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Ventouses: Pose et effets
- Par vogot
- Le 08/08/2020
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Les ventouses régulent les flux de Qi et de sang. Elles contribuent à aspirer et éliminer des facteurs pathogènes externes comme le vent, le froid, l'humidité et la chaleur.
Elles déplacent également le Qi et le sang et ouvrent les pores de la peau, facilitant l'extraction des pathogènes à travers la peau.
Rien ne déplace plus rapidement le Qi et le sang que les ventouses. Dès le début de leur application, peut observer un mouvement de sang vers les cupules.Chez un patient carencé en énergie, ce mouvement sera lent et il sera beaucoup plus rapide si l'énergie abonde.
Ce phénomène est facilement observable avec les cupules en plastique transparent. Les ventouses sont particulièrement efficaces quand le facteur pathogène se localise encore dans la surface énergétique superficielle externe de l'organisme, le niveau Wei Qi (défense-protection).Que ce soit le méridien choisi, les objectifs de traitement restent les mêmes, à savoir l'extraction des facteurs pathogènes de l'organisme et la restauration de la circulation du Qi, du sang et des liquides organiques, ce qui permet de recouvrer la santé.
Effets sur la peau
Le stimulus direct entraîne une augmentation de la circulation sanguine, élève la température cutanée et stimule le métabolisme dans les tissus cutanés.
Il améliore le fonctionnement des glandes sudoripares et sébacées de la respiration cutanée et assure un apport suffisant de nutriments aux tissus.
Objectifs : extraire le vieux sang stagnant de l'intérieur de la peau, ainsi que les substances vénéneuses de sa surface. Le traitement accélère la sécrétion de sels et de subsistance sébacée, et l'excrétion de l'eau.
Il renforce le pouvoir de renouvellement de la peau et sa résistance à diverses atteintes.
Effets sur les muscles
L'aspiration à faible pression des ventouses stimule les vaisseaux capillaires sous-cutanés, ce qui active le fonctionnement des vaisseaux sanguins musculaires.
Leur extension facilite l'écoulement du sang et à un effet remarquable sur une épaule ankylosée par exemple, en enlevant du sang congestionné.
De plus, la circulation lymphatique est renforcée. Après le traitement, la peau est rayonnante du fait de l'augmentation de la température cutanée et des muscles, sous l'effet de l'augmentation du débit sanguin.
Effets sur les articulations
Les atteintes musculaires rhumatismales chroniques sont des affections pour lesquelles les ventouses sont efficaces.
Dans ce cas, on concentre le traitement sur la zone articulaire concernée.
Quand l'atteinte est modérée, une guérison quasi complète est envisageable, et cela est attribué à une amélioration de la circulation du sang dans l'articulation, de l'activité et de la sécrétion du liquide synovial.
Des spasmes musculaires autour de l'articulation peuvent être levés.
Effets sur les organes digestifs
Comme le pouvoir de guérison naturelle tire son énergie essentiellement des organes digestifs, on met l'accent sur le traitement de l'estomac, de la rate et des intestins.
Le pouvoir d'attraction d'une faible pression exercée sur le ventre stimule la partie interne des organes, leurs mouvements péristaltiques et la sécrétion des liquides digestifs, renforçant ainsi le pouvoir de sécrétion.
Ce traitement a globalement des effets remarquables sur les atteintes gastro-entérites chroniques et sur la constipation. Il renforce également les muscles et les organes respiratoires.
Beaucoup de patients ont faim après une application de ventouses dans la région abdominale. Les organes digestifs, notamment l'estomac et rate, sont considérés comme les plus importants en tant que moteur du corps humain.
Effets généraux des ventouses
La purification du sang
Du fait de la traction exercée par la faible pression, le débit sanguin dans les artères et les veines augmente, mais dans le cas de ces dernières, on note des points de congestion locale qui apparaissent et disparaissent.
La facilitation du débit sanguin est la caractéristique la plus importante de ce traitement. Il est très utile pour les artères indurées, les épaules raides, etc.
Ce traitement augmenterait le nombre de globules rouges et blancs et rendrait alcalin ou neutre un sang acide. Le sang serait alors purifié.
La stimulation du système nerveux
Le traitement par ventouses stimule les nerfs sensitifs de la peau. Les effets inhibiteurs sur une douleur ne se cantonnent pas à la zone directement traitée, mais débordent sur les territoires des principaux nerfs concernés.
Le traitement du dos porte principalement sur le niveau médian et les nerfs parasympathiques situés à côté. Leur stimulation à des effets favorables non seulement sur le système nerveux autonome lui-même, mais aussi sur plusieurs organes sous contrôle.
Les ventouses sont, comme le massage, efficaces sur le syndrome dit de malaise général, avec des céphalées chroniques, les vertiges, une langueur, des épaules raides, une asthénie, etc. Ces troubles peuvent être dus à une anxiété, une inquiétude et une douleur corporelle.
Les ventouses sont également efficaces contre des maladies comme l'hypertension artérielle, les névralgies et les rhumatismes.
Les effets locaux généraux de ce traitement renforcent le pouvoir de guérison contre certaines maladies et, en association à des mesures diététiques et à une psychothérapie, peuvent guérir ou prévenir complètement la maladie.
Le traitement par ventouses convient aux traitements des douleurs, aux syndromes Bi, aux maladies des systèmes digestifs, circulatoires et respiratoires, à certaines affections cutanées comme les furoncles et l'eczéma, aux attaques de vent (paralysie faciale), à la faiblesse musculaire, à l'hypertension artérielle et aux rhumes banaux.
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L'anti-inflammatoire naturel qui soulage efficacement les douleurs articulaires
- Par vogot
- Le 06/10/2017
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Les traités de médecine ayurvédique accordent une large place à la résine de boswellia qui est utilisée seule (sous le nom de Salai guggul) ou en complexe associée à d’autres plantes indiennes. Les praticiens la recommandent pour le traitement des douleurs rhumatismales, de l’inflammation du tube digestif et des voies respiratoires. En usage externe, le Salai guggul est prescrit pour les problèmes d’acné, les infections fongiques et les furoncles. On utilise également les fumigations à base de cette résine pour purifier les vêtements, les maisons et les cheveux.
Le boswellia serrata est utilisé dans diverses préparations en cosmétologie et en phytothérapie. Seul ou associé à d'autres plantes, il permet de soulager certains symptômes. À titre individuel, il est surtout utilisé pour ses propriétés anti-inflammatoires.
Je vais vous faire découvrir les propriétés du boswellia ainsi que les précautions d'emploi à observer avant utilisation.
Boswellia serrata : propriétés
Le boswellia ou boswellie est riche en acide boswellique. Grâce à ses principes actifs, le boswellia serrata se révèle un excellent anti-inflammatoire. Ainsi, il est utilisé depuis longtemps en médecine ayurvédique, mais aussi en phytothérapie pour soulager les douleurs dues :
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aux rhumatismes ;
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à l'arthrite ;
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à la polyarthrite rhumatoïde ;
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à l'arthrose ;
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à certaines pathologies des voies respiratoires telles que l'asthme ;
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aux maladies inflammatoires intestinales comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif, ou la maladie cœliaque due à l'intolérance au gluten.
Le pouvoir anti-inflammatoire du boswellia serrata est réputé pour être plus important que celui des AINS (Anti-inflammatoires non stéroïdiens) chimiques.
Mais le boswellia est aussi reconnu pour son action sur :
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le diabète ;
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les maladies cardiovasculaires ;
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la dysenterie ;
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les troubles neurologiques.
Pour amplifier l'action du boswellia, n'hésitez pas à l'associer à la curcumine présente dans le curcuma.
Bon à savoir : des recherches scientifiques sont menées sur les propriétés anticancéreuses du boswellia et sur les effets de l'acide boswellique en cas de chimiothérapie.
Boswellia serrata : effets secondaires et précautions d'emploi
Attention : la résine de Boswellia est à proscrire chez la femme enceinte, car elle peut entraîner un avortement spontané.
En dehors d'un état de grossesse qui interdit l'usage du Boswellia serrata, quelques effets secondaires ont pu être constatés sur des cas isolés. Il peut s'agir :
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d'une légère allergie cutanée ;
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d'un malaise gastro-intestinal sans gravité.
À ce jour, il n'a pas été relevé de risques d'interactions avec des suppléments alimentaires ou d'autres produits de phytothérapie. De même, aucune contre-indication n'est pour l'heure reconnue, en dehors des risques d'avortement spontané.
En aucun cas le boswellia serrata, comme toute plante médicinale d'ailleurs, ne doit être utilisé en remplacement d'un traitement médicamenteux prescrit par un professionnel de la santé, sauf avis contraire.
Au moindre doute, il est vivement recommandé de demander conseil à votre thérapeute. Il est aussi très important de n'acheter que des produits à base de boswellia d'excellente qualité. L'idéal est de se procurer ce type de produit titré à 80 % en acide boswellique biologique, sous forme de gélules uniquement.
Bon à savoir : certaines préparations cosmétiques, ainsi que des pommades analgésiques peuvent contenir des extraits de boswellia.
Les personnes ayant déjà constaté une réaction gastro-intestinale ou cutanée suite à une prise de boswellia doivent demander conseil à leur thérapeute.
Soulager les douleurs articulaires
De plus en plus fréquentes avec l’âge, les douleurs articulaires affectent le quotidien de nombreuses personnes à travers le monde.
Heureusement, plusieurs groupes de recherche travaillent sur le sujet pour proposer des remèdes efficaces contre ces douleurs. Parue en 2016 dans la revue European Journal of Biomedical and Pharmaceutical Sciences, une étude pourrait bien améliorer le confort articulaire de plusieurs milliers de personnes grâce à l’utilisation du Boswellia serrata.
Des effets positifs lors de douleurs articulaires aux genoux
L’étude a été menée sur huit semaines auprès de plusieurs adultes japonais, se plaignant de douleurs articulaires au genou. Les chercheurs ont comparé l’effet d’un traitement à base d’un extrait de la plante Boswellia serrata face à un traitement allopathique. Pour cela, ils ont utilisé différentes mesures standardisées.
Ces analyses permettent de suivre la douleur perçue par le sujet et d’évaluer l’efficacité du traitement. A l’issue de l’étude, le traitement à base de Boswellia serrata a révélé des scores positifs en comparaison au traitement médicamenteux. Cette plante médicinale pourrait ainsi être un atout non négligeable pour diminuer les douleurs articulaires au niveau des genoux.
L’action bénéfique du Boswellia serrata
Pour mieux comprendre l’action de cette plante médicinale, les chercheurs ont également mené d’autres analyses. Ils ont par exemple mesuré les taux en protéine C réactive et en acide hyaluronique dans le sérum des patients. En effet, les taux de ces molécules dans le sérum sont généralement plus élevées lors de douleurs articulaires. Cela s’explique notamment par la dégradation de l’acide hyaluronique qui est naturellement présent dans le fluide synovial pour protéger le cartilage articulaire. Sous l’action de l’enzyme hyaluronidase, l’acide hyaluronique est dégradée et se retrouve en plus grande quantité dans le sérum. De plus, l’acide hyaluronique ne peut plus jouer son rôle protecteur au niveau des articulations, d’où l’apparition de douleurs persistantes. Suite aux travaux des chercheurs, le Boswellia serrata lutte contre ce phénomène en limitant la dégradation d’acide hyaluronique au sein des articulations.
Le Boswellia est en quelque sorte un AINS naturel bien toléré. En réduisant l’inflammation, l’extrait de Boswellia réduit le gonflement, la douleur et la raideur lors de la mise en route matinale. Il est non seulement efficace au cours de l’arthrose quelle que soit sa localisation, mais aussi dans la polyarthrite rhumatoïde.
Dans un cas comme dans l’autre, il permet la réduction significative des médicaments allopathiques. Et dans un certain nombre de cas, il va jusqu’à les remplacer totalement, selon avis thérapeutique.
Cet effet est d’autant plus net que l’extrait de Boswellia est pris régulièrement, en tant que traitement de fond plutôt que comme traitement des crises.
Au niveau intestinal
Tout d’abord au cours des maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI). De toutes les utilisations du Boswellia Serrata, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.) ou intestin poreux devrait figurer en haut de liste avec la sphère respiratoire. Car son action anti-inflammatoire est très efficace mais surtout n’a pas les effets secondaires de certains AINS. Il est conseillé de faire une cure d’au moins 21 à 45 jours de boswellia avant d’y d’ajouter des probiotiques.
Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation du Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.
Asthme : 70 % de rémission
Puisque les leucotriènes interviennent spécifiquement dans la bronchoconstriction, des chercheurs ont eu l’idée d’étudier les propriétés du boswellia dans les pathologies respiratoirestelles que l’asthme. Au cours d’un essai clinique mené par l’équipe du Dr Gupta de la Faculté de médecine de Los Angeles, les chercheurs ont constaté une nette amélioration des symptômes de l’asthme chez les patients traités par le Boswellia serrata. Les trois quarts d’entre eux ont vu disparaître ce que l’on appelle « le ronchu », qui est le râle caractéristique de la difficulté à respirer lors d’une crise.
Le volume respiratoire s’est nettement amélioré, le nombre de crises s’est espacé dans le temps et leur intensité a diminué de façon significative. Après six semaines d’un traitement aux acides boswelliques, la rémission de l’asthme a été constatée pour 70 % des patients, dont aucun n’a reçu d’autre traitement médical.
Le Boswellia serrata recèle donc de multiples propriétés thérapeutiques encore trop mal exploitées aujourd’hui très utiles au quotidien.
Les Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La cause principale de cette maladie est le tabagisme. Au niveau respiratoire, la BPCO est caractérisée par une obstruction lente et progressive des voies aériennes et des poumons. Elle diminue la capacité respiratoire de façon souvent irréversible.
Il s'agit principalement de la bronchite chronique et de l'emphysème.
Le boswellia, diminue de façon sensible ces troubles, en apportant une amélioration au niveau de l’essoufflement et de la gène respiratoire, il peut être une aide non négligeable pour ces personnes. Néanmoins il sera nécessaire de prendre des doses continues à raison de 6 fois 300mg par jour.
INGRÉDIENTS :
Pour 3 gélules : 900 mg d'extrait sec de gomme-résine de boswellia (Boswellia serrata Roxb. ex Colebr.) titré à 80 % en acide boswellique (soit 720 mg).
CONSEILS D'UTILISATION :
3 gélules par jour à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment des repas.
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI :
Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.
Autant dire que cette plante médicinale pourrait rapidement devenir un allié précieux comme anti-inflammatoire et pour soulager les douleurs articulaires !
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Gènes anti-cancer: Activez !
- Par vogot
- Le 20/09/2017
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Les gènes considérés comme responsables de l'allongement de vie sont présents chez l'être humain, où ils jouent des rôles de prolongation de la durée de vie de 45%.
Ce qui signifie qu’un humain pourrait vivre, sous certaines conditions, jusqu’à un âge proche de 125 ans.
Bloquer l'apparition des cancers
Cette stratégie repose sur deux actions :
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bloquer l'apparition de tumeurs cancéreuses
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retarder le vieillissement
Pour empêcher l'apparition de cancers, dont le risque augmente avec l'âge, il est nécessaire d'activer le gène P53, dit "Tumor Suppressor Gene" (en français gène suppresseur de tumeur), et le gène P16 qui, lui aussi, contrôle les mitoses (divisions) cellulaires anarchiques.
Je vais vous indiquer tout de suite comment activer ces gènes.
Mais pour profiter d'une longue vie, éviter le cancer ne suffit pas. Il faut aussi ralentir le vieillissement.
Allonger la durée de vie
De nombreuses études avaient déjà montré la possibilité d'allonger la durée de vie de différentes espèces, dont des mammifères, en agissant sur des gènes spécifiques. Cependant, jusqu'à présent, ces techniques consistaient à intervenir sur l'embryon, pour modifier définitivement son patrimoine génétique, une approche évidemment impraticable chez l'être humain.
Une équipe du Centre national espagnol de recherche sur le cancer (CNIO), dirigée par María Blasco, a démontré que la durée de vie de souris pouvait être augmentée à l'âge adulte par un traitement unique intervenant directement sur les gènes de l'animal adulte. Cette thérapie s'est révélée efficace et sans danger chez les souris.
Cette thérapie génique consistait à introduire de nouveaux gènes d'enzymes de la télomérase. La télomérase répare les extrémités des chromosomes, appelées télomères, qui s'usent à chaque division cellulaire. Ce faisant, la télomérase fait "remonter dans le temps" l'horloge biologique, en retardant le vieillissement cellulaire et l'apoptose (mort cellulaire).
Cette étude montre qu'il est possible de développer une thérapie génique anti-vieillissement agissant sur la télomérase, sans augmenter l'incidence du cancer.
Favoriser naturellement votre télomérase et vos gènes suppresseurs de tumeur
Activer les gènes suppresseurs de tumeur et la télomérase peut se faire aujourd'hui chez les souris par des thérapies géniques.
Peut-être cela sera-t-il possible bientôt chez l'être humain, à l'heure actuelle je n'en sais rien.
Cependant, il se trouve qu'il existe des produits naturels qui peuvent contribuer à obtenir les mêmes effets, à savoir :
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le buplèvre (Bupleurum falcatum), une plante qui appartient à la famille des Apiaceae, qui a la propriété d'activer le gène P16 suppresseur de tumeur ;
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le resvératrol, un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites, active le gène P53 ;
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l’astragaloside IV, un composé présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), utilisée en médecine traditionnelle chinoise, a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire.
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Wplants, puissance 4 pour ce complexe antioxydant préventif reconnu par la communauté scientifique. Dotée d’un titrage optimal en principes actifs, cette synergie naturelle fait l’unanimité dans la communauté scientifique pour ses vertus médicinales reconnues et très prometteuses dans la prévention des maladies dégénératives.
Le Bupleurum falcatum activateur du gène P16
Le Bupleurum falcatum, ou buplèvre à feuilles en faux, est couramment considéré comme un détoxiquant cellulaire qui aide à lutter contre les infections chroniques et les états inflammatoires (en particulier les hépatites).
Plus récemment, le Bupleurum a vu sa popularité augmenter au vu des résultats obtenus dans le traitement du cancer. Ses principes actifs sont les saikosaponines A, B, C et D.
Parmi elles, c’est la forme A qui s’avère particulièrement intéressante mais rarissime. En effet, ce glycoside triterpénoïde est une forme très rare et coûteuse à obtenir puisqu’il faudrait consommer 50 g de Bupleurum pour obtenir 4 mg de saikosaponine A. C’est donc pour activer ce gène P16, le gène suppresseur de tumeur, qu’a été sélectionnée et isolée cette nouvelle substance d’origine végétale.
Plusieurs études ont démontré l’effet immunosuppresseur de la saikosaponine A3. En effet, de façon dose-dépendante, elle inhibe significativement la prolifération et l’activation des cellules T et induit l’apoptose (mort cellulaire) des cellules cancéreuses par voie mitochondriale.
Des chercheurs chinois ont également remarqué que les souris porteuses de cancers variables, dont le régime était enrichi en saikosaponine A, avaient une plus grande longévité que les souris saines !
Cette recherche animale enthousiasmante a déjà permis le développement de traitements sur l’homme dans les services oncologiques de plusieurs hôpitaux chinois.
Le resvératrol pour activer le gène P53
Le resvératrol et ses dérivés activent le gène P53. Le resvératrol est un composé protecteur produit par le raisin rouge (et quelques autres plantes) pour se défendre contre les parasites.
Le resvératrol active dans la levure un "gène de longévité", augmentant la durée de vie de 80 %. Ses effets imitent ceux de la restriction calorique, la seule voie démontrée pour augmenter la durée de vie maximale. Le resvératrol active, comme la restriction calorique, des gènes "sirtuins" (SIR ou silent information regulator proteins). De la levure traitée avec du resvératrol vivait environ 38 générations contre seulement 19 pour la levure non traitée.
Le resvératrol bloque le développement de métastases osseuses dans certains types de cancers.
Contrairement à beaucoup de médicaments et à la chimiothérapie notamment, le resvératrol ne détruit pas les cellules saines mais il les protège.
Attention toutefois, il n'y a presque plus de resvératrol dans le vin rouge du fait de l'utilisation généralisée des pesticides, alors qu'il y en avait auparavant 8 à 10 mg par litre. Vous pouvez toutefois acheter du resvératrol extrait directement de raisin rouge de culture biologique, ayant conservé l'équilibre naturel de tous ses composés actifs : polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes et oligoproanthocyanes (OPC).
L'astragaloside IV pour activer la télomérase
L’astragaloside IV est présent en quantité infinitésimale dans la racine d'astragale (Astragalus membranaceus), une plante bien connue dans la médecine traditionnelle chinoise, prescrite depuis des centaines d'années comme tonique pour prévenir l'affaiblissement des malades et les protéger contre les infections.
Or, de récentes recherches ont montré que l'astragaloside IV a la capacité très particulière d'activer la télomérase et ainsi, de ralentir le raccourcissement des télomères, allongeant par ce biais la durée de vie cellulaire.
Une étude pilote récemment publiée a examiné les effets d'un extrait d'Astragalus membranaceus, activateur de la télomérase. Cette étude a duré un an. Les sujets ont reçu un "pack" de suppléments nutritionnels en plus de l'activateur de la télomérase.
L'activité de la télomérase a été mesurée dans des cultures de cellules. Les résultats ont montré que l'astragale biologique active modérément la télomérase dans les kératinocytes, les fibroblastes et les cellules immunitaires en culture.
Dans un sous-groupe de sujets, la distribution de la longueur des télomères dans les leucocytes a été mesurée au début de l'étude et au bout de douze mois. Bien que la longueur moyenne des télomères n'ait pas augmenté, une réduction significative du pourcentage de télomères courts a été observée .
Wplants
WPLANTS est une association d’éléments naturels antioxydants formulée à partir des études scientifiques les plus récentes et les plus renommées dans le domaine de la prévention de maladies neurodégénératives grâce à l'extrait de rhizome de curcuma (Curcuma longa) composé à 95 % de curcuminoïdes.
Il réduit le stress oxydatif grâce à l'extrait de grenade (Punica granatum) composé à 40 % d’ellagitanins, améliore le système immunitaire grâce à la levure enrichie présente dans le sélénium (permet de protéger les cellules et aide au bon fonctionnement de la tyroïde), un micronutriment, à 0,22 % (Saccharomyces cerevisiae) et prévient du cancer d'un point de vue alimentaire et nutritionnel. Il peut être utilisé en complément d'une alimentation variée et équilibrée et d'un style de vie sain grâce à l'effet de l'extrait de sophora du Japon (Styphnolobium japonicum) composé à 95 % de quercetine.
Utilisation
Même si je ne dispose pas du recul nécessaire pour établir une utilisation stricte, je peux me baser sur :
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une prise quotidienne de 60 mg de resvératrol (1 gélule titrée à 95 % en proanthocyanidines et à 50 % en resvératrol)
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une prise quotidienne de Wplants (2 gélules au moment des repas)
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une prise de saikosaponine A dosée à 4 mg le soir et d’astragaloside IV le matin.
* Précaution d’emploi : comme la saikosaponine A est un vasodilatateur, comparable à la niacine, les personnes utilisant des vasodilatateurs coronariens, les femmes enceintes et allaitantes devraient s’abstenir d’utiliser la saikosaponine A.
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Diète hypotoxique
- Par vogot
- Le 21/02/2017
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Pain, fromages... Certains aliments abîment les intestins et provoquent des réactions inflammatoires, voire l’apparition de maladies inflammatoires chroniques comme l’arthrose, la fibromyalgie, l'ostéoporose.
Le point sur ces aliments avec VOGOT, le réveil des sens.
Certains médecins vous diront que le gluten ou la caséine sont à l'origine de pathologies pour UNIQUEMENT 0,5% à 1% de la population française.
Cela est entièrement FAUX, ce n'est pas un phénomène de mode.
Maladie cœliaque
Le gluten est un mélange de protéines insolubles qui donnent du volume et de l'élasticité aux produits de boulangerie. On le trouve dans le blé, l'orge, l'avoine et le seigle, des céréales utilisées principalement dans le pain, les pâtisseries et les pâtes, mais également dans de nombreux plats préparés. Connue depuis l'Antiquité, la maladie cœliaque toucherait aujourd'hui entre 0,5 et 1 % de la population occidentale (entre 300.000 et 600.000 personnes en France), selon les estimations les plus courantes qui ne sont surement pas le reflet de la réalité.
La maladie peut se déclencher à n'importe quel moment de la vie et se manifester par des symptômes très divers : diarrhées chroniques, perte de poids, vomissements, fatigue, problèmes articulaires, neurologiques...
La maladie cœliaque peut aujourd'hui être décelée grâce à des tests fiables, 80 % des personnes qui en souffrent ne sont pas diagnostiquées et ne suivent pas un rééquilibrage alimentaire sans gluten qui est pourtant le seul traitement de leur maladie existant à ce jour. Mais à côté de ces patients, un nombre croissant de personnes affirment aller mieux lorsqu'elles suivent ce type de rééquilibrage.
Estampillées "hypersensibles" au gluten, elles interpellent les chercheurs qui, jusqu'à présent, ont été incapables de prouver scientifiquement l'existence de cette "sensibilité", ce qui n'est pas le cas des naturopathes, qui tirent la sonnette d'alarme depuis fort longtemps. L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne.
Pour la plupart, il s'agirait d'un simple phénomène de mode tandis que quelques-uns estiment qu'un mécanisme différent du gluten pourrait être impliqué. Les tests sanguins, qui permettent de détecter la présence d'anticorps caractéristiques de l'intolérance au gluten, sont en revanche systématiquement négatifs chez eux.
Top 7 des aliments qui augmentent les douleurs
Les pâtes abîment les intestins
La plupart des aliments à base de céréales contiennent du blé, et donc du gluten, une protéine très difficile à digérer et qui, cuite à haute température, entraîne la production d'une substance neuro-toxique, l'acrylamide. A terme la mauvaise digestion de ces aliments peut entraîner l’apparition de maladies inflammatoires chroniques.
En détail
Tous les aliments qui contiennent du blé, du seigle, du kamut, de l’orge, de l’avoine, du maïs, de l’épeautre et, en particulier, les céréales prêtes à manger, les pains, les biscuits, les craquelins, les pâtisseries, les pâtes, même la bière qui contient des protéines de l’orge.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
La molécule alimentaire pro-inflammatoire "gliadine alpha", contenu dans le gluten est très difficile à digérer par les enzymes. En s’accumulant dans l’intestin grêle, ces molécules alimentaires incomplètement digérées favorisent la multiplication des bactéries pathogènes avec comme conséquence le déséquilibre de la flore intestinale (appelée maintenant microbiome intestinal, je dois l'avouer c'est moins parlant), le développement d’inflammation, la perte de l’intégrité des parois de l’intestin grêle et une augmentation de sa perméabilité.
Les déchets bactériens et les grosses molécules alimentaires mal digérées, telles la "gliadine alpha", franchissent la paroi intestinale et se diffusent dans la circulation sanguine et lymphatique, ce qui leur permet de se déposer dans les tissus. Leur propriété antigénique (qui peut permettre de déclencher une réponse immunitaire), les rend susceptibles de provoquer des réactions pro-inflammatoires inappropriées.
Couplées à une prédisposition génétique, les intolérances envers certains antigènes alimentaires ou microbiens peuvent être à l’origine de douleurs inflammatoires et de maladies chroniques.
En combien de temps arrive la douleur ?
Certaines maladies telle l’arthrose peuvent se déclarer seulement au bout de 10 ans, 40 ans...selon la génétique ou la quantité d’antigènes sensibilisants (ex. gluten) ingurgités. La durée de développement des différentes maladies chroniques peut varier considérablement en fonction de la maladie, des caractéristiques génétiques et du mode de vie des individus.
Avant que les premières douleurs ne soient ressenties, l’inflammation se développe sous forme silencieuse pendant des semaines à des années, et détruit très progressivement les tissus. Elle peut aussi donner des signes précurseurs immédiats comme des maux gastriques, des ballonnements, de la constipation...
En cas de prédisposition génétique pour une maladie précise, le blé peut entraîner des troubles comme l’arthrose, le diabète de type 2, la fibromyalgie, la polyarthrite rhumatoïde, la colopathie fonctionnelle, la maladie de Crohn, la maladie cœliaque, la sclérodermie, l’eczéma, l’asthme, l’acné...
A partir de quelle quantité ?
La maladie symptomatique avec ses douleurs et ses pertes de fonctions va se déclarer plus ou moins vite en fonction des caractéristiques génétiques des individus et de leur mode de vie ( quantité et durée de la consommation d’aliments pro-inflammatoires). L’important est d’être dans la mesure. Si vous mangez des quantités raisonnables d’aliments pro-inflammatoires, vous limitez les possibilités d’apparition de la maladie. L'équilibre acido-basique étant respecté, l'inflammation sera sous contrôle.
En revanche une fois la maladie installée, suivre la diète hypotoxique (privation des aliments à base de gluten, de laitages et protéines animaliers, de viandes cuites à haute température, d’aliments industriels transformés (raffinés, contaminés par les pesticides et autres substances chimiques...) à la lettre permet dans la majorité des cas de faire disparaître les douleurs et de retrouver une bonne qualité de vie. Actuellement je suis un groupe à pathologie fibromyalgique, les résultats anti-inflammatoires grâce à une alimentation adaptée et quelques compléments alimentaires précis, leur permet de commencer à retrouver un bien-être stable.
Le pain complet peut accentuer l'arthrose
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
L’acrylamide est une molécule très rigide, indigestible par nos enzymes : elle peut provoquer un déséquilibre à l’intérieur de l’intestin appelé "dysbiose". La dysbiose favorise les bactéries pathogènes au dépend des bonnes bactéries, ce qui conduit à de l’inflammation et à une hyperperméabilité de l’intestin. En fait, l’acrylamide est associée au gluten.
En combien de temps arrive la douleur ?
Les maladies inflammatoires chroniques peuvent survenir au bout de plusieurs années. Couper le gluten et tous les aliments proscris par la diète hypotoxique peut considérablement aider à calmer la douleur. Atteinte d’arthrite rhumatoïde aux mains, une patiente témoigne avoir perdu sa douleur en 10 jours en suivant cette diète. Deux mois après le début de la diète hypotoxique, elle a consommé environ 300 ml de yaourt commercial. Cela a eu pour effet de ranimer une douleur intense dans les articulations métacarpo-phalangiennes durant les deux jours suivants ! Les patients commencent à voir un début d’effet positif à partir de 3 mois en moyenne et dans les cas très graves, cela peut prendre parfois environ 16-17 mois à connaître la rémission totale de la maladie.
A partir de quelle quantité ?
La maladie inflammatoire chronique symptomatique (soit l’expression de la maladie) avec ses douleurs et ses pertes de fonctions va se déclarer plus ou moins vite en fonction de la maladie, des caractéristiques génétiques des individus et de leur mode de vie (quantité et durée de la consommation d’aliments pro-inflammatoires). L’important est d’être dans la mesure. Si vous mangez des quantités raisonnables d’aliments pro-inflammatoires, vous limitez, aussi, les possibilités d’apparition de la maladie.
En revanche une fois la maladie installée, suivre la diète hypotoxique (privation des aliments à base de gluten, de laitages et de protéines d’origine animale cuites à haute température, d’aliments industriels transformés (raffinés, contaminés par les pesticides et autres substances chimiques...) à la lettre permet dans la majorité des cas de faire disparaître les douleurs et de retrouver une bonne qualité de vie.
Les yaourts activent l'inflammation
Les yaourts, le beurre, la crème, le fromage blanc, la glace et tous les laitages, peuvent poser problème en raison de leur teneur en "caséines". Les caséines représentent 80% de l'ensemble des protéines contenues dans le lait de vache et elles sont à l’origine de nombreuses intolérances chez le nourrisson et chez l’adulte.
Les caséines du lait de vache sont structurellement apparentées à la "gliadine alpha" et se digèrent difficilement. Les yaourts, les crèmes glacées ou certains fromages bas de gamme sont en outre souvent fait avec de la poudre de lait, bien plus riche en glycotoxines que le lait frais.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
La caséine peut être à l’origine d’inflammation et d’hyperperméabilité. A la base, l’intestin bénéficie d’une certaine perméabilité pour permettre d'assimiler les bonnes substances apportées par l’alimentation alors qu'il ferme l'accès aux molécules ou substances indésirables. Une intolérance aux caséines du lait peut induire un état d’hyperperméabilité en laissant pénétrer dans la circulation sanguine des substances nocives qui devraient être éliminées dans les selles.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et se déclarer au bout de plusieurs années sous forme de maladie inflammatoire chronique comme l’arthrose.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend des organismes de chacun et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d'aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement vous limitez, encore, les possibilités d'apparition de maladies chroniques. En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladies en rémission.
A noter : le lactose, c’est le sucre du lait et il n’est pas impliqué dans le développement des maladies inflammatoires chroniques. Il peut cependant entraîner des problèmes digestifs lorsqu’un individu a cessé de produire les enzymes appelés lactases.
Le comté entraîne des maladies inflammatoires
Sont susceptibles de provoquer des maladies inflammatoires, tous les laits provenant de sources animales quelles qu’elles soient, et leur dérivés, tels que le beurre, la crème, les fromages, le yaourt, la crème glacée, etc.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Les caséines (protéines) mal digérées du lait chez les personnes qui y sont sensibles irritent la paroi intestinale, créent un déséquilibre bactérien et déclenchent une inflammation. Celle-ci entraîne une hyperperméabilité intestinale qui permet le passage de molécules trop grosses, donc susceptibles d'induire des réactions immunitaires inappropriées dans les tissus.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et se déclarer au bout de plusieurs années sous forme de maladie inflammatoire chronique comme l’arthrose.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend des caractéristiques génétiques des individus, et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d’aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement vous limitez les possibilités d’apparition de maladies chroniques.
En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladie en rémission.
Le rôti de bœuf se digère difficilement
Toutes les protéines animales : fromages, œufs, et bien-sûr les viandes, peuvent poser problème si l’aliment est cuit à partir de 110-120°. Ce genre de cuisson favorise la production de glycotoxines via la réaction de Maillard. Encore plus grave, la cuisson sur barbecue, en plus d’entrainer la production de glycotoxines, induit la formation de deux substances reconnues comme cancérigènes. A terme, la cuisson à haute température des protéines d’origine animale peut provoquer l’apparition de maladies inflammatoires chroniques.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Difficile à digérer, ces molécules provoquent un déséquilibre intestinal appelé "dysbiose", de l’inflammation puis une hyperperméabilité de l’intestin qui va permettre de laisser passer des molécules susceptibles d’activer de façon anormale le système immunitaire au niveau des tissus ainsi irrigués.
En combien de temps arrive la douleur ?
Selon la génétique et la quantité de molécules pro-inflammatoires ingurgitées, des maladies inflammatoires chroniques pourront se développer plus ou moins rapidement : des mois, des années voire des dizaines d’années. Grâce à la diète hypotoxique, la douleur peut s’arrêter, plus ou moins rapidement.
Elle peut s’apaiser en 48h, une semaine, plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plus d’une année... Mais il faut préciser que pour certaines maladies plus lourdes telle la sclérose en plaques par exemple, pour obtenir de très bons résultats, cela peut nécessiter une plus longue période ainsi que de respecter à la lettre une diète encore plus restrictive comme l’abandon de tout sucre ajouté dans certains cas.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend de la maladie, de la génétique de chacun et du nombre d’années passées à consommer l’aliment pro-inflammatoire auquel un individu est sensible. L’important est d’être dans la mesure. Si vous consommez raisonnablement ce genre d’aliment, vous limitez les possibilités d’apparition de la maladie.
En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre la maladie en rémission.
A noter : les poissons cuits à plus de 110`C contiennent 10 fois moins de glycotoxines que la viande cuite à cette température.
Les rillettes disposent de mauvaises molécules
Les aliments fabriqués industriellement à partir de produits animaliers cuits à plus de 110°C comme la charcuterie et le bacon sont à éviter en cas de maladie inflammatoire chronique.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Cuit à plus de 110°c, il y a formation de molécules appelées glycotoxines qui favorisent la "dysbiose", l’inflammation et la perméabilité excessive de l’intestin.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et se déclarer au bout de plusieurs années sous forme d’une maladie inflammatoire chronique comme l’arthrose. En coupant les aliments pro-inflammatoires, l’inflammation commence à disparaître, suivie par la régénération des tissus.
Dans des cas très complexes comme le suivant, la mise en rémission peut s’étaler sur plus d’une année. Une patiente à qui j'avais "anamnèsé" une scoliose à l’âge de 12 ans, souffrait, au moment de débuter la diète hypotoxique d’une arthrose sévère de la colonne, de tendinites multiples, d’une petite déchirure à un muscle de la hanche, et d’un glissement de la vertèbre L4 sur L5. Sa douleur qui était de 10/10 en tout temps était encore amplifiée lorsqu'elle se couchait car aucun mouvement n’était possible.
Assez rapidement après le début de la diète hypotoxique, elle avait constaté de légères améliorations et cela a nécessité 5 mois de diète hypotoxique pour pouvoir se coucher sur le côté gauche pendant quelques secondes. Après 17 mois de diète, elle pouvait bouger, marcher normalement et se coucher sans douleur. Après 5 ans, elle peut maintenant dormir de 7-8 heures; pratiquer la danse en ligne et danser le cancan; sa douleur est à 0 lorsqu’elle ne fait aucun écart et à 1.5/10 lorsqu’elle "triche" un peu.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend des organismes de chacun et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d’aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement, vous limitez les possibilités d’apparition de maladies chroniques. En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladie en rémission.
Le cassoulet en conserve : des risques inflammatoires
Les aliments préparés et transformés par l’industrie alimentaire , contiennent souvent des quantités importantes de sucre, de sel, de mauvais gras, des produits chimiques pour la conservation, des colorants, des glycotoxines, etc. De plus, les conserves possèdent souvent un revêtement fait de résine de biphénol qui à la longue peut venir s’accumuler dans l’organisme.
Qu’est-ce qui augmente la douleur ?
Une alimentation à base de produits alimentaires transformés va causer de la dysbiose qui a la longue va favoriser l’apparition de maladies inflammatoires chroniques.
En combien de temps arrive la douleur ?
L’inflammation peut être immédiatement douloureuse : ballonnements, maux gastriques, constipation... Elle peut aussi être silencieuse et devenir symptomatique suite à des périodes variables de quelques semaines, quelques mois et/ou des années sous forme de maladies inflammatoires chroniques.
A partir de quelle quantité ?
Celle-ci dépend de la génétique des individus et du nombre d’années passées à consommer des quantités plus ou moins grandes d’aliments pro-inflammatoires. L’important est d’être dans la mesure. Si vous en mangez raisonnablement vous limitez les possibilités d’apparition de maladies chroniques. En revanche une fois la maladie installée, mieux vaut suivre la diète hypotoxique à la lettre pour se donner un maximum de chances de faire disparaître les douleurs et de mettre ce type de maladie en rémission.
Mais alors vous aller me demander:"Que peut-on manger et surtout ne plus manger lorsque ces pathologies sont installées ?"
Les aliments interdits
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le blé, l’avoine, le seigle, l’orge, le maïs et les produits où ils sont utilisés (pain, gâteaux, brioches, pâtes…)
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les laits animaux : laits, yaourts, fromages, beurres, crèmes, glaces…
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les viandes cuites, crues ou peu cuites, les poissons et coquillages, crevettes…
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les charcuteries cuites ou crues (saucisson, jambon cru, salami…)
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tout aliment cuit à plus de 110°C (en particulier cuisson au four, à la poêle, fritures, au micro-ondes, à la cocotte minute)
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les confitures (qui sont cuites)
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les huiles raffinées ou matières grasses cuites
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la bière (obtenue à partir de céréales)
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les conserves, plats préparés (modes de cuisson, huiles utilisées non autorisées)
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le chocolat au lait, blanc (nature ou aux céréales)
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les aliments raffinés en général (riz, farine, sucre, sel,....)
Les aliments autorisés
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riz, sarrasin, sésame et leurs dérivés (pains et gâteaux à la farine de riz ou de sarrasin cuits à basse température…)
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soja et ses dérivés (lait de soja, tofu..)
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légumes secs
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noix et oléagineux crus
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les fruits (frais ou secs), les légumes , les crudités
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le sucre complet, le miel
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les huiles obtenues par première pression à froid
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les condiments
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eau, (café, thé modérément), chicorée
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les aliments cuits à moins de 110°C (cuisson à la vapeur, à l’eau, à l’étouffée, le pochage ou braisage doux)
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le chocolat noir (modérément)
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le sel non raffiné de guérande, de l'Hymmalaya, le gomasio.
Votre naturopathe est le seul professionnel de santé qui pourra vous aider à suivre efficacement une diète hypotoxique.
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Affection de l'intestin émotif (A.I.E)
- Par vogot
- Le 09/01/2017
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Cette pathologie est un sujet qui me tient à coeur, ayant moi-même été confronté à cette affection. Après un rééquilibrage alimentaire adapté (rien que pour soi), accompagné d’une bonne hygiène de vie, les symptômes ont été réellement éradiqués.
L'AIE aussi appelé syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle, est un problème de santé de plus en plus fréquent dans nos sociétés.
Il se déclare généralement au tout début de l’âge adulte. Les femmes seraient généralement plus touchées que les hommes. Ce détail est trompeur, puisque les femmes ayant tendance à s’occuper davantage de leur santé, consultent plus souvent en cas de problèmes.
Ce sont autant d'affections qui peuvent perturber occasionnellement les activités professionnelles et domestiques des personnes atteintes dont la plupart souffrent en silence.Certaines ressentent de légers symptômes de temps à autre, souvent pendant une période de grand stress, alors que d’autres éprouvent douleurs, souffrance et embarras social des années durant.
Longtemps perçu comme un trouble psychologique « tout est dans la tête », aujourd’hui nous savons qu’il s’agit d’un problème thérapeutique bien réel, dont on commence à peine à comprendre les causes. Car la vérité est qu’il n’y a pas de cause unique et bien définie à l'AIE.
Problèmes fréquemment rencontrés
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Douleur stomacale provoquée par des coliques, souvent en bas à gauche, souvent soulagée en laissant passer des gaz ou des selles
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Sensation de ballonnement et de gaz, parfois accompagnée de gargouillements bruyants
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Constipation
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Diarrhée le matin, surtout au lever
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Séquences de diarrhée et de constipation en alternance
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Selles petites et dures accompagnées parfois de mucus.
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Sensation d’évacuation incomplète après être allé à la selle
Moins fréquents
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Nausée, rôts, vomissement
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Brûlure d’estomac
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Douleur dorsale
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Léthargie
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Maux de tête
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Troubles du sommeil
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Incontinence
REEQUILIBRAGE ALIMENTAIRE
Un rééquilibrage alimentaire n’est pas considéré comme un traitement mais permet de limiter les symptômes (douleurs et inconforts), leur durée et leur fréquence, et d’améliorer la qualité de vie.
L'AIE ne se manifeste pas de la même façon pour tout le monde. Chaque personne réagissant différemment aux aliments, il est nécessaire d’apprendre à reconnaître ceux qui conviennent et ceux qui occasionnent des problèmes digestifs.
Qui plus est, certains aliments peuvent convenir lorsque l’on se sent bien, mais être moins bien tolérés en périodes de crise ou de stress. C’est pourquoi un aliment n’est pas nécessairement à éliminer radicalement de l’alimentation « à vie ». L’important c’est d’écouter votre corps.
FIBRES SOLUBLES OU FIBRES INSOLUBLES ?
Les fibres solubles sont dites « douces », car elles sont moins irritantes pour la paroi intestinale que les fibres insolubles. Les fibres solubles gonflent au contact de l’eau dans l’estomac, se transforment en une sorte de gel pendant la digestion et permettent aux selles de passer plus facilement dans l’intestin.
METS EPICES
Les mets épicés peuvent irriter l’intestin et causer des inconforts. Pour rehausser le goût de vos plats, remplacez les épices par des fines herbes : basilic, menthe, origan, thym, aneth, coriandre, persil… En plus, la menthe poivrée en feuilles peut soulager les crampes abdominales, elle favorise la détente des muscles intestinaux.
ALIMENTS INDUSTRIELS
L’intestin est déjà assez occupé avec les produits naturellement contenus dans les denrées qui constituent notre alimentation, sans que nous le surchargions de produits transformés, auxquels nous ne connaissons à peine les dégâts sur la santé. Il va s’agir de colorants, agents de conservation, pesticides, glutamate… compris dans la plupart des aliments transformés et industriels.
SUCRES RAFFINES
La consommation de sucres raffinés peut augmenter les inconforts digestifs tels que jus ou cocktail de fruits, pâte à pizza, pain blanc, pâtes blanche, miel, sirop d’érable, céréales de petit déjeuner, confiture, sorbet, chocolat, biscuits, gâteaux, tartes, crème, friandise…
ALIMENTATION PAUVRE MODEFP
MODEFP est un acronyme pour désigner un groupe de glucides à chaîne courte présents dans certains aliments qui, une fois ingérés, peuvent fermenter et créer ainsi des gaz et des ballonnements. Une alimentation pauvre en Modefp permet de réduire à la fois les douleurs, les ballonnements et les flatulences.
MODEFP
Signification:
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M : Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
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O : Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)
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D: Disaccharides (lactose)
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E: Et
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F: Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)
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P: Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)
Ces substances sont fermentés par les bactéries du côlon et provoquent les symptômes de ballonnements, de gaz et de douleurs abdominales.
ALIMENTS RICHES EN MODEFP
Les plus courants sont:
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Fruits : pommes, avocats, mangues, cerises, pêches, poires, melons, jus de fruits et fruits secs.
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Légumes : oignons, l’ail, le chou, le brocoli, les choux de Bruxelles, les asperges, artichauts, aubergines, champignons, chou-fleur.
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Produits laitiers : lait, yaourts, fromages à pâte molle.
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Légumineuses : pois chiches, haricots rouges, pinto, lima, mungo, lentilles, fèves de soya.
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Céréales : blé ou seigle, en grande quantité (ex. : pain, craquelins, biscuits, couscous, pâtes alimentaires).
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Autres : alcools et tout édulcorant qui se termine en -ol, le miel, l’agave.
Et bien d’autres encore… Il s’agit d’une liste non-exhaustive.
COMMENT CES ALIMENTS AFFECTENT NOS INTESTINS ?
Une des raisons pour l’ensemble de ces différents types d’hydrates de carbone sont qu’elles sont irritantes, elles ne sont pas complètement digérés lorsqu’elles atteignent le gros intestin.
Chimiquement, tout ce que vous mangez est décomposé par une ou plusieurs enzymes. La principale enzyme responsable de la digestion des glucides est l’amylase, qui est d’abord produit dans votre bouche lorsque vous mâchez, puis continue de travailler lors de son voyage à travers le système digestif. Ensuite, les cellules qui tapissent votre intestin peuvent les absorber et les distribuer à d’autres parties de votre corps. Le problème avec les MODEFP est que, contrairement aux autres glucides, ils ne sont pas complètement digérés dans l’intestin grêle.
Selon le type spécifique d’hydrate de carbone, il peut s’agir d’une des deux raisons :
Nous ne pouvons pas les décomposer. L’amylase est la principale enzyme responsable de la digestion de l’amidon, mais pas la seule. Certains MODEFP atteignent le gros intestin et n’ont pas eu les enzymes nécessaires pour digérer. Les gens qui réagissent au lactose (disaccharide « D ») ont un déficit de l’enzyme lactase, qui rompt le lactose en sucres simples. Tout le monde réagit au raffinose (un des oligosaccharides, le « O » dans MODEFP), parce que les humains n’ont pas l’enzyme pour les digérer complètement. Pour certains les symptômes seront mineurs, pour les plus sensibles se sera une grande douleur.
Nous ne pouvons pas les absorber dans l’intestin grêle. Le fructose (le monosaccharide « M » de l’abréviation) n’a pas besoin d’être décomposé – c’est déjà un sucre simple. Mais le fructose peut encore causer des symptômes parce qu’il est difficile à absorber, de sorte qu’il reste dans l’intestin plutôt que de se transporter à travers la paroi intestinale dans le corps.
Autre raison, la fermentation.
Dans le gros intestin, la flore intestinale ne peut pas être plus heureuse que par l’obtention de ces hydrates de carbone – les glucides sont leur nourriture préférée. Malheureusement, les bactéries par les glucides font une fermentation sur les molécules de sucre (c’est pourquoi le F de MODEFP signifie fermentescibles).
Dernier point mais non des moindres, pour laquelle les MODEFP peuvent causer des symptômes digestifs, c’est qu’ils attirent de l’eau dans l’intestin (techniquement, ceci est connu comme l’osmose). L’osmose peut provoquer à la fois ballonnements et diarrhée, car ils vont provoquer un gonflement de la paroi intestinale. Cela aggravera les problèmes déjà causés par la prolifération bactérienne.
SENSIBLE AUX MODEFP, COMMENT LE SAVOIR ?
Réduisez votre consommation de tous les aliments riches en MODEFP entre 4 et 8 semaines pour voir si cela améliore vos symptômes. Ce laps de temps devra être assez long pour voir si vous répondez à un rééquilibrage alimentaire faible en MODEFP. Ensuite, vous pouvez réintroduire les aliments un à la fois pour déterminer si vous êtes sensible à chacune des catégories de MODEFP, mais soyez vigilant à vos affections et démarrez doucement. Si vos douleurs réapparaissent, faites une pause et ne redémarrez que lorsque les symptômes ont été à nouveau réduit.
MODEFP, un rééquilibrage alimentaire à la mode?
L’approche alimentaire du MODEFP que j'ai est à un stade expérimental, les résultats sont prometteurs.
Est-ce que ça marche ?
Oui en suivi thérapeutique naturopathique. Tout dépend si les MODEFP sont le souci à vos problèmes de santé. Car il y a d’autres aliments susceptibles de perturber votre système digestif. Notamment, le café, les aliments gras, les épices chaudes, la bière et les aliments riches en fibres, tels que le pain complet et de muesli, les fibres insolubles, ou encore d’autres familles alimentaires. Les associations alimentaires entre groupes d'aliments peuvent aussi influer cette pathologie.
Mais aussi et surtout… votre hygiène de vie, selon vos émotions, votre stress, si sédentarité, ou carence… De nombreuses causent peuvent être le soucis à votre problème, et sans doute plusieurs à la fois.
REPAS A HEURES FIXES
Ne sautez pas de repas et n’attendez pas d’être affamés au risque de ressentir des spasmes intestinaux auxquels les symptômes sont plus exacerbés qu’à la normale. Et à l’inverse, évitez les repas qui sont trop copieux, d’avoir un « trop plein » après avoir mangé. Il est préférable de ne pas surcharger le système digestif. 5 petits repas par jour valent mieux que 3 gros repas.
BOIRE BEAUCOUP D’EAU
Six à huit verres d’eau par jour est le minimum dont nous ayons besoin pour préserver la santé et de préférence en dehors des repas. L’eau permet également de diminuer le risque de constipation.
CAFEINE, THE, BOISSONS ENERGISANTES, ALCOOL…
La caféine et la théine stimulent l’activité de l’intestin et peuvent causer des diarrhées ou des inconforts.
Faites le test ! La plupart des personnes souffrant d'AIE ont noté qu’en buvant moins ou en en cessant ces boissons les symptômes s’estompaient. S’il y a une entorse, dans ce cas, ne jamais boire d’alcool l’estomac vide et à alterner avec de grands verres d’eau. Idem pour le café et le thé toujours à prendre en mangeant. Cela atténuera les effets.
UNE MEILLEURE HYGIENE DE VIE
TABAGISME
La nicotine a un effet puissant sur le système nerveux et bien des gens qui souffrent d'AIE, trouvent que le fait de cesser de fumer aide à réduire leurs symptômes. Même si vous fumez peu, cela est nuisible.
ESPRIT ZEN
Il est impératif de changer de rythme, de s’offrir des pauses, de manger lentement, de mastiquer longuement chaque bouchée, de dormir profondément et suffisamment, d’alterner régulièrement les temps de travail et de repos, des temps pour le raisonnable et des temps pour le plaisir.
RELAXATION
Se détendre ne signifie pas ne rien faire. Aussi, si vous décidez de vous relaxer, faites-en un choix positif et ménagez-vous un moment pour demeurer seul et tranquille chaque jour. Prenez un temps déterminé rien que pour vous. Quoi que vous décidiez de faire de ce temps : un peu de méditation, de yoga, une randonnée à pied, rester assis paisiblement, prendre un bain, écouter de la musique. Ce temps vous appartiendra.
LE MOMENT PRESENT
Apprenez comment on se sent à vivre le moment présent. Même des tâches comme celle de vous laver peuvent être transformées en relaxation, si vous les accomplissez lentement, avec soin et attention. Quand vous vous brossez les dents, que vous prenez une douche ou un bain ou que vous allez à la selle, faites-le lentement ; concentrez-vous sur ce que vous faites et saisissez l’occasion de « connaître votre corps » et son fonctionnement. Vos muscles sont-ils détendus ? Comment est votre respiration ? etc.
RESPIRATION
A l’inspiration, notre diaphragme, muscle de la respiration, se contracte, descend et pousse les organes dans le ventre. A l’expiration, nos poumons se vident, le diaphragme se relâche et remonte. Le diaphragme est également le muscle des émotions. En le bloquant, nous empêchons nos émotions et notre stress de s’exprimer librement. Ils restent alors « prisonniers » de notre corps et s’expriment sous formes de tensions, de douleurs (boule dans la gorge, plexus bloqué, problèmes digestifs…). En activant notre respiration, nous libérons non seulement notre diaphragme mais également nos émotions et notre stress mal digérés.
EXERCICE PHYSIQUE
Notre corps a besoin d’exercice physique, autant que de boire et de manger. Sans un exercice adéquat, le métabolisme du corps ralentit. Nous prenons du poids, nos muscles s’affaissent, les toxines mettent plus de temps à quitter notre corps, puis apparaissent toutes sortes de symptômes.