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Autolyse et jeûnes thérapeutiques, l'éco-recylage
- Par vogot
- Le 08/09/2020
Je dois vous avouer que l'éducation nationale n'a pas laisser de bons souvenirs dans ma mémoire, car sûrement inadaptée à mon cas. Mais, malgré tout certains professeurs, en cours de biologie, ont implanté dans mon cerveau le mot phagocytose, ou plus précisément autophagie (du grec αυτο : « soi-même », et φαγειν « manger »), qui n'est rien d'autre qu'une auto-phagocytose. Six mois de grec ancien et sept ans de latin ont laissé des traces. Ce terme est à rapprocher d'un autre terme familier que l'on utilise en naturopathie: Autolyse.
Qu'est-ce que l'autolyse?
L’autolyse (ou autophagie) permet aux cellules d’éliminer des particules ou substances indésirables qui ont pu pénétrer dans les cellules : virus, bactéries, toxines, protéines dégénérées… Ainsi, elle est impliquée dans des maladies infectieuses mais aussi des troubles neurodégénératifs, le cancer, etc… Elle améliore notre système immunitaire, réduit l’inflammation et protège notre système cardiovasculaire, parmi bien d’autres effets bénéfiques.
Littéralement, ce mot signifie que nos cellules se «mangent elles-mêmes». En fait, elles disloquent en elles des particules usées ou étrangères (grâce à des enzymes) pour les utiliser éventuellement plus tard.
Dans certains cas, elles peuvent «faire du neuf avec du vieux» et recycler des protéines dégradées en nouveaux composants cellulaires. Elles peuvent aussi en tirer de l’énergie, comme nous le verrons.
Cette fonction existe en chacune de nos cellules. En fait, ce processus de nettoyage et de réparation se fait naturellement, de manière cyclique, pendant les phases où la cellule est en repos relatif, mais elle aurait tendance à devenir moins active avec l’avancée en âge.
Autolyse sans affections
Chaque jour, sur les millions de réactions qui se produisent dans nos cellules, certaines ont des «ratés» et produisent des composants anormaux ou trop usagés. Lors de l’autophagie de ces composants détériorés, une sorte de «recyclage des pièces défectueuses» de la cellule se fait. Ces composants peuvent être classés parmi nos fameuses toxines qui, avec le temps, «encrassent» notre corps.
L’autophagie est aussi décrite comme une source alternative d’énergie pour la cellule, mise en œuvre lors de certains stress comme le jeûne, la baisse du sucre dans le sang, les efforts intenses, ou le manque d’oxygène… En clair, pendant ces périodes de stress, la cellule génère de l’énergie en «brûlant» ses déchets.
Recyclage et auto-réparation
Parmi les composants importants de la cellule, vous avez peut-être entendu parler des mitochondries, ces «petites chaudières» qui brûlent oxygène et nutriments pour produire l’énergie de votre corps.
Étant le siège de fortes réactions oxydantes, leur mauvais fonctionnement ou leur détérioration est très préjudiciable à notre santé. En effet, des radicaux libres peuvent alors être produits en excès et abîmer à leur tour d’autres éléments de la cellule, voire son ADN (qui contient nos gênes) puis sortir de la cellule pour attaquer d’autres tissus.
Ces réactions d’oxydation se poursuivent jusqu’à ce que notre système antioxydant les neutralise. Des études ont montré des corrélations entre ce phénomène et l’accélération du vieillissement, le cancer et des maladies dégénératives.
Ainsi, l’autophagie peut apparaître comme le système anti-âge de notre corps. Ceci dit, n’oublions pas qu’il s’agit d’un phénomène normal et naturel, comme d’autres mécanismes de défense et de réparation de notre corps et pas d’un remède miracle.
L’autophagie a tendance à se réduire avec l’âge et surtout avec notre mauvaise hygiène de vie, laissant ainsi s’installer les maladies dégénératives.
La vraie découverte, c’est que l’on peut agir pour la réveiller et utiliser ce fabuleux outil, même en âge avancé.
Et cerise sur le gâteau, l’autophagie induite lors d’un jeûne est accompagnée d’une production augmentée de cellules souches dans le corps, dont on sait qu’elles aident à régénérer les tissus et organes.
Comment stimuler l’autophagie dans nos cellules ?
Les diètes
Bien que le terme diète caractérise tous les régimes alimentaires ayant un but hygiénique ou thérapeutique, il est le plus souvent utilisé pour les régimes restrictifs, ceux dans lesquels on prive le malade de certains aliments particuliers.
Le jeûne complet et restrictif est sans conteste le régime le plus sévère puisqu’il consiste à ne plus absorber aucune nourriture ou boisson, excepté de l’eau. Viennent ensuite les mono-diètes, dans lesquels un seul (mono) aliment est autorisé.
Il existe encore beaucoup d’autres régimes diététiques dans lesquelles les restrictions sont moins sévères que celles des jeûnes et des mono-diètes, mais dont l’éventail des aliments à consommer est cependant plus restreint que dans une alimentation normale (régimes hypocaloriques, sans viande, etc.).
Les diètes sont utilisées pour leurs vertus curatives. De nombreuses maladies peuvent être guéries par des diètes bien choisies. Certains malades se sont même guéris de maladies graves par ce moyen. Le fait est assez connu, mais ce qui l’est moins ce sont les raisons pour lesquelles les diètes sont efficaces.
Le jeûne intermittent et l'autolyse
L’absence de nourriture entraîne une baisse de l’insuline et une élévation de l’hormone glucagon qui active l’autophagie.
Le glucagon évolue en principe à l’inverse de l’insuline. L’autophagie est ainsi activée de façon intense avec 24 à 48 heures de jeûne mais elle pourrait déjà augmenter dès 16h sans nourriture. Cette activation serait d’autant plus rapide que le sujet aurait une alimentation à faible teneur glucidique pendant les autres jours.
Le jeûne n’étant pas facile à suivre longtemps, il y a de plus en plus d’adeptes de jeunes courts répétés ou jeûnes intermittents qui fonctionnent bien aussi, d’après les études. D’ailleurs, il n’est pas dit qu’activer son autophagie en permanence soit très bon et certains articles scientifiques en ont évoqué des dangers. Certains patients se sont mis en jeûnes intermittents, bien sur c'est un concept assez difficile à suivre, mais les résultats sont bien là, et une perte de poids rapide s'ensuit. C'est parfois le résultat recherché.
N'oubliez jamais les associations alimentaires. Manger seulement équilibré tient des croyances ancestrales, les associations alimentaires sont essentielles à la qualité de votre énergie vitale.
Activant l’autophagie de façon cyclique, les jeunes intermittents sont, le plus souvent :
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des jeûnes de 16 heures (16/8) en sautant soit le petit déjeuner, soit le repas du midi et en mangeant assez léger au repas précédant le jeûne, afin que la digestion soit la plus courte possible (ceci pourrait se faire aisément 1 à 3 fois par semaine, ou plus),
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faire un seul repas dans la journée (c’est la diète dite «du guerrier», 20h de jeûne et 4h pour s’alimenter),
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des jeûnes d’une journée (6:1 ou 5:2) : 1 ou 2 fois par semaine, etc…
La durée et la répétition de ces jeûnes devraient s’adapter à chaque situation et à chaque personne selon sa constitution, comme toujours. Certaines personnes très fragiles ne devraient les mettre en pratique que sous avis naturopathique.
Processus curatif
Les enzymes peuvent être comparés à des «petits ouvriers» effectuant les transformations biochimiques dans le corps. Ils ne sont donc pas seulement actifs pendant les diètes, mais en tout temps. Leur travail consiste, soit à assembler des substances simples pour en faire une complexe, soit à diviser une substance complexe en ses constituants simples. Les enzymes ont donc aussi pour rôle de diviser les protéines en acides aminés, le glycogène en glucose, etc. Il existe de nombreuses enzymes différents, chacun spécialisé dans un travail précis.
Les capacités de transformation que possèdent les enzymes se manifestent aussi bien sur des tissus sains que sur des tissus pathologiques. Les enzymes dégradent donc aussi bien des réserves saines que celles bouchant les vaisseaux sanguins, les protéines des muscles que les protéines d’une cellule cancéreuse, les minéraux de tissus osseux que ceux d’une excroissance kystique.
Heureusement, l’autolyse n’attaque pas indifféremment l’ensemble des tissus, ravageant tout devant elle. Les personnes qui ont pratiqué de nombreuses diètes ont pu constater que les tissus les moins importants étaient auto-lysés avant ceux qui revêtaient une importance plus grande. Le fait a été confirmé par les études et recherches des physiologistes.
Au cours de la diète, les tissus les plus vitaux de l’organisme reçoivent les substances nutritives qui leur sont nécessaires grâce à l’autolyse des tissus moins importants. Par tissus moins importants, il ne faut pas seulement comprendre muscles, cheveux, ongles, etc. par rapport au cerveau, cœur et système nerveux. Doivent aussi être comptés comme tissus «moins importants» les tumeurs, les goitres, les abcès, les excroissances, … ainsi que les toxines qui imprègnent les tissus et congestionnent les organes (colles dans les bronches, cristaux bloquant les articulations).
Pendant les diètes, l’autolyse des toxines saturant le terrain s’effectue parallèlement à l’autolyse des tissus morbides. Ainsi, suivant la durée de la diète, non seulement la partie malade est enlevée, mais le terrain qui a permis son éclosion est aussi assaini.
Les autres stress cellulaires activateurs de l’autophagie
Jeûner est certainement l’activateur le plus puissant en privant la cellule de nutriments, mais d’autres situations de stress cellulaire peuvent aussi avoir cet effet stimulant. S’ils restent raisonnables, ils induisent un stress modéré pour le corps qui, en s’y adaptant, verra de nombreuses fonctions s’améliorer dont l’autophagie.
Voici une liste des activateurs les plus connus :
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L‘état de cétose par privation de glucides : lorsque nos cellules n’ont plus de glucose à brûler, elles utilisent les graisses pour faire de l’énergie, et fabriquent alors des corps cétoniques.
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Un régime très hypocalorique et pauvre en protéines comme celui imitant le jeûne. Attention: Ne jamais suivre de régime hyperprotéiné, je vous en avais expliqué les dangers dans l'article "Le pauvre bilan des régimes célèbres".
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L’activité physique et le sport : les exercices de haute intensité seraient les plus performants, et demandent seulement 30 mn pour commencer à être efficaces
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L’exposition à la chaleur forte (comme le sauna)
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L’exposition au froid intense
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La privation momentanée d’oxygène pour la cellule, favorise également l’autophagie.
Nous avons ici le fameux phénomène d’hormèse: un organisme vivant qui reçoit un stress suffisamment fort pour le faire réagir mais pas trop, pour qu’il s’en remette, va réagir en se renforçant et en augmentant ses fonctions de défense. L’autophagie fait partie de ces dernières.
Autolyse efficace sur les kystes, tumeurs, mastoses, goitres, abcès, fibromes
Ces maladies sont principalement dues à un dérèglement hormonal. Or le jeûne permet justement, par un nettoyage de la lymphe et des tissus, un rééquilibrage naturel des productions d’hormones.
Lors du jeûne, il y a autolyse des tissus dans le sens inverse de leur importance pour le corps. Ainsi les premiers tissus utilisés pour nourrir les cellules sont les tissus inutiles et notamment les tumeurs, kystes, mastoses…
Durant un jeûne, les tissus vitaux ou fonctionnels de l’organisme soumis au jeûne se nourrissent des réserves emmagasinées dans le corps. Ces réserves sont stockées sous forme de substances assez complexes, telles que le sucre (glycogène), les protéines, la graisse, etc. Avant de pouvoir passer dans le sang et être assimilées par les cellules, elles doivent être digérées.
L’autolyse est courante dans la nature. Le têtard jeûne et autolyse sa queue pour fabriquer ses pattes. L’oignon de jacinthe dans un vase d’eau autolyse ses réserves pour fabriquer ses feuilles et fleurs.
Il est intéressant de noter d’une part que l’autolyse s’étend également aux tissus malades, tel que tumeurs, kystes, mastoses, dépôts, écoulements, etc. et d’autre part que l’autolyse est dirigée avec une intelligence remarquable en commençant d’abord par les tissus malades, abîmés et inutiles pour le corps afin de continuer à nourrir les parties les plus essentielles et les plus vitales. En fait, c’est un recyclage interne des tissus inutiles pour le fonctionnement des organes vitaux.
Rappels fondamentaux
Ne jamais consommer les protéines le soir.
Ne jamais croiser au cours d'un même repas, protéines et amidons.
Consommer toujours les fruits en dehors des repas.
Mise à jour éliminatoire
Les apports alimentaires étant en grande partie supprimés pendant les jeûnes ou diètes, le tube digestif est donc pratiquement au repos. Beaucoup d’énergies peuvent ainsi être économisées; les digestions représentent en effet un très grand travail pour l’organisme.
Les énergies digestives économisées peuvent alors être dirigées vers d’autres tâches. Après les digestions, la deuxième grande tâche de l’organisme est d’éliminer les toxines dues en grande partie à la putréfaction, suite aux mauvaises combinaisons alimentaires, pour se préserver de l’empoisonnement. De manière générale, ce travail n’est jamais effectué de façon suffisante, justement parce que le gros des énergies est utilisé au pôle digestif. La conséquence en est que les toxines s’accumulent alors progressivement dans le corps, dégradant le terrain et préparant le lit des maladies futures.
Avec les jeûnes intermittents par exemple, c’est l’inverse qui a lieu. Le corps a subitement beaucoup plus de forces à disposition pour les émonctoires.
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Le foie filtre plus activement le sang, neutralise les déchets et poisons, et les rejette dans la bile.
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Les intestins désassimilent par toute l’étendue de leur surface (600 m2). La langue blanche et chargée qui apparaît au cours des jeûnes thérapeutiques témoigne, au niveau supérieur et seul visible, de cette désassimilation du tube digestif. Les quantités de matières ainsi rejetées hors du corps vers l’émonctoire intestinal sont telles que, plusieurs semaines après le début d’un jeûne (donc en absence d’apports extérieurs), les intestins rejettent encore des matières.
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A cause des nombreux déchets que les reins filtrent et rejettent dans les urines, l’urine est plus chargée. Elle prend une couleur plus foncée et une odeur plus forte.
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L’émonctoire cutané élimine également de manière intense des déchets accumulés dans les différentes parties du corps. Des boutons, eczémas, démangeaisons, sudations nocturnes, etc. peuvent apparaître.
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Au niveau respiratoire, de fortes expectorations peuvent aussi se manifester: les voies respiratoires rejettent quantités de glaires.
Pendant les jeûnes, et suivant la sévérité de celles-ci, ce qui est nuisible au corps – les déchets et les tissus malades – est détruit et éliminé.
Dans le meilleur des cas, le résultat de ce nettoyage est que le terrain organique retrouve sa composition idéale: le sang est épuré, la lymphe redevient propre, les cellules baignent dans des sérums débarrassés de toxines, et les organes peuvent à nouveau fonctionner librement. Ce processus de nettoyage a lieu quelle qu’ait été la ou les maladies dont souffrait au départ la personne qui a entrepris la diète.
C’est dans ce nettoyage organique et la réfection du terrain qui en résulte que réside la valeur thérapeutique des jeûnes intermittents.
Les aliments et produits naturels
L’exposition modérée aux UV et sa production de vitamine D3, sont aussi activatrices.
Certains produits naturels ont le même effet de stimulation sur l’autophagie : le resvératrol (et les autres polyphénols en général), les catéchines du thé vert, le berbéris (par sa berbérine), le complexe antioxydant, la spermidine, le curcuma, la vitamine K, la tréhalose des champignons comme le shiitaké, les sulforaphanes (crucifères : choux, brocolis…), la quercétine (oignon, raisin, pomme…), l’apigénine (orange, pomme, raisin…), la capsicaïne du piment, le café…
Un autre produit comme le lithium orotate, par exemple, peut également activer les processus de l’autophagie. Il est connu pour être utilisé en médecine anti-âge.
Pour conclure
Les diètes, les jeunes courts et/ou intermittents, ne présentent pas de risques pour la santé malgré bien des sottises que j'ai pu entendre, comme «il ne faut surtout pas sauter un repas», ou «le jeûne fait perdre du muscle qu’on ne reprend jamais», ou bien encore «quand on jeûne, il ne faut rien faire», etc…
Alors, en l’adaptant toujours à son cas personnel, pourquoi ne pas essayer pour se faire une idée ?
Faites vous suivre par votre praticien de santé naturopathe, qui pourra vous coacher.
L’autolyse est une grande découverte pour certains, en naturopathie elle est connue et reconnue depuis longtemps.
C'est un phénomène de mode (parallèle à celle du jeune intermittent) ces dernières années. Ce n’est toutefois pas une nouvelle technique de réjuvénation ni une pilule magique, mais une fonction normale de nos cellules, que nous utilisons tous. Il y a donc 2 cas de figures :
- votre autolyse est ralentie ou affaiblie par:
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l’âge,
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une alimentation trop riche, trop sucrée, trop fréquente,
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un manque de sommeil, un surmenage, etc…
Dans ce cas, vous aurez tout à gagner à la stimuler et des résultats devraient être évidents. Le hasard n'existant pas, cela se fera surtout en améliorant votre hygiène de vie (manger moins souvent (voire manger moins), bouger, prendre des temps de repos…). Et si c’était cela le plus important ?
- votre autolyse a déjà un bon niveau de fonctionnement.
Dans ce cas, on peut penser que sa stimulation vous renforcera (comme avec l’hormèse) et ça sera possiblement le cas. Jusqu’à quel point ? C’est difficile à dire mais n’oublions pas que la science tend aussi à montrer que trop d’autophagie peut être néfaste pour la santé.
Une fois de plus, c’est la voie du milieu que je vous recommanderai. Évitez les extrêmes, la santé est un équilibre.
Il est logique de chercher à activer son autolyse pour lutter contre les effets indésirables de l’âge, et en particulier les risques de maladies dégénératives.
Rien ne prouve à ce jour que vous vivrez 120 ans grâce à cela mais vous augmenterez certainement votre vitalité et repousserez votre obsolescence programmée.
C’est déjà très bien.
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Lithium orotate: maux de tête, migraines et AVC, le traitement idéal
- Par vogot
- Le 04/09/2020
Le lithium, un oligo-élément dont votre corps a besoin, est tout cela et bien plus encore. Le lithium est mieux connu pour son humeur tonique, son amélioration de la concentration et son aide pour faire face au stress. Vous savez peut-être moins que le lithium offre une foule d’autres bienfaits thérapeutiques, dont beaucoup vont bien au-delà de votre cerveau.
Qu’est-ce que le lithium ?
Le lithium est dans la même classe que les électrolytes minéraux dont le sodium et le potassium. De nombreux experts considèrent le lithium comme un nutriment essentiel avec une dose journalière recommandée (DJR) provisoire de 1 mg (milligrammes) par jour pour un adulte de 70 kg.
Le lithium nécessite un liant ou une molécule de transport pour que le corps puisse l’absorber. Quatre types de lithium couramment utilisés pour la consommation humaine ont chacun un liant différent. Ceux-ci sont :
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Carbonate de lithium : lithium avec carbone et oxygène (carbonate); disponible en tant que médicament sur ordonnance.
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Citrate de lithium : lithium lié à une molécule de citrate; disponible en tant que médicament sur ordonnance.
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Aspartate de lithium : lithium associé à l’acide aminé aspartate (acide aspartique). En vente libre.
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Orotate de lithium : lithium avec orotate – composé de sel dérivé de l’acide orotique. Votre corps produit de l’acide orotique dans les intestins. L’orotate de lithium est en vente libre, vous pouvez le retrouver en CYBERBOUTIQUE VOGOT.
Comme je l'écrivais dans cet article - Lithium - les formes médicamenteuses de lithium (citrate ou carbonate) sont tellement mal absorbées par l’organisme qu’elles doivent être apportées en quantités très importantes, à la limite de la toxicité, pour être efficaces.
De plus, à doses élevées, ces lithium favorise la libération de dopamine et provoque un abaissement de l’humeur ; par contre, son usage à faible dose stimule la synthèse de la sérotonine et lui confère un effet antidépresseur, ce qui est précisément le cas de l’orotate de lithium.
Les bienfaits du lithium sur la santé
Vous trouverez ci-dessous une brève liste des dix bienfaits les moins connus du lithium orotate pour la santé. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle fournit des informations sur la manière dont ce puissant nutriment peut améliorer votre bien-être général.
1. Favorise la santé normale du cerveau
Bien que la plupart des gens associent le lithium à la santé du cerveau, je vais tenter de vous faire comprendre les nombreuses façons dont cela aide. Le minéral peut stimuler la matière grise dans la région du cortex préfrontal du cerveau – la partie associée à l’émotion, la pensée et la personnalité – chez des individus par ailleurs en bonne santé, ainsi que la substance blanche. Des chercheurs ont suggéré que le lithium fait cela en stimulant le cerveau pour générer de nouvelles cellules souches, qui se développent ensuite en neurones.
La recherche a montré que les propriétés de neuroprotection du lithium orotate peuvent révolutionner le domaine de la recherche sur le cerveau et les maladies neurodégénératives.
Les recherches démontrent la capacité du lithium orotate à protéger le cerveau de l’usure normale (neuroprotection) et à décourager le rétrécissement normal du cerveau lié à l’âge.
En utilisant de plus faibles quantités d’orotate de lithium vous maintenez les niveaux thérapeutiques de lithium dans le cerveau pendant de plus longues périodes et avec moins d’effets secondaires. Ces résultats pourraient révolutionner le domaine de la recherche sur le cerveau et des maladies neurodégénératives.
2. Favorise la santé des os
Les effets du calcium et du phosphore, deux minéraux essentiels à la formation osseuse, peuvent être renforcés par une supplémentation en lithium orotate. Certaines recherches indiquent que ce lithium peut renforcer la résistance des os.
Le lithium orotate semble diminuer le risque de fracture osseuse. D’autres études ont montré que le sel de chlorure de lithium aidait les fractures osseuses à guérir en activant la “voie de signalisation WNT” – un moyen par lequel le corps communique pour réparer les tissus endommagés, y compris les os. La voie de signalisation WNT est cruciale dans la formation osseuse. L'orotate de lithium a également aidé à guérir le cartilage endommagé.
Rappel: La voie de signalisation WNT est impliquée dans la différenciation des ostéoblastes et des chondrocytes, et permet le maintien de l'homéostasie de l'articulation.
Au cours de l'arthrose, on observe une activation de cette voie dans l'os sous-chondral, le cartilage articulaire et la membrane synoviale.
L'activation et l'inhibition de cette voie conduisent toutes deux à une aggravation des lésions arthrosiques, signant l'importance de la régulation de cette voie en physiologie.
Des données précliniques indiquent qu'une inhibition locale de la voie WNT dans l'articulation permet de diminuer la sévérité des lésions arthrosiques induites.
3. Améliore la concentration et l’attention
Une étude randomisée en double aveugle a révélé que le lithium orotate agissait de manière comparable à un médicament populaire pour le traitement de la mémoire pour les symptômes les plus courants comme l’attention de courte durée et même des symptômes secondaires tels que le déséquilibre de l’humeur. L’étude a examiné spécifiquement comment le lithium orotate affecte l’irritabilité, les explosions agressives, le comportement antisocial, l’anxiété et la dépression chez les adultes. Il a également été testé la manière dont les adultes effectuaient des tests d’apprentissage verbal et une attention soutenue.
4. Soutient la santé immunitaire
Des recherches récentes ont montré que le lithium orotate pouvait avoir de puissants effets sur le renforcement immunitaire, exerçant simultanément des propriétés immunostimulantes et être une aide pour le corps à résister aux organismes nuisibles.
Ce lithium semble normaliser les taux de prostaglandine – minuscules signaux de signalisation dans chaque cellule du corps qui modulent diverses actions métaboliques.
Une activité excessive des prostaglandines peut affaiblir votre système immunitaire. Cependant, le lithium orotate peut jouer un rôle dans la prévention de ses effets immunosuppresseurs.
5. Peut vous aider à vivre plus longtemps
Des recherches passionnantes menées au Japon ont démontré une forte corrélation entre le lithium et votre durée de vie.
L’étude a analysé 18 municipalités d’approvisionnement en eau comptant plus de 1,2 million d’habitants. Ils ont constaté des taux de mortalité plus faibles, toutes causes confondues, dans les groupes de population à taux de lithium plus élevé dans l’approvisionnement en eau.
Des scientifiques ont découvert que lorsqu’ils ont donné à des vers ronds Caenorhabditis elegans (un organisme modèle souvent utilisé dans les études anti-vieillissement) des portions comparativement faibles de lithium, dont c'est le cas avec le lithium orotate, ils ont également prolongé leur vie.
Ce lithium peut avoir des propriétés antioxydantes connues pour fournir des bienfaits anti-âge améliorant la longévité. Plus précisément, ce lithium réduit les dommages causés par les radicaux libres dans l’hippocampe du cerveau, bien que l’étude suggère que le minéral ne puisse pas contrer complètement les effets du stress chronique.
6. Renforce la santé cardiovasculaire
Le lithium peut améliorer la santé cardiaque et cardiovasculaire de manière surprenante. Une étude a montré que les électrocardiogrammes des personnes prenant du lithium présentaient une “amplitude de l’onde T” inférieure – un indicateur d’attaque cardiaque – sans dégradation de la fonction cardiaque. Dans ce cas, malheureusement, il s’agissait d’une dose thérapeutique relativement élevée de carbonate de lithium, disponible uniquement sous forme de prescription.
Mais, de premières recherches ont également montré que le lithium orotate stimule la production de VEGF (facteur de croissance vasculaire endothélial), une protéine qui aide votre corps à former de nouveaux vaisseaux sanguins.
Le VEGF fait partie du système qui rétablit l’oxygène dans les tissus lorsqu’ils ne reçoivent pas d’oxygène. Les chercheurs suggèrent que le lithium orotate pourrait aider les victimes d’AVC à récupérer en augmentant la vitesse à laquelle les vaisseaux sanguins se régénèrent dans le cerveau, également appelé «remodelage neurovasculaire».
7. Améliore la fonction cognitive
Ce lithium encourage les neurones à former des synapses, qui sont les connexions entre les cellules nerveuses. Des scientifiques ont cultivé des neurones de l’hippocampe chez le rat – la partie du cerveau qui organise les pensées et les souvenirs – et ont découvert que, lorsque les neurones du rat étaient cultivés en culture (boîtes de Pétri) avec du lithium orotate, ils formaient significativement plus de synapses que sans lithium, en seulement quatre heures .
En encourageant les neurones à former des synapses et à se développer, ce lithium améliore vos capacités cognitives, votre mémoire et même votre concentration !
Lorsque de nouveaux neurones se développent, cela améliore votre concentration, votre mémoire et vos fonctions cognitives (“capacités de réflexion”). Les auteurs de cette recherche suggèrent que cela pourrait expliquer l’augmentation de la matière grise observée dans certaines études. Des études ont également montré un renforcement des cellules souches neurales, cellules indifférenciées qui finiront par se transformer en neurones.
Outre l’hippocampe, les scientifiques ont constaté une croissance de la partie du cerveau située dans le cortex frontal, qui influe sur les capacités cognitives, soutient l’humeur et améliore la concentration ainsi que la mémoire. Les personnes prenant du lithium avaient une matière grise supérieure de 15% par rapport à celles qui n’en prenaient pas. Cependant, c’était chez les patients prenant des médicaments sur ordonnance à des doses plus élevées, style carbonate ou citrate, dont on connaît les effets secondaires délétères.
8. Stabilise l’humeur
Le lithium orotate, lui, est connu pour normaliser l’humeur. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que ce lithium peut normaliser l’humeur dans les micro-portions pour les personnes en bonne santé. Au-delà des sautes d’humeur typiques, des études ont montré que le lithium orotate réduisait même le risque de suicide, même à de très faibles quantités, telles que 70 à 170 µg (microgrammes).
Une étude menée aux États-Unis a révélé que les taux de suicide, de crimes d’agression et d’arrestations pour drogue étaient systématiquement plus bas chez les personnes vivant dans des zones où la concentration de lithium dans l’eau était élevée. Des conclusions similaires ont été trouvées dans une étude japonaise, car vous pouvez trouver des traces de lithium dans votre eau de consommation courante.
Pour la mauvaise humeur moins graves comme le blues, une faible consommation de lithium, comme c'est le cas dans l'orotate de lithium, peut également équilibrer les émotions et améliorer votre réponse à l’anxiété temporaire ou au stress. Une étude a montré que les personnes ayant reçu des micro-portions de lithium pendant quatre semaines ont signalé une amélioration constante de leur humeur dans les domaines liés au bonheur, à la convivialité et à l’énergie.
9. Contre les maux de tête
De nouvelles recherches prometteuses montrent que l’orotate de lithium est un remède efficace contre les maux de tête. Une étude montre que des chercheurs ont donné à 64 patients de l’orotate de lithium et ont conclu de son efficacité contre les maux de tête occasionnels (migraines ou céphalées).
Saviez-vous que le lithium orotate est utile pour divers types de maux de tête occasionnels ?
Une autre étude a montré que le lithium orotate peut atténuer la gravité des maux de tête.
Ce lithium est également connu pour soulager les maux de tête hypnic ou «réveil» qui touchent souvent les personnes âgées, les sortant du sommeil à la même heure chaque nuit. Ces maux de tête nocturnes occasionnels perturbent autrement les rythmes circadiens et empêchent un sommeil réparateur. Les auteurs de cette étude suggèrent que ce lithium pourrait avoir une influence positive sur la sérotonine dans le corps, ce qui favorise le sommeil
10. Peut aider avec les envies d’alcool
Beaucoup de gens sont assez malheureux pour se tourner vers des sources de réconfort malsaines telles que l’alcool. Pour ces personnes, le lithium orotate peut réduire les envies.
Dans une étude, 42 patients d’un établissement de rééducation pour alcoolisme ont reçu des doses quotidiennes d’orotate de lithium pendant six mois. Selon l’étude, “10 des patients n’avaient pas rechuté depuis plus de trois ans et jusqu’à dix ans, 13 patients étaient restés sans rechute pendant 1 à 3 ans et les 12 restants avaient eu une rechute entre 6 et 12 mois”. Ces derniers patients n'avaient malheureusement pas continué leur prise de lithium orotate, pensant qu'il n'était pas assez efficace. Ce qui est dommageable, bien évidemment.
Les chercheurs ont conclu que l’orotate de lithium était utile pour améliorer les situations dans lesquelles l’alcool est à l’origine de problèmes. D’autres études ont confirmé que le lithium peut aider à maintenir la sobriété.
Ne vous y méprenez pas, demandez de l’aide si vous êtes alcoolique ou toxicomane. Cependant, le lithium peut aider à maintenir le cap.
Sources de lithium
Tout comme le calcium et le potassium, notre corps a besoin de lithium en tant que micronutriment. Cela fonctionne avec d’autres enzymes, minéraux et vitamines dans le corps. Vous pouvez obtenir du lithium grâce à un rééquilibrage alimentaire afin que cela soit efficace et en prenant des suppléments. Demandez conseil à votre conseiller en santé naturopathe.
Aliments contenant du lithium
Le lithium est naturellement présent dans les sols et les eaux souterraines du monde entier. Pour cette raison, les plantes absorbent le minéral en le prenant par les racines. Bien que la quantité de lithium trouvée dans les plantes dépend du sol dans lequel il a été cultivé, les options ci-dessous contiennent généralement des quantités plus importantes de cet élément nutritif.
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Plantes de la famille des solanacées comme les tomates et les poivrons, mais attention, je déconseille fortement aux personnes à type arthrosique ou ayant des douleurs articulaires.
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Aliments à base de céréales comme le riz brun, le sarrasin ou le millet
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Légumineuses comme les lentilles et les pois chiches
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Herbes
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Graines et noix , en particulier les pistaches
Suppléments
Bien que votre nourriture et votre eau contiennent probablement moins de lithium, les suppléments sont le moyen le plus simple d’incorporer une portion adéquate de lithium orotate dans votre alimentation. L’orotate de lithium et l’aspartate de lithium sont disponibles sans ordonnance en tant que suppléments nutritifs.
Beaucoup de gens préfèrent l’orotate de lithium à l’aspartate de lithium car la petite molécule d’orotate lui permet de traverser la membrane cellulaire, augmentant ainsi son pouvoir.
Votre corps produit naturellement de l’acide orotique dans le corps, il est donc facile à transformer physiologiquement. En tant que tel, il vous suffit de prendre de faibles quantités d’orotate de lithium pour avoir un impact positif sur votre santé physique et mentale.
Précautions et effets secondaires
De faibles quantités de lithium ne provoquent généralement pas d’effets secondaires indésirables, bien que vous puissiez rencontrer des troubles gastro-intestinaux, notamment des nausées et de la diarrhée, mais ces effets secondaires s'estompent avec le temps. Je vous suggère malgré tout de continuer sa prise.
Une toxicité au lithium peut survenir si prise en grande quantité. Les symptômes de toxicité au lithium légers à modérés comprennent les nausées, les tremblements, l’apathie, la fatigue, la faiblesse musculaire et les douleurs d’estomac. Des quantités plus importantes peuvent également avoir des effets indésirables sur les fonctions rénale et thyroïdienne. Je le rappelle, cela n'est pas le cas du lithium orotate.
Par contre, le lithium ne doit pas être pris par des personnes souffrant de maladie rénale ou de maladies de la thyroïde nécessitant des médicaments, ni par les enfants, ni par les femmes enceintes ou qui allaitent, sauf indication contraire de leur thérapeute. De plus, les personnes souffrant de problèmes cardiaques nécessitant des inhibiteurs de la MAO doivent en discuter avec leur praticien de santé.
Certaines preuves suggèrent que l’aspartate est une excitotoxine, qui peut se lier aux cellules nerveuses et causer des dommages si vous prenez de l’aspartate de lithium, en particulier en trop grande quantité. C'est pour cela que je préconise l'orotate de lithium.
De plus, si vous prenez plusieurs suppléments d’orotate tels que l’orotate de magnésium, l’orotate de calcium ou l’orotate de zinc, ainsi que l’orotate de lithium, vous pouvez vous retrouver avec des niveaux trop élevés d’acide orotique dans votre corps, ce qui peut entraîner des problèmes de santé. Demandez conseil à votre conseiller en santé naturopathe, il saura vous orienter.
Des études de sécurité suggèrent qu’entre 50 et 100 mg/kg (milligrammes par kilogramme) de poids corporel sont sans danger, ce qui équivaut à 2 250 à 4500 mg d’acide orotique pour 46kg de poids corporel.
Points à retenir
Bien que peu connu du grand public, de nombreux experts de la communauté scientifique comprennent que le lithium est un nutriment dont nous avons besoin pour une santé optimale.
Les bienfaits neuroprotecteurs du lithium orotate découragent le rétrécissement du cerveau, réduisant ainsi le risque de maladies liées au vieillissement. Il est également connu pour améliorer les capacités de réflexion (“fonction cognitive”) et renforcer votre capacité à vous concentrer.
Chez les personnes en convalescence pour alcoolisme, le lithium peut réduire les envies de boire.
En plus d’être utile pour équilibrer l’humeur et améliorer la santé du cerveau, le lithium orotate offre de nombreux autres bienfaits pour la santé peu connus. Ce lithium contribue à la santé du cœur, des os et du système immunitaire.
Ce lithium peut également réduire la fréquence à laquelle certaines personnes souffrent de certains types de maux de tête (c’est-à-dire les céphalées en grappes).
Les formes courantes de lithium comprennent le carbonate de lithium, le citrate de lithium, l’aspartate de lithium et l'orotate de lithium. Bien entendu, je vous suggère cette dernière forme de lithium qui est moins toxique et mieux assimilée, traversant efficacement la barrière hémato-encéphalique.
À mesure que les chercheurs étudieront les bienfaits et les effets secondaires du lithium orotate, nous en apprendrons davantage sur le potentiel considérable de cet oligo-élément pour améliorer la santé et le bien-être.
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Infections chroniques et biofilms bactériens
- Par vogot
- Le 31/08/2020
Durant ces 20 dernières années, les microbiologistes ont pris conscience que le mode de croissance bactérien utilisé en laboratoire avait ses limites. En effet, dans leur environnement naturel, les micro-organismes sont attachés à une surface, organisés en communautés structurées, et englobés dans une matrice d’exopolysaccharide. Ce mode de développement, appelé biofilm, a pris une importance toute particulière lorsqu’il a été établi qu’il était impliqué dans un grand nombre d’infections bactériennes. Que de temps perdu !
Les exopolysaccharides ou EPS sont des polysaccharides secrétés par certaines bactéries. Ils peuvent être définis comme de longues molécules formées de l'enchaînement de motifs similaires en l'occurrence de glucides appelés couramment sucres.
Avez-vous entendu parler de biofilms bactériens?
Parfois, en cabinet naturopathe, vous entendrez parler d'infections bactériennes ou fongiques au sein de votre microbiote et votre naturopathe pourra apporter des solutions efficaces pour y remédier.
Mais savez-vous que face à vos défenses immunitaires, ces bactéries ont appris à s’organiser en une société parfaitement maîtrisée et résistante. Ce sont les biofilms.
Qu’est-ce qu’un biofilm bactérien?
Un biofilm bactérien est une matrice composée de bactéries et champignons présents dans votre corps qui se sont organisés pour former un tissu extrêmement résistant, recouvrant les parois de vos muqueuses. Ils forment une barrière pratiquement infranchissable un peu comme un ciment ou un maillage.
Les biofilms bactériens sont capables de s’adapter très vite à leur environnement, par exemple en modifiant la vitesse de leur métabolisme pour s’adapter au niveau d’oxygène environnant.
Ils s’adaptent et résistent aussi aux traitements antibiotiques et antifongiques connus en devenant plus forts et si besoin en régressant à l’état planctonique pour aller chercher une zone à coloniser dans votre corps plus favorable et hors de portée du traitement médicamenteux. C’est pour l’ensemble de ces raisons qu’ils sont aussi compliqués à éliminer. Ce sont les maladies de transfert, bien connues des naturopathes. Vous courrez de généraliste en spécialiste, et de spécialistes en spécialistes.
Certains biofilms sont dits complexes :
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ce sont les associations de bactéries d’espèces différentes qui communiquent entre elles pour s’organiser et se développer davantage dans le corps humain.
D’autres biofilms sont dits mixtes :
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ce sont les associations de bactéries et champignons qui là encore s’associent.
Comment se forme un biofilm bactérien?
Un biofilm se forme à la suite de traitements médicamenteux inadaptés, probablement par manque de temps donné à votre généraliste ou spécialiste qui aura survolé votre dossier médical (cela arrive trop souvent hélas), soit car pas assez suivi dans le temps, il en va de votre responsabilité, soit car ne ciblant pas efficacement l’agent pathogène par erreur de diagnostic, soit car trop fréquent ce qui permet aux bactéries de s’adapter et d’organiser leur défense… Le candida albicans est un grand spécialiste de l’organisation en biofilm. Le staphylocoque doré aussi.
Quels troubles peut engendrer un biofilm ?
Un biofilm présent chez une personne peut être directement responsable de nombreux troubles inflammatoires chroniques.
Je peux notamment citer :
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troubles ORL à répétition: sinusites, otites, angines, bronchites, rhinites,
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problèmes de peau comme :acné, psoriasis, mycoses,
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allergies multiples, diverses et variées,
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douleurs musculaires et/ou articulaires,
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dépression, troubles de la mémoire, baisse de la concentration, état dépressif, fatigue chronique, saute d’humeur, irritabilité,
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compulsions sucrées et prise de poids associée,
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caries, parodontites,
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affections uro-génitales chroniques: cystites, mycoses vaginales, vaginites,
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pathologies digestives comme le Syndrome du Côlon Irritable ou A.I.E. (Affection de l'Intestin Emotif), les colites, l’alternance diarrhée/constipation, une sensibilité aux gastro-entérites, une candidose chronique, le muguet.
Comment lutter contre un biofilm?
Pour lutter contre un biofilm bactérien, il faudra casser sa défense et la rendre perméable aux substances.
Votre naturopathe utilisera deux ou trois thérapies en alternance tous les quinze jours pour ne pas laisser aux bactéries le temps de s’organiser et de résister.
Les huiles essentielles, "bio" de préférence, sont efficaces pour cela. Particulièrement le laurier noble, le thym vulgaire à linalol, la cannelle de Ceylan, le romarin à cinéole, la sarriette des montagnes, le genévrier commun (rameau et baies).
Attention il ne faut pas utiliser ces huiles essentielles chez les enfants de moins de 12 ans. Demandez conseil à votre conseiller en santé.
Ensuite il apaisera l’inflammation locale grâce à un apport de curcumine qui est le principe actif principal du curcuma, grâce à une supplémentation: Super curcuma.
Il pourra aussi utiliser du jus d’aloe vera pour réparer et réhydrater les muqueuses.
Idéalement il apportera aussi à la muqueuse digestive son constituant essentiel qui est la phosphatidylcholine, plus connue sous le nom de «lécithine», que vous trouverez dans la somatropine naturelle, permettant d'améliorer votre masse musculaire et combattre la fatigue par un regain d'énergie.
Enfin il réensemencera le microbiote avec des probiotiques variés et de qualité, car si cette étape est oubliée, la colonisation se refera seule de façon anarchique et pourra selon le milieu environnant, prédisposer à l’émergence d’un nouveau biofilm… C’est le cas de tous les bébés naissants par césarienne.
Naturellement et normalement, le microbiote se fait grâce aux bactéries de la flore vaginale de la maman lors de la naissance par voie basse.
Mais, lors d’une césarienne, cet ensemencement naturel ne peut pas se faire et le bébé fabrique sa flore avec les bactéries présentes dans l’environnement de naissance, la plupart du temps à l’hôpital ou en clinique.
Votre naturopathe pensera à nourrir ce microbiote tout neuf pour les aider à s’installer et à se reproduire en leur donnant des fibres (légumes, fruits, légumineuses, psyllium blond).
Par ailleurs, souvenez-vous que vous avez de façon normale plus de bactéries que de cellules au sein de votre corps et que ce sont elles qui forment la majorité de votre système immunitaire.
Ce sont aussi elles qui font une partie du travail digestif en dégradant les nutriments que vous absorbez via les aliments. Sans elles, vous ne pourriez pas vivre. C’est surtout un état d’équilibre à conserver. La malbouffe détruit ces bactéries et avance la date d'échéance finale.
Rééquilibrer ses micronutriments
La complémentation micronutritionnelle est souvent nécessaire, car les apports nutritionnels recommandés ne sont pas satisfaits en raison des effets combinés de la faible densité en vitamines et minéraux essentiels des aliments industriels, de la pollution chimique environnementale et d'un niveau de stress psychologique sans cesse croissant.
Le naturopathe qui procède à ce rééquilibrage veille toutefois à éviter la supplémentation en fer, en magnésium et en calcium, car le fer est nécessaire à la plupart des bactéries pour se répliquer tandis que le calcium et le magnésium facilitent la croissance du biofilm généré par certaines souches bactériennes.
Lire également: "Toujours trop d’antibiotiques", "Microflore : quand le ventre va, tout va".
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Solanine: Douleurs articulaires et maux de tête
- Par vogot
- Le 31/08/2020
Vous souffrez d’inflammations diverses comme l'arthrite, les rhumatismes mais aussi des migraines et maux de tête que même les médicaments ne soulagent plus ? Et si c’était les solanacées ?
Dans un avis scientifique paru le 11 août 2020, l’Efsa (agence européenne de sécurité des aliments) met en avant un problème de santé lié aux glyco-alcaloïdes pour les nourrissons et les adultes gros consommateurs de pommes de terre. Hors, en naturopathie, cela fait quelques années que nous connaissons ce problème récurrent.
Qu'est-ce que la solanine?
La solanine est un glyco-alcaloïde présent, comme la chaconine, dans de nombreux légumes de la famille des Solanacées. Elle appartient à la famille chimique des saponines. C'est une substance au goût amer, généralement toxique.
Les glyco-alcaloïdes sont un groupe de composés contenant de l'azote. Ils sont naturellement présents dans diverses espèces de plantes cultivées et ornementales de la famille des solanacées.
Lorsqu'ils sont consommés en hautes concentrations, les glyco-alcaloïdes sont toxiques pour les humains.
Les glyco-alcaloïdes pourraient avoir évolué dans certaines espèces de plantes pour les protéger contre des prédateurs et des pathogènes comme les bactéries, les champignons, les virus, les insectes et les animaux. Les glyco-alcaloïdes confèrent aussi un goût particulier à certaines plantes. Par exemple, une faible concentration de glyco-alcaloïdes donne à la pomme de terre un goût recherché.
Différentes espèces de plantes contiennent différents glyco-alcaloïdes dont la toxicité varie pour les humains. Par exemple, les tomates contiennent deux glyco-alcaloïdes, soit l'alpha-tomatine et le déhydrotomatine, tandis que la pomme de terre contient de l'alpha-chaconine et de l'alpha-solanine. Les glyco-alcaloïdes présents dans la pomme de terre sont plus toxiques que ceux que contiennent la tomate et son plant.
Où trouve-t-on la solanine ?
La solanine est un composé que l'on trouve dans les solanacées. Cette vaste famille de plantes comprend des légumes couramment consommés tels que l’aubergine, les pommes de terre, les tomates, les poivrons, les piments, le paprika et le poivre de Cayenne, les gombos …. mais aussi les bleuets, les airelles, les baies de goji et l'ashwaganda (Ginseng indien)…le tabac …
Cette famille, présente dans le monde entier et plus spécialement en Amérique du Sud, revêt une grande importance économique car beaucoup de plantes ornementales (pétunia, datura, tabac), industrielles (tabac) et surtout bon nombre de fruits et légumes (tomate, aubergine, piments, poivrons, pomme de terre…) en sont issus. À celles-ci s’ajoutent des plantes officinales, toxiques, voire hallucinogènes, que le folklore associe à des histoires mythologiques et aux rituels de sorcellerie, telles que la belladone, la jusquiame, la stramoine et la mandragore.
Le tabac, le pétunia et la morelle douce-amère constituent des exemples de solanacées non comestibles.
Quels sont les effets indésirables ?
Les effets indésirables pour la santé causés par l'ingestion de glyco-alcaloïdes en plus grande quantité sont habituellement provoqués par la consommation courante de pommes de terre abîmées ou dont l'aspect est altéré, ainsi que les pommes-de-terre actuelles, traitées par phyto-sanitaires (p. ex., en présence de germes, de verdissement et de meurtrissures). Une sensation d'amertume ou de brûlure dans la bouche, des signes semblables à ceux de la grippe tels que la nausée, les vomissements, les crampes abdominales et gastriques ainsi que la diarrhée comptent au nombre des symptômes liés à l'intoxication par les glyco-alcaloïdes issus de la pomme de terre.
Dans les cas plus graves d'intoxication par les glyco-alcaloïdes, une variété d'effets neurologiques peut se manifester (la somnolence, l'apathie, l'agitation, les tremblements, la confusion, la faiblesse et les perturbations de la vue).
Quelques décès attribués à l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus de la pomme de terre, des feuilles de leurs plants et des baies de pommes de terre ont été signalés.
Il n'existe que peu de données sur lesquelles fonder l'évaluation des effets d'une exposition à long terme à de faibles concentrations de glyco-alcaloïdes. Cependant, nous savons que le fait que les pommes de terre soient consommées régulièrement par des millions de personnes à l'échelle planétaire permet de présumer que les faibles concentrations de glyco-alcaloïdes normalement présentes dans les pommes de terre correctement conservées et manipulées suscitent une grande préoccupation. Ce n'est pas tant la quantité qui compte, serait-elle infime, mais la consommation à long terme, comme cela se retrouve dans les pathologies liées aux toxines.
Que pouvez-vous faire ?
Si votre terrain génétique ou pathologique indique une faiblesse arthrosique (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, fibromyalgie ou à tendance arthritique), sachez que la cuisson (c'est-à-dire la cuisson au four, par ébullition, par friture, au four à micro-ondes) ne réduit pas dans une grande mesure la concentration en glyco-alcaloïdes des aliments.
Toutefois, il est possible de prendre certaines mesures pour réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes dans les plantes alimentaires. Seules les consignes concernant les pommes de terre, les aubergines et les tomates sont présentées ci-dessous, car ces aliments sont consommés en quantités relativement plus élevées que les autres plantes alimentaires qui contiennent des glyco-alcaloïdes.
Réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus des pommes de terre
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Conservez les pommes de terre dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière pour réduire la formation de glyco-alcaloïdes.
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Coupez et jetez toute partie de la pomme de terre verdie, abîmée (portant des entailles ou des meurtrissures), qui présente des signes de pourriture ou de germination. Lorsqu'une pomme de terre est gravement altérée, jetez-la.
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Pour réduire la concentration de glyco-alcaloïdes, pelez les pommes de terre, c'est essentiel, même si elles sont issues de l'agriculture biologique.
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Ne tenez pas pour acquis que la concentration en glyco-alcaloïdes d'une pomme de terre a diminué si la couleur verte s'estompe après un séjour dans un endroit sombre.
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Évitez de consommer les germes, les fleurs et la chair en périphérie des yeux des pommes de terre.
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Ne mangez pas de pommes de terre crues ou cuites lorsque celles-ci ont un goût amer ou qu'elles provoquent une sensation de brûlure dans la bouche.
Réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus des tomates
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Consommez des tomates bien mûres, car la concentration de glyco-alcaloïdes diminue au fil de la maturation et du mûrissement du fruit.
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Vous devriez toujours enlever le pédoncule car c’est là que se trouve la solanine.
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Consommez avec modération les tomates vertes et les produits qui en contiennent.
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Ne consommez pas les parties aériennes des plants de tomates (la tige et les feuilles).
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Prudence avec les tomates encore vertes car elles contiennent également de la solanine dans le fruit: on peut s’attendre à des troubles dès qu’on en a mangé 80 grammes. Une consommation de 1 à 4 kg peut déjà être fatale.
Concernant les aubergines
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Il est conseillé de laisser mûrir les aubergines dures et pas encore à maturité avant la préparation. Cela diminue encore la teneur en solanine.
La solanine est présente dans les pommes de terre vertes, dans les germes et la peau de toutes les pommes de terre, dans les baies vertes (groseilles par ex.), ainsi que dans les tomates, les aubergines, les poivrons et les piments.
Je vous rappelle que la solanine est hydrosoluble, mais n’est pas détruite par la chaleur que la cuisson soit à l’eau, à sec ou en friture, qu’il s’agisse de préparation domestique ou industrielle, ne modifie pas sensiblement la teneur en solanine. En effet cette molécule n’est pas détruite durant la cuisson normale car elle commence à se décomposer à une température de 243 °C et son point de fusion est de 285 °C. La solanine n'est pas détruite par la cuisson, et n'est pas ventilée à l’intérieur du corps, mais doit être excrétée sous forme d'alpha-solanine. L'alpha-solanine est classée comme une neurotoxine. La plupart des «aliments» qui contiennent l’alpha-solanine contiennent aussi au moins 5 autres neurotoxines, y compris l’atropine et la nicotine.
Mes conseils
L’un des principaux problèmes attribués aux solanacées est l’arthrite. En fait, une personne sur trois arthritiques réagira mal aux solanacées. Je suis persuadé que l’arthrite est souvent mal diagnostiquée chez les personnes qui peuvent en fait seulement éprouver les effets de la consommation des solanacées.
De même que les alcaloïdes semblent influer sur le métabolisme du calcium, ces aliments peuvent retirer le calcium des os et le déposer dans les tissus mous, et provoquer de l’arthrite.
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Pour cette raison, je recommande fortement à toutes personnes atteintes d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde ou d’autres problèmes articulaires comme la goutte d’éliminer les solanacées de leur régime alimentaire.
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Pour ceux qui souffrent d’arthrite ou d’une maladie de l’arthrite liée, comme le lupus, les rhumatismes, et d’autres troubles de la douleur musculo-squelettiques les aliments ou plantes de la famille des solanacées peuvent peut être négativement affecter leur santé.
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De plus, si vous avez trop de chaleur au niveau du foie, il faudra éviter pendant quelques temps certains aliments de la famille des solanacées qui provoquent une chaleur (« Pitta » en médecine Ayurvédique). Ces aliments sont « trop chauffants ».
Faites un test
Si vous voulez savoir si les solanacées vous affectent, relevez le défi d’un mois et pour les plus courageux 3 mois ! Évitez tous les solanacées pendant 1 à 3 mois ainsi que les aliments et produits notés ci-dessous.
Au bout de ce laps de temps commencez à réintroduire un aliment de la famille des solanacées (un à la fois).
Tenez un carnet alimentaire et prenez note de toutes les douleurs, des raideurs , perte d’énergie, maux de tête, des problèmes respiratoires ou d’autres symptômes.
Il est vrai que l’abandon des solanacées pourra être beaucoup plus difficile que d’abandonner le gluten ou des produits laitiers. Mais faire le test ne serait-ce que pendant un mois peut s’avérer très utile !
L’élimination totale est une option, mais pour les personnes qui ne sont que légèrement sensibles, cela pourrait être juste assez de réduire la teneur en solanacées pour un rééquilibrage alimentaire, ou pour réduire les niveaux des divers produits chimiques problématiques en préparant correctement ces solanacées.
Si néanmoins, vous vous dirigez vers une réintroduction de quelques solanacées, n’oubliez pas de suivre tous les conseils donnés ci-dessus pour éliminer un maximum cette toxine de vos aliments.
Liste des aliments à éviter en cas de douleurs articulaires ou maux de tête
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tomates (toutes les variétés)
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pommes de terre (toutes les variétés)
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aubergine
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gombo
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poivrons (toutes les variétés telles que le poivron, la cire poivre, poivrons verts et rouges, piments, le poivre de Cayenne, le paprika, etc.)
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baies de Goji
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tomarillos (un fruit de prune originaire du Pérou)
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oseille
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airelle et bleuets (astéracée et non solanacées mais qui contiennent des alcaloïdes qui induisent l’inflammation)
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groseilles
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cerises de terre
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pepino (Melon)
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homéopathique « Belladonna »
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tabac
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paprika
Autres ingrédients / Produits à éviter
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Les remèdes homéopathiques contenant Belladonna (connu sous le nom belladone).
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Médicaments contenant de l’amidon de pomme de terre en tant qu’agent de charge.
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Fleurs comestibles: pétunia, calice vigne, jasmin jour, ange et les trompettes du diable.
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Atropine et scopolamine, utilisé dans des somnifères
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Les médicaments topiques contre la douleur et l’inflammation contenant capsicum (dans le poivre de Cayenne).
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Beaucoup de poudres de cuisson contiennent de l’amidon de pomme de terre
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Ne pas lécher les enveloppes, de nombreux adhésifs contiennent de l’amidon de pomme de terre
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Vodka (pommes de terre utilisées dans la production).
Conclusion : Alors faut-il éviter solanacées?
Je dirais que si vous essayez de guérir d’une maladie auto-immune (notamment la polyarthrite rhumatoïde, la fibromyalgie ou toute autre affection qui provoque des douleurs articulaires et l’inflammation qui est liée), éliminer les solanacées pendant 30 jours vaut vraiment le coup, vous pourriez être surpris par les avantages.
N’hésitez pas à consulter un naturopathe qui pourra vous aiguiller au mieux dans cette éviction et vous donner d'autres outils nécessaires.
Lire également: "Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet"
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Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet
- Par vogot
- Le 20/08/2020
Comme je l'écrivais dans l'article "Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !", à quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?
C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).
L'arthrose est une maladie articulaire fréquente, mais pas inévitable. Quelques règles de santé permettent de garder de bonnes articulations sans médicaments. Mais, si par malheur, le mal progresse, de nombreux traitements naturels le ralentissent pour ne pas passer par la case chirurgie et prothèse. Prenez soin de vos articulations, votre naturopathe peut vous y aider.
L'arthrose est une « maladie articulaire » fréquente. Outre la douleur, elle provoque une gêne au niveau de la mobilité de l'articulation touchée. Sans prise en charge, elle présente un risque d'aggravation nécessitant de la chirurgie et parfois la pose d'une prothèse. Heureusement, la médecine naturopathique propose aujourd'hui des traitements naturels pour prévenir et freiner la progression de la maladie.
Découverte de l'arthrose et des prises en charge naturelles pour éviter le médecin, l'hôpital et l'opération.
L'arthrose, qu'est-ce que c'est ?
L'arthrose est une atteinte chronique des articulations. Elle entraîne la destruction du cartilage et des douleurs. Celles-ci augmentent au cours de la journée. Ce sont principalement les articulations de la hanche, du genou, de la main et de la colonne vertébrale qui sont touchées. Cette maladie invalidante est proche de l'arthrite, caractérisée par des poussées inflammatoires.
Est-ce grave ?
L'arthrose est fréquente, mais pas grave. En effet, comme toutes les maladies invalidantes, elle entrave la qualité de vie du patient, mais n'engage pas son pronostic vital. Certaines améliorations dans l'hygiène de vie et certains traitements ralentissent son évolution. Cependant, au cours du temps, la mobilité du patient se détériore et la chirurgie s'envisage parfois pour mettre fin aux douleurs.
Les risques de l'arthrose
L'arthrose ne provoque pas de risques au niveau de la santé, dans le sens où il ne s'agit pas d'une pathologie par laquelle on peut mourir. Cependant, l'arthrose, comme tous les types de douleurs articulaires, est très invalidante. En effet, en l'absence de prévention, l'arthrose doit se traiter avec des médicaments pour soulager la douleur et, à terme, la chirurgie est souvent indispensable avec le placement d'une prothèse (pour les hanches et les genoux en général).
L'arthrose survient à quel âge ?
Le diagnostic clinique de l'arthrose arrive souvent vers 60 ans. C'est à la décennie suivante que la majorité des patients ont malheureusement recours à la chirurgie pour la pose d'une prothèse.
Cependant, vers 40 ans, l'arthrose commence à apparaître sur les radiographies, et ce, même sans douleurs aux articulations. Elle se dissimule, elle est vicieuse. Dans plus de 70 % des cas, la colonne lombaire est touchée. Les mains représentent 60 % des cas d'arthrose, le genou 30 % et la hanche ne représente que 10 %.
Les dégâts de l'arthrose sur le cartilage sont donc présents avant l'apparition de la douleur et des autres symptômes. La recherche d'une arthrose naissante dès la quarantaine permet alors de corriger les facteurs d'aggravation et d'établir un protocole de prévention de qualité. Cela permet une prise en charge rapide pour soulager les futurs symptômes, mais surtout pour limiter leur apparition. C'est aussi le rôle du naturopathe de déceler cette pathologie avant qu'elle ne survienne, grâce à une anamnèse ciblée, puis d'en diminuer les douleurs voir de l'éviter par un rééquilibrage alimentaire complété dans quelques cas, et selon l'avancée de la « maladie » par une supplémentation.
Quelles sont les causes de l'arthrose ?
L'arthrose, et les « maladies » des articulations en général, ont de multiples causes totalement établies. Les causes principales de la détérioration du cartilage sont souvent d'ordre physiques, métaboliques, environnementales, génétiques et hormonale, mais surtout alimentaires, comme nous allons le voir.
Quelles sont les causes physiques de l'arthrose ?
L'arthrose est une usure anormale du cartilage d'une articulation. En général, cette usure du cartilage se manifeste par des microfissures de surface puis de profondeur. Ces microfissures sont favorisées par des traumatismes répétés ou violents sur l'articulation et son cartilage. Les contraintes physiques, aussi appelées mécaniques, sont alors pleinement mises en cause dans l'apparition des douleurs articulaires.
Quelles sont les causes métaboliques de l'arthrose ?
Selon certaines observations épidémiologiques, le poids physique joue un rôle dans l'apparition des douleurs articulaires. En effet, l'obésité, et plus simplement le surpoids favorisent l'apparition de l'arthrose de la hanche et du genou. En médecine, l'obésité est un trouble métabolique qui doit être soigné dans un hôpital. En naturopathie, un suivi thérapeutique complété par un rééquilibrage alimentaire permet de palier aux carences et aux déséquilibres alimentaires, sources de l'arrivée de cette pathologie invalidante.
En plus de la contrainte physique exercée par le poids, l'obésité engendre l'apparition ou l'aggravation de l'arthrose en raison des adipokines qui se logent autour des articulations.
Les adipokines, ou adipocytokines, sont des cytokines sécrétées par le tissu adipeux. La première adipokine découverte a été la leptine en 1994. Depuis, des centaines d'adipokines ont été découvertes.
Les cytokines sont un ensemble hétérogène de protéines ou des glycoprotéines solubles. Elles jouent le rôle de signaux permettant aux cellules d'agir à distance sur d'autres cellules pour en réguler l'activité et la fonction.
Quelles sont les causes hormonales de l'arthrose ?
Les incidences hormonales de l'arthrose concernent principalement les femmes. En effet, au-delà de la cinquantaine, l'équilibre hormonal féminin change. C'est à ce même moment que l'incidence de l'arthrose augmente de manière exponentielle. Si le mécanisme de protection articulaire n'est pas encore connu par la médecine allopathique, il semble que les œstrogènes et la progestérone puissent avoir un effet protecteur contre la dégradation du cartilage. Or, à la ménopause, leur fabrication diminue. Là encore, le rôle du naturopathe est essentiel.
La prise de poids généralement observée à cet âge doit également être prise en considération dans les données épidémiologiques relatives aux facteurs hormonaux. En effet, la prise de poids accentue les contraintes physiques exercées sur les articulations et le cartilage. Ce qui explique notamment le nombre élevé de personnes âgées porteuses d'une prothèse de hanche ou de genou.
Quels sont les symptômes de l'arthrose ?
Les symptômes de la maladie arthrosique dépendent de l'articulation touchée. Dans tous les cas, elle provoque une douleur et une gêne fonctionnelle.
La douleur de l'arthrose est de type « mécanique ». C'est-à-dire que la douleur se déclenche au moment des mouvements. Dans la phase la plus grave de la pathologie, la douleur peut être permanente et aggravée par l'activité. Il s'agit alors d'une forme invalidante qui doit être traitée par la chirurgie, quand la médecine allopathique a épuisé les solutions chimiques.
D'une manière générale, la douleur apparaît lorsque l'articulation est soumise à un effort, il s'agit alors :
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de la marche pour une arthrose de la hanche ;
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de l'utilisation d'un escalier pour une arthrose du genou ;
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d'un port de charge pour une arthrose de l'épaule.
Au plus fort de la « maladie », la gêne fonctionnelle limite la mobilité de l'articulation touchée par l'arthrose. Cette gêne est variable suivant les cas. Elle est plus ou moins invalidante suivant l'activité du patient.
D'une manière générale, les articulations atteintes d'une maladie arthrosique ne sont ni rouges ni chaudes. En effet, ces deux symptômes traduisent des portées inflammatoires liées à l'arthrite, et non pas à l'arthrose. Cependant, les deux maladies articulaires peuvent être concomitantes dans les articulations des patients.
Comment la prévenir?
Tout d'abord, en prenant rendez-vous avec votre naturopathe qui vous donnera les conseils essentiels afin de diminuer, réduire, voir éviter cette pathologie. Il prendra le temps nécessaire afin de vous suggérer avant tout une modification de votre alimentation qui est, je le rappelle, à 65% la cause des pathologies. Cela n'est plus à démontrer.
L'arthrose est une maladie dégénérative de l'articulation et de son cartilage. Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables, d'autres, en revanche, préviennent l'apparition de la maladie et les traitements qui s'en suivent.
Les facteurs de risques qui peuvent être influencés sont :
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la prise ou la perte de poids ;
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la recherche physique d'une usure anormale d'une articulation et de son cartilage ;
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la pose d'une anamnèse, en prenant le temps nécessaire à la discussion, en cas de douleur ou de gêne (par votre naturopathe ou praticien de santé) ;
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l'observance d'un mode vie sain et d'une alimentation équilibrée, grâce au rééquilibrage alimentaire et dissocié.
Rappel : Les protéines se consomment au repas du midi, avec des légumes verts, et les féculents le soir avec des légumes verts. Ne jamais croiser dans un même repas, protéines et amidons. Quant aux fruits, ils seront consommés en dehors des repas. C'est une règle essentielle. Je vous invite à lire l'article: "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas".
Évitez impérativement, les plats cuisinés industriels ainsi que les « fast-food », trop riches en sucres et lipides en tous genres et souvent mal équilibrés, n'en déplaisent à certains nutritionnistes. Quant au Nutriscore, je n'ai pas la même vision des choses.
Evitez de préparer vos repas à l'avance
Une nouvelle mode venue des Etats-Unis, le Batch Cooking, voudrait vous faire croire que, préparer vos repas le week-end et notamment le dimanche, pour mieux les consommer la semaine serait bénéfique à une meilleure organisation. Sauf que la perte de minéraux et de vitamines de vos plats, même "faits-maison" stockés le plus souvent au réfrigérateur puis réchauffés au micro-onde, c'est un non-sens que je qualifierais d'incompréhensible. Autant acheter des plats cuisinés, le résultat ne serait pas pire.
Quel est le meilleur traitement pour l'arthrose ?
L'arthrose n'est plus une maladie incurable contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire. Il est tout à fait possible de limiter l'usure du cartilage ainsi que les douleurs. Grâce à certains composés naturels, la chirurgie et la prothèse ne sont plus des fatalités.
Voici un tour d'horizon
Quelle alimentation pour freiner la progression de l'arthrose ?
L'alimentation a un rôle essentiel sur la protection de la santé. Les articulations ne font pas exception. Certains aliments sont donc de nature à favoriser la bonne santé des articulations et du cartilage, tandis que d'autres sont délétères.
Retour sur cette alimentation pro-inflammatoire et anti-inflammatoire
Quels aliments à favoriser en cas d'arthrose ?
En cas de « maladie » arthrosique, il convient de favoriser une alimentation riche en minéraux, en vitamines et en antioxydants. Il faut également faire la part belle aux aliments dits « anti-inflammatoires ».
Pour la formation d'os et d'articulations solides, le calcium citrate et la vitamine D3, le magnésium marin et la vitamine B6 et le zinc présent dans la Cannelle de Ceylan sous forme d'aldéhyde ou dans Précurseur TSH sous forme de gluconate de zinc sont indispensables. Les produits laitiers en contiennent de bonnes quantités mais sont à éviter (sauf ceux fabriqués à partir de lait de brebis ou de chèvre, à consommer avec modération, si vous ne pouvez vous en passer). N'oubliez pas que les produits laitiers sont vos ennemis pour la vie et créeront avec le temps de l'ostéoporose. Par contre le "lait d'or" sera un partenaire et un allié essentiel à posséder chez vous. Il présente plus de 150 propriétés thérapeutiques, notamment antioxydantes, anti-inflammatoires et des propriétés anticancéreuses.
Les vitamines du groupe B et les antioxydants préservent les articulations. Ils se trouvent dans les fruits et légumes et dans les céréales complètes.
Du côté des aliments « anti-inflammatoires », il est opportun de consommer suffisamment de poissons gras, riches en oméga 3. Ils luttent contre les inflammations des articulations et contre la douleur. Bien entendu, évitez, là aussi, les gros prédateurs, riches en métaux lourds. Préférez de petits poissons sauvages comme le maquereau, l'anchois ou la sardine non issus d'élevages ou d'exploitations, même biologiques.
Aliments à éviter en cas d'arthrose ?
En cas d'arthrose, il est indispensable d'éviter l'inflammation des articulations. De même, l'alimentation limite l'inflammation générale de l'organisme, comme c'est souvent le cas lors du diabète ou de l'obésité.
Par conséquent, pour les troubles articulaires, l'alimentation sera, autant que possible, dépourvue de sucre blanc, de riz blanc, de farine blanche, de sel blanc, dans la mesure du possible, là encore, évitez tout ce qui est raffiné donc dépourvu de sels minéraux et de vitamines ainsi que les boissons sucrées, les plats transformés ou industriels, les additifs alimentaires, mais également les alcools forts et le café fort et surtout en capsules d'aluminium. Ces aliments, une fois digérés difficilement, créent des inflammations et des déchets pro-inflammatoires qui détruisent vos cellules.
Et les compléments alimentaires efficaces ?
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Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.
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L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).
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L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).
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L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).
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Le complexe vitamine B est nécessaire au fonctionnement efficace de l'organisme.
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La formule Vitaminéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.
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Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulaires, les plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.
Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.
Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.
Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.
La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus, que le sulfate de glucosamine standard.
D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.
Une gamme d'anti-inflammatoires sous forme liquide en gemmo-phytothérapie existe également. Elle a le privilège d'être mieux acceptée par les patients qui ont des difficultés à avaler les gélules.
Et le petit nouveau, le CBD...
Vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.
Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD sous forme de comprimés à sucer, de liquide et de gélules 10mg ou 25 mg est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes.
Une sorte de cannabis light, cannabis thérapeutique désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques.
Je vous suggère la lecture de cet article: "CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle".
Les plantes à consommer pour limiter les douleurs de l'arthrose ?
Pour soulager l'arthrose, diminuer la douleur ou favoriser la souplesse des articulations, la nature offre plusieurs traitements.
L’ortie peut être utilisée pour soulager l'arthrose. Reminéralisante, l'ortie favorise la reconstitution du cartilage. Cette plante est également connue pour son effet anti-inflammatoire naturel.
La prêle agit d'une manière similaire à l'ortie pour lutter contre les symptômes de l'arthrose. Elle soulage les douleurs causées par la maladie arthrosique. La plante, aussi appelée « queue de rat », apporte une action anti-inflammatoire tout au long de la journée.
Les feuilles de cassis possèdent aussi une action anti-inflammatoire pour soulager les douleurs d'une articulation. Cette plante est recommandée dans le traitement des douleurs articulaires liées à l'arthrose, au rhumatisme et à l'arthrite.
Enfin, l'harpagophytum, comme nous l'avons vu ci-dessus, diminue la sensibilité des articulations à la douleur. Cette plante apporte une amélioration importante dans la souplesse des mouvements. Le traitement doit être utilisé sur le long cours pour apporter une évolution positive mesurable. Demandez conseil à votre naturopathe.
Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.
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Neurotransmetteurs et humeurs
- Par vogot
- Le 14/08/2020
Je vous ai déjà parlé des humeurs et des liquides humoraux. En fin de page je vous donnerai les liens vers ces articles.
Les neurotransmetteurs sont les messagers chimiques de notre corps.
Avant tout, voici quelques idées reçues sur les neurotransmetteurs.
Idée reçue numéro 1 : Les niveaux de neurotransmetteurs sont forcément les mêmes chez tout le monde.
Non ! Il y a des niveaux différents et certaines personnes peuvent même être en carence ! Par exemple une personne dépressive peut être carencée en dopamine et sérotonine. Ce n’est pas forcément un trait de caractère, ni une hérédité. Il faut donc chercher un peu plus loin et voir comment on peut agir grâce aux neurotransmetteurs pour aider la personne.
Idée reçue numéro 2 :Un neurone secrète un seul neurotransmetteur.
Encore Non ! C’est ce qu’on a longtemps pensé mais en réalité, un neurone peut secréter plusieurs types de neurotransmetteurs.
Idée reçue numéro 3 : Ce sont la dopamine et la sérotonine les plus importants.
Encore et encore non ! Ce n’est pas qu’il y en ait de plus important, mais les neurones qui utilisent le GABA et le glutamate comme neurotransmetteurs sont utilisés par plus de 80 % des neurones du cerveau ! De plus c’est le GABA et le glutamane qui ont l’action la plus importante sur le système nerveux central (SNC) comme inhibiteur et comme excitant.
Les neurotransmetteurs et les neurones
Ils sont libérés par les neurones (et parfois par les cellules gliales) agissant (au niveau des synapses) sur d’autres neurones, appelés neurone post-synaptiques, ou, plus rarement, sur d’autres types de cellules.
La molécule libérée par un neurone lors d’une stimulation se fixe à un récepteur sur un autre neurone, ce qui entraîne la transmission de l’influx nerveux, ou à un récepteur sur une cellule cible, ce qui entraîne divers effets dans un organe.
A part l’acétylcholine, ce sont tous des acides aminés (ou amines) donc des protéines.
On a identifié plus de 60 molécules qui agissent comme des neurotransmetteurs.
Parmi celles-ci, il y en a six très importantes : l’acétylcholine donc, la dopamine, la sérotonine, le glutamate, le GABA (pour acide gamma-aminobutyrique) et la norédraline.
Je vais vous montrer comment ils agissent.
L’acétylcholine : l'excitateur
L’acétylcholine est un neurotransmetteur très répandu. Son rôle est de déclencher la contraction des muscles, ainsi que de stimuler l’excrétion de certaines hormones. De ce fait, elle fait partie des “excitateurs”.
Au niveau des émotions et des besoins, l’acétylcholine est impliqué dans l’éveil, l’attention, la soif, la colère, l’agressivité et la sexualité.
La dopamine : le positivisme
La dopamine est un neurotransmetteur qui est joue sur l’humeur et le renforcement positif, mais a contrario sur les dépendances. Elle aide aussi au contrôle du mouvement et de la posture. Les hommes sont plus touchés par la carence en dopamine.
La sérotonine : l'humeur et la douleur
La sérotonine (ou 5-hydroxytryptamine (5-HT)) contribue à réguler diverses fonctions comme la température, l’appétit, le sommeil, l’humeur et la douleur. Elle est synthétisée à partir du tryptophane qui entre pour une petite partie dans notre alimentation.
La sérotonine pourrait agir dans le système nerveux central en contre-balançant les effets de la dopamine.
La sérotonine interviendrait aussi lors du processus du vieillissement.
Le glutamate : la mémoire
C’est un excitateur majeur qui participe au bon fonctionnement cérébral et en particulier la mémoire et l’apprentissage.
Le GABA : l'anxiété
Le GABA est un neurotransmetteur très répandu dans le cortex. Son rôle porte sur le contrôle moteur, la vision et quelques autres fonctions.
Au niveau des humeurs, il agit sur l’anxiété.
La noradrénaline : le sommeil et l'apprentissage
La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour le sommeil et les rêves, pour l’attention et l’apprentissage.
La noradrénaline est aussi une hormone où libérée dans les vaisseaux sanguins, elle agit sur la contraction du coeur (fréquence cardiaque) et des vaisseaux sanguins.
Neurotransmetteurs et maladies
Certaines maladies sont directement ou en partie liées à une carence d’un ou de plusieurs types de neurotransmetteurs.
Par exemple, la maladie d’Alzheimer est directement liée à une carence d’acétylcholine dans certaines régions du cerveau, ainsi que le glutamate dont la carence se fait sentir au niveau de la mémoire des malades.
La dépression et les comportements agressifs sont eux aussi directement sous l’influence d’une carence en neurotransmetteurs. Il s’agit ici de la noradrénaline et de la sérotonine.
La dopamine, elle est reliée à la rigidité musculaire caractérisée de la maladie de Parkinson. On retrouve aussi sa carence dans les cas de dépendances mais aussi dans le syndrome de Gilles de la Tourette et dans la schizophrénie.
Enfin on a remarqué qu’administrer des médicaments augmentant le niveau de GABA dans le cerveau permet de traiter les crises d’épilepsie (car agissant sur la contraction musculaire), ainsi que pour calmer les tremblements des gens atteints de la maladie de Huntington.
Quelques réponses naturelles aux déficiences de neurotransmetteurs
Griffonia et sérotonine
La Griffonia contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.
Le 5-HTP est une molécule que l'on trouve en grande quantité, à l'état naturel, dans les graines de la griffonia simplicifolia, un arbuste africain. Il s'agit d'un acide aminé très particulier qui, habituellement, est fabriqué par notre organisme à partir d'un autre acide aminé un peu plus connu : le tryptophane, lui-même très présent dans les aliments protéinés. Mais on peut aussi en fournir directement à notre organisme, pour gagner une étape vers la minceur et la bonne humeur.
Les antidépresseurs de synthèse, par exemple, agissent sur la sécrétion de sérotonine pour moduler l'humeur ! Eh bien le 5-HTP aussi, avec l'avantage d'être naturel et, par conséquent, de ne pas présenter les mêmes effets indésirables. L'organisme se charge, avec le 5-HTP qu'on lui fournit, de fabriquer de la sérotonine pour retrouver la sérénité…Acétyl L-carnitine et mémoire
Acétyl L-carnitine est la forme de L-carnitine la plus absorbable, un acide aminé responsable du transport des acides gras jusqu’aux mitochondries des cellules. À l’intérieur des mitochondries, les acides gras prennent part aux réactions biochimiques qui produisent de l’énergie. Cette énergie est ensuite utilisée lors de l’exercice physique.
Grâce à ses groupes acétyles, l’ALC peut traverser la barrière hémato-encéphalique afin d’être utilisée pour produire de l’acétylcholine, le neurotransmetteur de la mémoire.
Gattilier et dopamine
Le gattilier est un excellent régulateur du système hormonal chez la femme (au niveau de l'hypophyse et de la régulation de l'hormone LH), galactagogue (favorise la lactation). Certains principes actifs de la plante ont un effet dopaminergique en se fixant aux récepteurs D2 à la dopamine.
Sélénium et vitamine C
Le sélénium est un oligo-élément antioxydant qui intervient dans le métabolisme des radicaux libres et d'autres substances produites par l'oxydation des lipides au niveau des membranes cellulaires. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme au niveau du foie et contribue au maintien des muscles squelettiques et cardiaques et des spermatozoïdes. La vitamine C contribue à la production de neuromédiateurs appelés dopamine et noradrénaline, du collagène - une protéine de soutien présente dans la peau et dans les os, dont elle constitue la trame - et de la carnitine - qui permet aux cellules d’utiliser les graisses à des fins énergétiques. Une supplémentation en vitamines C et en sélénium, permet d'augmenter la réponse immunitaire en limitant le stress oxydatif.
Mélatonine et sommeil
La mélatonine est une hormone naturelle produite par la glande pinéale. La supplémentation en mélatonine soulage efficacement les troubles du sommeil.
Somatropine et anxiété
La somatropine naturelle augmente la libido, agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.
Lire également: "Améliorez naturellement votre humeur". "Dans notre corps... nichons la bonne humeur". "Surpoids, anxiété, humeur dépressive, le rôle-clef de la sérotonine". "Les aliments qui déclenchent la mauvaise humeur".
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L’œuf : statut protéique parfait
- Par vogot
- Le 14/08/2020
Vous connaissez surement cette question: Qui de la poule ou de l'œuf était là le premier? Sans faire le Caliméro, je ne m'engagerai pas dans cette voie, un tantinet verglassée. Ils sont pourtant là depuis la nuit des temps.
Les œufs sont connus pour être riches en nutriments, c’est pourquoi on les cuisine sous toute forme de recettes. D’autres les utilisent en cosmétiques. Quand je suis entré en formation de naturopathie, il y a quelques années, déjà, mes formateurs faisaient la part belle à cette protéine mise sur la première marche du podium.
Végétaliens et végans
Pour les végétaliens et les végans, les graines de chia [Prononcer TCHIA], sont une alternative aux œufs et pourront les remplacer efficacement. Les graines de chia sont une source naturelle d'oméga-3 végétal, de minéraux et de fibres. Intégrez ce superaliment à votre alimentation quotidienne !
Pensez également à compenser les risques de carences avec la vitamine B12.
Quelques bienfaits des œufs pour votre santé
Si vous êtes adepte des œufs et de leurs bienfaits, vous ne les connaissez peut-être pas tous ! Voici une petite liste qui vous aidera peut-être à profiter de cet aliment sous toutes ses formes.
Aliments très nutritifs
Les œufs comptent parmi les aliments les plus nutritifs de la planète. Un œuf entier contient tous les nutriments nécessaires pour transformer une seule cellule en poussin.
Un gros œuf à la coque contient :
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Vitamine A : 6 % de l’ANR
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Folate : 5 % de l’ANR
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Vitamine B5 : 7 % de l’ANR
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Vitamine B12 : 9% de l’ANR
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Vitamine B2 : 15% de l’ANR
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Phosphore : 9 % de l’ANR
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Sélénium : 22 % de l’ANR
Les œufs contiennent également des quantités importantes de vitamine D, vitamine E, vitamine K, vitamine B6, calcium et zinc.
Le tout avec 77 calories, 6 grammes de protéines et 5 grammes de graisses saines.
Les œufs contiennent également divers oligo-éléments importants pour la santé. En fait, les œufs sont pratiquement une nourriture parfaite. Ils contiennent un peu de presque tous les nutriments dont vous avez besoin pour votre santé.
Aliments riches en cholestérol sans affecter le taux de cholestérol sanguin
Il est vrai que les œufs sont riches en cholestérol. En fait, un seul œuf en contient 212 mg, ce qui représente plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé de 300 mg. Cependant, il est important de garder à l’esprit que le cholestérol dans l’alimentation n’augmente pas nécessairement le cholestérol dans le sang. Certains médecins voyant votre taux de cholestérol élevé, vous suggère par erreur ou méconnaissances, de manger moins d’œufs, voir de les supprimer de votre alimentation. Quelle hérésie !
Le foie produit en fait de grandes quantités de cholestérol chaque jour.
Lorsque vous augmentez votre consommation de cholestérol alimentaire, votre foie produit tout simplement moins de cholestérol pour l’équilibrer. Oui, le corps humain est bien constitué.
Néanmoins, la réponse à la consommation d’œufs varie d’un individu à l’autre :
Dans 70 % des cas, les œufs n’augmentent pas du tout le cholestérol. Dans les 30 % restants (appelés ” hyperrépondants “), les œufs peuvent légèrement augmenter le cholestérol total et le cholestérol LDL. Cependant, les personnes atteintes de troubles génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale ou une variante génétique appelée ApoE4 peuvent vouloir limiter ou éviter les œufs.
Augmentation du cholestérol HDL (le “bon” cholestérol)
HDL signifie high-density lipoprotein. On l’appelle souvent le “bon” cholestérol.
Les personnes qui ont des taux plus élevés de HDL ont généralement un risque plus faible de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’autres problèmes de santé.
Manger des œufs est un excellent moyen d’augmenter le HDL. Dans une étude, la consommation de deux œufs par jour pendant six semaines a augmenté les taux de HDL de 10 %.
Protection contre les maladies cardiovasculaires
Un œuf contient près de 25 % de l’AJR pour le sélénium, ce qui en fait l’une des meilleures sources alimentaires du minéral. Le sélénium est un puissant anti-inflammatoire qui a été directement lié à certains cas de maladies cardiovasculaires et d’arrêts cardiaques causés par une carence en minéraux.
Une étude publiée dans l’International Journal of Cardiology a révélé que la supplémentation en sélénium, combinée à la CoQ10, a entrainé une diminution impressionnante de 50 % des décès dus à des incidents cardiovasculaires chez les personnes âgées.
Source précieuse de choline
La choline est un macronutriment essentiel à plusieurs fonctions physiologiques importantes, notamment le développement neurologique, la fonction nerveuse, le contrôle musculaire et le métabolisme. La choline ne figure sur aucune étiquette nutritionnelle, et beaucoup d’entre vous ne sont pas au courant des avantages importants de ce nutriment.
Les œufs sont l’une des sources alimentaires les plus riches en choline. Un œuf de taille moyenne contient environ 100 mg de choline. Il n’y a pas de directives strictes sur la prise quotidienne de choline, mais il est recommandé aux femmes de prendre 425-500 mg de choline par jour, sauf si elles sont enceintes ou allaitent, auquel cas c’est un peu plus. Je conseille aux hommes adultes de prendre environ 550 mg par jour. Un œuf par jour vous permet d’atteindre cet objectif.
Protection de vos yeux contre la dégénérescence liée à l’âge
Malheureusement pour beaucoup d’entre vous, la dégénérescence maculaire est une partie presque inévitable du vieillissement. “Presque” inévitable, car certains nutriments peuvent aider à stopper ce processus dégénératif ou même à l’empêcher complètement. Deux de ces nutriments sont la lutéine et la zéaxanthine, que l’on trouve en abondance dans les jaunes d’œufs. Pour les végétaliens, il existe un complément alimentaire, antioxydant qui fait fonction de protection de votre vision: Eyes Protect.
Des acides aminés qui créent la protéine parfaite
Les œufs sont considérés comme l’une des sources les plus parfaites de protéines disponibles. La qualité globale d’une protéine est évaluée à l’aide de trois critères différents : la composition en acides aminés, la biodisponibilité des acides aminés et la digestibilité. Les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines. En tout, il y en a vingt et un, dont neuf que votre corps ne peut produire seul et qu’il doit obtenir de sources alimentaires. Les œufs sont riches en protéines, ce qui leur donne un statut protéique parfait.
Perte de poids
Non seulement l’œuf vous fournit les acides aminés nécessaires, mais il vous remplit également et vous donne de l’énergie, avec seulement 75 calories par œuf (de taille moyenne). Des études montrent que les personnes qui mangent des œufs au petit-déjeuner, par rapport aux céréales, consomment moins de calories pendant la journée parce qu’elles se sentent plus rassasiées et ont des niveaux d’énergie plus élevés pour les soutenir tout au long de la journée.
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Maladies auto-immunes et lupus
- Par vogot
- Le 14/08/2020
Les maladies auto-immunes représentent aujourd’hui la 3e cause de morbidité après les affections cardio-vasculaires et les cancers.
Ces maladies résultent d’un dérèglement du système immunitaire qui va attaquer l’organisme de l’intérieur comme s’il s’agissait d’un corps étranger.
Elles sont en recrudescence et on en parle de plus en plus. C’est un fait inquiétant, mais révélateur du fait qu’elles s’installent malheureusement de plus en plus dans notre paysage santé et bien-être.
Comprendre la maladie auto-immune
Les maladies auto–immunes résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui va alors s’attaquer aux constituants normaux de l’organisme.
Il existe deux types de maladies auto-immunes :
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systémiques
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spécifiques d’organes et parmi elles :
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Lupus érythémateux disséminé
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Polymyosite
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Sclérodermie
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Artérite temporale
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Syndrome de Sharp
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Polyarthrite rhumatoïde
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Syndrome de CREST
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Thyroïdite de Hashimoto
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Maladie de Basedow
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Diabète de type 1
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Maladie d’Addison
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Anémie hémolytique
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Hépatite auto-immune
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Gastrite de type 1 et Anémie de Biermer
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Myasthénie
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Pemphigus
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Syndrome de Gougerot-Sjögren
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Maladie Coeliaque
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Maladie de Biermer
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Syndrome de Goodpasture
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Cirrhose biliaire primitive
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Dermatite herpétiforme
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Maladie de Wegener
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Vitiligo
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Maladie de Crohn
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Rectocolite hémorragique
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Cystite interstitielle
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Maladie de Behçet
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Neuromyotonie
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Psoriasis
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Sclérose en plaque
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Eczéma
Parmi cette liste, certaines sont plus courantes que d’autres.
Une même maladie auto-immune peut attaquer différents organes
En effet, le syndrome de Gougerot-Sjögren qui est une maladie auto-immune qui s’attaque aux glandes qui produisent des sécrétions (lacrymales, salivaires, sébacées) peut également toucher les articulations, les reins, les poumons, etc. Deux mêmes personnes peuvent avoir des symptômes complètement différents, tout en ayant la même maladie.
Bien qu’une maladie auto-immune touche le système immunitaire, elle s’exprime sous différentes formes.
L’évolution de la maladie est très complexe. Elle dépendra de l’individu, de sa génétique, mais aussi par son comportement selon les organes visés, son environnement et surtout son alimentation, principe qui ne peut plus être mis en doute.
La médecine allopathique dans l’impasse
Les solutions que propose la médecine allopathique n’ont pas toujours les effets escomptés et les effets secondaires sont inquiétants.
La naturopathie aurait à l’inverse des pistes.
Le système immunitaire défend notre corps contre les infections et les cellules cancéreuses. Cette défense peut être défectueuse par insuffisance, à un ou plusieurs niveaux, de son fonctionnement. On parle alors de déficit immunologique.
Elle peut aussi être défectueuse par excès : le système immunitaire s’attaque aux cellules ou constituants de notre propre corps. Il s’agit alors de maladies auto-immunes.
Un système immunitaire défaillant peut en être la cause
Normalement, le système immunitaire reconnaît les constituants de l’organisme dans lequel il exerce ses fonctions et ne l’attaque pas. Lorsque il se dérègle par excès, il y a production d’auto-anticorps dirigés contre l’organisme auquel il appartient, provoquant l’apparition de maladies auto-immunes.
Parmi les autres causes probables: médicaments et vaccins, mais également alimentation déséquilibrée, ou mal associée.
Origines multiples
Elles peuvent être provoquées par certains médicaments qui dérèglent le système immunitaire.
Elles peuvent aussi être induites par les vaccinations massives.
Autre paramètre à prendre en considération: l’alimentation.
Notre mode de nutrition actuel favorise en effet une perméabilité anormale de l’intestin grêle et la formation de déchets alimentaires et bactériens dangereux qui, en franchissant les « mailles élargies » de la muqueuse intestinale, comme les LGS (Leaky gut syndrome), peuvent provoquer des réactions immunologiques néfastes.
On distingue deux types de maladies auto-immunes
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Les Maladies auto-immunes spécifiques d’organes
Le diabète insulino-dépendant. Il est causé par un dérèglement du système immunitaire. Et s’attaque aux cellules pancréatiques qui fabriquent l’insuline.
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La thyroïdite d’Haschimoto: La glande thyroïde ainsi que les glandes surrénales peuvent être atteintes de la même façon ainsi que les surrénales.
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Ménopause précoce: Ce sont les ovaires qui sont atteints.
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Stérilité: Le dérèglement touche les testicules.
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Maladies sanguines auto-immunes: Ces maladies détruisent les globules rouges, les globules blancs ou les plaquettes.
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Certaines maladies neurologiques (comme la sclérose en plaques), respiratoires, rénales, cutanées et digestives (maladie de Crohn, recto-colite hémorragique) sont également dues à un dérèglement du système immunitaire.
2. les maladies auto-immunes non spécifiques d’organes
Ces maladies auto-immunes systémiques touchent plusieurs parties du corps.
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L’arthrite rhumatoïde: Atteinte des principales articulations.
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Le syndrome de Sjögren: Atteinte des glandes salivaires, lacrymales et vaginales.
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Les polymyosites. Atteinte des muscles.
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La sclérodermie: Atteinte de la peau et des tissus conjonctifs.
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Le lupus érythémateux disséminé: Ce cas est encore plus typique car la maladie touche les articulations, la peau, les vaisseaux, les reins, les poumons, le cœur et le tube digestif.
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Le lupus érythémateux fixe: Ce lupus cutané est une maladie cutanée bénigne, elle se soigne plutôt facilement. Quant au lupus systémique ou érythémateux disséminé (LS, LEAD), c’est une maladie malheureusement complexe et imprévisible qui peut disparaître ou récidiver d’un seul coup.
Lupus érythémateux
L’allopathique n’a aucun moyen réellement efficace pour le soigner définitivement, les traitements médicamenteux actuels permettent uniquement d’empêcher “l’explosion” des symptômes, de les contenir.
Néanmoins, à la longue, le lupus érythémateux peut entraîner une dégénérescence progressive de l’état général qui peut indirectement conduire, lorsqu’un organe vital est fortement touché, dans certains cas à la mort.
Les solutions qui vous sont proposées ici concernent les deux formes de lupus érythémateux.
Si vos traitements médicaux sont sans effet, cela vaut la peine d’essayer alors des méthodes naturelles.
Le lupus en général signifie que le système immunitaire va attaquer vos propres tissus.
Cette attaque va se manifester par une inflammation de la peau ( le visage se couvre d’une trace rouge qui fait ressembler à un loup…d’où Lupus), des vaisseaux sanguins et des articulations et provoquera une sorte de dermatite aussi bien sur la poitrine, que sur les bras, les épaules, les mains… ou le corps.
L’origine
Difficile à démontrer, la médecine allopathique évoque un virus méconnu ou des hormones sexuelles.
Il y a deux sortes de Lupus : le lupus érythémateux disséminé (SLE) et le lupus érythémateux discoîde (DLE).
Anamnèse naturopathique
Lupus érythémateux disséminé (LES)
Arthrite avec inflammation des articulations, puis éventuellement une fièvre soudaine qui sera suivie par l’inévitable irruption rouge sur les joues. On peut aussi souffrir d’aphtes dans la bouche, voir la gorge. 50% des patients de LES souffriront de néphrite (inflammation des reins). Dans les cas les plus sérieux, le cerveau, les poumons et la rate peuvent être affectés, ainsi que le système nerveux central (avec psychoses, paralysie, amnésie, dépression, maux de tête etc…)
Lupus érythémateux discoïde (DLE)
Moins grave, il se manifeste plus par l’irruption sur les joues et le nez (en forme de papillon) qui donne une tête de loup !
Possiblement aussi des lésions sur le cuir chevelu, les oreilles, sous forme de petites cloques jaunâtres : elles laissent des cicatrices en disparaissant.
Dans les deux cas, il y a des périodes de crise et des périodes de rémission.
Attention à l’exposition aux ultra-violets et aux rayons du soleil cela peut déclencher une crise.
Anamnèse naturopathique sur Lupus
Pour être certain de diagnostiquer le Lupus, 4 de ces 8 symptômes doivent être identifiés, dont quelques-uns par votre médecin et d'autres par votre naturopathe en complément, par anamnèse :
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Cellules anormales dans les urines,
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Faible densité en globules blancs, faible densité en plaquettes,
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Présence d’un anticorps trouvé dans 50% des personnes atteintes de Lupus,
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Arthrite
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Éruption en forme de papillon sur le visage
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Aphtes dans la bouche
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Psychose
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Sensibilité au soleil
Le traitement classique a des effets secondaires notoires
Quand le Lupus n’est pas grave, pour atténuer les symptômes avec de l’Ibuprofène, de l’aspirine, des crèmes à la cortisone…. Et si c’est un Lupus grave, sous perfusion de corticostéroïdes, d’immunodépresseurs…
Mais c’est une question de survie avant tout !
Bien qu’il soit connu que les corticostéroïdes rendent plus sujets aux infections, à la hausse de pression artérielle et à l’ostéoporose. Les immunosuppresseurs accroissent aussi les risques d’infection, affaiblissent le foie, favorisent la fertilité et augmentent les risques de cancer.
Pour les cas moins graves, les corticostéroïdes en crème, les stéroïdes oraux, et les médicaments anti-malaria comme par exemple le Plaquenil qui donne des problèmes de vue et d’affaiblissement musculaire.
Des solutions naturelles sont aussi possibles
Une politique des étapes, d’abord nettoyer votre organisme, pour rétablir votre immunité, changer votre façon de vous alimenter, grâce à votre naturopathe qui est un expert dans cette catégorie et prendre de l’aromathérapie.
L’alimentation
Le terrain et uniquement le terrain
A privilégier:
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L’ail, l’oignon et les œufs qui contiennent du sulfure, ce qui vous aidera à la réparation des os, du cartilage et des tissus conjonctifs.
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Des oméga3, pour prévenir l’arthrite et protéger la peau
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De l’ananas frais pour sa bromelaïne connue pour réduire l’inflammation
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Du fer, sous forme de supplément qui va contribuer à la douleur, à l’inflammation et à la destruction des articulations. On trouve du fer dans les fruits secs (figues, dates, amandes, noix etc …), le foie, le tofu, les légumes secs., la mélasse .
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Des fibres issues de grains complets tout en évitant le blé en général, des légumes verts frais, des fruits non acides (pas d’agrumes).
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De l’huile d’olive et de colza de première pression à froid , des sardines.
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Des jus de fruits et de légumes frais, un mélange carotte-céleri pour soutenir les reins.
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De la racine de réglisse en infusion peut fournir des résultats comparables à ceux des immunodépresseurs, mais pas plus de sept jours de suite. N’en prenez pas si vous avez une pression artérielle élevée.
Consommer des huiles vierges, obtenues par première pression à froid. L’huile d’olive du commerce est nécessaire, car elle est riche en acides gras mono-insaturés, mais elle n’est pas suffisante, comme nous l'avons vu dans l'article Où trouver les Oméga-3 et les Oméga-6. Elle sera complétée par d’autres huiles que l’on trouve dans les magasins spécialisés en diététique. Ainsi, l’huile de lin, riche en acide gras de type oméga-3 (54 % pour 14 % d’oméga-6) est parfaite en cas de maladie auto-immune.
Opter pour des aliments de qualité : produits de l’agriculture et de l’élevage biologiques.
A proscrire:
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Le sucre, et dérivés.
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les mauvaises huiles, les fritures, les produits laitiers, les viandes rouges, la caféine, le sel non iodé, le tabac, et certains légumes : pommes de terre, aubergine, tomates, poivrons, parce qu’ils contiennent de la Solanine, substance qui contribue à la douleur et à l’inflammation.
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Le four à micro-ondes est à proscrire, nous l'avons vu dans l'article: «La cuisson affecte-t-elle le profil nutritionnel des aliments?».
L’Aromathérapie peut aider à alléger les multiples symptômes
La douleur articulaire ( les huiles essentielles)
Massez vos articulations avec le mélange suivant : dans 5 ml d’huile de base, faites tomber
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3 gouttes l’huile essentielle de camomille romaine
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2 gouttes d’huile essentielle de Ciste ladanifère, la meilleure pour les maladies auto-immunes.
Pour traiter la peau
Afin de soulager les démangeaisons, du gel d’aloes additionné d’arbre à thé, de camomille bleue (ou marocaine) ou d’Achilée et de Palmarosa.
Pour booster le système immunitaire
Massez vous le ventre avec de l’huile essentielle de Palmarosa, d’épinette noire, de Ravensara et de citron.
Pour soigner humeur et sommeil
Massez vous le ventre et la poitrine avec de l’huile essentielle de Litsée citronnée, de Mandarine, de Néroli et de Lavande officinale.
En conclusion pour faire face à la maladie, il conviendra d’adopter une hygiène de vie assez saine où il n’y aurait plus de place pour les émotions toxiques, la malbouffe, le stress ou la sédentarité.
Car pour vous, il s’agit de vivre au quotidien l’équilibre anti douleur pour pouvoir apprendre à cohabiter sereinement avec la maladie.
Une alimentation saine, exempte d’éléments allergènes, aidera à construire un solide système de défense.
De plus, purifiez régulièrement votre système immunitaire avec des jeûnes, qu’ils soient complets ou à base de jus.
Pour renforcer votre système immunitaire, faites appel aux super-plantes tous usages comme le ginseng, la sauge ou l'harpagophytum (la griffe du diable), ainsi qu'au complexe Douleurs articulaires.
Ouvrez votre esprit et pensez Cannabidiol (sans THC).
Sophrologie et méditation du sport peuvent aussi vous aider
Il faut corriger toutes les causes habituelles de votre fatigue. Contrôlez l’anémie ou le manque de fer, qui sont très fréquents chez les femmes.
Respectez vos rythmes naturels
Pour retrouver la forme, faites de l’exercice. Cultivez un sommeil réparateur, il faut savoir se déconnecter des choses de la vie courante.
Pour cela, la relaxation, la sophrologie, l’hypnose peuvent avoir des effets bénéfiques.
Les somnifères de type benzodiazépine sont à proscrire. Ils ne donnent, en général, pas un bon sommeil réparateur. Préférez, la mélatonine ou un complexe Mélisse et valériane, tout aussi efficace sans les effets indésirables.
Je vous suggère, également, de :
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reprendre une activité physique régulière, progressive, comme la marche, la bicyclette, la natation.
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avoir une alimentation équilibrée, en évitant de consommer trop de sucres car, ces derniers, stimulent les pics d’insuline et provoquent une chute brutale de la glycémie. L’hypoglycémie donne des « coups de pompe ». Il faut aussi éviter de consommer du chocolat le soir qui peut avoir l’effet d’une tasse de café.
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maîtriser votre espace de travail, en limitant les contraintes quotidiennes liées au transport, au stress des relations professionnelles, à l’ordinateur…