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  • Solanine: Douleurs articulaires et maux de tête

    • Par vogot
    • Le 31/08/2020

    Vous souffrez d’inflammations diverses comme l'arthrite, les rhumatismes mais aussi des migraines et maux de tête que même les médicaments ne soulagent plus ? Et si c’était les solanacées ?

    Dans un avis scientifique paru le 11 août 2020, l’Efsa (agence européenne de sécurité des aliments) met en avant un problème de santé lié aux glyco-alcaloïdes pour les nourrissons et les adultes gros consommateurs de pommes de terre. Hors, en naturopathie, cela fait quelques années que nous connaissons ce problème récurrent.

    Qu'est-ce que la solanine?

    La solanine est un glyco-alcaloïde présent, comme la chaconine, dans de nombreux légumes de la famille des Solanacées. Elle appartient à la famille chimique des saponines. C'est une substance au goût amer, généralement toxique.

    Les glyco-alcaloïdes sont un groupe de composés contenant de l'azote. Ils sont naturellement présents dans diverses espèces de plantes cultivées et ornementales de la famille des solanacées.

    Lorsqu'ils sont consommés en hautes concentrations, les glyco-alcaloïdes sont toxiques pour les humains.

    Les glyco-alcaloïdes pourraient avoir évolué dans certaines espèces de plantes pour les protéger contre des prédateurs et des pathogènes comme les bactéries, les champignons, les virus, les insectes et les animaux. Les glyco-alcaloïdes confèrent aussi un goût particulier à certaines plantes. Par exemple, une faible concentration de glyco-alcaloïdes donne à la pomme de terre un goût recherché.

    Différentes espèces de plantes contiennent différents glyco-alcaloïdes dont la toxicité varie pour les humains. Par exemple, les tomates contiennent deux glyco-alcaloïdes, soit l'alpha-tomatine et le déhydrotomatine, tandis que la pomme de terre contient de l'alpha-chaconine et de l'alpha-solanine. Les glyco-alcaloïdes présents dans la pomme de terre sont plus toxiques que ceux que contiennent la tomate et son plant.

    Où trouve-t-on la solanine ?

    La solanine est un composé que l'on trouve dans les solanacées. Cette vaste famille de plantes comprend des légumes couramment consommés tels que l’aubergine, les pommes de terre, les tomates, les poivrons, les piments, le paprika et le poivre de Cayenne, les gombos …. mais aussi les bleuets, les airelles, les baies de goji et l'ashwaganda (Ginseng indien)…le tabac …

    Cette famille, présente dans le monde entier et plus spécialement en Amérique du Sud, revêt une grande importance économique car beaucoup de plantes ornementales (pétunia, datura, tabac), industrielles (tabac) et surtout bon nombre de fruits et légumes (tomate, aubergine, piments, poivrons, pomme de terre…) en sont issus. À celles-ci s’ajoutent des plantes officinales, toxiques, voire hallucinogènes, que le folklore associe à des histoires mythologiques et aux rituels de sorcellerie, telles que la belladone, la jusquiame, la stramoine et la mandragore.

    Le tabac, le pétunia et la morelle douce-amère constituent des exemples de solanacées non comestibles.

    Quels sont les effets indésirables ?

    Les effets indésirables pour la santé causés par l'ingestion de glyco-alcaloïdes en plus grande quantité sont habituellement provoqués par la consommation courante de pommes de terre abîmées ou dont l'aspect est altéré, ainsi que les pommes-de-terre actuelles, traitées par phyto-sanitaires (p. ex., en présence de germes, de verdissement et de meurtrissures). Une sensation d'amertume ou de brûlure dans la bouche, des signes semblables à ceux de la grippe tels que la nausée, les vomissements, les crampes abdominales et gastriques ainsi que la diarrhée comptent au nombre des symptômes liés à l'intoxication par les glyco-alcaloïdes issus de la pomme de terre.

    Dans les cas plus graves d'intoxication par les glyco-alcaloïdes, une variété d'effets neurologiques peut se manifester (la somnolence, l'apathie, l'agitation, les tremblements, la confusion, la faiblesse et les perturbations de la vue).

    Quelques décès attribués à l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus de la pomme de terre, des feuilles de leurs plants et des baies de pommes de terre ont été signalés.

    Il n'existe que peu de données sur lesquelles fonder l'évaluation des effets d'une exposition à long terme à de faibles concentrations de glyco-alcaloïdes. Cependant, nous savons que le fait que les pommes de terre soient consommées régulièrement par des millions de personnes à l'échelle planétaire permet de présumer que les faibles concentrations de glyco-alcaloïdes normalement présentes dans les pommes de terre correctement conservées et manipulées suscitent une grande préoccupation. Ce n'est pas tant la quantité qui compte, serait-elle infime, mais la consommation à long terme, comme cela se retrouve dans les pathologies liées aux toxines.

    Que pouvez-vous faire ?

    Si votre terrain génétique ou pathologique indique une faiblesse arthrosique (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, fibromyalgie ou à tendance arthritique), sachez que la cuisson (c'est-à-dire la cuisson au four, par ébullition, par friture, au four à micro-ondes) ne réduit pas dans une grande mesure la concentration en glyco-alcaloïdes des aliments.

    Toutefois, il est possible de prendre certaines mesures pour réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes dans les plantes alimentaires. Seules les consignes concernant les pommes de terre, les aubergines et les tomates sont présentées ci-dessous, car ces aliments sont consommés en quantités relativement plus élevées que les autres plantes alimentaires qui contiennent des glyco-alcaloïdes.

    Réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus des pommes de terre

    • Conservez les pommes de terre dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière pour réduire la formation de glyco-alcaloïdes.

    • Coupez et jetez toute partie de la pomme de terre verdie, abîmée (portant des entailles ou des meurtrissures), qui présente des signes de pourriture ou de germination. Lorsqu'une pomme de terre est gravement altérée, jetez-la.

    • Pour réduire la concentration de glyco-alcaloïdes, pelez les pommes de terre, c'est essentiel, même si elles sont issues de l'agriculture biologique.

    • Ne tenez pas pour acquis que la concentration en glyco-alcaloïdes d'une pomme de terre a diminué si la couleur verte s'estompe après un séjour dans un endroit sombre.

    • Évitez de consommer les germes, les fleurs et la chair en périphérie des yeux des pommes de terre.

    • Ne mangez pas de pommes de terre crues ou cuites lorsque celles-ci ont un goût amer ou qu'elles provoquent une sensation de brûlure dans la bouche.

    Réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus des tomates

    • Consommez des tomates bien mûres, car la concentration de glyco-alcaloïdes diminue au fil de la maturation et du mûrissement du fruit.

    • Vous devriez toujours enlever le pédoncule car c’est là que se trouve la solanine.

    • Consommez avec modération les tomates vertes et les produits qui en contiennent.

    • Ne consommez pas les parties aériennes des plants de tomates (la tige et les feuilles).

    • Prudence avec les tomates encore vertes car elles contiennent également de la solanine dans le fruit: on peut s’attendre à des troubles dès qu’on en a mangé 80 grammes. Une consommation de 1 à 4 kg peut déjà être fatale.

    Concernant les aubergines

    • Il est conseillé de laisser mûrir les aubergines dures et pas encore à maturité avant la préparation. Cela diminue encore la teneur en solanine.

    La solanine est présente dans les pommes de terre vertes, dans les germes et la peau de toutes les pommes de terre, dans les baies vertes (groseilles par ex.), ainsi que dans les tomates, les aubergines, les poivrons et les piments.

    Je vous rappelle que la solanine est hydrosoluble, mais n’est pas détruite par la chaleur que la cuisson soit à l’eau, à sec ou en friture, qu’il s’agisse de préparation domestique ou industrielle, ne modifie pas sensiblement la teneur en solanine. En effet cette molécule n’est pas détruite durant la cuisson normale car elle commence à se décomposer à une température de 243 °C et son point de fusion est de 285 °C. La solanine n'est pas détruite par la cuisson, et n'est pas ventilée à l’intérieur du corps, mais doit être excrétée sous forme d'alpha-solanine. L'alpha-solanine est classée comme une neurotoxine. La plupart des «aliments» qui contiennent l’alpha-solanine contiennent aussi au moins 5 autres neurotoxines, y compris l’atropine et la nicotine.

    Mes conseils

    L’un des principaux problèmes attribués aux solanacées est l’arthrite. En fait, une personne sur trois arthritiques réagira mal aux solanacées. Je suis persuadé que l’arthrite est souvent mal diagnostiquée chez les personnes qui peuvent en fait seulement éprouver les effets de la consommation des solanacées.

    De même que les alcaloïdes semblent influer sur le métabolisme du calcium, ces aliments peuvent retirer le calcium des os et le déposer dans les tissus mous, et provoquer de l’arthrite.

    • Pour cette raison, je recommande fortement à toutes personnes atteintes d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde ou d’autres problèmes articulaires comme la goutte d’éliminer les solanacées de leur régime alimentaire.

    • Pour ceux qui souffrent d’arthrite ou d’une maladie de l’arthrite liée, comme le lupus, les rhumatismes, et d’autres troubles de la douleur musculo-squelettiques les aliments ou plantes de la famille des solanacées peuvent peut être négativement affecter leur santé.

    • De plus, si vous avez trop de chaleur au niveau du foie, il faudra éviter pendant quelques temps certains aliments de la famille des solanacées qui provoquent une chaleur (« Pitta » en médecine Ayurvédique). Ces aliments sont « trop chauffants ».

    Faites un test

    Si vous voulez savoir si les solanacées vous affectent, relevez le défi d’un mois et pour les plus courageux 3 mois ! Évitez tous les solanacées pendant 1 à 3 mois ainsi que les aliments et produits notés ci-dessous.

    Au bout de ce laps de temps commencez à réintroduire un aliment de la famille des solanacées (un à la fois).

    Tenez un carnet alimentaire et prenez note de toutes les douleurs, des raideurs , perte d’énergie, maux de tête, des problèmes respiratoires ou d’autres symptômes.

    Il est vrai que l’abandon des solanacées pourra être beaucoup plus difficile que d’abandonner le gluten ou des produits laitiers. Mais faire le test ne serait-ce que pendant un mois peut s’avérer très utile !

    L’élimination totale est une option, mais pour les personnes qui ne sont que légèrement sensibles, cela pourrait être juste assez de réduire la teneur en solanacées pour un rééquilibrage alimentaire, ou pour réduire les niveaux des divers produits chimiques problématiques en préparant correctement ces solanacées. 

    Si néanmoins, vous vous dirigez vers une réintroduction de quelques solanacées, n’oubliez pas de suivre tous les conseils donnés ci-dessus pour éliminer un maximum cette toxine de vos aliments.

    Liste des aliments à éviter en cas de douleurs articulaires ou maux de tête

    • tomates (toutes les variétés)

    • pommes de terre (toutes les variétés)

    • aubergine

    • gombo

    • poivrons (toutes les variétés telles que le poivron, la cire poivre, poivrons verts et rouges, piments, le poivre de Cayenne, le paprika, etc.)

    • baies de Goji

    • tomarillos (un fruit de prune originaire du Pérou)

    • oseille

    • airelle et bleuets (astéracée et non solanacées mais qui contiennent des alcaloïdes qui induisent l’inflammation)

    • groseilles

    • cerises de terre

    • pepino (Melon)

    • homéopathique « Belladonna »

    • tabac

    • paprika

    Autres ingrédients / Produits à éviter 

    • Les remèdes homéopathiques contenant Belladonna (connu sous le nom belladone).

    • Médicaments contenant de l’amidon de pomme de terre en tant qu’agent de charge.

    • Fleurs comestibles: pétunia, calice vigne, jasmin jour, ange et les trompettes du diable.

    • Atropine et scopolamine, utilisé dans des somnifères

    • Les médicaments topiques contre la douleur et l’inflammation contenant capsicum (dans le poivre de Cayenne).

    • Beaucoup de poudres de cuisson contiennent de l’amidon de pomme de terre

    • Ne pas lécher les enveloppes, de nombreux adhésifs contiennent de l’amidon de pomme de terre

    • Vodka (pommes de terre utilisées dans la production).

    Conclusion : Alors faut-il éviter solanacées?

    Je dirais que si vous essayez de guérir d’une maladie auto-immune (notamment la polyarthrite rhumatoïde, la fibromyalgie ou toute autre affection qui provoque des douleurs articulaires et l’inflammation qui est liée), éliminer les solanacées pendant 30 jours vaut vraiment le coup, vous pourriez être surpris par les avantages. 

    N’hésitez pas à consulter un naturopathe qui pourra vous aiguiller au mieux dans cette éviction et vous donner d'autres outils nécessaires.

    Lire également: "Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet"

  • Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet

    • Par vogot
    • Le 20/08/2020

    Comme je l'écrivais dans l'article "Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !", à quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?

    C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).

    L'arthrose est une maladie articulaire fréquente, mais pas inévitable. Quelques règles de santé permettent de garder de bonnes articulations sans médicaments. Mais, si par malheur, le mal progresse, de nombreux traitements naturels le ralentissent pour ne pas passer par la case chirurgie et prothèse. Prenez soin de vos articulations, votre naturopathe peut vous y aider.

    L'arthrose est une « maladie articulaire » fréquente. Outre la douleur, elle provoque une gêne au niveau de la mobilité de l'articulation touchée. Sans prise en charge, elle présente un risque d'aggravation nécessitant de la chirurgie et parfois la pose d'une prothèse. Heureusement, la médecine naturopathique propose aujourd'hui des traitements naturels pour prévenir et freiner la progression de la maladie.

    Découverte de l'arthrose et des prises en charge naturelles pour éviter le médecin, l'hôpital et l'opération.

    L'arthrose, qu'est-ce que c'est ?

    L'arthrose est une atteinte chronique des articulations. Elle entraîne la destruction du cartilage et des douleurs. Celles-ci augmentent au cours de la journée. Ce sont principalement les articulations de la hanche, du genou, de la main et de la colonne vertébrale qui sont touchées. Cette maladie invalidante est proche de l'arthrite, caractérisée par des poussées inflammatoires.

    Est-ce grave ?

    L'arthrose est fréquente, mais pas grave. En effet, comme toutes les maladies invalidantes, elle entrave la qualité de vie du patient, mais n'engage pas son pronostic vital. Certaines améliorations dans l'hygiène de vie et certains traitements ralentissent son évolution. Cependant, au cours du temps, la mobilité du patient se détériore et la chirurgie s'envisage parfois pour mettre fin aux douleurs.

    Les risques de l'arthrose

    L'arthrose ne provoque pas de risques au niveau de la santé, dans le sens où il ne s'agit pas d'une pathologie par laquelle on peut mourir. Cependant, l'arthrose, comme tous les types de douleurs articulaires, est très invalidante. En effet, en l'absence de prévention, l'arthrose doit se traiter avec des médicaments pour soulager la douleur et, à terme, la chirurgie est souvent indispensable avec le placement d'une prothèse (pour les hanches et les genoux en général).

    L'arthrose survient à quel âge ?

    Le diagnostic clinique de l'arthrose arrive souvent vers 60 ans. C'est à la décennie suivante que la majorité des patients ont malheureusement recours à la chirurgie pour la pose d'une prothèse.

    Cependant, vers 40 ans, l'arthrose commence à apparaître sur les radiographies, et ce, même sans douleurs aux articulations. Elle se dissimule, elle est vicieuse. Dans plus de 70 % des cas, la colonne lombaire est touchée. Les mains représentent 60 % des cas d'arthrose, le genou 30 % et la hanche ne représente que 10 %.

    Les dégâts de l'arthrose sur le cartilage sont donc présents avant l'apparition de la douleur et des autres symptômes. La recherche d'une arthrose naissante dès la quarantaine permet alors de corriger les facteurs d'aggravation et d'établir un protocole de prévention de qualité. Cela permet une prise en charge rapide pour soulager les futurs symptômes, mais surtout pour limiter leur apparition. C'est aussi le rôle du naturopathe de déceler cette pathologie avant qu'elle ne survienne, grâce à une anamnèse ciblée, puis d'en diminuer les douleurs voir de l'éviter par un rééquilibrage alimentaire complété dans quelques cas, et selon l'avancée de la « maladie » par une supplémentation.

    Quelles sont les causes de l'arthrose ?

    L'arthrose, et les « maladies » des articulations en général, ont de multiples causes totalement établies. Les causes principales de la détérioration du cartilage sont souvent d'ordre physiques, métaboliques, environnementales, génétiques et hormonale, mais surtout alimentaires, comme nous allons le voir.

    Quelles sont les causes physiques de l'arthrose ?

    L'arthrose est une usure anormale du cartilage d'une articulation. En général, cette usure du cartilage se manifeste par des microfissures de surface puis de profondeur. Ces microfissures sont favorisées par des traumatismes répétés ou violents sur l'articulation et son cartilage. Les contraintes physiques, aussi appelées mécaniques, sont alors pleinement mises en cause dans l'apparition des douleurs articulaires. 

    Quelles sont les causes métaboliques de l'arthrose ?

    Selon certaines observations épidémiologiques, le poids physique joue un rôle dans l'apparition des douleurs articulaires. En effet, l'obésité, et plus simplement le surpoids favorisent l'apparition de l'arthrose de la hanche et du genou. En médecine, l'obésité est un trouble métabolique qui doit être soigné dans un hôpital. En naturopathie, un suivi thérapeutique complété par un rééquilibrage alimentaire permet de palier aux carences et aux déséquilibres alimentaires, sources de l'arrivée de cette pathologie invalidante.

    En plus de la contrainte physique exercée par le poids, l'obésité engendre l'apparition ou l'aggravation de l'arthrose en raison des adipokines qui se logent autour des articulations.

    Les adipokines, ou adipocytokines, sont des cytokines sécrétées par le tissu adipeux. La première adipokine découverte a été la leptine en 1994. Depuis, des centaines d'adipokines ont été découvertes.

    Les cytokines sont un ensemble hétérogène de protéines ou des glycoprotéines solubles. Elles jouent le rôle de signaux permettant aux cellules d'agir à distance sur d'autres cellules pour en réguler l'activité et la fonction.

    Quelles sont les causes hormonales de l'arthrose ?

    Les incidences hormonales de l'arthrose concernent principalement les femmes. En effet, au-delà de la cinquantaine, l'équilibre hormonal féminin change. C'est à ce même moment que l'incidence de l'arthrose augmente de manière exponentielle. Si le mécanisme de protection articulaire n'est pas encore connu par la médecine allopathique, il semble que les œstrogènes et la progestérone puissent avoir un effet protecteur contre la dégradation du cartilage. Or, à la ménopause, leur fabrication diminue. Là encore, le rôle du naturopathe est essentiel.

    La prise de poids généralement observée à cet âge doit également être prise en considération dans les données épidémiologiques relatives aux facteurs hormonaux. En effet, la prise de poids accentue les contraintes physiques exercées sur les articulations et le cartilage. Ce qui explique notamment le nombre élevé de personnes âgées porteuses d'une prothèse de hanche ou de genou.

    Quels sont les symptômes de l'arthrose ?

    Les symptômes de la maladie arthrosique dépendent de l'articulation touchée. Dans tous les cas, elle provoque une douleur et une gêne fonctionnelle.

    La douleur de l'arthrose est de type « mécanique ». C'est-à-dire que la douleur se déclenche au moment des mouvements. Dans la phase la plus grave de la pathologie, la douleur peut être permanente et aggravée par l'activité. Il s'agit alors d'une forme invalidante qui doit être traitée par la chirurgie, quand la médecine allopathique a épuisé les solutions chimiques.

    D'une manière générale, la douleur apparaît lorsque l'articulation est soumise à un effort, il s'agit alors :

    • de la marche pour une arthrose de la hanche ;

    • de l'utilisation d'un escalier pour une arthrose du genou ;

    • d'un port de charge pour une arthrose de l'épaule.

    Au plus fort de la « maladie », la gêne fonctionnelle limite la mobilité de l'articulation touchée par l'arthrose. Cette gêne est variable suivant les cas. Elle est plus ou moins invalidante suivant l'activité du patient.

    D'une manière générale, les articulations atteintes d'une maladie arthrosique ne sont ni rouges ni chaudes. En effet, ces deux symptômes traduisent des portées inflammatoires liées à l'arthrite, et non pas à l'arthrose. Cependant, les deux maladies articulaires peuvent être concomitantes dans les articulations des patients.

    Comment la prévenir?

    Tout d'abord, en prenant rendez-vous avec votre naturopathe qui vous donnera les conseils essentiels afin de diminuer, réduire, voir éviter cette pathologie. Il prendra le temps nécessaire afin de vous suggérer avant tout une modification de votre alimentation qui est, je le rappelle, à 65% la cause des pathologies. Cela n'est plus à démontrer.

    La maladie c est cela

    L'arthrose est une maladie dégénérative de l'articulation et de son cartilage. Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables, d'autres, en revanche, préviennent l'apparition de la maladie et les traitements qui s'en suivent.

    Les facteurs de risques qui peuvent être influencés sont :

    • la prise ou la perte de poids ;

    • la recherche physique d'une usure anormale d'une articulation et de son cartilage ;

    • la pose d'une anamnèse, en prenant le temps nécessaire à la discussion, en cas de douleur ou de gêne (par votre naturopathe ou praticien de santé) ;

    • l'observance d'un mode vie sain et d'une alimentation équilibrée, grâce au rééquilibrage alimentaire et dissocié.

    Rappel : Les protéines se consomment au repas du midi, avec des légumes verts, et les féculents le soir avec des légumes verts. Ne jamais croiser dans un même repas, protéines et amidons. Quant aux fruits, ils seront consommés en dehors des repas. C'est une règle essentielle. Je vous invite à lire l'article: "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas".

    Évitez impérativement, les plats cuisinés industriels ainsi que les « fast-food », trop riches en sucres et lipides en tous genres et souvent mal équilibrés, n'en déplaisent à certains nutritionnistes. Quant au Nutriscore, je n'ai pas la même vision des choses.

    Evitez de préparer vos repas à l'avance

    Une nouvelle mode venue des Etats-Unis, le Batch Cooking, voudrait vous faire croire que, préparer vos repas le week-end et notamment le dimanche, pour mieux les consommer la semaine serait bénéfique à une meilleure organisation. Sauf que la perte de minéraux et de vitamines de vos plats, même "faits-maison" stockés le plus souvent au réfrigérateur puis réchauffés au micro-onde, c'est un non-sens que je qualifierais d'incompréhensible. Autant acheter des plats cuisinés, le résultat ne serait pas pire.

    Quel est le meilleur traitement pour l'arthrose ?

    L'arthrose n'est plus une maladie incurable contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire. Il est tout à fait possible de limiter l'usure du cartilage ainsi que les douleurs. Grâce à certains composés naturels, la chirurgie et la prothèse ne sont plus des fatalités.

    Voici un tour d'horizon

    Quelle alimentation pour freiner la progression de l'arthrose ?

    L'alimentation a un rôle essentiel sur la protection de la santé. Les articulations ne font pas exception. Certains aliments sont donc de nature à favoriser la bonne santé des articulations et du cartilage, tandis que d'autres sont délétères.

    Retour sur cette alimentation pro-inflammatoire et anti-inflammatoire

    Quels aliments à favoriser en cas d'arthrose ?

    En cas de « maladie » arthrosique, il convient de favoriser une alimentation riche en minéraux, en vitamines et en antioxydants. Il faut également faire la part belle aux aliments dits « anti-inflammatoires ».

    Pour la formation d'os et d'articulations solides, le calcium citrate et la vitamine D3, le magnésium marin et la vitamine B6 et le zinc présent dans la Cannelle de Ceylan sous forme d'aldéhyde ou dans Précurseur TSH sous forme de gluconate de zinc sont indispensables. Les produits laitiers en contiennent de bonnes quantités mais sont à éviter (sauf ceux fabriqués à partir de lait de brebis ou de chèvre, à consommer avec modération, si vous ne pouvez vous en passer). N'oubliez pas que les produits laitiers sont vos ennemis pour la vie et créeront avec le temps de l'ostéoporose. Par contre le "lait d'or" sera un partenaire et un allié essentiel à posséder chez vous. Il présente plus de 150 propriétés thérapeutiques, notamment antioxydantes, anti-inflammatoires et des propriétés anticancéreuses.

    Les vitamines du groupe B et les antioxydants préservent les articulations. Ils se trouvent dans les fruits et légumes et dans les céréales complètes.

    Du côté des aliments « anti-inflammatoires », il est opportun de consommer suffisamment de poissons gras, riches en oméga 3. Ils luttent contre les inflammations des articulations et contre la douleur. Bien entendu, évitez, là aussi, les gros prédateurs, riches en métaux lourds. Préférez de petits poissons sauvages comme le maquereau, l'anchois ou la sardine non issus d'élevages ou d'exploitations, même biologiques.

    Aliments à éviter en cas d'arthrose ?

    En cas d'arthrose, il est indispensable d'éviter l'inflammation des articulations. De même, l'alimentation limite l'inflammation générale de l'organisme, comme c'est souvent le cas lors du diabète ou de l'obésité.

    Par conséquent, pour les troubles articulaires, l'alimentation sera, autant que possible, dépourvue de sucre blanc, de riz blanc, de farine blanche, de sel blanc, dans la mesure du possible, là encore, évitez tout ce qui est raffiné donc dépourvu de sels minéraux et de vitamines ainsi que les boissons sucrées, les plats transformés ou industriels, les additifs alimentaires, mais également les alcools forts et le café fort et surtout en capsules d'aluminium. Ces aliments, une fois digérés difficilement, créent des inflammations et des déchets pro-inflammatoires qui détruisent vos cellules.

    Et les compléments alimentaires efficaces ?

    • Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.

    • L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).

    • L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).

    • L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).

    • Le complexe vitamine B est nécessaire au fonctionnement efficace de l'organisme.

    • La formule Vitaminéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.

    • Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulaires, les plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.

    Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.

    Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.

    Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.

    La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus, que le sulfate de glucosamine standard.

    D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.

    Une gamme d'anti-inflammatoires sous forme liquide en gemmo-phytothérapie existe également. Elle a le privilège d'être mieux acceptée par les patients qui ont des difficultés à avaler les gélules.

    Et le petit nouveau, le CBD...

    Vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD sous forme de comprimés à sucer, de liquide et de gélules 10mg ou 25 mg est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes.

    Une sorte de cannabis light, cannabis thérapeutique désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques. 

    Je vous suggère la lecture de cet article: "CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle".

    Les plantes à consommer pour limiter les douleurs de l'arthrose ?

    Pour soulager l'arthrose, diminuer la douleur ou favoriser la souplesse des articulations, la nature offre plusieurs traitements.

    L’ortie peut être utilisée pour soulager l'arthrose. Reminéralisante, l'ortie favorise la reconstitution du cartilage. Cette plante est également connue pour son effet anti-inflammatoire naturel.

    La prêle agit d'une manière similaire à l'ortie pour lutter contre les symptômes de l'arthrose. Elle soulage les douleurs causées par la maladie arthrosique. La plante, aussi appelée « queue de rat », apporte une action anti-inflammatoire tout au long de la journée.

    Les feuilles de cassis possèdent aussi une action anti-inflammatoire pour soulager les douleurs d'une articulation. Cette plante est recommandée dans le traitement des douleurs articulaires liées à l'arthrose, au rhumatisme et à l'arthrite.

    Enfin, l'harpagophytum, comme nous l'avons vu ci-dessus, diminue la sensibilité des articulations à la douleur. Cette plante apporte une amélioration importante dans la souplesse des mouvements. Le traitement doit être utilisé sur le long cours pour apporter une évolution positive mesurable. Demandez conseil à votre naturopathe.

    Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.
     

  • Neurotransmetteurs et humeurs

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Je vous ai déjà parlé des humeurs et des liquides humoraux. En fin de page je vous donnerai les liens vers ces articles.

    Les neurotransmetteurs sont les messagers chimiques de notre corps.

    Avant tout, voici quelques idées reçues sur les neurotransmetteurs.

    Idée reçue numéro 1 : Les niveaux de neurotransmetteurs sont forcément les mêmes chez tout le monde.

    Non ! Il y a des niveaux différents et certaines personnes peuvent même être en carence ! Par exemple une personne dépressive peut être carencée en dopamine et sérotonine. Ce n’est pas forcément un trait de caractère, ni une hérédité. Il faut donc chercher un peu plus loin et voir comment on peut agir grâce aux neurotransmetteurs pour aider la personne.

     

    Idée reçue numéro 2 :Un neurone secrète un seul neurotransmetteur.

    Encore Non ! C’est ce qu’on a longtemps pensé mais en réalité, un neurone peut secréter plusieurs types de neurotransmetteurs.

    Idée reçue numéro 3 : Ce sont la dopamine et la sérotonine les plus importants.

    Encore et encore non ! Ce n’est pas qu’il y en ait de plus important, mais les neurones qui utilisent le GABA et le glutamate comme neurotransmetteurs sont utilisés par plus de 80 % des neurones du cerveau ! De plus c’est le GABA et le glutamane qui ont l’action la plus importante sur le système nerveux central (SNC) comme inhibiteur et comme excitant.

    Les neurotransmetteurs et les neurones

    Ils sont libérés par les neurones (et parfois par les cellules gliales) agissant (au niveau des synapses) sur d’autres neurones, appelés neurone post-synaptiques, ou, plus rarement, sur d’autres types de cellules.

    La molécule libérée par un neurone lors d’une stimulation se fixe à un récepteur sur un autre neurone, ce qui entraîne la transmission de l’influx nerveux, ou à un récepteur sur une cellule cible, ce qui entraîne divers effets dans un organe.

    A part l’acétylcholine, ce sont tous des acides aminés (ou amines) donc des protéines.

    On a identifié plus de 60 molécules qui agissent comme des neurotransmetteurs.

    Parmi celles-ci, il y en a six très importantes : l’acétylcholine donc, la dopamine, la sérotonine, le glutamate, le GABA (pour acide gamma-aminobutyrique) et la norédraline.

    Je vais vous montrer comment ils agissent.

    L’acétylcholine : l'excitateur

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur très répandu. Son rôle est de déclencher la contraction des muscles, ainsi que de stimuler l’excrétion de certaines hormones. De ce fait, elle fait partie des “excitateurs”.

    Au niveau des émotions et des besoins, l’acétylcholine est impliqué dans l’éveil, l’attention, la soif, la colère, l’agressivité et la sexualité.

    La dopamine : le positivisme

    La dopamine est un neurotransmetteur qui est joue sur l’humeur et le renforcement positif, mais a contrario sur les dépendances. Elle aide aussi au contrôle du mouvement et de la posture. Les hommes sont plus touchés par la carence en dopamine.

    La sérotonine : l'humeur et la douleur

    La sérotonine (ou 5-hydroxytryptamine (5-HT)) contribue à réguler diverses fonctions comme la température, l’appétit, le sommeil, l’humeur et la douleur. Elle est synthétisée à partir du tryptophane qui entre pour une petite partie dans notre alimentation.

    La sérotonine pourrait agir dans le système nerveux central en contre-balançant les effets de la dopamine.

    La sérotonine interviendrait aussi lors du processus du vieillissement.

    Le glutamate : la mémoire

    C’est un excitateur majeur qui participe au bon fonctionnement cérébral et en particulier la mémoire et l’apprentissage.

    Le GABA : l'anxiété

    Le GABA est un neurotransmetteur très répandu dans le cortex. Son rôle porte sur le contrôle moteur, la vision et quelques autres fonctions.

    Au niveau des humeurs, il agit sur l’anxiété.

    La noradrénaline : le sommeil et l'apprentissage

    La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour le sommeil et les rêves, pour l’attention et l’apprentissage.

    La noradrénaline est aussi une hormone où libérée dans les vaisseaux sanguins, elle agit sur la contraction du coeur (fréquence cardiaque) et des vaisseaux sanguins.

    Neurotransmetteurs et maladies

    Certaines maladies sont directement ou en partie liées à une carence d’un ou de plusieurs types de neurotransmetteurs.

    Par exemple, la maladie d’Alzheimer est directement liée à une carence d’acétylcholine dans certaines régions du cerveau, ainsi que le glutamate dont la carence se fait sentir au niveau de la mémoire des malades.

    La dépression et les comportements agressifs sont eux aussi directement sous l’influence d’une carence en neurotransmetteurs. Il s’agit ici de la noradrénaline et de la sérotonine.

    La dopamine, elle est reliée à la rigidité musculaire caractérisée de la maladie de Parkinson. On retrouve aussi sa carence dans les cas de dépendances mais aussi dans le syndrome de Gilles de la Tourette et dans la schizophrénie.

    Enfin on a remarqué qu’administrer des médicaments augmentant le niveau de GABA dans le cerveau permet de traiter les crises d’épilepsie (car agissant sur la contraction musculaire), ainsi que pour calmer les tremblements des gens atteints de la maladie de Huntington.

    Quelques réponses naturelles aux déficiences de neurotransmetteurs

    Griffonia et sérotonine

    La Griffonia contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.

    Le 5-HTP est une molécule que l'on trouve en grande quantité, à l'état naturel, dans les graines de la griffonia simplicifolia, un arbuste africain. Il s'agit d'un acide aminé très particulier qui, habituellement, est fabriqué par notre organisme à partir d'un autre acide aminé un peu plus connu : le tryptophane, lui-même très présent dans les aliments protéinés. Mais on peut aussi en fournir directement à notre organisme, pour gagner une étape vers la minceur et la bonne humeur.

    Les antidépresseurs de synthèse, par exemple, agissent sur la sécrétion de sérotonine pour moduler l'humeur ! Eh bien le 5-HTP aussi, avec l'avantage d'être naturel et, par conséquent, de ne pas présenter les mêmes effets indésirables. L'organisme se charge, avec le 5-HTP qu'on lui fournit, de fabriquer de la sérotonine pour retrouver la sérénité…

    Acétyl L-carnitine et mémoire

    Acétyl L-carnitine est la forme de L-carnitine la plus absorbable, un acide aminé responsable du transport des acides gras jusqu’aux mitochondries des cellules. À l’intérieur des mitochondries, les acides gras prennent part aux réactions biochimiques qui produisent de l’énergie. Cette énergie est ensuite utilisée lors de l’exercice physique.

    Grâce à ses groupes acétyles, l’ALC peut traverser la barrière hémato-encéphalique afin d’être utilisée pour produire de l’acétylcholine, le neurotransmetteur de la mémoire.

    Gattilier et dopamine

    Le gattilier est un excellent régulateur du système hormonal chez la femme (au niveau de l'hypophyse et de la régulation de l'hormone LH), galactagogue (favorise la lactation). Certains principes actifs de la plante ont un effet dopaminergique en se fixant aux récepteurs D2 à la dopamine.

    Sélénium et vitamine C

    Le sélénium est un oligo-élément antioxydant qui intervient dans le métabolisme des radicaux libres et d'autres substances produites par l'oxydation des lipides au niveau des membranes cellulaires. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme au niveau du foie et contribue au maintien des muscles squelettiques et cardiaques et des spermatozoïdes. La vitamine C contribue à la production de neuromédiateurs appelés dopamine et noradrénaline, du collagène - une protéine de soutien présente dans la peau et dans les os, dont elle constitue la trame - et de la carnitine - qui permet aux cellules d’utiliser les graisses à des fins énergétiques. Une supplémentation en vitamines C et en sélénium, permet d'augmenter la réponse immunitaire en limitant le stress oxydatif.

    Mélatonine et sommeil

    La mélatonine est une hormone naturelle produite par la glande pinéale. La supplémentation en mélatonine soulage efficacement les troubles du sommeil.

    Somatropine et anxiété

    La somatropine naturelle augmente la libido, agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.

    Lire également: "Améliorez naturellement votre humeur". "Dans notre corps... nichons la bonne humeur". "Surpoids, anxiété, humeur dépressive, le rôle-clef de la sérotonine". "Les aliments qui déclenchent la mauvaise humeur".

  • L’œuf : statut protéique parfait

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Vous connaissez surement cette question: Qui de la poule ou de l'œuf était là le premier? Sans faire le Caliméro, je ne m'engagerai pas dans cette voie, un tantinet verglassée. Ils sont pourtant là depuis la nuit des temps.

    Les œufs sont connus pour être riches en nutriments, c’est pourquoi on les cuisine sous toute forme de recettes. D’autres les utilisent en cosmétiques. Quand je suis entré en formation de naturopathie, il y a quelques années, déjà, mes formateurs faisaient la part belle à cette protéine mise sur la première marche du podium.

    Végétaliens et végans

    Pour les végétaliens et les végans, les graines de chia [Prononcer TCHIA], sont une alternative aux œufs et pourront les remplacer efficacement. Les graines de chia sont une source naturelle d'oméga-3 végétal, de minéraux et de fibres. Intégrez ce superaliment à votre alimentation quotidienne !

    Pensez également à compenser les risques de carences avec la vitamine B12.

    Quelques bienfaits des œufs pour votre santé

    Si vous êtes adepte des œufs et de leurs bienfaits, vous ne les connaissez peut-être pas tous ! Voici une petite liste qui vous aidera peut-être à profiter de cet aliment sous toutes ses formes.

    Aliments très nutritifs

    Les œufs comptent parmi les aliments les plus nutritifs de la planète. Un œuf entier contient tous les nutriments nécessaires pour transformer une seule cellule en poussin.

    Un gros œuf à la coque contient :

    • Vitamine A : 6 % de l’ANR

    • Folate : 5 % de l’ANR

    • Vitamine B5 : 7 % de l’ANR

    • Vitamine B12 : 9% de l’ANR

    • Vitamine B2 : 15% de l’ANR

    • Phosphore : 9 % de l’ANR

    • Sélénium : 22 % de l’ANR

    Les œufs contiennent également des quantités importantes de vitamine D, vitamine E, vitamine K, vitamine B6, calcium et zinc.

    Le tout avec 77 calories, 6 grammes de protéines et 5 grammes de graisses saines.

    Les œufs contiennent également divers oligo-éléments importants pour la santé. En fait, les œufs sont pratiquement une nourriture parfaite. Ils contiennent un peu de presque tous les nutriments dont vous avez besoin pour votre santé.

    Aliments riches en cholestérol sans affecter le taux de cholestérol sanguin

    Il est vrai que les œufs sont riches en cholestérol. En fait, un seul œuf en contient 212 mg, ce qui représente plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé de 300 mg. Cependant, il est important de garder à l’esprit que le cholestérol dans l’alimentation n’augmente pas nécessairement le cholestérol dans le sang. Certains médecins voyant votre taux de cholestérol élevé, vous suggère par erreur ou méconnaissances, de manger moins d’œufs, voir de les supprimer de votre alimentation. Quelle hérésie !

    Le foie produit en fait de grandes quantités de cholestérol chaque jour.

    Lorsque vous augmentez votre consommation de cholestérol alimentaire, votre foie produit tout simplement moins de cholestérol pour l’équilibrer. Oui, le corps humain est bien constitué.

    Néanmoins, la réponse à la consommation d’œufs varie d’un individu à l’autre :

    Dans 70 % des cas, les œufs n’augmentent pas du tout le cholestérol. Dans les 30 % restants (appelés ” hyperrépondants “), les œufs peuvent légèrement augmenter le cholestérol total et le cholestérol LDL. Cependant, les personnes atteintes de troubles génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale ou une variante génétique appelée ApoE4 peuvent vouloir limiter ou éviter les œufs.

    Augmentation du cholestérol HDL (le “bon” cholestérol)

    HDL signifie high-density lipoprotein. On l’appelle souvent le “bon” cholestérol.

    Les personnes qui ont des taux plus élevés de HDL ont généralement un risque plus faible de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’autres problèmes de santé.

    Manger des œufs est un excellent moyen d’augmenter le HDL. Dans une étude, la consommation de deux œufs par jour pendant six semaines a augmenté les taux de HDL de 10 %.

    Protection contre les maladies cardiovasculaires

    Un œuf contient près de 25 % de l’AJR pour le sélénium, ce qui en fait l’une des meilleures sources alimentaires du minéral. Le sélénium est un puissant anti-inflammatoire qui a été directement lié à certains cas de maladies cardiovasculaires et d’arrêts cardiaques causés par une carence en minéraux.

    Une étude publiée dans l’International Journal of Cardiology a révélé que la supplémentation en sélénium, combinée à la CoQ10, a entrainé une diminution impressionnante de 50 % des décès dus à des incidents cardiovasculaires chez les personnes âgées.

    Source précieuse de choline

    La choline est un macronutriment essentiel à plusieurs fonctions physiologiques importantes, notamment le développement neurologique, la fonction nerveuse, le contrôle musculaire et le métabolisme. La choline ne figure sur aucune étiquette nutritionnelle, et beaucoup d’entre vous ne sont pas au courant des avantages importants de ce nutriment.

    Les œufs sont l’une des sources alimentaires les plus riches en choline. Un œuf de taille moyenne contient environ 100 mg de choline. Il n’y a pas de directives strictes sur la prise quotidienne de choline, mais il est recommandé aux femmes de prendre 425-500 mg de choline par jour, sauf si elles sont enceintes ou allaitent, auquel cas c’est un peu plus. Je conseille aux hommes adultes de prendre environ 550 mg par jour. Un œuf par jour vous permet d’atteindre cet objectif.

    Protection de vos yeux contre la dégénérescence liée à l’âge

    Malheureusement pour beaucoup d’entre vous, la dégénérescence maculaire est une partie presque inévitable du vieillissement. “Presque” inévitable, car certains nutriments peuvent aider à stopper ce processus dégénératif ou même à l’empêcher complètement. Deux de ces nutriments sont la lutéine et la zéaxanthine, que l’on trouve en abondance dans les jaunes d’œufs. Pour les végétaliens, il existe un complément alimentaire, antioxydant qui fait fonction de protection de votre vision: Eyes Protect.

    Des acides aminés qui créent la protéine parfaite

    Les œufs sont considérés comme l’une des sources les plus parfaites de protéines disponibles. La qualité globale d’une protéine est évaluée à l’aide de trois critères différents : la composition en acides aminés, la biodisponibilité des acides aminés et la digestibilité. Les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines. En tout, il y en a vingt et un, dont neuf que votre corps ne peut produire seul et qu’il doit obtenir de sources alimentaires. Les œufs sont riches en protéines, ce qui leur donne un statut protéique parfait.

    Perte de poids

    Non seulement l’œuf vous fournit les acides aminés nécessaires, mais il vous remplit également et vous donne de l’énergie, avec seulement 75 calories par œuf (de taille moyenne). Des études montrent que les personnes qui mangent des œufs au petit-déjeuner, par rapport aux céréales, consomment moins de calories pendant la journée parce qu’elles se sentent plus rassasiées et ont des niveaux d’énergie plus élevés pour les soutenir tout au long de la journée.

  • Maladies auto-immunes et lupus

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Les maladies auto-immunes représentent aujourd’hui la 3e cause de morbidité après les affections cardio-vasculaires et les cancers.

    Ces maladies résultent d’un dérèglement du système immunitaire qui va attaquer l’organisme de l’intérieur comme s’il s’agissait d’un corps étranger.

    Elles sont en recrudescence et on en parle de plus en plus. C’est un fait inquiétant, mais révélateur du fait qu’elles s’installent malheureusement de plus en plus dans notre paysage santé et bien-être.

    Comprendre la maladie auto-immune

    Les maladies auto–immunes résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui va alors s’attaquer aux constituants normaux de l’organisme.

    Il existe deux types de maladies auto-immunes :

    • systémiques

    • spécifiques d’organes et parmi elles :

    • Lupus érythémateux disséminé

    • Polymyosite

    • Sclérodermie

    • Artérite temporale

    • Syndrome de Sharp

    • Polyarthrite rhumatoïde

    • Syndrome de CREST

    • Thyroïdite de Hashimoto

    • Maladie de Basedow

    • Diabète de type 1

    • Maladie d’Addison

    • Anémie hémolytique

    • Hépatite auto-immune

    • Gastrite de type 1 et Anémie de Biermer

    • Myasthénie

    • Pemphigus

    • Syndrome de Gougerot-Sjögren

    • Maladie Coeliaque

    • Maladie de Biermer

    • Syndrome de Goodpasture

    • Cirrhose biliaire primitive

    • Dermatite herpétiforme

    • Maladie de Wegener

    • Vitiligo

    • Maladie de Crohn

    • Rectocolite hémorragique

    • Cystite interstitielle

    • Maladie de Behçet

    • Neuromyotonie

    • Psoriasis

    • Sclérose en plaque

    • Eczéma

    Parmi cette liste, certaines sont plus courantes que d’autres.

    Une même maladie auto-immune peut attaquer différents organes

    En effet, le syndrome de Gougerot-Sjögren qui est une maladie auto-immune qui s’attaque aux glandes qui produisent des sécrétions (lacrymales, salivaires, sébacées) peut également toucher les articulations, les reins, les poumons, etc. Deux mêmes personnes peuvent avoir des symptômes complètement différents, tout en ayant la même maladie.

    Bien qu’une maladie auto-immune touche le système immunitaire, elle s’exprime sous différentes formes.

    L’évolution de la maladie est très complexe. Elle dépendra de l’individu, de sa génétique, mais aussi par son comportement selon les organes visés, son environnement et surtout son alimentation, principe qui ne peut plus être mis en doute.

    La maladie c est cela

    La médecine allopathique dans l’impasse

    Les solutions que propose la médecine allopathique n’ont pas toujours les effets escomptés et les effets secondaires sont inquiétants.

    La naturopathie aurait à l’inverse des pistes.

    Le système immunitaire défend notre corps contre les infections et les cellules cancéreuses. Cette défense peut être défectueuse par insuffisance, à un ou plusieurs niveaux, de son fonctionnement. On parle alors de déficit immunologique.

    Elle peut aussi être défectueuse par excès : le système immunitaire s’attaque aux cellules ou constituants de notre propre corps. Il s’agit alors de maladies auto-immunes.

    Un système immunitaire défaillant peut en être la cause

    Normalement, le système immunitaire reconnaît les constituants de l’organisme dans lequel il exerce ses fonctions et ne l’attaque pas. Lorsque il se dérègle par excès, il y a production d’auto-anticorps dirigés contre l’organisme auquel il appartient, provoquant l’apparition de maladies auto-immunes.

    Parmi les autres causes probables: médicaments et vaccins, mais également alimentation déséquilibrée, ou mal associée.

    Origines multiples

    Elles peuvent être provoquées par certains médicaments qui dérèglent le système immunitaire.

    Elles peuvent aussi être induites par les vaccinations massives.

    Autre paramètre à prendre en considération: l’alimentation.

    Notre mode de nutrition actuel favorise en effet une perméabilité anormale de l’intestin grêle et la formation de déchets alimentaires et bactériens dangereux qui, en franchissant les « mailles élargies » de la muqueuse intestinale, comme les LGS (Leaky gut syndrome), peuvent provoquer des réactions immunologiques néfastes.

    On distingue deux types de maladies auto-immunes

    1. Les Maladies auto-immunes spécifiques d’organes

    Le diabète insulino-dépendant. Il est causé par un dérèglement du système immunitaire. Et s’attaque aux cellules pancréatiques qui fabriquent l’insuline.

    • La thyroïdite d’Haschimoto: La glande thyroïde ainsi que les glandes surrénales peuvent être atteintes de la même façon ainsi que les surrénales.

    • Ménopause précoce: Ce sont les ovaires qui sont atteints.

    • Stérilité: Le dérèglement touche les testicules.

    • Maladies sanguines auto-immunes: Ces maladies détruisent les globules rouges, les globules blancs ou les plaquettes.

    • Certaines maladies neurologiques (comme la sclérose en plaques), respiratoires, rénales, cutanées et digestives (maladie de Crohn, recto-colite hémorragique) sont également dues à un dérèglement du système immunitaire.

    2. les maladies auto-immunes non spécifiques d’organes

    Ces maladies auto-immunes systémiques touchent plusieurs parties du corps.

    • L’arthrite rhumatoïde: Atteinte des principales articulations.

    • Le syndrome de Sjögren: Atteinte des glandes salivaires, lacrymales et vaginales.

    • Les polymyosites. Atteinte des muscles.

    • La sclérodermie: Atteinte de la peau et des tissus conjonctifs.

    • Le lupus érythémateux disséminé: Ce cas est encore plus typique car la maladie touche les articulations, la peau, les vaisseaux, les reins, les poumons, le cœur et le tube digestif.

    • Le lupus érythémateux fixe: Ce lupus cutané est une maladie cutanée bénigne, elle se soigne plutôt facilement. Quant au lupus systémique ou érythémateux disséminé (LS, LEAD), c’est une maladie malheureusement complexe et imprévisible qui peut disparaître ou récidiver d’un seul coup.

    Lupus érythémateux

    L’allopathique n’a aucun moyen réellement efficace pour le soigner définitivement, les traitements médicamenteux actuels permettent uniquement d’empêcher “l’explosion” des symptômes, de les contenir.

    Néanmoins, à la longue, le lupus érythémateux peut entraîner une dégénérescence progressive de l’état général qui peut indirectement conduire, lorsqu’un organe vital est fortement touché, dans certains cas à la mort.

    Les solutions qui vous sont proposées ici concernent les deux formes de lupus érythémateux.

    Si vos traitements médicaux sont sans effet, cela vaut la peine d’essayer alors des méthodes naturelles.

    Le lupus en général signifie que le système immunitaire va attaquer vos propres tissus.

    Cette attaque va se manifester par une inflammation de la peau ( le visage se couvre d’une trace rouge qui fait ressembler à un loup…d’où Lupus), des vaisseaux sanguins et des articulations et provoquera une sorte de dermatite aussi bien sur la poitrine, que sur les bras, les épaules, les mains… ou le corps.

    L’origine

    Difficile à démontrer, la médecine allopathique évoque un virus méconnu ou des hormones sexuelles.

    Il y a deux sortes de Lupus : le lupus érythémateux disséminé (SLE) et le lupus érythémateux discoîde (DLE).

    Anamnèse naturopathique

    Lupus érythémateux disséminé (LES)

    Arthrite avec inflammation des articulations, puis éventuellement une fièvre soudaine qui sera suivie par l’inévitable irruption rouge sur les joues. On peut aussi souffrir d’aphtes dans la bouche, voir la gorge. 50% des patients de LES souffriront de néphrite (inflammation des reins). Dans les cas les plus sérieux, le cerveau, les poumons et la rate peuvent être affectés, ainsi que le système nerveux central (avec psychoses, paralysie, amnésie, dépression, maux de tête etc…)

    Lupus érythémateux discoïde (DLE)

    Moins grave, il se manifeste plus par l’irruption sur les joues et le nez (en forme de papillon) qui donne une tête de loup !

    Possiblement aussi des lésions sur le cuir chevelu, les oreilles, sous forme de petites cloques jaunâtres : elles laissent des cicatrices en disparaissant.

    Dans les deux cas, il y a des périodes de crise et des périodes de rémission.

    Attention à l’exposition aux ultra-violets et aux rayons du soleil cela peut déclencher une crise.

    Anamnèse naturopathique sur Lupus

    Pour être certain de diagnostiquer le Lupus, 4 de ces 8 symptômes doivent être identifiés, dont quelques-uns par votre médecin et d'autres par votre naturopathe en complément, par anamnèse :

    • Cellules anormales dans les urines,

    • Faible densité en globules blancs, faible densité en plaquettes,

    • Présence d’un anticorps trouvé dans 50% des personnes atteintes de Lupus,

    • Arthrite

    • Éruption en forme de papillon sur le visage

    • Aphtes dans la bouche

    • Psychose

    • Sensibilité au soleil

    Le traitement classique a des effets secondaires notoires

    Quand le Lupus n’est pas grave, pour atténuer les symptômes avec de l’Ibuprofène, de l’aspirine, des crèmes à la cortisone…. Et si c’est un Lupus grave, sous perfusion de corticostéroïdes, d’immunodépresseurs…

    Mais c’est une question de survie avant tout !

    Bien qu’il soit connu que les corticostéroïdes rendent plus sujets aux infections, à la hausse de pression artérielle et à l’ostéoporose. Les immunosuppresseurs accroissent aussi les risques d’infection, affaiblissent le foie, favorisent la fertilité et augmentent les risques de cancer.

    Pour les cas moins graves, les corticostéroïdes en crème, les stéroïdes oraux, et les médicaments anti-malaria comme par exemple le Plaquenil qui donne des problèmes de vue et d’affaiblissement musculaire.

    Des solutions naturelles sont aussi possibles

    Une politique des étapes, d’abord nettoyer votre organisme, pour rétablir votre immunité, changer votre façon de vous alimenter, grâce à votre naturopathe qui est un expert dans cette catégorie et prendre de l’aromathérapie.

    L’alimentation

    Le terrain et uniquement le terrain

    A privilégier:

    • L’ail, l’oignon et les œufs qui contiennent du sulfure, ce qui vous aidera à la réparation des os, du cartilage et des tissus conjonctifs.

    • Des oméga3, pour prévenir l’arthrite et protéger la peau

    • De l’ananas frais pour sa bromelaïne connue pour réduire l’inflammation

    • Du fer, sous forme de supplément qui va contribuer à la douleur, à l’inflammation et à la destruction des articulations. On trouve du fer dans les fruits secs (figues, dates, amandes, noix etc …), le foie, le tofu, les légumes secs., la mélasse .

    • Des fibres issues de grains complets tout en évitant le blé en général, des légumes verts frais, des fruits non acides (pas d’agrumes).

    • De l’huile d’olive et de colza de première pression à froid , des sardines.

    • Des jus de fruits et de légumes frais, un mélange carotte-céleri pour soutenir les reins.

    • De la racine de réglisse en infusion peut fournir des résultats comparables à ceux des immunodépresseurs, mais pas plus de sept jours de suite. N’en prenez pas si vous avez une pression artérielle élevée.

    Consommer des huiles vierges, obtenues par première pression à froid. L’huile d’olive du commerce est nécessaire, car elle est riche en acides gras mono-insaturés, mais elle n’est pas suffisante, comme nous l'avons vu dans l'article Où trouver les Oméga-3 et les Oméga-6. Elle sera complétée par d’autres huiles que l’on trouve dans les magasins spécialisés en diététique. Ainsi, l’huile de lin, riche en acide gras de type oméga-3 (54 % pour 14 % d’oméga-6) est parfaite en cas de maladie auto-immune.

    Opter pour des aliments de qualité : produits de l’agriculture et de l’élevage biologiques.

    A proscrire:

    • Le sucre, et dérivés.

    • les mauvaises huiles, les fritures, les produits laitiers, les viandes rouges, la caféine, le sel non iodé, le tabac, et certains légumes : pommes de terre, aubergine, tomates, poivrons, parce qu’ils contiennent de la Solanine, substance qui contribue à la douleur et à l’inflammation.

    • Le four à micro-ondes est à proscrire, nous l'avons vu dans l'article: «La cuisson affecte-t-elle le profil nutritionnel des aliments?».

    L’Aromathérapie peut aider à alléger les multiples symptômes

    La douleur articulaire ( les huiles essentielles)

    Massez vos articulations avec le mélange suivant : dans 5 ml d’huile de base, faites tomber

    • 3 gouttes l’huile essentielle de camomille romaine

    • 2 gouttes d’huile essentielle de Ciste ladanifère, la meilleure pour les maladies auto-immunes.

    Pour traiter la peau

    Afin de soulager les démangeaisons, du gel d’aloes additionné d’arbre à thé, de camomille bleue (ou marocaine) ou d’Achilée et de Palmarosa.

    Pour booster le système immunitaire

    Massez vous le ventre avec de l’huile essentielle de Palmarosa, d’épinette noire, de Ravensara et de citron.

    Pour soigner humeur et sommeil

    Massez vous le ventre et la poitrine avec de l’huile essentielle de Litsée citronnée, de Mandarine, de Néroli et de Lavande officinale.

    En conclusion pour faire face à la maladie, il conviendra d’adopter une hygiène de vie assez saine où il n’y aurait plus de place pour les émotions toxiques, la malbouffe, le stress ou la sédentarité.

    Car pour vous, il s’agit de vivre au quotidien l’équilibre anti douleur pour pouvoir apprendre à cohabiter sereinement avec la maladie.

    Une alimentation saine, exempte d’éléments allergènes, aidera à construire un solide système de défense.

    De plus, purifiez régulièrement votre système immunitaire avec des jeûnes, qu’ils soient complets ou à base de jus.

    Pour renforcer votre système immunitaire, faites appel aux super-plantes tous usages comme le ginseng, la sauge ou l'harpagophytum (la griffe du diable), ainsi qu'au complexe Douleurs articulaires.

    Ouvrez votre esprit et pensez Cannabidiol (sans THC).

    Sophrologie et méditation du sport peuvent aussi vous aider

    Il faut corriger toutes les causes habituelles de votre fatigue. Contrôlez l’anémie ou le manque de fer, qui sont très fréquents chez les femmes.

    Respectez vos rythmes naturels

    Pour retrouver la forme, faites de l’exercice. Cultivez un sommeil réparateur, il faut savoir se déconnecter des choses de la vie courante.

    Pour cela, la relaxation, la sophrologie, l’hypnose peuvent avoir des effets bénéfiques.

    Les somnifères de type benzodiazépine sont à proscrire. Ils ne donnent, en général, pas un bon sommeil réparateur. Préférez, la mélatonine ou un complexe Mélisse et valériane, tout aussi efficace sans les effets indésirables.

    Je vous suggère, également, de :

    • reprendre une activité physique régulière, progressive, comme la marche, la bicyclette, la natation.

    • avoir une alimentation équilibrée, en évitant de consommer trop de sucres car, ces derniers, stimulent les pics d’insuline et provoquent une chute brutale de la glycémie. L’hypoglycémie donne des « coups de pompe ». Il faut aussi éviter de consommer du chocolat le soir qui peut avoir l’effet d’une tasse de café.

    • maîtriser votre espace de travail, en limitant les contraintes quotidiennes liées au transport, au stress des relations professionnelles, à l’ordinateur…


     

  • Dérèglement de la thyroïde: stress et émotions fortes

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Comme je l'ai écrit dans les articles Solutions naturelles aux problèmes thyroïdiens, et La thyroïde en médecine traditionnelle chinoise, il est dit qu’un choc émotionnel peut être à la source de n’importe quelle maladie.

    Les troubles de la glande thyroïde, peuvent résulter d'une forte émotion due au stress.

    Les émotions, racine de la maladie

    Petit rappel: nos émotions ont un impact sur nos organes de manière ciblée :

    • les poumons sont liés à la tristesse,

    • le foie à la colère,

    • les reins à la peur,

    • l’estomac à l’inquiétude…

    Chez certaines personnes dont le corps est génétiquement prédisposé à réagir ainsi, le stress peut engendrer un désordre hormonal susceptible de modifier à la baisse leur système immunitaire et d’accélérer l’apparition d’un dérèglement thyroïdien, voire d’une maladie auto-immune.

    Les facteurs de stress les plus connus ayant un impact suffisamment forts pour impacter sur la thyroïde sont :

    • la perte d’un conjoint (décès ou divorce),

    • un licenciement,

    • des conflits familiaux,

    • un déménagement,

    • des problèmes professionnels,

    • des soucis financiers.

    A l’apparition de la maladie s’ajoute alors la peur de vivre avec… puis de vivre avec les troubles psychologiques qui y sont associés.

    En cas d’hyperthyroïdie, le futur patient peut présenter de l’anxiété, de la tension, de l’irritabilité, de la nervosité, de la dépression, de l’impatience, une sensibilité accrue au bruit ainsi que des troubles du sommeil (tout ou partie).

    En cas d’hypothyroïdie, il peut avoir le plus souvent des idées lentes ou confuses, un manque d’intérêt, une détérioration intellectuelle et/ou un processus mental ralenti (tout ou partie).

    Dans un cas comme dans l’autre, le stress est le chaînon qui entraîne le patient dans le cercle vicieux des thérapies allopathiques ne faisant qu’aggraver son état.

    Les thérapies contre le stress

    Si l’efficacité de la naturopathie n’est plus à démontrer pour la gestion des troubles liés à un dysfonctionnement de la thyroïde, elle ne l’est plus non plus en ce qui concerne le stress.

    Phytothérapie

    Les plantes du stress sont le romarin, l’extrait de pépin de pamplemousse, la rhodiola rosea.

    Aromathérapie

    Les huiles essentielles de petit grain bigaradier et de lavande aspic sont recommandées sur un coin de l’oreiller ou en brumisation.

    Sophrologie

    Elle permet d’aider le cerveau à lâcher le stress, à retrouver une certaine sérénité en induisant une “reprogrammation” de codes en place. Chaque séance doit être uniquement rédigée pour le malade en fonction des troubles qu’il présente et de ses attentes personnelles.

    Reiki

    Les soins Reiki (soins énergétiques) permettent du rétablir l’énergie dans les corps, de l’harmoniser. Ils génèrent une véritable relaxation dont l’effet est profond et immédiat.

    Pour en savoir davantage et surtout savoir ce qui vous est le plus adapté, n’hésitez pas à prendre contact avec votre naturopathe.

    Il ne remplacera en aucun cas une consultation avec votre médecin ou votre endocrinologue, mais il peut par son (ou ses) action(s) venir en complémentarité vous apporter la détente et le bien-être dont vous avez besoin pour vous sentir mieux, et vous aider pour renouveler votre stock de neurones fonctionnels et pour un rééquilibrage alimentaire par associations, qui est la base, le terrain favorable au réensemencement d'une thérapie redoutablement efficace.

    Impacter de manière positive sur le stress dans un dérèglement de la thyroïde, c’est faire le choix d’inverser la vapeur, de reprendre le contrôle de soi, de son corps, ne plus laisser l’émotionnel aux commandes.

  • Émotions et mémoire: quand l'affect agit

    • Par vogot
    • Le 08/08/2020

    La capacité du corps à digérer les émotions est un des fondamentaux de la psychologie biodynamique. Ce mécanisme de régulation psychologique de l’organisme est relié au système digestif et au système nerveux qui l’entoure.

    Nous avons constamment des émotions, comme nous avons constamment des sensations.

    Le film m'ennuie et mon ami(e) de cœur m'attend pour dîner.

    La décision est facile à prendre: je quitte le cinéma et j'accours chez lui ou elle. Mon enfant est malade, je suis inquiet(e). Malgré mon immense fatigue, je suis d'accord pour les nuits blanches qu'il m'impose.

    Voilà deux décisions prises à partir de l'information fournie par mes émotions. La plupart des émotions passent ainsi, presque inaperçues, car elles ne nous posent pas de problème.

    C'est lorsqu'elles nous dérangent que nous nous objectons et que nous tentons de les arrêter ou de les transformer artificiellement. Pourtant, qu'elles nous dérangent ou non, elles jouent le même rôle.

    Philosophes et scientifiques ont longtemps pensé que les émotions et la raison, au côté de laquelle on place traditionnellement la mémoire fonctionnaient différemment. L’émotion était considérée comme une pollution de la pensée.

    Aujourd’hui, les nouveaux outils de neurosciences permettent d’affirmer que les émotions sont nécessaires au fonctionnement cognitif, et à celui de la mémoire.

    Le corps a dans sa propre organisation, un mécanisme pour dissoudre et résoudre la matériel inconscient et le stress.

    Ce mécanisme est situé en profondeur, dans le système végétatif. Je l’ai appelé le psychopéristaltisme.

    Je le considère comme le principal régulateur de la décharge de l’énergie nerveuse, avec la possibilité de “digérer” les névroses et de gérer l’équilibre de l’énergie vitale de l’organisme.

    Le péristaltisme intestinal ne fait pas que décharger ce surplus, il stimule aussi une circulation énergétique correcte. Aussi, je vois également les organes intestinaux comme un mécanisme générateur qui, dans des conditions de relaxation et d’absence de conflit, permet le fonctionnement bioénergétique des cellules et des tissus.

    Emotions et mémoire: liens profonds

    Grâce aux nouvelles découvertes sur le cerveau humain, nous savons que plus le choc émotionnel est fort, plus le sillon creusé dans la mémoire sera profond.

    Et chaque fois qu’un événement viendra réveiller cette mémoire, il provoquera une réaction similaire à celle vécue autrefois. Ces répétitions nuisent fortement à notre santé.

    Raison et émotions agissent de pair. L’émotion jouerait un rôle essentiel dans les raisonnements et les prises de décisions.

    Les émotions ont une grande influence sur la mémoire, de sorte qu’elles se définissent comme un état affectif intense, lié à la mémorisation.

    On retient mieux les événements émotionnels que les événements neutres, n’ayant procuré aucune émotion particulière au sujet ?

    Quelqu’un de triste se rappellera mieux les événements tristes que les événements heureux.

    En d’autres termes, votre mémorisation dépendra de la sensibilité émotionnelle du moment.

    Ce point est capital, puisqu’il démontre que la mémoire n’est pas qu’une retenue des vécus, mais opère un tri des informations à mémoriser, cela en fonction des sensations ressenties et de notre humeur.

    Différents travaux montrent que les souvenirs neutres émotionnellement s’enracineraient moins profondément « dans la mémoire « que des souvenirs teintés de joie ou de tristesse, de mépris ou d’orgueil.

    En fait, l’émotion liée à notre propre image gouvernerait notre mémoire, lui ordonnant d’opérer tel tri et de ne retenir alors uniquement les éléments ayant un sens dans notre parcours.

    Libérer cette mémoire

    La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons libérer notre mémoire émotionnelle de ces traumatismes grâce à la plasticité de nos neurones.

    En se reconnectant à cette mémoire, nous pouvons lâcher les émotions vécues et porter un regard nouveau sur l’événement. Dans cette démarche, il est toujours préférable d’être accompagné pour recueillir et interpréter les ressentis du sujet.

    Aujourd’hui, les neurosciences et les sciences humaines révèlent ces liens profonds qui unissent notre mémoire à nos émotions.

    Au fur et à mesure que nous vivons ces phases de libération émotionnelle, les souvenirs ou les blessures d’enfance qui semblaient y être liées (et qui devaient certainement faire office d’amplificateurs ) s’estompent peu à peu .

    Ainsi, revivre sans les fuir ou revisiter émotionnellement et en conscience des événements du passé permettent de dissoudre les histoires associées.

    La volonté du sujet

    La construction du Soi dépendrait notamment des événements vécus avec émotion. Et ce, même si les êtres humains ne vivent pas tous leurs émotions de la même façon : certains occultent davantage que d’autres leur ressenti affectif.

    En effet, les personnes qui contrôlent leurs émotions se représentent mentalement les événements passés et futurs avec moins de détails sensoriels et contextuels.

    L’émotion est alors une sorte de loupe du souvenir, donnant de la substance à nos vécus ; pourtant celle-ci est plus ou moins sollicitée, dépendant en effet du bon vouloir de l’individu et de sa personnalité.

    Le sujet opère une influence réelle dans la construction du contenu mémorisé ; on appelle cela « oubli dirigé ».

    La volonté du sujet joue donc sur la construction de son identité.

    En effet, parce que j’ai estimé un élément moins important qu’un autre, je vais pouvoir le sacrifier au profit du rappel d’un autre.

    La mémoire est donc liée au caractère émotionnel d’un événement et est également clairement influencée par la sensibilité et la volonté du sujet.

    Ainsi, si le Soi se définit par la mémoire, il est aussi ce qui la rend efficace en la guidant personnellement. Mémoire et sujet sont bien entremêlés et fondateurs ensemble de l’identité.

    Les émotions montrent en quoi la mémoire est profondément intime et personnalisée chez une personne.

    La mémoire n’est pas qu’une somme de souvenirs, mais obéit à des affects personnels.

    Lire également: "Les émotions de l'odorat", "Importance des émotions", "Les émotions", "Emotions simples", "Emotions mixtes", "Emotions repoussées", "Pseudo-émotions".

  • Ventouses: Pose et effets

    • Par vogot
    • Le 08/08/2020

    Les ventouses régulent les flux de Qi et de sang. Elles contribuent à aspirer et éliminer des facteurs pathogènes externes comme le vent, le froid, l'humidité et la chaleur.

    Elles déplacent également le Qi et le sang et ouvrent les pores de la peau, facilitant l'extraction des pathogènes à travers la peau.
    Rien ne déplace plus rapidement le Qi et le sang que les ventouses. Dès le début de leur application, peut observer un mouvement de sang vers les cupules.

    Chez un patient carencé en énergie, ce mouvement sera lent et il sera beaucoup plus rapide si l'énergie abonde.
    Ce phénomène est facilement observable avec les cupules en plastique transparent. Les ventouses sont particulièrement efficaces quand le facteur pathogène se localise encore dans la surface énergétique superficielle externe de l'organisme, le niveau Wei Qi (défense-protection).

    Que ce soit le méridien choisi, les objectifs de traitement restent les mêmes, à savoir l'extraction des facteurs pathogènes de l'organisme et la restauration de la circulation du Qi, du sang et des liquides organiques, ce qui permet de recouvrer la santé.

    Effets sur la peau

    Le stimulus direct entraîne une augmentation de la circulation sanguine, élève la température cutanée et stimule le métabolisme dans les tissus cutanés.

    Il améliore le fonctionnement des glandes sudoripares et sébacées de la respiration cutanée et assure un apport suffisant de nutriments aux tissus.

    Objectifs : extraire le vieux sang stagnant de l'intérieur de la peau, ainsi que les substances vénéneuses de sa surface. Le traitement accélère la sécrétion de sels et de subsistance sébacée, et l'excrétion de l'eau.

    Il renforce le pouvoir de renouvellement de la peau et sa résistance à diverses atteintes.

    Effets sur les muscles

    L'aspiration à faible pression des ventouses stimule les vaisseaux capillaires sous-cutanés, ce qui active le fonctionnement des vaisseaux sanguins musculaires.

    Leur extension facilite l'écoulement du sang et à un effet remarquable sur une épaule ankylosée par exemple, en enlevant du sang congestionné.

    De plus, la circulation lymphatique est renforcée. Après le traitement, la peau est rayonnante du fait de l'augmentation de la température cutanée et des muscles, sous l'effet de l'augmentation du débit sanguin.

    Effets sur les articulations

    Les atteintes musculaires rhumatismales chroniques sont des affections pour lesquelles les ventouses sont efficaces.

    Dans ce cas, on concentre le traitement sur la zone articulaire concernée.

    Quand l'atteinte est modérée, une guérison quasi complète est envisageable, et cela est attribué à une amélioration de la circulation du sang dans l'articulation, de l'activité et de la sécrétion du liquide synovial.

    Des spasmes musculaires autour de l'articulation peuvent être levés.

    Effets sur les organes digestifs

    Comme le pouvoir de guérison naturelle tire son énergie essentiellement des organes digestifs, on met l'accent sur le traitement de l'estomac, de la rate et des intestins.

    Le pouvoir d'attraction d'une faible pression exercée sur le ventre stimule la partie interne des organes, leurs mouvements péristaltiques et la sécrétion des liquides digestifs, renforçant ainsi le pouvoir de sécrétion.

    Ce traitement a globalement des effets remarquables sur les atteintes gastro-entérites chroniques et sur la constipation. Il renforce également les muscles et les organes respiratoires.

    Beaucoup de patients ont faim après une application de ventouses dans la région abdominale. Les organes digestifs, notamment l'estomac et rate, sont considérés comme les plus importants en tant que moteur du corps humain.

    Effets généraux des ventouses

    La purification du sang

    Du fait de la traction exercée par la faible pression, le débit sanguin dans les artères et les veines augmente, mais dans le cas de ces dernières, on note des points de congestion locale qui apparaissent et disparaissent.

    La facilitation du débit sanguin est la caractéristique la plus importante de ce traitement. Il est très utile pour les artères indurées, les épaules raides, etc.

    Ce traitement augmenterait le nombre de globules rouges et blancs et rendrait alcalin ou neutre un sang acide. Le sang serait alors purifié.

    La stimulation du système nerveux

    Le traitement par ventouses stimule les nerfs sensitifs de la peau. Les effets inhibiteurs sur une douleur ne se cantonnent pas à la zone directement traitée, mais débordent sur les territoires des principaux nerfs concernés.

    Le traitement du dos porte principalement sur le niveau médian et les nerfs parasympathiques situés à côté. Leur stimulation à des effets favorables non seulement sur le système nerveux autonome lui-même, mais aussi sur plusieurs organes sous contrôle.

    Les ventouses sont, comme le massage, efficaces sur le syndrome dit de malaise général, avec des céphalées chroniques, les vertiges, une langueur, des épaules raides, une asthénie, etc. Ces troubles peuvent être dus à une anxiété, une inquiétude et une douleur corporelle.

    Les ventouses sont également efficaces contre des maladies comme l'hypertension artérielle, les névralgies et les rhumatismes.

    Les effets locaux généraux de ce traitement renforcent le pouvoir de guérison contre certaines maladies et, en association à des mesures diététiques et à une psychothérapie, peuvent guérir ou prévenir complètement la maladie.

    Le traitement par ventouses convient aux traitements des douleurs, aux syndromes Bi, aux maladies des systèmes digestifs, circulatoires et respiratoires, à certaines affections cutanées comme les furoncles et l'eczéma, aux attaques de vent (paralysie faciale), à la faiblesse musculaire, à l'hypertension artérielle et aux rhumes banaux.

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