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Effets néfastes de l'alcool: Prévention
- Par vogot
- Le 03/04/2018
Les occasions de consommer de l'alcool sont nombreuses.
Si le champagne ou le vin, consommés avec modération peuvent avoir quelques effets bénéfiques sur notre santé, ils peuvent aussi être extrêmement néfastes. Bien que des compléments nutritionnels puissent aider à limiter certains de leurs effets, la modération doit cependant rester de mise.
Lorsque l'on prend un verre
L'alcool passe directement au travers de l'estomac et de l'intestin pour être rapidement réparti dans tout l'organisme.
95% de l'alcool ingéré est métabolisé principalement au niveau du foie, le reste étant éliminé par voie respiratoire et dans les urines. Mais, à un instant donné, le foie ne peut neutraliser qu'une certaine quantité d'alcool. En attendant, l'excédent présent dans le sang perturbe le cerveau, le cœur, les muscles et les autres tissus du corps.
L'oxydation de l'alcool
La première étape du métabolisme de l'alcool dans l'organisme humain est sa déshydrogénation en acétaldéhyde, une substance hautement toxique.
L'oxydation de l'alcool se produit uniquement au niveau du foie et met en jeu plusieurs mécanismes enzymatiques.
Des dommages oxydatifs importants
Les opérations d'oxydation de l'alcool s'accompagnent d'une augmentation importante de la production de radicaux libres. De plus, l'acétaldéhyde perturbe le système de défense antioxydant du foie, inhibe la réparation des nucléoprotéines alkylées, réduit la consommation d'oxygène des mitochondries et induit une peroxydation lipidique.
Des mécanismes radicalaires semblent également impliqués dans la toxicité de l'éthanol sur différents tissus extra hépatiques et, notamment, la muqueuse gastrique, le système nerveux central, le cœur ou les testicules.
Perturbation du métabolisme des micro nutriments
L'alcool perturbe l'absorption, le transport, l'activation et le stockage des micro nutriments essentiels comme les vitamines. Par ailleurs, le métabolisme de l'alcool, générateur de radicaux libres et de métabolites potentiellement toxiques, consomme des vitamines.
Les enquêtes épidémiologiques confirment la fréquence élevée de déficiences vitaminiques chez les personnes consommant de l'alcool. Les folates, les vitamines B1, B6, PP, D et E sont les premières menacées.
Les effets de la consommation d'alcool sur les concentrations plasmatiques en micro nutriments antioxydants (vitamine E, vitamine C, caroténoïdes et sélénium) et en marqueurs du stress oxydatif comme le malondialdéhyde et les bases de Schiff protéiques ont été évalués chez 417 sujets témoins (317 consommant moins de 33g/j d'alcool et 100 plus de 33g/j) et 102 patients alcooliques consommant en moyenne 194 g/j d'alcool.
Les résultats ont montré que la consommation d'alcool diminuait significativement les niveaux plasmatiques de micro nutriments antioxydants.
Des études ont indiqué qu'après une consommation chronique d'alcool, les niveaux de glutathion, l'antioxydant naturel majeur du foie, étaient considérablement diminués.
La SAMe, protecteur du système de défense antioxydant du foie
La SAMe, S-adénosylméthionine, joue un rôle particulièrement important dans la biochimie du foie. Elle est le produit d'une réaction biochimique entre l'ATP et la méthionine. Près de la moitié de la méthionine présente dans l'organisme est utilisée dans le foie pour produire la SAMe. Une bonne partie de cette dernière est elle-même transformée en glutathion.
La consommation d'alcool fait baisser les niveaux d'une enzyme nécessaire à la transformation de la méthionine en SAMe. En 1991, une étude réalisée par des chercheurs espagnols a confirmé la capacité de la SAMe à se convertir en glutathion. Elle a également montré que l'absorption de suppléments de SAMe permet de maintenir les niveaux de glutathion, s'ils sont absorbés au même moment que l'alcool. Celui-ci ayant pour effet de diminuer brutalement les niveaux de glutathion.
Chez un alcoolique, une déficience en SAMe peut constituer une prédisposition à développer une cirrhose du foie. L'administration de SAMe permet de restaurer ses niveaux hépatiques et atténue les paramètres indicateurs de lésions du foie, induites par l'éthanol, comme l'augmentation des transaminases circulantes ou des lésions sur les mitochondries.
Dans une étude contre placebo, 16 patients souffrant de maladies de foie, alcooliques et non alcooliques, ont reçu 800 mg de L-Glutathion et papaïne, quotidiennement, pendant 6 mois. Des biopsies du foie ont montré une augmentation significative des niveaux de glutathion, en même temps qu'une diminution du glutathion oxydé. Chez les sujets non alcooliques avec des lésions du foie, l'alanine aminotransférase, une enzyme du foie indicatrice de lésions, était réduite.
Dans une étude dans laquelle 45 patients atteints de maladies de foie alcooliques ont reçu une complémentation de L-Glutathion et papaïne pendant 15 jours, le fonctionnement du foie était nettement amélioré.
Un extrait de germe de soja protecteur du foie
La diminution de l'activité de la phosphatidyléthanolamine transférase est associée à des maladies alcooliques du foie entraînant une diminution de la phosphatidylcholine et de sérieuses conséquences pour l'intégrité des membranes cellulaires. Cet effet peut être compensé par une supplémentation en polyénylphosphatidylcholine ou PPC.
La PPC est un mélange de phosphatidylcholines polyinsaturées, extraits de germes de soja. Un certain nombre d'études cellulaires ont montré son intérêt dans la prévention et le traitement de lésions alcooliques et non alcooliques du foie.
La consommation d'alcool augmente l'apoptose (l'autodestruction) des hépatocytes. Des enzymes comme la P450 E1, utilisées pour la détoxication de l'alcool, deviennent dangereuses lorsqu'elles sont trop stimulées.
Elles génèrent de grandes quantités de radicaux libres et il est alors nécessaire de réguler leur activité. C'est ce que la PPC semble capable de faire.
Une supplémentation en PPC atténue l'apoptose des hépatocytes induite par l'alcool. Cet effet pourrait expliquer le mécanisme de l'effet protecteur de la PPC contre les lésions du foie. Il pourrait s'effectuer en association avec une action antioxydante à travers une régulation de l'induction du cytochrome.
La supplémentation en PPC corrige la déplétion des phospholipides induite par la consommation d'alcool en même temps qu'elle s'oppose au stress oxydatif. Elle désactive également les cellules hépatiques étoilées.
Une nouvelle étude vient confirmer l'intérêt de la PPC dans le traitement des maladies du foie. Une supplémentation en PPC pourrait arrêter et même inverser la fibrose du foie. 18 patients alcooliques ont reçu de la PPC ou un placebo. Sur les neuf patients recevant un placebo 5 ont montré une progression de leur fibrose deux années plus tard. Chez les 9 patients sous PPC, la maladie était restée au même stade ou a été légèrement améliorée.
Le pronostic actuel de ces patients étant très mauvais, un traitement efficace est nécessaire. Chez les patients de plus de 60 ans atteints d'une cirrhose du foie, une mortalité de 50% est atteinte en un an.
Le kudzu: une aide au soulagement des symptômes du sevrage
Différentes études réalisées en laboratoire garantissent l'usage du kudzu pour réduire la consommation d'alcool et le syndrome de sevrage. De plus, une étude réalisée en double aveugle a démontré que le traitement avec un extrait de racine de kudzu standardisé en isoflavones réduit de façon significative la consommation d'alcool chez les buveurs réguliers.
Le mécanisme d'action des isoflavones de kudzu pour réduire la consommation d'alcool, peut être dû à la régulation des enzymes qui interviennent dans le métabolisme de l'alcool. En inhibant l'enzyme impliquée dans l'élimination de l'alcool, une augmentation des niveaux d'éthanal se produisent, un composé toxique responsable de l'apparition de la gueule de bois et qui peut ainsi favoriser l'aversion pour la boisson.
Qui plus est, la désintoxication à l'alcool et ses traitements médicamenteux altèrent très souvent le sommeil (insomnie, diminution de la qualité du sommeil...) et peuvent conduire à une rechute. Une étude préliminaire au cours de laquelle on a administré un extrait standardisé de kudzu aux participants (buveurs modérés) a déterminé que le kudzu n'affectait aucun des paramètres qui influent sur la qualité du sommeil (durée totale du sommeil, réveils nocturnes...), raison pour laquelle son utilisation dans le traitement de la dépendance à l'alcool n'aura pas cet effet secondaire indésirable.
Enfin, on a décrit que les isoflavones présents dans le kudzu ont des effets anxiolytiques et l'inhibition de l'enzyme impliquée dans le métabolisme de l'alcool peut également avoir des propriétés anxiolytiques qui aident à soulager tant le syndrome de sevrage que l'anxiété liée à l'arrêt de la cigarette.
Neutraliser les effets toxiques de l'acétaldéhyde
Le premier mécanisme permettant de neutraliser l'acétaldéhyde utilise des antioxydants à base soufrée. Les deux plus importants sont la cystéine, un acide aminé essentiel, et le glutathion, un polymère avec trois acides aminés.
La cystéine et le glutathion agissent efficacement contre l'acétaldéhyde parce qu'ils contiennent une forme réduite de sulfure appelé groupe sulfhydryle avec un atome de soufre lié à un atome d'hydrogène. Ce mécanisme puissant de détoxification de l'acétaldéhyde est facilement débordé par de relativement grandes quantités d'alcool comme celle typiquement consommées dans les boissons alcoolisées. Heureusement, les antioxydants à base soufrée peuvent être facilement renforcés par une supplémentation nutritionnelle.
La vitamine C est nécessaire pour maintenir la cystéine dans un état réduit capable d'agir efficacement contre l'acétaldéhyde.
La vitamine B1 ou thiamine et l'acide alpha-lipoïque interviennent aussi dans la détoxification de l'acétaldéhyde.
Leurs niveaux sont également diminués par la consommation d'alcool. Une équipe de chercheur a évalué l'effet de la vitamine B1 et montré qu'elle apportait un effet protecteur contre la toxicité de l'acétaldéhyde lorsqu'elle était combinée avec de la vitamine C et de la cystéine. Les alcooliques sont souvent carencés en vitamine B1. On ne sait cependant pas si cette carence est due à une diminution de l'absorption intestinale causée par l'alcool ou par une destruction de la thiamine par l'acétaldéhyde.
Dans sa forme réduite, l'acide alpha-lipoïque est un puissant antioxydant à base soufrée. L'acide alpha-lipoïque et l'acétaldéhyde peuvent interagir dans les cellules du foie. Le foie métabolise de larges quantités de l'alcool ingéré et les niveaux d'acétaldéhyde peuvent être relativement élevés dans les cellules du foie. L'acétaldéhyde peut se lier au lipoamide réduit, le facteur actif de l'acide alpha-lipoïque, devenant ainsi inoffensif. Pour que l'action de l'acide alpha-lipoïque soit possible, il faut l'absorber plusieurs heures avant et après la consommation d'alcool.
L'extrait standardisé de silymarine est un puissant antioxydant, largement utilisé en Europe pour traiter des maladies du foie. Il protège le foie des dommages induits par l'absorption d'alcool et notamment la diminution des niveaux de glutathion dans le foie. Un mois de supplémentation en silymarine permet d'augmenter les niveaux hépatiques de glutathion de 35%.
Une combinaison appropriée d'antioxydants, incluant notamment, des vitamines E, C, B1, la cystéine, le sélénium, la N-acétyl-cystéine, prise au moment où l'alcool est consommé ou avant que la personne en état d'ébriété ne se couche, peut prévenir efficacement une partie des effets néfastes de l'alcool comme des dommages cellulaires ou la "gueule de bois".
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Activités du foie: 11 signes de dysfonctionnement
- Par vogot
- Le 26/03/2018
Comme vous le savez, le foie est un organe vital pour le fonctionnement de votre corps. Ses fonctions sont si uniques qu’aucun organe ne peut le remplacer. Par conséquent, si vous voulez avoir une bonne santé, il est essentiel que vous commenciez à en prendre soin et à le renforcer afin qu’il puisse accomplir ses fonctions de manière optimale.
L’une des fonctions fondamentales de cet organe est la purification des toxines. Il filtre toutes les substances toxiques résultant de ce que vous consommez. Si cet organe ne fonctionne pas correctement, votre système se sature de toxines, ce qui vous rend plus susceptibles de souffrir de maladies.
Les signes que votre foie ne fonctionne pas correctement
Certains symptômes qui peuvent se produire lorsque cet organe est surchargé de toxines sont les suivants:
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Gain de poids sans modification significative de style de vie.
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Mauvaise haleine.
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Changements dans les niveaux hormonaux.
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Changements dans le taux d’évacuation. La diarrhée ou la constipation peuvent se produire.
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Gonflement dans l’abdomen.
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Transpiration excessive.
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Douleur dans les articulations et les muscles.
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Altérations du système digestif.
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Maux de tête fréquents.
Si vous avez certains de ces symptômes, votre foie est probablement trop saturé de toxines. C’est peut-être la raison pour laquelle il est difficile de perdre du poids, malgré une alimentation équilibrée et une activité physique.
Comment éliminer les toxines du foie pour qu’il fonctionne correctement
En débarrassant le foie des toxines, cet organe commence à fonctionner de manière plus efficace, il peut également tirer le meilleur parti des nutriments, des vitamines et des minéraux qui s’y déposent.
Pour maintenir la santé de votre foie, il est essentiel d’avoir une alimentation saine. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider à améliorer le fonctionnement de cet organe:
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Il est vrai que les aliments transformés peuvent être délicieux et qu’ils sont conçus pour attirer votre attention. Cependant, ils contiennent trop d’additifs chimiques qui peuvent s’accumuler. Par conséquent, évitez d’en consommer fréquemment.
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Incluez dans votre alimentation des aliments complets, des protéines animales, des légumes riches en fibres, des oléagineux et des fruits secs.
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Évitez d’utiliser les huiles de cuisine qui ont tendance à provoquer une inflammation, telles que: huiles de colza, maïs, soja et tournesol. Surtout, évitez de faire frire.
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Consommez au moins deux litres d’eau par jour.
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Il existe un groupe d’aliments particulièrement recommandés pour le foie, parmi lesquels on peut mentionner: avocat, brocoli, choux de Bruxelles, artichauts, carottes et graines de chia. Consommez ces aliments fréquemment.
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Ne consommez pas d’aliments contenant du sucre raffiné. Au lieu de cela, utilisez du miel ou du sucre de coco.
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Incluez des feuilles vertes dans votre alimentation.
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Il est également important que vous consommiez des protéines et du soufre, la viande bio et le poisson sauvage en sont riches et les choux contiennent beaucoup de soufre.
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Consommer des œufs, les acides aminés qu’ils contiennent jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement du foie.
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Évitez de boire de l’alcool.
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Incluez du curcuma dans votre alimentation. Cette épice présente de merveilleuses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui profitent à la santé du foie et du corps en général.
Enfin, je recommande également d’inclure dans votre alimentation une plante appelée chardon-marie.
Entre autres avantages, cette plante aide à prévenir les dommages aux cellules du foie causés par l’alcool, les virus et les substances toxiques.
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Sur-inflammation chronique
- Par vogot
- Le 21/03/2018
Vous est-il déjà arrivé(e) dans la vie de traverser une mauvaise passe sur le plan alimentaire, de succomber aux régimes les plus néfastes parce que vous en ressentiez le besoin à ce moment-là, parce que vous étiez ignorant(e) ou insouciant(e) ?
Si c’est le cas, il faut espérer que cette période ait été la plus courte possible : une équipe de chercheurs vient de démontrer qu’un régime alimentaire « à l’occidentale », c’est-à-dire excessif en gras saturés, en sel, en sucres et en protéines animales, reprogrammait notre organisme et le rendait plus sensible aux facteurs pro-inflammatoires.
C’est une avancée considérable car, aujourd’hui, ce ne sont pas les infections microbiennes qui tuent le plus mais les maladies inflammatoires, comme le diabète de type II, l’obésité et les troubles cardiovasculaires. Ce sont des maladies sournoises dont les mécanismes restent encore largement inconnus, sauf pour les naturopathes, et qui ont un lien certain avec notre alimentation et notre système immunitaire.Que se passe-t-il quand on se met à manger n’importe quoi ?
Lorsqu’on consomme en abondance des plats préparés, des produits ultra-transformés ou des aliments très gras et très sucrés, le système immunitaire réagit de la même façon que s’il était attaqué par des bactéries. Le nombre de certaines cellules immunitaires augmente drastiquement dans le sang (notamment les granulocytes et les monocytes) et l’organisme déclenche une réaction inflammatoire.
Comment expliquer cette réaction immunitaire qui semble très exagérée ?
Pour résister aux attaques des différents pathogènes, nous avons deux grandes techniques. La première est assez primaire mais elle a le mérite d’être exceptionnellement rapide. Certaines de nos cellules ou de nos protéines sont capables de reconnaître des formes ou des motifs qui sont naturellement considérés comme « pathogènes » par notre organisme. Généralement, ce sont des motifs qui sont communs à plusieurs types d’agresseurs et que l’évolution a pris soin d’archiver dans une sorte d’encyclopédie.
Ainsi, le récepteur TLR4 situé sur les membranes plasmiques de certaines cellules immunitaires se lie à une molécule de surface présente chez de nombreuses bactéries pathogènes, le lipopolysaccharide. Lorsque le motif suspect a été détecté, l’alerte est donnée. Elle déclenche immédiatement le recrutement massif de cellules chargées d’éliminer grossièrement les intrus, par phagocytose ou par pulvérisation chimique.
Mais cette technique a ses limites : elle s’appuie sur des mécanismes basiques et répétitifs qui ne s’adaptent jamais à l’agresseur. Parfois, la quantité de soldats importe peu tant qu’on ne dispose pas de l’arme adéquate pour tuer l'ennemi.
C’est tout l’intérêt de la deuxième technique, l’immunité adaptative, beaucoup plus précise mais plus lente à mettre en place. Des cellules immunitaires particulières, les lymphocytes, sont capables de se lier à des motifs uniques et spécifiques d’un pathogène donné, puis d’enclencher la production d’armes sur-mesure : les anticorps et les lymphocytes T cytotoxiques. Ce sont des armes conçues spécialement pour combattre un pathogène donné, reproductibles à l’infini et dont on garde un exemplaire en réserve, au cas où le même pathogène aurait le culot de revenir tenter une offensive à l’avenir.
Dans le cas d’une alimentation néfaste, c’est la première technique, plus rudimentaire, qui bat de l’aile. Les chercheurs ont montré que l’un des mécanismes visant à reconnaître les motifs pathogènes s’activait de façon anormale, comme si le système immunitaire interprétait le régime alimentaire comme une menace pour l’organisme. Cette « mauvaise interprétation » provoque la formation d’un complexe protéique appelé « inflammasome » qui va activer toute une cascade de réactions inflammatoires, et notamment la production de cytokines pro-inflammatoires (notamment IL-1β et IL-18).
Cet état inflammatoire persiste tant que le régime alimentaire reste le même, et il peut donc devenir chronique avec le temps. En revanche, si la personne change son régime alimentaire en misant sur des aliments bruts et nutritionnellement sains, l’inflammation s’arrête et tout semble redevenir normal.
Mais en réalité, l’histoire ne s’arrête pas là. Le mauvais régime alimentaire a laissé des traces. Des traces qui pourraient bien marquer l’organisme pour le restant de ses jours…
Comment le mauvais régime alimentaire transforme insidieusement l’organisme ?
En interprétant le mauvais régime alimentaire comme un agresseur, le système immunitaire ne fait pas que provoquer une réaction inflammatoire. Il modifie en profondeur les réactions immunitaires à venir ! Et ça, c’est une véritable découverte.
En fait, il s’avère que l’inflammasome va activer et modifier un certain nombre de gènes qui, jusque-là, n’étaient pas utilisés par l’organisme. Des gènes qui agissent sur la prolifération et la maturation des cellules de l’immunité innée.
Comment s’y prend-t-il ?
Il est probable que certains des messagers chimiques induits par l’inflammasome (notamment les niveaux d’IL-1 β) changent la façon dont les informations génétiques sont conservées, les rendant plus lisibles, plus accessibles à la traduction. Un peu comme si des pièces cachées de l’ADN se révélaient tout à coup au grand jour et ne pouvaient plus être ignorées. C’est un flagrant délit de changement épigénétique : l’environnement peut agir sur l’expression des gènes.
Mais quelles sont les conséquences à long terme de ces changements ?
D’abord, contrairement à l’inflammation, ces gènes qui ont été activés durant la période « fast-food » semblent rester actifs pour longtemps, même si vous changez radicalement d’hygiène de vie. Ensuite, il semble assez clair que ces gènes induisent une plus forte sensibilité aux déclencheurs de l’inflammation. En quelque sorte, ils préparent l’organisme à fournir une réponse immunitaire plus puissante, par une augmentation de la production des cellules de l’immunité innée et par la maintenance d’un état hyper-réactif.
Lorsque les déclencheurs de l’immunité innée sont véritablement nocifs, cette hypervigilance n’est pas forcément malvenue mais elle peut conduire à la catastrophe si l’organisme devient trop sensible aux déclencheurs qui ne sont pas réellement dangereux. Car c’est cette même sensibilité exacerbée qui joue un rôle dans le développement de maladies auto-immunes. C’est l’accumulation des cellules immunitaires innées (macrophages en tête) associées à des lipides sanguins qui sont vraisemblablement la cause des dépôts de plaques ayant cours dans l’athérosclérose. Ce sont les états d’inflammation chronique qui sont suspectés de jouer un rôle dans l’évolution de toutes les maladies inflammatoires.
En d’autres termes, l’alimentation d’aujourd’hui incite l’organisme à recruter une armée plus puissante et surtout plus sensible. Mais cette suractivation ne lui profite pas ! Au contraire, elle favorise l’installation d’une inflammation chronique et pernicieuse, si caractéristique de notre époque. Avec la réduction constante du niveau d’activité physique, c’est certainement le facteur qui explique, à l’heure où nos connaissances scientifiques n’ont jamais été aussi pointues, une des aberrations de notre époque : les individus nés aujourd’hui vivront peut-être moins vieux que leurs parents.
Il y a plus de 120 ans, Thomas Edison prédisait que « le médecin du futur ne traiterait pas le corps humain avec des médicaments, mais soignerait et préviendrait la maladie avec la nutrition. » Les fruits de la recherche lui donnent chaque jour raison, mais il semble que nous soyons encore loin de ce futur-là. Heureusement, les naturopathes ont déjà compris cela depuis bien longtemps. En attendant, il ne tient qu’à vous de combattre l’inflammation silencieuse avec cette pensée en tête et les deux conseils suivant en poche :
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Adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres, en antioxydants et en protéines végétales, tout en évitant les aliments ultra-transformés et les produits trop gras et trop sucrés.
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Combattre l’inflammation en misant sur des produits adaptés comme l'association Bromélaïne + Rutine ou en renforçant sa flore intestinale avec des probiotiques anti-inflammatoires comme la Formule probiotique.
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Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe
- Par vogot
- Le 05/03/2018
Rappel: Qu'est-ce que le gluten ?
Le gluten est un ensemble de protéines que l'on retrouve dans les grains de nombreuses céréales (blé, seigle, orge, etc.). Les protéines constituant le gluten permettent de stocker des oligo-éléments ou des acides aminés nécessaires au développement de la jeune pousse.
Le gluten est principalement constitué de deux protéines : la prolamine et la gluténine. Ce sont ces protéines, insolubles dans l'eau, qui donnent à la farine des propriétés visco-élastiques, exploitées dans le domaine agroalimentaire pour donner une certaine structure aux produits.
L’histoire se répète. Comme la maladie cœliaque et la fibromyalgie en leur temps, la sensibilité au gluten (SGNC) suscite les railleries d’une partie des professionnels de santé, intimement convaincus qu’il s’agit d’une hystérie collective. Pour eux, si des centaines de milliers de personnes se privent de gluten, c’est pour l’effet de mode et rien d’autre. Et si « ces malades imaginaires » paraissent soulagés après avoir réduit leur consommation de gluten, ça résulte forcément d’un effet placebo.
Vous connaissez forcément ce discours d'un autre temps ? Vous en avez fait l’expérience ? Sachez qu’il ne durera plus très longtemps. Des chercheurs ont avancé une explication plausible du phénomène et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a rien de fictif. Accrochez-vous, les mécanismes en jeu sont parfois complexes.
La sensibilité au gluten, (très) prochainement reconnue par la communauté scientifique ?
Comme pour la maladie cœliaque, les personnes qui se disent « sensibles au gluten » se plaignent de symptômes après l’ingestion d’aliments contenant du gluten. C’est une combinaison des symptômes de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.), incluant des douleurs abdominales, des ballonnements, des désordres intestinaux (diarrhée ou constipation) et des manifestations systémiques comme des maux de tête, de la fatigue ou des douleurs musculaires.
Mais contrairement à la maladie cœliaque, on ne retrouve chez eux ni dégradation de la paroi intestinale ni anticorps dirigés contre les molécules de gluten. Faut-il en conclure pour autant que la maladie n’existe pas ?
C’est un débat qui passionne au sein de la communauté scientifique. Et tandis que certains chercheurs préfèrent vérifier si les bienfaits d’une cure sans gluten ne sont pas liés à un effet placebo, d’autres tentent d’avancer sur les mécanismes potentiels.
Une équipe de scientifiques vient justement de formuler une explication du phénomène qui va faire parler.
D’après eux, la sensibilité au gluten non-cœliaque qui touche plus de 15 % de la population serait la conséquence de deux mécanismes combinés.
1) Un déséquilibre du microbiote intestinal
Depuis quelques années, on se rend compte avec stupéfaction que le microbiote intestinal (anciennement "Flore intestinale"), c’est-à-dire l’ensemble des bactéries qui vivent en harmonie avec notre organisme, joue un rôle bien plus important sur notre santé qu’on le croyait.
Dans l’intestin, par exemple, on s’est aperçu que des bactéries produisaient des acides gras à chaîne courte (AGCC), et notamment du butyrate, un nutriment qui agit sur la croissance et le renouvellement des cellules de la muqueuse colique. Sans ce précieux nutriment, les cellules du colon dépérissent et ne produisent plus suffisamment de mucus, cette couche protectrice qui constitue une barrière physique contre les micro-organismes et les substances nocives. En hiver ce mucus se refroidissant à cause des températures extérieures, devient moins performant et entre dans une phase qui crée le lit des maladies comme rhume, gastro-entérites, ...
C’est ce qui arrive vraisemblablement aux personnes dites « sensibles au gluten ». Il semble que chez elles, les bactéries productrices de butyrate (qui appartiennent généralement au phylum Firmicutes) soient en difficulté et ne parviennent pas à maintenir des taux de butyrate adéquats. Soit parce qu’ils sont en nombre insuffisant, soit en raison d’une défaillance de leurs alliés, les bactéries du genre Bifidobacteria. Celles-ci leur procurent de l’acétate et du lactate qu’elles convertissent ensuite en butyrate. Si ces bifidobactéries deviennent rares, les producteurs de butyrate le seront aussi, l’harmonie est précaire.La pénurie de butyrate et de mucus qui en résulte favorise le contact entre les cellules intestinales et les antigènes microbiens. Et surtout, elle dérègle l’un des mécanismes fondamentaux de la barrière intestinale : la translocation bactérienne. Il s’agit du passage de bactéries d’origine digestive à travers la barrière de la muqueuse intestinale vers les ganglions mésentériques, le sang et les organes à distance.
En temps normal, ce passage est rendu impossible par plusieurs mécanismes, comme la phosphatase alcaline intestinale (PAI), une enzyme qui empêche l’adhésion des bactéries pathogènes aux cellules intestinales. Mais le butyrate est justement un inducteur de l’expression de la PAI : lorsqu’il diminue, il entraîne l’activité de la PAI dans sa chute et met en branle la perméabilité de la barrière intestinale.
2) Une alimentation riche en gluten et en ATIs
Cela fait quelques temps que les chercheurs soupçonnent l’implication d’autres protéines que le gluten (mais présents dans les mêmes aliments) dans la sensibilité au gluten non cœliaque : les inhibiteurs de l’amylase-trypsine (ATIs).
Ce sont des composants protéiques qui protègent les plantes des parasites et des nuisibles en inhibant les enzymes digestives et qui, par conséquent, résistent également à la dégradation protéolytique de l’homme. Autrement dit, comme la gliadine et la gluténine (qui forment le gluten), ces composés ont une digestibilité très faible et restent pratiquement intacts dans la lumière de l’intestin.
Et le vrai problème, c’est que ces composés prennent une place de plus en plus importante dans notre alimentation : en sélectionnant des variétés de céréales toujours plus résistantes aux nuisibles, l’homme a augmenté artificiellement leur teneur en ATIs. Quand on mange des aliments riches en gluten comme du pain ou des pâtes, on avale donc également des ATIs.
En situation normale, l’afflux de ces substances assez inhabituelles pour l’homme ne présente pas de danger pour les cellules intestinales, protégées par le mucus et par des mécanismes détoxifiants complexes. Mais en cas de déséquilibre du microbiote, ces boucliers volent en éclat et permettent aux APIs d’approcher la muqueuse en toute impunité.
Là, on les soupçonne fortement de se lier à des récepteurs situés sur les membranes des entérocytes, les récepteurs TLR4 qui sont normalement en charge de bloquer des molécules toxiques ou appartenant à des bactéries pathogènes. C’est cette fixation qui provoquerait une inflammation intestinale, avec libération de cytokines (IL-1β et TNFα), mais aussi une hausse de la perméabilité intestinale.
Et ce n’est pas tout puisqu’une fois passées de l’autre côté, au-delà de la barrière intestinale, elles ont tendance à se lier aux mêmes récepteurs présents sur les autres cellules et à amplifier les réponses inflammatoires déjà initiées ailleurs dans l’organisme. Voilà qui expliquerait les symptômes extra-intestinaux (comme la fatigue, les douleurs ou les troubles de l’humeur) et la rapidité avec laquelle ils suivent l’ingestion d’aliments riches en gluten et en ATIs.
Si rien n’est fait, c’est un cercle vicieux qui s’installe puisque l’inflammation chronique contribue à rendre inefficace la phosphatase alcaline intestinale (PAI), ce qui favorise la multiplication des bactéries pathogènes dans l’intestin.
3) La solution efficace et pérenne
La bonne nouvelle c’est que si cette hypothèse avancée par les chercheurs est exacte, la sensibilité au gluten non-cœliaque (qu’on pourrait plutôt appeler la « sensibilité au gluten et aux ATIs induite par dysbiose ») se guérit. Elle n’aurait pas de causes génétiques contrairement à la maladie cœliaque.
Pour s’en débarrasser, il faudrait donc favoriser un retour à l’équilibre du microbiote intestinal. Voici les conseils qui découlent des conclusions des chercheurs et qui permettraient de guérir la « sensibilité au gluten » :
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Restaurer les niveaux adéquats de butyrate, soit de manière directe, soit de manière indirecte en se supplémentant avec des concentrés riches en bifidobactéries qui en favorisent la production.
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Augmenter sa consommation de fibres alimentaires qui sont indispensables au développement des bactéries productrices de butyrate (ou bien choisir des suppléments naturels concentrés en fibres).
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Eviter les aliments riches en gluten et en ATIs, le temps de retrouver un meilleur équilibre de la flore intestinale, ou favoriser leur digestion en se supplémentant avec des enzymes capables de dégrader les protéines du blé ou d'en atténuer leur effet (comme ceux inclus dans le Wplants).
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Eviter les produits transformés « sans gluten » qui, selon une étude publiée dans le Journal of Human Nutrition and Dietetics, sont plus gras, plus sucrés, plus salés et moins riches en fibres que leurs équivalents traditionnels !
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Rompre avec les régimes riches en gras (saturés et trans) et en protéines animales qui augmentent les sels biliaires, favorisent le développement des bactéries pathogènes et accentuent la translocation intestinale.
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Maux de tête, migraines: une avancée magistrale !
- Par vogot
- Le 28/02/2018
Le mal de tête est un mystère qui ronge ceux qui s’aventurent à en percer les secrets. Interprété par les peuples anciens comme une possession mystique, il trace sa route à travers le temps, laissant derrière lui des centaines de théories et traitements aussi effrayants qu’inefficaces. Aujourd’hui encore, les chercheurs peinent à comprendre les mécanismes d’un fléau qui touche 1,5 milliards de personnes à travers le monde.
Une étude parue dans Headache : The Journal of Head and Face Pain en juin dernier pourrait bien changer la donne. On y apprend que la majorité des victimes ont de sérieuses carences en certaines vitamines…
Accrochez-vous, migraineux(se), le jeu en vaut la chandelle !
Mal de tête au XXIème siècle ? Vous avez de la chance.
Avant de revenir sur cette découverte importante, vous devez comprendre à quel point vous avez paradoxalement de la chance de souffrir de maux de tête à notre époque. S’il est vrai que les traitements ne sont toujours pas miraculeux de nos jours (les victimes de migraines en savent quelque chose), ils ont au moins le mérite d’être sans (grand) danger. On ne peut pas en dire autant de ceux imaginés et conçus par les chercheurs des siècles précédents. Environ mille ans avant notre ère, les maux de tête signalaient la présence de l’esprit du démon. Pour soulager la victime, une solution s’imposait si les incantations magiques restaient sans effet : ouvrir le crâne pour délivrer l’esprit du mal.
Cette opération dangereuse, qu’on appelle trépanation, connaîtra des hauts et des bas dans l’Histoire mais ne s’éteindra complétement qu’à la fin du XXème siècle. On pense que la douleur intense résultant de l’opération court-circuitait la douleur des migraines qui disparaissaient alors… temporairement.
Plus tard, de l’Antiquité jusqu’au Moyen-Âge, les saignées et scarifications font loi pour « guérir » les migraines désormais reconnues comme des maladies. Le principe est simple : on incise une veine ou une artère du front du côté opposé à celui de la douleur.
Les ventouses en forme de cloche destinés à restaurer l’équilibre des humeurs prennent ensuite le relais à la Renaissance.
Puis, c’est au tour des décharges électriques de connaître leur moment de gloire à la fin du XIXème siècle avant de décliner au profit des interventions psychologiques, comme l’hypnose. On pense alors que les maux de tête sont forcément liés à une situation psychologique instable ou à un événement qui a eu lieu dans l’enfance (ce qui ne concerne en réalité qu’une petite partie des maux de tête).
Cérat de crapaud, castoréum (glande anale de castor), charbon de cervelle de mouton… Fort heureusement, ces méthodes douteuses ont disparu du fait d’une meilleure compréhension du phénomène. Cette nouvelle étude de l’American Headache Society (AHS) s’inscrit dans cette voie du progrès.Pourquoi cette découverte est importante
Les maux de têtes, qu’il s’agisse de céphalées de tensions ou de migraines, sont les problèmes de santé les plus communs après les caries dentaires. Entre 20 et 37 % de la population aurait des maux de têtes plusieurs fois par mois, 10 % plusieurs fois par semaine et 3 % en ont même de façon chronique. En tout, près de 80 % de la population sera concernée par ce problème de santé un jour ou l’autre et de façon sérieuse. Contrairement aux maladies dégénératives ou aux cancers, les maux de tête ne surviennent pas préférentiellement lorsqu’on vieillit. Tout le monde, enfants comme adultes, est susceptible d’être confronté au problème.
Pour toutes ces raisons, le mal de tête semble banal. Pourtant, la majorité des personnes qui en souffrent ignorent s’ils souffrent de céphalées de tension ou de migraines. La majorité des personnes qui en souffrent sont incapables de les soulager correctement. La majorité des personnes qui en souffrent apprennent à vivre avec ce mal chronique toute leur vie. Avec le retentissement qui en découle sur le plan professionnel et personnel.
Voilà pourquoi toute découverte sur le mal de tête est une victoire contre la maladie. A fortiori si elle peut soulager des milliers de personnes.
Migraines et céphalées : mettez un nom sur votre mal
Vous souffrez régulièrement de maux de tête ? Et si vous étiez une victime de migraines qui s’ignorent, comme la moitié des personnes touchées par le fléau ? Pour le savoir, il faut d’abord apprendre à faire la différence entre une migraine et une céphalée de tension.
De loin le plus fréquent des maux de tête, la céphalée de tension est ressentie comme une vive tension, souvent diffuse, au niveau de la boîte crânienne. Souvent liée au stress, au manque de sommeil, à la faim, à un dérangement intervertébral ou à l’abus d’alcool, elle peut durer de 30 minutes à plusieurs heures, voire quelques jours. Parmi les céphalées de tension, on recense par exemple la céphalée de Poudlard causée par une lecture excessive. Elles sont généralement passagères et leur prévention reste très accessible.
La migraine quant à elle entraîne un mal de tête intense et lancinant souvent limité à un seul côté de la tête et localisé près d’un œil. La douleur est perçue comme des pulsations dans la boîte crânienne, et se trouve typiquement aggravée par la lumière, l’activité physique et le bruit. Elle s’accompagne parfois d’un signal précurseur, nommé "aura", 20 à 40 minutes avant le début de la migraine : perte de vision temporaire, éclairs lumineux, engourdissements au niveau du visage, difficultés d’élocution… Chaque crise de migraine est associée à plusieurs symptômes comme la nausée, des tremblements, une sensation de froid ou des troubles de la vision. Il est important de préciser que la douleur s’interrompt totalement entre les crises, dont la fréquence varie selon les victimes.
Comment prévenir les crises de maux de tête ?
Aujourd’hui encore, les causes des céphalées de tension et des migraines sont encore mal connues. On sait cependant qu’il existe des déclencheurs (vous trouverez la liste de tous les déclencheurs identifiés par la Science Naturopathique un peu plus bas).
Malheureusement, on ignore pourquoi certaines personnes ont des céphalées de tension ou des migraines et pourquoi d’autres n’en ont tout simplement jamais alors qu’elles sont exposées aux mêmes déclencheurs. C’est encore une énigme, même si une nouvelle fois, cette dernière étude apporte des éléments supplémentaires.
On sait également que la migraine est une affection à forte composante génétique : c’est la raison pour laquelle on a identifié des familles entières de migraineux et c’est aussi ce qui pourrait expliquer pourquoi les femmes seraient 3 fois plus touchées que les hommes.
Voici la liste des facteurs susceptibles de déclencher des crises de migraines ou de céphalées de tension :
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Les boissons alcoolisées, et surtout leur abus.
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Certains aliments comme le chocolat, les œufs, les yaourts, les fromages forts, l’ail, certains fruits (bananes, raisins, ananas notamment), les aliments frits et les viandes fumées.
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L’irrégularité dans la prise des repas ou des heures de sommeil.
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Un manque de caféine (un café qui arrive trop tardivement le matin par exemple).
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Plusieurs émotions comme la colère, l’état dépressif, l’anxiété et le stress (les crises se déclenchant surtout juste après les périodes de stress).
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Les changements de températures ou de pression.
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Certains médicaments comme les analgésiques (paradoxalement), la pilule contraceptive et les statines.
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Les longs déplacements en voiture, en avion ou en train.
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Une carence en coenzyme q10, en vitamine D et en magnésium
Si l’on en juge par plusieurs études scientifiques, les victimes de migraines seraient bien inspirées d’adopter un régime faible en gras tout en tenant un journal alimentaire pour identifier les aliments déclencheurs.
Dès qu’un aliment est suspecté, celui-ci doit être banni pendant quelques semaines, le temps de constater les effets. Plus pratique à adopter, le régime vegan serait tout aussi indiqué. La grande consommation de fruits et légumes associée à ce type d'équilibre alimentaire augmente la capacité anti-inflammatoire tout en réduisant le taux alimentaire de tyramine, un composé que l’on retrouve surtout dans la viande et le fromage et qui s’avère lié aux migraines.
La modération dans la consommation d’alcool semble évidente mais le choix du breuvage serait important également, les mélanges d’alcool et le vin rouge étant des déclencheurs plus systématiques.
Enfin, et c’est la nouveauté, le manque de certaines vitamines, en particulier la vitamine D et la coenzyme Q10, serait associé au mal de tête. L’étude de l’AHS publiée en juin 2016 indique que plus de la moitié des personnes souffrant de migraines auraient des carences graves pour ces deux vitamines (les femmes ayant surtout des carences en coenzyme Q10 tandis que les hommes auraient des carences en vitamine D).Qu’est-ce que la Coenzyme Q10 et où la trouver ?
Proche parente de la vitamine K, la Coenzyme Q10 agit comme une vitamine dans l’organisme et se montre indispensable pour un grand nombre de processus physiologiques. En théorie, elle est synthétisée en quantité suffisante par l’organisme : les apports alimentaires ne représentent d’ailleurs qu’une infime proportion des taux retrouvés dans l’organisme.
On constate cependant chez les personnes souffrant de maux de tête, des niveaux beaucoup trop faibles de coenzyme Q10. Chez eux, et puisque l’apport alimentaire est presque insignifiant, il est recommandé de se supplémenter. La CoQ10 étant considérée comme très sécuritaire, on la trouve facilement en vente libre. Et c’est là qu’il est possible de se faire piéger. En effet, les études démontrent qu’elle est presque 3 fois mieux absorbée lorsqu’elle est conditionnée sous forme de gélules (obtenue par fermentation naturelle). Pour garantir une biodisponibilité maximale (et ne pas jeter de l’argent par les fenêtres !).
Comme je vous le disais, l’étude de l’AHS a également mis en évidence des manques en vitamine D chez les personnes souffrant de migraines. C’est assez alarmant dans la mesure où plusieurs chercheurs trouvent que le taux de recommandation (sur lequel on se base pour parler de carences) est lui-même beaucoup trop bas. Certains, et notamment l’Académie de Médecine, demandent même à ce que taux soit quadruplé !Pour ces raisons et pour les multiples bienfaits prouvés par la Science, de nombreuses personnes ont décidé de se supplémenter en vitamine D. L’innocuité d’une telle pratique n’étant plus à démontrer, les personnes ayant régulièrement des maux de tête seraient bien avisées de se pencher sur la question…
Cette nouvelle étude est une étape supplémentaire dans la compréhension du phénomène, mais la route reste longue. Nombreux sont ceux qui devront encore supporter les maux de tête carabinés à coup d’ibuprofène (l’antidouleur le plus recommandé). Sachez cependant que les analgésiques, s’ils sont pris régulièrement, risquent d’interrompre la production d’analgésiques naturels par l’organisme et d’entamer un cycle vicieux (on parle de « céphalées de rebond »).Préférez plutôt un traitement orienté sur la relaxation, les thérapies physiques comme le yoga, l’ostéopathie ou l’acupuncture, plus efficaces à long terme. Et évidemment, soignez la prévention !
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Déclin des poumons: Que pouvez-vous faire ?
- Par vogot
- Le 27/02/2018
Saviez-vous que parmi tous vos organes, ce sont les poumons qui étaient les premiers sujets au vieillissement ?
L’émonctoire pulmonaire comprend deux processus d’élimination distinct : l’un gazeux ou ventilatoire, l’autre muqueux ou sécrétoire. Les voies respiratoires, 5ème porte de sortie, éliminent principalement les déchets gazeux (gaz carbonique…) qui résultent des combustions organiques. Lorsqu’une personne est trop sédentaire et/ou ne s’oxygène pas suffisamment, le dioxyde de Carbone n’est pas entièrement éliminé et l’organisme s’asphyxie lentement.
Le drainage du poumon est utile :
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lorsque le milieu ambiant est malsain : fumeurs et fumée de cigarettes, univers de travail confiné mal aéré et poussières,
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en période de convalescence,
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pour les personnes hypersensibles aux pollens, poussières et micro-particules irritantes,
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pour les personnes ayant une fragilité pulmonaire installée.
Comme la peau, ils ont la particularité d’être exposés à la plus forte pression partielle d’oxygène que l’on puisse trouver dans l’organisme. Or, l’oxygène est un facteur du vieillissement bien connu.
Tous les animaux ont besoin d’oxygène pour produire de l’énergie, mais le mécanisme est imparfait : il engendre la formation d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), des déchets potentiellement toxiques pour l’organisme. Ces déchets ont tendance à altérer tous les composants cellulaires qui les entourent, et il faut constamment une armée de molécules antioxydantes pour les en empêcher. Des antioxydants qui peuvent être synthétisés directement par l’organisme ou bien puisés parmi les aliments consommés.Malheureusement, il arrive parfois que les antioxydants soient dépassés par les événements, et que les ERO se retrouvent momentanément ou durablement en surnombre (en cas d’infection, de pollution atmosphérique, de consommation tabagique ou de maladie chronique par exemple). C’est précisément ce déséquilibre qui permet aux ERO d’attaquer les tissus environnants, et autant dire que les tissus pulmonaires sont en première ligne. D’ailleurs, l’épithélium des voies aériennes est particulièrement sensible car les enzymes antioxydantes sont assez faiblement exprimées dans les cellules.
Souvent, ces déséquilibres ne sont que temporaires, mais lorsqu’ils sont mis bout à bout, on s’aperçoit que les dégâts à long terme sont considérables. Et plus les dégâts sont nombreux, moins les défenses antioxydantes sont efficaces (car la « notice » ayant servi à leur fabrication est devenue illisible) et plus le vieillissement s’accélère !
Le vieillissement « normal » des poumons commence à 30 ans
Que se passerait-il si l’homme était exposé à une atmosphère exclusivement composée de dioxygène ?
Les recherches ont montré que des dégâts pulmonaires surviennent rapidement au niveau des barrières alvéolo-capillaires et que 24 heures suffisent pour provoquer un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Cette toxicité s’explique principalement par la production d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) à des concentrations qui dépassent les capacités antioxydantes de l’organisme. Ces déchets occasionnent des dégâts insurmontables qui déclenchent une réaction inflammatoire très importante.
Cependant, à des concentrations atmosphériques normales, les dégâts ne sont jamais très prononcés, d’autant que les systèmes antioxydants de l’organisme parviennent à limiter la casse au maximum.
Mais à long terme, les petits dégâts s’accumulent et deviennent de grands dommages : c’est le vieillissement.
Les télomères (impliqués dans la longévité) sont raccourcis, les mécanismes de réparation ne fonctionnent plus aussi bien, les systèmes antioxydants deviennent défaillants, ce qui augmente encore plus les effets du vieillissement. Les tissus pulmonaires deviennent moins élastiques, plus perméables : à partir de 30 ans, le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) diminue en moyenne de 30 ml tous les ans, mais la vitesse de ce déclin s’accélère avec le temps. Quant à la consommation maximale d’oxygène, elle passe de 45 ml/min/kg à l’âge de 20 ans à 18 ml/min/kg à 80 ans (soit 60 % de moins).
Ces chiffres sont très parlants, mais ils ne reflètent pas la réalité. En vérité, vos poumons ont rarement le même âge que vous. De nombreux autres facteurs vont précipiter et accélérer ce phénomène naturel, si bien que des personnes de 35 ans peuvent se retrouver avec de véritables poumons de « vieillards ». Evidemment, l’aspect génétique rentre en jeu, mais les facteurs les plus importants sont de loin la pollution atmosphérique (les particules diesel et l’ozone notamment) et le tabac : on estime que les espèces réactives de l’oxygène sont augmentées d’un facteur 4 dans les poumons de sujets âgés fumeurs comparés à des non-fumeurs. C’est un chiffre considérable qui contribue au vieillissement rapide des poumons, d’autant que l’activité antioxydante des macrophages alvéolaires est aussi abaissée avec le temps en cas de tabagisme.
Comment ralentir ce déclin ?
Outre l’arrêt immédiat de la consommation de tabac, il existe deux grands moyens de s’opposer à ce terrifiant compte à rebours : l’activité physique et la consommation d’antioxydants censés neutraliser les espèces réactives de l’oxygène (ERO). L’activité physique joue, à tout âge, un rôle capital dans le maintien et l’amélioration des capacités respiratoires. Quiconque rompt ses mauvaises habitudes d’inactivité physique en s’adonnant à un sport adapté à son âge améliore immédiatement la condition de ses poumons et en ralentit le déclin. Cependant, il arrive que le déclin de la fonction respiratoire soit tellement avancé que l’activité physique n’est plus possible ou devient particulièrement pénible. C’est ce moment terrible qu’il faut éviter à tout prix sous peine de basculer dans une véritable spirale du vieillissement accéléré.
L’autre moyen de s’opposer au vieillissement des poumons consiste à augmenter sa consommation d’antioxydants. Une nouvelle étude parue en décembre 2017 montre que la consommation d’au moins 3 portions de fruits frais par jour, et notamment de tomates et de pommes, ralentit significativement le vieillissement naturel des poumons et contribue à réparer certains des dégâts déjà occasionnés. D’après ces travaux, le bénéfice est encore plus marqué chez les fumeurs et les anciens fumeurs.
Ces conclusions rejoignent les constats effectués par d’autres chercheurs selon lesquels la consommation de polyphénols et de caroténoïdes, les deux grandes classes de phytonutriments à propriétés antioxydantes, est associée à une meilleure fonctionnalité pulmonaire et à un ralentissement du déclin.
Est-ce vraiment une surprise quand on sait que ces phytonutriments sont des molécules antioxydantes produites par les plantes pour se défendre contre les agressions (insectes, maladies, rayons ultra-violets) ou suffisamment intéressantes pour inciter les animaux à manger leurs fruits ?
Il en existe d’ailleurs de très nombreuses sortes. Si l’on se fie à l’étude précédemment citée, deux d’entre eux semblent se détacher pour la protection des tissus pulmonaires :
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Les flavonoïdes, qui sont une catégorie de polyphénols. Dans l’étude mentionnée, les chercheurs attribuent les effets bénéfiques des pommes à leur teneur en flavonoïdes. On retrouve ces phytonutriments antioxydants dans différents fruits ou dans des suppléments comme WFRUITS (Une synergie de super fruits au pouvoir antioxydant).
- Les lycopènes, qui sont une catégorie de caroténoïdes. On les retrouve en abondance dans les tomates, qui sont les fruits mentionnés dans l’étude comme étant les plus efficaces contre le déclin respiratoire. Il existe d’ailleurs WPLANTS (Puissance 4 pour ce complexe antioxydant préventif reconnu par la communauté scientifique) dont la mission principale est de prévenir les maladies et le vieillissement cellulaire.
La recherche a par ailleurs montré combien il était important d’associer les antioxydants entre eux, pour profiter de leurs effets synergiques. En pratique, cela doit évidemment se traduire par une grande consommation de fruits et légumes frais, mais certains suppléments comme REDOX (Antioxydant fort & Efficacité prouvée, indice de protection élevée) s’appuient sur ces données en associant des extraits naturels contenant de nombreux polyphénols et caroténoïdes.
Comme vous le voyez, il n’est jamais trop tard pour s’opposer au déclin, surtout lorsqu’il concerne une activité aussi primordiale que la respiration. Une bonne fonction respiratoire est essentielle pour maintenir une activité physique modérée, laquelle influe sur pratiquement toutes les fonctions de l’organisme, y compris la qualité de la réponse immunitaire et la longévité.
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Mes 8 secrets pour ne plus être malade
- Par vogot
- Le 24/01/2018
Cela fait des années que je n'ai pas consulté un médecin, sauf pour un bilan annuel et pour cause, je ne suis jamais malade. Je vais vous partager mon secret. N'oubliez pas que le hasard n'existe pas.
Chaque année, les mêmes personnes semblent passer miraculeusement entre les gouttes des épidémies de grippe ou de gastro-entérite. En réalité, la chance n’a rien à voir là-dedans : c’est la qualité de leurs réponses immunitaires qui leur garantit de passer l’hiver sereinement, et cette qualité dépend de 8 secrets bien gardés qu’ils exploitent au maximum. A vous de les mettre en pratique pour faire partie, vous aussi, de ces personnes qui ne sont jamais malades...
1) J'ai une alimentation riche en micronutriments.
Dans les pays riches, l’alimentation est devenue si pauvre que la carence en micronutriments est monnaie courante. Or, des études ont montré qu’une déficience en un seul des micronutriments suivants nuit aux fonctions immunitaires : le zinc, le sélénium, le fer, le cuivre, le calcium, l’acide folique ou les vitamines A, B6, C et E.
C’est prouvé : une supplémentation en micronutriments augmente significativement l’activité du glutathion, de la production d’anticorps et de cytokines immunitaires.
Mon coup de pouce : augmentez votre consommation de fruits et légumes frais, et laissez-vous tenter par cette formule multivitaminée audacieuse et pratique qui a déjà séduit des millions de personne.
2) Je dors suffisamment.
Une nuit de sommeil trop courte ne sape pas uniquement votre efficacité au travail. Lorsque vous dormez 5 heures au lieu des 8 heures habituelles, votre organisme interprète ce manque comme un stress physique et élève considérablement son niveau de cellules immunitaires pour le surmonter. Cette activité inhabituelle perturbe par la suite l’activité des granulocytes (un type de globules blancs) et diminue l’efficacité de votre système immunitaire pour les jours voire les semaines à venir.
C’est prouvé : une personne qui dort moins de 6 heures par nuit pendant une semaine, aurait 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui bénéficieraient de plus de 7 heures de sommeil durant le même temps.
Et l’effet ne s’arrête pas là : d’autres études ont montré qu’un déficit chronique de sommeil avait un impact sur le système immunitaire beaucoup plus lourd, creusant le lit de maladies chroniques bien plus délétères qu’un simple rhume.
Mon coup de pouce : retrouvez le sommeil en vous appuyant sur les plantes les plus étudiées pour favoriser l’endormissement (valériane, houblon, rhodiola, etc.) ou choisissant ces compléments, et évitez surtout les médicaments (somnifères, benzodiazépines) qui provoquent effets secondaires et addictions.
3) J'ai trouvé des moyens pour réduire mon niveau de stress.
Le stress entraîne la libération d’hormones du stress, comme le cortisol et l’adrénaline. Ce sont des molécules très utiles à court terme, mais qui nuisent directement aux défenses immunitaires en inhibant la production de cytokines lorsqu’elles sont produites de façon prolongée.
C’est prouvé : une étude a montré qu’en cas de stress chronique, les leucocytes (globules blancs) devenaient anormalement actifs et pouvaient à terme endommager les tissus sains de l’organisme.
Mon coup de pouce : Le yoga, le tai-chi et toute activité physique de manière générale offrent de très bonnes garanties contre le stress. De nombreuses plantes comme l'ashwagandha, la griffonia ou le jujubier contiennent des composés naturels qui agissent en synergie pour apaiser l’organisme et qui sont injustement délaissés au profit des médicaments. Certains suppléments sont justement étudiés pour rassembler les ingrédients naturels les plus actifs contre le stress : ne manquez pas l’occasion de les essayer et de juger par vous-même les effets qu’ils ont sur votre stress.
4) Je suis physiquement actif.
Les études montrent que l’activité physique stimule certaines composantes immunitaires. Elle entraîne notamment une meilleure répartition des populations cellulaires circulantes impliquées dans la réponse immunitaire à condition que l’exercice ne soit pas trop exténuant pour le muscle.
C’est prouvé : les fonctions immunitaires sont directement affectées par l’excès de tissu adipeux, lequel augmente spécifiquement le risque de contracter la grippe...
Mon coup de pouce : reprenez progressivement l’activité physique et aidez-vous d’extraits de plantes reconnues "coupe-faim" par la science comme le konjac ou le guarana et l'acerola présents dans cette formule optimisée pour booster votre énergie et votre cerveau.
5) Je mange des fruits et légumes frais sans pesticides.
L’exposition aux toxines et aux polluants atmosphériques réduit la qualité de la réponse immunitaire. Les pesticides, notamment, inhibent la capacité des cellules NK humaines à sécréter des protéines lytiques et ont un effet néfaste sur les lymphocytes T.
C’est prouvé : des études ont clairement montré que l’exposition chronique aux pesticides jouent un rôle dans le développement de certaines pathologies respiratoires comme l’asthme ou les bronchites.
Mon coup de pouce : Si vous êtes sujet régulièrement à des polluants (en habitant dans une grande ville par exemple), augmentez votre consommation d’antioxydants en achetant davantage de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique ou en profitant de ces formules synergiques contenant plusieurs antioxydants redoutables.
6) Je suis heureux.
Voltaire l’avait résumé ainsi : "J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé". Et il avait raison. Être heureux, ça se décrète et ça affecte profondément notre vie, notre bien-être et notre santé.
C’est prouvé : les personnes qui sont plus connectées socialement à leur famille, leurs amis, leur communauté, sont plus heureuses, sont physiquement en meilleure santé, et vivent plus longtemps que celles qui sont moins bien connectées.
Mon coup de pouce : une des conditions pour être heureux, c’est d’être ouvert d'esprit et experimenter encore et encore, de penser ouverture du coeur, être altruiste et moins dans l'égo. Ne croyez pas ceux qui affirment posséder une recette miracle pour atteindre le bonheur. Le bonheur, il faut y travailler, se l’approprier, se le construire, sortir de sa zone de confort, souvent inconfortable, induisant contractions musculaires et douleurs articulaires.
7) Je reste au contact de la nature.
Vivre en ville a de nombreux avantages, mais le risque de souffrir de dépression y est aussi plus important. Or, il est certain aujourd’hui que les personnes tristes ou déprimées souffrent d’anomalies immunitaires, et notamment d’un excès de cytokines dans le sang qui induisent chez eux un syndrome inflammatoire et une réduction de la qualité des réponses immunitaires.
C’est prouvé : au bout de 90 minutes de marche en pleine nature, le cortex préfrontal, en hyperactivité lorsqu’on ressasse des idées noires, est moins sollicité, ce qui réduit le risque de dépression.
Mon coup de pouce: multipliez les balades au grand air, en forêt ou dans un parc si c’est possible et entourez-vous de verdure ! Une étude a même montré que le simple fait de "voir" la nature accélère le processus de guérison.
8) Je ne fume pas.
Les conséquences du tabac sur l’immunité sont catastrophiques. En plus d’une altération des moyens de défense mécaniques comme les cils bronchiques, la fumée de cigarette augmente drastiquement les niveaux d’inflammation tout en diminuant la qualité de la réponse immunitaire (activité des lymphocytes réduite, production plus faible d’anticorps, inhibition des cytokines).
C’est prouvé : la probabilité d'attraper la grippe quand on est fumeur, est multipliée par 4. Le tabac double même le risque de contracter une infection respiratoire et favorise les complications.
Mon coup de pouce : Arrêter de fumer est évidemment la solution, mais pour celles et ceux qui n’y parviennent pas immédiatement, une supplémentation en vitamine C devrait être envisagée. La recherche a montré que la cigarette épuisait plus rapidement les réserves de vitamine C, ce qui contribuait à aggraver leur situation immunitaire. Le kudzu vous aidera pendant la période de sevrage. La racine du Kudzu contient des isoflavones (daidzéine, puérarine, daidzine...) et a prouvé son efficacité pour réduire la consommation de nicotine. De plus, ces isoflavones ont un effet anxiolytique qui peut contribuer au traitement d'autres addictions comme l'alcool.
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Les indispensables à votre bon coeur
- Par vogot
- Le 05/12/2017
Pourquoi les médicaments pour le cœur sont des pièges
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Les médicaments anticholestérol (statines) font bel et bien baisser votre taux de cholestérol. Mais ils ne prolongent pas votre vie d’un seul jour. Bien au contraire, ils provoquent des effets néfastes (pertes de mémoire, douleurs musculaires, rhabdomyolyse – une maladie mortelle) qui dégradent la vie quotidienne des patients. Les années qui leur restent à vivre peuvent ainsi être gâchées.
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Les médicaments contre l’hypertension (bêtabloquants) réduisent la pression artérielle. Mais ils provoquent simultanément une baisse d’énergie qui fait que votre vie est ralentie. En revanche, ils ne soignent rien du tout. Tout au contraire, vous risquez l’accident à tout moment si vous cessez de les prendre, car ils créent une dépendance.
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Les médicaments anticoagulants réduisent le risque de caillot, et donc d’infarctus. Moyennant quoi, ils élèvent fortement celui d’AVC. Car, si votre sang ne coagule plus, la moindre hémorragie dans le cerveau peut devenir fatale.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des produits naturels simples et bon marché qui maintiennent votre cœur en pleine forme.
Des produits naturels efficaces pour le cœur et les artères
Ces produits naturels ne font la fortune de personne. Mais ils peuvent vous assurer une vie plus longue et en meilleure santé.
Si vous avez eu des décès cardiaques dans votre entourage et que vous ne prenez aucun produit naturel pour le cœur, je vous invite très fortement à vous tourner vers :
1. L’huile de poisson
Les études ont montré que les acides gras oméga-3 présents dans l’huile de poisson pouvaient faire baisser le risque de maladies cardiaques jusqu’à 52 %.
Les huiles de poisson agissent en réduisant l’inflammation des artères et en assouplissant leur paroi. Car ce sont des chaînes souples qui structurent la paroi des cellules, qui deviennent elles aussi moins rigides. On distingue, parmi les meilleurs oméga-3, l’EPA et la DHA. Pour votre système cardio-vasculaire, choisissez une huile de poisson riche en DHA, à une dose quotidienne de 1 000 à 3 000 mg.
2. Le CoQ10 (coenzyme Q10)
Cet antioxydant se trouve partout dans le corps. Il sert à la production d’énergie cellulaire. Le cœur étant un des muscles les plus gourmands en énergie, et travaillant en permanence, il a besoin de CoQ10 pour battre efficacement.
Mais le CoQ10 a, lui aussi, un effet anti-inflammatoire. Il ralentit la formation des caillots et aide à réguler le rythme cardiaque (contre l’arythmie et les fibrillations). C’est le complément alimentaire phare de la santé cardio-vasculaire.
3. Vitamine C
N’oubliez jamais que nous sommes le seul mammifère à avoir perdu notre capacité de produire de la vitamine C. Probablement parce que nos ancêtres mangeaient tant de baies, de feuilles et de végétaux riches en vitamine C qu’il était inutile d’en produire en plus, de façon autonome.
Mais aujourd’hui, la malbouffe a remplacé les légumes et fruits frais, la teneur nutritionnelle des produits s’est fortement appauvrie et, sans complément de vitamine C, il est peu probable que vos apports soient suffisants. La vitamine C est, elle aussi, antioxydante et entre dans la synthèse du collagène, nécessaire à la souplesse des artères.
4. Autres antioxydants
D’une façon générale, vous lutterez contre la sclérose des artères par une forte consommation d’antioxydants comme la vitamine A, C et E et de phytonutriments comme les caroténoïdes, les polyphénols et les flavonoïdes.
Vous pouvez, par exemple, prendre des extraits de thé vert (appelés EGCG pour « épigallocatéchine gallate »), de raisin rouge (resvératrol), de pin (pycnogénol), de feuille d’olivier, de la curcumine, etc.
5. Aubépine
C’est la plante traditionnellement tout indiquée pour l’entretien de la santé du cœur : elle fait baisser la pression sanguine et renforce le muscle du cœur. L’aubépine est pleine de flavonoïdes et assure une protection antioxydante supplémentaire.