Blog
-
Astragale: Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens
- Par vogot
- Le 22/09/2017
Pour cet article, je vais surement utiliser des termes un peu plus scientifiques, je m'en excuse d'avance. Cela ne devrait pas gâcher votre demande incessante de recherche et de compréhension face aux thérapies alternatives qui sont de plus en plus utilisées et efficaces en termes de résultats approuvés par la communauté scientifique. Bien sur, depuis la nuit des temps, ceux-ci ne sont plus à prouver car souvent utilisées, même si, à l'époque, nous n'avions pas besoin de preuves couchées sur le papier.
Les interleukines
Les interleukines (IL) sont un groupe de cytokines, ainsi nommées car les premières observations semblaient montrer qu'elles étaient exprimées par les globules blancs (leucocytes, d'où -leukin) en guise de moyen de communication (d'où inter-).
Le terme a été créé en 1979, une époque où n'étaient connues que deux interleukines (IL1 et IL2) :
-
L'interleukine 1 est sécrétée par les macrophages pour stimuler la prolifération puis la différenciation des lymphocytes T CD4 spécifiques à un antigène présenté sur les membranes des macrophages, et ayant préalablement été phagocytés par ces derniers.
Elle fut identifiée en 1972 par Gery et Waksman, qui décrivaient pour la première fois la présence d'un facteur capable de potentialiser la réponse des lymphocytes T CD8.
Les gènes de l'interleukine 1 α et β se trouvent sur le bras long du chromosome 2 constitués de 7 exons dont un non-codant.
L'IL1 peut être sécrétée par de nombreuses cellules comme les macrophages, les lymphocytes B et T, les cellules dendritiques, les plaquettes, etc. Elle est présente dans les fluides biologiques (plasma, liquide amniotique…)
Ses actions sont variées et redondantes avec celles du TNF : augmentation de la température corporelle (fièvre), dérèglement du sommeil, rejet de greffe, prolifération de fibroblastes…
-
L'interleukine 2 est sécrétée par les lymphocytes T sécréteurs, résultants de la différenciation des LT CD4, donnant « l'autorisation » aux autres lymphocytes ayant reconnu le même antigène que lui de se diviser et de proliférer. Parmi les autres lymphocytes, les lymphocytes B se différencieront en plasmocytes et en lymphocytes B mémoire), ce qui déclenche la réponse immunitaire spécifique.
Elle est aussi utile pour la multiplication des Lymphocyte T CD8 qui se différencieront ensuite en Lymphocytes T cytotoxiques.
- L'interleukine 6 (IL6) est une cytokine impliquée avec l'IL1 bêta et le facteur de nécrose tumorale dans la phase aiguë de l'inflammation (il s'agit d'une cytokine pro-inflammatoire). Elle stimule notamment la sécrétion des protéines de la phase aiguë de l'inflammation (APP, ou acute phase protein) au niveau du foie. Son gène est IL6 situé sur le chromosome 7 humain.
L'interleukine 6 est une cytokine clé dans la régulation de l'inflammation aigüe et chronique et joue un rôle de messager entre les cellules impliquées dans ce processus. Une hyperproduction d'interleukine 6 et de son récepteur (IL6R) provoque l'inflammation et les lésions articulaires associées à la polyarthrite rhumatoïde.
Il a été découvert par la suite que les interleukines étaient produites par une large variété de tissus et cellules, et que, bien que regroupées sous cette terminologie par commodité, elles ne présentent aucune parenté biochimique ni de fonction entre elles. Elles ont été classées par numéro au gré des découvertes. Au début 2006, 31 cytokines sont connues et dénommées sous l'intitulé IL. Début 2016, on en compte trente-sept.
La fonction du système immunitaire dépend en grande partie des interleukines et de rares déficiences de certaines d'entre elles ont été décrites, conduisant à des maladies auto-immunes ou des immunodéficiences.
Cytokines: définition
Les cytokines sont des glycoprotéines, des molécules constituées à la fois de glucides et de protéines. Certaines sont produites naturellement par certains types de globules blancs et sont capables de communiquer entre elles pour générer des réactions globales.
D'autres ont des actions dans la lutte contre les phénomènes inflammatoires, ou de diminution des mécanismes de l'immunité c'est-à-dire de la défense de l'organisme. Certaines ont un effet agissant contre des virus. Enfin des cytokines autorisent la spécialisation de cellules à partir d'une cellule souche. Les cytokines sont également utilisées en thérapeutique pour traiter certaines infections, des maladies auto-immunes ou des cancers.
Un peu d'hstoire...
En 1947, le chercheur russe Nicolaï Lazarev s'aperçut qu'il existait une catégorie de plantes qui, consommées par l'être humain, augmentent sa résistance aux diverses sortes de stress : stress nerveux, mais aussi attaques microbiennes, froid, chaud, blessures, malnutrition, etc.
Il baptisa ces plantes "adaptogènes", dans la mesure où elles accroissent notre capacité à nous adapter à des changements d'environnement, en particulier lorsque celui-ci devient plus agressif. En langage moderne, on pourrait dire que les plantes adaptogènes travaillent comme des "coaches" de notre santé.
Dans la médecine traditionnelle chinoise, la notion d'"adaptogène" existe depuis des milliers d’années sous le concept de "toniques supérieurs", qui régularisent les diverses fonctions et augmentent l’énergie.
Mais les recherches de Lazarev permirent d'établir de façon scientifique que plusieurs plantes avaient cet effet fortifiant et parmi elles, une des plus intéressantes est l'astragale (Astragalus membranaceus).
Une plante prescrite depuis des centaines d'années contre la fatigue
L'astragale est sans doute la plus importante des plantes adaptogènes.
Il figure dans la célèbre Chinese Herbal Medicine materia medica, le manuel de référence contenant 350 monographies sur les principales plantes utilisées en médecine chinoise.
L'astragale est prescrit depuis des centaines d'années contre la faiblesse générale, contre des maladies chroniques ou pour augmenter la vitalité. Il est aussi dûment répertorié dans la pharmacopée japonaise. L'astragale est également devenu extrêmement populaire aux États-Unis, un engouement qui n'est pas un effet de mode puisque c'est depuis les années 80 que les médias en ont fait un sujet récurrent.
La recherche confirme
Les recherches pharmacologiques portant sur l'astragale, nombreuses, ont identifié plusieurs ingrédients actifs qui expliquent les effets de cette plante, dont sa concentration exceptionnelle en polysaccharides immunostimulants.
Ces composés agissent naturellement pour traiter des maladies liées à des déficiences immunitaires, en particulier grâce à l'activité immunomodulatrice de leur fraction F3.
Mais l'Astragale contient bien d'autres composants actifs qui expliquent ses vertus fortifiantes : saponines, flavonoïdes, acides aminés et éléments trace. En particulier, deux de ces composants, les saponines astragaloside iv et cycloastragénol, sont des substances anti-âge de pointe capables de stimuler la production de télomérase et donc de permettre aux cellules de dupliquer plus longtemps !
La réalité rejoint ici la fiction. Le coût extrêmement élevé de leur extraction peut dissuader d’une plus large utilisation.
Heureusement, l’extrait hydro-glycériné de la plante entière, plus abordable, renferme à dose réduite ces précieuses substances et offre également l’action synergique des autres composants.
Des effets anti-âge importants
Le système immunitaire décline avec l'âge ; les premiers signes apparaissent lorsque le thymus, une glande qui se trouve en bas de votre cou, commence à s'atrophier. En fait, cette diminution commence juste après la puberté mais elle devient de plus en plus perceptible avec les années.
Le thymus perd peu à peu sa capacité à s'attaquer aux virus, aux bactéries ainsi qu'aux cellules cancéreuses. Et c'est là qu'intervient l'astragale. Cette plante stimule le système immunitaire de différentes façons. Elle augmente le nombre de cellules souches dans la moelle osseuse et le tissu lymphatique, et elle favorise leur développement en cellules immunitaires actives.
Elle semble aider à faire passer les cellules immunitaires d'un stade "de repos" à une très grande activité. Elle aide également l'organisme à produire de l'immunoglobuline et stimule les macrophages, c'est-à-dire les cellules "mangeuses" de corps étrangers, qui protègent notre corps.
L'astragale peut également aider à activer les cellules naturelles tueuses et les lymphocytes T1, qui sont elles aussi les soldats de votre système immunitaire de protection.
Meilleure protection contre les virus
Les polysaccharides de l'Astragale induisent chez l'animal comme chez l'homme la production endogène d'interféron.
Cela veut dire que le corps réagit mieux, et de façon plus efficace contre les infections virales.
Des souris traitées avec de l'Astragale puis exposées au virus Coxsachie B3 et au virus japonais de l'encéphalite, ont des niveaux d'interféron et une production de macrophages significativement plus importants que ceux des animaux non traités.
Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens
Les polysaccharides de l'Astragale améliorent aussi la réponse des lymphocytes de sujets normaux et de patients cancéreux. Ils renforcent l'activité des cellules naturelles tueuses (celles immunitaires) chez des sujets normaux et chez des patients souffrant d'un lupus systémique érythémateux.
La fraction F3 des polysaccharides potentialise l'activité de cellules immunitaires de patients cancéreux ou sidéens.
Enfin, l'Astragale augmente la résistance aux effets immunosuppresseurs des médicaments de chimiothérapie tout en stimulant la production par les macrophages d'interleukine-6 et de facteur nécrosant des tumeurs.
Chez des souris, des doses orales d'Astragale stimulent plusieurs aspects de l'immunité. Les polysaccharides de l'Astragale potentialisent l'activité antitumorale des interleukines-2 et l'activité des monocytes.
-
Gènes anti-cancer: Activez !
- Par vogot
- Le 20/09/2017
Les gènes considérés comme responsables de l'allongement de vie sont présents chez l'être humain, où ils jouent des rôles de prolongation de la durée de vie de 45%.
Ce qui signifie qu’un humain pourrait vivre, sous certaines conditions, jusqu’à un âge proche de 125 ans.
Bloquer l'apparition des cancers
Cette stratégie repose sur deux actions :
-
bloquer l'apparition de tumeurs cancéreuses
-
retarder le vieillissement
Pour empêcher l'apparition de cancers, dont le risque augmente avec l'âge, il est nécessaire d'activer le gène P53, dit "Tumor Suppressor Gene" (en français gène suppresseur de tumeur), et le gène P16 qui, lui aussi, contrôle les mitoses (divisions) cellulaires anarchiques.
Je vais vous indiquer tout de suite comment activer ces gènes.
Mais pour profiter d'une longue vie, éviter le cancer ne suffit pas. Il faut aussi ralentir le vieillissement.
Allonger la durée de vie
De nombreuses études avaient déjà montré la possibilité d'allonger la durée de vie de différentes espèces, dont des mammifères, en agissant sur des gènes spécifiques. Cependant, jusqu'à présent, ces techniques consistaient à intervenir sur l'embryon, pour modifier définitivement son patrimoine génétique, une approche évidemment impraticable chez l'être humain.
Une équipe du Centre national espagnol de recherche sur le cancer (CNIO), dirigée par María Blasco, a démontré que la durée de vie de souris pouvait être augmentée à l'âge adulte par un traitement unique intervenant directement sur les gènes de l'animal adulte. Cette thérapie s'est révélée efficace et sans danger chez les souris.
Cette thérapie génique consistait à introduire de nouveaux gènes d'enzymes de la télomérase. La télomérase répare les extrémités des chromosomes, appelées télomères, qui s'usent à chaque division cellulaire. Ce faisant, la télomérase fait "remonter dans le temps" l'horloge biologique, en retardant le vieillissement cellulaire et l'apoptose (mort cellulaire).
Cette étude montre qu'il est possible de développer une thérapie génique anti-vieillissement agissant sur la télomérase, sans augmenter l'incidence du cancer.
Favoriser naturellement votre télomérase et vos gènes suppresseurs de tumeur
Activer les gènes suppresseurs de tumeur et la télomérase peut se faire aujourd'hui chez les souris par des thérapies géniques.
Peut-être cela sera-t-il possible bientôt chez l'être humain, à l'heure actuelle je n'en sais rien.
Cependant, il se trouve qu'il existe des produits naturels qui peuvent contribuer à obtenir les mêmes effets, à savoir :
-
le buplèvre (Bupleurum falcatum), une plante qui appartient à la famille des Apiaceae, qui a la propriété d'activer le gène P16 suppresseur de tumeur ;
-
le resvératrol, un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites, active le gène P53 ;
-
l’astragaloside IV, un composé présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), utilisée en médecine traditionnelle chinoise, a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire.
-
Wplants, puissance 4 pour ce complexe antioxydant préventif reconnu par la communauté scientifique. Dotée d’un titrage optimal en principes actifs, cette synergie naturelle fait l’unanimité dans la communauté scientifique pour ses vertus médicinales reconnues et très prometteuses dans la prévention des maladies dégénératives.
Le Bupleurum falcatum activateur du gène P16
Le Bupleurum falcatum, ou buplèvre à feuilles en faux, est couramment considéré comme un détoxiquant cellulaire qui aide à lutter contre les infections chroniques et les états inflammatoires (en particulier les hépatites).
Plus récemment, le Bupleurum a vu sa popularité augmenter au vu des résultats obtenus dans le traitement du cancer. Ses principes actifs sont les saikosaponines A, B, C et D.
Parmi elles, c’est la forme A qui s’avère particulièrement intéressante mais rarissime. En effet, ce glycoside triterpénoïde est une forme très rare et coûteuse à obtenir puisqu’il faudrait consommer 50 g de Bupleurum pour obtenir 4 mg de saikosaponine A. C’est donc pour activer ce gène P16, le gène suppresseur de tumeur, qu’a été sélectionnée et isolée cette nouvelle substance d’origine végétale.
Plusieurs études ont démontré l’effet immunosuppresseur de la saikosaponine A3. En effet, de façon dose-dépendante, elle inhibe significativement la prolifération et l’activation des cellules T et induit l’apoptose (mort cellulaire) des cellules cancéreuses par voie mitochondriale.
Des chercheurs chinois ont également remarqué que les souris porteuses de cancers variables, dont le régime était enrichi en saikosaponine A, avaient une plus grande longévité que les souris saines !
Cette recherche animale enthousiasmante a déjà permis le développement de traitements sur l’homme dans les services oncologiques de plusieurs hôpitaux chinois.
Le resvératrol pour activer le gène P53
Le resvératrol et ses dérivés activent le gène P53. Le resvératrol est un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites.
Le resvératrol active dans la levure un "gène de longévité", augmentant la durée de vie de 80 %. Ses effets imitent ceux de la restriction calorique, la seule voie démontrée pour augmenter la durée de vie maximale. Le resvératrol active, comme la restriction calorique, des gènes "sirtuins" (SIR ou silent information regulator proteins). De la levure traitée avec du resvératrol vivait environ 38 générations contre seulement 19 pour la levure non traitée.
Le resvératrol bloque le développement de métastases osseuses dans certains types de cancers.
Contrairement à beaucoup de médicaments et à la chimiothérapie notamment, le resvératrol ne détruit pas les cellules saines mais il les protège.
Attention toutefois, il n'y a presque plus de resvératrol dans le vin rouge du fait de l'utilisation généralisée des pesticides, alors qu'il y en avait auparavant 8 à 10 mg par litre. Vous pouvez toutefois acheter du resvératrol extrait directement de raisin rouge de culture biologique, ayant conservé l'équilibre naturel de tous ses composés actifs : polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes et oligoproanthocyanes (OPC).
L'astragaloside IV pour activer la télomérase
L’astragaloside IV est présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), une plante bien connue dans la médecine traditionnelle chinoise, prescrite depuis des centaines d'années comme tonique pour prévenir l'affaiblissement des malades et les protéger contre les infections.
Or, de récentes recherches ont montré que l'astragaloside IV a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire.
Une étude pilote récemment publiée a examiné les effets d'un extrait d'Astragalus membranaceus, activateur de la télomérase. Cette étude a duré un an. Les sujets ont reçu un "pack" de suppléments nutritionnels en plus de l'activateur de la télomérase.
L'activité de la télomérase a été mesurée dans des cultures de cellules. Les résultats ont montré que l'astragale biologique active modérément la télomérase dans les kératinocytes, les fibroblastes et les cellules immunitaires en culture.
Dans un sous-groupe de sujets, la distribution de la longueur des télomères dans les leucocytes a été mesurée au début de l'étude et au bout de douze mois. Bien que la longueur moyenne des télomères n'ait pas augmenté, une réduction significative du pourcentage de télomères courts a été observée .
Wplants
WPLANTS est une association d’éléments naturels antioxydants formulée à partir des études scientifiques les plus récentes et les plus renommées dans le domaine de la prévention de maladies neurodégénératives grâce à l'extrait de rhizome de curcuma (Curcuma longa) composé à 95 % de curcuminoïdes.
Il réduit le stress oxydatif grâce à l'extrait de grenade (Punica granatum) composé à 40 % d’ellagitanins, améliore le système immunitaire grâce à la levure enrichie présente dans le sélénium (permet de protéger les cellules et aide au bon fonctionnement de la tyroïde), un micronutriment, à 0,22 % (Saccharomyces cerevisiae) et prévient du cancer d'un point de vue alimentaire et nutritionnel. Il peut être utilisé en complément d'une alimentation variée et équilibrée et d'un style de vie sain grâce à l'effet de l'extrait de sophora du Japon (Styphnolobium japonicum) composé à 95 % de quercetine.
Utilisation
Même si je ne dispose pas du recul nécessaire pour établir une utilisation stricte, je peux me baser sur :
-
une prise quotidienne de 60 mg de resvératrol (1 gélule titrée à 95 % en proanthocyanidines et à 50 % en resvératrol)
-
une prise quotidienne de Wplants (2 gélules au moment des repas)
-
une prise de saikosaponine A dosée à 4 mg le soir et d’astragaloside IV le matin.
* Précaution d’emploi : comme la saikosaponine A est un vasodilatateur, comparable à la niacine, les personnes utilisant des vasodilatateurs coronariens, les femmes enceintes et allaitantes devraient s’abstenir d’utiliser la saikosaponine A.
-
Fatigue, stress, baisse d'énergie saisonnière: le TOP des adaptogènes
- Par vogot
- Le 19/09/2017
Définition
Un adaptogène est une substance qui accroît de manière générale et non spécifique la résistance de l'organisme face aux divers stress (physique, chimique ou biologique) et situations stressantes qui l'affectent sans déclencher (ou peu) de réactions hormonales.
Baisse de moral, fatigue, manque d’entrain, difficultés à faire face aux différents stress qu’ils soient physiques ou psychologiques. La déprime saisonnière guette les organismes les plus fragiles.
Il est temps de réagir !
En parallèle de séances de luminothérapie, de la pratique d’une activité physique si possible en plein air, il existe des plantes spécifiques fortifiantes, capables de mieux gérer les stress quotidiens et de redonner l’énergie nécessaire pour ne pas sombrer dans le blues automnal et/ou hivernal.
Ces plantes regroupées sous le qualificatif « d’adaptogène » viennent des quatre coins du globe (Inde, Pérou, Chine, Corée…), chacune ayant ses propres spécificités mais un objectif commun : soutenir l’organisme dans ces périodes froides et peu ensoleillées et accroître sa capacité à résister aux effets d’une vie trop active.
Histoire
On doit ce concept de substances adaptogènes à Nicholai Lazarev, un chercheur soviétique. Dès le début de la seconde guerre mondiale son objectif a été de trouver des substances naturelles capables d’enrayer la fatigue des soldats et d’améliorer leurs performances. Ses premières trouvailles se sont axées sur des substances stimulantes, et bien que très performantes à un instant T, elles n’étaient pas sans danger sur le long terme.
Différentes plantes se sont donc démarquées des autres car elles étaient capables d’augmenter les capacités physiques et mentales sans stimuler à l’excès et sans épuiser l’organisme sur le long terme, en régulant de nombreux organes et fonctions physiologiques. Le concept de substances adaptogènes est ainsi né.
Les plantes ci-dessous répondent donc précisément à cette définition puisqu’elles augmentent les capacités physiques et mentales, sans stimuler à l’excès, et fournissent de l’énergie et un mieux être rapide lors de leur prise. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur chaque image.
L’Ashwagandha
La racine de Withania somnifera referme des flavonoïdes et plus spécifiquement des withanolides réputés pour combattre le stress et fortifier l’organisme, tout en luttant contre la fatigue intellectuelle.
Les études réalisées sur ce « ginseng indien » indiquent qu’il possède une action relaxante, calmante et qu’il améliore de façon significative les états de nervosité, d’anxiété et de fatigue mentale. De plus, les alcaloïdes qu’il contient, somnine et somniférine, permettent de restaurer un sommeil de qualité.
Pour un maximum d’efficacité, il est préférable de choisir un extrait breveté de racine d’ashwagandha, titré à 5% de Withanolides, et d’ingérer l’équivalent de 800 mg quotidiennement, deux heures avant le coucher. En effet, le procédé d’extraction spécifique qui n’utilise ni alcool, ni substances chimiques, permet de conserver l’intégralité des constituants naturellement présents dans la racine entière.
La maca
Ce « ginseng péruvien », de son nom latin Lepidium meyenii, est traditionnellement reconnu pour redonner vigueur et énergie à tous ceux qui le consomme. Cette plante en forme de navet, et appartenant à la famille de la moutarde, pousse sur la cordillère des Andes et est utilisée traditionnellement pour lutter contre le syndrome de fatigue chronique et pour stimuler les niveaux d’énergie globale et la force.
Des recherches suggèrent que cette plante péruvienne antifatigue favorise le bon fonctionnement des glandes surrénales.
Ses extraits standardisés en macamides et macaenes sont non seulement utilisés pour leurs propriétés énergisantes mais également pour leurs capacités à stimuler la vitalité sexuelle.
La prise de maca sous forme d’extraits standardisés est sûre, même à doses élevées et sur des périodes prolongées, à chaque âge de la vie dès l’adolescence.
Le ginseng panax
C’est certainement le plus connu des adaptogènes et la plante leader incontestée de la médecine chinoise. Globalement, elle restaure l’équilibre physique, intellectuel et émotionnel et est désormais parfaitement reconnue pour ses actions sur le tonus, l’énergie, la libido et la réduction du stress.
Le Radix Panax ginseng C.A. Meyer est le seul ginseng inscrit à la pharmacopée. Ses mécanismes d'actions sont loin d'être totalement élucidés mais ses effets thérapeutiques sont attribués à ses principes actifs, les ginsénosides. On compte d’ailleurs à ce jour plus d’une quarantaine de ginsénosides actifs.
Ils agissent par différents mécanismes d'action et l'on pense que chaque ginsénoside pourrait avoir ses propres effets spécifiques selon les tissus où ils s'exercent. En régulant certains organes (notamment l’axe hypothalamo-hypophysaire et les surrénales) et de multiples fonctions physiologiques - sans stimuler à l’excès ni freiner les fonctions normales – il procure un effet général tonifiant, et sans effet rebond.
Toutefois, le contenu en ginsénosides du ginseng peut varier selon l'espèce, l'âge de la plante, la partie de la plante, la méthode de conservation, la saison de la cueillette et la méthode d'extraction. Ainsi, tous les extraits de Radix panax ginseng ne se valent pas et le pourcentage de standardisation en ginsénosides est primordial pour une efficacité optimale. Il doit se situer aux environs de 15% (de 10 à 15%) de ginsénosides.
Une cure d’un mois peut donc être envisagée en cas de déprime saisonnière afin de faire face aux demandes multiples du quotidien.
La rhodiola
La rhodiola rosea possède des effets psychostimulants et réduit ainsi les symptômes dépressifs légers à modérés. Cette plante sibérienne adaptogène est capable d’accroître l’endurance, les capacités cognitives et la vigueur sexuelle. C’est une des toutes premières plantes adaptogènes étudiées dans les années 1960 par les scientifiques russes et scandinaves.
Elle stimule le métabolisme énergétique cellulaire et agit également en réduisant la concentration de différents métabolites produits au sein de l’organisme suite à des stress, et notamment la CRF (Corticotropin Releasing Factor), reconnue pour son rôle dans la fatigue mentale.
Pour de réels effets rapides il faut miser sur des extraits standardisés en rosavine et en salidroside.
Le schisandra
La baie rouge de schisandra sinensis qui pousse au nord de la Chine est traditionnellement utilisée pour restaurer la vitalité, la résistance, l’endurance physique intellectuelle et sexuelle. Elle renferme une substance, la schizandrine, capable d’augmenter la résistance physique et intellectuelle, de moduler les niveaux de cortisol observés lors de stress chroniques, de stimuler l’activité des corticosurrénales et ainsi d’augmenter la vitalité.
Les extraits standardisés de schisandra sont donc conseillés, à raison de 200 mg par jour, en cas de surmenage et peuvent être utilisés durant des périodes prolongées – plusieurs semaines à plusieurs mois - sans effets secondaires ni contre-indications.
L’Eleuthérocoque
Ce ginseng sibérien (Eleutherococcus senticosus ou acanthopanax) est originaire du nord de la Chine et de la Sibérie. C’est un fabuleux adaptogène adrénergique qui permet à l’organisme de mieux résister au stress, d’améliorer les performances mentales et sportives et de réduire la fatigue intellectuelle, particulièrement dans les périodes hivernales.
Selon diverses études, cette plante venue du froid renforcerait les capacités de travail et de concentration et réduirait la sensation de fatigue générale. De la famille des araliacées, tout comme le ginseng coréen, il renferme des substances actives, aux propriétés similaires à celles des ginsénosides. Les deux plus abondantes étant les éleuthérosides B et E.
Certaines personnes très sensibles au ginseng coréen et le supportant assez mal, répondent le plus souvent mieux à l’éleuthérocoque.
Oméga 3 - EPA +
Nous possédons tous un cerveau émotionnel et un cerveau cognitif, dont les aires de fonctionnement se répartissent séparément à l'intérieur de l´organe. Or la gestion des aléas du stress émotionnel nécessite plus particulièrement un bon équilibre entre acides gras polyinsaturés oméga 3 et oméga 6. De multiples études, en effet, ont montré qu'en cas de schizophrénie ou de dépression les niveaux d'acides gras polyinsaturés oméga 3 dans les cellules cérébrales sont anormalement bas, alors que le taux de AA (acide arachidonique), issu de l´oméga 6, est trop élevé.
L'importance de l'utilisation d'oméga 3 en cas de dépression, de schizophrénie ou simplement d'instabilité émotionnelle est donc cruciale. Mais, pour donner aux aires émotionnelles du cerveau les moyens de fonctionner correctement, il faut surtout fournir à ce dernier un complément d'EPA. C´est en effet ce composant naturel de l'oméga 3 qui a pour faculté d'inhiber la production d'acide arachidonique.
Afin, cependant, de ne pas réduire trop longtemps la production d'acide arachidonique (AA), il est conseillé de revenir ensuite à l'utilisation d'oméga 3 dont les proportions en EPA et DHA correspondent à celle que l'on trouve dans la nature (3 pour 2 environ).
L’astragale
Surtout reconnue comme une véritable fontaine de jouvence, l’astragale (Astragalus membranaceus) est également fréquemment utilisée par la médecine chinoise pour aider l’organisme à se protéger des stress quotidiens et chroniques, qu’ils soient physiques, mentaux ou émotionnels.
C’est une plante adaptogène possédant une forte teneur en composés actifs (polysaccharides, astragalosides …) qui stimulent notamment le système immunitaire, hépatique et cardiovasculaire. De plus, elle facilite l’action des macrophages, les cellules qui recouvrent et attaquent les corps étrangers. L’organisme se trouve donc renforcé et peut davantage prévenir et affronter les attaques extérieures, comme les bactéries et les virus.
Chaque individu est différent de son voisin, de son conjoint ou des autres membres de sa famille. Il n’existe donc pas UNE plante adaptogène mais DES plantes qui conviennent parfois mieux à certaines personnes.
C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à faire des cures régulières d’une plante adpatogène, allant de 1 à 3 mois, et d’en tester une autre à la cure suivante.
-
Comment bien nourrir votre cerveau ?
- Par vogot
- Le 15/09/2017
Véritable centre de contrôle de notre système nerveux central, notre cerveau doit traiter quotidiennement des millions d’informations. Face à ce flux permanent de données, cet organe vital nous permet de réaliser de nombreuses actions, aussi bien manuelles qu’intellectuelles.
C’est ce que l'on nomme les fonctions, aptitudes ou capacités cognitives.
On en distingue souvent cinq différentes : la mémoire, l’attention, le langage, les fonctions visuo-spatiales et les fonctions exécutives.
Malheureusement, ces capacités cognitives déclinent au fil des années. Pour lutter contre ce déclin cognitif, il est souvent préconisé de faire travailler quotidiennement notre cerveau et de bien le nourrir. Plusieurs études ont en effet mis en évidence le lien étroit entre notre alimentation et la santé de notre cerveau.
Si adopter une alimentation équilibrée est indispensable, optimiser certains apports nutritionnels peut également permettre d’agir sur nos aptitudes cognitives et de lutter contre le déclin cognitif. Je vais vous faire découvrir une sélection de nutriments bénéfiques pour notre cerveau.
Les effets protecteurs des oméga 3 pour les fonctions cognitives
Réputés pour leurs bienfaits pour la santé cardiovasculaire, les acides gras oméga 3 présentent également un grand intérêt pour la santé cérébrale. Plusieurs études ont montré qu’un apport adéquat en oméga 3 était associé à un effet protecteur pour les fonctions cognitives.
Les oméga 3 contribuent à limiter le déclin cognitif et l’incidence de la maladie d’Alzheimer. Les taux plasmatiques et tissulaires en oméga 3 plus faibles chez ces sujets présentent une démence plus importante que chez les sujets sains du même âge.
En raison des nombreux bienfaits des oméga 3, intéressons-nous à la présence de ces acides gras dans notre alimentation.
S’il est bien connu que les poissons soient riches en oméga 3, ces acides gras sont essentiellement présents dans les poissons gras comme le saumon ou le hareng. Ils sont aussi présents en grande quantité dans les graines de certaines plantes comme le colza, le lin ou la noix.
Malgré ces différents aliments riches en oméga 3, ces acides gras sont insuffisamment consommés dans plusieurs pays du globe. Un manque en oméga 3 a notamment été constaté chez de nombreux patients. L’analyse de cette étude a révélé que plus de 80% des adultes interrogés présentaient des taux plasmatiques en oméga 3 inférieurs à ceux recommandés dans le cadre d’une bonne santé cardiovasculaire. Face à ce constat, des compléments alimentaires en oméga 3 ont été développés pour permettre un apport optimal et capitaliser sur les bienfaits de ces acides gras pour le système cardiovasculaire et le cerveau.
Pour nourrir le cerveau, le supplément OMÉGA 3 - EPA + est par exemple formulé à partir d’acide eicosapentaénoïque (EPA) et d’acide docosahexaénoïque (DHA), deux acides gras oméga 3 réputés pour leurs vertus thérapeutiques.
Les effets anti-âge de la vitamine E pour les fonctions cognitives
Comme je l’évoque dans mon article Vitamine E: quelle dose pour moi ?, cette molécule présente de nombreux effets protecteurs. Ces derniers sont liés à son pouvoir antioxydant, qui permet de lutter contre les dommages causés par les radicaux libres et qui contribue ainsi à s’opposer au vieillissement précoce de l’organisme.
En raison de ses effets anti-âge, la vitamine E est actuellement au coeur de plusieurs études dont certaines portent sur son rôle pour le maintien des fonctions cognitives. Un apport en alpha-tocophérol, la forme de vitamine E la plus présente chez l’Homme, pourrait notamment permettre un ralentissement du déclin cognitif. D’autres formes de vitamine E ont également été étudiées, comme les tocotriénols. Un apport en ces molécules a été associé à une diminution du risque de déficience cognitive chez les sujets âgés. Une supplémentation en vitamine E peut ainsi se révéler particulièrement bénéfique pour lutter contre le déclin cognitif lié à l’âge. Pour capitaliser sur toutes les formes de vitamine E, il convient d’associer la formulation Oméga 3 - EPA + et vitamine E.
Les effets bénéfiques des vitamines pour le cerveau
Plusieurs vitamines du complexe B sont connues pour leurs rôles au niveau du système nerveux. Parmi ces molécules, la vitamine B9, ou acide folique, intervient comme substrat dans la conversion de l’homocystéine en méthionine. Son rôle dans cette réaction chimique contribue à la synthèse de la S-adénosylméthionine, une molécule indispensable à la méthylation de l’ADN.
Grâce à cette synthèse, la vitamine B9 permet de moduler l’expression de certains gènes et de prévenir l’accumulation d’homocystéine, un acide aminé dont l’accumulation est associée au développement de troubles cardiovasculaires et cognitifs. Intervenant dans la même voie métabolique que la vitamine B9, la vitamine B12 est aussi connue pour ses effets neuroprotecteurs. Elle intervient dans la protection de la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses.
Souvent moins connue que ses consoeurs, la vitamine B6 intervient également pour le maintien des fonctions neurologiques. Elle est en effet nécessaire à la synthèse des neurotransmetteurs, des molécules qui assurent la transmission des messages nerveux.
Si ces trois vitamines B sont indispensables au système nerveux, de nombreux cas de carences ont été constatées ces dernières années.
Ces situations de manque en vitamines B seraient principalement dues à un apport insuffisant et à des problèmes d’absorption de ces molécules. Pour lutter contre ces carences et permettre un apport optimal en vitamines B, des formes hautement biodisponibles sont désormais proposées sous forme de compléments alimentaires.
L’activité méconnue de la vitamine D pour les fonctions neurologiques
Connue pour être indispensable pour le maintien des os, la vitamine D dispose en réalité de nombreux autres atouts au sein de l’organisme. Des études récentes ont en effet permis d’identifier des récepteurs à cette vitamine dans différentes régions de l’organisme, notamment au niveau du système nerveux. En s’intéressant au rôle de la vitamine D dans les fonctions neurologiques, nous pouvons constater que cette molécule intervient dans l’expression de neurotrophines, des molécules essentielles au développement des neurones. Des faibles taux en vitamine D sont associés à l’apparition de troubles cardiovasculaires et à des signes de démences. Il apparaît ainsi que cette vitamine joue un rôle clé pour lutter contre le déclin cognitif. Une supplémentation en Formule Multivitamines peut ainsi s’avérer bénéfique pour le maintien des fonctions cognitives, notamment chez les sujets carencés ou à risque de carence comme les personnes âgées.
Maintenir les fonctions cognitives passe ainsi par une alimentation adéquate du cerveau. Connus pour leurs multiples bienfaits au sein de l’organisme, les acides gras oméga 3 et les vitamines participent activement à la nutrition du cerveau. Un apport optimal en ces nutriments permet de préserver les fonctions cognitives et de lutter contre le déclin cognitif lié à l’âge.
-
La mélatonine, une hormone naturelle puissante et efficace
- Par vogot
- Le 14/09/2017
La mélatonine est une hormone naturelle produite par la glande pinéale. La supplémentation en mélatonine soulage efficacement les troubles du sommeil. Elle est également utilisée pour renforcer le système immunitaire, réduire le risque de maladies cardio-vasculaires, protéger contre les lésions de l'ADN conduisant au cancer et comme traitement additionnel de celui-ci. [Lire "SUPPLEMENT ET MISE A JOUR" en fin d'article]
La glande pinéale, également appelée épiphyse, contrôle, avec l'hypothalamus, les cycles veille/sommeil. Sous l'effet de l'obscurité, elle libère de la mélatonine, l'hormone qui règle notre horloge interne sur la position du sommeil. Le niveau de mélatonine atteint son maximum entre une heure et cinq heures du matin.Lorsque l'aube paraît, la lumière inhibe la sécrétion de mélatonine et notre horloge se met en position d'éveil. Après un repas, ses niveaux augmentent, expliquant en partie que l'on puisse avoir sommeil après un repas.
Une fois produite, la mélatonine ne reste que 20 à 90 minutes dans la circulation sanguine. Parce qu'elle est fortement liposoluble et quelque peu hydrosoluble, la mélatonine pénètre facilement dans chaque compartiment cellulaire (membrane, cytoplasme et noyau) de chaque cellule de l'organisme.
Comme celle de nombreuses autres hormones jouant un rôle crucial, la production de la mélatonine commence à diminuer dès la puberté et baisse ensuite régulièrement jusqu'à l'âge de 70 ans où elle peut ne plus représenter que 10 % des niveaux de jeunesse. Cette diminution de la production de mélatonine est souvent aussi le signal du déclenchement du développement de nombreuses pathologies dégénératives.
Un antioxydant particulièrement puissant
La mélatonine est l'un des antioxydants les plus puissants que l'on connaisse. Elle exerce des actions omniprésentes, antioxydantes directes et indirectes, et neutralise les radicaux libres. En plus de détoxifier tout un éventail de molécules hautement réactives, la mélatonine stimule également des enzymes antioxydantes.
De plus, un produit dérivé de l'interaction de la mélatonine avec les radicaux libres, le N1-acétyl-N2-formyl-5-méthoxykynuramine, est lui-même un puissant neutralisateur de radicaux libres, avec un pouvoir au moins équivalent à celui de la mélatonine elle-même. Cette capacité à induire une « cascade antioxydante » augmente encore la résistance de la mélatonine aux lésions oxydatives.
Vieillissement, mélatonine et troubles du sommeil
Les personnes âgées sont souvent sujettes à des troubles du sommeil, en grande partie parce que la production de mélatonine, comme celle de beaucoup d'autres hormones indispensables, décline avec les années. Les réveils précoces ou nocturnes, les difficultés d'endormissement deviennent plus fréquents.
Des chercheurs de l'institut de technologie Technion, en Israël, ont étudié les effets d'une supplémentation en mélatonine chez des personnes âgées insomniaques déficientes en mélatonine. Elles ont reçu pendant une semaine 2 mg de mélatonine à libération rapide, 2 mg à libération prolongée ou un placebo deux heures avant d'aller se coucher, traitement suivi par une période de deux mois pendant laquelle elles ont pris deux heures avant de se coucher 1 mg de mélatonine à libération prolongée ou un placebo.
Le traitement avec 2 mg de mélatonine à libération rapide ou prolongée a amélioré la qualité du sommeil des personnes âgées insomniaques. L'endormissement était plus rapide avec la mélatonine à libération rapide tandis que la qualité du sommeil était meilleure avec la mélatonine à libération prolongée. Ces améliorations perduraient lorsque le traitement passait à 1 mg mais se détérioraient à l'arrêt du traitement.
Éviter le jet lag
Le jet lag se produit lorsque notre horloge biologique se désynchronise. Il apparaît à cause du décalage horaire, lorsque nous faisons des voyages de moyenne ou longue distance. Un jour par fuseau horaire traversé peut être nécessaire pour que l'organisme retrouve seul un rythme normal. Depuis 1994, la mélatonine est largement utilisée par les voyageurs et le personnel volant des compagnies aériennes pour lutter contre le jet lag.
Le rythme circadien de l'homme, caractérisé par l'élévation et la baisse des niveaux hormonaux et le cycle familier sommeil/veille, est lié au lever et au coucher du soleil. La plupart des méthodes cherchant à réduire les effets du jet lag sont parties de ce fait et de celui que les effets du cycle jour/nuit sont induits par la mélatonine.
Les stratégies pour manipuler le cycle veille/sommeil, comme celles utilisées pour soulager les symptômes du jet lag, reposent donc sur la manipulation de l'exposition à la lumière et la prise de suppléments de mélatonine à des moments clés.
Des chercheurs britanniques ont passé en revue des essais cliniques publiés utilisant de la lumière vive, associée ou non à de la mélatonine, pour essayer d'accélérer le réentraînement du cycle circadien après des vols simulés ou réels traversant plus de 5 fuseaux horaires.
Huit des dix essais ont montré une nette réduction du jet lag avec la prise de mélatonine. Les chercheurs ont conclu que prendre 2 à 5 mg de mélatonine au moment de se coucher après l'arrivée est un moyen efficace de minimiser les effets du jet lag.
Pour une efficacité maximale, la prise de mélatonine devrait se poursuivre encore 2 à 4 jours. De plus, il faut faire attention à l'heure des repas et à l'exposition à la lumière, qui accélère le réentraînement. Mais, à l'inverse, des repas pris à une heure inappropriée, un usage peu judicieux d'alcool ou de café et une exposition à la lumière vive au mauvais moment le ralentiront.
Mélatonine et maladie d'Alzheimer
La mélatonine semble capable de soulager certains symptômes liés à la maladie d'Alzheimer. Des troubles du cycle veille/sommeil sont très caractéristiques de cette maladie, de même qu'un phénomène appelé syndrome du coucher du soleil, qui s'accompagne parfois d'agitation et d'agressivité. C'est un trouble du comportement habituel dans la maladie d'Alzheimer surtout lorsqu'elle s'accompagne d'une dépression.
Cela se manifeste par une aggravation de différents symptômes cognitifs et du comportement qui se produit pendant les heures de la soirée. Bien que les raisons de l'apparition de ces symptômes ne soient pas encore très claires, un certain nombre de chercheurs pensent qu'elle pourrait être liée à un déclin des niveaux de mélatonine.
Des chercheurs de l'Institut hollandais de recherche sur le cerveau, à Amsterdam, expliquent de quelle façon le déclin de la production de mélatonine qui se produit avec le vieillissement peut non seulement influer sur le rythme circadien mais aussi jouer un rôle dans le développement et les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.
Ils citent des recherches montrant que le vieillissement est caractérisé par une détérioration progressive des rythmes circadiens due en partie à des modifications dégénératives du noyau suprachiasmatique et de la glande pinéale, qui ont pour résultat une diminution de la production de mélatonine. Ils citent d'autres travaux montrant que, chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer, l'horloge biologique est sévèrement perturbée et le degré de perturbation de la sécrétion de mélatonine est relié à la sévérité des troubles mentaux causés par la maladie.
Ils déclarent que « les patients avec des perturbations du cycle veille/sommeil ont des troubles du rythme de sécrétion de mélatonine et que la disparition du rythme quotidien de la mélatonine chez des patients souffrant de maladie d'Alzheimer est cohérente avec des troubles cliniques du rythme comme du délire, de l'agitation ou des troubles veille/sommeil ».
Pour soulager les syndromes du coucher de soleil ou les troubles du sommeil chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer, on utilise sans beaucoup de succès, et même avec parfois pour résultat une exacerbation du problème, des sédatifs, comme les benzodiazépines, et des antipsychotiques, comme l'halopéridol.
En comparaison, des suppléments de mélatonine peuvent sembler plus intéressants puisqu'ils pourraient soigner la cause : une déficience de production de mélatonine.
Des études ouvertes ou contrôlées indiquent une réduction significative de la détérioration cognitive chez des patients atteints de maladie d'Alzheimer traités avec de la mélatonine. Ces effets bénéfiques sur la fonction cognitive pourraient être en partie dus à la capacité de la mélatonine à favoriser chez les personnes âgées le sommeil lent et à augmenter les phases réparatrices du sommeil. De plus, la mélatonine protège les neurones de la toxicité de la bêta-amyloïde et du développement des plaques d'amyloïde associés à la maladie d'Alzheimer.
Des mécanismes anticancéreux
Il a été montré, dans des études cellulaires sur l'animal et chez l'homme, que la mélatonine a des propriétés anticancéreuses significatives. La mélatonine est capable de détruire directement différents types de cellules tumorales humaines. Lorsque des tumeurs sont déjà installées dans l'organisme, la mélatonine est capable d'inhiber leur taux de croissance. La mélatonine a une activité oncostatique naturelle qui inhibe la croissance des cellules cancéreuses. Elle peut retarder le développement et le métabolisme d'une tumeur en abaissant la température corporelle.
Antioxydante et inductrice d'antioxydants, la mélatonine empêche les tumeurs de participer aux lésions radicalaires sur des cellules normales et, par suite, limite les lésions oxydatives sur l'ADN, les lipides, les acides aminés et les protéines.
Un traitement adjuvant du cancer
Des études cliniques en grand nombre ont incorporé la mélatonine dans le traitement du cancer, seule ou associée à d'autres traitements. Elle semble renforcer l'efficacité des autres formes de traitement anticancéreux, réduit leurs effets secondaires, augmente la survie et améliore la qualité de vie des patients.
Lorsqu'elle est utilisée comme adjuvant à des traitements anticancéreux conventionnels, la mélatonine semble inhiber la prolifération de certaines cellules cancéreuses et pourrait aider à lutter contre les effets secondaires toxiques des chimiothérapies et des radiothérapies.
Une revue de la littérature a identifié près de 100 études sur l'homme, 50 d'entre elles évaluaient la mélatonine comme traitement adjuvant du cancer, les autres évaluant les niveaux de mélatonine endogène chez des patients souffrant d'un cancer.
Une méta analyse a examiné 10 rapports publiés entre 1992 et 2003 donnant des résultats de dix études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo, effectuées en Pologne et en Italie, portant sur des patients avec une tumeur traités par de la mélatonine associée à un autre traitement.
Les chercheurs ont constaté un bénéfice important avec toutes les doses de mélatonine utilisées sur une année de survie lorsque l'hormone était testée comme traitement adjuvant dans différents cancers à un stade avancé. Par rapport à ceux qui ne l'ont pas prise, les patients qui ont reçu de la mélatonine avaient 44 % moins de risque de mourir dans l'année qui a suivi leur enrôlement dans l'étude.
COMPOSITION (du produit ci-dessus)
INGRÉDIENTS :
-
Mélatonine 1.9 mg : Pour 1 gélule 1.9 mg de mélatonine (origine synthétique), pureté 99% min.
-
Mélatonine Sublinguale 1.8 mg : Pour 2 comprimés 1.8 mg de mélatonine (origine synthétique), pureté 99% min.
AUTRES INGRÉDIENTS :
-
Mélatonine 1.9 mg / 60 gélules : maltodextrine, gélule végétale : hydroxypropylméthycellulose.
-
Mélatonine 1.9 mg / 120 gélules : maltodextrine, gélule végétale : hydroxypropylméthycellulose.
-
Mélatonine sublinguale 1.8 mg (2 comprimés) / 240 comprimés : agent de charge (E460i) : cellulose microcristalline, fécule de pomme de terre, arôme citron, extrait de son de riz, édulcorant (E960) : glycosides de stéviol.
ALLERGÈNES :
Ce produit ne contient pas d'allergènes (selon Règlement (UE) Nº 1169/2011), ni d'organismes génétiquement modifiés.
CONSEILS D'UTILISATION :
-
Mélatonine 1.9 mg : 1 gélule par jour, à prendre le soir, une demi-heure avant le coucher avec un demi-verre d'eau.
-
Mélatonine Sublinguale 1.8 mg : 2 comprimés par jour, à faire fondre sous la langue, 20 minutes avant le coucher.
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI :
L'effet bénéfique est obtenu par la consommation de 1 mg de mélatonine avant le coucher. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.
AVERTISSEMENT :
Ne se substitue pas à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. En cas de traitement médical, prendre conseil auprès de votre thérapeute. Réservé à l'adulte. Tenir hors de portée des enfants.
SUPPLEMENT ET MISE A JOUR
Un antidouleur aux effets proches de la morphine
L’une des premières études humaines fut menée en 2005 par des chercheurs Singapouriens sur une quarantaine d’adultes touchés par le syndrome du côlon irritable, qui se manifeste par des douleurs abdominales et des troubles du transit.
La moitié des malades a reçu un complément alimentaire de mélatonine (3 mg) avant le coucher et l’autre moitié a reçu un placebo. Au bout de deux semaines, ceux qui avaient reçu l’hormone ont constaté une nette diminution des douleurs abdominales. Par la suite, différentes équipes de recherche ont testé les effets antidouleur de la mélatonine. Ils ont toujours obtenu des résultats spectaculaires :
-
Pour les femmes opérées d’une hystérectomie (ablation de l’utérus), la prise de 5 mg de mélatonine avant l’opération est aussi efficace que celle de clonidine, un antidouleur utilisé par les anesthésistes, et diminue de plus de 30 % les besoins en morphine après la chirurgie.
-
Pour les hommes opérés d’une prostatectomie (ablation de la prostate), la prise de 6 mg de mélatonine la nuit précédant l’opération, puis 1 heure avant l’opération, diminue fortement les douleurs et supprime souvent le besoin de morphine .
-
Pour les enfants nés prématurés nécessitant une intubation endotrachéale (introduction d’un tube dans la gorge pour assurer la respiration), l’injection de mélatonine diminue les douleurs et l’inflammation.
-
Contre les douleurs de la fibromyalgie, la mélatonine à la dose de 10 mg est aussi efficace que l’amitriptyline (Laroxyl).
-
En cas d’endométriose, la mélatonine diminue fortement les douleurs et améliore le sommeil, à la dose de 10 mg.
-
Dans les douleurs temporo-mandibulaires (extrémité de la mâchoire), 5 mg de mélatonine diminuent la douleur de 39 % et l’utilisation de médicaments antidouleur de 66 %.
-
En cas de chirurgie de la cataracte, 10 mg de mélatonine pris 1h30 avant l’opération diminuent nettement l’anxiété et la douleur, facilitant le travail du chirurgien 13. À première vue, les effets de la mélatonine peuvent sembler miraculeux, difficiles à croire. Comment une simple hormone du sommeil pourrait-elle être responsable de tels effets ?
L’explication est simple : la mélatonine est capable d’activer les récepteurs aux opiacés, c’est-à-dire les molécules dérivées de la morphine.
Plus surprenant : des chercheurs allemands ont montré que la mélatonine agissait en tant que neuromodulateur au niveau de la moelle épinière. En pratique, ce que cela signifie est très simple : la mélatonine agit comme la morphine, et si elle est prise avec la morphine, elle renforce son action tout en diminuant ses effets secondaires !
La mélatonine est donc efficace contre toutes les douleurs liées à la chirurgie et contre les douleurs les plus récalcitrantes :
-
douleurs neuropathiques (diabète, ablation d’un membre),
-
douleurs du cancer et de la chimiothérapie,
-
endométriose ou fibromyalgie, etc.
Pour couronner le tout, elle peut s’utiliser en conjonction avec les traitements antidouleurs classiques.
La mélatonine n’a qu’un seul problème : la France fait tout pour qu’il soit de plus en plus difficile de s’en procurer…
Comment la France essaye d’enterrer la mélatonine ?
La mélatonine est en vente libre depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays du monde et notamment aux Etats-Unis. En France son importation était interdite depuis longtemps, mais c’est en septembre 2011 que son histoire prend un nouveau tournant. Xavier Bertrand, à l’époque ministre de la santé, décide en effet de classer la mélatonine dans la liste II des substances vénéneuses.
Cette liste contient par définition des molécules dangereuses, des drogues, ou des médicaments aux effets secondaires potentiellement graves.
Cet ajout par le ministre s’est fait par « arrêté », c’est-à-dire par décision unilatérale et non concertée, mise en application par la simple force du pouvoir coercitif… La conséquence est immédiate : la mélatonine est interdite à la vente libre dès lors que la concentration est de 2 mg ou plus. À partir de ces concentrations, elle devient un médicament, uniquement vendu sur ordonnance.
Comme vous l’aurez remarqué, ce dosage limite ne doit rien au hasard : c’est à partir de 3 mg au moins que la mélatonine est efficace comme antidouleur.
Pensant que nous sommes dans un état de droit, plusieurs laboratoires de compléments alimentaires, décident de s’allier et de porter plainte auprès du Conseil d’état pour abus de pouvoir, dans le but de faire suspendre l’arrêté en question. En mars 2014 la haute juridiction rend son jugement : elle estime que le ministre « n’a pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en estimant que la mélatonine devait être regardée comme une substance présentant pour la santé des risques directs ou indirects. » La juridiction affirme également que le ministre a produit des éléments démontrant que « l’absorption de mélatonine peut aboutir à des effets indésirables graves. » Voilà qui a de quoi inquiéter !
A LA RECHERCHE DES EFFETS SECONDAIRES PERDUS
En apprenant l’existence de ces « effets secondaires graves », il m'a semblé qu’il était important de les retrouver afin de vous en informer.
Qui voudrait tomber gravement malade à cause d’un complément alimentaire ?
La première chose que j'ai faite est donc de lire la liste des effets secondaires de la mélatonine vendue en France en tant que médicament (sous le nom de CIrCADIN, dosée à 2 mg) et la notice est impressionnante :
Plus de 50 effets secondaires seraient provoqués par la mélatonine
Voici environ la moitié des effets secondaires mentionnés :
Céphalées, rhinopharyngite, mal de dos et arthralgies, herpès zoster, angine de poitrine, palpitations, hypertriglycéridémie, hypocalcémie, hyponatrémie, irritabilité, nervosité, impatience, insomnie, rêves anormaux, anxiété, troubles de l’humeur, agressivité, agitation, pleurs, symptômes de stress, désorientation, réveil tôt le matin, augmentation de la libido, humeur dépressive, dépression, migraine, léthargie, hyperactivité psychomotrice, sensations vertigineuses, somnolence, syncope, altération de la mémoire, baisse de l’acuité visuelle, vue trouble, larmoiement accru, vertige positionnel, vertige, reflux gastro-œsophagien, troubles gastro-intestinaux, cloques au niveau de la muqueuse buccale, ulcération de la langue, gêne gastro-intestinale, vomissements, bruits intestinaux anormaux, flatulence, hypersécrétion salivaire, halitose, gêne abdominale, trouble gastrique, gastrite, dermatite, sueurs nocturnes, prurit, rash, prurit généralisé, sécheresse cutanée, fatigue, douleur, soif.
Comment expliquer qu’un produit si dangereux soit en vente libre partout à travers le monde ?
Pour le savoir, j'ai consulté le site des agences européennes et américaines du médicament, mais..., aussi curieusement que cela puisse paraître, ces deux agences ne listent aucun effet secondaire lié à la prise de mélatonine.
Pire, l’agence européenne signale, pour le même médicament vendu en France, que « les effets secondaires les plus fréquents sont les maux de tête, la fatigue et les douleurs dorsales, mais de manière comparable au groupe prenant le placebo ».
Autrement dit : les rares effets secondaires observés ne sont pas liés à la mélatonine.
De plus, la dose toxique de mélatonine serait très élevée : plus de 160 gr par jour pour un adulte de 70 kg.
Alors, où sont donc les graves effets secondaires mentionnés par le ministre ?
Le silence gênant
Des agences françaises contactées par mes soins pour en savoir plus sur les dangers, l’ANsm (Agence chargée de la sécurité du médicament en France) n’est pas parvenu à me répondre.
Après plusieurs échanges par mail et par téléphone et de nombreuses recherches, je ne suis pas parvenu à retrouver la liste des effets secondaires graves provoqués par la prise de mélatonine ; et encore moins de la source scientifique qui les aurait découverts.
Y a-t-il volonté de nous pousser à consommer des antidouleurs classiques, plus lucratifs pour le système de soin ?
Toujours est-il qu’obtenir de la mélatonine à doses efficaces contre les douleurs est difficile en France.
Difficile veut-il dire, impossible ?
-
Bombe à retardement dans vos intestins
- Par vogot
- Le 13/09/2017
Un tube digestif mal entretenu, peuplé de bactéries et de champignons opportunistes et pathogènes (en particulier Candida albicans) et pollué par des aliments mal digérés risque de se retrouver encombré par des matières fécales nauséabondes et toxiques.
Ce phénomène est facteur de déséquilibres et de troubles de gravité variables.
En particulier, vous pouvez souffrir de constipation rebelles, de ballonnements, de diarrhées, d'inflammations diverses, d’eczéma, d'instabilité d'humeur ou de maladies plus graves, comme une colopathie fonctionnelle, une diarrhée sanglante ou un cancer du côlon.
Lors d'une autopsie, il n'est pas rare de constater que le côlon de la personne décédée est fortement encombré par des excréments. C'est l'origine de l'adage : "la mort commence dans le côlon".
Un intestin malpropre, c'est le risque d'une immunité déficiente car la flore intestinale sert normalement de barrière de protection contre les invasions extérieures. Vous souffrez alors d'une vulnérabilité plus grande aux maladies infectieuses et inflammatoires touchant les sphères digestives, respiratoires, urogénitales, etc.
De plus, un côlon "malade" est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels : peu de gens, et même de médecins, le savent, mais ce sont les cellules de l'intestin qui produisent 80 % de la sérotonine qui se trouve dans notre corps (la sérotonine est l'hormone de la bonne humeur).
D'une certaine façon, votre intestin est votre "deuxième cerveau". Vous devez donc en prendre le plus grand soin.
Entretenir votre tube digestifVous trouverez partout sur Internet des offres plus ou moins honnêtes pour des produits visant à nettoyer votre tube digestif. Mais votre intestin n'est ni une cheminée qu'on ramone, ni une tuyauterie qu'on débouche avec du "Déstop". C'est en fait, à la fois plus subtil, mais aussi beaucoup plus simple.
Normalement, vous ne devriez rien avoir à faire. Dame-Nature a tout prévu : une armée de milliers de milliards de microorganismes qui peuplent votre côlon (la dernière partie de l'intestin, juste avant le rectum) et qui, nuit et jour, le protègent, le nettoient, et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se développer, en occupant la place.
Ces microbes sont en très grand nombre, c’est-à-dire cent fois plus nombreux que les cellules de votre corps, soit 100 000 milliards. (1 avec 14 zéros !)
Cette armée immense s'appelle la "flore intestinale" ou le "microbiote"
Le mot "flore" peut surprendre pour un endroit pareil, mais c'est une référence au grand nombre d'espèces de bactéries et de levures (au moins 200 espèces) qui cohabitent, comme dans un jardin botanique. Cet ensemble nous est aussi personnel que nos empreintes digitales.
Il ne tient qu'à vous d'entretenir ce jardin, de le réensemencer régulièrement, d'éliminer les mauvaises herbes, de lui apporter de l'engrais... ou alors de le laisser à l'abandon. Dans ce second cas, le joli parc à l'anglaise peut vite se transformer en affreux dépotoir nauséabond qui deviendra le refuge d'espèces nuisibles, déclencheuses de maladies.
Les mauvaises odeurs ne sont pas normales
La principale fonction de votre côlon est de fermenter les aliments incomplètement digérés pour en extraire les derniers nutriments et les faire passer dans le sang. Lorsque votre côlon est sain et fonctionne bien, il ne laisse que des déchets inutilisables qui sont évacués régulièrement, et n'ont pas de mauvaise odeur.
Par contre, en présence, de bactéries et de levures nuisibles, le transit est perturbé, entraînant constipation ou diarrhée et les résidus alimentaires deviennent malodorants. De plus, lorsqu’une mauvaise digestion s’installe, en plus d'être désagréable en soi, elle empêche votre corps d'extraire les nutriments de votre nourriture de façon optimale. Si vous ne faites rien, des déficits nutritionnels, voire des carences, peuvent s'installer.
Cette flore nuisible produit aussi du gaz carbonique, du méthane et de l'hydrogène en abondance. Tant et si bien que lorsque vous laissez la situation s'installer, ces germes vont proliférer jusqu'à provoquer des poches de gaz tout au long de votre côlon, jusqu’à ce que vous ayez l'impression qu’il va exploser. Les flatulences et les ballonnements n'ont rien de drôle. Ils indiquent que votre nourriture est mal digérée et que votre côlon a besoin d'aide. Ce cercle vicieux est déclenché par le manque de bonnes bactéries, favorables à la digestion.
Votre flore intestinale se détermine dès votre naissance
La composition de votre flore intestinale dépend avant tout de la façon dont se déroule votre naissance.
Quand vous étiez dans le ventre de votre mère, votre tube digestif était stérile. Il n'y avait dedans aucun microbe.
Ce n'est qu'au moment de l’accouchement que des bactéries et des levures s'y sont installées : 72 heures après votre naissance, votre tube digestif contenait déjà 1000 milliards de bactéries et levures !Mais d’où proviennent ces bactéries et levures ?
Très peu de gens le savent, là encore, mais elles viennent, pour les enfants nés par voie naturelle, de la flore vaginale de leur mère.
Or, cette flore vaginale est très dépendante de la flore intestinale et donc une femme qui aura une bonne flore intestinale dans les dernières semaines de sa grossesse donnera en héritage à son enfant les bonnes espèces microbiennes pour ensemencer son intestin.
Si, par contre l'intestin de la mère est contaminé par des espèces opportunistes et pathogènes, son bébé en héritera aussi, malheureusement.
Ainsi constate-on que certaines prédispositions aux maladies sont liées à une microflore particulière transmise par les mères à leurs enfants au moment de la naissance. C’est en particulier le cas des lignées familiales d’asthmatiques et d’eczémateux. Si, au cours des derniers mois précédant l’accouchement, la mère régénère sa microflore (nous allons voir comment), son enfant ne sera pas porteur d’une microflore induisant de l’eczéma ou/et de l’asthme.
Cette simple mesure permet donc de préserver le nouveau-né d’une déficience qui risque d’handicaper toute sa vie avec la perspective de la terminer dans les souffrances d’une bronchite chronique, sous assistance respiratoire particulièrement invalidante.
Mais un autre cas très problématique est celui des enfants nés par césarienne.
Etant directement extraits du placenta (stérile), le bébé né par césarienne n'a aucun contact avec la flore de sa mère. Il reçoit alors la microflore de l'environnement, et donc de l'environnement hospitalier, souvent riche en bactéries résistantes aux antibiotiques, en particulier le tristement célèbre staphylocoque doré (Staphylococcus aureus).
Cette flore intestinale d'origine hospitalière peut avoir des conséquences douloureuses sur tout le reste de l'existence, si elle n'est pas corrigée à temps.
Donc pour les mamans qui sont forcées d’accoucher par césarienne, il est très important qu’elles ensemencent le tube digestif de leur bébé, dès la naissance, avec de bonnes bactéries.
Cependant, même une bonne flore intestinale à la naissance peut se déséquilibrer par la suite.
Comment l'équilibre de votre microflore risque de se rompre ?
Après la naissance, l’équilibre de la microflore intestinale est en continuelle évolution. Il s’agit d’un équilibre dynamique qui peut être rompu par différents facteurs endogènes et exogènes :
-
facteurs endogènes ou causes intérieures à votre corps : il se peut que vous ayez un déficit immunitaire, ou une maladie métabolique discrète, qui entraîne une modification de votre flore intestinale. En cas de blessure ou d'opération chirurgicale, d'inflammation, de constipation chronique ou de tumeurs dans l'intestin, votre microflore peut également être gravement perturbée, ce qui empirera les symptômes de votre maladie, et retardera votre convalescence ;
-
facteurs exogènes ou les causes extérieures à votre corps : alimentation déséquilibrée, contamination par des métaux lourds, des pesticides utilisés en agriculture et des additifs alimentaires antimicrobiens, infection par des germes pathogènes, stress intense, traitement aux antibiotiques, vaccination, peuvent contribuer à inhiber vos bonnes bactéries, ce qui laissera la place aux germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies) de se multiplier.
Les conséquences sont de gravité variable : des simples troubles de la digestion jusqu'à la rupture complète des barrières de défense de l’organisme. Dans ce cas, vous risquez la prolifération de germes jusqu’à la septicémie (infection généralisée) et donc, potentiellement, la mort.
Cela montre qu’une flore intestinale équilibrée joue un rôle essentiel pour votre santé et votre résistance aux maladies. Tout doit être fait pour maintenir cette flore dans un bon état microbiologique.
Comment rétablir l'équilibre
Pour rétablir l'équilibre, éliminez de votre alimentation les aliments que vous ne tolérez pas : bien souvent, l'aide d'un naturopathe sera nécessaire pour l'anamnèse mais sachez que les intolérances alimentaires les plus courantes concernent les céréales raffinées, en particulier le blé riche en gluten (gliadine), et les produits laitiers (lactase). Il faut alors les supprimer pendant trois à quatre semaines pour observer le résultat, voir à vie.
Simultanément, il est indispensable de soigner son hygiène de vie, en faisant plus d'exercice physique doux (au contraire, les efforts physiques violents aggravent l'inflammation), en respirant mieux (cohérence cardiaque), en prenant le temps de se préparer à manger et de mâcher.
Pour restaurer la qualité de la muqueuse intestinale, privilégier des aliments anti-inflammatoires (noix et poissons riches en oméga-3, légumes cuits, salades, épices douces) et des infusions (acore, ortie, achillée).
Il sera enfin nécessaire, dans la plupart des cas, de réensemencer sa flore intestinale avec de bon probiotiques.
Les tactiques des vendeurs de pilules
Mais qu'est-ce qu'un "bon probiotique" ?
Vous trouverez des centaines de produits dans le commerce prétendant contenir des probiotiques. Mais pour éviter les pièges, vous devez savoir ceci :
-
Chaque année ont lieu de grands salons, pour vendre des compléments nutritionnels. Alors qu'il n'y avait que quelques dizaines d'exposants il y a une quinzaine d’années, ce type de salon en compte aujourd'hui plusieurs centaines provenant de tous les continents et qui proposent toutes sortes d’ingrédients naturels extraits d’organismes végétaux et animaux. A chaque édition, ces genres de salons, qui s'adressent aux professionnels des compléments alimentaires, proposent de nouveaux ingrédients toujours plus performants et sophistiqués.
-
La plupart des ingrédients nouveaux s'accompagnent d'études cliniques qui démontrent leur efficacité sur la santé. On constate également une très grande progression dans la qualité des ingrédients.
-
Mais la chose la plus frappante est que les prix de ces ingrédients vont largement varier pour un même produit, suivant son origine, sa pureté et les études scientifiques dont ils ont fait l’objet.
-
Imaginez par exemple que votre praticien de santé vous recommande de prendre du calcium. Parmi les produits pharmaceutiques et les compléments alimentaires, vous trouverez différentes formes de calcium, mais à des prix très différents, selon qu’il s'agit de phosphate de calcium, chlorure de calcium, sulfate, carbonate, ou encore de citrate, glycérophosphate, gluconate ou pidolate de calcium ! (Soit dit en passant : ce sont les 3 dernières formes qui sont les meilleures pour la santé).
-
Cette confusion est un vrai problème car, ni vous ni votre médecin référent ne pouvez le savoir, à moins de vous plonger dans la littérature scientifique ; ces différents ingrédients n'ont pas les mêmes propriétés. Ils n'interagissent pas de la même façon avec les autres nutriments que vous allez consommer. Votre corps ne les assimile pas tous aussi bien, c’est ce qu’on appelle la biodisponibilité. Or, sur la boîte, le fabricant n'indique pas nécessairement la forme précise de l’ingrédient que contient son produit. Il peut simplement marquer "calcium", et le nombre de grammes par portion.
Certaines formes sont bon marché, d'autres relativement chères et un fabricant peu scrupuleux n'hésitera pas à vous vendre la forme la moins chère, tout en vous faisant croire qu'elle a les mêmes effets que les autres, ce qui est faux.
Le risque, du côté du patient, est qu'il finisse par en déduire que ces compléments alimentaires "ne marchent pas" et que, dépité, il retourne à la pharmacie chimique.
Le risque des gélules et comprimés de probiotiques
Avec les probiotiques, qui sont formés de micro-organismes vivants, le risque est encore multiplié par cent.
Une étude de 2010 a démontré que la plupart des probiotiques vendus dans le commerce ne contiennent pas assez de bactéries vivantes pour avoir un quelconque effet.
Mais faut-il s'en étonner ?
Beaucoup de probiotiques aujourd'hui sont vendus sous forme de comprimés.
Or, dans les comprimés, il y a extrêmement peu de bactéries vivantes car la pression qui est nécessaire pour former le comprimé fait monter la température au-dessus de 50°C et tue une grande partie d’entre elles.
Il est donc quasiment impossible d'avoir des comprimés de probiotiques performants.
Certains fabricants prétendent avoir trouvé la parade en vendant des comprimés de probiotiques qui ont été préalablement protégés par micro-encapsulation. Le problème est que ce traitement augmente de façon démesurée le volume qu'occupent les probiotiques. Pour en avaler la quantité nécessaire (au minimum 1 milliard), il vous faudrait avaler 100 comprimés par jour.
Que penser des probiotiques en milieu liquide ?
Dans un milieu liquide fermenté (par exemple à base de lait animal ou végétal), les bactéries probiotiques ne peuvent pas se conserver longtemps. Les différentes souches en présence vont transformer les sucres et les protéines du milieu, en acides organiques et en eau oxygénée que les bactéries ne supporteront pas longtemps.
D’autre part, il n’est pas possible de maintenir un mélange de souches probiotiques en équilibre dans un milieu liquide car chacune d’entre elles évolue différemment au cours de la fermentation et de la conservation.
Si on prend le cas du yaourt classique, qui ne contient que deux souches bactérienne (Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus), non seulement elles ne sont que très faiblement probiotiques, mais après leur conservation qui va du lieu de fabrication à votre assiette (plusieurs semaines), la survie des bactéries et l’équilibre entre souches sont fortement altérées ; ce qui ne permet pas de régénérer la flore intestinale, mais seulement d’entretenir des conditions de pH bénéfiques à l’intestin.
Comment ne pas gâcher d'argent avec les probiotiques
Des centaines d'euros sont gâchés chaque année par des personnes qui prennent des probiotiques, mais les avalent au mauvais moment, ce qui réduit leur efficacité à presque rien. Les probiotiques sont largement détruits par l'acidité d’un estomac fermé, c'est-à-dire au moment où celui-ci produit beaucoup de suc gastrique (riche en acide chlorhydrique) pour digérer les aliments.
Il est donc très important d’avaler les probiotiques lorsque l’estomac est vide, autrement dit le matin au moment où vous vous levez. Le pH de votre estomac est alors proche de la neutralité. Mais plus important encore, la porte qui ferme votre estomac (le pylore), et qui empêche la nourriture de passer dans l'intestin avant qu'elle ne soit digérée, est ouverte à ce moment-là.
Prendre les probiotiques sous forme de gélules leur permettront d'être protégés dans l'estomac. Les probiotiques seront libérés lorsque le contenu de la gélule passera dans l'intestin, où ils pourront exercer leur action bénéfique.
Vous constaterez d'ailleurs qu'en Inde, on consomme une forme particulière de lait fermenté appelé lassi, très riche en probiotiques. Ce lait fermenté se boit avant le repas, et vous savez maintenant pourquoi.
Il est aussi capital que vos probiotiques contiennent une population bactérienne élevée : 1 milliard de bactéries est un minimum en dessous duquel l’effet est quasi nul ; 8 milliards est préférable et garantit une efficacité élevée lorsque votre flore intestinale est profondément déséquilibrée. Car il faut se rappeler qu’au cours de leur trajet dans le système digestif, les bactéries vont subir des inhibitions (pH gastrique, sécrétion biliaire) qui vont détruire les plus faibles d’entre elles.
Quelles souches de probiotiques choisir ?
Il est important de prendre des probiotiques comprenant plusieurs souches différentes, complémentaires et agissant en synergie, dont les effets soient documentés par la littérature scientifique.
Cinq souches de probiotiques en particulier sont capables de se développer dans le colon, dans le mucus qui couvre sa muqueuse, pour une protection maximale et la restauration rapide de l'immunité : Bifidobacterium lactis, Lactobacillus acidophilus, Lb. paracasei, Lb plantarum, et Lactococcus Lactis, qui ont des aptitudes à produire majoritairement de l'acide L(+) lactique très bien métabolisé. Ces souches probiotiques produisent aussi d’autres substances inhibitrices de la microflore de contamination.
Vous les trouvez dans les gélules Formule Probiotiques. Trois gélules contiennent 10,5 milliards de bactéries, soit la dose qui permet une efficacité maximale.
Un clic (sur l'image) pour en savoir plus
La querelle du BifidusCertaines personnes se méfient aujourd'hui des probiotiques à cause d'une campagne menée contre les fabricants de yaourts au bifidus. Des chercheurs se sont en effet aperçus que la flore intestinale des personnes obèses contient une quantité anormalement élevée de bifidobactéries (bifidus actif).
Des messages circulent depuis, sur Internet, qui expliquent que les probiotiques sont utilisés dans les élevages industriels pour faire grossir les cochons, et qu'en consommer entraînerait chez l'être humain les mêmes conséquences. Mais, comme dans toute polémique, il y a du vrai et du faux.
En fait, les bactéries de type "bifidus" sont importantes et bénéfiques chez les nourrissons et les très jeunes enfants. Des études ont montré que les populations d’enfants allergiques présentent une flore intestinale moins riche en bifidobactéries que les enfants non allergiques. Mais plus tard, dès avant l’adolescence, il reste bon de n’en consommer qu’occasionnellement, d'où le soulagement intestinal que beaucoup d’enfants et d'adultes ont éprouvé en consommant leurs premiers yaourts au bifidus actif.
Cependant, consommer quotidiennement des yaourts au bifidus risque de déséquilibrer la flore et de favoriser la prise de poids. Les mêmes réserves s'appliquent aux laits fermentés sucrés, mais cette fois, c'est le sucre ajouté que contiennent ces produits qui pose problème, car les enfants qui en consomment souvent risquent de prendre du poids de façon irréversible, sans parler du risque d'ostéoporose plus tard.
Comment utiliser les probiotiques
Le premier mois (phase intensive), vous devez prendre 3 gélules de Formule Probiotiques par jour sans interruption, tous les matins. Ce qui correspond au temps nécessaire pour régénérer la microflore intestinale.
Ensuite, pendant les 2 mois suivants (phase de stabilisation), vous prenez une gélule par jour. A ce stade, il se peut que la plupart de vos sources d'inconfort aient déjà disparu. Vous pourrez alors vous contenter d’une gélule tous les deux jours (phase d'entretien), pour éviter que votre microflore ne se déstabilise sous l’action des facteurs endogènes et exogènes évoqués ci-dessus.
Après un programme de six mois, la différence ressentie peut être considérable.
Précautions d’emploi
Une fois ouverte, votre boîte de Formule Probiotiques est à conserver au réfrigérateur pour une longue conservation (2 ans). Vous pouvez toutefois la transporter dans une valise pendant près d’un mois sans perdre son efficacité, ce qui peut s'avérer très utile si vous partez en voyage dans une région où vous risque d'attraper la diarrhée (tourista), ou si vous avez à prendre des antibiotiques.
L'un des usages les mieux reconnus des probiotiques est en effet la prévention et le traitement des diarrhées. Plusieurs études ont démontré des améliorations lorsque des troubles diarrhéiques aigus - incluant des infections à rotavirus, des diarrhées du voyageur ou des infections bactériennes plus sérieuses, telle celle à Clostridium difficile - sont traités par des probiotiques.
Chez les enfants, les probiotiques semblent avoir des effets sur les diarrhées virales probablement par une stimulation des anticorps IgA antirotavirus. Ils réduisent la durée des épisodes ainsi que leur récurrence. Des scientifiques ont passé en revue 13 essais en double aveugle contrôlés contre placebo portant sur la diarrhée aiguë infectieuse du nourrisson et de l'enfant. Dix des essais portaient sur le traitement et trois sur la prévention. L'ensemble de ces données suggérait que les probiotiques pouvaient significativement réduire la durée de la diarrhée, voire la prévenir.
Il est toujours recommandé de ne pas dépasser les doses conseillées, par votre naturopathe.
-
Solutions naturelles aux problèmes thyroïdiens
- Par vogot
- Le 25/08/2017
Suite au nouveau scandale pointé sur le Lévothyrox, j'ai voulu vous proposer les solutions naturelles afin de régler en profondeur les problèmes engendrés par un déséquilibre thyroïdien.
Il semblerait que la nouvelle composition du Levothyrox, médicament prescrit en cas de problèmes de thyroïde, entraîne des effets pour le moins indésirables chez certains patients : " Depuis, je perds mes cheveux, je me sens fatiguée alors que pendant six ans j'ai été bien stable ", témoigne Sarah, qui avait besoin de ce traitement et qui depuis a préféré la voie alternative naturelle (Traitements de référence dans cet article, n'utilisez que des produits BIO). Je vous invite à lire l'article: Ionisation des aliments et de certains compléments alimentaires.
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a en effet décidé de changer la composition du médicament pour le rendre plus efficace, mais les patients n'ont été ni consultés, ni informés de ces changements. Parmi les effets secondaires indésirables, certains ont constaté des dérèglements physiologiques ou psychologiques.
Le plus étonnant, c'est que les médecins non plus n'ont pas été informés de ce changement de composition ; ils n'ont donc pas pu immédiatement répondre aux interrogations de leurs patients. Une patiente m'a rapporté qu'une pharmacienne lui aurait dit: " Vous n'aviez qu'à appeler le numéro vert qui est imprimé sur la notice ! ". Je vous laisse vous faire votre propre opinion.
Rôle de la glande thyroïde
La glande thyroïde est située à la base du cou. Elle joue un rôle déterminant dans chacune de nos fonctions corporelles. Elle sécrète des hormones thyroïdiennes qui interviennent dans le bon fonctionnement de divers systèmes indispensables à notre bien-être. Sans elles, la vie serait impossible.
Elles jouent un rôle de contrôleur et de régulateur essentiels dans l’activité métabolique de pratiquement tous les tissus de l’organisme : elles assurent le développement cérébral chez le fœtus et le jeune enfant et la croissance osseuse. Elles stimulent la consommation d’oxygène, aident à réguler le métabolisme des lipides et des hydrates de carbone. Elles exercent une action sur la régulation du rythme cardiaque. Elles favorisent le développement des cellules nerveuses.
Une glande thyroïde en bon équilibre est une des clés de la prévention du vieillissement.
Il n’est pas surprenant que le moindre dysfonctionnement de la glande (hypothyroïdie, hyperthyroïdie) présente de nombreuses répercussions sur notre santé.
Sept femmes pour un homme sont atteintes de ces dysfonctionnements. Des endocrinologues considèrent qu’une femme sur deux a un problème thyroïdien. On appelle parfois la thyroïde le « troisième ovaire », ce qui explique son impact hormonal. Les tests ne sont pas toujours probants.
Hypo ou hyper ?
En permanence, on retrouve cette alternative.
Souvent, les symptômes sont mal identifiés quand il s’agit d’une hyper ou d’une hypothyroïdie légère. Ils sont mal perçus chez les personnes âgées qui ne sont pas toujours diagnostiquées. D’où la nécessité de consulter et de faire des examens pour confirmer le diagnostic, puis de vous diriger vers votre naturopathe.
Aussi variés qu’ils soient, les symptômes accompagnant un trouble de la thyroïde ne s’installent pas du jour au lendemain :
-
Frilosité excessive, troubles des règles, ralentissement du cœur, augmentation du cholestérol, survenue du diabète, prise de poids, constipation, dépression, chute des facultés intellectuelles pour l’hypothyroïdie.
-
Tremblements, nervosité, œdème des membres inférieurs, amaigrissement, sensation de chaleur, rythme cardiaque accéléré, transpiration pour l’hyperthyroïdie.
Cette litanie ne se résume pas à cette alternative. La liste est riche dans le domaine !
Le diagnostic repose sur la clinique (étude de l’ensemble des symptômes) l’analyse de l’hormone hypophysaire, la TSH ou thyréostimuline qui régule la sécrétion de deux hormones thyroïdiennes : la tri-iodothyronine ou T3 et la tétraiodothyronine encore appelée thyroxine ou T4, adjoindre le taux d’iode : iodurie.
Lorsque la thyroïde ne fabrique pas suffisamment d’hormones, l’hypophyse produit davantage de TSH pour la stimuler. Ce système ingénieux fonctionne sous forme de rétrocontrôle ou de feed-back.
Le dosage de la TSH serait le test le plus sensible pour affirmer la qualité de la fonction thyroïdienne. La problématique du dosage normal de la TSH permet-elle d’éliminer un dysfonctionnement thyroïdien ?
L’anamnèse naturopathique reste le temps clef de l’examen.
L’hypothyroïdie
Alors que l’hyperthyroïdie se manifeste par une accélération de tous les processus biologiques, dans l’hypothyroïdie, tout l’organisme est ralenti : le métabolisme de base, la production de chaleur, le rythme cardiaque, le transit intestinal, la combustion des graisses, etc.
Le terme d’hypothyroïdie regroupe un ensemble de syndromes résultant d’une sécrétion insuffisante des hormones thyroïdiennes. On distingue deux formes d’hypothyroïdie : la primaire et la secondaire.
Dans le premier cas, la carence en hormones thyroïdiennes est due à un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde elle-même.
L’hypothyroïdie secondaire, quant à elle, est consécutive à une atteinte de l’hypophyse ou de l’hypothalamus. On parle aussi d’hypothyroïdie d’origine centrale.
Comme chez l’enfant et l’adulte, les personnes âgées atteintes d’hypothyroïdie peuvent présenter les signes typiques de la maladie : frilosité, peau froide et sèche, voix rauque, prise de poids malgré un manque d’appétit, etc.
Toutefois, les symptômes sont souvent beaucoup moins marqués et parfois même absents. Le diagnostic peut ainsi échapper au médecin. Chez la personne âgée, l’hypothyroïdie peut se manifester d’emblée par des complications comme l’insuffisance cardiaque, la dépression mentale ou des hallucinations. Des troubles de la mémoire, n’alarmant personne car fréquents chez les personnes âgées, peuvent en être le premier signe.
Les causes des dysthyroïdies
Les troubles de la thyroïde surviennent :
-
après un choc émotionnel ou des stress répétitifs,
-
suite aux fluctuations hormonales (accouchement, ménopause),
-
carence ou excès en iode (d’où faire une iodurie)
-
les antinutriments.
Les antinutriments des graines de soja
La graine de soja, à l’état naturel, contient des phytochimiques qui ont des effets toxiques sur l’être humain. Le soja contient trois antinutriments majeurs : les phytates, les goitrigènes et les inhibiteurs d’enzyme, qui génèrent quelques effets positifs mais peuvent aussi s’avérer toxiques.
Toutes les plantes contiennent des antinutriments, à un degré plus ou moins important, mais le soja est particulièrement riche en phytochimiques toxiques si bien que faute d’une préparation adéquate (trempage de longue durée et cuisson ou fermentation) les graines de cette légumineuse ne peuvent pas être consommées par l’être humain.
Certaines substances présentes dans les aliments peuvent inhiber la capacité de la glande thyroïde à fabriquer ses hormones. On trouve d’importantes quantités de ces goitrigènes (ainsi nommés car ils peuvent entraîner la formation d’un goitre) dans le soja à l’état brut (graines de soja cuites ou grillées, huile et farine de soja).
La génistéine présente dans le soja peut bloquer les sécrétions thyroïdiennes. Ainsi s’expliquerait que les peuples qui consomment du soja soient plus sujets à la thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune. L’acide phytique peut accroître ces effets en se liant au zinc et au cuivre, deux minéraux nécessaires à la production des hormones thyroïdiennes. Le soja peut ralentir l’activité cérébrale.
Pas de panique, si vous êtes friands de soja, privilégiez le tofu, le tempeh, le miso, le nato, à consommer cependant avec modération.
Symptômes de l’hypothyroïdie
-
Etat général : fatigue et difficulté à démarrer le matin, sensibilité au froid, variation du poids, rétention d’eau, peu de transpiration, hypoglycémie, visage bouffi.
-
Système nerveux et cerveau : ralentissement du psychisme, dépression, migraine, irritabilité, nervosité, instabilité émotionnelle, mauvaise mémoire et concentration, insomnie, vertige, impression d’avoir le cerveau dans le brouillard, raisonnement lent.
-
Yeux/oreilles : vision floue et trouble de l’audition avec vertige.
-
Digestion : constipation, digestion difficile, flatulences.
-
Système sexuel : problèmes menstruels, syndrome prémenstruel, règles trop ou peu abondantes, fausses couches à répétition, seins fibrokystiques, perte de la libido, stérilité.
-
Gorge/voix : élocution lente, voix rauque, langue épaisse.
-
Système cardio-vasculaire : brachycardie, palpitations, battements de coeur lents, faibles.
-
Système immunitaire : faiblesse immunitaire, infections récurrentes.
-
Muscle/squelette : arthralgie, myalgie, lombalgie, mouvements lents, faiblesse, crampes et douleurs musculaires, articulations raides ou douloureuses, tendinites résistantes.
-
Phanères : perte de cheveux et de la queue du sourcil, cheveux secs, peau sèche, pâleur des lèvres et de la peau, acné chez l’adulte, cicatrisation lente, ongles cassants.
Traitement naturel de référence de l’hypothyroïdie
-
Griffonia Simplicifolia (stress, dépression) : 3 gélules par jour, à répartir en trois prises, une avant chaque repas, avec un demi-verre d'eau.
-
Precurseur TSH : 2 gélules par jour à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment du repas. Stimule les hormones thyroïdiennes. Remplace avantageusement le Lévothyrox (Lévothyroxine), par ailleurs déconseillé par l’AFFSAPS. Il agit sur la T4, hormone peu active, qui doit être convertie en T3, active avec l’apport de 5 cofacteurs (que contient Precurseur TSH). Parallèlement et progressivement, diminuer Lévothyrox.
-
Formule Probiotiques : pour relancer la flore intestinale : 3 gélules par jour avec un demi-verre d'eau, une avant chaque repas (2 cures de 3 semaines par trimestre).
-
Chlorella et Spiruline biologique : Elles comblent toutes les carences et dépollue l’organisme. 2 gélules/2 jours, puis 2 fois 2 gélules.
Huiles essentielles
Avec ce traitement je dispose aussi de deux huiles essentielles :
H.E. de girofle bio (clou) et H.E. d'épinette noire bio : 2 gouttes de chaque sur support (mie de pain, une cuillère à café de miel, un morceau de sucre).
Acheter un flacon de 10 ml de chaque.
Gemmothérapie
-
Bouleau (Betula pubescens) et amandier (Prunus amygdalus).
Bourgeons macérat glycériné ID, flacon de 120 ml ou 250 ml, 2 fois 40 gouttes + eau.
Homéopathie
-
Iodum 5 CH : 2 tubes : 3 granules 2 fois par jour
-
Thyroidea 5 CH : 3 granules 2 fois par jour
-
Calcarea carbonisa (extrait de l’écaille d’huître) : hypothyroïdie avec goitre, chez un patient obèse, transpirant de la tête, peureux, lent ; les règles sont en avance et abondantes.
-
Graphites 5 CH : hypothyroïdie et présence d’un myxœdème, avec obésité chez un patient triste, indécis, frileux.
Les maladies auto-immunes, une hyperactivité immunitaire
Le plus souvent, l’hypothyroïdie est due à une attaque de la glande par le système immunitaire qui considère erronément ses propres tissus comme des corps étrangers. Suite à cette erreur d’interprétation, il fabrique des auto-anticorps pour attaquer ses propres tissus et les détruire. Deux principales maladies auto-immunes peuvent être responsables d’une insuffisance de fonctionnement de la thyroïde : la thyroïdite d’Hashimoto et le myxœdème atrophique, (tandis que la maladie de Basedow est une hyperthyroïdie auto-immune).
De plus en plus fréquente, la thyroïdite d’Hashimoto touche avant tout les femmes d’âge moyen. Le diagnostic repose sur l’association d’un goitre à des taux élevés en anti-TPO (anticorps anti-thyropéroxydases et anti-thyroglobuline). Les concentrations des hormones thyroïdiennes et de la TSH peuvent être normales. Cette maladie débute souvent par une hyperthyroïdie accompagnée parfois de problèmes oculaires. Le plus souvent, la TSH est trop élevée et le taux des deux hormones thyroïdiennes, T3 et T4, signent un état d’hypothyroïdie.
Cette maladie peut être associée à d’autres maladies auto-immunes (insuffisance surrénalienne, diabète de type I, vitiligo, pelade).
Traitement de la maladie d’Hashimoto
Pour neutraliser le contexte auto-immun, la médecine officielle est inopérante.
En médecine naturelle, je recours à un complexe de nutriments composés d'Ashwagandha bio, de Ginseng rouge bio, d’huiles essentielles (H.E. de girofle, épinette noire et romarin à cinéole).
Huiles essentielles :
Traitement pendant un mois, à renouveler.
En plus du traitement de l’hypothyroïdie :
Changement nutritionnel
Un rééquilibrage alimentaire hypotoxique peut éteindre la maladie auto-immune mais est sans effet quand les cellules sont détruites (forme atrophique).
Privilégier l’alimentation crue et biologique. Eviter les céréales.
L’hyperthyroïdie
Dans l’hyperthyroïdie, la thyroïde s’emballe, tout s’accélère. C’est la mise en surrégime de la thyroïde. Ce dysfonctionnement modifie de façon notoire l’activité de l’ensemble des métabolismes.
Les hormones thyroïdiennes interviennent dans la régulation de pratiquement tous les organes. Lorsque leur production est augmentée, toutes les fonctions sont accélérées. L’hyperthyroïdie touche la femme entre 30 et 50 ans dans plus de 80% des cas.
Les symptômes
La maladie se manifeste alors par un degré plus ou moins important d’hyperactivité, souvent peu productive, des troubles du caractère, une fatigue avec essoufflement lié à la diminution de la masse musculaire, un petit tremblement des extrémités et, parfois, une accélération du transit intestinal (diarrhée) avec une intolérance à la chaleur (thermophobie).
Au repos, le rythme cardiaque est supérieur à 90 pulsations par minute. A cette accélération du pouls s’associe parfois une augmentation de la tension artérielle et des contractions anarchiques du cœur (les extrasystoles). Ces dernières donnent une sensation désagréable au niveau de la poitrine. Ces anomalies transitoires du rythme cardiaque peuvent devenir permanentes. La tachycardie est toujours présente. Son absence devrait faire discuter ce diagnostic.
Autres signes cliniques : nervosité (sautes d’humeur, insomnie), amaigrissement malgré un bon appétit. Troubles génitaux (espacement des règles), chute du cholestérol.
Maladie de Basedow
Variété la plus fréquente d’hyperthyroïdie (1 à 2 % des femmes en souffrent durant leur vie), la maladie de Basedow est d’origine auto-immune, c’est-à-dire que le système immunitaire du patient fabrique des anticorps dirigés contre ses propres tissus, en l’occurrence des constituants de la glande thyroïde.
Ces auto-anticorps stimulent la synthèse et la libération d’hormones thyroïdiennes et sont responsables de la survenue de l’hyperthyroïdie, mais aussi d’autres anomalies comme les troubles oculaires et des manifestations au niveau de la peau et des muscles : ces auto-anticorps s’attaquent aussi aux tissus situés derrière les yeux ainsi qu’à la peau ou aux muscles des jambes. Le seul anticorps dosé en routine est l’anticorps « antirécepteur de la TSH » ou TRAK.
Au cours de la maladie, la glande thyroïde est à la fois l’organe de production de ces anticorps et l’organe cible, qui est attaqué par ces anticorps. Ceci explique pourquoi une thyroïdectomie chirurgicale entraîne une disparition de ces anticorps, mais dès lors il faut traiter l’hypothyroïdie. Il faut noter que la maladie de Basedow peut être associée à d’autres maladies auto-immunes comme le diabète insulino-dépendant.
Traitement alternatif de l’hyperthyroïdie
Traitement hormonal substitutif à vie, ablation de la glande thyroïde ou irradiation, les protocoles médicaux classiques ne font pas dans la dentelle. Les effets secondaires foisonnent. Les thérapies chimiques ne tiennent pas compte de la spécificité de chacun, du terrain, des pathologies annexes.
Si les traitements naturels ne peuvent pas complètement les remplacer, ils permettent toutefois de mieux supporter les dérèglements de cette glande essentielle à notre métabolisme.
Homéopathie
Prendre :
-
Iodum 15 CH + Thyroïdea 9 CH : 3 granules de chaque, 2 fois par jour.
-
Calcarea iodatum : hyperthyroïdie avec importantes adénopathies cervicales.
-
Chromium sulfuricum 7 CH, hypertrophie de la thyroïde, tachycardie, exophtalmie, faiblesse musculaire et nerveuse.
-
Lycopus virginicus 7 CH, exophtalmie douloureuse, tachycardie importante (douleur cardiaque) avec cœur irrégulier qui bat fort, tendance à la diarrhée et aux hémorroïdes.
-
Iodum 9 ou 15 CH, ne reste pas en place, a toujours chaud, anxieux et irritable s’il ne mange pas, faim vorace avec amaigrissement considérable, exophtalmie, palpitations, diarrhée.
-
Sulfur 9 ou 15 CH, sujet craignant la chaleur, oppressé, doit ouvrir les fenêtres, cherche le frais dans le lit, transpirant beaucoup (mauvaise odeur), avec palpitations la nuit.
-
Sulfur iodatum 7 CH, thermophobie (craint la chaleur), métabolisme accéléré (hyperthyroïdie), amaigrissement, asthénie, adénopathies.
Gemmothérapie
Bourgeons macérat glycériné ID (flacons de 125 ml ou 250 ml) :
-
La viorne (Viburnum lantana) qui agit sur l’axe diencéphalothyroïdien (Basedow, hyperthyroïdie) : 50 gouttes + eau, le matin.
-
L’aubépine (Crataegus oxyacantha) est un sédatif du système nerveux central. Elle équilibre le système vago-sympathique. Son action s’exerce dans la tachycardie, l’arythmie, les palpitations, les extrasystoles : 50 gouttes + eau, le midi.
-
Le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) agit au niveau glandulaire. Il est indiqué dans l’hyperthyroïdie, dans l’apparition du goitre euthythyroïdien et les phénomènes de dysendocrinie : 50 gouttes + eau, le soir.
Huiles essentielles
On dispose de 4 huiles essentielles :
HE Myrrhe, HE Cumin des prés, HE Marjolaine des jardins, HE Petit calament des montagnes.
Acheter un flacon de 10 ml. Mettre 3 gouttes du mélange sur un support (comprimé neutre, un quart de morceau de sucre ou dans une cuillère à café d’huile d’olive) avant les repas.
Maladie de Basedow
Ajouter au traitement de la maladie d'Hashimoto (voir ci-dessus) :
Huiles essentielles par voie orale sur support neutre
-
HE Lavande aspic 10 ml
-
HE Cannelle de Ceylan 10 ml
A renouveler régulièrement
+ traitement de l’hyperthyroïdie.
En savoir plus: Les troubles de la glande thyroïde, La thyroïde en médecine traditionnelle chinoise, La ménopause : les alternatives au THS. -
L'alimentation, élément incontournable de la séduction.
- Par vogot
- Le 21/08/2017
Saviez-vous messieurs que ce que vous avalez a une influence directe sur votre odeur corporelle ? Manger sainement attirerait davantage les femmes ! Je rajouterai que c'est réciproque... Quantités de fois où j'ai été importuné par des odeurs corporelles le matin vers 9h00 ou 10h00 en attendant de passer aux caisses des enseignes de distributions. Je pense que le petit-déjeuner de ces dames ne devaient pas contenir énormément de fruits frais, mais plutôt une panoplie d'aliments acides.
Manger gras ou être en couple, il faut choisir.
Selon une étude réalisée par des chercheurs en psychologie de l'Université Macquarie de Sydney, en Australie, l'odeur corporelle des hommes est intimement liée au rééquilibrage alimentaire de ces derniers. Et cela a une influence directe sur l'attirance des femmes pour les hommes en question. Vous pouvez vous "barbouiller" de déodorants et parfums en tous genres, rien n'y fera si vous ne changez pas votre mode alimentaire. L'arbre qui cache la forêt !
Ainsi, l'étude précise que manger sainement augmenterait les chances de développer l'attirance d'une femme pour un homme. Il faudra donc opter pour davantage de fruits et de légumes dans son alimentation pour développer l'attirance d'une femme. Et cela se ressent sur l'odeur de la sueur des hommes, qui peut être plus attirante en mangeant sainement. Cela fait, et je le rappelle, quelques années que les thérapeutes qui axent leurs études sur la maladie en lien avec l'alimentation, le savent. N'oublions pas que notre alimentation représente 65% de nos affections quand, par exemple, les combinaisons alimentaires ne sont pas respectées.La sueur, indicateur de la santé d'une personne
On est là dans une perception totalement animale du corps. En effet, la sueur, outre le fait d'évacuer la chaleur corporelle, permet de donner, de manière animale et instinctive, des informations sur la santé d'une personne. Une odeur corporelle qui attire une femme est donc celle d'un homme en bonne santé, capable de se nourrir sainement et d'avoir des enfants en bonne santé.
Messieurs, exit donc la malbouffe, les aliments trop gras, la consommation excessive d'alcool au profit d'aliments sains et bons pour la santé, il en va de votre vie amoureuse. Même s'il ne faut bien sûr pas généraliser. Tous les gros mangeurs de burgers ne sont pas pour autant célibataires !