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Terminaisons nerveuses et neuropathie inflammatoire : comment appréhender la douleur en naturopathie ?
- Par vogot
- Le 07/12/2021
Définition : qu'est-ce qu'une neuropathie ?
La neuropathie est une atteinte d'un ou de l'ensemble des nerfs du système nerveux périphérique. A l'origine de paresthésies (fourmillements, picotements...), elle peut conduire à la paralysie. Les causes sont nombreuses : diabète, éthylisme chronique ou insuffisance rénale.
Une neuropathie correspond à une lésion ou à un dysfonctionnement du système nerveux périphérique. Les neuropathies périphériques peuvent ne concerner que l'atteinte d'un seul nerf, par exemple le syndrome du canal carpien ou la sciatique. On parle alors de mononévrite. Toutefois, dans le langage courant, lorsque l'on parle de neuropathie périphérique, on parle de l'atteinte de tous les nerfs en même temps soit une polyneuropathie, le plus souvent, les symptômes touchent d'abord les extrémités, les pieds et les mains, et remontent les jambes et les bras.
Le terme de neuropathie est employé habituellement pour désigner la neuropathie périphérique, c'est-à-dire l'atteinte des nerfs du système nerveux périphérique, issus des racines de la moelle épinière et parcourant notre corps. Le système nerveux périphérique s'oppose au système nerveux central, qui comprend des neurones situés dans le cerveau et la moelle épinière. Il existe un très grand nombre de neuropathies, pouvant concerner un à plusieurs nerfs. Le système nerveux périphérique commence à la sortie de la moelle épinière. Les racines donnent naissance à plusieurs nerfs qui descendent dans les bras et les jambes et desservent des muscles. Les neuropathies périphériques se situent donc entre la moelle épinière et le muscle.
Les terminaisons nerveuses sont les extrémités des nerfs qui se situent au niveau de la peau, mais aussi des viscères ou des muscles. Leur rôle est d'enregistrer les différentes sensations : le chaud, le froid, la douleur... Ainsi, lorsque ces terminaisons nerveuses captent un message, elles le transmettent au cerveau via les fibres nerveuses et la moëlle épinière (par exemple lors d'une brûlure). Le cerveau peut alors adopter la réponse adéquate, comme retirer sa main de la source de chaleur.
Sans trop rentrer dans les détails, les terminaisons nerveuses se divisent en deux catégories :
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les terminaisons libres : nociceptive (douleur) et thermoréceptrice (chaud/froid) ;
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les terminaisons encapsulées : tacte (corpuscule de Meissner), pression et vibrations (corpuscule de Pacini).
Plusieurs types de neuropathies existent, nous allons consacrer cet article sur la neuropathie inflammatoire.
La neuropathie inflammatoire
Certaines neuropathies sont dites inflammatoires, dues à des maladies générales comme les vascularites. On peut également citer la polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC), avec sa variante le syndrome de Lewis-Sumner, une maladie auto-immune dont les symptômes sont proches du syndrome de Guillain Barré (qui est une variante aiguë évoluant en moins de 2 mois et pouvant conduire en réanimation par atteinte des nerfs respiratoires).
Pour la PIDC, il ne s'agit pas d'une atteinte de l'axone, mais des fibres myélinisées. On parle alors d'une atteinte des fibres myélinisées, un terme employé par la médecine allopathique.Quelles sont les causes d'une neuropathie ?
Les causes d'une neuropathie sont extrêmement nombreuses, il en existe plusieurs centaines. Parmi ces causes, je citerais :
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Les causes métaboliques : les plus importantes étant le diabète mal ou non controlé, l'insuffisance rénale ou encore la dénutrition liée à la consommation excessive d'alcool.
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Les causes héréditaires : il est important d'y penser systématiquement car elles sont fréquentes en France. La principale maladie héréditaire responsable de neuropathie périphérique est la maladie de Charcot-Marie-Tooth.
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Les causes toxiques : certains médicaments comme la Vincristine, utilisée dans certaines chimiothérapies, peut être à l'origine de neuropathies périphériques. Malheureusement, la liste des médicaments est très longue.
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Les maladies systémiques comme les vascularites.
Environ 50% des polyneuropathies axonales chroniques, les plus fréquentes, restent inexpliquées, même après un suivi médical de cinq ans. Mais, en général, ces neuropathies dont on ne trouve pas la cause ont une évolution bénigne.
Qu'est-ce que la neuropathie axonale ?
L'axone est une fibre nerveuse. L'atteinte de l'axone concerne l'immense majorité des polyneuropathies périphériques. Un nerf est constitué de fibres nerveuses qui sont soit des axones, soit des axones entourés d'une gaine de myéline qu'on appelle des fibres myélinisées. Une neuropathie peut atteindre l'axone ou la myéline.
Quels sont les symptômes ?
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Paralysie progressive d'un ou de plusieurs muscles.
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Fourmillements, picotements, brûlures... : ensemble de symptômes sensitifs nommés paresthésies.
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Diminution des réflexes
Paralysie : causes, AVC, durée, que faire ?
La paralysie dure parfois quelques minutes, mais elle peut être irréversible. Ses causes sont multiples : AVC, lésion, sclérose en plaques, maladie de Charcot. Il faut connaître les signes qui doivent alerter et les gestes à adopter dans l'urgence. Symptômes, diagnostic, traitements...
Quel spécialiste consulter ?
Le neurologue ou le rhumatologue sont les deux spécialistes allopathiques les plus concernés par les neuropathies périphériques. Toutefois l'exploration d'une polyneuropathie relève souvent d'un centre spécialisé. Il en existe une vingtaine en France, répartis sur tout le territoire, mais également d'un Naturopathe-Hygiéniste quand la médecine dite « traditionnelle » n'arrive pas ou plus à soulager ses patients.
Quel est le diagnostic ?
L'examen clinique doit être orienté vers la recherche d'une atteinte du système nerveux périphérique, la diminution ou l'abolition des réflexes en est le signe majeur. L'électroneuromyogramme (EMG) est une exploration qui permet d'étudier le fonctionnement des nerfs et des muscles. Cet examen est systématique pour confirmer le diagnostic. Il est réalisé le plus souvent par un neurologue mais aussi un rhumatologue. Des examens biologiques seront ensuite réalisés afin d'approfondir la cause. Dans le cas d'une maladie héréditaire, la maladie de Charcot-Marie-Tooth en premier lieu, des tests génétiques sont réalisés.
Quels sont les traitements ?
S'il s'agit d'une cause héréditaire, il n'y a actuellement pas de traitement médicamenteux. Mais l'évolution est assez bénigne et n'évoluera pas le plus souvent au-delà d'une gêne fonctionnelle.
Lorsqu'il s'agit d'une cause métabolique, comme pour le diabète, alors il faut traiter cette cause, même chose pour les maladies générales.
S'il s'agit d'une maladie générale liée à une neuropathie inflammatoire, c'est là encore la cause, la maladie que la médecine allopathique va traiter, même si cette médecine fait fausse route. Nous verrons pourquoi plus tard.
Lorsqu'il s'agit d'une neuropathie due à la Vincristine, il sera décidé, avec l'oncologue de poursuivre ou non le traitement. Il faut savoir que dans le cadre d'une neuropathie causée par un médicament, le seul traitement est toujours l'arrêt de ce médicament, en accord avec votre spécialiste ou généraliste.
La polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) nécessite une prise en charge sur le long terme dans des centres spécialisés.
Trois traitements existent :
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les corticostéroïdes,
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les échanges (EP) plasmatiques,
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les immunoglobulines intraveineuses (Ig-IV).
Par ailleurs, il existe également des médicaments efficaces pour soulager les douleurs neuropathiques. Ces médicaments appartiennent à la classe des anti-épileptiques et sont à manier avec précaution car effets indésirables obligent.
Neuropathie et naturopathie
Comme nous venons de le voir, en médecine allopathique, après diagnostics, une panoplie de médicaments plus ou moins efficace sera prescrite au patient, ainsi que des examens approfondis visés par des spécialistes.
La réponse à cette affection sera peut-être bien perçue dans le meilleur des cas, mais pourra laisser aussi une sensation d'inachevé pour une autre partie de patientèle qui se tournera vers les thérapies alternatives.
A partir de là, et c'est bon à savoir, l'inflammation n'est pas une maladie, c'est un état dans lequel se retrouve l'organisme.
Pour atténuer la douleur, l’alimentation fait partie des outils que l’on utilise en naturopathie. Un moyen naturel pour diminuer l’inflammation ! Je dirais que c'est le meilleur moyen, la base même. Tout naturopathe qui se respecte devra commencer, après anamnèse, par modifier vos habitudes alimentaires afin de transformer votre « terrain ».
Changement de vision, l’inflammation, qu'est-ce que c'est exactement ?
L’inflammation n’est pas une maladie à proprement parler mais un état. Elle est généralement activée par notre force vitale, pouvoir d’auto-guérison pour réparer notre organisme, en activant nos agents de défenses (contre un virus, une bactérie…) ou en éliminant nos déchets intérieurs. Elle répond donc a une agression traumatique, infectieuse ou auto-immune.
L’inflammation provoque des symptômes douloureux qui indiquent sa présence.
Elle devient un problème quand elle nuit plus qu’elle ne répare, le corps s’emballe et se retrouve complètement débordé par cette inflammation ! Il se retrouve à devoir gérer cet état au lieu de s’auto-réparer.
Symptômes de l’inflammation
L’inflammation se manifeste physiquement par une douleur (souvent plus intense la nuit), une tuméfaction, une chaleur locale, une rougeur.
Il peut s’agir d’une inflammation cutanée ou sous-cutanée comme un abcès par exemple.
L’inflammation est confirmée généralement par une prise de sang (sauf en fibromyalgie, comme il s’agit de micro-inflammation elle ne sont pas décelables par une prise de sang).
L’inflammation crée la maladie, pas l’inverse.
Inflammation et chronicité
Cet état d’inflammation peut dans certains cas durer dans le temps, dépassant de loin ses fonctions de défenses de l’organisme et devient pathologique (arthrite, goutte...). Le système immunitaire se retrouve complètement dépassé par cette réaction inflammatoire qui va laisser place à des pathologies plus lourdes (polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, lupus, fibromyalgie…)
Naturopathie et Inflammations
La naturopathie intervient pour diminuer cet état inflammatoire et de ce fait diminuer la douleur et améliorer la qualité de vie. Pour cela nous disposons de plusieurs méthodes qui visent à drainer l’organisme pour faciliter l’élimination des déchets et ce, pour assainir votre terrain et pour diminuer l’inflammation en elle-même.
L’inflammation est le résultat d’un encrassement de vos humeurs (vos liquides où baignent vos cellules). Drainer et éliminer ces déchets permet de diminuer l’inflammation, de sortir l’organisme de cet état d’inflammation chronique.
L’alimentation, l’exercice physique, les plantes, la respiration, le massage sont des outils utilisés par le naturopathe en soutien et en accompagnement d'un traitement allopathique si nécessaire.
L’alimentation, est à mon sens, à elle seule un excellent moyen de lutte contre cet état inflammatoire.
L’alimentation : quel est son rôle dans l’état inflammatoire ?
L’alimentation demande un gros travail de digestion. Le pancréas est très fortement sollicité, entraînant avec lui une suractivité du nerf vague. Cette situation favorise la congestion de l’organisme qui produit donc une inflammation et peut de ce fait conduire à une maladie inflammatoire. Je vous invite à lire l'article « Du vague à l'âme ».
La stratégie est donc de connaître :-
Les aliments anti-inflammatoires qui eux, ne sollicitent pas en excès le pancréas (que ce soit dans la gestion du taux de sucre dans le sang, que dans la digestion des protéines et des lipides).
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Les aliments pro-inflammatoires, ceux qui favorisent cet état d’inflammation.
Les aliments Anti-inflammatoires
En règle générale, une alimentation anti-inflammatoire, est une alimentation bio ou de qualité, sans glucose et modérée en protéines et avec du bon gras (lipides). On optera pour une cuisson douce, vapeur ou court bouillon.
Parmi les aliments à privilégier :-
Les légumes et tout particulièrement les crucifères (choux, brocolis, choux de Bruxelles, navets, radis…) et légumes à feuilles comme les épinards.
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Les fruits et surtout les fruits rouges
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Les oléagineux : noix, amandes, noisettes…
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Les légumes secs (sources de protéines végétales et de fibres)
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Le riz (à privilégier plutôt que les pâtes)
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Les farines de sarrasin, de riz, de seigle, de châtaigne, de maïs, de petit épeautre…
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Les viandes blanches
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Les poissons (sauvages) et plus particulièrement les poissons gras qui sont riches en Omega3
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Le citron (pour rappel le citron devient alcalin dans l’estomac)
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L’huile d’olive mais aussi l’huile de coco, de colza, de tournesol, de noix
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Le sirop d’agave pour remplacer le sucre
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Les eaux riches en bicarbonate : Vichy (St Yorre et Célestin), Badoit, mais aussi Mont Roucoux, Vittel, Hépar…
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Les herbes et épices
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Thé vert et chocolat noir
Les aliments Pro-inflammatoires
En plus d’augmenter sa consommation d’aliments anti-inflammatoires, il faut bien évidemment supprimer les aliments pro-inflammatoires (qui sollicitent trop le pancréas).
Ces sont les aliments à diminuer significativement en cas de terrain inflammatoire et à supprimer en cas de maladies inflammatoires:
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Les aliments acides dont le vinaigre de vin (sauf le vinaigre de Cidre qui crée des déchets basiques), les viandes rouges, l’ail et l’oignon en excès
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Les produits laitiers (ils aggravent l’état inflammatoire)
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Les farines raffinées (farines de blé blanches) choisir des farines complètes (sans gluten de préférence)
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Le sucre est à bannir de l’alimentation mais aussi toutes les sources de glucose : pâtisseries, sucre blanc, complet, de canne, confiture, édulcorants, miel. Et bien évidemment on supprime tous les produis industriels qui contiennent du sucre/glucose.
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Le thé noir, le café, l’alcool…
Des méthodes alternatives apportent, également, leurs bienfaits
Remèdes naturels pour soulager la douleur neuropathique
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Curcuma
L’une des épices les plus populaires pour les remèdes naturels, il n’est pas surprenant que le curcuma serait également bénéfique pour la neuropathie. Avec son ingrédient actif la curcumine, le curcuma offre de puissantes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes pour le corps. Pour de meilleurs résultats, le curcuma peut être consommé sur différents aliments (Lire l'article sur le " Lait d'Or "), ou peut être mélangé avec de l’eau pour en faire une pâte. Il peut alors être appliqué topiquement sur les zones du corps qui sont atteintes par des picotements ou douleurs, comme les pieds ou les mains.
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Massage
Si vous êtes une victime chronique de douleur neuropathique, alors le massage peut être l’un des meilleurs moyens d’obtenir un soulagement. En massant la zone du corps atteinte de fourmillements, brûlures ou de sensation de picotements, vous pouvez augmenter le flux sanguin, ce qui fournira également l’oxygène dont les nerfs ont besoin pour fonctionner correctement. Vous pouvez effectuer ce massage sur vous-même (Do-In), ou par un masseur qualifié pour un massage encore plus profond et vous donner le soulagement nécessaire.
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Acupression
Depuis des milliers d’années, l’accupression a été utilisée pour éliminer la douleur en se concentrant sur des canaux d’énergie ou méridiens qui parcourent toute la surface du corps. Pour la douleur des nerfs, cette pratique a été prouvée particulièrement utile en raison de ses puissants effets sur la neuropathie.
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Baies d’açai
En matière de concentration d’antioxydants, les baies d’açai font partie des superaliments les plus impressionnants sur le marché. Ses composés stimulent la guérison, réduisent l’inflammation, éliminent les radicaux libres, équilibrent les hormones de stress, stimulent la circulation, aident sérieusement à éliminer la douleur des nerfs.
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Arrêter de fumer
Ce que beaucoup de gens ne comprennent pas est que le tabagisme a un effet astringent sur vos vaisseaux sanguins, ce qui signifie qu’il est plus difficile pour le sang de circuler correctement aux extrémités, ce qui rend beaucoup plus probable que les gens connaissent la neuropathie. En éliminant le tabagisme, non seulement vous améliorez votre santé globale des nerfs, mais aussi évitez la plupart des autres répercussions de l’usage du tabac, comme le cancer des poumons.
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Réduire la consommation d’alcool
L’alcool peut être une façon pour se détendre après une longue semaine, mais il y a peu de choses aussi déshydratantes que l’alcool. Quand votre corps ne contient pas assez d’ eau, il peut souvent resserrer ses vaisseaux sanguins afin de maintenir la pression artérielle, ce qui est l’une des principales causes de la neuropathie et le sang sera moins en mesure d’atteindre les nerfs.
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Hydrater
Comme mentionné ci-dessus, l’hydratation est essentielle au fonctionnement normal du corps comme les niveaux d’énergie, et l’équilibre des fluides dans le corps. Si vous êtes aux prises avec la neuropathie chronique, il y a une bonne chance que votre corps n’a tout simplement pas tous les fluides dont il a besoin. 8-10 verres d’eau par jour sont recommandés, mais boire plus que cela pour éliminer la douleur des nerfs n’est jamais une mauvaise idée !
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Millepertuis
Cette ancienne plante est excellente pour réduire l’inflammation et les niveaux d’hormones de stress dans le corps, tout en favorisant la guérison et la réduction de l’inflammation. Cela peut vous aider à éviter bon nombre des pires cas de douleur des nerfs, et ces suppléments sont également largement disponibles dans les magasins d’aliments naturels.
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Yoga
Depuis des milliers d’années, cette pratique ancienne a été utilisée pour améliorer les activités métaboliques et la détoxification du corps. Il est également connu pour améliorer la circulation et réduire l’inflammation, qui sont tous deux indispensables si vous voulez soulager la douleur de la neuropathie.
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Perdre du poids
La perte de poids peut contribuer de manière significative à la lutte contre la neuropathie, en particulier parce que l’obésité est étroitement associée au diabète, une cause fréquente de douleurs neuropathiques, en particulier dans les pieds. En perdant du poids, vous réduisez également le risque d’inflammation dans l’organisme, vous maintenez une circulation et un flux sanguin plus sains, en protégeant la santé du cœur et en réduisant les tissus adipeux. Le contrôle du poids par l’alimentation et l’exercice devrait être l’une des premières choses à faire si la douleur neuropathique est une partie constante de votre vie. Vous pouvez aussi affiner votre silhouette grâce à la lipolyse.
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Reflexologie plantaire
La réflexologie plantaire permet d’apaiser le corps en passant par le pied.
Elle fait partie des techniques naturelles de la naturopathie.
C’est une méthode manuelle ancestrale basée sur la stimulation de zones réflexes reliées aux différentes parties du corps par les terminaisons nerveuses des pieds.
Un soin spécifique (lissage, reptation, pression) appliqué sur ces zones permet de rétablir l’équilibre du corps. La réflexologie libère les facultés d’auto-guérison de l’organisme et permet de soulager divers troubles.
Grâce à son approche holistique, elle favorise aussi détente musculaire profonde et aide à la gestion du stress et de l’anxiété.
« Lorsque l’on masse les pieds, on caresse l’âme » Proverbe chinois.
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Crème de capsaïcine
Alors que beaucoup de gens pensent le piment comme inflammatoire, la capsaïcine, la substance qui lui confère son goût piquant peut réellement aider à réduire l’inflammation en occupant les récepteurs que les histamines et les agents inflammatoires utiliseraient normalement. La crème de capsaïcine peut être faite à partir d’une pâte de piment mélangée avec une crème de support, et cela peut être appliqué sur la zone du corps où la douleur nerveuse est ressentie.
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Méditation
Bien que certains considèrent encore la méditation comme un remède naturel, les résultats mesurables de la méditation incluent des niveaux inférieurs d’hormones de stress, une meilleure circulation, une fréquence cardiaque au repos, et un métabolisme plus fort, qui peuvent améliorer la santé cardiaque, favoriser la perte de poids et réduire l’inflammation, ce qui empêche une grande partie de la douleur de la neuropathie.
Qu'en est-il de la hijama ou cupping therapy ?
Pour rappel, les troubles neurologiques sont les troubles du système nerveux. Ces troubles touchent le cerveau, la moelle épinière, les nerfs périphériques mais aussi la jonction neuro-musculaire, les muscles etc.
La hijama, ou thérapie par les ventouses, possède une action épuratrice, hormonale.
Cependant, c’est à son action neurologique et à son action sur la douleur que l’on va s’intéresser aujourd’hui. En effet, la cupping therapy constitue une solution naturelle pour soulager les affections neurologiques ou compléter leur traitement.
La cupping therapy ou hijama consiste à placer des bocaux en verre, en plastique ou en bambou sur un point précis du corps. La mise en place de la ventouse permet de créer un vide en aspirant l’air afin de soulever la peau, et d’aspirer un peu de sang une fois la ventouse appliquée dans le cas d’une hijama humide. À contrario, dans le cas d’une hijama sèche, le sang n’est pas aspiré par la ventouse. Cette technique permet de stimuler le flux sanguin. Elle est aussi efficace pour éliminer les toxines des tissus du corps.
Le système nerveux
Le système nerveux gère les sensations, les mouvements musculaires et le fonctionnement des organes quand tout se passe bien.
En revanche, il arrive que ce même système nerveux dysfonctionne suite à un vieillissement, des anomalies génétiques, des traumatismes physiques, des infections ou encore des intoxications. Il en résulte des maladies de type épilepsie, tremblements, neuropathies…
Quelques définitions
Le système nerveux se divise en 2 :
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le système nerveux central (SNC), qui se compose de l’encéphale (cerveau, tronc cérébral et cervelet) et de la moelle épinière ;
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le système nerveux périphérique, composé des nerfs et de l’ensemble des cellules nerveuses ou ganglions nerveux. Les nerfs sont sensitifs ou moteurs ; en général, ils sont issus du système nerveux central et se terminent au niveau d’un ou plusieurs organes (peau, muscle, viscère, …).
En fait, les nerfs sensitifs détectent les informations à la périphérie (par exemple : la peau, les muscles, les tendons, les articulations) et les transmettent au SNC. Alors que les nerfs moteurs vont transmettent une commande du SNC aux muscles principalement.
Le système nerveux reçoit, traite, intègre et émet des messages nerveux du corps vers le cerveau et du cerveau vers le corps.
Enfin, il faut savoir que les cellules nerveuses sécrètent des composés chimiques appelés neurotransmetteurs, ou neuromédiateurs, qui vont agir sur une autre cellule nerveuse dans le but d’avoir une activité excitatrice ou inhibitrice sur cette dernière.
Mécanisme de la douleur
Si l’on se coince le doigt dans une porte, une contusion se crée. Il en découle une stimulation directe des récepteurs de la douleur : on a la première sensation douloureuse.
La blessure va endommager des cellules de peau qui vont libérer des prostaglandines (on trouve des prostaglandines dans pratiquement tous les tissus et les organes). Ces mêmes prostaglandines vont à leur tour déclencher les terminaisons nerveuses. Ainsi le neurone est stimulé, le signal de la douleur est transmis au faisceau nerveux.
Le signal électrique va être transformé en message chimique pour atteindre le neurone suivant.
La moelle épinière, protégée par le rachis, transporte les messages vers le cerveau. Une fois le signal arrivé au cerveau, ces messages chimiques sont enregistrés en tant que douleur.
L’action de la ventouse
Nous venons de voir le mécanisme de la douleur. Eh bien, la pose de la ventouse va, en quelque sorte, court-circuiter la transmission de la douleur vers le cerveau. En effet, lorsque l’on pose la ventouse sur un endroit précis, on va stimuler des neurones qui, à leur tour, libèrent des enképhalines qui vont inhiber le message de douleur et ainsi la réduire, un peu comme le principe des analgésiques.
D’autres parts, la pose de la ventouse crée une amélioration de la circulation sanguine, régule la tension artérielle et va stimuler la sécrétion d’endorphine, une hormone de bien-être, ce qui explique que certaines consultantes, lors de la hijama, sont détendues et ont envie de dormir !
Par ailleurs, la hijama va entraîner une baisse des prostaglandines qui interviennent au départ d’une inflammation suite au trauma, blessure, ou même brûlure. Ainsi, elle agit sur les substances qui causent une douleur ou la maintiennent.
Au niveau des organes, la hijama possède une activité régulatrice. En effet, de nombreux organes possèdent des muscles lisses. Ainsi on peut citer le foie, les reins, les intestins mais aussi le cerveau et les poumons. Il faut savoir que ces muscles lisses sont gérés de façon automatique par le système nerveux autonome (tout comme la digestion par exemple), c’est-à-dire qu’ils ne sont pas soumis à la volonté.
En posant des ventouses sur les points correspondant à certains organes, tel que l’estomac, on peut ainsi agir directement sur cet organe.
En définitive, la hijama représente une alternative intéressante pour soulager les névralgies comme la sciatique, les maux de tête, les dorsalgies, les cervicalgies, les hémiplégies, les paresthésies….
Elle peut aider à soulager les effets secondaires d’un accident vasculaire cérébral. Des études ont ainsi mis en évidence une récupération significative de la force musculaire chez des patients victimes d’AVC. Une étude coréenne montre l’intérêt de la hijama pour la réhabilitation post AVC, notamment pour l’aphasie et le hoquet séquellaire. D’autres études restent toutefois nécessaires pour évaluer pleinement cette indication.
Neuropathie et compléments alimentaires
Jusqu'à présent la grande majorité des industriels de l'agroalimentaire ont presque toujours choisi la mauvaise voie pour assurer et augmenter leurs profits (ce qui est tout à fait légitime), en recherchant en permanence le moindre coût pour gagner sur la quantité et la masse. Malheureusement à nos dépens depuis de nombreuses décennies... plus d'un Français sur deux est en surpoids ou obèse, malgré les innombrables initiatives et programmes nutrition-santé qui se succèdent ! Le pauvre bilan des régimes célèbres.
Pour avoir une nourriture de qualité, il faut nécessairement payer globalement un peu plus cher. Mais l'alimentation de qualité médiocre elle, coûte de plus en plus cher à la société en participant à l’explosion de nombreuses autres maladies chroniques non transmissibles (diabète, pathologies cardiovasculaires, cancers…), tout en fragilisant également les individus comme on le voit malheureusement par exemple avec la relation obésité-covid-19 qui a été mise en évidence.
Le surcoût engendré par l'achat de produits de meilleure qualité peut très facilement être compensé par le « non-achat » de denrées de piètre qualité et surtout sans aucun intérêt, à part le fameux « plaisir » mis à toutes les sauces par les industriels pour nous déculpabiliser et nous inciter à acheter avec bonne conscience... sans oublier le petit slogan du genre « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas » ou encore « Manger 5 fruits et légumes par jour » qui au final, boostent les ventes des plus mauvais produits ! Sans oublier le Nutriscore...
Formule novatrice
Ultramax Anti-Oxydants est un complément naturel unique, dont les composés ont été soumis à de rigoureux tests scientifiques pour démontrer leur efficacité.
Ultramax Anti-Oxydants accompagne les processus d’antioxydation et préserve l’organisme tout en lui redonnant vitalité et bien-être.
Je vous invite à lire l'article « REDuire l'OXydation des cellules grâce à la naturopathie ».
Ultramax Anti-Oxydants aide l’organisme à se protéger d’une des principales causes du vieillissement prématuré, le stress oxydatif, causé par les radicaux libres.
En effet, de nombreux facteurs favorisent leur production. Cette espèce chimique très instable oxyde les cellules et fragilise le système immunitaire, provoquant l'apparition de certaines maladies comme le cancer.
Seuls les antioxydants peuvent alors équilibrer les fonctions naturelles de l’organisme mis à mal.
Grâce à sa formule unique en antioxydants végétaux, Ultramax Anti-Oxydants est un puissant anti-âge, qui redonne bien-être et vitalité.
- Zinc
Le zinc joue un rôle important dans le processus de division cellulaire.
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Spiruline
L’extraordinaire valeur nutritionnelle de cette algue lui vaut le nom de “super-aliment”.
Riche en vitamines C et E, oligo éléments et minéraux protecteurs, notre spiruline issue de l’aquaculture biologique apporte le concentré d’antioxydants dont l’organisme a besoin.-
Thé vert
Les feuilles de thé vert (camelia sinensis) ont une action antioxydante hors du commun.
Grâce à leur teneur en polyphénols, elles participent à la prévention de divers cancers, de maladies cardiovasculaires et de la hausse du taux de mauvais cholestérol.- Myrtille
Capable de piéger les radicaux libres qui dégradent l'ADN.
Compléments à base de vitamines et minéraux
Ces compléments alimentaires, tels que Formule VITAMINERO, permettant d’entretenir le système nerveux comprennent les différentes vitamines B telles que la vitamine B1, B5, B6, B9, B12.
Ils servent en grande partie à traiter des carences dues à une mauvaise alimentation.
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Vitamine B1
Cette vitamine n’est pas produite par l’organisme. Son apport se fait essentiellement par l’alimentation ou l’utilisation de compléments alimentaires. Les suppléments alimentaires contenant la vitamine B1 servent à booster les facultés cérébrales, à traiter les signes de fatigue ou à soigner des troubles psychiatriques.
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Vitamine B5
La vitamine B5 est très peu transformée au sein du corps. Son apport par l’alimentation ou la prise de compléments alimentaires est incontournable. Les compléments alimentaires renfermant la vitamine B5 se présentent sous forme de gélules. Ils aident à renforcer la synthèse des neurotransmetteurs.
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Vitamine B6
Les compléments alimentaires à base de vitamine B6 agissent en grande partie sur le système nerveux. Ainsi, ces compléments alimentaires améliorent la transmission des messages entre les neurones.
Attention tout de même, prise en quantité trop importante, la vitamine B6 peut engendrer des dérèglements du système nerveux périphérique, jusqu’à des atteintes parfois invalidantes. La supplémentation en vitamine B6 doit être rigoureusement contrôlée.
Elle fait partie de la composition de ces compléments alimentaires que l’on achète sans trop se poser de questions, pour doper l’immunité ou agir contre le syndrome prémenstruel. Pourtant, la prise de vitamine B6 doit être entourée de précautions. Sauf exception, consommer de la vitamine B6 en plus de l’alimentation n’a aucune justification médicale.
En cas de surdose, le risque de neuropathie périphérique existe : engourdissement des membres et des pieds, paresthésies, sensation de piqûre ou de brûlure, jusqu’aux troubles de la coordination quand la vitamine B6 a été prise en trop grande quantité, pendant une trop longue période. L’arrêt de cette vitamine entraîne généralement la fin progressive des symptômes, mais des séquelles peuvent subsister.
En cas d’apparition de ces troubles, n’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel de santé.
A noter : cette vitamine est présente en quantité suffisante dans presque tous les aliments : viandes, volailles, poissons gras (thon, saumon, maquereau…), pommes de terre, céréales, œufs…
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Vitamine B9
En plus de renforcer les capacités cognitives, les compléments alimentaires renfermant la vitamine B9 permettent de limiter les chances d’apparition de malformation du système nerveux du fœtus.
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Vitamine B12
Une carence de cette vitamine peut causer de multiples troubles neurologiques ou psychiatriques. Les suppléments alimentaires contenant cette vitamine aident à réguler l’humeur et à consolider les capacités cognitives.
Les minéraux
Les compléments alimentaires à base de minéraux comme le magnésium ou le potassium constituent des nutriments essentiels pour le système nerveux.
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Magnésium
Ce nutriment est naturellement présent dans l’organisme. Il joue un rôle important dans le maintien du système nerveux. Les compléments alimentaires avec du magnésium concourent à la consolidation de l’activité cérébrale. Ils sont particulièrement utiles pour traiter les troubles du sommeil ou du comportement. L'eau de Rozana, est naturellement riche en magnésium.
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Potassium
Le potassium est l’un des minéraux incontournables de l’organisme. En effet, il rentre dans la synthèse de certaines protéines et facilite le fonctionnement des glandes surrénales et des reins. Au niveau du système nerveux, il intervient dans la transmission et la dissémination de l’influx nerveux. Utilisé comme suppléments alimentaires, il réduit l’apparition de troubles cognitifs.
L’HUILE DE CBD CONTRE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE
Le CBD est un cannabinoïde extrait du chanvre, une plante de la famille du cannabis. Contrairement à sa cousine, la marijuana, le chanvre ne contient pas les quantités de cannabinoïde THC qui font planer les consommateurs de marijuana. Le THC est présent dans le chanvre, mais à des niveaux extrêmement faibles. Le CBD peut être utilisé en toute sécurité, même à des doses élevées.
Les cannabinoïdes agissent en interagissant avec le système endocannabinoïde du corps, un système récemment découvert qui utilise les cannabinoïdes pour une variété d’effets thérapeutiques. L’intérêt pour l’huile de CBD ne cesse de croître, car il s’avère qu’elle apporte de nombreux avantages pour la santé et qu’elle est efficace pour aider à traiter de nombreuses affections, notamment la douleur neuropathique.
De nombreuses personnes utilisent l’huile de CBD pour soulager la douleur, et elle constitue une bonne alternative aux analgésiques, ou peut réduire la quantité nécessaire pour gérer la douleur. Il a été démontré que le CBD soulage les douleurs modérées et chroniques, y compris les douleurs neuropathiques. Un article du Harvard Health Blog1 indique que le CBD peut offrir une option pour traiter différents types de douleurs chroniques. Une étude du European Journal of Pain a montré, qu'en utilisant un modèle animal, le CBD appliqué sur la peau pouvait aider à réduire la douleur et l’inflammation dues à l’arthrite. Une autre étude a démontré le mécanisme par lequel le CBD inhibe la douleur inflammatoire et neuropathique, deux des types de douleur chronique les plus difficiles à traiter.
Même si les recherches actuelles sur le CBD et la douleur n’en sont qu’à leurs débuts, les preuves sont prometteuses. De plus, il existe une multitude de preuves anecdotiques chez les personnes utilisant le CBD pour la gestion de la douleur chronique. En outre, le CBD a également montré d’autres qualités bénéfiques pour la douleur neuropathique, comme le fait d’être un anti-inflammatoire naturel et un neuro-protecteur.
La meilleure huile de CBD contre la douleur provient toujours d’un fournisseur réputé. Il est important de trouver une marque qui offre une transparence totale sur ses pratiques de fabrication, où et comment le chanvre est cultivé, comment le CBD est extrait, et qui fournit des analyses de laboratoire afin que les clients sachent exactement ce que contient le produit qu’ils achètent. Ceci afin de s’assurer que vous obtenez une huile de haute qualité pour les meilleurs effets thérapeutiques.
Le dosage du CBD est une autre zone d’ombre lorsqu’on l’utilise pour gérer la douleur. Il n’existe pas de dosage unique pour l’huile de chanvre contre la douleur. Il faut tenir compte de facteurs tels que le poids, la taille, le sexe et l’âge, ainsi que de la gravité des symptômes. Par exemple, l’huile de CBD pour les douleurs dorsales peut nécessiter un dosage plus élevé ou plus faible que l’huile de CBD pour les douleurs articulaires, tout dépend de la réponse de l’individu au cannabinoïde.
Le CBD est un moyen efficace pour aider à soulager de nombreux types de douleurs, et il peut également favoriser la santé et le bien-être en général. Il s’agit d’un complément utile que nous commençons tout juste à comprendre, et il a un énorme potentiel pour fournir de nouveaux traitements contre la douleur chronique et d’autres problèmes de santé.
Huiles essentielles et neuropathie
Recettes d’huiles essentielles pour contrer la neuropathie
Recette N°1 :
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10 gouttes Juniperberry
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10 gouttes Géranium
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10 gouttes Helichrysum
Recette N°2
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15 gouttes Géranium
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10 gouttes Helichrysum
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6 gouttes Cyprès
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10 gouttes Juniperberry
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5 gouttes de Menthe poivrée
Mélanger la recette N°1 ou la recette N°2 avec de l’huile de support comme l'huile de pépin de raisin ou l’amande douce ou bien une lotion entièrement naturelle (qui ne contient aucun parfum de pétrole ou de synthèse). Appliquer à la zone dans le besoin jusqu’à 3 fois par jour.
Conclusion
Bien que la neuropathie puisse être une condition, à long terme, sans aucun remède, de graves douleurs nerveuses peuvent être indicatives d’une condition sous-jacente plus grave, ou des dommages à la moelle épinière. Si les symptômes persistent ou augmentent notamment la gravité, consultez un professionnel de santé hygiéniste. Ces remèdes et des modifications de style de vie vous aideront à soulager les symptômes.
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REDuire l'OXydation des cellules grâce à la naturopathie
- Par vogot
- Le 23/11/2021
Un domaine dans lequel la naturopathie a toute sa place est la protection de l'ADN.
Lors de mes consultations, j'évoque souvent le fait que, pour retrouver la santé, avoir un terrain favorable, la base primoradiale, est l'habitude alimentaire.
"Dites moi comment vous vous nourrissez, et je vous direz qui vous êtes", tel est mon crédo.
Chose indéniable, si ce n'est, la part alimentaire représente 65% de vos pathologies. L'environnement (10%) et le comportement (10%) , étaient, ce que les généticiens appellaient l'épigénétique. Une part d'ombre qui leur était innonmmable, car insondable.
Depuis que la génétique a tracé son chemin, les 15% de leur part ont été mieux consacrés à leurs recherches.
Nos cellules se multiplient chaque jour, mais l’ADN, à l’intérieur de celles-ci, est fragile et susceptible de subir des dommages en raison de divers facteurs : attaque par les radicaux libres, manque de vitamines, de minéraux, d’enzymes… Lorsque l’ADN est endommagé, on observe un affaiblissement des fonctions cellulaires pouvant aller jusqu’à l’impossibilité pour les cellules de se répliquer et de poursuivre leurs divisions.
La science contemporaine confirme, en effet, que c’est la destruction progressive de l’ADN, qui mène d’abord au vieillissement accéléré puis à l’affaiblissement global du corps dont les capacités d’autoréparation sont limitées et, surtout, de moins en moins efficaces avec l’âge. Les cellules se répliquent alors sous une forme endommagée ou corrompue, puis elles cessent de se diviser.
Il est cependant possible, avec des suppléments nutritionnels soigneusement sélectionnés, de faire obstacle à ce processus dégénératif. Ultramax Anti-Oxydants contient donc des extraits spécifiques de plantes, des vitamines et minéraux ainsi que des substances antioxydantes qui agiront en synergie pour soutenir les processus de réparation de l’ADN.
Oxydation cellulaire et radicaux libres
Chaque jour, votre ADN subit des dommages liés à la pollution, aux rayons UV, à certaines carences, etc, , mais lorsque des générations entières de cellules se trouvent endommagées, c’est la réserve potentielle vitale qui est compromise au niveau des organes et des tissus, accélérant dramatiquement le vieillissement.
Ces dommages nuisent au bon fonctionnement de vos cellules.
Problème : le dysfonctionnement des cellules abîme à son tour vos organes et vos tissus, et précipite ainsi votre vieillissement.
Heureusement, il est possible de préserver et de réparer votre ADN de façon naturelle.
Pour commencer, profitez des vertus antioxydantes des myrtilles et de la quercétine, capables de piéger les radicaux libres qui dégradent l'ADN.
Augmentez aussi vos apports en zinc, un oligo-élément qui contribue à protéger l'ADN des cellules face au stress oxydatif, et qui participe à la synthèse normale de l'ADN.
Le zinc joue également un rôle, tout comme un complexe de vitamines, dans le processus de division cellulaire.
Citons aussi la superoxide dismutase (SOD), une enzyme très étudiée pour son action puissante sur les radicaux libres.
Les meilleures substances du genre ont été réunies dans un complément synergique : Ultramax Anti-Oxydants.
Vous savez déjà que les antioxydants aident à neutraliser les effets des radicaux libres qui endommagent les cellules et accélèrent l’âge. Mais saviez-vous que les experts affirment que les antioxydants peuvent mieux fonctionner en tant que « réseau » qui comprend de nombreuses formes différentes?
C’est pourquoi Ultra Max Antioxydant est une formule qui vous apporte tout le matériel nécessaire à enrayer ce système évolutif.
Englobant plus de 20 sources antioxydantes puissantes, y compris la CoQ10, le Pycnogénol, l’extrait de thé vert, la myrtille et la chlorella, Ultra Max Antioxydant « maximise » vos défenses antioxydantes pour une activité anti-âge protectrice des cellules supérieures.
Atteindre ou conserver une santé optimale passe avant tout par une bonne santé cellulaire.
Protéger et réparer l’ADN endommagé sont probablement les préoccupations majeures des scientifiques pour accroître la durée de vie de l’organisme. Ultra Max Antioxydant, formule totalement inédite, va non seulement protéger l’ADN, mais également augmenter la capacité de réparation de votre support génétique.
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Acide Hyaluronique, quel sérum privilégier ?
- Par vogot
- Le 15/11/2021
Définition
L’acide hyaluronique est un mucopolysaccharide qui se trouve naturellement dans notre peau. Il est généré par notre corps dès la naissance afin de réguler l’hydratation de l’épiderme. Il a la capacité d’absorber et de retenir de grandes quantités d’eau ; il est comme une « éponge » capable de contenir plus de 1 000 fois son poids en eau.
Histoire
L’acide hyaluronique (AH) a été découvert en 1930 dans l’humeur vitrée d’un œil de bovin. L’identification de la structure chimique de ce nouveau polysaccharide riche en acide uronique lui vaut son nom actuel : hyalos = vitreux et uronique.
Il est présent dans tous les tissus embryonnaires. Ensuite, au sein du corps humain, il est principalement formé par les fibroblastes au niveau de la peau et des chondrocytes pour le cartilage. Il est synthétisé sous l’action d’une enzyme : la hyaluronane synthetase.
L’AH est très hydrophile. Il se lie à des molécules d’eau, de collagène et de protéoglycane pour constituer un gel dense et visqueux.
Sensible aux UV, capteur des radicaux libres, au fil des années son poids moléculaire diminue entraînant une perte de ses fonctions hydratantes, élastiques et visqueuses.
C’est pourquoi il concentre l’intérêt des thérapies anti-âge pour combler les rides, hydrater et tonifier la peau, soulager les douleurs articulaires.
Propriétés
L’acide hyaluronique apporte de la viscosité au liquide synovial permettant la lubrification des articulations. Il comble l’espace inter-cellulaire, hydratant et donnant ainsi de la cohésion au tissu.
Il intervient dans les processus de cicatrisation, d’inflammation. Il s’oppose à l’angiogenèse d’où son intérêt dans les cancers.
Effets
Les effets les plus visibles de cette réduction de l’acide hyaluronique dans notre organisme sont :
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l’apparition des premières rides d’expression,
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l’altération de l’élasticité et de la souplesse de la peau,
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la diminution de la turgescence
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l’augmentation de la sécheresse et de l’aspérité.
La quantité d’acide hyaluronique que nous synthétisons naturellement détermine l’élasticité et la fermeté de notre peau.
À un âge précoce, nous générons des quantités élevées ; jusqu’à 40 ans, sa production se réduit de moitié ; à 60 ans, nous générons à peine 10 % de notre production d’enfance.
L’acide hyaluronique apportée par les thérapies anti-âge offre de multiples bénéfices pour la beauté peau :
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booste la synthèse naturelle d’acide hyaluronique dans l’épiderme,
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hydrate et repulpe,
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lisse les rides et ridules,
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raffermit, redensifie,
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est antioxydante.
Mais attention, il existe différents types d’acides hyaluroniques et tous n’ont pas les mêmes bénéfices car ils ne pénètrent pas dans la peau de la même façon. Tout dépend de leur taille. C’est là, la principale différence entre les différents types d’acides hyaluroniques.
Définition du Dalton
Dans le domaine de la biochimie, on appelle l'unité de masse des atomes, le dalton (symbole Da), en l'honneur de John Dalton pour son travail sur la théorie atomique.
Unité de mesure de masse équivalente à un seizième de la masse d'un atome d'oxygène.
Poids moléculaire et efficacité
Actuellement, aucune étude n’a établi de rapport entre le poids moléculaire d’un acide hyaluronique et son efficacité.
Il semble que son action soit différente selon le poids moléculaire. Les molécules de bas poids moléculaire seraient absorbées plus vite ; les molécules de haut poids moléculaire seraient moins bien absorbées, plus tardivement ou sur une période plus longue.
Des études prouvent néanmoins que même de forts poids moléculaires passent la barrière intestinale. Des molécules d’un poids allant jusqu’à 500 000 daltons ont ainsi montré une absorption identique à des molécules de faible poids (5000 daltons) car la molécule est absorbée par un autre moyen : la voie des chylomicrons qui opère une fragmentation de la grosse molécule en plus petites.
Types d'acides hyaluroniques
Nous pouvons distinguer deux types d’acide hyaluronique :
L’acide hyaluronique de poids moléculaire élevé (1 – 1 500 000 Dalton), pénètre moins profondément dans la peau, mais a une extraordinaire capacité d’hydratation, formant un mince film, non occlusif, sur la peau, qui agit comme un humectant. Il exerce également un effet de lissage sur les rides.
L’acide hyaluronique, de poids moléculaire faible (20 000 – 50 000 Dalton), pénètre plus profondément dans la peau et, par conséquent, est en mesure de combler les rides de l’intérieur, en retenant l’eau dans la matrice intercellulaire du tissu connectif. Il est en mesure de réduire les rides profondes, de ralentir le processus de vieillissement de la peau, de régénérer et d’apporter une grande élasticité à la peau.
Méthodes de fabrication
Il en existe deux différentes :
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la première est d’origine animale puisque l’acide hyaluronique est issu de la crête des coqs, après broyage, traitement chimique et purification. Cependant, ce procédé est aujourd’hui presque abandonné.
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la deuxième est le procédé biofermentaire ou « végétal » , cultivé sur un substrat qui permet de sécréter des filaments d’Acide Hyaluronique. Ce procédé plus récent génère de l’acide hyaluronique purifié à faible teneur en résidus protéiques. L’acide hyaluronique issu de cette méthode est souvent dit « d’origine végétale ».
Bien entendu, nous privilégions cette dernière méthode.
Acide hyaluronique d'origine naturelle
D’où vient l’acide hyaluronique d’origine naturelle ?
Le sérum acide hyaluronique d’origine naturelle a été choisi par la CYBERBOUTIQUE VOGOT pour sa capacité à hydrater et à repulper la peau. En effet, il est capable de retenir jusqu’à 1000 fois son poids en eau tout en étant parfaitement toléré, même par les peaux sensibles. Dans un soin, le sérum acide hyaluronique d’origine naturelle est donc un atout pour celles et ceux qui souhaitent afficher une peau bien hydratée et pulpeuse.
Autre atout : l’acide hyaluronique d’origine naturelle forme un réseau à la surface de la peau, pour la protéger des agressions extérieures.Le sérum acide hyaluronique vendu en CYBERBOUTIQUE VOGOT se situe entre 800 000 et 1 500 000 Daltons. Il ne provient pas d’origine animale. Il est obtenu à partir de la fermentation de peptone de blé, de graines de maïs, d'extrait de levure en poudre et du glucose.
Contre-indications et effets secondaires
Pour les personnes présentant une hypersensibilité à l’acide hyaluronique, son utilisation est déconseillée, sauf pour l'acide hyaluronique d'origine naturelle.
Aucun effet secondaire renseigné.
Précautions d’emploi
L’acide hyaluronique ne convient pas aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants de moins de 12 ans.
Interactions médicamenteuses
Aucune interaction médicamenteuse renseignée.
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Remettre sa pendule alimentaire à l’heure grâce à la chrono-nutrition et à l'hygiénisme
- Par vogot
- Le 04/11/2021
Chrono-nutrition, qu'est-ce que c'est ?
Souvent vous avez dû entendre des discussions ou observer ci et là, des sujets sur la chrono-nutrition.
Certains professionnels de santé vous diront que c'est l'art d’adapter votre alimentation au fonctionnement de vos organes, une sorte de « régime » qui va à l’encontre de vos habitudes alimentaires. Quelques précisions, néanmoins, sont à ajouter.
Il s’agit donc de manger en fonction des sécrétions enzymatiques et hormonales avec une notion d’horaires très importante. Elle tire ses racines dans l’Ayurveda et la médecine chinoise traditionnelle.
Oui mais comment retrouver un rythme alimentaire sain ?
C'est en 1986 que le nutritionniste français Alain Delabos a développé le concept de chrono-nutrition. Ce mode alimentaire est basé sur le fait que la dénutrition des personnes âgées est souvent lié à la fixité des repas tant dans les horaires que la composition. Après avoir étudié différents paramètres comme les rythmes biologiques et les habitudes alimentaires instinctives de nos ancêtres, il a constaté que ce n'est pas le choix des aliments qui fait défaut mais plutôt le moment de leur consommation dans la journée. Plusieurs grands principes sont regroupés dans cette méthode comme :
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ne pas consommer d'aliments allégés ;
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ne pas changer l'ordre des repas ;
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la possibilité d'avoir deux repas joker par semaine, entre autres.
Il est recommandé de manger plutôt gras et protéiné le matin, un repas riche à midi et un repas plus léger le soir car les sécrétions digestives sont plus faibles.
C'est le principe du repas de roi (le matin), repas de prince (le midi) et repas de mendiant (le soir).
La chrono-nutrition n'a finalement d'autre vocation que de rétablir un bon rythme des repas.
En naturopathie, on considère que l'on se nourrit de façon naturelle et de façon adaptée aux besoins de l'organisme. Ainsi, chaque organe possède son propre rythme circadien. Ce dernier régit les cycles physiques, mentaux et émotionnels du corps. Il est principalement affecté par la lumière et l'obscurité, l'influence du sommeil, la température corporelle et les hormones de l'appétit.
La chrono-nutrition prend en compte les mensurations globales
C'est un outil pour gérer la pression artérielle, stabiliser la glycémie, équilibrer les hormones et réguler le taux de cholestérol. Elle permet une meilleure digestion et absorption des nutriments et renforce le système immunitaire. Elle permet aussi une meilleure gestion du poids et de perte de graisses.
Mais contrairement à la chrono-nutrion, en hygiénisme, il n'est pas conseiller de planifier un petit-déjeuner nutritif riche en vitamines et acides gras, un déjeuner à base de protéines et de féculents, un goûter facultatif et un dîner léger composé de légumineuses et de légumes.
La différence tient dans les repas dissociés
Le petit-déjeuner doit couvrir les deux tiers des besoins quotidiens en protéines.
Les fruits doivent absolument être consommés seuls en dehors des repas ou bien aux collations de 10h et 16h. Les fruits acides ne seront jamais proposés au petit-déjeuner. Au revoir, le jus d'orange avec les tartines de confitures. Evitez également les trop célèbres salades de fruits, dont les fruits acides et les fruits alcalins obligent les enzymes digestives à réaliser une salsa démoniaque délétère.
Pour le repas du midi, protéines et légumes « verts » sont la meilleure association alimentaire.
Pour rappel : les protéines ne doivent jamais se retrouver, au cours du même repas, avec les féculents (amidons). C'est un principe de base primordial, penser différemment serait contraire aux lois de la physique et de la biologie digestive.
Un dîner léger composé d'aliments assimilables deux heures au moins avant le coucher (Féculents et légumes en soupe mixée par exemple). Les protéines sont à proscrire car elles créent des acides circulants, qui provoquent des réveils nocturnes par exemple ou bien des problèmes articulaires et/ou organiques à courts, moyens ou longs termes, selon les individus.
Conclusion
Plus un repas est simple, préparé par vos soins avec des légumes de saison, consommé selon les principes de la chrono-nutrition et de l'hygiénisme, plus vos enzymes digestives et vos cellules vous remercieront.
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Sport et renforcement du système immunitaire : Est-ce que ça fonctionne réellement ?
- Par vogot
- Le 30/10/2021
Différence entre sport et activités physiques
Souvent, en consultation, j'entends mes patient(e)s dire qu'elles (qu'ils) font du sport. Quand on rentre dans les détails, en fait, il s'agit d'activités physiques.
Alors faisons le point entre sport et activités physiques.
Le sport
Le sport est une activité codifiée et réglementée pour qu’on puisse l’exercer dans différents pays, dans un but de performance, d’arriver premier, de battre un record, souvent institutionnalisé et qui dépend d’une fédération.
Donc faire du sport, c’est en général en lien avec un club et dans un but de compétition.
L’activité physique
Ce sont tous les gestes de la vie quotidienne, tout ce qu’on va faire qui va amener une dépense d’énergie : passer l’aspirateur, laver mes carreaux, travailler, manger, promener le chien, marcher pour aller prendre le métro, jouer avec vos enfants, ou courir le dimanche sans vouloir vous surpasser. Ce sont donc toutes vos activités du quotidien, liées au loisir, au travail, aux déplacement quels qu’ils soient. Certaines activités physiques sont dites « adaptées ».
L’activité physique adaptée
L’activité physique adaptée est une activité physique qu’on propose dans un cadre déterminé pour respecter les besoins particuliers d’une personne donnée.
On se base, non pas sur ce que ces personnes ne peuvent pas faire, mais sur leurs ressources.Par exemple, si on considère une personne tétraplégique, il y a de nombreuses activités qu’on ne pourra pas lui proposer, mais on va chercher les activités qui sont possibles, pour lesquelles la personne a les ressources nécessaires.
On adapte donc l’activité aux ressources des personnes et non pas à leurs contraintes.
L’activité physique adaptée peut se faire en prévention primaire, par exemple auprès de personnes qui font peu d’activité physique, qui sont déconditionnées ou essoufflées et qui aimerait réussir à se remettre à une activité physique. On va donc leur proposer une activité physique adaptée à leur objectif et à leurs caractéristiques.L’activité physique adaptée ne s’adresse ainsi pas uniquement dans un cadre thérapeutique ou à des personnes qui ont déjà une pathologie déclarée.
« La marche est le meilleur remède pour l’homme » disait Hippocrate en 400 avant notre ère. Disait-il vrai ? Voyons si l’activité physique permet réellement d'améliorer les défenses de l’organisme.
Comment la pratique du sport influence-t-elle notre immunité ?
Le sport modéré est excellent pour la santé
C’est une donnée confirmée par les études depuis plusieurs décennies : le sport est bon pour la santé, et notamment pour l'immunité.
En effet, l'activité physique :-
permet d’augmenter les dépenses caloriques, ce qui évite les problèmes liés au surpoids ;
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stimule le cœur, et diminue ainsi les risques d'avoir des problèmes cardiovasculaires ;
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et induit la libération d’endorphines, ce qui provoque une importante sensation de bien-être. En réduisant les hormones du stress, les endorphines favorisent également la réponse immunitaire de l’organisme aux agressions.
Comment l'activité physique stimule-t-elle le système immunitaire ?
Mais allons plus loin dans la découverte des liens entre activité physique et immunité.
Les études ont notamment montré :
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qu'une activité sportive régulière provoque un pic de polynucléaires neutrophiles, un type de globules blancs très efficaces pour défendre l'organisme. Le taux de neutrophiles retrouve ensuite son niveau « normal » 24 heures après la séance ;
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une autre étude a montré que la pratique régulière du vélo stimule plusieurs aspect de nos défenses immunitaires. Les sujets de l'étude, des cyclistes réguliers, présentaient en effet des taux extrêmement élevés de certains lymphocytes T, mais aussi d’IL-7, une molécule qui protège le thymus du vieillissement. Or, le thymus est justement l’organe qui produit les lymphocytes T (ce qui en fait l’un des piliers de notre système immunitaire).
Bref, les données scientifiques en vigueur permettent aisément de valider la pensée d'Hippocrate : quel que soit l’âge des pratiquants, une activité physique régulière est l’une des meilleures manières de protéger l'organisme.
Combien d'heures de sport ou d'activités physiques pratiquer par semaine ?
Prenons un exemple simple et très répandu : le jogging. Selon une étude danoise parue dans l’American College of cardiology en février 2015, un adulte devrait pratiquer 2h30 de jogging par semaine, avec un rythme lent ou moyen, réparties en 3 séances.
Selon cette même étude, ces recommandations permettraient d’augmenter l’espérance de vie de plus de 6 ans pour les hommes et de presque 6 ans pour les femmes.
Faites du sport ou pratiquez une activité physique... mais avec modération
Bien sûr, il ne faut pas non plus abuser de l'activité physique. Deux hormones libérées lors des performances sportives, l’adrénaline et le cortisol, peuvent finir par nuire au métabolisme et provoquer une altération de l’équilibre des cytokines, ainsi qu'une production accrue de radicaux libres.
En outre, le sport intensif multiplie les micro-lésions au niveau musculaire, osseux, intestinal... Ces dernières peuvent notamment provoquer la diffusion, dans l’ensemble de l’organisme, de bactéries et de toxines présentes dans l’intestin.
Ne surmenez pas votre corps, ce qui finirait par provoquer l'effet contraire de ce que vous recherchez, avec une baisse globale de vos défenses immunitaires.
En un mot, trop de sport tue le corps.
Immunité : des astuces simples pour une pratique sportive efficace
Sportifs occasionnels, sportifs réguliers ou athlètes chevronnés... Voici quelques astuces à connaître pour tirer le meilleur parti de votre activité physique :
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si vous vous remettez tout juste au sport, optez pour une mise en mouvement progressive (surtout si vous êtes en surpoids);
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si vous pratiquez un sport de façon intensive, optez pour des récupérations longues afin de laisser le temps aux défenses immunitaires de retrouver un état « normal »;
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notez également qu'il vaut mieux effectuer une à deux séances intensives par semaine maximum (vous pouvez toujours y ajouter des séances plus modérées).
Ces substances qui optimisent les performances physiques et stimulent l'immunité
De nombreux composés disponibles dans la nature sont capables de vous aider à améliorer vos capacités sportives...
... tout en stimulant directement votre immunité :-
le ginseng, tonifiant, protecteur de la fonction cardiaque et pro-immunité, est très apprécié par les sportifs (je vous conseille en particulier le complément Ginseng);
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l'acide aminé L-glutamine améliore la synthèse des protéines et favorise ainsi le renouvellement musculaire. Il constitue également une source exceptionnelle de combustible pour les cellules immunitaires (découvrez L-Glutamine en poudre);
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l'acide aminé L-citrulline, de son côté, tamponne l’ammoniaque produit par les muscles au cours de l'effort. Il agit ainsi contre les courbatures et favorise la récupération musculaire. Il est aussi, par ailleurs, un véritable booster immunitaire. Pour vous supplémenter en L-Citrulline, prenez par exemple l'excellent complément L-Citrulline et BCAA.
D'autres compléments alimentaires incontournables chez les sportifs
Je mentionnerais encore quelques suppléments adorés par les sportifs :
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la spiruline, cette micro-algue riche en protéines, vitamines et minéraux, est hyper populaire chez les amateurs de sport. Elle permet à la fois de tonifier l'organisme, d'améliorer l'endurance, de faciliter le développement des muscles et la récupération (vous pouvez opter pour Spiruline biologique (poudre, gélules ou comprimés) ou pour Spiruline isotonique en poudre) ;
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vous cherchez à prendre de la masse musculaire ? La whey, la créatine et la BCAA constituent le trio indispensable de la supplémentation en musculation (retrouvez-les avec Protéine Naked Whey, Créatine monohydrate et BCAA 4:1:1).
Je citerais enfin quelques classiques de la supplémentation utiles à tous
Pour finir, je rappelle quelques compléments essentiels, qui se révéleront très bénéfiques pour les sportifs, non-inités et initiés... mais pas seulement !
Je cite :-
les omégas 3. Ces acides gras polyinsaturés participent à la régénération cellulaire, améliorent les performances et protègent la santé du cœur (prenez par exemple OMÉGA 3 + Vitamine E) ;
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n'hésitez pas non plus à vous supplémenter en magnésium (avec Magnésium marin ou Magnésium Marin + Vitamine B6). Bon à savoir : la pratique sportive peut entraîner une déperdition de sels minéraux, d'où la nécessité d'augmenter vos apports en magnésium, notamment ;
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bien entendu, je vous conseille enfin d'opter pour un apport en vitamine D, car toute déficience en vitamine D nuira aux capacités de votre organisme, et notamment à ses facultés sportives. Pour rappel, la « vitamine du soleil » joue un rôle dans la santé osseuse, la fonction musculaire et l'immunité. Pour bénéficier de cette substance essentielle, choisissez idéalement le complément Vitamine D3 végétale.
Pour conclure, les principes essentiels pour être dans vos starting-block :
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une alimentation saine, équilibrée et surtout dissociée ;
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une pratique sportive ou une activité physique ;
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une supplémentation adaptée.
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Stimuler votre système immunitaire le matin : Comment s'y prendre ?
- Par vogot
- Le 30/10/2021
Certaines habitudes quotidiennes peuvent vous aider à booster votre système immunitaire.
Cela commence dès le saut du lit ! Voici une routine à adopter pour renforcer votre système immunitaire.
Pourquoi renforcer votre système immunitaire dès le matin ?
Continuellement soumis à des agressions extérieures (bactéries, virus, parasites…) mais aussi intérieures (stress, tabac, alimentation déséquilibrée…), votre corps doit vaille que vaille préserver son intégrité. Il a donc mis au point un système de défense particulièrement élaboré pour neutraliser ces envahisseurs potentiels.
En première ligne, on retrouve les neutrophiles et les macrophages qui digèrent (phagocytent) sans distinction les cellules étrangères. S’ils se trouvent dépassés face à l’ampleur de la tâche, le système immunitaire sort l’artillerie lourde avec des globules blancs spécifiquement dirigés contre l’agent pathogène à éradiquer (antigène) : les lymphocytes.
Pour vous protéger efficacement toute la journée, vous comprenez donc aisément l’importance de mettre au pas votre armée immunitaire dès le lever!
Respirez profondément pour relancer la circulation lymphatique
Comme toutes les cellules, les globules blancs nécessitent de l’énergie pour fonctionner à plein régime. Celle-ci est essentiellement synthétisée à partir de glucose et d’oxygène. Pas étonnant que la respiration joue un rôle clé dans le renforcement de l’immunité!
Ample et profonde, elle favorise une meilleure oxygénation cellulaire. Elle facilite également la progression de la lymphe le long des vaisseaux lymphatiques – et donc l’évacuation des déchets.
Même encore sous la couette, pratiquez cet exercice de respiration abdominale :
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inspirez en gonflant le ventre puis les poumons ;
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bloquez votre souffle quelques secondes ;
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chassez l’air par les abdominaux en expirant.
Bougez en extérieur pour renforcer naturellement votre immunité
En préservant une masse musculaire correcte, vous offrez à vos globules blancs une réserve non négligeable en glutamine, carburant indispensable à leur activité en cas d’infection.
Une pratique sportive régulière d’intensité modérée ou une activité physique douce est donc tout indiquée.
Le top ? Une marche en forêt à l’aube pour offrir un grand bol d’air à vos cellules immunitaires !
La vitamine C pour un fonctionnement immunitaire normal
Du jus d’orange au petit déjeuner ? Surtout pas !
Comme le kiwi, les agrumes ou le cassis, il renferme de la vitamine C qui contribue au fonctionnement normal du système immunitaire ainsi qu’à la réduction de la fatigue.
Je vous suggère de le boire en collation, vers 10h, seul ou accompagné d'autres fruits acides.
Le petit-déjeuner type jus d'orange, croissant et café est une infamie. Celui-ci vous réserve des remontées acides, voir des défaillances au niveau digestif.
Pour augmenter vos apports, vous pouvez également miser sur un supplément en vitamine C (comme Acérola).
Prenez une douche froide pour réveiller les lymphocytes
Plutôt adepte du jacuzzi ? La douche froide serait pourtant bien plus productive. Celle-ci augmenterait naturellement la production de lymphocytes, véritable mémoire immunitaire de notre organisme. En plus, elle exerce une action tonifiante sur la circulation sanguine. De bonnes raisons pour se motiver ! Bien entendu, pour les moins téméraires, je vous suggère une douche à température ambiante, pas trop chaude.
L’astragale, pour soutenir les défenses corporelles
Originaire du nord-est de la Chine, l’astragale compte parmi les plantes phares de la médecine traditionnelle chinoise où il s’affiche comme un tonique du « Yang ». Ses racines contribuent notamment aux défenses du corps contre les agents extérieurs tout en participant à une bonne résistance physique et mentale.
Parfois consommé en tisane, l’astragale se retrouve également sous forme de gélules (Astragale).
L’échinacée pourpre pour le système de défense
Membre de la grande famille des Astéracées, l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea) se présente comme une fleur rustique aux pétales roses rappelant la marguerite. Particulièrement appréciée des Amérindiens, elle s’inscrit aujourd’hui comme l’une des plantes fétiches des herboristes européens car elle participe au bon fonctionnement du système de défense de l’organisme.
Préférez Echinacea Purpurea & Angustifolia en gélules ou, sous forme liquide, Échinacée BIO ou Vita Defens (effet combiné de plusieurs plantes qui prennent en considération l’ensemble des dimensions des affections les plus communes qui mettent à mal votre système immunitaire).
La vitamine B6 pour le maintien d’une fonction immunitaire normale
Intervenant comme cofacteur de nombreuses réactions biochimiques (dont la synthèse des anticorps), la vitamine B6 contribue au fonctionnement normal du système immunitaire et à la réduction de la fatigue.
Vitamine essentielle, elle doit impérativement être fournie par l’alimentation : abats, viande, poisson, levure de bière, légumineuses et céréales complètes en détiennent une quantité appréciable.
Pour compléter vos apports en vitamine B6, tournez-vous vers des suppléments qui en renferment (comme Magnésium marin et vitamine B6).
La griffe du chat pour soutenir la fonction immunitaire
Aussi baptisée liane du Pérou, la griffe du chat (Uncaria tomentosa) doit son amusant surnom à ses stipules crochues. Ayant intégré la pharmacopée amazonienne il y a des millénaires, elle contribue à soutenir la fonction immunitaire, notamment grâce à sa teneur remarquable en alcaloïdes.
Certains compléments alimentaires l’ont invitée dans des synergies de choix (à l’image de Douleurs articulaires, à base d'harpagophytum, curcuma et uncaria tomentosa).
Boostez votre système immunitaire avec le Qi-Gong
Puisant son origine dans la médecine chinoise, le Qi-Gong est une pratique douce combinant postures et exercices respiratoires destinée à rééquilibrer le flux énergétique du corps. Certains mouvements agissent en particulier sur le Weiqi, énergie du système immunitaire, prévenant ainsi les faiblesses des défenses naturelles.
Dès le matin, activez par exemple le Qi des poumons en croisant les bras sur la poitrine, les doigts sur les clavicules. Inspirez profondément, puis expirez totalement en émettant un discret bourdonnement.
Chassez le stress matinal au galop
Lors des périodes de stress physique ou psychologique, votre système immunitaire tend à s’affaiblir. Il devient alors plus perméable aux agents extérieurs nocifs, laissant par exemple la porte ouverte aux radicaux libres qui font « rouiller » vos cellules.
Et si vous commenciez la journée avec une bonne dose de positivité ?
Yoga, méditation, musique, coloriage : accordez-vous une petite bulle de détente avant d’affronter la journée !
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Huile de CBD et médicaments : quels effets sur votre métabolisme?
- Par vogot
- Le 08/10/2021
De plus en plus populaire
De nombreux effets apaisants différents sont attribués au CBD, mais l'huile de CBD peut également vous aider à soulager les symptômes de la douleur, de la dépression. Ce que beaucoup de gens aiment, c'est que les effets secondaires de l'huile de CBD sont pratiquement inexistants et qu'elle ne vous fait pas planer ou vous "défoncer". Les études montrent que l'huile de CBD est sûre à utiliser.
De plus, nous savons également que le CBD est une substance puissante, qui interagit avec divers systèmes du corps. La prise de ce cannabinoïde est primordiale pour certaines affections, surtout quand une réponse médicamenteuse s'avère peu concluante.
L'huile de CBD, dans certains cas, peut affecter votre métabolisme et interagir avec d'autres médicaments. Cela peut être dangereux si vous prenez des médicaments pour une certaine maladie.
Il est donc important que vous prêtiez une attention particulière, aux médicaments avec lesquels vous combinez l'huile de CBD et d'être suivi par un professionnel de santé.
Rappels sur le métabolisme
Vous êtes sûrement nombreux à penser transit, lorsque vous entendez le mot métabolisme : vous pouvez avoir un métabolisme "rapide" ou "lent" et cela détermine la vitesse à laquelle vous pouvez perdre ou prendre du poids.
Un autre processus s'appelle taux métabolique de base ou métabolisme basal et vous indique de combien de calories votre corps a besoin pour exécuter ses fonctions de base au repos.
Le métabolisme basal et le métabolisme sont très différents l'un de l'autre. Le métabolisme est la façon dont votre corps décompose les différentes substances que vous ingérez et les utilise pour autre chose.
La dégradation de ces substances a lieu en grande partie dans les intestins, dans le foie où les enzymes jouent un rôle majeur dans la dégradation. Ces enzymes décomposent les substances en métabolites, que votre corps utilise, par exemple, comme énergie ou blocs de construction.
Voilà pourquoi, il est très important de faire attention aux associations alimentaires. C'est comme si, vous faisiez vous-même, votre mélange de carburants, dans le réservoir de votre voiture, alors qu'il existe des produits équilibrés, prêts à l'emploi.
Le cytochrome P450 ou système CYP450
Sans trop rentrer dans les détails scientifiques, je vais vous parler système digestif, quelques points à connaître, qui me paraissent essentiels.
Les cytochromes sont des enzymes présentes dans divers tissus et qui interviennent dans le métabolisme de substances endogènes et exogènes, notamment de nombreux médicaments.
Quelques isoenzymes assurent le métabolisme de la plupart des médicaments
Le cytochrome P450 est un système complexe d’isoenzymes.
Une trentaine de ces isoenzymes ont été identifiées dans l’espèce humaine au niveau du foie et aussi au niveau intestinal.
Quatre isoenzymes sont impliquées dans le métabolisme d’environ 90 % des médicaments couramment utilisés. Ces isoenzymes sont désignées en général par les termes CYP1A2, CYP2C9, CYP2D6 et CYP3A4. Nous reviendrons sur ce dernier qui est impliqué dans le métabolisme des substances cannabinoïdes.
Les isoenzymes CYP2B6, 2C8 et 2C19 sont impliquées dans quelques interactions seulement.
De nombreux médicaments inhibent ou induisent l’activité de telle ou telle isoenzyme. Certains médicaments sont métabolisés par plusieurs isoenzymes.
Certains individus sont moins bien équipés que d’autres en enzymes. Ainsi l’isoenzyme CYP2D6 fait plus ou moins défaut chez environ 5 % de la population générale. Les patients peu pourvus de cette isoenzyme métabolisent plus lentement certains médicaments, qui, de ce fait, ont chez eux plus d’effets (y compris les effets indésirables).
Des évaluations de l’importance relative des différents cytochromes dans le métabolisme d’un médicament sont effectuées in vitro, en particulier pour des médicaments récents. Elles permettent quelques prévisions approximatives et la formulation de quelques mesures de prudence. Mais la diversité humaine et la complexité des mécanismes en jeu font que seul un suivi thérapeutique permet d’apprécier l’importance des conséquences cliniques des interactions médicamenteuses impliquant le cytochrome P450.
Tous cobayes
Pour les médicaments récemment mis sur le marché, le dossier pharmacologique contient généralement des études in vitro plus ou moins nombreuses rendant compte de l’affinité pour les diverses isoenzymes du cytochrome P450.
Recul clinique très limité
Pour les médicaments plus anciens, les études in vitro des relations du médicament avec les isoenzymes du cytochrome P450 n’existent généralement pas. Il existe, par contre, davantage de recul clinique.
Ajouté à la variabilité de l’équipement enzymatique des individus, tout cela laisse en général une large marge d’incertitude autour de l’ampleur clinique des interactions impliquant le cytochrome P450.
Décomposition du CBD par votre corps
Les médicaments et autres substances, telles que l'huile de CBD, sont également décomposés par votre corps. Appelons cela, métabolisme des médicaments :
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vitesse à laquelle le corps décompose les médicaments et autres substances en métabolites ;
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combien de temps ces métabolites restent dans le corps.
Si vous prenez de l'huile de CBD par voie orale, le CBD pénètre dans votre circulation sanguine par votre système digestif. De votre circulation sanguine, le CBD se retrouve dans le foie, où les enzymes du système CYP450 se décomposent ensuite en métabolites qui se retrouvent dans tout votre corps via votre circulation sanguine.
Système CYP450 et décomposition d'huile de CBD
Les enzymes, qui jouent un rôle important dans la dégradation des médicaments et autres substances sont les enzymes du système CYP450. Des recherches ont montré que cette famille d'enzymes, de différents cannabinoïdes, s'effondre.
Le CBD est décomposé par l'enzyme CYP3A4. Il s'avère que cette enzyme particulière est responsable de la dégradation de 60 % de tous les médicaments sur ordonnance.
Le CBD a une influence directe sur le système CYP450 dans le foie.
Des recherches ont montré que le CBD inhibe l'action de l'enzyme CYP3A4. Si vous utilisez beaucoup d'huile de CBD, le CBD occupe pour ainsi dire la capacité de l'enzyme CYP3A4. L'enzyme ne peut pas décomposer une autre substance en même temps, donc le médicament reste plus longtemps dans votre corps. Vous voyez où je veux en venir.
Si vous prenez également des médicaments en plus du CBD, le CBD peut garantir que les médicaments ne sont pas décomposés assez rapidement, ou parfois trop rapidement.
Même si vous prenez la bonne dose de médicament, en raison de l'influence de l'huile de CBD, il peut arriver qu'une trop grande quantité de médicament soit présente dans votre corps à la fois.
De plus, le CBD peut garantir que l'enzyme CYP3A4 ne décompose pas d'autres médicaments, de sorte qu'ils ne peuvent pas faire leur travail.
Tous ces effets sont indésirables. Trop de médicament dans votre corps peut entraîner des effets secondaires désagréables, mais aussi un surdosage.
Si certains médicaments sont décomposés trop rapidement, vous en consommez trop peu. Si vous prenez des médicaments pour une maladie, il peut donc arriver que les médicaments ne puissent pas faire leur travail correctement.
La mesure dans laquelle le CBD inhibe ou accélère la dégradation des médicaments dépend de la quantité de CBD que vous avez ingérée, des propriétés uniques de votre corps et du type de produit que vous utilisez (Huile de Sana (10ml ou 30 ml) / Capsules molles (1000 mg)). Chacun d'entre nous étant un et unique, il serait malsain de vouloir traiter une population identiquement.
Médicaments et CBD : quelle affection ?
Des recherches ont montré que le CBD affecte non seulement l'enzyme CYP3A4, mais également l'enzyme CYP2D6. Le CYP3A4 est responsable de la dégradation, par exemple, des antihistaminiques et des statines. Le CYP2D6 décompose les médicaments, tels que les antidépresseurs, les bêta-bloquants et certains analgésiques. Les antibiotiques, les stéroïdes et certains anesthésiques fonctionnent également moins bien en combinaison avec le CBD.
Consultez votre professionnel de santé
La liste des médicaments affectés par le CBD est longue. J'ai déjà mentionné un certain nombre d'exemples de médicaments, qui peuvent moins bien fonctionner, si vous les combinez avec de l'huile de CBD.
Il est essentiel de discuter avec votre thérapeute, des médicaments que vous prenez et de la possibilité de les combiner avec l'huile de CBD. Parfois, il est important d'ajuster la posologie de vos médicaments. Vous pouvez toujours consulter votre professionnel de santé, pour plus d'informations.
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Système immunitaire – Bénéfices des meilleurs aliments
- Par vogot
- Le 02/10/2021
Bien s'alimenter est primordial pour améliorer votre immunité. Suivez mon petit guide alimentaire pour un système immunitaire au top !
Vous pouvez notamment compter sur la vitamine C des agrumes et les prébiotiques de l'ail.
Système immunitaire: de quoi parle-t-on exactement ?
Le système immunitaire correspond à l'ensemble des mécanismes de défenses de l'organisme. Il en existe deux types : innée et acquise. On appelle réponse immunitaire le déclenchement du système immunitaire face à une maladie.
Deux types de réponses : innée ou acquise
La réponse innée ou non spécifique
La réponse non spécifique, qui constitue l'immunité innée, agit en ne tenant pas compte du type de maladie qu'elle combat. Elle constitue la première ligne de défense face à une infection. Plusieurs types de mécanismes interviennent au cours de cette réponse :
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les barrières physiques telles que la peau et les muqueuses ;
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l'inflammation ;
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les cellules de l'immunité innée : ces cellules réalisent la phagocytose, c'est-à-dire qu'elles détruisent les corps étrangers de manière non spécifique. Les cellules de l'immunité innée comprennent entre autres les macrophages et les neutrophiles ;
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le complément : il s'agit d'un groupe de protéines qui joue un rôle dans l'immunité.
La réponse acquise ou spécifique
Cette réponse fait intervenir des cellules spécialisées appelées lymphocytes. Il en existe deux classes :
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les lymphocytes B : ils sont responsables de la production d'anticorps. Lorsqu'ils rencontrent un agent infectieux, ils produisent des anticorps spécifiques dirigés contre celui-ci. Ces anticorps sont des protéines capables de se fixer sur les protéines étrangères et de détruire le pathogène. On les appelle également immunoglobulines ;
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les lymphocytes T : ils peuvent détruire directement les particules étrangères. Ils sont produits dans le thymus.
Il existe des lymphocytes T et B dits à mémoire. Ces derniers gardent le souvenir d'un agent pathogène. Si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup plus rapide. C'est sur cette propriété du système immunitaire qu'agissent les compléments alimentaires, entre autres.
Astragale: LA plante de l'immunité à avoir chez vous
Vous avez peut-être déjà entendu parler des bienfaits de l’astragale pour la santé ? Beaucoup d'entre vous me demandent quelle est la meilleure plante pro-immunité. Bien entendu, il n'existe pas de plante médicinale ultime, capable de répondre à tous vos besoins. La supplémentation, tout comme l'alimentation, est plus bénéfique quand elle est variée. Mais tout de même... De plus en plus étudiée, cette plante a suscité l’intérêt de la communauté scientifique en raison de ses nombreuses activités biologiques. En réalité, il faut savoir qu’il existe plusieurs milliers d’espèces d’astragales dont les caractéristiques et les propriétés sont très variables. Parmi ces nombreuses espèces, l’Astragalus membranaceus est connue depuis plusieurs millénaires pour ses vertus thérapeutiques.
Et aussi : sous forme de complément alimentaire, l'astragale.
Renforcer l’immunité avec les probiotiques du yaourt
Le yaourt est un produit laitier fermenté. Il est riche en probiotiques, comme les lactobacilles et bifidobactéries, des micro-organismes naturellement présents dans la flore intestinale. Or cette dernière est une composante essentielle du système immunitaire. Manger des yaourts permet donc d’enrichir le microbiote intestinal et d'améliorer les défenses face aux microbes. Bien entendu, je vous suggère les yaourts au lait de brebis ou de chêvre.
Et aussi : tous les aliments fermentés, comme le kimchi (un chou coréen), la choucroute et le kéfir, contiennent des probiotiques. Par ailleurs, il existe des complexes de probiotiques à prendre en cure pour prévenir les infections, comme Formule Detox.
Ester-C - Renforcement du système immunitaire
Qu'est-ce que l'Ester-C ?
Mis au point dans le début des années 80, l’ester-C est synthétisé par un procédé aqueux (sans solvant), à partir d’un produit de bio-fermentation naturelle. Ester-C est un complexe breveté contenant la vitamine C sous la forme ascorbate de calcium (non acide) et de petites quantités de métabolites de la vitamine C. Ces petites quantités de métabolites de la vitamine C permettent d’augmenter la biodisponibilité de l’Ester-C. Bio-fermentation naturelle, c'est une ancienne méthode utilisée par de nombreux peuples à travers le monde pour conserver les aliments. Même avant l’agriculture, l’homme fermentait des plantes sauvages. Aujourd’hui, le procédé a pris un pas de recul en raison de la réfrigération. Cependant, plusieurs l’utilisent encore pour ses bienfaits sur la santé, dont l’amélioration de la flore intestinale.
Et aussi : en complément alimentaire Ester-C® plus Vitamine C.
Nourrir la flore intestinale avec les prébiotiques de l’ail
Avant les bactéries probiotiques, il y a… les prébiotiques. Ces précurseurs des probiotiques sont, eux aussi, nécessaires au développement de la flore intestinale et donc au bon état de notre immunité. L’ail est riche en prébiotiques. Il est par ailleurs connu pour ses effets antimicrobiens. Ce super-aliment est encore plus efficace sous sa forme vieillie : l’ail noir. Pour profiter au maximum des bienfaits de l'ail noir, misez sur un complément fortement concentré, comme Ail noir (60 ou 120 gélules de 595 mg) ou Ail noir EXTRAIT (200 gélules de 545 mg) (existe également sous cette forme : Ail noir EXTRAIT (en poudre).
Et aussi : les oignons, les artichauts, les asperges, comme la chicorée, contiennent des prébotiques. Notez que, tous ces aliments sont également riches en fibres alimentaires.
Profiter des bienfaits de la vitamine C des agrumes
La vitamine C est l’une des stars de l’hiver : antioxydant puissant, elle soutient le système immunitaire à plusieurs niveaux. Elle renforce notamment les barrières des tissus et les cellules de défense de l’organisme. Les agrumes sont tous riches en vitamine C, et l'orange figure en première position.
Et aussi : la goyave, les poivrons, le kiwi ou encore les choux contiennent de la vitamine C.
Ces compléments amélioreront la panoplie alimentaire: Vinaigre des 4 voleurs, Argent colloïdal, Echinacea Purpurea & Angustifolia, Acérola
Activer l'immunité avec la vitamine D des poissons gras
Sardine, maquereau, truite… En plus d’être riches en oméga-3, ces poissons gras sont aussi de véritables mines de vitamine D. Cette vitamine est connue pour activer la fabrication des cellules de l’immunité. Des études ont montré qu’une carence en vitamine D pouvait rendre l’organisme plus vulnérable aux agressions microbiennes.
Et aussi : l’huile de foie de morue ou encore le jaune d’œuf contiennent également de la vitamine D. Pensez aussi aux gélules concentrées en vitamine D3, particulièrement bien absorbée par l’organisme (avec Vitamine D3 végétale).
Bénéficier du zinc des crustacés
Le zinc est un oligo-élément nécessaire à de nombreuses fonctions physiologiques, parmi lesquelles la réaction immunitaire. On sait en effet qu'une carence en zinc perturbe les messages inflammatoires, et que l'inflammation est l'une des défenses utilisées par l'organisme pour faire face aux agressions. Les crustacés, les huîtres en particulier, contiennent du zinc en quantité importante.
Et aussi : on trouve aussi du zinc dans la viande (bœuf, veau, agneau), dans les graines de sésame… Notez que vous trouverez du zinc dans la Cannelle de Ceylan, la Formule VitaMinéro ou le Maca.
Tirer profit de la richesse biologique de la propolis
Ce produit de la ruche est utilisé depuis des siècles pour ses capacités à stimuler le système immunitaire. Les chercheurs ont démontré à de nombreuses reprises le bien-fondé de sa réputation. La propolis est également riche en flavonoïdes, vitamines et minéraux.
Et aussi : tous les produits de l’apithérapie sont bons pour votre immunité. Le Miel & Sureau noir, le Sirop Miel et Plantes, les Bonbons M.E.P., la gelée royale et même le pollen et la propolis Bio sous forme liquide, constituent d'excellents alliés au quotidien.
Combler son organisme avec l’AHCC du shiitaké
Le shiitaké n’est pas seulement un délicieux champignon : après fermentation, il permet d'obtenir de l'AHCC, pour Active Hexose Correlated Compound. Ce composé est disponible sous forme de Shiitaké Bio ( 60 gélules) ou Naturel (120 gélules), et possède des effets bénéfiques pour l'organisme. Il existe d'autres champignons au secours de votre système immunitaire.
Mes recommandations ne remplacent pas une consultation si vous êtes malade. En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis de votre thérapeute, même à distance via les techniques de téléconsultation. Adopter une alimentation dissociée et opter pour des compléments alimentaires adéquats vous aidera cependant à booster considérablement votre immunité, de façon naturelle et efficace.