revient, respiration encore une fois, profonde, de plus en plus profonde.... Nous y sommes presque. Relaxation, méditation, les yeux fermés, de belles images nous viennent. Pardon, acceptation, guérison, ces mots vous parlent, oui, non ?
Voilà, je vous sens prêtes et prêts... Je continue.
L’idéal, le but à atteindre, la mission, le rêve d'enfant, tout ce que vous avez mis de côté parce que le regard des autres vous a formaté à leur image. La peur qui vous terrifie et vous garde dans votre zone de confort. Le manque de confiance détruit plus de rêves que l’échec. L'effet miroir qui vous fait réagir, par transfert, sur la personne face à vous, car telle cicatrice non guérie vous met en émoi.
Lâcher-prise ne veut pas dire laisser-aller.
Quand les éléments que j'ai cité au-dessus seront en parfaite cohésion, bien connectés à l'Univers, donc à vous, à ce moment-là et UNIQUEMENT à ce moment-là apparaîtra le cinquième élément. Votre âme vibrera en harmonie avec votre monde, vous serez pris d'un frisson si fort que tous vos sens seront mis en action. Une sorte de jouissance, d'orgasme. La sexualité et la spiritualité sont en liens étroits. Faites-en l'expérience, la peur de tout s'évacuera. Vous lâcherez-prise, votre cœur battra à l'unisson, vous comprendrez alors que.....
Si cela n’a pas fonctionné, alors vous n’y êtes pas encore, recommencez, insistez, ça en vaut la peine. Prenez votre mal en patience, en attendant j’ai pris mon bien en urgence.
Le monde s'ouvre à vous. Je n'en dis pas plus !
Là, est l'essence-ciel, tout est dit ou presque...
Avez-vous l'esprit ouvert ?
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Glandes surrénales et cortisol: stress, épuisement, conséquences
- Par vogot
- Le 27/10/2020
Les surrénales sécrètent différentes hormones dont le cortisol, qui aide à maintenir les grandes fonctions de l’organisme comme la pression artérielle ou l’équilibre glycémique. Il favorise la dégradation des protéines et du glucose. Il agit comme un anti-inflammatoire et réprime la réponse immunitaire. Face à un stress, il mobilise les ressources en énergie et réduit les fonctions non essentielles de l’organisme.
Les surrénales produisent également l'adrénaline et la noradrénaline qui procurent au corps un supplément d’énergie vitale en augmentant la fréquence et le débit cardiaque. Elles élèvent la pression artérielle, augmentent la concentration du glucose et des acides gras dans le sang pour la production d’ATP, dilatent les voies respiratoires et intensifient la réaction d’alarme pendant la réponse au stress.
Qu'est-ce que l'ATP ?
L'ATP ou adénosine triphosphate est un composé énergétique de la cellule.
Cette molécule est composée:- d'une base azotée: l'adénine
- d'un pentose (sucre): le ribose
- de 3 groupements phosphate.
L'ensemble adénine et ribose est l'adénosine. L'ATP libère son énergie en se convertissant en ADP (adénosine-diphosphate).
Où se situent les surrénales ?
Les surrénales sont deux glandes en forme de pyramide situées au-dessus de chaque rein. Elles pèsent entre 4 et 5 grammes et sont divisées en deux régions, la corticosurrénale et la médullosurrénale. Ces glandes extrêmement sensibles au stress servent à nous adapter aux conditions extérieures ou aux changements. Le manque de relaxation, les conflits ou encore une anxiété chronique entraîneront leur déséquilibre.
Nous avons donc deux glandes surrénales, qui sont formées de deux parties : La médulla et le cortex
- La médulla déclenche la réaction instinctive de lutte ou de fuite, qui entraîne l'augmentation du taux de sucre dans le sang, accélère la respiration, le débit cardiaque et la circulation du sang au cerveau, aux poumons et aux muscles.
- Le cortex produit des hormones essentielles pour régulariser le système immunitaire, le métabolisme, l'équilibre des minéraux et les fonctions reproductrices. Le cortex secrète aussi les corticostéroïdes en réaction au stress.
Par ailleurs, les surrénales augmentent leur activité au fur et à mesure du vieillissement et prennent le relais des ovaires à la ménopause quand celles-ci fabriquent moins d’œstrogènes et de progestérone.
Fatigue surrénalienne
La fatigue surrénalienne répond à une insuffisance en cortisol. Elle est la conséquence d’un mode de vie stressant qu’il soit physique ou émotionnel.
En effet, si le stress devient chronique, il y aura dans un premier temps une hypertrophie des surrénales qui devront répondre à une demande croissante de cortisol car l’organisme tente par ce phénomène de neutraliser le stress. Le cortisol est très efficace pour lutter contre l’inflammation mais son excès entraîne l’effet inverse. Il est alors préjudiciable à l’organisme.
Dans un deuxième temps on constatera une atrophie de ces mêmes glandes qui n’arrivent plus à satisfaire cette demande excessive et produiront de moins en moins de cortisol. Les surrénales perdent alors leur capacité à produire des hormones. Elles réagissent de moins en moins aux diverses sollicitations quotidiennes et cela entraîne fatigue physique et psychique.
Cette production exagérée de cortisol peut aussi entraîner d’une part une baisse de progestérone et donc un déséquilibre dans le rapport œstrogène/progestérone. D’autre part une hypothyroïdie car le corps ralentit son métabolisme, la thyroïde réduit donc la production de ses hormones.
Le stress est donc la cause principale de la fatigue surrénalienne.
Comment les soutenir naturellement?
Le stress étant particulièrement inflammatoire, il peut être nécessaire de réparer la muqueuse intestinale devenue poreuse. Le foie est un organe particulièrement sensible au stress, il est par conséquent souvent utile de mettre en place une protection. Il est aussi nécessaire de conseiller une alimentation antioxydante, le stress favorisant la présence de radicaux libres.
Il est bien sûr important d’instaurer une alimentation qui nourrisse le système nerveux, c’est à dire riche en Magnésium, en oméga-3 et en vitamines du groupe B, hypotoxique, bio et naturelle, la plus exempte possible de pesticides, additifs et autres polluants. Supprimer par conséquent l’alimentation industrielle, les fast-food et conserves, qui ont des impacts délétères sur l’organisme.
Ne pas sauter de repas car cela fait augmenter le niveau de cortisol en entraînant de l’anxiété. Un petit déjeuner protéiné le matin sera tout indiqué en cas de fatigue surrénalienne pour accompagner le rythme du cortisol et donner de l’énergie à notre corps, rappelons que les protéines sont les briques de l’organisme.
On privilégiera par conséquent :
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Les bons acides gras et on éliminera les graisses de mauvaise qualité comme les margarines ou les graisses hydrogénées.
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Les céréales complètes ou semi-complètes pour leur richesse en magnésium et vitamines B.
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Les légumes en quantité, riches en potassium, essentiels à la transmission des impulsions nerveuses et qui participe au bon fonctionnement des glandes surrénales. Préférer les légumes colorés plein d’antioxydants.
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Les fruits à consommer entier, en dehors des repas. Privilégier les fruits rouges riches en antioxydants.
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Les graines oléagineuses et les noix (amandes, lin, tournesol, noix du Brésil…) pour leurs richesses en magnésium, le stress favorisant la fuite du magnésium dans les urines.
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Des protéines en quantité raisonnable pour l’énergie, surtout les petits poissons comme les sardines ou les maquereaux, l’huile de poisson favorise la baisse du cortisol.
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Du sel gris marin non raffiné, de type sel de Guérande, en cas de fatigue surrénalienne importante, ajouter une pincée dans chaque verre d’eau, pour éviter l’œdème.
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Du vin rouge riche en polyphénols avec modération, en fin de repas du midi.
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Une eau de bonne qualité et peu minéralisée, à boire un quart d'heure avant le repas ou 45 minutes après. Évitez l’eau du robinet trop chargés en polluants divers.
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Éviter la prise de caféine, que l’on trouve dans les boissons énergétiques, les boissons gazeuses et le café, elles contribuent à l’élévation du cortisol.
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Éviter les périodes de jeûne qui peuvent accentuer la fatigue des surrénales et préférer faire quatre petits repas par jour. Manger dans le calme en mâchant et en se concentrant sur le repas, le stress bloque la digestion. Profiter de ce moment pour se détendre et ne plus penser à ce qui occasionne le stress.
Lien entre surrénales et psychisme
Les surrénales symbolisent le courage et la confiance. Quand les surrénales fonctionnent correctement, elles ont une bonne capacité à gérer le stress, ce qui favorise l’estime de soi et le sentiment de fierté. Lors d’un stress, les glandes surrénales vont travailler en excès dans un premier temps. Le comportement risque alors de devenir agressif, colérique ou impatient. Dans un second temps, après ces décharges émotionnelles qui ont entraîné un trop plein de cortisol, elles se retrouvent en hypo-fonctionnement. Ceci peut aboutir à ne plus bouger, à devenir passif par peur du danger. L’individu devient alors immobile et se résigne jusqu’à parfois la dépression. Il pourra également ressentir un sentiment d’incapacité ou de honte.
Le repos physique sera indispensable pour se ressourcer.
Réguler son rythme de vie
La première des choses à faire est donc de réformer son hygiène de vie, son alimentation bien sûr mais aussi une meilleure gestion de son stress. Une supplémentation éventuelle en minéraux, vitamines ou en phytothérapie pourra être proposée si besoin.
La gestion du stress :
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Prioriser tout d’abord le repos. Se coucher avant 23 heures, au-delà un pic de cortisol peut maintenir en éveil pendant 1 à 2 heures.
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Éviter les écrans deux heures avant le coucher, la lumière bleue fait croire à l’organisme qu’il fait jour et empêche la mélatonine, de faire son travail.
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Préférer des activités calmes.
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Exercer des activités qui ressourcent et apportent de la détente, qu’elles soient physiques comme le qi gong, le yoga, la marche, le stretching, la méditation … ou manuelles comme la peinture, la couture, le dessin, le coloriage, les puzzles qui favorisent la concentration.
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Les promenades en forêt sont apaisantes, il est prouvé que les personnes qui s’y promènent régulièrement ont un taux de cortisol plus bas.
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Le shiatsu peut apporter une grande détente en appliquant des pressions sur des points d’acupuncture, ainsi que la réflexologie, qu'elle soit palmaire ou plantaire.
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Rire en regardant des films comiques par exemple. Le rire apporte énormément de détente, il produit à lui seul de la sérotonine et de la dopamine, le simple fait de sourire, même avec un rictus forcé apporte de la détente.
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Écouter de la musique permet de réduire le taux de cortisol en apportant une grande détente.
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Choisir des activités physiques adaptées, la méthode pilâtes, le yoga, les étirements, la cohérence cardiaque, la méditation ou encore la sophrologie…
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Travailler l’estime de soi et la posture, être dans une posture confiante peut avoir des incidences sur les niveaux de cortisol, enfin une aide thérapeutique avec un naturopathe peut s’avérer indispensable.
Se supplémenter en vitamines, minéraux et phytothérapie:
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Des antioxydants pour lutter contre les radicaux libres amenés par le stress, à l’aide de vitamines A, B, sélénium, manganèse et zinc, molybdène, cuivre et iode que l'on retrouve dans la Formule Vitaminéro.
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Du lithium orotate prescrit en médecine dans le traitement de la psychose maniacodépressive, encore nommée dépression bipolaire, où il se révèle redoutablement efficace.
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De la Griffonia simplicifolia, antidépresseur naturel qui contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.
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De la vitamine C, un des constituants de l'acérola.
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Du cassis, très bon stimulant des surrénales et anti-inflammatoire.
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Des vitamines B, du magnésium marin et vitamine B6 et des oméga-3 et vitamine E pour le bon fonctionnement du système nerveux.
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De l’éphédra qui contient de l’éphédrine, sorte d’adrénaline naturelle.
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Des plantes adaptogènes comme le schisandra chinensis, l’éleuthérocoque, la rhodiola rosea, le ginseng ou encore le gingembre.
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Du ginkgo biloba, plante stimulante des fonctions cognitives.
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De la réglisse, plante incontournable pour les surrénales car elle ralentit le métabolisme du cortisol.
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De la L-glutamine qui contribue à limiter la montée du cortisol, assure un bon fonctionnement de l’immunité, préserve l’équilibre acido-basique et est un bon antioxydant.
Lire également: "Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes", "Somatropine naturelle", "La mastication et ses bienfaits", "Burn out, dépression et surmenage essayez la "slow life"", "Quelles sont les causes de l'acidose ?".
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Rééquilibrage alimentaire dissocié: conseils éclairés
- Par vogot
- Le 26/10/2020
Souvent, dans mes articles, je vous encourage à manger les protéines au repas du midi, et les féculents au repas du soir. Faisons le point sur cette pratique logique tant au point de vue digestion qu'au point de vue alimentation, et mes conseils pour le pratiquer en toute sécurité.
En cas de digestion difficile, ou pour retrouver du dynamisme, dissociez les protéines et les féculents en les mangeant à deux repas différents. Le "régime" dissocié ou rééquilibrage alimentaire dissocié séduit un grand nombre de personnes. Basé sur des combinaisons d’aliments, il permet, entre autres, de maigrir rapidement et durablement.
En fait il existe deux types de "régimes" dissociés:
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Le "régime" dissocié horizontal (du lundi au dimanche)
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Le "régime" dissocié vertical (du petit-déjeuner au diner)
Régime dissocié horizontal
Il consiste à consommer chaque jour un à deux aliments différents. Par exemple lundi : fruits, mardi : légumes avec exceptions, mercredi : légumes à volonté, jeudi : bananes et boisson végétale, vendredi : poulet/dinde et tomates, samedi : viande, etc. pendant une semaine.
Historique et principes
On retrouve les principes du "régime" dissocié dans l'ayurveda, la médecine traditionnelle indienne. C’est au début du 20e siècle que les américains s’emparent du sujet. Le Dr Hay en formalise les règles principales, avant que le Dr Shelton n'en propose une vision plus poussée dans un ouvrage paru en 1951.
Le "régime" dissocié repose sur deux grands principes :
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les aliments sont digérés à l'aide d'enzymes gastriques : celles-ci ont besoin d’un milieu au PH spécifique pour fonctionner de façon optimale. Combiner des aliments qui n’ont pas le même effet sur l’acidité du milieu rend plus difficile leur assimilation,
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les aliments ne sont pas tous assimilés par l'organisme à la même vitesse: combiner ces aliments complique donc le processus de digestion
Bienfaits
Pratiquer le "régime" dissocié permet donc d'optimiser la digestion, et d’en limiter les manifestations désagréables. Cela diminue aussi la putréfaction néfaste des aliments dans l’estomac. En réduisant les efforts dédiés à la digestion, l’organisme peut par ailleurs accorder davantage de temps aux autres fonctions naturelles.
Le "régime" dissocié permet aussi de perdre du poids rapidement, avec un sentiment de légèreté marqué et un gain d'énergie non négligeable.
Enfin, ce rééquilibrage alimentaire permet d'éviter les mauvaises combinaisons d’aliments, qui libérent des toxines dans l’organisme et peuvent être à l'origine de pathologies. Plusieurs troubles peuvent être évités. Ce n'est pas une théorie, c'est un fait indéniable !
Le rééquilibrage alimentaire dissocié, en pratique...
Comment mettre en œuvre le régime dissocié au quotidien ? Il convient de respecter plusieurs principes de base :
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Ne pas combiner les glucides avec les protéines animales au cours du même repas. En effet la digestion des protéines rend celles des féculents beaucoup plus compliquée. Cela signifie notamment renoncer à certaines pratiques bien ancrées dans le mode de vie occidental. Adieu, jambon coquillettes et saucisse purée !
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Consommer les fruits en dehors des repas. La digestion de leurs sucres rapides se voit dégradée si l’organisme a déjà mobilisé ses ressources pour digérer d’autres éléments comme des protéines.
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Ne pas consommer de féculents avec des aliments qui acidifient le milieu, comme les produits laitiers, les condiments, les épinards, les agrumes... En effet, la salive joue un rôle essentiel dans la digestion des glucides complexes, comme les pâtes, le riz ou les pommes de terre. Et cette digestion est seulement optimale dans un milieu au PH neutre.
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Les produits laitiers doivent être consommés seuls, ou éventuellement avec des légumes. Cela exclut d’office l’association pain et fromage.
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Prendre le temps de bien digérer entre les repas. Laisser passer au moins quatre heures après un repas de protéines, et au moins sept heures après un repas particulièrement gras.
Régime dissocié vertical
Ce type de rééquilibrage alimentaire est plus facile à suivre. Ces principes peuvent être appliqués au quotidien, en réservant un ou deux types d'aliments par repas, par exemple.
Journée type avec 3 repas possibles
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au petit déjeuner: des fruits (2/3 de fruits frais et 1/3 de fruits secs)
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au déjeuner: de la viande ou du poisson, et des légumes verts
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au dîner: des féculents et des légumes verts
Dans quels cas pratiquer ?
Plusieurs situations peuvent vous encourager à vouloir suivre efficacement un "régime" dissocié.
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En cas de grosse fatigue
Ce "régime" peut vous donner un coup de fouet en dispersant moins d'énergie dans le processus de digestion.
Au cas où votre baisse de vitalité serait due à une carence nutritionnelle, vous pouvez aussi vous tourner vers un complément multivitaminé et riche en minéraux, comme Formule Vitaminéro. Notez que ce complexe de vitamines, de minéraux et de composés antioxydants est disponible sous la forme de gélules à libération prolongée : une prise par jour suffit pour profiter de ses bienfaits tout au long de la journée.
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Pour les sportifs
Ce "régime" dissocié est souvent cité. Il consiste à réduire fortement les glucides et à augmenter les protéines et les lipides plusieurs jours avant une épreuve d’endurance. Puis, trois jours avant cette épreuve, à inverser complètement la tendance. Cette pratique permet d’optimiser le taux de glycogène dans l’organisme, ce sucre étant directement utilisable pendant l’effort.
Ami(e)s sportives et sportifs, je vous invite également à vous pencher sur les caractéristiques des compléments Cordyceps Sinensis, Somatropine naturelle ou Rhodiola rosea. Riches en actifs naturels, ces suppléments nutritionnels sont idéaux pour tous ceux qui exercent une activité physique.
- Pour une cure détox
Les vertus "détox" de ce mode d'alimentation sont avérées. Le "régime" dissocié, en effet, diminue le phénomène de fermentation des aliments, qui est agressif pour la muqueuse intestinale et pour le microbiote. Toute personne ayant développé une maladie coeliaque ou une A.I.E. devrait suivre ce principe.
N'hésitez pas à combiner rééquilibrage alimentaire dissocié et compléments, comme Formule Detox, afin de bénéficier de tous les effets potentiellement détoxifiants des glucosinolates.
Précautions à prendre avec ce type de régime
Le "régime" dissocié, en général est tentant, car il est relativement simple à suivre si l’on parvient à bien compartimenter ses repas et ses journées. Par ailleurs, la perte de poids rapide est un argument convaincant.
Je vous conseille de suivre le rééquilibrage alimentaire dissocié vertical sur le long terme. Il est en effet très bien équilibré pour être adapté à l’organisme. Il n'est pas difficile à suivre socialement, même si, ponctuellement, vous prenez un repas au restaurant ou en cantine collective, car vous pourrez reprendre cette pratique dès le repas suivant, sans contrainte aucune.
En conclusion, si vous décidez de suivre un rééquilibrage alimentaire dissocié, soyez attentifs aux signaux que vous envoie votre corps. Il est important de rester à l'écoute de vos sensations mais aussi de vos besoins corporels dissociés. Un repas équilibré n'est pas la panacée si les aliments sont consommés avec de mauvaises associations toxinantes.
Lire également: "Associations alimentaires", "Alimentation et émotions", "Alimentation et manque d'énergie", "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas ?", "Intestins poreux, troués et collagène", "Bombe à retardement dans vos intestins".
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Alimentation et manque d'énergie
- Par vogot
- Le 16/10/2020
Comme je le répète souvent, et cela n'est plus à démontrer, l'alimentation représente 65% de vos pathologies. Mais alors, quand on manque d'énergie, me direz-vous, que faut-il manger ?
Je vous répondrai, bien évidemment, des aliments riches en vitamines C, D, B9, mais aussi riches en fer et en magnésium. C'est la base !
Attention toutefois, pour rappel, les fruits sont à consommer en dehors des repas.
Aliments riches en vitamine C
L’acide ascorbique, plus connu sous le nom de vitamine C, est indispensable à la bonne santé de l’organisme et est reconnu comme un puissant antioxydant. Mais c’est aussi une vitamine importante pour être en forme puisqu’elle contribue:
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à la réduction de la fatigue
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au fonctionnement normal du système immunitaire
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au fonctionnement normal du système nerveux
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au métabolisme énergétique normal
Si vous souffrez de fatigue permanente, il est donc primordial de consommer beaucoup d’aliments riches en vitamine C. Et si les plus connus sont les agrumes, d’autres aliments contiennent beaucoup plus d’acide ascorbique que n’importe quelle orange :
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le kiwi
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l’acérola
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le poivron
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le cassis
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le persil
Il est également possible d’opter pour une complémentation en vitamine C, avec Levure de sélénium et vitamine C par exemple.
Aliments riches en vitamine D
Les calciférols, plus connus sous le nom de vitamines D (D2 ou D3 principalement) sont indispensables à la bonne santé, notamment à la santé musculaire et osseuse. Or, selon l’Académie nationale de médecine, une grande partie de la population souffre d’une carence en vitamine D (80 % de la population française, par exemple). Cette dernière se manifeste notamment par une fatigue chronique.
Consommer fréquemment des aliments riches en vitamine D vous aidera donc à lutter contre la fatigue:
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les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, etc.)
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les produits laitiers à base de lait de chèvre ou de brebis
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les huîtres
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les champignons
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le foie gras
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le foie de veau
Cependant, comme le précise l’Académie nationale de médecine, l’alimentation, dans les pays développés, ne suffit pas à apporter les doses journalières nécessaires en vitamine D. Vous avez donc tout intérêt à opter pour une complémentation en Vitamine D3, ainsi que Calcium citrate et vitamine D3.
Aliments riches en vitamine B9
La vitamine B9, que l’on rencontre également sous la désignation d’acide folique (bien connue des femmes enceintes), est apportée à l’organisme par les aliments, sous forme de polyglutamates, que l’on appelle également les folates.
Cette vitamine B9 est essentielle à la multiplication des cellules, à la régulation des gènes, à la fabrication des globules rouges et des globules blancs, etc. Et comme aucun surdosage n’est possible, il peut être très intéressant d’en consommer en grandes quantités car cette dernière contribue notamment à la réduction de la fatigue.
On retrouve essentiellement la vitamine B9 dans les aliments suivants :
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la levure de bière (également appelée levure diététique)
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le foie
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les asperges
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les oranges
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les légumes secs
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les légumes à feuille vert foncé comme le chou, la roquette, la mâche, les blettes, les épinards, etc.
Il est à noter cependant que certains de ces aliments peuvent provoquer des effets indésirables s’ils sont consommés en trop grandes quantités. Levure de bière et choux provoquent des flatulences inconfortables tandis que les blettes et autres épinards favorisent les calculs rénaux chez les personnes déjà sujettes à ce type de pathologie.
Pour éviter ces soucis, vous pouvez aussi entamer une cure de vitamine B9 sous forme de compléments alimentaires, comme Complexe de vitamines B.
Aliments riches en fer
Alors que plus de 30 % de la population mondiale souffre d’anémie, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le fer est indispensable, comme de nombreux autres micronutriments, à la bonne santé de l’organisme. Intervenant dans la synthèse de l’hémoglobine et de la myoglobine, le fer contribue:
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à la réduction de la fatigue
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au métabolisme énergétique normal
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aux fonctions intellectuelles normales
Il est donc important d’avoir une alimentation riche en fer afin d’éviter les problèmes d’anémie, en particulier pour certaines personnes (enfants, adolescentes, femmes en âge de procréer, femmes enceintes, femmes allaitantes, sportives de haut niveau) mais aussi les végétariens et les vegans.
En effet, le fer d’origine végétale est 5 fois moins absorbé par l’organisme que le fer d’origine animale. À noter sur ce point qu’une complémentation en vitamine C permet de compenser potentiellement ce défaut en favorisant l’absorption du fer. Voici quelques aliments riches en fer :
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abats
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viande rouge
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volaille
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poissons
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fruits de mer
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légumes secs
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fruits séchés
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graines et noix
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spiruline
Et si l’alimentation ne suffit pas, après avis thérapeutique, il est possible de pallier une carence avérée par une complémentation en fer, par exemple avec Chlorella et Spiruline ou Wakamé.
Aliments riches en magnésium
Intervenant dans la production d’énergie au niveau cellulaire, le magnésium est un sel minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. D’ailleurs, les premiers signes d’une carence en magnésium sont une fatigue persistante, des maux de tête, des maux de ventre et, évidemment, des crampes.
Les aliments les plus riches en magnésium sont les suivants :
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les légumes verts
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la levure de bière
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les céréales complètes
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les oléagineux
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les légumes secs
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le chocolat
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les eaux minérales riches en magnésium
Et bien sûr, il est possible de subvenir à ses besoins en magnésium avec des compléments alimentaires tels que Magnésium Marin + Vitamine B6 ou Magnésium marin.
Pour conclure, une alimentation riche, équilibrée et bien associée faisant la part belle à tous les types d’aliments – légumes, fruits frais, céréales complètes, légumineuses, oléagineux, viandes, poissons, etc. est essentielle pour être en forme et moins ressentir la fatigue. En plus de ça, vous pouvez miser sur des compléments alimentaires qui vous aideront à retrouver toute votre vitalité.
Mais alors, me direz-vous, si malgré tout vous tombez malade.
Qu'est-ce que la maladie ?
Face à la maladie, deux attitudes sont possibles:
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D’un côté se dire que c’est le total fruit du hasard, la faute à pas de chance, pourtant le hasard n'existe pas…
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De l’autre se poser la question de son origine et de ce que vous auriez pu mettre en place pour l’éviter.
En effet, lorsque nous observons le langage populaire, celui-ci nous révèle que nous envisageons la maladie comme une sorte de fatalité. Un certain nombre d’expressions viennent d’ailleurs l’attester comme par exemple « tomber malade », « attraper un virus » ou encore « être frappé par la maladie ». Vous considérez probablement que c’est la maladie qui vous agresse et fait de vous des victimes innocentes. Serait-ce uniquement de la malchance? Je n'y ai jamais cru, cela serait tentant pourtant. La facilité serait d'attendre la maladie arriver et de soigner les symptômes. Je n'ai jamais plié devant la facilité.
C'est donc surement la faute à certains dysfonctionnements. Seriez-vous donc totalement dépendants de micro-organismes extérieurs ?
Le sort s’acharnerait-il contre vous ? L’hérédité serait-elle aussi un facteur inéluctable ? Et si au contraire vous y aviez une part de responsabilité ? Et si votre mode de vie y était pour quelque chose, hérédité ou pas…
HIPPOCRATE, père de la médecine disait déjà en 400 ans avant JC : « Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir. » Il nous a transmis une façon différente d’appréhender la maladie, malheureusement souvent occultée par la médecine moderne.
Nous observons que dans de nombreux cas la maladie est le résultat d’un non-respect des lois naturelles qui entraine des dysfonctionnements au sein de notre organisme.
La maladie montre le plus souvent un encrassement du corps et cherche ainsi à se débarrasser d’un trop plein de déchets. Il est donc important d’identifier les causes de ce mauvais fonctionnement afin de modifier vos divers comportements, qu’ils soient alimentaires, physiques ou psychiques. C’est ainsi que l’hygiène de vie globale est au cœur des valeurs de la naturopathie.
Quels sont ces déchets qui ne devraient pas se trouver dans l’organisme et qui lorsqu’ils sont en excès mènent à la maladie ?
Ils sont un certain nombre et de natures différentes. Il y en a certains sur lesquels il reste compliqué d’intervenir, comme les divers polluants issus de la terre, de l’air et de l’eau.
Cependant, nous avons le choix de devenir acteur de notre santé et de réduire, voire de supprimer un certain nombre de substances nocives, comme par exemple les additifs alimentaires, un excès de tabac ou d’alcool ou encore de médicaments, être très attentifs aux associations alimentaires. A vous de prendre la responsabilité de ce que vous ingérez.
Mettre un masque sur la bouche n'évitera pas le microbe ou le virus de vous parler. Par contre il risque de vous rendre muet devant l'adversité.
Voici quelques exemples
L’excès de sucre est à l’origine du diabète de type II. Hors, le diabète n'est pas une fatalité. Je vous suggère la lecture de ces articles:
Diabète : des plantes pour dominer les effets du sucre, Berbérine: Le diabète n'est pas une fatalité, Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !, Diabète et pancréatite.
Les acides gras saturés comme la charcuterie, les frites, les produits gras transformés… se transforment au sein de l’organisme en « mauvais » cholestérol et en triglycérides, ces derniers vont aller encrasser nos artères, les détériorer puis les boucher, amenant progressivement aux pathologies cardio-vasculaires.
Une alimentation pro-inflammatoire entraînera la production d’acides et de cristaux qui enflammeront les articulations et conduiront aux maladies rhumatismales.
Une consommation excessive de produits laitiers entrainera la production de mucus, de colles qui génèreront des maladies de la sphère ORL.
Dans un article, j'avais évoqué en détail les colles, les cristaux, les déchets et les toxines: Comment rester en bonne santé ?
Une alimentation industrielle apportera son lot de substances nocives, pesticides, conservateurs, hormones, herbicides et autres.
Et puis, il y a tous ces médicaments que vous consommez en excès de vous-même et parfois sans avis médical, que ce soit des anti-inflammatoires, somnifères ou autres antidouleurs. Votre corps ne possède pas la capacité de les absorber en masse, ces substances l’agressent petit à petit, entrainent de l’inflammation et finissent par entrainer la maladie.
Il est important d’écouter ce que la maladie vous dit et d’en comprendre la cause. En effet, si elle n’est pas comprise, elle pourra évoluer vers une baisse d’énergie vitale, un trop plein de toxines, une inflammation et pourra aller jusqu’à la cancérisation. Il est donc capital de comprendre ce qui se cache derrière les maux. N'oubliez pas que la naturopathie est une démarche de l'intelligence. Votre naturopathe saura vous expliquer en détail ce que la médecine allopathique met tant de mal à vous cacher.
La maladie, c’est également l’expression de mots qui n’ont pas été verbalisés et qui vont évoluer en maux. Ainsi la « maladie » peut devenir le « mal-à-dit ». En effet, lorsqu’une émotion, une blessure ou une inquiétude n’a pas été exprimée et qu’elle est restée confinée dans votre corps, celui-ci va chercher à l’exprimer par des maux. C’est la solution que l’organisme a mis en place pour s’adapter. L'article Comment se faire une maladie! pourra vous éclairer sur le sujet.
Ces maux vont toucher la partie du corps dont la fonction correspond le plus au trouble en question.
Par exemple la gorge pourra être touchée s’il y a une difficulté à s’exprimer et l’estomac quand la capacité à digérer une émotion s’est avérée difficile. Une crise de foie pourra exprimer de la colère ou de la rancune et des douleurs cervicales une certaine rigidité au niveau du comportement. Les reins sont le foyer de la peur, les intestins symbolisent l'anxiété et les angoisses, la fameuse boule au ventre. Quant à la rate, elle est le siège de la rumination et des pensées excessives.
On comprend donc que la maladie est là pour vous faire progresser, vous inciter à vous remettre en question et à vous apporter des réponses. Elle se manifeste pour vous maintenir en vie, aussi curieux que cela puisse paraitre. En ce sens elle peut être positive, dans la mesure où vous en comprenez ses intentions. Elle vous permet ainsi d’avancer, de vous remettre en question et de faire évoluer vos agissements.
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Berbérine: Le diabète n'est pas une fatalité
- Par vogot
- Le 09/10/2020
Comme je l'écrivais dans l'article Berbérine, des études récentes démontrent que la berbérine est un candidat de rêve au traitement du diabète. Elle présente des effets anti-hyperglycémiants et anti-hyperlipidémiques remarquables tout en influençant positivement le poids. La seule raison qui explique pourquoi elle n’est pas encore connue de tous c’est que son mécanisme d’action précis échappait toujours à la recherche, mais des avancées récentes en ce domaine ont été faites. En naturopathie, voici ce que l'on sait depuis longtemps.
Nouvelle arme anti-âge, la berbérine est une substance d'origine végétale qui aiderait à améliorer la sensibilité à l’insuline et à faciliter le transport du glucose dans les cellules de l’organisme. Elle contribuerait ainsi à abaisser très efficacement la glycémie et à augmenter la longévité...
Dans cet autre article, Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !, je vous révélais qu'une grande étude sur les effets des médicaments contre le diabète a dû être interrompue brutalement parce que les scientifiques se sont aperçus que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments avaient le plus fort risque d’infarctus, d’accident cardiovasculaire et de mort par maladie cardiaque !
Contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire, et comme c'est souvent le cas dans les expertises, les contradictions sont nombreuses, la berbérine n'agit pas comme un médicament tant qu'elle est prise à des doses inférieures à 400 mg en principes actifs.
Les uns disent que la berbérine a une action pharmacologique, réelle, importante et diverse. Elle a des effets établis sur le système nerveux central (anticonvulsion, antidouleur), sur le système cardiaque (antihypertenseur) et réduit le taux de certains lipides dans le sang. Elle agit particulièrement sur le métabolisme avec un effet hypoglycémiant (qui fait baisser le taux de sucre dans le sang). Les vendeurs de ces compléments alimentaires promeuvent leurs produits avec des mentions telles que « Maintien d’une glycémie normale » ou « Zéro sucres » voire en les recommandant comme traitement antidiabète.
Ce serait ennuyeux, d'après eux, à double titre. D’une part ce genre d’allégations santé n’a pas été autorisé. D’autre part elles masquent une réalité autre : en fait, la berbérine ne maintient pas la glycémie (effet physiologique) mais elle la fait baisser (effet thérapeutique), comme plusieurs études cliniques l’ont démontré. La nuance peut sembler subtile mais c’est précisément ce qui fait la différence entre un aliment et un médicament.
D'autres études sérieuses démontreraient qu'en régulant une protéine appelée AMPK qui à son tour régule le métabolisme énergétique, la berbérine jouerait un rôle primordial dans certaines pathologies métaboliques comme le diabète, l’insulino-résistance, l’obésité ou les complications liées au diabète. Nous y reviendrons...
Les quatre atouts principaux de la berbérine :
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abaissement notable de la glycémie
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réduction des niveaux d’hémoglobine glyquée
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rééquilibrage des taux circulants d’insuline
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baisse des triglycérides, du LDL-cholestérol et du cholestérol total sanguins
Les études les plus représentatives portent d’ailleurs sur l’efficacité de la berbérine permettant de se rapprocher de celle de la metformine, substance très utilisée en thérapeutique pour le traitement du diabète de type 2 et du surpoids lié au métabolisme du glucose.
Alors qui croire ? Comme je le dis souvent, c'est vous et vous seul-e qui avez la réponse. Faites vous une idée PERSONNELLE en essayant, en utilisant, bien entendu, avec l'aide d'un praticien de santé ouvert d'esprit, qui, après anamnèse saura vous guider efficacement.
Mais alors, la berbérine, c'est quoi ?
Les médecines chinoises et ayurvédiques utilisent de nombreuses plantes encore méconnues de la médecine occidentale. Parmi elles, la Berberis vulgaris, encore nommée épine-vinette, contient en ses baies un alcaloïde végétal puissant : la berbérine.
Cette substance se retrouve également dans d’autres plantes : Coptis chinensis, Berberis aquifolium et aristata, Hydrastis canadensis. Elle est employée traditionnellement depuis plus de 2 500 ans pour aider à soutenir l'organisme ou encore à calmer les troubles intestinaux.
Mais depuis une décennie, les chercheurs lui portent un intérêt croissant pour ses effets sur les problèmes métaboliques et cardiovasculaires, en constante augmentation dans les sociétés occidentales, et sur son rôle crucial dans l’activation d’une enzyme clé du métabolisme : l’AMPK.
Son mécanisme d'action relève essentiellement de l’activation de l’AMPK
L’AMPK (Adenosine Monophosphate activated Protein Kinase) est une enzyme ubiquitaire fondamentale, qui joue un rôle dans l'homéostasie énergétique cellulaire. L’activation de l'AMPK a principalement pour effet :
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de stimuler l’oxydation des acides gras hépatiques et la cétogenèse ;
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d’inhiber la synthèse du cholestérol, la lipogénèse (formation de graisses) et la synthèse des triglycérides ;
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de stimuler l'oxydation des acides gras dans les muscles squelettiques et l’absorption du glucose par les muscles ;
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de moduler la sécrétion d'insuline par les cellules bêta du pancréas.
L’AMPK est exprimée dans un certain nombre de tissus, y compris le foie, le cerveau et les muscles squelettiques, où elle agit comme un « interrupteur général métabolique » qui régule plusieurs systèmes intracellulaires, y compris l'absorption cellulaire du glucose, la bêta-oxydation des acides gras et la biogenèse du transporteur de glucose 4 (GLUT-4).
L’AMPK : cette enzyme cellulaire qui favorise la longévité et aide à réduire le stockage des graisses
Cette enzyme participe donc à la normalisation du métabolisme énergétique, à la régulation de la prise alimentaire et à la sensibilité des tissus. Elle possède ainsi un rôle clé dans la gestion de certains troubles métaboliques.
Avec les années, l’activation de l’AMPK cellulaire diminue, entraînant entre autre un gain de poids - puisque c’est elle qui détermine la composition corporelle en graisses – et prédispose donc aux maladies qui lui sont liées. La plupart des humains des sociétés occidentales souffrent aujourd'hui d’une consommation excessive chronique de calories, perturbant des fonctions vitales comme la bonne absorption du glucose et des graisses sanguines, une accumulation de déchets cellulaires et une altération des gènes de longévité.
Cela se traduit par un gain de poids non désiré, des troubles de la glycémie, des décès prématurés, etc. Peu de personnes étant capables de s’astreindre à une restriction calorique, les scientifiques ont heureusement identifié cette enzyme cellulaire, l’AMPK, qui lorsqu'elle est activée, mime les effets bénéfiques observés pendant une restriction calorique, y compris la perte de graisse corporelle excédentaire.
Des recherches approfondies montrent qu'en augmentant l'activation de l'AMPK, bon nombre des facteurs du vieillissement peuvent être réduits, permettant aux cellules de retrouver leur vitalité juvénile.
En recherche préclinique, le renforcement de l’activité de l'AMPK a été associé à :
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une augmentation de 20 à 30 % de la durée de vie
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une réduction du stockage des graisses (celles du ventre étant particulièrement dangereuses)
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une augmentation de la sensibilité à l'insuline
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la réduction du cholestérol et des triglycérides
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une meilleure activation de l’enzyme SIRT1 (à la manière du resvératrol), etc.
Berbérine et prostate
Depuis quelques temps, les recherches scientifiques ont rajouté une nouvelle corde à son arc: dans le traitement du syndrome des ovaires polykystiques. Les études ont indiqué un réel bénéfice de la berbérine sur le niveau d’androgènes et de testostérone, améliorant la santé et la fertilité des femmes malades. Autre argument de taille en faveur de notre plante surdouée, sa faculté à ralentir la progression du cancer de la prostate par son action bénéfique sur les récepteurs à la testostérone. Cette action spécifique sur les récepteurs permet d’obtenir un effet thérapeutique sans faire chuter les taux de cette hormone, déjà souvent trop basse avec l’âge.
Effet sur la santé des femmes
Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est une affection hormonale qui entraîne des difficultés de reproduction. Elle concerne environ 10 % des femmes et représente la première cause d’infertilité féminine. La metformine est un traitement communément administré afin de rétablir des rapports hormonaux corrects.
Plusieurs études randomisées en double aveugle ont mis en évidence une plus grande efficacité suite à la prise régulière de berbérine, notamment dans le cadre de la procréation médicalement assistée. Elle présente en outre moins d’effets secondaires que la metformine.
C’est aussi lors de la période délicate qu’est la ménopause que la berbérine se fait utile. Elle améliore le profil lipidique comme on l’a déjà constaté, mais elle apaise aussi les sautes d’humeur.
Elle serait aussi une alternative thérapeutique d’avenir pour l’ostéoporose, cette affection qui fragilise les os, fréquente lors de la ménopause. Cette molécule équilibre l’activité des ostéoclastes et des ostéoblastes, des cellules qui respectivement détruisent et reconstruisent le capital osseux.
Comment la berbérine contribuerait à réduire la glycémie (entre autres...)
La berbérine, aux propriétés traditionnellement reconnues au niveau immunitaire et intestinal, apparaît comme un excellent supplément nutritionnel anti-âge, très facile d'emploi, relativement peu coûteux et parfaitement toléré. Elle est disponible sous la forme de complément alimentaire (par exemple le complément Berberine).
La berbérine aiderait à induire, comme la restriction calorique, un stress minimal modéré au niveau cellulaire, favorable sur le long terme. En effet, quand une cellule subit un stress ponctuel, elle synthétise l’AMPK qui prévient ou répare les dégâts cellulaires en priorité, mettant de côté la synthèse de protéines, lipides ou glucides qui nécessitent beaucoup d’énergie. Ainsi, l’énergie disponible est en priorité affectée aux processus de prévention et de réparation cellulaires au détriment des autres fonctions accessoires qui sont mises au ralenti. Ce passage en « mode survie » oblige les cellules à retarder leurs fonctions non essentielles et à orienter les ressources vers la protection et la réparation.
En aidant à activer l’AMPK, la berbérine pourrait donc agir à plusieurs niveaux :
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en augmentant la production de GLUT4, un transporteur de glucose, qui ne se rencontre que dans les muscles et les cellules graisseuses, et en améliorant la sensibilité à l’insuline, elle faciliterait le transport du glucose intracellulaire, aidant ainsi l’organisme à mieux utiliser à la fois le glucose et l'insuline, et à abaisser la glycémie et l'hémoglobine glyquée (HbA1c) ;
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en stimulant le métabolisme des acides gras dans les mitochondries, elle aiderait à réduire les niveaux sanguins des lipides circulants : triglycérides et LDL-cholestérol ;
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en augmentant la combustion des graisses, elle contribuerait à la diminution du poids corporel ;
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elle pourrait également favoriser une augmentation de la biogenèse mitochondriale et une meilleure évacuation des déchets de l’organisme (protéines non fonctionnelles par exemple) ;
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en mimant la restriction calorique, elle prolongerait enfin la durée de vie de 20 à 30 %.
La berbérine pourrait aussi imiter l’action de l’insuline
La berbérine semble aussi imiter l'action de l'insuline en augmentant la capacité d'absorption du glucose par les adipocytes 3T3-L1 (cellules graisseuses) et les myocytes L6 (cellules musculaires) d'une manière indépendante de l'insuline. La berbérine aiderait à inhiber l'activité de la protéine tyrosine phosphatase 1B (un important régulateur négatif de signalisation de l'insuline et de la leptine in vivo).
Elle aiderait également à augmenter la phosphorylation dans les adipocytes 3T3-L1. Chez les souris souffrant de troubles de la glycémie, elle contribuerait à réduire l'hyperglycémie et à améliorer la tolérance au glucose.
La berbérine aiderait à lutter contre le surpoids
L'obésité est une cause majeure du syndrome métabolique et est due à une augmentation du nombre et de la taille des adipocytes. Mais si la différenciation et la prolifération des adipocytes sont inhibées, alors le syndrome métabolique peut être traité et prévenu. Une nouvelle étude a examiné les effets de préparations de plantes traditionnelles chinoises sur la différenciation des pré-adipocytes 3T3-L1 à la recherche d'un médicament «anti-obésité».
Parmi ces plantes, deux d’entre elles, le Coptidis rhizome et le Phellodendri cortex, contenant tous deux de la berbérine, ont montré une inhibition de la différenciation des adipocytes. En fait, la berbérine inhiberait l'ARNm et l'expression de la protéine du récepteur PPARy aussi bien que le C/EBPα (nécessaire à la fois pour l'adipogenèse, à savoir la création de cellules de graisse, et le fonctionnement normal des adipocytes) et elle inhiberait l'accumulation de lipides dans les adipocytes.
Ces résultats suggèrent que la berbérine pourrait réduire la taille et le nombre des cellules graisseuses et ainsi posséder des effets «anti-obésité».
Elle contribuerait à améliorer la mémoire
Selon une récente étude effectuée chez les rats, la prise de berbérine serait efficace pour aider à améliorer la mémoire. Des recherches effectuées en Inde signalent que la berbérine inhibe l’activité de la cholinestérase et augmente la libération de glucagon-like peptide (GLP-1).
La cholinestérase est l’enzyme qui décompose l'acétylcholine, un neurotransmetteur crucial pour la mémoire et la concentration. Le GLP-1, joue quant à lui un rôle essentiel dans le dysfonctionnement cognitif, l'apprentissage, et la neuroprotection. Lors de cette étude, la peroxydation lipidique, les niveaux de glutathion et l'activité de la cholinestérase ont été évalués dans le cortex cérébral et l'hippocampe. 30 jours après l'induction de troubles glycémiques, les rats ont montré un déficit sévère dans l'apprentissage et la mémoire, associé à une peroxydation lipidique accrue, une diminution du glutathion réduit et une élévation de l’activité de la cholinestérase.
En revanche, une fois traités avec la berbérine, les rats ont augmenté leurs performances cognitives, réduit les hyperglycémies, le stress oxydatif et l'activité de la cholinestérase. Elle bloque l’activité de l’acétylcholinestérase, une enzyme qui empêche la transmission des messages nerveux. Un effet optimisé par les propriétés antioxydantes de l'alcaloïde.
La berbérine est aussi porteuse de promesses en termes de protection du système nerveux. L’une de ses cibles thérapeutiques est la démence sénile, incluant la maladie d’Alzheimer.
Elle protège notamment les neurones en empêchant la formation des plaques amyloïdes néfastes. Ses côtés anti-inflammatoires, hypolipémiant et hypoglycémiant permettent de réduire naturellement le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
C’est aussi le cas pour la maladie de Parkinson. Chez des souris, la berbérine diminue la mort des cellules nerveuses dopaminergiques, essentiels pour le contrôle des mouvements du corps. Des résultats à prendre avec précautions, le modèle de souris utilisé n’étant pas transposable de façon sûre à tous les mammifères pour cette pathologie.
Enfin, cette dernière aurait un rôle protecteur vis-à-vis de la dépression, comme le suggèrent des études conduites sur des rongeurs.
Plusieurs études ont été menées in vitro sur des lignées cellulaires de cancer (sein, foie, poumon, prostate…), afin de comprendre les mécanismes anti-tumoraux de la berbérine. Celle-ci a la capacité de bloquer le cycle cellulaire des cellules tumorales et empêche leur prolifération.
Via son action sur l’AMPK ainsi que sa stimulation de la protéine P53, elle induit également l’apoptose, ou suicide des cellules cancéreuses. La berbérine inhibe aussi la formation de métastases en bloquant la réalisation des métalloprotéinases, qui en sont à l’origine, en partie. Elle bloque en outre l’angiogénèse, c’est-à-dire la formation des vaisseaux qui alimentent les tumeurs formées.
Enfin, elle a montré son efficacité en association avec la radiothérapie sur des cellules de cancer du foie.
La posologie efficace
D’après les recherches effectuées sur la berbérine, la posologie moyenne recommandée est d'environ 50 à 100 mg (en principes actifs) par jour, soit 1500 à 2500 mg (en composition totale) répartis en plusieurs prises suivant les formulations, avant les trois repas principaux.
Pour en ressentir pleinement les effets, il est souhaitable d’effectuer une cure de trois mois minimum, puisque son action optimale s’observe après deux semaines de prise régulière. Mis à part quelques utilisateurs ayant noté une légère constipation temporaire en tout début de traitement ou des effets indésirables gastro-intestinaux transitoires, la berbérine est totalement dénuée d’effets secondaires, certifier le contraire est absolument faux.
Démarrer une prise de berbérine pourrait donc vous aider à lutter :
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contre le vieillissement
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contre les troubles liés à la glycémie
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contre les facteurs de risques des problèmes cardiovasculaires (LDL-cholestérol et triglycérides élevés)
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et contre le surpoids abdominal
Veillez à opter pour un complément de berbérine hautement qualitatif, comme le supplément Berberine.
Toutefois, il existe quelques contre-indications
Il recommandé de ne consommer que de la berbérine purifiée, d’une part. D’autre part, au vu de ses effets thérapeutiques puissants, il est fortement déconseillé d’en prendre si vous êtes sous traitement :
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antidiabétique
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anticoagulant
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antihypertenseur artériel
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sédatif (benzodiazépines, fentanyl…)
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immunosuppresseur (cyclosporines)
Tout traitement ciblant les cytochromes P450 doit également empêcher la prise de cet alcaloïde. En effet, cette association représente un danger: la berbérine peut supprimer ou accélérer les effets des médicaments avec lesquels elle interagit. Aucun des deux cas n’est souhaitable.
Usage déconseillé également aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et adolescents.
Il est donc recommandé de consulter un professionnel de santé avant toute prise de berbérine. Un naturopathe peut aussi vous aiguiller quant à vos besoins en compléments alimentaires. À consommer dans le cadre d'une alimentation variée, respectueuse des associations alimentaires et d'un mode de vie sain.
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Autolyse et jeûnes thérapeutiques, l'éco-recylage
- Par vogot
- Le 08/09/2020
Je dois vous avouer que l'éducation nationale n'a pas laisser de bons souvenirs dans ma mémoire, car sûrement inadaptée à mon cas. Mais, malgré tout certains professeurs, en cours de biologie, ont implanté dans mon cerveau le mot phagocytose, ou plus précisément autophagie (du grec αυτο : « soi-même », et φαγειν « manger »), qui n'est rien d'autre qu'une auto-phagocytose. Six mois de grec ancien et sept ans de latin ont laissé des traces. Ce terme est à rapprocher d'un autre terme familier que l'on utilise en naturopathie: Autolyse.
Qu'est-ce que l'autolyse?
L’autolyse (ou autophagie) permet aux cellules d’éliminer des particules ou substances indésirables qui ont pu pénétrer dans les cellules : virus, bactéries, toxines, protéines dégénérées… Ainsi, elle est impliquée dans des maladies infectieuses mais aussi des troubles neurodégénératifs, le cancer, etc… Elle améliore notre système immunitaire, réduit l’inflammation et protège notre système cardiovasculaire, parmi bien d’autres effets bénéfiques.
Littéralement, ce mot signifie que nos cellules se «mangent elles-mêmes». En fait, elles disloquent en elles des particules usées ou étrangères (grâce à des enzymes) pour les utiliser éventuellement plus tard.
Dans certains cas, elles peuvent «faire du neuf avec du vieux» et recycler des protéines dégradées en nouveaux composants cellulaires. Elles peuvent aussi en tirer de l’énergie, comme nous le verrons.
Cette fonction existe en chacune de nos cellules. En fait, ce processus de nettoyage et de réparation se fait naturellement, de manière cyclique, pendant les phases où la cellule est en repos relatif, mais elle aurait tendance à devenir moins active avec l’avancée en âge.
Autolyse sans affections
Chaque jour, sur les millions de réactions qui se produisent dans nos cellules, certaines ont des «ratés» et produisent des composants anormaux ou trop usagés. Lors de l’autophagie de ces composants détériorés, une sorte de «recyclage des pièces défectueuses» de la cellule se fait. Ces composants peuvent être classés parmi nos fameuses toxines qui, avec le temps, «encrassent» notre corps.
L’autophagie est aussi décrite comme une source alternative d’énergie pour la cellule, mise en œuvre lors de certains stress comme le jeûne, la baisse du sucre dans le sang, les efforts intenses, ou le manque d’oxygène… En clair, pendant ces périodes de stress, la cellule génère de l’énergie en «brûlant» ses déchets.
Recyclage et auto-réparation
Parmi les composants importants de la cellule, vous avez peut-être entendu parler des mitochondries, ces «petites chaudières» qui brûlent oxygène et nutriments pour produire l’énergie de votre corps.
Étant le siège de fortes réactions oxydantes, leur mauvais fonctionnement ou leur détérioration est très préjudiciable à notre santé. En effet, des radicaux libres peuvent alors être produits en excès et abîmer à leur tour d’autres éléments de la cellule, voire son ADN (qui contient nos gênes) puis sortir de la cellule pour attaquer d’autres tissus.
Ces réactions d’oxydation se poursuivent jusqu’à ce que notre système antioxydant les neutralise. Des études ont montré des corrélations entre ce phénomène et l’accélération du vieillissement, le cancer et des maladies dégénératives.
Ainsi, l’autophagie peut apparaître comme le système anti-âge de notre corps. Ceci dit, n’oublions pas qu’il s’agit d’un phénomène normal et naturel, comme d’autres mécanismes de défense et de réparation de notre corps et pas d’un remède miracle.
L’autophagie a tendance à se réduire avec l’âge et surtout avec notre mauvaise hygiène de vie, laissant ainsi s’installer les maladies dégénératives.
La vraie découverte, c’est que l’on peut agir pour la réveiller et utiliser ce fabuleux outil, même en âge avancé.
Et cerise sur le gâteau, l’autophagie induite lors d’un jeûne est accompagnée d’une production augmentée de cellules souches dans le corps, dont on sait qu’elles aident à régénérer les tissus et organes.
Comment stimuler l’autophagie dans nos cellules ?
Les diètes
Bien que le terme diète caractérise tous les régimes alimentaires ayant un but hygiénique ou thérapeutique, il est le plus souvent utilisé pour les régimes restrictifs, ceux dans lesquels on prive le malade de certains aliments particuliers.
Le jeûne complet et restrictif est sans conteste le régime le plus sévère puisqu’il consiste à ne plus absorber aucune nourriture ou boisson, excepté de l’eau. Viennent ensuite les mono-diètes, dans lesquels un seul (mono) aliment est autorisé.
Il existe encore beaucoup d’autres régimes diététiques dans lesquelles les restrictions sont moins sévères que celles des jeûnes et des mono-diètes, mais dont l’éventail des aliments à consommer est cependant plus restreint que dans une alimentation normale (régimes hypocaloriques, sans viande, etc.).
Les diètes sont utilisées pour leurs vertus curatives. De nombreuses maladies peuvent être guéries par des diètes bien choisies. Certains malades se sont même guéris de maladies graves par ce moyen. Le fait est assez connu, mais ce qui l’est moins ce sont les raisons pour lesquelles les diètes sont efficaces.
Le jeûne intermittent et l'autolyse
L’absence de nourriture entraîne une baisse de l’insuline et une élévation de l’hormone glucagon qui active l’autophagie.
Le glucagon évolue en principe à l’inverse de l’insuline. L’autophagie est ainsi activée de façon intense avec 24 à 48 heures de jeûne mais elle pourrait déjà augmenter dès 16h sans nourriture. Cette activation serait d’autant plus rapide que le sujet aurait une alimentation à faible teneur glucidique pendant les autres jours.
Le jeûne n’étant pas facile à suivre longtemps, il y a de plus en plus d’adeptes de jeunes courts répétés ou jeûnes intermittents qui fonctionnent bien aussi, d’après les études. D’ailleurs, il n’est pas dit qu’activer son autophagie en permanence soit très bon et certains articles scientifiques en ont évoqué des dangers. Certains patients se sont mis en jeûnes intermittents, bien sur c'est un concept assez difficile à suivre, mais les résultats sont bien là, et une perte de poids rapide s'ensuit. C'est parfois le résultat recherché.
N'oubliez jamais les associations alimentaires. Manger seulement équilibré tient des croyances ancestrales, les associations alimentaires sont essentielles à la qualité de votre énergie vitale.
Activant l’autophagie de façon cyclique, les jeunes intermittents sont, le plus souvent :
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des jeûnes de 16 heures (16/8) en sautant soit le petit déjeuner, soit le repas du midi et en mangeant assez léger au repas précédant le jeûne, afin que la digestion soit la plus courte possible (ceci pourrait se faire aisément 1 à 3 fois par semaine, ou plus),
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faire un seul repas dans la journée (c’est la diète dite «du guerrier», 20h de jeûne et 4h pour s’alimenter),
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des jeûnes d’une journée (6:1 ou 5:2) : 1 ou 2 fois par semaine, etc…
La durée et la répétition de ces jeûnes devraient s’adapter à chaque situation et à chaque personne selon sa constitution, comme toujours. Certaines personnes très fragiles ne devraient les mettre en pratique que sous avis naturopathique.
Processus curatif
Les enzymes peuvent être comparés à des «petits ouvriers» effectuant les transformations biochimiques dans le corps. Ils ne sont donc pas seulement actifs pendant les diètes, mais en tout temps. Leur travail consiste, soit à assembler des substances simples pour en faire une complexe, soit à diviser une substance complexe en ses constituants simples. Les enzymes ont donc aussi pour rôle de diviser les protéines en acides aminés, le glycogène en glucose, etc. Il existe de nombreuses enzymes différents, chacun spécialisé dans un travail précis.
Les capacités de transformation que possèdent les enzymes se manifestent aussi bien sur des tissus sains que sur des tissus pathologiques. Les enzymes dégradent donc aussi bien des réserves saines que celles bouchant les vaisseaux sanguins, les protéines des muscles que les protéines d’une cellule cancéreuse, les minéraux de tissus osseux que ceux d’une excroissance kystique.
Heureusement, l’autolyse n’attaque pas indifféremment l’ensemble des tissus, ravageant tout devant elle. Les personnes qui ont pratiqué de nombreuses diètes ont pu constater que les tissus les moins importants étaient auto-lysés avant ceux qui revêtaient une importance plus grande. Le fait a été confirmé par les études et recherches des physiologistes.
Au cours de la diète, les tissus les plus vitaux de l’organisme reçoivent les substances nutritives qui leur sont nécessaires grâce à l’autolyse des tissus moins importants. Par tissus moins importants, il ne faut pas seulement comprendre muscles, cheveux, ongles, etc. par rapport au cerveau, cœur et système nerveux. Doivent aussi être comptés comme tissus «moins importants» les tumeurs, les goitres, les abcès, les excroissances, … ainsi que les toxines qui imprègnent les tissus et congestionnent les organes (colles dans les bronches, cristaux bloquant les articulations).
Pendant les diètes, l’autolyse des toxines saturant le terrain s’effectue parallèlement à l’autolyse des tissus morbides. Ainsi, suivant la durée de la diète, non seulement la partie malade est enlevée, mais le terrain qui a permis son éclosion est aussi assaini.
Les autres stress cellulaires activateurs de l’autophagie
Jeûner est certainement l’activateur le plus puissant en privant la cellule de nutriments, mais d’autres situations de stress cellulaire peuvent aussi avoir cet effet stimulant. S’ils restent raisonnables, ils induisent un stress modéré pour le corps qui, en s’y adaptant, verra de nombreuses fonctions s’améliorer dont l’autophagie.
Voici une liste des activateurs les plus connus :
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L‘état de cétose par privation de glucides : lorsque nos cellules n’ont plus de glucose à brûler, elles utilisent les graisses pour faire de l’énergie, et fabriquent alors des corps cétoniques.
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Un régime très hypocalorique et pauvre en protéines comme celui imitant le jeûne. Attention: Ne jamais suivre de régime hyperprotéiné, je vous en avais expliqué les dangers dans l'article "Le pauvre bilan des régimes célèbres".
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L’activité physique et le sport : les exercices de haute intensité seraient les plus performants, et demandent seulement 30 mn pour commencer à être efficaces
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L’exposition à la chaleur forte (comme le sauna)
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L’exposition au froid intense
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La privation momentanée d’oxygène pour la cellule, favorise également l’autophagie.
Nous avons ici le fameux phénomène d’hormèse: un organisme vivant qui reçoit un stress suffisamment fort pour le faire réagir mais pas trop, pour qu’il s’en remette, va réagir en se renforçant et en augmentant ses fonctions de défense. L’autophagie fait partie de ces dernières.
Autolyse efficace sur les kystes, tumeurs, mastoses, goitres, abcès, fibromes
Ces maladies sont principalement dues à un dérèglement hormonal. Or le jeûne permet justement, par un nettoyage de la lymphe et des tissus, un rééquilibrage naturel des productions d’hormones.
Lors du jeûne, il y a autolyse des tissus dans le sens inverse de leur importance pour le corps. Ainsi les premiers tissus utilisés pour nourrir les cellules sont les tissus inutiles et notamment les tumeurs, kystes, mastoses…
Durant un jeûne, les tissus vitaux ou fonctionnels de l’organisme soumis au jeûne se nourrissent des réserves emmagasinées dans le corps. Ces réserves sont stockées sous forme de substances assez complexes, telles que le sucre (glycogène), les protéines, la graisse, etc. Avant de pouvoir passer dans le sang et être assimilées par les cellules, elles doivent être digérées.
L’autolyse est courante dans la nature. Le têtard jeûne et autolyse sa queue pour fabriquer ses pattes. L’oignon de jacinthe dans un vase d’eau autolyse ses réserves pour fabriquer ses feuilles et fleurs.
Il est intéressant de noter d’une part que l’autolyse s’étend également aux tissus malades, tel que tumeurs, kystes, mastoses, dépôts, écoulements, etc. et d’autre part que l’autolyse est dirigée avec une intelligence remarquable en commençant d’abord par les tissus malades, abîmés et inutiles pour le corps afin de continuer à nourrir les parties les plus essentielles et les plus vitales. En fait, c’est un recyclage interne des tissus inutiles pour le fonctionnement des organes vitaux.
Rappels fondamentaux
Ne jamais consommer les protéines le soir.
Ne jamais croiser au cours d'un même repas, protéines et amidons.
Consommer toujours les fruits en dehors des repas.
Mise à jour éliminatoire
Les apports alimentaires étant en grande partie supprimés pendant les jeûnes ou diètes, le tube digestif est donc pratiquement au repos. Beaucoup d’énergies peuvent ainsi être économisées; les digestions représentent en effet un très grand travail pour l’organisme.
Les énergies digestives économisées peuvent alors être dirigées vers d’autres tâches. Après les digestions, la deuxième grande tâche de l’organisme est d’éliminer les toxines dues en grande partie à la putréfaction, suite aux mauvaises combinaisons alimentaires, pour se préserver de l’empoisonnement. De manière générale, ce travail n’est jamais effectué de façon suffisante, justement parce que le gros des énergies est utilisé au pôle digestif. La conséquence en est que les toxines s’accumulent alors progressivement dans le corps, dégradant le terrain et préparant le lit des maladies futures.
Avec les jeûnes intermittents par exemple, c’est l’inverse qui a lieu. Le corps a subitement beaucoup plus de forces à disposition pour les émonctoires.
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Le foie filtre plus activement le sang, neutralise les déchets et poisons, et les rejette dans la bile.
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Les intestins désassimilent par toute l’étendue de leur surface (600 m2). La langue blanche et chargée qui apparaît au cours des jeûnes thérapeutiques témoigne, au niveau supérieur et seul visible, de cette désassimilation du tube digestif. Les quantités de matières ainsi rejetées hors du corps vers l’émonctoire intestinal sont telles que, plusieurs semaines après le début d’un jeûne (donc en absence d’apports extérieurs), les intestins rejettent encore des matières.
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A cause des nombreux déchets que les reins filtrent et rejettent dans les urines, l’urine est plus chargée. Elle prend une couleur plus foncée et une odeur plus forte.
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L’émonctoire cutané élimine également de manière intense des déchets accumulés dans les différentes parties du corps. Des boutons, eczémas, démangeaisons, sudations nocturnes, etc. peuvent apparaître.
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Au niveau respiratoire, de fortes expectorations peuvent aussi se manifester: les voies respiratoires rejettent quantités de glaires.
Pendant les jeûnes, et suivant la sévérité de celles-ci, ce qui est nuisible au corps – les déchets et les tissus malades – est détruit et éliminé.
Dans le meilleur des cas, le résultat de ce nettoyage est que le terrain organique retrouve sa composition idéale: le sang est épuré, la lymphe redevient propre, les cellules baignent dans des sérums débarrassés de toxines, et les organes peuvent à nouveau fonctionner librement. Ce processus de nettoyage a lieu quelle qu’ait été la ou les maladies dont souffrait au départ la personne qui a entrepris la diète.
C’est dans ce nettoyage organique et la réfection du terrain qui en résulte que réside la valeur thérapeutique des jeûnes intermittents.
Les aliments et produits naturels
L’exposition modérée aux UV et sa production de vitamine D3, sont aussi activatrices.
Certains produits naturels ont le même effet de stimulation sur l’autophagie : le resvératrol (et les autres polyphénols en général), les catéchines du thé vert, le berbéris (par sa berbérine), le complexe antioxydant, la spermidine, le curcuma, la vitamine K, la tréhalose des champignons comme le shiitaké, les sulforaphanes (crucifères : choux, brocolis…), la quercétine (oignon, raisin, pomme…), l’apigénine (orange, pomme, raisin…), la capsicaïne du piment, le café…
Un autre produit comme le lithium orotate, par exemple, peut également activer les processus de l’autophagie. Il est connu pour être utilisé en médecine anti-âge.
Pour conclure
Les diètes, les jeunes courts et/ou intermittents, ne présentent pas de risques pour la santé malgré bien des sottises que j'ai pu entendre, comme «il ne faut surtout pas sauter un repas», ou «le jeûne fait perdre du muscle qu’on ne reprend jamais», ou bien encore «quand on jeûne, il ne faut rien faire», etc…
Alors, en l’adaptant toujours à son cas personnel, pourquoi ne pas essayer pour se faire une idée ?
Faites vous suivre par votre praticien de santé naturopathe, qui pourra vous coacher.
L’autolyse est une grande découverte pour certains, en naturopathie elle est connue et reconnue depuis longtemps.
C'est un phénomène de mode (parallèle à celle du jeune intermittent) ces dernières années. Ce n’est toutefois pas une nouvelle technique de réjuvénation ni une pilule magique, mais une fonction normale de nos cellules, que nous utilisons tous. Il y a donc 2 cas de figures :
- votre autolyse est ralentie ou affaiblie par:
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l’âge,
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une alimentation trop riche, trop sucrée, trop fréquente,
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un manque de sommeil, un surmenage, etc…
Dans ce cas, vous aurez tout à gagner à la stimuler et des résultats devraient être évidents. Le hasard n'existant pas, cela se fera surtout en améliorant votre hygiène de vie (manger moins souvent (voire manger moins), bouger, prendre des temps de repos…). Et si c’était cela le plus important ?
- votre autolyse a déjà un bon niveau de fonctionnement.
Dans ce cas, on peut penser que sa stimulation vous renforcera (comme avec l’hormèse) et ça sera possiblement le cas. Jusqu’à quel point ? C’est difficile à dire mais n’oublions pas que la science tend aussi à montrer que trop d’autophagie peut être néfaste pour la santé.
Une fois de plus, c’est la voie du milieu que je vous recommanderai. Évitez les extrêmes, la santé est un équilibre.
Il est logique de chercher à activer son autolyse pour lutter contre les effets indésirables de l’âge, et en particulier les risques de maladies dégénératives.
Rien ne prouve à ce jour que vous vivrez 120 ans grâce à cela mais vous augmenterez certainement votre vitalité et repousserez votre obsolescence programmée.
C’est déjà très bien.
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Lithium orotate: maux de tête, migraines et AVC, le traitement idéal
- Par vogot
- Le 04/09/2020
Le lithium, un oligo-élément dont votre corps a besoin, est tout cela et bien plus encore. Le lithium est mieux connu pour son humeur tonique, son amélioration de la concentration et son aide pour faire face au stress. Vous savez peut-être moins que le lithium offre une foule d’autres bienfaits thérapeutiques, dont beaucoup vont bien au-delà de votre cerveau.
Qu’est-ce que le lithium ?
Le lithium est dans la même classe que les électrolytes minéraux dont le sodium et le potassium. De nombreux experts considèrent le lithium comme un nutriment essentiel avec une dose journalière recommandée (DJR) provisoire de 1 mg (milligrammes) par jour pour un adulte de 70 kg.
Le lithium nécessite un liant ou une molécule de transport pour que le corps puisse l’absorber. Quatre types de lithium couramment utilisés pour la consommation humaine ont chacun un liant différent. Ceux-ci sont :
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Carbonate de lithium : lithium avec carbone et oxygène (carbonate); disponible en tant que médicament sur ordonnance.
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Citrate de lithium : lithium lié à une molécule de citrate; disponible en tant que médicament sur ordonnance.
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Aspartate de lithium : lithium associé à l’acide aminé aspartate (acide aspartique). En vente libre.
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Orotate de lithium : lithium avec orotate – composé de sel dérivé de l’acide orotique. Votre corps produit de l’acide orotique dans les intestins. L’orotate de lithium est en vente libre, vous pouvez le retrouver en CYBERBOUTIQUE VOGOT.
Comme je l'écrivais dans cet article - Lithium - les formes médicamenteuses de lithium (citrate ou carbonate) sont tellement mal absorbées par l’organisme qu’elles doivent être apportées en quantités très importantes, à la limite de la toxicité, pour être efficaces.
De plus, à doses élevées, ces lithium favorise la libération de dopamine et provoque un abaissement de l’humeur ; par contre, son usage à faible dose stimule la synthèse de la sérotonine et lui confère un effet antidépresseur, ce qui est précisément le cas de l’orotate de lithium.
Les bienfaits du lithium sur la santé
Vous trouverez ci-dessous une brève liste des dix bienfaits les moins connus du lithium orotate pour la santé. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle fournit des informations sur la manière dont ce puissant nutriment peut améliorer votre bien-être général.
1. Favorise la santé normale du cerveau
Bien que la plupart des gens associent le lithium à la santé du cerveau, je vais tenter de vous faire comprendre les nombreuses façons dont cela aide. Le minéral peut stimuler la matière grise dans la région du cortex préfrontal du cerveau – la partie associée à l’émotion, la pensée et la personnalité – chez des individus par ailleurs en bonne santé, ainsi que la substance blanche. Des chercheurs ont suggéré que le lithium fait cela en stimulant le cerveau pour générer de nouvelles cellules souches, qui se développent ensuite en neurones.
La recherche a montré que les propriétés de neuroprotection du lithium orotate peuvent révolutionner le domaine de la recherche sur le cerveau et les maladies neurodégénératives.
Les recherches démontrent la capacité du lithium orotate à protéger le cerveau de l’usure normale (neuroprotection) et à décourager le rétrécissement normal du cerveau lié à l’âge.
En utilisant de plus faibles quantités d’orotate de lithium vous maintenez les niveaux thérapeutiques de lithium dans le cerveau pendant de plus longues périodes et avec moins d’effets secondaires. Ces résultats pourraient révolutionner le domaine de la recherche sur le cerveau et des maladies neurodégénératives.
2. Favorise la santé des os
Les effets du calcium et du phosphore, deux minéraux essentiels à la formation osseuse, peuvent être renforcés par une supplémentation en lithium orotate. Certaines recherches indiquent que ce lithium peut renforcer la résistance des os.
Le lithium orotate semble diminuer le risque de fracture osseuse. D’autres études ont montré que le sel de chlorure de lithium aidait les fractures osseuses à guérir en activant la “voie de signalisation WNT” – un moyen par lequel le corps communique pour réparer les tissus endommagés, y compris les os. La voie de signalisation WNT est cruciale dans la formation osseuse. L'orotate de lithium a également aidé à guérir le cartilage endommagé.
Rappel: La voie de signalisation WNT est impliquée dans la différenciation des ostéoblastes et des chondrocytes, et permet le maintien de l'homéostasie de l'articulation.
Au cours de l'arthrose, on observe une activation de cette voie dans l'os sous-chondral, le cartilage articulaire et la membrane synoviale.
L'activation et l'inhibition de cette voie conduisent toutes deux à une aggravation des lésions arthrosiques, signant l'importance de la régulation de cette voie en physiologie.
Des données précliniques indiquent qu'une inhibition locale de la voie WNT dans l'articulation permet de diminuer la sévérité des lésions arthrosiques induites.
3. Améliore la concentration et l’attention
Une étude randomisée en double aveugle a révélé que le lithium orotate agissait de manière comparable à un médicament populaire pour le traitement de la mémoire pour les symptômes les plus courants comme l’attention de courte durée et même des symptômes secondaires tels que le déséquilibre de l’humeur. L’étude a examiné spécifiquement comment le lithium orotate affecte l’irritabilité, les explosions agressives, le comportement antisocial, l’anxiété et la dépression chez les adultes. Il a également été testé la manière dont les adultes effectuaient des tests d’apprentissage verbal et une attention soutenue.
4. Soutient la santé immunitaire
Des recherches récentes ont montré que le lithium orotate pouvait avoir de puissants effets sur le renforcement immunitaire, exerçant simultanément des propriétés immunostimulantes et être une aide pour le corps à résister aux organismes nuisibles.
Ce lithium semble normaliser les taux de prostaglandine – minuscules signaux de signalisation dans chaque cellule du corps qui modulent diverses actions métaboliques.
Une activité excessive des prostaglandines peut affaiblir votre système immunitaire. Cependant, le lithium orotate peut jouer un rôle dans la prévention de ses effets immunosuppresseurs.
5. Peut vous aider à vivre plus longtemps
Des recherches passionnantes menées au Japon ont démontré une forte corrélation entre le lithium et votre durée de vie.
L’étude a analysé 18 municipalités d’approvisionnement en eau comptant plus de 1,2 million d’habitants. Ils ont constaté des taux de mortalité plus faibles, toutes causes confondues, dans les groupes de population à taux de lithium plus élevé dans l’approvisionnement en eau.
Des scientifiques ont découvert que lorsqu’ils ont donné à des vers ronds Caenorhabditis elegans (un organisme modèle souvent utilisé dans les études anti-vieillissement) des portions comparativement faibles de lithium, dont c'est le cas avec le lithium orotate, ils ont également prolongé leur vie.
Ce lithium peut avoir des propriétés antioxydantes connues pour fournir des bienfaits anti-âge améliorant la longévité. Plus précisément, ce lithium réduit les dommages causés par les radicaux libres dans l’hippocampe du cerveau, bien que l’étude suggère que le minéral ne puisse pas contrer complètement les effets du stress chronique.
6. Renforce la santé cardiovasculaire
Le lithium peut améliorer la santé cardiaque et cardiovasculaire de manière surprenante. Une étude a montré que les électrocardiogrammes des personnes prenant du lithium présentaient une “amplitude de l’onde T” inférieure – un indicateur d’attaque cardiaque – sans dégradation de la fonction cardiaque. Dans ce cas, malheureusement, il s’agissait d’une dose thérapeutique relativement élevée de carbonate de lithium, disponible uniquement sous forme de prescription.
Mais, de premières recherches ont également montré que le lithium orotate stimule la production de VEGF (facteur de croissance vasculaire endothélial), une protéine qui aide votre corps à former de nouveaux vaisseaux sanguins.
Le VEGF fait partie du système qui rétablit l’oxygène dans les tissus lorsqu’ils ne reçoivent pas d’oxygène. Les chercheurs suggèrent que le lithium orotate pourrait aider les victimes d’AVC à récupérer en augmentant la vitesse à laquelle les vaisseaux sanguins se régénèrent dans le cerveau, également appelé «remodelage neurovasculaire».
7. Améliore la fonction cognitive
Ce lithium encourage les neurones à former des synapses, qui sont les connexions entre les cellules nerveuses. Des scientifiques ont cultivé des neurones de l’hippocampe chez le rat – la partie du cerveau qui organise les pensées et les souvenirs – et ont découvert que, lorsque les neurones du rat étaient cultivés en culture (boîtes de Pétri) avec du lithium orotate, ils formaient significativement plus de synapses que sans lithium, en seulement quatre heures .
En encourageant les neurones à former des synapses et à se développer, ce lithium améliore vos capacités cognitives, votre mémoire et même votre concentration !
Lorsque de nouveaux neurones se développent, cela améliore votre concentration, votre mémoire et vos fonctions cognitives (“capacités de réflexion”). Les auteurs de cette recherche suggèrent que cela pourrait expliquer l’augmentation de la matière grise observée dans certaines études. Des études ont également montré un renforcement des cellules souches neurales, cellules indifférenciées qui finiront par se transformer en neurones.
Outre l’hippocampe, les scientifiques ont constaté une croissance de la partie du cerveau située dans le cortex frontal, qui influe sur les capacités cognitives, soutient l’humeur et améliore la concentration ainsi que la mémoire. Les personnes prenant du lithium avaient une matière grise supérieure de 15% par rapport à celles qui n’en prenaient pas. Cependant, c’était chez les patients prenant des médicaments sur ordonnance à des doses plus élevées, style carbonate ou citrate, dont on connaît les effets secondaires délétères.
8. Stabilise l’humeur
Le lithium orotate, lui, est connu pour normaliser l’humeur. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que ce lithium peut normaliser l’humeur dans les micro-portions pour les personnes en bonne santé. Au-delà des sautes d’humeur typiques, des études ont montré que le lithium orotate réduisait même le risque de suicide, même à de très faibles quantités, telles que 70 à 170 µg (microgrammes).
Une étude menée aux États-Unis a révélé que les taux de suicide, de crimes d’agression et d’arrestations pour drogue étaient systématiquement plus bas chez les personnes vivant dans des zones où la concentration de lithium dans l’eau était élevée. Des conclusions similaires ont été trouvées dans une étude japonaise, car vous pouvez trouver des traces de lithium dans votre eau de consommation courante.
Pour la mauvaise humeur moins graves comme le blues, une faible consommation de lithium, comme c'est le cas dans l'orotate de lithium, peut également équilibrer les émotions et améliorer votre réponse à l’anxiété temporaire ou au stress. Une étude a montré que les personnes ayant reçu des micro-portions de lithium pendant quatre semaines ont signalé une amélioration constante de leur humeur dans les domaines liés au bonheur, à la convivialité et à l’énergie.
9. Contre les maux de tête
De nouvelles recherches prometteuses montrent que l’orotate de lithium est un remède efficace contre les maux de tête. Une étude montre que des chercheurs ont donné à 64 patients de l’orotate de lithium et ont conclu de son efficacité contre les maux de tête occasionnels (migraines ou céphalées).
Saviez-vous que le lithium orotate est utile pour divers types de maux de tête occasionnels ?
Une autre étude a montré que le lithium orotate peut atténuer la gravité des maux de tête.
Ce lithium est également connu pour soulager les maux de tête hypnic ou «réveil» qui touchent souvent les personnes âgées, les sortant du sommeil à la même heure chaque nuit. Ces maux de tête nocturnes occasionnels perturbent autrement les rythmes circadiens et empêchent un sommeil réparateur. Les auteurs de cette étude suggèrent que ce lithium pourrait avoir une influence positive sur la sérotonine dans le corps, ce qui favorise le sommeil
10. Peut aider avec les envies d’alcool
Beaucoup de gens sont assez malheureux pour se tourner vers des sources de réconfort malsaines telles que l’alcool. Pour ces personnes, le lithium orotate peut réduire les envies.
Dans une étude, 42 patients d’un établissement de rééducation pour alcoolisme ont reçu des doses quotidiennes d’orotate de lithium pendant six mois. Selon l’étude, “10 des patients n’avaient pas rechuté depuis plus de trois ans et jusqu’à dix ans, 13 patients étaient restés sans rechute pendant 1 à 3 ans et les 12 restants avaient eu une rechute entre 6 et 12 mois”. Ces derniers patients n'avaient malheureusement pas continué leur prise de lithium orotate, pensant qu'il n'était pas assez efficace. Ce qui est dommageable, bien évidemment.
Les chercheurs ont conclu que l’orotate de lithium était utile pour améliorer les situations dans lesquelles l’alcool est à l’origine de problèmes. D’autres études ont confirmé que le lithium peut aider à maintenir la sobriété.
Ne vous y méprenez pas, demandez de l’aide si vous êtes alcoolique ou toxicomane. Cependant, le lithium peut aider à maintenir le cap.
Sources de lithium
Tout comme le calcium et le potassium, notre corps a besoin de lithium en tant que micronutriment. Cela fonctionne avec d’autres enzymes, minéraux et vitamines dans le corps. Vous pouvez obtenir du lithium grâce à un rééquilibrage alimentaire afin que cela soit efficace et en prenant des suppléments. Demandez conseil à votre conseiller en santé naturopathe.
Aliments contenant du lithium
Le lithium est naturellement présent dans les sols et les eaux souterraines du monde entier. Pour cette raison, les plantes absorbent le minéral en le prenant par les racines. Bien que la quantité de lithium trouvée dans les plantes dépend du sol dans lequel il a été cultivé, les options ci-dessous contiennent généralement des quantités plus importantes de cet élément nutritif.
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Plantes de la famille des solanacées comme les tomates et les poivrons, mais attention, je déconseille fortement aux personnes à type arthrosique ou ayant des douleurs articulaires.
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Aliments à base de céréales comme le riz brun, le sarrasin ou le millet
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Légumineuses comme les lentilles et les pois chiches
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Herbes
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Graines et noix , en particulier les pistaches
Suppléments
Bien que votre nourriture et votre eau contiennent probablement moins de lithium, les suppléments sont le moyen le plus simple d’incorporer une portion adéquate de lithium orotate dans votre alimentation. L’orotate de lithium et l’aspartate de lithium sont disponibles sans ordonnance en tant que suppléments nutritifs.
Beaucoup de gens préfèrent l’orotate de lithium à l’aspartate de lithium car la petite molécule d’orotate lui permet de traverser la membrane cellulaire, augmentant ainsi son pouvoir.
Votre corps produit naturellement de l’acide orotique dans le corps, il est donc facile à transformer physiologiquement. En tant que tel, il vous suffit de prendre de faibles quantités d’orotate de lithium pour avoir un impact positif sur votre santé physique et mentale.
Précautions et effets secondaires
De faibles quantités de lithium ne provoquent généralement pas d’effets secondaires indésirables, bien que vous puissiez rencontrer des troubles gastro-intestinaux, notamment des nausées et de la diarrhée, mais ces effets secondaires s'estompent avec le temps. Je vous suggère malgré tout de continuer sa prise.
Une toxicité au lithium peut survenir si prise en grande quantité. Les symptômes de toxicité au lithium légers à modérés comprennent les nausées, les tremblements, l’apathie, la fatigue, la faiblesse musculaire et les douleurs d’estomac. Des quantités plus importantes peuvent également avoir des effets indésirables sur les fonctions rénale et thyroïdienne. Je le rappelle, cela n'est pas le cas du lithium orotate.
Par contre, le lithium ne doit pas être pris par des personnes souffrant de maladie rénale ou de maladies de la thyroïde nécessitant des médicaments, ni par les enfants, ni par les femmes enceintes ou qui allaitent, sauf indication contraire de leur thérapeute. De plus, les personnes souffrant de problèmes cardiaques nécessitant des inhibiteurs de la MAO doivent en discuter avec leur praticien de santé.
Certaines preuves suggèrent que l’aspartate est une excitotoxine, qui peut se lier aux cellules nerveuses et causer des dommages si vous prenez de l’aspartate de lithium, en particulier en trop grande quantité. C'est pour cela que je préconise l'orotate de lithium.
De plus, si vous prenez plusieurs suppléments d’orotate tels que l’orotate de magnésium, l’orotate de calcium ou l’orotate de zinc, ainsi que l’orotate de lithium, vous pouvez vous retrouver avec des niveaux trop élevés d’acide orotique dans votre corps, ce qui peut entraîner des problèmes de santé. Demandez conseil à votre conseiller en santé naturopathe, il saura vous orienter.
Des études de sécurité suggèrent qu’entre 50 et 100 mg/kg (milligrammes par kilogramme) de poids corporel sont sans danger, ce qui équivaut à 2 250 à 4500 mg d’acide orotique pour 46kg de poids corporel.
Points à retenir
Bien que peu connu du grand public, de nombreux experts de la communauté scientifique comprennent que le lithium est un nutriment dont nous avons besoin pour une santé optimale.
Les bienfaits neuroprotecteurs du lithium orotate découragent le rétrécissement du cerveau, réduisant ainsi le risque de maladies liées au vieillissement. Il est également connu pour améliorer les capacités de réflexion (“fonction cognitive”) et renforcer votre capacité à vous concentrer.
Chez les personnes en convalescence pour alcoolisme, le lithium peut réduire les envies de boire.
En plus d’être utile pour équilibrer l’humeur et améliorer la santé du cerveau, le lithium orotate offre de nombreux autres bienfaits pour la santé peu connus. Ce lithium contribue à la santé du cœur, des os et du système immunitaire.
Ce lithium peut également réduire la fréquence à laquelle certaines personnes souffrent de certains types de maux de tête (c’est-à-dire les céphalées en grappes).
Les formes courantes de lithium comprennent le carbonate de lithium, le citrate de lithium, l’aspartate de lithium et l'orotate de lithium. Bien entendu, je vous suggère cette dernière forme de lithium qui est moins toxique et mieux assimilée, traversant efficacement la barrière hémato-encéphalique.
À mesure que les chercheurs étudieront les bienfaits et les effets secondaires du lithium orotate, nous en apprendrons davantage sur le potentiel considérable de cet oligo-élément pour améliorer la santé et le bien-être.
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Infections chroniques et biofilms bactériens
- Par vogot
- Le 31/08/2020
Durant ces 20 dernières années, les microbiologistes ont pris conscience que le mode de croissance bactérien utilisé en laboratoire avait ses limites. En effet, dans leur environnement naturel, les micro-organismes sont attachés à une surface, organisés en communautés structurées, et englobés dans une matrice d’exopolysaccharide. Ce mode de développement, appelé biofilm, a pris une importance toute particulière lorsqu’il a été établi qu’il était impliqué dans un grand nombre d’infections bactériennes. Que de temps perdu !
Les exopolysaccharides ou EPS sont des polysaccharides secrétés par certaines bactéries. Ils peuvent être définis comme de longues molécules formées de l'enchaînement de motifs similaires en l'occurrence de glucides appelés couramment sucres.
Avez-vous entendu parler de biofilms bactériens?
Parfois, en cabinet naturopathe, vous entendrez parler d'infections bactériennes ou fongiques au sein de votre microbiote et votre naturopathe pourra apporter des solutions efficaces pour y remédier.
Mais savez-vous que face à vos défenses immunitaires, ces bactéries ont appris à s’organiser en une société parfaitement maîtrisée et résistante. Ce sont les biofilms.
Qu’est-ce qu’un biofilm bactérien?
Un biofilm bactérien est une matrice composée de bactéries et champignons présents dans votre corps qui se sont organisés pour former un tissu extrêmement résistant, recouvrant les parois de vos muqueuses. Ils forment une barrière pratiquement infranchissable un peu comme un ciment ou un maillage.
Les biofilms bactériens sont capables de s’adapter très vite à leur environnement, par exemple en modifiant la vitesse de leur métabolisme pour s’adapter au niveau d’oxygène environnant.
Ils s’adaptent et résistent aussi aux traitements antibiotiques et antifongiques connus en devenant plus forts et si besoin en régressant à l’état planctonique pour aller chercher une zone à coloniser dans votre corps plus favorable et hors de portée du traitement médicamenteux. C’est pour l’ensemble de ces raisons qu’ils sont aussi compliqués à éliminer. Ce sont les maladies de transfert, bien connues des naturopathes. Vous courrez de généraliste en spécialiste, et de spécialistes en spécialistes.
Certains biofilms sont dits complexes :
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ce sont les associations de bactéries d’espèces différentes qui communiquent entre elles pour s’organiser et se développer davantage dans le corps humain.
D’autres biofilms sont dits mixtes :
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ce sont les associations de bactéries et champignons qui là encore s’associent.
Comment se forme un biofilm bactérien?
Un biofilm se forme à la suite de traitements médicamenteux inadaptés, probablement par manque de temps donné à votre généraliste ou spécialiste qui aura survolé votre dossier médical (cela arrive trop souvent hélas), soit car pas assez suivi dans le temps, il en va de votre responsabilité, soit car ne ciblant pas efficacement l’agent pathogène par erreur de diagnostic, soit car trop fréquent ce qui permet aux bactéries de s’adapter et d’organiser leur défense… Le candida albicans est un grand spécialiste de l’organisation en biofilm. Le staphylocoque doré aussi.
Quels troubles peut engendrer un biofilm ?
Un biofilm présent chez une personne peut être directement responsable de nombreux troubles inflammatoires chroniques.
Je peux notamment citer :
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troubles ORL à répétition: sinusites, otites, angines, bronchites, rhinites,
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problèmes de peau comme :acné, psoriasis, mycoses,
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allergies multiples, diverses et variées,
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douleurs musculaires et/ou articulaires,
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dépression, troubles de la mémoire, baisse de la concentration, état dépressif, fatigue chronique, saute d’humeur, irritabilité,
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compulsions sucrées et prise de poids associée,
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caries, parodontites,
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affections uro-génitales chroniques: cystites, mycoses vaginales, vaginites,
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pathologies digestives comme le Syndrome du Côlon Irritable ou A.I.E. (Affection de l'Intestin Emotif), les colites, l’alternance diarrhée/constipation, une sensibilité aux gastro-entérites, une candidose chronique, le muguet.
Comment lutter contre un biofilm?
Pour lutter contre un biofilm bactérien, il faudra casser sa défense et la rendre perméable aux substances.
Votre naturopathe utilisera deux ou trois thérapies en alternance tous les quinze jours pour ne pas laisser aux bactéries le temps de s’organiser et de résister.
Les huiles essentielles, "bio" de préférence, sont efficaces pour cela. Particulièrement le laurier noble, le thym vulgaire à linalol, la cannelle de Ceylan, le romarin à cinéole, la sarriette des montagnes, le genévrier commun (rameau et baies).
Attention il ne faut pas utiliser ces huiles essentielles chez les enfants de moins de 12 ans. Demandez conseil à votre conseiller en santé.
Ensuite il apaisera l’inflammation locale grâce à un apport de curcumine qui est le principe actif principal du curcuma, grâce à une supplémentation: Super curcuma.
Il pourra aussi utiliser du jus d’aloe vera pour réparer et réhydrater les muqueuses.
Idéalement il apportera aussi à la muqueuse digestive son constituant essentiel qui est la phosphatidylcholine, plus connue sous le nom de «lécithine», que vous trouverez dans la somatropine naturelle, permettant d'améliorer votre masse musculaire et combattre la fatigue par un regain d'énergie.
Enfin il réensemencera le microbiote avec des probiotiques variés et de qualité, car si cette étape est oubliée, la colonisation se refera seule de façon anarchique et pourra selon le milieu environnant, prédisposer à l’émergence d’un nouveau biofilm… C’est le cas de tous les bébés naissants par césarienne.
Naturellement et normalement, le microbiote se fait grâce aux bactéries de la flore vaginale de la maman lors de la naissance par voie basse.
Mais, lors d’une césarienne, cet ensemencement naturel ne peut pas se faire et le bébé fabrique sa flore avec les bactéries présentes dans l’environnement de naissance, la plupart du temps à l’hôpital ou en clinique.
Votre naturopathe pensera à nourrir ce microbiote tout neuf pour les aider à s’installer et à se reproduire en leur donnant des fibres (légumes, fruits, légumineuses, psyllium blond).
Par ailleurs, souvenez-vous que vous avez de façon normale plus de bactéries que de cellules au sein de votre corps et que ce sont elles qui forment la majorité de votre système immunitaire.
Ce sont aussi elles qui font une partie du travail digestif en dégradant les nutriments que vous absorbez via les aliments. Sans elles, vous ne pourriez pas vivre. C’est surtout un état d’équilibre à conserver. La malbouffe détruit ces bactéries et avance la date d'échéance finale.
Rééquilibrer ses micronutriments
La complémentation micronutritionnelle est souvent nécessaire, car les apports nutritionnels recommandés ne sont pas satisfaits en raison des effets combinés de la faible densité en vitamines et minéraux essentiels des aliments industriels, de la pollution chimique environnementale et d'un niveau de stress psychologique sans cesse croissant.
Le naturopathe qui procède à ce rééquilibrage veille toutefois à éviter la supplémentation en fer, en magnésium et en calcium, car le fer est nécessaire à la plupart des bactéries pour se répliquer tandis que le calcium et le magnésium facilitent la croissance du biofilm généré par certaines souches bactériennes.
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