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Carence en iode: Fatigue, faiblesse, crétinisme...
- Par vogot
- Le 02/07/2020
La carence en iode touche 72 % de la population mondiale, ce qui est pourtant évitable.
Certaines situations et périodes de la vie exposent particulièrement à ce type de carence: grossesse, tabagisme, pratique d’un sport, végétarisme…
L’iode est un oligo-élément et un composant essentiel des hormones thyroïdiennes, la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4).
Ces hormones régulent les activités métaboliques de la plupart des cellules et jouent un rôle vital dans le processus de croissance et de développement précoce de la plupart des organes, en particulier le cerveau.
Un apport insuffisant d’aliments riches en iode entraîne une production insuffisante de ces hormones, ce qui a des effets néfastes sur les muscles, le cœur, le foie, les reins et le cerveau en développement.
En 2011, 70% des ménages dans le monde avaient accès au sel iodé.
Les troubles dus à une carence en iode sont tous évitables si la dose appropriée d’iode est administrée.
Les troubles courants qui résultent d’une carence en iode sont :
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l’hypothyroïdie,
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l’augmentation du taux de cholestérol,
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le goitre endémique (peut également être provoqué ou aggravé par la consommation régulière d’aliments goitrogènes – Liste ci-dessous),
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le crétinisme,
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la baisse du taux de fertilité,
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l’augmentation de la mortalité infantile,
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les maladies fibrokystiques du sein,
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l’athérosclérose
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le cancer du sein.
La petite histoire du crétinisme
Crétin des Alpes!
L’insulte a le charme suranné d’un juron du capitaine Haddock et la saveur désuète de l’iode ajouté dans le sel. Pourtant, cette mesure, introduite en Suisse en 1922, est toujours en vigueur. Ce n’est que grâce à elle que le goitre et le crétinisme local ont cessé d’agacer Napoléon et de faire peur aux touristes.
Ces maux d’un autre siècle menacent à nouveau
Effet collatéral des campagnes sanitaires pour faire baisser la consommation de sel, la déficience en iodine réapparaît. Pour y remédier, vous devriez augmenter les doses recommandées depuis début 2014. Retour sur une opération de santé publique quasi centenaire qui a fait grimper le QI mondial et dans laquelle la Suisse a joué un rôle pionnier.
L’iode est vital pour l’organisme humain. Il s’agit d’un des micronutriments les plus abondants dans l’eau de mer. Il s’accumule dans les algues, les poissons et les crustacés marins. Mais il y en a peu dans le sol des pays éloignés de la mer, comme la Suisse et ses voisins alpins. Il en résulte, chez ceux qui consomment les produits de cette terre, une carence pouvant causer de graves problèmes mentaux et physiques, dès les premiers stades du développement embryonnaire.
Le manque d’iode affecte le fonctionnement de la glande thyroïdienne, la faisant notamment grossir anormalement. Pendant des siècles, les gens qui visitaient la Suisse étaient frappés par le nombre d’habitants affligés d’un goitre, combiné parfois à une petite taille, un retard mental ainsi que des problèmes de surdité et de mutisme. C’est ce qu’observaient les touristes français et anglais. L’examen des 76 000 écoliers bernois, entre 1883 et 1884, indique une prévalence de goitre variant, selon les endroits, entre 20 et 100%.
C’est en suivant le modèle helvétique que les Etats-Unis adoptent en 1924 une politique similaire, introduite au fil du temps dans beaucoup de pays. Mais on estime qu’encore aujourd’hui, deux milliards d’êtres humains souffrent de carence en iode. Or même une déficience modérée abaisse, semble-t-il, le QI de 10 à 15 points. L’Organisation mondiale de la santé continue à faire campagne pour l’adjonction d’iode dans le sel et certaines nations ont rendu la mesure obligatoire.
Les tout-petits traversent d’ailleurs une période critique lorsqu’ils se mettent à manger «solide». Avant, le lait maternel ou en poudre est censé leur fournir suffisamment d’iode. Mais on recommande désormais de ne pas saler les bouillies. Elles devraient en revanche contenir régulièrement des aliments riches en iode, comme du poisson ou des œufs.
Aliments goitrogènes
Certains aliments – par ailleurs très bons pour la santé - bloquent l’absorption de l’iode. On les appelle les aliments « goitrogènes »:
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Les crucifères : chou de Bruxelles, chou, chou-fleur, brocoli, chou frisé, rutabaga, etc.
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Les patates douces
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Le manioc
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Les graines de soja
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Les arachides
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Le millet
Leur effet sur l’iode est heureusement diminué durant la cuisson.
Comment peut être ressentie la carence en iode ?
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Prise de poids
L’un des signes les plus visibles d’une carence en iode est une prise de poids inattendue.
Lorsqu’une personne a un métabolisme sain, elle brûle des calories pour lui donner de l’énergie. L’hypothyroïdie, ou manque d’hormones thyroïdiennes, ralentit le métabolisme d’une personne.
Lorsque le métabolisme d’une personne ralentit, les calories sont plus susceptibles d’être stockées sous forme de graisse, ce qui entraîne une prise de poids.
Mais, il est important de vous rappeler que la prise de poids n’est pas toujours le signe d’une carence en iode.
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Sensation de fatigue
Une fatigue inexpliquée peut être le symptôme d’une carence en iode.
Une baisse du taux métabolique entraîne aussi une sensation de fatigue. Par conséquent, se sentir fatigué est un autre signe de carence en iode.Comme pour la prise de poids, le fait de se sentir fatigué ne signifie pas toujours qu’une personne est déficiente en iode. Si une personne ne se repose pas suffisamment, il est naturel qu’elle se sente fatiguée.
Mais si la fatigue est inexpliquée, alors il peut s’agir d’un symptôme de carence en iode.
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Sensation de faiblesse
Lorsqu’une personne a une carence en iode, elle peut également se sentir faible.
Cette faiblesse s’explique par le fait qu’une personne a moins d’énergie qu’elle n’en avait auparavant. L’hypothyroïdie ralentit le métabolisme d’une personne. Cela signifie qu’elle brûle moins de calories pour l’énergie. Moins d’énergie signifie que les muscles ne fonctionnent pas aussi efficacement. Cela fait qu’une personne se sent faible.
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Perte de cheveux
Ce problème peut également faire tomber les cheveux. S'il n'est pas corrigé par une consommation accrue d'iode, la perte de cheveux peut avoir une autre origine.
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Sensation de froid
La carence en iode entraîne un manque d’hormones thyroïdiennes. Avoir moins d’hormones thyroïdiennes ralentit le rythme métabolique d’une personne.
Comme le métabolisme ralentit, la personne produit moins d’énergie. Hors l’énergie donne de la chaleur au corps.
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Rythme cardiaque ralenti
Une carence en iode peut faire battre plus lentement le cœur d’une personne.
Lorsque le rythme cardiaque d’une personne ralentit, elle peut se sentir étourdie ou malade. Il se peut aussi qu’elle s’évanouisse.
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Peau sèche
Une peau sèche et squameuse pourrait être un signe d’hypothyroïdie, car elle peut être le résultat d’une carence en iode.
Les hormones thyroïdiennes aident les cellules à se renouveler. Un manque de ces hormones peut entraîner l’accumulation de cellules mortes de la peau, ce qui entraîne parfois une sécheresse de la peau.
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Complications de grossesse
La carence en iode peut causer des problèmes pour le développement du fœtus pendant la grossesse.
Il peut être difficile pour une femme enceinte d’obtenir suffisamment d’iode. Une femme enceinte en a besoin pour elle-même et pour le bébé qui grandit en elle.Les hormones thyroïdiennes sont nécessaires au développement sain du bébé avant sa naissance. Un déficit de ces hormones peut empêcher le cerveau de se développer correctement. Cela peut aussi retarder la croissance.
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Règles abondantes ou irrégulières
Un faible taux d’hormones thyroïdiennes peut affecter les taux d’hormones qui régulent les règles d’une femme.
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Problèmes d’apprentissage ou de mémoire
Les hormones thyroïdiennes sont importantes pour le développement du cerveau. La carence en iode peut entraîner un manque de ces hormones, ce qui entraîne des problèmes de mémoire et d’apprentissage.
Une étude réalisée en 2014 a révélé que l’hippocampe était plus petit chez les personnes ayant un faible taux d’hormones thyroïdiennes. L’hippocampe est la partie du cerveau qui affecte la mémoire.
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Cou gonflé
Si une personne a une carence en iode, son cou peut enfler. C’est parce que sa glande thyroïde, qui est située dans leur cou, s’est agrandie.
Lorsque la thyroïde n’a pas assez d’iode, elle essaiera d’absorber davantage de sang. La thyroïde s’agrandit, ce qui donne l’impression que le cou est gonflé.
Comment prévenir une carence en iode
L’AJR pour l’iode est la suivante :
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90 μg (microgramme) pour les enfants de 1 à 8 ans,
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120 μg pour les ados de 9 à 13 ans,
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150 μg pour les adultes et ados de 14 à 18 ans,
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220 μg pour les femmes enceintes,
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290 μg pour les femmes qui allaitent.
Meilleures sources d’iode
Les algues marines sont l’une des meilleures sources alimentaires d’iode, mais leur teneur en iode est très variable. On retrouve parmi elles l’arame, le kombu, le wakame, la spiruline, le kelp, la chlorella et le hijiki. La spiruline possède, avec le kelp, la plus grande quantité d’iode de tous les aliments au monde.
Parmi les autres bonnes sources d’iode, mentionnons les fruits de mer, les produits laitiers (habituellement en raison de l’utilisation de suppléments alimentaires iodés et d’agents désinfectants à base d’iode dans l’industrie laitière) et les œufs. Les produits laitiers, en particulier le lait cru et les produits céréaliers, sont les principales sources d’iode dans le régime alimentaire. L’iode est également présent dans les préparations pour nourrissons et le lait maternel humain.
La teneur en iode des légumes et des fruits varie en fonction de la teneur en iode du sol, des pratiques d’irrigation et de l’engrais utilisé.
Les concentrations d’iode dans les plantes peuvent varier de 10 mcg/kg à 1 mg/kg de poids sec. Cette variabilité influence la teneur en iode des produits animaux et de la viande parce qu’elle affecte la teneur en iode des aliments que les animaux consomment.
Les aliments riches en iode
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Légumes de mer
L’océan abrite le plus grand entrepôt d’aliments iodés, notamment les Kelp, Arame, Hiziki, Kombu et Wakame. La spiruline et le kelp (algue brune) ont la plus grande quantité d’iode de tous les aliments de la planète et une seule portion offre 4 fois le minimum requis par jour.
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1 cuillère à soupe de Spiruline contient environ 2000/mcg d’iode.
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1 cuillère à soupe d’Arame contient environ 730/mcg d’iode.
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1 cuillère à soupe de Hiziki contient environ 780/mcg d’iode.
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1 morceau d’un pouce de Kombu contient environ 1450/mcg d’iode.
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1 cuillère à soupe de Wakame contient environ 80/mcg d’iode.
Je recommande de les saupoudrer dans des soupes ou des salades.
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Canneberge
Ce fruit riche en antioxydants est une autre grande source d’iode. 113 grammes de canneberges contiennent environ 400/mcg d’iode. Je recommande l’achat de baies ou de jus biologiques frais. Si vous achetez du jus de canneberge industriel, faîtes attention à la quantité de sucre qu’il contient.
- Yogourt biologique
Probiotique naturel, le yogourt est un excellent aliment iodé que vous devriez ajouter à votre alimentation. Une portion contient plus de la moitié de vos besoins quotidiens. 1 tasse contient environ 90/mcg d’iode.
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Haricot de mer biologique
De nombreux haricots sont une excellente source d’iode et les haricots marins peuvent figurer en tête de liste. Seulement 1/2 tasse de ces haricots contiennent environ 32/mcg d’iode. Les haricots ne sont pas seulement un aliment iodé, ils sont aussi incroyablement riches en fibres.
- Fraises biologiques
Ce savoureux fruit rouge contient jusqu’à 10 % de vos besoins quotidiens en iode en une seule portion. Une tasse de fraises fraîches contient environ 13/mcg d’iode.
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Fromage cru et biologique
Le fromage est riche en iode, en vitamines B essentielles, en calcium et en protéines. Le fromage de chèvre est plus facile à digérer et contient un peu plus de calcium et de protéines. Les produits laitiers, qu’ils soient crus ou pasteurisés, peuvent ne pas être le meilleur choix pour certaines personnes, en particulier celles qui ont un système digestif sensible ou qui suivent un régime végétalien et/ou végétarien.
- Pommes de terre biologiques
La pomme de terre commune s’insère facile dans la plupart des repas et est l’une des sources d’iode les plus riches du règne végétal. Laisser la peau…une pomme de terre cuite au four de taille moyenne contient 60/mcg d’iode. Assurez-vous de n’acheter que des pommes de terre biologiques, car les pommes de terre ont tendance à aspirer les pesticides très facilement !
Les bienfaits de l’iode
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Régule le métabolisme
L’iode influence grandement le fonctionnement des glandes thyroïdiennes en aidant à la production d’hormones directement responsables du contrôle du taux métabolique de base de l’organisme. Le taux métabolique assure l’efficacité des systèmes organiques et des processus biochimiques de l’organisme, notamment le cycle du sommeil, l’absorption des aliments et la transformation des aliments en énergie que nous pouvons utiliser.
Les hormones, comme la thyroxine et la triiodothyronine, influencent la tension artérielle, la fréquence cardiaque, la température corporelle et le poids. Le métabolisme de base est maintenu par l’organisme à l’aide de ces hormones qui jouent également un rôle dans la synthèse des protéines.
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Energie
L’iode joue un rôle vital dans le maintien d’un niveau d’énergie optimal de l’organisme par l’utilisation des calories, en évitant qu’elles se déposent sous forme d’excès de graisse.
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Aide à prévenir certains types de cancer
L’iode joue un rôle dans le renforcement de l’immunité et induit l’apoptose, c’est-à-dire l’autodestruction de cellules cancéreuses dangereuses. Bien que l’iode aide à détruire les cellules mutantes, il ne détruit pas les cellules saines. Les études démontrent la capacité des algues riches en iode à inhiber la croissance des tumeurs mammaires. Cela peut être corrélé avec le faible taux de cancer du sein dans certaines parties du monde, en particulier au Japon, où les femmes consomment une alimentation riche en iode. Si vous remarquez des changements dans les tissus mammaires, cela pourrait être un signe de carence en iode.
Le brome joue également un rôle dans ce domaine. La recherche montre que le brome est un cancérogène soupçonné qui peut exacerber l’insuffisance en iode, puisque le brome est en concurrence pour l’absorption de l’iode par la glande thyroïde et d’autres tissus (par exemple, le sein).
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Élimine les produits chimiques toxiques
L’iode peut éliminer les toxines des métaux lourds comme le plomb, le mercure et d’autres toxines biologiques. Différentes études suggèrent qu’il existe de nombreux avantages extrathyroïdiens de l’iode, notamment les fonctions antioxydantes, le maintien de l’intégrité de la glande mammaire ainsi que des propriétés antibactériennes, en particulier contre H. pylori, qui est une infection bactérienne dans l’estomac et associée au cancer de l’estomac. Associée à la spiruline, la chlorella est très riche en acides aminés essentiels et en oligo-éléments (méthylcobalamine). Elle est cicatrisante et détoxinante. Ces deux algues permettent l'élimination des métaux lourds.
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Peau saine et brillante
Une peau sèche, irritée et rugueuse qui s’enflamme est un signe courant de carence en iode. L’iode aide à avoir la peau, les dents et les cheveux en bonne santé.
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Augmente l’immunité
L’iode n’affecte pas seulement la thyroïde ; il fait beaucoup d’autres choses, par exemple il joue un rôle important en tant que stimulateur immunitaire.
L’iode est un piégeur de radicaux hydroxyles libres, il stimule et augmente l’activité des antioxydants dans tout l’organisme afin de fournir une défense forte contre diverses maladies, notamment le cancer et les maladies cardiovasculaires.
Des études récentes ont montré que l’iode protège directement les cellules cérébrales des rats contre les effets nocifs des radicaux libres en se liant aux acides gras de la membrane cellulaire, laissant moins de place aux radicaux libres pour avoir un impact négatif sur l’organisme.
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Prévient l’hypertrophie de la glande thyroïde
La carence en iode est largement reconnue comme la principale cause de goitre. En fait, selon une méta-analyse en provenance de Chine, des valeurs plus faibles de concentration urinaire d’iode étaient associées à un risque accru de goitre, et… la carence en iode peut conduire à un risque accru de goitre.
Ajoutez du sel de mer, des fruits de mer, du lait cru et des œufs à votre alimentation pour éviter la carence en iode, car cela fonctionne souvent aussi comme une étape préventive de l’hypertrophie de la glande thyroïde.
Le problème de l’apport en iode est somme toute assez facilement réglé par l’ajout d’iode dans le sel de table. De plus en plus de pays exigent en effet que les intervenants de l’industrie du sel ajoutent de l’iode au sel de table. Tout sel de table vendu devrait donc être iodé. Par contre, les sels de mer ne le sont pas forcément. Les aliments préparés qui contiennent du sel ajouté devraient également contenir du sel de table iodé ou du sel de mer iodé. Le sel et le sel de mer n’ayant pas été iodés ne devraient pas être permis comme ingrédient dans un aliment.
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Aide à prévenir les troubles du développement et de la croissance chez les enfants
Des études ont montré que la carence en iode pendant la petite enfance et la grossesse peut interrompre le développement et la croissance du cerveau. Les nourrissons sont plus vulnérables à la mortalité et à un risque élevé de problèmes neurodégénératifs s’ils souffrent d’une carence en iode, comme une forme mentale d’incapacité connue sous le nom de crétinisme, comme nous l'avons vu ci-dessus, des troubles de la fonction motrice, des troubles d’apprentissage et un faible taux de croissance.
Quel type de sel utiliser ?
Depuis quelques années, on a vu apparaître sur les tablettes des supermarchés et des boutiques spécialisées toutes sortes de sels : sel de Guérande, sel de l’Himalaya, fleur de sel, etc.
Ces sels dits de spécialités sont-ils meilleurs pour la santé que le sel de table ?
La réponse de normand est oui et non. Voici pourquoi.
Tous les sels proviennent de l’eau de mer. Le sel de table vient de dépôts de sel qui se sont formés il y a des milliers d’années lorsque des étendues d’eau salées se sont desséchées. Il est récolté dans des mines, puis nettoyé de toutes ses impuretés.
En Amérique du Nord, on ajoute de l’iode au sel de table. L’iode est un élément essentiel à la santé qui n’est pas très présent dans l’alimentation. En iodant le sel, on réduit certains problèmes de santé, notamment les problèmes de la glande thyroïde comme le goitre. Pour les sels de table raffinés sans ajout d'iode, je recommande d'éviter leur utilisation qui n'apporte rien à votre organisme, bien au contraire!
Les sels de spécialités peuvent provenir de l’eau salée de la mer que l’on fait évaporer (p. ex. la fleur de sel ou le sel de Guérande) ou de dépôts de sel enfouis dans le sol ou les montagnes (p. ex. sel de l’Himalaya).
Comme ces sels subissent moins de transformation que le sel de table, ils peuvent contenir des traces de minéraux ou de particules biologiques qui leur donneront une couleur particulière et une saveur légèrement différente. La plupart des sels de spécialité ne sont pas additionnés d’iode.
La taille des cristaux varie d’une variété de sel à l’autre, mais la plupart des sels de spécialités ont des cristaux plus gros que ceux du sel de table.
À quantité équivalente, les sels de spécialités contiennent la même quantité de sodium que le sel de table. Bien que certains fabricants se vantent que leurs produits contiennent d’autres minéraux en plus du sodium, ceux-ci sont présents en trop petites quantités pour combler les besoins quotidiens.
En fait, les lésions cérébrales et les retards mentaux irréversibles sont les troubles les plus importants induits par la carence en iode.
Quelques signes qui démontrent que vous consommez trop de sel
Les plats industriels cachent parfois des quantités de sodium excessives et mauvaises pour la santé.
A fortiori, l’excès de sel peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. Rétention d’eau, vieillissement de la peau, maladies cardiovasculaires, augmentation des risques de déclin cognitif, hypertension artérielle, risques d’œdèmes, insuffisance cardiaque ou rénale… la liste est longue. Mais il n’est jamais trop tard pour remarquer les signes d’une surconsommation et apporter quelques changements à son alimentation.
La soif
Les produits (souvent industriels) qui contiennent beaucoup de sel augmentent notre sensation de soif car le sodium joue sur l’équilibre des fluides de notre organisme. Si vous savez que vous allez consommer des plats très salés, essayez de boire un peu plus d’eau que d’habitude. Écoutez votre corps, qui vous envoie des signaux pour l’aider à restaurer le bon équilibre dans ses cellules.
Les ballonnements
Un seul repas trop salé peut provoquer des ballonnements dès le lendemain matin au réveil, à cause de la rétention d’eau dans les tissus sous-cutanés. La solution : diminuer la consommation de sel en prêtant attention à la quantité de sodium sur les étiquettes des produits et en limitant son utilisation en cuisine.
Les problèmes de santé
Une consommation excessive de sel peut provoquer des dysfonctions au niveau des reins car elle augmente la quantité de protéines dans l’urine, la formation de caillots, l’apparition d’ulcères ainsi que l’augmentation de la pression sanguine.
Boostez votre organisme grâce à la supplémentation
Essentiel au fonctionnement de la glande thyroïde, l'iode est un micronutriment plein de vertus pour votre santé et l'équilibre de votre organisme. Ses carences pouvant engendrer de multiples troubles, comme nous l'avons vu, il existe de nombreux compléments alimentaires riches en iode capables de corriger les signes liés à un dérèglement métabolique:
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Force des incas, contient du guarana, du maca, de l'acérola et du cacao.
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Wakamé, puissant antioxydant grâce à la fucoxanthine qu'il contient. Ces effets antioxydants en font l'allié de la lutte contre le cancer, la dégénérescence de la peau et des cheveux, et un atout pour la santé.
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Spiruline, très riche en protéines, vitamines et minéraux.
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Précurseur TSH: La thyréostimuline, appelée également TSH, régit et contrôle la sécrétion d'hormones thyroïdiennes dans l'organisme.
Mes conseils
S’il faut éviter de trop saler les aliments, un apport en sel marin iodé reste un bon moyen d’éviter les carences en iode. En alternative et pour varier vos repas, vous pouvez aussi saupoudrer vos salades, vos pâtes et votre riz avec des algues en poudre, comme la spiruline, le wakamé ou le fucus.
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Kéto, kézako ?
- Par vogot
- Le 25/06/2020
Comme vous le savez, le mot "régime" est banni de mon vocabulaire, auquel je préfère le terme de rééquilibrage alimentaire qui est non-restrictif, je vais néanmoins vous amener sur le terrain du "régime cétogène".
Avant de commencer ce rééquilibrage alimentaire, je vous suggère de vous adresser à un naturopathe, qui pourra vous guider et vous conseiller, au regard des risques qui accompagnent ce « régime ».
Un « régime » très tendance
Apparu dans les années 20, le " régime cétogène ", ou kéto, était tout d'abord connu pour son effet bénéfique sur les épilepsies sévères. Les traitements efficaces contre la maladie ont remisé ce « régime » au placard dans les années 70. Il est récemment revenu en haut de l’affiche en raison d'un de ses effets bien particuliers...
Quel but pour une diète cétogène ?
Si le « régime kéto » est si réputé, c’est qu’il permet une perte de poids massive et relativement rapide. Cette diète consiste à moduler les apports de graisses, de sucres et de protéines. Concrètement : on mange beaucoup de graisses (75 %), quelques protéines (20 %) et très peu de glucides (5 %). Le corps se doit donc de trouver une alternative aux glucides, la source d'énergie qu'il utilise habituellement.
Le « régime kéto » et ses apports font baisser le taux d’insuline et monter le taux de glucagon jusqu’à vous faire atteindre un état de cétose.
Explications de texte
Le glucagon est une hormone hyperglycémiante (qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang) sécrétée par des cellules du pancréas, et qui agit principalement sur le foie en provoquant une glycogénolyse (production de glucose).
Le foie produit alors des corps cétoniques, qui seront utilisés comme source privilégiée d’énergie par l’organisme. Au passage, ce dernier va à la fois déstocker le sucre (dans le foie) et les graisses (dans les cellules adipeuses). C’est ce qui occasionne la perte de poids.
La cétose est un état du métabolisme qui peut s'avérer être utile à la perte de poids. Il faut toutefois faire attention à ses conséquences.
La cétose peut aboutir à l’acidocétose (voir fin d'article), un état dangereux qui se caractérise par une accumulation excessive de corps cétoniques dans le sang. Il survient chez les personnes atteintes de diabète de type I, parfois de type II et doit donc être considéré avec attention.
Acheter des bandelettes urinaires
Pour contrôler si vous vous trouvez bien en cétose, vous pouvez vous procurer en pharmacie, parapharmacie ou sur Internet des bandelettes réactives servant à mesurer la présence de cétones dans les urines. On trouve également dans le commerce des bandelettes de test urinaire permettant de déterminer à la fois la présence de sucre et de cétones.
Si l’urine analysée contient des cétones (acide acétylacétique), la surface réactive de la bandelette change de couleur.
Ainsi, lorsque la quantité de cétones avoisine 15 mg/dl, la plupart des bandelettes affichent une couleur rose-violacée. Le nuancier imprimé sur l’emballage permet de comparer la couleur et donc de déterminer la quantité approximative de cétones présentes dans l’urine. 15 mg/dl (1,5 mmol/l) est la valeur approximative à cibler.
Le bon moment pour faire le test
Le moment le plus pertinent pour effectuer les mesures est le début de soirée (le matin au lever, la quantité de cétones dans les urines est en général faible). Sinon, dans la journée, choisissez un moment où vous vous serez déjà dépensé(e) physiquement mais qui ne suive pas immédiatement un effort intense.
Différentes études indiquent que plus on est en cétose, plus le " régime cétogène " est bénéfique. Néanmoins, il n’est pas recommandé de dépasser 80 mg/dl (8 mmol/l) (violet foncé). Si cela vous arrive, augmentez légèrement votre consommation de glucides et demandez-vous si vous avez suffisamment bu de liquides. Si vous dépassez nettement ce niveau, c’est peut-être un indice que votre organisme a des difficultés avec le métabolisme des cétones.
Cette situation est extrêmement rare, mais elle exige de vous faire immédiatement examiner par votre praticien de santé.
Combien de temps faut-il pour entrer en cétose ?
Le corps a besoin d’un peu de temps pour s’adapter à la cétose. C’est ce qu’on appelle la phase d’induction.
Au cours de cette période d’adaptation, l’apport en glucides est significativement réduit et les réserves de glycogène s’épuisent. La plupart des personnes entrent en cétose après 5 jours.
Il faut bien se rendre compte que le fait d’être en cétose ne signifie pas que le corps s’y est complètement adapté.
Tout d’abord, nous sommes tous différents et la transition se fait différemment d’une personne à une autre. La cétose s’accompagne de changements métaboliques majeurs ; le corps a besoin de temps pour s’y adapter. Pour certaines personnes, la période d’adaptation peut être rapide et indolore, tandis que pour d’autres, les choses peuvent prendre un peu plus de temps.
Le temps nécessaire pour entrer en cétose dépend du degré de rigueur du "régime".
Certaines personnes veulent essayer un "régime cétogène", mais se remettent à consommer des glucides dès qu’elles commencent à manquer d’énergie.
Si vous avez des envies de sucre, il est important d’y résister.
Si vous ne pouvez pas résister à la tentation et que vous mangez du sucré malgré tout, vous ne ferez que retarder la cétose.
Une supplémentation en gymnéma deviendra indispensable.
Pour profiter pleinement des bienfaits de la cétose, le corps doit s’y adapter. Cependant, cela peut prendre plus d’un mois.
Bref, ne vous lancez pas dans un " régime cétogène " si vous n’êtes pas prêt à réduire radicalement votre apport journalier en glucides. Cela n’aurait aucun sens.
Les nombreux bienfaits du " régime kéto " sur l’organisme
La perte de poids et la liquidation des stocks de sucre et de graisse ont des effets bénéfiques sur le métabolisme. Réduction de l'hypercholestérolémie, de la tension artérielle, etc. Tous les indicateurs cardiovasculaires connaissent une évolution favorable grâce au « régime cétogène ». Côté diabète, on observe aussi une diminution de la résistance à l’insuline. Certaines études ont même montré que le « régime cétogène » avait conduit des patients diabétiques à arrêter leur traitement médicamenteux.
Pour certains scientifiques, le « régime kéto » se montre aussi prometteur dans le cas de certains cancers, en réduisant la taille des tumeurs et en limitant la formation des vaisseaux. Les résultats sont également porteurs d’espoir dans le cas des maladies neuro-dégénératives (maladies d’Alzheimer et de Parkinson).
Réduction des triglycérides et augmentation du cholestérol HDL
Les cétones réduisent le taux sanguin de triglycérides (des lipides) et augmentent le taux de cholestérol HDL.
Le rapport triglycérides/cholestérol HDL fait partie des indicateurs de risque cardiovasculaire les plus fiables.
Vous avez probablement entendu parler du « bon cholestérol » (HDL) et du « mauvais cholestérol » (LDL). Ces marqueurs ne constituent toutefois pas de bons indicateurs du risque de maladies cardiovasculaires.
Ces dernières années, le rapport triglycérides/cholestérol HDL s’est imposé comme un marqueur beaucoup plus fiable.
Le rapport triglycérides/cholestérol HDL est le principal indicateur prévisionnel indépendant du risque de décès cardiovasculaire.
Comment la cétose peut-elle affecter ce rapport ?
Des taux de HDL bas et une forte concentration de triglycérides sont souvent associés à un taux sanguin d’insuline élevé.
En d’autres termes, réguler la glycémie permet de diminuer les taux d’insuline et d’améliorer le rapport triglycérides/cholestérol HDL.
Un « régime cétogène » a un effet bénéfique contre le risque cardiovasculaire
À qui s’adresse la diète cétogène ?
Vous souhaitez perdre du poids de manière importante ? Un " régime kéto " pourra en effet vous aider à retrouver des indicateurs cardiovasculaires sains. C’est aussi un « régime » souvent recommandé pour les sportifs, qui peuvent s'en servir pour gagner en performance. Dans un autre article, je vous avais parlé de la Protéine Naked Whey et de la somatropine naturelle. Ces deux supplémentations ont donc leur sens dans ce genre de " régime".
Il est important de noter que le « régime cétogène » requiert un changement durable dans les habitudes alimentaires. Ce n’est en effet pas un rééquilibrage alimentaire passager : il faut le maintenir dans le temps pour que ses avantages persistent.
Attention toutefois si vous souhaitez entamer une diète kéto, des effets secondaires gênants peuvent se manifester durant les premières semaines : mauvaise haleine, maux de tête, nausées… Par ailleurs, ce « régime » est plutôt strict et donc pas forcément évident à suivre sur le long terme. Un repas au restaurant ou chez des amis, par exemple, peut vite devenir compliqué à gérer. Il faut donc être bien renseigné(e) et prêt(e) à se lancer.
Le « régime kéto » : comment l’appliquer au quotidien ?
Les règles du « régime kéto » sont claires : il s'agit de consommer beaucoup de graisses et très peu de sucres. Plus concrètement ?
- Voici les aliments que vous devez privilégier :
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la viande ;
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les poissons gras (saumon, thon, sardine…) ;
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les œufs ;
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les produits laitiers (non allégés en graisses) ;
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les huiles végétales ;
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les avocats ;
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les fruits secs et les graines ;
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les légumes non sucrés, comme les légumes verts.
- Et les aliments que vous devez fuir :
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tous les aliments riches en sucres ajoutés (biscuits, sodas, pâtisseries, produits transformés…) ;
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les fruits et jus de fruits ;
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le miel, la confiture ;
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les légumes secs (lentilles, haricots blancs et rouges, fèves, pois chiches…) ;
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les céréales et dérivés : pâtes, riz, quinoa, maïs, pain, etc. ;
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les légumes-racines (carottes, panais, navets, pommes de terre…) ;
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l’alcool ;
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les produits allégés en sucre et riches en édulcorants…
Que peut-on boire pendant la cétose ?
Cela vous surprendra peut-être, mais beaucoup de boissons sont autorisées dans le cadre d’un « régime cétogène ».
Vous pouvez consommer toutes les boissons, du moment qu’elles sont pauvres en glucides.
Par exemple :
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Café noir
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Eau
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Thé vert
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Thé noir
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Tisanes
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Vin rouge (avec modération)
Comme vous pouvez le voir, le vin rouge est également autorisé avec modération.
Les bières et les boissons alcoolisées sucrées (notamment les cocktails) sont proscrites. Cependant, le vin rouge et les spiritueux contiennent peu de glucides et conviennent donc à un "régime cétogène".
Cela dit, il faut toujours être prudent avec l’alcool. Si de faibles quantités d’alcool sont sans danger, une consommation excessive d’alcool est très dangereuse pour la santé.
Il va sans dire que les personnes dépendantes à l’alcool ou qui ont des problèmes de dépendance doivent absolument éviter toute consommation d’alcool.
Quelques erreurs à ne pas commettre
Ne pas boire assez d’eau
Il est toujours important d’avoir un bon équilibre hydrique, mais ça l’est d’autant plus quand on veut se lancer dans un "régime cétogène".
Lorsqu’on réduit drastiquement sa consommation de glucides, beaucoup de choses se produisent dans le corps. Tout d’abord, la glycémie et le taux d’insuline chutent.
N’oubliez pas que beaucoup de personnes qui ont une alimentation occidentale standard (riche en sucres raffinés) sont devenues insensibles à l’insuline (c’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline).
Pourquoi est-ce important ?
Parce qu’un taux élevé d’insuline pousse les reins à stocker plus de sodium, et donc à retenir plus d’eau.
Nombreux sont ceux qui, dans la première semaine de cétose, se plaignent de maux de tête. Outre le déséquilibre électrolytique, la déshydratation peut être en cause. Ne pas boire assez d’eau est une erreur courante qui peut être facilement évitée.
Ne pas consommer assez de magnésium
Comme je viens de le dire, les reins aident à éliminer l’excès d’eau pendant la période d’adaptation à la cétose.
Malheureusement, cette eau contient de fortes concentrations de sodium et d’électrolytes. Le magnésium en fait partie.
Un déséquilibre électrolytique peut entraîner plusieurs symptômes qui relèvent de ce qu’on appelle souvent la « grippe cétogène ».
Pas étonnant, donc, qu’une perte de ce minéral essentiel puisse causer des problèmes. Une carence en magnésium prolongée peut causer différents troubles physiques : crampes musculaires, irritabilité, baisse de la libido, hypersensibilité, etc.
Pour combler vos besoins en magnésium, il vous faudra chercher des aliments riches en magnésium autorisés dans un "régime cétogène".
Quelques exemples :
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Cacao
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Poisson
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Amandes
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Avocats
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Légumes-feuilles (épinards, blettes)
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Noix du Brésil
Il peut également être intéressant d’investir dans un complément de magnésium de qualité. Je vous conseille fortement, le magnésium marin qui est mieux assimilé.
Ne pas dormir suffisamment
Je voudrais tout d’abord préciser que le manque de sommeil n’est pas seulement dangereux pour les adeptes de la cétose.
Dormir suffisamment est essentiel pour tout le monde.
Si vous ne dormez pas assez, vous mettez votre santé en danger. Un sommeil de qualité est aussi important qu’une bonne alimentation.
Certaines personnes visent la cétose pour stabiliser leur glycémie. C’est très bien, mais il ne faut pas oublier les effets néfastes d’un manque de sommeil sur la glycémie et la sensibilité à l’insuline.
Suivre un " régime cétogène " pour améliorer vos taux mais ne pas dormir suffisamment revient à faire un pas en avant puis deux pas en arrière.
Une bonne alimentation ne peut pas compenser de mauvaises habitudes de sommeil. Bien dormir est extrêmement important, que vous suiviez un " régime cétogène ", paléo, crétois ou végé.
Ne pas consommer suffisamment de graisses
Ne pas consommer assez de graisses est une erreur que commettent de nombreux adeptes de la cétose.
Comme vous le savez, le corps peut puiser son énergie aussi bien des glucides que des graisses.
Toute l’idée de la cétose est de pousser le corps à puiser son énergie des graisses. Par conséquent, si on consomme moins de glucides, on doit consommer plus de graisses.
Or, certaines personnes réduisent leur apport en glucides, mais ne compensent pas la perte énergétique par des lipides. Cela pourrait s’expliquer par le fait qu’on a toujours un peu peur du gras.
Il n’y a cependant rien à craindre des graisses issues des aliments naturels, comme les avocats, le poisson, les olives, les huiles, etc.
Bien que les protéines puissent fournir de l’énergie au moyen de la gluconéogenèse (synthèse de glucose à partir de lactate, acides aminés, glycérol), elles constituent une source d’énergie inefficace par rapport aux cétones (lipides) et au glucose (glucides).
Essayer de ne vivre que de protéines et de légumes entraînerait rapidement de la fatigue et un manque d’énergie. Au bout du compte, le régime serait intenable.
Éliminer complètement les protéines
J’ai entendu des adeptes de la cétose dire éviter de consommer trop de protéines de peur de sortir de la cétose.
Je pense que c’est absurde. Les protéines jouent un rôle important dans le corps, et leur effet sur la glycémie est exagéré.
Cette croyance se base sur la gluconéogenèse, un processus qui permet la conversion des acides aminés en glucose.
En d’autres termes, cela signifie que le corps peut transformer les protéines en glucose. Ce processus biologique est un mécanisme de protection qui peut nous aider à survivre en cas de famine.
S’il a besoin d’énergie, le corps peut transformer les acides aminés (ou le tissu musculaire) en glucose.
Mais une consommation accrue de protéines ne favorise pas la gluconéogenèse. Au revoir "régime Dukan" et autres formes de "régimes protéiques"...
Les protéines, tout comme les lipides, affectent moins la glycémie que les glucides.
Chez les sujets en bonne santé, le processus de gluconéogenèse commence seulement en cas de nécessité, puis il est régulé selon la disponibilité des acides aminés.
En outre, il faut faire la différence entre les personnes en bonne santé et les personnes atteintes de diabète. L’apport en protéines a un plus grand impact sur la glycémie des diabétiques que sur celle des non-diabétiques.
Consommer trop de glucides
On ne peut entrer en cétose qu’au prix d’une réduction radicale de son apport en glucides.
Une personne qui diminue sa consommation de glucides et augmente sa consommation de lipides, mais s’offre un biscuit de temps en temps aura du mal à entrer en cétose.
En outre, la phase d’induction (la période initiale) de la cétose peut s’accompagner d’effets secondaires désagréables, de sorte que recommencer (et arrêter) le régime encore et encore est imprudent, voire dangereux.
Un « régime cétogène » exige le plus grand dévouement. Recommencer et arrêter sans arrêt n’est pas bon pour le corps.
Acidocétose
On confond parfois cétose et acidocétose. Malgré la similitude de leur nom, la cétose et l’acidocétose sont deux choses différentes.
La cétose est la présence de cétones dans le corps. Elle n’est pas dangereuse.
Le mot « acidocétose », en revanche, fait référence à l’acidocétose diabétique (ACD), une complication du diabète de type 1. Il s’agit d’une condition qui peut être mortelle, due à des taux sanguins de cétones et de sucre dangereusement élevés.
Après quelques temps, il est plus aisé de s’y retrouver dans le labyrinthe cétogène. Mais au début, pensez à bien lire les étiquettes de ce que vous achetez, et tâchez de repérer les aliments les plus pauvres en glucides.
Même s’il peut sembler déséquilibré, le « régime cétogène » a fait ses preuves en matière de perte de poids. Il est également particulièrement prometteur dans la gestion de certaines maladies chroniques. Des avantages non négligeables, qui peuvent vous encourager à passer le pas... si vous en avez envie et si vous vous en sentez capable ! Bien entendu, un suivi thérapeutique, même à distance, est fortement conseillé.
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Végétariens et carences alimentaires: comment les éviter ?
- Par vogot
- Le 24/06/2020
Végétarien, végétalien, végan : quelles différences ?
De nombreuses raisons peuvent motiver un individu à devenir végétarien, végétalien ou végan, qu'il s'agisse de sa religion (hindouisme...), du désir de perdre du poids ou de respecter la cause animale. Les végétariens, les végétaliens et les végans ont tous pour point commun de moins, de ne pas, ou de ne plus manger de viande. Mais il y a des différences entre eux :
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les végétaliens ne consomment aucun produit, ni sous-produits d'origine animale, donc ni viande, ni lait, ni œufs, ni miel.
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le véganisme ne se réduit pas à un régime (végétalien), c'est un mode de vie qui exclut tout produit issu de l'exploitation animale. Cela signifie qu'un végan n'achète pas de chaussures ou de canapé en cuir, ne porte pas de fourrure, n'utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux, il ne va pas non plus au zoo ou au cirque voir des spectacles avec des animaux.
Différentes façons d’être végétarien
Le végétarisme, comme chacun sait, consiste à refuser de consommer de la chair animale : viande, poisson, crustacés... À l'heure actuelle, 5 % de la population mondiale aurait opté pour un régime végétarien.
Il existe malgré tout plusieurs variantes dans le végétarisme :
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les ovo-lacto-végétariens ne mangent pas de viande mais consomment des œufs, du lait, des produits laitiers ; c'est la forme de végétarisme la plus courante en Europe,
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les ovo-végétariens mangent des œufs mais pas de produits laitiers,
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les lacto-végétariens consomment des produits laitiers mais pas d'œufs,
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les pesco-végétariens acceptent de manger du poisson.
Comme nous l'avons vu, les raisons de ce choix peuvent être multiples :
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défense de la cause animale ;
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volonté de réduire son empreinte écologique (l’élevage de bétail serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine) ;
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volonté de préserver sa santé (l'adoption d'un tel régime diminuerait les risques de contracter une maladie cardiovasculaire ou un cancer) ;
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goûts culinaires, etc.
Mais comme pour tout régime, mieux vaut se renseigner avant de se lancer. Car si vous délaissez viande et poisson, votre organisme pourrait vite manquer de certains éléments...
Légumineuses et céréales, pour faire le plein de protéines
En premier lieu, je rappelle que la viande est une source majeure de protéines. Ces macromolécules sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps, au développement de nos muscles et de notre immunité.
Pour ne pas manquer de protéines, misez sur les féculents, en l'occurrence:
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les légumes secs (alias les légumineuses), comme les lentilles, les flageolets, les haricots rouges ou noirs, les fèves, le soja, les pois chiches, les pois cassés, les petits pois, les pois secs...
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et les céréales, comme le riz, le maïs, le blé, l’épeautre, l'orge, l'avoine, le sorgho, le sarrasin, le millet...
Dans l'idéal, réunissez ces deux types de légumineuses au cours d'un même repas pour maximiser votre apport en protéines. Vous pouvez par exemple opter pour ces associations:
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soja + lentilles corail (protéine + protéine) - Repas du midi
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lentilles + blé, (protéine + protéine) - Repas du midi
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haricots rouges + maïs vapeur (féculent + légume) - Repas du soir
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le riz (féculent) est à consommer avec des légumes au Repas du soir
Gardez en tête les associations alimentaires vitales (NE CROISEZ JAMAIS au cours du même repas, protéines et féculents).
Ce genre de combinaisons vous permettra de profiter d'acides aminés suffisamment variés. Pour votre information, les légumineuses vous fournissent en fait la lysine qui manque aux protéines des céréales, tandis que les céréales vous fournissent la méthionine qui manque aux protéines des légumineuses.
Les autres grandes sources protéiques : œufs, produits laitiers, seitan (aliment fabriqué à base de protéine de blé (gluten)) , amandes...
Pour éviter de manquer de protéines, misez également sur les œufs, dont le jaune comme le blanc constituent de formidables sources protéiques.
Les produits laitiers comme le lait, le fromage et les yaourts sont également riches en protéines. Si vous ne pouvez vous en passer, je vous conseille ceux de chèvre ou de brebis, qui contrairement aux idées reçues ne sont pas forts en goût. Les sportifs désireux de prendre de la masse musculaire apprécieront par ailleurs la dose importante de protéines procurée par la whey, ce produit issu de la coagulation du lait (par exemple avec Protéine Naked Whey), ou la Somatropine naturelle.
Parmi les aliments contenant également une quantité importante de protéines, je citerai le quinoa, le tofu (sorte de «fromage de soja»), le seitan, le tempeh (produit à partir de graines de soja pelées, cuites et fermentées), les amandes, les champignons, les pâtes au blé complet, le riz complet, les noix, les graines de chanvre et de chia...
Conservez de bons apports en fer
En second lieu, il convient de surveiller vos apports en fer (en particulier pour les femmes et les enfants). Je vous rappelle que cet oligo-élément très important assure notamment le transport de l'oxygène à travers le sang. La fatigue, le manque d'énergie générale comme les étourdissements sont des symptômes pouvant suggérer une carence en fer.
Le fer se trouve en grande quantité dans la viande rouge, la viande blanche et les produits de la mer. Pour les végétariens, les légumes secs, les fruits secs et graines oléagineuses (graines de sésame, noix de cajou, amandes...) constituent toutefois d'excellentes alternatives.
Il existe aussi des formulations de fer présentant une bonne qualité d’absorption et permettant de limiter le risque d’anémie en cas de végétarisme. Ainsi, vous en trouverez par exemple dans la Formule VitaMinéro.
Attention : ne vous supplémentez pas en fer si vous n'êtes pas certain(e) d'avoir un déficit. Une analyse sanguine permettra de confirmer (ou non) cette hypothèse. En effet, se complémenter en fer alors qu'on n'en manque pas est pro-oxydant.
Cobalamine, la fameuse carence en vitamine B12
Par ailleurs, l'absence de viande animale peut être à l'origine d'une carence en vitamine B12, ou cobalamine. Cette dernière est en effet la seule vitamine à être présente uniquement dans le règne animal.
Vous pouvez certes trouver de la B12 dans les œufs, le lait et le fromage, mais en bien plus petite quantité que dans la viande. Il existe donc un risque réel de déficit.
Le manque de vitamine B12 entraîne des risques importants pour la santé : troubles nerveux, digestifs, visuels, fatigue importante… Pour éviter les problèmes de ce type, tournez-vous vers la méthylcobalamine. Cette forme active de la vitamine B12 est la meilleure pour l’organisme (optez par exemple pour le complément Vitamine B12).
Comment trouver des oméga-3 quand on ne mange pas de poisson ?
Les oméga-3 sont habituellement apportés par les poissons gras, comme le saumon et le thon. Attention, les poissons prédateurs contiennent des métaux lourds. Pour les remplacer, vous pouvez consommer :
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des graines de lin moulues ;
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des noix ;
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de l'huile d'olive ou de colza...
Je vous conseille OMÉGA 3 + Vitamine E. Les omégas 3 participent au bon développement du cerveau, des nerfs, de la rétine. ils sont donc importants. Ils préservent la vue et les fonctions cérébrales. Ils atténuent aussi les risques de maladies cardiovasculaires. Enfin, ils sont bénéfiques à notre équilibre nerveux et émotionnel. Bref, nous avons tout intérêt à en augmenter les quantités en apports de compléments alimentaires.
Les végétariens manquent aussi fréquemment de zinc et d'iode
Le régime végétarien peut enfin être à l'origine :
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d'une carence en zinc. Or le zinc est un oligo-élément crucial pour l'organisme, qui joue un rôle dans le métabolisme des protéines, dans les défenses immunitaires, dans l'état de la peau et des cheveux... Pour retrouver un bon taux de zinc, vous pouvez manger des graines de sésame, du pain au levain, du cacao ou des produits laitiers. Et si vous voulez être bien certain(e) d'optimiser vos apports, choisissez un complément de zinc doté d'une bonne bio-disponibilité, comme Force des Incas qui contient du Maca, riche en zinc;
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d'une carence en iode. Sachez que 25 % des végétariens et 80 % des végans souffrent d'un déficit en iode. Cet oligo-élément est pourtant très important pour notre organisme, vu qu'il assure le bon fonctionnement de la glande thyroïde (régulatrice de la solidité des os, de l'état du cerveau et des muscles...) En cas de manque d'iode, sachez qu'il existe des compléments d'iode naturel, que l'on retrouve par exemple dans Force des Incas. N'hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe à ce sujet.
Maca et spiruline, les super-aliments parfaits pour les végétariens et végans
La richesse de certaines substances naturelles peut grandement vous aider à maintenir votre équilibre nutritionnel.
Je vous invite notamment à prendre :
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de la spiruline. Cette algue couleur bleu-vert est à la fois source de protéines, de fer, de zinc et de multiples vitamines. Vous n'appréciez pas le goût très prononcé de la spiruline en poudre ? Bien heureusement, ce super-aliment peut aussi se consommer sous forme de gélule ou de comprimé (Spiruline biologique (poudre, gélules ou comprimés)) ;
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du maca. Cette plante née dans les montagnes péruviennes, réputée pour être un fortifiant naturel de l'organisme, contient des protéines, des vitamines B1, B2, B12, C et D, du calcium, du zinc, du fer, du potassium... Vous en trouverez par exemple dans l'excellent complément Maca (Biologique ou naturel).
Quelques remarques sur le végétarisme et le végétalisme
Bien entendu, en cas de régime végétarien, il faut continuer à respecter toutes les règles essentielles de l'alimentation!
Tout végétarien, comme tout non-végétarien, a ainsi intérêt à consommer des légumes tous les jours et à éviter les aliments trop gras ou trop sucrés.
ATTENTION ! Le concept des 5 fruits et légumes par jour est absurde. Il a été inventé pour relancer les activités des producteurs. Bien entendu, je n'ai rien contre les producteurs de fruits et de légumes.
Petit rappel : Les fruits se consomment TOUJOURS en dehors des repas, c'est impératif et scientifiquement prouvé.
Le régime végétalien et le mode de vie végan, de leur côté, excluent tous les sous-produits d'origine animale, comme le miel, les œufs, le lait, etc. Ils demandent donc encore plus de vigilance. Je prends l'exemple du calcium : en l'absence de produits laitiers, le calcium devra être trouvé dans le chou, les épinards, les pistaches, les eaux végétalisées enrichies en calcium, etc.
Les femmes enceintes ou qui souhaitent allaiter doivent être particulièrement attentives aux carences provoquées par leur régime alimentaire. Si vous êtes dans ce cas, je vous conseille des compléments alimentaires adaptés comme :
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Wakamé (contient en grande quantité des acides gras tels que l'oméga-3 qui aide à promouvoir le bon cholestérol et la santé cardiovasculaire. On trouve également de la vitamine A, B1, B2, B3, B6, B12, C, du sodium, du fer, du calcium, de la thiamine, des protéines, des oligo-éléments (iode)).
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Spiruline isotonique (riche en protéines, potassium, vitamines du groupe B, vitamines C, D et E, fer, calcium, sodium … Tous les nutriments indispensables à une récupération optimale, ainsi que:
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Bicarbonate de sodium, qui permet d’équilibrer le pH sanguin que l’exercice intense tend à acidifier ;
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Hydrates de carbones (maltodextrine, saccharose, dextrose et fructose) qui équilibrent le pH sanguin grâce à un système tampon et optimisent l’apport énergétique ;
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Acérola qui contient un taux exceptionnel de vitamine C (100% des VNR, Valeurs Nutritionnelles de Référence) pour lutter contre l’oxydation liée au sport.
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Huile de Haarlem (formule composée de trois corps simples :16 % de soufre, 80 % de térébenthine du pin et 4 % d’huile de lin),
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Calcium citrate et vitamine D3
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Le calcium assure la rigidité, la dureté des dents ainsi que la solidité du squelette. Mais, il joue également un rôle majeur sur l'excitabilité neuromusculaire et la coagulation sanguine).
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La vitamine D3 permet la fixation du calcium sur les os, ce qui permet de renforcer le squelette, aide aussi à l'absorption du phosphore, elle participe donc à la santé et à la croissance des dents et des os, améliore la résistance aux infections, prévient certains cancers digestifs.
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La cuisson affecte-t-elle le profil nutritionnel des aliments ?
- Par vogot
- Le 20/06/2020
La cuisson est une pratique si ancienne dans l’inconscient collectif et si répandue dans les sociétés occidentales, qu’il ne viendrait à quiconque l’idée de considérer ce procédé comme potentiellement néfaste pour l’organisme.
Pourtant, les études fleurissent pour souligner les problèmes qu’engendre la cuisson par rapport au crudivorisme, la consommation d’aliments crus.
Encourager la consommation d’aliments crus
S’il est vrai que cette pratique alimentaire est de plus en plus répandue en France, elle engendre parfois des déficits en vitamines B12. Elle est toutefois plus bénéfique pour l’organisme que la consommation d’aliments cuits.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, de nombreuses études scientifiques mettent en lumière les effets positifs du crudivorisme sur l’évolution d’un certain nombre de maladies chroniques ou mentales et sur l’atténuation de nombreux facteurs de risques impliqués dans les maladies cardiovasculaires.
Ces bénéfices ne s’arrêtent pas à la prévention puisque d’autres études ont montré que l’adoption de cette pratique en cas d’arthrite rhumatoïde diminuait les douleurs.
Manger des aliments riches en nutriments peut aider à améliorer votre santé et à vous donner plus d’énergie.
Alors faut-il arrêter de manger des aliments cuits ?
Évidemment, non ! Il n'empêche que réintroduire des aliments crus dans l'alimentation paraît être un choix judicieux de santé. Je vous suggère de consommer des aliments crus au repas du midi (déjeuner) et des aliments cuits au repas du soir (diner), quand cela est possible. Votre digestion s'en fera ressentir, et n'oubliez pas que les protéines et légumineuses se consomment à midi avec des légumes verts, et les amidons (pomme-de-terre, riz, pâtes, haricots blancs, flageolets et rouges, ...) au repas du soir avec des légumes verts. Par légumes verts, j'entends aubergine, courgette, carotte, haricot vert, navet, oignon, divers choux, salade, champignon, betterave, amarante, bambou, épinard, blette, ail, céléri, rutabaga, scorsonère, radis, ... Vous voyez, le choix est vaste et la liste non exhaustive. (RAPPEL: la tomate et les olives sont des fruits, à consommer avec modération dans un repas) - Les fruits toujours en dehors des repas ! -.
Parfois, la cuisson des légumes peut réellement améliorer la biodisponiblité de certains nutriments ou réduire l’action de composés néfastes. C’est le cas pour ces 4 types de légumes, qui, évidemment, restent très bon pour la santé lorsqu’ils sont consommés crus: la carotte, la tomate, les légumes crucifères (brocoli, chou, chou-fleur, radis, etc.) et les légumes verts à feuilles (épinards, blettes).
Attention : la technique de cuisson va tout de même influer sur la teneur en nutriments!
Au-delà d’un certain seuil, elle va logiquement décroître...
La manière dont vous cuisez vos repas peut donc avoir un impact majeur sur le profil nutritionnel des aliments qu’ils contiennent.
Nous allons faire le point sur les différentes manières de cuire vos aliments afin qu'elles affectent, le moins possible, leur profil nutritionnel.
Profil nutritionnel des aliments et changements durant la cuisson
Cuire les aliments aide à mieux digérer, cela peut aider l’absorption de certains nutriments et n'est plus à démontrer.
Par exemple, les protéines contenues dans les œufs sont 80% plus digestes quand l’œuf est cuit que lorsqu’il est cru.
Toutefois, plusieurs nutriments clés peuvent être réduits avec certaines méthodes de cuisson, ce qui affecte le profil nutritionnel des aliments.
Les nutriments qui peuvent en partie disparaître
Les nutriments suivants peuvent souvent en partie disparaître pendant la cuisson:
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Les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau) : la vitamine C et les vitamines du groupe B : la vitamine B1 (thiamine, ou aneurine), la vitamine B2 (riboflavine, ou lactoflavine), B3 (niacine ou nicotinamide), B5 (acide pantothénique), B6, B7 (acide folique) et B8.
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Les vitamines liposolubles (solubles dans les graisses) : les vitamines A, D, E et K.
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Certains minéraux : majoritairement le potassium, le magnésium, le sodium et le calcium.
A retenir: même si la cuisson aide à mieux digérer et à absorber certains nutriments, elle peut aussi changer le profil nutritionnel des aliments en réduisant leur teneur en certains minéraux et vitamines.
Bouillir, mijoter ou pocher
Faire bouillir, mijoter ou pocher un aliment sont toutes des méthodes de cuisson qui se ressemblent et qui sont à base d’eau.
La différence est que l’eau n’est pas à la même température selon la méthode choisie:
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Pocher : température de l’eau (à moins de 80°C).
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Mijoter : l’eau doit être comprise entre 85 et 93°C.
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Bouillir : l’eau doit être à 100°C.
Les légumes sont une très bonne source de vitamine C en général, mais une grande partie de ce nutriment important est perdue quand ils sont cuits dans l’eau.
En fait, bouillir est la méthode qui change le plus le profil nutritionnel des aliments, en faisant perdre le plus de vitamine C. Le brocoli, les épinards et la salade peuvent perdre jusqu’à 50% de leur vitamine C, voire plus, quand ils sont bouillis.
Comme la vitamine C est hydrosoluble et sensible à la chaleur, elle peut s’échapper des légumes quand ils sont immergés dans l’eau, surtout si elle est brûlante.
Les vitamines du groupe B ont une sensibilité à la chaleur similaire. Jusqu’à 60% des vitamines B, telles que la thiamine et la niacine peuvent être perdues lorsque la viande mijote et que son jus s’échappe.
Toutefois, quand on consomme le liquide dans lequel a baigné la viande comme un bouillon, 100% des minéraux et de 70 à 90% des vitamines B sont conservées.
D’un autre côté, le fait de bouillir du poisson a montré son efficacité pour préserver les acides gras, oméga-3, de manière significative, par rapport à le passer au micro-ondes ou le faire frire. Le profil nutritionnel des aliments n’est donc pas toujours affecté de la même manière.
A retenir: alors que les méthodes de cuisson à base d’eau causent la perte la plus importantes des vitamines hydrosolubles, elles n’ont que très peu d’impact sur les acides gras, oméga-3.
Griller
Griller un aliment signifie le cuire avec une chaleur très sèche. Quand on grille quelque chose, la chaleur peut soit venir d’en dessous, soit d’au-dessus.
Griller est l’une des manières les plus populaires de préparer les aliments, parce que cette méthode leur donne toujours un très bon goût.
Toutefois, jusqu’à 40% des vitamines du groupe B et des minéraux qui se trouvent dans ce que vous cuisez risquent de disparaître si vous le faites griller. Cela s’explique par le fait que les vitamines sont emprisonnées dans le jus de la viande, qui s’écoule lentement pendant qu’elle grille.
Certaines personnes, dont je suis, ont aussi émis des inquiétudes sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui pourraient être des substances cancérigènes qui se forment lorsque la viande est grillée et que la graisse s’échappe et atterrit sur une surface chaude.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques baissent de 41 à 89% si les gouttes de graisses sont enlevées, et que du coup, il y a moins de fumée. Mais pour cela, vous devriez privilégier la cuisson verticale au barbecue, par exemple.
La cuisson des viandes augmente la teneur de la majorité des minéraux (fer, zinc, sélénium, phosphore), sauf dans le cas d’une cuisson humide où le sodium, le potassium et le magnésium tendaient à diminuer.
Les teneurs en protéines, matières grasses et cholestérol augmentent quels que soient le niveau et le mode de cuisson contrairement aux teneurs en vitamines B1 et B6 (qui sont thermosensibles), qui diminuent pour toutes les cuissons, et notamment pour celles qui sont humides.
Par ailleurs, au-delà de 75°C, les cuissons durables entraînent une augmentation de la teneur en acides gras saturés et une baisse des teneurs en acides gras polyinsaturés, reconnues pour prévenir les maladies cardio-vasculaires.
A retenir: griller donne un très bon goût aux aliments mais réduit aussi la quantité de vitamines B qu’ils contiennent, changeant du coup le profil nutritionnel des aliments. Griller de la viande pourrait aussi potentiellement générer des substances cancérigènes.
Cuire au micro-ondes
Faire de la cuisson au micro-ondes est une manière facile et pratique de cuire les aliments.
Malheureusement ce mode de cuisson est loin d’être anodin, c'est la pire solution que vous pourriez trouver.
Il diminue notamment considérablement le profil nutritionnel des aliments, en réduisant la teneur en vitamines.
Par exemple, lorsqu’il est préparé au four à micro-ondes, le brocoli perd, entre 70% et 90% des antioxydants.
La chaleur intense générée par le four à micro-ondes serait vraisemblablement responsable du phénomène, à fortiori, du brocoli cuit à la vapeur perd environ entre 10% et 66% de ses antioxydants, puisque ceux-ci sont solubles dans l’eau. On relève que le processus de blanchiment auquel sont soumis les légumes avant d’être congelés peut réduire du tiers leur teneur en antioxydants. Une congélation ne durant que sept jours détruirait quant à elle environ 60% des flavonoïdes contenus dans le brocoli.
Les micro-ondes provoquent un niveau plus élevé de «déploiement de protéines» que le chauffage conventionnel.
De l'ail chauffé 60 secondes dans un micro-ondes peut rendre sa substance active (alliinase) comme inutile.
Les micro-ondes ont également détruit les stimulants immunitaires qui se trouvent dans le lait maternel. Ce sont des éléments nutritifs qui sont essentiels à la santé et au développement de l’enfant.
Par exemple, du lait maternel chauffé au micro-ondes provoque une diminution de l’activité du lysozyme et des anticorps, et favorise la croissance de bactéries plus pathogènes. Plus de dommages sont causés au lait chauffé au micro-ondes par rapport à toute autre méthode de chauffage.
6 minutes de chauffage par micro-ondes diminue d’environ 40% la vitamine B12 trouvée dans le lait et la vide complètement de toute valeur nutritionnelle.
La cuisson au micro-ondes provoque des baisses de 40% dans certains des minéraux couramment trouvés dans les produits frais, ainsi que dans certaines sources de protéines.
La cuisson des asperges dans les micro-ondes entraîne une réduction des vitamines.
Les personnes qui consomment des aliments cuits ou réchauffés au micro-ondes présentent une augmentation rapide de leur taux de cholestérol, de leurs leucocytes et une diminution de l’hémoglobine.
Rôtir ou cuire au four
Pour ces deux méthodes de cuisson, les aliments passeront au four, avec une chaleur sèche.
Bien que les deux impliquent la même méthode de cuisson, on utilise souvent le terme « rôtir » pour les viandes, mais ce mot n’est pas utilisé pour parler des gâteaux, du pain et de ce type d’aliments cuits au four.
La plupart des pertes de vitamines sont minimes avec cette méthode de cuisson, y compris pour ce qui est de la vitamine C.
Toutefois, à cause de la durée de cuisson qui est beaucoup plus longue qu’avec un micro-ondes et les températures très élevées, la présence de vitamine B dans la viande rôtie peut baisser jusqu’à 40%. Cette méthode impacte donc également le profil nutritionnel des aliments.
A retenir: cuire au four ou rôtir n’a pas un effet négatif significatif sur la plupart des vitamines et des minéraux, à part les vitamines du groupe B.
Faire sauter à la poêle
Avec une méthode de cuisson comme faire sauter les aliments à la poêle, les aliments sont cuits avec une chaleur moyenne à intense, généralement dans une petite quantité d’huile ou de beurre.
Vous pouvez mélanger souvent ou faire sauter littéralement les aliments et mettre la température plus forte pour faire cuire moins longtemps. La cuisson à la plancha peut-être une meilleure solution, si les aliments sont rapidement cuits, l'inconvénient c'est que ce mode de cuisson est souvent mal géré !
Mais en général, c’est une façon saine de préparer les aliments.
Cuire pendant une courte durée et sans eau permet de ne pas perdre les vitamines du groupe B, et ajouter des manières grasses aide le corps à absorber plus facilement certains composés organiques présents dans les fruits et les légumes ainsi que des antioxydants.
L’absorption de béta-carotène est en moyenne 6,5 fois plus importante lorsqu’on consomme des carottes frites dans une matière grasse plutôt que crues. Mais la perte en vitamines est importante.
Le taux de lycopènes présents dans le sang augmenterait de 80% chez les personnes qui consomment des tomates sautées dans de l’huile d’olive par rapport aux personnes qui n’ajoutaient pas l’huile d’olive.
D’un autre côté, faire sauter à la poêle avec une température élevée, même si c’est pour une courte durée pourrait réduire de manière significative la vitamine C présente dans le brocoli et le chou rouge.
A retenir: faire sauter à la poêle permet de mieux absorber les vitamines solubles dans la graisse et certains composés organiques mais fait baisser la quantité de vitamine C présente dans les légumes.
Frire
Faire frire un aliment implique de le faire cuire dans une grande quantité de matières grasses, en général de l’huile, à une température très élevée. La nourriture est en général trempée dans de la pâte, des miettes de pain ou de la panure.
C’est une façon très populaire de préparer des plats puisque la peau ou l’extérieur de l’aliment permet de créer une barrière pour s’assurer que l’intérieur reste moelleux et hydraté et cuise uniformément.
La graisse utilisée pour faire frire donne aussi bon goût, généralement. Toutefois, tous les aliments ne sont pas faits pour être frits.
Comme nous l'avons vu, les poissons gras sont les meilleures sources d’acides gras, oméga-3, qui ont de nombreux bienfaits sur la santé. Ces matières grasses sont très délicates et risquent de disparaître ou d’être moins actives si le poisson est cuit à très haute température.
Lorsque vous faites frire du poisson, vous dégradez ses acides gras oméga-3 de 70 à 85%, cela a été prouvé par une étude scientifique. Par contre, si vous le faites cuire au four, les pertes sont minimes.
Au contraire, faire frire permet de préserver les vitamines C et B, et pourrait aussi augmenter le taux de fibres contenues dans les pommes de terre en transformant l’amidon qu’elles contiennent en amidon résistant.
Lorsque l’huile est chauffée à une température élevée pendant une longue période, des substances toxiques appelées aldéhydes se forment. Les aldéhydes ont été associées à un risque plus important de cancer et d’autres maladies.
Le type d’huile, la température et la durée de cuisson affectent tous la quantité d’aldéhydes qui sont produites. Faire chauffer une huile qui a déjà servi peut aussi augmenter la formation d’aldéhydes.
Si vous avez l’intention de faire frire de la nourriture, pour ne pas trop impacter le profil nutritionnel des aliments, ne les faites pas trop cuire et utilisez une huile saine.
A retenir: faire frire donne un très bon goût à la nourriture et cela peut aussi permettre d’avoir plus de bienfaits sur la santé si l’huile utilisée est saine. Il faut quand même essayer d’éviter de faire frire des poissons gras et de minimiser le temps de cuisson des autres aliments.
Cuire à la vapeur
Cuire à la vapeur est l’une des meilleures manières de cuisiner pour préserver les nutriments car cette méthode n’a que peu d’impact sur le profil nutritionnel des aliments. Mêmes les vitamines solubles dans l’eau, qui sont sensibles à la chaleur et à l’eau n’en souffrent pas.
Faire cuire du brocoli, des épinards et de la salade à la vapeur ne réduit leur taux de vitamine C que de 9 à 15%.
L’inconvénient est que les légumes cuits à la vapeur sont généralement plutôt fades, sauf s'ils sont issus de l'agriculture biologique. Toutefois, il est facile de remédier à ce problème en ajoutant du sel, des herbes aromatiques, des épices (poivre, gingembre, curry, noix de muscade râpée, ...), de l’huile et/ou du beurre une fois que la cuisson est terminée.
A retenir: cuire à la vapeur est l’une des meilleures manières de cuisiner car elle permet de préserver les nutriments, y compris les vitamines hydrosolubles.
Mes conseils pour maximiser la rétention de nutriments pendant la cuisson
Voici 10 conseils pour préserver le profil nutritionnel des aliments et ne pas perdre trop de nutriments pendant la cuisson:
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Utilisez aussi peu d’eau que possible si vous pochez, mijotez ou faites bouillir.
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Consommez le liquide qui reste dans la poêle comme une sauce après avoir fait sauter des légumes.
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Ajoutez le jus de viande qui reste dans la poêle à votre assiette.
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N’épluchez les légumes qu’après la cuisson. Ou, mieux encore, utilisez des légumes issus de l'agriculture biologique et ne les épluchez pas du tout pour maximiser votre consommation de nutriments et de fibres.
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Cuisez les légumes dans de petites quantités d’eau pour réduire la perte de vitamines C et B.
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Essayez de manger tous les légumes cuits en un jour, ou deux maximum puisque le taux de vitamine C qu’ils contiennent continue de décliner lorsqu’un aliment cuit est exposé à l’air et plus si vous les stockez dans votre réfrigérateur une fois cuits.
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Coupez les aliments après la cuisson plutôt qu’avant, si c’est possible. Lorsque les aliments sont cuits entiers, une partie moindre est exposé à la chaleur et à l’eau, et la perte de nutriments est donc réduite.
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Cuisez les légumes pendant une durée aussi courte que possible, seulement quelques minutes, de préférence.
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Lorsque vous cuisez de la viande, de la volaille ou du poisson, suivez le temps de cuisson indiqué le plus court, juste pour qu’il n’y ait pas de danger à les consommer, mais pas plus longtemps.
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N’utilisez pas de bicarbonate de soude alimentaire quand vous cuisez des légumes. Même si cela aide à conserver la couleur des aliments, la vitamine C sera perdue dans l’environnement alcalin que le bicarbonate de soude alimentaire produit.
A retenir: il existe de nombreuses manières de préserver le profil nutritionnel des aliments sans que le goût ou d’autres aspects de la nourriture aient à en pâtir.
Bon à savoir
Ne pas tremper les aliments
Le trempage des fruits et légumes favorise grandement la dissolution des nutriments dans l’eau, même si cela ne dure que quelques minutes.
Néanmoins, pour déloger la terre, les pesticides et autres fertilisants, le nettoyage est indispensable. Pour cela, il suffit de passer les aliments sous l'eau froide, excepté les fruits et légumes qui possèdent une étiquette (concombres, pommes, oranges, etc.) qu’on lave à l’eau chaude pour dissoudre la cire.
Qu'en est-il des petites baies telles que les fraises, les cerises ou les framboises ? Mieux vaut les mettre dans une passoire et plonger celle-ci dans l’eau durant quelques secondes.
Ne pas les éplucher trop souvent
Une grande partie des nutriments des fruits et légumes réside souvent dans la pelure ou juste en dessous. Voilà pourquoi, lorsque c’est possible, il est préférable d’éviter de les éplucher ou de ne retirer qu’une mince couche à l’aide d’un couteau éplucheur.
De plus, cette pelure exerce un effet de barrière lors de la cuisson et ralentit la perte des nutriments : si elle n’est pas supportée (ce qui est souvent le cas pour les carottes ou les pommes de terre), mieux vaut la peler après la cuisson.
Il est important de sélectionner la bonne manière de cuire l’aliment pour maximiser ses qualités nutritionnelles.
Toutefois, il n’existe aucune manière de cuire qui soit parfaite et n’impacte pas du tout le profil nutritionnel des aliments.
En général, cuire pendant une courte durée ou à températures plutôt basses avec peu d’eau permet d’avoir le meilleur résultat.
Ne laissez plus les nutriments que vos aliments contiennent partir à la poubelle !
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Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas ?
- Par vogot
- Le 08/06/2020
Dans quel monde vit-on, le nouveau ou l'ancien ?
Une crise économique, crise sanitaire, ou bien simplement crise alimentaire ?
Sont-ce les mêmes qui prêchaient la bonne parole en certifiant que les enfants pouvaient transmettre un certain virus, puis quelques jours plus tard affirmaient le contraire ?
Sont-ce les mêmes qui disaient que le masque était difficile à mettre et à garder et ne servait à rien, puis plus tard confirmaient qu'il était nécessaire, voir obligatoire dans certaines situations ?
Sont-ce les mêmes qui affirment que des quantités raisonnables ne causent pas de désagréments alimentaires, qui pensent que les naturopathes font fausse route avec les associations alimentaires, car en plus de vous empêcher de manger des repas intéressants qui associent généralement viandes et substituts avec pains et substituts, ces combinaisons peuvent conduire à des carences alimentaires ?
J'ai pu lire sur quelques blogs de « spécialistes » de la nutrition que ces associations alimentaires étaient d'un autre temps et même dépassées.
D'un côté, la médecine symptômatique vous parle d'immunités, et de l'autre, aucune éducation ou hygiène alimentaire n'est proposée. Pire, les médias vous harcèlent avec des "Comme j'aime" PAS en "Montreurs de Poids" (voir traduction originale).
Oui, dans quel monde vit-on ?
Ces associations alimentaires tirent leur origine d’un certain Herbert Shelton qui, au début des années 1900, proposa des astuces nutritionnelles en vue de faciliter la digestion, nettoyer l’organisme et améliorer la santé. Par la suite, plusieurs auteurs ont repris les principes de Shelton et ont proposé des régimes sur ces bases combinatoires. Celui de Montignac, un peu plus récent, comprend aussi certaines combinaisons alimentaires.
Je vais peut-être en décevoir plusieurs, mais les fondements scientifiques sur lesquels reposent les principes des associations alimentaires sont prouvés et inaliénables. En effet, la compréhension de la physiologie digestive est suffisamment avancée depuis l’époque où ces combinaisons ont été proposées aux gens en quête de la meilleure alimentation possible et il ne viendrait pas à une personne sensée de les remettre en doute.
Comme je l'affirme depuis longtemps, les protéines sont à consommer au repas du midi (à cause des acides circulants), le déjeuner avec des légumes de saison, crus ou cuits et les féculents ou sucres composés sont à combiner aux légumes cuits au repas du soir. Je vous recommande de ne jamais croiser dans un même repas, protéines et féculents sous peine d'une digestion difficile et d'une destruction cellulaire. Une alimentation dissociée et équilibrée procure une énergie stable et constante sans se priver de précieux nutriments. Nous allons voir cela en détail.
Mais qu'en est-il des fruits ?
La saison idéale pour consommer des fruits est l'été. En effet quand il fait chaud ils sont particulièrement appropriés car riches en eau et rafraîchissants.
De plus, c’est quand les températures extérieures sont élevées que l’apport d’acides naturellement présents dans les fruits est le mieux géré par l’organisme. D’ailleurs on trouve la grande majorité des fruits pendant la saison chaude ou importés d’un pays chaud, le hasard n'existe pas….
C’est le moment d’en profiter. Mais si on consomme habituellement les fruits en dessert, en entrée comme le melon ou encore en salade comme la tomate (qui est un fruit) est ce le bon moment pour notre organisme ?
Fruits aux repas, l'estomac-alambic fonctionne
La question de la prise des fruits aux repas est débattue depuis longtemps et scientifiquement prouvée, mais peu de personnes savent vraiment pourquoi l’association d’un fruit avec un repas contenant céréales, graines germées, protéines est déconseillée.
Il est souvent évoqué la différence de temps de digestion des fruits, plutôt rapide (environ 2 heures) et celle des céréales, graines germées, viandes, poissons beaucoup plus lente (environ 4 heures).
Certaines personnes consomment alors tous leurs fruits en début de repas plutôt qu’en dessert. Les fruits étant alors en dessous du bol alimentaire, puisque consommés en premiers, pourraient alors être évacués dès la fin de leur digestion au lieu de fermenter en attendant. Sauf que la différence de durée de digestion n’est pas la seule incompatibilité entre les fruits et les protéines.
Une question de Ph et de fermentation
Pour bien digérer, notre système digestif prend en compte plusieurs facteurs :
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Le temps de digestion
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La mobilisation d’énergie nécessaire pour digérer certains aliments
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Le milieu acido-basique digestif
Or, en associant certains aliments avec des durées de digestion différentes, c’est l’ensemble de notre système digestif qui en pâtit avec, à la clé, des fermentations, des putrescences, de l’acidité et des problèmes digestifs.
Les fruits mettront donc entre 30 et 60 minutes avant d’être digérés, les légumes, les céréales et les graines 2 h, la viande et le poisson entre 3 et 4 h et les crustacés de 4 à 8 h. Si vous associez des crustacés avec un fruit au cours de votre repas, celui-ci se digérant plus rapidement que les crustacés, il restera plus longtemps dans l’estomac que s’il avait été consommé seul. Les sucres du fruit vont par conséquent fermenter et entraîner des gaz intestinaux, une fatigue et des ballonnements. Une personne n'ayant jamais consommé une goutte d'alcool de sa vie, pourra développer à long terme des problèmes cardiovasculaires, digestifs ou psychiques et dans certains cas graves une cirrhose du foie.
J'ai ainsi le souvenir d'une patiente m'ayant interpellé un jour en me disant que son mari était décédé de cette pathologie bien qu'il ait été, selon ses dires, sobre comme un dromadaire. Après avoir décortiqué leur alimentation réciproque, elle s'est aperçu, non sans mal, qu'elle avait fait de leurs estomacs, des alambics, souffrant elle-même de problèmes digestifs.
Manger les fruits crus à distance des repas, au petit-déjeuner (sauf l'orange ou la pomme qui peuvent créer des remontées acides, dues à une fermentation importante), ou en collations (10h ou 16h), car ils sont digérés en quelques minutes. Je suggère 2/3 de fruits frais et 1/3 de fruits secs au petit-déjeuner.
Le citron a un goût acide mais devient basique après digestion et fermentation.
Les légumes cuits ou crus se mélangent entre eux et s’associent favorablement avec tout, sont essentiels à une bonne digestion et doivent être présents à tous les repas, excepté le miel, la pastèque et le melon incompatibles qui doivent être consommés seuls au cours d'un repas …
De quelles protéines parle-t-on ?
Les protéines
Elles sont contenues dans la viande, le poisson, les oeufs, le yaourt, les fromages, le soja, les noix, les noisettes et les amandes (oléagineux).
Elles ne subissent pas d'action chimique buccale.
Après mastication, ces aliments parviennent dans l'estomac.
Dans ce dernier, l'organisme libère de l'acide chlorhydrique (HCI) d'un pH 2 à 4, donc très acide.
Une fois transformées en acides aminés, les protéines passeront dans l'intestin grêle pour être à leur tour assimilées sous forme d'acides aminés. La principale transformation chimique des protéines se fait dans l'estomac en milieu acide.On voit donc que le mélange féculent-protéine est incompatible : nous n'avons qu'un seul estomac et on ne peut réclamer à celui-ci un milieu à la fois basique d'un pH 7 à 8 pour les féculents et un milieu acide d'un pH 2 à 4 pour les protéines.
Ceci va à l'encontre de la démarche alimentaire actuellement très courante, qui est d'associer presque systématiquement poisson ou viande avec riz, jambon avec purée, steak avec frites, etc...
Viandes et poissons
Pour les inconditionnels, la viande et le poisson apportent des protéines nobles. Oui, mais ces aliments apportent également beaucoup de déchets appelés purines, urée et acide urique. Si ces aliments sont ingérés le soir, ces acides peuvent circuler toute la nuit dans votre corps.
Consommer quotidiennement de la viande et / ou du poisson est un excès regrettable et favorable au dépôt d'acide urique dans les articulations. La porte est ainsi ouverte à un grand nombre de maladies comme : arthrite, arthrose, poly- et périarthrite, goutte, rhumatisme... (liste non exhaustive).
Un cocktail quotidien de viande + produits laitiers devient explosif au fil des années.
Pour les grands "mangeurs de viande", en ramener la consommation à trois ou quatre fois par semaine, dans un premier temps, sera une étape transitoire, nécessaire à une diminution de leur toxémie et donc un pas vers la santé.
Pour les végétariens, la consommation de soja et d'oléagineux (noix, noisette, amande) remplacera favorablement la viande et le poisson.
Et pour ceux qui prennent conscience de la nécessité de supprimer ces aliments, la transition peut se faire en utilisant les viandes blanches, poulet, dinde, de meilleure qualité (si élevage "bio" dans de bonnes conditions) que la viande rouge car elles contiennent moins de purines au départ.
Le poisson "sauvage" (non issu d'élevage) est de meilleure qualité biologique (mis à part la présence éventuelle de mercure et autres "métaux lourds") car il n'a pas reçu d'antibiotiques, de vaccins, d'hormones de croissance ni de nourriture inadaptée à son espèce (comme c'est le cas pour un grand nombre d'animaux et poissons d'élevage).
Mais il a un inconvénient majeur : c'est un aliment qui rentre très vite en décomposition et fabrique rapidement des poisons. Son ultra-fraîcheur avant consommation est obligatoire.
Sa surconsommation entraîne les mêmes problèmes que la viande car le taux de protéines est équivalent.
Les légumineuses
Elles comprennent les petits pois (parfois classés à tort dans les féculents: contenants la glutéline, la globuline et l'albumine qui sont des protéines), les lentilles, le soja, les haricots blancs et rouges (légumes secs en général).
Elles sont très riches à la fois en protéines et en féculents.
Malgré leur apport nutritionnel important, ces aliments sont difficiles à digérer car féculents et protéines sont incompatibles entre eux.
Les légumineuses ne sont pas conseillées aux personnes à faible vitalité.
Les fruits
De digestion très rapide, contenant beaucoup de sucres rapides, ils sont quasiment incompatibles avec toutes les autres familles d'aliments sauf avec les fruits secs sucrés : les raisins secs, dattes, figues, abricots secs, pruneaux, et les protéines maigres acides : yaourt, petit suisse, lait caillé.
Les fruits, bien que considérés comme essentiels, peuvent devenir dangereux consommés en mauvaise association.
C'est le cas du fruit (et des traditionnelles salades de fruits) en fin de repas : son transit dans l'intestin est bloqué au niveau de l'estomac par la présence des autres aliments, quelle que soit leur nature (et a fortiori les protéines).
Le fruit contenant beaucoup de sucre rapide, ce dernier va fermenter et sera transformé en alcool. Je rappelle que c'est à partir de pommes que l'on fabrique le cidre et le calvados, à partir du raisin que l'on fabrique le vin, l'eau-de-vie, etc.
Fruits et salades de fruits ne devraient JAMAIS être consommés en dessert.
Nous retrouvons parfois des personnes âgées qui n'ont jamais bu une goutte d'alcool de leur vie, et qui présentent une cirrhose du foie !
Elles n'avaient pas besoin de boire puisqu'elles avaient transformé leur estomac en alambic pendant des dizaines d'années en consommant régulièrement des fruits en fin de repas.
Une association très répandue, particulièrement désastreuse pour les enfants et qui provoque des désordres ORL importants et récidivants, comme les otites, rhinites, bronchites, bronchiolites, angines : un repas de féculents (riz ou purée par exemple) et un yaourt sucré en dessert.
Le mélange féculent / yaourt (protéine acide) est incompatible et le mélange féculent / sucre du yaourt (sucre rapide) est également incompatible. Cela nous donne une double incompatibilité majeure et des rendez-vous réguliers chez le pédiatre.
Tout se joue dans l’estomac : explications
Bien entendu, pas de mélanges, non plus, de féculents et de fruits au souper (repas du soir).
Au cours de la digestion, le pH y subit de fortes variations, très acide au début, grâce à la sécrétion naturelle d’acide chlorhydrique, il remonte progressivement au cours de la digestion pour devenir nettement alcalin pendant la dernière partie du processus.
Les féculents et tous les aliments en contenant (pain, pâtes, riz, pommes de terre, biscottes, gâteaux, galettes de céréales…etc) sont des aliments dont la digestion nécessite un pH plutôt alcalin (c’est-à-dire au dessus de 7). Ils seront donc digérés plutôt en fin de processus, quand le pH a pu remonter.
Les fruits, eux, sont des aliments franchement acides. Leur présence dans l’estomac va augmenter l’acidité du milieu, s’opposant donc à la baisse naturelle du pH au cours de la digestion. Les féculents ne bénéficieront donc pas de conditions optimales pour leur digestion.
C’est pourquoi la prise des fruits en début de repas ne peut pas résoudre à elle seule le problème : même s’ils sont éliminés plus rapidement, ils auront eu le temps d’augmenter l’acidité de l’estomac.
Pour les mêmes raisons, il faut éviter de les consommer trop tôt après un repas : il faut respecter un délai d’au moins 4 heures, pour être sûr qu’ils arriveront dans un estomac vide et qu’ils n’interféreront donc plus avec la digestion du repas précédent.
Des conséquences au niveau intestinal
La prise des fruits aux repas va d’abord occasionner une sensation de lourdeur digestive, de ventre gonflé, des ballonnements, des brûlures d’estomac, des remontées acides… etc. Mais dans un deuxième temps, elle aura des répercussions sur l’équilibre intestinal.
En effet, comme on l’a vu les fruits gênent la digestion des protéines ou des féculents quand ils sont associés ensemble. Ces derniers, s’ils sont digérés de façon incomplète ne seront pas utilisable tels quels par l’organisme.
L’intestin, lui, ne peut que terminer le travail commencé dans l’estomac et non remplacer celui-ci s’il n’a pu effectuer sa part… Avec pour résultat des molécules alimentaires mal digérées qui vont perturber la flore intestinale, voir irriter la muqueuse de l’intestin.
Un des nombreux rouages de l’hyperperméabilité intestinale, que l’on sait aujourd’hui responsable de divers problèmes de santé… La perturbation de l’équilibre intestinal aura également des répercussions sur le travail du foie.
Alors comment et quand manger les fruits ?
Tout dépend s’ils sont cuits ou crus. La cuisson détruisant les acides, aucune restriction concernant les compotes, gelées, confitures, clafoutis, crumbles, tartes aux fruits cuits ; vous pouvez continuer à cuisiner toutes ces recettes traditionnelles sans problème.
S’ils sont crus, tous les fruits doivent plutôt être consommés en dehors des repas, idéalement au goûter. C’est l’horaire où ils seront le mieux tolérés par l’organisme, et ils pourront ainsi être consommés entre deux digestions. Idem pour les jus de fruits. Suivant les tolérances digestives, l’organisme pourra évidement tolérer quelques écarts, mais le mieux est de s’abstenir au quotidien en s’accordant des jokers lors de sorties ou des week-ends.
La tomate, traditionnellement considérée et consommée comme un légume, est pourtant bel et bien un fruit. Là encore la cuisson détruit les acides, mais la sauce tomate maison, bien cuite, est préférable à celle du commerce, qui garde d’ailleurs toujours un goût légèrement acidulé car cuite trop rapidement.
Lire également: "La restauration extérieure et les risques pour votre santé", "Fake News répandues par les lobbies et cautionnées par les autorités", "Mangez des féculents le soir", "Comment se faire une maladie !"
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Masse musculaire et Protéine Naked Whey
- Par vogot
- Le 04/06/2020
La whey ou lactosérum est un complexe de protéines en poudre très connu dans le monde de la nutrition sportive, depuis plusieurs années : elle permet de maintenir et d’accroître votre masse musculaire et surtout d'en diminuer les douleurs.
Que ce soit après la séance d'entraînement, pour démarrer le plus vite possible la reconstruction musculaire, ou au petit déjeuner pour casser le jeûne dû à la nuit, la Protéine Naked Whey est la plus anabolisante et populaire de toutes les sources de Protéines !
Faisons le point sur l'efficacité de ces protéines et sur leur rôle dans la construction d’une silhouette athlétique et performante.
Whey protein et masse musculaire
La whey : des protéines issues du lait ou de végétaux
La whey est un complexe protéiné que l'on extrait du lactosérum (ou « petit lait »), cette partie liquide obtenue lors de la fabrication du fromage. Pour devenir de la whey, le lactosérum est débarrassé de ses lipides et de ses glucides, avant d'être déshydraté.
La protéine de lactosérum, ou Protéine Naked Whey, est de loin la plus consommée dans le monde. Elle est souvent considérée comme la meilleure protéine pour les muscles en raison de son profil en acides aminés et sa qualité d’assimilation.
En parallèle, il existe des protéines végétaliennes comme la protéine de soja, protéine de riz ou protéine de chanvre. La protéine de soja tire son épingle du jeu en intégrant tous les acides aminés essentiels.
Il n’est pas rare que les fabricants mélangent différentes sources de protéines végétales pour en tirer le meilleur.
Disons-le sans plus tarder : la réputation de la whey n’est pas usurpée. Ce complexe protéique permet bien de faciliter efficacement la prise de masse musculaire. Mais apprécions cela de plus près...
Davantage de masse musculaire grâce à la whey
Petit rappel: comment le corps se muscle-t-il rapidement?
Tout d'abord, un effort physique (comme celui causé par la musculation) provoque des microtraumatismes au niveau des fibres musculaires.
En se reconstruisant, le muscle forme des fibres plus solides et volumineuses. Et c'est ainsi qu'il grossit peu à peu, au fil des séances.
La Proteine Naked Whey agit à plusieurs niveaux pour favoriser la reconstruction et donc le développement des muscles :
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elle fournit des acides aminés et des protéines essentiels à la construction des fibres musculaires,
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elle est notamment riche en BCAA, des acides aminés protéinogènes à chaîne ramifiée (la leucine, l'isoleucine et la valine) qui stimulent la synthèse protidique,
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elle favorise la production d’hormones anabolisantes, qui aident à la production tissulaire et donc à la croissance des muscles.
De plus, elle est absorbée plus rapidement que bon nombre de complexes protéiques. Elle exerce ainsi une action complète pour vous garantir une «charpente» solide.
Comment bien prendre la whey ?
Il existe plusieurs types de whey. Les principaux sont l’hydrolisat, le concentré et l’isolat :
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le premier est rapide à digérer mais rare, car cher à produire et très désagréable au goût
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le concentré de whey ou Naked Whey, pour sa part, contient en moyenne de 70 à 80 % de protéines
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l’isolat, de son côté, en contient au moins 90 %, et est très pur. C’est d’ailleurs celui que l’on conseille aux allergiques aux produits laitiers, car il est complètement débarrassé de son lactose. On le recommande plutôt non dénaturé, c’est-à-dire obtenu avec une méthode douce pour les protéines, pour un résultat de meilleure qualité.
En tant que débutant, on peut se demander pourquoi prendre de la whey ? Quelle quantité ? Et à quelle fréquence ?
Une prise quotidienne est recommandée pour vous assurer une prise de masse régulière. Je conseille généralement de prendre la Proteine Naked Whey juste avant ou pendant votre séance d’entraînement, pour plus d'efficacité.
Cette protéine en poudre permet de compléter un apport journalier. Pour un pratiquant de musculation, on estime à 2g / kg de poids de corps ses besoins en protéines. Pour un sportif d’endurance, la dose journalière se situe à 1,5g / kg de poids de corps.
Ainsi, un individu pratiquant la musculation, hommes ou femmes, et pesant 70kg a besoin de 140g de protéines par jour. Il en trouvera dans les œufs, la viande, le poisson, et pour les végétariens dans la spiruline, notamment la Spiruline isotonique en poudre, le soja, le chanvre, les graines de courges, le fénugrec, les noix, le chia, le quinoa ... mais ceci ne suffira pas. C’est à ce moment là que la Proteine Naked Whey intervient pour l’aider à construire du muscle. Habituellement, la protéine en poudre est consommée, en pré-workout, post-workout, ainsi qu’en collation.
30 min avant l’entraînement, la Proteine Naked Whey vous permettra d’augmenter la synthèse protéique et de réduire le catabolisme dû à l’entraînement. Il existe également pour une séance de sport optimale, Pre-WorkOut conçu pour booster le corps, améliorer la qualité de votre séance d’entraînement et idéalement augmenter vos performances.
Immédiatement après l’entraînement, la protéine en poudre améliore la récupération et participe à l’anabolisme. Associé à une dose de glucides, vous mettez toutes les chances de votre côté pour construire du muscle et réduire la fatigue musculaire.
En collation, le shaker de Proteine Naked Whey est une solution de facilité. En quelques secondes, vous disposez des acides aminés dont votre corps a besoin. Outre un aspect économique, la Proteine Naked Whey vous apportera un sentiment de satiété jusqu’au prochain repas.
Concernant le dosage, comme nous l'avons vu ci-dessus, référez-vous à vos besoins ou par défaut aux recommandations du fabricant, noté sur l'emballage.
Habituellement, une dose de 25 g de poudre (1 cuillère doseuse) avec 250 ml d'eau permet d’apporter environ 25g de protéines.
Avec quoi associer la whey pour améliorer vos performances ?
La Proteine Naked Whey est un complexe très complet pour améliorer les performances physiques et gagner en masse musculaire. Vous pouvez toutefois l’associer à d’autres compléments pour une efficacité redoutable :
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la créatine est un dérivé protéique qui augmente la masse musculaire, apporte de l’énergie et permet d’optimiser les performances sportives. Vous pouvez ainsi opter pour le supplément Créatine Monohydrate,
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les BCAA peuvent aussi être pris sous forme de compléments alimentaires, par exemple BCAA 4:1:1 (spécial végan) ou BCAA 4:1:1 + L-Citrulline (haute performance), afin d’optimiser les effets protéinogènes de la Proteine Naked Whey et de limiter la dégradation des fibres pendant l’effort,
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l'Acétyl L-carnitine (ALC) (pureté garantie supérieure à 99 %) et la L-glutamine (précurseur de l’antioxydant glutathion), de leur côté, améliorent la récupération après l’exercice. Je vous conseille aussi la prise de compléments VO² Mega ou Taurine spéciale végétariens, synthétique, ce qui garantit sa pureté et le non-recours à des substances animales.
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La Somatropine naturelle joue un rôle crucial dans la perte de poids. Pour les pratiquants de sports fatigants, la somatropine est parfois une incroyable source d’énergie, de nombreux athlètes l’utilisent pour cette raison.
Rappelez-vous : la pratique sportive et une alimentation riche en protéines sont indispensables à une bonne santé musculaire. Pour gagner en masse et améliorer vos performances, tournez-vous donc vers Proteine Naked Whey, une forme facile à absorber, pure et très riche en protéines. Un complément nutritionnel qui sera un excellent allié pour obtenir un corps athlétique.
En résumé, la Protéine Naked Whey est un excellent complément alimentaire pour favoriser l’hypertrophie musculaire et améliorer la récupération.
Si vous privilégiez la qualité, soyez attentif à l’origine des matières premières, les contrôles de fabrication ainsi que la garantie d’un apport en protéines et acides aminés assimilables par l’organisme.
Enfin, pour maximiser vos gains musculaires, je vous rappelle qu'une dose de protéines avant/après votre entraînement ainsi qu’en collation pourra satisfaire vos besoins représentés par 25 g de poudre (1 cuillère doseuse) à ajouter à 250 ml d'eau. Bien mélanger et attendre quelques minutes avant de consommer.
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Vos cheveux tombent ? Des solutions naturelles existent
- Par vogot
- Le 25/05/2020
Notre corps est programmé pour avoir des cheveux jusqu’à l’âge de 120 ans.
Souvent les chutes ne doivent pas inquiéter, mais dans tous les cas, mieux vaut rester vigilants et traiter avant que cela ne dure.
Si on emploie le mot de calvitie pour l’homme, on parle plutôt d’alopécie pour la femme. Que la chute de cheveux soit passagère ou durable, visible ou pas, elle doit toujours être “écoutée”, car elle signifie un changement dans notre corps, petit ou plus important qu’il serait dommage de négliger.
En dehors des cas de chimiothérapie, nos cheveux peuvent tomber pour diverses raisons souvent explicables par des événements bénins du quotidien.
Un peu d'histoire
La calvitie fut pour les hommes un sujet de préoccupation constant au cours de l'histoire.
Dès l'Antiquité, des traitements empiriques et naturels sont utilisés. On peut citer notamment la salive de cheval, le fumier d'oie, la fiente de pigeon ou les toiles d'araignée appliquées sur le crâne et qui étaient censées faire repousser les cheveux.
Au XIXe siècle, le filon est largement exploité par la « médecine de troisième vitesse », au sein de laquelle se trouvent ce que l'on appelle dans le langage courant les charlatans.
Avant de pouvoir cerner le problème, et y trouver des solutions, il est important de connaître les causes principales et parfois improbables de la perte de cheveux.
Dans de nombreux cas, il existe des moyens de traiter la perte de cheveux chez les hommes et les femmes. Tout dépend de la cause, et la cause en naturopathie est essentielle.
Voici quelques raisons courantes et pas si courantes pour lesquelles vous pourriez voir moins de cheveux sur votre tête.
Il existe cinq types d'alopécies et différentes causes
- Alopécie androgénétique héréditaire
La plus fréquente, elle se manifeste par une diminution du volume des cheveux, voire une calvitie, et touche 70 % des hommes (20 % des hommes entre 20 et 30 ans, la chute de cheveux débutant généralement vers 20 ans et se stabilisant à 30 ans.
La perte de cheveux chez la femme, appelée alopécie androgénique ou androgénétique, est fondamentalement la version féminine de la calvitie masculine. Si vous venez d’une famille où les femmes ont commencé à perdre leurs cheveux à un certain âge, vous pourriez être plus enclin à le faire. Contrairement aux hommes, les femmes n’ont pas tendance à avoir une ligne de cheveux qui se dégarnit, mais leur partie peut s’élargir et elles peuvent avoir des cheveux qui s’amincissent.
Que faire : Comme les hommes, les femmes peuvent bénéficier de supplémentation pour les aider à faire pousser leurs cheveux ou, à tout le moins, pour entretenir les cheveux que vous avez. Une gamme de complément alimentaire disponible en CYBERBOUTIQUE, est approuvée pour les femmes avec ce type de perte de cheveux.
- Alopécie aiguë
Elle peut être liée à un traitement par chimiothérapie, un stress, des carences ou des déséquilibres alimentaires importants, une carence en fer, des troubles hormonaux, une irradiation aiguë.
Tout type de traumatisme physique, un accident de voiture, ou une maladie grave, peuvent causer la perte temporaire de cheveux. Cela va déclencher un type de perte de cheveux appelé effluve de télogène. Le cheveu a un cycle de vie programmé : une phase de croissance, une phase de repos et une phase de mue. Quand vous avez un événement vraiment stressant, cela peut choquer le cycle du cheveu, (pousser) plus de cheveux dans la phase de chute. La perte de cheveux devient souvent perceptible de trois à six mois après le traumatisme.
Que faire : La bonne nouvelle, c’est que les poils recommenceront à repousser à mesure que votre corps récupère.
- Autre type de stress, les menstruations
Les femmes qui ont des règles abondantes ou qui ne mangent pas assez d’aliments riches en fer peuvent être sujettes à une carence en fer, dans laquelle le sang n’a pas assez de globules rouges.
Les globules rouges transportent l’oxygène vers les cellules de votre corps, ce qui vous donne l’énergie dont vous avez besoin.
En plus de la perte de cheveux, l’anémie provoque une fatigue extrême, une faiblesse et une peau pâle. Vous pourriez avoir de la difficulté à vous concentrer et remarquer des maux de tête, des mains et des pieds froids et la perte de cheveux. Tout type d’effort peut vous couper le souffle.
Un test sanguin pour mesurer la ferritine, la protéine qui stocke le fer dans votre corps, est habituellement nécessaire pour diagnostiquer l’anémie. Votre médecin peut également vérifier votre taux sanguin d’hématocrite, qui mesure la quantité de sang composé de globules rouges.
Solutions naturelles : Mangez des aliments riches en fer comme le bœuf, le porc, le poisson.
Pour les végans, les légumes-feuilles, les céréales enrichies et les haricots, de préférence avec des aliments riches en vitamine C, ce qui améliore l’absorption du fer.
Mesdames, vous avez besoin de 18 milligrammes de fer par jour et de 8 milligrammes après la ménopause ; demandez à votre thérapeute de vous conseiller une supplémentation de fer.
- Ensuite, vient la grossesse
La grossesse est un autre exemple de stress physique qui peut causer la perte de cheveux (cela et les hormones). La perte de cheveux liée à la grossesse est plus souvent observée après l’accouchement plutôt qu’au cours de la grossesse. L’accouchement est assez traumatisant.
Que faire : Si vous perdez vos cheveux, soyez assuré que ils repousseront dans quelques mois. C’est une chose normale qui devrait s’arranger.
- Au niveau des déséquilibres alimentaires, nous trouvons le «Trop de vitamine A»
La surconsommation de suppléments ou de médicaments contenant de la vitamine A peut déclencher la chute des cheveux. La valeur quotidienne de la vitamine A est de 5 000 unités internationales (UI) par jour pour les adultes et les enfants de plus de 4 ans ; les suppléments peuvent contenir de 2 500 à 10 000 UI.
Que faire : C’est une cause réversible de perte de cheveux et une fois que l’excès de vitamine A est arrêté, les cheveux devraient pousser normalement.
- Pas assez de protéines
Les personnes vivant dans les pays développés ont tendance à créer une carence en protéines.
Si vous êtes récemment devenu végétarien ou végétalien et que vous n’avez pas fait d’efforts pour intégrer les protéines végétales dans votre alimentation, il est possible que vous n’ayez pas assez d’éléments nutritifs.
Lorsque cela se produit, votre corps peut rationner n’importe quelle protéine qui se trouve déjà dans votre corps en arrêtant la croissance des cheveux. Cela se produit généralement deux à trois mois après la diminution des protéines.
En plus de la perte de cheveux, une carence en protéines peut causer des ballonnements, des ongles cassants, de la fatigue et de la faiblesse.
Quand vos cheveux se cassent, vous ne verrez pas ces bulbes télogènes en forme de club aux extrémités.
Si votre thérapeute craint qu’un manque de protéines soit à blâmer pour vos cheveux clairsemés, demandez une prise de sang pour un test de protéine totale, qui mesure toutes les protéines de votre sang.
Solutions naturelles : Manger plus de protéines arrêtera probablement la perte de cheveux. Les viandes, les œufs et le poisson sont d’excellentes sources de protéines.
Pour les végans, de nombreux aliments d’origine végétale, notamment le tofu, les haricots, le riz sauvage, les noix et la farine d’avoine. Pensez également à la vitamine B12.
- La perte de poids
La perte de poids soudaine est une forme de traumatisme physique qui peut entraîner l’amincissement des cheveux.
Cela pourrait se produire même si la perte de poids est finalement bonne pour vous. Il est possible que la perte de poids elle-même stresse votre corps ou que le fait de ne pas bien manger peut entraîner des carences en vitamines ou en minéraux.
La perte de cheveux et une perte de poids notable peuvent également être le signe d’un trouble de l’alimentation comme l’anorexie ou la boulimie.
Que faire : La perte de poids soudaine semble choquer le système et vous aurez une période de six mois de perte de cheveux, puis elle se corrigera d’elle-même.
- Alopécie localisée
Elle peut être provoquée par des problèmes de peau (tumeur, brûlure, pelade), une radiothérapie ou des parasites (teigne, lichen).
- Alopécie congénitale ou alopécie areata
L'alopécie areata semble être d'origine auto-immune (mécanisme de médiation cellulaire) qui se caractérise par une atteinte en « patch » plus ou moins gros et à un ou plusieurs endroits. Cette forme de pelade peut atteindre toute la tête et on parle d'alopécie totalis et parfois l'ensemble du corps : c'est l'alopécie universalis, et dans ce cas, il n'y a plus aucun poil ni cheveu sur l'ensemble du corps.
Les principes actifs
- La vitamine B8 (Biotine)
Elle est essentielle au renouvellement des cellules de la peau, des ongles et des cheveux. Grâce à son rôle dans la synthèse des acides aminés, elle permet par extension la synthèse de la kératine qui constitue le cheveu. Elle contribue ainsi à donner aux cheveux une meilleure texture et plus d'élasticité. Les cheveux poussent plus vite, en meilleure santé et les chutes sont atténuées. De plus, la biotine agit sur la santé des ongles en contribuant à épaissir les cuticules qui peuvent aider à prévenir la casse.
- La vitamine B6
Elle renforce l'action des autres vitamines et est essentielle à la santé des cheveux et des ongles. Elle métabolise aussi les acides aminés (ces protéines qui servent à créer la structure du cheveu et la kératine), et participe donc à renforcer la fibre capillaire.
- L’acide hyaluronique
C'est une molécule naturellement présente dans notre organisme : elle est l’un des composants majoritaires du derme et le l’épiderme. Elle permet d’hydrater la peau et de la protéger des agressions extérieures. Grâce à ses capacités d’élasticité et sa richesse en eau, l’acide hyaluronique assure une peau lisse, souple et forte. Elle améliore le teint du visage, rend la peau plus rayonnante et plus résistante.
- Le zinc
Il contribue au bon équilibre de l’organisme, intervenant dans le métabolisme des aliments et participant au renforcement des défenses naturelles et au renouvellement des tissus. Intervenant directement dans la synthèse de la kératine et du collagène, le zinc permet notamment une bonne croissance des cheveux, mais aussi d'améliorer leur résistance, de limiter la casse, ralentir la chute et limiter le vieillissement.
- Le collagène
Le collagène, ce n'est pas que pour se faire gonfler les lèvres ou repulper sa peau. Son pouvoir lissant, hydratant et réparateur en fait aussi un véritable produit miracle pour les cheveux fins, ternes et abîmés.
Grâce à lui, on peut ainsi espérer retrouver rapidement une chevelure souple, dense, soyeuse et lumineuse.
Une cure de jouvence pour les cheveux en perte de volume et de matière
Sauveteur des cheveux en détresse, le collagène répare la fibre capillaire (cellules qui forment le cheveu) en y injectant de l'eau à l'intérieur, gaine la cuticule (couche externe du cheveu) et épaissit la matière grâce aux protéines protectrices qu'il contient afin de booster au maximum leur volume.
Comme il n’est pas possible de doper la production de collagène, il faut alors envisager un apport extérieur. Les compléments alimentaires santé, riches en collagène, peuvent par conséquent être une solution pour restaurer la beauté de la peau et des cheveux, et stimuler la pousse de ces derniers. Il y en a deux types: les compléments alimentaires qui proposent du collagène issu du cartilage de poulet et ceux qui proposent du collagène marin provenant du cartilage de raie. Des atouts beauté sans effet indésirable.
Je vous conseille le collagène marin
Le collagène marin naturel d’une extrême pureté est un complément alimentaire bio. Tous les ingrédients qui intègrent la composition de ce complément alimentaire sont d’origine naturelle ou issus de l’agriculture bio.
Les produits cosmétiques bio et les compléments alimentaires contenant du collagène marin naturel et pur ne présentent pas de risque majeur pour la santé.
C'est une molécule de type fibreuse. Caractérisé par un faible poids moléculaire, il est constitué de peptides de collagène dérivés de poisson. Ainsi, il se présente sous une forme hydrolysée dont les molécules sont divisées en particules plus fines.
Il est caractérisé par une biodisponibilité supérieure et se distingue par une pénétration plus rapide dans le sang ou une absorption plus efficace. Il est rapidement absorbé par les cellules de l’intestin et distribué dans la circulation sanguine. Il pénètre dans la circulation sanguine plus rapidement que les autres types de collagène.
Avec une structure plus proche du collagène humain, il est compatible avec l’organisme des hommes et est mieux adapté pour pénétrer profondément dans la peau. Il est constitué d’acides aminés très spécifiques avec une concentration importante de glycine, d’hydroxyproline et de proline.
Le collagène marin, également appelé hydrolysat de collagène marin, est entièrement naturel. C’est une protéine qui aide à maintenir la force et la souplesse de la peau, des ligaments, des tendons, des articulations, des structures osseuses, des muscles, des vaisseaux sanguins, des gencives, des yeux, des ongles et des cheveux, etc.
Lire aussi : Le soin naturel des cheveux, Cheveux et ongles, Shampoing maison pour cheveux secs, Astuces contre la perte de cheveux, Cheveux longs, idées longues: La vérité sur les cheveux.
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Des champignons au secours de votre système immunitaire
- Par vogot
- Le 15/05/2020
Riches en composés bioactifs, les champignons sont utilisés comme aliments et médicaments depuis des millénaires. Sans plus tarder, découvrez ces champignons médicinaux capables de renforcer votre système immunitaire.
Le reishi: champignon multifonction
Relativement rare dans la nature, le ganoderme luisant est plus connu sous le nom de reishi. Ce champignon aux nombreuses vertus thérapeutiques est couramment utilisé dans la médecine traditionnelle japonaise et chinoise. Et il n’usurpe pas son titre de «champignon de l’immortalité»: de multiples études ont permis de mettre en lumière ses différents effets pharmaceutiques.
Ses principes actifs principaux sont en fait les triterpénoïdes et les polysaccharides. On attribue aux triterpénoïdes des effets hépatoprotecteurs, antihypertenseurs et antihistaminiques. Les polysaccharides, quant à eux, sont connus pour avoir des propriétés anti-tumorales, par immunomodulation et anti-angiogenèse. Ils réduisent aussi les dommages cellulaires causés par les agents mutagènes.
Afin d'optimiser votre prise de reishi, démarrez donc une cure d'extrait de « champignon de l'immortalité ».
Le maïtake : source exceptionnelle de bêta-glucanes
Le maïtake est également appelé Grifola frondosa ou poule des bois. Il pousse au pied des châtaigniers, des ormes, des érables et des chênes, à la fin de l’été. Ce champignon en forme de corail peut produire des efflorescences pesant jusqu’à 11 kilos. Notez que son nom japonais, qui signifie «champignon-danse», viendrait de la danse joyeuse qu'effectuaient les cueilleurs de champignons lorsqu'ils tombaient sur ce superaliment d'exception.
Utilisé depuis des milliers d'années dans la médecine traditionnelle asiatique, le maïtake est une source considérable de bêta-glucanes. Ces fibres alimentaires sont capables de stimuler l'activité des macrophages et donc de renforcer les défenses immunitaires.
Une autre étude a également conclu que ce champignon pourrait jouer un rôle contre le cancer et le diabète.
Le shiitake : le parfait antimicrobien
Doté d'un chapeau brun et charnu, le shiitake dégage un parfum agréable. Utilisé depuis bien longtemps dans la médecine asiatique, il présente de puissantes propriétés antibactériennes et antifongiques, comme l'a révélé une étude britannique.
En quête d’alternatives aux antibiotiques classiques, ces chercheurs ont en effet testé un extrait aqueux de shiitake sur un panel de 29 bactéries et 10 champignons pathogènes. Les résultats sont impressionnants : l’extrait de shiitake a exercé une activité antimicrobienne étendue sur plus de 85 % des agents pathogènes testés.
Une fois fermenté, le shiitake donne un produit baptisé l'AHCC, pour Active Hexose Correlated Compound. Ce composé hautement immunostimulant est disponible en complément alimentaire, sous forme de gélules.
Cordyceps sinensis : l'adaptogène majeur
Le cordyceps est un champignon dont le mycélium se développe normalement dans l’organisme de la chenille Hepialus fabricius. Sa partie aérienne (le carpophore), qui a la forme d'un doigt (de 4 cm à 11 cm de long), se développe après la mort de l’insecte en une sorte de prolongement de son corps.
Le cordyceps sinensis stimule la fonction sexuelle, augmente l’énergie physique (effet adaptogène), améliore les performances sportives des athlètes et traite l’asthme et la bronchite chronique.
Adaptogène majeur, il offre une meilleure résistance au stress et aux maladies.
Puissant tonique, il favorise l’augmentation de l'énergie physique, améliore significativement les performances sportives chez les athlètes. C'est un aphrodisiaque qui contribue à la vigueur sexuelle tant chez l'homme que chez la femme.
Levure de bière : colonie de champignons riches en acides aminés, vitamines et minéraux.
Les bénéfices se voient sur les cheveux et les ongles. La levure de bière est riche en micro-organismes. Elle permet d’aider les personnes souffrant de troubles intestinaux en renforçant le système digestif et en améliorant ces performances. Elle a pour effet de réduire les douleurs et ballonnements.
La levure de bière est un aliment naturel d'une exceptionnelle teneur en nombreux éléments vitaux essentiels.
L'analyse en laboratoire a montré que la levure de bière est riche en protéines de haute valeur biologique et en vitamines du groupe B.
Très riche en vitamine B12, elle convient très bien pour combler les potentielles carences dues à une absence de consommation de produits d’origine animale. En effet, une consommation supplémentaire de vitamine B12 est fondamentale lorsqu’on choisit d’exclure les aliments d’origine animale de son alimentation (viande, poissons, oeufs et produits laitiers). Présente dans ces produits, la vitamine B12 ne figure pas en quantité suffisante dans les végétaux.
Une carence en vitamine B12 peut être dangereuse pour la santé et s’accompagner de nombreux symptômes. Parmi eux, on compte des troubles émotionnels ainsi que des problèmes physiques. En effet, la vitamine B12 est fondamentale pour l’entretien de la bonne fonction du cerveau et du système nerveux, mais également dans l’entretien du sang.