Fake News répandues par les lobbies et cautionnées par les autorités.
- Par vogot
- Le 16/04/2018
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Fake news, qu'est-ce que c'est ?
Les fake news (ou fausses nouvelles) sont des informations délibérément fausses ou truquées (fake veut dire en anglais « faux, truqué ») émanant en général d'un ou de plusieurs médias, d'un organisme (lobby) ou d'un individu. Elles participent à des tentatives de désinformation, que ce soit via les médias traditionnels ou via les médias sociaux, avec l'intention d'induire en erreur dans le but d'obtenir un avantage financier ou politique.
Loi, projet de loi
Le président français annonce qu'avec la nouvelle loi, «en cas de propagation d'une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge au travers d'une nouvelle action en référé qui permettra, le cas échéant, de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur, voire de bloquer l'accès au site Internet.» Il souhaite par ailleurs renforcer les pouvoirs du CSA pour «lutter contre toute tentative de déstabilisation par les services contrôlés ou influencés par des États étrangers», ce qui pourra passer par «la suspension ou l'annulation» de leurs conventions avec le régulateur.
Lutter contre les fake news implique de définir ce qui entre dans le champ de la désinformation, de la propagande politique, ou de la simple liberté d'expression. Le chef de l'État propose donc aux médias d'entamer une «réflexion» déontologique sur le sujet.
Comme dit la citation: "Que chacun balaie devant sa porte et les rues seront nettes". Je suggère donc à toute personne voulant faire des "Fake News" un cheval de bataille, de commencer par celles que je pointe du doigt dans cet article.
Des efforts qui rendent malades
Problème, ces « Fake News » sont reprises et cautionnées par les autorités de santé.
À force de désinformation, beaucoup de Français tombent malades.
Ils sont convaincus de se faire du bien. Ils font des sacrifices. Ils dépensent. Mais ils ruinent leur santé !!
Alors, êtes-vous concerné vous aussi ? Faites-vous certaines de ces erreurs fatales inspirées par la manipulation médiatique ?
1° « Pour être en bonne santé, je bois tous les matins un bon jus d’orange »
C’est écrit sur les boîtes de corn-flakes, enseigné dans les écoles, affiché dans les hôpitaux et les salles d’attente des médecins, publié sur les dépliants du « Programme National Nutrition Santé », financé par le gouvernement.
Et pourtant, les études scientifiques sont formelles : boire du jus d’orange le matin est aussi mauvais que de boire du Coca-Cola.
Le jus de fruits contient autant de sucre que les boissons gazeuses, et parfois encore plus !
Une étude de l’université de Harvard révèle que les jus de fruits sont aussi coupables que les sodas dans l’épidémie de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancers. Boire un verre de jus de fruits frais par jour augmente le risque de diabète de 21 % !
Un verre de jus d’orange ou de pomme contient autant de sucre et plus de calories qu’un verre de Coca-Cola.
Peu importe que le jus soit fraîchement pressé ou sorte d’une bouteille à base de concentré.
Le sucre est là, hyperassimilable. Il passera comme un missile à travers l’intestin et dans le sang. Il fera brusquement monter la glycémie, entraînant une décharge d’insuline qui provoquera une crise d’hypoglycémie sur le coup des 11 heures.
Les spécialistes en nutrition de Harvard recommandent au contraire de manger des fruits frais entiers, en particulier des myrtilles, du raisin et des pommes, qui sont liés à un risque plus faible de diabète de type 2.
2° « Le pain complet est très bon pour la santé »
Sous prétexte que le pain blanc est mauvais pour la santé, le pain complet est partout présenté comme l’alternative saine, traditionnelle, à manger sans modération.
Certes, le pain blanc fait à partir de farine ultraraffinée ne vous apporte que des calories vides, de l’amidon qui se transforme en sucre pur dans l’estomac.
Pour autant, le pain complet est à peine meilleur. Il ne mérite en aucun cas de tenir une place centrale dans un régime alimentaire protecteur.
Parce qu’il contient du son (l’enveloppe des grains de céréales), le pain complet contient plus de pesticides que le pain blanc. S’il contient plus de fibres que le pain blanc, il reste un aliment pauvre en vitamines et minéraux, par rapport à son apport calorique.
Contrairement aux idées reçues, son index glycémique est aussi élevé que celui du pain blanc (71), soit supérieur au sucre de table (67) !!
Comme le jus d’orange, le pain complet du petit-déjeuner fait monter brutalement votre glycémie, entraîne un pic d’insuline et donc une crise d’hypoglycémie à 11 heures.
Ni le pain complet, ni les céréales complètes ne doivent être particulièrement recherchés dans le cadre d’une alimentation saine.
3° « Ne pas oublier un produit laitier à chaque repas »
Ah… les produits laitiers ! L’aliment santé par excellence. Il en faut « 3 ou 4 par jour », selon le Plan National Nutrition Santé. L'horreur suprême.
Et le gouvernement est là pour rappeler les parents déficients à l’ordre. Souvenez-vous des distributions gratuites de lait dans les écoles maternelles… La consigne, mille fois répétée, de consommer des produits laitiers pour leur « calcium » indispensable à la croissance et au squelette.
Ces campagnes ont durablement marqué les esprits (Les produits laitiers sont nos amis pour la vie). Elles n’avaient pourtant pas pour objectif prioritaire la santé de la population mais… d’écouler les surplus de l’industrie laitière !
Je ne le dirai jamais assez : le lait de vache est fait pour les petits veaux.
Le veau pèse 45 kg à la naissance. Il monte à 300 kg pour son premier anniversaire !!
Tant mieux pour lui ! Mais le petit homme n’a pas les mêmes besoins.
Cela fait 170 ans (1850) qu’il a été clairement démontré que le lait de chaque espèce possède une composition unique. Chaque espèce a des besoins nutritionnels particuliers selon sa vitesse de croissance, son exposition aux infections, ou encore selon les tissus à développer (cerveau chez l’homme, muscle chez le veau…).
Le lait humain est de loin le plus complexe des laits des mammifères. Il contient plus de 200 molécules différentes de sucre, contre seulement 30 à 50 chez la souris et la vache.
Il contient en revanche trois fois moins de protéines que le lait de vache. Et, bien sûr, il ne contient pas les « facteurs de croissance bovins » (rBGH) présents dans le lait de vache, qui permettent la prodigieuse croissance musculaire du veau.
Ces facteurs de croissance bovins favorisent la croissance des tumeurs chez l’homme, ce qui pourrait expliquer pourquoi le cancer de la prostate est plus fréquent chez les gros consommateurs de lait.
Malgré les progrès dans la composition des laits maternisés, les enfants allaités par leur mère continuent donc à avoir moins d’infections, moins de diabète, moins de risque d’obésité, moins de maladie cœliaque (intolérance au gluten).
Concernant les adultes, le tableau est pire. Les trois quarts de l’humanité n’ont pas les enzymes digestifs leur permettant d’assimiler les produits laitiers. En France, c’est 41 %. De nombreux problèmes digestifs, immunitaires, infectieux, pourraient être provoqués par des intolérances (non détectées) aux produits laitiers.
Le lait rend-il au moins les os solides ?
Non.
Les femmes asiatiques, qui ne boivent jamais de lait, ont moins d’ostéoporose et de fractures que les Scandinaves, championnes du monde de la consommation de lait.
Une étude suédoise a montré une plus forte mortalité et un plus grand risque de fracture dans le groupe buvant le plus de lait.
À noter en outre que l’essentiel du lait provient aujourd’hui d’élevages en batterie, de vaches prenant des antibiotiques, nourries de tourteau de soja OGM et autres céréales arrosées de pesticides.
On trouve donc dans le lait non-biologique de forts taux de pesticides et d’antibiotiques.
Historiquement en France, les produits laitiers furent une source majeure de contamination aux PCB (perturbateurs endocriniens). Les taux ont toutefois reculé depuis le début des années 2000 suite à la loi de 1986 interdisant les PCB.
Alors le lait, aliment santé ? Je réponds : « Peut mieux faire ! »
4° « Attention aux œufs, riches en cholestérol ! »
Alors que le pain, le jus de fruits, les produits laitiers et le chocolat en poudre sont à l’honneur au petit-déjeuner, on vous met en garde… contre les œufs, qui contiendraient trop de cholestérol !
C’est absurde.
Votre taux de cholestérol dans le sang est indépendant du cholestérol qui se trouve dans votre alimentation. Car c’est votre foie qui fabrique votre cholestérol sanguin, à partir du sucre que vous mangez. Dès que vous apportez du cholestérol par votre alimentation, votre foie se met à en produire moins, c’est tout. Mais la quantité totale de cholestérol dans votre sang restera la même.
Ainsi c’est le jus d’orange, le pain (riche en glucide) mais également les produits laitiers (qui contiennent une forme de sucre, le lactose, très proche du glucose), qui font monter le taux de cholestérol ! Pas les œufs !
Une étude de Harvard a d’ailleurs montré que les hommes qui mangent quatre œufs par semaine ont 37 % de risque de diabète en moins que ceux qui ne mangent qu’un seul œuf !
Une célèbre étude médicale sur un homme qui mangeait chaque jour 25 œufs (et rien d’autre) a montré que son taux de cholestérol était absolument normal. Cette étude fut publiée par le Dr Kern en 1991 dans le New England Journal of Medicine.
Les œufs en effet ne contiennent pas de glucides. L’œuf est l’aliment le plus complet en protéines, pour faire de bons muscles, le seul qui contienne tous les acides aminés essentiels, plus une large palette de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), de la lutéine (contre la cataracte) et de la choline, une forme rare de vitamine B dont manquent la plupart des gens, mais qui est indispensable pour le cerveau.
Les œufs sont en outre une des meilleures sources d’oméga-3 lorsqu’ils viennent de poules nourries aux graines de lin.
Bien sûr, il ne faut pas manger que des œufs. L’homme dont il était question dans l’étude du Dr Kern avait de graves problèmes d’Alzheimer, probablement liés à sa monodiète d’œufs.
Mais à partir du moment où vous mangez des œufs biologiques de bonne qualité, vous pouvez manger sans aucun problème trois œufs par jour. Au-delà, aucune étude n’a été réalisée mais il n’y a aucune raison de penser que ce soit dangereux.
5° « Il faut manger moins gras »
« Ne mange pas trop gras, trop sucré, trop salé », chantent en chœur les personnages des publicités pour les enfants.
Trop salé, trop sucré, ils ont raison.
Trop gras, non.
Cela va faire 25 ans que les médecins français Serge Renaud et Michel de Lorgeril ont mis en lumière le « Paradoxe français » (French Paradox) : dans le sud-ouest de la France, où la cuisine est riche en graisse de canard et en vin rouge, la longévité est supérieure à la moyenne, les maladies cardiovasculaires sont rares. Je suis bien placé pour le savoir, car habitant un département limitrophe du Gers (32).
Il est vrai que nous mangeons trop de mauvaises graisses : graisses dénaturées, surcuites, oxydées, toxiques, huiles industrielles et margarines de piètre qualité.
Mais que se passe-t-il si vous vous contentez de manger moins gras ? Vous avez faim. Vous compensez en mangeant plus de féculents, qui sont des glucides, donc des sucres.
Or, nous mangeons déjà trop de glucides. L’épidémie d’obésité qui a frappé les États-Unis, puis l’Europe, et aujourd’hui les pays en voie de développement, a commencé au moment précis où ces populations ont commencé à faire la chasse aux graisses. C’était dans les années 1970.
Aujourd’hui, on sait qu’il ne faut pas forcément manger moins gras. Il faut surtout manger moins de mauvaises graisses, et les remplacer par de bonnes graisses.
Il y a le choix :
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Les oléagineux sont tous les fruits à coque (noix, noisettes, amandes, noix de pécan, noix de macadamia…). Ils sont riches en graisses mais ce sont de bonnes graisses.
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Les poissons gras, à partir du moment où ils ne sont pas pollués au mercure et au PCB, sont excellents pour la santé. Ils protègent le cœur et protègent contre le cancer.
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Les œufs, dont nous venons de parler, contiennent de bonnes graisses, pour le cerveau, surtout lorsque les poules sont nourries en oméga-3 (graines de lin, pourpier, graines de colza…).
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Le chocolat noir (plus de 70 % de cacao) contient de la graisse de qualité, et beaucoup d’antioxydants protecteurs.
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L’avocat est très riche en bonnes huiles, tout comme les olives.
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La noix de coco est une très bonne source de gras. L’huile de coco vierge est recommandée pour les fritures car très stable à haute température.
Souvenons-nous que notre alimentation est trop pauvre en acides gras oméga-3, qui se trouvent dans les huiles de poisson, l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de noix.
J’ajoute qu’il est sadique de chercher à priver les gens de graisses. Non seulement cela vous condamne à souffrir de la faim, ce qui aboutit immanquablement à « craquer » sur un pot de Nutella, un paquet de chips ou un bac de glace à la vanille.
Mais c’est la graisse qui donne le bon goût à la nourriture, aux sauces, aux assaisonnements. Le gras se lie en effet aux molécules « phénoliques » qui parfument.
Sans gras, la nourriture et le monde seraient horriblement tristes !
6° « Il faut des féculents à chaque repas »
C’est l’obsession du « Plan National Nutrition Santé ». Nous faire manger « des féculents à chaque repas » qui, soi-disant, ne « feraient pas grossir »:
« FAKE NEWS !! » (Information mensongère.)
Bien sûr que les féculents font grossir. Comment pourrait-il en être autrement ? Les féculents sont principalement composés de glucides. C’est vrai pour les pommes de terre, les pâtes, les céréales du petit-déjeuner, le riz, la semoule, les haricots, fèves, flageolets, pois chiches, tous recommandés dans le dépliant du PNNS ! Le maïs est un légume sous sa forme de grain, souvent consommé précuit (vapeur), CE N'EST PAS UN FECULENT !
Les glucides contenus dans les féculents sont des sucres. Bien qu’ils ne paraissent pas sucrés dans la bouche, ils sont transformés en pur sucre lors de la digestion.
Et non seulement ils font grossir, mais ils donnent aussi des maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer.
Sur ce dépliant, les experts racontent encore que les féculents « permettent de tenir entre les repas et d’éviter le grignotage à tout moment de la journée ».
C’est faux !
Au contraire, en provoquant une décharge d’insuline entraînant une hypoglycémie, ce sont eux les grands coupables des fringales irrésistibles !! Les aliments qui « tiennent au ventre » et coupent l’envie de grignoter sont au contraire les protéines et les graisses.
Des féculents OUI mais.... le soir et uniquement le soir avec des légumes verts (Les protéines sont réservées pour le repas du midi !). Ne JAMAIS mélanger féculents et protéines. Je vous conseille l'article "Associations alimentaires", vous comprendrez mieux vos maux et ainsi, vous pourrez adapter votre alimentation. Ce n'est pas compliqué !
7° « Le régime sans gluten est une lubie inutile et dangereuse »
J'ai déjà écrit un article sur ce sujet. Je vous invite à le lire et le relire
>> Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe <<
Non, le régime sans gluten n’est pas dangereux et, oui, il y a de bonnes raisons de se méfier du blé moderne, notre principale source de gluten !
Le blé moderne n’a plus rien à voir avec les variétés traditionnelles. À force de croisements et d’hybridation, il contient 42 chromosomes au lieu de 14 !!
Il est devenu beaucoup plus riche en gliadine, une protéine qui fait des micro-trous dans l’intestin. Affections de l'intestin émotif (A.I.E.), la lecture de cet article complètera une information capitale.
Cette porosité permet le passage de grosses molécules déclenchant allergies, inflammations, douleurs articulaires et parfois des maladies auto-immunes.
C’est pourquoi le régime sans gluten peut faire disparaître les symptômes de dizaines de maladies, dont la polyarthrite, les rectocolites, le lupus, et bien d’autres.
Le régime sans gluten n’est donc pas une mode. Il se répand parce qu’il marche.
Ses bienfaits concernent tout le monde, même les personnes qui ne souffrent pas d’intolérance au gluten (maladie cœliaque).
8° « Le soleil donne le cancer »
Les dermatologues et les fabricants de crème solaire se sont donné comme mission de convaincre le monde que le soleil doit être évité parce qu’il provoque le cancer.
Même dans le nord de la France, on vous met en garde contre les dangers du soleil.
Là encore, « fake news !! » (Fausse information).
Il est vrai qu’il y a un lien entre les coups de soleil et le mélanome, une forme rare mais très dangereuse de cancer de la peau. 90 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année en France mais seuls 15 % sont des mélanomes (14 000).
Parmi eux, 85 % environ seront opérés avant de devenir dangereux. Mais resteront environ 1 700 personnes qui mourront de ce cancer.
1 700, c’est encore beaucoup trop.
Néanmoins, il faut mettre ce chiffre en balance avec tous les décès que le soleil permet d’éviter par ailleurs.
Sous l’effet du soleil, notre peau fabrique de la vitamine D qui nous protège contre 17 types de cancers, dont les plus fréquents (sein, colon, ovaires) et les plus dangereux (pancréas, poumon).
Selon une étude du Dr William Grant, expert international de la vitamine D, 30 % des décès par cancer pourraient être évités grâce à de meilleurs apports en vitamine D, ce qui représenterait 2 millions de vies sauvées chaque année à l’échelle mondiale.
Selon le Dr Cédric Garland, de l’École de médecine de l’université de Californie à San Diego (États-Unis), spécialiste de la vitamine D qu’il étudie depuis 30 ans, 600 000 cas de cancer du sein et de cancer colorectal pourraient être évités chaque année à l’échelle mondiale grâce à de meilleurs apports en vitamine D.
Une étude à grande échelle randomisée et contrôlée par placebo a montré que la vitamine D, associée au calcium, peut diminuer le risque global de cancer jusqu’à 60 % chez les femmes après la ménopause.
Les femmes à la peau claire et qui prennent beaucoup de soleil sur le long terme ont moins de risques de développer un cancer du sein invasif, qui s’étend au-delà du sein, selon une étude de l’American Journal of Epidemiology.
De plus, lorsque vous vous exposez au soleil, votre taux d’oxyde nitrique dans le sang augmente. Cela entraîne une diminution de votre pression sanguine. Selon Richard Weller, un chercheur spécialisé en dermatologie qui a étudié les effets du soleil sur la santé, le soleil pourrait donc être un moyen efficace de lutter contre l’hypertension.
Ce qu’il faut, c’est vous exposer pendant 20 minutes maximum quand le soleil est haut dans le ciel.
Pour préparer votre peau, vous pouvez prendre un complément alimentaire d’astaxanthine, un antioxydant rouge protecteur, extrait d’algues.
En cas de coup de soleil, appliquez un gel à l’aloe vera sur votre peau.
Mais surtout, profitez bien des beaux jours qui arrivent pour faire le plein de vitamine D et d’oxyde nitrique.
Réjouissez-vous donc quand brille le soleil et qu’un grand ciel bleu s’étend au-dessus de votre tête. Si vous voyez sur votre peau une plaie ou une boule d’aspect inquiétant et évolutif, allez bien sûr voir votre thérapeute. Mais surtout, pas de paranoïa : en profitant du temps ensoleillé, vous diminuerez d’autant votre risque de toutes maladies confondues (surtout cancer et maladies cardiaques, mais aussi ostéoporose, sclérose en plaques et dépression), beaucoup plus que vous n’augmenterez votre risque de mourir d’un cancer de la peau.
Cela reste vrai tant que vous évitez les coups de soleil et brûlures. Evitez les U.V. artificiels !
9° « Les compléments nutritionnels ne servent à rien »
On sait de façon sûre que 80 % de la population est en déficit de vitamine D, 75 % en déficit de magnésium, 91 % en déficit d’oméga-3.
La plupart de nos contemporains mangent trop de sel, pas assez de légumes ni de fruits, et manquent donc d’antioxydants et de vitamines.
Par ailleurs, les études scientifiques ont montré l’intérêt des compléments nutritionnels en particulier pour les personnes vieillissantes :
« Les bienfaits potentiels des compléments de multivitamines surpassent probablement tout risque pour la population générale, et pourraient être particulièrement bénéfiques pour les personnes plus âgées. »
Pourtant, au niveau national, aucun effort n’est mené pour encourager la prise de compléments nutritionnels.
Au contraire : les mises en garde injustifiées, le dénigrement sont la loi dans ce domaine.
Dans la grande presse, les compléments nutritionnels ne sont mentionnés que lorsqu’ils peuvent être attaqués.
Quand, de façon rarissime, un accident se produit, l’affaire est répercutée à grande échelle alors que les 15 000 morts chaque année liés au mauvais usage des médicaments sont à peine mentionnés.
10° « Il faut manger un petit peu de tout »
Dans notre monde envahi par la malbouffe, le pire conseil nutritionnel que vous puissiez suivre est de manger « un petit peu de tout » !
Entrez dans un magasin alimentaire : que voyez-vous ?
Des emballages de toutes les couleurs contenant des chips, des bonbons, des biscuits, des desserts sucrés, des sodas, des pizzas, des céréales du petit-déjeuner, des aliments ultra-transformés bourrés de sucre, de colorants, d’additifs, de la charcuterie, etc.
Soupes en sachet, jambon intégralement reconstitué, plats tout préparés insipides et gorgés d’additifs, desserts archi-sucrés au lait en poudre… Dans quelques décennies, nos petits-enfants risquent de tomber des nues en découvrant ce qu’on avalait au début du XXIème siècle. Une époque insensée où les « faux-aliments » représentaient jusqu’à la moitié des apports journaliers. Pour nous, malheureusement, c’est encore la réalité et il faudra s’armer de patience avant de voir ces hérésies disparaître des rayons et des assiettes.
Mais, la roue est bien en train de tourner. Après avoir suivi plus de 100 000 personnes pendant 8 ans, des chercheurs français viennent de mettre en évidence un lien entre la consommation de produits « ultra-transformés » et une augmentation du risque de cancer. Si vous décidez soudainement d’augmenter de 10 % la part de produits ultra-transformés de votre alimentation, vous augmentez votre risque global de cancer de 12 %. L’étude publiée dans le British medical journal (BMJ) ne fera que renforcer la vérité qui planait déjà autour de ces produits, notamment vis-à-vis de l’obésité, du diabète, de l’hypertension, des maladies inflammatoires et des troubles cardio-vasculaires.
Quels produits se cachent derrière les « aliments ultra-transformés » ?
Vous n’êtes pas sûr(e) de savoir ce que sont les produits ultra-transformés ? Allez faire un tour au supermarché et repérez les aliments dont la matrice a été totalement déstructurée. Je ne parle pas des aliments transformés comme les fromages, le pain ou les pâtes, mais de ceux qui n’ont plus rien de naturel, ceux qui présentent une liste interminable d’ingrédients au dos du paquet, ceux qui sont artificiellement bourrés de matières grasses, de sel, de sucres, de sirop de glucose, de conservateurs et de tout un arsenic (arsenal) d’additifs pour donner l’illusion, le goût et la palatabilité d’un aliment normal. Vous ne pouvez pas les louper : dans certains rayons, il n’y a quasiment que ça (on estime d’ailleurs qu’ils pourraient constituer environ 80 % des aliments emballés en supermarché).
Avant d’hériter de ce nom technique, les produits ultra-transformés étaient regroupés sous le nom très évocateur de « malbouffe ». Les biscuits fourrés, les céréales de blé recomposé, le fast-food, les margarines, les chips, les saucisses, les crèmes glacées, le pain de mie reconstitué, les nuggets, les biscuits apéritifs : la liste est interminable.
L’exploit de la grande distribution et du marketing agro-alimentaire est d’avoir donné envie de consommer ces produits faciles à produire en masse (et donc rentables), tout en n’ayant aucun intérêt sur le plan nutritionnel et même une certaine nocivité pour la santé.
Comment reconnaître les produits ultra-transformés ?
Pour ne pas les louper, les chercheurs ont établi plusieurs critères:
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Ce sont des aliments produits de manière industrielle à partir de cinq ingrédients ou plus (par exemple : huiles hydrogénées, protéines hydrolysées, maltodextrines, lécithine de soja, amidon de riz, sirop de glucose, sucre inverti, et bien d’autres.).
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Ils contiennent divers additifs dans le but d’imiter les qualités sensorielles des vrais aliments ou de masquer les qualités sensorielles indésirables des produits finaux.
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Ce sont des produits qui ne sont pas fournis en tant que tel par la nature : ils sont fabriqués à partir d’une recombinaison d’éléments. L’aliment de base n’est plus reconnaissable tant il est raffiné.
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Ils se présentent sous des emballages sophistiqués et hyper-attrayants, avec parfois des allégations ou des slogans marketing.
Bien sûr, ces produits peuvent avoir un intérêt dans certains cas (rations de survie pour l’armée, friandises, situations exceptionnelles, manifestations sportives ou festives) mais ils ne peuvent raisonnablement pas constituer plus de 50 % de l’apport calorique comme c’est le cas aujourd’hui.
D’ailleurs, des chercheurs brésiliens ont montré que le risque pour la santé commençait à augmenter significativement au-delà de 13 % de l’apport calorique…
Qu’est-ce que cette étude va changer ?
C’est la première étude à porter réellement sur le risque de cancer chez l’être humain, même si des expériences chez l’animal avaient déjà pointé les effets cancérogènes de plusieurs composants des aliments ultra-transformés. Il faudra donc d’autres études avant de démontrer de façon incontestable que ces produits sont cancérigènes.
D’ici là, le lobby agro-alimentaire va dérouler une stratégie archi-classique, bien connue des industries qui ont été accusé dans le passé de commercialiser ou d’utiliser des facteurs de risque du cancer.
Voici un portrait-robot de cette stratégie :
Objectif : continuer à promouvoir un produit que l’on sait nocif, gagner du temps pour faire du profit le plus longtemps possible.
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Phase 1: Tant que les dangers ne sont pas reconnus par la communauté scientifique tout entière: contester les études par l’intermédiaire de leurs experts (in situ aux laboratoires ou rémunérés en tant que tels) et marteler l’absence de preuves.
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Phase 2: Relativiser les dangers, se montrer volontaire pour diminuer les risques (en changeant la composition des produits ou en ajoutant des mesures de sécurité).
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Phase 3: Admettre le risque pour la santé mais affirmer que le produit présente d’autres avantages, ou même qu’il est indispensable à la société (le rendre indispensable, je pense aux biscuits OREO pour ne pas les nommer, je développerai un peu plus bas)
Chaque phase doit durer le plus longtemps possible pour poursuivre la production et la promotion du produit néfaste. Au fil du temps et des connaissances qui s’accumulent, les acteurs opèrent un glissement dans la désinformation : on passe classiquement de la non-dangerosité du produit (ou l’absence de preuves) à un degré de protection en fonction de l’utilisation du produit (« c’est la dose qui fait le poison »).
Cette stratégie est possible car le délai de latence entre l’exposition aux facteurs de risques et l’apparition des maladies est long (de 10 à 40 ans), ce qui joue clairement en faveur de la désinformation.
Petite parenthèse qui en dit, encore long ... au sujet des biscuits OREO
Tout d’abord, la liste d’ingrédients mentionne « Peut contenir du lait ». Comme le biscuit est fabriqué par Mondelez, on peut imaginer qu’il reste des traces de lait en quantité infime laissées par d’autres productions du groupe, car les usines ne produit sans doute pas que des Oreo.
Dans le même groupe, il y a les marques Lu, Belvita et Milka pour n’en citer que quelques-unes distribuées en France. Cette mention est là pour se protéger des vrais allergiques (sous-entendu ceux qui le deviendront... Non ? Ah, je croyais !!! Serais-je naïf ?), il ne fait aucun doute que les chaines de fabrication sont nettoyées entre chaque fabrication si du lait entre dans la recette d’autres produits fabriqués au même endroit.
Si l’on s’en tient à la liste des ingrédients, il n’y a pas une goutte de lait dans la recette des Oreo. C’est de la farine, beaucoup de sucre et de gras (480kcal/100g quand même soit 53kcal par biscuit et même 71kcal par biscuit pour les Double Oreo) avec toute la panoplie chimique pour que cela tienne ensemble, que la garniture ressemble à de la crème et qu’au final cela donne un Oreo.
Si je traduis la poudre à lever, on pourrait l’écrire de cette façon : E500i (régulateur de l’acidité, agent levant, antiagglomérant), E503 (régulateur de l’acidité, agent levant) et E501ii (régulateur de l’acidité, stabilisant). Pour les émulsifiants, cela donne : E322 (antioxydant, émulsifiant).
Conclusion
Je n’ai listé que les 10 plus grandes arnaques en conseils santé mais la liste aurait pu être bien plus longue. J’aurai pu parler des galettes de riz, des margarines anticholestérol, des plats cuisinés bio…
Ne vous faites pas avoir par les lobbies qui ne sont pas là pour prendre soin de votre santé.
Leur but est de vendre leurs produits… parfois à nos dépens.
Ne dites plus que vous ne saviez-pas !
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