La belle vie après un régime ? Tout le contraire !
Aucun régime ne peut être suivi la vie durant. De ce fait, son arrêt signe la plupart du temps la reprise pondérale et l’installation de troubles de santé ou de problèmes psychologiques.
- Les méfaits physiques
L’abandon du régime est quasiment toujours suivi par une reprise de poids caractérisée par l’augmentation de la masse grasse qui se répartit préférentiellement au niveau abdominal (ce qui augmente le risque d’accident cardiovasculaire). Cette augmentation entraîne une meilleure isolation thermique responsable de la diminution des dépenses énergétiques nécessaires au maintien de la température centrale à 37 °C. D’où le retour à un poids supérieur au poids initial. Quant à la masse musculaire perdue, elle n’est souvent jamais récupérée ce qui entraîne une fatigabilité accrue et une vie encore plus sédentaire.
En même temps que la masse musculaire fond, il se crée une déminéralisation osseuse pouvant aboutir à une ostéoporose vraie.
La restriction calorique aggrave les déficits en minéraux et vitamines, dont certains sont reconnus faciliter la prise pondérale : c’est le cas des déficits en fer(responsable d’une baisse du niveau d’activité physique), en magnésium et vitamines du groupe B (qui diminue le transport du glucose, aggrave la résistance à l’insuline, facilite la synthèse de graisse…) et en vitamine C (qui entraîne une élévation du taux de cortisol sanguin avec pour conséquence, l’augmentation de la prise alimentaire quotidienne, l’aggravation de la résistance à l’insuline et la facilitation d’un diabète gras).
D’autre part, ces déficits vitaminiques et minéraux participent à l’installation durable de troubles du comportement alimentaire, notamment de l’attirance pour le sucré.
La répétition des régimes restrictifs induit ce qu’on appelle le « syndrome du yo-yo » responsable d’une augmentation du risque de décès par affection cardiovasculaire de 50 à 60 %, risque qui s’ajoute au risque propre au surpoids préexistant.
La rapidité de la fonte pondérale entraîne souvent d’importants désagréments inesthétiques tels que le tablier abdominal, la flaccidité mammaire et/ou fessière… Le recours à une chirurgie reconstructrice est alors à envisager, mais seulement après stabilisation durable du poids. Ce qui est rare. Le glissement vers la dépression devient alors inévitable.
- Les méfaits psychologiques
Scinder le monde de l’alimentation selon des critères manichéens (bon/mauvais) déclenche insensiblement une série de processus psychologiques délétères :
Pour tout être normalement relié à ses émotions, l’utilisation du terme « mauvais » dans le domaine de l’alimentation ravive une peur archétypale, probablement enregistrée depuis des millénaires au cœur même de nos codes génétiques, celle que nos ancêtres lointains devaient affronter en périodes de disette intense en prenant le risque de consommer des aliments inconnus donc potentiellement mortels.
La négation des préférences et des habitudes alimentaires ébranle un équilibre déjà fragile, élève le niveau d’anxiété, précipite vers l’angoisse et la dépression.
Manger différemment expose à la marginalisation.
La contingence de l’individu n’étant pas prise en compte, les mesures proposées sont le plus souvent irréalisables. Nombre de personnes ont des horaires difficiles, des trajets longs et fatigants. Elles ne sont pas prêtes à sacrifier une partie du peu de leur temps de loisirs et de repos à rechercher de nouvelles aires d’achats ou/et à confectionner des plats nouveaux.
La pensée est obnubilée par la relation conditionnelle à l’aliment. Par exemple : « Je ne mange ceci qu’à condition que cela ne me fasse pas grossir ! »
La pensée est tendue vers un but inaccessible : « Je rêve d’un corps qui me permettrait de… » Corps de rêve, corps de souffrance.
La pensée est prisonnière du système de perfection : « Il faut que je tienne, que je ne craque pas ce soir chez nos amis chez qui on est invité, elle qui fait toujours des choses excellentes… », « Je dois absolument rentrer dans mon maillot de bain pour aller sur la plage sur été ! » Cet idéal inaccessible conduit à l’échec, à l’auto-accusation, à la culpabilité et à la dévalorisation.
Sous l’effet du stress, nous avons souvent tendance à chercher dans la nourriture un réconfort. Malheureusement, chez la personne contrainte à un régime, le réconfort n’arrive pas, aussi son stress augmente-t-il et de ce fait, continue-t-elle de manger jusqu’à l’écœurement, au vomissement, à la honte et à la culpabilité…
La recette miracle n’existe pas
La prise pondérale s’est, dans la grande majorité des cas, installée de façon lente, insidieuse, sur des années. Sa régression ne peut être que lente pour être durable et bien supportée. De plus, seul l’apprentissage de nouvelles habitudes de vie peut garantir la stabilisation durable du poids à un niveau satisfaisant tant au point de vue médical qu’individuel.
L’acquisition de nouvelles habitudes alimentaires
L’adoption d’un rééquilibrage alimentaire qui fait la part belle aux aliments à index glycémique bas ou/et riches en acides gras oméga 3, est certainement la meilleure recommandation nutritionnelle qu’on puisse faire aujourd’hui.
En pratique, cela revient à :
Consommer peu de céréales raffinées, de féculents sous forme de tubercules (pommes de terre, patates douces), de jus et de nectars de fruits du commerce.
Privilégier les légumes verts, les légumes secs, les fruits frais, les noix et autres oléagineux secs.
Et préférer à la viande, les compléments naturels et bio riches en oméga 3.

L’apport d’aliments à IG bas met à l’abri de la sécrétion d’insuline inadaptée en fin de repas (responsable du grignotage le repas à peine terminé). L’apport d’aliments riches en oméga 3 garantit une utilisation immédiate des graisses (et non leur stockage) tout en satisfaisant la régulation des phénomènes des réactions inflammatoires et allergiques.
Les petits gestes qui sauvent
Plutôt que de céder à la pulsion, il est possible d’adopter un comportement différent afin de distraire le mental et de « laisser passer l’orage » intérieur : pratiquer de profondes inspirations suivies de longues expirations, boire un grand verre d’eau, chanter une chanson aimée, téléphoner à un(e) ami(e)…
La reconquête du plaisir
Retrouver le plaisir de manger nécessite d’être accompagné. Tant que n’est pas identifié ce qui se passe quand nous sommes subitement pris par l’envie de manger pour combler un manque, nous ne pouvons pas savoir quel véritable besoin nous ignorons et qu’il nous faudrait justement satisfaire.
Céder à la pulsion alimentaire, c’est comme si, lorsqu’un voyant rouge s’allume au tableau de bord de notre voiture, nous ouvrions le capot et mettions de l’huile sans avoir pris la précaution d’identifier le manque réel (eau, liquide de frein…). Nous n’aurions pas l’idée d’opérer ainsi avec notre auto, mais c’est pourtant ainsi que nous agissons avec notre propre corps.
Vous avez besoin d’« apprendre d’où vient la panne » ! Vous apprendrez ainsi à satisfaire vos véritables besoins tant au niveau des relations interpersonnelles (besoin d’être respecté, reconnu…) que des aspirations de réalisation personnelle (faire enfin ce que vous avez toujours rêvé de faire).
Les naturopathesproposent des thérapies adaptées à ce type de travail sur soi : gestalt-thérapie, thérapies cognitives et comportementales, EMDR.
Retrouver une qualité et un temps de sommeil suffisant
Des troubles chroniques du sommeil pourraient être à l’origine de certains surpoids. Ainsi, chez les personnes dormant régulièrement un maximum de 5 heures par nuit, le taux plasmatique de ghréline est élevé d’environ 15 % et celui de leptine abaissé dans la même proportion par rapport à la population dormant plus que cela.
La première hormone favorise l’appétit, la seconde le freine. Comme leur rapport était significativement perturbé dans cette cohorte, la prise pondérale apparaît alors comme une suite logique.
Les fleurs de Bach, une aide précieuse pour infléchir nos comportements
Comme face à de nombreuses situations, presque tous les remèdes floraux peuvent trouver une indication. Reconnaître lesquels sont efficaces chez soi exige d’observer nos comportements et leurs motivations. Trois exemples :
Chicory est souvent indiqué au cours de la dépendance au sucré.
Aspen est en relation avec la peur du manque.
Agrimony chez le joyeux luron qui remet toujours le régime au lendemain.
Quelques compléments alimentaires bien utiles
La quasi-totalité des compléments alimentaires destinés à la perte de poids (d’origine naturelle ou pas) sont formulés selon la même recette : il s’agit le plus souvent d’un mélange de draineurs, de stimulants digestifs, de coupe-faim et d’excitants. Aucune de ces formules ne peut être sérieusement recommandée.
En revanche, quatre compléments peuvent grandement faciliter la perte de poids.
Griffonia simplicifolia : sa forte teneur en 5-HTP permet à notre cerveau de retrouver des taux satisfaisants en sérotonine et de prendre les épreuves de la vie de façon plus zen (6 gélules par jour). La prise alimentaire s’en trouve significativement diminuée.
Gymnema sylvestris : garder en bouche pendant une minute le contenu d’une gélule permet de gérer les pulsions pour le sucré.
DetoxFort : pour se défaire des toxines emmagasinées et éviter les phénomènes de surcharge hépatique lors des périodes d’amaigrissement.
Garcinia Cambogia : permet une diminution du stock de graisses, du poids corporel, ainsi qu’une diminution du cholestérol.




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