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Le réveil des sens

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sucre

  • Sortez du cercle infernal de la compulsion alimentaire

    Il vous arrive, probablement, de manger plus que de raison (à un repas d'anniversaire, à un apéro-dinatoire, pendant les réveillons de Noël, du nouvel an, ou encore pour un pot de départ d'un collègue) ou de craquer pour un en-cas, de grignotter entre les repas.

    Cependant, certain(e)s d’entre vous subissent ces compulsions et n’arrivent pas à les contrôler. Ces compulsions peuvent entraîner une prise de poids et mésestime de soi-même.

    L’exemple de valérie

    Valérie raconte qu’à un moment donné, souvent à l’heure du goûter et en soirée, elle a une envie irrésistible de sucre, que ça tourne à l’obsession, elle finit par ne penser qu’à cela. Son envie irrépressible entraîne une période de mauvaise humeur tant que l’obsession n’est pas comblée rapidement.

    Une compulsion alimentaire s’est enclenchée, caractérisée par une phase « boulimique » incontrôlable, régulièrement orientée vers le sucré, car elle fait partie de cette population dite "compulsive sucrée" à contrario des "compulsifs salés" ou "des compulsifs acides".

    L’appel devient trop fort pour arriver à résister. Certaines personnes tentent de se raisonner, de se limiter dans les quantités mais souvent la pulsion est trop puissante et finissent par avaler de grandes quantités. Et le mot avaler à toute sa signification car le plaisir n’y est pas souvent.

    D’autant plus que lorsque la phase se termine, beaucoup de personnes souffrant de compulsions alimentaires se sentent très souvent écœurées, honteuses, coupables au point de se détester. Et continuent alors de manger face à ce désarroi. Nous retrouvons les mêmes cas, pour toutes formes d'addictions, dites douces ou fortes. 

    Les compulsions alimentaires s’accompagnent souvent d’une prise de poids. Des régimes alimentaires sont alors souvent tentés mais ces périodes de restrictions engendrent des compulsions encore plus violentes. Je vous suggère la lecture de l'article "Régimes amaigrissants: la grande illusion !".

    Les compulsions alimentaires ne sont cependant pas une fatalité.

    Des solutions existent

    Comment sortir de ce cercle infernal ? Pourquoi certains d’entre vous apaisent leurs émotions par l’absorption de produits salés ou sucrés ?

    Qu’est-ce qu’une compulsion alimentaire ? Quelles en sont les causes ?

    Nous définissons la crise compulsive dès lors que, deux fois par semaine au moins, il y’a ingestion d’aliments sans faim ni rassasiement, avec un sentiment de perte de contrôle. Les crises compulsives répétitives et sur du long terme, provoquent une prise de poids et se produisent souvent suite à un régime amaigrissant.

    C’est par exemple le cas de certaines jeunes filles ou jeunes hommes un peu ronds ou en surpoids à l’adolescence qui suivent un régime. Après s’être privées de tout, les compulsions alimentaires se déclenchent.

    Certains facteurs déclenchent ou favorisent les compulsions alimentaires :

    • la présence de troubles du comportement alimentaire chez une personne proche,

    • état anxieux ou dépressif,

    • des phrases entendues, répétées et intégrées telles que “finis ton assiette”, “pas plus d’un gâteau de chocolat par jour”, “ne mange pas entre les repas”,…

    • des émotions difficiles à supporter. Certaines personnes supportent mieux que d’autres les émotions : tristesse, ennui, angoisse… mais aussi les émotions dites "positives" telles que la joie, le bonheur! Pour faire face à ces émotions, le besoin irrépressible de manger, de venir combler un vide car manger a un pouvoir apaisant.

    • un manque de confiance en soi, de mésestime et d’un sentiment d’impuissance.

    Les solutions naturelles

    Accepter au lieu de lutter

    Cette phase peut certes paraître contradictoire.

    Cependant, le réflexe initial est de lutter contre soi-même en étant exigeant, en se culpabilisant, en se répétant que c’est fini, on ne va plus craquer, en se restreignant et … tout cela contribue à déclencher ces crises voire à les rendre encore plus violentes.

    Ces tentatives sont infructueuses la majorité du temps. Si cela ne fonctionne pas pour vous, c’est qu’il faut agir autrement.

    Et là première chose à faire est d’accepter (qui ne veut pas dire se résigner!). N'hésitez pas à vous faire aider par un thérapeute, votre naturopathe est surement formé à cela.

    Ecoutez-vous

    Ecoutez vos ressentis, vos émotions : est-ce vraiment de la faim ou pas ? Si ça ne l’est pas, pourquoi je mange ? parce que je m’ennuie ? je suis stressé(e) ? fatigué(e) ? énervé(e) ? triste ? …

    Apprenez à manger en pleine conscience, en dégustant pleinement ce que vous êtes en train de manger. L’idée est de reprendre du plaisir à manger, en laissant de côté les remords, la culpabilité…

    Inutile d’éliminer du frigo, des placards, tout ce qui peut provoquer une compulsion car aucun aliment en soi ne fait grossir, ce qui fait grossir c’est de manger au-delà de ses besoins, c'est l'abus. La compulsion est causée par le contrôle et la peur de grossir. Le problème ne vient pas des aliments en eux-même mais des pensées dites "négatives", les émotions "négatives", bien que négatif et positif n'existe pas, ce sont surtout des émotions qui devraient être canalisées.

    S’accepter soi même

    Beaucoup de personnes compulsives vivent dans le fantasme d’un corps “parfait” selon leurs critères.

    Et se culpabilise de ne pas avoir ce corps fantasmé. Maîtriser, voire faire disparaître ces compulsions alimentaires, signifient apprendre à s’accepter, apprendre à accepter son corps et arrêter de se culpabiliser.

    Accepter aussi de pouvoir se faire plaisir avec la nourriture, sans pour autant s’en vouloir.

    Apprenez également à comprendre ce que tel ou tel aliment peut vous apporter lors de vos compulsions. Quelles sont leurs propriétés.

    IMC fausse bonne idée ?

    Depuis votre enfance, on vous rebat les oreilles avec l’Indice de Masse Corporelle, IMC pour les intimes. 

    C’est la donnée utilisée pour évaluer l’état de votre silhouette. D’après un calcul qui prend en compte votre taille et votre poids, l’IMC détermine votre poids idéal. Mais cette donnée n’est pas toujours représentative de votre état de santé et ne prend pas en compte votre genre (masculin ou féminin)…

    Le poids idéal n'existe pas!

    Cette définition se base sur le célèbre Indice de Masse Corporelle (IMC), dont le calcul s'opère simplement, en divisant le poids de l'individu par le carré de la taille.

    Mais le résultat de l'opération reflète-t-il réellement la corpulence ? Je vais tenter de vous répondre.

    Selon l'état émotionnel de la personne, à différentes périodes de la journée, son IMC calculée ainsi, sera complètement fausse, voir obsolète.

    Nous vivons dans un monde en trois dimensions, cette invention date des années 1840, avant les calculatrices, lorsqu'une formule se devait d'être simple. En conséquence d'une définition mal établie, des millions de personnes de petite taille pensent qu'elles sont plus minces que la réalité, et des millions de personnes de grande taille pensent qu'ils sont plus gros.

    Une "surface", calculée en multipliant la taille par elle-même, ne peut donner une idée du "volume" occupé par le corps humain. Cependant, je ne crois pas qu'il suffise simplement de remplacer un carré par un cube. Les individus ne grandissent pas de façon parfaitement linéaire.

    Au lieu d'un exposant 2 (c'est à dire d'une multiplication de la taille par elle-même) ou d'un exposant 3 (la taille multipliée par la taille, multiplié par la taille), je propose de "couper la poire en deux"… et d'explorer la pertinence d'un exposant 2,5. Une opération somme toute assez simple, puisqu'un "demi exposant" est une banale racine carrée !

    Indice de Quételet

    L'IMC est également appelé "indice de Quételet", en référence à son inventeur, le belge Adolphe Quetelet (1796-1874). Mathématicien et astronome prolifique, il est le principal fondateur de la statistique moderne. Dans son ouvrage "Sur l'homme et le développement de ses facultés" (1842), Quételet suggérait d'utiliser des formules d'IMC différentes en fonction de l'âge des individus, afin de refléter les variations de la croissance.

    Si l'IMC doit évoluer, ses valeurs de références sont entrées dans notre culture. Pour que le "nouvel IMC" conserve l'actuelle valeur associée à la "corpulence normale", l'opération est presque enfantine. Puisque le nouveau calcul n'est jamais que l'ancien IMC auquel on ajoute "la racine carré de la taille de l'individu" divisé par la racine carré de la taille de l'individu.

    De fait, si l'on mesure effectivement "la taille moyenne", le calcul restera inchangé : on multipliera et on divisera l'IMC classique par le même chiffre !

    La taille moyenne retenue correspond au 1,69 mètres - chiffre qui a l'intérêt d'avoir une racine carrée simple : 1,3 ! Cependant, un calcul sérieux doit s'ajuster selon le sexe des individus, la taille moyenne des femmes étant inférieure à celle des hommes.

    Votre "nouvel IMC" (hors ajustement en fonction de votre sexe) est donc, en définitive, rapide à calculer. Il correspond à la valeur de l'ancien IMC, plus 1,3 (racine carrée de taille moyenne d'un être humain) divisée par la racine carrée de votre taille.

    Exemple concret 

    Si votre IMC est de 22 pour une taille de 180 cm et un poids de 71 kg, votre nouvel IMC sera 22 + (1,3 /13,41) = 22,10

    En prenant en compte de ces ajustements, des millions de personnes maigres ou en surpoids redeviennent "de corpulence normale". Cette nouvelle formule n'est peut-être pas une bonne idée, mais elle a le mérite d'être plus juste envers vous. 

    Quelques aides naturelles

    Garcinia Cambogia 

    La garcinia constitue un véritable allié minceur, en diminuant la production et le stockage des graisses. Elle contient de l'acide hydroxycitrique, qui contribue à réduire l'appétit et à limiter les envies de sucre. En médecine traditionnelle, elle est utilisée pour lutter contre la constipation, les parasites intestinaux ou les rhumatismes.

    La garcinia permet de lutter contre l'obésité, le diabète, l'excès de cholestérol et intervient comme adjuvant dans les régimes hypocaloriques. Elle peut être consommée à jeun, trente minutes à une heure avant les repas.

    Kudzu

    Le kudzu saura vous aider à vous défaire de vos addictions. C'est aussi une plante capable de réguler votre taux de cholestérol et votre glycémie.

    Gymnema Naturel ou Biologique

    Si votre glycémie fait apparaître un « pré-diabète », vous pouvez faire appel au gymnema, sachant qu'il n'existe aucune contre-indication ni aucun effet indésirable connus. 

    Pour inhiber la perception des saveurs sucrées : ouvrir une gélule et en disposer le contenu directement sur la langue ou dans une infusion.

    Pratiquer un exercice physique régulier et perdre du poids sont également deux solutions naturelles et complémentaires très efficaces quand on est affecté d'un diabète de type II, celui qui vient avec les kilos en trop, généralement après la quarantaine.

    Lithium Orotate 5mg

    Ce lithium orotate est utilisé avec succès dans des cas : 

    • de dépressions unipolaires récurrentes,

    • de déficits sérotoninergiques entraînant des comportements compulsifs et toxicomaniaques (aide au sevrage du tabac et de l’alcool),

    • d’œdèmes et d’excès de sodium,

    • de migraines, pour en diminuer les douleurs.

    Aide à combattre les troubles de l’humeur.

    Indiqué pour lutter contre la maladie d’Alzheimer.

    Utilisé pour prévenir le déclin cognitif. 

    Vita Destress 

    On retrouvera l’effet combiné de plusieurs plantes qui prennent en considération l’ensemble des dimensions des manifestations et causes du stress physiologique. Vita Destress est donc une teinture synergique qui agit sur les dimensions interne et externe des troubles nerveux, stress et angoisse.

    Elle ne cherche pas à « endormir » mais à contrôler les excès d’émotions.

  • Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !

    Avec un risque d’accident cardiovasculaire 15 ans avant les personnes non diabétiques, avec un risque accru de problèmes nerveux, d’insuffisance rénale, d’impuissance, de cécité, un risque de surmortalité de 30 à 50 % à 5 ans, ou encore de faire partie des 8000 amputations de membre annuelles liées au diabète…, la France est devenue un pays producteur de diabétiques, avec quelques 3,5 millions de personnes concernées.

    Ce que vous allez lire, ne doit surtout pas être partagé

    Les experts recommandent que l’essentiel des calories glucidiques soit apporté par “le pain, les céréales, pommes de terre, légumes secs".

    Du pain et des patates

    Voilà avec quoi le ministère de la Santé a décidé de vous garder en forme !

    Combien d'entre vous prennent encore un petit-déjeuner composé de pain blanc, de viennoiseries et de céréales ? Des encas faits de biscuits, barres chocolatées ? Des repas entiers de pâtes, de riz, pizzas, et pommes de terre ?

    Ce désastre annoncé est d’autant plus révoltant qu’il est possible de guérir naturellement du diabète, sans médicament.

    Je ne vous ne dit pas que ce sera facile

    Mais si vous devez ne retenir qu’une chose de cet article, c’est qu’il faut en finir avec le mythe du diabète irréversible: de nombreuses études montrent au contraire que vous pouvez en guérir en travaillant sur votre rééquilibrage alimentaire.

    Êtes-vous réellement diabétique ?

    Le diabète provient d’un défaut de fonctionnement de l’insuline. Cette protéine sécrétée par notre pancréas fonctionne un peu comme un gardien du temple, chargé d’ouvrir la porte de nos cellules afin d’y permettre l’entrée des sucres ingérés, véritables carburants pour notre métabolisme.

    Le taux du sucre sanguin (glycémie), qui en principe s’élève doucement après un repas contenant des glucides, revient à son taux normal grâce à l’insuline quelques heures après.

    En cas de défaut de production de l’insuline par le pancréas, ou quand toute cellule devient résistante à son signal, le taux de sucre ne redescend pas suffisamment dans le sang, et reste trop élevé.

    Dans le premier cas, il s’agit d’un diabète de type 1, traité alors par une insuline de substitution (injections, pompes), et dans le deuxième cas – résistance à l’insuline –, la médecine allopatique utilise habituellement des médicaments hypoglycémiants (qui font baisser le taux de sucre dans le sang). Ce dernier cas, représente 90 % environ des diabètes sucrés.

    Dépister le diabète: dosage de la glycémie à jeun

    Aujourd’hui, le diabète est défini par un taux de sucre dans le sang (ou glycémie) supérieur à 1,26 g/l, niveau à partir duquel les complications peuvent apparaître.

    La glycémie normale est comprise entre 0,7 et 1,10 g/l.

    Entre 1,10 et 1,26 g/l nous parlons parfois de prédiabète.

    Le diabète est généralement traité soit par une insuline de substitution (injections, pompes), soit avec des médicaments hypoglycémiants (ceux qui font baisser le taux de sucre dans le sang).

    Ces médicaments ont parfois des effets secondaires très lourds.

    Une grande étude sur les effets des médicaments contre le diabète a dû être interrompue brutalement parce que les scientifiques se sont aperçus que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments avaient le plus fort risque d’infarctus, d’accident cardiovasculaire et de mort par maladie cardiaque !

    Mais ce que la médecine allopatique évite soigneusement de dire, c’est que le diabète n’est pas une fatalité vouée aux seuls traitements par les médicaments.

    Faites-le tout de suite !

    Première chose à faire : supprimer de votre alimentation les aliments riches en amidon.

    Concrètement il s’agit d’un réquilibrage alimentaire de type chasseur-cueilleur, sans produits céréaliers (pain, biscottes, viennoiseries, pizza, pâtes, riz etc.), remplacés par des légumes, des fruits (banane et raisin avec parcimonie car leur charge glycémique est élevée), les noix. Les légumes aident à réduire la glycémie et combattent le stress oxydatif, souvent élevé ; c’est notamment le cas des brocolis.

    8 semaines pour en finir avec le diabète

    Pour être efficace, ce rééquilibrage alimentaire doit être peu calorique.

    Durant 8 semaines, vous allez consommer seulement 600 calories (kcal) par jour, sans le moindre amidon. Résultat : votre glycémie à jeun et après un repas, redeviendra normale et votre pancréas retrouvera ses capacités normales de production d’insuline. Trois mois après la fin de ce rééquilibrage alimentaire, vous ne devriez présenter aucun symptôme de la maladie.

    600 calories par jour est un niveau très bas, mais vous pourriez penser qu’un rééquilibrage alimentaire un peu moins restrictif aurait les mêmes effets. Ce mode d'alimentation peut être complété avec du poisson, des coquillages, des crustacés, de la viande.

    Les solutions du placard

    Pour contrôler sa glycémie… il faut commencer par fouiller dans les placards de sa cuisine :

    • La cannelle rendra les cellules du foie ainsi que les cellules musculaires plus sensibles à l’insuline. 2 gélules de cannelle dosées à 400mg, avant chaque repas soit un peu plus de 2g/jour) baisse de 12 à 30 % le taux de sucre dans le sang en 40 jours. En freinant le passage de la nourriture digérée dans l’intestin, la cannelle freine la diffusion du glucose vers le sang, régulant ainsi la glycémie.

    • L'huile essentielle de clou de girofle est connue pour faire baisser le taux de glucose. De plus, elle contribue à prévenir la formation de caillots sanguins, cause potentielle d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

    • Les graines de fenugrec contiennent un acide aminé (4-hydroxyisoleucine) qui peut améliorer la libération d’insuline et diminuer l’absorption des sucres. 2 gélules de 500mg de graines de fenugrec améliorent la glycémie en réduisant l’insulinorésistance. Vous pouvez également vous supplémenter avec cette Somatropine naturelle, contenant des graines de fénugrec et de la vitamine B6.

    • La capsaïcine, contenue dans MaxiCapsicum, responsable du goût piquant du piment de Cayenne, augmente la production d’insuline par les cellules du pancréas. Elle a l’avantage de donner facilement la sensation de satiété.

    • L’ajout d’un peu de vinaigre (acide acétique) au cours d’un repas comprenant des glucides permet de diminuer la glycémie dans les heures qui suivent, d’améliorer la réponse à l’insuline et d’augmenter la satiété. Il suffit de préparer une vinaigrette avec 1 cuillerée à soupe de vinaigre de cidre, pour 2 d'huile d'olive, afin d'accompagner une entrée de crudités, à chaque repas.

    Je vous conseille de supprimer tous les vinaigres à base de raisin (riches en sucres). Le vinaigre balsamique désigne un ensemble de produits comprenant une part de moût de raisin concentré et d'acide acétique.

    Le vinaigre balsamique traditionnel résulte d'une cuisson de moût de raisin qui est porté à ébullition en chaudron ouvert jusqu'à réduction d'environ 60 %. Le moût ainsi traité est longuement décanté puis est élevé en fût de chêne rouvre dans une acetaie jusqu'à sa piqûre acétique. Il est ensuite maturé dans un chai aéré où il continue de se concentrer, puis la moitié du fût est reversée dans un autre plus petit (en principe du merisier), le fût originel étant complété d'un nouveau moût cuit et ainsi de suite durant une très longue période. Ce mode "d'élevage" se poursuit dans des fûts de plus en plus petits et dont l'essence de bois diffère : mûrier, châtaignier, genévrier, frêne...

    Mariage d’un sucre et d’une protéine 

    Prenez un verre d’eau et ajoutez-y une cuillerée de sucre. Touillez ce mélange avec votre doigt. Résultat : ça colle !

    Imaginez maintenant l’état du réseau artériel soumis à un mélange saturé de sucre pendant des années, et vous comprendrez l’ensemble des complications que peut engendrer un diabète trop longtemps déséquilibré.

    Ce principe de chimie s’appelle la glycation (caramélisation): le mariage d’un sucre et d’une protéine. Quand votre doigt colle avec l’eau sucrée, ce sont les protéines de votre peau qui se sont liées avec le sucre du mélange.

    Une glycation… et la fonction protéique se corrompt, ouvrant la porte à une cascade de dysfonctionnements dans votre métabolisme cellulaire.

    Trop de sucre circulant et trop longtemps, c’est l’altération fonctionnelle assurée. Les protéines visées en premier lieu seront celles de l’arbre vasculaire et notamment celles de la microcirculation des reins, des yeux et du cerveau.

    L’ail : le témoin qui dit non au mariage

    Lail peut contribuer à empêcher la glycation. Vous pouvez l’utiliser dans vos recettes ou encore utiliser un extrait d’ail désodorisé, si son goût vous dérange. Vous pouvez aussi manger une à deux gousses d’ail cru hachées par jour, en supprimant le germe pour améliorer la digestion.

    Oligo-éléments

    Surveillez aussi vos apports de l’oligo-élément chrome, essentiel pour prévenir l’intolérance au glucose. Les levures, le foie, le jaune d’œuf, le poivre, le thym ou encore les feuilles de myrtilles en sont de bonnes sources alimentaires. En cas de diabète débutant ou installé, la consommation, sous forme de complément alimentaire, de Gymnéma et chrome est absolument bénéfique. Vous pouvez prendre 1 capsule par jour, avec un demi-verre d'eau, au moment des repas. Cette dose peut être doublée si l’action n’est pas suffisante.

    Le zinc, que vous retrouvez dans l'extrait de Cannelle de Ceylan, est un composant de l’insuline, donc essentiel pour sa synthèse.

    Or, les carences en zinc ne sont pas rares. Votre médecin peut faire doser votre taux de zinc. S’il est inférieur à 10 µmol/litre, je vous conseille d'envisager de vous supplémenter.

    D’autant plus que le zinc a une action sur beaucoup d’enzymes impliquées dans le métabolisme du sucre. Vous constaterez que, si vous êtes diabétique, vos carences en zinc sont importantes.

    On trouve du zinc dans les fruits de mer, mais il sera souvent nécessaire de se supplémenter avec des compléments alimentaires. Un apport de 15 à 30 mg de zinc par jour permet de réguler les taux de sucre dans le sang à condition de surveiller son taux sanguin de zinc pour ne pas dépasser les normes.

    Antioxydants

    L’hyperglycémie est indirectement génératrice de radicaux libres. Par conséquent, votre organisme a un besoin renforcé en micronutriments antioxydants. Le thé vert, en supplémentation si vous n'aimez pas son goût, possède des propriétés très intéressantes car il est à la fois antioxydant et antiglycation.

    Pour pallier le manque probable en vitamines C, E, en sélénium, zinc et caroténoïdes, flavonoïdes, consommez des fruits et légumes : brocoli, citron, kiwi, luzerne, persil, huile de germe de blé, algues, aubergine, betterave rouge, ananas… La Formule VitaMinéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.

    D'autres plantes et compléments alimentaires aident à réguler la glycémie

    • Le Gymnema sylvestris

    Le Gymnema sylvestris est utilisé par la médecine ayurvédique : il calme l’appétit et facilite la perte de poids, il anesthésie le goût du sucre et vous aide à vous libérer de la saveur sucrée. Après 18 mois de supplémentation avec 400 mg de gymnema, vous pourrez constater une amélioration du contrôle de la glycémie et la stimulation des cellules du pancréas productrices d’insuline.

    • La berbérine

    La berbérine, un alcaloïde tiré des baies de l’épine-vinette, améliore la sensibilité à l’insuline et facilite le transport du glucose dans les cellules. Son efficacité est comparable à la Metformine, le médicament allopathique du diabète, effets secondaires en moins. En bonus, elle agit aussi sur la régulation des lipides sanguins. Posologie : 500 mg 2 à 3 fois par jour avant les repas. Pas de stress, je vais vous donner de plus amples détails sur cette plante qui donne des résultats très surprenants !

    Alors concrètement, comment guérir du diabète ?

    Rappel du fonctionnement

    Au cours des repas ou des collations, vous apportez à votre organisme un afflux massif de nutriments en tous genres qui vont servir de carburant à l’ensemble de vos cellules. Sans ces nutriments, les cellules ne seraient pas capables de survivre bien longtemps : elles y puisent l’énergie qui leur permet d’assurer toutes leurs fonctions physiologiques. Mais pour cela, il est impératif que les apports en énergie soient constants : la moindre période de disette leur serait fatale !

    Une machine à laver fonctionne tant qu’elle est parcourue par un courant électrique en continu. Si vous débranchez le câble qui la relie à la prise électrique, vous la privez immédiatement d’énergie et la machine s’arrête. C’est un peu ce qui arriverait aux cellules si les apports énergétiques n’étaient pas continuels. A une différence près : lorsque vous rebranchez la machine, elle se remet en marche normalement tandis que la cellule, privée trop longtemps d’énergie, ne se relève jamais.

    L’organisme a donc imaginé un système de régulation qui lui permet d’apporter toujours la même quantité de carburant aux cellules via la circulation sanguine. C’est un système parfaitement rôdé qui va stabiliser la teneur en glucose dans le sang.

    Pourquoi en glucose ? Parce que c’est l’un des nutriments les plus énergétiques et que les enzymes digestives transforment de nombreuses grosses molécules en glucose.

    Quand les quantités de glucose dans le sang augmentent, par exemple après un repas, un groupe de cellules situées dans le pancréas (les cellules bêta-pancréatiques) libère une substance qui va ordonner son absorption dans les cellules musculaires et les cellules graisseuses et permettre ainsi de retrouver un taux de sucre sanguin normal.

    Cette substance, c’est l’insuline

    Quant au sucre, stocké sous forme de graisses ou de glycogène, il pourra être réintroduit plus tard dans le sang, en cas de besoin.

    Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, ce système devient progressivement défaillant. Au départ, c’est vraisemblablement un problème d’alimentation. Des apports trop riches ou trop déséquilibrés entraînent régulièrement de fortes quantités de sucres dans le sang. L’organisme réagit, comme convenu, en libérant massivement de l’insuline, ce qui conduit au stockage des sucres excédentaires sous forme de graisses.

    Si ces mauvais choix alimentaires sont occasionnels, ils ne poseront aucun problème, mais s’ils deviennent récurrents, les surprises ne tarderont pas à arriver. Lentement mais sûrement, les cellules graisseuses enflent comme des ballons de baudruche, poussant l’aiguille de la balance toujours plus loin sur l’axe des kilogrammes. Au bout d’un moment, ces réserves inutiles commencent sérieusement à devenir gênantes, surtout au niveau de l’abdomen. Elles devraient normalement inciter les personnes à se reprendre en main au plus vite, mais si ce signal est ignoré, la pathogénèse du diabète se poursuit.

    A mesure qu’elles grossissent, les cellules graisseuses rechignent à faire entrer de nouvelles réserves énergétiques. On dit qu’elles deviennent petit à petit résistantes à l’insuline : la molécule n’arrive plus à se faire obéir aussi efficacement qu’avant. Conséquence inévitable, le sucre qui devrait normalement être stocké dans les cellules de réserve reste dans la circulation sanguine, ce qui conduit logiquement à une augmentation du taux de sucre sanguin.

    Situation d’hyperglycémie chronique

    C’est une situation dangereuse qui peut entraîner la dégradation progressive des nerfs, des vaisseaux sanguins, des yeux et des reins. D’ailleurs, elle est si dangereuse que l’organisme met rapidement en place une stratégie de défense : il fait libérer davantage d’insuline par les cellules béta-pancréatiques du pancréas. Puisque les cellules graisseuses n’obéissent plus aussi bien qu’avant à l’insuline, elles seront désormais confrontées à des quantités encore plus importantes de la même molécule.

    C’est une stratégie pertinente, mais elle doit être constamment réajustée pour compenser la résistance toujours plus forte des cellules graisseuses. Il arrive un moment où la résistance devient presque une insurrection. Pour parvenir à faire entrer du sucre dans les cellules et garder une glycémie acceptable, il faut libérer des quantités astronomiques d’insuline, ce qui demande aux cellules béta-pancréatiques un rythme de production effréné, impossible à tenir dans le temps.

    Au bout d’un certain temps, elles capitulent

    Les cellules bêta qui ont survécu aux doses élevées de glucose sanguin perdent progressivement leur capacité à sécréter de l’insuline. C’est un moment particulièrement dramatique car l’insuline est la seule hormone de l’organisme capable de réduire la glycémie. Sans elle, la glycémie devient très aléatoire et conduit à des troubles de la santé qui peuvent être très graves.

    C’est cette incapacité à produire des quantités normales d’insuline que vous pensiez irréversible. Or, les conclusions d'une étude récente sont formelles : à condition que le diabète ne soit pas installé depuis plus de 10 ans, les cellules béta-pancréatiques peuvent réapprendre à produire de l’insuline et redevenir « normales ». Pour cela, il faut que les facteurs qui ont conduit à la transformation des cellules béta-pancréatiques disparaissent. Autrement dit, il faut agir sur les trois grands mécanismes qui entrent en jeu dans le développement du diabète :

    • La mauvaise alimentation qui conduit à un excès de poids.

    • L’excès de poids qui conduit à une résistance des cellules à l’insuline.

    • La résistance des cellules à l’insuline qui conduit d’abord à une augmentation de la production d’insuline, puis une à diminution progressive liée à la perte de sécrétion des cellules béta-pancréatiques.

    3 plans d’action à mener pour y parvenir

    • Agir sur l’excès de poids, en particulier au niveau abdominal pour améliorer l’insulino-résistance.

    • Agir sur la glycémie pour ne pas que les cellules béta-pancréatiques s’épuisent à produire de l’insuline.

    • Agir sur les complications du diabète pour éviter l’apparition de nouveaux problèmes de santé.

    Pendant des années, les chercheurs ont tenté d’identifier un médicament capable d’agir sur les trois fronts en même temps. Ils ont cru y parvenir plusieurs fois mais chacune des substances mises sur le marché du médicament provoquaient des effets secondaires importants ou n’étaient pas adaptés à certaines personnes. Depuis peu, c’est un produit naturel qui est dans le viseur : la berbérine.

    C’est une substance extraite de l’épine-vinette, un arbuste pouvant atteindre 2 à 3 mètres de haut, qui est utilisé traditionnellement depuis des millénaires pour « purifier le sang » et traiter les affections inflammatoires. Une fois de plus, la communauté scientifique s’est donc tournée vers la médecine traditionnelle. Une fois de plus, avec raison.

    Des études récentes démontrent que la berbérine est un candidat de rêve au traitement du diabète. Elle présente des effets anti-hyperglycémiants et anti-hyperlipidémiques remarquables tout en influençant positivement le poids. La seule raison qui explique pourquoi elle n’est pas encore connue de tous c’est que son mécanisme d’action précis échappe toujours à la recherche.

    En fait, contrairement aux médicaments, il semble qu’elle puisse influer sur de nombreux mécanismes associés au contrôle de la glycémie, à la lipogenèse (le processus de réserve énergétique des cellules graisseuses) ou à la sensibilité à l’insuline.

    Un anti-hyperglycémique

    La berbérine agit sur le métabolisme du glucose en augmentant la sécrétion d’insuline (ce qui stimule l’entrée du glucose dans les cellules), en améliorant la sensibilité des cellules à l’insuline et en stimulant la glycolyse (utilisation du glucose). Elle interfère également dans le petit intestin avec la glycosidase, une enzyme chargé du transport du glucose à travers l’épithélium intestinal. Elle ralentit donc probablement l’absorption du glucose dans l’organisme.

    Un anti-adipogénique

    Ce n’est pas parce que la berbérine réduit la glycémie qu’elle augmente le volume des cellules graisseuses. Au contraire : elle diminue l’expression de plusieurs gènes (par la diminution de certains facteurs de transcription) directement liés au tissu graisseux et à l’adipogénèse.

    Un puissant antioxydant

    Des études récentes ont montré que la génération de radicaux libres, associée à l’insulinorésistance, provoquait des dommages et des suicides massifs des cellules béta-pancréatiques. Le stress oxydatif contribue d’ailleurs directement au développement des complications chroniques du diabète telles que les néphropathies, les rétinopathies ou les neuropathies. Or, la berbérine est reconnue également pour sa capacité à atténuer l’oxydation, notamment en régulant à la hausse plusieurs antioxydants endogènes comme la superoxyde dismutase (SOD) et la glutathione, principalement au niveau du foie. Son effet bénéfique sur le stress oxydatif a été observé chez l’homme, une baisse spectaculaire des marqueurs de l’oxydation après une supplémentation d’un mois en berbérine, a été constatée.

    Un excellent anti-inflammatoire

    Le rôle de l’inflammation dans la pathogénèse du diabète est très bien document. Nous savons que de nombreuses cytokines pro-inflammatoires participent au développement de la résistance à l’insuline. Et là encore, la berbérine semble intervenir en réduisant l’activité de ces cytokines.

    Constatations indéniables

    Dans certaines études, les effets anti-diabétiques de la berbérine ont même été supérieurs aux traitements médicamenteux habituels tout en provoquant moins d’effets secondaires. Ces travaux récents confirment que la biodisponibilité par voie orale de la berbérine est bien réelle, contrairement à ce que pensaient initialement certains chercheurs. Si la concentration sanguine de berbérine est faible après son administration orale, c’est parce qu’elle est rapidement distribuée vers les organes comme le foie ou le pancréas, où elle est métabolisée en plusieurs métabolites actifs.

    En fait, le succès populaire de la berbérine s’explique par son efficacité mesurable. Comme la glycémie est quelque chose qui se contrôle fréquemment chez les diabétiques, l’action de la berbérine est immédiatement vérifiable.

    Personne ne peut dire que « c’est dans la tête », comme je l'entends souvent, de la bouche même de certains médecins, au sujet de la fibromyalgie. C’est quelque chose de strictement « objectif »: quelque chose qui apparait noir sur blanc sur les bulletins d’analyse.

    5 astuces naturelles pour combattre et renverser le diabète

    La nécessité de perdre du poids pour se débarrasser définitivement du diabète, est primordiale. Comment réussir à perdre plus de 10 kg de façon saine et durable tout en réduisant progressivement sa glycémie, sans bénéficier d’un tel encadrement ? En s’entourant de professionnels de santé naturopathe, en s’appuyant sur des aides naturelles et en respectant des consignes simples.

    1) (Re)mettez-vous à la cuisine

    C’est le conseil le plus important pour parvenir à perdre du poids abdominal : cessez de consommer ces aliments hyper-transformés qui contiennent ce qu’il y a de pire pour votre diabète : du sel, des acides gras saturés, des sucres cachés (du fructose notamment), des sources de radicaux libres… Cuisinez tous vos plats avec des produits bruts, en faisant la part belle aux légumes, et vous aurez déjà franchi un pas énorme vers votre objectif.

    2) Appuyez-vous sur la berbérine

    Les effets de la berbérine sur la glycémie et sur les processus de la lipogenèse sont suffisamment impressionnants pour l’intégrer à un programme de plusieurs mois (500 à 1000 mg par jour). C’est une aide précieuse à court terme (les épisodes d’hyperglycémie sont dangereux) comme à long terme (elle contribue à réduire la résistance à l’insuline).

    3) Misez sur les aliments à faible index glycémique

    Il est reconnu aujourd’hui que la prise en compte de l’index glycémique (IG) des aliments apporte des bénéfices chez les personnes diabétiques. Une alimentation à faible index glycémique permet d’avoir une glycémie moins élevée, un meilleur taux de lipides sanguin et un meilleur contrôle du poids.

    4) Réconciliez-vous avec les fibres alimentaires

    Les fibres solubles, que nous consommons de moins en moins, sont incontournables pour quiconque souhaite renverser le diabète. Elles permettent de retarder l’absorption du glucose et contribue à la fois à réduire les excès de poids et à diminuer la glycémie. Je recommande aux personnes diabétiques de consommer entre 25 et 50 g de fibres par jour, par le biais des fruits et légumes (navets, asperges, brocolis, choux, haricots, oignons, artichaut, orange, pêche, poire, pomme…) soit par le biais des suppléments en fibres (le psyllium à consommer avec un verre d’eau au moment des repas est redoutable : il diminue les taux de glucose et d’insuline de 10 à 20 %).

    5) Faites confiance aux antioxydants

    Les antioxydants qu’on trouve dans tous les fruits et légumes (et surtout les plus colorés) ne déçoivent jamais. Ils sont indispensables pour combattre de nombreuses pathologies et le diabète ne déroge pas à la règle : le stress oxydatif qui se manifeste au cours de cette pathologie entraîne des complications bien connues comme l’athérosclérose, l’insuffisance rénale ou encore la rétinopathie.

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