Prostatite - Détection et approche naturopathique
- Par vogot
- Le 02/03/2021
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Introduction aux troubles prostatiques
A différents degrés, tous les hommes sont concernés.
90% des hommes entre 70 et 80 ans peuvent s'attendrent à rencontrer des problèmes de prostate à un moment ou à un autre de leur vie.
Un homme à la quarantaine peut déjà ressentir les premiers signes de ces troubles.
La prostate touchant à la fois à la miction et à la sexualité, la plupart des hommes n'osent pas en parler.
Une connaissance élémentaire de cette glande, accompagnée d'une alimentation saine, variée, dissociée et de quelques exercices, peuvent éviter une bonne part de souffrance et de douleurs inutiles.
Qu'est-ce que la prostate ? Que est son rôle ?
La prostate petite glande sexuelle de la grosseur d'une châtaigne également appelée siège de la virilité est située juste devant le rectum et juste en dessous de la poche contenant l'urine, la vessie.
Elle mesure entre 3 et 4 cm de long et 3 à 5 cm de large. Chez l'homme jeune elle pèse environ 20 grammes et se remet à grossir après 25 ans pour peser alors environ 33 grammes.
La prostate entoure l'urètre, canal reliant la vessie au pénis et permettant l'évacuation de l'urine.
La glande est composée de 2 lobes, ou zones, recouverts d'une couche extérieure ou capsule de tissus.
Elle est composée majoritairement de glandes séminales, mais également de muscles et de tissus conjonctif.
D'un point de vue scientifique, toutes les fonctions de la prostate ne sont pas connues.
On sait qu'elle est essentielle au bon fonctionnement de la vessie et au contrôle du flux urinaire.
On sait aussi que l'une de ses fonctions essentielles est de fabriquer, puis de comprimer, le plasma séminal à l'intérieur de l'urètre afin de favoriser la mobilité du sperme à l'intérieur de celui-ci.
Les spermatozoïdes sont fabriqués par les testicules et stockés dans l'épididyme.
Au cours de l'orgasme, les canaux déférents poussent le sperme dans le canal de l'urètre pour être évacuées hors du corps lors de la phase d'éjaculation.
La prostate est le moteur qui permet d'expulser le liquide séminal du pénis.
On pourrait conclure en disant : pas de prostate, pas d'orgasme.
Principaux types de troubles rencontrés
La prostatite qui est une inflammation aigüe ou chronique de la prostate.
L'hypertrophie bénigne de la prostate ou HBP
A) La PROSTATITE
La prostatite, infection ou inflammation de la prostate, peut se développer chez n'importe quel homme et à n'importe quel âge.
Contrairement à l'adénome, la prostatite peut toucher des hommes jeunes.
Cette maladie est très invalidante, provoquant de fortes douleurs, des complications urinaires, des dysfonctionnements sexuels, la stérilité et une diminution considérable de la qualité de vie.
Ce trouble peut se présenter une seule fois mais aussi être persistant et récurrent, s'installer dans la chronicité.
Des bactéries ou autres micro-organismes peuvent être à l'origine du trouble mais, l'infection peut être provoquée par d'autres facteurs.
On distingue 2 types de prostatites :
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La prostatite non bactérienne (ou non infectieuse)
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La prostatite bactérienne (ou infectieuse)
La prostatite non bactérienne est une affection.
On peut distinguer 2 catégories
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La prostatite congestive
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La prostatalgie ou prostatodynie
La prostatite congestive est due à un excès de sécrétions prostatiques (fluide laiteux du sperme) qui s'accumulent dans la prostate au lieu d'être évacuées par le pénis. On dit alors que la glande est « congestionnée » ou « engorgée ».
La prostatalgie est un état pathologique dans lequel la douleur semble provenir de la prostate alors qu'en fait, elle est provoquée par les muscles du plancher pelvien, une inflammation d'un ou plusieurs os pelviens ou d'un trouble du rectum. La prostatalgie est donc sans rapport avec la prostate.
Les personnes consultées présentent souvent les symptômes suivants :
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Douleurs dans le bas du dos,
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Brûlures et douleurs lors de la miction,
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Besoin fréquent d'uriner,
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Envie urgente d'uriner,
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Douleurs dans les zones profondes du rectum et du scrotum.
Parfois, d'autres problèmes peuvent apparaître :
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Douleurs au cours de la défécation,
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Malaise généralisé,
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Douleurs articulaires,
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Douleurs musculaires,
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Fièvre, frissons, douleurs diffuses dans le pelvis (partie inférieure du bassin) et le scrotum.
B) L'hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome prostatique ou HBP
Le trouble de la prostate le plus courant est l'adénome prostatique, ou encore hypertrophie bénigne de la prostate ou hyperplasie.
L'adénome est un phénomène naturel lié à l'âge (tout comme l'apparition des cheveux gris ou encore de la calvitie) ou encore de type infectieux.
Les études réalisées au cours de ces dernières années auraient tendance à démontrer que les adénomes sont plus fréquents chez les hommes mariés que chez les célibataires. Mais ceci reste à confirmer.
Au cours de la vie d'un homme, la prostate connaît 2 phases de croissance.
La première se produit lors de la puberté, au cours de laquelle la prostate double de volume.
La deuxième se remarque vers l'âge de 25 ans ou la glande recommence à grossir.
C'est cette seconde phase de croissance qui conduit bien des années plus tard, à un adénome.
Même si la prostate continue de grossir tout au long de la vie de l'homme, ce n'est qu'à un âge avancé qu'elle commence généralement à lui poser des problèmes.
Les symptômes de l'adénome apparaissent rarement avant 40 ans ; en revanche, plus de la moitié des hommes âgés de 60 à 70 ans et 90% des hommes âgés de 70 à 90 ans voient apparaître les symptômes d'un adénome.
Un adénome peut empêcher la vessie de se vider complètement, ce qui va favoriser le développement des bactéries et déclencher une infection du canal urinaire ou de la vessie.
Outre la rétention d'urine, la surcharge de la vessie peut entraîner des infections de l'appareil urinaire, des lésions de la vessie ou des reins, des calculs vésicaux ou une incontinence (pertes d'urine incontrôlées).
Une infection non traitée peut s'étendre à l'urètre et aux reins.
Si la vessie est en permanence endommagée, le traitement de l'adénome peut se révéler inefficace.
Dans le pire des cas, l'urine peut s'infiltrer dans le sang et provoquer un décès.
La détection d'un adénome au tout début évitera les risques de telles complications.
Il arrive parfois qu'un homme ignore totalement qu'il souffre d'une obstruction de la vessie, jusqu'à ce qu'il se retrouve dans l'incapacité totale d'uriner.
Cet état de complète rétention d'urine peut faire suite à la prise de médicaments pour soigner un rhume ou des allergies.
Les hommes atteints d'un adénome de la prostate accompagné de symptômes ont, en général besoin d'un traitement.
Toutefois de récentes études ont remis en cause la nécessité d'un traitement prématuré, lorsque la prostate n'a que légèrement grossie.
En effet, les symptômes de l'adénome disparaissent naturellement dans un tiers des cas légers.
Un adénome de la prostate étant souvent responsable d'une infection urinaire, la médecine allopathique interviendra d'abord sur l'infection à l'aide d'antibiotiques afin de l'enrayer avant de traiter l'adénome lui-même. Grossière erreur !
Principaux signes observés
Les symptômes observés dans l'adénome prostatique sont :
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Jet d'urine réduit et faible,
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Miction (vidange de la vessie) en deux temps,
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Retard à initier la miction,
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Egouttement terminal,
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Sensation de vidange vésicale incomplète,
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Incontinence d'urgence.
Au toucher rectal on peut constater une masse arrondie, dure, pouvant atteindre et même dépasser le volume d'une mandarine.
On retrouve une pollakiurie (besoin excessivement fréquent d'uriner) nocturne et une dysurie (rétention d'urine).
Moyens de détection, examens pratiqués en médecine allopathique
L'échographie prostatique consiste à introduire une sonde dans le rectum qui émet des ultras sons sur la prostate. La réflexion de ces ondes fait apparaître une image de la prostate sur un écran.
L'urographie intraveineuse est un examen radiographique de l'appareil urinaire. Il consiste à injecter un colorant dans les veines et à prendre une radio.
La cystoscopie lors de cet examen, on insère un petit tube dans le pénis par l'ouverture de l'urètre ceci sous anesthésie locale, le tube appelé cystoscope, est muni d'un système optique permettant au médecin d'explorer l'intérieur de la vessie et de l'urètre. On arrive ainsi à évaluer la taille de la prostate ainsi que l'emplacement et le degré d'obstruction.
Le dosage sanguin du PSA ou APS (antigène prostatique spécifique). Ce marqueur effectué à partir du dosage sanguin du PSA est sans doute l'examen le plus répandu pour les problèmes liés à la prostate. Cet examen réalisé à partir d'une prise de sang permet de mesurer le taux sanguin d'une protéine produite par les cellules de la prostate.
Une progression élevée du PSA n'est considérée comme anormale que si l'élévation a eu lieu sur deux années consécutives. Autrement dit, trois examens seront nécessaires pour valider un résultat.
Les taux limites de PSA qui sont admis et généralement utilisés sont:
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2,5 ng/ml entre 40 et 49 ans,
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3,5 ng/ml entre 50 et 59 ans,
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4,5 ng/ml entre 60 et 69 ans,
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6,5 ng/ml entre 70 et 79 ans.
Un examen sanguin révélant un taux plus élevé que les limites indiquées doit faire l'objet d'investigations supplémentaires.
(ng = Nanogramme ou un millionième de milligramme; ml = Millilitre)
Pour rassurer les hommes, le fait d'avoir une éjaculation avant le test n'a aucune influence sur sa fiabilité.
Comme vous pouvez le lire, ces procédés ne sont pas toujours très agréables. Donc, bon courage, messieurs !
Approche naturopathique
Le toucher rectal le plus souvent remplacé par l'écographie.
En PREVENTION:
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Diminuer ou éliminer la caféïne, l'alcool, le tabac, les nourritures épicées et la graisse animale.
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Augmenter la consommation de fruits et légumes, d'acides gras essentiels (huile d'olive, d'onagre, de courge).
L'approche naturelle des problèmes de PROSTATE se décompose en 4 points importants:
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Réduire la « congestion » dans la région pelvienne inférieure, c'est-à-dire améliorer le flux sanguin et l'énergie dans la zone de la prostate; la constipation et les problèmes lombaires sont parmi les causes qui peuvent entraver le flux urinaire. La situation peut être améliorée par des changements alimentaires adaptés, des thérapies à base de manipulations et de massages et des séances d'acupressions.
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Adopter une alimentation visant à améliorer la santé de la prostate : Réduire ou supprimer les produits laitiers et tous les aliments contenant du gluten (produits à base de blé, seigle, orge, avoine..) pour donner la priorité aux produits sans gluten (riz, maïs, châtaignes, pomme de terre, quinoa, millet, graines germées..). Suppression du tabac, de l'excès de sel, des boissons alcoolisées y compris la bière, le café, diminution, si possible des médicaments, des drogues et de toutes les substances dites excitantes ou aphrodisiaques. Les aliments conseillés sont en priorité de provenances biologiques ou de cultures saines. On peut citer entres autres, le citron, les graines de courges, le pollen frais, les œufs, les poissons gras, les légumes (à consommer avec mesure sachant que tout excès de nitrates et nitrites est contre-indiqué). La spiruline, la chlorella etc..
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Apporter des suppléments et des nutriments favorables au bon fonctionnement de la prostate comme le zinc et la vitamine B qui associés ont la propriété de réguler «l'enzyme 5-alpha-réductase » responsable de la conversion de la TESTOSTERONE en DHT (dihydrotestostérone).
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L'utilisation de plantes, celles-ci, ayant démontré leur propriétés dans le traitement des troubles de la prostate.
Autres conseils
Le jeûne intervient positivement dans la réduction de L'HBP.
Les bains chauds vont favoriser la miction.
Des lavements anaux à l'eau tiède.
Produits utilisés en naturopathie
Je conseille généralement :
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Le zinc sous forme de gluconate
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L'oignon en poudre
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L'épilobe
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La verge d'or ou solidago
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Le pygeum africanum
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L'urtica dioica ou ortie piquante sous forme de gélules, ou liquide en gemmothérapie)
Je peux, également, être amené à utiliser d'autres traitements, adaptés au cas par cas, après rééquilibrage alimentaire (varié et dissocié), suite à anamnèse.
Conseils sur la prise des produits
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Sabal serrulata (ou saw palmetto ou serenoa repens), en extrait à raison de 320mg/j en 2 prises.
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Pygeum africanum (ou prunier d'Afrique), en extrait à raison de 50 à 100 mg 2fois/j.
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L'urtica dioica (ou ortie piquante, racine), en extrait à raison de 300mg/j en 2 fois.
Ces produits sont conditionnés en gélules.
Trois acides aminés peuvent également être utilisés pour aider à combattre un trouble de la prostate :
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L'alanine,
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L'acide glutamique,
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La glycine (contenue dans la somatropine naturelle).
Ces trois acides aminés sont présents dans le liquide prostatique et peuvent aider à combattre un adénome.
Se souvenir que la prise en charge phytothérapeutique des troubles prostatiques fait appel aujourd'hui à deux plantes majeures :
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Le palmier de Floride ou saw palmetto
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Le prunier d'Afrique ou pygeum africanum
Je peux également conseiller sous forme de POCONEOLS les complexes suivants :
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PROSTATITE : n° 1, 35, 56.
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HBP : n° 3, 35, 50.
En HOMEOPATHIE :
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Pour la prostatite
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Chimaphila umbellata 5CH.
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Silicea 5CH. 3 granules de chaque en alternance 3x/j jusqu'à amélioration.
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Pour l'HBP
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Digitalis purpurea 5CH.
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Sabal serrulata 5CH.
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Selenium metallicum 5CH 3 granules de chaque en alternance 3x/j jusqu'à amélioration.
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En conclusion
Il est important de se rappeler que, la mise en route d'un traitement à base de plantes, est indiqué dans les troubles de la prostate, en vue d'une amélioration des symptômes et de la qualité de vie des personnes qui, consultent mais également pour limiter les risques de complications.
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