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Sulforaphane: Stress et bactéries intestinales

  • Par vogot
  • Le 12/05/2018
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Depuis quelques années, la recherche découvre avec stupéfaction les implications innombrables de notre microbiote sur le bon fonctionnement du corps. Chaque semaine ou presque, celle-ci attribue à ces 100 000 milliards de micro-organismes qui vivent dans notre organisme, un nouveau rôle sur un mécanisme déterminant de notre santé. Les chercheurs ont d’abord cru qu’il se cantonnait à la digestion, puis qu’il s’étendait à l’immunité, à la prévention des maladies chroniques, à l’inflammation, aux troubles de l’humeur, à la régulation du système nerveux et désormais on apprend que sa qualité influe sur la probabilité de souffrir de troubles du stress post-traumatique. 

Microbiote: qu'est-ce c'est?

L’écosystème digestif ou microbiote est particulièrement important car il conditionne notre état de santé. Il est formé d’une microflore très abondante (de l’ordre de cent mille milliards de bactéries) de plusieurs centaines d’espèces différentes parmi lesquelles on distingue :

  • Une microflore de protection, formée d’espèces des genres Bacteroïdes, Lactobacillus, Bifidobacterium dont le rôle est de préserver l’hôte contre les troubles infectieux et dégénératifs.

  • Une microflore sous-dominante, formée d’entérocoques et d’entérobactéries, qui peut avoir une action protectrice ou infectieuse opportuniste, suivant les espèces microbiennes présentes et la résistance immunitaire de l’hôte.

  • Une microflore résiduelle fluctuante, formée entre autres de clostridies, de streptocoques, de staphylocoques, de levures et de champignons microscopiques et dont le pouvoir pathogène se manifeste lors d’une diminution de la flore de protection (par exemple en cas d’immunodéficience ou de certains traitements thérapeutiques).

De récentes recherches par le séquençage du génome (identification par l’ARN16S des espèces bactériennes) ont permis de diviser le microbiote humain en 3 embranchements : Formicutes, Bacteroidetes, et Actinobacteriae. Chaque individu possède son propre microbiote (carte d’identité bactérienne) mais 30% de l’ensemble des espèces bactériennes sont présents chez 60 % des individus.

Depuis plus de 30 ans, on sait que des bactéries probiotiques peuvent intervenir dans le traitement des troubles digestifs tels que la constipation et la diarrhée, mais plus récemment il a été mis en évidence qu'elles peuvent aussi jouer un rôle  dans le traitement  d'affections telles que l’obésité, le diabète de type 1, les allergies et la maladie de Crohn. Il faudra cependant attendre que le programme de recherche international MetaHIT en révèle davantage.

L’importance de la qualité du microbiote

Si vous ne connaissez pas ce trouble très fréquent, sachez que vous pouvez en être victime après l’expérience d’un événement traumatisant, comme un accident de voiture, des sévices physiques et sexuels, ou encore un désastre naturel. C’est un phénomène très répandu qui provoque un certain nombre de symptômes récurrents comme des cauchemars, des souvenirs répétitifs et envahissants, de l’évitement, des altérations émotionnelles et l’hyperactivation du système nerveux (irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance…) mais il ne survient pas chez tout le monde.

Pour le même évènement traumatisant, un individu peut développer un stress post-traumatique, tandis qu’un autre peut y échapper complètement.

Cette destinée incertaine n’est pas une simple affaire de pile ou face: des chercheurs avaient jusque-là remarqué que les mauvaises expériences liées à l’enfance ainsi qu’une mauvaise hygiène de vie pouvaient faire pencher le sort d’un individu du mauvais côté de la balance.

Mais un nouveau facteur semble carrément nier le rôle du hasard (je vous rappelle, que le hasard n'existe pas...) dans ce dénouement: la qualité du microbiote.

En comparant les microbiotes des personnes qui souffrent de troubles du stress post-traumatique avec ceux des personnes qui y ont échappé malgré l’expérience d’un événement traumatisant, les chercheurs ont remarqué une différence de taille.

Les victimes du stress post-traumatique présentaient des quantités considérablement réduites pour 3 types de bactéries: Actinobacteria, Lentisphaerae and Verrucomicrobia.

Or, deux des fonctions connues de ces bactéries sont la régulation du système immunitaire et la modulation des niveaux d’inflammation. Au cours du stress-traumatique, les chercheurs ont justement mis en évidence des réponses inflammatoires exagérées ainsi qu’une altération des lymphocytes T régulateurs, ces cellules qui luttent contre les réponses immunitaires aberrantes qu’on rencontre notamment dans les allergies, les maladies auto-immunes et les rejets de greffes.

Ils ont également remarqué que les personnes qui présentaient, avant l’événement traumatisant, des niveaux élevés de protéine C réactive (un marqueur indéniable de l’inflammation) étaient davantage susceptibles de souffrir de stress post-traumatique. 

Nos bactéries et notre système nerveux communiquent entre eux

Cette étude rappelle l’existence d’une communication vitale entre notre système nerveux central et notre microbiote intestinal. Cela n'est pas une nouveauté en naturopathie, mais il fallait bien que des chercheurs le démontrent scientifiquement.

Lorsque des modifications néfastes surviennent, à la suite par exemple d’un traitement antibiotique ou d’une alimentation mal équilibrée, il faut s’attendre à des conséquences directes sur la fonction cognitive, sur l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien, qu’on appelle aussi l’axe du stress, et par effet domino sur la capacité de l’organisme à prévenir ou précipiter un certain nombre de maladies.

Ces conséquences sur notre système nerveux central ont elles-mêmes des répercussions sur le microbiote, entraînant un cercle aussi vicieux que dévastateur. Les glucocorticoïdes qui sont secrétés par l’organisme en cas de stress favorisent par exemple l’expansion d’une bactérie pathogène, Helicobacter spp, laquelle favorise et aggrave à son tour toutes les maladies inflammatoires chroniques. 

Heureusement, il est possible d’intervenir pour rétablir des populations bactériennes saines dans le microbiote, et éviter de favoriser le stress post-traumatique, comme l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques. On utilise pour cela des probiotiques, c‘est à dire des micro-organismes qui vont agir favorablement sur le microbiote en éliminant les espèces pathogènes. Deux possibilités compatibles s’offrent à vous:

  • soit en cherchant à éliminer les bactéries du genre Helicobacter, en cause dans de très nombreuses maladies chroniques d’aujourd’hui, par l’intermédiaire de sulforaphanes ­(brocoli, radis noir…), qui ont une action préventive sur le cancer. Des études ont montré que ce sont de puissants ­bactéricides, y ­compris contre les formes d’Helicobacter ­résistantes aux antibiotiques. 

  • soit en agissant sur tous les fronts grâce à un puissant mélange de probiotiques comme Formule Probiotiques qui contient pour 3 gélules, 10.5 milliards de bactéries lactiques.

​Sulforaphane: définition?

Le sulforaphane, un des principaux composés phytochimiques dans le brocoli et autres légumes crucifères qui les aide à prévenir le cancer, a été montré pour la première fois pour cibler sélectivement et de tuer les cellules cancéreuses tout en laissant les cellules prostatiques normales en bonne santé et pas affectés. Il semble que le sulforaphane, qui se trouve à des niveaux assez élevés dans le brocoli, le chou-fleur et autres légumes crucifères, est un inhibiteur de l'histone désacétylase, ou des enzymes HDAC. L'inhibition des HDAC est l'un des domaines les plus prometteurs du traitement du cancer.

Seulement, le suforaphane n’existe pas en tant que tel dans le brocoli. Il est le produit d’une réaction entre un glucosinolate (un métabolite secondaire – c’est-à-dire qui ne participe pas directement à la croissance et au développement de la plante – qui sert de moyen de défense contre les insectes ravageurs) et une enzyme appelée la myrosinase, qui est également présente à l’intérieur de la plante.

Cette réaction se produit principalement lors de la mastication (en présence d’eau, et sous le phénomène mécanique de broyage du brocoli). La myrosinase "casse" alors le groupement glucose du glucosinolate, donnant des isothiocyanates, dont fait partie le sulforaphane.

Le sulforaphane aide le corps à se débarrasser des composés potentiellement inflammatoires. Il module entre autres, l’activité du facteur de transcription NFκB à même d’engendrer l’expression de gènes pro-inflammatoires.

Le sulforaphane est donc présent dans les légumes crucifères, et est seulement libéré dans le corps après la digestion.

Mais cette précieuse myrosinase est détruite par la cuisson, et ce, même lors des traitements thermiques nécessaires à la surgélation.

Pas de sulforaphane dans le brocoli cuit ou surgelé

Malheureusement, peu d’entre vous consomment le brocoli cru (bien que ce soit un délice en apéritif par exemple !).

Dès lors, il est fort dommage de constater que beaucoup se privent d’une molécule très puissante, et avalent au final un légume qui, du fait de la cuisson, passe du statut de « super-aliment » à un simple légume vert (si tant est qu’un légume vert puisse être considéré comme « simple » bien sûr…).

Sans compter que beaucoup de personnes se sont mises à consommer du brocoli en vertu de ses propriétés anticancer, sans savoir qu’elles s’en privaient du même coup à chaque passage dans la casserole !

Notons cependant que cela n’est peut-être pas totalement vain, car une petite fraction pourrait tout de même être transformée en sulforaphane en l’absence de myrosisnase, grâce à notre flore bactérienne. Néanmoins, même si c’était effectivement le cas, le rendement resterait tout de même très faible.

Alors que faire?

La solution a été découverte il y a quelques années : apporter de la myrosinase autrement !

Les sources intéressantes comprennent le radis rose ou noir, le raifort, le wasabi, le cresson ou encore la moutarde forte.

Plus ça pique, mieux c’est… Ce qui tombe bien, car il faut bien avouer que le goût du brocoli cuit reste assez fade !

Brocoli 

Le brocoli contient une grande quantité de sulforaphane, avec des germes de brocoli étant la source de nourriture la plus riche. La concentration de sulforaphane dans les pousses de brocoli est de 1,153 mg par 100 g (poids sec), plus que toute autre source de nourriture, et 10 fois celle du brocoli mûr à seulement 44 mg à 171 mg par 100 g (poids sec). 

Choux de Bruxelles 

Les choux de Bruxelles sont un autre légume contenant des quantités significatives de sulforaphane. 

Kale

Le kale est un légume très fibreux de la famille des crucifères. C'est le contenu de sulforaphane qui est libéré dans le corps lors de la mastication et tout au long de la digestion. 

Autres légumes crucifères 

Chou, chou-fleur, le chou vert et le cresson.

Vous pouvez compléter par la prise de psyllium. Le nombre de pathologies intestinales pouvant se trouver améliorer par les mucilages du psyllium blond est grand, des colites, inflammations, ulcérations, aux ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation. La flore intestinale se trouvera renforcée car les polysaccharides sont des microfibres végétales qui nourrissent et protègent les bactéries amies présentes dans l’intestin et indispensables à son équilibre.

Une flore intestinale plus saine et équilibrée est le gage d’une bonne vitalité générale, garantit moins de toxines dans le sang et permet une meilleure assimilation des nutriments ingérés dans le bol alimentaire. Le système immunitaire est soulagé et donc rendu plus fort pour agir dans d’autres parties de l’organisme.

C’est en tout cas un domaine de la recherche en plein essor qui fait l'objet de nombreuses études au niveau international et qui suscite de nombreux espoirs pour combattre définitivement les maladies chroniques et les troubles liés au stress. 

 

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