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Fake News répandues par les lobbies et cautionnées par les autorités.
- Par vogot
- Le 16/04/2018
Fake news, qu'est-ce que c'est ?
Les fake news (ou fausses nouvelles) sont des informations délibérément fausses ou truquées (fake veut dire en anglais « faux, truqué ») émanant en général d'un ou de plusieurs médias, d'un organisme (lobby) ou d'un individu. Elles participent à des tentatives de désinformation, que ce soit via les médias traditionnels ou via les médias sociaux, avec l'intention d'induire en erreur dans le but d'obtenir un avantage financier ou politique.
Loi, projet de loi
Le président français annonce qu'avec la nouvelle loi, «en cas de propagation d'une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge au travers d'une nouvelle action en référé qui permettra, le cas échéant, de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur, voire de bloquer l'accès au site Internet.» Il souhaite par ailleurs renforcer les pouvoirs du CSA pour «lutter contre toute tentative de déstabilisation par les services contrôlés ou influencés par des États étrangers», ce qui pourra passer par «la suspension ou l'annulation» de leurs conventions avec le régulateur.
Lutter contre les fake news implique de définir ce qui entre dans le champ de la désinformation, de la propagande politique, ou de la simple liberté d'expression. Le chef de l'État propose donc aux médias d'entamer une «réflexion» déontologique sur le sujet.
Comme dit la citation: "Que chacun balaie devant sa porte et les rues seront nettes". Je suggère donc à toute personne voulant faire des "Fake News" un cheval de bataille, de commencer par celles que je pointe du doigt dans cet article.
Des efforts qui rendent malades
Problème, ces « Fake News » sont reprises et cautionnées par les autorités de santé.
À force de désinformation, beaucoup de Français tombent malades.
Ils sont convaincus de se faire du bien. Ils font des sacrifices. Ils dépensent. Mais ils ruinent leur santé !!
Alors, êtes-vous concerné vous aussi ? Faites-vous certaines de ces erreurs fatales inspirées par la manipulation médiatique ?
1° « Pour être en bonne santé, je bois tous les matins un bon jus d’orange »
C’est écrit sur les boîtes de corn-flakes, enseigné dans les écoles, affiché dans les hôpitaux et les salles d’attente des médecins, publié sur les dépliants du « Programme National Nutrition Santé », financé par le gouvernement.
Et pourtant, les études scientifiques sont formelles : boire du jus d’orange le matin est aussi mauvais que de boire du Coca-Cola.
Le jus de fruits contient autant de sucre que les boissons gazeuses, et parfois encore plus !
Une étude de l’université de Harvard révèle que les jus de fruits sont aussi coupables que les sodas dans l’épidémie de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancers. Boire un verre de jus de fruits frais par jour augmente le risque de diabète de 21 % !
Un verre de jus d’orange ou de pomme contient autant de sucre et plus de calories qu’un verre de Coca-Cola.
Peu importe que le jus soit fraîchement pressé ou sorte d’une bouteille à base de concentré.
Le sucre est là, hyperassimilable. Il passera comme un missile à travers l’intestin et dans le sang. Il fera brusquement monter la glycémie, entraînant une décharge d’insuline qui provoquera une crise d’hypoglycémie sur le coup des 11 heures.
Les spécialistes en nutrition de Harvard recommandent au contraire de manger des fruits frais entiers, en particulier des myrtilles, du raisin et des pommes, qui sont liés à un risque plus faible de diabète de type 2.
2° « Le pain complet est très bon pour la santé »
Sous prétexte que le pain blanc est mauvais pour la santé, le pain complet est partout présenté comme l’alternative saine, traditionnelle, à manger sans modération.
Certes, le pain blanc fait à partir de farine ultraraffinée ne vous apporte que des calories vides, de l’amidon qui se transforme en sucre pur dans l’estomac.
Pour autant, le pain complet est à peine meilleur. Il ne mérite en aucun cas de tenir une place centrale dans un régime alimentaire protecteur.
Parce qu’il contient du son (l’enveloppe des grains de céréales), le pain complet contient plus de pesticides que le pain blanc. S’il contient plus de fibres que le pain blanc, il reste un aliment pauvre en vitamines et minéraux, par rapport à son apport calorique.
Contrairement aux idées reçues, son index glycémique est aussi élevé que celui du pain blanc (71), soit supérieur au sucre de table (67) !!
Comme le jus d’orange, le pain complet du petit-déjeuner fait monter brutalement votre glycémie, entraîne un pic d’insuline et donc une crise d’hypoglycémie à 11 heures.
Ni le pain complet, ni les céréales complètes ne doivent être particulièrement recherchés dans le cadre d’une alimentation saine.
3° « Ne pas oublier un produit laitier à chaque repas »
Ah… les produits laitiers ! L’aliment santé par excellence. Il en faut « 3 ou 4 par jour », selon le Plan National Nutrition Santé. L'horreur suprême.
Et le gouvernement est là pour rappeler les parents déficients à l’ordre. Souvenez-vous des distributions gratuites de lait dans les écoles maternelles… La consigne, mille fois répétée, de consommer des produits laitiers pour leur « calcium » indispensable à la croissance et au squelette.
Ces campagnes ont durablement marqué les esprits (Les produits laitiers sont nos amis pour la vie). Elles n’avaient pourtant pas pour objectif prioritaire la santé de la population mais… d’écouler les surplus de l’industrie laitière !
Je ne le dirai jamais assez : le lait de vache est fait pour les petits veaux.
Le veau pèse 45 kg à la naissance. Il monte à 300 kg pour son premier anniversaire !!
Tant mieux pour lui ! Mais le petit homme n’a pas les mêmes besoins.
Cela fait 170 ans (1850) qu’il a été clairement démontré que le lait de chaque espèce possède une composition unique. Chaque espèce a des besoins nutritionnels particuliers selon sa vitesse de croissance, son exposition aux infections, ou encore selon les tissus à développer (cerveau chez l’homme, muscle chez le veau…).
Le lait humain est de loin le plus complexe des laits des mammifères. Il contient plus de 200 molécules différentes de sucre, contre seulement 30 à 50 chez la souris et la vache.
Il contient en revanche trois fois moins de protéines que le lait de vache. Et, bien sûr, il ne contient pas les « facteurs de croissance bovins » (rBGH) présents dans le lait de vache, qui permettent la prodigieuse croissance musculaire du veau.
Ces facteurs de croissance bovins favorisent la croissance des tumeurs chez l’homme, ce qui pourrait expliquer pourquoi le cancer de la prostate est plus fréquent chez les gros consommateurs de lait.
Malgré les progrès dans la composition des laits maternisés, les enfants allaités par leur mère continuent donc à avoir moins d’infections, moins de diabète, moins de risque d’obésité, moins de maladie cœliaque (intolérance au gluten).
Concernant les adultes, le tableau est pire. Les trois quarts de l’humanité n’ont pas les enzymes digestifs leur permettant d’assimiler les produits laitiers. En France, c’est 41 %. De nombreux problèmes digestifs, immunitaires, infectieux, pourraient être provoqués par des intolérances (non détectées) aux produits laitiers.
Le lait rend-il au moins les os solides ?
Non.
Les femmes asiatiques, qui ne boivent jamais de lait, ont moins d’ostéoporose et de fractures que les Scandinaves, championnes du monde de la consommation de lait.
Une étude suédoise a montré une plus forte mortalité et un plus grand risque de fracture dans le groupe buvant le plus de lait.
À noter en outre que l’essentiel du lait provient aujourd’hui d’élevages en batterie, de vaches prenant des antibiotiques, nourries de tourteau de soja OGM et autres céréales arrosées de pesticides.
On trouve donc dans le lait non-biologique de forts taux de pesticides et d’antibiotiques.
Historiquement en France, les produits laitiers furent une source majeure de contamination aux PCB (perturbateurs endocriniens). Les taux ont toutefois reculé depuis le début des années 2000 suite à la loi de 1986 interdisant les PCB.
Alors le lait, aliment santé ? Je réponds : « Peut mieux faire ! »
4° « Attention aux œufs, riches en cholestérol ! »
Alors que le pain, le jus de fruits, les produits laitiers et le chocolat en poudre sont à l’honneur au petit-déjeuner, on vous met en garde… contre les œufs, qui contiendraient trop de cholestérol !
C’est absurde.
Votre taux de cholestérol dans le sang est indépendant du cholestérol qui se trouve dans votre alimentation. Car c’est votre foie qui fabrique votre cholestérol sanguin, à partir du sucre que vous mangez. Dès que vous apportez du cholestérol par votre alimentation, votre foie se met à en produire moins, c’est tout. Mais la quantité totale de cholestérol dans votre sang restera la même.
Ainsi c’est le jus d’orange, le pain (riche en glucide) mais également les produits laitiers (qui contiennent une forme de sucre, le lactose, très proche du glucose), qui font monter le taux de cholestérol ! Pas les œufs !
Une étude de Harvard a d’ailleurs montré que les hommes qui mangent quatre œufs par semaine ont 37 % de risque de diabète en moins que ceux qui ne mangent qu’un seul œuf !
Une célèbre étude médicale sur un homme qui mangeait chaque jour 25 œufs (et rien d’autre) a montré que son taux de cholestérol était absolument normal. Cette étude fut publiée par le Dr Kern en 1991 dans le New England Journal of Medicine.
Les œufs en effet ne contiennent pas de glucides. L’œuf est l’aliment le plus complet en protéines, pour faire de bons muscles, le seul qui contienne tous les acides aminés essentiels, plus une large palette de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), de la lutéine (contre la cataracte) et de la choline, une forme rare de vitamine B dont manquent la plupart des gens, mais qui est indispensable pour le cerveau.
Les œufs sont en outre une des meilleures sources d’oméga-3 lorsqu’ils viennent de poules nourries aux graines de lin.
Bien sûr, il ne faut pas manger que des œufs. L’homme dont il était question dans l’étude du Dr Kern avait de graves problèmes d’Alzheimer, probablement liés à sa monodiète d’œufs.
Mais à partir du moment où vous mangez des œufs biologiques de bonne qualité, vous pouvez manger sans aucun problème trois œufs par jour. Au-delà, aucune étude n’a été réalisée mais il n’y a aucune raison de penser que ce soit dangereux.
5° « Il faut manger moins gras »
« Ne mange pas trop gras, trop sucré, trop salé », chantent en chœur les personnages des publicités pour les enfants.
Trop salé, trop sucré, ils ont raison.
Trop gras, non.
Cela va faire 25 ans que les médecins français Serge Renaud et Michel de Lorgeril ont mis en lumière le « Paradoxe français » (French Paradox) : dans le sud-ouest de la France, où la cuisine est riche en graisse de canard et en vin rouge, la longévité est supérieure à la moyenne, les maladies cardiovasculaires sont rares. Je suis bien placé pour le savoir, car habitant un département limitrophe du Gers (32).
Il est vrai que nous mangeons trop de mauvaises graisses : graisses dénaturées, surcuites, oxydées, toxiques, huiles industrielles et margarines de piètre qualité.
Mais que se passe-t-il si vous vous contentez de manger moins gras ? Vous avez faim. Vous compensez en mangeant plus de féculents, qui sont des glucides, donc des sucres.
Or, nous mangeons déjà trop de glucides. L’épidémie d’obésité qui a frappé les États-Unis, puis l’Europe, et aujourd’hui les pays en voie de développement, a commencé au moment précis où ces populations ont commencé à faire la chasse aux graisses. C’était dans les années 1970.
Aujourd’hui, on sait qu’il ne faut pas forcément manger moins gras. Il faut surtout manger moins de mauvaises graisses, et les remplacer par de bonnes graisses.
Il y a le choix :
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Les oléagineux sont tous les fruits à coque (noix, noisettes, amandes, noix de pécan, noix de macadamia…). Ils sont riches en graisses mais ce sont de bonnes graisses.
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Les poissons gras, à partir du moment où ils ne sont pas pollués au mercure et au PCB, sont excellents pour la santé. Ils protègent le cœur et protègent contre le cancer.
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Les œufs, dont nous venons de parler, contiennent de bonnes graisses, pour le cerveau, surtout lorsque les poules sont nourries en oméga-3 (graines de lin, pourpier, graines de colza…).
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Le chocolat noir (plus de 70 % de cacao) contient de la graisse de qualité, et beaucoup d’antioxydants protecteurs.
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L’avocat est très riche en bonnes huiles, tout comme les olives.
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La noix de coco est une très bonne source de gras. L’huile de coco vierge est recommandée pour les fritures car très stable à haute température.
Souvenons-nous que notre alimentation est trop pauvre en acides gras oméga-3, qui se trouvent dans les huiles de poisson, l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de noix.
J’ajoute qu’il est sadique de chercher à priver les gens de graisses. Non seulement cela vous condamne à souffrir de la faim, ce qui aboutit immanquablement à « craquer » sur un pot de Nutella, un paquet de chips ou un bac de glace à la vanille.
Mais c’est la graisse qui donne le bon goût à la nourriture, aux sauces, aux assaisonnements. Le gras se lie en effet aux molécules « phénoliques » qui parfument.
Sans gras, la nourriture et le monde seraient horriblement tristes !
6° « Il faut des féculents à chaque repas »
C’est l’obsession du « Plan National Nutrition Santé ». Nous faire manger « des féculents à chaque repas » qui, soi-disant, ne « feraient pas grossir »:
« FAKE NEWS !! » (Information mensongère.)
Bien sûr que les féculents font grossir. Comment pourrait-il en être autrement ? Les féculents sont principalement composés de glucides. C’est vrai pour les pommes de terre, les pâtes, les céréales du petit-déjeuner, le riz, la semoule, les haricots, fèves, flageolets, pois chiches, tous recommandés dans le dépliant du PNNS ! Le maïs est un légume sous sa forme de grain, souvent consommé précuit (vapeur), CE N'EST PAS UN FECULENT !Les glucides contenus dans les féculents sont des sucres. Bien qu’ils ne paraissent pas sucrés dans la bouche, ils sont transformés en pur sucre lors de la digestion.
Et non seulement ils font grossir, mais ils donnent aussi des maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer.
Sur ce dépliant, les experts racontent encore que les féculents « permettent de tenir entre les repas et d’éviter le grignotage à tout moment de la journée ».
C’est faux !
Au contraire, en provoquant une décharge d’insuline entraînant une hypoglycémie, ce sont eux les grands coupables des fringales irrésistibles !! Les aliments qui « tiennent au ventre » et coupent l’envie de grignoter sont au contraire les protéines et les graisses.
Des féculents OUI mais.... le soir et uniquement le soir avec des légumes verts (Les protéines sont réservées pour le repas du midi !). Ne JAMAIS mélanger féculents et protéines. Je vous conseille l'article "Associations alimentaires", vous comprendrez mieux vos maux et ainsi, vous pourrez adapter votre alimentation. Ce n'est pas compliqué !
7° « Le régime sans gluten est une lubie inutile et dangereuse »
J'ai déjà écrit un article sur ce sujet. Je vous invite à le lire et le relire
>> Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe <<
Non, le régime sans gluten n’est pas dangereux et, oui, il y a de bonnes raisons de se méfier du blé moderne, notre principale source de gluten !
Le blé moderne n’a plus rien à voir avec les variétés traditionnelles. À force de croisements et d’hybridation, il contient 42 chromosomes au lieu de 14 !!
Il est devenu beaucoup plus riche en gliadine, une protéine qui fait des micro-trous dans l’intestin. Affections de l'intestin émotif (A.I.E.), la lecture de cet article complètera une information capitale.
Cette porosité permet le passage de grosses molécules déclenchant allergies, inflammations, douleurs articulaires et parfois des maladies auto-immunes.
C’est pourquoi le régime sans gluten peut faire disparaître les symptômes de dizaines de maladies, dont la polyarthrite, les rectocolites, le lupus, et bien d’autres.
Le régime sans gluten n’est donc pas une mode. Il se répand parce qu’il marche.
Ses bienfaits concernent tout le monde, même les personnes qui ne souffrent pas d’intolérance au gluten (maladie cœliaque).
8° « Le soleil donne le cancer »
Les dermatologues et les fabricants de crème solaire se sont donné comme mission de convaincre le monde que le soleil doit être évité parce qu’il provoque le cancer.
Même dans le nord de la France, on vous met en garde contre les dangers du soleil.
Là encore, « fake news !! » (Fausse information).
Il est vrai qu’il y a un lien entre les coups de soleil et le mélanome, une forme rare mais très dangereuse de cancer de la peau. 90 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année en France mais seuls 15 % sont des mélanomes (14 000).
Parmi eux, 85 % environ seront opérés avant de devenir dangereux. Mais resteront environ 1 700 personnes qui mourront de ce cancer.
1 700, c’est encore beaucoup trop.
Néanmoins, il faut mettre ce chiffre en balance avec tous les décès que le soleil permet d’éviter par ailleurs.
Sous l’effet du soleil, notre peau fabrique de la vitamine D qui nous protège contre 17 types de cancers, dont les plus fréquents (sein, colon, ovaires) et les plus dangereux (pancréas, poumon).
Selon une étude du Dr William Grant, expert international de la vitamine D, 30 % des décès par cancer pourraient être évités grâce à de meilleurs apports en vitamine D, ce qui représenterait 2 millions de vies sauvées chaque année à l’échelle mondiale.
Selon le Dr Cédric Garland, de l’École de médecine de l’université de Californie à San Diego (États-Unis), spécialiste de la vitamine D qu’il étudie depuis 30 ans, 600 000 cas de cancer du sein et de cancer colorectal pourraient être évités chaque année à l’échelle mondiale grâce à de meilleurs apports en vitamine D.
Une étude à grande échelle randomisée et contrôlée par placebo a montré que la vitamine D, associée au calcium, peut diminuer le risque global de cancer jusqu’à 60 % chez les femmes après la ménopause.
Les femmes à la peau claire et qui prennent beaucoup de soleil sur le long terme ont moins de risques de développer un cancer du sein invasif, qui s’étend au-delà du sein, selon une étude de l’American Journal of Epidemiology.
De plus, lorsque vous vous exposez au soleil, votre taux d’oxyde nitrique dans le sang augmente. Cela entraîne une diminution de votre pression sanguine. Selon Richard Weller, un chercheur spécialisé en dermatologie qui a étudié les effets du soleil sur la santé, le soleil pourrait donc être un moyen efficace de lutter contre l’hypertension.
Ce qu’il faut, c’est vous exposer pendant 20 minutes maximum quand le soleil est haut dans le ciel.
Pour préparer votre peau, vous pouvez prendre un complément alimentaire d’astaxanthine, un antioxydant rouge protecteur, extrait d’algues.
En cas de coup de soleil, appliquez un gel à l’aloe vera sur votre peau.
Mais surtout, profitez bien des beaux jours qui arrivent pour faire le plein de vitamine D et d’oxyde nitrique.
Réjouissez-vous donc quand brille le soleil et qu’un grand ciel bleu s’étend au-dessus de votre tête. Si vous voyez sur votre peau une plaie ou une boule d’aspect inquiétant et évolutif, allez bien sûr voir votre thérapeute. Mais surtout, pas de paranoïa : en profitant du temps ensoleillé, vous diminuerez d’autant votre risque de toutes maladies confondues (surtout cancer et maladies cardiaques, mais aussi ostéoporose, sclérose en plaques et dépression), beaucoup plus que vous n’augmenterez votre risque de mourir d’un cancer de la peau.
Cela reste vrai tant que vous évitez les coups de soleil et brûlures. Evitez les U.V. artificiels !
9° « Les compléments nutritionnels ne servent à rien »
On sait de façon sûre que 80 % de la population est en déficit de vitamine D, 75 % en déficit de magnésium, 91 % en déficit d’oméga-3.
La plupart de nos contemporains mangent trop de sel, pas assez de légumes ni de fruits, et manquent donc d’antioxydants et de vitamines.
Par ailleurs, les études scientifiques ont montré l’intérêt des compléments nutritionnels en particulier pour les personnes vieillissantes :
« Les bienfaits potentiels des compléments de multivitamines surpassent probablement tout risque pour la population générale, et pourraient être particulièrement bénéfiques pour les personnes plus âgées. »
Pourtant, au niveau national, aucun effort n’est mené pour encourager la prise de compléments nutritionnels.
Au contraire : les mises en garde injustifiées, le dénigrement sont la loi dans ce domaine.Dans la grande presse, les compléments nutritionnels ne sont mentionnés que lorsqu’ils peuvent être attaqués.
Quand, de façon rarissime, un accident se produit, l’affaire est répercutée à grande échelle alors que les 15 000 morts chaque année liés au mauvais usage des médicaments sont à peine mentionnés.
10° « Il faut manger un petit peu de tout »
Dans notre monde envahi par la malbouffe, le pire conseil nutritionnel que vous puissiez suivre est de manger « un petit peu de tout » !
Entrez dans un magasin alimentaire : que voyez-vous ?
Des emballages de toutes les couleurs contenant des chips, des bonbons, des biscuits, des desserts sucrés, des sodas, des pizzas, des céréales du petit-déjeuner, des aliments ultra-transformés bourrés de sucre, de colorants, d’additifs, de la charcuterie, etc.
Soupes en sachet, jambon intégralement reconstitué, plats tout préparés insipides et gorgés d’additifs, desserts archi-sucrés au lait en poudre… Dans quelques décennies, nos petits-enfants risquent de tomber des nues en découvrant ce qu’on avalait au début du XXIème siècle. Une époque insensée où les « faux-aliments » représentaient jusqu’à la moitié des apports journaliers. Pour nous, malheureusement, c’est encore la réalité et il faudra s’armer de patience avant de voir ces hérésies disparaître des rayons et des assiettes.
Mais, la roue est bien en train de tourner. Après avoir suivi plus de 100 000 personnes pendant 8 ans, des chercheurs français viennent de mettre en évidence un lien entre la consommation de produits « ultra-transformés » et une augmentation du risque de cancer. Si vous décidez soudainement d’augmenter de 10 % la part de produits ultra-transformés de votre alimentation, vous augmentez votre risque global de cancer de 12 %. L’étude publiée dans le British medical journal (BMJ) ne fera que renforcer la vérité qui planait déjà autour de ces produits, notamment vis-à-vis de l’obésité, du diabète, de l’hypertension, des maladies inflammatoires et des troubles cardio-vasculaires.
Quels produits se cachent derrière les « aliments ultra-transformés » ?
Vous n’êtes pas sûr(e) de savoir ce que sont les produits ultra-transformés ? Allez faire un tour au supermarché et repérez les aliments dont la matrice a été totalement déstructurée. Je ne parle pas des aliments transformés comme les fromages, le pain ou les pâtes, mais de ceux qui n’ont plus rien de naturel, ceux qui présentent une liste interminable d’ingrédients au dos du paquet, ceux qui sont artificiellement bourrés de matières grasses, de sel, de sucres, de sirop de glucose, de conservateurs et de tout un arsenic (arsenal) d’additifs pour donner l’illusion, le goût et la palatabilité d’un aliment normal. Vous ne pouvez pas les louper : dans certains rayons, il n’y a quasiment que ça (on estime d’ailleurs qu’ils pourraient constituer environ 80 % des aliments emballés en supermarché).
Avant d’hériter de ce nom technique, les produits ultra-transformés étaient regroupés sous le nom très évocateur de « malbouffe ». Les biscuits fourrés, les céréales de blé recomposé, le fast-food, les margarines, les chips, les saucisses, les crèmes glacées, le pain de mie reconstitué, les nuggets, les biscuits apéritifs : la liste est interminable.
L’exploit de la grande distribution et du marketing agro-alimentaire est d’avoir donné envie de consommer ces produits faciles à produire en masse (et donc rentables), tout en n’ayant aucun intérêt sur le plan nutritionnel et même une certaine nocivité pour la santé.
Comment reconnaître les produits ultra-transformés ?
Pour ne pas les louper, les chercheurs ont établi plusieurs critères:
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Ce sont des aliments produits de manière industrielle à partir de cinq ingrédients ou plus (par exemple : huiles hydrogénées, protéines hydrolysées, maltodextrines, lécithine de soja, amidon de riz, sirop de glucose, sucre inverti, et bien d’autres.).
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Ils contiennent divers additifs dans le but d’imiter les qualités sensorielles des vrais aliments ou de masquer les qualités sensorielles indésirables des produits finaux.
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Ce sont des produits qui ne sont pas fournis en tant que tel par la nature : ils sont fabriqués à partir d’une recombinaison d’éléments. L’aliment de base n’est plus reconnaissable tant il est raffiné.
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Ils se présentent sous des emballages sophistiqués et hyper-attrayants, avec parfois des allégations ou des slogans marketing.
Bien sûr, ces produits peuvent avoir un intérêt dans certains cas (rations de survie pour l’armée, friandises, situations exceptionnelles, manifestations sportives ou festives) mais ils ne peuvent raisonnablement pas constituer plus de 50 % de l’apport calorique comme c’est le cas aujourd’hui.
D’ailleurs, des chercheurs brésiliens ont montré que le risque pour la santé commençait à augmenter significativement au-delà de 13 % de l’apport calorique…
Qu’est-ce que cette étude va changer ?
C’est la première étude à porter réellement sur le risque de cancer chez l’être humain, même si des expériences chez l’animal avaient déjà pointé les effets cancérogènes de plusieurs composants des aliments ultra-transformés. Il faudra donc d’autres études avant de démontrer de façon incontestable que ces produits sont cancérigènes.
D’ici là, le lobby agro-alimentaire va dérouler une stratégie archi-classique, bien connue des industries qui ont été accusé dans le passé de commercialiser ou d’utiliser des facteurs de risque du cancer.
Voici un portrait-robot de cette stratégie :
Objectif : continuer à promouvoir un produit que l’on sait nocif, gagner du temps pour faire du profit le plus longtemps possible.
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Phase 1: Tant que les dangers ne sont pas reconnus par la communauté scientifique tout entière: contester les études par l’intermédiaire de leurs experts (in situ aux laboratoires ou rémunérés en tant que tels) et marteler l’absence de preuves.
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Phase 2: Relativiser les dangers, se montrer volontaire pour diminuer les risques (en changeant la composition des produits ou en ajoutant des mesures de sécurité).
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Phase 3: Admettre le risque pour la santé mais affirmer que le produit présente d’autres avantages, ou même qu’il est indispensable à la société (le rendre indispensable, je pense aux biscuits OREO pour ne pas les nommer, je développerai un peu plus bas)
Chaque phase doit durer le plus longtemps possible pour poursuivre la production et la promotion du produit néfaste. Au fil du temps et des connaissances qui s’accumulent, les acteurs opèrent un glissement dans la désinformation : on passe classiquement de la non-dangerosité du produit (ou l’absence de preuves) à un degré de protection en fonction de l’utilisation du produit (« c’est la dose qui fait le poison »).
Cette stratégie est possible car le délai de latence entre l’exposition aux facteurs de risques et l’apparition des maladies est long (de 10 à 40 ans), ce qui joue clairement en faveur de la désinformation.
Petite parenthèse qui en dit, encore long ... au sujet des biscuits OREO
Tout d’abord, la liste d’ingrédients mentionne « Peut contenir du lait ». Comme le biscuit est fabriqué par Mondelez, on peut imaginer qu’il reste des traces de lait en quantité infime laissées par d’autres productions du groupe, car les usines ne produit sans doute pas que des Oreo.
Dans le même groupe, il y a les marques Lu, Belvita et Milka pour n’en citer que quelques-unes distribuées en France. Cette mention est là pour se protéger des vrais allergiques (sous-entendu ceux qui le deviendront... Non ? Ah, je croyais !!! Serais-je naïf ?), il ne fait aucun doute que les chaines de fabrication sont nettoyées entre chaque fabrication si du lait entre dans la recette d’autres produits fabriqués au même endroit.
Si l’on s’en tient à la liste des ingrédients, il n’y a pas une goutte de lait dans la recette des Oreo. C’est de la farine, beaucoup de sucre et de gras (480kcal/100g quand même soit 53kcal par biscuit et même 71kcal par biscuit pour les Double Oreo) avec toute la panoplie chimique pour que cela tienne ensemble, que la garniture ressemble à de la crème et qu’au final cela donne un Oreo.
Si je traduis la poudre à lever, on pourrait l’écrire de cette façon : E500i (régulateur de l’acidité, agent levant, antiagglomérant), E503 (régulateur de l’acidité, agent levant) et E501ii (régulateur de l’acidité, stabilisant). Pour les émulsifiants, cela donne : E322 (antioxydant, émulsifiant).
Conclusion
Je n’ai listé que les 10 plus grandes arnaques en conseils santé mais la liste aurait pu être bien plus longue. J’aurai pu parler des galettes de riz, des margarines anticholestérol, des plats cuisinés bio…
Ne vous faites pas avoir par les lobbies qui ne sont pas là pour prendre soin de votre santé.
Leur but est de vendre leurs produits… parfois à nos dépens.
Ne dites plus que vous ne saviez-pas !
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Sélection de nutriments: Sportifs courez plus vite
- Par vogot
- Le 10/04/2018
Peut-on réussir à augmenter ses performances sportives en seulement un mois à l’aide d’un supplément?
Oui, vient de démontrer une équipe de chercheurs, à condition de choisir judicieusement ses micronutriments. La combinaison gagnante s’appuie sur des nutriments dont les effets sur la performance sont efficaces.
Des chercheurs ont voulu étudier l’impact de cette combinaison sur la performance physique de femmes sportives. Pour cela, ils ont imaginé un exercice physique en 3 temps: une course de 5 km, 25 minutes de vélo d’appartement et un test de marches de 90 secondes.
Deux groupes de femmes relativement sportives ont été invitées à effectuer cet exercice puis à suivre pendant 1 mois un traitement expérimental: les femmes du premier groupe ont reçu la fameuse combinaison de nutriments tandis que les femmes du second groupe ont reçu un placebo.
Un mois plus tard, les chercheurs ont demandé aux deux groupes de reproduire l’exercice physique et ils ont pu comparer leurs performances avec celles enregistrées avant la supplémentation.
Les résultats sont impressionnants
Les performances des femmes ayant reçu le placebo n’ont pratiquement pas évolué tandis que celles du premier groupe ont explosé. Pratiquement une minute de moins pour la course, 800 mètres de plus pour le vélo et 4 marches supplémentaires pour le dernier test.
Ils servent à combler les déficits alimentaires
Les suppléments alimentaires sont utiles premièrement pour compléter votre alimentation lorsque celle-ci est imparfaite. Il est difficile, par le seul biais des aliments que nous consommons, de satisfaire l'ensemble de ses besoins, notamment les apports en protéines, lipides polyinsaturés, vitamines et minéraux, omégas 3 etc.
Ainsi, en plus d'une bonne alimentation riche, équilibrée et surtout adaptée à vos besoins, les suppléments vont venir parfaire le tout. Le premier objectif est donc de combler les manques.
Ils améliorent les performances sportives
En second lieu, les compléments ont pour but de vous rendre plus performant lors de vos efforts sportifs. Lors d'une course, d'un match ou d'une compétition, il s'agit d'être le meilleur possible sur un laps de temps très précis.
Courir vite, courir longtemps, être endurant, être fort etc. Les compléments alimentaires vont agir à la fois avant, pendant et après l'effort en récupération afin de vous permettre de toujours exploiter au mieux vos capacités lorsque le moment le réclame.
Eléments sélectionnés pour augmenter ces performances
1) La carnitine: nutriment conditionnellement essentiel
L'acétyl L-carnitine joue un rôle majeur dans la production d’énergie sous forme d’adénosine triphosphate (ATP): elle est essentielle au bon fonctionnement des muscles et du cœur, qui ont continuellement besoin de « carburant » pendant l’effort. Une supplémentation de carnitine (sous forme de L-carnitine) peut réduire le stress musculaire pendant et après l’effort, ce qui peut affecter positivement la performance physique.
La phosphatidylsérine est un composant des membranes mitochondriales. Elle affecterait également la performance en diminuant la perception de la fatigue et du stress pendant l’exercice.
Evidemment, pour améliorer ses performances, il faut aussi veiller à soigner son alimentation, à dormir suffisamment et à éviter toutes les sources contribuant au stress oxydatif comme le tabac, l’alcool ou la pollution.
2) l'acide alpha lipoïque: puissant régulateur et accélérateur de performance
Antioxydant composé de trois actifs : l'acide alpha-lipoïque, l'acide aminé de la lysine et le magnésium. Il a été conçu pour contrôler l'équilibre REDOX cellulaire, c'est-à-dire réguler la production de radicaux libres. Aussi, ses effets sur la réduction de la fatigue et sur la récupération après un effort physique lors de l'augmentation du métabolisme aérobie en aidant la perte de poids et en rééquilibrant les désordres hormonaux liés à la ménopause ont été scientifiquement prouvés.
Ce complément entraîne une forte neutralisation des dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) liés aux efforts intenses, à l'âge et à différents troubles tout en diminuant leur formation. Grâce à sa formule brevetée, une autorégénération des principes actifs au niveau cellulaire est observée tout en assurant une efficacité et une sécurité maximales.
3) La créatine: améliore l’endurance et les performances
La créatine est un acide aminé naturellement produit par le corps humain. L’organisme ne produit néanmoins que la moitié de la créatine dont il a besoin: un apport alimentaire en créatine est donc nécessaire.
La créatine permet d’accumuler l’ATP (Adénosine triphostate, source d’énergie cellulaire), dans le tissu musculaire et de le délivrer en quantité suffisante pendant l’effort. Elle favorise également la récupération musculaire.
L’endurance augmente jusqu’à 15%, et le gain d’énergie peut atteindre les 30% pendant un effort court et intense comme le sprint.
4) La taurine: réduit la vulnérabilité au stress
Cette taurine est synthétique, ce qui garantit sa pureté et le non-recours à des substances animales.
La Taurine, également connue sous le nom d'acide 2- aminoéthanesulfonique, est un composé qui est produit naturellement dans le corps humain. Il se trouve en grande quantité dans les muscles du squelette et dans les muscles cardiaques, ainsi que dans des cellules blanches du sang et du système nerveux central. Il est un élément essentiel dans la bile et aide à la digestion des graisses et à l’absorption des vitamines qui sont solubles dans la graisse. L’acide 2- aminoéthanesulfonique se retrouve également dans les algues, les champignons et les bactéries.
Beaucoup de gens peuvent utiliser cette substance comme un complément de santé. Elle est utilisée dans une grande variété de produits.
Les culturistes la prennent comme complément couplé avec de la créatine, ce qui peut aider à réduire la fatigue et les douleurs musculaires.
Elle est un complément de choix pour les régimes végétariens qui en sont carencés.
5) VO2 max: boostez naturellement vos performances
Le VO2 max est le volume maximal d’oxygène qu’un individu peut consommer par unité de temps lors d'un exercice physique. C’est le VO2 max qui détermine la capacité physique d’un athlète. Plus le VO2 max est élevé, plus l’endurance et les performances sportives sont meilleures.
Cet extrait cliniquement prouvé de raisin Powergrape améliore l’oxygénation cellulaire et augmente le transport de l’oxygène par l’hémoglobine.
La formulation naturelle et riche du VO2 Xtreme vous garantit une augmentation de votre capacité aérobie afin de vous surpasser dans vos activités sportives en toute sécurité.
6) Le fénugrec: anabolisant naturel
Pour le sportif, associé à une alimentation conséquente et à un entraînement approprié le fenugrec permet une prise de masse plus rapide tout en limitant (voire en diminuant) l’excès de gras. Il agit comme un anabolisant naturel (évidemment avec des effets infimes par rapport à des anabolisants stéroïdiens) en permettant une meilleure utilisation des apports nutritifs.
Le fenugrec contient du phosphore, du fer, du soufre, de l'acide nicotinique, des alcaloïdes, saponines (à l'origine de ses propriétés stimulantes de l'appétit), flavonoïdes, protéines, glucides, vitamines A, B1, C, phosphore organique (à l'origine de ses propriétés stimulantes neuromusculaire), magnésium, calcium, lécithine, protéines (30%), glucides, mucilages (jusqu’à 40%), des saponines stéroïdes (diosgénine et yamogénine, qui contribuent à la synthèse du cholestérol et des hormones sexuelles).
Autres exemples de supplémentation
Sports intenses, explosifs, de force
Exemples: sprint, cyclisme sur piste, powerlifting, haltérophilie
Je vous recommande les compléments suivants:
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Compléments santé (multivitamines, oméga3 - EPA+)
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Compléments récupération: whey protéines, créatine, BCAA
Sports d'endurance
Exemples: décathlon, marathon, cyclisme sur route, match de tennis, etc.
Je vous recommande les compléments suivants :
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Compléments santé (multivitamines, oméga3 - EPA+)
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Compléments durant l'effort: Boisson isotonique, barres riches en fruits
Un large éventail s'ouvre à vous afin de compléter vos besoins
Tous les sports nécessitant de dégager force et puissance et dont l'entraînement fatigue les muscles et détruit les fibres vont nécessiter une récupération optimale au niveau musculaire afin de pouvoir performer à nouveau et de rendre les muscles toujours plus forts, plus puissants.
De la même manière, d'autres suppléments peuvent éventuellement être ajoutés à cette courte liste. Je préfère vous laisser la possibilité de vous renseigner sur les autres suppléments disponibles et d'estimer s'ils pourront avoir un apport positif pour vous.
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Supplémentation et dopage : bien faire la différence
Les compléments alimentaires et les produits dopants sont malheureusement souvent associés à tort par un public novice et ils sont parfois relayés maladroitement par les médias. Il est important de bien faire la distinction entre ces deux éléments. Les compléments alimentaires sont parfaitement légaux et en libre circulation sur le marché. Les ingrédients sont généralement déjà présents dans votre alimentation quotidienne. Il s'agit simplement de les réunir sous forme de poudre ou capsules pour une consommation plus simple et mieux contrôlée.
Les compléments alimentaires ne sont pas des produits dopants et n'auront pas un impact gigantesque sur vos performances. Il s'agit simplement d'un outil supplémentaire pour vous garantir des apports nutritionnels suffisants.
Les produits dopants sont à l'inverse totalement illégaux sur le marché, vous ne pouvez pas les acheter en magasin mais seulement via différents réseaux. Ceux-ci ont des effets bien plus importants sur le corps, sur les performances et leur utilisation est donc interdite dans la quasi-totalité des fédérations sportives.
L'usage de drogues et l'usage de compléments alimentaires n'ont donc rien en commun.
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Réduire le risque d’allergie avec des acides gras oméga-3
- Par vogot
- Le 04/04/2018
De hauts niveaux d’acides gras oméga-3 chez les enfants de 8 ans sont associés à un risque réduit d’asthme ou de rhinite à l’âge de 16 ans.
De nombreux facteurs de risques sont connus comme la pollution de l’air, l’exposition à la fumée secondaire pendant la petite enfance, le délaissement de l’allaitement, l’aseptisation de l’environnement et … le déséquilibre oméga-3 / oméga-6.
On sait depuis plusieurs décennies maintenant que l’alimentation occidentale fournit un excès d’acides gras oméga-6 et un déficit d’acides gras oméga-3. Le rapport entre les deux, qui devrait se situer entre 1/1 et 4/1, serait actuellement de 10/1 à 30/1. Autrement dit, notre consommation exceptionnelle d’oméga-6 (qu’on trouve surtout dans les huiles végétales et les aliments transformés) nuit à l’utilisation optimale des oméga-3 par l’organisme.
En effet, je ne le répèterai jamais assez, le peu d’acides gras oméga-3 apportés par l’alimentation entre en compétition avec les oméga-6 pour être assimilés correctement par l’organisme. Si les oméga-6 sont trop nombreux, ils monopolisent les enzymes, les vitamines (vitamines B3, B6 et notamment la vitamine E) ainsi que les minéraux (magnésium et zinc) nécessaires à l’absorption des oméga-3.
Rééquilibrer nos apports d’acides gras polyinsaturés
Ce déséquilibre favorise le développement des troubles cardiovasculaires et des maladies inflammatoires, mais aussi des maladies telles que l’asthme et les allergies. Il est donc urgent de rééquilibrer nos apports et de montrer l’exemple à nos enfants. Pour cela, il existe 3 solutions pratiques :
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Augmenter l’apport d’acides gras oméga-3 (poissons gras, crevettes, graines de lin, graines de chia, graines de citrouille…).
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Réduire les sources d’oméga-6, et notamment les produits gras transformés, les volailles nourries au maïs ou au soja, la viande de porc et de nombreuses huiles végétales.
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S’aider de suppléments d’oméga-3 contenant soit de l’acide alpha-linolénique (Omegaflor), soit de l'acide alpha-linolénique précurseur végétal de l’EPA (l’acide eicosapentaénoïque) et du DHA (l’acide docosahexaénoïque) (ALA), soit un mélange des 3 (OMÉGA 3 - EPA +).
La troisième option est devenue la plus fiable dans notre société moderne : avec la pollution aux métaux lourds, je vous recommande de ne pas consommer plus de deux portions de poisson par semaine. -
Effets néfastes de l'alcool: Prévention
- Par vogot
- Le 03/04/2018
Les occasions de consommer de l'alcool sont nombreuses.
Si le champagne ou le vin, consommés avec modération peuvent avoir quelques effets bénéfiques sur notre santé, ils peuvent aussi être extrêmement néfastes. Bien que des compléments nutritionnels puissent aider à limiter certains de leurs effets, la modération doit cependant rester de mise.
Lorsque l'on prend un verre
L'alcool passe directement au travers de l'estomac et de l'intestin pour être rapidement réparti dans tout l'organisme.
95% de l'alcool ingéré est métabolisé principalement au niveau du foie, le reste étant éliminé par voie respiratoire et dans les urines. Mais, à un instant donné, le foie ne peut neutraliser qu'une certaine quantité d'alcool. En attendant, l'excédent présent dans le sang perturbe le cerveau, le cœur, les muscles et les autres tissus du corps.
L'oxydation de l'alcool
La première étape du métabolisme de l'alcool dans l'organisme humain est sa déshydrogénation en acétaldéhyde, une substance hautement toxique.
L'oxydation de l'alcool se produit uniquement au niveau du foie et met en jeu plusieurs mécanismes enzymatiques.
Des dommages oxydatifs importants
Les opérations d'oxydation de l'alcool s'accompagnent d'une augmentation importante de la production de radicaux libres. De plus, l'acétaldéhyde perturbe le système de défense antioxydant du foie, inhibe la réparation des nucléoprotéines alkylées, réduit la consommation d'oxygène des mitochondries et induit une peroxydation lipidique.
Des mécanismes radicalaires semblent également impliqués dans la toxicité de l'éthanol sur différents tissus extra hépatiques et, notamment, la muqueuse gastrique, le système nerveux central, le cœur ou les testicules.
Perturbation du métabolisme des micro nutriments
L'alcool perturbe l'absorption, le transport, l'activation et le stockage des micro nutriments essentiels comme les vitamines. Par ailleurs, le métabolisme de l'alcool, générateur de radicaux libres et de métabolites potentiellement toxiques, consomme des vitamines.
Les enquêtes épidémiologiques confirment la fréquence élevée de déficiences vitaminiques chez les personnes consommant de l'alcool. Les folates, les vitamines B1, B6, PP, D et E sont les premières menacées.
Les effets de la consommation d'alcool sur les concentrations plasmatiques en micro nutriments antioxydants (vitamine E, vitamine C, caroténoïdes et sélénium) et en marqueurs du stress oxydatif comme le malondialdéhyde et les bases de Schiff protéiques ont été évalués chez 417 sujets témoins (317 consommant moins de 33g/j d'alcool et 100 plus de 33g/j) et 102 patients alcooliques consommant en moyenne 194 g/j d'alcool.
Les résultats ont montré que la consommation d'alcool diminuait significativement les niveaux plasmatiques de micro nutriments antioxydants.
Des études ont indiqué qu'après une consommation chronique d'alcool, les niveaux de glutathion, l'antioxydant naturel majeur du foie, étaient considérablement diminués.
La SAMe, protecteur du système de défense antioxydant du foie
La SAMe, S-adénosylméthionine, joue un rôle particulièrement important dans la biochimie du foie. Elle est le produit d'une réaction biochimique entre l'ATP et la méthionine. Près de la moitié de la méthionine présente dans l'organisme est utilisée dans le foie pour produire la SAMe. Une bonne partie de cette dernière est elle-même transformée en glutathion.
La consommation d'alcool fait baisser les niveaux d'une enzyme nécessaire à la transformation de la méthionine en SAMe. En 1991, une étude réalisée par des chercheurs espagnols a confirmé la capacité de la SAMe à se convertir en glutathion. Elle a également montré que l'absorption de suppléments de SAMe permet de maintenir les niveaux de glutathion, s'ils sont absorbés au même moment que l'alcool. Celui-ci ayant pour effet de diminuer brutalement les niveaux de glutathion.
Chez un alcoolique, une déficience en SAMe peut constituer une prédisposition à développer une cirrhose du foie. L'administration de SAMe permet de restaurer ses niveaux hépatiques et atténue les paramètres indicateurs de lésions du foie, induites par l'éthanol, comme l'augmentation des transaminases circulantes ou des lésions sur les mitochondries.
Dans une étude contre placebo, 16 patients souffrant de maladies de foie, alcooliques et non alcooliques, ont reçu 800 mg de L-Glutathion et papaïne, quotidiennement, pendant 6 mois. Des biopsies du foie ont montré une augmentation significative des niveaux de glutathion, en même temps qu'une diminution du glutathion oxydé. Chez les sujets non alcooliques avec des lésions du foie, l'alanine aminotransférase, une enzyme du foie indicatrice de lésions, était réduite.
Dans une étude dans laquelle 45 patients atteints de maladies de foie alcooliques ont reçu une complémentation de L-Glutathion et papaïne pendant 15 jours, le fonctionnement du foie était nettement amélioré.
Un extrait de germe de soja protecteur du foie
La diminution de l'activité de la phosphatidyléthanolamine transférase est associée à des maladies alcooliques du foie entraînant une diminution de la phosphatidylcholine et de sérieuses conséquences pour l'intégrité des membranes cellulaires. Cet effet peut être compensé par une supplémentation en polyénylphosphatidylcholine ou PPC.
La PPC est un mélange de phosphatidylcholines polyinsaturées, extraits de germes de soja. Un certain nombre d'études cellulaires ont montré son intérêt dans la prévention et le traitement de lésions alcooliques et non alcooliques du foie.
La consommation d'alcool augmente l'apoptose (l'autodestruction) des hépatocytes. Des enzymes comme la P450 E1, utilisées pour la détoxication de l'alcool, deviennent dangereuses lorsqu'elles sont trop stimulées.
Elles génèrent de grandes quantités de radicaux libres et il est alors nécessaire de réguler leur activité. C'est ce que la PPC semble capable de faire.
Une supplémentation en PPC atténue l'apoptose des hépatocytes induite par l'alcool. Cet effet pourrait expliquer le mécanisme de l'effet protecteur de la PPC contre les lésions du foie. Il pourrait s'effectuer en association avec une action antioxydante à travers une régulation de l'induction du cytochrome.
La supplémentation en PPC corrige la déplétion des phospholipides induite par la consommation d'alcool en même temps qu'elle s'oppose au stress oxydatif. Elle désactive également les cellules hépatiques étoilées.
Une nouvelle étude vient confirmer l'intérêt de la PPC dans le traitement des maladies du foie. Une supplémentation en PPC pourrait arrêter et même inverser la fibrose du foie. 18 patients alcooliques ont reçu de la PPC ou un placebo. Sur les neuf patients recevant un placebo 5 ont montré une progression de leur fibrose deux années plus tard. Chez les 9 patients sous PPC, la maladie était restée au même stade ou a été légèrement améliorée.
Le pronostic actuel de ces patients étant très mauvais, un traitement efficace est nécessaire. Chez les patients de plus de 60 ans atteints d'une cirrhose du foie, une mortalité de 50% est atteinte en un an.
Le kudzu: une aide au soulagement des symptômes du sevrage
Différentes études réalisées en laboratoire garantissent l'usage du kudzu pour réduire la consommation d'alcool et le syndrome de sevrage. De plus, une étude réalisée en double aveugle a démontré que le traitement avec un extrait de racine de kudzu standardisé en isoflavones réduit de façon significative la consommation d'alcool chez les buveurs réguliers.
Le mécanisme d'action des isoflavones de kudzu pour réduire la consommation d'alcool, peut être dû à la régulation des enzymes qui interviennent dans le métabolisme de l'alcool. En inhibant l'enzyme impliquée dans l'élimination de l'alcool, une augmentation des niveaux d'éthanal se produisent, un composé toxique responsable de l'apparition de la gueule de bois et qui peut ainsi favoriser l'aversion pour la boisson.
Qui plus est, la désintoxication à l'alcool et ses traitements médicamenteux altèrent très souvent le sommeil (insomnie, diminution de la qualité du sommeil...) et peuvent conduire à une rechute. Une étude préliminaire au cours de laquelle on a administré un extrait standardisé de kudzu aux participants (buveurs modérés) a déterminé que le kudzu n'affectait aucun des paramètres qui influent sur la qualité du sommeil (durée totale du sommeil, réveils nocturnes...), raison pour laquelle son utilisation dans le traitement de la dépendance à l'alcool n'aura pas cet effet secondaire indésirable.
Enfin, on a décrit que les isoflavones présents dans le kudzu ont des effets anxiolytiques et l'inhibition de l'enzyme impliquée dans le métabolisme de l'alcool peut également avoir des propriétés anxiolytiques qui aident à soulager tant le syndrome de sevrage que l'anxiété liée à l'arrêt de la cigarette.
Neutraliser les effets toxiques de l'acétaldéhyde
Le premier mécanisme permettant de neutraliser l'acétaldéhyde utilise des antioxydants à base soufrée. Les deux plus importants sont la cystéine, un acide aminé essentiel, et le glutathion, un polymère avec trois acides aminés.
La cystéine et le glutathion agissent efficacement contre l'acétaldéhyde parce qu'ils contiennent une forme réduite de sulfure appelé groupe sulfhydryle avec un atome de soufre lié à un atome d'hydrogène. Ce mécanisme puissant de détoxification de l'acétaldéhyde est facilement débordé par de relativement grandes quantités d'alcool comme celle typiquement consommées dans les boissons alcoolisées. Heureusement, les antioxydants à base soufrée peuvent être facilement renforcés par une supplémentation nutritionnelle.
La vitamine C est nécessaire pour maintenir la cystéine dans un état réduit capable d'agir efficacement contre l'acétaldéhyde.
La vitamine B1 ou thiamine et l'acide alpha-lipoïque interviennent aussi dans la détoxification de l'acétaldéhyde.
Leurs niveaux sont également diminués par la consommation d'alcool. Une équipe de chercheur a évalué l'effet de la vitamine B1 et montré qu'elle apportait un effet protecteur contre la toxicité de l'acétaldéhyde lorsqu'elle était combinée avec de la vitamine C et de la cystéine. Les alcooliques sont souvent carencés en vitamine B1. On ne sait cependant pas si cette carence est due à une diminution de l'absorption intestinale causée par l'alcool ou par une destruction de la thiamine par l'acétaldéhyde.
Dans sa forme réduite, l'acide alpha-lipoïque est un puissant antioxydant à base soufrée. L'acide alpha-lipoïque et l'acétaldéhyde peuvent interagir dans les cellules du foie. Le foie métabolise de larges quantités de l'alcool ingéré et les niveaux d'acétaldéhyde peuvent être relativement élevés dans les cellules du foie. L'acétaldéhyde peut se lier au lipoamide réduit, le facteur actif de l'acide alpha-lipoïque, devenant ainsi inoffensif. Pour que l'action de l'acide alpha-lipoïque soit possible, il faut l'absorber plusieurs heures avant et après la consommation d'alcool.
L'extrait standardisé de silymarine est un puissant antioxydant, largement utilisé en Europe pour traiter des maladies du foie. Il protège le foie des dommages induits par l'absorption d'alcool et notamment la diminution des niveaux de glutathion dans le foie. Un mois de supplémentation en silymarine permet d'augmenter les niveaux hépatiques de glutathion de 35%.
Une combinaison appropriée d'antioxydants, incluant notamment, des vitamines E, C, B1, la cystéine, le sélénium, la N-acétyl-cystéine, prise au moment où l'alcool est consommé ou avant que la personne en état d'ébriété ne se couche, peut prévenir efficacement une partie des effets néfastes de l'alcool comme des dommages cellulaires ou la "gueule de bois".
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Activités du foie: 11 signes de dysfonctionnement
- Par vogot
- Le 26/03/2018
Comme vous le savez, le foie est un organe vital pour le fonctionnement de votre corps. Ses fonctions sont si uniques qu’aucun organe ne peut le remplacer. Par conséquent, si vous voulez avoir une bonne santé, il est essentiel que vous commenciez à en prendre soin et à le renforcer afin qu’il puisse accomplir ses fonctions de manière optimale.
L’une des fonctions fondamentales de cet organe est la purification des toxines. Il filtre toutes les substances toxiques résultant de ce que vous consommez. Si cet organe ne fonctionne pas correctement, votre système se sature de toxines, ce qui vous rend plus susceptibles de souffrir de maladies.
Les signes que votre foie ne fonctionne pas correctement
Certains symptômes qui peuvent se produire lorsque cet organe est surchargé de toxines sont les suivants:
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Gain de poids sans modification significative de style de vie.
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Mauvaise haleine.
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Changements dans les niveaux hormonaux.
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Changements dans le taux d’évacuation. La diarrhée ou la constipation peuvent se produire.
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Gonflement dans l’abdomen.
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Transpiration excessive.
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Douleur dans les articulations et les muscles.
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Altérations du système digestif.
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Maux de tête fréquents.
Si vous avez certains de ces symptômes, votre foie est probablement trop saturé de toxines. C’est peut-être la raison pour laquelle il est difficile de perdre du poids, malgré une alimentation équilibrée et une activité physique.
Comment éliminer les toxines du foie pour qu’il fonctionne correctement
En débarrassant le foie des toxines, cet organe commence à fonctionner de manière plus efficace, il peut également tirer le meilleur parti des nutriments, des vitamines et des minéraux qui s’y déposent.
Pour maintenir la santé de votre foie, il est essentiel d’avoir une alimentation saine. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider à améliorer le fonctionnement de cet organe:
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Il est vrai que les aliments transformés peuvent être délicieux et qu’ils sont conçus pour attirer votre attention. Cependant, ils contiennent trop d’additifs chimiques qui peuvent s’accumuler. Par conséquent, évitez d’en consommer fréquemment.
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Incluez dans votre alimentation des aliments complets, des protéines animales, des légumes riches en fibres, des oléagineux et des fruits secs.
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Évitez d’utiliser les huiles de cuisine qui ont tendance à provoquer une inflammation, telles que: huiles de colza, maïs, soja et tournesol. Surtout, évitez de faire frire.
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Consommez au moins deux litres d’eau par jour.
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Il existe un groupe d’aliments particulièrement recommandés pour le foie, parmi lesquels on peut mentionner: avocat, brocoli, choux de Bruxelles, artichauts, carottes et graines de chia. Consommez ces aliments fréquemment.
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Ne consommez pas d’aliments contenant du sucre raffiné. Au lieu de cela, utilisez du miel ou du sucre de coco.
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Incluez des feuilles vertes dans votre alimentation.
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Il est également important que vous consommiez des protéines et du soufre, la viande bio et le poisson sauvage en sont riches et les choux contiennent beaucoup de soufre.
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Consommer des œufs, les acides aminés qu’ils contiennent jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement du foie.
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Évitez de boire de l’alcool.
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Incluez du curcuma dans votre alimentation. Cette épice présente de merveilleuses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui profitent à la santé du foie et du corps en général.
Enfin, je recommande également d’inclure dans votre alimentation une plante appelée chardon-marie.
Entre autres avantages, cette plante aide à prévenir les dommages aux cellules du foie causés par l’alcool, les virus et les substances toxiques.
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Sur-inflammation chronique
- Par vogot
- Le 21/03/2018
Vous est-il déjà arrivé(e) dans la vie de traverser une mauvaise passe sur le plan alimentaire, de succomber aux régimes les plus néfastes parce que vous en ressentiez le besoin à ce moment-là, parce que vous étiez ignorant(e) ou insouciant(e) ?
Si c’est le cas, il faut espérer que cette période ait été la plus courte possible : une équipe de chercheurs vient de démontrer qu’un régime alimentaire « à l’occidentale », c’est-à-dire excessif en gras saturés, en sel, en sucres et en protéines animales, reprogrammait notre organisme et le rendait plus sensible aux facteurs pro-inflammatoires.
C’est une avancée considérable car, aujourd’hui, ce ne sont pas les infections microbiennes qui tuent le plus mais les maladies inflammatoires, comme le diabète de type II, l’obésité et les troubles cardiovasculaires. Ce sont des maladies sournoises dont les mécanismes restent encore largement inconnus, sauf pour les naturopathes, et qui ont un lien certain avec notre alimentation et notre système immunitaire.Que se passe-t-il quand on se met à manger n’importe quoi ?
Lorsqu’on consomme en abondance des plats préparés, des produits ultra-transformés ou des aliments très gras et très sucrés, le système immunitaire réagit de la même façon que s’il était attaqué par des bactéries. Le nombre de certaines cellules immunitaires augmente drastiquement dans le sang (notamment les granulocytes et les monocytes) et l’organisme déclenche une réaction inflammatoire.
Comment expliquer cette réaction immunitaire qui semble très exagérée ?
Pour résister aux attaques des différents pathogènes, nous avons deux grandes techniques. La première est assez primaire mais elle a le mérite d’être exceptionnellement rapide. Certaines de nos cellules ou de nos protéines sont capables de reconnaître des formes ou des motifs qui sont naturellement considérés comme « pathogènes » par notre organisme. Généralement, ce sont des motifs qui sont communs à plusieurs types d’agresseurs et que l’évolution a pris soin d’archiver dans une sorte d’encyclopédie.
Ainsi, le récepteur TLR4 situé sur les membranes plasmiques de certaines cellules immunitaires se lie à une molécule de surface présente chez de nombreuses bactéries pathogènes, le lipopolysaccharide. Lorsque le motif suspect a été détecté, l’alerte est donnée. Elle déclenche immédiatement le recrutement massif de cellules chargées d’éliminer grossièrement les intrus, par phagocytose ou par pulvérisation chimique.
Mais cette technique a ses limites : elle s’appuie sur des mécanismes basiques et répétitifs qui ne s’adaptent jamais à l’agresseur. Parfois, la quantité de soldats importe peu tant qu’on ne dispose pas de l’arme adéquate pour tuer l'ennemi.
C’est tout l’intérêt de la deuxième technique, l’immunité adaptative, beaucoup plus précise mais plus lente à mettre en place. Des cellules immunitaires particulières, les lymphocytes, sont capables de se lier à des motifs uniques et spécifiques d’un pathogène donné, puis d’enclencher la production d’armes sur-mesure : les anticorps et les lymphocytes T cytotoxiques. Ce sont des armes conçues spécialement pour combattre un pathogène donné, reproductibles à l’infini et dont on garde un exemplaire en réserve, au cas où le même pathogène aurait le culot de revenir tenter une offensive à l’avenir.
Dans le cas d’une alimentation néfaste, c’est la première technique, plus rudimentaire, qui bat de l’aile. Les chercheurs ont montré que l’un des mécanismes visant à reconnaître les motifs pathogènes s’activait de façon anormale, comme si le système immunitaire interprétait le régime alimentaire comme une menace pour l’organisme. Cette « mauvaise interprétation » provoque la formation d’un complexe protéique appelé « inflammasome » qui va activer toute une cascade de réactions inflammatoires, et notamment la production de cytokines pro-inflammatoires (notamment IL-1β et IL-18).
Cet état inflammatoire persiste tant que le régime alimentaire reste le même, et il peut donc devenir chronique avec le temps. En revanche, si la personne change son régime alimentaire en misant sur des aliments bruts et nutritionnellement sains, l’inflammation s’arrête et tout semble redevenir normal.
Mais en réalité, l’histoire ne s’arrête pas là. Le mauvais régime alimentaire a laissé des traces. Des traces qui pourraient bien marquer l’organisme pour le restant de ses jours…
Comment le mauvais régime alimentaire transforme insidieusement l’organisme ?
En interprétant le mauvais régime alimentaire comme un agresseur, le système immunitaire ne fait pas que provoquer une réaction inflammatoire. Il modifie en profondeur les réactions immunitaires à venir ! Et ça, c’est une véritable découverte.
En fait, il s’avère que l’inflammasome va activer et modifier un certain nombre de gènes qui, jusque-là, n’étaient pas utilisés par l’organisme. Des gènes qui agissent sur la prolifération et la maturation des cellules de l’immunité innée.
Comment s’y prend-t-il ?
Il est probable que certains des messagers chimiques induits par l’inflammasome (notamment les niveaux d’IL-1 β) changent la façon dont les informations génétiques sont conservées, les rendant plus lisibles, plus accessibles à la traduction. Un peu comme si des pièces cachées de l’ADN se révélaient tout à coup au grand jour et ne pouvaient plus être ignorées. C’est un flagrant délit de changement épigénétique : l’environnement peut agir sur l’expression des gènes.
Mais quelles sont les conséquences à long terme de ces changements ?
D’abord, contrairement à l’inflammation, ces gènes qui ont été activés durant la période « fast-food » semblent rester actifs pour longtemps, même si vous changez radicalement d’hygiène de vie. Ensuite, il semble assez clair que ces gènes induisent une plus forte sensibilité aux déclencheurs de l’inflammation. En quelque sorte, ils préparent l’organisme à fournir une réponse immunitaire plus puissante, par une augmentation de la production des cellules de l’immunité innée et par la maintenance d’un état hyper-réactif.
Lorsque les déclencheurs de l’immunité innée sont véritablement nocifs, cette hypervigilance n’est pas forcément malvenue mais elle peut conduire à la catastrophe si l’organisme devient trop sensible aux déclencheurs qui ne sont pas réellement dangereux. Car c’est cette même sensibilité exacerbée qui joue un rôle dans le développement de maladies auto-immunes. C’est l’accumulation des cellules immunitaires innées (macrophages en tête) associées à des lipides sanguins qui sont vraisemblablement la cause des dépôts de plaques ayant cours dans l’athérosclérose. Ce sont les états d’inflammation chronique qui sont suspectés de jouer un rôle dans l’évolution de toutes les maladies inflammatoires.
En d’autres termes, l’alimentation d’aujourd’hui incite l’organisme à recruter une armée plus puissante et surtout plus sensible. Mais cette suractivation ne lui profite pas ! Au contraire, elle favorise l’installation d’une inflammation chronique et pernicieuse, si caractéristique de notre époque. Avec la réduction constante du niveau d’activité physique, c’est certainement le facteur qui explique, à l’heure où nos connaissances scientifiques n’ont jamais été aussi pointues, une des aberrations de notre époque : les individus nés aujourd’hui vivront peut-être moins vieux que leurs parents.
Il y a plus de 120 ans, Thomas Edison prédisait que « le médecin du futur ne traiterait pas le corps humain avec des médicaments, mais soignerait et préviendrait la maladie avec la nutrition. » Les fruits de la recherche lui donnent chaque jour raison, mais il semble que nous soyons encore loin de ce futur-là. Heureusement, les naturopathes ont déjà compris cela depuis bien longtemps. En attendant, il ne tient qu’à vous de combattre l’inflammation silencieuse avec cette pensée en tête et les deux conseils suivant en poche :
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Adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres, en antioxydants et en protéines végétales, tout en évitant les aliments ultra-transformés et les produits trop gras et trop sucrés.
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Combattre l’inflammation en misant sur des produits adaptés comme l'association Bromélaïne + Rutine ou en renforçant sa flore intestinale avec des probiotiques anti-inflammatoires comme la Formule probiotique.
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Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe
- Par vogot
- Le 05/03/2018
Rappel: Qu'est-ce que le gluten ?
Le gluten est un ensemble de protéines que l'on retrouve dans les grains de nombreuses céréales (blé, seigle, orge, etc.). Les protéines constituant le gluten permettent de stocker des oligo-éléments ou des acides aminés nécessaires au développement de la jeune pousse.
Le gluten est principalement constitué de deux protéines : la prolamine et la gluténine. Ce sont ces protéines, insolubles dans l'eau, qui donnent à la farine des propriétés visco-élastiques, exploitées dans le domaine agroalimentaire pour donner une certaine structure aux produits.
L’histoire se répète. Comme la maladie cœliaque et la fibromyalgie en leur temps, la sensibilité au gluten (SGNC) suscite les railleries d’une partie des professionnels de santé, intimement convaincus qu’il s’agit d’une hystérie collective. Pour eux, si des centaines de milliers de personnes se privent de gluten, c’est pour l’effet de mode et rien d’autre. Et si « ces malades imaginaires » paraissent soulagés après avoir réduit leur consommation de gluten, ça résulte forcément d’un effet placebo.
Vous connaissez forcément ce discours d'un autre temps ? Vous en avez fait l’expérience ? Sachez qu’il ne durera plus très longtemps. Des chercheurs ont avancé une explication plausible du phénomène et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a rien de fictif. Accrochez-vous, les mécanismes en jeu sont parfois complexes.
La sensibilité au gluten, (très) prochainement reconnue par la communauté scientifique ?
Comme pour la maladie cœliaque, les personnes qui se disent « sensibles au gluten » se plaignent de symptômes après l’ingestion d’aliments contenant du gluten. C’est une combinaison des symptômes de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.), incluant des douleurs abdominales, des ballonnements, des désordres intestinaux (diarrhée ou constipation) et des manifestations systémiques comme des maux de tête, de la fatigue ou des douleurs musculaires.
Mais contrairement à la maladie cœliaque, on ne retrouve chez eux ni dégradation de la paroi intestinale ni anticorps dirigés contre les molécules de gluten. Faut-il en conclure pour autant que la maladie n’existe pas ?
C’est un débat qui passionne au sein de la communauté scientifique. Et tandis que certains chercheurs préfèrent vérifier si les bienfaits d’une cure sans gluten ne sont pas liés à un effet placebo, d’autres tentent d’avancer sur les mécanismes potentiels.
Une équipe de scientifiques vient justement de formuler une explication du phénomène qui va faire parler.
D’après eux, la sensibilité au gluten non-cœliaque qui touche plus de 15 % de la population serait la conséquence de deux mécanismes combinés.
1) Un déséquilibre du microbiote intestinal
Depuis quelques années, on se rend compte avec stupéfaction que le microbiote intestinal (anciennement "Flore intestinale"), c’est-à-dire l’ensemble des bactéries qui vivent en harmonie avec notre organisme, joue un rôle bien plus important sur notre santé qu’on le croyait.
Dans l’intestin, par exemple, on s’est aperçu que des bactéries produisaient des acides gras à chaîne courte (AGCC), et notamment du butyrate, un nutriment qui agit sur la croissance et le renouvellement des cellules de la muqueuse colique. Sans ce précieux nutriment, les cellules du colon dépérissent et ne produisent plus suffisamment de mucus, cette couche protectrice qui constitue une barrière physique contre les micro-organismes et les substances nocives. En hiver ce mucus se refroidissant à cause des températures extérieures, devient moins performant et entre dans une phase qui crée le lit des maladies comme rhume, gastro-entérites, ...
C’est ce qui arrive vraisemblablement aux personnes dites « sensibles au gluten ». Il semble que chez elles, les bactéries productrices de butyrate (qui appartiennent généralement au phylum Firmicutes) soient en difficulté et ne parviennent pas à maintenir des taux de butyrate adéquats. Soit parce qu’ils sont en nombre insuffisant, soit en raison d’une défaillance de leurs alliés, les bactéries du genre Bifidobacteria. Celles-ci leur procurent de l’acétate et du lactate qu’elles convertissent ensuite en butyrate. Si ces bifidobactéries deviennent rares, les producteurs de butyrate le seront aussi, l’harmonie est précaire.La pénurie de butyrate et de mucus qui en résulte favorise le contact entre les cellules intestinales et les antigènes microbiens. Et surtout, elle dérègle l’un des mécanismes fondamentaux de la barrière intestinale : la translocation bactérienne. Il s’agit du passage de bactéries d’origine digestive à travers la barrière de la muqueuse intestinale vers les ganglions mésentériques, le sang et les organes à distance.
En temps normal, ce passage est rendu impossible par plusieurs mécanismes, comme la phosphatase alcaline intestinale (PAI), une enzyme qui empêche l’adhésion des bactéries pathogènes aux cellules intestinales. Mais le butyrate est justement un inducteur de l’expression de la PAI : lorsqu’il diminue, il entraîne l’activité de la PAI dans sa chute et met en branle la perméabilité de la barrière intestinale.
2) Une alimentation riche en gluten et en ATIs
Cela fait quelques temps que les chercheurs soupçonnent l’implication d’autres protéines que le gluten (mais présents dans les mêmes aliments) dans la sensibilité au gluten non cœliaque : les inhibiteurs de l’amylase-trypsine (ATIs).
Ce sont des composants protéiques qui protègent les plantes des parasites et des nuisibles en inhibant les enzymes digestives et qui, par conséquent, résistent également à la dégradation protéolytique de l’homme. Autrement dit, comme la gliadine et la gluténine (qui forment le gluten), ces composés ont une digestibilité très faible et restent pratiquement intacts dans la lumière de l’intestin.
Et le vrai problème, c’est que ces composés prennent une place de plus en plus importante dans notre alimentation : en sélectionnant des variétés de céréales toujours plus résistantes aux nuisibles, l’homme a augmenté artificiellement leur teneur en ATIs. Quand on mange des aliments riches en gluten comme du pain ou des pâtes, on avale donc également des ATIs.
En situation normale, l’afflux de ces substances assez inhabituelles pour l’homme ne présente pas de danger pour les cellules intestinales, protégées par le mucus et par des mécanismes détoxifiants complexes. Mais en cas de déséquilibre du microbiote, ces boucliers volent en éclat et permettent aux APIs d’approcher la muqueuse en toute impunité.
Là, on les soupçonne fortement de se lier à des récepteurs situés sur les membranes des entérocytes, les récepteurs TLR4 qui sont normalement en charge de bloquer des molécules toxiques ou appartenant à des bactéries pathogènes. C’est cette fixation qui provoquerait une inflammation intestinale, avec libération de cytokines (IL-1β et TNFα), mais aussi une hausse de la perméabilité intestinale.
Et ce n’est pas tout puisqu’une fois passées de l’autre côté, au-delà de la barrière intestinale, elles ont tendance à se lier aux mêmes récepteurs présents sur les autres cellules et à amplifier les réponses inflammatoires déjà initiées ailleurs dans l’organisme. Voilà qui expliquerait les symptômes extra-intestinaux (comme la fatigue, les douleurs ou les troubles de l’humeur) et la rapidité avec laquelle ils suivent l’ingestion d’aliments riches en gluten et en ATIs.
Si rien n’est fait, c’est un cercle vicieux qui s’installe puisque l’inflammation chronique contribue à rendre inefficace la phosphatase alcaline intestinale (PAI), ce qui favorise la multiplication des bactéries pathogènes dans l’intestin.
3) La solution efficace et pérenne
La bonne nouvelle c’est que si cette hypothèse avancée par les chercheurs est exacte, la sensibilité au gluten non-cœliaque (qu’on pourrait plutôt appeler la « sensibilité au gluten et aux ATIs induite par dysbiose ») se guérit. Elle n’aurait pas de causes génétiques contrairement à la maladie cœliaque.
Pour s’en débarrasser, il faudrait donc favoriser un retour à l’équilibre du microbiote intestinal. Voici les conseils qui découlent des conclusions des chercheurs et qui permettraient de guérir la « sensibilité au gluten » :
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Restaurer les niveaux adéquats de butyrate, soit de manière directe, soit de manière indirecte en se supplémentant avec des concentrés riches en bifidobactéries qui en favorisent la production.
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Augmenter sa consommation de fibres alimentaires qui sont indispensables au développement des bactéries productrices de butyrate (ou bien choisir des suppléments naturels concentrés en fibres).
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Eviter les aliments riches en gluten et en ATIs, le temps de retrouver un meilleur équilibre de la flore intestinale, ou favoriser leur digestion en se supplémentant avec des enzymes capables de dégrader les protéines du blé ou d'en atténuer leur effet (comme ceux inclus dans le Wplants).
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Eviter les produits transformés « sans gluten » qui, selon une étude publiée dans le Journal of Human Nutrition and Dietetics, sont plus gras, plus sucrés, plus salés et moins riches en fibres que leurs équivalents traditionnels !
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Rompre avec les régimes riches en gras (saturés et trans) et en protéines animales qui augmentent les sels biliaires, favorisent le développement des bactéries pathogènes et accentuent la translocation intestinale.
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Maux de tête, migraines: une avancée magistrale !
- Par vogot
- Le 28/02/2018
Le mal de tête est un mystère qui ronge ceux qui s’aventurent à en percer les secrets. Interprété par les peuples anciens comme une possession mystique, il trace sa route à travers le temps, laissant derrière lui des centaines de théories et traitements aussi effrayants qu’inefficaces. Aujourd’hui encore, les chercheurs peinent à comprendre les mécanismes d’un fléau qui touche 1,5 milliards de personnes à travers le monde.
Une étude parue dans Headache : The Journal of Head and Face Pain en juin dernier pourrait bien changer la donne. On y apprend que la majorité des victimes ont de sérieuses carences en certaines vitamines…
Accrochez-vous, migraineux(se), le jeu en vaut la chandelle !
Mal de tête au XXIème siècle ? Vous avez de la chance.
Avant de revenir sur cette découverte importante, vous devez comprendre à quel point vous avez paradoxalement de la chance de souffrir de maux de tête à notre époque. S’il est vrai que les traitements ne sont toujours pas miraculeux de nos jours (les victimes de migraines en savent quelque chose), ils ont au moins le mérite d’être sans (grand) danger. On ne peut pas en dire autant de ceux imaginés et conçus par les chercheurs des siècles précédents. Environ mille ans avant notre ère, les maux de tête signalaient la présence de l’esprit du démon. Pour soulager la victime, une solution s’imposait si les incantations magiques restaient sans effet : ouvrir le crâne pour délivrer l’esprit du mal.
Cette opération dangereuse, qu’on appelle trépanation, connaîtra des hauts et des bas dans l’Histoire mais ne s’éteindra complétement qu’à la fin du XXème siècle. On pense que la douleur intense résultant de l’opération court-circuitait la douleur des migraines qui disparaissaient alors… temporairement.
Plus tard, de l’Antiquité jusqu’au Moyen-Âge, les saignées et scarifications font loi pour « guérir » les migraines désormais reconnues comme des maladies. Le principe est simple : on incise une veine ou une artère du front du côté opposé à celui de la douleur.
Les ventouses en forme de cloche destinés à restaurer l’équilibre des humeurs prennent ensuite le relais à la Renaissance.
Puis, c’est au tour des décharges électriques de connaître leur moment de gloire à la fin du XIXème siècle avant de décliner au profit des interventions psychologiques, comme l’hypnose. On pense alors que les maux de tête sont forcément liés à une situation psychologique instable ou à un événement qui a eu lieu dans l’enfance (ce qui ne concerne en réalité qu’une petite partie des maux de tête).
Cérat de crapaud, castoréum (glande anale de castor), charbon de cervelle de mouton… Fort heureusement, ces méthodes douteuses ont disparu du fait d’une meilleure compréhension du phénomène. Cette nouvelle étude de l’American Headache Society (AHS) s’inscrit dans cette voie du progrès.Pourquoi cette découverte est importante
Les maux de têtes, qu’il s’agisse de céphalées de tensions ou de migraines, sont les problèmes de santé les plus communs après les caries dentaires. Entre 20 et 37 % de la population aurait des maux de têtes plusieurs fois par mois, 10 % plusieurs fois par semaine et 3 % en ont même de façon chronique. En tout, près de 80 % de la population sera concernée par ce problème de santé un jour ou l’autre et de façon sérieuse. Contrairement aux maladies dégénératives ou aux cancers, les maux de tête ne surviennent pas préférentiellement lorsqu’on vieillit. Tout le monde, enfants comme adultes, est susceptible d’être confronté au problème.
Pour toutes ces raisons, le mal de tête semble banal. Pourtant, la majorité des personnes qui en souffrent ignorent s’ils souffrent de céphalées de tension ou de migraines. La majorité des personnes qui en souffrent sont incapables de les soulager correctement. La majorité des personnes qui en souffrent apprennent à vivre avec ce mal chronique toute leur vie. Avec le retentissement qui en découle sur le plan professionnel et personnel.
Voilà pourquoi toute découverte sur le mal de tête est une victoire contre la maladie. A fortiori si elle peut soulager des milliers de personnes.
Migraines et céphalées : mettez un nom sur votre mal
Vous souffrez régulièrement de maux de tête ? Et si vous étiez une victime de migraines qui s’ignorent, comme la moitié des personnes touchées par le fléau ? Pour le savoir, il faut d’abord apprendre à faire la différence entre une migraine et une céphalée de tension.
De loin le plus fréquent des maux de tête, la céphalée de tension est ressentie comme une vive tension, souvent diffuse, au niveau de la boîte crânienne. Souvent liée au stress, au manque de sommeil, à la faim, à un dérangement intervertébral ou à l’abus d’alcool, elle peut durer de 30 minutes à plusieurs heures, voire quelques jours. Parmi les céphalées de tension, on recense par exemple la céphalée de Poudlard causée par une lecture excessive. Elles sont généralement passagères et leur prévention reste très accessible.
La migraine quant à elle entraîne un mal de tête intense et lancinant souvent limité à un seul côté de la tête et localisé près d’un œil. La douleur est perçue comme des pulsations dans la boîte crânienne, et se trouve typiquement aggravée par la lumière, l’activité physique et le bruit. Elle s’accompagne parfois d’un signal précurseur, nommé "aura", 20 à 40 minutes avant le début de la migraine : perte de vision temporaire, éclairs lumineux, engourdissements au niveau du visage, difficultés d’élocution… Chaque crise de migraine est associée à plusieurs symptômes comme la nausée, des tremblements, une sensation de froid ou des troubles de la vision. Il est important de préciser que la douleur s’interrompt totalement entre les crises, dont la fréquence varie selon les victimes.
Comment prévenir les crises de maux de tête ?
Aujourd’hui encore, les causes des céphalées de tension et des migraines sont encore mal connues. On sait cependant qu’il existe des déclencheurs (vous trouverez la liste de tous les déclencheurs identifiés par la Science Naturopathique un peu plus bas).
Malheureusement, on ignore pourquoi certaines personnes ont des céphalées de tension ou des migraines et pourquoi d’autres n’en ont tout simplement jamais alors qu’elles sont exposées aux mêmes déclencheurs. C’est encore une énigme, même si une nouvelle fois, cette dernière étude apporte des éléments supplémentaires.
On sait également que la migraine est une affection à forte composante génétique : c’est la raison pour laquelle on a identifié des familles entières de migraineux et c’est aussi ce qui pourrait expliquer pourquoi les femmes seraient 3 fois plus touchées que les hommes.
Voici la liste des facteurs susceptibles de déclencher des crises de migraines ou de céphalées de tension :
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Les boissons alcoolisées, et surtout leur abus.
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Certains aliments comme le chocolat, les œufs, les yaourts, les fromages forts, l’ail, certains fruits (bananes, raisins, ananas notamment), les aliments frits et les viandes fumées.
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L’irrégularité dans la prise des repas ou des heures de sommeil.
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Un manque de caféine (un café qui arrive trop tardivement le matin par exemple).
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Plusieurs émotions comme la colère, l’état dépressif, l’anxiété et le stress (les crises se déclenchant surtout juste après les périodes de stress).
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Les changements de températures ou de pression.
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Certains médicaments comme les analgésiques (paradoxalement), la pilule contraceptive et les statines.
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Les longs déplacements en voiture, en avion ou en train.
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Une carence en coenzyme q10, en vitamine D et en magnésium
Si l’on en juge par plusieurs études scientifiques, les victimes de migraines seraient bien inspirées d’adopter un régime faible en gras tout en tenant un journal alimentaire pour identifier les aliments déclencheurs.
Dès qu’un aliment est suspecté, celui-ci doit être banni pendant quelques semaines, le temps de constater les effets. Plus pratique à adopter, le régime vegan serait tout aussi indiqué. La grande consommation de fruits et légumes associée à ce type d'équilibre alimentaire augmente la capacité anti-inflammatoire tout en réduisant le taux alimentaire de tyramine, un composé que l’on retrouve surtout dans la viande et le fromage et qui s’avère lié aux migraines.
La modération dans la consommation d’alcool semble évidente mais le choix du breuvage serait important également, les mélanges d’alcool et le vin rouge étant des déclencheurs plus systématiques.
Enfin, et c’est la nouveauté, le manque de certaines vitamines, en particulier la vitamine D et la coenzyme Q10, serait associé au mal de tête. L’étude de l’AHS publiée en juin 2016 indique que plus de la moitié des personnes souffrant de migraines auraient des carences graves pour ces deux vitamines (les femmes ayant surtout des carences en coenzyme Q10 tandis que les hommes auraient des carences en vitamine D).Qu’est-ce que la Coenzyme Q10 et où la trouver ?
Proche parente de la vitamine K, la Coenzyme Q10 agit comme une vitamine dans l’organisme et se montre indispensable pour un grand nombre de processus physiologiques. En théorie, elle est synthétisée en quantité suffisante par l’organisme : les apports alimentaires ne représentent d’ailleurs qu’une infime proportion des taux retrouvés dans l’organisme.
On constate cependant chez les personnes souffrant de maux de tête, des niveaux beaucoup trop faibles de coenzyme Q10. Chez eux, et puisque l’apport alimentaire est presque insignifiant, il est recommandé de se supplémenter. La CoQ10 étant considérée comme très sécuritaire, on la trouve facilement en vente libre. Et c’est là qu’il est possible de se faire piéger. En effet, les études démontrent qu’elle est presque 3 fois mieux absorbée lorsqu’elle est conditionnée sous forme de gélules (obtenue par fermentation naturelle). Pour garantir une biodisponibilité maximale (et ne pas jeter de l’argent par les fenêtres !).
Comme je vous le disais, l’étude de l’AHS a également mis en évidence des manques en vitamine D chez les personnes souffrant de migraines. C’est assez alarmant dans la mesure où plusieurs chercheurs trouvent que le taux de recommandation (sur lequel on se base pour parler de carences) est lui-même beaucoup trop bas. Certains, et notamment l’Académie de Médecine, demandent même à ce que taux soit quadruplé !Pour ces raisons et pour les multiples bienfaits prouvés par la Science, de nombreuses personnes ont décidé de se supplémenter en vitamine D. L’innocuité d’une telle pratique n’étant plus à démontrer, les personnes ayant régulièrement des maux de tête seraient bien avisées de se pencher sur la question…
Cette nouvelle étude est une étape supplémentaire dans la compréhension du phénomène, mais la route reste longue. Nombreux sont ceux qui devront encore supporter les maux de tête carabinés à coup d’ibuprofène (l’antidouleur le plus recommandé). Sachez cependant que les analgésiques, s’ils sont pris régulièrement, risquent d’interrompre la production d’analgésiques naturels par l’organisme et d’entamer un cycle vicieux (on parle de « céphalées de rebond »).Préférez plutôt un traitement orienté sur la relaxation, les thérapies physiques comme le yoga, l’ostéopathie ou l’acupuncture, plus efficaces à long terme. Et évidemment, soignez la prévention !