Cholestérol : ce qu’on ne vous dit pas
Beaucoup d'entre vous se demandent comment lutter contre le cholestérol désigné comme principale cause des troubles cardiaques. Mais le cholestérol, est-il l’ennemi qu’on nous décrit ? Rien n’est moins sûr, d’autant que l’on peut très bien le contrôler naturellement sans recourir à la médecine chimique.
La communauté scientifique mondiale s’accorde aujourd’hui pour considérer que les taux normaux de cholestérol sont proches ou inférieurs à 2 g par litre. Et que toute personne qui dépasse cette limite présente un risque cardio-vasculaire élevé. Personne ne songe à contester ce postulat. C’est la première erreur concernant le cholestérol.
Deux grammes par litre : un seuil qui ne veut rien dire
Cette généralisation est en effet dangereuse car, s’il est vrai que l’élévation du cholestérol chez le sujet jeune est cause de pathologies multiples et notamment cardiovasculaires et doit être réduite à ce titre, la volonté rigide d’abaisser de façon systématique le taux de cholestérol de tout un chacun au-dessous de 2 g par litre est une attitude néfaste. Deux exemples : D’une part, les personnes de plus de 60 ans présentent un meilleur taux de forme et de survie avec une cholestérolémie voisine de 2,80 g par litre (à des taux inférieurs, leur mortalité est multipliée par 5 !…). D’autre part, l’abaissement de la cholestérolémie bien au-dessous de la barre des 2 g par litre expose le sujet à une forte élévation du risque de cancers notamment coliques ainsi que leur gravité. Même chez le sujet jeune, s’appliquer à atteindre l’objectif des 2 g par litre de cholestérol nécessite de prendre certaines précautions dont celle de maintenir à un niveau satisfaisant ses réserves en minéraux et vitamines essentiels. Si on ne le fait pas, les conséquences peuvent être au moins aussi désastreuses que les maux qu’on dit combattre. Malheureusement, ce n’est quasiment jamais fait car cette notion même n’est pas enseignée et, le plus souvent, ignorée des médecins eux-mêmes !…
Le cholestérol est diabolisé
Le cholestérol n’est pas une substance toxique mais est une molécule utile. Tout comme l’eau, il est indispensable à la vie :
- Il est présent au niveau de chaque cellule où il participe à la synthèse de ses membranes.
- Il est aussi à la base de la chaîne qui aboutit à la fabrication de certaines hormones : cortisol, DHEA et hormones sexuelles.
- Il contribue également à la production énergétique.
L’origine négligée du cholestérol : le stress
- Contrairement à ce que l’on dit, le cholestérol alimentaire n’entre que faiblement dans le chiffre de la cholestérolémie totale. Aussi, bien que les mesures diététiques soient indispensables, leur impact est limité puisqu’elles ne concernent qu’environ 20 % du cholestérol…
- Une autre origine est une anomalie au niveau génétique : hypercholestérolémie familiale, déficit familial en apolipoprotéine B. Mais on ne peut pas non plus considérer que c’est la cause majeure du cholestérol.
- Une troisième origine, dont on parle beaucoup plus rarement, a été pourtant confirmée par de nombreux travaux. C’est le caractère déterminant de certains types de stress. Cette origine est d’ailleurs confirmée par le fait que l’on parvient souvent plus facilement à normaliser les niveaux de cholestérol lorsqu’une prescription magnésienne est associée au traitement classique. Deux stress semblent particulièrement nocifs, le premier étant le dérèglement des rythmes circadiens (ouvriers subissant les « trois huit »), le second étant la responsabilité d’une famille nombreuse…
Les médicaments sont mal adaptés
Le recours de plus en plus systématique aux statines n’est une solution satisfaisante ni sur le plan intellectuel (ce type de médicaments creuse le déficit en coenzyme Q10, indispensable à la régénération du tissu musculaire strié, dont le cœur), ni sur le plan clinique (destruction des muscles).
Six molécules naturelles essentielles
Pour ce qui est de la prise en charge de l’hypercholestérolémie elle-même, plusieurs molécules naturelles et plantes sauvages nous proposent une aide efficace :
- La vitamine C : ses effets étaient déjà bien établis dès les années cinquante mais ils sont tombés dans l’oubli dès que certains médicaments, sources de bénéfices plus importants, sont apparus…
- La quercétine : c’est un flavonoïde dont les propriétés antioxydante et anti-inflammatoire luttent efficacement contre le processus dégénératif athéromateux.
- Le policosanol : il s’agit d’un ensemble de huit alcools dont le principal est l’octacosanol, présent notamment dans la canne à sucre, qui diminue la production de cholestérol par le foie par un mécanisme proche des statines et présente une efficacité comparable à ces médicaments (baisse de la cholestérolémie et du LDL-cholestérol). Son efficacité est même supérieure sur l’élévation du HDL-cholestérol. Tout cela sans présenter les effets secondaires reprochés aux statines.Il possède en outre de nombreux autres effets bénéfiques :
- Il augmente le temps nécessaire à l’oxydation des lipoprotéines et réduit la propagation de l’oxydation des acides gras.
- Il a une action antiagrégante plaquettaire et antiathéromateuse ainsi qu’une action protectrice vis-à-vis de l’ischémie.
- Il serait aussi susceptible d’améliorer l’effet hypotenseur des bêtabloquants.
- Le resvératrol : il est présent dans la peau des raisins rouges, notamment dans les cépages provenant de régions présentant un environnement difficile : Argentine, Australie, Chili, Espagne. Il a une action à la fois antioxydante et vasodilatatrice. Au niveau cardiovasculaire, il empêche la synthèse des triglycérides, s’oppose à la peroxydation lipidique et à l’agrégation plaquettaire. Au plan clinique, il exerce une action protectrice tant au cours de l’athérosclérose, que du syndrome métabolique et du diabète. - Les phytostérols : ces composés naturels, présents dans les graines et dans un certain nombre de végétaux, présentent une structure analogue à celle du cholestérol. Ils ne sont pas synthétisés par l’organisme et ne passent pas la barrière intestinale. Dans l’intestin, ils s’opposent à l’absorption intestinale du cholestérol, que celui-ci provienne de l’alimentation ou des sels biliaires. Le cholestérol est alors éliminé dans les selles. L’afflux du cholestérol alimentaire parvenant au foie est ainsi considérablement diminué. - Le magnésium : pour ce qui est de la prise en charge du stress, outre la pratique régulière d’une technique de gestion du stress (yoga ou autre), la prise de magnésium est essentielle, surtout s’il existe un terrain spasmophile ou/et coronarien. Sans oublier l’effet protecteur de ce minéral vis-à-vis des spasmes coronariens et des troubles du rythme cardiaque.
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