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  • Acide Hyaluronique, quel sérum privilégier ?

    • Par vogot
    • Le 15/11/2021

    Définition

    L’acide hyaluronique est un mucopolysaccharide qui se trouve naturellement dans notre peau. Il est généré par notre corps dès la naissance afin de réguler l’hydratation de l’épiderme. Il a la capacité d’absorber et de retenir de grandes quantités d’eau ; il est comme une « éponge » capable de contenir plus de 1 000 fois son poids en eau.

    Histoire

    L’acide hyaluronique (AH) a été découvert en 1930 dans l’humeur vitrée d’un œil de bovin. L’identification de la structure chimique de ce nouveau polysaccharide riche en acide uronique lui vaut son nom actuel : hyalos = vitreux et uronique.

    Il est présent dans tous les tissus embryonnaires. Ensuite, au sein du corps humain, il est principalement formé par les fibroblastes au niveau de la peau et des chondrocytes pour le cartilage. Il est synthétisé sous l’action d’une enzyme : la hyaluronane synthetase.

    L’AH est très hydrophile. Il se lie à des molécules d’eau, de collagène et de protéoglycane pour constituer un gel dense et visqueux.

    Sensible aux UV, capteur des radicaux libres, au fil des années son poids moléculaire diminue entraînant une perte de ses fonctions hydratantes, élastiques et visqueuses.

    C’est pourquoi il concentre l’intérêt des thérapies anti-âge pour combler les rides, hydrater et tonifier la peau, soulager les douleurs articulaires.

    Propriétés

    L’acide hyaluronique apporte de la viscosité au liquide synovial permettant la lubrification des articulations. Il comble l’espace inter-cellulaire, hydratant et donnant ainsi de la cohésion au tissu.

    Il intervient dans les processus de cicatrisation, d’inflammation. Il s’oppose à l’angiogenèse d’où son intérêt dans les cancers.

    Effets

    Les effets les plus visibles de cette réduction de l’acide hyaluronique dans notre organisme sont :

    • l’apparition des premières rides d’expression,

    • l’altération de l’élasticité et de la souplesse de la peau,

    • la diminution de la turgescence

    • l’augmentation de la sécheresse et de l’aspérité.

    La quantité d’acide hyaluronique que nous synthétisons naturellement détermine l’élasticité et la fermeté de notre peau.

    À un âge précoce, nous générons des quantités élevées ; jusqu’à 40 ans, sa production se réduit de moitié ; à 60 ans, nous générons à peine 10 % de notre production d’enfance.

    L’acide hyaluronique apportée par les thérapies anti-âge offre de multiples bénéfices pour la beauté peau :

    • booste la synthèse naturelle d’acide hyaluronique dans l’épiderme,

    • hydrate et repulpe,

    • lisse les rides et ridules,

    • raffermit, redensifie,

    • est antioxydante.

    Mais attention, il existe différents types d’acides hyaluroniques et tous n’ont pas les mêmes bénéfices car ils ne pénètrent pas dans la peau de la même façon. Tout dépend de leur taille. C’est là, la principale différence entre les différents types d’acides hyaluroniques.

    Définition du Dalton

    Dans le domaine de la biochimie, on appelle l'unité de masse des atomes, le dalton (symbole Da), en l'honneur de John Dalton pour son travail sur la théorie atomique.

    Unité de mesure de masse équivalente à un seizième de la masse d'un atome d'oxygène.

    Poids moléculaire et efficacité

    Actuellement, aucune étude n’a établi de rapport entre le poids moléculaire d’un acide hyaluronique et son efficacité.

    Il semble que son action soit différente selon le poids moléculaire. Les molécules de bas poids moléculaire seraient absorbées plus vite ; les molécules de haut poids moléculaire seraient moins bien absorbées, plus tardivement ou sur une période plus longue.

    Des études prouvent néanmoins que même de forts poids moléculaires passent la barrière intestinale. Des molécules d’un poids allant jusqu’à 500 000 daltons ont ainsi montré une absorption identique à des molécules de faible poids (5000 daltons) car la molécule est absorbée par un autre moyen : la voie des chylomicrons qui opère une fragmentation de la grosse molécule en plus petites.

    Types d'acides hyaluroniques

    Nous pouvons distinguer deux types d’acide hyaluronique :

    L’acide hyaluronique de poids moléculaire élevé (1 – 1 500 000 Dalton), pénètre moins profondément dans la peau, mais a une extraordinaire capacité d’hydratation, formant un mince film, non occlusif, sur la peau, qui agit comme un humectant. Il exerce également un effet de lissage sur les rides.

    L’acide hyaluronique, de poids moléculaire faible (20 000 – 50 000 Dalton), pénètre plus profondément dans la peau et, par conséquent, est en mesure de combler les rides de l’intérieur, en retenant l’eau dans la matrice intercellulaire du tissu connectif. Il est en mesure de réduire les rides profondes, de ralentir le processus de vieillissement de la peau, de régénérer et d’apporter une grande élasticité à la peau.

    Méthodes de fabrication

    Il en existe deux différentes :

    • la première est d’origine animale puisque l’acide hyaluronique est issu de la crête des coqs, après broyage, traitement chimique et purification. Cependant, ce procédé est aujourd’hui presque abandonné.

    • la deuxième est le procédé biofermentaire ou « végétal » , cultivé sur un substrat qui permet de sécréter des filaments d’Acide Hyaluronique. Ce procédé plus récent génère de l’acide hyaluronique purifié à faible teneur en résidus protéiques. L’acide hyaluronique issu de cette méthode est souvent dit « d’origine végétale ».

    Bien entendu, nous privilégions cette dernière méthode.

    Acide hyaluronique d'origine naturelle

    D’où vient l’acide hyaluronique d’origine naturelle ?

    Le sérum acide hyaluronique d’origine naturelle a été choisi par la CYBERBOUTIQUE VOGOT pour sa capacité à hydrater et à repulper la peau. En effet, il est capable de retenir jusqu’à 1000 fois son poids en eau tout en étant parfaitement toléré, même par les peaux sensibles. Dans un soin, le sérum acide hyaluronique d’origine naturelle est donc un atout pour celles et ceux qui souhaitent afficher une peau bien hydratée et pulpeuse.

    Serum acide hyaluronique 1
    Autre atout : l’acide hyaluronique d’origine naturelle forme un réseau à la surface de la peau, pour la protéger des agressions extérieures.

    Le sérum acide hyaluronique vendu en CYBERBOUTIQUE VOGOT se situe entre 800 000 et 1 500 000 Daltons. Il ne provient pas d’origine animale. Il est obtenu à partir de la fermentation de peptone de blé, de graines de maïs, d'extrait de levure en poudre et du glucose.

    Contre-indications et effets secondaires

    Pour les personnes présentant une hypersensibilité à l’acide hyaluronique, son utilisation est déconseillée, sauf pour l'acide hyaluronique d'origine naturelle.

    Aucun effet secondaire renseigné.

    Précautions d’emploi

    L’acide hyaluronique ne convient pas aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants de moins de 12 ans.

    Interactions médicamenteuses

    Aucune interaction médicamenteuse renseignée.

  • Remettre sa pendule alimentaire à l’heure grâce à la chrono-nutrition et à l'hygiénisme

    • Par vogot
    • Le 04/11/2021

    Chrono-nutrition, qu'est-ce que c'est ?

    Souvent vous avez dû entendre des discussions ou observer ci et là, des sujets sur la chrono-nutrition.

    Certains professionnels de santé vous diront que c'est l'art d’adapter votre alimentation au fonctionnement de vos organes, une sorte de « régime » qui va à l’encontre de vos habitudes alimentaires. Quelques précisions, néanmoins, sont à ajouter.

    Il s’agit donc de manger en fonction des sécrétions enzymatiques et hormonales avec une notion d’horaires très importante. Elle tire ses racines dans l’Ayurveda et la médecine chinoise traditionnelle.

    Oui mais comment retrouver un rythme alimentaire sain ?

    C'est en 1986 que le nutritionniste français Alain Delabos a développé le concept de chrono-nutrition. Ce mode alimentaire est basé sur le fait que la dénutrition des personnes âgées est souvent lié à la fixité des repas tant dans les horaires que la composition. Après avoir étudié différents paramètres comme les rythmes biologiques et les habitudes alimentaires instinctives de nos ancêtres, il a constaté que ce n'est pas le choix des aliments qui fait défaut mais plutôt le moment de leur consommation dans la journée. Plusieurs grands principes sont regroupés dans cette méthode comme :

    • ne pas consommer d'aliments allégés ;

    • ne pas changer l'ordre des repas ;

    • la possibilité d'avoir deux repas joker par semaine, entre autres.

    Il est recommandé de manger plutôt gras et protéiné le matin, un repas riche à midi et un repas plus léger le soir car les sécrétions digestives sont plus faibles.

    C'est le principe du repas de roi (le matin), repas de prince (le midi) et repas de mendiant (le soir).

    La chrono-nutrition n'a finalement d'autre vocation que de rétablir un bon rythme des repas.

    En naturopathie, on considère que l'on se nourrit de façon naturelle et de façon adaptée aux besoins de l'organisme. Ainsi, chaque organe possède son propre rythme circadien. Ce dernier régit les cycles physiques, mentaux et émotionnels du corps. Il est principalement affecté par la lumière et l'obscurité, l'influence du sommeil, la température corporelle et les hormones de l'appétit.

    La chrono-nutrition prend en compte les mensurations globales

    C'est un outil pour gérer la pression artérielle, stabiliser la glycémie, équilibrer les hormones et réguler le taux de cholestérol. Elle permet une meilleure digestion et absorption des nutriments et renforce le système immunitaire. Elle permet aussi une meilleure gestion du poids et de perte de graisses.

    Mais contrairement à la chrono-nutrion, en hygiénisme, il n'est pas conseiller de planifier un petit-déjeuner nutritif riche en vitamines et acides gras, un déjeuner à base de protéines et de féculents, un goûter facultatif et un dîner léger composé de légumineuses et de légumes.

    La différence tient dans les repas dissociés

    Le petit-déjeuner doit couvrir les deux tiers des besoins quotidiens en protéines.

    Les fruits doivent absolument être consommés seuls en dehors des repas ou bien aux collations de 10h et 16h. Les fruits acides ne seront jamais proposés au petit-déjeuner. Au revoir, le jus d'orange avec les tartines de confitures. Evitez également les trop célèbres salades de fruits, dont les fruits acides et les fruits alcalins obligent les enzymes digestives à réaliser une salsa démoniaque délétère.

    Pour le repas du midi, protéines et légumes « verts » sont la meilleure association alimentaire.

    Pour rappel : les protéines ne doivent jamais se retrouver, au cours du même repas, avec les féculents (amidons). C'est un principe de base primordial, penser différemment serait contraire aux lois de la physique et de la biologie digestive.

    Un dîner léger composé d'aliments assimilables deux heures au moins avant le coucher (Féculents et légumes en soupe mixée par exemple). Les protéines sont à proscrire car elles créent des acides circulants, qui provoquent des réveils nocturnes par exemple ou bien des problèmes articulaires et/ou organiques à courts, moyens ou longs termes, selon les individus.

    Conclusion

    Plus un repas est simple, préparé par vos soins avec des légumes de saison, consommé selon les principes de la chrono-nutrition et de l'hygiénisme, plus vos enzymes digestives et vos cellules vous remercieront.

  • Sport et renforcement du système immunitaire : Est-ce que ça fonctionne réellement ?

    • Par vogot
    • Le 30/10/2021

    Différence entre sport et activités physiques

    Souvent, en consultation, j'entends mes patient(e)s dire qu'elles (qu'ils) font du sport. Quand on rentre dans les détails, en fait, il s'agit d'activités physiques.

    Alors faisons le point entre sport et activités physiques.

    Le sport

    Le sport est une activité codifiée et réglementée pour qu’on puisse l’exercer dans différents pays, dans un but de performance, d’arriver premier, de battre un record, souvent institutionnalisé et qui dépend d’une fédération.

    Donc faire du sport, c’est en général en lien avec un club et dans un but de compétition.

    L’activité physique

    Ce sont tous les gestes de la vie quotidienne, tout ce qu’on va faire qui va amener une dépense d’énergie : passer l’aspirateur, laver mes carreaux, travailler, manger, promener le chien, marcher pour aller prendre le métro, jouer avec vos enfants, ou courir le dimanche sans vouloir vous surpasser. Ce sont donc toutes vos activités du quotidien, liées au loisir, au travail, aux déplacement quels qu’ils soient. Certaines activités physiques sont dites « adaptées ».

    L’activité physique adaptée

    L’activité physique adaptée est une activité physique qu’on propose dans un cadre déterminé pour respecter les besoins particuliers d’une personne donnée.
    On se base, non pas sur ce que ces personnes ne peuvent pas faire, mais sur leurs ressources.

    Par exemple, si on considère une personne tétraplégique, il y a de nombreuses activités qu’on ne pourra pas lui proposer, mais on va chercher les activités qui sont possibles, pour lesquelles la personne a les ressources nécessaires.

    On adapte donc l’activité aux ressources des personnes et non pas à leurs contraintes.
    L’activité physique adaptée peut se faire en prévention primaire, par exemple auprès de personnes qui font peu d’activité physique, qui sont déconditionnées ou essoufflées et qui aimerait réussir à se remettre à une activité physique. On va donc leur proposer une activité physique adaptée à leur objectif et à leurs caractéristiques.

    L’activité physique adaptée ne s’adresse ainsi pas uniquement dans un cadre thérapeutique ou à des personnes qui ont déjà une pathologie déclarée.

    « La marche est le meilleur remède pour l’homme » disait Hippocrate en 400 avant notre ère. Disait-il vrai ? Voyons si l’activité physique permet réellement d'améliorer les défenses de l’organisme.

    Comment la pratique du sport influence-t-elle notre immunité ?

    Le sport modéré est excellent pour la santé

    C’est une donnée confirmée par les études depuis plusieurs décennies : le sport est bon pour la santé, et notamment pour l'immunité.
    En effet, l'activité physique :

    • permet d’augmenter les dépenses caloriques, ce qui évite les problèmes liés au surpoids ;

    • stimule le cœur, et diminue ainsi les risques d'avoir des problèmes cardiovasculaires ;

    • et induit la libération d’endorphines, ce qui provoque une importante sensation de bien-être. En réduisant les hormones du stress, les endorphines favorisent également la réponse immunitaire de l’organisme aux agressions.

    Comment l'activité physique stimule-t-elle le système immunitaire ?

    Mais allons plus loin dans la découverte des liens entre activité physique et immunité.

    Les études ont notamment montré :

    • qu'une activité sportive régulière provoque un pic de polynucléaires neutrophiles, un type de globules blancs très efficaces pour défendre l'organisme. Le taux de neutrophiles retrouve ensuite son niveau « normal » 24 heures après la séance ;

    • une autre étude a montré que la pratique régulière du vélo stimule plusieurs aspect de nos défenses immunitaires. Les sujets de l'étude, des cyclistes réguliers, présentaient en effet des taux extrêmement élevés de certains lymphocytes T, mais aussi d’IL-7, une molécule qui protège le thymus du vieillissement. Or, le thymus est justement l’organe qui produit les lymphocytes T (ce qui en fait l’un des piliers de notre système immunitaire).

    Bref, les données scientifiques en vigueur permettent aisément de valider la pensée d'Hippocrate : quel que soit l’âge des pratiquants, une activité physique régulière est l’une des meilleures manières de protéger l'organisme.

    Combien d'heures de sport ou d'activités physiques pratiquer par semaine ?

    Prenons un exemple simple et très répandu : le jogging. Selon une étude danoise parue dans l’American College of cardiology en février 2015, un adulte devrait pratiquer 2h30 de jogging par semaine, avec un rythme lent ou moyen, réparties en 3 séances.

    Selon cette même étude, ces recommandations permettraient d’augmenter l’espérance de vie de plus de 6 ans pour les hommes et de presque 6 ans pour les femmes.

    Faites du sport ou pratiquez une activité physique... mais avec modération

    Bien sûr, il ne faut pas non plus abuser de l'activité physique. Deux hormones libérées lors des performances sportives, l’adrénaline et le cortisol, peuvent finir par nuire au métabolisme et provoquer une altération de l’équilibre des cytokines, ainsi qu'une production accrue de radicaux libres.

    En outre, le sport intensif multiplie les micro-lésions au niveau musculaire, osseux, intestinal... Ces dernières peuvent notamment provoquer la diffusion, dans l’ensemble de l’organisme, de bactéries et de toxines présentes dans l’intestin.

    Ne surmenez pas votre corps, ce qui finirait par provoquer l'effet contraire de ce que vous recherchez, avec une baisse globale de vos défenses immunitaires.

    En un mot, trop de sport tue le corps.

    Immunité : des astuces simples pour une pratique sportive efficace

    Sportifs occasionnels, sportifs réguliers ou athlètes chevronnés... Voici quelques astuces à connaître pour tirer le meilleur parti de votre activité physique :

    • si vous vous remettez tout juste au sport, optez pour une mise en mouvement progressive (surtout si vous êtes en surpoids);

    • si vous pratiquez un sport de façon intensive, optez pour des récupérations longues afin de laisser le temps aux défenses immunitaires de retrouver un état « normal »;

    • notez également qu'il vaut mieux effectuer une à deux séances intensives par semaine maximum (vous pouvez toujours y ajouter des séances plus modérées).

    Ces substances qui optimisent les performances physiques et stimulent l'immunité

    De nombreux composés disponibles dans la nature sont capables de vous aider à améliorer vos capacités sportives...
    ... tout en stimulant directement votre immunité :

    • le ginseng, tonifiant, protecteur de la fonction cardiaque et pro-immunité, est très apprécié par les sportifs (je vous conseille en particulier le complément Ginseng);

    • l'acide aminé L-glutamine améliore la synthèse des protéines et favorise ainsi le renouvellement musculaire. Il constitue également une source exceptionnelle de combustible pour les cellules immunitaires (découvrez L-Glutamine en poudre);

    • l'acide aminé L-citrulline, de son côté, tamponne l’ammoniaque produit par les muscles au cours de l'effort. Il agit ainsi contre les courbatures et favorise la récupération musculaire. Il est aussi, par ailleurs, un véritable booster immunitaire. Pour vous supplémenter en L-Citrulline, prenez par exemple l'excellent complément L-Citrulline et BCAA.

    D'autres compléments alimentaires incontournables chez les sportifs

    Je mentionnerais encore quelques suppléments adorés par les sportifs :

    • la spiruline, cette micro-algue riche en protéines, vitamines et minéraux, est hyper populaire chez les amateurs de sport. Elle permet à la fois de tonifier l'organisme, d'améliorer l'endurance, de faciliter le développement des muscles et la récupération (vous pouvez opter pour Spiruline biologique (poudre, gélules ou comprimés) ou pour Spiruline isotonique en poudre) ;

    • vous cherchez à prendre de la masse musculaire ? La whey, la créatine et la BCAA constituent le trio indispensable de la supplémentation en musculation (retrouvez-les avec Protéine Naked Whey, Créatine monohydrate et BCAA 4:1:1).

    Je citerais enfin quelques classiques de la supplémentation utiles à tous

    Pour finir, je rappelle quelques compléments essentiels, qui se révéleront très bénéfiques pour les sportifs, non-inités et initiés... mais pas seulement !
    Je cite :

    • les omégas 3. Ces acides gras polyinsaturés participent à la régénération cellulaire, améliorent les performances et protègent la santé du cœur (prenez par exemple OMÉGA 3 + Vitamine E) ;

    • n'hésitez pas non plus à vous supplémenter en magnésium (avec Magnésium marin ou Magnésium Marin + Vitamine B6). Bon à savoir : la pratique sportive peut entraîner une déperdition de sels minéraux, d'où la nécessité d'augmenter vos apports en magnésium, notamment ;

    • bien entendu, je vous conseille enfin d'opter pour un apport en vitamine D, car toute déficience en vitamine D nuira aux capacités de votre organisme, et notamment à ses facultés sportives. Pour rappel, la « vitamine du soleil » joue un rôle dans la santé osseuse, la fonction musculaire et l'immunité. Pour bénéficier de cette substance essentielle, choisissez idéalement le complément Vitamine D3 végétale.

    Pour conclure, les principes essentiels pour être dans vos starting-block :

    • une alimentation saine, équilibrée et surtout dissociée ;

    • une pratique sportive ou une activité physique ;

    • une supplémentation adaptée.

  • Stimuler votre système immunitaire le matin : Comment s'y prendre ?

    • Par vogot
    • Le 30/10/2021

    Certaines habitudes quotidiennes peuvent vous aider à booster votre système immunitaire.

    Cela commence dès le saut du lit ! Voici une routine à adopter pour renforcer votre système immunitaire.

    Pourquoi renforcer votre système immunitaire dès le matin ?

    Continuellement soumis à des agressions extérieures (bactéries, virus, parasites…) mais aussi intérieures (stress, tabac, alimentation déséquilibrée…), votre corps doit vaille que vaille préserver son intégrité. Il a donc mis au point un système de défense particulièrement élaboré pour neutraliser ces envahisseurs potentiels.

    En première ligne, on retrouve les neutrophiles et les macrophages qui digèrent (phagocytent) sans distinction les cellules étrangères. S’ils se trouvent dépassés face à l’ampleur de la tâche, le système immunitaire sort l’artillerie lourde avec des globules blancs spécifiquement dirigés contre l’agent pathogène à éradiquer (antigène) : les lymphocytes.

    Pour vous protéger efficacement toute la journée, vous comprenez donc aisément l’importance de mettre au pas votre armée immunitaire dès le lever!

    Respirez profondément pour relancer la circulation lymphatique

    Comme toutes les cellules, les globules blancs nécessitent de l’énergie pour fonctionner à plein régime. Celle-ci est essentiellement synthétisée à partir de glucose et d’oxygène. Pas étonnant que la respiration joue un rôle clé dans le renforcement de l’immunité!

    Ample et profonde, elle favorise une meilleure oxygénation cellulaire. Elle facilite également la progression de la lymphe le long des vaisseaux lymphatiques – et donc l’évacuation des déchets.

    Même encore sous la couette, pratiquez cet exercice de respiration abdominale :

    • inspirez en gonflant le ventre puis les poumons ;

    • bloquez votre souffle quelques secondes ;

    • chassez l’air par les abdominaux en expirant.

    Bougez en extérieur pour renforcer naturellement votre immunité

    En préservant une masse musculaire correcte, vous offrez à vos globules blancs une réserve non négligeable en glutamine, carburant indispensable à leur activité en cas d’infection.

    Une pratique sportive régulière d’intensité modérée ou une activité physique douce est donc tout indiquée.

    Le top ? Une marche en forêt à l’aube pour offrir un grand bol d’air à vos cellules immunitaires !

    La vitamine C pour un fonctionnement immunitaire normal

    Du jus d’orange au petit déjeuner ? Surtout pas !

    Comme le kiwi, les agrumes ou le cassis, il renferme de la vitamine C qui contribue au fonctionnement normal du système immunitaire ainsi qu’à la réduction de la fatigue.

    Je vous suggère de le boire en collation, vers 10h, seul ou accompagné d'autres fruits acides.

    Le petit-déjeuner type jus d'orange, croissant et café est une infamie. Celui-ci vous réserve des remontées acides, voir des défaillances au niveau digestif.

    Pour augmenter vos apports, vous pouvez également miser sur un supplément en vitamine C (comme Acérola).

    Prenez une douche froide pour réveiller les lymphocytes

    Plutôt adepte du jacuzzi ? La douche froide serait pourtant bien plus productive. Celle-ci augmenterait naturellement la production de lymphocytes, véritable mémoire immunitaire de notre organisme. En plus, elle exerce une action tonifiante sur la circulation sanguine. De bonnes raisons pour se motiver ! Bien entendu, pour les moins téméraires, je vous suggère une douche à température ambiante, pas trop chaude.

    L’astragale, pour soutenir les défenses corporelles

    Originaire du nord-est de la Chine, l’astragale compte parmi les plantes phares de la médecine traditionnelle chinoise où il s’affiche comme un tonique du « Yang ». Ses racines contribuent notamment aux défenses du corps contre les agents extérieurs tout en participant à une bonne résistance physique et mentale.

    Parfois consommé en tisane, l’astragale se retrouve également sous forme de gélules (Astragale).

    L’échinacée pourpre pour le système de défense

    Membre de la grande famille des Astéracées, l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea) se présente comme une fleur rustique aux pétales roses rappelant la marguerite. Particulièrement appréciée des Amérindiens, elle s’inscrit aujourd’hui comme l’une des plantes fétiches des herboristes européens car elle participe au bon fonctionnement du système de défense de l’organisme.

    Préférez Echinacea Purpurea & Angustifolia en gélules ou, sous forme liquide, Échinacée BIO ou Vita Defens (effet combiné de plusieurs plantes qui prennent en considération l’ensemble des dimensions des affections les plus communes qui mettent à mal votre système immunitaire).

    La vitamine B6 pour le maintien d’une fonction immunitaire normale

    Intervenant comme cofacteur de nombreuses réactions biochimiques (dont la synthèse des anticorps), la vitamine B6 contribue au fonctionnement normal du système immunitaire et à la réduction de la fatigue.

    Vitamine essentielle, elle doit impérativement être fournie par l’alimentation : abats, viande, poisson, levure de bière, légumineuses et céréales complètes en détiennent une quantité appréciable.

    Pour compléter vos apports en vitamine B6, tournez-vous vers des suppléments qui en renferment (comme Magnésium marin et vitamine B6).

    La griffe du chat pour soutenir la fonction immunitaire

    Aussi baptisée liane du Pérou, la griffe du chat (Uncaria tomentosa) doit son amusant surnom à ses stipules crochues. Ayant intégré la pharmacopée amazonienne il y a des millénaires, elle contribue à soutenir la fonction immunitaire, notamment grâce à sa teneur remarquable en alcaloïdes.

    Certains compléments alimentaires l’ont invitée dans des synergies de choix (à l’image de Douleurs articulaires, à base d'harpagophytum, curcuma et uncaria tomentosa).

    Boostez votre système immunitaire avec le Qi-Gong

    Puisant son origine dans la médecine chinoise, le Qi-Gong est une pratique douce combinant postures et exercices respiratoires destinée à rééquilibrer le flux énergétique du corps. Certains mouvements agissent en particulier sur le Weiqi, énergie du système immunitaire, prévenant ainsi les faiblesses des défenses naturelles.

    Dès le matin, activez par exemple le Qi des poumons en croisant les bras sur la poitrine, les doigts sur les clavicules. Inspirez profondément, puis expirez totalement en émettant un discret bourdonnement.

    Chassez le stress matinal au galop

    Lors des périodes de stress physique ou psychologique, votre système immunitaire tend à s’affaiblir. Il devient alors plus perméable aux agents extérieurs nocifs, laissant par exemple la porte ouverte aux radicaux libres qui font « rouiller » vos cellules.

    Et si vous commenciez la journée avec une bonne dose de positivité ?

    Yoga, méditation, musique, coloriage : accordez-vous une petite bulle de détente avant d’affronter la journée !

  • Huile de CBD et médicaments : quels effets sur votre métabolisme?

    • Par vogot
    • Le 08/10/2021

    De plus en plus populaire

    De nombreux effets apaisants différents sont attribués au CBD, mais l'huile de CBD peut également vous aider à soulager les symptômes de la douleur, de la dépression. Ce que beaucoup de gens aiment, c'est que les effets secondaires de l'huile de CBD sont pratiquement inexistants et qu'elle ne vous fait pas planer ou vous "défoncer". Les études montrent que l'huile de CBD est sûre à utiliser.

    De plus, nous savons également que le CBD est une substance puissante, qui interagit avec divers systèmes du corps. La prise de ce cannabinoïde est primordiale pour certaines affections, surtout quand une réponse médicamenteuse s'avère peu concluante.

    L'huile de CBD, dans certains cas, peut affecter votre métabolisme et interagir avec d'autres médicaments. Cela peut être dangereux si vous prenez des médicaments pour une certaine maladie.

    Il est donc important que vous prêtiez une attention particulière, aux médicaments avec lesquels vous combinez l'huile de CBD et d'être suivi par un professionnel de santé.

    Rappels sur le métabolisme

    Vous êtes sûrement nombreux à penser transit, lorsque vous entendez le mot métabolisme : vous pouvez avoir un métabolisme "rapide" ou "lent" et cela détermine la vitesse à laquelle vous pouvez perdre ou prendre du poids.

    Un autre processus s'appelle taux métabolique de base ou métabolisme basal et vous indique de combien de calories votre corps a besoin pour exécuter ses fonctions de base au repos.

    Le métabolisme basal et le métabolisme sont très différents l'un de l'autre. Le métabolisme est la façon dont votre corps décompose les différentes substances que vous ingérez et les utilise pour autre chose.

    La dégradation de ces substances a lieu en grande partie dans les intestins, dans le foie où les enzymes jouent un rôle majeur dans la dégradation. Ces enzymes décomposent les substances en métabolites, que votre corps utilise, par exemple, comme énergie ou blocs de construction.

    Voilà pourquoi, il est très important de faire attention aux associations alimentaires. C'est comme si, vous faisiez vous-même, votre mélange de carburants, dans le réservoir de votre voiture, alors qu'il existe des produits équilibrés, prêts à l'emploi.

    Le cytochrome P450 ou système CYP450

    Sans trop rentrer dans les détails scientifiques, je vais vous parler système digestif, quelques points à connaître, qui me paraissent essentiels.

    Les cytochromes sont des enzymes présentes dans divers tissus et qui interviennent dans le métabolisme de substances endogènes et exogènes, notamment de nombreux médicaments.

    Quelques isoenzymes assurent le métabolisme de la plupart des médicaments

    Le cytochrome P450 est un système complexe d’isoenzymes.

    Une trentaine de ces isoenzymes ont été identifiées dans l’espèce humaine au niveau du foie et aussi au niveau intestinal.

    Quatre isoenzymes sont impliquées dans le métabolisme d’environ 90 % des médicaments couramment utilisés. Ces isoenzymes sont désignées en général par les termes CYP1A2, CYP2C9, CYP2D6 et CYP3A4. Nous reviendrons sur ce dernier qui est impliqué dans le métabolisme des substances cannabinoïdes.

    Les isoenzymes CYP2B6, 2C8 et 2C19 sont impliquées dans quelques interactions seulement.

    De nombreux médicaments inhibent ou induisent l’activité de telle ou telle isoenzyme. Certains médicaments sont métabolisés par plusieurs isoenzymes.

    Certains individus sont moins bien équipés que d’autres en enzymes. Ainsi l’isoenzyme CYP2D6 fait plus ou moins défaut chez environ 5 % de la population générale. Les patients peu pourvus de cette isoenzyme métabolisent plus lentement certains médicaments, qui, de ce fait, ont chez eux plus d’effets (y compris les effets indésirables).

    Des évaluations de l’importance relative des différents cytochromes dans le métabolisme d’un médicament sont effectuées in vitro, en particulier pour des médicaments récents. Elles permettent quelques prévisions approximatives et la formulation de quelques mesures de prudence. Mais la diversité humaine et la complexité des mécanismes en jeu font que seul un suivi thérapeutique permet d’apprécier l’importance des conséquences cliniques des interactions médicamenteuses impliquant le cytochrome P450.

    Tous cobayes

    Pour les médicaments récemment mis sur le marché, le dossier pharmacologique contient généralement des études in vitro plus ou moins nombreuses rendant compte de l’affinité pour les diverses isoenzymes du cytochrome P450.

    Recul clinique très limité

    Pour les médicaments plus anciens, les études in vitro des relations du médicament avec les isoenzymes du cytochrome P450 n’existent généralement pas. Il existe, par contre, davantage de recul clinique.

    Ajouté à la variabilité de l’équipement enzymatique des individus, tout cela laisse en général une large marge d’incertitude autour de l’ampleur clinique des interactions impliquant le cytochrome P450.

    Décomposition du CBD par votre corps

    Les médicaments et autres substances, telles que l'huile de CBD, sont également décomposés par votre corps. Appelons cela, métabolisme des médicaments :

    • vitesse à laquelle le corps décompose les médicaments et autres substances en métabolites ;

    • combien de temps ces métabolites restent dans le corps.

    Si vous prenez de l'huile de CBD par voie orale, le CBD pénètre dans votre circulation sanguine par votre système digestif. De votre circulation sanguine, le CBD se retrouve dans le foie, où les enzymes du système CYP450 se décomposent ensuite en métabolites qui se retrouvent dans tout votre corps via votre circulation sanguine.

    Système CYP450 et décomposition d'huile de CBD

    Les enzymes, qui jouent un rôle important dans la dégradation des médicaments et autres substances sont les enzymes du système CYP450. Des recherches ont montré que cette famille d'enzymes, de différents cannabinoïdes, s'effondre.

    Le CBD est décomposé par l'enzyme CYP3A4. Il s'avère que cette enzyme particulière est responsable de la dégradation de 60 % de tous les médicaments sur ordonnance.

    Le CBD a une influence directe sur le système CYP450 dans le foie.

    Des recherches ont montré que le CBD inhibe l'action de l'enzyme CYP3A4. Si vous utilisez beaucoup d'huile de CBD, le CBD occupe pour ainsi dire la capacité de l'enzyme CYP3A4. L'enzyme ne peut pas décomposer une autre substance en même temps, donc le médicament reste plus longtemps dans votre corps. Vous voyez où je veux en venir.

    Si vous prenez également des médicaments en plus du CBD, le CBD peut garantir que les médicaments ne sont pas décomposés assez rapidement, ou parfois trop rapidement.

    Même si vous prenez la bonne dose de médicament, en raison de l'influence de l'huile de CBD, il peut arriver qu'une trop grande quantité de médicament soit présente dans votre corps à la fois.

    De plus, le CBD peut garantir que l'enzyme CYP3A4 ne décompose pas d'autres médicaments, de sorte qu'ils ne peuvent pas faire leur travail.

    Tous ces effets sont indésirables. Trop de médicament dans votre corps peut entraîner des effets secondaires désagréables, mais aussi un surdosage.

    Si certains médicaments sont décomposés trop rapidement, vous en consommez trop peu. Si vous prenez des médicaments pour une maladie, il peut donc arriver que les médicaments ne puissent pas faire leur travail correctement.

    La mesure dans laquelle le CBD inhibe ou accélère la dégradation des médicaments dépend de la quantité de CBD que vous avez ingérée, des propriétés uniques de votre corps et du type de produit que vous utilisez (Huile de Sana (10ml ou 30 ml) / Capsules molles (1000 mg)). Chacun d'entre nous étant un et unique, il serait malsain de vouloir traiter une population identiquement.

    Médicaments et CBD : quelle affection ?

    Des recherches ont montré que le CBD affecte non seulement l'enzyme CYP3A4, mais également l'enzyme CYP2D6. Le CYP3A4 est responsable de la dégradation, par exemple, des antihistaminiques et des statines. Le CYP2D6 décompose les médicaments, tels que les antidépresseurs, les bêta-bloquants et certains analgésiques. Les antibiotiques, les stéroïdes et certains anesthésiques fonctionnent également moins bien en combinaison avec le CBD.

    Consultez votre professionnel de santé

    La liste des médicaments affectés par le CBD est longue. J'ai déjà mentionné un certain nombre d'exemples de médicaments, qui peuvent moins bien fonctionner, si vous les combinez avec de l'huile de CBD.

    Il est essentiel de discuter avec votre thérapeute, des médicaments que vous prenez et de la possibilité de les combiner avec l'huile de CBD. Parfois, il est important d'ajuster la posologie de vos médicaments. Vous pouvez toujours consulter votre professionnel de santé, pour plus d'informations.

  • Système immunitaire – Bénéfices des meilleurs aliments

    • Par vogot
    • Le 02/10/2021

    Bien s'alimenter est primordial pour améliorer votre immunité. Suivez mon petit guide alimentaire pour un système immunitaire au top !

    Vous pouvez notamment compter sur la vitamine C des agrumes et les prébiotiques de l'ail.

    Système immunitaire: de quoi parle-t-on exactement ?

    Le système immunitaire correspond à l'ensemble des mécanismes de défenses de l'organisme. Il en existe deux types : innée et acquise. On appelle réponse immunitaire le déclenchement du système immunitaire face à une maladie.

    Deux types de réponses : innée ou acquise

    La réponse innée ou non spécifique

    La réponse non spécifique, qui constitue l'immunité innée, agit en ne tenant pas compte du type de maladie qu'elle combat. Elle constitue la première ligne de défense face à une infection. Plusieurs types de mécanismes interviennent au cours de cette réponse :

    • les barrières physiques telles que la peau et les muqueuses ;

    • l'inflammation ;

    • les cellules de l'immunité innée : ces cellules réalisent la phagocytose, c'est-à-dire qu'elles détruisent les corps étrangers de manière non spécifique. Les cellules de l'immunité innée comprennent entre autres les macrophages et les neutrophiles ;

    • le complément : il s'agit d'un groupe de protéines qui joue un rôle dans l'immunité.

    La réponse acquise ou spécifique

    Cette réponse fait intervenir des cellules spécialisées appelées lymphocytes. Il en existe deux classes :

    • les lymphocytes B : ils sont responsables de la production d'anticorps. Lorsqu'ils rencontrent un agent infectieux, ils produisent des anticorps spécifiques dirigés contre celui-ci. Ces anticorps sont des protéines capables de se fixer sur les protéines étrangères et de détruire le pathogène. On les appelle également immunoglobulines ;

    • les lymphocytes T : ils peuvent détruire directement les particules étrangères. Ils sont produits dans le thymus.

    Il existe des lymphocytes T et B dits à mémoire. Ces derniers gardent le souvenir d'un agent pathogène. Si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup plus rapide. C'est sur cette propriété du système immunitaire qu'agissent les compléments alimentaires, entre autres.

    Astragale: LA plante de l'immunité à avoir chez vous

    Vous avez peut-être déjà entendu parler des bienfaits de l’astragale pour la santé ? Beaucoup d'entre vous me demandent quelle est la meilleure plante pro-immunité. Bien entendu, il n'existe pas de plante médicinale ultime, capable de répondre à tous vos besoins. La supplémentation, tout comme l'alimentation, est plus bénéfique quand elle est variée. Mais tout de même... De plus en plus étudiée, cette plante a suscité l’intérêt de la communauté scientifique en raison de ses nombreuses activités biologiques. En réalité, il faut savoir qu’il existe plusieurs milliers d’espèces d’astragales dont les caractéristiques et les propriétés sont très variables. Parmi ces nombreuses espèces, l’Astragalus membranaceus est connue depuis plusieurs millénaires pour ses vertus thérapeutiques. 

    Et aussi : sous forme de complément alimentaire, l'astragale.

    Renforcer l’immunité avec les probiotiques du yaourt

    Le yaourt est un produit laitier fermenté. Il est riche en probiotiques, comme les lactobacilles et bifidobactéries, des micro-organismes naturellement présents dans la flore intestinale. Or cette dernière est une composante essentielle du système immunitaire. Manger des yaourts permet donc d’enrichir le microbiote intestinal et d'améliorer les défenses face aux microbes. Bien entendu, je vous suggère les yaourts au lait de brebis ou de chêvre.

    Et aussi : tous les aliments fermentés, comme le kimchi (un chou coréen), la choucroute et le kéfir, contiennent des probiotiques. Par ailleurs, il existe des complexes de probiotiques à prendre en cure pour prévenir les infections, comme Formule Detox.

    Ester-C - Renforcement du système immunitaire

    Qu'est-ce que l'Ester-C ?

    Mis au point dans le début des années 80, l’ester-C est synthétisé par un procédé aqueux (sans solvant), à partir d’un produit de bio-fermentation naturelle. Ester-C est un complexe breveté contenant la vitamine C sous la forme ascorbate de calcium (non acide) et de petites quantités de métabolites de la vitamine C. Ces petites quantités de métabolites de la vitamine C permettent d’augmenter la biodisponibilité de l’Ester-C. Bio-fermentation naturelle, c'est une ancienne méthode utilisée par de nombreux peuples à travers le monde pour conserver les aliments. Même avant l’agriculture, l’homme fermentait des plantes sauvages. Aujourd’hui, le procédé a pris un pas de recul en raison de la réfrigération. Cependant, plusieurs l’utilisent encore pour ses bienfaits sur la santé, dont l’amélioration de la flore intestinale.

    Et aussi : en complément alimentaire Ester-C® plus Vitamine C.

    Nourrir la flore intestinale avec les prébiotiques de l’ail

    Avant les bactéries probiotiques, il y a… les prébiotiques. Ces précurseurs des probiotiques sont, eux aussi, nécessaires au développement de la flore intestinale et donc au bon état de notre immunité. L’ail est riche en prébiotiques. Il est par ailleurs connu pour ses effets antimicrobiens. Ce super-aliment est encore plus efficace sous sa forme vieillie : l’ail noir. Pour profiter au maximum des bienfaits de l'ail noir, misez sur un complément fortement concentré, comme Ail noir (60 ou 120 gélules de 595 mg) ou Ail noir EXTRAIT (200 gélules de 545 mg) (existe également sous cette forme : Ail noir EXTRAIT (en poudre).

    Et aussi : les oignons, les artichauts, les asperges, comme la chicorée, contiennent des prébotiques. Notez que, tous ces aliments sont également riches en fibres alimentaires.

    Profiter des bienfaits de la vitamine C des agrumes

    La vitamine C est l’une des stars de l’hiver : antioxydant puissant, elle soutient le système immunitaire à plusieurs niveaux. Elle renforce notamment les barrières des tissus et les cellules de défense de l’organisme. Les agrumes sont tous riches en vitamine C, et l'orange figure en première position.

    Et aussi : la goyave, les poivrons, le kiwi ou encore les choux contiennent de la vitamine C.

    Ces compléments amélioreront la panoplie alimentaire: Vinaigre des 4 voleursArgent colloïdalEchinacea Purpurea & AngustifoliaAcérola

    Activer l'immunité avec la vitamine D des poissons gras

    Sardine, maquereau, truite… En plus d’être riches en oméga-3, ces poissons gras sont aussi de véritables mines de vitamine D. Cette vitamine est connue pour activer la fabrication des cellules de l’immunité. Des études ont montré qu’une carence en vitamine D pouvait rendre l’organisme plus vulnérable aux agressions microbiennes.

    Et aussi : l’huile de foie de morue ou encore le jaune d’œuf contiennent également de la vitamine D. Pensez aussi aux gélules concentrées en vitamine D3, particulièrement bien absorbée par l’organisme (avec Vitamine D3 végétale).

    Bénéficier du zinc des crustacés

    Le zinc est un oligo-élément nécessaire à de nombreuses fonctions physiologiques, parmi lesquelles la réaction immunitaire. On sait en effet qu'une carence en zinc perturbe les messages inflammatoires, et que l'inflammation est l'une des défenses utilisées par l'organisme pour faire face aux agressions. Les crustacés, les huîtres en particulier, contiennent du zinc en quantité importante.

    Et aussi : on trouve aussi du zinc dans la viande (bœuf, veau, agneau), dans les graines de sésame… Notez que vous trouverez du zinc dans la Cannelle de Ceylan, la Formule VitaMinéro ou le Maca.

    Tirer profit de la richesse biologique de la propolis

    Ce produit de la ruche est utilisé depuis des siècles pour ses capacités à stimuler le système immunitaire. Les chercheurs ont démontré à de nombreuses reprises le bien-fondé de sa réputation. La propolis est également riche en flavonoïdes, vitamines et minéraux.

    Et aussi : tous les produits de l’apithérapie sont bons pour votre immunité. Le Miel & Sureau noir, le Sirop Miel et Plantes, les Bonbons M.E.P., la gelée royale et même le pollen et la propolis Bio sous forme liquide, constituent d'excellents alliés au quotidien.

    Combler son organisme avec l’AHCC du shiitaké

    Le shiitaké n’est pas seulement un délicieux champignon : après fermentation, il permet d'obtenir de l'AHCC, pour Active Hexose Correlated Compound. Ce composé est disponible sous forme de Shiitaké Bio ( 60 gélules) ou Naturel (120 gélules), et possède des effets bénéfiques pour l'organisme. Il existe d'autres champignons au secours de votre système immunitaire.

    Mes recommandations ne remplacent pas une consultation si vous êtes malade. En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis de votre thérapeute, même à distance via les techniques de téléconsultation. Adopter une alimentation dissociée et opter pour des compléments alimentaires adéquats vous aidera cependant à booster considérablement votre immunité, de façon naturelle et efficace.

  • Affiner sa silhouette grâce à la lipolyse

    • Par vogot
    • Le 30/09/2021

    Qu’est-ce que la lipolyse ?

    Si la liposuccion élimine en profondeur les surcharges de graisses localisées qui résistent à l'exercice physique ou aux régimes alimentaires, tout le monde ne peut avoir accès à cette technique de chirurgie esthétique onéreuse. Heureusement il existe des alternatives, notamment la lipolyse.

    La lipolyse, également appelée lipodissolution ou lipotomie, est un procédé non chirurgical qui consiste à détruire les adipocytes (cellules graisseuses) en surcharge dans le tissu sous-cutané.

    La lipolyse en détails

    La lipolyse est un phénomène naturel de déstockage des tissus adipeux, autrement dit de la graisse corporelle. Pour se faire une idée, ces amas graisseux représenteraient entre 15 à 25 % du poids total d’un individu (hommes et femmes confondus). Si ces cellules graisseuses prennent une si grande place dans notre organisme, c’est parce qu’elles lui sont nécessaires. En effet, ces graisses, appelées également lipides, représentent en fait notre stock d’énergie de secours. C’est dans ces réserves que vient puiser notre corps lorsqu’il ne reçoit pas assez d’apport énergétique.

    Il est bon de savoir que lorsque l’on perd du poids, on ne perd pas réellement de la masse graisseuse. En effet, les graisses stockées ne font que diminuer de volume mais ne disparaissent pas. C’est pourquoi lorsque l’on prend du poids, ces amas graisseux grossissent et peuvent même être multipliés.

    Une étude a prouvé ce phénomène et le fait que les cellules graisseuses ne meurent pas mais rétrécissent ou grossissent.

    Le sport déclenche la lipolyse, qui brûle les graisses et permet de mincir.

    Comment s'en servir pour mincir ?

    La lipolyse digestive, ou dégradation des lipides alimentaires

    Cette première lipolyse consiste à dégrader les graisses alimentaires, c’est-à-dire celles que l’on consomme en mangeant. Ces graisses sont en grande majorité des triglycérides, des lipides complexes et trop volumineux pour être absorbables. L’objectif est de les rendre digestes au moment de leur passage dans l’intestin : c’est à cet endroit qu’ils intègrent la circulation sanguine.

    La digestion des lipides alimentaires commence dans l’estomac, grâce aux lipases gastriques. Les lipases sont des enzymes qui “découpent” les lipides. Dans l’estomac, ces enzymes émulsionnent les triglycérides pour en faire des lipides plus petits (essentiellement des monoglycérides et des diglycérides).

    La production de monoglycérides déclenche ensuite la production de lipase pancréatique. Celle-ci agit dans l’intestin grêle et dégrade les trois quarts des triglycérides ingérés. C’est aussi dans l’intestin grêle qu’interviennent les acides biliaires (contenus dans la bile). Sécrétés par le foie et stockés dans la vésicule biliaires, ces acides facilitent la digestion des gros lipides en les émulsionnant en petites gouttelettes. Ainsi digérés par l’action commune des lipases et des sels biliaires, les lipides sont absorbés via la muqueuse intestinale. En cas d’excès de graisses alimentaires, celles-ci sont stockées sous forme de triglycérides dans les adipocytes. On appelle cela la lipogénèse.

    En cas d'effort, la lipolyse adipocytaire élimine les graisses stockées dans le tissu adipeux

    Les adipocytes sont des cellules dédiées au stockage des graisses : il s’agit du stock principal d’énergie disponible dans l’organisme. Les amas d’adipocytes forment le tissu adipeux, que l’on retrouve en proportion et en positions différentes en fonction des individus. Les hommes ont surtout du tissu adipeux au niveau abdominal, tandis que pour la majorité des femmes, on le retrouve au niveau des cuisses, des fesses, du ventre et des seins. L’excès de graisses entraîne notamment une forme de cellulite, responsable de la fameuse “peau d’orange”.

    La lipolyse adipocytaire a lieu lorsque l’organisme a besoin d’énergie (activité physique, jeûne...), et qu’il n’est pas en mesure d’en trouver directement grâce à l’alimentation.

    Dans ces conditions, l’organisme envoie des signaux hormonaux (adrénaline, noradrénaline, cortisol, ghréline...) qui déclenchent une cascade métabolique aboutissant à la mobilisation des lipases (encore elles !). Celles-ci vont dégrader les triglycérides présents dans les adipocytes, libérant du glycérol, des acides gras et... de l’énergie. Le glycérol est pour l’essentiel éliminé par les reins. Les acides gras eux, ont deux destins possibles. Ils peuvent être dégradés dans les mitochondries cellulaires pour la production d’énergie (bêta-oxydation). Lorsqu’ils sont présents en excès, ils peuvent aussi servir à la production de corps cétoniques dans le foie. Ceux-ci peuvent servir de source d’énergie au cerveau en cas de carence en glucose. Ils sont produits particulièrement en cas de jeûne prolongé, et sont toxiques en cas d’excès. Attention donc à la pratique du jeûne sans supervision.

    Booster la lipolyse pour brûler des graisses et mincir

    Pour brûler les graisses stockées dans le tissu adipeux, perdre du poids et mincir, il faut demander de l’énergie à l’organisme. Pour cela, il existe plusieurs solutions naturellement efficaces.

    L’activité physique durable provoque la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline, qui ont pour effet de mobiliser les réserves corporelles de sucre (glycogène du foie et des muscles) et de graisses (triglycérides adipeux). L’hyperglycémie et la lipolyse observées apportent de l’énergie directement utilisable par le corps pendant son exercice. Le sport entraîne aussi commodément une diminution du taux d’insuline afin d’assurer une glycémie et un apport d’énergie constants. On recommande de privilégier les efforts réguliers et de longue durée pour mobiliser le plus de graisses possibles !

    Le jeûne intermittent, ou “periodic fasting” est une version plus soft du jeûne, souvent trop éprouvant pour l’organisme. Il consiste à rester à jeûn pendant seize heures. On l’applique souvent entre le dîner (tôt) et le déjeuner, en sautant le petit-déjeuner. On peut aussi sauter l’un des deux autres repas principaux. Cette forme de restriction calorique activerait notamment une classe d’enzymes, les sirtuines, qui auraient une action positive sur la lypolyse.

    Certains compléments alimentaires sont aussi très efficaces pour activer la lipolyse, notamment ceux à base de café et thé vert (Café vert (Svetol®) + Thé vert), de moringa (Moringa Biologique ou naturel), de framboises (Cétones de framboises), de piment (MaxiCapsicum) ou de carnitine (Acétyl L-carnitine).

    Bon à savoir: Pour les envies de sucre, je vous suggère Gymnema et Chrome. Pour inhiber la perception des saveurs sucrées : ouvrir une gélule et en disposer le contenu directement sur la langue ou dans une infusion.

    Je ne le répèterai jamais assez, le plus important étant d'avoir une alimentation variée, équilibrée mais SURTOUT dissociée. Les associations alimentaires sont PRIMORDIALES !

    Vous disposez désormais d'une panoplie complète pour brûler les graisses superflues et affiner votre silhouette !

  • Les 6 neurotransmetteurs les plus importants du cerveau

    • Par vogot
    • Le 01/09/2021

    Des molécules secrétées au sein du cerveau agissent sur la vigilance, le souvenir, le sentiment de bien-être ou le stress : ce sont les neurotransmetteurs. Focus sur les 6 messagers chimiques cérébraux les plus importants.

    Les neurotransmetteurs suivants sont les plus importants du cerveau pour le contrôle qu’ils exercent sur les neurones. Ce sont aussi les plus étudiés, et ceux qui sont le plus souvent la cible des molécules naturelles (nutrition) et compléments alimentaires.

    DOPAMINE : LE MOTEUR

    La dopamine est un neurotransmetteur synthétisé par certaines cellules nerveuses à partir de la tyrosine, un acide aminé (composant des protéines de l’alimentation). Elle affecte le mouvement musculaire, la croissance des tissus, le fonctionnement du système immunitaire. Elle intervient dans la sécrétion de l’hormone de croissance.

    Les réseaux dopaminergiques du cerveau sont étroitement associés aux comportements d’exploration, à la vigilance, la recherche du plaisir et l’évitement actif de la punition (fuite ou combat).

    Chez l’animal, les lésions des zones dopaminergiques se traduisent par un désintérêt pour les stimulis de l’environnement et par une diminution du comportement exploratoire. En revanche, lorsqu’on place des électrodes aux sites dopaminergiques et qu’on permet à l’animal de s’auto-stimuler par déclenchement de chocs électriques, le plaisir et l’excitation sont tels que le cobaye peut en oublier de s’alimenter.

    Chez l’homme, la baisse d’activité des neurones dopaminergiques d’une certaine région du cerveau (l’axe substance noire - striatum) entraîne une diminution du mouvement spontané, une rigidité musculaire et des tremblements. C’est la maladie de Parkinson.

    On trouve une activité dopaminergique basse dans les dépressions de type mélancolique, caractérisées par une diminution de l’activité motrice et de l’initiative, une baisse de la motivation. A l’inverse, les produits, les activités qui procurent du plaisir, comme l’héroïne, la cocaïne, le sexe, activent certains systèmes dopaminergiques. Ainsi, les médicaments qui augmentent la dopamine, comme la L-Dopa ou les amphétamines, augmentent aussi l’agressivité, l’activité sexuelle, et l’initiative.

    Pour résumer, la dopamine crée un terrain favorable à la recherche de plaisir ou d’émotions, à l’état d’alerte, au désir sexuel.

    À l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de dopamine est perturbée, on peut voir apparaître démotivation, voire dépression.

    Pour favoriser la synthèse de dopamine

    Les précurseurs de la dopamine sont deux acides aminés (les constituants de base des protéines) : la phénylalanine et la tyrosine. Il faut donc privilégier les plats riches en protéines. Noter que parmi les aliments riches en protéines, le canard, la dinde, l’œuf représentent de bonnes sources de phénylalanine et tyrosine.

    Compléments alimentaires : GattilierLithium OrotateLevure de sélénium et Vitamine CPrecurseur GHPrecurseur TSH.

    ACÉTYLCHOLINE : LE MÉMORISATEUR

    L’acétylcholine est le seul neurotransmetteur majeur qui n’est pas fabriqué à partir d’un acide aminé (constituant de base des protéines). Il est synthétisé à partir d’une substance de l’alimentation, la choline, et de la forme active de l’acide pantothénique (vitamine B5).

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur « à tout faire » qui intervient dans le contrôle des mouvements, y compris le pouls, ainsi qu’une multitude de fonctions physiologiques. C’est aussi le messager chimique de la mémoire. Les régions du cerveau qui offrent la plus forte densité de neurones utilisant la choline, sont celles qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer. Même chez la personne en bonne santé, on sait qu’avec l’âge, l’organisme fabrique moins d’acétylcholine. Cette situation est à l’origine de troubles de la mémoire, manque de concentration, oublis.

    Pour résumer, l’acétylcholine commande la capacité à retenir une information, la stocker et la retrouver au moment nécessaire.

    Lorsque le système qui utilise l’acétylcholine est perturbé apparaissent des troubles de la mémoire, voire dans les cas extrêmes des formes de démence sénile.

    Pour favoriser la synthèse de l'acétylcholine

    Il faut augmenter ses apports en choline, un précurseur (avec les vitamines B9 et B12) de l'acétylcholine. Les meilleures sources de cholines sont le jaune d'oeuf, la viande, le foie, le soja, le germe de blé, les crucifères et les céréales.

    Compléments alimentaires : Chardon-marieAcétyl L-carnitine (ALC).

    NORADRÉNALINE : LE BÂTON ET LA CAROTTE

    La noradrénaline est synthétisée par certains neurones à partir du même acide aminé qui sert à fabriquer la dopamine.

    La noradrénaline stimule la libération de la graisse mise en réserve et contrôle la libération des hormones qui régulent la fertilité, la libido, l’appétit et le métabolisme.

    La noradrénaline module l’attention, l’apprentissage et facilite la réponse aux signaux de récompense : plus la sensibilité noradrénergique est grande, plus ces traits sont amplifiés.

    Chez le rat, la destruction du locus coeruleus, siège des neurones à noradrénaline, entraîne une disparition totale de la peur. Les interventions qui augmentent la sensibilité à la noradrénaline dans les régions frontales empêchent l’animal d’oublier un comportement lié à une récompense. Elles lui permettent d’associer plus rapidement à une activité particulière le souvenir d’une punition évitée.

    Chez l’homme, la diminution de la noradrénaline affecte l’acquisition de connaissances et d’associations nouvelles. Mais la caféine, qui augmente la noradrénaline du cerveau, améliore la capacité à accomplir des tâches répétitives, ennuyeuses, non sanctionnées par des récompenses. L’administration de tyrosine à des patients dépressifs augmente la sécrétion de noradrénaline. Ce traitement améliore la composante hédonique de leur dépression.

    Il existe une corrélation entre une sensibilité noradrénergique forte et la recherche de sensations socialement acceptables.

    Pour conclure, la noradrénaline semble créer un terrain favorable à l’éveil, l’apprentissage, la sociabilité, la sensibilité aux signaux émotionnels, le désir sexuel.

    À l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de noradrénaline est perturbée, peuvent apparaître repli sur soi, détachement, démotivation, dépression, baisse de la libido.

    Compléments alimentaires : Tribulus terrestrisSomatropine naturelleMacaDesir Male.

    SÉROTONINE : LE GRAND INHIBITEUR

    La sérotonine est synthétisée par certains neurones à partir d’un acide aminé, le tryptophane, qui entre pour une petite partie dans la composition des protéines alimentaires. Elle joue un rôle majeur dans la coagulation sanguine, la venue du sommeil, la sensibilité aux migraines. Elle est utilisée par le cerveau pour fabriquer une hormone célèbre, la mélatonine.

    Dans le cerveau, la sérotonine influence l’activité d’autres neurones, le plus souvent en diminuant leur fréquence de décharge, inhibant leur action. Dans le striatum, les neurones sérotoninergiques inhibent les neurones dopaminergiques, ce qui entraîne une diminution du mouvement. Dans la mesure où la sérotonine sert à inhiber de nombreuses régions du cerveau, les mêmes régions sont « désinhibées » lorsqu’il y a trop peu de sérotonine.

    La destruction des régions du cerveau à forte densité de neurones sérotoninergiques entraîne une désinhibition du contrôle réfléchi sur le comportement : l’animal cède à des pulsions quelles que soient les conséquences de ses actes. Lorsqu’on administre des chocs électriques à un rat qui essaie de se procurer de la nourriture, il s’interrompt après une dizaine de tentatives. Mais lorsqu’on épuise sa sérotonine, il persiste malgré 200 chocs et plus. Souris et rats cohabitent généralement sans problèmes dans une cage. Mais si leur sérotonine est anormalement basse, les rats massacrent les souris. La déplétion de sérotonine entraîne aussi une désinhibition de l’activité sexuelle.

    Chez l’homme, les taux anormalement bas de sérotonine sont généralement associés à des comportements impulsifs, agressifs, voire très violents. C’est notamment le cas dans les formes violentes de suicide. Des taux très bas ont été relevés chez les criminels qui assassinent leur famille avant de tenter de mettre fin à leur jour. Les substances qui diminuent la sérotonine ont un effet désinhibant. La yohimbine, un aphrodisiaque, interfère avec la sérotonine. La drogue ecstasy augmente la sociabilité et les échanges en détruisant (provisoirement ?) les terminaisons nerveuses sérotoninergiques.

    En résumé, la sérotonine semble créer un terrain favorable aux comportements prudents, réfléchis, calmes, voire inhibés.

    À l’inverse, des taux de sérotonine bas apparaissent associés à l’extroversion, l’impulsivité, l’irritabilité, l’agressivité, voire dans les cas extrêmes aux tendances suicidaires.

    Pour favoriser la synthèse de sérotonine

    Il faut manger des aliments riches en tryptophane, son précurseur. Vous en trouverez notamment dans l'avocat, le fromage, le poulet, le canard, les flocons d'avoine, la ricotta, le gibier.

    Compléments alimentaires : Griffonia SimplicifoliaMelatonineÉleuthérocoque.

    GABA : LE RELAXANT

    Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est synthétisé à partir de l’acide glutamique. C’est le neurotransmetteur le plus répandu dans le cerveau. Le GABA semble impliqué dans certaines étapes de la mémorisation. Le GABA est aussi un neurotransmetteur inhibiteur, c’est-à-dire qu’il freine la transmission des signaux nerveux. Sans lui, les neurones pourraient littéralement s’emballer, transmettre des signaux de plus en plus vite, jusqu'à épuisement du système. Le GABA permet de les maintenir sous contrôle.

    Le GABA favorise le calme et la relaxation, il diminue la tonicité musculaire, ralentit le rythme cardiaque, réduit les convulsions de l’épilepsie, ainsi que les spasmes musculaires. Surtout, on sait qu’il joue un rôle clé dans le contrôle de l’anxiété (une forme de « panique » électrique), depuis que le mode d’action des benzodiazépines a commencé d’être connu. Ces médicaments, dont le chef de file est le Valium, sont des tranquillisants qui agissent en se liant sur des récepteurs du type de ceux qui réagissent au GABA. Mais le Vallium, tout comme d'autres médicaments, ont des effets indésirables et secondaires.

    Pour résumer, le GABA semble favoriser la relaxation.

    À l'inverse, des niveaux bas de ce neurotransmetteur entraînent des difficultés d’endormissement et de l’anxiété.

    Pour favoriser la synthèse de GABA

    Il faut avoir une alimentation suffisamment riche en glucides à index glycémique bas ou modéré fournissant de la glutamine, l'acide aminé précurseur du GABA. Parmi les aliments à privilégier : les amandes, l'avoine complet, la banane, le blé complet, le brocoli, les noix, les lentilles, le son de riz, le flétan.

    Compléments alimentaires : L-glutamineSomatropine naturelle.

    ADRÉNALINE : LE STRESSEUR

    L’adrénaline active la réponse de l’organisme à un stimuli, et en général au stress. Elle agit sur le système nerveux sympathique et peut augmenter le pouls, la pression sanguine, améliorer la mémoire, diminuer la réflexion, augmenter la force de contraction musculaire, accroître le flux sanguin et la capacité respiratoire (par relâchement des muscles lisses), dilater les pupilles et faire se dresser poils et cheveux. Elle prépare l’organisme à une réaction du type «fuir» ou «faire face».

    Pour limiter les effets néfastes d'un taux d'adrénaline chroniquement élevé, pensez aux techniques de gestion du stress comme la cohérence cardiaque, la méditation ou l'EFT, aux aliments riches en magnésium et aux plantes : Ginseng, Rhodiole, Valériane, Griffonia simplicifolia, Aubépine.

    En résumé, l’adrénaline est le neurotransmetteur qui nous permet de réagir dans une situation de stress.

    Des taux élevés d’adrénaline conduisent à la fatigue, au manque d’attention, à l’insomnie, à l’anxiété et dans certains cas à la dépression.

    Compléments alimentaires : GinsengAshwagandha+Rhodiola RoseaMélisse et ValérianeGriffonia SimplicifoliaAubépine BIOBourgeons d'Aubépine.

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