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Allergies en consultation naturopathique
- Par vogot
- Le 06/05/2020
Qu'est-ce que l'allergie ?
L'allergie est avec l'obésité, le trouble qui connaît la plus forte progression.
On estime que près de 15% de la population mondiale est touchée.
En France, plus de deux millions de personnes sont concernées, et l'allergie représente environ 12% des consultations naturopathiques.
L'allergie est une réaction anormale, exagérée voire excessive du système immunitaire de l'organisme, consécutive à un contact avec une substance étrangère à l'organisme nommée « allergène ».
Cette substance habituellement bien supportée est considérée dans ce cas comme dangereuse par nos cellules.
Allergies et Allergènes
Les allergies se manifestent lorsque les défenses immunitaires de l'organisme réagissent à des agents de sensibilisation extérieurs (pollens, piqûres d'insectes, certaines plantes) ou à certaines substances ingérées (aliments, médicaments etc.) de manière inattendue et intense .
Les allergènes déclenchent une réaction chez des sujets prédisposés.
Pour qu'il y ai allergie, il faut que les barrières de protection de notre corps (peau et muqueuses des voies respiratoires et digestives) aient été franchies par l'allergène.
L'antigène (Ag) ou allergène est un agent reconnu comme adversaire par le corps.
Notions d'antigènes et d'anticorps
L'organisme secrète des grosses protéines que l'on nomme immunoglobulines (Ig) ou anticorps (Ac).
Ces anticorps ont pour mission de se fixer sur l'antigène afin de l'identifier, pour le combattre si nécessaire grâce à son système immunitaire composé d'un type de cellules sanguines: les globules blancs et par les différents produits qu'ils sécrètent.
On compte 5 types d'Ig : Ig G, Ig A, Ig M, Ig D et Ig E.
Chacun de ces anticorps possède une structure chimique différente et joue un rôle biologique précis.
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Ig G : Favorise la phagocytose (processus cellulaire par lequel certaines cellules regroupées sous la dénomination générale de phagocytes peuvent ingérer des particules étrangères solides d'échelle micrométrique),
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Ig A : Protection localisée aux muqueuses,
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Ig M : Très efficace contre les microbes,
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Ig D : Joue probablement un rôle dans la stimulation des lymphocytes B (cellules synthétisées dans la moelle osseuse, et qui circulent dans le sang et la lymphe pour participer aux défenses naturelles de l'organisme),
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Ig E : Joue un rôle contre les allergies.
Un terrain prédisposé ou génétiquement déterminé peut développer une allergie, dans ce cas ce terrain est dit atopique.
L'allergie va prendre des formes diverses et se manifester par différents symptômes comme: un eczéma, une rhinite, une crise d'urticaire ou une crise d'asthme lorsque le trouble est contré par une médication.
Plusieurs types d'allergies peuvent se succéder ou se développer en même temps.
Principaux symptômes respiratoires:
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Eternuements en salves,
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Écoulement nasal aqueux,
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Obstruction nasale,
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Démangeaisons nasales, palatines (situées de part et d'autre de la luette), pharyngiennes (végétations), auriculaires,
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Rougeur des yeux,
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Démangeaisons oculaires,
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Larmoiements permanents,
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Trachéite,
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Asthme,
Allergies respiratoires:
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Rhinites,
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Asthme,
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Alvéolites allergiques (inflammation généralement compliqué de nécrose d'un tissus),
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Pneumallergènes (allergènes dont l'inhalation provoque des manifestations respiratoires).
Allergies cutanées:
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Eczéma atopique (prédisposition familiale génétique),
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Eczéma de contact allergique,
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Urticaire allergique (papules roses ou blanchâtres ressemblant à des piqûres d'ortie).
Allergies oculaires
Conjonctivite
Allergies alimentaires
Chocs anaphylactiques (réactions allergiques exacerbées, entraînant dans la plupart des cas, de graves conséquences et pouvant engager le pronostic vital)
Réaction inflammatoire soudaine et violente accompagnée de sensation d'étouffement, exemple: œdème de Quincke seul ou associé.
Quelques causes d'allergies
Animaux
Pollens
Arachide
Crustacés
Herbe à poux
Acariens
Contacts avec un antigène chez le sujet normal
L'introduction de l'antigène, ou encore de l'allergène à l'intérieur du corps, déclenche la production d'anticorps par les lymphocytes B.
Ces anticorps vont avoir une réaction favorable, protectrice de l'organisme contre l'agent agresseur et réaliseront l'immunité.
Réponse de l'organisme d'un sujet allergique
Chez l'individu allergique, l'organisme va répondre exagérément en fabriquant en excès des immunoglobulines « IgE » qui dans un premier temps vont se fixer sur une catégorie de globules blancs appelés mastocytes, créant ainsi un état dit de sensibilisation.
Un deuxième contact ultérieur avec le même allergène va déclencher un phénomène dit de dégranulation des mastocytes et provoquer la libération d'histamine.
La libération de cette histamine va provoquer des réactions fortes et immédiates d'hypersensibilité.
Pour un même allergène, les sujets allergiques produisent 4 fois plus d' IgE spécifiques que les non allergiques, ce qui traduit un conflit antigène- anticorps.
Phase de sensibilisation
Histamine
Mastocytes
Anticorps
représentée en jaune
représentés en bleu
représentés en noir
Phase de reactions allergiques
Allergènes représentés en orange
L'histamine (médiateur chimique) favorise :
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La broncho-constriction qui conduit à l'asthme
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La vaso-perméabilité des capillaires qui amène les processus inflammatoires.
Anamnèse et traitements naturopathiques
Méthodes anamniques
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Anamnèse,
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Tests cutanés,
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Tests biologiques,
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Tests de provocation.
Certaines allergies peuvent passer inaperçues car celles-ci vont revêtir des aspects différents comme :-
Constipation,
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Troubles du comportement chez l'enfant,
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Irritabilité,
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Insomnies,
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Migraines.
Traitements
Eviction de l'allergène en évitant le contact.
Aliments, médicaments, etc... pouvant en être responsables.
Approche naturopathique
A) Cure préparatoire
Au cours de cette cure, une attention particulière devra porter sur:
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Caractère héréditaire du trouble,
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Type d'associations alimentaires pratiquées,
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Facteur stress sous-jacent.
Questions à poser sur la présence de « troubles associés » et des traitements médicaux déjà prescrits qui pourraient venir aggraver l'allergie installée.
L'allergie sous toutes ses formes découle de métabolites colloïdaux (encrassement basique).
Mucus abondant
Localisé à différents endroits de l'organisme. Ce trouble présente donc une surcharge colloïdale.
Ces résidus du métabolisme vont se déposer sur les tissus qui leur opposeront la moindre résistance.
Cause des déchets colloïdaux
Sucres, céréales, lipides, produits chimiques de synthèse et dégradation de la flore intestinale.
Penser à l'incidence d'un mauvais fonctionnement hépato-biliaire.
B) Cure de désincrustement tissulaire
Drainage des émonctoires les plus sollicités par le trouble, en s'assurant de l'état de vitalité du patient.
Les soins seront établis en fonction du type et de la localisation de l'allergie ainsi que de son ancienneté.
Actions pouvant être entreprises sur les émonctoires (la peau, les poumons, les reins, le foie / la vésicule biliaire et les intestins).
Travailler avec des élixirs floraux, sur les émotions qui sont à l'origine d'une baisse de l'énergie et vont conditionner de manière négative le mental.
C) Cure d'harmonisation
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Une alimentation désordonnée et carencée augmente les risques et la gravité de l'allergie chez une personne prédisposée.
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Une priorité aux compléments anti-carences (levure de bière, glutathion et papaïne, calcium citrate + vitamine D3)
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Une assise alimentaire faisant place aux aliments de tolérance (Poissons riches en Oméga-3, pommes, raisin noir riche en resvératrol, boissons chaudes - thés, soupes, bouillons, ...).
Je conseille la prise de compléments alimentaires à action anti-inflammatoire:
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Acides gras polyinsaturés OMEGA-3 EPA et vitamine E ,
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L'huile d'onagre, de bourrache ou extrait hydro-alcoolique de vigne rouge.
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Les plantes contenant des flavonoïdes qui peuvent prévenir la libération de l'histamine et inhiber la réaction anaphylactique. Complexe Antioxydant, Fisetin, Quercétine, Propolis, ...)
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Sélénium et vitamine C qui préviendraient la sécrétion de l'histamine par les globules blancs.
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Le magnésium marin joue un rôle très important dans la régulation du stress, starter du déclenchement des réactions allergiques.
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Echinacea Purpurea & Angustifolia aident les globules blancs à se déplacer efficacement vers un endroit où notre corps perd bataille contre l'infection.
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Etablir un programme d'hygiène vitale adapté. Rééquilibrage alimentaire, associations alimentaires, ...
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Les techniques de respiration, de relaxation et d'hydrothérapie pourront être envisagées sous certaines conditions (degré d'évolution du trouble, ancienneté et localisation).
Produits utilisés dans la prévention des troubles
Oligothérapie
- Mn, Mn-Cu, Mn-Co : prendre le matin à jeun par voie sublinguale 1 à 2 doses en cure de 2 à 6 mois.
Suspension intégrale de plantes fraiches (extrais fluides sans alcool)
- Échinacées et Hydraste glycéré, racine de bardane, euphraise, à prendre avec de l'eau.
Gemmothérapie
Vita Defens, propolis, euphraise, cassis, échinacée: prendre 15 gouttes de chaque à prendre le matin.
Homéopathie
Allergies ORL-
Histaminum en 5CH,
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Euphrasia en 5CH,
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Sabadilla en 5CH,
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Allium cepa en 5CH.
Prendre 3 granules 3x/j.
Allergies respiratoires
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Poumon histamine en 5CH
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Antimonium tartaricum en 5CH.
Prendre 3 granules 3x/j
Allergies cutanées
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Belladona
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Apis mellifica
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Cantharis
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Urtica urens
A prendre en 5 CH, 3 granules 3x/j.
L'utilisation des poconéols est vivement envigeasable puisqu'ils permettent d'intervenir sur le terrain.
Dans ce cas je conseille en particulier pour les allergies respiratoires:
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Le n°9 anti-inflammatoire des muqueuses respiratoires.
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Le n°16 remède des allergies, rhume des foins, bronchite asthmatiforme.
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Le n°20 toux spasmodique avec dyspnée.
Prendre 5 gouttes de chaque 3 fois/jour.
Plantes atténuant les réactions allergiques
En traitement de base
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L'ortie (urtica dioica),
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Le sureau noir (sambucus nigra),
Prendre alternativement en infusion, 1 cuillère à café pour 1 tasse d'eau pendant 3 mois.
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La camomille allemande ( chamomilla recutita ), en complément sous forme d'infusion, 2 tasses par jour.
En cas de rhinite allergique (infusions)
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Euphraise (euphrasia officinalis),
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Plantain (plantago majeur),
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Verge d'or (solidago virgaurea),
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Herbe parfaite (eupatorium perfoliatum).
En infusion une de ces plantes ou en mélange à raison de 3 tasses par jour.
En cas de mucosités abondantes et aqueuses (teintures)
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Echinacée ( Echinacea purpurea ),
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Eleuthérocoque ( Eleutherococcus senticosus ),
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Euphraise ( Euphrasia ojficinalis Scrofulariée ),
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Bruyère ( Calluna vulgaris ).
½ cuillère à café du mélange des 4 teintures 3x/j, dans de l'eau chaude.
En cas d'Eczéma
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Menthe poivrée ( mentha piperita ), en lotion en faisant infuser 1 c. à c. dans 1 tasse d'eau. Laver délicatement la zone affectée 2 à 3 x/j.
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Mouron blanc ( stellaria media ), à appliquer en onguent ou en crème jusqu'à 5 x/j.
En cas d'Eczéma suintant
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Hamamélis ( hamamelis virginiana ), appliquer sous forme de crème, en lotion, ou en infusion 5x/j.(2c.à.c de feuilles par tasse).
En cas d'asthme et de difficultés respiratoires
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Grande ortie et thym, en infusion prendre 15 grammes de chaque plante pour 750 ml d'eau et consommer pendant la journée.
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Camomille allemande, en infusion 1 c.à.c. pour 1 tasse d'eau.
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En option, utiliser en inhalation, ou respirer 2 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus globuleux ou Eucalyptus radié, pure, inbibée sur un mouchoir.
En conclusion
La phytothérapie offre une grande variété de plantes sous des formes galéniques différentes pour assurer la prise en charge de l'allergie en général, que celle-ci soit respiratoire, cutanée ou digestive.
L'allergie est d'abord un trouble de terrain. Il faudra donc intervenir en fonction des différents terrains, des différents profils psychologiques et bien évidemment tenir compte du stress sous-jacent.
Le drainage des différents émonctoires est indispensable afin de renforcer le système immunitaire et ainsi pouvoir permettre une efficacité maximum dans toutes prises en charge quelque soit la forme galénique retenue.
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Exercices physiques, sport et naturopathie
- Par vogot
- Le 05/05/2020
Comme toujours, je vais essayer d'utiliser des termes compréhensibles, et expliquer au mieux certains autres termes un peu plus techniques. J'espère que vous arriverez jusqu'à la fin de l'article.
Le sport, un leitmotiv pour beaucoup d'entre vous
L’exercice physique est un des 3 piliers de la naturopathie, il est indispensable à une bonne hygiène de vie, lorsqu’il est pratiqué régulièrement, adapté à la condition physique et associé à une alimentation saine et à des émotions bien gérées.
La pratique d’une activité physique doit être adaptée à l’âge, aux possibilités physiologiques et également aux tempéraments.
Un tempérament nerveux préférera des sports individuels de plein air, qui s’appuient sur la concentration, type escalade, golf, marche ou encore yoga.
Le lymphatique sera attiré par les sports aquatiques, natation, aquagym, pêche ou les sports stimulant la lymphe comme le trampoline.
Les sports collectifs générant de la compétition, de la vitesse enthousiasmeront les tempéraments sanguins, surtout s'ils sont suivis d’une troisième mi-temps.
Enfin les bilieux seront entraînés vers des sports individuels avec dépassement de soi et maîtrise, tels les arts martiaux, le tennis, le squash et tous les sports de l’extrême.
Sport et alimentation
Sédentarité, stress, perte de poids après grossesse, après des années de repas d'affaire, des mois de confinement, etc... Certains reprennent le sport en se disant: c'est la solution. Oui c'est en partie la solution, mais l'alimentation aussi et j'ajouterai, SURTOUT !
Pour optimiser les performances sportives il existe plusieurs solutions.
L'alimentation est primordiale pour le sportif et contrairement aux idées reçues... Parfois manger cru avant une compétition peut-être plus que bénéfique!
Pas nécessaire de connaître toute la physiologie de l’exercice pour être capable d’accompagner un sportif quand on est naturopathe.
Il faut juste être capable d’optimiser la santé de cet adepte de l’exercice intensif et de performances.
Bien sûr, certains sportifs viennent me voir pour que je leur conseille des plantes ou d’autres substances naturelles capables de booster leurs performances (sauter plus haut, porter plus lourd, courir plus vite…plus longtemps,…).
À ceux-là, je dois leur expliquer que le seul moyen naturel (et bénéfique à long terme) de booster leurs performances est d’optimiser leur santé.
D’autres, en revanche, prennent contact avec moi, bien conscients que leurs problèmes de santé (troubles digestifs, affection de l'intestin émotif…très fréquent chez les sportifs, problèmes ostéo-articulaires, cutanés, fatigue, infections à répétition, manque d’entrain…de motivation,…) affectent leurs performances, en plus d’être inconfortables, voire douloureux.
Je leur conseille de se restaurer 3 heures avant une épreuve sportive, ainsi la digestion est bien amorcée et les aliments ont eu le temps de se transformer en énergie. Les glucides à index glycémique bas, voire modéré, seront à privilégier tant pour leur rapidité de digestion, limitant ainsi les perturbations digestives, que pour leur disponibilité énergétique.
A contrario, les lipides ne sont pas conseillés, car leur digestion nécessite au moins 3 heures et peut entraîner des troubles digestifs.
Les protéines, quant à elles devront être consommées en quantité réduite, uniquement pour se rassasier, car elles sont en général acidifiantes pour l’organisme.
Le sport en excès ou mal géré fragilise l’écosystème intestinal, si un (ou plusieurs) acteur de cet écosystème est déjà en souffrance sans pratique sportive, cette agression supplémentaire liée à l’exercice va engendrer des perturbations du système immunitaire local, qui va lui-même générer des troubles digestifs et/ou extra-digestifs (cutanés et/ou ostéo-articulaires et/ou inflammatoire et/ou fatigue chronique,…), qui reflète donc aussi d’une altération de santé, et donc une perte de potentiel athlétique.
L’optimisation de l’écosystème intestinal est au cœur de la stratégie thérapeutique du sportif.
En fait, durant l’effort, l’épithélium intestinal (entérocytes / mucine) subit une adaptation circulatoire plutôt agressive.
Explication de texte
Au repos, quelques émonctoires (le foie, les reins et les intestins) sont vascularisés au maximum, afin d’assurer leur travail d’assimilation et d’élimination.
Pendant ce temps, la circulation dans les muscles et la peau est limitée.
Durant l’effort, les muscles reçoivent jusqu’à 20 fois plus de sang.
Pendant ce temps, le foie, les reins et les intestins ont une irrigation sanguine nettement diminuée. Cette action est appelée ischémie intestinale.
Si l’effort est en plus associé à la chaleur, l’irrigation de la peau est augmentée afin d’assurer le refroidissement (via les mécanismes de transpiration).
Cet apport supplémentaire de sang à la peau se fait aussi au détriment de l’irrigation du foie, des intestins (10% de moins que lorsque il ne fait pas chaud) et du cerveau.
Durant l’effort, et encore plus s’il fait chaud, l’ischémie intestinale est accentuée s’il y a un manque d’hydratation (par diminution du volume général sanguin).
Suite à cette ischémie, quand l’effort est terminé, on se retrouve face à la reperfusion locale qui dure quelques heures.
Reperfusion: revascularisation du foie, des intestins et des reins
Cette reperfusion est elle-même agressive pour la muqueuse locale car ce retour soudain de sang chargé d’oxygène est une source excessive de radicaux libres qui vont agresser les entérocytes (par oxydation de leur membrane, de leurs villosités, de leur noyau, de leurs mitochondries, de leurs jonctions serrées,…).
Les entérocytes sont les cellules les plus internes de l'intestin grêle, celles qui sont en contact avec le chyme ( une sorte de bouillie laiteuse provenant des premières transformations du bol alimentaire).
Leur principale fonction est de permettre le transit sélectif des nutriments de la lumière (intérieur) de l'intestin grêle vers le milieu intérieur en passant par le sang.
Ces cellules forment un épithélium dans lequel les cellules sont liées par des jonctions étanches.
Tant que le système immunitaire intestinal est fort, il y a une prise en charge des différents éléments indésirables qui tentent de traverser la muqueuse, et ceci sans qu’il y ait de manifestations cliniques locales ou à distance.
Mais si le système immunitaire intestinal ou général est déjà perturbé (intolérances alimentaires, A.I.E., alimentation inadaptée…raffinée, pathologies digestives, infections, inflammation,…), il va s’emballer et générer trop d’inflammation intestinale, ce qui va accentuer la porosité intestinale, puis la perturbation du microbiote, et finir par engendrer des pathologies aiguës ou chroniques, locales ou à distance, comme des problèmes intestinaux et/ou des douleurs ostéo-articulaires et/ou des troubles cutanés et/ou de la fatigues et/ou des troubles auto-immuns et/ou autres troubles inflammatoires et/ou de la fatigue chronique et/ou des troubles du sommeil et/ou une perte de motivation, etc.
Le message au système immunitaire pouvant être modulé (et/ou renforcé) grâce au microbiote, c’est par la prise de certaines souches probiotiques qu’on peut moduler l’inflammation locale, et donc aussi extra-digestive (quand cette dernière est une conséquence de l’emballement du système immunitaire intestinal).
Selon les souches, on peut aussi renforcer le système immunitaire et contrer les épisodes infectieux.
En ce qui concerne la santé de la muqueuse, il est intéressant d’ajouter un produit cicatrisant (L-glutamine, zinc, vitamine A…).
En plus de cette complémentation, le naturopathe ne devrait pas oublier de vérifier les intolérances alimentaires, grâce à une anamnèse.
Il faudrait aussi qu'il incite le sportif à limiter le gluten et les produits laitiers bovins, d’autant plus si ses intestins sont poreux.
Vérifier s'il prend des anti-inflammatoires chimiques.
Le stress, accentue fortement la porosité intestinale, et réprime le système immunitaire (et consomme une grosse quantité de magnésium, ce qui cultive aussi les états émotionnels d'angoisse et d'anxiété).
Radicaux libres et sport
Lorsque les radicaux libres sont produits en quantité raisonnable, ils participent «positivement» à la vie de la cellule. À l’inverse, quand ils sont produits en trop grande quantité, ils peuvent entraîner des dommages cellulaires importants, notamment au niveau des muscles, des articulations.
Lors de la réalisation d’un exercice ou d’une compétition de forte intensité, et qui plus est, quand il est pratiqué de façon occasionnelle, on observe une augmentation importante des radicaux libres qui entraîne des dommages structurels au niveau des cellules musculaires.
Les conséquences directes sont une force musculaire diminuée et une apparition de la fatigue plus précoce (associée ou non à des crampes, troubles digestifs,…), à l’origine de contre-performances délétères pour les sportifs.
Il est à noter que le simple fait d’augmenter les capacités de défense, notamment en antioxydants, de notre organisme et de nos muscles induit une protection envers ces derniers et réduit la fatigue.
La complémentation en antioxydants chez le sportif, qu’il soit amateur ou professionnel, est donc intéressante en particulier en période d’entraînement intensif et en compétition, mais également pour ses loisirs.
Cependant, il est important de souligner que les radicaux libres produits pendant l’exercice agissent comme un véritable signal permettant l’apparition de phénomènes adaptatifs de l’organisme.
D’où la question de la complémentation en antioxydants avant un exercice modéré ou intense qui pourrait empêcher l’apparition de ces mêmes adaptations. Toujours la question du juste milieu ou de l’équilibre.
Le stress oxydatif : quand les ERO prennent les devants et menacent gravement notre santé
Le stress oxydatif ou stress oxydant correspond à une agression des cellules par des radicaux libres, aussi appelés "espèces réactives de l'oxygène" (ERO).
Ne confondez pas stress oxydatif, qui s'observe au niveau cellulaire, et stress psychologique, au niveau de l'organisme.
L’acide alpha lipoïque, le plus efficace de tous
Vous ne le connaissez peut-être pas et pourtant il s’agit certainement de l’antioxydant le plus efficace. Il est naturellement produit par l’organisme mais on le trouve également dans l’alimentation (en petites quantités dans les légumes feuillus comme les épinards).
Les chercheurs continuent d’explorer les pouvoirs insoupçonnés de l’acide alpha-lipoïque. Avec beaucoup de difficulté comme pour tous les complexes antioxydants. L’intérêt de ces substances est d’empêcher le développement de pathologies associées au stress oxydatif et de ralentir le vieillissement.
Ils ont aussi montré que l’acide lipoïque aidait à maintenir un rythme circadien normal. Or, on sait que cette « horloge biologique », qui se dérègle en vieillissant, influe sur un nombre insoupçonnable de fonctions biologiques comme la résistance au stress, la fonction cardiaque, la balance hormonale, la performance musculaire, le sport, le métabolisme du glucose.
Équilibre acido-basique chez les sportifs
90 % des sportifs que je consulte, pour ne pas dire 100% souffrent à un moment donné, d’hyper-perméabilité intestinale ou «leaky gut syndrome» (LGS).
Or, ils ne s’alertent que rarement de signes digestifs devenus leur quotidien et qu’ils ont tendance du coup à banaliser, comme s’il n’y avait rien à y faire!
Pire, ils ne font pas non plus le lien entre des troubles périphériques qui les touchent et l’état de leur tube digestif:
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douleurs articulaires et/ou tendineuses
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éruption cutanée ou aggravation d’un eczéma chronique
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troubles visuels
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maux de tête
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troubles du sommeil
A leur décharge, le corps médical ne les aide pas toujours, parle souvent d’intestin irritable, terme médical auquel je préfère Affection de l'Intestin Émotionnel (A.I.E.), ou se contentera un peu facilement d’un conseil d’arrêt du sport momentané ou définitif (quelle frustration allez vous ressentir?), ou d’un bilan sanguin standard sans marqueurs micro-nutritionnels plus pointus, des faiblesses de l’intestin, du foie, du cœur:
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dosages de la Myélopéroxydase,
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de la SOD,
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GPX (Glutathion peroxydase) ,
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lpa (ingrédients pharmaceutiques actifs),
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CRP ultrasensible.
La myéloperoxydase est une enzyme de forme sphérique.
La superoxyde dismutase (SOD) est une enzyme produite par les cellules des organismes vivants, animaux et végétaux. Sa fonction est de piéger les radicaux libres produits par le métabolisme. La superoxyde dismutase est un antioxydant puissant. Il en existe quatre formes selon le métal contenu dans sa molécule: fer, manganèse, cuivre ou zinc.
Le GPX est une enzyme activée par le sélénium et qui oxyde le glutathion, (passage du glutathion réduit au glutathion oxydé).
Cette oxydation du glutathion permet « d'éponger » de nombreux radicaux libres.
Une enzyme inverse, la glutathion réductase, permet de transformer le glutathion oxydé en glutathion réduit (elle le régénère...).
Son dosage n’est pas systématique.
La CRP est l’une des protéines dites de phase aiguë, dont le taux dans le sérum ou le plasma augmente lors d’une réponse systémique non spécifique à des processus inflammatoires infectieux et non infectieux. La CRP est synthétisée dans le foie et est normalement présente à l’état de trace dans le sérum ou le plasma. Dans le cas de divers états pathologiques engendrant une lésion tissulaire, une infection ou une inflammation aiguë, les valeurs de CRP peuvent être supérieures à la normale et atteindre entre 20 et 500 mg/L.
Le ph urinaire étant un marqueur imparfait de l’acidité du corps, en plus des signes cliniques, mieux vaut s’appuyer sur une cinétique de variation du ph, au cours de la journée, ou de plusieurs journées enchaînées, pour voir si l’on rééquilibre correctement son déséquilibre «acide-base» interne, par l’alimentation, et le repos notamment, après un compétition importante.
Les industriels ne se «gênent pas» pour mettre du sucre, des protéines de lait ou de blé partout.
Si, si même dans le gras du jambon que vous achetez sous cellophane!
Vous vous êtes sûrement faits piéger un jour, à consommer une soupe en brique «vite préparée», par manque de temps, et vous ramenant son lot de sel et sucre.
Vous avez donc «toutes les chances», de vous retrouver tôt ou tard, en terrain acide interne, et tout l’art est de mettre en place une stratégie de «tamponnement» qui vous rééquilibre en permanence.
Rééquilibrage acido-basique grâce à l'alimentation
Je l’ai dit et je le répète, il y a des causes connues, visibles, d’acidification de l’organisme, que vous pouvez facilement repérer, si vous gardez votre «acuité»: votre hygiène de vie globale, votre rythme de travail-repos, vos alternances entraînement-récupération, votre consommation d’aliments acidifiants contre balancée par des aliments ou liquides «alcalinisants» ou anti-inflammatoires:
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eaux minérales variées à ph supérieur à 7,
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légumes de toutes couleurs,
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petits poissons (sardines, maquereaux, anchois, ...,
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viandes blanches, évitez les viandes rouges et ses barbecues l'été!
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céréales complètes bio et légumineuses,
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huiles riches en oméga 3,
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épices comme le poivre, le paprika, le curry, le cumin, le curcuma (attention: le curcuma vendu au rayon épices ne contient en général que 5% de curcumine qui est un anti-inflammatoire naturel),
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herbes aromatiques (en remplacement du sel),
ou encore des aliments diététiques pour l’effort, sans gluten, sans lactose, à faible index glycémique.
Supplémentation nutritionnelle adaptée
Il existe de nombreux complexes riches en minéraux pour compenser les pertes, comme par exemple des sérums à base d’eau de mer, type sérum de Quinton, riches en minéraux et oligo-éléments bio-disponibles, l’eau de mer ayant de nombreuses similitudes avec celles du plasma sanguin. Ces solutions existent en hypertonic, utilisée avant, pendant et après l’effort. En isotonic, elles contribuent à réparer et à nettoyer l’organisme après l’effort.
Le pollen frais, riche en acides aminés essentiels, glucides, vitamines, minéraux, oligo-éléments et antioxydants est tout indiqué pour la récupération sportive.
La spiruline isotonique est particulièrement indiquée pour les sportifs en raison de sa haute teneur en protéines, en fer, en caroténoïdes, en chlorophylle et en acides gras essentiels.
Enfin, le magnésium marin associé à de la vitamine B6 contribue à rétablir des fonctions physiologiques normales et participe à la réduction de la fatigue. Cette synergie vous sera d'une aide précieuse pour un retour serein à la détente.est souvent indispensable à la fois pour compenser les pertes dans les urines et pour sa grande contribution à la contraction musculaire.
Il peut être dangereux de se supplémenter soi-même, il est essentiel de demander conseil à un spécialiste.
Parfois c’est tout notre organisme qui est «encrassé», et doit être «nettoyé», aidé, côté intestin foie, rein, en fin de saison sportive, après nos excès de fêtes, proches des solstices, ou avant tout réinvestissement notoire dans un entraînement au long cours, pour un objectif majeur quelques mois après.
C’est là, toute la place de plantes comme le Desmodium nettoyant et régénérant du foie, de l’aubier de tilleul, de l’artichaut, romarin à camphre ou cinéole, chicorée en elixirs floraux.
Glutamine, curcuma, argile verte, antioxydants pour l’intestin.
Après un rééquilibrage alimentaire nécessaire (et une complémentation spécifique en fonction des carences), l’éventuelle mise en place d’outils de gestion du stress (magnésium, plantes adaptogènes, oméga-3, complexe vitamines B, sophrologie, EFT, sommeil,…), je conseille une complémentation « anti-inflammation intestinale » en fonction des besoins (Formule probiotiques, cicatrisant de la muqueuse, mais aussi oméga-3 pour leurs vertus anti-inflammatoires, magnésium et vitamine B6..)
Hydratation suffisante et nécessaire
L’apport de boissons énergétiques (riches en glucides + du sodium), lors de l’effort (et juste après), permet d’éviter l’utilisation des acides aminés (AA) pour faire de l’énergie (épargne d’AA), limite donc aussi la montée du cortisol (effectivement, la création d’énergie à partir d’autres molécules que le glucose est dépendante du cortisol), limite l’inflammation intestinale, permet aussi d’optimiser le statut de CoQ10, dont j'ai déjà parlé dans un autre article et qui est aussi un élément clé de la fabrication de l’énergie.
Le stress est oxydant, il va donc être nécessaire de pallier à l’excès de radicaux libres en utilisant différentes techniques comme la relaxation, le massage, la méditation, le yoga ou encore la sophrologie.
Une complémentation en CoQ10 ou coenzyme Q10 sous forme réduite d’ubiquinol peut être intéressante. En effet son rôle est à la fois de fournir de l’énergie à l’organisme et d’empêcher l’activité des radicaux libres.
Influence de la somatropine naturelle liée aux exercices physiques
Cette hormone assez puissante a une rôle important dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Par conséquent, elle intervient dans:
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la prise de masse musculaire: on peut remarquer que chez les sportifs, les muscles sont plus accentuées. De plus, sa présence permet d’accumuler de la vitalité et améliorer la performance physique.
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la perte du poids: la somatropine naturelle possède des capacités à réduire efficacement le stockage de la masse graisseuse existant dans notre organisme.
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Le ralentissement du vieillissement prématuré du corps: elle lutte contre la désuétude de la peau tout en lui offrant une certaine élasticité, en régénérant les cellules.
Autres rôles secondaires des hormones de croissance: elles agissent sur la pousse de cheveux, elles permettent de diminuer la pression artérielle ou encore atténuer les sensations de fatigue.
A la naissance, le taux de sécrétion de l’hormone de croissance atteint un pic de 30 – 70 ng/ml de sang. Mais au bout de 30 ans, cette concentration plasmatique basale est faible, elle chute à 1 – 4 ng/ml de sang.
Des scientifiques ont cherché à compenser cette dégradation progressive, qui surgit après la puberté. Ils ont conçu des compléments alimentaires telles que les protéines, la vitamine D et d’autres gélules. Entre autres, il existe des stratégies, simples et naturelles, à adopter dans la vie quotidienne, pour favoriser la production de ces somatropines.
Faire du sport permet au corps de booster l’énergie et gagner du muscle. Il aide à optimiser la sécrétion de la somatropine naturelle.
Si le niveau de concentration de la HG est élevé, la sensation de fatigue diminue, ce qui vous rendra plus endurant et productif. En plus, pratiquer des exercices intensifs permet de baisser le taux de graisse corporelle.
Après tous ces conseils, je vous souhaite une reprise d’entraînements physiques en toute sérénité.
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Bois bandé : un puissant aphrodisiaque naturel
- Par vogot
- Le 24/04/2020
Impuissance, dysfonctionnements érectiles, troubles de l'érection… Autant d'expressions qui décrivent un même problème, touchant 6 hommes sur 10 au moins une fois au cours de leur vie. En France, 3,5 millions d'hommes de plus de 40 ans déclarent avoir des troubles de l'érection mais seulement un sur quatre va prendre l'initiative de consulter ; soit seulement 450 000 hommes traités. N'épargnant aucune tranche d'âge, ils sont cependant plus fréquents après 50 ans. Savoir que cette condition n'est pas exceptionnelle permet bien souvent de lever un tabou.
Une détérioration de la vie sexuelle peut affecter le quotidien des victimes de troubles de l'érection. Craignant la panne, l'homme a tendance à se sentir dévalorisé ou coupable face à une impuissance même passagère. Cette attitude peut conduire à une dégradation de la vie de couple. Or, même en cas de problème d'érection, il est possible de ressentir du désir, un orgasme et d'éjaculer. La perte de libido est aussi un facteur aggravant chez la femme.
À noter : on évoque un problème d'érection lorsque les troubles durent plus de trois mois ou qu'ils se répètent à chaque relation sexuelle. La panne d'érection temporaire est banale et ne doit pas susciter de l'inquiétude au sein de l'homme et du couple.
Aujourd'hui, des solutions thérapeutiques naturelles et efficaces existent et permettent de retrouver une bonne qualité de vie, il ne faut pas hésiter à en parler à votre thérapeute. Votre naturopathe ayant reçu une formation dans ce domaine, saura vous conseiller au mieux après avoir pratiqué une anamnèse.
Comme vous le voyez, les problèmes d’érection touchent pas mal d’hommes, c’est un souci qui peut vite devenir un fléau dans une vie de couple. Et y remédier est aujourd’hui devenu l’une des principales préoccupations de la médecine allopathique. Cependant, prendre des cachets et se ruiner tant le portefeuille que la santé n’est pas la seule et unique solution qui s’offre à vous. Il existe des solutions naturelles à privilégier et le bois bandé pour améliorer l’érection est une alternative qui a démontré son efficacité.
Contrairement à ce que l'on peut lire un peu partout, bois bandé et muira puama ne sont pas le même produit, mais entre malgré tout dans sa confection. Ce dernier est en effet tiré d'un autre arbre tropical appelé Ptychopetalum Olacoides.
Il semble que la première utilisation de bois bandé ait été faite par les Indiens d'Amérique du Sud, dans la forêt amazonienne de l'actuel Brésil.
Il faudra attendre les années 1950 pour que l'écorce entre officiellement dans la pharmacopée brésilienne. Parmi les manières les plus courantes de consommer le bois bandé, on retrouve le Cuatama, une boisson tonique traditionnelle brésilienne à base de Muira puama, de guarana, de gingembre et de Trichilia catigua.
En Europe, on découvre le bois bandé dans les années 1920, où il devient très en vogue, notamment dans les quartiers "chauds" de Paris.
En France on connaît bien le bois bandé car cet aphrodisiaque vient, à l'origine, des Antilles Françaises et la forte communauté Antillaise présente en métropole a grandement fait connaître et popularisé ce philtre d'amour.
Les Antillais le consomment traditionnellement macéré dans de l'alcool - du rhum - ou sous forme d'infusion (à consommer avec modération).
Ce savant mélange est souvent constitué de :
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Gingembre gris
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Tribulus terrestris
NOUVEAU: Sous forme d'inhaleur, contient un complexe de plantes dont les huiles essentielles de gingembre, cannelle, orange douce, ylang-ylang et d'essence naturelle de santal.
Le muira puama est originaire des forêts brésiliennes et notamment des régions du Rio Négro et de l'Amazonie.
Originaire d'Asie, le gingembre est une plante vivace tropicale cultivée de nos jours sous tous les climats tropicaux. Dès le début du XVIème siècle, les Espagnols implantèrent le gingembre dans les caraïbes et le cultivèrent intensivement afin d'alimenter les marchés européens. Encore de nos jours, la Jamaïque compte parmi les principaux producteurs mondiaux, après l'Inde et la Chine.
Le tribulus est originaire d’Inde, de Chine, du Japon et de Corée. Il est aujourd’hui également cultivé en Afrique saharienne, dans le sud de l’Europe et dans les régions chaudes d’Amérique. C’est une plante vivace à fleurs jaunes qui recherche la chaleur et la sécheresse. Il existe différentes espèces, mais la plus commune est le Tribulus Terrestris. Cette plante est surtout recherchée pour ses fruits qui sont petits et verts avec des épines épaisses en forme de croix de Malte.
Le ginseng est une plante forestière vivace à croissance lente originaire de l'Asie du nord-est (Chine, Corée, régions extrême-orientales de l'ancienne union soviétique) ainsi que du nord des États-Unis et du sud du Canada. Le ginseng est une plante qui doit être cultivée pendant des années avant que sa racine acquiert toutes ses qualités. C'est une plante de sous-bois qui s'installe naturellement sous couvert de grands feuillus dans un sol acide et léger pour y développer plus facilement sa racine. La chine, la Corée, les États-Unis et le Canada sont les principaux pays producteurs.
Le bois bandé, aussi appelé « bois d'homme », se présente sous forme d'extrait sec, de poudre, de boissons aqueuses ou alcoolisées déjà préparées dans des flacons ressemblant beaucoup au flacon de sirop contre la toux (à consommer avec modération!).
A quoi sert le bois bandé
Comme son nom l'indique, le bois bandé sert à avoir une érection durable et une éjaculation importante chez l'homme et des désirs intenses chez la femme.
Pour les hommes
Le bois bandé est vasodilatateur et antidépresseur léger. C’est un aphrodisiaque naturel. Il est plus fort que la petite pilule bleue. Il dilate fortement les vaisseaux sanguins de la verge.
Pour les femmes
Beaucoup de personnes ne savent pas que le bois bandé peut aussi être profitable pour la femme comme stimulant sexuel car il procure des poussées intenses de désir chez elles et cette fois-ci, ce sont les hommes qui seront heureux.
Ce produit a d'autres nombreuses vertus
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Soulager les douleurs
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Réduire la fatigue
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Améliorer la mémoire
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Empêcher les ulcères
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Abaisser la tension artérielle
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Amélioration de la résistance physique et mentale
Combien de temps l'utiliser
L´attrait du bois bandé s'explique par plusieurs facteurs. Outre son prix et une réputation bâtie au fil du temps, le bois bandé possède un atout non négligeable : son origine naturelle.
En effet, dès que le consommateur entend parler de produit naturel, il est vite rassuré, puisqu'il s'agit après tout d'une zone très sensible et les effets catastrophiques tels que l'impuissance sont à craindre, avec la consommation de produits chimiques. Ces cas sont notamment issus d'une réaction allergique aux produits chimiques. Ce risque n'est donc pas présent lors de l'absorption du bois bandé.
Pour une action complète et efficace, il faut plutôt partir sur une prise plus régulière de plusieurs jours. Ainsi, vous obtiendrez les pleins effets de ce fabuleux booster sexuel.
La consommation du bois bandé doit être utilisé avec modération afin de fuir les résultats contraires comme l’impuissance. Bien lire les étiquettes sur les emballages sans jamais dépasser les doses prescrites. En effet, consommé à fortes doses, il engendre le priapisme, érection persistante plus de 4 heures en dépit de l'absence de stimulation sexuelle. Habituellement, l'érection devient douloureuse et, surtout, des lésions irréversibles peuvent se produire dans le pénis au niveau des corps caverneux si l'on n'intervient pas rapidement.
Afin de jouir des bienfaits du fondement actif, il faut retenir que sous forme de gélules ou de poudre, les résultats sont plus utiles comparativement à l’infusion parce que la section de la plante qui est employée est l’écorce qui est moins fine et plus consistante que les feuilles. Vous pouvez consommer du bois bandé quand vous voulez mais il est déconseillé de prendre ce type de produit naturel pour les personnes qui font de l'hypertension. Afin d'être sur de son coup, il est préférable de demander l'avis d'un praticien de santé.
Utilisation de l'inhaleur
Conseils d'utilisation
Porter l'inhaleur à l'entrée de la narine, boucher l'autre narine et inhaler profondément les arômes des huiles essentielles.
Précautions d'emploi
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Ne pas dépasser 5 prises par jour.
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Éviter le contact avec les yeux.
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Ne pas avaler.
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Bien se laver les mains si elles ont été en contact avec les huiles essentielles.
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En cas d’irritation, rincer avec une huile végétale.
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En cas d'ingestion, consulter immédiatement un médecin et lui montrer l'emballage ou l'étiquette.
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Conserver à l'écart des aliments et boissons, y compris ceux pour animaux.
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Conserver hors de la portée des enfants.
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Ne pas utiliser pour un usage autre que celui pour lequel il est destiné.
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Inflammable.
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Tenir à l’abri de la lumière et de la chaleur.
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Baume chinois ou baume du tigre
- Par vogot
- Le 22/04/2020
Histoire
Le baume chinois ou baume du tigre est un onguent de la pharmacopée chinoise. C'est un produit à usage externe, utilisé pour soulager les douleurs d'origine musculo-squelettiques. Il a été développé dans les années 1870 par l'herboriste Aw Chu Kin à Rangoon en Birmanie, puis amélioré et commercialisé à Singapour par ses fils Aw Boon Haw et Aw Boon Par.
Les bienfaits du baume du chinois
L’utilité de cet onguent réside au niveau de son efficacité.
Puis, ses bienfaits sont considérables. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est considéré comme l’un des leaders mondiaux des analgésiques topiques.
Son action apaisante soulage les douleurs musculaires, et ce, dans un temps relativement court.
En fait, quelques frictions suffisent pour apaiser les zones endolories de votre corps.
En outre, le baume chinois doit cette efficacité exceptionnelle à sa formulation unique. Communément utilisé pour soulager les douleurs musculaires ou encore libérer les voies respiratoires, il existe d’autres bienfaits et des astuces insolites!
Répulsif à insectes
Le baume chinois est très efficace pour éloigner les insectes en été comme les guêpes et les mouches. Ils n’apprécient pas du tout sa forte odeur. Si vos meubles ou vos parquets sont infestés par les termites, il suffit de les exterminer avec du baume en bouchant les trous. Si toutefois, les moustiques parviennent à vous piquer, soulagez en badigeonnant la piqûre de baume.
A la maison
L’odeur particulière du baume chinois va désodoriser les placards à chaussures les plus malodorants ! Si vous êtes en train de faire des travaux chez vous, il est possible d’enlever les traces de peinture sans produit chimique grâce au baume chinois. Vos nouveaux meubles seront protégés si vos enfants collent des autocollants partout. Il suffit juste de décoller les résidus avec du baume.
Remède multifonctions
Des pieds à la tête, le baume peut soigner les maux de tête, les douleurs multiples, les problèmes gastriques et même les rages de dents. Les plantes contenues dans le baume sont efficaces pour améliorer la circulation sanguine, déboucher les voies respiratoires et les nausées si vous êtes sensible au mal des transports.
Du camphre et de la menthe essentiellement
Malheureusement, la quasi-totalité des baumes chinois ou baume du tigre commercialisés en France ne sont que de pâles copies du véritable baume du tigre.
L'explication tient à la fois à des considérations économiques et réglementaires.
Beaucoup d'ingrédients du baume chinois sont issus de matières premières assez chères. Et au prix souvent très bas auquel on vous en propose aujourd'hui dans les boutiques (comme celles des quartiers chinois) indique bien que certains ingrédients essentiels ont été remplacés par d'autres. C'est ce qui explique d'ailleurs le peu d'efficacité de ces formules.
Quant aux contraintes d'importation et de commercialisation, elles bloquent l'arrivée chez nous de produits authentiques.
Le véritable baume du tigre est en fait un mélange de :
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camphre,
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menthol,
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huile essentielle de cajeput,
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huile essentielle de menthe poivrée,
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huile essentielle de clou de girofle et
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huile essentielle de cassis pour le baume rouge ou huile essentielle d'eucalyptus pour le baume blanc.
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On utilise enfin de la paraffine ou de la vaseline officinale pure pour fixer l’onguent. Je vous suggère une préférence pour cette dernière, car elle permet de traiter efficacement les coupures, les brûlures, les irritations ou les gerçures.
Pour faire votre choix, il est essentiel de vérifier que les ingrédients cités ci-dessus sont bien présents, c'est un facteur important des propriétés de ce produit.
Origine française
Pour obtenir une production fiable et qualité comparable à celle du véritable baume ancestral, une solution est de s'adresser aux laboratoires spécialisés dans les produits de la médecine chinoise installés en France qui ont fait réaliser la formule exacte sur notre sol. Pour des raisons de droit des marques, ces baumes ne portent pas le nom de baume du tigre, mais ils en ont toutefois toutes les qualités.
Attention, il existe une quantité innombrable de copies thaïlandaises de mauvaise qualité (à fuir) ainsi qu’un onguent originaire du Maghreb dont la formule est totalement différente.
Le secret du baume chinois
Pour profiter des vertus de cet onguent, il faut frictionner le baume au lieu de le faire pénétrer. Dès que la zone commence à chauffer, vous pouvez arrêter de frictionner. C’est à ce moment que le baume du tigre va agir. Cette opération est à répéter pour plus de résultats. Cette application doit être en mesure de vous procurer une sensation agréable de chaleur suivie d’une sensation de froid. En général, c’est le principe du baume chinois. Par conséquent, le baume est persistant après la friction. Il faut donc bien laver les mains afin de ne laisser aucune substance susceptible de nuire à votre santé.
Néanmoins, il faut vérifier les précautions d’emploi du baume chinois avant de l’utiliser.
Précautions d'emploi
Le baume chinois est déconseillé durant la grossesse, ainsi que pendant l’allaitement et chez les enfants de moins de 7 ans.
L'utilisation du baume chinois peut provoquer les effets secondaires suivants: Des réactions allergiques comme par exemple irritations ou démangeaisons cutanées sont possibles. Utilisé occasionnellement, le baume chinois n'est pas dangereux pour la peau. En revanche, des effets secondaires d’hypersensibilités peuvent apparaître s'il est employé tous les jours.
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L’huile de Haarlem, ce remède ancien à redécouvrir
- Par vogot
- Le 27/03/2020
Vous souvenez-vous ou avez-vous déjà entendu parler de l’huile de Haarlem, peut-être, alors que ce remède qui date du XVI ème siècle, est encore largement prescrit jusque dans les années 1900 ?
Confrontés aujourd’hui à une épidémie affectant particulièrement la sphère pulmonaire et responsable de réactions inflammatoires gravissimes, peut être aurait-on intérêt à s’inspirer de vieux remèdes prescrits pendant plusieurs centaines d’années.
Selon d’anciens documents, elle fût même agréée par la Sécurité sociale dans les années 1960.
Historique
Sa découverte par un chercheur alchimiste néerlandais Claes Tilly, maitre d'école, peut-être d'après un processus de fabrication d'Herman Boerhaave, vieille de 400 ans, a lieu aux Pays-Bas dans la ville de Haarlem, qui donnera sobrement son nom à cette préparation.
Elle a pour particularité d’apporter du soufre particulièrement bio-disponible pour l’organisme.
Le médecin Hermann Boerhave, également chimiste et botaniste et assez célèbre à son époque contribuera largement à en répandre l’usage dans toute l’Europe dès 1696.
Son usage est également diffusé dans le monde entier par les marins néerlandais qui en font un grand usage, car elle est peu onéreuse.
Au départ, plusieurs huiles de Haarlem sont créées, toujours en associant des huiles essentielles, des huiles végétales et du soufre : une seule fut conservée et diffusée largement en raison de ses bons résultats : celle associant l’essence de pin, l’huile de lin et le soufre.
De par son succès commercial, l'huile de Haarlem a connu beaucoup d'imitations. On alla jusqu'à copier les bouteilles et les étiquettes. L'histoire fait mention d'un produit utilisant le nom Waas Tilly, imitant Claes Tilly. C'est pourquoi au XVIIIe siècle les héritiers de Tilly ont introduit le nom d'Oprechte Haarlemmerolie (Véritable huile de Haarlem) et pourvu les étiquettes d'une signature secrète.
Sa licence exclusive de fabrication est acquise en 1924 par un laboratoire français, le laboratoire Thomas.
Par la suite, le Dr Lefévre, gendre du fondateur du laboratoire Thomas, procédera aux premiers travaux scientifiques autour de l’huile de Haarlem.
Le laboratoire Lefèvre est aujourd’hui encore détenteur de la licence de fabrication de l’huile de Haarlem.
Dans les années 1980-1990, les études apportèrent la preuve de l’exceptionnelle biodisponibilité de soufre non oxydé présent dans l’huile de Haarlem, contrairement au soufre minéral dont la disponibilité est très faible.
Le soufre : un élément essentiel
Le soufre n’a pas toujours bonne presse. Dans le langage courant, avoir une réputation sulfureuse n’est pas précisément un compliment.
Le soufre occupe pourtant un rôle central dans le fonctionnement de la cellule, notamment dans son métabolisme énergétique.
C’est le composant principal des acides aminés soufrés (méthionine ou cystéine), mais il entre également dans la composition de l’insuline, des tendons, de l’acide sulfo chondroitique des cartilages, de la thiamine (vitamine B1), des enzymes de détoxification comme le gluthation, des antioxydantes comme la super oxyde dismutase…etc.
Anétholtrithione
On a identifié comme substance active de l'huile de Haarlem le composant anétholtritione.
L'anétholtrithione présente quelques effets cholinergiques, et améliore entre autres la sécrétion salivaire. Pour cette raison il est surtout utilisé contre la "gueule de bois".
Le terme cholinergique fait référence à tout agent qui stimule ou simule l'action de l'acétylcholine. Il s'applique également aux fibres nerveuses qui activent l'acétylcholine, un neurotransmetteur qui joue un rôle important aussi bien dans le système nerveux central, où elle est impliquée dans la mémoire et l'apprentissage, que dans le système nerveux périphérique, notamment dans l'activité musculaire et les fonctions végétatives.
L'insuffisance de salivation (xérostomie) est un effet secondaire de beaucoup de médicaments psychotropes et des tranquillisants, et peut être la suite d'une intervention chirurgicale pratiquée dans le larynx. À son tour, l'insuffisance de salivation peut causer une accélération du développement de caries. Ainsi, on a rapporté quelques dizaines de recherches sur l'anétholtrithione et son effet salivant dans l'Index Medicus et l'Index Dental Literature.
Sur le Web, on trouve plusieurs recherches en cours sur les applications possibles de l'anétholtrithione dans la Chine et le Japon, pays producteurs de l'anis étoilé, riche en anéthole, le précurseur chimique d'anétholtrithione.
Huile de Haarlem et toxines
On sait aussi que l'huile de Haarlem favorise l’élimination des toxines et la chasse biliaire.
Les propriétés détoxifiantes d’une plante comme le radis noir sont bel et bien liées à leur richesse naturelle en souffre.
Son rôle structurel dans les os et les cartilages le fait traditionnellement conseiller dans toutes les manifestations rhumatismales, inflammatoires ou non.
Les cures thermales réputées pour les douleurs articulaires sont d’ailleurs celles exploitant une source d’eau soufrée, à l’odeur particulièrement incommodante…
Elle est également réputée pour améliorer les manifestations allergiques, les infections ORL chroniques et les affections respiratoires créatrices de nombreuses mucosités comme l’asthme ou la bronchite.
L'huile de Haarlem n’est pas inscrite comme médicament.
Une association complémentaire
Dans l’huile de Haarlem, le soufre est associé (et même transformé grâce) à l’huile essentielle de térébenthine de pin, aux vertus démontrées sur les affections respiratoires. Ses terpènes sont dotés de propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques, expectorantes et stimulantes.
Enfin, dernier composant de l’huile de Haarlem, l’huile végétale de lin, particulièrement riche en acides gras omégas 3, dont les propriétés anti inflammatoires ne sont plus à démontrer.
Quelles sont ses utilisations?
A l’origine, elle est particulièrement réputée pour son action sur les calculs urinaires et biliaires, mais aussi pour son action généralement détoxifiante sur le système digestif.
Tous les problèmes digestifs, (ballonnements, mauvaise haleine, nausées, migraines…) sont réputés être améliorés par la prise d’huile de Haarlem.
Même les parasitoses intestinales (oxyures, ascaris ou amibes) font partie des indications fréquentes.
A l'époque on lui donne également une indication particulièrement marquée pour les troubles rhumatismaux divers.
Elle est bien sur conseillée en cas d’infections des voies urinaires, mais aussi de bronchites et d’état grippaux.
A l’époque de l’épidémie de grippe espagnole, elle était couramment prescrite.
Le poète Apollinaire, mort de la grippe espagnole, aurait refusé d’en prendre, de même qu’un de ses compagnons.
Sur les 72 malades présents avec eux, les 70 autres furent guéris.
Difficile aujourd’hui de faire la part entre réalité et légende, mais il est effectivement probable que l’association des propriétés anti inflammatoire, expectorante, mucolytique et antiseptique réunies par ses trois composants pouvait être particulièrement favorable aux malades infectés.
Usages pratiques de l’huile de Haarlem
Elle est disponible en capsules gastro-résistantes et généralement préconisée à raison de 1 à 2 capsules par jour pendant 3 semaines pour son action sur les troubles rhumatismaux et les affections ORL chroniques.
En prévention pour renforcer un terrain sensible, 1 capsule par jour est suffisante.
Les capsules sont à prendre de préférence avant le repas du soir, avec un grand verre d’eau.
De légères réactions digestives (ballonnements notamment) ne sont pas rares lors des premières prises mais s’estomperont rapidement.
En cas de système digestif fragile (lenteurs digestives, calculs biliaires…), commencez par une demi dose et demandez conseil à un thérapeute avant toute complémentation.
Je vous déconseille l'usage de l'huile de Haarlem en cas de calculs biliaires de taille importante.
Son utilisation pluri-centennaire n’a pas noté d’effets secondaires ou contre-indication particulière, mais elle est évidement contre indiquée en cas d’allergie au soufre.
Par mesure de prudence, elle est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes.
En raison de la présence d’huile de lin, prudence en cas d’antécédent de cancers hormonaux dépendants.
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Vinaigre des 4 voleurs
- Par vogot
- Le 25/03/2020
Le vinaigre des 4 voleurs s'obtient par une macération de plantes dans du vinaigre de cidre. Il s'agit d'une vieille recette de macérât vinaigré aux intéressantes propriétés pour la santé.
Histoire
La recette de ce vinaigre légendaire est née probablement lorsqu'une importante épidémie de peste ravagea la ville de Toulouse, touchée par la peste de 1628 à 1631, entraînant plus de 50.000 décès parmi la population. Selon les archives du Parlement de Toulouse, quatre brigands avaient trouvé une astuce pour détrousser les victimes et piller les maisons au mépris de toute contagion mortelle, sans contracter la terrible maladie. Lorsqu'ils furent arrêtés et jugés pour leurs méfaits à la fin de l'épidémie, ils livrèrent leur secret pour éviter le bûcher : ils avaient résisté à la peste grâce à un vinaigre dans lequel ils avaient fait macérer de l'ail frais : l'acetum antiseptum. Ils en buvaient et s'en frictionnaient le corps. Il semblerait que cette révélation n'empêcha pas leur pendaison.
Par la suite, l'idée fut reprise par d'autres voleurs qui détroussaient les pestiférés de la ville de Marseille lors de l'épidémie de 1720 et semblaient miraculeusement épargnés. Pris sur le fait, ils furent jugés, dévoilèrent le secret de leur apparente immunité et eurent la vie sauve. Leur recette fut affichée sur les murs de Marseille.
Ce macérât au vinaigre blanc, à l'origine, fut inscrit au Codex de la Pharmacopée française sous le nom de Vinaigre antiseptique dès 1748 et jusqu'en 1884 où il en disparut, puis fût à nouveau commercialisé en pharmacie en usage externe pour ses propriétés antiseptiques naturelles.
Les recettes actuelles proposent une macération d'ail et diverses plantes aromatiques dans du vinaigre (généralement du vinaigre de cidre) pendant une quinzaine de jours avant filtrage et mise en bouteille.
Conservez-le au frais à l'abri de la lumière.Propriétés et utilisations
Ce vinaigre médicinal a de multiples propriétés et utilisations, pur ou dilué:
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Puissant désinfectant,
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Naturellement antiseptique,
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Décontamine et nettoie les blessures, la peau et les cheveux,
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Favorise la cicatrisation des plaies,
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S'utilise pour le nettoyage des peaux acnéiques,
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Peut également servir pour des frictions, des compresses,
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Adoucit l'eau des bains et fait briller les cheveux,
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Permet de se protéger de la contagion lors d'épidémie,
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Purifiant,
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Combat l'acné juvénile, le feu de rasage et diverses irritations de la peau,
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Sert d'anti-poux, et éliminer les poux et les lentes,
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Apaise les démangeaisons des piqûres d'insectes,
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Réduit les douleurs articulaires, grâce à ses vertus anti-inflammatoires,
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Soigne les aphtes (utilisé dilué) et les inflammations de la gorge,
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A des vertus digestives,
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Apaise les rhumatismes et les douleurs articulaires,
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Participe au soulagement des maux de tête, utilisé dilué en compresse, posé sur le front et les tempes,
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S'utilise préventivement lors d'épidémies, il renforce l'immunité naturelle,
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Est apaisant et adoucissant...
Recette originale
Ingrédients du macérat de plantes dans du vinaigre de cidre Vinaigre de cidre 1 L Absinthe Arthemisia absinthium (sommité fleurie) 20 g Lavande Lavandula officinalis (fleur) 20 g Menthe poivrée Mentha piperita (feuille) 20 g Romarin Rosmarinus officinalis (feuille) 20 g Sauge Salvia officinalis (feuille) 20 g Cannelle Cinnamomum zeylanicum (écorce) 10 g Girofle Eugenia caryophyllata (clou) 3 g Ail Allium sativa (bulbe) 20 g Acide citrique 20 g Camphre 5 g -
Hyperthermie: la fièvre qui vous veut du bien
- Par vogot
- Le 22/03/2020
Qu'est-ce que l'hyperthermie?
L’Hyperthermie ou élévation anormale de la température corporelle.
Certains ne parlent d’hyperthermie que pour les montées en température « accidentelles » : coups de chaleur, déshydratation, efforts musculaires…pour d’autres, dont je suis, l’hyperthermie désigne toutes élévations de la température corporelle que celle-ci soit occasionnée ou non par la maladie, autrement dit c’est la fièvre.
Faut-il faire baisser la fièvre, faut-il la combattre?
La fièvre est un processus utile, elle peut agir de deux manières:
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En ayant une action directe sur les agents pathogènes
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De façon indirecte en stimulant les défenses de l'organisme.
La fièvre apparaît lorsque l'organisme le juge utile ou nécessaire.
L'élévation de la température du corps permet de ramener certains dépôts, certaines substances à un état qui permettra leur mobilisation et leur transport par le sang dans le but de leur élimination (dépôts d'acide urique ou d'urates par exemple).
De nombreuses expériences ont montré qu'à partir d'une température de 39° ou 39,5°, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont inhibés ou détruits.
Des études sérieuses confirment cette position
Il a été en effet observé que :
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L'utilisation d'un « antipyrétique » comme l'aspirine par exemple, provoque des effets secondaires multiples;
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La modification de la température ambiante afin de diminuer la réaction fébrile met en jeu certains processus (frissons, mouvements musculaires, réactions hormonales) dont les effets sont défavorables.
Une région cérébrale est particulièrement concernée par la température c'est « L'HYPOTHALAMUS », région du diencéphale située sous le « THALAMUS » et reconnue comme un intermédiaire de la glande « PITUITAIRE ». Les informations thermiques concernant l'organisme y sont intégrés, et l'hypothalamus joue le rôle de « THERMOSTAT » pour réguler notre température corporelle.
Lorsque la température de notre corps devient trop élevée, « L'HYPOTHALAMUS » envoi un message hormonal vers les glandes sudoripares pour que celles-ci sécrètent la sueur dont le processus d'évaporation va entraîner l'abaissement de la température du corps.
C'est encore « L'HYPOTHALAMUS » qui va régler notre métabolisme pour augmenter ou diminuer :
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La production de chaleur interne, déclenchant le frisson (générateur de chaleur) ou
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Le besoin d'être au chaud ou au frais.
Les causes déclenchantes de la fièvre
La fièvre est généralement provoquée par une :
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infection bactérienne,
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infection virale,
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une maladie non infectieuse (ex : l'asthme)
Principe de réaction de l'organisme
Les «LEUCOCYTES» ou globules blancs de notre organisme réagissent à la présence de molécules se trouvant à la surface des bactéries, «les ENDOTOXINES ».
Lorsque les leucocytes digèrent ces bactéries, ils fabriquent une petite protéine, « le PYROGENE ENDOGENE », qui circule dans l'organisme et va jusqu'à l'hypothalamus, qui va jouer son rôle de thermostat en déclenchant la fièvre.
Ce PYROGENE active la production de substances quasi-hormonales, « les PROSTAGLANDINES », qui agissent directement sur le thermostat de l'hypotalamus. L'aspirine qui est souvent donné pour faire baisser la fièvre (action antipyrétique) entraîne une diminution du taux de prostaglandines dans le sang provoquant ainsi une réduction artificielle de la fièvre. La médication chimique opprime, frustre les effets naturels de la fièvre.
Intervenir en respectant la fièvre
La fièvre est-elle ennemie ou amie?
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Respecter la fièvre, c'est respecter l'énergie vitale de l'organisme face à un trouble de santé.
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L'élévation de la température dans le corps permet à celui-ci de mobiliser ses défenses immunitaires et ainsi reconnaître l'ennemi à combattre si le phénomène vient à se reproduire.
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La fièvre fait partie des remèdes naturels utilisés en naturopathie. Il faut la respecter dans la majorité des cas sauf si celle-ci intervient pendant un traitement médicamenteux.
Respecter la fièvre oui, mais pourquoi ?
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En respectant la fièvre, on respecte la vitalité du consultant, et le mode d'expression de celle-ci, qui à priori va s'exprimer avec sa réaction de défense symptomatique,
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Respecter la fièvre permet à l'organisme de choisir son mode de défense sélectivement le plus adapté au trouble à combattre, car cet organisme et lui seul, peut savoir ce qui lui convient le mieux à un instant précis, dans une situation précise,
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Le respect de la fièvre permet de respecter le tonus psychologique du consultant en lui ôtant toute peur et toute idée dépréciative vis-à-vis du symptôme qui doit être considéré comme un signe de défense de son organisme.
La fièvre joue une triple action
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Métabolique
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Circulatoire
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Immunitaire
La fièvre agit comme stimulant sur les émonctoires
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Intestins
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Poumons
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Peau
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Reins
Autres bénéfices de la fièvre
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La fièvre qui s'accompagne de phénomènes d'asthénie, de soif et d'anorexie est bénéfique en ce sens qu'elle oblige l'organisme à se mettre au repos et à adopter une alimentation correcte.
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Elle permet au corps de lutter contre les cellules cancéreuses plus fragiles que les cellules saines.
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La fièvre joue le rôle d'antibiothérapie naturelle.
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Si la fièvre n'est pas réprimée par des traitements classiques, l'organisme n'aura pas à intervenir en plus du trouble causal, dans la métabolisation de produits chimiques sollicitant le foie et les reins ainsi que d'autres émonctoires déjà actifs dans d'autres tâches plus utiles.
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La fièvre permet en quelque sorte de défendre la santé en répondant aux maladies infectieuses par le déclenchement de « CATARRHES » (élimination de substances nocives) parades à la « TOXEMIE ».
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La fièvre et ses réactions annexes comme : les éruptions, les expectorations, les sécrétions de mucus sont le signe que le corps tout entier se monopolise pour se défendre et lutter contre l'envahisseur.
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HYPOCRATE disait à ce sujet « que la nature est le meilleur des médecins ».
Action naturopathique dans la fièvre
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Si la fièvre atteint 40° alors que le consultant à déjà été traité par des médicaments ou subit une vaccination, les processus organiques peuvent se trouver déréglés et de ce fait, le thermostat de l'hypothalamus peut ne plus jouer son rôle correctement. Seulement dans ce cas, une surveillance médicale sera nécessaire mais, le naturopathe pourra l'accompagner par une réforme générale à l'aide des techniques naturelles d'hygiène vitale mise à sa disposition.
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La fièvre est le résultat d'une décharge d'énergie.
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En dehors d'un cas d'urgence ou si la vie du consultant en dépend, le naturopathe ne cherchera jamais à faire baisser la fièvre mais plutôt à l'accompagner par une remise en question de l'hygiène vitale.
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Tous les cas seront étudiés dans leur contexte global personnel.
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Les « Facteurs de Déstabilisation Psychophysiologiques » seront pris en considération.
4 mesures principales sont à mettre en application dès l'apparition de la fièvre
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Cesser toute alimentation,
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Boire beaucoup pour nettoyer l'organisme et le réhydrater (cette boisson sera composée d'eau plate, de source, peu minéralisée avec un PH approchant la neutralité, ou de tisanes non sucrées),
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Veiller au bon fonctionnement des émonctoires en contrôlant que l'évacuation des déchets se fasse correctement, l'élimination des toxines a un rôle prioritaire,
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Se reposer le plus possible afin de reconstituer ses énergies et retrouver sa force vitale.
Je préconise des bains de pieds chauds et des bains de siège froids selon votre sensibilité. Cherchez à transpirer le plus possible afin d'accélérer le rétablissement. Aucune action brutale ne sera entreprise, l'organisme doit moduler ses actions curatives en fonction de ses capacités du moment.
Chez les enfants la fièvre est un symptôme courant, nécessitant juste une action complémentaire naturelle.
On connait les risques de complications de l'élévation de la température chez l'enfant en bas âge, qui peuvent se résumer en trois points:
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Les convulsions fébriles qui sont déclenchées directement par la fièvre
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Les risques de déshydratation par perte hydrique qui se retrouve surtout chez le nourrisson
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L'hyperthermie avec atteinte pluriviscérale et neurologique avec accélération du pouls et de la respiration, frissons.
Dans tous les cas rencontrés chez le nourrisson, même si le combat de la fièvre n'est pas automatique, elle doit faire l'objet d'une surveillance rigoureuse et doit être maitrisée si l'enfant présente une température de 41° car dans ce cas, les risques de lésions du cerveau sont toujours possibles.
Les convulsions apparaissent le plus souvent chez des nourrissons et enfants entre 9 mois et 24 mois.
Ces risques sont très faibles chez un enfant à partir de 4 ans si ce dernier n'a jamais été sujet aux convulsions auparavant.
Je citerais l'huile essentielle de pamplemousse en remplacement des antibiotiques, qui est anti-infectieux et l'huile essentielle Thym vulgaire à thymol plante antibactérienne à large spectre d’action, agissant aussi bien sur la sphère ORL, respiratoire et digestive et en particulier au niveau des intestins.
A RETENIR
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Surtout ne jamais oublier qu'une élévation de température est un signe de vitalité et que vouloir la combattre tient de la désinformation.
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La fièvre est un moyen naturel de défense contre toutes attaques étrangères à la physiologie de l'organisme.
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Plus la fièvre est élevée plus le niveau de vitalité est important.
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La fièvre est le signe que l'organisme a livré bataille à ses agresseurs et qu'il développe par la même ses propres défenses immunitaires.
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Comment se protéger naturellement du virus du COVID19 ?
- Par vogot
- Le 19/03/2020
J'ai mis du temps avant d'écrire un article sur ce virus d'origine asiatique, bien qu'en Europe, il y a fort longtemps que le coronavirus affecte les poumons d'une certaine population sans que cela ne gène en rien le milieu médical. Je vais donc employer le terme de COVID19 qui fait référence au coronavirus déclaré en 2019.
Comme vous avez dû le voir, tout ou presque (et parfois n'importe quoi) a été dit sur le coronavirus, mais en fait le coronavirus, qu'est-ce que c'est ?
Avant de développer cet article, je vais vous donner quelques symptômes qui peuvent vous montrer si éventuellement, vous êtes infecté. J'emploierai parfois le conditionnel car rien n'est sur dans cette affaire !
Quelques symptômes du coronavirus
Tout d'abord, chez les malades atteints du COVID19, vous pourrez généralement observer l'un ou plusieurs de ces symptômes (signes primaires) :
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Maux de tête ;
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Fatigue ;
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Courbatures...
Viennent ensuite, deux ou trois jours après, les signes secondaires de cette infection respiratoire.
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Toux ;
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Douleurs thoraciques, gêne respiratoire ou autres signes d'infection respiratoire haute ou basse (la forme basse, plus grave, correspond au syndrome de détresse respiratoire aiguë).
On parle également de pneumonie, un terme qui désigne l'infection aiguë des voies aériennes inférieures.
Notez : Les symptômes du coronavirus, généralement, ressemblent beaucoup à ceux de la grippe et du rhume.
Attention : si vous montrez quelques-uns de ces signes d'infection respiratoire, ne vous rendez pas chez votre médecin ou à l'hôpital, pour ne pas répandre davantage la maladie au sein de la population.
Je vous conseille de contacter rapidement le 15 (le Samu, en France) ou votre médecin, qui vous indiqueront la procédure à suivre pour vous faire dépister. Le test consiste généralement à prélever des cellules nasales à l'aide d'un coton tige, afin de confirmer ou non la présence d'un brin d'ARN spécifique à ce coronavirus.
Un virus contagieux
Avec le COVID19, un individu infecté devient contagieux dès le début des symptômes – et parfois même sans que des symptômes n'aient fait leur apparition.
Sans application de mesures de prévention, on estime que chaque malade va généralement infecter 2 à 5 personnes.
La durée d'incubation (qui correspond à la durée écoulée entre la contamination et l'apparition des symptômes) est de 5 jours en moyenne.
En général, elle dure au moins 2 jours et n'en dépasse pas 12, d'où le fait que les quarantaines s'étalent sur 14 jours. On parle donc de « quatorzaines ».
Plusieurs voies de transmission recensées
Il existerait plusieurs moyens de contracter un coronavirus, et donc le COVID19, à savoir :
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Contact direct (poignée de mains, bises, salive...) ;
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Inhalation de gouttelettes contaminées propulsées par les voies respiratoires, ou le contact avec des surfaces contaminées par ces goutelettes ;
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Voie orale-fécale, les virus libérés dans les selles pouvant aller contaminer les surfaces (poignées de porte, murs...) avant de parvenir sur les mains puis dans les voies respiratoires d'une personne saine.
Le COVID19 arrive à survivre pendant quelques heures dans un environnement extérieur (moins longtemps sur des surfaces sèches que sur des surfaces humides, jusqu'à 4 heures sur support papier ou cartonné). Il peut même survivre jusqu'à 9 jours sur du métal, du verre ou du plastique.
Qu'en est-il des animaux domestiques?
Jusqu'ici, les animaux domestiques, comme les chats et les chiens, ne semblent pas propager le virus ni contracter de maladie.
Ne rajoutons pas de la psychose à la psychose, ce n'est pas le moment.
Mais revenons à nos moutons..... ou plutôt, au COVID19,
Un virus contenu dans une enveloppe
Pour rappel, un virus est une particule microscopique infectieuse, qui a besoin d'une cellule hôte pour se développer.
Les coronavirus constituent un groupe spécifique de virus avec enveloppe, à l'origine de plusieurs pathologies chez les mammifères et les oiseaux.
Chez l'Homme, ils seraient responsables de 10 à 30 % des infections respiratoires supérieures et d'une grande partie des rhumes. Pour information, chaque année, grippes et rhumes tuent silencieusement.
Le COVID-19
Le coronavirus est un virus en forme de couronne, d'où son nom.
Le coronavirus découvert il y a quelques mois, qui fait trembler la planète entière, est appelé le SRAS-CoV-2.
Il est responsable d'une nouvelle maladie infectieuse respiratoire : le COVID-19 (abréviation de « Coronavirus Disease 2019 »).
Un peu de géographie et d'histoire
Cette épidémie a émergé, comme tout le monde le sait maintenant, début décembre 2019 à Wuhan (Chine), au sein d'un marché local où étaient vendus des animaux sauvages.
Wuhan est la capitale de la province du Hubei, située en Chine centrale. Avec 8,9 millions d’habitants intra-muros (en 2018) et une municipalité de plus de 11 millions d'habitants, c'est la septième ville la plus peuplée du pays et la deuxième plus grande zone urbaine de l'intérieur, après Chongqing. Wuhan est située dans une plaine alluviale dépourvue de relief. La ville est une plaque tournante du transport, avec des dizaines de lignes de chemin de fer, de routes et d'autoroutes la reliant au reste du pays.
C'est de cette région que partent souvent vos commandes passées en Chine ou vos achats de produits sur sites en ligne ou boutiques à bas prix qui remplissent vos meubles et placards en tous genres.
La contamination serait d'origine animale. On soupçonnerait le pangolin d'être l'hôte intermédiaire responsable de la transmission de ce COVID19 à l'homme (ou la chauve-souris), rien n'est moins sur.
Une pandémie selon l'OMS
Des milliers de cas se sont rapidement déclarés en Chine puis dans le reste du monde – la maladie ayant été transmise par des voyageurs porteurs du virus. On compte bien vite des cas en Italie, en Corée du Sud, en Iran, en France, aux États-Unis...beaucoup plus en Europe du sud qu'en Europe du nord. A ce sujet je vous invite à signer une pétition que j'ai mise en ligne, chacun ajoutant sa pierre à l'édifice.
----> Reconnaissance de la Naturopathie en France (Mise à jour) <----
Le 9 janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annoncent officiellement la découverte du SRAS-CoV-2.
Quelques états, dans un premier temps ne prenant pas la menace trop au sérieux, ont tenté, tant bien que mal, de s'organiser pour endiguer l'expansion du COVID19 : individus ou villes mises peu à peu en quarantaine, annulation de manifestations sportives et culturelles, fermetures d'école... La situation porterait également un coup dur à l'économie mondiale.
Le 11 mars 2020, l'OMS qualifie pour la première fois l'épidémie de COVID-19 de pandémie (ce qui signifie qu'elle touche une part importante de la population mondiale).
Nombre de contaminations et de morts du coronavirus
Le coronavirus en question s'est répandu sur les 5 continents et dans au moins 159 pays.
Le 19 mars 2020 en début de journée, on comptait 220 000 personnes contaminées par le virus à travers le monde. 9 000 d'entre elles en sont mortes.
En France, à la même date, on dénombrerait plus de 9 000 cas confirmés et plus de 200 patients décédés du COVID-19. Certaines personnes contaminées sont guéries, d'autres sont toujours prises en charge à ce jour.
La grippe saisonnière fait, selon l’OMS, de 290 000 à 650 000 décès par an dans le monde entier. En France, pour la saison 2018-2019, elle a fait 8 100 morts. La létalité (le nombre de morts par rapport à la population infectée) de la grippe saisonnière est de 0,2 à 0,5% selon Santé publique France.
Concernant la létalité, une étude publiée il y a quelques jours par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) revient en détail sur l’épidémiologie du virus grâce à des données collectées jusqu’au 11 février. La létalité du COVID19 est de 2,3% (si l’on ne compte que les cas confirmés par des tests de l’ARN viral prélevés dans la gorge), et de 2,6% si l’on compte tous les cas de personnes contaminées. Dix fois plus que pour la grippe saisonnière en France.
En clair, si on se fie aux chiffres bruts : la grippe saisonnière tue beaucoup plus de monde que le COVID19 à ce jour (ce qui est logique étant donné le nombre de personnes exposées). Mais la létalité du COVID19 est nettement plus importante que celle de la grippe.
Taux de mortalité supérieur à celui de la grippe
Le taux de mortalité associé au coronavirus est plus faible que le chiffre annoncé, les cas bénins n'ayant pas forcément été détectés.
On estime que cette pneumonie reste bénigne dans quatre cas sur cinq.
20 % des patients nécessitent toutefois une hospitalisation, et 5 % requièrent une admission en réanimation.
Personnes à risque
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Les personnes âgées.
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Les personnes âgées de plus de 65 ans risquent davantage de souffrir des conséquences d'une infection par le coronavirus SRAS-CoV-2. Au-delà de 80 ans, le taux de mortalité passe même à 14,8 %.
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Les immunodéprimés ou victimes de maladie chronique.
Le coronavirus peut également avoir des effets plus sévères chez les personnes immunodéprimées ou souffrant de maladie chronique (cancer, diabète...).
Gestes de prévention
Lavez-vous les mains, désinfectez les sols, évitez les regroupements...
Je rappelle rapidement les gestes simples à effectuer pour vous protéger :
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Lavage régulier des mains (idéalement toutes les heures) avec de l'eau et du savon, ou avec du gel hydroalcoolique. Évitez aussi de vous toucher le visage avec des mains sales ;
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Nettoyage et désinfection des sols et objets, et évitez de toucher des objets contaminés ;
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Garder une certaine distance avec d'autres personnes, en évitant notamment de vous regrouper ;
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Boire beaucoup d'eau ;
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Éviter tous contacts avec des malades atteints du COVID19 (vous êtes peut-être, vous aussi, porteur sain du virus) ;.
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Porter un masque, si vous pensez être contaminé ou pas, rester chez soi pour ne pas propager la maladie...
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Se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d'éternuements (par exemple avec le pli du coude ou avec un mouchoir, à jeter immédiatement dans une poubelle fermée) ;
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Rester chez soi en cas de contamination.
Aucun traitement validé officiellement
Pour le moment, il n'existe aucun traitement existant qui soit validé par les autorités médicales. Certains produits sont toutefois déjà envisagés, testés voire administrés à certains malades : le Remdesivir (anti-Ebola), le Ritonavir (anti-VIH), la chloroquine (anti-paludisme)... Leur efficacité reste à démontrer, la chloroquine montrerait des signes actifs permettant la rémission.
Surtout, évitez de prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (comme l'ibuprofène, le Nurofen, le naproxène, le diclofenac ou le Voltaren) et des corticostéroïdes (le Cortancyl, la prednisolone ou le Célestène), qui peuvent aggraver la maladie, vous savez ce que je pense de ces « anti » chimiques.
TRES IMPORTANT
Surtout ne jamais oublier qu'une élévation de température est un signe de vitalité et que vouloir la combattre tient de la désinformation. La fièvre est votre amie, ne la réprimez pas. En respectant la fièvre, vous respectez votre vitalité, et le mode d'expression de celle-ci, qui à priori va s'exprimer avec sa réaction de défense symptomatique. La fièvre permet en quelque sorte de défendre la santé en répondant aux maladies infectieuses par le déclenchement de « CATARRHES » (élimination de substances nocives) parades à la « TOXEMIE ».
Absence de vaccin
Il n'existe pas de vaccin pour prévenir cette maladie. L'institut Pasteur, à Paris, a indiqué que des premiers tests sont menés sur des souris depuis le 11 mars 2020. Selon plusieurs spécialistes, il faudra attendre l'automne 2021 pour qu'un vaccin puisse voir le jour. D'ici là...
Pensez à renforcer vos défenses immunitaires
L'importance du système immunitaire pour faire barrage aux infections.
Au-delà des gestes de prévention que je viens de répéter, veillez à vous assurer du bon état de vos défenses immunitaires, véritables barrières naturelles contre les microbes de toutes sortes.
Comme le disait encore Didier Raoult, le directeur de l'Institut Méditerranée Infection à Marseille, à propos de la meilleure façon de contrer le COVID19 : « Ce qui fonctionne le mieux, c'est notre système immunitaire » (France Info, 26 janvier 2020). Je ne peux qu'aller dans son sens, bien entendu ! La prévention, la prévention et.... la prévention.
Alimentation, activité sportive, sommeil...
Comment s'y prendre pour renforcer nos défenses naturelles ? La recette est bien connue, je ne cesse de la répéter.
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Opter pour une alimentation équilibrée, variée avec des associations alimentaires logiques;
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Pratiquer une activité physique régulière ;
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Dormir suffisamment ;
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Abaisser votre niveau de stress. Les élixirs floraux et les complexes floraux vous aideront aisément, en privilégiant ceux qui ne contiennent pas d'alcool.
Les meilleurs produits naturels pour renforcer votre immunité
Certaines substances disponibles dans la Nature, par ailleurs, sont bien connues pour leur capacité à stimuler notre système immunitaire.
Je vous donne une liste (non exhaustive) de quelques produits naturels essentiels à une bonne immunité :
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Vitamine C, disponible dans les goyaves, le poivron jaune, le kiwi ou encore l'orange, est notamment réputée pour stimuler la destruction des agents pathogènes dans l'organisme. Pour bénéficier d'un apport optimal en vitamine C et d'une absorption sans pareille, mieux vaut opter pour un complément alimentaire de type Moringa ou Acerola,
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Vitamine D, quant à elle, se trouve notamment dans l'huile de foie de morue, les harengs ou les sardines. Les lymphocytes T, ces cellules placées en première ligne pour assurer notre protection, sont uniquement activés en sa présence de Vitamine D3 ;
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Je vous conseille également d'opter pour un véritable « cocktail » de vitamines, comme la Formule Vitaminero, qui contient pas moins de 12 vitamines et de 8 minéraux : vitamines A, B, C, D, E, magnésium, sélénium, manganèse... Un tel complément multivitaminé vous permettra d'agir sur plusieurs leviers à la fois pour protéger au mieux votre organisme ;
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Bromeline + Rutine : La bromeline est immunno-stimulante (induit la production de cytokines), stimule l'utilisation par l'organisme de ses propres ressources de guérison. La Broméline a un rôle dans l'activation des réponses immunitaires des immuno-déficients. Les flavanoïdes de la rutine améliorent aussi l'action de la vitamine C sur l'organisme en augmentant son absorption et en retardant son élimination.
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La Formule Probiotiques contient des souches probiotiques qui optimisent les fonctions immunitaires naturelles du corps. En optant pour une cure de Formule Probiotiques, vous recevrez à chaque dose pas moins de 12 milliards de micro-organismes positifs pour votre flore intestinale et donc pour votre immunité générale ;
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Vita Defens est une teinture synergique qui travaille à la fois la personne en boostant son système immunitaire, l’ensemble de ses fonctions physiologiques tout en apportant une aide extérieure qui fera la chasse aux indésirables. On l’utilisera pour lutter contre tout type d’infection (rhume, état grippal, maux de gorge, état de faiblesse, etc..).
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Un apport en zinc, un élément chimique important pour rétablir un système immunitaire efficace. Disponible dans les huîtres, le germe de blé grillé et le foie de veau, il est plus facile à obtenir en quantité suffisante sous forme de supplément nutritionnel, par exemple avec Force des Incas, immunitaire (stimulation des défenses naturelles), énergie à l'état pur, qui contient Guarana, Maca, Acerola et Cacao.
- Pensez aussi aux huiles essentielles: Niaouli, Ravintsara, Tea-tree, Eucalyptus radié, Thym vulgaire à linalol.
Et les extraits liquides:
- Extrait liquide d'écorce de Pau d'Arco (Antiviral - Antibactérien),
- Extrait liquide d'Échinacées et Hydraste glycéré sans alcool (Stimule les défenses naturelles),
- Extrait liquide de Sang de Dragon (Antiviral - Curatif - Cicatrisant),
- Extrait liquide de Kava kava sans alcool (Analgésique - Relaxant - Sédatif),
- Extrait liquide de Buplèvre sauvage sans alcool (Stimulant - Détoxifiant).
Mais vous ne savez pas le plus important. Les compléments suivants sont les plus efficaces contre le coronavirus.
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Complexe antioxydant: Association de vitamines et d’oligo-éléments antioxydants qui protège les cellules de l'organisme du stress oxydatif à l’origine de dommages et de vieillissement prématuré qui contient Glutathion, Coenzyme Q10, Resvératrol, Vitamine C, Quercétine (contenue dans l'açaï, la grenade, le mangoustan).
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H.E. Laurier Noble: Antibactérien, antiviral, antifongique, Anti-inflammatoire, Antalgique, Antispasmodique, Mucolytique et expectorant, Stimulant et tonifiant.
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Argent Colloïdal agit par contact direct sur les bactéries. Des bactéries mises en présence d’argent sont, en 24 heures, 10 fois moins nombreuses, et 100 fois moins nombreuses quelques jours après. Cette action permet un rééquilibrage bactérien en faveur des bactéries saprophytes (nos bonnes bactéries).
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Vitamine D3 contribue au fonctionnement normal du système immunitaire.
Prenez soin de vous!