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Vous avez renoncé à manger de la viande, ou envisagez d'arrêter ?
- Par vogot
- Le 23/04/2025
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Devenir végétarien, c'est bien mais... comment éviter les carences. Découvrez comment faire.
Végétarisme : quelques rappels
Les végétariens, les végétaliens et les végans ont tous pour point commun de moins, de ne pas, ou de ne plus manger de viande.
Mais il y a des différences entre eux :
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les végétaliens ne consomment aucun produit, ni sous-produits d'origine animale, donc ni viande, ni lait, ni œufs, ni miel.
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le véganisme ne se réduit pas à un régime (végétalien), c'est un mode de vie qui exclut tout produit issu de l'exploitation animale. Cela signifie qu'un végan n'achète pas de chaussures ou de canapé en cuir, ne porte pas de fourrure, n'utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux, il ne va pas non plus au zoo ou au cirque voir des spectacles avec des animaux.
Différentes façons d’être végétarien
Le végétarisme, comme chacun sait, consiste à refuser de consommer de la chair animale : viande, poisson, crustacés... À l'heure actuelle, 5 % de la population mondiale aurait opté pour un régime végétarien.
Les raisons de ce choix peuvent être multiples :
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défense de la cause animale ;
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volonté de réduire son empreinte écologique (l’élevage de bétail serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine) ;
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volonté de préserver sa santé (l'adoption d'un tel régime diminuerait les risques de contracter une maladie cardiovasculaire ou un cancer) ;
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goûts culinaires, etc.
Mais comme pour tout régime, mieux vaut se renseigner avant de se lancer. Car si vous délaissez viande et poisson, votre organisme pourrait vite manquer de certains éléments...
Pour faire le plein de protéines, misez sur les légumineuses et les céréales
En premier lieu, rappelons que la viande est une source majeure de protéines. Ces macromolécules sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps, au développement de nos muscles et de notre immunité.
Pour ne pas manquer de protéines, misez sur les féculents, en l'occurrence :
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les légumes secs (alias les légumineuses), comme les lentilles, les flageolets, les haricots rouges ou noirs, les fèves, le soja, les pois chiches, les pois cassés, les pois secs...
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et les céréales, comme le riz, le maïs, le blé, l’épeautre, l'orge, l'avoine, le sorgho, le sarrasin, le millet...
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Dans l'idéal, réunissez ces deux types de féculents au cours d'un même repas pour maximiser votre apport en protéines. Vous pouvez par exemple opter pour une association :
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soja + riz
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haricots rouges + maïs
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lentilles + blé, etc.
Ce genre de combinaison vous permettra de profiter d'acides aminés suffisamment variés. Pour votre information, les légumineuses vous fournissent en fait la lysine qui manque aux protéines des céréales, tandis que les céréales vous fournissent la méthionine qui manque aux protéines des légumineuses.
Les autres grandes sources protéiques : œufs, produits laitiers, seitan, amandes...
Pour éviter de manquer de protéines, misez également sur les œufs, dont le jaune comme le blanc constituent de formidables sources protéiques.
Les produits laitiers comme le lait, le fromage et les yaourts sont également riches en protéines. Les sportifs désireux de prendre de la masse musculaire apprécieront par ailleurs la dose importante de protéines procurée par la whey, ce produit issu de la coagulation du lait.
Parmi les aliments contenant également une quantité importante de protéines, citons encore le quinoa, le tofu (alias le « fromage de soja »), le seitan, le tempeh, les amandes, les champignons, les pâtes au blé complet, le riz complet, les noix, les graines de chanvre et de chia...
Veillez aussi à conserver de bons apports en fer
En second lieu, il convient de surveiller vos apports en fer (en particulier pour les femmes et les enfants). Rappelons que cet oligo-élément très important assure notamment le transport de l'oxygène à travers le sang. La fatigue, le manque d'énergie générale comme les étourdissements sont des symptômes pouvant suggérer une carence en fer.
Le fer se trouve en grande quantité dans la viande rouge, la viande blanche et les produits de la mer. Pour les végétariens, les légumes secs, les fruits secs et graines oléagineuses (graines de sésame, noix de cajou, amandes...) constituent toutefois d'excellentes alternatives.
Il existe aussi des formulations de fer présentant une bonne qualité d’absorption et permettant de limiter le risque d’anémie et de booster votre énergie en cas de végétarisme. Ainsi, le bisglycinate de fer est particulièrement bien toléré par l’organisme.
Attention : ne vous supplémentez pas en fer si vous n'êtes pas certain(e) d'avoir un déficit. Une analyse sanguine permettra de confirmer (ou non) cette hypothèse. En effet, se complémenter en fer alors qu'on n'en manque pas est pro-oxydant.
La fameuse carence en vitamine B12 (cobalamine)
Par ailleurs, l'absence de viande animale peut être à l'origine d'une carence en vitamine B12, ou cobalamine. Cette dernière est en effet la seule vitamine à être présente uniquement dans le règne animal.
Vous pouvez certes trouver de la B12 dans les œufs, le lait et le fromage, mais en bien plus petite quantité que dans la viande. Il existe donc un risque réel de déficit.
Le manque de vitamine B12 entraîne des risques importants pour la santé : troubles nerveux, digestifs, visuels, fatigue importante… Pour éviter les problèmes de ce type, tournez-vous vers la méthylcobalamine. Cette forme active de la vitamine B12 est la meilleure pour l’organisme.
Comment trouver des oméga-3 quand on ne mange pas de poisson ?
Les oméga-3 sont habituellement apportés par les poissons gras, comme le saumon et le thon. Pour les remplacer, vous pouvez consommer :
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des graines de lin moulues ;
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des noix ;
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de l'huile d'olive ou de colza...
Les végétariens manquent aussi fréquemment de zinc et d'iode
Le régime végétarien peut enfin être à l'origine :
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d'une carence en zinc. Or le zinc est un oligo-élément crucial pour l'organisme, qui joue un rôle dans le métabolisme des protéines, dans les défenses immunitaires, dans l'état de la peau et des cheveux... Pour retrouver un bon taux de zinc, vous pouvez manger des graines de sésame, du pain au levain, du cacao ou des produits laitiers. Et si vous voulez être bien certain(e) d'optimiser vos apports, choisissez un complément de zinc doté d'une bonne bio-disponibilité ;
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d'une carence en iode. Selon une étude, 25 % des végétariens et 80 % des végans souffrent d'un déficit en iode. Cet oligo-élément est pourtant très important pour notre organisme, vu qu'il assure le bon fonctionnement de la glande thyroïde (régulatrice de la solidité des os, de l'état du cerveau et des muscles...) En cas de manque d'iode, sachez qu'il existe des compléments d'iode naturel. N'hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe à ce sujet.
La spiruline et le maca, des super-aliments parfaits pour les végétariens et végans
La richesse de certaines substances naturelles peut grandement vous aider à maintenir votre équilibre nutritionnel.
Je vous invite notamment à prendre :
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de la spiruline. Cette algue couleur bleu-vert est à la fois source de protéines, de fer, de zinc et de multiples vitamines. Vous n'appréciez pas le goût très prononcé de la spiruline en poudre ? Bien heureusement, ce super-aliment peut aussi se consommer sous forme de comprimé ;
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du maca. Cette plante née dans les montagnes péruviennes, réputée pour être un fortifiant naturel de l'organisme, contient des protéines, des vitamines B1, B2, B12, C et D, du calcium, du zinc, du fer, du potassium...
3 remarques sur le végétarisme et le végétalisme
Bien entendu, en cas de régime végétarien, il faut continuer à respecter toutes les règles essentielles de l'alimentation ! Tout végétarien, comme tout non-végétarien, a ainsi intérêt à consommer 5 fruits et légumes par jour et à éviter les aliments trop gras ou trop sucrés.
Le régime végétalien et le mode de vie végan, de leur côté, excluent tous les produits d'origine animale, comme les œufs, le lait, etc. Ils demandent donc encore plus de vigilance. Prenons l'exemple du calcium : en l'absence de produits laitiers, le calcium devra être trouvé dans le chou, les épinards, les pistaches, les boissons végétales enrichies en calcium, etc.
Les femmes enceintes ou qui souhaitent allaiter doivent être particulièrement attentives aux carences provoquées par leur régime alimentaire. Si vous êtes dans ce cas, je vous suggère de demander conseil à votre naturopathe. Celui-ci pourra éventuellement vous diriger vers des compléments alimentaires adaptés.
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Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas ?
- Par vogot
- Le 08/06/2020
- 0 commentaire
Dans quel monde vit-on, le nouveau ou l'ancien ?
Une crise économique, crise sanitaire, ou bien simplement crise alimentaire ?
Sont-ce les mêmes qui prêchaient la bonne parole en certifiant que les enfants pouvaient transmettre un certain virus, puis quelques jours plus tard affirmaient le contraire ?
Sont-ce les mêmes qui disaient que le masque était difficile à mettre et à garder et ne servait à rien, puis plus tard confirmaient qu'il était nécessaire, voir obligatoire dans certaines situations ?
Sont-ce les mêmes qui affirment que des quantités raisonnables ne causent pas de désagréments alimentaires, qui pensent que les naturopathes font fausse route avec les associations alimentaires, car en plus de vous empêcher de manger des repas intéressants qui associent généralement viandes et substituts avec pains et substituts, ces combinaisons peuvent conduire à des carences alimentaires ?
J'ai pu lire sur quelques blogs de « spécialistes » de la nutrition que ces associations alimentaires étaient d'un autre temps et même dépassées.
D'un côté, la médecine symptômatique vous parle d'immunités, et de l'autre, aucune éducation ou hygiène alimentaire n'est proposée. Pire, les médias vous harcèlent avec des "Comme j'aime" PAS en "Montreurs de Poids" (voir traduction originale).
Oui, dans quel monde vit-on ?
Ces associations alimentaires tirent leur origine d’un certain Herbert Shelton qui, au début des années 1900, proposa des astuces nutritionnelles en vue de faciliter la digestion, nettoyer l’organisme et améliorer la santé. Par la suite, plusieurs auteurs ont repris les principes de Shelton et ont proposé des régimes sur ces bases combinatoires. Celui de Montignac, un peu plus récent, comprend aussi certaines combinaisons alimentaires.
Je vais peut-être en décevoir plusieurs, mais les fondements scientifiques sur lesquels reposent les principes des associations alimentaires sont prouvés et inaliénables. En effet, la compréhension de la physiologie digestive est suffisamment avancée depuis l’époque où ces combinaisons ont été proposées aux gens en quête de la meilleure alimentation possible et il ne viendrait pas à une personne sensée de les remettre en doute.
Comme je l'affirme depuis longtemps, les protéines sont à consommer au repas du midi (à cause des acides circulants), le déjeuner avec des légumes de saison, crus ou cuits et les féculents ou sucres composés sont à combiner aux légumes cuits au repas du soir. Je vous recommande de ne jamais croiser dans un même repas, protéines et féculents sous peine d'une digestion difficile et d'une destruction cellulaire. Une alimentation dissociée et équilibrée procure une énergie stable et constante sans se priver de précieux nutriments. Nous allons voir cela en détail.
Mais qu'en est-il des fruits ?
La saison idéale pour consommer des fruits est l'été. En effet quand il fait chaud ils sont particulièrement appropriés car riches en eau et rafraîchissants.
De plus, c’est quand les températures extérieures sont élevées que l’apport d’acides naturellement présents dans les fruits est le mieux géré par l’organisme. D’ailleurs on trouve la grande majorité des fruits pendant la saison chaude ou importés d’un pays chaud, le hasard n'existe pas….
C’est le moment d’en profiter. Mais si on consomme habituellement les fruits en dessert, en entrée comme le melon ou encore en salade comme la tomate (qui est un fruit) est ce le bon moment pour notre organisme ?
Fruits aux repas, l'estomac-alambic fonctionne
La question de la prise des fruits aux repas est débattue depuis longtemps et scientifiquement prouvée, mais peu de personnes savent vraiment pourquoi l’association d’un fruit avec un repas contenant céréales, graines germées, protéines est déconseillée.
Il est souvent évoqué la différence de temps de digestion des fruits, plutôt rapide (environ 2 heures) et celle des céréales, graines germées, viandes, poissons beaucoup plus lente (environ 4 heures).
Certaines personnes consomment alors tous leurs fruits en début de repas plutôt qu’en dessert. Les fruits étant alors en dessous du bol alimentaire, puisque consommés en premiers, pourraient alors être évacués dès la fin de leur digestion au lieu de fermenter en attendant. Sauf que la différence de durée de digestion n’est pas la seule incompatibilité entre les fruits et les protéines.
Une question de Ph et de fermentation
Pour bien digérer, notre système digestif prend en compte plusieurs facteurs :
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Le temps de digestion
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La mobilisation d’énergie nécessaire pour digérer certains aliments
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Le milieu acido-basique digestif
Or, en associant certains aliments avec des durées de digestion différentes, c’est l’ensemble de notre système digestif qui en pâtit avec, à la clé, des fermentations, des putrescences, de l’acidité et des problèmes digestifs.
Les fruits mettront donc entre 30 et 60 minutes avant d’être digérés, les légumes, les céréales et les graines 2 h, la viande et le poisson entre 3 et 4 h et les crustacés de 4 à 8 h. Si vous associez des crustacés avec un fruit au cours de votre repas, celui-ci se digérant plus rapidement que les crustacés, il restera plus longtemps dans l’estomac que s’il avait été consommé seul. Les sucres du fruit vont par conséquent fermenter et entraîner des gaz intestinaux, une fatigue et des ballonnements. Une personne n'ayant jamais consommé une goutte d'alcool de sa vie, pourra développer à long terme des problèmes cardiovasculaires, digestifs ou psychiques et dans certains cas graves une cirrhose du foie.
J'ai ainsi le souvenir d'une patiente m'ayant interpellé un jour en me disant que son mari était décédé de cette pathologie bien qu'il ait été, selon ses dires, sobre comme un dromadaire. Après avoir décortiqué leur alimentation réciproque, elle s'est aperçu, non sans mal, qu'elle avait fait de leurs estomacs, des alambics, souffrant elle-même de problèmes digestifs.
Manger les fruits crus à distance des repas, au petit-déjeuner (sauf l'orange ou la pomme qui peuvent créer des remontées acides, dues à une fermentation importante), ou en collations (10h ou 16h), car ils sont digérés en quelques minutes. Je suggère 2/3 de fruits frais et 1/3 de fruits secs au petit-déjeuner.
Le citron a un goût acide mais devient basique après digestion et fermentation.
Les légumes cuits ou crus se mélangent entre eux et s’associent favorablement avec tout, sont essentiels à une bonne digestion et doivent être présents à tous les repas, excepté le miel, la pastèque et le melon incompatibles qui doivent être consommés seuls au cours d'un repas …
De quelles protéines parle-t-on ?
Les protéines
Elles sont contenues dans la viande, le poisson, les oeufs, le yaourt, les fromages, le soja, les noix, les noisettes et les amandes (oléagineux).
Elles ne subissent pas d'action chimique buccale.
Après mastication, ces aliments parviennent dans l'estomac.
Dans ce dernier, l'organisme libère de l'acide chlorhydrique (HCI) d'un pH 2 à 4, donc très acide.
Une fois transformées en acides aminés, les protéines passeront dans l'intestin grêle pour être à leur tour assimilées sous forme d'acides aminés. La principale transformation chimique des protéines se fait dans l'estomac en milieu acide.On voit donc que le mélange féculent-protéine est incompatible : nous n'avons qu'un seul estomac et on ne peut réclamer à celui-ci un milieu à la fois basique d'un pH 7 à 8 pour les féculents et un milieu acide d'un pH 2 à 4 pour les protéines.
Ceci va à l'encontre de la démarche alimentaire actuellement très courante, qui est d'associer presque systématiquement poisson ou viande avec riz, jambon avec purée, steak avec frites, etc...
Viandes et poissons
Pour les inconditionnels, la viande et le poisson apportent des protéines nobles. Oui, mais ces aliments apportent également beaucoup de déchets appelés purines, urée et acide urique. Si ces aliments sont ingérés le soir, ces acides peuvent circuler toute la nuit dans votre corps.
Consommer quotidiennement de la viande et / ou du poisson est un excès regrettable et favorable au dépôt d'acide urique dans les articulations. La porte est ainsi ouverte à un grand nombre de maladies comme : arthrite, arthrose, poly- et périarthrite, goutte, rhumatisme... (liste non exhaustive).
Un cocktail quotidien de viande + produits laitiers devient explosif au fil des années.
Pour les grands "mangeurs de viande", en ramener la consommation à trois ou quatre fois par semaine, dans un premier temps, sera une étape transitoire, nécessaire à une diminution de leur toxémie et donc un pas vers la santé.
Pour les végétariens, la consommation de soja et d'oléagineux (noix, noisette, amande) remplacera favorablement la viande et le poisson.
Et pour ceux qui prennent conscience de la nécessité de supprimer ces aliments, la transition peut se faire en utilisant les viandes blanches, poulet, dinde, de meilleure qualité (si élevage "bio" dans de bonnes conditions) que la viande rouge car elles contiennent moins de purines au départ.
Le poisson "sauvage" (non issu d'élevage) est de meilleure qualité biologique (mis à part la présence éventuelle de mercure et autres "métaux lourds") car il n'a pas reçu d'antibiotiques, de vaccins, d'hormones de croissance ni de nourriture inadaptée à son espèce (comme c'est le cas pour un grand nombre d'animaux et poissons d'élevage).
Mais il a un inconvénient majeur : c'est un aliment qui rentre très vite en décomposition et fabrique rapidement des poisons. Son ultra-fraîcheur avant consommation est obligatoire.
Sa surconsommation entraîne les mêmes problèmes que la viande car le taux de protéines est équivalent.
Les légumineuses
Elles comprennent les petits pois (parfois classés à tort dans les féculents: contenants la glutéline, la globuline et l'albumine qui sont des protéines), les lentilles, le soja, les haricots blancs et rouges (légumes secs en général).
Elles sont très riches à la fois en protéines et en féculents.
Malgré leur apport nutritionnel important, ces aliments sont difficiles à digérer car féculents et protéines sont incompatibles entre eux.
Les légumineuses ne sont pas conseillées aux personnes à faible vitalité.
Les fruits
De digestion très rapide, contenant beaucoup de sucres rapides, ils sont quasiment incompatibles avec toutes les autres familles d'aliments sauf avec les fruits secs sucrés : les raisins secs, dattes, figues, abricots secs, pruneaux, et les protéines maigres acides : yaourt, petit suisse, lait caillé.
Les fruits, bien que considérés comme essentiels, peuvent devenir dangereux consommés en mauvaise association.
C'est le cas du fruit (et des traditionnelles salades de fruits) en fin de repas : son transit dans l'intestin est bloqué au niveau de l'estomac par la présence des autres aliments, quelle que soit leur nature (et a fortiori les protéines).
Le fruit contenant beaucoup de sucre rapide, ce dernier va fermenter et sera transformé en alcool. Je rappelle que c'est à partir de pommes que l'on fabrique le cidre et le calvados, à partir du raisin que l'on fabrique le vin, l'eau-de-vie, etc.
Fruits et salades de fruits ne devraient JAMAIS être consommés en dessert.
Nous retrouvons parfois des personnes âgées qui n'ont jamais bu une goutte d'alcool de leur vie, et qui présentent une cirrhose du foie !
Elles n'avaient pas besoin de boire puisqu'elles avaient transformé leur estomac en alambic pendant des dizaines d'années en consommant régulièrement des fruits en fin de repas.
Une association très répandue, particulièrement désastreuse pour les enfants et qui provoque des désordres ORL importants et récidivants, comme les otites, rhinites, bronchites, bronchiolites, angines : un repas de féculents (riz ou purée par exemple) et un yaourt sucré en dessert.
Le mélange féculent / yaourt (protéine acide) est incompatible et le mélange féculent / sucre du yaourt (sucre rapide) est également incompatible. Cela nous donne une double incompatibilité majeure et des rendez-vous réguliers chez le pédiatre.
Tout se joue dans l’estomac : explications
Bien entendu, pas de mélanges, non plus, de féculents et de fruits au souper (repas du soir).
Au cours de la digestion, le pH y subit de fortes variations, très acide au début, grâce à la sécrétion naturelle d’acide chlorhydrique, il remonte progressivement au cours de la digestion pour devenir nettement alcalin pendant la dernière partie du processus.
Les féculents et tous les aliments en contenant (pain, pâtes, riz, pommes de terre, biscottes, gâteaux, galettes de céréales…etc) sont des aliments dont la digestion nécessite un pH plutôt alcalin (c’est-à-dire au dessus de 7). Ils seront donc digérés plutôt en fin de processus, quand le pH a pu remonter.
Les fruits, eux, sont des aliments franchement acides. Leur présence dans l’estomac va augmenter l’acidité du milieu, s’opposant donc à la baisse naturelle du pH au cours de la digestion. Les féculents ne bénéficieront donc pas de conditions optimales pour leur digestion.
C’est pourquoi la prise des fruits en début de repas ne peut pas résoudre à elle seule le problème : même s’ils sont éliminés plus rapidement, ils auront eu le temps d’augmenter l’acidité de l’estomac.
Pour les mêmes raisons, il faut éviter de les consommer trop tôt après un repas : il faut respecter un délai d’au moins 4 heures, pour être sûr qu’ils arriveront dans un estomac vide et qu’ils n’interféreront donc plus avec la digestion du repas précédent.
Des conséquences au niveau intestinal
La prise des fruits aux repas va d’abord occasionner une sensation de lourdeur digestive, de ventre gonflé, des ballonnements, des brûlures d’estomac, des remontées acides… etc. Mais dans un deuxième temps, elle aura des répercussions sur l’équilibre intestinal.
En effet, comme on l’a vu les fruits gênent la digestion des protéines ou des féculents quand ils sont associés ensemble. Ces derniers, s’ils sont digérés de façon incomplète ne seront pas utilisable tels quels par l’organisme.
L’intestin, lui, ne peut que terminer le travail commencé dans l’estomac et non remplacer celui-ci s’il n’a pu effectuer sa part… Avec pour résultat des molécules alimentaires mal digérées qui vont perturber la flore intestinale, voir irriter la muqueuse de l’intestin.
Un des nombreux rouages de l’hyperperméabilité intestinale, que l’on sait aujourd’hui responsable de divers problèmes de santé… La perturbation de l’équilibre intestinal aura également des répercussions sur le travail du foie.
Alors comment et quand manger les fruits ?
Tout dépend s’ils sont cuits ou crus. La cuisson détruisant les acides, aucune restriction concernant les compotes, gelées, confitures, clafoutis, crumbles, tartes aux fruits cuits ; vous pouvez continuer à cuisiner toutes ces recettes traditionnelles sans problème.
S’ils sont crus, tous les fruits doivent plutôt être consommés en dehors des repas, idéalement au goûter. C’est l’horaire où ils seront le mieux tolérés par l’organisme, et ils pourront ainsi être consommés entre deux digestions. Idem pour les jus de fruits. Suivant les tolérances digestives, l’organisme pourra évidement tolérer quelques écarts, mais le mieux est de s’abstenir au quotidien en s’accordant des jokers lors de sorties ou des week-ends.
La tomate, traditionnellement considérée et consommée comme un légume, est pourtant bel et bien un fruit. Là encore la cuisson détruit les acides, mais la sauce tomate maison, bien cuite, est préférable à celle du commerce, qui garde d’ailleurs toujours un goût légèrement acidulé car cuite trop rapidement.
Lire également: "La restauration extérieure et les risques pour votre santé", "Fake News répandues par les lobbies et cautionnées par les autorités", "Mangez des féculents le soir", "Comment se faire une maladie !"
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Cancer du colon: comment l'éviter efficacement et durablement
- Par vogot
- Le 22/06/2018
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Les 5 parties du côlon
Le côlon est divisé en cinq parties :
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le caecum : légèrement dilaté, situé en bas et à droite de l'abdomen, auquel s'attache l'appendice ;
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le côlon droit ou ascendant qui remonte vers le foie ;
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le côlon transverse qui passe de droite à gauche devant l'estomac et remonte un peu sous les côtes gauches ;
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le côlon gauche ou descendant qui redescend vers le bassin ;
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le côlon sigmoïde, qui pénètre dans le bassin.
Où se situe le colon
Le côlon est situé dans l’abdomen, entre l’intestin grêle et le rectum. Il mesure environ 1,5 m.
Le côlon et le rectum forment le gros intestin, c’est-à-dire la dernière partie du tube digestif.
Les aliments sont digérés dans l’estomac et l’intestin grêle. L’organisme en extrait les éléments nutritifs utiles à son fonctionnement. Les déchets alimentaires (substances inutilisables par le corps) sont ensuite transmis au côlon sous forme liquide.
Le côlon absorbe l’eau de ces déchets jusqu’à obtenir des selles (ou matières fécales) semi-solides. Les selles passent ensuite dans le rectum avant d’être évacuées par l’anus.
Au fur et à mesure que les selles progressent dans le côlon, elles deviennent de plus en plus solides. Dans le côlon droit, elles sont liquides, tandis que dans le côlon gauche, elles sont semi-solides.
Un cancer peut se développer dans n’importe quelle portion du côlon. Néanmoins, dans plus de la moitié des cas, le cancer touche le côlon sigmoïde.
La paroi du côlon est constituée de quatre couches différentes qui se superposent :
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La muqueuse (couche la plus interne),
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La sous-muqueuse,
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La musculeuse (deux couches de muscles),
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La couche séreuse (couche externe), qui constitue une partie du péritoine.
Les cancers du côlon apparaissent le plus souvent au niveau de la muqueuse. Ils s’étendent ensuite aux autres couches au fur et à mesure qu’ils se développent.
Le cancer du côlon, ça n’est pas quelque chose qui surgit de nulle part, un beau matin. Au départ, c’est une simple cellule du côlon qui est endommagée et qui transmet son « défaut » à certaines de ses semblables. Mais jour après jour, année après année, cette cellule hérite de nouveaux défauts qui s’accumulent et qui provoque des dysfonctionnements de plus en plus importants, jusqu’à ce que l’ultime mutation provoque l’irréparable : l’apparition d’une incontrôlable cellule cancéreuse.
Pour mieux comprendre ce phénomène, on peut le représenter par une flèche chronologique, avec tout à gauche la première mutation qui va initier le processus, et tout à droite la dernière qui va faire apparaître la tumeur. Entre ces deux événements, il peut se passer 10, 20 ou même 50 ans, mais quoiqu’il arrive, nous avons tendance à accumuler les mutations avec le temps et dériver lentement vers la droite de cet axe.
En ce moment-même, vous vous situez quelque part sur cet axe. Peut-être, êtes-vous sans le savoir, à une ou deux mutations près de celle qui va déclencher la maladie (comme le personnage n°3). Peut-être, êtes-vous, au contraire, relativement éloigné(e) de cette limite fatidique (comme le personnage n°1). Mais quelle que soit votre position, vous avez tendance à vous diriger vers l’issue fatale : c’est mathématique. C’est ainsi que chaque année, à force de dériver vers la droite, 43 000 personnes finissent par franchir la limite suprême, synonyme de cancer du côlon.
Que se passe-t-il ensuite pour eux ?
Tout va dépendre de leur réactivité. Si ces personnes mettent trop de temps à déceler les cellules cancéreuses qui se multiplient à leur insu dans le côlon, elles continuent de dériver vers la droite de la flèche, se rapprochant cette fois d’un point de non-retour : la mort.
Chaque année, 18 000 personnes empruntent cette voie funeste à sens unique.
En revanche, si la tumeur est détectée alors qu’elles se trouvent encore suffisamment proche du point d’apparition (dans la « zone d’urgence »), elles peuvent encore espérer échapper au pire. La prise en charge médicale permet en quelque sorte d’arrêter la progression, et en cas de guérison, elles retournent vers l’arrière, à une certaine distance du cancer colorectal.
A quelle vitesse progressons-nous le long de cet axe ?
C’est la première bonne nouvelle : la rapidité avec laquelle nous dérivons vers le cancer du côlon est différente pour chacun de nous. Les plus rapides peuvent atteindre l’autre extrémité en moins de 40 ans, tandis que certains ne parviennent jamais jusque-là au cours de leur vie.
Cette vitesse dépend, pour une petite partie, du matériel génétique dont nous avons hérité à la naissance : certains ont malheureusement tendance à vite progresser le long de cet axe en raison de prédispositions aux mutations.
Mais la deuxième bonne nouvelle, c’est que cette fameuse vitesse dépend essentiellement de notre alimentation. La communauté scientifique s’accorde pour dire qu’entre 70 et 90 % des cancers colorectaux pourraient être évités avec des interventions alimentaires préventives. Ce n’est pas surprenant dans la mesure où c’est une zone du corps humain en exposition permanente avec les aliments que nous ingérons, mais aussi avec leurs produits de dégradation et les populations bactériennes qu’ils favorisent.
Autrement dit, vous pouvez à tout moment ralentir ou stopper votre progression sur cette droite à condition de vous tourner vers les aliments, nutriments et micronutriments que la science a reconnu comme des moyens de prévention efficaces et naturels du cancer colorectal. Plus vous allez incorporer ces composés à votre alimentation, plus vous allez diminuer le risque d’être un jour la victime du cancer colorectal. Peu importe que vous ayez eu jusque-là une alimentation désastreuse et que vous soyez proche de l’échéance, il est encore temps d’empêcher les dernières mutations de survenir ! C'est là que se situe l'importance du rôle du natutropathe.
Alors, ces interventions nutritionnelles, quelles sont-elles ? On en compte au moins 4 à l’heure actuelle. Chacune d’entre elles vous permet de réduire le risque relatif d’avoir un cancer colorectal, et évidemment, ces diminutions du risque s’additionnent : plus vous adoptez de mesures, plus votre vitesse sur l’axe du cancer colorectal est ralentie.
1) Augmentez vos apports en fibres.
Contrairement aux céréales raffinées qui ne gardent que l’endosperme des graines, les céréales entières contiennent également le son et le germe, tous deux très riches en fibres (des composés qui résistent à la digestion dans le petit intestin et qui fermentent dans le gros intestin). C’est cette particularité qui explique pourquoi des apports élevés en céréales entiers ont été associés à une réduction du risque colorectal dans pratiquement toutes les études entreprises jusque-là.
Quels sont les mécanismes ?
L’effet préventif des fibres sur le cancer colorectal s’explique par des dizaines de mécanismes : la diminution du temps de transit des déchets, la réduction de l’adiposité, les propriétés anticancer des acides gras à chaines courtes produits par la fermentation bactérienne des fibres, l’amélioration de la sensibilité à l’insuline… Mais le mécanisme le plus important pourrait être lié à votre microbiote : les fibres favorisent des bactéries spécifiques, qui produisent du butyrate, une source d’énergie pour les cellules du côlon qui aide à prévenir les tumeurs.
Quel est le problème ?
L’évolution de l’alimentation dans les pays industrialisés a entraîné une diminution drastique de l’apport des fibres alimentaires (par la baisse de la consommation des fruits et légumes, mais aussi du fait du raffinage systématique des céréales).
La solution ?
Choisissez systématiquement des céréales à grains entier, augmentez vos apports en fruits et légumes et misez sur des suppléments en fibres végétales comme le psyllium qui contient des régulateurs du transit.
2) Augmenter vos apports en vitamine D.
Le taux de mortalité du cancer colorectal est exceptionnellement élevé au sein des populations qui souffrent d’un manque d’ensoleillement (comme les pays scandinaves). Ce manque de soleil entraîne une trop faible production de vitamine D par l’organisme, situation qui augmente le risque de cancer. Il existe, évidemment, une association inverse entre les apports en vitamine D (y compris sous forme de suppléments) et l’incidence du cancer colorectal.
Quels sont les mécanismes ?
Le champ d’action de la vitamine D est immense. Par le biais de mécanismes complexes, elle s’oppose à la prolifération des cellules et à l’inflammation (un gros facteur de risque du cancer colorectal), elle favorise l’apoptose des cellules endommagées et elle empêche les cellules cancéreuses d’être approvisionnées en substances nutritives (en freinant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins).
Quel est le problème ?
Les niveaux optimaux se situent entre 90 et 100 nmol/L. Mais, cet idéal ne peut pas être atteint si l’on se contente des 600 à 800 UI recommandés par les autorités, qui sont souvent en deça de la réalité. C’est une des raisons qui poussent plusieurs groupes de travail à exiger une évolution des recommandations officielles (au-delà de 1000, voire 2000 UI.
La solution ?
Augmenter sa consommation d’aliments riches en vitamine D (poissons et boissons de soja enrichis par exemple) et choisir des suppléments quotidiens de qualité (Vitamine D3 ou Formule Vitaminero qui font partie des meilleurs dans leur catégorie).
3) Augmentez vos apports en curcuma
Le curcuma pousse vos cellules cancéreuses à se suicider. Chaque année en France, on compte près de 400 000 nouveaux cas de cancer. Ce chiffre a presque doublé en seulement 40 ans. Des décennies de recherches ont permis aux scientifiques de mettre en évidence les vertus préventives et curatives de cette épice anticancer.
En effet, les études ont montré que la curcumine fait régulièrement le ménage de vos cellules dangereuses : non seulement elle freine le développement de cellules cancéreuses qui forment les tumeurs, mais en plus elle stimule leur mort naturelle (on appelle cela l’apoptose).
Quel est le problème ?
La poudre de curcuma que l’on retrouve dans la plupart des compléments alimentaires contient environ 3% de curcumine. C’est trop peu pour espérer en retirer de quelconques bienfaits. D’autant plus que la curcumine n’est, par nature, pas bien absorbée au niveau intestinal et rapidement éliminée.
La solution ?
Faites appel à des suppléments de curcumine d’origine naturelle comme l’excellent Super curcuma titré à 95% en curcuminoïdes ou la fameuse Formule Detox, un mélange synergique de plusieurs plantes: Artichaut, pissenlit, damiana, et aloe vera.
4) Augmentez vos apports en oméga-3
On connaît les effets des oméga-3 sur la santé cardiovasculaire mais généralement, on a tendance à ignorer leur pouvoir préventif sur les cancers, et notamment sur le cancer colorectal. Des études aussi bien cliniques qu’épidémiologiques ont démontré pourtant la réduction significative du risque de cancer colorectal associée à la consommation d’acides gras oméga-3 (surtout enrichis en vitamine E).
Quels sont les mécanismes ?
Comme pour les fibres, les oméga-3 agissent par différents moyens : ils réduisent l’inflammation, ils modulent l’activité de certains facteurs de transcription, ils améliorent la sensibilité à l’insuline tout comme la fluidité membranaire et empêchent surtout l’hypométhylation de l’AD, une modification épigénétique de l’ADN qui favorise le cancer.
Quel est le problème ?
Les aliments riches en oméga-3 d’origine marine ne sont plus très recommandables aujourd’hui du fait de leur contamination au méthylmercure, un produit toxique pour le système nerveux central. L’ANSES recommande ainsi de consommer du poisson deux fois par semaine, ce qui ne permet pas de jouir pleinement des propriétés préventives des oméga-3.
La solution ?
Elle est évidente. Pour capitaliser sur les effets de ces molécules vis-à-vis du cancer colorectal, il faut privilégier les concentrés naturels d’oméga-3 (EPA et DHA) comme OMÉGA 3 - EPA + et vitamine E.
Ralentisseurs et accélérateurs du cancer colorectal
Ces 4 « ralentisseurs » naturels (vitamine D, fibres, oméga-3 et crucifères) permettent chacun de repousser l’échéance, mais elles sont encore plus pertinentes lorsqu’elles sont associées à une diminution des accélérateurs tels que :
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Un excès de gras abdominal.
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Une consommation régulière de viande rouge et de viandes transformées: les personnes qui mangent de la viande rouge 7 fois par semaine courent un risque 85 % plus élevé de cancer colorectal que celles qui n’en mangent que 3 fois par semaine !
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Un manque d’activité physique.
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Une consommation régulière d’alcool et/ou de tabac.
Ces facteurs de risque accélèrent tous votre progression sur l’axe du cancer colorectal, ce qui fait que si vous les avez cumulés pendant plusieurs années, il y a des chances pour que vous soyez positionné(e) tout près de la dernière étape, à l’extrême droite.
Si vous en êtes suffisamment proche, on dit que vous êtes atteint d’un état précancéreux. C’est une condition qui non seulement se détecte facilement par des tests de dépistage mais qui en plus se traite par chirurgie, pour la plupart d'entre vous, pour aider à réduire le risque d’évolution en cancer. Voilà pourquoi je recommande aux plus de 50 ans de participer au dépistage (simple, rapide, indolore et pris en charge à 100 %) !
Mais n'oubliez pas, la mort est dans votre colon !
En savoir plus (liens ci-dessous):
Le cancer colorectal, Gènes anti-cancer: Activez !, Astragale: Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens, Cancer et fleurs de Bach, Jus vert anti-cancer (Préventif).
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Titrage et grammage des compléments alimentaires
- Par vogot
- Le 18/06/2018
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Qu'est-ce que le titrage ?
Le titrage indique que le fabricant contrôle la proportion de substances actives dans son produit.
Ainsi, un thé vert titré à 15 % d’EGCG signifie que dans 100 g de thé il y aura 15 g de substance active EGCG.
Pour le consommateur, c’est une garantie appréciable. Je vous conseille donc de rechercher des titrages élevés, voir très élevés, ce qui vous évitera la surconsommation et donc au final les achats démesurés.
Si le titrage n’est pas indiqué, vous n’avez aucune certitude sur la présence réelle de principe actif dans votre complément.
Que cache le mot grammage ?
Il est nécessaire de rappeler que le principe de formulation des compléments alimentaires est basé sur des doses nutritionnelles et physiologiques uniquement. Ils peuvent utilement compléter un rééquilibrage alimentaire qui n’apporte pas momentanément une couverture suffisante des besoins de l’organisme en vitamines et minéraux.
Des études ont montré l’intérêt de certains nutriments dans le vaste domaine de la prévention. Dans un domaine plus médicalisé, d’autres études ont prouvé l’efficacité de certaines supplémentations dans un souci d’optimisation de la prise en charge des maladies.
Prendre un complément alimentaire pendant 20 ou 30 jours, pour passer un cap difficile (et renouveler cette cure de temps en temps), ne pose aucun problème.
Certains fabricants minimisent le grammage de leurs compléments par peur ou risques d'aggraver la santé de leurs clients.
La médiatisation récurrente de certaines méta-analyses publiées dans des revues aussi célèbres que THE LANCET en 2004, ou le JAMA en 2007, sème le trouble auprès du consommateur. L’augmentation du risque de cancer du poumon chez les fumeurs supplémentés en bétacarotène relatée dans au moins 2 études est un exemple présent à l’esprit de tous.
Mais en regardant de près les études en question, il est facile de reconnaître l’extraordinaire diversité des populations étudiées, la grande variété des temps d’exposition et des supplémentations testées, et surtout les doses utilisées.
Ceci est d’autant plus frappant pour le bêta-carotène incriminé chez les fumeurs puisque dans l’une des études la dose prescrite était de 20 mg et dans l’autre de 30 mg... Or la dose moyenne utilisée dans les compléments du marché est de l’ordre de 4 à 5 mg seulement... Il est donc primordial d’observer la plus grande prudence dans l’interprétation de ces analyses très médiatisées et trop diverses dans leur approche. Il en est de même pour la mélatonine, je vous renvoie à ce billet (surtout la fin de l'article): La mélatonine, une hormone naturelle puissante et efficace.
Qu'est-ce qu'un complément alimentaire ?
La définition officielle et légale indique que les compléments alimentaires constituent une denrée alimentaire, “source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seuls ou combinés”. Leur fonction est de compléter le régime alimentaire normal dont les apports nutritionnels peuvent varier, ne plus correspondre aux besoins précis de l’organisme, ou même présenter certaines déficiences. Les compléments alimentaires permettent donc principalement de combler des carences, de prévenir les risques et d’optimiser le bien-être.
Si les compléments alimentaires présentent quelques ressemblances avec les médicaments, puisqu’ils peuvent eux-aussi être commercialisés en pharmacie, ils restent une denrée alimentaire, vendus sans ordonnance. Ainsi, ils sont rattachés au code de la consommation et subissent des contrôles stricts de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), tout comme l’ensemble des produits nutritionnels.
Pourquoi prendre un complément alimentaire ?
Notre mode de vie contemporain et notre écosystème ne favorisent pas toujours une alimentation suffisamment variée, équilibrée et saine, en capacité de subvenir aux besoins essentiels de l’individu. Un certain nombre d’enquêtes nutritionnelles menées en France, ont d’ailleurs établi que les Français présentaient des déficiences notables en micronutriments, avec des taux estimés inférieurs aux deux-tiers des ANC (apports nutritionnels conseillées) pour les vitamines B1, B9, C et E.
Les compléments alimentaires constituent en cela une aide précieuse, car ils comblent les éventuelles déficiences ou les risques de carences de l’organisme. Ainsi, un apport en nutriments essentiels par la supplémentation aide à rétablir l’équilibre alimentaire. Toutefois, les compléments alimentaires ne se cloisonnent pas à cette seule fonctionnalité : véritables soutiens du quotidien, ils aident à atteindre tous les objectifs : bien-être général, performances sportives, beauté...
Que contient un complément alimentaire ?
Les compléments alimentaires peuvent contenir des composants très diversifiés. Pour vous en donner un aperçu simplifié, 8 familles de composants peuvent être mises en avant :
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Vitamines,
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Minéraux et oligo-éléments,
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Acides gras essentiels,
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Acides aminés et protéines,
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Plantes et champignons
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Prébiotiques et probiotiques,
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Enzymes,
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Excipients.
Une liste exhaustive inventorie les composants autorisés par la législation française et européenne.
Contrairement aux a priori, les compléments alimentaires ne sont pas tous nécessairement d’origine naturelle. En effet, les composants servant à l’élaboration des compléments alimentaires peuvent être d’origine synthétique. Par ailleurs, tous les compléments alimentaires d'origine naturelle ne sont pas forcément certifiés bio.
En effet, certaines substances ne provenant pas du monde végétal, bien que d’origine naturelle, ne peuvent se voir attribuer cette certification. C’est par exemple le cas de l’eau de mer purifiée, des minéraux et oligo-éléments ou encore des acides aminés.
Quelle forme galénique de complément alimentaire choisir ?
Les compléments alimentaires peuvent se présenter sous de nombreuses formes galéniques différentes. Parce que chaque forme galénique présente des avantages et des inconvénients qui lui sont propres, le choix de la galénique dépend, en premier lieu, pour le producteur, de contraintes techniques liées à la nature même du complément alimentaire, c’est-à-dire aux matières premières qu’il renferme, certaines formes galéniques étant incompatibles avec certaines matières premières, et, en second lieu, pour le consommateur, à des considérations d’ordre pratique ou bien à des préférences plus personnelles.
Comprimés / Gélules / Capsules
Inconvénients
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Éventuellement la présence d’additifs et d’adjuvants pour faire tenir les composants,
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Parfois difficile à avaler.
Avantages
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Des concentrations en actifs élevées,
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Une galénique sans odeur ni goût, gage d’une prise agréable,
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Un dosage précis,
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Des gélules et comprimés parfois gastro-résistants ou entérosolubles, gages d’une parfaite assimilation sans aucune perte active.
Flacons /Sirops
Inconvénients
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Une galénique peu pratique car peu nomade,
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Un dispositif de prise contraignant, nécessitant un transfert,
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Une galénique affectée par le goût pas toujours agréable de la solution.
Avantages-
Des concentrations très élevées en actifs,
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Une possible adaptation des dosages recommandés à la prise,
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Une assimilation rapide au sein de l’organisme,
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Un format souvent économique.
Ampoules
Inconvénients
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Une galénique dont le transport est risqué,
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Un dosage pas facilement modulable,
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Une galénique affectée par le goût pas toujours agréable de la solution.
Avantages
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Des concentrations actives parfaitement dosées,
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Des extraits purs, sans additifs ni adjuvants,
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Une possible dilution de la solution dans un liquide plaisant.
Cette liste n’est pas exhaustive vous pouvez également rencontrer des sachets, des sticks, des unicadoses, des monodoses etc.Que vaut la standardisation en matière de concentration en principes actifs ?
Un des premiers critères qualité à examiner, au moment de choisir un complément alimentaire, est son dosage en principes actifs (titrage). Ce dosage est garanti par la standardisation en principes actifs des ingrédients utilisés, un procédé de fabrication qui certifie que la concentration en principes actifs dans le produit reste constante à travers les différents lots de production.
La standardisation est fondamentale pour les extraits végétaux dont les teneurs actives, provenant des organismes vivants, peuvent varier d’une récolte à l’autre en fonction de divers facteurs environnementaux. La standardisation permet ainsi de purifier sélectivement les principes actifs d’intérêt, et, simultanément, d’ajuster leur concentration afin que celle-ci demeure constante.
Bien que la standardisation soit avantageuse pour le supplément nutritionnel, elle n’est pas forcément synonyme de haute concentration.
Dès lors, il convient de toujours vérifier la concentration de principes actifs garantie par le produit. Attention toutefois à bien considérer si la concentration est indiquée pour une ou plusieurs unités de produit (gélules, comprimés, etc.)… afin de comparer le plus justement possible les différents compléments alimentaires qui vous intéressent.
A noter que l’absence d’indication sur les teneurs en principes actifs au sein d’un complément alimentaire signifie généralement que les ingrédients utilisés ne sont pas standardisés et que leur concentration réelle en actifs peut varier. Cela ne signifie cependant pas qu’ils seront moins efficaces.
Comment comprendre l'étiquetage d'un complément alimentaire ?
L’étiquetage d’un complément alimentaire donne une foule d’informations à condition de savoir les déchiffrer. Pour vous aider dans cette tâche, je vous propose d’expliquer quelques mentions qui peuvent s’avérer obscures pour les non initiés.
AR ou apports de référence
La réglementation stipule que l’étiquetage des compléments alimentaires doit contenir une expression en pourcentage des valeurs de référence pour les nutriments.
Les apports journaliers recommandés (AJR) ne sont plus de vigueur et sont remplacés par les AR, apports de référence, les AQR, apports quotidiens de référence ou les VNR, valeurs nutritionnelles de référence.
Équivalents plantes sèches
Afin de valoriser une ou plusieurs concentration(s) de plante, l’étiquetage des compléments alimentaires peut mentionner un ou des ratios, ou bien une ou des équivalence(s) de plante(s) fraîche(s). Le ratio renvoie à la quantité de plante qui a été utilisée pour la fabrication d’une unité de poids d’extrait.
Par exemple, l’extrait (20:1 ) = 200 milligrammes signifie que pour obtenir 200 milligrammes d’extrait, il a été nécessaire d’utiliser (20x200) soit 4000 milligrammes de plantes. L’équivalent de plante sèche est plus significatif puisqu’il donne directement la quantité totale de plantes utilisées pour la formulation de l’extrait.
Extrait titré ou standardisé
Un extrait titré ou standardisé est un extrait concentré en substances actives.
Pour un produit donné, le titrage ou la standardisation garantit une concentration équivalente pour tous les produits, quelle que soit la récolte. Lorsque le produit n’est pas titré ou standardisé, la concentration en molécules actives n’est pas garantie.
Vitamines et UI
La plupart des dosages concernant les vitamines sont indiqués en milligrammes (mg). Toutefois, de plus en plus de marques présentes sur le marché international, les expriment en unités internationales (UI). Il est important de savoir que ces deux unités de mesure ne se valent pas, une unité internationale équivalant à environ deux-tiers d’un milligramme. Ainsi, un produit dosé à 300 UI de vitamine équivaut à un produit dosé à 200 mg de vitamine.
Enzymes et GDU/g
L’acronyme GDU signifie unité de digestion de gélatine, en anglais. Il mesure la digestion d’une protéine ou de gélatine par une enzyme, comme la papaïne ou la broméline (aussi appelée bromélaïne), par exemple. Si le dosage est de 2400 GDU/g, cela signifie qu’un gramme de substance détient 2400 GDU, c’est-à-dire d’activité enzymatique pour une unité de complément alimentaire.
Quelle est la durée d'une cure ?
Il n’existe pas de règle fixe en matière de durée de cure.
Celle-ci se décide au cas par cas, en fonction du complément alimentaire choisi, mais aussi de la personne et des besoins recherchés.
Par exemple, les bienfaits d’une cure de silicium organique se feront ressentir après un mois minimum, alors que l’action du psyllium sur le transit s’effectura au bout de quelques heures seulement.
N’oubliez jamais que chaque personne est différente et se révèle plus ou moins sensible à tel ou tel actif.
L’effet d’un complément alimentaire se fait donc sentir plus ou moins rapidement, d’une personne à une autre. Dans tous les cas, il apparaît essentiel de respecter les conseils d’utilisation fournis avec le complément alimentaire.
Pour connaître la durée optimale d’une cure, n’hésitez pas à me demander conseils. Je vous réponds dès que possible.
Quelles sont les précautions d'emploi à suivre ?
Dans la mesure où chaque cas est particulier, les précautions d’emploi ne sont pas exhaustives. Néanmoins, certaines sont obligatoirement indiquées, telles que déconseillé:
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Aux femmes enceintes ou allaitantes,
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Aux enfants de moins de xx ans,
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En cas de traitement anticoagulant ,
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En cas de prise simultanée de médicaments,
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Aux personnes allergiques aux produits de la ruche,
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Aux personnes allergiques aux dérivés salicylés.
Lorsque ces mentions ne sont pas inscrites, le complément alimentaire peut être consommé sans risque. En cas de prise d’un traitement médical ou en cas de doute, il est nécessaire de demander l’avis d’un professionnel de santé au préalable.
Les compléments alimentaires sont-ils réglementés ?
Les compléments alimentaires bénéficient d’un cadre réglementaire de plus en plus étoffé. Ils sont soumis à des contrôles rigoureux menés par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
Ces contrôles portent sur de nombreux aspects des compléments alimentaires : vérification des dossiers techniques, de la traçabilité des matières premières utilisées, analyse des contaminants, etc. Depuis 2006, année de la première publication d’un texte de loi européen concernant les allégations nutritionnelles et de santé, le règlement CE 1924/2006, les compléments alimentaires sont également soumis à un corpus de règles dictées par le Parlement européen et l’EFSA, Autorité européenne de sécurité des aliments.
Conformément au texte de loi, chaque allégation du packaging d’un complément alimentaire doit être fondée sur des données scientifiques validées et se doit d’être parfaitement compréhensible pour le consommateur.
Quelles marques de compléments alimentaires choisir ?
Toutes les marques de compléments alimentaires présentes sur la boutique en ligne Cyberboutique VOGOT ont été soigneusement choisies pour la qualité de leurs produits. La sélection des marques répond à la volonté de proposer les meilleurs produits naturels, biologiques et/ou labellisés et dont je contrôle parfaitement la traçabilité. Comme vous avez pû le constater, aucune marque n'est mise en valeur mais n'ayez crainte, leur choix a été judicieusement réalisé.
Mon engagement: des produits biologiques et naturels pour le respect de votre corps, meilleur rapport qualité/prix.
Mes fournisseurs, étudient avec soin les gammes de produits correspondant le mieux à mes valeurs et à mon éthique. Ce sont eux qui vérifient, ensuite, après sélection des marques, pour chaque produit, les critères de naturalité, de qualité et de performance.
Mon conseil: Lisez bien les étiquettes.... TITRAGE et GRAMMAGE !
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Microbiote et niveaux de stress
- Par vogot
- Le 08/06/2018
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Microbiote: Flore intestinale
L’épiderme et les muqueuses des voies digestives, respiratoires et uro-génitales sont peuplés d’une microflore – appelée dorénavant microbiote – très complexe et instable qui les protège des agressions par les germes pathogènes de l’environnement (bactéries, champignons, virus) et par les parasites.
De récentes recherches par le séquençage du génome (identification par l’ARN16S des espèces bactériennes) ont permis de diviser le microbiote humain en 3 embranchements : Formicutes, Bacteroidetes, et Actinobacteriae. Chaque individu possède son propre microbiote (carte d’identité bactérienne) mais 30% de l’ensemble des espèces bactériennes sont présents chez 60 % des individus.
Depuis plus de 30 ans, on sait que des bactéries probiotiques peuvent intervenir dans le traitement des troubles digestifs tels que la constipation et la diarrhée, mais plus récemment il a été mis en évidence qu'elles peuvent aussi jouer un rôle dans le traitement d'affections telles que l’obésité, le diabète de type 1, les allergies et la maladie de Crohn. Il faudra cependant attendre que le programme de recherche international MetaHIT en révèle davantage.
Les ennemis de la microflore
Les causes les plus courantes de déséquilibre du microbiote sont alimentaires : intolérance à certains aliments (lactose, protéines du lait de vache ou gluten des céréales), alimentation déséquilibrée (excès de sucres simples, de protéines et de graisses animales, insuffisance de fibres, déficit en minéraux, oligo-éléments ou vitamines), mauvaises habitudes culinaires (cuisson excessive entraînant la dénaturation des protéines et des graisses alimentaires et la production de toxines), abus de produits excitants (alcool, café, thé, piments forts, tabac…), manque d’hygiène domestique (défaut de lavage des fruits et légumes, défaut de traitement thermique, rupture de la chaîne du froid…), malnutrition (carence aiguë en protéines).
On peut aussi incriminer les maladies de terrain (déficit immunitaire, hyperthyroïdie, spasmophilie, insuffisance pancréatique…), certaines maladies inflammatoires (maladie coeliaque, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, tuberculose iléocæcale, sarcoïdose intestinale…), les altérations anatomiques ou fonctionnelles (blessures, mutilations chirurgicales, ulcération ou tumeur des voies digestives), le stress (pression morale ou physique, surmenage), mais aussi la prise de médicaments (antibiotiques, antiseptiques, vaccins, anti-inflammatoires).
En effet, depuis un demi-siècle, l’emploi abusif d’antibiotiques tant en élevage industriel qu’en thérapeutique humaine a favorisé la prolifération de germes antibiorésistants qui perturbent profondément les écosystèmes et favorise la réapparition de maladies infectieuses. Mais en cas d’infection, les antibiotiques naturels restent une arme efficace dans la mesure où ils sont utilisés avec parcimonie et seulement après avoir pratiqué une sélection par antibiogramme.
Depuis quelques années, on découvre avec stupéfaction les implications innombrables de notre microbiote sur le bon fonctionnement du corps. Chaque semaine ou presque, on attribue à ces 100 000 milliards de micro-organismes qui vivent dans notre organisme, un nouveau rôle sur un mécanisme déterminant de notre santé. On a d’abord cru qu’il se cantonnait à la digestion, puis qu’il s’étendait à l’immunité, à la prévention des maladies chroniques, à l’inflammation, aux troubles de l’humeur, à la régulation du système nerveux et désormais on apprend que sa qualité influe sur la probabilité de souffrir de troubles du stress post-traumatique.
L’importance de la qualité du microbiote
Si vous ne connaissez pas ce trouble très fréquent, sachez que vous pouvez en être victime après l’expérience d’un événement traumatisant, comme un accident de voiture, des sévices physiques et sexuels, ou encore un désastre naturel. C’est un phénomène très répandu qui provoque un certain nombre de symptômes récurrents comme des cauchemars, des souvenirs répétitifs et envahissants, de l’évitement, des altérations émotionnelles et l’hyperactivation du système nerveux (irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance…) mais il ne survient pas chez tout le monde.
Pour le même évènement traumatisant, un individu peut développer un stress post-traumatique, tandis qu’un autre peut y échapper complètement. Cette destinée incertaine n’est pas une simple affaire de pile ou face : des chercheurs avaient jusque-là remarqué que les mauvaises expériences liées à l’enfance ainsi qu’une mauvaise hygiène de vie pouvaient faire pencher le sort d’un individu du mauvais côté de la balance.
Mais un nouveau facteur semble carrément nier le rôle du hasard dans ce dénouement : la qualité du microbiote.
En comparant les microbiotes des personnes qui souffrent de troubles du stress post-traumatique avec ceux des personnes qui y ont échappé malgré l’expérience d’un événement traumatisant, les chercheurs ont remarqué une différence de taille. Les victimes du stress post-traumatique présentaient des quantités considérablement réduites pour 3 types de bactéries : Actinobacteria, Lentisphaerae et Verrucomicrobia. Or, deux des fonctions connues de ces bactéries sont la régulation du système immunitaire et la modulation des niveaux d’inflammation.
Au cours du stress-traumatique, les chercheurs ont justement mis en évidence des réponses inflammatoires exagérées ainsi qu’une altération des lymphocytes T régulateurs, ces cellules qui luttent contre les réponses immunitaires aberrantes qu’on rencontre notamment dans les allergies, les maladies auto-immunes et les rejets de greffes.
Ils ont également remarqué que les personnes qui présentaient, avant l’événement traumatisant, des niveaux élevés de protéine C réactive (un marqueur indéniable de l’inflammation) étaient davantage susceptibles de souffrir de stress post-traumatique.
Nos bactéries et notre système nerveux communiquent entre eux
Cette étude rappelle l’existence d’une communication vitale entre notre système nerveux central et notre microbiote intestinal. Lorsque des modifications néfastes surviennent, à la suite par exemple d’un traitement antibiotique ou d’une alimentation mal équilibrée, il faut s’attendre à des conséquences directes sur la fonction cognitive, sur l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien, qu’on appelle aussi l’axe du stress, et par effet domino sur la capacité de l’organisme à prévenir ou précipiter un certain nombre de maladies. Ces conséquences sur notre système nerveux central ont elles-mêmes des répercussions sur le microbiote, entraînant un cercle aussi vicieux que dévastateur.
Les glucocorticoïdes qui sont secrétés par l’organisme en cas de stress favorisent par exemple l’expansion d’une bactérie pathogène, Helicobacter spp, laquelle favorise et aggrave à son tour toutes les maladies inflammatoires chroniques.
Heureusement, il est possible d’intervenir pour rétablir des populations bactériennes saines dans le microbiote, et éviter de favoriser le stress post-traumatique, comme l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques. On utilise pour cela des probiotiques, c‘est à dire des micro-organismes qui vont agir favorablement sur le microbiote en éliminant les espèces pathogènes.
Deux possibilités compatibles s’offrent à vous :
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soit en cherchant à éliminer les bactéries du genre Helicobacter, en cause dans de très nombreuses maladies chroniques d’aujourd’hui, par l’intermédiaire de suppléments spécifiquement dirigés contre les bactéries de ce genre comme Cannelle de Ceylan.
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soit en agissant sur tous les fronts grâce à un puissant mélange de probiotiques comme Formule Probiotiques qui contient pas moins de 8 milliards de micro-organismes par gélule et 5 souches de bactéries différentes.
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C’est en tout cas un domaine de la naturopathie qui fait l'objet de nombreuses recherches au niveau international et qui suscite de nombreux espoirs pour combattre définitivement les maladies chroniques et les troubles liés au stress.