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7 mythes sur la santé et notre corps
- Par vogot
- Le 03/08/2010
Nous avons tous des idées reçues sur le corps et la santé, qui influent sur certains de nos comportements de la vie de tous les jours. On est tellement sûr de leur véracité qu'on ne cherche plus à savoir si elles sont fondées. Vous trouverez dans ce dossier 7 de ces mythes qui font partie de notre quotidien et que vous pourrez bientôt oublier !
La première des idées reçues concerne le sport.
S'étirer avant de faire du sport permet d'éviter les blessures
Jusqu'à présent, aucune étude scientifique n'a pu démontrer que s'étirer avant et après la pratique d'un sport pouvait diminuer les risques d'accidents musculaires.
D'après une étude récente de l'université du Nevada, ce serait même l'inverse : les étirements suivant la pratique sportive affaibliraient le muscle et augmenteraient les risques d'accidents. Il est donc plus recommandé de bien insister sur l'échauffement avant de pratiquer un exercice plus intense.
Les oeufs, source de cholestérol
Dans les années 60-70, des scientifiques avaient établi une relation entre le cholestérol présent dans le sang et les maladies cardio-vasculaires.
Or, un oeuf contient 1,6 gramme de graisses saturées (moins que dans le lait) et ne représente donc que 213 milligrammes de cholestérol soit moins que les 300 milligrammes quotidiens recommandés par les spécialistes
On ne peut rien faire pour diminuer le risque de cancer
On estime que pratiquement la moitié des décès par cancers sont dus aux conditions sociales et environnementales ainsi qu'à un choix de vie et d'alimentation qui n'est pas sain.
Afin de mettre toutes les chances de votre côté, il est donc recommandé de mener une vie saine en évitant la consommation de tabac et d'alcool, de manger équilibré (penser aux 5 fruits et légumes par jour) et bien sûr de pratiquer une activité physique régulière!
Il faut boire au moins 8 verres d'eau par jour
Un article paru en 1945 aux Etats-Unis dans la "littérature scientifique" avait été mal expliqué.
Il disait que le corps avait besoin de 2,5 litres d'eau par jour pour bien fonctionner mais n'expliquait pas clairement que la plus grande source d'apport en eau provenait de notre alimentation (surtout les fruits et légumes). Le conseil qui aurait dû être donné est de boire lorsque vous avez soif et de ne pas négliger les fruits et légumes surtout en été.
Nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau
Vous avez probablement déjà entendu dire que l'être humain n'utilise qu'une infime partie de ses capacités cérébrales, probablement pour nous faire croire que nous possédons un potentiel insoupçonné.
On attribue d'ailleurs (et à tort) cette déclaration à Albert Einstein. Les études réalisées depuis à l'aide de scanners IRM montrent au contraire qu'aucune partie du cerveau reste non sollicitée. En réalité, tout dépend de la tâche que l'on demande au cerveau de réaliser !
Le poil rasé repousse plus épais, plus dense et plus foncé
Il est étrange que ce mythe persiste alors que dès 1928, une étude comparative entre les poils rasés et non rasés avait conclu qu'il n'y avait entre eux aucune différence en terme d'épaisseur, de noirceur ou de vitesse de repousse.
En réalité, quand le poil est rasé, son extrémité est émoussée. Avec le temps et l'usure, cette extrémité devient plus épaisse mais la base du poil reste de même largeur. Quant à sa couleur, le poil rasé ne peut que se décolorer et uniquement avec le vieillissement ou l'exposition aux rayons UV.
Lire avec une faible lumière abîme les yeux
Depuis tout petit, on vous répète certainement de ne pas lire quand la luminosité est faible car cela va vous abîmer les yeux.
Des recherches ont pourtant montré que lire quand il y a peu de lumière fatigue certes les yeux mais que le phénomène n'est que temporaire : tout revient dans l'ordre par la suite. Il n'y aura donc pas de séquelles à long-terme sur l'organe.
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Régimes amaigrissants: la grande illusion !
- Par vogot
- Le 14/07/2010
Bien des gens pensent que le petit régime amaigrissant auquel ils s’astreignent aux beaux jours pour retrouver la ligne ne peut pas faire de mal à la santé. La réalité est pourtant tout autre : improviser un régime est sans doute le meilleur moyen de fragiliser santé et de mettre le doigt dans un engrenage qui condamne, pour longtemps, à surveiller son poids.
Le régime est un phénomène saisonnier. Dès les premiers frissons printaniers, se réveille chez la femme – et de plus en plus souvent chez l’homme – l’envie de correspondre aux canons actuels de la beauté. Des dizaines de régimes existent déjà, mais il s’en crée malgré tout de nouveaux chaque année.
Et, parallèlement, le nombre de personnes en surcharge pondérale ne cesse d’augmenter !
Vous êtes nombreux à avoir essayé de faire un régime : en cessant de manger, en suivant le conseil avisé d’un proche, après avoir lu un article dans un journal ou acheté un livre. Combien d’entre vous sont-ils parvenus à maigrir ? Et combien ont stabilisé leur poids ? Une infime minorité parmi tous ceux qui ont essayé peut se targuer d’avoir atteint son but. Pourquoi ?
Pourquoi les régimes, ça ne marche pas ?
- Les raisons métaboliques
Les régimes cherchent en général à créer une balance énergétique négative de manière à ce que les dépenses soient plus importantes que les entrées, comme en période de disette. On traque ainsi par tous les moyens les calories superflues. Mais cette manière d’agir est, par avance, vouée à l’échec.
Si le régime n’est pas accompagné d’une pratique sportive de bon niveau, au moins 25 % de la perte de poids correspond à une perte de masse musculaire. Or cette masse disparue consomme chaque jour, pour son simple entretien, une certaine quantité d’énergie qui, n’étant plus nécessaire, est économisée.
Du fait de la perte en muscle, le coût énergétique des mouvements coûte également beaucoup moins.
La diminution des dépenses nécessaires à la digestion des aliments est plus faible du fait de la restriction imposée.
L’organisme s’adapte progressivement à la restriction calorique en utilisant mieux les aliments. Son rendement s’améliore, les déchets diminuent.
Au bout du compte, plus on diminue l’apport calorique, plus les dépenses diminuent et le moment est vite atteint où il n’est plus possible de maigrir sauf en mettant sa santé en danger.
- Les raisons psychologiques
À la difficulté de perdre du poids (surtout si on a déjà fait plusieurs régimes amaigrissants), de descendre au-dessous de l’inévitable plateau ou/et de s’y maintenir, s’associent nombre de sentiments négatifs comme celui d’être victime d’une profonde injustice (« Pourquoi je ne peux pas manger à ma faim sans prendre un kilo ? ») ou celui d’éprouver de la jalousie envers celles et ceux qui peuvent manger librement. L’abandon des bonnes résolutions est donc inconsciemment programmé, malgré des conséquences désastreuses aujourd’hui bien connues : reprise pondérale au-delà du poids initial, forte dévalorisation de soi, dépression, désintérêt pour la vie et pour soi.
Enfin, manger permet souvent de remplir une sensation de vide, de calmer une angoisse, de prendre de la distance par rapport à un événement douloureux. Mais ici aussi l’échec est programmé car le vrai problème, lui, n’a pas été réglé.
- N’est pas mince qui veut
N’est pas mince qui veut, de même que ne prend pas des kilos qui veut. Notre corps est programmé, tout comme notre constitution. Aussi quelqu’un qui est né trapu ne pourra-t-il jamais rivaliser avec un top-modèle.
Par ailleurs, en dehors de toute baisse des fonctions hormonales, la prise de poids se fait insensiblement, et très naturellement, lorsque l’on avance en âge.
Enfin, de nombreux obèses présentent une prédisposition génétique et dans un tel cas, aucun régime n’a donné jusqu’à ce jour de résultats durables dans le temps.
- L’impact du stress
Le stress psychologique, quelle que soit son origine, induit immédiatement la sécrétion d’une substance, le neuropeptide Y, au niveau de l’hypothalamus et du système sympathique. Ce neuropeptide stimule à son tour des récepteurs situés à la surface des cellules du tissu graisseux. Les cellules graisseuses se multiplient alors en même temps que sont créés de nouveau vaisseaux sanguins afin d’assurer les besoins nutritionnels des nouvelles cellules. Certains autres stress comme l’exposition au froid prolongé induisent les mêmes effets.
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Les 3 singes de la sagesse
- Par vogot
- Le 15/06/2010
Les singes de la sagesse sont un symbole représenté par trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième les oreilles et le troisième la bouche. Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal ». À celui qui suit cette maxime, il n'arrivera que du bien. Une des plus anciennes représentations connues de ces trois singes se trouve à Nikko au Japon. Elle est attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634). En japonais, les trois singes sont appelés Mizaru pour l'aveugle, Kikazaru pour le sourd, et Iwazaru pour le muet. Ces trois noms signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, leurs noms signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre », car selon le principe de la secte originelle, si l'on respecte ces trois conditions, le mal nous épargnera. Ils constituent aussi un jeu de mots sur zaru (forme verbale négative) et saru (singe). Ils sont venus de Chine et ont été introduits par un moine Bouddhiste de la secte Tendai vers le 8ième siècle. Ils étaient à l'origine associés à la divinité Vadjra. Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes. Une autre interprétation est également connue : Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit… Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent… Il y a ceux qui entendent et voient des choses, et n'en parlent pas…
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Gemmothérapie
- Par vogot
- Le 23/05/2010
Lorsqu'il s'agit d'utiliser les produits naturels à des fins curatives, ce sont bien souvent les grands-mères qui détiennent le monopole de la médecine douce. A l'aide de plantes diverses et variées, elles sont souvent capables d'apaiser, de revigorer ou de guérir certaines maladies bénignes de la vie courante.
Mais au cours du vingtième siècle, cette utilisation de la flore a trouvé son nom, et son représentant : il s'agit de la gemmothérapie, une médecine non conventionnelle fondée par Pol Henry milieu du 21ème siècle. Une définition de la gemmothérapie reprendrait les mots « tissus embryonnaires » et « végétaux »... mais de manière plus explicite, la gemmothérapie est la médecine basée sur l'utilisation de jeunes pousses, de bourgeons ou de radicelles, à savoir toute matière végétale encore en pleine croissance.
La gemmothérapie reprend ces éléments végétaux pour les faire macérer dans un mélange d'eau, d'alcool et de glycérine pour obtenir ce qui sera tout simplement appelé le « macérât glycériné ». La solution utilisée pour traiter le bourgeon est appelée « solution galénique » et s'organise de la manière suivante : les bourgeons frais sont mis à macération dans un mélange d'alcool et de glycérine végétale. C'est le résidu de cette macération qui sera ensuite dilué dix fois dans un nouveau mélange d'eau, d'alcool et de glycérine pour obtenir le macérât glycériné D1.
Etymologiquement, le mot « gemmothérapie » provient du latin « gemmae » qui signifie bourgeon... ainsi que pierre précieuse. Le principe de la gemmothérapies est le suivant : Pol Henry, supposant que toute « l'énergie informative » indispensable au développement d'un végétal se trouvait dans les bourgeons, il considéra que le méristème (la zone de croissance des plantes) contenait cette dernière énergie. C'est en effet dans ses bourgeons que se trouve toute la puissance d'un végétal, et le docteur Henry chercha un moyen de mobiliser ces « énergies biologiques potentielles ».
Si pour bien comprendre la gemmothérapie il faudrait se plonger dans une terminologie barbare de parties végétales ainsi que dans un casse tête chimique, la gemmothérapie ne repose cependant sur aucune conclusion scientifique. Il est en effet impossible à ce jour de décrire qualitativement ou quantitativement l'efficacité de cette médecine qui est bien « non conventionnelle ».
La gemmothérapie s'administre par voie interne, avec une posologie bien définie du nombre de goutes de macérât à utiliser. Mais si la gemmothérapie semble être une réponse saine et relativement efficace à certains maux, rappelons que cette médecine n'est pas reconnue par l'Ordre des médecins comme telle, et qu'elle n'a fait l'objet d'aucune étude particulière. En conséquence, la gemmothérapie n'est remboursée ni par la Sécurité Sociale ni par les mutuelles. Les principaux pays demandeurs en matière de gemmothérapie sont la France, la Belgique et l'Italie, qui semblent trouver dans le macérât glycériné un soin approprié à certains maux.
Lien utile: Gemmothérapie
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Que faire le matin en se levant pour être en forme toute la journée ?
- Par vogot
- Le 15/01/2009
Petits conseils personnels adaptables à tous :
- L'ESPRIT - Faire le vide dans sa tête, car le cerveau à extériorisé dans la nuit, par des rêves ou des cauchemards, tout ce qui a été emmagasiné au cours de votre vie, depuis votre Naissance "spirituelle" à votre mort "corporelle".
- L'OUIE - Ecouter de la musique douce, afin que ce sens ne soit pas agressé par des ondes polluant une partie de votre cerveau.
- L'ODORAT - Diffuser une huile essentielle ou bien faire bruler de l'encens, afin que ce sens développe dans la journée des capacités insoupçonnables et insoupçonnées.
- LA VUE - Regarder un diaporama d'images (paysages, natures mortes) pour que ce sens soit apaisé, car nous sommes entourés d'une telle beauté divine, que nous avons parfois du mal à observer qu'elle est là, devant nos yeux.
- LE GOUT - Faire un petit déjeuner complet et substanciel, varier le sucré et le salé, pour éveiller nos papilles. Ce sens est émoussé par des petits-déjeunés trop rapides et parfois inexistants.
- LE TOUCHER - Etreindre les personnes qui vous sont chères, car c'est par ce sens que nous ressentons le mieux tout ce qui nous entoure.