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  • Affiner sa silhouette grâce à la lipolyse

    • Par vogot
    • Le 30/09/2021

    Qu’est-ce que la lipolyse ?

    Si la liposuccion élimine en profondeur les surcharges de graisses localisées qui résistent à l'exercice physique ou aux régimes alimentaires, tout le monde ne peut avoir accès à cette technique de chirurgie esthétique onéreuse. Heureusement il existe des alternatives, notamment la lipolyse.

    La lipolyse, également appelée lipodissolution ou lipotomie, est un procédé non chirurgical qui consiste à détruire les adipocytes (cellules graisseuses) en surcharge dans le tissu sous-cutané.

    La lipolyse en détails

    La lipolyse est un phénomène naturel de déstockage des tissus adipeux, autrement dit de la graisse corporelle. Pour se faire une idée, ces amas graisseux représenteraient entre 15 à 25 % du poids total d’un individu (hommes et femmes confondus). Si ces cellules graisseuses prennent une si grande place dans notre organisme, c’est parce qu’elles lui sont nécessaires. En effet, ces graisses, appelées également lipides, représentent en fait notre stock d’énergie de secours. C’est dans ces réserves que vient puiser notre corps lorsqu’il ne reçoit pas assez d’apport énergétique.

    Il est bon de savoir que lorsque l’on perd du poids, on ne perd pas réellement de la masse graisseuse. En effet, les graisses stockées ne font que diminuer de volume mais ne disparaissent pas. C’est pourquoi lorsque l’on prend du poids, ces amas graisseux grossissent et peuvent même être multipliés.

    Une étude a prouvé ce phénomène et le fait que les cellules graisseuses ne meurent pas mais rétrécissent ou grossissent.

    Le sport déclenche la lipolyse, qui brûle les graisses et permet de mincir.

    Comment s'en servir pour mincir ?

    La lipolyse digestive, ou dégradation des lipides alimentaires

    Cette première lipolyse consiste à dégrader les graisses alimentaires, c’est-à-dire celles que l’on consomme en mangeant. Ces graisses sont en grande majorité des triglycérides, des lipides complexes et trop volumineux pour être absorbables. L’objectif est de les rendre digestes au moment de leur passage dans l’intestin : c’est à cet endroit qu’ils intègrent la circulation sanguine.

    La digestion des lipides alimentaires commence dans l’estomac, grâce aux lipases gastriques. Les lipases sont des enzymes qui “découpent” les lipides. Dans l’estomac, ces enzymes émulsionnent les triglycérides pour en faire des lipides plus petits (essentiellement des monoglycérides et des diglycérides).

    La production de monoglycérides déclenche ensuite la production de lipase pancréatique. Celle-ci agit dans l’intestin grêle et dégrade les trois quarts des triglycérides ingérés. C’est aussi dans l’intestin grêle qu’interviennent les acides biliaires (contenus dans la bile). Sécrétés par le foie et stockés dans la vésicule biliaires, ces acides facilitent la digestion des gros lipides en les émulsionnant en petites gouttelettes. Ainsi digérés par l’action commune des lipases et des sels biliaires, les lipides sont absorbés via la muqueuse intestinale. En cas d’excès de graisses alimentaires, celles-ci sont stockées sous forme de triglycérides dans les adipocytes. On appelle cela la lipogénèse.

    En cas d'effort, la lipolyse adipocytaire élimine les graisses stockées dans le tissu adipeux

    Les adipocytes sont des cellules dédiées au stockage des graisses : il s’agit du stock principal d’énergie disponible dans l’organisme. Les amas d’adipocytes forment le tissu adipeux, que l’on retrouve en proportion et en positions différentes en fonction des individus. Les hommes ont surtout du tissu adipeux au niveau abdominal, tandis que pour la majorité des femmes, on le retrouve au niveau des cuisses, des fesses, du ventre et des seins. L’excès de graisses entraîne notamment une forme de cellulite, responsable de la fameuse “peau d’orange”.

    La lipolyse adipocytaire a lieu lorsque l’organisme a besoin d’énergie (activité physique, jeûne...), et qu’il n’est pas en mesure d’en trouver directement grâce à l’alimentation.

    Dans ces conditions, l’organisme envoie des signaux hormonaux (adrénaline, noradrénaline, cortisol, ghréline...) qui déclenchent une cascade métabolique aboutissant à la mobilisation des lipases (encore elles !). Celles-ci vont dégrader les triglycérides présents dans les adipocytes, libérant du glycérol, des acides gras et... de l’énergie. Le glycérol est pour l’essentiel éliminé par les reins. Les acides gras eux, ont deux destins possibles. Ils peuvent être dégradés dans les mitochondries cellulaires pour la production d’énergie (bêta-oxydation). Lorsqu’ils sont présents en excès, ils peuvent aussi servir à la production de corps cétoniques dans le foie. Ceux-ci peuvent servir de source d’énergie au cerveau en cas de carence en glucose. Ils sont produits particulièrement en cas de jeûne prolongé, et sont toxiques en cas d’excès. Attention donc à la pratique du jeûne sans supervision.

    Booster la lipolyse pour brûler des graisses et mincir

    Pour brûler les graisses stockées dans le tissu adipeux, perdre du poids et mincir, il faut demander de l’énergie à l’organisme. Pour cela, il existe plusieurs solutions naturellement efficaces.

    L’activité physique durable provoque la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline, qui ont pour effet de mobiliser les réserves corporelles de sucre (glycogène du foie et des muscles) et de graisses (triglycérides adipeux). L’hyperglycémie et la lipolyse observées apportent de l’énergie directement utilisable par le corps pendant son exercice. Le sport entraîne aussi commodément une diminution du taux d’insuline afin d’assurer une glycémie et un apport d’énergie constants. On recommande de privilégier les efforts réguliers et de longue durée pour mobiliser le plus de graisses possibles !

    Le jeûne intermittent, ou “periodic fasting” est une version plus soft du jeûne, souvent trop éprouvant pour l’organisme. Il consiste à rester à jeûn pendant seize heures. On l’applique souvent entre le dîner (tôt) et le déjeuner, en sautant le petit-déjeuner. On peut aussi sauter l’un des deux autres repas principaux. Cette forme de restriction calorique activerait notamment une classe d’enzymes, les sirtuines, qui auraient une action positive sur la lypolyse.

    Certains compléments alimentaires sont aussi très efficaces pour activer la lipolyse, notamment ceux à base de café et thé vert (Café vert (Svetol®) + Thé vert), de moringa (Moringa Biologique ou naturel), de framboises (Cétones de framboises), de piment (MaxiCapsicum) ou de carnitine (Acétyl L-carnitine).

    Bon à savoir: Pour les envies de sucre, je vous suggère Gymnema et Chrome. Pour inhiber la perception des saveurs sucrées : ouvrir une gélule et en disposer le contenu directement sur la langue ou dans une infusion.

    Je ne le répèterai jamais assez, le plus important étant d'avoir une alimentation variée, équilibrée mais SURTOUT dissociée. Les associations alimentaires sont PRIMORDIALES !

    Vous disposez désormais d'une panoplie complète pour brûler les graisses superflues et affiner votre silhouette !

  • Les 6 neurotransmetteurs les plus importants du cerveau

    • Par vogot
    • Le 01/09/2021

    Des molécules secrétées au sein du cerveau agissent sur la vigilance, le souvenir, le sentiment de bien-être ou le stress : ce sont les neurotransmetteurs. Focus sur les 6 messagers chimiques cérébraux les plus importants.

    Les neurotransmetteurs suivants sont les plus importants du cerveau pour le contrôle qu’ils exercent sur les neurones. Ce sont aussi les plus étudiés, et ceux qui sont le plus souvent la cible des molécules naturelles (nutrition) et compléments alimentaires.

    DOPAMINE : LE MOTEUR

    La dopamine est un neurotransmetteur synthétisé par certaines cellules nerveuses à partir de la tyrosine, un acide aminé (composant des protéines de l’alimentation). Elle affecte le mouvement musculaire, la croissance des tissus, le fonctionnement du système immunitaire. Elle intervient dans la sécrétion de l’hormone de croissance.

    Les réseaux dopaminergiques du cerveau sont étroitement associés aux comportements d’exploration, à la vigilance, la recherche du plaisir et l’évitement actif de la punition (fuite ou combat).

    Chez l’animal, les lésions des zones dopaminergiques se traduisent par un désintérêt pour les stimulis de l’environnement et par une diminution du comportement exploratoire. En revanche, lorsqu’on place des électrodes aux sites dopaminergiques et qu’on permet à l’animal de s’auto-stimuler par déclenchement de chocs électriques, le plaisir et l’excitation sont tels que le cobaye peut en oublier de s’alimenter.

    Chez l’homme, la baisse d’activité des neurones dopaminergiques d’une certaine région du cerveau (l’axe substance noire - striatum) entraîne une diminution du mouvement spontané, une rigidité musculaire et des tremblements. C’est la maladie de Parkinson.

    On trouve une activité dopaminergique basse dans les dépressions de type mélancolique, caractérisées par une diminution de l’activité motrice et de l’initiative, une baisse de la motivation. A l’inverse, les produits, les activités qui procurent du plaisir, comme l’héroïne, la cocaïne, le sexe, activent certains systèmes dopaminergiques. Ainsi, les médicaments qui augmentent la dopamine, comme la L-Dopa ou les amphétamines, augmentent aussi l’agressivité, l’activité sexuelle, et l’initiative.

    Pour résumer, la dopamine crée un terrain favorable à la recherche de plaisir ou d’émotions, à l’état d’alerte, au désir sexuel.

    À l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de dopamine est perturbée, on peut voir apparaître démotivation, voire dépression.

    Pour favoriser la synthèse de dopamine

    Les précurseurs de la dopamine sont deux acides aminés (les constituants de base des protéines) : la phénylalanine et la tyrosine. Il faut donc privilégier les plats riches en protéines. Noter que parmi les aliments riches en protéines, le canard, la dinde, l’œuf représentent de bonnes sources de phénylalanine et tyrosine.

    Compléments alimentaires : GattilierLithium OrotateLevure de sélénium et Vitamine CPrecurseur GHPrecurseur TSH.

    ACÉTYLCHOLINE : LE MÉMORISATEUR

    L’acétylcholine est le seul neurotransmetteur majeur qui n’est pas fabriqué à partir d’un acide aminé (constituant de base des protéines). Il est synthétisé à partir d’une substance de l’alimentation, la choline, et de la forme active de l’acide pantothénique (vitamine B5).

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur « à tout faire » qui intervient dans le contrôle des mouvements, y compris le pouls, ainsi qu’une multitude de fonctions physiologiques. C’est aussi le messager chimique de la mémoire. Les régions du cerveau qui offrent la plus forte densité de neurones utilisant la choline, sont celles qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer. Même chez la personne en bonne santé, on sait qu’avec l’âge, l’organisme fabrique moins d’acétylcholine. Cette situation est à l’origine de troubles de la mémoire, manque de concentration, oublis.

    Pour résumer, l’acétylcholine commande la capacité à retenir une information, la stocker et la retrouver au moment nécessaire.

    Lorsque le système qui utilise l’acétylcholine est perturbé apparaissent des troubles de la mémoire, voire dans les cas extrêmes des formes de démence sénile.

    Pour favoriser la synthèse de l'acétylcholine

    Il faut augmenter ses apports en choline, un précurseur (avec les vitamines B9 et B12) de l'acétylcholine. Les meilleures sources de cholines sont le jaune d'oeuf, la viande, le foie, le soja, le germe de blé, les crucifères et les céréales.

    Compléments alimentaires : Chardon-marieAcétyl L-carnitine (ALC).

    NORADRÉNALINE : LE BÂTON ET LA CAROTTE

    La noradrénaline est synthétisée par certains neurones à partir du même acide aminé qui sert à fabriquer la dopamine.

    La noradrénaline stimule la libération de la graisse mise en réserve et contrôle la libération des hormones qui régulent la fertilité, la libido, l’appétit et le métabolisme.

    La noradrénaline module l’attention, l’apprentissage et facilite la réponse aux signaux de récompense : plus la sensibilité noradrénergique est grande, plus ces traits sont amplifiés.

    Chez le rat, la destruction du locus coeruleus, siège des neurones à noradrénaline, entraîne une disparition totale de la peur. Les interventions qui augmentent la sensibilité à la noradrénaline dans les régions frontales empêchent l’animal d’oublier un comportement lié à une récompense. Elles lui permettent d’associer plus rapidement à une activité particulière le souvenir d’une punition évitée.

    Chez l’homme, la diminution de la noradrénaline affecte l’acquisition de connaissances et d’associations nouvelles. Mais la caféine, qui augmente la noradrénaline du cerveau, améliore la capacité à accomplir des tâches répétitives, ennuyeuses, non sanctionnées par des récompenses. L’administration de tyrosine à des patients dépressifs augmente la sécrétion de noradrénaline. Ce traitement améliore la composante hédonique de leur dépression.

    Il existe une corrélation entre une sensibilité noradrénergique forte et la recherche de sensations socialement acceptables.

    Pour conclure, la noradrénaline semble créer un terrain favorable à l’éveil, l’apprentissage, la sociabilité, la sensibilité aux signaux émotionnels, le désir sexuel.

    À l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de noradrénaline est perturbée, peuvent apparaître repli sur soi, détachement, démotivation, dépression, baisse de la libido.

    Compléments alimentaires : Tribulus terrestrisSomatropine naturelleMacaDesir Male.

    SÉROTONINE : LE GRAND INHIBITEUR

    La sérotonine est synthétisée par certains neurones à partir d’un acide aminé, le tryptophane, qui entre pour une petite partie dans la composition des protéines alimentaires. Elle joue un rôle majeur dans la coagulation sanguine, la venue du sommeil, la sensibilité aux migraines. Elle est utilisée par le cerveau pour fabriquer une hormone célèbre, la mélatonine.

    Dans le cerveau, la sérotonine influence l’activité d’autres neurones, le plus souvent en diminuant leur fréquence de décharge, inhibant leur action. Dans le striatum, les neurones sérotoninergiques inhibent les neurones dopaminergiques, ce qui entraîne une diminution du mouvement. Dans la mesure où la sérotonine sert à inhiber de nombreuses régions du cerveau, les mêmes régions sont « désinhibées » lorsqu’il y a trop peu de sérotonine.

    La destruction des régions du cerveau à forte densité de neurones sérotoninergiques entraîne une désinhibition du contrôle réfléchi sur le comportement : l’animal cède à des pulsions quelles que soient les conséquences de ses actes. Lorsqu’on administre des chocs électriques à un rat qui essaie de se procurer de la nourriture, il s’interrompt après une dizaine de tentatives. Mais lorsqu’on épuise sa sérotonine, il persiste malgré 200 chocs et plus. Souris et rats cohabitent généralement sans problèmes dans une cage. Mais si leur sérotonine est anormalement basse, les rats massacrent les souris. La déplétion de sérotonine entraîne aussi une désinhibition de l’activité sexuelle.

    Chez l’homme, les taux anormalement bas de sérotonine sont généralement associés à des comportements impulsifs, agressifs, voire très violents. C’est notamment le cas dans les formes violentes de suicide. Des taux très bas ont été relevés chez les criminels qui assassinent leur famille avant de tenter de mettre fin à leur jour. Les substances qui diminuent la sérotonine ont un effet désinhibant. La yohimbine, un aphrodisiaque, interfère avec la sérotonine. La drogue ecstasy augmente la sociabilité et les échanges en détruisant (provisoirement ?) les terminaisons nerveuses sérotoninergiques.

    En résumé, la sérotonine semble créer un terrain favorable aux comportements prudents, réfléchis, calmes, voire inhibés.

    À l’inverse, des taux de sérotonine bas apparaissent associés à l’extroversion, l’impulsivité, l’irritabilité, l’agressivité, voire dans les cas extrêmes aux tendances suicidaires.

    Pour favoriser la synthèse de sérotonine

    Il faut manger des aliments riches en tryptophane, son précurseur. Vous en trouverez notamment dans l'avocat, le fromage, le poulet, le canard, les flocons d'avoine, la ricotta, le gibier.

    Compléments alimentaires : Griffonia SimplicifoliaMelatonineÉleuthérocoque.

    GABA : LE RELAXANT

    Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est synthétisé à partir de l’acide glutamique. C’est le neurotransmetteur le plus répandu dans le cerveau. Le GABA semble impliqué dans certaines étapes de la mémorisation. Le GABA est aussi un neurotransmetteur inhibiteur, c’est-à-dire qu’il freine la transmission des signaux nerveux. Sans lui, les neurones pourraient littéralement s’emballer, transmettre des signaux de plus en plus vite, jusqu'à épuisement du système. Le GABA permet de les maintenir sous contrôle.

    Le GABA favorise le calme et la relaxation, il diminue la tonicité musculaire, ralentit le rythme cardiaque, réduit les convulsions de l’épilepsie, ainsi que les spasmes musculaires. Surtout, on sait qu’il joue un rôle clé dans le contrôle de l’anxiété (une forme de « panique » électrique), depuis que le mode d’action des benzodiazépines a commencé d’être connu. Ces médicaments, dont le chef de file est le Valium, sont des tranquillisants qui agissent en se liant sur des récepteurs du type de ceux qui réagissent au GABA. Mais le Vallium, tout comme d'autres médicaments, ont des effets indésirables et secondaires.

    Pour résumer, le GABA semble favoriser la relaxation.

    À l'inverse, des niveaux bas de ce neurotransmetteur entraînent des difficultés d’endormissement et de l’anxiété.

    Pour favoriser la synthèse de GABA

    Il faut avoir une alimentation suffisamment riche en glucides à index glycémique bas ou modéré fournissant de la glutamine, l'acide aminé précurseur du GABA. Parmi les aliments à privilégier : les amandes, l'avoine complet, la banane, le blé complet, le brocoli, les noix, les lentilles, le son de riz, le flétan.

    Compléments alimentaires : L-glutamineSomatropine naturelle.

    ADRÉNALINE : LE STRESSEUR

    L’adrénaline active la réponse de l’organisme à un stimuli, et en général au stress. Elle agit sur le système nerveux sympathique et peut augmenter le pouls, la pression sanguine, améliorer la mémoire, diminuer la réflexion, augmenter la force de contraction musculaire, accroître le flux sanguin et la capacité respiratoire (par relâchement des muscles lisses), dilater les pupilles et faire se dresser poils et cheveux. Elle prépare l’organisme à une réaction du type «fuir» ou «faire face».

    Pour limiter les effets néfastes d'un taux d'adrénaline chroniquement élevé, pensez aux techniques de gestion du stress comme la cohérence cardiaque, la méditation ou l'EFT, aux aliments riches en magnésium et aux plantes : Ginseng, Rhodiole, Valériane, Griffonia simplicifolia, Aubépine.

    En résumé, l’adrénaline est le neurotransmetteur qui nous permet de réagir dans une situation de stress.

    Des taux élevés d’adrénaline conduisent à la fatigue, au manque d’attention, à l’insomnie, à l’anxiété et dans certains cas à la dépression.

    Compléments alimentaires : GinsengAshwagandha+Rhodiola RoseaMélisse et ValérianeGriffonia SimplicifoliaAubépine BIOBourgeons d'Aubépine.

  • Biotine ou Vitamine B8: Vitamine de la beauté

    • Par vogot
    • Le 30/08/2021

    Comme moi, vous avez sans doute constaté que nos sociétés de consommation sont empreintes de malbouffe, d’incitation à acheter des produits remplis de composants néfastes pour notre santé et notre bien-être.

    Comme moi, vous avez probablement observé que vous allez probablement bien trop facilement à des solutions de facilité pour apaiser rapidement les maux que votre corps exprime.

    Par exemple lorsque vous avez une migraine, votre premier réflexe est de prendre un cachet, si vous avez de la fièvre, vous ne lui laissez pas le temps de remplir son rôle, lorsque vous avez une infection, vous prenez des antibiotiques, etc.

    Le constat est simple : votre corps s’est « encrassé » et s’est affaibli en raison de vos modes de vie et de vos habitudes alimentaires. Sédentarité, pollution urbaine, produits chimiques présents dans la majorité des produits de consommation, même d’hygiène… Autant de facteurs qui ont contribué au développement de nouvelles affections : allergies, intolérances, difficultés respiratoires, troubles gastro-intestinaux et bien d’autres. La liste est longue en vérité.

    Mais soyons honnêtes, à la fin de cette « pandémie », vous ne sortirez pas forcément sous votre meilleur jour.

    Coiffure douteuse, excès de grignotage, absence prolongée de soleil...

    Un coup d’œil dans le miroir suffit déjà à le constater :

    ... les cheveux sont souvent hirsutes et rêches...

    ... les ongles ternes et cassants...

    ... et ne parlons même pas de la peau, flasque et généralement livide.

    Bien sûr, vous pourrez toujours ressortir vos plus beaux habits, des shampooings hors de prix, forcer sur le maquillage... Ça peut toujours faire illusion.

    Mais si seulement une substance pouvait corriger les choses en profondeur, plutôt que de les masquer...

    En fait, il existe un ingrédient de ce genre : la biotine (alias la vitamine B8).

    Ce nutriment, indispensable à la croissance cellulaire, est essentiel à la santé des cheveux, des ongles et de la peau...

    ... d'où son surnom de « vitamine de la beauté ».

    Pour les femmes comme pour les hommes, la B8 permet de stimuler le follicule pileux, de fortifier les cheveux et d'activer la repousse, de renforcer les ongles, d'empêcher la production excessive de sébum, de rendre la peau plus saine et lumineuse, etc.

    Combler vos carences en vitamine B8, c'est l'assurance de sublimer vos atouts beauté.

    Et si la biotine est utilisable toute l'année...

    ... elle sera particulièrement précieuse pour sortir de cette « pandémie » avec une allure radieuse.

    Qu'est-ce que la Biotine ?

    La vitamine B8 ou biotine participe au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides. Elle joue un rôle dans la production de sucres par le foie. Découvrez le rôle de cette vitamine, ses apports nutritionnels conseillés et les risques de carences.

    La vitamine B8 ou biotine, compte parmi les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau). Elle est parfois encore nommée : vitamine H.

    Rôles dans l’organisme

    Une fois assimilée, la vitamine B8 est incorporée dans la structure d’un coenzyme (biotinyl-AMP), indispensable à l’activité de plusieurs enzymes.

    Sous cette forme, elle participe au métabolisme des protéines et de certains acides aminés (constituants des protéines), des lipides et des glucides.

    Elle est impliquée dans la néoglucogenèse, production de sucre par le foie (qui a lieu pendant les périodes de jeûne, par exemple la nuit).

    Elle intervient dans le fonctionnement du système nerveux et le renouvellement des cellules de la peau et des cheveux.

    Des travaux récents montrent qu’elle est essentielle à l’expression d’au moins 2000 gènes et qu’elle contribue au fonctionnement du système immunitaire.

    Sources alimentaires de vitamine B8

      Teneur en vitamine B8 en µg pour 100 g
    Foie de volaille cuit 210
    Levure de bière 60
    Amande 49
    Rognon d’agneau 37
    Pain complet 32
    Noix 29
    Graine de soja cuite 25
    Haricot noir cuit 18
    Œuf cuit dur 16
    Céréales de petit-déjeuner (moyenne) 9
    Brie 6,8
    Bacon cuit 6
    Filet de porc cuit 5
    Steak grillé 5

     

    La vitamine B8 est présente dans presque tous les aliments, mais particulièrement abondante dans les abats (foies), les légumineuses, les fruits à coque et les viandes.

    La levure peut compléter les apports.

    Bon à savoir

    Comme la vitamine B8 est hydrosoluble, elle s’échappe dans l’eau de cuisson ou le jus des aliments, d’où l’intérêt de privilégier la cuisson à la vapeur ou dans très peu d’eau et de consommer le jus des abats ou des viandes.

    Traitement de la chute des cheveux

    La vitamine B8 - en association avec la vitamine B5 - est souvent prescrite comme traitement d’appoint de la chute des cheveux ("alopécies diffuses"). En l’absence de carence initiale, son efficacité n’est pas démontrée. Pour juger de son intérêt, il est recommandé de rechercher un déficit (qui peut se traduire par une dermite séborrhéique au niveau du cuir chevelu) et d’éliminer toute autre cause de chute des cheveux (telle qu’un déficit en fer). Dans une étude récente, 38% de femmes concernées par une chute de cheveux, étaient déficientes en vitamine B8.

    Votre thérapeute, praticien de santé saura vous indiquer dans quel cas vous situer. N'hésitez pas à solliciter son aide.

    Les risques en cas de carence

    La carence en vitamine B8 est rare chez les personnes en bonne santé, du fait d’une production par certaines bactéries composant la flore intestinale (microbiote) et d’un système de "recyclage" de la vitamine lors de la dégradation du biotinyl-AMP.

    Elle a été observée chez des personnes nourries par voie parentérale (voie veineuse). Elle se traduit par des lésions cutanées, une chute des cheveux, une dépression et des manifestations neurologiques.

    Les personnes souffrant d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (telle que la maladie de Crohn) présentent souvent un déficit en vitamine B8: dont l’assimilation serait perturbée par la présence de germes pathogènes (salmonelles) au sein du microbiote.

    Interactions

    Dans le cas où l’on consomme les œufs crus (par exemple, sous forme de mousse au chocolat maison), l’avidine, une protéine présente dans le blanc, piège la vitamine B8 et l’empêche d’être assimilée.

    En modifiant la composition du microbiote intestinal, un traitement prolongé par des antibiotiques pourrait réduire l’assimilation de la vitamine B8.

    Correction de la carence en vitamine B8

    L’administration de vitamine B8 par voie orale, grâce aux compléments alimentaires :

  • Compléments multivitaminés : quand les prendre, dans la journée?

    • Par vogot
    • Le 24/06/2021

    Vous prenez un complément alimentaire comme Quercétine Prémix, parfois on me demande quel serait le moment idéal pour maximiser l'absorption de tous les nutriments qu'il contient ?

    Quand prendre les compléments multivitaminés ?

    Moment idéal

    Pour profiter au maximum des bienfaits des compléments alimentaires multivitaminés, il est recommandé de les prendre au cours des repas, notamment les plus riches en graisses de la journée. Si votre petit-déjeuner comporte suffisamment de lipides, il permettra à l’organisme d'absorber correctement les vitamines liposolubles. Il s’agit des vitamines qui libèrent leurs composés uniquement dans les graisses : les vitamines A, D, E et K. 

    Pensez également à éviter de boire de l'eau (et des liquides en général), pendant les repas, hors prises de traitements, en faible quantité, car les vitamines hydrosolubles seraient fortement diluées, ne pouvant procéder à leurs actions véritables. A défaut, boire 20 minutes avant le repas, ou 45 minutes après, c'est juste une "histoire" de logique, comme souvent en naturopathie.

    Pour rappel, le café à la fin des repas, est une fausse bonne idée, et un non-sens allant à l'encontre d'une véritable digestion. Le "café" et son "pousse-café", souvent alcoolisé créants une fermentation poussée, provoquant le lit des maladies.

    Prendre vos compléments alimentaires au moment d’un repas limite aussi le risque d’avoir des maux d'estomac ou des nausées, ce qui peut arriver notamment s'ils contiennent du fer ou du zinc. Bien entendu, ils sont à bannir au repas du soir, car ils sont trop stimulants. La qualité de votre sommeil pourrait en être altéré.

    Prises d’autres compléments alimentaires ?

    Il faut les prendre à un autre moment : si vous prenez par exemple du calcium en quantité importante, il peut interférer avec l’absorption du magnésium, du fer, du cuivre et du zinc présents dans vos multivitamines. De la même manière, si vous prenez des vitamines A, D, E et K, elles peuvent diminuer l’efficacité des mêmes vitamines qui feraient partie des compléments multiples.

    Enfin, si vous vous supplémentez en vitamine B12, comme c'est souvent le cas si vous êtes végan, faites-le avec un écart d’au moins six heures par rapport aux autres compléments : mieux vaut une petite prise deux fois dans la journée plutôt qu’une seule grosse prise.

    Compléments multivitaminés : quel choix?

    En règle générale, choisissez plutôt les complexes multivitaminés qui apportent l’apport journalier recommandé pour chacun de ces éléments : tout surdosage est inutile, voire dangereux pour certains éléments. L'une des plus réputées est Quercétine Prémix: c'est indiscutablement la formule multivitaminée la plus complète que l’on puisse prendre en une seule gélule, avec des dosages et des formes optimales pour l’organisme. Il contient plusieurs ingrédients d'exception !

    Pensez aussi à la Formule Vitaminéro et au Complexe Antioxydant.

  • Vitamine B12 : quand et comment la prendre?

    • Par vogot
    • Le 24/06/2021

    Comment se fait l'absorption de la vitamine B12 dans l'organisme ? Quel complément choisir ? Y a-t-il un moment propice dans la journée pour le prendre ?

    Aliments riches en vitamine B12

    Pour une absorption optimale de la vitamine B12, il vaut mieux séparer les prises dans la journée : l'organisme ne peut absorber que de petites quantités de B12 à la fois. Par ailleurs, mieux vaut espacer les prises des repas riches en vitamine B12 : abats et viande rouge en général, crustacés, poissons gras de petites tailles (anchois, sardines, maquereaux, truite...), oeufs...

    C'est pourquoi je préconise toujours leurs consommations au repas du midi uniquement, et modérément au petit-déjeuner. Les amidons, au repas du soir étant logiquement le moment idéal pour une meilleure digestion, avec des légumes « verts ».

    Bon à savoir : Il existe quelques rares végétaux et champignons contenant de la Vitamine B12. Le Nori (qui rassemble plusieurs espèces d'algues comme l'Aonori), utilisé dans la cuisine japonaise et notamment dans l'élaboration des Makizushi et des temaki.

    Le soja ne contient pratiquement pas de vitamine B12, mais un des produits dérivés, le tempeh, en compte de manière importante. C’est grâce à la fermentation des graines de soja que l’on ensemence avec un champignon du groupe des zygomycètes.

    On trouve également de la vitamine B12 en quantité très faible dans les brocolis, les asperges, les germes de haricots mungo et les feuilles de thé.

    Plusieurs champignons comestibles comme la Trompette de la Mort, la Chanterelle Ciboire ou le champignon Shiitake en contiennent en grandes quantités (de 1,1 à 5 μg/100 g).

    Cependant, la présence chimique de vitamine B12 dans un aliment « naturel » ne constitue jamais une preuve de biodisponibilité pour les humains. La présence d'analogues à la vitamine B12 en quantité égale à la vraie vitamine, peut la rendre inefficace. L'expérience de nombreux végétariens et végétaliens ont montré que la consommation d'algues ou de champignons ne constituait pas une source de vitamine B12 fiable.

    Deux produits, souvent utilisés par les végétariens, doivent retenir l’attention. Les tablettes de Chlorella (un type d’algue verte) semblent contenir de la vitamine B12 biologiquement active mais la teneur n’est pas régulière (elle oscille de 0 à une dizaine de μg pour 100 g). La spiruline et toutes les cyanobactéries comestibles, ne contiennent que des pseudovitamines B12, inactives chez l’homme. Elles ne doivent donc pas être considérées comme des sources de vitamine B12 pour les végétariens.

    En ce qui concerne les compléments alimentaires, les trois formes de vitamine B12 (cyanocobalamine, méthylcobalamine et hydroxycobalamine) sont absorbées de manière assez proche par le corps.

    Prise de la vitamine B12 en plusieurs fois, pourquoi

    L'absorption de la vitamine B12 dans l'organisme se fait selon deux mécanismes :

    • Une diffusion simple, qui se fait au niveau de la bouche et des intestins : ce système est minoritaire, et ne suffit pas pour un apport optimal en B12

    • Une diffusion dépendant d'un « facteur intrinsèque ». Il s'agit d'une glycoprotéine libérée dans l'estomac lorsque la cobalamine est détachée des protéines auxquelles elle était reliée, sous l'effet de l'acidité gastrique. Cette diffusion est plus efficace, mais saturable : une fois le « quota » de vitamine B12 absorbable atteint, le système sera à nouveau capable d'en assimiler, en général quatre à six heures plus tard.

    Ce système d'absorption explique la recommandation d'une supplémentation au repas du soir, donc à distance des repas riches en vitamine B12.

    Pour rappel, consommez les protéines aux repas du midi avec des légumes « verts », et les amidons (pâtes, riz, pomme de terre,...) avec des légumes verts aux repas du soir. Cette dissociation est impérative afin de mieux assimiler les nutriments et éviter les fermentations, lit des maladies.

    Rôle de la vitamine B12 et facteurs de risque de carence

    Une carence en vitamine B12 peut avoir des conséquences sérieuses, comme je le souligne dans l'article Vitamine B12 : Pénurie de masse et ses conséquences dangereuses, telles que :

    • Anémie (manque de globules rouges dans le sang)

    • Problèmes nerveux qui peuvent être irréversibles si l'on ne compense pas la carence en B12 rapidement. L'ataxie, un trouble de la coordination des mouvements, est l'un des signes du manque de cobalamine

    • Incontinence

    • Troubles de la vision.

    Certaines personnes doivent être particulièrement vigilantes quant à la vitamine B12 :

    • Seniors, qui ont plus de difficulté à l'absorber

    • Végétariens stricts ou végans, puisque la cobalamine se trouve essentiellement dans les produits d'origine animale.

    Plusieurs études ont montré l'efficacité d'une supplémentation de vitamine B12 (jusqu'à 2 mg par jour) dans la prévention de la carence en vitamine B12. Conditionné sous forme de gélule, à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment du repas, je vous recommande Vitamine B12 (180 gélules), obtenue par fermentation naturelle, un complément qui contribue à optimiser le fonctionnement du système nerveux et réduire la fatigue. Convient aux végétariens, aux végétaliens et aux véganes. Chaque gélule fournit 1000 microgrammes de vitamine B12 (40 000 % AR**).

    Cette vitamine B12 contient de la cyanocobalamine, c'est la forme qui a été la plus étudiée en tant que complément. C’est aussi la forme la plus stable et celle qui résiste le mieux à la lumière, à la température et aux variations de pH.

    **AR : Apports de Référence.

  • CBD et douleurs – Apprenez à bien maîtriser le concept

    • Par vogot
    • Le 14/06/2021

    Comme je l'écrivais, à juste titre, dans l'article CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle, que je vous conseille de lire (ou de relire), vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD ou Huile de Sana). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Le CBD présente un grand potentiel pour soulager de nombreux types de douleurs. Démélons le vrai du faux!

    Que dit la loi ?

    La France doit assouplir sa réglementation sur la vente du cannabis "bien-être", le CBD ou huile de Sana: c'est la recommandation d'un rapport parlementaire. Nous sommes dans un république qui fait du surplace, et qui se voudrait en marche. En Europe certains pays autorisent l'utilisation du cbd de façon légale depuis plusieurs années. Tout comme la reconnaissance des naturopathes, la France traîne des pieds, tout en étant dans l'illégalité par rapport aux préconisations voulues par l'Europe. Merci de signer la pétition: Reconnaissance de la naturopathie en France.

    Sana huile et capsules

    Un véritable savoir-faire en France

    Nous avons dans nos champs du chanvre, des têtes, des fleurs, que les agriculteurs ne peuvent absolument pas utiliser, alors que ce serait intéressant financièrement et qu'on a une filière complète capable de travailler ce produit.

    D'autant plus que la France est le premier pays producteur de chanvre industriel de l'Union Européenne : C'est ubuesque, mais c'est un classique.

    Pourquoi, également, puisqu'il existe encore des déserts médicaux dans le monde rural, ne pas donner aux naturopathes les zones rurales, et garder aux médecins, les zones urbaines, tout comme il est ainsi pour la police ( zones urbaines ) et la gendarmerie ( zones rurales ) ?

    Un point sur les pays Européens

    En Europe, de nombreux pays ont pris la décision de ne pas interdire totalement le cannabis. Le Royaume-Uni, la Norvège, la Finlande, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse, la Pologne, la Lituanie, la République Tchèque, l’Autriche la Slovénie, l’Italie, la Macédoine, la Grèce et la Turquie autorisent tous le cannabis thérapeutique.

    Le Portugal, la Belgique et la Russie ont choisi quant à eux de dépénaliser le cannabis. Seule la Géorgie autorise pleinement la consommation de cannabis récréative et thérapeutique.

    En ce qui concerne le CBD, beaucoup de gouvernements de pays européens n’ont pas encore instauré de restrictions à ce sujet. En effet, cette substance est plutôt récente et ne faisait autrefois pas partie des préoccupations.

    À l’heure actuelle, quelques pays autorisent pleinement le CBD, tandis que la majorité a choisi, comme la France, de le tolérer si son taux de THC ne dépasse pas 0%, 0,2% ou 0,3 %. De la même manière, la plupart des pays européens tolèrent l’huile de CBD, même si dans la majorité des territoires aucune loi explicite ne l’indique.

    Statistiques sur la douleur et le CBD

    Aujourd’hui, en tant que maladie, l’arthrose touche entre 9 et 10 millions de Français, dont 65 % ont plus de 65 ans. C’est devenu un réel problème de santé publique. Parmi les symptômes, on observe une inflammation des articulations causant des douleurs de modérées à extrêmes et des limitations du mouvement de plus en plus importantes au fur et à mesure que la maladie évolue.

    Pour plusieurs de ces patients, les médicaments actuellement disponibles ne leur procurent pas un soulagement complet. De plus, les analgésiques ont généralement des effets secondaires qui peuvent limiter leur utilité.

    Des données préliminaires montrent que le CBD peut être un moyen sûr et efficace de gérer la douleur pour diverses causes.

    Toutefois, bien que le CBD ait démontré des effets bénéfiques dans des conditions expérimentales, peu d’essais cliniques chez l’homme ont été menés à ce jour, et son efficacité dans la gestion de la douleur chez l’homme reste encore largement non prouvée.

    Comment fonctionne le CBD ?

    Dans quelle mesure peut-il aider à gérer la douleur ?

    Dans cet article, j'explore le rôle du CBD dans la gestion de la douleur, ce que dit la recherche et j'aborde certaines de ses limites.

    Deux types de douleurs et effets potentiels du CBD

    Alors que la douleur peut être décrite en fonction de ses qualités, telles qu’aiguë ou terne, chaude ou froide, engourdie, etc., pour les besoins du traitement, la douleur est souvent divisée en deux catégories, selon sa cause :

    - Douleurs inflammatoires

    L’inflammation est une fonction du système immunitaire et constitue la réponse initiale de votre corps à l’irritation ou aux dommages causés aux tissus du corps — comme lorsque la zone autour d’une éraflure devient rouge et bouffie.

    Le processus inflammatoire peut se produire en réponse à une infection ou à une blessure physique (bosses, ecchymoses, fractures) ainsi qu’à des conditions métaboliques, dégénératives et auto-immunes.

    • Lorsque vous souffrez d’une blessure aiguë, telle qu’une entorse à la cheville, l’inflammation est très visible. Mais lorsque l’inflammation se produit à l’intérieur de l’organisme à des niveaux inférieurs dans le cas d’affections chroniques comme le syndrome du côlon irritable, les maladies cardiaques ou le diabète, les signes peuvent passer inaperçus, ce qui peut entraîner des lésions tissulaires importantes.

    Il existe deux types de douleurs inflammatoires :

    • Douleurs inflammatoires aiguës

    L’inflammation aiguë constitue le premier stade de l’inflammation. Elle s’enclenche rapidement et devrait idéalement disparaître rapidement une fois que le tissu est réparé. Une inflammation de moins de trois semaines est considérée comme aiguë.

    Ce type de douleur inflammatoire comprend le gonflement, l’inflammation et la migration des globules blancs dans la région affectée.

    Au cours de cette phase, des molécules pro-inflammatoires appelées cytokines sont libérées, déclenchant une cascade de réactions qui entraînent un gonflement, des rougeurs et de la chaleur dans la région blessée.

    Ces mêmes cytokines activent également les récepteurs de la douleur, qui envoient des signaux de douleur à votre cerveau.

    • Douleurs inflammatoires chroniques

    Cette forme de douleurs s’installe lorsque l’inflammation ne disparaît pas après quelques semaines. Lorsque cela se produit, les capteurs de douleur deviennent souvent hyper-réactifs, ce qui entraîne une sensibilité accrue à des niveaux de douleur plus faibles. Ce qui signifie que le signal de douleur est déclenché beaucoup plus tôt qu’il ne le serait normalement.

    Les douleurs inflammatoires chroniques peuvent résulter de maladies auto-immunes, de maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, de troubles gastro-intestinaux et autres.

    Stopper l’inflammation chronique constitue une étape importante dans le soulagement de la douleur chronique et une cible majeure dans le développement de médicaments pharmaceutiques. Il a été démontré que le CBD augmente directement les niveaux de cytokines anti-inflammatoires (molécules messagères) et diminue les niveaux de cytokines pro-inflammatoires — réduisant ainsi l’inflammation.

    - Douleurs neuropathiques

    Ce type de douleurs survient lorsqu’il y a lésion des nerfs périphériques, c’est-à-dire des nerfs situés à l’extérieur de la moelle épinière et du cerveau. Les lésions nerveuses périphériques peuvent entraîner une altération persistante de la fonction nerveuse même après que le nerf se soit rétabli de sa blessure initiale.

    Les causes de lésions nerveuses peuvent inclure :

    • Traumatisme ou blessure

    • Exposition à des substances neurotoxiques

    • Trouble métabolique (comme le diabète ou une maladie cardiovasculaire)

    • Maladies auto-immunes (comme la polyarthrite rhumatoïde).

    Tout comme la douleur inflammatoire chronique, la douleur neuropathique peut causer une hypersensibilisation aux signaux de douleur.

    En revanche, alors que la douleur inflammatoire chronique répond généralement bien aux anti-inflammatoires, la douleur neuropathique n’y répond pas. Au lieu de cela, les médicaments de type opiacé (Oxycontin, morphine), les anticonvulsivants, les anesthésiques et les antidépresseurs sont souvent utilisés pour gérer la douleur neuropathique.

    Ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires importants qui peuvent être intolérables pour certains patients, notamment :

    • Étourdissements

    • Somnolence

    • Troubles de la coordination

    • Troubles de la vision

    • Perte de mémoire

    • Troubles de l’élocution

    • Sensibilité accrue aux infections virales.

    Comment le CBD peut aider à soulager la douleur neuropathique

    Le système endocannabinoïde contrôle la transmission de la douleur nerveuse à de nombreux endroits différents le long de la voie de la douleur.

    Réduire la transmission de la douleur

    Le contrôle se produit au niveau des nerfs sensoriels responsables de la transmission des premiers signaux de douleur à partir des tissus endommagés, ainsi qu’au niveau des zones du système nerveux central qui contrôlent l’intensité de la douleur qui atteint le cerveau.

    L’une des façons dont le CBD et d’autres cannabinoïdes réduisent la transmission de la douleur réside dans l’activation des récepteurs de glycine dans la moelle épinière, ce qui a des effets inhibiteurs sur les messages de douleur.

    Si moins de signaux de douleur atteignent le cerveau, nous ressentons moins de douleur.

    Protéger le tissu nerveux contre les lésions

    Le CBD offre également des effets protecteurs sur les nerfs, ce qui peut prévenir ou réduire les lésions nerveuses. C’est ce qu’ont démontré des recherches sur les effets protecteurs du CBD sur les lésions nerveuses induites par la chimiothérapie.

    Réduire l’inflammation

    De plus, les effets anti-inflammatoires du CBD peuvent empêcher les conditions inflammatoires de causer des dommages aux nerfs — ce qui, à nouveau, entraîne moins de douleur neuropathique.

    Soutenir la microglie dans la moelle épinière

    Le CBD inhibe l’activité des cellules du cerveau et de la moelle épinière appelées microglies.

    Ces cellules dérivées du système immunitaire sont chargées de protéger et de soutenir les cellules nerveuses, et sont connues pour s’accumuler dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques. En inhibant la microglie, le CBD peut empêcher la réponse douloureuse neuropathique de s’intensifier.

    Contrairement à certains analgésiques conventionnels, le CBD n’entraîne pas d’accoutumance, un processus à travers lequel la même dose devient moins efficace avec le temps, ce qui incite l’utilisateur à prendre progressivement des doses plus élevées.

    Douleur amplifiée par votre cerveau

    Lorsque la douleur persiste et devient chronique, les mécanismes d’interprétation dans votre cerveau peuvent se dérégler — entraînant une hypersensibilisation, une amplification des messages de douleur et une aggravation des symptômes de douleur chronique.

    Ce processus peut causer des changements physiques dans le cerveau, ce qui a été démontré par des études de neuro-imagerie montrant une connectivité réduite entre les zones du cerveau et de la moelle épinière où les messages de douleur sont traités.

    Cela signifie essentiellement que plus vous ressentez de douleur, plus il est facile de ressentir à nouveau la douleur, c’est-à-dire que le seuil est abaissé, de sorte que de petits stimuli peuvent entraîner des réactions douloureuses inappropriées.

    L’altération de la communication avec le système nerveux réduit la capacité de votre corps à interpréter la douleur et à y répondre de façon appropriée, ce qui entraîne une augmentation de l’activité de la cascade inflammatoire. Les tests de laboratoire révèlent des niveaux élevés de molécules de signalisation pro-inflammatoires et des niveaux réduits de molécules inhibitrices de la douleur, comme l’IL-10.

    Ces changements sont plus évidents dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques, mais on a également constaté qu’ils se produisent dans le cas des états inflammatoires chroniques. Pour ce type de conditions, la douleur peut persister même une fois l’inflammation maîtrisée.

    Douleur et état émotionnel

    La douleur, l’anxiété et la dépression sont intimement liées - elles surviennent souvent ensemble.

    Bien qu’il soit facile de voir comment la douleur inflammatoire ou neuropathique chronique peut mener à l’anxiété et à la dépression, l’inverse peut aussi se produire. Ces états émotionnels négatifs peuvent causer des changements physiologiques dans le cerveau et le corps qui favorisent la douleur.

    Ce qui rend la gestion de la douleur beaucoup plus compliquée puisque l’aspect émotionnel doit désormais être pris en considération également.

    Anxiété et douleur attisent la flamme

    Les personnes souffrant de douleurs chroniques deviennent souvent anxieuses au sujet de leur état. Une fois que l’anxiété s’installe, elle active la réponse au stress, ce qui entraîne des niveaux élevés de produits chimiques du stress, notamment le cortisol et les cytokines pro-inflammatoires.

    Des études montrent que ces produits chimiques antistress peuvent rendre les zones du cerveau et de la moelle épinière qui traitent la douleur, hypersensibles aux messages de douleur — une condition connue sous le nom d’hyperalgésie induite par l’anxiété.

    Cela signifie essentiellement que lorsque nous sommes stressés, nous ressentons plus d’inflammation et de douleur.

    Dépression et douleur : un cycle auto-entretenu

    La mutualité de la relation entre la dépression et la douleur chronique peut se renforcer.

    La douleur chronique peut causer la dépression en inhibant la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur responsable des sentiments de récompense et d’accomplissement — comme lorsque vous réussissez bien à l’école ou au travail, ou lorsque vous réussissez un marathon.

    Inversement, la dépression, c'est-à-dire un faible niveau de dopamine, supprime l’activité dans certaines régions du cerveau qui inhibent les messages de douleur, ce qui entraîne une perception accrue de la douleur.

    Pour résumer, la douleur provoque la dépression en abaissant les niveaux de dopamine — et une faible quantité de dopamine provoque la douleur en supprimant les zones du cerveau responsables du contrôle de la douleur.

    Anxiété et dépression

    Il existe des preuves encourageantes que le CBD offre des avantages dans le traitement des syndromes douloureux, complexes, impliquant l’anxiété et la dépression.

    Une vaste étude clinique menée auprès de patients psychiatriques souffrant d’anxiété et de troubles du sommeil a révélé que l’anxiété diminuait et que la qualité du sommeil s’améliorait considérablement au cours du premier mois de supplémentation en CBD.

    Le CBD diminue les symptômes de dépression, c'est un fait incontestable.

    Toutefois, il reste encore beaucoup à apprendre sur la relation complexe de cause à effet entre la douleur, l’anxiété et la dépression, et le CBD peut s’avérer utile pour certaines personnes, à cet égard, mais moins pour d’autres.

    CBD et soulagement de la douleur

    Le CBD peut fonctionner grâce à des mécanismes qui s’attaquent à la réponse à la douleur à tous les niveaux du système nerveux périphérique et central. Grâce à ces effets, le CBD peut soulager les douleurs inflammatoires et neuropathiques aiguës et chroniques.

    CBD sur le site de la lésion

    Le CBD a démontré de puissants effets anti-inflammatoires qui, dans des études précliniques, ont permis d’inhiber la douleur et de prévenir la destruction des tissus.

    Dans le cas des maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et d’autres maladies, l’inflammation et la destruction des tissus connexes se produisent de façon continue et constituent l’une des causes sous-jacentes de la douleur.

    L’activité anti-inflammatoire du CBD peut jouer un rôle clé dans la gestion de la douleur pour ce type de cas ainsi que dans le cas des maladies dégénératives métaboliques et neurologiques comme le diabète de type 2, l’athérosclérose et la maladie d’Alzheimer, où l’inflammation joue également un rôle clé.

    CBD dans la moelle épinière sur la voie du cerveau

    Le CBD semble prometteur selon les premières études pour sa capacité à affecter les messages de douleur au niveau de la moelle épinière. Il interagit avec les récepteurs de la glycine — un neurotransmetteur calmant qui module la transmission de la douleur dans le cerveau et la moelle épinière.

    Cela peut indiquer un rôle potentiel du CBD dans la prévention ou la gestion de la douleur chronique sans causer les effets sédatifs qui se produisent généralement avec d’autres analgésiques.

    CBD dans le cerveau : dopamine et sérotonine

    Les récepteurs endocannabinoïdes (récepteurs CB1 et CB2) fonctionnent dans le cerveau où les messages de douleur sont interprétés. L’activation des récepteurs CB2, en particulier, aide à favoriser la libération de dopamine — qui possède une activité inhibitrice de la douleur.

    Il est prouvé que le CBD agit dans les zones du cerveau où les souvenirs sont stockés pour supprimer les souvenirs nocifs ou effrayants qui déclenchent l’anxiété. Cela pourrait prévenir la réaction de stress à certains souvenirs (pour des troubles comme le SSPT –Syndrome de Stress Post-Traumatique) qui contribuent à l’image globale de la douleur.

    Le CBD peut soulager la douleur en augmentant l’activité de la sérotonine — un des neurotransmetteurs calmants de l’organisme. Il existe des preuves que la sérotonine peut avoir des effets anti-inflammatoires et antioxydants qui aident également à moduler la douleur. Les médicaments qui augmentent l’activité sérotoninergique, connus sous le nom d’Inhibiteurs Sélectif de Recapture de la Sérotonine (ISRS), sont largement utilisés pour soulager la dépression et l’anxiété, et sont par ailleurs souvent prescrits pour le traitement de la douleur chronique. Cependant, les ISRS comportent de nombreux effets secondaires, notamment :

    • Vision trouble

    • Perturbations de l’appareil digestif

    • Insomnie

    • Dysfonctionnement sexuel

    • Gain de poids

    Des preuves préliminaires montrent également que le CBD peut affecter les conditions inflammatoires en augmentant l’activité de l’adénosine — un neuromodulateur dans le cerveau qui « refuse » l’inflammation provoquée par l’hyperactivité du système immunitaire.

    CBD dans le tractus gastro-intestinal

    Le système endocannabinoïde joue un rôle important dans le maintien de l’équilibre du système gastro-intestinal. Le CBD peut s’avérer utile dans la prise en charge des syndromes de douleurs gastro-intestinales chroniques, tels que la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable (ou affection de l'intestin émotif) et la colite ulcéreuse.

    CBD pour des affections douloureuses spécifiques

    Les essais cliniques chez l’humain sont la norme d’excellence pour toutes les thérapies médicales. Cependant, la plupart des recherches sur les cannabinoïdes chez l’humain portent principalement sur des formulations qui contiennent des niveaux plus élevés de THC, souvent dans un rapport de 1:1 avec le CBD.

    Les essais cliniques sur l’homme et les études prometteuses sur l’animal qui suivent mettent en évidence certains des bienfaits prouvés et du potentiel prometteur du CBD pour des conditions spécifiques :

    Douleurs causées par la chimiothérapie

    Une étude animale a révélé que le CBD peut prévenir l’hypersensibilisation douloureuse des récepteurs nerveux à la température et à la pression, un effet secondaire des médicaments de chimiothérapie. L’étude a montré que le CBD soulageait la douleur en se liant directement aux récepteurs de sérotonine dans le cerveau.

    Douleur chronique induite par les AINS

    Les AINS (Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien) sont une classe courante d’anti-inflammatoires comme l’aspirine et l’ibuprofène.

    De nombreux patients ayant subi une transplantation rénale ressentent des douleurs chroniques dues aux effets toxiques des AINS sur les reins — qu’ils doivent prendre après une opération chirurgicale.

    Lors d’un petit essai clinique, des patients ayant subi une transplantation rénale ont reçu des doses de 50 à 150 mg de CBD deux fois par jour. Les résultats ont montré un soulagement partiel ou complet de la douleur chez la majorité des participants au cours des 15 premiers jours de cette étude de 3 semaines.

    Douleurs neuropathiques

    Un petit essai clinique de patients souffrant de douleurs neuropathiques d’origines diverses a comparé les effets d’une pulvérisation sublinguale de THC, de CBD, ou d’une combinaison 1:1 des deux, pendant 12 semaines . Bien que les résultats aient montré que les thérapies à base de THC et combinées THC:CBD étaient plus efficaces que le CBD, seul, pour réduire la douleur, le CBD a produit moins d’effets secondaires — comme la somnolence et la sécheresse buccale, tout en apportant un soulagement modeste.

    Le CBD utilisée dans l’étude n’était pas un extrait à spectre complet et n’offrait donc pas les avantages synergiques de l’effet d’entourage — la présence d’autres ingrédients dans le chanvre (comme le THC et d’autres cannabinoïdes) rend les effets globaux plus forts.

    Par conséquent, lors de l’utilisation d’isolats purifiés de CBD, des doses plus élevées pourraient s’avérer être nécessaires pour obtenir des effets comparables à ceux qui ont été utilisés dans cette étude.

    Douleurs musculaires et articulaires chez l’enfant

    Des enfants atteints de troubles douloureux des mouvements congénitaux ont reçu soit de l’huile de CBD, soit une combinaison 20:1 de CBD avec THC, soit une combinaison 6:1 de CBD avec THC pendant 5 mois lors d’un essai clinique. Les résultats ont montré une amélioration significative de la gravité de la douleur ainsi qu’une diminution de la fréquence et de la durée de la douleur dans les trois groupes.

    Dans le groupe 20:1, un questionnaire mesurant la qualité de vie globale, notamment les niveaux de douleur, a montré une amélioration des scores à une dose moyenne de 92 mg par jour de CBD.

    Fibromyalgie

    La fibromyalgie, une affection difficile à traiter, entraîne des douleurs musculaires et articulaires chroniques dans tout le corps, ainsi que de la fatigue, des troubles du sommeil et des troubles cognitifs. Lors d’un essai clinique, les participants ont reçu une forme de cannabis médical, parmi trois, dont l’une présentait un rapport CBD:THC élevé de près de 20:1.

    Les résultats ont révélé qu’aucune de ces souches de cannabis n’a procuré un soulagement de la douleur supérieur à celui du placebo. Toutefois, un examen plus approfondi de l’étude soulève certaines questions quant à l’efficacité de sa conception.

    Dans le cadre de cette étude, les participants ont reçu du cannabis vaporisé à raison de quatre séances de traitement espacées d’au moins deux semaines. Comme les cannabinoïdes inhalés sont rapidement absorbés mais aussi rapidement éliminés de la circulation sanguine, cette méthode d’inhalation produit des pics élevés, mais une biodisponibilité globale inférieure par rapport aux autres formes d’administration.

    Ainsi, une forme d’administration différente ou un schéma posologique plus fréquent qui augmenterait et maintiendrait les concentrations sanguines et tissulaires de CBD pourrait-il produire des résultats différents pour les patients atteints de fibromyalgie ? Possible, mais d’autres recherches sont nécessaires pour explorer cet effet.

    Meilleures formes et dosages de CBD pour le soulagement de la douleur

    Les doses recommandées pour le CBD varient considérablement. Il existe de nombreux facteurs à prendre en compte pour déterminer la meilleure dose, notamment :

    • L’affection traitée

    • La gravité des symptômes

    • La réponse individuelle au CBD

    • La forme de CBD utilisée (capsules, sprays, vapoteuses, etc.)

    • La présence d’autres drogues ou médicaments

    • Les conditions médicales sous-jacentes

    • Le poids et la taille de la personne qui prend le CBD

    • L’âge et le sexe de la personne qui prend le CBD

    Dans les études animales, les doses peuvent varier de 1 à 20 mg/kg de poids corporel. Dans des études sur les troubles convulsifs chez les enfants, les doses varient entre 0,5 et 300 mg/kg de poids corporel par jour.

    Il s’agit d’une gamme de dosage très large.

    Afin de déterminer le meilleur dosage pour vos besoins de soulagement de la douleur tout en évitant les effets secondaires inconfortables, il est préférable d’adopter une approche prudente lorsque vous prenez du CBD, et d’augmenter progressivement sur une période de deux semaines ou plus.

    Par une anamnèse, votre naturopathe, professionnel de santé peut vous aider à déterminer dans quelle mesure vous répondez à un produit ou à une dose en particulier.

    Voie orale

    Les formes d’administration orale comprennent les huiles de CBD, les capsules, et les comestibles.

    Le CBD incorporé dans les aliments et les boissons entre dans le système plus lentement, et reste en circulation plus longtemps que les autres formes.

    Le CBD par voie orale est souvent recommandé comme principale méthode d’administration pour la prise en charge de la douleur chronique, mais il est mal absorbé comparativement à d’autres méthodes.

    Pour améliorer la biodisponibilité orale du CBD, la nanotechnologie est utilisée pour convertir les molécules de CBD hautement liposolubles, qui sont difficiles à absorber, en minuscules nanoparticules qui sont plus facilement absorbées dans le tractus intestinal.

    Vapotage

    Les méthodes d’action plus rapides, telles que les e-liquides CBD et les vaporisateurs stylos sont utiles en cas d’apparition soudaine ou récente de douleurs, ou de poussées de douleurs chroniques. Cependant, le vapotage peut se révéler contre-productif pour la gestion de la douleur dans certains cas, car il peut irriter les poumons et augmenter l’inflammation dans le corps.

    Topique

    Les opinions varient en ce qui concerne les produits topiques au CBD. Le CBD topique comprend les pommades, les onguents et les patchs.

    Certains experts affirment que le meilleur usage des produits topiques réside dans le traitement localisé sur une surface de blessures musculaires ou articulaires, comme une entorse à la cheville ou une traction des ischio-jambiers.

    D’autres affirment que le CBD topique, qui est lentement absorbé dans la circulation sanguine, peut être utilisé comme une forme d’administration systémique. Ces experts prédisent que le CBD topique pourrait s’avérer particulièrement efficace pour maintenir des niveaux sanguins constants de CBD chez les patients souffrant de douleurs chroniques, en particulier chez ceux qui ne peuvent tolérer le CBD oral ou d’autres formes d’administration en raison de problèmes digestifs ou autres. Comme souvent des batailles d'experts... Faites vous vos idées par vous-même.

    Suppositoires

    Les suppositoires au CBD constituent une autre option pour les patients pour lesquels la consommation orale n’est pas recommandée, comme ceux qui souffrent de troubles gastro-intestinaux et qui peuvent avoir des difficultés à absorber le CBD oral, ou pour les patients très jeunes ou âgés.

    Comment choisir VOTRE dosage de CBD

    Estimez votre dosage en fonction de votre poids corporel

    Comme pour la plupart des substances, les personnes ayant plus de masse corporelle auront besoin de plus de CBD pour en ressentir les effets. Ceci étant dit, une bonne règle de base pour déterminer la dose appropriée de CBD est de prendre de 1mg à 6mg de CBD par tranche de 5 kilos de poids corporel en fonction des besoins.

    Par exemple, pour un patient de 90 kg, un dosage journalier oscillant de 20mg à 33mg serait un excellent dosage de départ, Tandis qu’un dosage de départ oscillant entre 15mg et 25mg par jour serait davantage approprié pour une personne qui pèse 70 kg.

    Commencez petit et augmentez graduellement

    Supposons que vous avez un ami qui ne pèse pas plus de 90 kg et qui prend 50mg de CBD en huile CBD deux fois par jour, ce qui lui procure toutes sortes d’avantages. Comme vous avez à peu près le même poids, il vous recommande le même dosage. Voici pourquoi ce n’est pas la meilleure façon de choisir votre dosage :

    Non seulement nous sommes tous fait différemment, mais nous avons chacun notre propre historique avec l’utilisation de substances, de médicaments, de suppléments et autres que nous donnons à notre corps. Pour cette raison, nous avons tous une chimie corporelle différente, et cela affecte la façon dont le corps réagit au CBD. Comme je dis souvent aux patients, ce qui marche pour votre ami, ne marche peut-être pas pour vous.

    Cela dit, il est important de déterminer d’abord votre dosage théorique en fonction de votre poids, d’évaluer comment votre corps réagit à cette quantité de CBD, et d’augmenter graduellement tout en continuant à surveiller le ressenti et résultats, jusqu’à trouver le dosage de CBD qui vous convient.

    Évaluez votre dosage de CBD en fonction de votre condition médicale

    Il est évident que la quantité de CBD nécessaire dans le cadre de symptômes légers ou bien dans le cadre de symptômes plus lourds ne va pas être la même. Mais comment savoir quelle quantité de CBD prendre en fonction d’un cas précis ?

    Je prône une approche progressive et recommande de commencer le dosage avec des « micro doses », « doses standard » ou « macro doses » en fonction des types de pathologies et d’augmenter les dosages de CBD toutes les semaines afin de trouver votre dosage idéal.

    Microdosage CBD

    De 0,5 à 20 mg par jour selon le poids. Le micro dosage convient aux troubles du sommeil et de l’humeur, au stress, aux nausées, aux maux de tête et au rééquilibrage du métabolisme. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD entre 5 et 10% de concentration (soit de 500 à 1000mg)

    Dosage standard CBD

    De 10 à 100 mg par jour selon le poids. Ce dosage standard est recommandée pour les douleurs, inflammations, anxiété, dépression, maladie de Lyme, fibromyalgie, arthrite, autisme, maladie de Crohn, sclérose en plaques. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD supérieures à 10% de concentration (soit 1000mg ).

    Macrodosage CBD

    Les macro dosages de CBD sont très larges puisqu’ils se situent de 100 à 800 mg par jour en fonction du poids. Aussi appelée dosage thérapeutique, je préconise dans les cas les plus graves (épilepsie, cancer, etc..). Ces indications sont purement théoriques et ne constituent en aucun cas une posologie. Elles ne prennent pas en compte vos antécédents médicaux, l’intensité des problèmes, votre métabolisme, votre sensibilité au cannabidiol et les possibles interactions médicamenteuses. C’est pourquoi je vous conseille vivement de solliciter un avis thérapeutique, auprès de votre naturopathe, ou professionnel de santé, afin d’obtenir un dosage de CBD optimal.

    Consultez votre thérapeute

    En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute, surtout si vous avez un problème de santé existant. L'auto-médication n'est pas toujours bonne conseillère.

    Maintenant que vous avez un aperçu du dosage de CBD, vient alors une nouvelle question d’importance : Comment mesurer avec précision son dosage de CBD ?

    Sans comprendre comment mesurer correctement votre dosage, savoir combien de CBD vous devriez prendre est à peu près inutile. Surtout lorsque l’on prend en considération les différentes façons de consommer le CBD.

    Comment mesurer son dosage d’huile CBD

    L’utilisation d’une huile CBD est l’une des façons les plus facile de prendre du CBD. Il suffit de remplir le compte-gouttes, de déposer le nombre de gouttes souhaité sous la langue, puis de les garder en bouche de 1 à 2 minutes avant de déglutir.

    Alors, combien de gouttes d’huile CBD au total ?

    Avec quelques règles mathématiques simples, vous pouvez facilement vous y retrouver :

    Étant donné que le compte-gouttes est assez répandu parmi les fabricants d’huile de CBD, commencez par déterminer quelle quantité de CBD se trouve dans un compte-gouttes plein, ou bien dans une seule goutte. Une fois que vous le savez, vous pouvez évaluer la quantité de CBD que vous prenez. Vous référez au tableau calculateur de dosage plus bas.

    Comment savoir combien de CBD il y a dans un compte-gouttes ou une goutte ?

    Typiquement, un compte-gouttes contient 1 ml de liquide. Si vous connaissez le nombre de millilitres contenus dans votre bouteille d’huile CBD, vous pouvez utiliser cette formule simple pour déterminer la quantité de CBD contenue dans son compte-gouttes :

    Total CBD dans la bouteille ÷ Nombre de millilitres dans la bouteille = MG de CBD dans un compte-gouttes

    Par exemple, prenons une huile CBD de 10 ml qui contient 500 mg de CBD (5%) : 500 ÷ 10 = 50mg de CBD par compte-gouttes rempli.

    Vous pouvez tout aussi bien déterminer la quantité de CBD contenue dans une seule goutte et ainsi calculer le nombre de gouttes qu’il vous faut pour arriver à votre dosage. En moyenne, on estime qu’un flacon de 10ml contient 240 gouttes au total. De la même façon avec un flacon de 10ml avec 500mg de CBD : 500 ÷ 240 = environ 2mg de CBD par goutte

    Bien sûr, cette méthode n’est pas précise à 100 %, mais elle permet de contrôler, et maîtriser son dosage avant tout.

    La façon vraiment précise de doser le CBD

    Puisque les méthodes que j'ai mentionnées jusqu’à présent ne sont pas ultra-précises, existe-t-il un moyen 100% précis de prendre du CBD ?

    Il y en a certainement une : les capsules CBD.

    Parce que les capsules de CBD sont remplies d’une quantité exacte de CBD, elles fournissent une façon vraiment précise de doser le CBD. Si votre dosage optimal de CBD est 10mg-20mg, alors achetez simplement des capsules de 10mg et vous êtes bons. De plus, il n’y a rien de plus facile que de prendre une capsule.

    D’autres méthodes de consommation qui sont tout aussi précises comprennent les produits comestibles au CBD, les chewing-gums au CBD et les boissons au CBD ; bien qu’elles puissent ne pas être aussi pratiques que des capsules.

    Attention, toutes les façons de prendre du CBD ne se valent pas.

    Par voie orale, le foie bloque en fait une partie du CBD et ne va laisser passer que 20% des composés actifs. En clair, lorsque vous prenez une gélule de 10 mg de CBD, seuls 20% au mieux vous parviennent, soit 2 mg.

    La voie sublinguale, l’huile CBD permet une meilleure absorption que la voie orale car le CBD est mélangé avec des lipides et est directement, via les muqueuses orales, en contact avec le flux sanguin.

    Les formes de CBD liposomales sont beaucoup plus biodisponibles et considérés comme 4 à 5 fois plus puissantes qu’une prise de CBD orale classique.

    Qu’est-ce qu’une formule liposomale au CBD ?

    Pour résumé un peu vulgairement, l’extrait de CBD, avec son contenu de cannabinoides et autres principes actifs de la plante, est fractionné jusqu’à ce que les molécules obtiennent une dimension minuscule et puissent ainsi être véhiculées plus facilement et plus efficacement dans l’organisme. Le procédé en question s’appelle une nano-émulsion et la petite taille des molécules une fois fractionnées permet un voyage à travers les liposomes.

    Pour résumer brièvement

    • Le CBD agit sur le système endocannabinoïde, qui fonctionne principalement pour maintenir l’homéostasie ou l’équilibre dans le corps, notamment en agissant comme l’un des systèmes inhérents à la gestion de la douleur du corps.

    • Le CBD agit à de nombreux niveaux dans les voies de traitement de la douleur, du niveau tissulaire où la douleur est générée jusqu’à la moelle épinière, et, au cerveau, où la douleur est interprétée et gérée.

    • Des études montrent que le CBD peut offrir des bénéfices considérables pour soulager la douleur ayant trait à une grande variété de syndromes douloureux.

    • Le dosage avec le CBD pour la douleur est très individuel. Il est recommandé de commencer par une faible dose et de l’augmenter lentement afin de trouver la dose optimale pour vos besoins particuliers.

    Bien que d’autres recherches soient nécessaires pour confirmer les effets du CBD sur différents types de douleur, elles sont très prometteuses jusqu’à présent.

    En conclusion

    La douleur est un processus complexe qui implique une communication finement coordonnée entre le corps et le cerveau. Les capteurs de douleur sont d’abord activés en réponse à un stimulus, comme une lésion des tissus, et envoient des messages qui voyagent vers le cerveau et la moelle épinière.

    Une fois dans le cerveau, les signaux de douleur sont interprétés, ce qui nous fait ressentir ce que nous considérons comme de la douleur.

    D’après ce que nous savons des mécanismes de la douleur et du rôle du système endocannabinoïde dans la gestion de la douleur, le CBD pourrait jouer un rôle considérable.

  • Cumul des compléments alimentaires: faisons le point

    • Par vogot
    • Le 11/06/2021

    Est-ce possible d’associer divers compléments alimentaires ? Comment bénéficier au mieux des effets combinés ? Toutes les réponses dans ce billet.

    Cumuler les compléments, est-ce une bonne idée ?

    Ma réponse est simplement : oui, mais...

    Vous pouvez parfaitement miser sur différents compléments alimentaires afin d'en augmenter et diversifier vos apports en vitamines, sels minéraux et nutriments , la seule et unique condition est qu’ils soient d'excellente qualité.

    L'association de certains suppléments peut être judicieuse pour bénéficier d’une action synergique venant potentialiser les effets escomptés, comme je vais vous le démontrer plus bas.

    Bien entendu, il convient forcément de respecter plusieurs règles préalables pour bénéficier d’une complémentation saine et sécuritaire.

    Posologies indiquées à respecter

    Avec un seul complément, le respect des posologies notifiées par le laboratoire est obligatoirement primordial. L'importance est d'autant plus grande quand vous en associez plusieurs.

    Combien de gélules prises quotidiennement, à quel moment les prises sont optimales, sous quelle forme est pris le traitement (poudre, gélules, liquide) etc., ces informations essentielles sont généralement indiquées sur l’emballage et vous assurent une absorption adéquate des nutriments. Votre thérapeute peut aussi vous indiquer comment les adapter à votre cas particulier. Référez-vous-y systématiquement.

    Cibler un ou plusieurs problèmes, en combinant

    Lorsqu’elles sont bien menées, les combinaisons de compléments offrent une vraie souplesse d’utilisation. C'est la synergie !

    On peut globalement associer les suppléments de deux manières principales:

    Appuyer sur un levier spécifique : vous pouvez jouer sur l’effet « synergie » pour normaliser sa situation, par exemple Eyes protect et Super curcuma, qui conjuguent ingénieusement l'action antioxydante du curcuma, de la myrtille, du cassis et du raisin, à l'action antioxydante de la vitamine C.

    Aborder simultanément d'autres aspects différents : chaque complément agit sur un point précis et vous pouvez juger de son efficacité individuelle - avant d'opter éventuellement pour d'autres compléments synergiques dans ces différents champs d'action.

    N'oubliez pas que vous avez libre-arbitre et qu'il existe TOUJOURS plusieurs solutions !

    Ne restez pas ancrés dans des croyances d'un autre temps. N'hésitez pas à faire le point avec votre thérapeute (professionnel de santé) qui saura définir à vos côtés une stratégie adaptée, suite à une anamnèse et un rééquilibrage alimentaire dissocié.

    Cumul des mêmes composés actifs

    Si vous voulez vous attaquer de front à certains problèmes, vous risquez de recouper parfois sans le vouloir les substances identiques (ou antagonistes, nous y reviendrons). Afin d'éviter tout risque de surdosage, la solution est simple : gardez un œil ouvert sur les différentes formulations.

    En voici un exemple : admettons que vous vous supplémentiez en coenzyme Q10, par exemple avec Coenzyme Q10 UBIQUI. Plutôt que d'y associer un autre complément riche en Q10, optez donc pour un complément qui contienne d'autres nutriments bons pour le cœur, comme Acide alpha-linolénique, riche en huile de graines de lin, titré à 50% en acide alpha-linolénique.

    Fenêtre thérapeutique

    Vous enchaînez et mélangez les suppléments sans vous arrêter?

    De temps à autres, laissez votre corps souffler, histoire qu’il ne s’habitue pas à une supplémentation donnée. Espacez donc vos cures d’un même complément de quelques semaines. C'est la fenêtre thérapeutique.

    Supplémentations antagonistes, mauvaise association

    Bien évidemment, certaines complémentations créent des effets contraires qu’il n’est pas pertinent de combiner.

    Voici un exemple simple : vous peinez à vous endormir dans les bras de Morphée. Vous envisagez donc de vous tourner vers une supplémentation à base de passiflore, plante qui favorise un sommeil réparateur, comme Vita Somn, qui renferme également de la Valériane et de l'Escholtzia. Ne pas l’associer simultanément avec de la caféine, de la théine ou Force des Incas qui contient du maca qui va venir brouiller le message !

    Rassurez-vous, toutefois : vous avez tout à fait la possibilité d'opter pour des compléments qui contiennent ces derniers composés en matinée, afin de démarrer la journée d'un meilleur pied. Les « excitants », le matin, les « relaxants » le soir. C'est bien faire preuve de logique.

    En cas de prise de médicaments

    Pour les traitements médicaux, faisons une pause un instant : dans des cas précis, une plus grande vigilance s’impose. Certains compléments alimentaires – tout particulièrement lorsqu’ils sont cumulés – peuvent interagir avec des médicaments. Ils sont alors susceptibles de réduire ou d’amplifier leur efficacité.

    Je citerais, par exemple le cas des anticoagulants, dont l’objectif premier reste de fluidifier le sang. Une complémentation de type ginkgo biloba et oméga-3+Vitamine E risque d'accentuer excessivement ce phénomène.

    Également, dans un même ordre d'idée, l'association Valériane + Passiflore peut renchérir les effets de somnolence des anxiolytiques et des antidépresseurs.

    Dernier exemple, et pas des moindres, une prise de lévothyroxine, souvent prescrite en cas d’hypothyroïdie, exige également quelques précautions. Si vous suivez des supplémentations en fer, zinc, calcium et/ou magnésium, pensez à les prendre à distance de votre traitement, sous peine d’altérer son action sur la thyroïde. Une nouvelle fois, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute au moindre doute.

    Le bon moment

    Cumul ou pas, le contexte dans lequel le complément alimentaire est absorbé conditionne aussi son efficacité.

    Pour les vitamines, privilégiez les prises au moment des repas. Conjointement à un apport en graisses, les vitamines dites « liposolubles » (A, D, E et K) sont en effet mieux assimilées. N'oubliez pas que les liquides, et notamment l'eau, sont à boire 20 minutes avant un repas, ou 45 minutes après (hormis la petite quantité d'eau pour la prise de votre traitement), et que la prise de café à la fin d'un repas est la pire des idées que vous pourriez avoir. En effet, celui-ci ralenti fortement le transit, et donc la digestion, qui va créer une forte fermentation (le lit des maladies). Les vitamines hydrosolubles sont diluées dans un repas à forte charge liquide et ne donneront plus leurs fonctions premières.

    Dans le même ordre d'idée, il convient d'espacer de deux heures la prise d'un complément de fer et celle d'un complément de zinc, pour optimiser leur assimilation.

    Cures au rythme des saisons : harmonisation

    Au cours de l’année, votre corps subit des ruptures de rythme, notamment lors des changements de saison. Cumuler certaines complémentations de manière appropriée peut justement contribuer à rétablir cet équilibre.

    Vos cheveux se rebellent à l’arrivée de l’automne? Ce peut être le bon moment d’opter pour une cure de Somatropine naturelle et de Levure de bière Bio, qui participent toutes deux au maintien d’une chevelure normale.

    Les frimas de l’hiver se font sentir? La Gelée royale Bio et la Formule Vitaminéro qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire, ont également leurs places.

    Personnes fragiles, attention

    Pour finir, voici un rappel important : malgré tous les bénéfices qu’ils peuvent apporter, les compléments alimentaires ne conviennent pas forcément aux plus fragiles.

    Je déconseille donc aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes souffrant de pathologies lourdes d’entreprendre seuls une auto-supplémentation. Je vous suggère de consulter, votre thérapeute, professionnel de santé qui saura adapter au plus juste, un traitement adéquat.

  • Naturopathie et animaux de compagnie – Approche holistique et solutions naturelles

    • Par vogot
    • Le 07/06/2021

    Depuis des siècles, l'homme utilise les plantes pour se soigner. On trouve dans la nature de nombreuses plantes ayant des bienfaits pour le corps et l'esprit. Alors, pourquoi ne pas les utiliser aussi pour soigner son chat ou son chien. La phytothérapie offre une alternative plus douce et naturelle par rapport aux médicaments traditionnels.

    Qu'est-ce que la naturopathie ?

    La naturopathie, aussi appelée médecine naturelle, prend en compte l’individu dans son contexte de vie. Les naturopathes font généralement appel aux éléments naturels tels que les huiles essentielles, les plantes… pour traiter différents troubles, mais surtout aux rééquilibrages alimentaires qui comprennent bien évidemment les associations alimentaires. Parler d'alimentation équilibrée n'est pas la panacée.

    Cependant, cette pratique n’est pas exclusivement dédiée à l’être humain, mais également à vos animaux domestiques.

    Les animaux domestiques sont de véritables compagnons de vie pour les êtres humains. Ils apportent pour certains une compagnie pour les personnes esseulées, ou tout simplement une harmonie au sein d’une famille.

    Les Français, entre autres, sont très attachés à leur animal de compagnie et en prennent grand soin.

    La naturopathie est l’une des solutions permettant de soigner votre chat, votre chien ou encore votre cheval.

    Quels animaux peuvent en bénéficier ?

    Tous les animaux malades peuvent bénéficier des bienfaits de la naturopathie, ceci quelle que soit leur pathologie. La naturopathie a un effet très bénéfique sur les animaux. Sachez, qu'ils ne vous ont pas attendu pour se soigner grâce à la nature. Depuis la nuit des temps, et bien avant que l'être humain ne fasse surface dans notre univers, les animaux connaissaient déjà les plantes bienfaitrices et celles qu'ils devaient absolument éviter. Nous n'avons rien inventé, mais juste appris à rechercher comment faire de même.

    La naturopathie permet en outre de recréer un milieu favorisant l’épanouissement des animaux.

    Il leur est possible de renforcer leur système immunitaire et de se rétablir plus rapidement. Le renouvellement des cellules sera stimulé par les produits naturels utilisés comme les argiles, les fleurs de Bach, les huiles essentielles. La naturopathie a également des effets positifs sur le comportement de l’animal.

    L'éléphant ou le rhinocéros se baignant dans une mare d'argile afin d'éliminer ses parasites, le chat mâchant des plantes purgatives, afin de régurgiter des boules de poils, les exemples sont pléthores.

    Les méthodes naturelles restent aujourd’hui une alternative intéressante pour soigner vos animaux de compagnie. La naturopathie offre de nombreux avantages. Elle limite en outre la consommation d’antibiotiques et favorise le respect de la nature.

    Une autre harmonie, une autre philosophie

    Vous êtes de plus en plus nombreux à prendre soin de votre chien ou de votre chat de manière naturelle, afin de rester en harmonie avec ses besoins biologiques. Je vous propose une approche saine et holistique, tant au niveau de l'alimentation que du traitement des maladies, lorsque le pronostic vital n'est pas engagé, bien entendu, mais aussi s'il l'est, et qu'il est encore possible de retrouver cette énergie.

    Vous trouverez des traitements naturels soigneusement sélectionnés, ainsi que leur posologie, pour traiter les affections les plus répandues, en CYBERBOUTIQUE VOGOT, dans la « Gamme VETO ».

    Des problèmes de comportement en passant par l'obésité, la constipation ou les troubles urinaires, vous pourrez soigner votre animal de compagnie de manière efficace et sans effets secondaires, en ayant recours à la phytothérapie ou l'aromathérapie. Et pour que votre animal de compagnie reste en bonne santé, je vous propose des conseils alimentaires et nutritionnels à suivre au quotidien, en prenant rendez-vous, pour consultations.

    Action / Réaction

    Comme pour le suivi des humains, j'établis un bilan naturopathique, une anamnèse. Après avoir écouté les préoccupations de l'humain concernant son animal, je communique avec celui-ci afin de connaître son point de vue sur sa santé, son propre ressenti physique et son état moral / mental / émotionnel.

    Je définis le tempérament de l'animal, son terrain, et le niveau d'action (physique, mental, émotionnel) par lequel faire évoluer la situation pour une meilleure santé. Le suivi est en général bien plus court pour les animaux pour deux raisons : les signes, les indications ont tendance à évoluer plus vite que chez les humains, le retour à l'homéostasie (stabilisation de certaines caractéristiques physiologiques (pression artérielle, température, etc.), se fait rapidement et il est plus simple de mettre en place des changements (notamment alimentaires) plus efficaces.

    Tel animal, tel maître

    Il n'est pas rare, lorsque l'on parle de santé animale, d'observer les mêmes signes, les mêmes prédispositions pathologiques, chez un animal que chez l'humain qui partage son quotidien.

    En effet, par un phénomène dit de "résonance", l'humain et l'animal qui vivent ensemble partagent leurs émotions, leurs états d'âme et tout naturellement, leurs états physiques. Par ce même phénomène de résonance, il est donc possible d'avoir un impact positif sur la santé de son animal de compagnie tout simplement en prenant soin de sa propre santé! Et la boucle est bouclée.

    Quelques exemples de traitements naturels

    • Homéopathie : des granules d'Arnica soulageront la douleur d'un traumatisme sans gravité, Apis mellifica sera utile en cas de piqûre d'insecte, Gelsemium pour calmer le stress, Cocculus si votre animal souffre du mal des transports, etc.

    • Fleurs de Bach : notamment "Rescue" sera précieux si votre animal est stressé, ou a subi un choc émotionnel fort (abandon…) ; il existe des complexes floraux exclusivement destinés au bien-être des animaux domestiques.

    • Aromathérapie : l'utilisation des huiles essentielles est la méthode qui comporte des bémols du fait que les animaux ont souvent un odorat très développé et particulièrement sensible avec, en outre, des pratiques de toilettage par le léchage, notamment chez le chat, qui entraînent l'ingestion des huiles normalement proscrite. Pour votre chat, tournez vous plutôt vers les eaux florales et les hydrolats, moins concentrés. Pour les chiens, des préparations à base de différentes huiles essentielles (lavandin, géranium rosat, eucalyptus citronné) s'avèrent efficaces contre les puces en pulvérisation. L'application locale d'huiles essentielles (toujours diluées) permet également de soulager des douleurs articulaires, des dermatoses, des hématomes, etc. Complexe Répuls'tiques, mélange d'huiles essentielles, faites partir les tiques de la peau de votre animal.

    • Phytothérapie : en vieillissant, les chats et les chiens souffrent de douleurs articulaires qui peuvent être calmées par des plantes comme l'harpagophytum, la prêle, le cassis, l'ortie. Complexe Vieillesse, ce mélange de plantes va avoir une action générale sur l’organisme de votre animal. La prêle, l’ortie et le cassis vont permettre de soulager les maux articulaires de votre compagnon, lui rendant sa mobilité. La gentiane va améliorer la digestion alors que l’angélique fortifiera son organisme. L’Aloès contribuera au bien-être général de votre animal. Enfin, l’harpagophytum, l’eleuthérocoque et le ginseng lui redonneront du tonus.

    • Argile : en cataplasme sur de l'eczéma, une peau abîmée, blessée, meurtrie, pour reconstituer les tissus.

    • Charbon actif : en mini-cure pour prendre soin de l'appareil digestif.

    • Equilibre Flore probiotique : Complexe de plantes probiotiques pour votre chien ou votre chat.

    • Aloe vera : en externe l'aloe vera sera utile pour soigner une blessure, apaiser de l'eczéma, et en interne pour renforcer les défenses naturelles et conserver un bon équilibre au système digestif.

    • Levure de bière : en complément alimentaire pour améliorer l'état de la peau et du pelage.

    En conclusion

    Il n'est pas rare de constater que les animaux de compagnie sont en proie au surpoids généralement dû à une alimentation de piètre qualité couplée à une activité physique insuffisante. Or, la première des choses à faire consiste à tendre vers un meilleur équilibre naturel tant sur la qualité de la nourriture que sur l'environnement sain permettant une activité suffisante.

    Remplacez l'alimentation industrielle par des préparations « faites-maison », équilibrées mais surtout dissociées. Ainsi votre animal de compagnie n’aura pas de carences et développera moins de pathologies physiques (cancers, arthrose, etc) ou comportementales (hyperactivité, agressivité...).

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