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Carnosine: l'anti-âge naturel
- Par vogot
- Le 29/09/2017
Pour lutter contre la diminution du pH, il existe dans l’organisme des tampons permettant de maintenir le pH (équilibre acido-basique, acidose métabolique), comme la carnosine (bêta-alanine-L-histidine), capable de capter les protons responsables de l’acidité. La carnosine est un dipeptide composé de L-histidine et de bêta-alanine qui, en plus de maintenir le pH, a aussi des propriétés antioxydantes qui lui procurent un effet anti-fatigue.
Je vais une fois de plus, utiliser quelques termes qui risquent de vous paraître, de prime abord, relativement repoussants, à la lecture de cet article. Je me dois de vous rassurer rapidement, après quelques lignes en lecture, vous allez mieux intégrer le concept. N'abandonnez pas en cours de route !
Dipeptide: définition
Un dipeptide est une molécule constituée de deux résidus d'acide aminé liés par une liaison peptidique.
Les dipeptides sont produits à partir de polypeptides par action d'une enzyme de type hydrolase, la dipeptidyl peptidase. Les protéines alimentaires sont digérées en dipeptides et acides aminés, les dipeptides étant absorbés plus rapidement que ces derniers, car leur absorption résulte d'un mécanisme distinct. Les dipeptides activent les cellules G du fond de l'estomac qui sécrètent la gastrine.
La bêta-alanine: acide aminé non protéinogénique
C’est un facteur limitant de la synthèse de carnosine dans les fibres musculaires. Une supplémentation en bêta-alanine accroît ainsi la teneur en carnosine, produisant par là même un effet ergogène. Il a également été démontré que la carnosine avait un pouvoir tampon intracellulaire deux fois plus élevé après une supplémentation adéquate en bêta-alanine.
Ergogène: définition
Substance qui améliore ou est susceptible d'améliorer le travail musculaire et, de ce fait, les performances sportives.
Note : Par exemple, la caféine, la créatine et l'hormone de croissance sont des ergogènes.Cela a l'air compliqué, expliqué ainsi, mais vous allez voir que c'est plus simple qu'il n'y paraît !
Carnosine, l'anti-âge naturel
Imaginez un aliment naturel qui empêche la peau de se rider, de se distendre, de vieillir, aussi bien sur le visage (paupières, joues, lèvres) que sur les cuisses ou sous les bras.
Et tandis que vous vous verriez, années après années, votre visage rester jeune dans le miroir de votre salle-de-bain, vos artères, vos yeux et vos reins, sans que vous ne vous en aperceviez, arrêteraient eux aussi de vieillir !
Vos artères, qui devenaient de plus en plus rigides, ou étaient même en train de se boucher, garderaient leur souplesse, leur élasticité. Ce qui vous permettrait d'avoir plus d'énergie, d'être moins essoufflé, tandis que s'éloignerait le risque d'infarctus ou d'AVC.
Hé bien il se trouve que cet étonnant aliment existe, et se trouve même dans la plupart des viandes que vous consommez : il s'agit d'un acide aminé appelé "carnosine".
Si vous mangez régulièrement de la viande, vous consommez donc sans le savoir de la carnosine.
Mais deux faits très simples expliquent pourquoi elle n'exerce pas cet effet anti-âge de façon visible :
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D'abord, votre apport maximum par jour par voie alimentaire est de 25 à 50 mg, alors que les effets cités ci-dessus ne s'observent qu'avec 1000 à 1500 mg.
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Ensuite, vous avez dans votre tube digestif une "enzyme", c'est-à-dire une substance qui détruit la carnosine. Cette enzyme s'appelle la carnosinase.
Pour observer les effets anti-âge, et/ou si vous êtes végan, il est donc nécessaire de prendre de la carnosine sous forme de complément alimentaire.
À propos des végétariens
Pour les végétariens, la synthèse de carnosine est limitée par la disponibilité de β-alanine. Pour carnivores, la synthèse hépatique est additionné de β-alanine à partir de l’hydrolyse de carnosine alimentaire. La supplémentation directe de β-alanine orale peut donc compenser la faible ou non consommation de viande, et augmenter de manière significative la concentration de carnosine musculaire.
Sources de carnosine
Les sources alimentaires de la carnosine comprennent les viandes rouges, les volailles, les fruits de mer et d'autres sources riches en protéines. Parce qu'il se dégrade rapidement lorsqu'il est consommé, manger de la carnosine alimentaire n'est pas le moyen le plus efficace d'augmenter les niveaux de carnosine dans le corps.
Une supplémentation est notamment recommandé chez les végétariens et végétaliens qui possèdent des taux plus bas de Carnosine.
Comment agit la carnosine ?
Les tissus comme la peau, les artères, les membranes des yeux ou des reins sont endommagés par l'oxydation et la glycation.
L'oxydation s'apparente à la "rouille" ou au "rancissement" dans le cas des graisses.
Notre corps est constamment attaqué par des molécules "carnivores" agressives appelées "radicaux libres", responsables de l'oxydation. Ces radicaux libres ont pour origine :
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le tabac, l'alcool en excès, et la pollution atmosphérique (particules fines, ozone...) ;
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le stress, qui produit du cortisol ;
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les pollutions chimiques et les radiations, y compris du soleil ;
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le simple phénomène de la respiration : lorsque vous respirez, vous absorbez de l'oxygène qui vient "brûler" vos nutriments pour produire de l'énergie cellulaire. Comme un moteur produisant de la fumée, cette combustion entraîne la production de radicaux libres.
L'oxydation fait perdre leurs propriétés à vos cellules, qui s'intoxiquent puis meurent. Dans le pire des cas, l'oxydation provoque des mutations de votre ADN, et débouche sur des tumeurs cancéreuses.
Or il se trouve que la carnosine a un puissant pouvoir anti-oxydant. Lorsque vous la consommez en quantité suffisante (1000 à 1500 mg par jour), elle est capable de stopper la destruction de milliards de cellules dans votre corps, chaque jour. Préservées, ces cellules continuent donc à fonctionner et à se diviser, ce qui explique que vos tissus (peau, artères, reins, membrane des yeux) vieillissent moins vite.
Mais ce n'est pas tout. Il se trouve que la carnosine est une des rares substances à avoir aussi des effets anti-glycation.
Il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation
La glycation est un phénomène nettement moins bien connu du grand public que l'oxydation.
Et pourtant, pour une stratégie anti-âge efficace, il est aussi important d'agir contre la glycation que contre l'oxydation.
La glycation est un phénomène qui est provoqué, non par des radicaux libres, mais par la simple présence de glucose (sucre) dans l'organisme. Plus vous avez de sucre dans le sang, plus la glycation est importante, et plus vous vieillissez. C'est pourquoi une maladie comme le diabète peut être assimilée à un vieillissement accéléré.
Qu'est-ce au juste que la glycation ?
Il s'agit du phénomène, à l'échelle microscopique, de "caramélisation". Si vous prenez de la viande, la roulez dans le sucre, et que vous la mettez à cuire, le sucre va fondre et se lier aux protéines de la viande pour former une couche dure caramélisée.
Ce processus, qui ne prend que quelques secondes dans une poêle à haute température, se produit lentement dans votre corps, à chaque instant, et au niveau microscopique (niveau cellulaire). Après plusieurs dizaines d'années, cette caramélisation, appelée "glycation", est suffisamment forte pour commencer à devenir visible et même gênante car potentiellement cause de maladies graves.
En effet, les protéines glyquées se soudent ensemble, dans un processus connu sous le nom de liaisons croisées. Au fur et à mesure que des protéines tissent des liens croisés, les tissus de l'organisme deviennent de plus en plus raides et durs.
Prenez le cas de votre peau par exemple
Votre peau est soutenue par un matelas de chair appelé derme. Le derme se trouve sous votre épiderme, et c'est lui qui donne à votre peau un aspect moelleux et élastique. Il est composé de fibres de collagène (une gélatine ferme), et d'élastine.
Avec le temps, les molécules de sucre de votre sang viennent se lier à ces protéines. Fibres de collagène et d'élastine deviennent rigides, puis cassent sous l'effet de la glycation, ce qui entraîne des rides, un relâchement de l'épiderme, une sécheresse cutanée et des difficultés de plus en plus grande à cicatriser.
Le même phénomène a lieu au niveau des artères, qui deviennent rigide, des cellules des reins, ou de la cataracte.
La glycation des protéines s'accélère fortement chaque fois que vous consommez des sucres et quand vous mangez des aliments grillés : viandes grillées (surtout au barbecue), fritures, huiles cuites à plus de 180 °C et même légumes brunis à la cuisson.
C'est pourquoi on peut avoir 40 ans, être rayonnante et compter ses rides sur les doigts d'une main si on mange peu sucré, pas trop cuit, et si on prend de la carnosine... et être extrêmement ridée et relâchée à 45 si l'on ne prend pas soin son organisme et de son alimentation.
De même, des jumeaux qui ont le même patrimoine génétique et la même apparence à la naissance, peuvent paraître d'un âge radicalement différent quand ils vieillissent. A 45 ans, l'un peut avoir l'air 10 ans plus vieux que l'autre, pour ces mêmes raisons.
Pourquoi la carnosine n'est-elle pas plus connue ?
La carnosine a été découverte en 1900 en Russie. C'est un dipeptide qui contient deux acides aminés, l'alanine et l'histidine.
La majeure partie des recherches sur la carnosine ayant été réalisée en Russie, celles-ci ne sont disponibles que depuis peu pour les scientifiques occidentaux.
Plusieurs études récentes ont toutefois démontré l'intérêt de la carnosine contre le vieillissement des tissus, ce qui laisse penser que la médecine générale et le grand public pourraient prochainement se tourner massivement vers ce nutriment.
Des chercheurs italiens ont exposé en culture des tissus de cristallin à une solution de guanidine, une substance connue pour former la cataracte, ou à une solution de guanidine et de L-carnosine. Les résultats ont montré que la guanidine rendait les cristallins complètement opacifiés alors que dans la solution de guanidine et de carnosine, les cristallins étaient 50 à 60 % moins opacifiés.
Des scientifiques ont également montré que la carnosine protège les protéines cellulaires de deux façons différentes. D'abord, grâce à son pouvoir antioxydant, la carnosine empêche la formation de sucres oxydés ou radicaux glycosyles également appelés produits de glycation avancés (AGE pour Advanced Glycosylation End-product).
Ensuite, la carnosine se lie à des groupes carbonyles potentiellement dangereux qui attaquent des protéines enfoncées dans la membrane cellulaire, se lient à elles et les neutralisent.
Ces processus ont tous deux d'importantes implications pour les traitements antiâge : la carnosine ne fait pas qu'empêcher la formation de liaisons croisées nuisibles, mais elle élimine aussi celles qui se sont précédemment créées, restaurant ainsi un fonctionnement normal de la membrane.
Ces avancées scientifiques indiquent que la supplémentation quotidienne en carnosine, qui n'est pratiquée que par une minorité bien informée aujourd'hui, se généralisera demain lorsque les grands médias commenceront à en parler.
C'est en effet un pilier central de toute stratégie efficace de réduction des effets de l'âge, et ce sans aucun risque d'effets secondaires négatifs (la carnosine est, je le rappelle, un simple aliment naturel).
Efficace pour lutter contre l’Alzheimer
Pour tenter de lutter contre la maladie de la mémoire, les chercheurs tentent de trouver les meilleurs produits et éléments qui pourront dissoudre les plaques séniles.
Eh bien, la bonne nouvelle c’est que la carnosine permet aussi de ralentir la formation de ces plaques en empêchant la production de bêta amyloïde.
En parallèle, cette substance naturelle peut parfaitement protéger les cellules endothéliales. Il s’agit notamment des cellules qui composent les vaisseaux sanguins du cerveau. Il est donc possible de considérer la carnosine comme étant un élément qui limite l’affaiblissement des micros vascularisation de l’encéphale.
La Carnosine a des effets neuroprotecteurs qui peut donc limiter les risques de cette maladie ou encore de la maladie de Parkinson.
Conseils d'utilisation béta-alanine
1 portion (3 g) par jour. Mélanger 1 g de poudre (1 cuillère doseuse) avec eau, jus, smoothies ou eau végétalisée, trois fois par jour au moment des repas.
Effets secondaires
Il n’y a aucun danger à consommer de la bêta-alanine car c’est un acide aminé que nous avons dans le corps et que nous apportons aussi avec l’alimentation sauf pour les femmes enceintes ou allaitantes. La prise de bêta-alanine peut provoquer de légères paresthésies (impression de picotement aux extrémités). C’est le principal effet indésirable possible, qui se produit généralement peu de temps après la prise. Cette sensation peut toutefois indiquer que la bêta-alanine agit efficacement sur l’organisme
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Sommeil réparateur, retrouvez-le naturellement
- Par vogot
- Le 28/09/2017
Pour avoir un sommeil réparateur, il est important d'avoir une hygiène de vie équilibrée.
Savoir identifier le ou les troubles du sommeil permet d'être pris en charge de manière efficace.
Un rééquilibrage alimentaire pour un sommeil réparateur
Les personnes qui mangent souvent au restaurant, qui ne prennent pas le temps ou n'aiment pas cuisiner, qui travaillent beaucoup ou qui ont une vie nocturne effrénée peuvent réussir pourtant à avoir un sommeil réparateur.
Pour que cela soit possible, un certain nombre de règles sont nécessaires : manger moins de plats copieux, gras ou riches en sucre.
Éviter de consommer des boissons excitantes comme le café ou le thé avant le coucher. Privilégier les combinaisons alimentaires qui contiennent des légumes, des crudités aux repas du midi et du soir. Boire des tisanes à base de plantes vous aidera à digérer, à vous calmer et vous endormir.
Entretenez votre capital sommeil
Pour avoir un sommeil réparateur, il est important d'être régulier dans vos heures de coucher et de réveil, même le weekend. Si vous accumulez une dette de sommeil, je vous conseille de dormir plus longtemps pendant quelques jours pour récupérer les heures manquantes.
Faire des siestes durant la journée après le déjeuner ou pendant le weekend pourra aussi vous aider.
Bon à savoir : Faire une sieste de 20 minutes par jour sera suffisant pour revigorer le corps et l'esprit.
Faire un travail sur soi pour avoir un sommeil réparateur
À cause de certains problèmes dans leur travail, leurs relations familiales ou sociales, certaines personnes n'arrivent pas à dormir.
Si c'est votre cas, essayer d'isoler le problème pour le résoudre, soit en faisant un travail sur vous, soit en consultant votre thérapeute, votre conseiller en santé. Faites une anamnèse auprès de votre naturopathe.
Pour bien dormir et avoir un sommeil réparateur, être en paix intérieure est une des clés essentielles.
Une supplémentation est plus que nécessaire
Associés à de simples modifications de l'hygiène de vie, des nutriments naturels comme l'hydroxytriptophane, la mélatonine, des extraits de valériane, de Rhodiola rosea ou de houblon aident à retrouver le sommeil sans avoir les effets secondaires de certains somnifères.
L'insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou de sa qualité. Le sommeil est alors vécu comme léger et non reposant. La journée du lendemain est difficile, ponctuée de fatigue, de somnolence, d'irritabilité et s'accompagne souvent de troubles de l'humeur. L'insomnie est caractérisée par des difficultés d'endormissement (mettre plus de trente minutes pour s'endormir), des éveils nocturnes ou un réveil trop précoce.
L'insomnie peut être occasionnelle ou transitoire
Elle est souvent liée à une cause facilement repérable. Il peut s'agir d'une réaction de l'organisme à un événement accidentel, à un stress, tels une séparation, un deuil, la perte d'un travail ou la perspective d'un nouvel emploi ou, tout simplement, se coucher dans un environnement étranger ou revenir d'un voyage avec un décalage horaire. Si la cause perdure, cette insomnie occasionnelle peut évoluer vers une insomnie chronique.
L'insomnie est chronique ou durable lorsqu'elle se manifeste depuis plus de trois mois. Elle perturbe profondément la vie et se traduit sur la journée du lendemain par des troubles de l'attention, de la concentration, de mémoire, des troubles du caractère (irritabilité, tristesse), des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes.
Les somnifères peuvent être utiles en cas d'insomnies aiguës en réaction à un événement traumatisant (décès, difficultés familiales ou professionnelles). Certains d'entre eux ont peu d'effets secondaires et évitent que l'insomnie passagère ne se transforme en trouble durable du sommeil.
Les somnifères les plus prescrits appartiennent à la famille des benzodiazépines. Outre leur effet hypnotique, ils diminuent l'anxiété et relâchent les muscles. Mais ils perturbent l'architecture du sommeil et peuvent ainsi induire des troubles de la mémoire et de la concentration ainsi qu'une baisse des performances dans la journée. De surcroît, leur effet diminue avec le temps.
L'hydroxytriptophane favorise l'endormissement
La Griffonia simplicifolia est une plante africaine dont les graines sont naturellement riches en L-5-HTP (Hydroxytriptophane), précurseur direct de la sérotonine.
La Griffonia est donc une réponse naturelle extrêmement efficace pour aider à retrouver calme, sérénité et qualité du sommeil.
La sérotonine est l'un des dix principaux neurotransmetteurs du cerveau ; elle intervient notamment dans le sommeil, la gestion du stress et l'humeur. Avec l'âge, la production de sérotonine décline et le stress peut également diminuer ses niveaux. De nombreuses études montrent qu'une élévation des concentrations de tryptophane dans le cerveau a pour résultat une augmentation de la libération de sérotonine.
La capacité de l'hydroxytriptophane à favoriser l'endormissement a été décrite pour la première fois en 1962. L'hydroxytriptophane a alors été abondamment utilisé comme traitement chez des sujets ayant des difficultés à s'endormir.
Près de 50 études ont testé l'hydroxytriptophane comme somnifère. Bien que les résultats soient variables, un consensus a été établi : l'hydroxytriptophane peut être un somnifère efficace dans certaines circonstances. Alors qu'il est inefficace comme somnifère standard dans des cas d'insomnie sévère, il peut diminuer de près de moitié le temps d'endormissement dans des cas d'insomnie légère, cela même à de faibles doses (250 mg).
La mélatonine
La mélatonine est une hormone produite par la glande pinéale à partir de l'hydroxytriptophane et sa régulation est effectuée par le cycle lumière-obscurité. Cette hormone possède différentes fonctions : elle intervient dans la régulation du rythme circadien et dans les processus de l'endormissement et du réveil, elle agit comme un neurotransmetteur et possède des propriétés antioxydantes et immunomodulatrices.
Le rôle principal de la mélatonine dans l'organisme est de réguler les cycles de la journée et de la nuit ou les rythmes veille-sommeil. L'obscurité fait que le corps produit plus de mélatonine et donne le signal au corps pour qu'il se prépare à dormir. Au contraire, la lumière diminue la production de mélatonine pour que le corps se prépare à être réveillé.
La mélatonine possède une fonction chronorégulatrice pour ajuster la phase de sommeil et resynchroniser l'horloge biologique: des études réalisées pour rechercher l'effet de la mélatonine sur le sommeil et le rythme circadien ont démontré une relation évidente entre la mélatonine et les rythmes circadiens. Ainsi, la mélatonine aide les personnes présentant des troubles du rythme circadien à trouver le sommeil et peut être utilisée pour traiter l'insomnie liée au jet-lag et avec des travaux avec roulements.
Outre l'effet sur les rythmes circadiens et sur le cycle du sommeil, la mélatonine possède une fonction immunomodulatrice et une fonction antioxydante. L'activité immunomodulatrice a été démontrée tant sur des modèles in vivo qu’in vitro, et semble agir sur la réponse innée et sur la réponse spécifique du système immunitaire. En ce qui concerne son activité antioxydante, la mélatonine stimule la synthèse d'enzymes antioxydantes comme les superoxydes dismutases et le glutathion réductase et son utilisation a été proposée pour traiter des maladies neurodégénératives.
La valériane facilite l'endormissement et améliore la qualité du sommeil
La valériane, couramment utilisée comme herbe médicinale, est une plante sédative. Elle est traditionnellement utilisée pour réduire la nervosité, notamment en cas de troubles du sommeil.
Dans une étude en double aveugle, contrôlée par placebo, huit volontaires ayant une légère insomnie ont reçu 450 ou 900 mg d'extrait de valériane. L'endormissement était accéléré de 15,8 à 9 minutes. La plus forte dose ne renforçait pas plus le sommeil que la dose de 450 mg. L'extrait de valériane n'influait pas sur la durée totale du sommeil ni le niveau normal de mouvements au cours de la nuit. Les chercheurs ont conclu que la valériane était au moins aussi efficace que de faibles doses de barbituriques ou de benzodiazépines.
82 personnes âgées ayant des troubles du comportement d'origine nerveuse, incluant des difficultés d'endormissement, des difficultés à dormir au cours de la nuit et une fatigabilité rapide due à des troubles du sommeil ont été évaluées dans une étude contrôlée par placebo.
Les patients ont reçu un placebo ou six tablettes quotidiennes d'un produit contenant 45 mg d'extrait sec standardisé à 0,05 mg d'acide valérénique et d'acide acétoxyvalérénique. Les sujets étaient évalués en fonction de paramètres objectifs et subjectifs. Les chercheurs ont constaté des améliorations significatives dans la capacité des sujets à s'endormir et à dormir pendant la nuit ainsi qu'une diminution du niveau de fatigue au bout de 14 jours de traitement.
La valériane est plus efficace qu'un placebo et aussi efficace que des traitements médicamenteux classiques du sommeil. En général, la valériane rend le sommeil plus reposant et l'endormissement plus facile mais n'allonge pas la durée du sommeil. Une combinaison de valériane et de citronnelle améliore également efficacement la qualité du sommeil lorsqu'elle est prise pendant une période de deux semaines.
La valériane augmente le pourcentage de la phase de sommeil lent, la phase la plus profonde et la plus réparatrice. L'efficacité de l'extrait de valériane a également été démontrée lorsqu'il est associé à un extrait de mélisse.
La valériane produit des effets similaires à ceux de médicaments hypnotiques dans le système nerveux central. La valériane a été approuvée en Allemagne pour le traitement des insomnies et de l'anxiété.
La Rhodolia rosea
L'extrait de Rhodiola rosea module la production d'hormones liées au stress et diminue la fatigue générale.
La Rhodiola est une plante vivace qui pousse dans des régions très froides comme le Groenland ou la Sibérie. C'est à l'odeur très agréable de ses fleurs jaunes, proche de celle des roses, qu'elle doit son nom de Rhodiola rosea.
L'extrait de racine de Rhodiola rosea agit comme un adaptogène et module la production d'hormones liées au stress et aide à conserver les autres hormones en état d'équilibre. Les personnes âgées ont, durant la nuit, des niveaux élevés d'hormones liées au stress qui peuvent interférer avec le sommeil. En les rééquilibrant, l'extrait de racine de Rhodiola rosea peut faciliter l'endormissement et améliorer la qualité du sommeil.
L'effet de l'administration quotidienne de 170 mg d'un extrait standardisé de racine de Rhodiola rosea pendant 14 jours a été évalué sur les performances mentales et la fatigue de 56 jeunes médecins en bonne santé, hommes et femmes, âgés de 24 à 35 ans, effectuant des gardes de nuit. Les performances mentales ont été évaluées en utilisant des tests qui déterminaient la vitesse de réponse à des perceptions visuelle et auditive, les capacités d'attention ainsi que la mémoire à court terme ; un index de fatigue a été calculé. Les résultats ont indiqué que, dans certaines conditions de stress, l'extrait de Rhodiola rosea peut diminuer la fatigue générale.
Une étude a examiné l'effet stimulant et normalisant de l'extrait de Rhodiola rosea sur des étudiants en médecine pendant la période stressante des examens. 40 étudiants ont reçu, de façon aléatoire pendant une période de 20 jours, 50 mg d'extrait de Rhodiola rosea ou un placebo. Les étudiants supplémentés ont rapporté une nette diminution de la fatigue mentale, une amélioration de leurs habitudes de sommeil et une diminution de leurs besoins de sommeil.
L'extrait de houblon
La médecine chinoise reconnaît au houblon les propriétés de traiter l'insomnie. L'extrait de houblon est traditionnellement utilisé, notamment pour ses propriétés sédatives et hypnotiques dans le cas de troubles du sommeil. Il agit sur le système nerveux central et aide à soulager la tension et l'anxiété.
Il a d'abord été utilisé comme sédatif et pour faciliter l'endormissement. Dans un deuxième temps, il a gagné la réputation de traiter efficacement l'anxiété et l'insomnie. La commission E allemande a approuvé l'usage des strobiles de houblon (les fruits en forme de cônes) pour combattre l'agitation, l'anxiété et les troubles du sommeil.
La reconnaissance de cet usage thérapeutique repose essentiellement sur un savoir empirique car les études cliniques sur le houblon seul sont pratiquement inexistantes. Quelques études ont montré par contre qu'associé à la valériane, l'extrait de houblon constitue une alternative aux benzodiazépines dans le traitement de troubles occasionnels du sommeil non psychiatriques.
Lien utile: Vita somn
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Les propriétés anti-inflammatoires du magnésium
- Par vogot
- Le 26/09/2017
Le magnésium fait partie des minéraux indispenables du corps humain. Il est essentiel à de nombreuses fonctions de l'organisme. Présent dans toutes les cellules de l’organisme (au total, le corps d’un adulte a environ 25 g de ce mineral), il participe à plus de 300 réactions enzymatiques. Le magnésium contribue à la production d’énergie au niveau cellulaire, ainsi qu’à la synthèse des protéines.
Comment bien choisir sa cure de magnésium ?
Il existe différentes formes de magnésium et autant de types de compléments alimentaires, les genres les plus connus étant le lactate de magnésium, le citrate de magnésium, le chlorure de magnésium et le magnésium marin.
Souvent employé, le lactate de magnésium est de l'acide lactique, mais il peut toutefois favoriser l'anxiété. Le citrate de magnésium ou acide citrique présente quant à lui une excellente biodisponibilité (et peu d'effets indésirables), tout comme le chlorure de magnésium ou nigari.
Enfin, le magnésium marin qui est extrait de l'eau de mer est plus naturel et donc plus facilement accepté par l'organisme.
Le magnésium marin contribue à la décontraction musculaire (25% stocké dans les muscles). Il permet aussi de maintenir la structure osseuse (60% du magnesium de l’organisme est d’ailleurs stocké dans les os!). Le reste se répartit entre cerveau et organes vitaux comme coeur, foie, reins, etc… Le magnésium exerce aussi un effet régulateur sur le transit intestinal.
En France, près d'une femme sur 4 et un homme sur 6 manquent de magnesium.
La carence en magnesium conduit habituellement à des états de fatigue et de stress.
Le magnésium marin est particulièrement indiqué aux sportifs qui de par l’exercice physique ont une grande déperdition de magnésium à l’effort.
Composition du magnésium marin
La composition moyenne du magnésium marin est la suivante : oxyde de magnésium 88%, hydroxyde de magnésium 5%, sulfate de magnésium 3%, carbonate de magnésium 3%, chlorure de magnésium 1%.
L'organisme n'ayant pas de réserves en magnésium, il lui faut un apport quotidien et régulier pour répondre à ses besoins. La carence en magnésium conduit habituellement à des états de fatigue et de stress. Un apport ajusté en magnésium apporte donc détente, sérénité et énergie. Il est particulièrement indiqué aux sportifs qui de par l’exercice physique ont une grande déperdition de magnésium à l’effort.
Jusqu’à aujourd’hui, on connaissait principalement le magnésium comme un minéral essentiel pour l’équilibre nerveux, la fonction musculaire, la régulation cardiaque ou encore la santé osseuse. Et si ce minéral n’avait pas encore révélé tous ses bienfaits ?
C’est ce que met en évidence une méta-analyse dont les résultats sont parus dans la revue Current Pharmaceutical Design. Les auteurs de cette étude ont réuni de nombreuses preuves scientifiques sur l’activité anti-inflammatoire du magnésium. Faisons le point sur cette découverte qui ouvre des perspectives prometteuses quant à l’usage du magnésium marin comme anti-inflammatoire naturel.
Une vaste étude pour percer les secrets du magnésium
Bien que les bienfaits et le potentiel thérapeutique du magnésium soient connus depuis de nombreuses années, certaines zones d’ombres persistaient sur ses mécanismes d’action au sein de l’organisme. Tandis que certains chercheurs étaient convaincus de l’activité anti-inflammatoire du magnésium, d’autres émettaient des doutes sur cette action. C’est précisément pour approfondir cette question que des chercheurs ont décidé de compiler tous les travaux menées sur les effets anti-inflammatoires du magnésium. Pour cela, ils ont parcouru de nombreuses bases de données scientifiques dont PubMed-Medline, SCOPUS, Web of Science et Google Scholar.
Après avoir réuni de nombreuses études sur les effets d’une supplémentation orale en magnésium, les chercheurs ont évalué la pertinence, l’exactitude et la cohérence des données collectées grâce à différentes analyses. Celles-ci ont notamment permis de déterminer la subjectivité des publications et la sensibilité des analyses.
Des résultats positifs sur l’activité anti-inflammatoire du magnésium
A l’issue de leurs analyses, les chercheurs ont retenu 11 études évaluant l’impact d’une supplémentation en magnésium sur les concentrations plasmatiques de protéine C réactive. Cette molécule, synthétisée essentiellement au niveau du foie, est connue pour intervenir lors des processus inflammatoires. La protéine C réactive est utilisée dans la recherche scientifique comme marqueur biologique. Une augmentation de sa concentration signale une réponse inflammatoire de l’organisme.
En croisant les 11 études sélectionnées, les chercheurs ont mis en évidence une diminution significative de la concentration plasmatique en protéine C réactive lors d’une supplémentation en magnésium. Ce constat soutient l’hypothèse d’une activité anti-inflammatoire du magnésium.
Des perspectives prometteuses pour la prise en charge des inflammations
D’après les résultats positifs des chercheurs, une supplémentation en magnésium peut ainsi avoir un intérêt thérapeutique pour lutter contre les inflammations et les maladies chroniques inflammatoires. Cette méta-analyse ouvre des perspectives thérapeutiques prometteuses. De nouvelles études sur l’activité du magnésium peuvent en effet conduire à l’élaboration d’un nouveau traitement anti-inflammatoire naturel.
Cette méta-analyse a permis de relancer les recherches sur le potentiel thérapeutique du magnésium. Le magnésium peut entrer dans la composition de nouveaux traitements anti-inflammatoires. De plus, cette méta-analyse a permis de rappeler l’importance d’un bon apport en magnésium. Souvent sous-diagnostiqué, un manque en magnésium peut se manifester par un ensemble de symptômes comme une perte d’appétit, de la fatigue, des tensions musculaires, une sensation de stress ou encore des palpitations. Pour éviter ou traiter ces complications, des suppléments nutritionnels sont souvent préconisés.
Pour être sans danger et efficace, la cure de magnésium quel qu'il soit doit être validée par un professionnel de santé, naturopathe.
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Tout pour vos beaux yeux
- Par vogot
- Le 25/09/2017
La démarche du naturopathe est de ne pas attendre que les problèmes arrivent. Plutôt que de parler de prévention, on parlera de santé conservée. Pour cela, il existe tout un éventail de plantes. De quoi apprécier à nouveau la lumière, les formes et refaire le point sur les images du monde !
N'attendez pas de commencer à perdre la vue pour vous soucier de vos yeux. Et si vous voyez des taches sombres ou que votre vue baisse, réagissez encore plus vite.
Il existe deux principales menaces pour les yeux : la cataracte et la dégénérescence maculaire liée à l'âge, ou DMLA.
La cataracte survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence. Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine.
Des tâches grisâtres apparaissent dans votre champ de vision. Le mot cataracte vient de cette impression de regarder à travers une chute d’eau.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est en revanche une maladie redoutable, qui affecte la rétine et entraîne une perte progressive de la vision. En 2007, on estimait à 608 000 le nombre de personnes atteintes de cette maladie en France métropolitaine, soit près de 3% des 21 millions de Français âgés de plus de 50 ans.
Simple désagrément au départ, le flou causé par la DMLA ne tarde pas à vous gêner dans vos activités de tous les jours, comme lire une pancarte ou un mode d'emploi. Il risque ensuite de provoquer des accidents de voiture lorsqu'un panneau de signalisation vous échappe, ou des chutes, lorsque vous ratez une marche ou un trottoir. Vous pouvez également commettre une erreur fatale lorsque, par exemple, vous ne parvenez plus à lire distinctement une notice.
Mais c'est aussi les grands plaisirs de votre vie qui s'envolent avec votre vue : quand lire un livre, jardiner, tricoter, s'émerveiller du spectacle de la nature, s'arrêter devant un paysage, visiter une exposition ne procure plus la même joie parce que vous ne percevez plus les détails ; lorsque même les visages de vos proches ou le sourire d'un enfant ne vous apparaissent plus qu'à travers un brouillard ; lorsque vous ne pouvez plus réaliser aucune tâche nécessitant de manipuler de petits objets ou de faire des gestes précis ; vous réalisez alors que la source vive de l'existence vous échappe.
Pour diminuer vos risques, vous devez donc vous préoccuper de "nourrir" vos yeux.
Vos yeux : l'organe le plus agressé
Les yeux sont un des organes les plus attaqués de votre organisme, surtout actuellement, avec l'usage généralisé des écrans lumineux (ordinateur ou Smartphone) et la pollution.
En effet, vos yeux sont une machine à concentrer la lumière, grâce à un ingénieux empilement de cornée, iris, cristallin, rétine, macula.
Cela vous permet de percevoir une incroyable profusion de détails de votre environnement proche et éloigné : on estime que 80 % de nos perceptions sensorielles proviennent de la vue !
Mais rendez-vous compte que ces quantités énormes de lumière frappent toutes une surface de quelques centimètres carrés au fond de votre œil, la rétine, et plus spécifiquement, une minuscule zone appelée "macula" qui est responsable de la vision centrale. C'est la macula qui vous permet de voir les formes, les couleurs et les détails de façon claire et nette.
Votre rétine et votre macula sont tapissées de cellules. Ces cellules ont la forme de cônes et de bâtonnets, les bâtonnets permettant de voir le noir et blanc, les cônes les couleurs.
Lorsque ces cellules sont bombardées toute la journée de particules de lumière hautement énergétiques, les photons, elles peuvent finir par s'abîmer. Cônes et bâtonnets peuvent mourir et c'est alors que votre vue devient floue.
Mais vous n'avez pas besoin d'attendre les bras croisés que la fatalité s'abatte sur vous.
La dégénérescence maculaire peut être ralentie
La Nature produit des substances végétales et animales qui peuvent vous aider à entretenir vos yeux. Je ne vous dis pas qu'elles vous garantiront une vue de faucon jusqu'à plus de 90 ans. Mais :
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si vous n'avez pas encore de problème de vue
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si vous avez plus de 55 ans, et surtout si vous êtes une femme
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ou, si vous avez un début de dégénérescence maculaire ou de cataracte
alors vous pouvez entreprendre aujourd'hui certaines choses qui préviendront bien des ennuis futurs.
Six stratégies pour protéger vos yeux naturellement
Quoique vous dise votre médecin, il existe des moyens de protéger vos yeux :
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Arrêtez de fumer : toute fumée qui s'introduit dans votre corps, y compris les gaz d'échappement, apporte avec elle des milliers de milliards de radicaux libres, des molécules agressives qui sont capables d'endommager ou de détruire vos cellules. Les cellules de votre rétine et de votre macula sont particulièrement sensibles aux radicaux libres, car leur forte exposition à la lumière leur impose déjà une contrainte permanente. N'en rajoutez pas avec de la fumée de cigarette , de voiture, de barbecue, de cheminée, ...
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Surveillez votre tension : votre œil est tapissé de vaisseaux sanguins microscopiques, les capillaires, qui irriguent les cellules de la vue. Si votre pression sanguine est trop forte (et rappelez-vous que vous n'avez aucun moyen de le savoir si ce n'est de vous la faire mesurer régulièrement), vos capillaires vont s'endommager.
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Attention à votre sucre sanguin : un taux excessif de glucose dans le sang endommage fortement les capillaires. C'est pourquoi les personnes diabétiques courent un fort risque de devenir aveugles, ou même de subir une amputation lorsque leurs vaisseaux sanguins sont détruits et que leurs membres ne sont plus irrigués.
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Mangez beaucoup de légumes verts, en particulier les choux verts frisés, les épinards et les brocolis : les études ont montré qu'un tel régime améliore la vue, ces légumes étant riches en caroténoïdes, en particulier la lutéine et la zéaxanthine.
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Augmentez vos apports en oméga-3, en consommant plus de poissons gras ou en prenant des compléments d'oméga-3. Une alimentation bien équilibrée en oméga-3 améliore la vue.
- Mangez des petits fruits noirs : cassis, myrtilles, mûres. Ils sont riches en anthocyanes, des pigments qui agissent comme de la « crème solaire » pour les cellules, les protégeant des dommages causés par l'absorption de rayons bleu-vert et ultraviolets.
Pour les personnes de plus de 50 ans et qui craignent pour l'évolution de leur vue, la prise de compléments alimentaires doit être envisagée.
Plusieurs compléments biologiques très innovants sont aujourd'hui disponibles. Ils contiennent des antioxydants liposolubles et hydrosolubles. Vous allez tout de suite comprendre.
Au centre de votre dispositif, deux antioxydants
Les antioxydants sont des molécules qui détruisent les radicaux libres qui abîment ou détruisent vos cellules.
Les antioxydants qui agissent dans vos tissus adipeux (graisseux) doivent être liposolubles, c'est-à-dire solubles dans les lipides (graisses). Ceux qui agissent dans vos tissus aqueux (non-gras) doivent être hydrosolubles, c'est-à-dire solubles dans l'eau.
Pour protéger les différentes parties vitales de vos yeux, vous avez besoin d'antioxydants liposolubles et hydrosolubles.
Parmi les antioxydants liposolubles qui pourraient protéger vos yeux, les deux plus importants sont : la lutéine et la zéaxanthine.
Deux boucliers pour la santé de vos yeux
La lutéine et la zéaxanthine sont des composés appelés xanthophylles, des pigments jaunes que l'on trouve naturellement dans beaucoup de plantes et de végétaux. Toutefois, la lutéine paraît orange-rouge lorsqu'elle est très concentrée.
Dans la nature, lutéine et zéaxanthine servent à absorber la lumière excessive qui risquerait d'abimer les plantes, en particulier les rayons hautement énergétiques de la lumière bleue solaire.
Chez l'être humain, la lutéine et la zéaxanthine alimentaires se concentrent dans la macula de l'œil, ce qui donne à la macula une couleur jaune.
Elles ont une puissante fonction antioxydante pour protéger les cellules de l'œil contre les effets destructeurs des radicaux libres, en particulier contre la dégénérescence maculaire :
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La lutéine et la zéaxanthine augmentent la densité optique des pigments maculaires dans l'œil chez la majorité des sujets. Ces pigments maculaires sont considérés comme protecteurs contre la dégénérescence maculaire ;
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Un taux plus élevé de lutéine et de zéaxanthine dans un équilibrage alimentaire est associé à une moindre incidence de la dégénérescence maculaire
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Les yeux contenant le niveau le plus élevé de pigments maculaires sont moins susceptibles d'avoir ou de développer une dégénérescence maculaire
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La lutéine et la zéaxanthine filtrent la lumière à courte longueur d'onde et préviennent ou réduisent la formation de radicaux libre dans l'épithélium pigmentaire rétinien et dans la choroïde (la couche vascularisée de l'œil). Un mélange de xanthophylles est plus efficace qu'un seul, à même concentration.
Agit aussi contre la cataracte
En plus de protéger la rétine, la lutéine et la zéaxanthine peuvent aussi réduire le risque de cataracte.
Un rééquilibrage alimentaire riche en ces deux composés ainsi que d'autres caroténoïdes est associé à un risque plus faible de cataracte chez les femmes.
Renforcez l'effet antioxydant
Mais prendre de simples compléments alimentaires de lutéine et zéaxanthine ne représente que le minimum syndical.
Vous pouvez renforcer l'effet antioxydant de ces substances en prenant simultanément d'autres antioxydants naturels, comme, notamment, la vitamine C, le bêta-carotène, la vitamine A, E et le sélénium. Le Glutathion et l’acide Alpha-lipoïque sont également très utiles.
Tout ce qui participe à lutter contre les radicaux libres et à protéger vos vaisseaux sanguins est bon pour vos yeux.
Les bienfaits de la myrtille
Sachez par ailleurs que les myrtilles permettent de traiter les troubles de la circulation veineuse et certaines maladies de l'œil, notamment la rétinopathie diabétique, le glaucome et la cataracte. je vous recommande le jus de myrtilles bio pour améliorer votre vue.
Les pilotes de la Royal Air Force britannique mangeaient des myrtilles, pendant la seconde Guerre Mondiale, pour lutter contre les éblouissements et surtout mieux voir la nuit (la plupart des missions étaient nocturnes, pour échapper aux tirs anti-aériens). Les études cliniques menées après la Guerre n'ont pas confirmé ces effets, mais il faut noter qu'elles ont porté sur des personnes qui avaient déjà une vue normale, qui avaient peu de possibilité de s'améliorer encore. L’action des extraits de myrtille pour soulager la fatigue visuelle a par contre été bien démontrée.
Les propriétés médicinales de la myrtille tiennent à sa haute teneur en pigments de la famille des anthocyanosides et en flavonols, un type de flavonoïde dont la quercétine fait partie.
La framboise est riche en fibres, en vitamine C et en composés phénoliques tels que l’acide ellagique, les ellagitanins, les anthocyanes, les cyanidines et les acides hydroxycinnamiques.
Elle contient également d'autres vitamines importantes, telles que la niacine, l'acide folique et la vitamine E, ainsi que de nombreux minéraux comme le fer, le magnésium et le phosphore. Grâce à sa teneur en minéraux, en vitamines (C, E, niacine et acide folique), en fibres et en acide ellagique, le jus de framboise est une boisson fonctionnelle à haute valeur nutritive. De plus, grâce à sa faible teneur en sucre associée à sa teneur élevée en fibres, en vitamines et en molécules antioxydantes, le jus de framboise est une excellente boisson à faible teneur en calories et à haute valeur nutritive.
C'est une raison supplémentaire de consommer chaque jour beaucoup de petits fruits bleus et noirs. Vous pouvez aussi prendre quotidiennement, à titre préventif, une formulation qui apporte à la fois des extraits de myrtilles, de la vitamine A, de la lutéine et de la zéaxanthine, ainsi que d’autres antioxydants protecteurs.
Visual Pro est une synergie d'anti-oxydants idéale pour la santé des yeux et l'amélioration de la vision, notamment à l'occasion d'efforts visuels soutenus.
La lutéine et la zéaxanthine sont des anti-oxydants particulièrement actifs au niveau de la macula de la rétine, où elles préviennent les troubles visuels liés à l'âge.
Quant aux myrtilles, elles recèlent de précieux anthocyansosides : ces antioxydants agissent sur la circulation sanguine oculaire et préviennent notamment cataracte, glaucome, et autres dégénérescences oculaires...
Enfin, la vitamine A améliore la vision nocturne, favorise l'adaptation à l´obscurité ainsi que la restauration rapide de la vision après un éblouissement.
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Ménopause et catéchines du thé vert
- Par vogot
- Le 22/09/2017
Des enquêtes menées au Japon montrent que les consommateurs de thé vert ont des incidences beaucoup plus faibles de cancers de l'estomac, du foie, du pancréas, du sein, du poumon, de l'oesophage et de la peau. Sa puissante action anti-radicalaire joue également pour la prévention de maladies cardio-vasculaires en inhibant la formation de caillots, en prévenant l'oxydation du LDL cholestérol (le "mauvais" cholestérol), en permettant l'élévation du HDL cholestérol et en réduisant, enfin, la pression artérielle par inhibition de l'enzyme de conversion angiotensine.
Il a été établi en effet que les principes végétaux actifs qu´il contient, les polyphénols, limitent le développement du cancer en inhibant la croissance des tumeurs. Le thé vert a également montré des capacités à réduire le glucose sanguin et à combattre virus et bactéries.
Apprécié pour son goût, le thé vert est également préconisé depuis des millénaires comme remède naturel. Connu pour son activité antioxydante et son effet cardioprotecteur, ce délicieux breuvage pourrait être naturellement bénéfique pour les femmes après la ménopause. C’est en tout cas ce que révèle une étude. Découvrons ensemble les résultats prometteurs de cette étude de grande envergure.
Une large étude sur des femmes postménopausées en bonne santé
Si je ne compte plus le nombre d’études scientifiques parues sur le thé vert, plusieurs d’entre elles avaient conclu que la consommation de thé vert est bénéfique contre les risques cardiovasculaires. Cette action positive est liée à la composition exceptionnelle en catéchines, qui sont des polyphénols connus pour leur puissant pouvoir antioxydant. Parmi ces molécules, l’épigallocatechine gallate (EGCg) est l’un des plus reconnus pour ses bienfaits contre le stress oxydatif, les dommages causés par les radicaux libres et le vieillissement cellulaire.
C’est précisément l’effet bénéfique de cet antioxydant naturel qu’une équipe de recherche américaine a souhaité évaluer auprès de femmes post-ménopausées et en bonne santé. Pour cela, les chercheurs ont mis en place une étude en double-aveugle avec un contrôle placebo, auprès de 1075 femmes. Ces dernières étaient divisées en deux groupes : un groupe recevait une supplémentation à base d’un extrait de thé vert standardisé en catéchines tandis que le second groupe recevait des capsules placebo.
Les effets de cette supplémentation en thé vert ont été suivis pendant une année par les chercheurs, qui ont mesuré l’évolution des taux de plusieurs molécules d’intérêt. Ils se sont particulièrement intéressés aux paramètres lipidiques sanguins tels que le taux total de cholestérol circulant, le taux de HDL-cholestérol, et le taux de triglycérides.
Les chercheurs souhaitaient en effet vérifier que les catéchines du thé vert pourraient avoir un effet positif sur le profil lipidique des femmes post-ménopausées.
L’efficacité de l’EGCg sur le profil lipidique des femmes post-ménopausées
Au terme de leurs analyses, les chercheurs ont pu comparer les paramètres sanguins de 936 femmes post-ménopausées. Cette comparaison a mis en évidence une différence significative entre le profil lipidique des femmes supplémentées en catéchines du thé vert et celui du groupe placebo.
Les antioxydants du thé vert, dont l’EGCg, auraient en effet permis une diminution de 2,1% du cholestérol total circulant chez les femmes post-ménopausées. Ce constat était d’ailleurs plus important chez les femmes qui présentaient un taux élevé de cholestérol total avant le début de la cure en thé vert.
De plus, les chercheurs ont observé que les taux de « mauvais cholestérol » (LDL-cholestérol) avaient en moyenne diminué de 4,1% tandis que les taux de « bon cholestérol » (HDL-cholestérol) ne semblaient avoir subi aucune modification. C’est pourquoi les chercheurs ont conclu que les catéchines du thé vert, dont l’EGCg, étaient bénéfiques pour améliorer le profil lipidique chez des femmes post-ménopausées.
Une fois de plus, le thé vert confirme son intérêt thérapeutique pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. Si les catéchines du thé vert étaient largement documentés pour leur pouvoir antioxydant et leur effet cardioprotecteur, cette nouvelle étude montre que ces polyphénols agissent également pour améliorer le profil lipidique. La supplémentation en catéchines du thé vert a en effet révélé d’excellents résultats pour réduire les taux de « mauvais cholestérol » chez des femmes post-ménopausées.
Pour capitaliser sur les nombreuses vertus des catéchines du thé vert, ces antioxydants sont proposés à un dosage optimal au sein de certains compléments alimentaires. Cela est notamment le cas de la formule brevetée Svetol®, qui contient un extrait de café vert et de thé vert standardisé à 95% en EGCg. Pour en savoir plus sur les bienfaits du thé vert pour la santé, je vous conseille également de lire mes articles sur « Le monde Merveilleux du Thé », « Le thé vert », « Thé, café, chocolat : excitant ou stimulant ? ».
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Astragale: Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens
- Par vogot
- Le 22/09/2017
Pour cet article, je vais surement utiliser des termes un peu plus scientifiques, je m'en excuse d'avance. Cela ne devrait pas gâcher votre demande incessante de recherche et de compréhension face aux thérapies alternatives qui sont de plus en plus utilisées et efficaces en termes de résultats approuvés par la communauté scientifique. Bien sur, depuis la nuit des temps, ceux-ci ne sont plus à prouver car souvent utilisées, même si, à l'époque, nous n'avions pas besoin de preuves couchées sur le papier.
Les interleukines
Les interleukines (IL) sont un groupe de cytokines, ainsi nommées car les premières observations semblaient montrer qu'elles étaient exprimées par les globules blancs (leucocytes, d'où -leukin) en guise de moyen de communication (d'où inter-).
Le terme a été créé en 1979, une époque où n'étaient connues que deux interleukines (IL1 et IL2) :
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L'interleukine 1 est sécrétée par les macrophages pour stimuler la prolifération puis la différenciation des lymphocytes T CD4 spécifiques à un antigène présenté sur les membranes des macrophages, et ayant préalablement été phagocytés par ces derniers.
Elle fut identifiée en 1972 par Gery et Waksman, qui décrivaient pour la première fois la présence d'un facteur capable de potentialiser la réponse des lymphocytes T CD8.
Les gènes de l'interleukine 1 α et β se trouvent sur le bras long du chromosome 2 constitués de 7 exons dont un non-codant.
L'IL1 peut être sécrétée par de nombreuses cellules comme les macrophages, les lymphocytes B et T, les cellules dendritiques, les plaquettes, etc. Elle est présente dans les fluides biologiques (plasma, liquide amniotique…)
Ses actions sont variées et redondantes avec celles du TNF : augmentation de la température corporelle (fièvre), dérèglement du sommeil, rejet de greffe, prolifération de fibroblastes…
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L'interleukine 2 est sécrétée par les lymphocytes T sécréteurs, résultants de la différenciation des LT CD4, donnant « l'autorisation » aux autres lymphocytes ayant reconnu le même antigène que lui de se diviser et de proliférer. Parmi les autres lymphocytes, les lymphocytes B se différencieront en plasmocytes et en lymphocytes B mémoire), ce qui déclenche la réponse immunitaire spécifique.
Elle est aussi utile pour la multiplication des Lymphocyte T CD8 qui se différencieront ensuite en Lymphocytes T cytotoxiques.
- L'interleukine 6 (IL6) est une cytokine impliquée avec l'IL1 bêta et le facteur de nécrose tumorale dans la phase aiguë de l'inflammation (il s'agit d'une cytokine pro-inflammatoire). Elle stimule notamment la sécrétion des protéines de la phase aiguë de l'inflammation (APP, ou acute phase protein) au niveau du foie. Son gène est IL6 situé sur le chromosome 7 humain.
L'interleukine 6 est une cytokine clé dans la régulation de l'inflammation aigüe et chronique et joue un rôle de messager entre les cellules impliquées dans ce processus. Une hyperproduction d'interleukine 6 et de son récepteur (IL6R) provoque l'inflammation et les lésions articulaires associées à la polyarthrite rhumatoïde.
Il a été découvert par la suite que les interleukines étaient produites par une large variété de tissus et cellules, et que, bien que regroupées sous cette terminologie par commodité, elles ne présentent aucune parenté biochimique ni de fonction entre elles. Elles ont été classées par numéro au gré des découvertes. Au début 2006, 31 cytokines sont connues et dénommées sous l'intitulé IL. Début 2016, on en compte trente-sept.
La fonction du système immunitaire dépend en grande partie des interleukines et de rares déficiences de certaines d'entre elles ont été décrites, conduisant à des maladies auto-immunes ou des immunodéficiences.
Cytokines: définition
Les cytokines sont des glycoprotéines, des molécules constituées à la fois de glucides et de protéines. Certaines sont produites naturellement par certains types de globules blancs et sont capables de communiquer entre elles pour générer des réactions globales.
D'autres ont des actions dans la lutte contre les phénomènes inflammatoires, ou de diminution des mécanismes de l'immunité c'est-à-dire de la défense de l'organisme. Certaines ont un effet agissant contre des virus. Enfin des cytokines autorisent la spécialisation de cellules à partir d'une cellule souche. Les cytokines sont également utilisées en thérapeutique pour traiter certaines infections, des maladies auto-immunes ou des cancers.
Un peu d'hstoire...
En 1947, le chercheur russe Nicolaï Lazarev s'aperçut qu'il existait une catégorie de plantes qui, consommées par l'être humain, augmentent sa résistance aux diverses sortes de stress : stress nerveux, mais aussi attaques microbiennes, froid, chaud, blessures, malnutrition, etc.
Il baptisa ces plantes "adaptogènes", dans la mesure où elles accroissent notre capacité à nous adapter à des changements d'environnement, en particulier lorsque celui-ci devient plus agressif. En langage moderne, on pourrait dire que les plantes adaptogènes travaillent comme des "coaches" de notre santé.
Dans la médecine traditionnelle chinoise, la notion d'"adaptogène" existe depuis des milliers d’années sous le concept de "toniques supérieurs", qui régularisent les diverses fonctions et augmentent l’énergie.
Mais les recherches de Lazarev permirent d'établir de façon scientifique que plusieurs plantes avaient cet effet fortifiant et parmi elles, une des plus intéressantes est l'astragale (Astragalus membranaceus).
Une plante prescrite depuis des centaines d'années contre la fatigue
L'astragale est sans doute la plus importante des plantes adaptogènes.
Il figure dans la célèbre Chinese Herbal Medicine materia medica, le manuel de référence contenant 350 monographies sur les principales plantes utilisées en médecine chinoise.
L'astragale est prescrit depuis des centaines d'années contre la faiblesse générale, contre des maladies chroniques ou pour augmenter la vitalité. Il est aussi dûment répertorié dans la pharmacopée japonaise. L'astragale est également devenu extrêmement populaire aux États-Unis, un engouement qui n'est pas un effet de mode puisque c'est depuis les années 80 que les médias en ont fait un sujet récurrent.
La recherche confirme
Les recherches pharmacologiques portant sur l'astragale, nombreuses, ont identifié plusieurs ingrédients actifs qui expliquent les effets de cette plante, dont sa concentration exceptionnelle en polysaccharides immunostimulants.
Ces composés agissent naturellement pour traiter des maladies liées à des déficiences immunitaires, en particulier grâce à l'activité immunomodulatrice de leur fraction F3.
Mais l'Astragale contient bien d'autres composants actifs qui expliquent ses vertus fortifiantes : saponines, flavonoïdes, acides aminés et éléments trace. En particulier, deux de ces composants, les saponines astragaloside iv et cycloastragénol, sont des substances anti-âge de pointe capables de stimuler la production de télomérase et donc de permettre aux cellules de dupliquer plus longtemps !
La réalité rejoint ici la fiction. Le coût extrêmement élevé de leur extraction peut dissuader d’une plus large utilisation.
Heureusement, l’extrait hydro-glycériné de la plante entière, plus abordable, renferme à dose réduite ces précieuses substances et offre également l’action synergique des autres composants.
Des effets anti-âge importants
Le système immunitaire décline avec l'âge ; les premiers signes apparaissent lorsque le thymus, une glande qui se trouve en bas de votre cou, commence à s'atrophier. En fait, cette diminution commence juste après la puberté mais elle devient de plus en plus perceptible avec les années.
Le thymus perd peu à peu sa capacité à s'attaquer aux virus, aux bactéries ainsi qu'aux cellules cancéreuses. Et c'est là qu'intervient l'astragale. Cette plante stimule le système immunitaire de différentes façons. Elle augmente le nombre de cellules souches dans la moelle osseuse et le tissu lymphatique, et elle favorise leur développement en cellules immunitaires actives.
Elle semble aider à faire passer les cellules immunitaires d'un stade "de repos" à une très grande activité. Elle aide également l'organisme à produire de l'immunoglobuline et stimule les macrophages, c'est-à-dire les cellules "mangeuses" de corps étrangers, qui protègent notre corps.
L'astragale peut également aider à activer les cellules naturelles tueuses et les lymphocytes T1, qui sont elles aussi les soldats de votre système immunitaire de protection.
Meilleure protection contre les virus
Les polysaccharides de l'Astragale induisent chez l'animal comme chez l'homme la production endogène d'interféron.
Cela veut dire que le corps réagit mieux, et de façon plus efficace contre les infections virales.
Des souris traitées avec de l'Astragale puis exposées au virus Coxsachie B3 et au virus japonais de l'encéphalite, ont des niveaux d'interféron et une production de macrophages significativement plus importants que ceux des animaux non traités.
Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens
Les polysaccharides de l'Astragale améliorent aussi la réponse des lymphocytes de sujets normaux et de patients cancéreux. Ils renforcent l'activité des cellules naturelles tueuses (celles immunitaires) chez des sujets normaux et chez des patients souffrant d'un lupus systémique érythémateux.
La fraction F3 des polysaccharides potentialise l'activité de cellules immunitaires de patients cancéreux ou sidéens.
Enfin, l'Astragale augmente la résistance aux effets immunosuppresseurs des médicaments de chimiothérapie tout en stimulant la production par les macrophages d'interleukine-6 et de facteur nécrosant des tumeurs.
Chez des souris, des doses orales d'Astragale stimulent plusieurs aspects de l'immunité. Les polysaccharides de l'Astragale potentialisent l'activité antitumorale des interleukines-2 et l'activité des monocytes.
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Gènes anti-cancer: Activez !
- Par vogot
- Le 20/09/2017
Les gènes considérés comme responsables de l'allongement de vie sont présents chez l'être humain, où ils jouent des rôles de prolongation de la durée de vie de 45%.
Ce qui signifie qu’un humain pourrait vivre, sous certaines conditions, jusqu’à un âge proche de 125 ans.
Bloquer l'apparition des cancers
Cette stratégie repose sur deux actions :
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bloquer l'apparition de tumeurs cancéreuses
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retarder le vieillissement
Pour empêcher l'apparition de cancers, dont le risque augmente avec l'âge, il est nécessaire d'activer le gène P53, dit "Tumor Suppressor Gene" (en français gène suppresseur de tumeur), et le gène P16 qui, lui aussi, contrôle les mitoses (divisions) cellulaires anarchiques.
Je vais vous indiquer tout de suite comment activer ces gènes.
Mais pour profiter d'une longue vie, éviter le cancer ne suffit pas. Il faut aussi ralentir le vieillissement.
Allonger la durée de vie
De nombreuses études avaient déjà montré la possibilité d'allonger la durée de vie de différentes espèces, dont des mammifères, en agissant sur des gènes spécifiques. Cependant, jusqu'à présent, ces techniques consistaient à intervenir sur l'embryon, pour modifier définitivement son patrimoine génétique, une approche évidemment impraticable chez l'être humain.
Une équipe du Centre national espagnol de recherche sur le cancer (CNIO), dirigée par María Blasco, a démontré que la durée de vie de souris pouvait être augmentée à l'âge adulte par un traitement unique intervenant directement sur les gènes de l'animal adulte. Cette thérapie s'est révélée efficace et sans danger chez les souris.
Cette thérapie génique consistait à introduire de nouveaux gènes d'enzymes de la télomérase. La télomérase répare les extrémités des chromosomes, appelées télomères, qui s'usent à chaque division cellulaire. Ce faisant, la télomérase fait "remonter dans le temps" l'horloge biologique, en retardant le vieillissement cellulaire et l'apoptose (mort cellulaire).
Cette étude montre qu'il est possible de développer une thérapie génique anti-vieillissement agissant sur la télomérase, sans augmenter l'incidence du cancer.
Favoriser naturellement votre télomérase et vos gènes suppresseurs de tumeur
Activer les gènes suppresseurs de tumeur et la télomérase peut se faire aujourd'hui chez les souris par des thérapies géniques.
Peut-être cela sera-t-il possible bientôt chez l'être humain, à l'heure actuelle je n'en sais rien.
Cependant, il se trouve qu'il existe des produits naturels qui peuvent contribuer à obtenir les mêmes effets, à savoir :
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le buplèvre (Bupleurum falcatum), une plante qui appartient à la famille des Apiaceae, qui a la propriété d'activer le gène P16 suppresseur de tumeur ;
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le resvératrol, un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites, active le gène P53 ;
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l’astragaloside IV, un composé présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), utilisée en médecine traditionnelle chinoise, a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire.
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Wplants, puissance 4 pour ce complexe antioxydant préventif reconnu par la communauté scientifique. Dotée d’un titrage optimal en principes actifs, cette synergie naturelle fait l’unanimité dans la communauté scientifique pour ses vertus médicinales reconnues et très prometteuses dans la prévention des maladies dégénératives.
Le Bupleurum falcatum activateur du gène P16
Le Bupleurum falcatum, ou buplèvre à feuilles en faux, est couramment considéré comme un détoxiquant cellulaire qui aide à lutter contre les infections chroniques et les états inflammatoires (en particulier les hépatites).
Plus récemment, le Bupleurum a vu sa popularité augmenter au vu des résultats obtenus dans le traitement du cancer. Ses principes actifs sont les saikosaponines A, B, C et D.
Parmi elles, c’est la forme A qui s’avère particulièrement intéressante mais rarissime. En effet, ce glycoside triterpénoïde est une forme très rare et coûteuse à obtenir puisqu’il faudrait consommer 50 g de Bupleurum pour obtenir 4 mg de saikosaponine A. C’est donc pour activer ce gène P16, le gène suppresseur de tumeur, qu’a été sélectionnée et isolée cette nouvelle substance d’origine végétale.
Plusieurs études ont démontré l’effet immunosuppresseur de la saikosaponine A3. En effet, de façon dose-dépendante, elle inhibe significativement la prolifération et l’activation des cellules T et induit l’apoptose (mort cellulaire) des cellules cancéreuses par voie mitochondriale.
Des chercheurs chinois ont également remarqué que les souris porteuses de cancers variables, dont le régime était enrichi en saikosaponine A, avaient une plus grande longévité que les souris saines !
Cette recherche animale enthousiasmante a déjà permis le développement de traitements sur l’homme dans les services oncologiques de plusieurs hôpitaux chinois.
Le resvératrol pour activer le gène P53
Le resvératrol et ses dérivés activent le gène P53. Le resvératrol est un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites.
Le resvératrol active dans la levure un "gène de longévité", augmentant la durée de vie de 80 %. Ses effets imitent ceux de la restriction calorique, la seule voie démontrée pour augmenter la durée de vie maximale. Le resvératrol active, comme la restriction calorique, des gènes "sirtuins" (SIR ou silent information regulator proteins). De la levure traitée avec du resvératrol vivait environ 38 générations contre seulement 19 pour la levure non traitée.
Le resvératrol bloque le développement de métastases osseuses dans certains types de cancers.
Contrairement à beaucoup de médicaments et à la chimiothérapie notamment, le resvératrol ne détruit pas les cellules saines mais il les protège.
Attention toutefois, il n'y a presque plus de resvératrol dans le vin rouge du fait de l'utilisation généralisée des pesticides, alors qu'il y en avait auparavant 8 à 10 mg par litre. Vous pouvez toutefois acheter du resvératrol extrait directement de raisin rouge de culture biologique, ayant conservé l'équilibre naturel de tous ses composés actifs : polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes et oligoproanthocyanes (OPC).
L'astragaloside IV pour activer la télomérase
L’astragaloside IV est présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), une plante bien connue dans la médecine traditionnelle chinoise, prescrite depuis des centaines d'années comme tonique pour prévenir l'affaiblissement des malades et les protéger contre les infections.
Or, de récentes recherches ont montré que l'astragaloside IV a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire.
Une étude pilote récemment publiée a examiné les effets d'un extrait d'Astragalus membranaceus, activateur de la télomérase. Cette étude a duré un an. Les sujets ont reçu un "pack" de suppléments nutritionnels en plus de l'activateur de la télomérase.
L'activité de la télomérase a été mesurée dans des cultures de cellules. Les résultats ont montré que l'astragale biologique active modérément la télomérase dans les kératinocytes, les fibroblastes et les cellules immunitaires en culture.
Dans un sous-groupe de sujets, la distribution de la longueur des télomères dans les leucocytes a été mesurée au début de l'étude et au bout de douze mois. Bien que la longueur moyenne des télomères n'ait pas augmenté, une réduction significative du pourcentage de télomères courts a été observée .
Wplants
WPLANTS est une association d’éléments naturels antioxydants formulée à partir des études scientifiques les plus récentes et les plus renommées dans le domaine de la prévention de maladies neurodégénératives grâce à l'extrait de rhizome de curcuma (Curcuma longa) composé à 95 % de curcuminoïdes.
Il réduit le stress oxydatif grâce à l'extrait de grenade (Punica granatum) composé à 40 % d’ellagitanins, améliore le système immunitaire grâce à la levure enrichie présente dans le sélénium (permet de protéger les cellules et aide au bon fonctionnement de la tyroïde), un micronutriment, à 0,22 % (Saccharomyces cerevisiae) et prévient du cancer d'un point de vue alimentaire et nutritionnel. Il peut être utilisé en complément d'une alimentation variée et équilibrée et d'un style de vie sain grâce à l'effet de l'extrait de sophora du Japon (Styphnolobium japonicum) composé à 95 % de quercetine.
Utilisation
Même si je ne dispose pas du recul nécessaire pour établir une utilisation stricte, je peux me baser sur :
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une prise quotidienne de 60 mg de resvératrol (1 gélule titrée à 95 % en proanthocyanidines et à 50 % en resvératrol)
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une prise quotidienne de Wplants (2 gélules au moment des repas)
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une prise de saikosaponine A dosée à 4 mg le soir et d’astragaloside IV le matin.
* Précaution d’emploi : comme la saikosaponine A est un vasodilatateur, comparable à la niacine, les personnes utilisant des vasodilatateurs coronariens, les femmes enceintes et allaitantes devraient s’abstenir d’utiliser la saikosaponine A.
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Fatigue, stress, baisse d'énergie saisonnière: le TOP des adaptogènes
- Par vogot
- Le 19/09/2017
Définition
Un adaptogène est une substance qui accroît de manière générale et non spécifique la résistance de l'organisme face aux divers stress (physique, chimique ou biologique) et situations stressantes qui l'affectent sans déclencher (ou peu) de réactions hormonales.
Baisse de moral, fatigue, manque d’entrain, difficultés à faire face aux différents stress qu’ils soient physiques ou psychologiques. La déprime saisonnière guette les organismes les plus fragiles.
Il est temps de réagir !
En parallèle de séances de luminothérapie, de la pratique d’une activité physique si possible en plein air, il existe des plantes spécifiques fortifiantes, capables de mieux gérer les stress quotidiens et de redonner l’énergie nécessaire pour ne pas sombrer dans le blues automnal et/ou hivernal.
Ces plantes regroupées sous le qualificatif « d’adaptogène » viennent des quatre coins du globe (Inde, Pérou, Chine, Corée…), chacune ayant ses propres spécificités mais un objectif commun : soutenir l’organisme dans ces périodes froides et peu ensoleillées et accroître sa capacité à résister aux effets d’une vie trop active.
Histoire
On doit ce concept de substances adaptogènes à Nicholai Lazarev, un chercheur soviétique. Dès le début de la seconde guerre mondiale son objectif a été de trouver des substances naturelles capables d’enrayer la fatigue des soldats et d’améliorer leurs performances. Ses premières trouvailles se sont axées sur des substances stimulantes, et bien que très performantes à un instant T, elles n’étaient pas sans danger sur le long terme.
Différentes plantes se sont donc démarquées des autres car elles étaient capables d’augmenter les capacités physiques et mentales sans stimuler à l’excès et sans épuiser l’organisme sur le long terme, en régulant de nombreux organes et fonctions physiologiques. Le concept de substances adaptogènes est ainsi né.
Les plantes ci-dessous répondent donc précisément à cette définition puisqu’elles augmentent les capacités physiques et mentales, sans stimuler à l’excès, et fournissent de l’énergie et un mieux être rapide lors de leur prise. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur chaque image.
L’Ashwagandha
La racine de Withania somnifera referme des flavonoïdes et plus spécifiquement des withanolides réputés pour combattre le stress et fortifier l’organisme, tout en luttant contre la fatigue intellectuelle.
Les études réalisées sur ce « ginseng indien » indiquent qu’il possède une action relaxante, calmante et qu’il améliore de façon significative les états de nervosité, d’anxiété et de fatigue mentale. De plus, les alcaloïdes qu’il contient, somnine et somniférine, permettent de restaurer un sommeil de qualité.
Pour un maximum d’efficacité, il est préférable de choisir un extrait breveté de racine d’ashwagandha, titré à 5% de Withanolides, et d’ingérer l’équivalent de 800 mg quotidiennement, deux heures avant le coucher. En effet, le procédé d’extraction spécifique qui n’utilise ni alcool, ni substances chimiques, permet de conserver l’intégralité des constituants naturellement présents dans la racine entière.
La maca
Ce « ginseng péruvien », de son nom latin Lepidium meyenii, est traditionnellement reconnu pour redonner vigueur et énergie à tous ceux qui le consomme. Cette plante en forme de navet, et appartenant à la famille de la moutarde, pousse sur la cordillère des Andes et est utilisée traditionnellement pour lutter contre le syndrome de fatigue chronique et pour stimuler les niveaux d’énergie globale et la force.
Des recherches suggèrent que cette plante péruvienne antifatigue favorise le bon fonctionnement des glandes surrénales.
Ses extraits standardisés en macamides et macaenes sont non seulement utilisés pour leurs propriétés énergisantes mais également pour leurs capacités à stimuler la vitalité sexuelle.
La prise de maca sous forme d’extraits standardisés est sûre, même à doses élevées et sur des périodes prolongées, à chaque âge de la vie dès l’adolescence.
Le ginseng panax
C’est certainement le plus connu des adaptogènes et la plante leader incontestée de la médecine chinoise. Globalement, elle restaure l’équilibre physique, intellectuel et émotionnel et est désormais parfaitement reconnue pour ses actions sur le tonus, l’énergie, la libido et la réduction du stress.
Le Radix Panax ginseng C.A. Meyer est le seul ginseng inscrit à la pharmacopée. Ses mécanismes d'actions sont loin d'être totalement élucidés mais ses effets thérapeutiques sont attribués à ses principes actifs, les ginsénosides. On compte d’ailleurs à ce jour plus d’une quarantaine de ginsénosides actifs.
Ils agissent par différents mécanismes d'action et l'on pense que chaque ginsénoside pourrait avoir ses propres effets spécifiques selon les tissus où ils s'exercent. En régulant certains organes (notamment l’axe hypothalamo-hypophysaire et les surrénales) et de multiples fonctions physiologiques - sans stimuler à l’excès ni freiner les fonctions normales – il procure un effet général tonifiant, et sans effet rebond.
Toutefois, le contenu en ginsénosides du ginseng peut varier selon l'espèce, l'âge de la plante, la partie de la plante, la méthode de conservation, la saison de la cueillette et la méthode d'extraction. Ainsi, tous les extraits de Radix panax ginseng ne se valent pas et le pourcentage de standardisation en ginsénosides est primordial pour une efficacité optimale. Il doit se situer aux environs de 15% (de 10 à 15%) de ginsénosides.
Une cure d’un mois peut donc être envisagée en cas de déprime saisonnière afin de faire face aux demandes multiples du quotidien.
La rhodiola
La rhodiola rosea possède des effets psychostimulants et réduit ainsi les symptômes dépressifs légers à modérés. Cette plante sibérienne adaptogène est capable d’accroître l’endurance, les capacités cognitives et la vigueur sexuelle. C’est une des toutes premières plantes adaptogènes étudiées dans les années 1960 par les scientifiques russes et scandinaves.
Elle stimule le métabolisme énergétique cellulaire et agit également en réduisant la concentration de différents métabolites produits au sein de l’organisme suite à des stress, et notamment la CRF (Corticotropin Releasing Factor), reconnue pour son rôle dans la fatigue mentale.
Pour de réels effets rapides il faut miser sur des extraits standardisés en rosavine et en salidroside.
Le schisandra
La baie rouge de schisandra sinensis qui pousse au nord de la Chine est traditionnellement utilisée pour restaurer la vitalité, la résistance, l’endurance physique intellectuelle et sexuelle. Elle renferme une substance, la schizandrine, capable d’augmenter la résistance physique et intellectuelle, de moduler les niveaux de cortisol observés lors de stress chroniques, de stimuler l’activité des corticosurrénales et ainsi d’augmenter la vitalité.
Les extraits standardisés de schisandra sont donc conseillés, à raison de 200 mg par jour, en cas de surmenage et peuvent être utilisés durant des périodes prolongées – plusieurs semaines à plusieurs mois - sans effets secondaires ni contre-indications.
L’Eleuthérocoque
Ce ginseng sibérien (Eleutherococcus senticosus ou acanthopanax) est originaire du nord de la Chine et de la Sibérie. C’est un fabuleux adaptogène adrénergique qui permet à l’organisme de mieux résister au stress, d’améliorer les performances mentales et sportives et de réduire la fatigue intellectuelle, particulièrement dans les périodes hivernales.
Selon diverses études, cette plante venue du froid renforcerait les capacités de travail et de concentration et réduirait la sensation de fatigue générale. De la famille des araliacées, tout comme le ginseng coréen, il renferme des substances actives, aux propriétés similaires à celles des ginsénosides. Les deux plus abondantes étant les éleuthérosides B et E.
Certaines personnes très sensibles au ginseng coréen et le supportant assez mal, répondent le plus souvent mieux à l’éleuthérocoque.
Oméga 3 - EPA +
Nous possédons tous un cerveau émotionnel et un cerveau cognitif, dont les aires de fonctionnement se répartissent séparément à l'intérieur de l´organe. Or la gestion des aléas du stress émotionnel nécessite plus particulièrement un bon équilibre entre acides gras polyinsaturés oméga 3 et oméga 6. De multiples études, en effet, ont montré qu'en cas de schizophrénie ou de dépression les niveaux d'acides gras polyinsaturés oméga 3 dans les cellules cérébrales sont anormalement bas, alors que le taux de AA (acide arachidonique), issu de l´oméga 6, est trop élevé.
L'importance de l'utilisation d'oméga 3 en cas de dépression, de schizophrénie ou simplement d'instabilité émotionnelle est donc cruciale. Mais, pour donner aux aires émotionnelles du cerveau les moyens de fonctionner correctement, il faut surtout fournir à ce dernier un complément d'EPA. C´est en effet ce composant naturel de l'oméga 3 qui a pour faculté d'inhiber la production d'acide arachidonique.
Afin, cependant, de ne pas réduire trop longtemps la production d'acide arachidonique (AA), il est conseillé de revenir ensuite à l'utilisation d'oméga 3 dont les proportions en EPA et DHA correspondent à celle que l'on trouve dans la nature (3 pour 2 environ).
L’astragale
Surtout reconnue comme une véritable fontaine de jouvence, l’astragale (Astragalus membranaceus) est également fréquemment utilisée par la médecine chinoise pour aider l’organisme à se protéger des stress quotidiens et chroniques, qu’ils soient physiques, mentaux ou émotionnels.
C’est une plante adaptogène possédant une forte teneur en composés actifs (polysaccharides, astragalosides …) qui stimulent notamment le système immunitaire, hépatique et cardiovasculaire. De plus, elle facilite l’action des macrophages, les cellules qui recouvrent et attaquent les corps étrangers. L’organisme se trouve donc renforcé et peut davantage prévenir et affronter les attaques extérieures, comme les bactéries et les virus.
Chaque individu est différent de son voisin, de son conjoint ou des autres membres de sa famille. Il n’existe donc pas UNE plante adaptogène mais DES plantes qui conviennent parfois mieux à certaines personnes.
C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à faire des cures régulières d’une plante adpatogène, allant de 1 à 3 mois, et d’en tester une autre à la cure suivante.