cancer

Cancer : protocole de soulagement intégratif fondé sur les rythmes, l’alimentation et l’environnement

Le 04/10/2025

Le cancer impose une rupture dans les équilibres du corps et de l’esprit. Retrouver du soulagement ne consiste pas à remplacer les traitements, mais à réaccorder les rythmes biologiques, l’alimentation et l’environnement. Cette approche intégrative ouvre une voie nouvelle, où science et naturopathie se complètent pour soutenir la vitalité.

Octobre Rose : alimentation préventive et digestion respectée

Le 02/10/2025

Octobre Rose rappelle chaque année l’importance de la prévention dans la lutte contre le cancer du sein. Au-delà du dépistage, l’alimentation joue un rôle majeur dans la réduction des risques et le soutien de la vitalité.

Certains aliments sont reconnus pour leurs propriétés protectrices, mais leur consommation doit être adaptée à chaque organisme. Entre recommandations scientifiques et approche naturopathique, découvrons comment bâtir une alimentation préventive, sans négliger le confort digestif.

Astragale: LA plante de l'immunité à avoir chez vous

Le 29/07/2020

Vous avez peut-être déjà entendu parler des bienfaits de l’astragale pour la santé ?

Beaucoup d'entre vous me demandent quelle est la meilleure plante pro-immunité.

Bien entendu, il n'existe pas de plante médicinale ultime, capable de répondre à tous vos besoins.

La supplémentation, tout comme l'alimentation, est plus bénéfique quand elle est variée.

Mais tout de même...

De plus en plus étudiée, cette plante a suscité l’intérêt de la communauté scientifique en raison de ses nombreuses activités biologiques. En réalité, il faut savoir qu’il existe plusieurs milliers d’espèces d’astragales dont les caractéristiques et les propriétés sont très variables. Parmi ces nombreuses espèces, l’Astragalus membranaceus est connue depuis plusieurs millénaires pour ses vertus thérapeutiques.

En effet, les propriétés médicinales de cette plante ont été décrites pour la première fois dans le Shennong bencao jing, qui n’est autre que le plus ancien ouvrage de pharmacopée chinoise. C’est pourquoi l’Astragalus membranaceus est une plante médicinale très réputée et très utilisée en Asie.

Elle est préconisée dans de nombreuses situations, notamment dans le cadre de traitements contre des troubles cardiovasculaires, hépatiques, rénaux et dermatologiques ainsi que pour les patients cancéreux ou sidéens. Pour comprendre et confirmer le potentiel thérapeutique de cette plante, de nombreux chercheurs se sont intéressés à ses effets et à sa composition. Leurs travaux ont permis de confirmer les vertus médicinales de l’Astragalus membranaceus et de mettre en évidence de puissants principes actifs naturels.

Si vous deviez choisir une plante en priorité pour booster vos défenses immunitaires... misez sur l'astragale.

Utilisée depuis des millénaires, la racine d'Astragalus membranaceus est riche en composés actifs : polysaccharides, saponines, isoflavonoïdes...

Astragale / Vente en Cyberboutique

... à l'origine de ses propriétés antivirales, immunomodulatrices et antioxydantes (toutes démontrées par la science).

Cette plante vivace, source naturelle de bienfaits pour l'organisme, est ainsi employée pour :

  • stimuler le système immunitaire

  • prévenir le rhume, la grippe et les affections des voies respiratoires

  • revitaliser l'organisme et soulager le stress

  • protéger le système cardio-vasculaire

  • ralentir le vieillissement

  • réduire la leucopénie (l'insuffisance immunitaire), etc.


Pour optimiser son action, je vous conseille également d'opter pour des compléments synergiques, comme :

L’intérêt d’une supplémentation en Astragalus membranaceus

Une étude in vivo pour évaluer les effets de l’astragale

Malgré les nombreux usages thérapeutiques traditionnels de l’espèce Astragalus membranaceus, il existait jusqu’à présent peu d’études in vivo sur cette plante. C’est pourquoi une équipe de recherche américaine a voulu évaluer les effets d’une supplémentation en astragale chez l’Homme.

Pour cela, cette étude a été menée auprès de plusieurs individus ne présentant pas de troubles connus. Tandis que ces derniers recevaient des doses différentes en Astragalus membranaceus, les chercheurs évaluaient différents paramètres dont la réponse en leucocytes, en plaquettes et en cytokines, ainsi que la température corporelle et la pression sanguine.

Le pouvoir immunostimulant de l’Astragalus membranaceus

Publiées en 2016 dans la revue Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, les conclusions de cette étude ont mis en évidence des résultats positifs. Les premiers effets constatés sont apparus quatre heures après la supplémentation, avec une augmentation des plaquettes circulantes. Les chercheurs ont également mesuré une augmentation significative de certains leucocytes, qui sont connus pour leur rôle essentiel dans la défense de l’organisme.

Parmi ces leucocytes ou globules blancs, des monocytes, des lymphocytes et des neutrophiles sont apparus dans un délai de 8 à 12 heures après l’administration. De la même façon, les scientifiques ont observé un changement dynamique des taux de cytokines circulantes, comme le TNF-alpha, l’IL-6 ou l’interféron gamma.

Ces éléments interviennent dans le système immunitaire, ce qui confirme le pouvoir immunostimulant de l’Astragalus membranaceus. L’intérêt thérapeutique de cette plante a d’ailleurs été confirmé par l’apparition de signes physiologiques comme une baisse de la pression sanguine ainsi qu’une élévation de la température corporelle. Ces deux phénomènes sont caractéristiques d’une activation du système immunitaire, d’où l’efficacité d’une supplémentation en Astragalus membranaceus pour améliorer les défenses naturelles de l’organisme.

Une fraction active aux propriétés anti-inflammatoires

Si l’activité immunostimulante de l’Astragalus membranaceus a été récemment confirmée, des propriétés anti-inflammatoires avaient été mises en évidence dès 2014.

Une équipe de recherche chinoise est en effet parvenue à identifier et à extraire une fraction active de l’astragale. Les propriétés de cette fraction ont été évaluées en utilisant des cellules immunitaires spécifiques. Les chercheurs ont constaté que l’extrait d’astragale permettrait d’inhiber l’expression d’une enzyme spécifique : l’oxyde nitrique synthase.

Celle-ci est impliquée dans la vasodilatation, un phénomène caractéristique de l’inflammation. En approfondissant leurs recherches, les scientifiques ont mis en évidence que la fraction active de l’astragale agirait sur de nombreuses molécules impliquées dans le processus inflammatoire, comme la cyclo-oxygénase-2, le NFκB, la prostaglandine E2, des régulateurs de la voie MAPK ou encore des cytokines comme l’IL-1β, l’IL-6 et le TNF-alpha.

D’après les chercheurs, l’activité de ces molécules a été globalement réduite de moitié grâce à l’utilisation d’un extrait d’Astragalus membranaceus.

Pour expliquer cette activité anti-inflammatoire, les auteurs de l’étude ont ensuite travaillé à l’identification des principes actifs de cette plante. Publiés dans la revue Phytotherapy Research, les résultats de leurs travaux ont mis en évidence 13 composés actifs dont 5 isoflavonoïdes et 8 saponines.

L’activité de ces molécules pourrait expliquer les propriétés anti-inflammatoires de l’Astragalus membranaceus. Cette plante pourrait ainsi avoir un grand intérêt pour prévenir ou soulager des inflammations.

Identification d’antioxydants naturels au sein de l’astragale

En plus de ses propriétés anti-inflammatoires, l’Astragalus membranaceus présente d’autres atouts pour protéger l’organisme. Ses effets protecteurs ont d’ailleurs été confirmées par une étude parue en 2015 dans la revue scientifique spécialisée chinoise Zhongguo Zhong yao za zhi. Lors de leurs travaux, les chercheurs sont parvenus à confirmer le pouvoir antioxydant de trois principes actifs de l’Astragalus membranaceus : l’astragaloside IV, la formononétine et le groupe des calycosines.

Astragale / Vente en Cyberboutique

L’activité anxtioydante de ces molécules a été évaluée sur des cellules Chang Liver. Ces dernières constituent un genre de cellules du foie normales, auxquelles les chercheurs ont induit un stress oxydatif par ajout de H2O2. Pour suivre l’activité des principes actifs de l’astragale, les chercheurs ont analysé le taux de stress oxydatif en mesurant la quantité intracellulaire d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), ainsi que l’expression du cytochrome P450 2E1.

Aussi connu sous les initiales CYP2E1, ce dernier est considéré pour induire un stress oxydatif responsable de complications pour la santé. Après avoir confirmé la pertinence de leur étude grâce à un test contrôle, les chercheurs ont montré que les composants identifiés au sein de l’Astragalus membranaceus permettait de réduire le stress oxydatif, dont celui induit par CYP2E1.

Par conséquent, les principes actifs de cette espèce d’astragale pourraient être particulièrement efficaces pour lutter contre les dommages causés par les radicaux libres.

Ces études confirment le potentiel thérapeutique de l’Astragalus membranaceus. Ses propriétés antioxydantes, immunostimulantes et anti-inflammatoires lui confèrent un effet protecteur pour l’organisme. Une supplémentation en astragale pourrait ainsi permettre de prévenir ou de lutter contre certaines pathologies dont celles liées à l’âge. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’astragale est désormais utilisée dans la formulation de fortifiants et de suppléments anti-âge.

Lire également: "Cortisol: Tout commence avec le stress", "Microbiote et niveaux de stress", "Des champignons au secours de votre système immunitaire", "Ail noir: Stimulez efficacement votre système immunitaire", "Défenses immunitaires : et si le virus était un ami?".

Epigénétique: les miraculeux pouvoirs de la supplémentation

Le 02/10/2018

Une étude récente

Une étude parue le 21 août 2018 a montré que les bénéfices d’une supplémentation en sélénium et en co-enzyme Q10 continuaient de se manifester, 12 ans après son interruption. Les personnes qui avaient suivi ce traitement pendant 4 ans présentent aujourd’hui un risque de mortalité cardio-vasculaire 40 % plus faible que les personnes du groupe de contrôle initial. Cela signifie que des changements structuraux ont dû se produire chez les personnes supplémentées et que ces changements sont toujours en place aujourd’hui.

Les effets sont remarquablement persistants, surtout chez les femmes. Ils le sont d’autant plus si vous êtes une personne à risques, par exemple avec du diabète, de l’hypertension ou un dysfonctionnement sévère du cœur. Mais ce qui est fantastique, c’est que les différences entre les personnes traitées et les personnes non traitées continuent à se creuser, et que les bienfaits augmentent avec le temps.

Quel mécanisme peut expliquer une telle longévité des effets ?

Il est possible que le sélénium et la co-enzyme Q10 aient modifié de manière irréversible la façon de lire et d’utiliser les gènes sans pour autant les dénaturer. Ces molécules, capables d’indiquer à la cellule les gènes qu’elle doit utiliser ou ceux qu’elle doit laisser de côté, s’appellent des facteurs épigénétiques. Selon cette théorie, le sélénium et la co-enzyme Q10 auraient influencé l’expression des gènes et permis aux personnes supplémentées d’emprunter un autre chemin, moins risqué sur le plan cardiovasculaire et qui s’écarte toujours plus du chemin emprunté par les personnes du groupe contrôle. On les soupçonne ainsi d’avoir modifié l’expression des gènes liés au stress oxydatif, à l’inflammation et à la fonction mitochondriale.

Manque de sélénium et appauvrissement des terres

Le sélénium est un minéral indispensable à l’être humain, bien que de très petites quantités suffisent à faire fonctionner le corps de manière optimale. Il faut le puiser dans l’alimentation car l’organisme n’est pas capable de le synthétiser. Cet oligo-élément joue un rôle capital dans le système immunitaire et la glande thyroïde, mais aide surtout l’organisme à produire des antioxydants endogènes comme la glutathion-péroxydase ainsi que diverses sélénoprotéines. Ces derniers travaillent sans relâche pour protéger les cellules de l’oxydation causée par les radicaux libres.

En Europe, la terre est particulièrement pauvre en sélénium. Or, c’est un problème puisque la teneur en sélénium des céréales et des légumes dépend directement de la teneur en sélénium des sols où ils sont cultivés. Les concentrations sériques des Européens sont donc systématiquement en dessous de 90 μg/L alors que les chercheurs estiment que les concentrations nécessaires pour la production optimale des sélénoprotéines seraient de 90 à 140 μg/L. Voilà pourquoi la Finlande a instauré en 1984 un programme d’enrichissement des engrais en sélénium, permettant de tripler les apports alimentaires dans le pays et réduire l’incidence des maladies du cœur. Au Royaume Uni, les apports en sélénium sont passés de 60 µg/jour à 34 µg/jour en moins de 20 ans.

De faibles concentrations sériques de sélénium sont associées à des pertes de force musculaire, un niveau plus important d’invalidité et des risques de troubles cardiovasculaires plus élevés.

Chez les personnes âgées de plus de 75 ans, l’apport conseillé est de 80 µg par jour, prenant en compte l’augmentation du stress oxydatif avec l’avancée en âge et devant permettre de maintenir le bon fonctionnement du système immunitaire.

Chez le sportif s’entraînant de façon intense, un apport complémentaire de 10 à 30 µg par jour, proportionnel à la dépense énergétique, est proposé compte-tenu des phénomènes oxydatifs occasionnés par le travail musculaire.

Sources alimentaires de sélénium

Les aliments les plus riches en sélénium sont les poissons et les fruits de mer. Ensuite, viennent les viandes, les abats, les œufs, les légumes secs, les aliments céréaliers complets et les fruits à coque.

La levure de bière peut compléter les apports.

Teneur en sélénium en microgrammes (µg) pour 100 g d’aliment (2)

Lotte grillée

425

Pâtes au blé complet

131

Merlu cuit

119

Maquereau cuit

95

Limande cuite

73

Lapin cuit

73

Levure de bière

71

Thon en boîte

68

Moule cuite

58

Palourde ou crevette rose cuite

52

Sardine en boîte

48

Pois chiche cuit

45

Lentille cuite

40

Rôti de porc cuit

39

Canard cuit

35

Jambon cru ou cuit

23 à 24

Champignon de Paris

22

Foie de veau cuit

22

Œuf cuit

20

Poivron rouge

19

Noix

19

Poulet cuit

17

Chou vert cuit

15

Les bienfaits du sélénium

  • Le sélénium entre dans la structure de plusieurs enzymes anti-oxydantes : les glutathions péroxydases et la thiorédoxine réductase. Ces enzymes contribuent à neutraliser l’excédent de radicaux libres présents dans l’organisme, qui accélèrent le vieillissement cellulaire et favorisent la survenue de diverses maladies, notamment les maladies cardiovasculaires.

  • La thiorédoxine réductase permet de régénérer les vitamines C et E, qui ont également une action anti-oxydante.

  • Le sélénium est un modulateur des réponses immunitaires (notamment antivirales) et anti-inflammatoires.

  • Il participe à la détoxification de certains composés toxiques, métaux lourds et xénobiotiques (molécules étrangères).

  • Il intervient dans le métabolisme thyroïdien.

Pourquoi manquez-vous aussi de co-enzyme Q10 ?

Contrairement au sélénium, la co-enzyme Q10 est produit par l’organisme, mais elle n’en reste pas moins vitale pour son bon fonctionnement. C’est un antioxydant puissant qui est déterminant dans la production d’énergie cellulaire et notamment de la fameuse molécule énergétique, l’ATP. Elle a été très étudiée pour son rôle dans la santé cognitive, la santé cardiovasculaire et le vieillissement, même si elle reste considérée comme un complément alimentaire et non comme un médicament parce qu’il s’agit d’une molécule naturelle ne pouvant faire l’objet d’un brevet pharmaceutique.

L’organisme est en mesure de la synthétiser, mais la production diminue continuellement après l’âge de 20 ans, et elle est même réduite de moitié à l’âge de 80 ans, au niveau du tissu musculaire du cœur.

De nombreuses recherches ont montré qu’elle pouvait réduire la pression systolique et la pression diastolique sans effet indésirable notable pour des doses variant de 120 à 200 mg par jour. Elle est considérée comme une molécule parfaitement sûre, même à très long terme, en raison de sa présence naturelle dans l’organisme.

Propriétés de la co-enzyme Q10

  • Stimule le système immunitaire.

  • Augmente la capacité énergétique du corps grâce à son rôle d'oxygénation sur chaque cellule du corps.

  • Prévient les affections cardiaques, palpitations, angine de poitrine et hypertension.

  • Stimule la production d'hormones.

  • Elle se comporte comme un antioxydant soluble dans les graisses

  • Elle peut même réduire les effets toxiques de certaines substances utilisées en chimiothérapie.

  • Elle est aussi utile pour combattre les allergies.

  • Utile dans le traitement du diabète

  • Utile en cas de trouble gingivaux

Une synergie entre le sélénium et la co-enzyme Q10

Pour produire des sélénoprotéines fonctionnelles, des quantités suffisantes de coenzyme Q10 sont nécessaires tandis que pour activer les molécules de co-enzyme Q10, vous avez besoin également de sélénium. Si vous vivez vivent en Europe et que vous êtes âgés de plus de 50 ans, donc particulièrement à risque de déficiences en sélénium (ce qui est associé à une mortalité cardiovasculaire plus importante) et de déficiences en co-enzyme Q10 (du fait d’une baisse de la production endogène), vous êtes privés d’une synergie puissante capable de prévenir durablement l’apparition des troubles cardiovasculaires.

Comment y remédier ?

Pour prévenir les troubles cardiovasculaires, il n’y a rien de mieux qu’aider le corps à utiliser au mieux ses armes naturelles.

  • Prendre 1 gélule par jour avec un demi-verre d'eau, au moment du repas de Co-enzyme Q10 (40 mg ou 100 mg). C’est un complément conditionné sur support lipidique pour faciliter l’absorption de la molécule par l’organisme. Comme il s’agit d’une molécule difficile à produire et donc souvent onéreuse, il vaut mieux faire en sorte que sa biodisponibilité soit maximale…

  • Prendre 2 comprimés par jour à laisser fondre sous la langue, après le déjeuner et le dîner de Levure de sélénium et Vitamine C. Si vous habitez sur le continent américain, il est possible que vos apports en sélénium soient suffisants, dans ce cas, rapprochez-vous de votre professionnel de santé.

  • Faire en sorte de perdre du poids si vous avez des kilos à perdre, notamment au niveau abdominal : les graisses qui entourent les viscères sont les plus nocives pour le cœur. Idéalement, le tour de taille devrait rester inférieur à 94 cm chez les hommes et à 80 cm chez les femmes. Pour y parvenir, la somatropine naturelle semble être une supplémentation tout à fait intéressante : si elle contribue à prévenir les maladies cardiovasculaires ainsi que les récidives, c’est notamment parce qu’elle atténue le gain de poids associé à l’âge.

  • Se réserver une vingtaine de minutes par jour pour se détendre, respirer et évacuer le stress, idéalement le matin ou une heure avant le coucher.

  • Veiller à fournir au corps des apports suffisants en acides gras oméga-3 et vitamine E. Une supplémentation d’oméga-3 de bonne qualité a un effet bénéfique sur la santé cardiovasculaire.

Messieurs, allez-vous enfin prendre soin de votre prostate ?

Le 29/08/2018

L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) constitue un obstacle sous-vésical à l'écoulement des urines (signes obstructifs) et peut entraîner une réaction de la paroi vésicale (hyperactivité vésicale).

L'HBP est une affection bénigne fréquente occasionnant des symptômes urinaires du bas appareil (SBAU) altérant la qualité de vie et pouvant être à l'origine de complications potentiellement graves. Elle correspond à une hyperplasie des glandes de la prostate péri-urétrale (zone de transition de la prostate).

L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente favorisée par le vieillissement et liée au développement d'un adénome prostatique responsable d'un obstacle chronique à la vidange vésicale.

L'évolution de l'HBP peut entraîner un retentissement sur :

  • le bas appareil urinaire : vessie de lutte,

  • le haut appareil urinaire : insuffisance rénale chronique obstructive.

L'anamnèse repose sur l'interrogatoire et la recherche des problèmes urinaires du bas appareil (SBAU) qui sont des signes fonctionnels urinaires :

  • retard au démarrage, dysurie, jet faible, gouttes retardataires ;

  • pollakiurie, urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles.

Parmi les compléments reconnus pour limiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) s’érigent en maîtres incontestés des extraits de plantes et des nutriments ayant fait l’objet de multiples études.

Focus sur ces incontournables et sur les autres substances prometteuses.

Depuis de nombreuses années, des extraits de baies de sabal sont utilisés avec beaucoup de succès en Europe et Outre-Atlantique pour soulager durablement les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate (adénome prostatique) et dégager les voies urinaires.

Le sabal palmetto ou serenoa repens, encore nommé palmier nain, est en effet riche en phytostérols et en acides gras spécifiques capables de bloquer les hormones qui influent sur la taille de la prostate. La prise de tels extraits, standardisés en acides gras libres, agissent à plusieurs niveaux :

  • Ils inhibent la 5-alpha-réductase et limitent la liaison de la dihydrotestostérone (DHT) – la forme active de la testostérone qui stimule la croissance des cellules prostatiques - aux récepteurs androgéniques,

  • Ils diminuent la prolifération des cellules prostatiques et induiraient même l’apoptose des cellules cancéreuses,

  • Ils réduisent l’inflammation et les envies pressantes d’uriner,

  • Ils augmentent le flux urinaire et favorisent les vidanges complètes.

Les extraits de sabal palmetto seraient donc aussi efficaces que le finastéride ou la tamsulosine, deux médicaments couramment prescrits pour traiter l’HBP.

Ces extraits sont souvent associés dans les études cliniques à un extrait de racine d’ortie (Urtica dioica), pour leurs actions synergiques et dépourvues d’effets secondaires. Ce dernier inhibe également la liaison de la DHT sur les cellules prostatiques et selon les études effectuées, il procure un soulagement significatif des symptômes. Il est d’ailleurs recommandé par la commission E allemande pour soulager naturellement les troubles urinaires associés à l’HBP.

Parmi les plantes, on peut citer également le Pygeum africanum, un prunier d’Afrique utilisé en Europe depuis le milieu des années soixante. Les phytostérols qu’il contient améliorent la contractilité de la vessie, possèdent un effet anti-inflammatoire en inhibant la production de prostaglandines, préviennent la croissance des cellules prostatiques, réduisent les levées nocturnes et augmentent le flux urinaire de façon à favoriser une vidange complète.

Le Moringa Oleifera est un arbre très résistant à la sécheresse et originaire de l’Inde, du Pakistan et de l’Afghanistan. Facile à cultiver, bon marché et très riche en vitamines, on se sert de ses feuilles depuis près de 5 000 ans pour pallier à la malnutrition. C’est également un excellent médicament naturel, capable de soigner bien des maux. Tout comme le sabal palmetto et le soja, il renferme du bêta-sitostérol ayant fait ses preuves lors de diverses études et contient plus de 90 nutriments, 46 antioxydants, vitamines, minéraux, protéines, ainsi que tous les acides aminés essentiels. 

Il est considéré comme un super-aliment et montre en effet clairement que ce phytostérol est capable d’augmenter le flux urinaire et de diminuer l’urine résiduelle dans la vessie.

De plus, ses bénéfices perdurent plusieurs mois après l’arrêt de la supplémentation. Les feuilles de moringa soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.

Ces extraits de plantes sont couramment utilisés seuls ou en association avec :

  • Un extrait hydrophile et lipophile de pollen qui inhibe la formation de DHT, diminue légèrement les symptômes urinaires associés à l’HBP et notamment la nycturie, c’est à dire les levées nocturnes pour uriner.

  • Le zinc, qui est LE minéral spécifique de la prostate. En effet, les cellules épithéliales prostatiques l’accumulent et les recherches montrent qu’il inhibe la croissance cellulaire ainsi que l’activité de la DHT et empêche l’activité de la 5-alpha-réductase. Les cellules prostatiques hypertrophiées en sont d’ailleurs quasiment dépourvues, limitant ainsi la fonction d’autorégulation du zinc sur la croissance.

  • Le bore qui favorise également un développement sain des cellules prostatiques.

Parmi les formules prometteuses, le Precurseur TST, a spécialement été conçu pour augmenter la quantité de testostérone dans le corps. Il est constitué d’extraits de végétaux et présente un taux élevé de principes actifs très utiles pour la synthèse hormonale.

Precurseur TST contient des extraits d'origine végétale (Tribulus terrestris, Trigonella foenum-graecum, Serenoa repens, Coleus forskohlii, Passiflora incarnata y Trifolium pratense) qui garantissent une efficacité optimale.

Le Précurseur TST contient aussi de la Foskoline agissant sur l’hypothalamo-hypophysaire pour que ce dernier libère les neuro-hormones indispensables à la spermatogenèse et à la formation de testostérone.

La consommation de ce produit permet de réduire les troubles prostatiques et de minimiser les signes de féminisation en inhibant l’aromatase, l’enzyme responsable de la transformation de la testostérone en œstrogène.

Pour mieux comprendre l’HBP

La prostate peut tripler de volume sous l’action de deux enzymes clés :

  • La 5-alpha-réductase qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), la forme la plus active,

  • L’aromatase qui convertit la testostérone en œstrogènes. L’excès d’œstrogènes exacerbe non seulement l’HBP mais accroit également le risque d’une évolution vers un cancer prostatique.

La DHT et les œstrogènes sont responsables de la prolifération des cellules prostatiques par activation de certains facteurs de croissance (IGF-1 – Insulin growth factor). Ainsi, toutes les substances agissant sur ces deux enzymes, ou limitant la liaison de la DHT ou des œstrogènes aux récepteurs prostatiques, limitent l’HBP.

Parmi les facteurs de risque de l’HBP il y a bien évidemment l’âge puisqu’il va engendrer des modifications dans la production hormonale mais aussi la sédentarité et certains médicaments.
 

De la broméline contre les prostatites

La broméline tire son nom de « broméliacées », la famille botanique à laquelle appartient l'ananas. Elle peut être extraite du jus de l'ananas frais ou, ce qui est le cas de celle qui se trouve sous forme de supplément, de la tige de la plante. On s'en sert comme additif alimentaire pour attendrir la viande ou comme agent de texture. En tant que supplément alimentaire, elle est offerte soit seule, soit en association avec d'autres enzymes ou des plantes digestives.

Contrairement à d’autres enzymes qui sont dégradées dans le système digestif, la broméline est partiellement absorbée par l'organisme et passe dans le sang. Elle exerce ainsi une activité systémique : elle inhiberait la production des prostaglandines qui causent l'inflammation, éclaircirait le sang et aurait un effet bénéfique sur le système immunitaire. En combinaison avec la myrtille elle peut soulager les symptômes d'infection de l'appareil urinaire.


Pour prévenir ou contrer le développement des cellules cancéreuses à ce niveau, d’autres extraits doivent faire partie de l’arsenal.

Parmi les substances reconnues, le lycopène, un puissant caroténoïde antioxydant abondamment présent dans les tomates, possède un effet protecteur contre ce type de cancer. Les études montrent en effet qu’il est capable d’inhiber la croissance des cellules prostatiques cancéreuses.

La vitamine D3 également, très peu présente dans l'alimentation comparée au lycopène, à part dans les poissons gras. Essentiellement synthétisée par l’organisme aux beaux jours sous les effets des UVB à partir d’un dérivé du cholestérol, la plupart des européens en manquent pourtant cruellement, exposant l’organisme à des risques de cancers, dont celui de la prostate. Il est donc nécessaire d’octobre à mars d’avoir recours à une supplémentation quotidienne de vitamine D3.

Parmi les polyphénols, un composé se dégage pour lutter contre la croissance des cellules prostatiques cancéreuses : Le resvératrol. Cette substance peut constituer une alternative plus efficace et moins toxique que la chimiothérapie.

L’extrait de grenade, et plus particulièrement la punicalagine et l’acide ellagique, sont également reconnus pour leurs effets protecteurs, ainsi que des alcaloïdes, des triterpènes. Ils évitent en effet le déclenchement de mutations et exercent in vitro une activité antiproliférative. Plus encore, l’acide ellagique est capable d’inhiber deux protéines essentielles (VEGF et PDGF) nécessaires à la formation du réseau sanguin des tumeurs ; elles interférent le plus souvent avec le processus d’angiogenèse, une caractéristique clé de la gravité de l’évolution tumorale.

L'extrait de grenade inhibe la croissance cellulaire, induisait l'apoptose dans une lignée cellulaire hautement agressive de cancer de la prostate et réduisait la sécrétion de PSA.

D’autres ingrédients scientifiquement étudiés s’avèrent intéressants :

  • La chrysine est un composé flavonique extrait de la passiflore bleue (Passiflora caerulea) qui inhibe la conversion de la testostérone en œstrogènes, que l'on retrouve dans Precurseur TST.

  • La naringine, extrait du pamplemousse qui est aujourd’hui un inhibiteur oestrogénique parfaitement reconnu (cytochrome P 450).

  • La génistéine extraite du Sophora japonica (plus active que celle extraite du soja) qui inhibe fortement l’aromatisation.

  • L’Epilobium parviflorum (épilobe à petites fleurs) qui, de par sa richesse en terpènes, phytostérols, flavonoïdes, tannins, et plus particulièrement en oenothéine B, inhibe conjointement les deux enzymes clés que sont l’aromatase et la 5-alpha réductase.

  • Le sélénium, qui selon certaines études, diminuerait le risque de cancer de la prostate et ralentirait sa progression.

  • L'acide boswellique, extrait de la boswellia serrata. Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation de la Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.

Lire aussi ces articles: Prostate, Plantes et affections: prostate, Prostate: Messieurs si vous saviez.