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  • Supplémentation du sportif : évaluez la balance risque / bénéfice

    • Par vogot
    • Le 24/05/2021

    Tout d'abord je rappelle la citation du célèbre médecin alchimiste Paracelse, fondateur de la toxicologie : « Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison ».

    Prenez, avant tout, conscience de votre mode de vie : sommeil, alimentation, activité physique.

    Il n’est pas question ici de voir les compléments du sportif comme une opposition ami / ennemi mais plutôt de mettre en garde sur l’éventuelle balance bénéfice / risque et sensibiliser afin de comprendre que ces ajustements se font au cas par cas.

    Gardez en tête que deux personnes possèdent des métabolismes bien distincts et que par conséquent, les deux ne vont pas réagir de la même manière.

    Supplémentation du sportif : bonne ou mauvaise idée?

    L’idée d’une activité physique qui redessine le corps tout en permettant de se défouler et alléger la charge mentale d’une routine sans fin est très séduisante mais de nombreux sportifs s’adonnent à une prise de compléments afin d’augmenter les bénéfices des séances et obtenir des résultats visibles et de manière rapide.

    Avant toute chose, l’effet recherché est d’obtenir un bénéfice, tant sur le plan physique que mental.

    Quelles supplémentations choisir?

    La première question à se poser est déjà de savoir si le corps est en manque d’un élément que vous souhaitez lui apporter. Si la réponse est oui, la supplémentation n’est pas un problème, en revanche si la réponse cette fois-ci est non, vous risquez de provoquer une surcharge dans votre organisme et d’avoir des effets secondaires, parfois indésirables, plus ou moins marqués. Et là je dis STOP !

    Bon nombre de sportifs adaptent leur alimentation: apport plus conséquent en eau, en minéraux et en protéines, sans connaissance aucune de la morpho-physiologie du corps humain. Ce dernier change, commence à se sculpter et donne certaines fois envie d’avoir des résultats encore plus probants et rapides après les séances.

    C’est précisément là que certains compléments interviennent: vendus en salle de sport, en boutiques spécialisées ou même sur internet, ces produits sont devenus la clé de voûte de l’entraînement pour beaucoup d’individus.

    La consommation au début est régulée et occasionnelle puis devient par la suite plus importante et sur des périodes plus longues. Le sportif peut dans certains cas arriver a se convaincre que c’est par le biais de ces produits et non par l’activité en elle-même qu’apparaissent les résultats rapides de sa nouvelle apparence physique ainsi que l’amélioration de ses performances.

    Ces derniers apportent en effet des résultats probants sur la musculature dans un laps de temps minime mais ne sont hélas pas sans danger en fonction du métabolisme qui le reçoit.

    Le consommateur va avoir tendance à augmenter les doses et voir l’apparition d’effets nocifs sur son corps. Attention à l’effet de surcharge : une trop grosse quantité de protéines à métaboliser peut mettre le système digestif à rude épreuve, mais pas que.

    Lorsque le corps se retrouve en surplus ou ne tolère plus cette supplémentation, il commence à s’exprimer : discrètement au début et de manière beaucoup marquée par la suite afin d’alerter sur son état avec l’apparition de :

    • Douleur tendineuses

    • Ballonnements

    • Fatigue en fin de journée

    • Sommeil agité

    • Irritabilité

    • Et même dans certains cas : modification de certains marqueurs hépatiques et/ou hormonaux.

    De plus, Il n’est pas évident d’arrêter cette consommation : tout d’abord le sportif voit cette supplémentation comme faisant partie intégrante de son entraînement et d’un côté il a raison : résultat physique, récupération, gain de force etc… mais surtout le corps étant habitué à recevoir ses produits va se voir fondre à vue d’œil à l’arrêt.

    Cette perspective est donc peu encourageante pour le consommateur qui souhaiterait arrêter. L’envie et/ou la consigne de limiter voir interrompre cette prise de produits après autant d’heures passées à la salle pour obtenir son « corps parfait » est parfois recommandé voir inéluctable.

    Si votre corps ne supporte pas ces substances chimiques et peine à les filtrer n’oubliez pas que vous pouvez vous tourner vers d’autres alternatives, cette fois-ci naturelles : spiruline (Spiruline biologique (poudre, gélules ou comprimés), Spiruline isotonique en poudre), fenugrec, Somatropine naturelle (Poudre pour boisson), OMÉGA 3 + Vitamine E en fonction des résultats recherchés et de vos besoins.

    Il est par conséquent utile et recommandé avant de débuter une nouvelle activité physique d’en parler auprès d’un professionnel de santé (naturopathe-hygiéniste) et/ou préparateur physique afin de dessiner les différents contours et adapter au mieux votre pratique physique à vos besoins : (nombres de séances par semaines, équipement adapté, rééquilibrage alimentaire effectué par un naturopathe-hygiéniste, et bilan sanguin si le patient manifeste l’envie de se supplémenter avec les produits comme BCAA 4:1:1, BCAA 4:1:1 + L-Citrulline, Créatine monohydrate, etc…).

    Additifs et compléments : quelles différences?

    A la différence de l’additif alimentaire (mélangé directement à certains aliments), le complément alimentaire est, pour sa part, une source concentrée (vitamines, minéraux, acides gras, enzymes, acide aminés..) qui est vendue de façon isolée.

    Comme son nom l’indique, le complément alimentaire doit apporter des substances ayant un effet sur l’organisme et qui seraient manquantes ou en quantités insuffisantes dans le rééquilibrage alimentaire normal d’un individu!

    Mais, comment s’y retrouver parmi tous les produits proposés pour les sportifs?

    Points essentiels sur la supplémentation

    Premier point : demandez conseils sur le choix des compléments alimentaires à votre conseiller en santé naturopathe-hygiéniste, qui garantira la traçabilité et le contenu des produits. En effet un achat aléatoire de certains compléments alimentaires sur internet expose à des dangers de compositions frauduleuses, non respectées et donc potentiellement dangereuses pour la santé.

    Deuxième point : le danger des produits inadaptés au sport. Pour augmenter ses performances, chacun peut y aller de son médicament, son truc, son astuce, son plat, sa boisson fétiche mais attention concernant les médicaments et notamment les anti-douleurs de type aspirine et ibuprofène (les AINS : anti-inflammatoires non stéroïdiens) car ils ne sont pas sans danger.

    En effet, ils vont masquer la douleur et conduire à un plus grand risque de blessure au final. Une étude réalisée l’année dernière montre que la prise d’aspirine ou d’ibuprofène permettrait d’augmenter la performance en permettant une plus longue durée d’effort mais cette consommation augmenterait de manière significative le risque de blessure et surtout engendrerait une inhibition des processus de guérison ainsi qu’une inhibition du ressenti.

    En retardant la sensation de douleurs, ces produits permettent aux sportifs d’augmenter leurs entraînements au détriment des tissus qui se trouveraient encore plus fragilisés car les coureurs ne reçoivent plus la bonne information musculaire du fait du masquage de la douleur.

    Mais surtout ces médicaments de type aspirine et ibuprofène sont très néfastes pour les reins et le système gastro-intestinal, sans oublier le risque engendré sur les perturbations de la coagulation par la prise d’aspirine.

    Qu'en est-il du paracétamol?

    Certains sportifs restent très accros à leur cachet de paracétamol avant l’effort!

    Est considéré comme du dopage? Oui ! Ou tout du moins comme conduites dopantes car le paracétamol va diminuer la chaleur corporelle ce qui peut améliorer le confort du sportif mais le risque reste aussi le masquage d’une blessure et surtout une hépato-toxicité prouvée et dangereuse du paracétamol.

    Les différentes catégories de compléments

    Pour un sport d’endurance (la course à pied, natation, vélo), les compléments alimentaires ne seront pas les mêmes que pour un sport de force, de vitesse ou de puissance.

    Les acides aminés et les protéines

    Pour les sportifs d'endurance, la consommation de protéines autres que celles apportées par l'alimentation courante au quotidien n'est généralement pas nécessaire.

    Concernant les acides aminés, deux peuvent avoir un intérêt pour le sportif :

    • La glutamine : c’est pourtant l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme, on peut donc se poser la question de l’intérêt d’en consommer en complément ?

    En fait l’activité physique vide les réserves de glutamine plus vite qu’elle ne se reforme, ce qui peut conduire l’organisme à détruire des cellules musculaires. De plus une supplémentation en glutamine peut réduire la vulnérabilité aux infections après de gros entraînements car une diminution de la glutamine dans l’organisme provoque un état de faiblesse du système immunitaire face aux infections post-entraînements. Je vous conseille L-glutamine en poudre.

    • Les BCAA : ce sont des acides aminés avec des chaînes ramifiées dans leur structure qui font partie des acides aminés dits essentiels dans notre organisme. Ils présentent un certain intérêt en nutrition sportive, car ce sont les premiers acides aminés dégradés lors d'un effort sportif.

    Une supplémentation peut donc être conseillée pour diminuer la dégradation des protéines dans les muscles squelettiques. Ils sont aussi reconnus pour leur action sur la diminution de la production d’acide lactique et ainsi favorisent aussi l’augmentation de l’endurance et la récupération. Mon conseil : BCAA 4:1:1BCAA 4:1:1 + L-Citrulline, en association : L-Citrulline-DL-Malate (2:1).

    • Les minéraux et oligo éléments : en principe, ils sont apportés en quantité suffisante par l'alimentation, en particulier par la consommation de fruits, légumes et eaux de boisson variées.

    Cependant, lors des efforts de longue durée avec de fortes sudations, les pertes en minéraux doivent être compensées. Boissons de réhydratation et énergétiques peuvent apporter un supplément de sodium et des différents minéraux éliminés lors de l’effort.

    • Les minéraux et oligoéléments essentiels : le fer est un allié (surtout pour les femmes qui sont souvent en déficit de fer) pour la synthèse des globules rouges et l’oxygénation des tissus.

      • La spiruline notamment est riche en vitamines et en fer. Elle est connue pour accroître la résistance et prévenir les crampes musculaires. Mon conseil : Spiruline isotonique en poudre.

      • Quant au zinc, il est présent dans notre organisme pour assurer le fonctionnement de plus de 200 enzymes qui permettent un métabolisme des glucides, lipides et protéines optimal. Mon conseil : Force des Incas.

      • Enfin, le magnésium participe à la transmission de l’influx nerveux et à la contraction musculaire en plus de sa participation à la solidité des os, des dents et au fonctionnement plus général de tous nos organes. Mon conseil : Magnésium Marin + Vitamine B6.

    • Les vitamines : elles sont apportées en quantités suffisantes dans le cadre d'un rééquilibrage alimentaire dissocié et équilibré. La consommation de vitamines en compléments alimentaires peut être envisagée en cas de fatigue prononcée ou lors des changements de saison. Mon conseil : Formule VitaMinéro.

    • Les acides gras polyinsaturés : pour atteindre les apports conseillés, il est nécessaire en premier lieu de consommer petits poissons gras et huiles qui contiennent ces acides gras polyinsaturés.

    • Compléments à effets ergogéniques : les produits, tels que caféine, cola, ginseng (Cerepuls), quinine, taurine (Taurine spécial végétarien), carnitine (Acétyl L-carnitine (ALC)), aux effets excitants restent cependant dans le haut du tableau des compléments alimentaires préférés des sportifs.

    Attention toutefois car ces produits consommés en grandes quantités peuvent avoir des effets gênants :

    • insomnie,

    • irritabilité,

    • agressivité,

    • trouble du rythme cardiaque,

    • hypertension,

    • troubles digestifs,

    • etc…

    Il convient de les utiliser avec parcimonie et toujours en ayant pris conseil précédemment, auprès de votre conseiller en santé, sur les potentiels effets secondaires et/ou indésirables.

    • Compléments à effet brûleur de graisses : la consommation de ces compléments est indiquée pour aider l’organisme à « brûler » plus de calories lors d’un effort sportif. Appelés aussi "Fat burner", les brûleurs de graisse déstockent et mobilisent les graisses emmagasinées dans l’organisme.

    Accompagnés d’une baisse des apports caloriques et d’une augmentation de l’activité physique, les brûleurs de graisse font maigrir sans risque de fatigue et ils sont également utilisé par les sportifs pour "sécher" c’est à dire perdre du poids sans perte de muscle. Mes conseils : Café vert (Svetol®) + Thé vert, ChitosanMaxiCapsicumCétones de Framboise à libération rapide.

    • Compléments à effet anti-inflammatoire et antidouleur : l'effet attendu est de limiter les effets douloureux de certaines pratiques sportives notamment au niveau des articulations et des douleurs musculaires.

      • Les oméga-3, acides gras polyinsaturées, permettent de réduire les processus inflammatoires mais comme indiqué plus haut une consommation régulière de poissons gras et huiles adaptées permet d’avoir un apport tout à fait convenable de ces oméga-3. Mon conseil : OMÉGA 3 + Vitamine E.

      • L’acide hyaluronique peut aussi être consommé par voie orale, il est naturellement présent dans la peau et il assure une très grand part de l’hydratation, de l’élasticité et de la tonicité des articulations. Mon conseil : Acide hyaluronique.

      • Le collagène, lui, garantit la souplesse et l’élasticité des articulations et de la peau. Il est produit naturellement dans l’organisme mais peut aussi être consommé sous forme de complément alimentaire. Mon conseil : Collagène marin.

      • La silice permet une régénération du cartilage et est naturellement présent dans les compléments alimentaires à base de bambou ou d’ortie. Mes conseils : Confort articulaireBambou ExtraitOrtie racinesOrtie BIOArthro-souplesse.

      • Veuillez noter que le curcuma, en complément alimentaire est un puissant anti-inflammatoire et antioxydant naturel permettant de maîtriser le phénomène inflammatoire et de lutter contre le vieillissement des articulations. Mes conseils : Super curcumaCurcuma BIODouleurs articulaires.

    Pour rappel, c'est la curcumine contenue dans le curcuma qui est le principe actif, et que dans la poudre de curcuma vendue en rayons épices et herbes aromatiques, vous ne retrouverez que 5% environ de ce principe actif.

    En nutrition sportive les compléments alimentaires constituent un appoint pour les sportifs de haut niveau comme pour les sportifs de niveau modeste qui s’entraînent régulièrement dans le but de se maintenir en forme.

    Même si une alimentation variée doit assurer l'apport complet des nutriments utiles à une bonne condition physique, le problème peut éventuellement venir de la qualité de l’alimentation souvent appauvrie. Les fameuses calories vides des produits raffinés remplacent les produits naturels (fruits et légumes de saisons par exemple) qui eux sont très riches nutritionnellement.

    Alors pensez d’abord au contenu de votre assiette, votre conseiller en santé naturopathe-hygiéniste saura adapter votre alimentation, la dissocier et en cas de carences avérées ou de gros efforts sportifs à venir, il saura bien sur utiliser des compléments alimentaires mais toujours de manière raisonnée et sur une période courte de 15 jours à 3 semaines maximum.

    Maintenant, vous savez !

  • Arthrose du genou : Plusieurs solutions naturelles et efficaces

    • Par vogot
    • Le 22/05/2021

    Dans cet article, je vais essayer de vous expliquer comment soulager l’arthrose du genou (gonarthrose) grâce à des traitements naturels et surtout efficaces.

    Qu'est-ce que l'arthrose du genou ?

    L’arthrose du genou correspond à un phénomène prématuré de vieillissement de l’articulation du genou, principalement des cartilages. Cette usure déclenche souvent des symptômes douloureux, une inflammation, et une raideur articulaire.

    Quand survient-elle ?

    L’arthrose du genou survient lorsque le cartilage protégeant une articulation commence à se détériorer. Cette usure prématurée empêche la bonne mobilité entre les os, entraînant ensuite une inflammation et une douleur.

    Arthrose du genou : que faire pour se soulager ?

    Prendre des médicaments, et tout particulièrement des médicaments anti-inflammatoires, n’est pas sans conséquence.

    Non seulement ils bloquent la réaction inflammatoire, nécessaire à la réparation des tissus endommagés, mais ils perturbent totalement le fonctionnement du système immunitaire.

    De plus, ils viennent détériorer l’équilibre de la flore intestinale. Un déséquilibre du microbiote peut alors augmenter l’inflammation qui devient chronique, avec ses effets secondaires, permettant les maladies de transfert.

    Je vous suggère la lecture de cet article : Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !

    Pour ces raisons, il est préférable de soigner votre arthrose en utilisant des solutions naturelles, qui n’ont pas tous ces effets secondaires sur votre organisme.

    Mettre du chaud ou du froid

    Le chaud ou le froid peuvent être utilisés pour soulager votre arthrose du genou.

    Il est vrai que le froid est plus souvent conseillé que le chaud pour soulager la gonarthrose. Cependant, le chaud peut être utile lorsque le genou n’est pas en phase inflammatoire.

    Quand mettre du froid sur votre genou ?

    Lorsque votre genou souffre d’inflammation, il devient alors gonflé, chaud et plus raide.

    Dans ce cas, il est conseillé de mettre du froid. En effet, la glace est un moyen très efficace de soulager votre douleur, sans effet secondaire.

    Vous pouvez donc glacer votre genou 3 fois par jour, sur des périodes de 15 minutes.

    Utilisez une poche de glace, ou un sac de légumes surgelés. N’oubliez pas de placer un linge entre la glace et votre peau, pour éviter d’irriter le genou.

    Quand mettre du chaud sur votre genou ?

    Si vous avez mal au genou mais qu’il n’est pas chaud, ou rouge, ou gonflé, vous pouvez opter pour le chaud.

    En effet, le chaud augmente la circulation sanguine (vasodilatation) et l’activité cellulaire. Il diminue également la raideur articulaire, les contractures musculaires et la douleur.

    Dans cette situation, vous pouvez tester l’application d’une bouillotte souple sur votre genou, pendant 15 minutes, 3 fois par jour.

    Vous pouvez utiliser le chaud avant de pratiquer vos exercices, afin de relâcher les tissus articulaires et les muscles.

    Chaque personne étant différente, il faut tester pour voir quelle solution, entre le chaud et le froid, s’avère la plus adaptée à votre situation.

    Faire du vélo, de la piscine ou de la marche tous les jours

    Le mouvement est l’un des meilleurs remèdes pour soulager votre gonarthrose. Plus le genou reste inactif, plus il se raidit et plus l’inflammation et la douleur augmentent.

    Bien évidemment, toutes les activités physiques ne sont pas adaptées.

    Quels sports puis-je pratiquer en cas d’arthrose du genou ?

    La réponse est n’importe quel sport qui vous fait vous sentir bien et qui vous soulage. Malgré tout, éviter la course à pied qui donne un impact, de micro-chocs sur votre cartilage. Tous les types de sauts, sont à bannir, bien évidemment !

    En cas d’arthrose sévère, il faut privilégier les sports portés avec peu de contrainte de poids du corps. Les meilleurs choix sont alors le vélo, la piscine, le vélo elliptique ou le rameur.

    La marche est très souvent conseillée également. Elle a l’avantage d’ajouter des contraintes utiles au genou, mais les amplitudes du genou sont moindres que dans les autres activités.

    En cas d’arthrose modérée ou légère, vous pouvez pratiquer n’importe quelle activité physique non douloureuse.

    20 à 30 minutes quotidiennes de vélo, de marche, de piscine… sont le meilleur moyen de soigner votre arthrose du genou.

    Consommer des plantes et des compléments alimentaires

    C'est le domaine de votre naturopathe. N'hésitez pas à consulter, il saura vous conseiller. Les plantes et les compléments alimentaires suivants peuvent vous aider à soulager votre arthrose du genou, notamment grâce à leur action anti-inflammatoire.

    Le curcuma

    La curcumine est l’agent actif du curcuma permettant de réduire les douleurs articulaires et l’inflammation en bloquant les cytokines et les enzymes inflammatoires. La curcumine a des effets protecteurs sur le cartilage.

    Consommez alors très régulièrement du curcuma dans vos plats, associé au poivre noir pour augmenter son absorption. Attention toutefois, le curcuma vendu en poudre aux rayons épices et herbes aromatiques ne contient hélas qu'environ 5% de curcumine.

    Vous pouvez également consommer le curcuma sous forme de complément alimentaire (en gélules ou liquide). Un complexe Douleurs articulaires à base d'Harpagophytum, Uncaria Tomentosa, Curcuma est d'une efficacité redoutable. Une prise de plusieurs mois est nécessaire.

    Les oméga 3 (EPA-DHA)

    L’huile de poisson contient une quantité importante d’oméga 3 qui, après conversion par l’organisme, permet la synthèse de molécules ayant des propriétés anti-inflammatoires.

    Certaines études contrôlées comparant la prise d’ibuprofène (AINS) et un complément d’acides gras oméga-3 démontrent un effet équivalent dans la réduction de la douleur liée à l’arthrite.

    Vous pouvez donc consommer, plusieurs fois par semaine, des poissons gras comme le maquereau, l'anchois ou la sardine, uniquement de petits poissons, car ils contiennent moins de métaux lourds et créent moins d'acidose métabolique. Je vous suggère également la lecture de l'article suivant : Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    Il est également possible de prendre un complément alimentaire d’oméga 3 (EPA-DHA) quotidiennement.

    Le resvératrol

    Il s’agit d’un polyphénol naturellement présent dans les baies, les raisins et les cacahuètes.

    Certaines études montrent qu’il peut diminuer l’inflammation et protéger les articulations contre l’arthrose.

    Il semble difficile d’obtenir la quantité suffisante de resvératrol via votre alimentation pour observer ses effets.. Il faudrait consommer 10 000 myrtilles pour l’obtenir…

    Vous pouvez vous orienter vers un complément alimentaire en gélules, Resvératrol et OPC de raisin à base de renouée du japon et d'OPC de raisin.

    Autres plantes et compléments alimentaires

    D’autres plantes peuvent être utiles pour soulager votre arthrose. Vous pouvez tester le gingembre, la capsaïcine, la boswellia ou les compléments de glucosamine et chondroïtine. Je vous suggère fortement ce complément "Confort articulaire" qui donne d'excellents résultats. A prendre sur le long terme. Le collagène marin reste un incortournable dans la lutte contre les problèmes articulaires.

    Pratiquer des exercices de renforcement des jambes

    De nombreuses recherches démontrent clairement que les exercices sont bénéfiques pour les personnes souffrant d’arthrose du genou. L’exercice physique diminue la douleur et l’atrophie musculaire.

    Les exercices de renforcement peuvent améliorer votre qualité de vie et contribuer à retarder le recours à la chirurgie, dans les cas les plus sévères.

    En plus des activités cardiovasculaires, je vous conseille de consulter un thérapeute qui saura vous prodiguer efficacement et holistiquement des massages contre l’arthrose du genou. Des massages locaux s’avèrent souvent efficaces momentanément, mais démontrent leur inefficacité sur le long terme...

    Se masser le genou avec une huile essentielle

    Un massage simple du genou, tout autour de l’articulation, est un excellent moyen de soulager votre douleur, mais doit être complété par un ensemble de techniques holistiques.

    Je vous conseille de faire vous même votre huile de massage en mélangeant quelques gouttes d’huile essentielle de gaulthérie (30 gouttes) pour 500 ml d’huile de support (avocat, amande douce, olive, pépins de raisins, jojoba…).

    Il est également possible d’utiliser une pommade contenant de la capsaïcine, un anti-inflammatoire naturel très efficace contre l’arthrose.

    Dans les 2 cas, frictionnez votre genou jusqu’à ce que l’huile ait totalement pénétré, soit pendant 5 à 10 minutes.

    Perdre du poids en adoptant une alimentation anti-inflammatoire

    Le surpoids augmente les contraintes exercées sur votre genou. De plus, le fait de trop manger et d’être en surpoids augmentent la réponse immunitaire.

    Cette augmentation de la réponse immunitaire entraîne une inflammation excessive de l’organisme, pouvant entraîner un certain nombre de maladies chroniques, dont l’arthrose.

    Le meilleur moyen de réduire l’inflammation via l’alimentation sera de consommer des aliments anti-inflammatoires.

    En effet, même si aucun aliment miracle à lui seul ne pourra soulager votre arthrose, manger ou éviter certains aliments peut aider à combattre l’inflammation du corps. Votre naturopathe-hygiéniste, conseiller en santé vous fournira plusieurs conseils en la matière, notamment les « bonnes » associations alimentaires.

    Les aliments anti-inflammatoires

    En cas d’arthrose, veillez à consommer régulièrement les aliments suivants :

    • les poisson gras, tels que l'anchois, la sardine et le maquereau,

    • les légumes verts à feuille, racines et à bulbes,

    • les oléagineux et graines,

    • les viandes blanches et les œufs bio,

    • l’huile d’olive, de lin, d’avocat,

    • le thé vert.

    Les aliments pro-inflammatoires

    À l’inverse, limitez la consommation des aliments suivants :

    • les produits transformés (plats préparés, charcuterie, biscuits, desserts, pâtisseries, gâteaux),

    • les graisses hydrogénées ou trans,

    • les sucres et les céréales raffinées,

    • les jus de fruit et les sodas,

    • l’alcool.

    Je vous suggère la lecture de cet article : Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    Pratiquer la relaxation ou la méditation

    Le stress augmente l’inflammation dans votre organisme. De plus, il augmente la perception de l’intensité de la douleur, la rendant plus difficile à gérer au quotidien.

    Le meilleur moyen de diminuer votre stress reste la pratique de la relaxation ou de la méditation.

    Il existe également des exercices respiratoires simples, je vous suggère la lecture de cet article, au sujet du stress oxydatif.

    Tester l’homéopathie, l’acupression, le yoga, le Pilâtes, ou le taï-chi

    Ces alternatives sont à tester lorsque vous souffrez de douleurs articulaires. Chaque individu réagit différemment. C’est pourquoi, le meilleur moyen de savoir si cela vous aide, c’est de tester !

    Il semble y avoir un effet positif de l’homéopathie sur le traitement des patients atteints d’arthrose, même si les résultats peuvent être très variables d’un individu à l’autre.

    L'acupression permet essentiellement de diminuer la douleur et de libérer les tensions.

    Le yoga, le taï-chi ou encore le Pilâtes ont l’avantage de faire travailler votre flexibilité et vos articulations.

    Vous pouvez également tester des étirements pour travailler la souplesse de vos genoux et vos articulations.

    Quelles chaussures porter en cas d’arthrose du genou ?

    Le choix de vos chaussures est important lorsque vous souffrez de gonarthrose. Il est certain que les modèles avec talon sont à proscrire, car ils augmentent les contraintes articulaires du genou.

    Les chaussures dites “minimalistes”, avec une semelle plate, flexible et souple, sont à recommander.

    Elles permettent de laisser le pied fonctionner librement et diminuent les contraintes sur le genou.

    Les semelles orthopédiques peuvent également être utiles, mais ne doivent pas être prescrites automatiquement car ce n'est pas la panacée. Rechercher en premier la cause de l'arthrose est essentiel.

    Il faut d’abord commencer par utiliser les bonnes chaussures et si cela n’est pas concluant, consulter peut-être un podologue qui vous guidera.

    Je vous invite à lire l'article suivant : Semelles de soutien ou orthopédiques

    Voilà, je pense que maintenant vous pouvez utiliser ces solutions alternatives et extrêmement efficaces. Ça marche !

  • Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    • Par vogot
    • Le 17/05/2021

    Souvent, lors de consultations, des questions récurrentes me sont posées. Les patients s'interrogent, après avoir compris l'importance des mauvaises associations alimentaires, qui produisent le lit de leurs maladies. Ils me disent souvent : " Mais pourquoi mon médecin ne me parle jamais de cela ? ".

    A cette question, je leur réponds : " Chacun son métier, le mien est de tout faire pour prévenir les maladies, avant qu'elles ne s'installent. ". Comme le disait Hippocrate en son temps : " Primum non nocere" ce qui signifie : " En premier, ne pas nuire " ou " D'abord, ne pas faire de mal ". C'est le premier principe de prudence que j'ai appris en formation de naturopathie. Le chimique n'est pas la panacée, et des voies alternatives existent, heureusement. N'oubliez jamais que vous avez TOUJOURS le choix !

    Pour commencer, voici quelques règles essentielles à retenir :

    Faire la part belle :

    • aux légumes (qui doivent représenter, minimum 50% de votre assiette ou encore mieux 70%) ;

    • aux fruits de saison que vous prendrez soin de consommer hors repas (30 minutes avant ou 2 heures après) si vous êtes d'un naturel frileux. En effet, leur temps de digestion étant différent des autres aliments, ils peuvent fermenter et créer beaucoup d’acidité chez certaines personnes à la digestion plus difficile ;

    • Les protéines sont à consommer au repas du midi avec des légumes verts et colorés (sauf exceptions);

    • Les amidons, féculents sont à consommer au repas du soir avec des légumes verts et colorés (sauf exceptions).

    Liste des aliments acides ou producteurs d’acides

    Cette liste est indicative et regroupe les principaux aliments acides et acidifiants :

    Les produits laitiers : 

    • Lait UHT, crème fraîche, fromages à pâte dure, fromages fermentés, yaourt, beurre.

    Tolérance : laitages au lait cru, fromage frais (de chèvre ou de brebis).

    Les protéines animales en général :

    • Les viandes rouges (bœuf, mouton, cheval, porc), la charcuterie, les abats (foie, rognon, cervelle), les extraits de viande de type " maggi ".

    Préférez tout en les limitant : les viandes blanches (poulet, dinde, lapin, veau, agneau).

    • Les poissons gras (saumon, hareng, thon, carpe), les fruits de mer. 

    Penchez plutôt pour : les poissons maigres (cabillaud, bar, merlan, sole, truite), les huîtres.

    Les œufs : préférez-les de qualité biologique et peu cuits (œufs à la coque ou mollets).

    Les sucres (glucides) :

    • Tous les sucres raffinés (pâtisseries, gâteaux, sucreries, bonbons), le sucre blanc et roux, les édulcorants (de type aspartame), le chocolat, les confitures riches en sucre. 

    Favorisez (en boutique bio) le sucre intégral/complet cru (de type rapadura ou sucre de coco), le miel, le cacao cru, les confitures 100% fruits.

    • Les céréales raffinées (semoule, pain blanc, pâtes blanches, riz blanc…), les céréales du petit-déjeuner (de type flocons de céréales), les céréales complètes et semi-complètes (riz, pâtes et pain complet…). 

    Préférez le sarrasin ou les légumes-féculents de type patate douce.

    • Le pain blanc à la levure de boulangerie (de type baguette).

    Favorisez le pain ½ complet au levain en boutique bio.

    Les légumineuses : 

    • Les pois chiches, les haricots rouges. 

    Adoptez une alimentation à base de lentilles, flageolets, haricots blancs, tofu, pois verts, haricots verts. Afin d’abaisser l’acidité des légumineuses, faites les tremper et/ou germer.

    Les corps gras et oléagineux :

    • Toutes les graisses animales (peaux des animaux, saindoux, suif…).

    • Les huiles végétales hydrogénées, raffinées, transformées, durcies (margarine).

    Choisissez des huiles végétales de qualité extra-vierges ou vierges, de 1ère pression à froid et biologiques.

    Les sauces et produits industriels :

    • Mayonnaise, biscuits, pâtisseries, viennoiseries.

    Certains oléagineux plus acidifiants que d’autres :

    • Les noix sèches, pistaches, noisettes, cacahuètes, noix de pécan, pépins de courge, graines de tournesol et les olives vertes…

    Ayez une préférence pour : les pignons de pin, sésame, noix de (coco, cajou), les amandes sans la peau, noix du Brésil et olives noires à l’huile ou nature.

    Les fruits :

    Les fruits pas mûrs (moins ils sont mûrs et plus ils sont acides). Souvent importés, ils "finissent de mûrir" dans les frigos et sur les étals.

    Les agrumes en général pour les personnes frileuses (pamplemousse, orange, citron…), encore plus quand mangés le matin et hors saison.

    Tous les fruits au goût acide (et leur jus) : ananas, fruit de la passion, kiwis, baies (groseilles, framboises, cassis…), certaines variétés de pommes (granny smith…), de cerises (griottes), d’abricots (même séchés), de prunes…

    Les jus de fruits du commerce, le jus de citron (sauf si quelques gouttes dans une tasse d’eau chaude). Les " Nectars " sont des concentrés acides de fruits auxquels de l'eau et du sucre plus ou moins raffiné ont été ajoutés, sans parler des conservateurs et autres additifs. A bannir !

    Préférez les jus de fruits 100% fruits.

    • Certains fruits séchés : les abricots acides. 

    Tolérance : pruneaux, figues. Pour baisser leur acidité faites les tremper 4 heures ou toute une nuit et jetez l’eau de trempage.

    Les légumes : 

    • La tomate souvent cueillie peu mûre (cuite et hors saison), l’oseille, les épinards cuits, la rhubarbe, la choucroute… Pour rappel, la tomate est un fruit.

    Les condiments : 

    • Les vinaigres de vin (surtout balsamique), les légumes conservés au vinaigre, le ketchup, la moutarde, les pickles, les câpres…

    Pour la vinaigrette, préférez le jus de citron, moins acidifiant que le vinaigre ou du vinaigre de cidre (issu de pommes).

    Les boissons : 

    • Tous les sodas, café, eau du robinet, thé noir, les alcools (alcools forts, vin blanc, champagne…).

    Préférez le thé vert. Une tasse de thé contient naturellement plusieurs centaines de substances actives. Les polyphénols sont présents dans les catéchines du thé (ce qu'on appelle communément les tannins). Ils donnent au thé sa couleur, son astringence, sa texture ainsi que sa puissance aromatique. Les alcaloïdes sont le second groupe de substances vecteur de propriétés significatives pour le thé. Le principal est la caféine (aussi nommée "théine" dans le cas du thé).

    Les plats préparés, les boites de conserves :

    • Pour certaines personnes qui ne digèrent pas les légumes soufrés : artichaut, asperge, bette, choux, cresson, poireaux, navets, oignons, ail… 

    • Pizzas, plats mijotés industriels, hamburgers, kebabs, sandwiches.

    Autres facteurs acidifiants : 

    Les mauvaises associations alimentaires, le tabac, les médicaments (aspirine, pilule, les anti-inflammatoires, vitamines synthétiques), la déshydratation, le surmenage physique et psychique, le travail nocturne, le manque de sommeil, les contractures chroniques de stress, la sédentarité (insuffisance respiratoire, manque de transpiration…), le froid, l’insuffisance hépatique (drogues, alcool, tabac, médicaments, hépatites…), l’insuffisance rénale (manque d’eau pure, médicaments, stress…).

    Solutions et clés de santé anti-acidité

    Un bon moyen de désacidifier votre organisme est de faire une cure détox afin de neutraliser l’excès d’acidité de votre corps et de réguler " l’acidose ". Elle consiste entre autre à stopper tous les aliments acides et acidifiants et apporter une grande quantité d’aliments alcalins. Il sera ensuite beaucoup plus facile de modifier votre alimentation sur le long terme.

    Quelques conseils généraux pour les terrains acidifiés :

    • Buvez par jour au minimum 1,5 L d’une eau peu minéralisée (de type Rosée de la Reine, Montcalm, Mont Roucous).

    • Pratiquez un exercice physique modéré telle que la marche au minimum 30 minutes par jour, s’oxygéner (dans la nature) ou/et pratiquer les techniques respiratoires en utilisant des huiles essentielles.

    • Favorisez les aliments alcalinisants, les monodiètes (il s’agit de manger un seul type d’aliment au repas) de patate douce, banane, châtaigne, courge, légumes verts.

    • Evitez au maximum les aliments acides ou producteurs d’acides encore plus le matin et l’hiver.

    • Mangez seul en dehors des repas : les fruits, le melon, la pastèque, le miel, Evitez les salades de fruits !

    Liste des aliments alcalins, alcalinisants ou basifiants

    • Tous les jus de légumes crus (surtout à l’extracteur).

    • Les graines germées (voir ici comment faire germer les graines).

    • Les algues d’eau douce et marines fraîches, réhydratées, séchées (de type salade du pêcheur en boutique bio), en caviar, en poudre ou en comprimé (spiruline, klamath, chlorella).

    Les féculents ou sucres :

    • Les patates douces, pommes de terre (en-dehors des frites), châtaignes, courges (potiron, potimarron…), pâtisson, topinambour, manioc, igname…

    • Le sarrasin appelé aussi blé noir, bien que ce ne soit pas du blé.

    Les légumes :

    • Les légumes colorés et/ou racines : les céleris, fenouils, betteraves, carottes, panais, courges, patates douces, choux rouges, etc.

    Exception : la tomate (surtout cuite, hors saison et mélangée aux céréales de type riz, blé, etc.). N'oubliez pas que c'est un fruit, tout comme l'olive.

    • Les légumes verts crus ou cuits (mais pas trop): les concombres, courgettes, toutes les sortes de salades (mâche…), haricots et choux (brocoli…), etc.

    Exception : les épinards cuits, l’oseille, la rhubarbe, qui sont acidifiants.

    • Les fruits doux et cueillis à maturité : les bananes (la plus alcalinisante), pommes douces, raisins doux, mangues, papayes, pastèque, melon. 

    Évitez les fruits acides de type agrumes, ananas…

    • Les fruits séchés : les bananes, raisins, dattes, figues et abricot doux. La plupart des fruits séchés sont alcalinisants s’ils sont réhydratés  au moins 4 heures, l’idéal étant de les faire tremper, la veille, dans un verre d’eau.

    • Les aromates : toutes les herbes vertes fraîches telles que coriandre, basilic, ciboulette, persil, thym, romarin, etc.

    • Les boissons : les infusions de plantes, les boissons végétales (amande, noisette, riz, soja…), les jus de légumes et de fruits doux (surtout à l’extracteur de jus).

    Les corps gras et oléagineux :

    • Les amandes sans la peau et noix de Brésil (encore mieux : trempées 12h). Pour les autres fruits secs (noisettes…), réhydratez-les avant de les consommer.

    • Les olives noires nature ou à l’huile d’olive.

    • L’avocat.

    • Les huiles extra-vierges ou vierges, de première pression à froid et biologiques.

    Maintenant, vous ne pouvez plus dire que vous ne savez pas !

  • Surpoids émotionnel et aliments doudou

    • Par vogot
    • Le 05/05/2021

    Vous avez tendance à vous jeter sur la nourriture à la moindre contrariété ou à l'annonce d'une bonne nouvelle ? Vous êtes probablement en surpoids émotionnel.

    Je vais tenter de vous éclairer sur le sujet.

    Comment cela arrive-t-il ?

    Malgré des efforts fournis pour perdre du poids, ces kilos en surplus refusent de se détacher de vous ou bien, quand ils y parviennent, n’ont de cesse de revenir, et parfois plus nombreux encore. D’ailleurs, une mauvaise régulation des émotions peut induire des variations de poids sans qu’il existe de véritables excès alimentaires ou des troubles du comportement alimentaire.

    Hormones, éducation et souvenirs d’enfance

    Face à l’assiette, des mécanismes de consolation et de pulsion orale entrent en ligne de compte.

    Mesdames, peut-être avez-vous remarqué que vous prenez du poids quand vous avez des soucis. Cette impression correspond à une réalité. Le stress favorise bel et bien l'accumulation de graisses, en particulier au niveau de l'abdomen.

    L'anxiété incite les réserves du corps à libérer du sucre et met à votre disposition une énergie immédiate afin de parer à l'urgence. Si ce phénomène se répète trop souvent, vous allez prendre du poids : lorsque le taux de glycémie reste élevé, la plus grande partie du sucre finit par se transformer en graisses.

    La nourriture comme "système d’autosatisfaction"

    On sait néanmoins que les émotions qui les engendrent peuvent être négatives comme positives. D’un côté, il y a la colère, l’ennui, l’anxiété ou encore les idées noires : à chaque fois que l’on veut éviter de penser, on mange. C’est comme la vache qui rumine. Tout ce qui favorise les ruminations mentales peut favoriser les ruminations alimentaires, pour les éviter. De l’autre, le soulagement, la fierté ou encore la joie : dans ce cas, c’est souvent que l’on a été habitué à ce que l’amour passe par les aliments. Du coup, ça va de soi : à chaque fois que l’on est bien, on va manger.

    Aliments doudou

    Lors de ces compulsions alimentaires, certains aliments vont avoir tendance à nous attirer plus que d’autres : c’est ce que l’on appelle des aliments doudou. Ce sont les aliments qui renvoient à l’enfance, quand on a besoin de régresser, c’est-à-dire de revenir au temps où l’on se sentait protégé et consolé par ses parents, vous remplacez finalement vos parents par ces aliments. A noter que ces aliments doudou ne sont pas forcément gras ou sucrés : cela peut être du lait.

    Arrêtez de vous punir

    Beaucoup de femmes en surpoids mangent avec ou sans faim, par besoin, par envie, par habitude, par réflexe, par instinct, par ennui, pour calmer une anxiété ou une tristesse, camoufler des émotions... mais pas toujours par plaisir. Prendre du poids n'est pas non plus satisfaisant.

    Manger en excès et prendre du poids en conséquence s'inscrit parfois dans une conduite auto-agressive. Il s'agit de se faire du mal éventuellement dans un érotisme masochiste mais le plus souvent pour se punir de fautes commises réelles ou imaginaires.

    Pour savoir si vous vous punissez en mangeant excessivement, notez toutes les possibilités de bien-être auxquelles votre poids vous empêche d'avoir accès. Si la liste est bien plus longue que celles des bénéfices que vous procure la nourriture, vous pouvez suspecter un comportement auto-punitif. 

    Les raisons de se punir croissent au fil du temps et de nouvelles fautes réelles ou imaginaires qui s'accumulent. Parmi celles ci, le non-respect d'hygiène de vie que l'on s'est édictées et les différentes "rechutes" sont autant de fautes que l'on punira en ... mangeant davantage.

    Explications

    Par le pouvoir de nos émotions présentes, capables d’influer sur la sécrétion des neuromédiateurs impliqués dans l’appétit et le plaisir (sérotonine, mélatonine, dopamine). Dans le cerveau, nos comportements alimentaires sont entre autres régis par le système limbique et l’hippocampe, centres des émotions et de la mémoire. C’est ce qui explique que nos émotions passées, de notre vécu infantile notamment, jouent un rôle dans la prise de poids émotionnelle.

    L’éducation, et plus précisément l’apprentissage de la gestion des émotions, les habitudes alimentaires pendant l’enfance et le rapport à l’excès, à la surconsommation peuvent faire le lit de ces kilos, et par transfert, le lit des maladies. Le terrain est tout, tout est le terrain !

    Parler, bouger, consultez

    Pour vous libérer de cette surcharge émotionnelle, voici quelques conseils :

    Ne pas se priver à table: les régimes n’ont pas de prise sur les kilos émotionnels, au contraire ils les accroissent. Et à force, les restrictions alimentaires créent des frustrations et provoquent une mauvaise perception du sentiment de faim. Le mot régime alimentaire est à bannir, le mot régime aussi.

    Apprenez à manger quand vous avez vraiment faim uniquement. Pour vous détourner de l’absorption réflexe de nourriture, faîtes une liste d’activités, à sortir dès que vous vous sentez en proie à une pulsion alimentaire.

    Identifiez vos émotions dites «négatives», bien que le positif et le négatif n'existent pas, c'est un concept humaniste. Elles sont les plus difficiles à cerner tant elles peuvent remonter à loin et s’exprimer de façon ambivalente (la colère quand vous avez peur, le sourire quand vous êtes triste…). Définissez, donc, votre émotion « négative » avec un seul adjectif. Au calme, essayez de la ressentir expérimentalement en vous imaginant dans des situations susceptibles de la produire : observez ensuite ce que vous éprouvez, l’attitude que cette émotion suscite. Vous pourrez ensuite repérer la ou les situations dans lesquelles l’alimentation vient absorber vos secousses émotionnelles.

    Consultez un naturopathe-hygiéniste formé à la perte de poids émotionnel pour démêler les nœuds du passé, ou suivez une thérapie comportementale et cognitive pour apprendre à manger de façon apaisée.

    Faites du sport, défoulement essentiel à l’équilibre physique comme psychique. Pour stimuler le lien corps-esprit, la méditation, le yoga, l’acupression, le shiatsu peuvent aussi être de précieux alliés. Nous sommes ce que nous ressentons.

    Bon d'accord, vous allez me dire : « Comment faire pour les éliminer naturellement ? ».

    Je vais vous répondre, déjà commencez par appliquer les conseils ci-dessus et si cela ne suffit pas, des techniques sans « régimes » sont à votre portée.

    Comment gérer vos émotions et quelles techniques adoptées afin d’y faire face ?

    Je pourrais vous expliquer, également, l’inintérêt de ces nombreux régimes à la mode et totalement déséquilibrés, même si l'on vous assure du contraire, qui ne prennent pas en compte les associations alimentaires.

    Les conseils en matière de grignotage vous étonneront certainement, mais vous comprendrez bien vite que maigrir peut aussi rimer avec plaisir !

    Nous savons que notre jolie nature regorge de solutions saines et efficaces. Apprenez à mettre à profit les plantes et les élixirs floraux en fonction du profil personnel que vous aurez pu établir tout au long d'une consultation, auxquels s’ajouteront quelques exercices pratiques. Quelques exemples ci-dessous peuvent être mis en action dès à présent.

    L’exercice du sourire

    Il est d’une grande simplicité même s’il ne vous prend que très peu de temps. C’est la phase de « programmation positive ».

    Exercice en détail : vous êtes allongé sur votre lit. Les yeux fermés, dessinez mentalement un sourire sur vos lèvres (vous pouvez sourire vraiment si cela vous semble plus facile).

    Puis, au fil de votre respiration, faites monter ce sourire vers votre cerveau. Essayez de « ressentir » ce sourire qui baigne tout l’intérieur de votre boîte crânienne, véhiculant un sentiment de joie et de bien-être.

    Ensuite, faites descendre ce sourire mental dans vos bras, votre buste, votre abdomen et vos jambes. Il doit « couler » dans votre corps, vos cellules et l’inonder tout entier.

    Expirez et ouvrez les yeux. Vous êtes prêt à affronter la journée dans la joie et la sérénité. Le tout vous aura pris une vingtaine de secondes.

    Cohérence cardiaque

    Les régimes entraînent un stress pour le corps. Si l'origine de votre surpoids est liée au stress et à votre façon de le gérer, le régime pourrait renforcer le problème plus qu'il ne le résoudra. A long terme du moins. Mais la bonne nouvelle c'est qu'il existe un moyen de contrôler ses émotions et son stress pour réguler la prise de nourriture et de poids.

    Il est possible de reprendre contact avec ses sensations de faim, de goût, de satiété en travaillant son attention sur ces signaux corporels. En étant plus conscient de ses émotions et de ces signaux, il est possible de réduire la prise alimentaire et d'arrêter de manger trop en réponse à un stress.

    Cette technique s'appelle la cohérence cardiaque. C'est une forme de respiration rythmée qui peut être appliquée avec succès à la perte de poids.

    La cohérence cardiaque est une arme efficace, non médicamenteuse, de lutte contre l’excès de cortisol. Elle agit sur la perception du stress et donc, indirectement, sur la sécrétion de cortisol.

    Elle agit également aussi directement en augmentant la fabrication de la DHEA, ce qui modifie le rapport entre le cortisol et la DHEA, qui ont la même origine biochimique et qui sont sécrétés sur un mode « soit l’un, soit l’autre». Réduction du taux de cortisol et stimulation de la fabrication de DHEA sont l’un des modes d’action physiologique de la cohérence cardiaque.

    Exercice en détail : la cohérence cardiaque synchronise le rythme du cœur et celui de la respiration, elle s’obtient grâce à une respiration lente, ample et régulière de 6 cycles par minute. Pratiquée 5 minutes d'affilée, cette respiration en fréquence 6 permet de réduire le niveau de stress.

    L’exercice de déprogrammation émotionnelle

    Il permet de « déprogrammer » tout ce qui a été pénible au cours de votre journée afin de vous en débarrasser, et d’ancrer en vous le sentiment bienfaisant des événements heureux. Au début, vous mettrez peut-être un peu de temps pour parvenir au bout de l’exercice car vous aurez tendance à vous égarer en route. Mais il suffit de quelques jours de pratique pour l’effectuer en moins de 5 minutes.

    Exercice en détail : vous êtes allongé dans votre lit, dans une position confortable. Posez une main sur votre ventre pour « sentir » que votre abdomen monte et descend au rythme de votre souffle. L’autre main est posée sur votre cœur.

    Puis passez en revue tout ce qui s’est passé pendant la journée qui vient de s’écouler, en remontant le temps à l’envers : partez de l’instant présent et remontez jusqu’au moment du réveil.

    Lorsque vous rencontrez un événement agréable, fixez-y votre attention pendant quelques secondes en vous disant mentalement : « je ressens ce merveilleux sentiment de bonheur et je le garde en moi ».

    Lorsque vous rencontrez un événement désagréable voire carrément pénible, fixez-y votre attention quelques secondes en vous répétant mentalement : « J’ai conscience de ce qui s’est passé, et je sais que je ferai mieux la prochaine fois ».

    Dans tous les cas, imposez-vous de rester spectateur de la situation et non de la revivre émotionnellement. Pendant la première semaine, cela vous sera difficile. Vous aurez tendance à « revivre » ces émotions désagréables. Mais vous le ferez avec une légèreté croissante. Et plus vous serez spectateur de votre vie (comme si vous regardiez un film), plus les émotions négatives glisseront sur vous sans « abîmer » votre inconscient.

    Ces exercices vous aideront à mieux vivre vos émotions. Mais pour que cette amélioration puisse vous aider à perdre vos kilos émotionnels, il faudra aussi que vous agissiez sur les autres facteurs du Vivant : adopter une alimentation saine, équilibrée et dissociée (en surveillant l’Index glycémique et le potentiel acidifiant de vos repas), améliorer l’élimination de vos déchets, et pratiquer régulièrement des exercices respiratoires antistress et un peu d’activité physique.

    Cependant, prenez votre temps. Commencez par apprendre à mieux gérer vos émotions. Une fois que votre organisme sera apaisé, les autres pratiques donneront des résultats visibles. Ensemble, elles auront un effet rapide sur vos kilos émotionnels. Avouez que ça vaut le coup !

    L'impact émotionnel des régimes

    Un régime mal équilibré et mal associé entraîne des carences en certains nutriments qui ont un possible impact sur votre humeur, rajoutant du mal-être à votre fragilité émotionnelle.

    Par ailleurs, à force de fuir le gras et le sucre, on se détourne d'aliments appréciés et ce faisant on se prive d'une source de plaisir. On s'éloigne d'un bien-être physique mais aussi moral, puisque les aliments gras et surtout sucrés sont associés symboliquement à de bons souvenirs.

    Quand on mène un régime trop restrictif, on recherche habituellement sur le plan alimentaire de nouvelles saveurs qui soient coupe faim et peu caloriques en contrepartie des saveurs sucrées associées à un fort pouvoir énergétique. On se tourne alors vers des saveurs acides ou amères, du type de celles que fournissent les cornichons ou le pamplemousse. On boit beaucoup, on perd le plaisir de manger et l'on risque de devenir, à l'image des nouveaux condiments absorbés, des personnes acides et amères.

    Cela crée un manque d'apport symbolique et, sur le long terme, donne de soi même une image creuse qui favorise un sentiment de vide ou un état dépressif.

    Quand on suit un régime trop restrictif, on se prive aussi de la dimension sociale des prises alimentaires. On s'isole aussi mentalement quand bien même on continue de passer du temps avec les gens de son entourage. En effet, quand on mène un régime contraignant, on en vient à ne penser qu'à cela, à ce que l'on doit manger et à ce dont on doit se priver mais qui, en conséquence, tend à envahir notre esprit. Le sujet devient obsédant et occupe nos conversations et nos pensées. 

    Un rééquilibrage alimentaire prodigué par un professionnel de santé, naturopathe-hygiéniste, par exemple, aura plus d'impact que tous ces régimes que vous pouvez trouver dans les magazines, souvent à l'approche de l'été ou bien dans ces publicités distillées à longueur de journée sur vos supports visuels (télévision, internet...).

    Les aliments privilégiés par l'alimentation émotionnelle

    Les personnes qui se tournent vers la nourriture pour se sentir mieux privilégient des aliments très caloriques de type gâteaux, sucreries, chocolat ou chips, dont elles font au final une plus grande consommation que la moyenne.

    La consommation en excès de ces aliments fortement acides, pour combler des besoins non pas physiologiques mais émotionnels, explique aussi que l’alimentation émotionnelle favorise le surpoids et les prises de risques pour votre santé.

    Les aliments sont ici utilisés comme source de réconfort, alors que souvent la réaction face à un stress est plutôt de couper l’appétit.

    Les astuces 100% naturelles pour combattre les kilos émotionnels

    Pensez à l'équilibre acido-basique. Analysez votre alimentation en recherchant les aliments acidifiants et les aliments « basifiants ». Trouvez le juste équilibre afin d'être JUSTE envers vous.

    Puisque votre alimentation est le reflet de vos émotions, autant qu'elle soit apaisante, posée et réfléchie.

    Derniers points

    Si l’origine de votre embonpoint est liée à un mauvais contrôle de votre alimentation, qui lui est dû à une mauvaise gestion de votre stręss, alors il y a toute une éducation émotionnelle et alimentaire à instaurer. En étant plus conscient de vos émotions négatives et des signaux comportementaux qui s’en suivent, vous pourrez apprendre à mieux contrôler vos fringales.

    La solution aux problèmes émotionnels est une attitude zen et calme, idéale pour gérer votre stręss. Vous aurez alors la lucidité d’anticiper sur vos envies de trop manger par une réponse saine de nouvelles habitudes alimentaires. Pour cela, il est indispensable de solliciter l’assistance d’un conseiller en santé. Le suivi d’un naturopathe-hygiéniste, par exemple vous évitera de vous mettre dans une situation de carence alimentaire, en mangeant équilibré et surtout dissocié et à des heures précises.

    Privilégiez les repas à table, entre amis ou en famille, dans une ambiance d’échanges conviviaux et détendus. Pratiquez aussi des activités qui vous font plaisir, si possible avec des personnes qui savent vous mettre de bonne humeur. Cela dopera votre moral. Vous ne seriez plus obligés de vous réfugier dans la nourriture. Enfin, dans les moments d’émotions « négatives », il est bon de consommer certains types d’aliments. Il faut privilégier des aliments riches en protéines, en calcium, en magnésium, en fer, en oméga 3. Pensez alors à manger : des légumes, des fruits, des fruits de mer, de la viande blanche, des œufs… ou bien c'est peut-être le moment de vous mettre au végétarisme...

    En conclusion

    Perdre du poids n’est pas une question de volonté et de maîtrise ou de régime, ni d'I.M.C.. C’est une question de libération émotionnelle et de connaissance de soi. Pour cela, il faut tout d’abord apprendre à repérer les différentes émotions à l’origine de ses prises alimentaires, puis faire un travail singulier sur chaque émotion.

  • Alopécie et calvitie: comprendre et ralentir la chute

    • Par vogot
    • Le 04/05/2021

    Alopécie: de quoi parle-ton ?

    L'alopécie se définit comme une perte anormale de poils sur le corps (sourcils, cils, bras, jambes...) : lorsqu'elle se produit au niveau du cuir chevelu – c'est le cas le plus fréquent – on parle de calvitie.

    • On estime que près de 20 % des femmes sont touchées par l’alopécie androgénétique et il semble que ce nombre soit en augmentation depuis quelques années. S’il s’agit d’une pathologie bénigne sur le plan médical, en revanche, son impact au niveau psychologique est important, provoquant du stress et une baisse importante d’estime de soi chez la patiente malade.

    À l’inverse de la calvitie masculine, néanmoins, la perte de cheveux chez la femme est plus diffuse et progresse plus lentement, ce qui peut provoquer un stress important.

    Par ailleurs, l’alopécie androgénétique se distingue de deux autres phénomènes de perte capillaire :

    • l’effluvium télogène (chute importante de cheveux sans plaque) qui entraîne une alopécie diffuse et se résorbe souvent sans traitement,

    • la pelade qui provoque la chute soudaine de cheveux par plaque (dans les cas de pelade universelle, ce sont tous les poils du corps qui vont se mettre à tomber subitement).

    Perdre une quarantaine de cheveux par jour est un phénomène normal. Parfois les pertes peuvent avoisiner jusqu’à 80 cheveux sans que ce soit inquiétant. Seulement voilà, il y a quelques jours que vous remarquez que vous perdez de plus en plus vos cheveux. En vous brossant, sous la douche ou sur l’oreiller, ils sont là bien plus nombreux qu’à l’ordinaire… Quels sont les déclencheurs de la perte de cheveux et comment la ralentir ?

    Déclencheurs de la perte de cheveux

    Les facteurs déclenchant une perte de cheveux sont multiples : stress important, émotion intense, maladie, carence en fer, trouble de la thyroïde, perte de poids rapide, hérédité, modification hormonale (androgénétique), fatigue chronique, suite de maternité, arrêt de pilule contraceptive à base de progestérone, chimiothérapie, changement de saison surtout à l’automne et au printemps.

    Même si en soi une perte de cheveux ne signifie pas que le corps est en danger, elle est en général assez traumatisante, les cheveux étant un des reflets de notre identité et ils sont aussi associés à notre force, comme dans la légende de Samson…

    Causes principales de la perte de cheveux

    Une des raisons principales de la perte de cheveux est l’alopécie androgénétique, l’alopécie est le terme savant pour désigner la perte de cheveux.

    Cette perte représente plus de 95 % des cas chez les hommes et 90 % des cas chez les femmes.

    Elle concerne les hormones androgènes situées au niveau des follicules pileux, donc sur le crâne uniquement et ne signifie en rien que tout le système hormonal est perturbé.

    Signes de l’alopécie

    Les signes de l’alopécie que l’on retrouve dans la plupart des cas sont :

    • Une perte de cheveux progressive, à hauteur de plus de 100 cheveux par jour,

    • Un affinement progressif des cheveux qui repoussent, le cheveu devient plus fin,

    • Des zones d’éclaircissement sur les tempes, le dessus et parfois au-dessus du front,

    • Un phénomène qui dure plusieurs mois (au-delà de trois, quatre mois) et qui ne se stabilise pas seul.

    Quelques idées reçues

    Certaines idées ont la vie dure ! En voici quelques une à propos de la perte de cheveux :

    • La perte de cheveux n’est pas réservée aux hommes, ni aux plus de 50 ans.

    • Couper les cheveux ne permet pas une meilleure repousse : dites adieu à cette idée vieille comme le monde ! La coupe régulière des cheveux n’a jamais permis une repousse plus rapide. Certes, la chevelure paraît plus dense après un passage chez le coiffeur mais ce n’est malheureusement qu’une impression. Aucun effet fortifiant n’a été démontré jusqu’à présent : seules les fourches et les parties abîmées disparaissent de votre coiffure. Ainsi, se faire couper les cheveux est bénéfique mais n’accélère pas leur croissance.

    • Se laver trop fréquemment les cheveux ne les fait pas tomber : il n’y a aucun rapport entre se faire un shampoing et l’alopécie. Vous retrouvez des poignées entières de cheveux dans votre douche et êtes perplexe ? Rassurez-vous, vous n’allez pas devenir chauve ! En fait, se faire un shampoing permet uniquement d’enlever des cheveux déjà morts de votre crâne. La chute est donc tout à fait normale. Il faut savoir qu’en principe nous perdons entre 50 à 100 cheveux par jour.

    • On ne perd pas les cheveux qu'à partir de 50 ans : on peut perdre ses cheveux de l’enfance jusqu’à 120 ans. Il ne s’agit pas d’une évolution logique, mais plutôt d’une condition physique génétiquement marquée ou à un instant donné. Il est tout de même normal, alopécie mise à part, que la chevelure ait tendance à se clairsemer avec l’âge.

    Chez la femme, la chute de cheveux s’observe dans la majorité des cas après la grossesse, ou lors de la ménopause, deux grands bouleversements hormonaux. Elle peut s’étaler sur deux à trois ans, et peut être réversible ou irréversible en fonction des cas. Elle est rarement aussi radicale que chez l’homme.

    Chez l’homme, il n’y a pas autant de fluctuations. L’alopécie est plus linéaire. Les plus rapides peuvent aboutir à une calvitie au bout d’à peine 3 ans. Mais elles peuvent aussi s’étendre sur plusieurs dizaines d’années avant d’aboutir à une calvitie complète. Dans la majorité des cas, la chute des cheveux commence à partir de 35-40 ans. Dans des cas plus précoces, mais moins fréquents, l’alopécie peut débuter autour de 20 ans.

    • Porter des chapeaux ou des casquettes n’accroît pas la perte de cheveux : Les cheveux ne nécessitent pas d’oxygène par leurs racines mais par le sang. Les follicules pileux sont en effet alimentés par la circulation sanguine et ne sont pas directement impactés par le port d’une casquette ou d’un chapeau. Seuls un chapeau et une casquette vraiment trop serrés et portés quotidiennement peuvent engendrer une alopécie de traction (réversible et passagère).

    • Fumer ne provoque pas la chute de cheveux : Eh bien si, le lien entre cigarette et chute de cheveux existe. Ce lien, c'est la vascularisation du cuir chevelu. Chez un individu fumeur, le cuir chevelu serait donc moins bien vascularisé. En conséquence, les follicules du cheveu sont mal alimentés en nutriment, ce qui entraine la chute. Ce méfait est d’autant plus important dans les cas présentant un cheveu de nature fragile et une vascularisation à problème. Chez les fumeurs réguliers (à partir d’un paquet par jour), le risque de chute des cheveux augmente considérablement.

    • Les médicaments peuvent provoquer la chute de cheveux : Ils sont beaucoup trop nombreux pour être énumérés. Anticoagulants, anti-inflammatoires, traitements hormonaux … Si vous lisez les effets indésirables mentionnés sur les notices de vos médicaments, il y a de fortes chances pour que la chute de cheveux y soit mentionnée. Mais ces effets sont très variables en fonction de leur nature et de la sensibilité de chaque individu.

    • L’alopécie n’est pas toujours héréditaire : une chute de cheveux peut être provoquée par une affection dermatologique du cuir chevelu (mycose, lichen, etc.) ou par un choc psychologique ou un traitement médicamenteux. Aussi, une alopécie androgénétique (AAG) peut sauter une ou plusieurs générations.

    • Les petites nattes (tissage africain) comme les tresses n’accroît pas non plus la perte, elles rendent simplement le cheveu plus cassant.

    • La perte des cheveux est irréversible : c'est faux, l’alopécie non cicatricielle est réversible. Dans ce cas, les follicules pilaires sont altérés, mais ne sont pas détruits. Les cheveux peuvent donc repousser. Contrairement à l’alopécie cicatricielle, qui elle, est irréversible. Elle définit les affections qui détruisent la racine du cheveu. Dans ce cas, la chute peut parfois être ralentie mais jamais arrêtée.

    Les solutions naturelles pour ralentir la perte de cheveux

    Une fois vérifié que l’alopécie ne provient pas d’une carence en fer, ou d’un trouble hormonal, que ce soit androgénétique ou thyroïdien, il est possible de faire appel aux solutions naturelles pour freiner la perte de cheveux, voire de l’enrayer.

    Les solutions proposées ci-dessous devront être prise en cure de 3 mois minimum pour constater un effet comme le ralentissement de la perte de cheveux et prolonger encore de trois mois pour être certains d’activer une repousse vigoureuse du cheveu.

    • Le Wakamé : puissant antioxydant grâce à la fucoxanthine qu'il contient. Ces effets antioxydants en font l'allié de la lutte contre le cancer, la dégénérescence de la peau et des cheveux, et un atout pour la santé.

    • Vinaigre des 4 voleurs : ce macérât au vinaigre de cidre fut inscrit au Codex de la Pharmacopée française sous le nom de Vinaigre antiseptique dès 1748 et jusqu'en 1884 où il en disparut, et commercialisé en pharmacie pour usage externe pour ses propriétés antiseptiques naturelles. Décontamine et nettoie les blessures, la peau et les cheveux. Peut également servir pour des frictions, des compresses et fait briller les cheveux.

    • Café vert (Svetol®) + Thé vert : parfois utilisée contre la chute des cheveux.

    • L’ortie, la prêle, le bambou : comme nos os, nos cheveux (et nos ongles) ont besoin de minéraux pour être solide et notamment de silicium. On en trouve dans les orties qu’on peut manger en soupe, le bambou et la prêle (en décoction).

    • La somatropine naturelle: agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.

    • Les omégas-3 : les omégas-3 sont essentiels pour le fonctionnement du corps tout entier. Bien souvent notre alimentation est trop riche en omégas-6 et pas assez équilibrée en omégas-3. La nature nous offre pourtant tout ce qu’il faut dans les produits suivants : huiles de lin, de courge, de bourrache, de noix, de chanvre, de cameline, les graines servant à faire ces huiles, les petits poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng, l’anchois et les huiles issues des mêmes poissons.

    • Le zinc : la carence en zinc fait partie des principaux responsables de l’alopécie. On le retrouve en grande quantité dans les huîtres et le foie de veau, mais aussi le germe de blé grillé, les shiitakés (champignons asiatiques) séchés, les graines de courge, le crabe et la langouste… On le trouve aussi sous forme de complément alimentaire (Shiitaké BioBaies de palmier nain et pépins de courgeCitrouille ou Courge BIO).

    • La myrtille : pour son action anti-oxydante et protectrice contre les radicaux libres. La myrtille est l’amie des cheveux mais aussi des yeux. A consommer frais de préférence !

    • La levure de bière : la levure de bière est riche en vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B9 et B12) et en acides aminés, les constituants des protéines. Les vitamines B et  les acides aminés contribuent à une réduction de la fatigue et ils sont aussi essentiels pour la synthèse de la kératine et du collagène, les constituants principaux des cheveux. On trouve de la levure de bière sous forme de gélules ou de comprimés.

    Maintenant que vous savez, moins dure sera la chute...

  • Rôle des vitamines et des oligo-éléments dans l'organisme ?

    • Par vogot
    • Le 27/04/2021

    Vitamines et oligoéléments sont des substances abondamment réclamées par les patients, prescrits parfois à contrecœur et bien distribués par les apothicaires et les grandes surfaces. Pour des individus a priori sains, aux activités physiques "normales", on est en droit de se demander si cette consommation, même si elle n'est pas toxique, est bien raisonnable sous nos latitudes.

    Pourtant, les aliments "modernes" sont de plus en plus pauvres. Il y a quelques carences documentées, comme celle de vitamine B12 chez les personnes âgées ou les crudivores véganiens. On ne sait trop que faire des carences en vitamine D, dont le dosage est très tendance, avec des carences "de laboratoire" chez grand nombre d'individu en excellente forme. Heureusement il y a bien longtemps que le béribéri, la pellagre et le scorbut ont disparu, ici.

    Alors ne devrait-on pas faire une anamnèse alimentaire correcte, chez un naturopathe, avant de prescrire? 

    Retenez toutefois qu'il est conseillé de prendre les vitamines pendant ou juste après un repas. Liposolubles, elles seront ainsi mieux assimilées si elles sont en contact d'un élément gras dans l'estomac. L'absorption des minéraux et oligo-éléments est parfois plus délicate.

    Oligo-éléments et vitamines sont de micro-nutriments indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Il se peut que vous n'ayez jamais entendu parlé de certaines vitamines. Je fais donc le point, pour vous, sur leurs rôles précis, ainsi que leurs principales sources alimentaires.

    Comment savoir si on manque d'Oligo-éléments ?

    La fatigue est un des signes de carence en oligo-éléments. C'est souvent le magnésium qui est en cause. 

    Quand on est très carencé en fer, le premier symptôme est aussi la fatigue. Mais cela touche peu de personnes. Pendant très longtemps, on a beaucoup insisté sur le fer. 

    Le magnésium est fondamental. 100% des personnes sont aujourd'hui carencées en magnésium. Pour une meilleure efficacité et absorption, préférez des compléments Magnésium + vitamine B6.

    La principale contre-indication à la prise d'oligo-éléments est de le faire tout seul, n'importe comment. Ce n'est pas parce que l'on parle d'oligo-éléments qu'il n'y a pas de risques à en consommer trop. Quand on parle d'oligo-éléments, on a l'impression que c'est anodin… mais on en est très loin.

    Je vous conseille de commencer par faire une bonne assiette, de respecter scrupuleusement les associations alimentaires et de boire les liquides 15 minutes avant, ou 45 minutes après vos repas. Pour rappel, les fruits sont à consommer en dehors des repas. Je vous suggère également d'éviter le café en fin de repas, qui ralenti fortement la digestion et créé donc une fermentation des aliments dans votre bol alimentaire. Avant de dépenser de l'énergie sur des oligo-éléments, il faut vraiment se concentrer sur son alimentation.

    Dans un deuxième temps, on peut faire une complémentation adaptée, c'est un vrai travail de coaching, votre naturopathe - conseiller en santé - saura vous guider.

    Rôle des oligo-éléments et sources naturelles

    Ils sont nécessaires en petites quantités mais malgré tout indispensables au bon équilibre de l’organisme, ils interviennent dans des réactions biochimiques et métaboliques : assimilation et métabolisme des aliments. Des carences peuvent entraîner des troubles importants. Pour jouir des divers oligo-éléments il convient de diversifier au maximum son alimentation, puisqu’aucun aliment ne les contient tous.

    Calcium 

    Favorise la croissance et régule les échanges entre les cellules. Il participe à la transmission nerveuse. Il a une action conjointe avec le magnésium et le potassium. L’apport conseillé est de 800 mg/jour. On le retrouve principalement dans le soja en grains, les amandes, le cresson, l’ortie, les noisettes, la figue sèche et la betterave.

    Chrome

    Régule le taux de sucre dans le sang et contrôle le taux de cholestérol sanguin. L’apport conseillé varie entre 55 et 85 µg/jour. Ses principales sources alimentaires sont la levure alimentaire, les céréales germées, les céréales complètes, le poivre et le thym.

    Cobalt

    Régulateur du système nerveux qui prévient l’anémie. Il n'existe pas de recommandations concernant l'apport en cobalt, cependant un organisme en bonne santé en contient environ 1 mg. On le retrouve davantage dans le soja lacto-fermenté, les lentilles, les céréales complètes, la cerise et la poire.

    Cuivre

    Facilite l’assimilation du fer des aliments donc, il participe à l’équilibre de la formule sanguine, il est nécessaire à la construction des tissus et il renforce le système immunitaire. L’apport conseillé varie entre 1,5 et 2,6 mg/jour. Les aliments en contenant le plus sont les céréales et légumineuses germées, les algues, les oléagineux, l’avoine, les champignons, les abricots secs, les olives noires et la châtaigne.

    Fer

    Antianémique, participe à la production des globules rouges. L’apport conseillé varie entre 9 et 22 mg/jour. On le retrouve principalement dans les épinards, les céréales complètes, les légumineuses, l’avocat, le cacao, le persil, les oléagineux, les fruits secs.

    Fluor

    Protège des caries et participe à la fixation des minéraux, surtout du calcium. L’apport conseillé de 2,5 mg/jour. Ses principales sources alimentaires sont les épinards, le thé, le pissenlit, les céréales germées, les algues, le poisson, l’abricot, les graines de tournesol germées.

    Iode

    Aide à la constitution des hormones fabriquées par la glande thyroïde. L’apport conseillé varie entre 150 et 200 µg/jour. On le trouve dans le poisson, les algues, les haricots verts, l’oignon, les navets, les mûres, les groseilles, les champignons, les radis et les pruneaux.

    Magnésium 

    Participe à tous les métabolismes. Permet la fixation du calcium. Est bon pour la cellule nerveuse. L’apport conseillé varie entre 350 et 600 mg/jour. Les aliments qui en contiennent le plus sont les amandes, le soja en grains, les céréales complètes, les légumes verts, le cacao, les pois cassés et les oignons.

    Manganèse 

    Permet l’assimilation des glucides, et c’est un antiallergique. L’apport conseillé varie entre 1 et 3,1 µg/jour. Ses principales sources alimentaires sont les oléagineux, le soja en grains, les céréales complètes, les légumineuses, les graines germées, la myrtille, la framboise, la betterave, les légumes à feuilles vertes.

    Molybdène

    Participe à l’élimination des toxines, et à l’assimilation du fer et du cuivre. L’apport conseillé varie de 150 à 250 µg/jour. On le trouve dans les céréales complètes, le soja, les légumineuses, la levure alimentaire, et les légumes en général.

    Nickel 

    Permet l’assimilation des glucides. L’apport minimum pour éviter une carence en nickel à 75 µg par jour pour un adulte.  On le trouve davantage dans le soja, les légumineuses, les céréales complètes, les épinards, le persil, les fèves et le poivre.

    Phosphore 

    Indispensable à la solidité des os et des dents, nécessaire à la libération de l’énergie dans les cellules. Bon pour la cellule nerveuse. L’apport varie entre 800 et 1500 mg/jour. On le trouve dans le sésame, le soja germé, les céréales germées, les oléagineux, le jaune d’œuf, la volaille, les produits de la mer.

    Potassium 

    Régule la concentration des autres oligo-éléments dans la cellule. Régule le rythme cardiaque et la tension artérielle et enfin, a un rôle dans la contraction musculaire. L’apport conseillé varie entre 2 et 3,5 g/jour. Ses principales sources sont le tofu, les graines germées (surtout celles de tournesol), les algues, les oléagineux, les légumes verts, les produits de la mer.

    Sélénium 

    Antioxydant, il lutte contre le vieillissement et augmente l’immunité. L’apport conseillé varie entre 55 et 90 µg/jour.  Les aliments qui en contiennent en bonnes quantités sont les céréales et graines germées, les céréales complètes, l’oignon, la levure alimentaire, les fruits et les légumes.

    Silicium 

    Ralentit le vieillissement et participe à la reconstitution des tissus osseux et cutanés. L’apport minimum pour éviter une carence en silicium est de 5 mg par jour pour un adulte. On peut le trouver dans la prêle des champs, l’oignon, les céréales complètes, l’échalote, l’ail, l’asperge, la pêche, la ciboulette, le chou-fleur, le radis, les haricots.

    Soufre

    Composant des acides aminés, a un rôle de détoxication. Un apport de 13 mg à 14 mg par kilo et par jour est conseillé. Les aliments qui en contiennent sont l’œuf, le radis noir, l’oignon, la viande, les céréales complètes, les graines germées, la levure alimentaire, le soja, les légumineuses, le lait de chèvre.

    Vanadium 

    Protecteur du système cardio-vasculaire. L'apport journalier conseillé, dans le cadre d'une alimentation équilibrée et dissociée, est de 15 µg par jour. On le trouve dans l’huile d’olive de 1ère pression à froid, le riz complet, les graines de tournesol germée, le persil, le soja, la luzerne germée, l’œuf, la carotte et l’ail.

    Zinc 

    Participe à toutes les étapes métaboliques. C’est un antioxydant. Il est indispensable à la croissance, à la reproduction et au système nerveux. L’apport conseillé varie entre 10 et 14 mg/jour. Ses aliments forts sont les céréales et graines germées, la levure alimentaire, les lentilles, le cresson, les haricots blancs, les pois cassés, le jaune d’œuf, les céréales complètes et le soja en grains.

    Rôle des vitamines et sources naturelles

    Au même titre que les oligo-éléments, elles interviennent dans des réactions biochimiques et métaboliques. A noter que pour qu’un aliment soit suffisamment riche en vitamines, donc de meilleure qualité, il est préférable de le choisir d’origine biologique, et en ce qui concerne les fruits et légumes, de saison. Ses apports nutritionnels n’en seront que meilleurs.

    N’oubliez pas que le stress, les traitements médicamenteux ou hormonaux ainsi que le tabac peuvent altérer l’assimilation des vitamines par l’organisme.

    Enfin les vitamines étant fragiles il est préférable de les ménager, et donc d’éviter les cuissons trop agressives, ainsi que le micro-onde. Tout comme les oligo-éléments il est fortement recommandé de varier les aliments que vous consommez afin de bénéficier de toutes les vitamines.

    Les vitamines sont classées en deux groupes :

    • les vitamines hydrosolubles qui se dissolvent dans l’eau, notons qu’il faudra éviter la cuisson à l’eau des aliments en contenant. Ces vitamines sont éliminer quelques heures après ingestion dans les urines, il est donc essentiel d’en consommer quotidiennement.

    • les vitamines liposolubles, solubles dans l’huile, elles se lient aux lipides et sont absorbées en même temps. Contrairement aux vitamines hydrosolubles, elles sont stockées dans les graisses plusieurs jours voire plusieurs mois.

    Les vitamines hydrosolubles

    B1 (thiamine) 

    Métabolisme des glucides et lipides en énergie, antalgique, santé du système nerveux et musculaire, facilite l’élimination de l’acide lactique. L’apport conseillé varie entre 1,3 et 3 mg/jour. Ses sources alimentaires sont les céréales germées, la levure alimentaire, les céréales complètes, le jaune d’œuf, les oléagineux, le soja en grains.

    B2 (riboflavine) 

    Participe au métabolisme des acides gras, des acides aminés, des glucides, de la vitamine B3 et B6, et permet une meilleure utilisation du fer. L’apport conseillé varie entre 1,5 et 2,6 mg/jour. Ses aliments forts sont les céréales germées, le germe de blé, la levure alimentaire, le roquefort, l’amande, les céréales complètes, le pain au levain, les champignons, les sardines, le soja, les châtaignes.

    B3 ou PP (niacine) 

    Entretient la peau et le tube digestif, participe à la production d’énergie dans tous les métabolismes. L’apport conseillé varie de 11 à 17 mg/jour. On la trouve dans la levure alimentaire, le blé germé, le pain au levain, l’amande, l’abricot sec.

    B4  (adénine) 

    Protège la formule sanguine et les globules blancs. Il n’y a pas d’apport conseillé. Ses sources alimentaires sont la levure alimentaire, les céréales germées, les céréales complètes, la laitance de poisson.

    B5 (acide pantothénique) 

    Production d’énergie musculaire, renouvellement de la peau et des cheveux, participe à la synthèse des acides gras et du cholestérol, anti-stress. Son apport varie entre 10 et 30 mg/jour. On la trouve dans les céréales germées, la levure alimentaire, le jaune d’œuf, les champignons, les légumineuses, les noix, le roquefort, le saumon, la truite, le soja, l’arachide.

    B6 (pyridoxine) 

    Production d’énergie par transformation des protéines, métabolisme des glucides et des acides aminés, favorise la fonction du système nerveux et des défenses immunitaires, aide à l’absorption du magnésium, permet une meilleure résistance à l’effort. L’apport conseillé varie entre 1,5 et 4 mg/jour. Ses aliments forts sont les céréales germées, la levure alimentaire, le raisin, l’amande, la cerise, le soja, les céréales complètes, le jaune d’œuf, le chou, les épinards.

    B7 

    Vitamine des troubles digestifs d’origine fonctionnelle. Il n’y a pas d’apport conseillé. Les aliments qui en contiennent sont les céréales germées, la levure alimentaire, les céréales complètes, les tubercules, les épinards, le lait, le soja, la mélasse.

    B8 (biotine) 

    Permet de synthétiser les acides gras, transformation en énergie des aliments. L’apport conseillé varie entre 50 et 250 µg/jour. Ses aliments forts sont la levure alimentaire, le jaune d’œuf, la cacahuète, le chocolat, les pois secs, les champignons, les céréales complètes, les bananes, les lentilles, le chou.

    B9 (acide folique) 

    Joue un rôle dans la synthèse protéinique, production d’ADN, intéressant durant une grossesse. L’apport conseillé varie entre 330 et 430 µg/jour. On en trouve dans les épinards crus, la levure alimentaire, les graines germées, l’œuf, les légumineuses, les céréales complètes.

    B10 

    Permet l’assimilation et l’utilisation des autres vitamines du groupe B. Protège la peau. L’apport conseillé varie entre 10 et 100 mg/jour. Les aliments en contenant sont la levure alimentaire, les céréales germées, les noisettes, les céréales complètes, le sucre de canne complet, la mélasse, les œufs.

    B11 

    Vitamine de l’appétit. Les besoins ne sont pas connus. On peut en trouver dans la levure alimentaire, les produits laitiers, le jaune d’œuf, les céréales germées, les huîtres.

    B12 (cobalamine)

    Antianémique, croissance des cellules, synthèse d’ADN. L’apport conseillé varie entre 2,5 et 4 µg/jour. Ses aliments forts sont le tamari, les viandes, les poissons, le tempeh, le miso, le seitan.

    B15 (acide pangamique) 

    C’est la vitamine du sportif, indiquée pour lutter contre la fatigue. Son apport peut varier entre 1 et 2 mg/jour. On la retrouve dans le riz complet, les céréales complètes, l’amande du noyau de l’abricot, les céréales germées, le germe de blé, la levure alimentaire.

    C (acide ascorbique) 

    Stimule les défenses immunitaires, augmente la quantité de glycogène du foie et des muscles, facilite l’assimilation du fer et du calcium d’origine végétale, accroît le tonus et la récupération, est antioxydant. L’apport conseillé varie entre 110 et 220 mg/jour. Les aliments qui en sont le plus pourvus sont le cassis, le persil, les choux, tous les fruits frais mais surtout les baies (groseilles, arbouses, framboises, fraises…), la plupart des légumes verts frais.

    Bioflavonoïdes (vitamine C2 + vitamine P) 

    Renforcent les capillaires sanguins. Les besoins ne sont pas quantifiés mais cela correspond à environ 20% de l’apport en vitamine C. On les trouve dans l’écorce des agrumes, la peau du raisin, le sarrasin, l’abricot, la mûre, la cerise, et dans les aliments riches en vitamine C.

    I (inisitol) 

    Constituant des membranes cellulaires, mobilise les graisses, évite ainsi le stockage dans le foie. L’apport conseillé est de 1 g/jour. Les aliments qui en contiennent sont le sésame, le soja, les graines germées, la levure alimentaire, le pamplemousse, les céréales complètes, le raisin, les épinards, le sucre de canne complet, le jaune d’œuf.

    J (choline) 

    Protège le foie et les vaisseaux. Son apport varie de 0,5 à 1 g/jour. Ses sources alimentaires sont le sésame, la levure alimentaire, le jaune d’œuf, le soja, le blé germé, la betterave, le citron, les graines germées, les légumes verts.

    Les vitamines liposolubles 

    A (bêta-carotène)

    Entretien de la peau et de la muqueuse, détoxification, métabolisme des hormones et des lipides.

    Il en existe deux formes :

    • le rétinol (d’origine animale),

    • le carotène (d’origine végétale).

    L’apport conseillé varie entre 800 et 1000 µg/jour. Ses aliments forts sont le pissenlit, le cerfeuil, la carotte, les épinards, le persil, beurre d’été, foies de certains poissons.

    D (calciférol) 

    Permet l'absorption du calcium et du magnésium, croissance et minéralisation des os et dents. L’apport conseillé varie entre 10 et 20 µg/jour. On la trouve dans l’alimentation, notamment dans les céréales complètes, le jaune d’œuf, le saumon, la sardine, le cacao, le beurre, l’emmental. Mais c’est surtout le soleil qui en fournit le plus, d’où l’importance des balades au grand air, cependant il convient de rester prudent et de ne pas s’exposer dangereusement en plein soleil entre midi et 16h par exemple.

    E (tocophérol) 

    Antioxydant, lutte contre le vieillissement, améliore la fonction sexuelle par formation d’hormones. L’apport conseillé varie de 12 à 24 mg/jour. Les aliments qui en sont le plus riches sont les céréales germées, les huiles de germes de céréales, les huiles végétales vierges de 1ère pression à froid, les légumes verts, les oléagineux, les céréales complètes, le pain au levain.

    F (Oméga 3)

    Protège le système cardio-vasculaire et empêche le dépôt du cholestérol sanguin dans les artères. Les besoins n’ont pas été quantifiés. On la trouve dans l’huile de germe de blé, les huiles vierges de 1ère pression à froid notamment celles de carthame, tournesol, et soja, mais aussi maïs, noix, pépins de raisins, pépins de courge et sésame. La carence en vitamine F est très rare ; cependant, elle peut affecter les enfants et provoquer la formation d’une peau sèche et l’écaillage de la peau elle-même.

    K (ménaquinone)

    Protection des parois vasculaires, coagulation du sang par activation des protéines spécifiques. L’apport conseillé varie entre 35 et 45 µg/jour. Ses aliments forts sont le chou, les épinards, la luzerne, les graines germées de luzerne, les tomates, l’avoine et l’orge germés, l’huile de soja, les fanes de carottes et de betteraves.

    Désormais vous en connaissez davantage sur les composants de vos aliments.

  • CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle

    • Par vogot
    • Le 26/04/2021

    Vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD ou Huile de Sana). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes. Une sorte de cannabis light, cannabis thérapeutique désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques. Explications.

    Qu’est-ce que le CBD ou Huile de Sana ?

    Le cannabidiol (CBD) est l'un des nombreux cannabinoïdes présents dans le cannabis avec le THC. Contrairement au THC, il n'a pas d'effet "défonce", mais des effets d'apaisement et de relaxation musculaire. Il est autorisé en France et on en trouve en cristaux, dans des crèmes, dans des huiles, dans des e-liquides (pour le vapotage). La Suisse a été plus loin et propose dans des kiosques des fleurs de cannabis à fort taux de CBD (10%) et faible taux de THC (0,2%) comme la Blue Dream. Ce cannabis n'est à priori pas autorisé en France.

    Le CBD aurait un grand potentiel thérapeutique (antioxydant, anti-inflammatoire, anticonvulsif, antiémétique, anxiolytique, hypnotique ou antipsychotique), bien que des études soient nécessaires pour confirmer son potentiel.

    Mais aujourd’hui, alors que les atouts médicaux du cannabis attirent de plus en plus l’attention, des variétés sont produites spécifiquement pour contenir des niveaux importants de CBD. Il est ainsi possible de trouver des graines de cannabis (à visée médicale) ayant plus de 6 % de CBD, ce qui est énorme… Et assez rare. Une concentration de 1 % est largement suffisante pour couvrir les besoins des patients, le CBD s’avérant très efficace.

    L'Huile de Sana

    L’huile de Sana crue et organique contient tout le spectre avec toutes les propriétés saines. Cela signifie que ces gouttes sont absorbées rapidement et efficacement. Les propriétés étonnantes de Sana telles que les terpènes et les flavonoïdes contribuent à un effet accru.

    Les gouttes n’ont jamais été chauffées ou traitées. Cela signifie que le Sana contient le véritable éventail complet de nutriments de la plante. L’avantage de ces gouttes est qu’elles sont absorbées rapidement et efficacement dans le corps et directement vers les cellules.

    Selon les versions de votre choix, contient 3%, 5%, 10% ou 24% en principes actifs.

    Sana huile et capsules

    Quelle est la différence entre le CBD et le THC ?

    Sur les 500 cannabinoïdes différents qui existent dans le cannabis, le THC est certainement le plus connu des consommateurs, même si le CBD commence à s’imposer. Tout simplement parce que le THC (9-tétrahydrocannabinol) est le composant dit « psychoactif » du cannabis. En agissant directement sur le système nerveux, il affecte le fonctionnement du cerveau et peut changer les perceptions, modifier l’humeur et transformer le comportement. C’est généralement pour ces effets que le THC est consommé : il rend « high » !

    Contrairement au THC, le CBD ne fait pas « planer ». Son rôle est même exactement inversé : il tend à contrer les propriétés psychoactives de son grand frère, et les retarde parfois (peuvent aussi durer plus longtemps). C’est ce qui explique son orientation médicale. Pour autant, il n’est pas totalement dénué d’effets psychoactifs : le CBD génère une sensation de soulagement à l’instar d’un sédatif.

    Ensemble, THC et CBD voient leurs effets se décupler. La conjonction des deux molécules permet d’agir puissamment sur l’anxiété et sur les douleurs, avec de meilleurs résultats que dans le cas du seul THC (dont les effets sont parfois mal ressentis par les utilisateurs).

    Notez tout de même que le cannabis à forte teneur en CBD ne peut pas remplacer le THC, pour ceux qui recherchent essentiellement les effets psychoactifs de la substance. Les propriétés idoines ne sont atteintes qu’à hautes doses de CBD, et encore, sans aller jusqu’à un effet relaxant équivalent à 100 %. En d’autres termes, le CBD ne peut pas servir de produit de substitution pour les gros consommateurs de cannabis riche en THC.

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    Comment fonctionne le CBD ?

    Dans l’organisme, le CBD joue le rôle de catalyseur. Il optimise la réponse naturelle à la douleur, mais aussi aux angoisses et à l’anxiété. Comprenons-nous bien : le CBD n’élimine ou n’empêche pas la douleur et l’anxiété, mais il agit sur le système nerveux pour réduire l’impact de l’un et de l’autre. Cela, en envoyant des signaux qui, en substance, intiment à l’organisme de ne pas s’en soucier et de vaquer à ses occupations.

    Cette substance est d’autant plus efficace qu’elle fonctionne comme un prolongement des propres défenses naturelles de notre système nerveux. Si les cannabinoïdes nous font de l’effet, c’est parce que le corps humain possède les récepteurs adaptés et qu’il produit lui-même une sorte de THC naturelle, dans des concentrations toutefois très limitées. On parle de « récepteurs CB1 » (surtout présents dans le cerveau et le système nerveux central) et « CB2 » (essentiellement installés dans les organes périphériques et dans les cellules liées au fonctionnement du système immunitaire).

    Ces récepteurs « fixent » les molécules de THC, mais aussi celles du CBD, de façon plus indirecte. Ce dernier interagit aussi avec d’autres récepteurs de l’organisme, ce qui renforce ses propriétés médicales.

    Quels sont les bienfaits du CBD ?

    Les effets positifs du CBD sont très nombreux, et connus depuis une quinzaine d’années. Ils surpassent de loin tous les autres cannabinoïdes pour ce qui est de lutter contre :

    • Les douleurs ;

    • Les inflammations ;

    • Les nausées ;

    • Les crises d’angoisse ;

    • L’anxiété ;

    • Certaines affections mentales (schizophrénie…) ;

    • Les maladies cardiovasculaires ;

    • L’épilepsie ;

    • L’arthrose rhumatoïde ;

    • Le diabète ;

    • L’alcoolisme.

    Voici ses principales applications sur différentes douleurs

    • les douleurs rebelles ou infernales,

    • les douleurs aiguës et chroniques,

    • les atteintes musculaires et articulaires,

    • les maux de tête et les migraines engendrés surtout par le stress et les troubles du sommeil,

    • les douleurs neuropathiques et fibromyalgiques,

    • les troubles du sommeil résultant de douleurs diverses.

    La liste est longue, et n’a pas fini de s’allonger. Retenez que le CBD permet surtout de contrer les douleurs musculaires et neuropathiques. Des symptômes difficiles à atténuer avec les traitements classiques. Le cannabidiol peut ainsi faire des miracles dans la réduction des symptômes douloureux d’origine neurologique et dans l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de fibromyalgie, par exemple.

    Il faut néanmoins garder à l’esprit que l’étude du CBD (isolé des autres substances actives du cannabis) est relativement récente. La recherche médicale se poursuit. Elle laisse d’ores et déjà entendre que l’impact du CBD sur le traitement des malades pourrait ouvrir la porte à des traitements révolutionnaires, équivalents à la découverte des antibiotiques. Certaines études montrent, par exemple, que les molécules THC et CBD agissent contre les rhumatismes, aident à réduire les nécroses qui suivent les infarctus, et peuvent même s’attaquer aux cellules cancéreuses, d’autant plus efficacement qu’elles sont combinées.

    Le CBD est-il légal ?

    La substance concernée par la prohibition dans de nombreux pays n’est autre que le THC, aux effets psychoactifs. Ce n’est pas le cas du CBD, qui peut être acheté et consommé sous des formes variées. En France, la commercialisation du CBD est donc légale depuis une annonce du ministère de la Santé en novembre 2017. Une décision motivée par le fait que la substance, dépourvue de tout effet psychotrope, n’est pas addictive ni toxique.

    Toutefois, les produits vendus légalement contiennent seulement une faible concentration de THC (moins de 0,2 % en France), ce qui réduit certes les effets  » négatifs  » de la consommation, mais atténue également les propriétés médicales du CBD qui fonctionne mieux quand il est associé au THC.

    Enfin, il faut savoir que la légalisation du CBD ne concerne pas la résine de cannabis destinée à être fumée. Exception faite du CBD sous forme e-liquide à consommer par le biais d’une cigarette électronique.

    Le CBD pas cher, un mythe ?

    A partir des premiers constats que j'ai pu faire, plusieurs évolutions sont possibles.

    D’abord la loi de l’offre et de la demande joue plutôt en votre faveur. Qui plus est on peut aisément supposer que les techniques de fabrication vont progressivement se standardiser et s’homogénéiser. Ce qui pourra se traduire par une baisse des prix (ce processus est hélas très lent).

    Ensuite, il vaut probablement mieux pouvoir accéder au CBD dans des ordres de prix nécessaires pour assurer le respect de normes encore très délicates en France. Plutôt que de le voir complètement interdit faute d’une transparence totale de la part des fabricants. A trop vouloir optimiser les prix, le risque peut être de saboter un marché. Un marché qui n’est encore que dans sa toute première phase et qui a encore besoin de temps pour atteindre sa maturité.

    Le meilleur prix n’est pas toujours l’option la plus confortable, ni la plus rapide à mettre en œuvre.

    Faites confiance avant tout aux sites de vente en ligne, tenus par des professionnels de santé qui sauront mieux vous conseiller.

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    Les différents produits à base de CBD

    Tout comme le THC, la molécule CBD peut se trouver sous diverses formes. On la trouve notamment dans les graines de haschich, dans la plante de chanvre et particulièrement les têtes de beuh, mais aussi sous forme d’huile et de e liquide CBD. Il est également possible d’extraire le cannabidiol pour en faire des cristaux, de la cire, ou encore de la crème.

    • Les graines de cannabis

    Les graines CBD désigne des graines permettant de produire du cannabis ayant un taux de cannabidiol élevé (supérieur à 4%). La proportion en THC et en CBD des plantes est en effet prédéterminer par le phénotype du chanvre exploité, c’est à dire par l’ensemble des caractères biologiques d’une variété. Ainsi soit la plante de chanvre est prédestiné en fonction de la plante mère à produire un maximum de CBD cannabidiol, soit elle est programmé pour favoriser l’émission de THC tétrahydrocannabinol.

    Il existe de nombreuses variétés de graine de cannabis CBD. Que vous préfériez une weed Sativa, une weed Indica ou encore une weed hybride, il est possible de choisir entre de nombreuses espèces : CBD Kush, Yummi, Black Widow, Med Gom, Crimea Blue, Phatt Fruity, Skunk Haze, Shark Shock, Medi-Haze… Ces différentes variétés ont des taux variés en THC et en CBD, des modes de cultures différentes, des délais de floraison plus ou moins long, et des effets propres.

    • La fleur

    La fleur CBD est couramment appelé weed, hash, chanvre ou encore herbe CBD. Elle désigne la marijuana, c’est à dire les herbes produites par le chanvre et qui contiennent les molécules cannabinoïdes. Tout comme les graines, les fleurs de cannabis sont prédéterminés à produire principalement du THC ou du CBD selon l’ADN de la plante.

    Les fleurs de cannabis CBD ressemblent en tout point aux fleurs de cannabis THC : les têtes de beuh sont de couleurs vertes plus ou moins intense et se broient facilement à la main ou à l’aide d’un grinder. Toutefois l’odeur est plus subtile et concis bien que toujours agréable.

    Attention si vous faites de la culture de chanvre chez vous, les plantes peuvent être femelle, mâle, ou hermaphrodite. Lors de la floraison les plantes femelles produiront des têtes de weed, tandis que les plantes mâles et hermaphrodites élabore du pollen. Il est recommandé de ne pas laisser les cultures de cannabis mâle et hermaphrodite dans le même espace que les femelles aux risques que les têtes de chanvre soient chargées en graines et non pas en cannabinoïdes.

    Comment consomme-t-on le CBD ?

    Il existe plusieurs façons de consommer du CBD, mais les plus efficaces sont celles qui passent par les voies naturelles – car le CBD est considéré comme un complément alimentaire. Quelles sont les méthodes les plus répandues ?

    • Sous forme d’huile, que l’on absorbe à l’aide d’un goutte-à-goutte. Il suffit d’ajouter quelques gouttes à un aliment ou une boisson, ou simplement de placer la pipette sous la langue pour un effet plus rapide.

    • Sous forme de pâte, absorbée avec des aliments ou seule.

    • Sous forme de gélules ou de capsules, généralement en gélatine, contenant chacune une dose fixe de pâte de CBD. Comme un médicament, la capsule se dissout dans l’estomac. Cette posologie permet une absorption aisée du CBD, par exemple au travail ou en déplacement. C'est la forme la plus stable et la plus constante.

    • Sous forme de chewing-gum, une méthode appréciée parce qu’à la fois simple et pratique. De la pâte de CBD (à dose fixe) est mélangée à des ingrédients naturels pour une posologie très discrète.

    • Sous forme de e-liquide, utilisé dans une cigarette électronique. Absorbé par les poumons, le CBD passe très rapidement dans le sang (plus vite que dans le cas d’une ingestion).

    • Sous forme de produits cosmétiques, à appliquer sur la peau. Le CBD est surtout utilisé par ce biais pour traiter des troubles localisés (douleurs aux articulations, acné, maladies de la peau, etc.), en complément des produits classiques.

    Les gélules de CBD (cannabidiol) sont efficaces pour accroître votre immunité. Ce complément alimentaire vous aide à faire face au stress et se met au service de votre bien-être tant physique que psychologique en vous aidant à surmonter la dépression, l’anxiété, les craintes, la solitude, le sentiment d’inutilité ou encore celui de culpabilité.

    Les gélules de CBD permettent une relaxation générale et sont donc utiles pour aider à apaiser les irritations nerveuses, et participent efficacement à la conduction nerveuse, en réduisant ainsi les symptômes et en permettant une relaxation générale.

    Le CBD est un nouveau complément alimentaire, obtenu à partir de dérivés du chanvre. Il contient des antioxydants qui aident à lutter contre les effets du stress et contribue au bon fonctionnement et à l’équilibre de votre organisme.

    Quelle dose de CBD pour une efficacité optimale ?

    La dose utile de CBD dépend de facteurs variables :

    • la concentration du CBD ;

    • le poids de chaque individu ;

    • des facteurs biologiques individuels ;

    • la sévérité de l’affection ou des symptômes initiaux.

    Pour une moyenne corporelle de 70 kg et une standardisation de 17 % de CBD, la dose optimale s'établit à 25 mg mais elle peut être graduellement augmentée en fonction des résultats obtenus jusqu'à 50 mg (une dose qu'il n’est pas recommandé de dépasser). Le CBD peut également être vaporisé mais la forme la plus stable et la plus constante reste la capsule ou la gélule parfaitement dosée, administrée par voie orale.

    Demandez conseil à votre professionnel de santé.

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    Existe-t-il des effets secondaires avec le CBD ?

    Contrairement au cannabis stupéfiant qui contient généralement autour de 15 % de THC, le cannabis utilisé ici n’en contient pas. Il ne présente donc aucun effet psychotrope sur le consommateur et dispose d’un excellent profil de sécurité chez l’homme.

    Une fois ingéré, le CBD est rapidement distribué dans l’organisme. Sa nature lipophile lui permet de passer rapidement à travers la barrière hémato-encéphalique et de gagner ainsi les tissus cérébraux. Il n’altère pas le rythme cardiaque et n’influe ni sur la pression sanguine ni sur la température corporelle. La demi-vie du CBD est d’environ 9 heures : il est ensuite excrété dans l’urine sous une forme métabolisée.

    Il n’y a à ce jour pas le moindre problème de santé publique associé à l’utilisation nutritionnelle du CBD.

    Précautions d’emploi : À utiliser dans le cadre d’un régime alimentaire varié, équilibré, et d’un mode de vie sain. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Tenir hors de portée des enfants. Pour les femmes enceintes et allaitantes, demander conseil à votre professionnel de santé. Ce produit n’est pas un médicament. À conserver dans un endroit frais et sec à l’abri de la lumière.

  • Les antidouleurs naturels de la tête aux pieds

    • Par vogot
    • Le 26/04/2021

    La douleur est angoissante. Lorsqu’elle survient, on ne sait jamais vraiment à quel moment elle s’évanouira. Dans de nombreux cas, elle nous taraudera pendant de longues années (sept ans en moyenne selon une étude récente). La douleur s’accompagne en outre d’un cortège de conséquences psychologiques et sociales comme la dépression et l’isolement.

    Beaucoup de patients souffrant de douleurs chroniques se plaignent de l’inefficacité des traitements qui leur sont proposés par la médecine allopathique et des effets secondaires qu’ils entraînent. Une autre voie est possible et ce sont les plantes médicinales qui montrent le chemin.

    Tous les peuples, de toutes les civilisations, ont, d’une manière ou d’une autre, pris conscience de la relation douleur/maladie et ont ainsi développé, à partir des plantes qui les entouraient, une importante pharmacopée destinée à traiter spécifiquement la douleur tout en mettant au point parallèlement des remèdes adaptés à chaque affection. Les laboratoires pharmaceutiques ont fait de même, avec des molécules chimiques.

    Ces nouveaux traitements n’ont pourtant rien enlevé à la puissance des traitements antalgiques extraits des plantes qui présentent par ailleurs l’avantage de générer peu d’effets secondaires et de ne pas masquer totalement la sensation douloureuse, permettant ainsi au patient de rester conscient de sa souffrance et de mieux la maîtriser.

    J'ai extrait de cette pharmacopée mondiale les plantes les plus efficaces, celles qui vous permettront tout à la fois d’agir sur vos douleurs et même de vous apporter une sensation de bien-être, de la tête aux pieds.

    Maux de tête

    La grande camomille, appelée encore partenelle (Tanacetum parthenium) est utilisée depuis quelques années seulement pour ses vertus antimigraineuses. Rappelons simplement que cette plante s’utilise sous forme de gélules ou d'extrait liquide, quotidiennement, à titre préventif, mais que ses effets peuvent se faire sentir dès le premier jour de la cure. Elle agit sur la fonction hépatique et favorise un effet décontractant et antispasmodique du système circulatoire cérébral. Ses principes actifs agissent aussi en inhibant l’agrégation plaquettaire.

    Dans le même registre, la migraine cède devant une application de menthe (Mentha x piperita var. officinalis) sous forme d’essence à toute petite dose sur les tempes.

    Extrait liquide de feuille de grande camomille sans alcoolHuile essentielle menthe poivree bioLes névralgies de la tête sont souvent d’origine articulaire (vertèbres, mâchoires…). Si le thérapeute manuel (ostéopathe, chiropracteur, étiopathe, vertèbrologue…) est d’un grand secours dans ce cas-là, le millepertuis (Hypericum perforatum), sous forme d’infusion, sera aussi d’une grande utilité. Ne pas hésiter dans ce cas à boire 3 tasses par jour, à raison d’une cuiller à café de plante laissée infusée 10 minutes environ.

    En gélules, il sera très efficace, principalement indiqué pour le traitement des épisodes dépressifs légers et modérés, l'anxiété, les terreurs nocturnes, les troubles neurovégétatifs associés à la ménopause (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes ...) et les troubles du sommeil. 1 gélule par jour à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment du repas.

    Millepertuis bio

    Douleurs dentaires

    Certains thérapeutes conseillent l’infusion de millepertuis aussi dans les névralgies dentaires. Mais il y a parfois des douleurs de dents dues à des caries ou des agents agressifs comme des bactéries. Si le girofle (Eugenia caryophylla) est connu pour son effet analgésique, mieux vaut avoir dans sa trousse d’urgence de l’huile essentielle de laurier noble (Laurus nobilis) dont les propriétés antalgiques face à une rage de dents seront plus marquées.

     

    Huile essentielle girofle bio

     

    Le laurier noble s’utilisera aussi avec profit devant des douleurs buccales dues à des infections, des mycoses (dont le fameux muguet). Face à une muqueuse sensible, on associera à l’huile essentielle de laurier une huile végétale alimentaire, par exemple l’olive.

     

    Les dentistes aromathérapeutes, friands des pouvoirs antalgiques et antiseptiques du laurier noble utilisent aussi la menthe poivrée en complément du laurier.

    Huile essentielle de laurier

    Douleurs articulaires

    Si vous recherchez une plante aux vertus antalgiques articulaires, vous serez tenté de prendre quelques gélules de la célèbre griffe du diable (Harpagophytum procumbens). Sans effet secondaire, ni sur la muqueuse de l’estomac, ni sur un quelconque autre endroit du corps, cette plante a connu en trente ans un succès croissant. Est-ce parce qu’elle se pose en concurrente face aux anti-inflammatoires allopathiques qu’elle est sur la liste des plantes susceptibles d’une interdiction de vente en France ?

    HarpagophytumHarpagophytum bioEspérons que cette perspective sombre ne s’étende pas au Suma (Pfaffia paniculata), dont la racine que l’on récolte en Amazonie est utilisée comme fortifiant général (comme le ginseng) et contre les douleurs articulaires. Cette plante, très recherchée actuellement est aussi utilisée par certains laboratoires cosmétiques. Pour ses vertus antalgiques, on utilisera 2 à 3 gélules de Suma en cure de fond (3 semaines par mois, renouvelables) que l’on prendra de préférence le matin, en raison de ses effets toniques.

    Ginseng rouge bio 2CerepulsIl n’est pourtant pas nécessaire d’aller en Afrique ou en Amazonie pour récolter soi-même trois plantes qui calment les douleurs articulaires. Les feuilles du cassis (Ribes nigrum) et la sommité de la reine-des-prés (Spirea ulmaria) s’utilisent en infusion de 10 minutes, jusqu’à un litre par jour, pour calmer les douleurs rhumatismales. La prêle (Equisetum arvensis) souvent conseillée aussi, agira sur la gestion des oligo-éléments et favorisera une reminéralisation des tissus articulaires, cet effet s’accompagnant d’une baisse des douleurs articulaires. Avec le même principe d’action, la sève de bambou est surtout à conseiller chez une personne souffrant de douleurs dorsales. Ces deux plantes sont riches en silice. Elles s’utilisent avec succès à raison de 2 à 3 gélules par jour en traitement de 2 à 3 semaines par mois.

    Douleurs musculaires

    On peut parfois se tromper en croyant avoir mal à une articulation alors que la douleur est due à un muscle ou à un tendon. L’huile essentielle de romarin à camphre (Rosmarinus officinalis camphorifera) sera un très bon antalgique musculaire à conseiller aux sportifs qui peuvent en plus bénéficier d’un effet chauffant s’il est utilisé en préventif. Le wintergreen (Gaultheria procumbens), sous forme d’huile essentielle aussi, sera beaucoup plus indiqué devant une tendinite où, on ne le répétera jamais assez, le repos est un facteur de guérison essentiel. La gaulthérie ne fera que raccourcir cette période de convalescence tout en levant la douleur qui y est associée. Dans les deux cas, on pourra utiliser avec profit l’essence de niaouli (Melaleuca quinquenervia) dont les effets calmants renforceront ceux du romarin et du wintergreen. Ces huiles peuvent s’utiliser pures ou associées à une huile végétale pour favoriser le massage.

    Huile essentielle de gaultherie bio

    L’huile de Sana crue et organique contient tout le spectre avec toutes les propriétés saines. Cela signifie que ces gouttes sont absorbées rapidement et efficacement. Les propriétés étonnantes de Sana telles que les terpènes et les flavonoïdes contribuent à un effet accru.

    Les gouttes n’ont jamais été chauffées ou traitées. Cela signifie que le Sana contient le véritable éventail complet de nutriments de la plante. L’avantage de ces gouttes est qu’elles sont absorbées rapidement et efficacement dans le corps et directement vers les cellules. 

    Cultivée biologiquement en Italie, sans aucun recours à des pesticides ou à des herbicides.

    Produite et testée dans des laboratoires tiers et certifiée sous les aspects de sa pureté et de sa sécurité, selon des réglementations strictes et sévères. 

    Favorise la récupération musculaire et aide contre les douleurs chroniques causées par la pratique excessive du sport ou un entraînement intense.

    Les huiles de Sana offrent tous les ingrédients de la plante. Le jus pressé à froid est immédiatement congelé, puis lyophilisé. Le jus de Sana contient donc des vitamines naturelles, des minéraux et des oméga 3 + 6 acides gras. Ces huiles enrichissantes sont une source naturelle d’antioxydants, tels que les flavonoïdes et les polysaccharides.

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    Mal au ventre

    Mais face à des maladies redoutables comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mieux vaut se tourner vers la griffe du chat (Uncaria tomentosa), elle aussi d’origine amazonienne. Son emploi à raison de 2 à 4 gélules réparties dans la journée atténuera ou fera disparaître la douleur du colon par un effet anti-inflammatoire. Son effet calmant se double d’une activité immunitaire salvatrice pour tout ce qui touche la sphère colique. Même si dans le principe on déconseille des cures sur de longues durées, la griffe du chat prise pendant une longue période ne présente pas d’inconvénient.

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    Peau douloureuse

    Qui dit massage, dit derme. Or la peau est aussi un organe qui peut devenir douloureux. Que ce soit face à une brûlure légère, une piqûre d’insecte, une mycose, un frottement excessif ou toute autre forme de rougeur, l’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia) sera d’un grand secours. Pure ou diluée avec une huile, l’arbre à thé calmera en un temps record brûlures, démangeaisons et piqûres en tous genres. Un produit à toujours avoir sur soi, en voiture, en voyage, à la campagne, dans sa trousse d’urgence. D’autant que cet arbre d’où l’on extrait l’essence par distillation des feuilles est maintenant cultivé à grande échelle en Nouvelles Galles du Sud en Australie, seule région réellement propice à cet arbre si bénéfique pour tous.

    Huile essentielle tea tree bio

     

    Sur le bassin méditerranéen, on utilise traditionnellement les lavandes officinale (Lavandula angustifolia) et aspic (Lavandula spica) pour les mêmes indications et pour les mêmes cas de figure. Si vous devez associer à ces huiles essentielles une huile grasse pour servir de support, alors n’hésitez pas : choisissez l’huile rouge au millepertuis qui, à elle seule, calmera les douleurs dermatologiques. Cicatrisante et fortifiante, l’huile au millepertuis est utilisée par de nombreux guérisseurs et masseurs dans leur travail quotidien.

     

    Huile essentielle lavande aspic bio

     

    Ce sont d’ailleurs ces mêmes guérisseurs qui préconisent des cataplasmes de feuilles de mauve (Malva sylvestris) pour calmer les inflammations de la peau. Si ces conseils tombent aujourd'hui en désuétude, l’infusion des fleurs de mauve reste bien d’actualité pour calmer les douleurs de la gorge et surtout celles du ventre.

     

    Le pavot officinal, roi des antidouleurs

    Cousin du coquelicot, le pavot officinal ou pavot somnifère est célèbre depuis l’Antiquité pour les vertus hypnotiques et analgésiques du latex laiteux obtenu en incisant les capsules vertes de graines avant leur maturité. C’est ce latex séché qui constitue l’opium brut. Les Sumériens et les Égyptiens l’utilisaient comme sédatif. 

    Extrait liquide de pavot de californie

    Narcotique, antispasmodique et analgésique puissant, l’opium est largement cultivé dans le monde pour une utilisation médicale moderne et phytothérapique mais aussi pour la production illicite d’opium et d’héroïne. Ses  principaux dérivés sont la morphine, principalement utilisée dans les phases terminales de certaines maladies et la codéine, analgésique plus léger, prescrite contre les maux de tête et autres douleurs. Drogue dure, le pavot officinal appartient à la législation des stupéfiants. Sa consommation entraîne un état de dépendance sévère.

    Jambes douloureuses

    Revenons-en encore à l’aromathérapie pour des effets calmants face à une gêne circulatoire veineuse. Bien sûr, une douleur, quelle qu’elle soit, doit entraîner le réflexe d’une consultation médicale, mais l’huile essentielle de cyprès associée à un petit peu de menthe atténuera la gêne circulatoire sur des jambes lourdes et la douleur qui y est associée. Le cyprès (Cupressus semperivens) sera à la fois antispasmodique et tonique de la circulation veineuse. La menthe apportera en complément à cette action une sensation de fraîcheur, ces deux effets combinés lèveront alors ponctuellement la gêne circulatoire.

    Resveratrol opc de raisin

     

    On ne peut pas omettre de citer la feuille de vigne rouge (Vitis vinifera) qui a depuis toujours soulagé chez l’homme les troubles circulatoires. Cultivée depuis la préhistoire, la vigne a suivi l’évolution de notre espèce. Les vrilles, la sève, les fruits verts, les fruits secs, son jus et enfin le marc étaient dans les temps anciens utilisés pour des vertus thérapeutiques spécifiques. Encore une fois, la nature nous offre une abondance de vertus…

     

    Je vous suggère de découvrir, également, d'autres antidouleurs, dans le catalogue de la CYBERBOUTIQUE VOGOT.

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