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Émotions et mémoire: quand l'affect agit
- Par vogot
- Le 08/08/2020
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La capacité du corps à digérer les émotions est un des fondamentaux de la psychologie biodynamique. Ce mécanisme de régulation psychologique de l’organisme est relié au système digestif et au système nerveux qui l’entoure.
Nous avons constamment des émotions, comme nous avons constamment des sensations.
Le film m'ennuie et mon ami(e) de cœur m'attend pour dîner.
La décision est facile à prendre: je quitte le cinéma et j'accours chez lui ou elle. Mon enfant est malade, je suis inquiet(e). Malgré mon immense fatigue, je suis d'accord pour les nuits blanches qu'il m'impose.
Voilà deux décisions prises à partir de l'information fournie par mes émotions. La plupart des émotions passent ainsi, presque inaperçues, car elles ne nous posent pas de problème.
C'est lorsqu'elles nous dérangent que nous nous objectons et que nous tentons de les arrêter ou de les transformer artificiellement. Pourtant, qu'elles nous dérangent ou non, elles jouent le même rôle.
Philosophes et scientifiques ont longtemps pensé que les émotions et la raison, au côté de laquelle on place traditionnellement la mémoire fonctionnaient différemment. L’émotion était considérée comme une pollution de la pensée.
Aujourd’hui, les nouveaux outils de neurosciences permettent d’affirmer que les émotions sont nécessaires au fonctionnement cognitif, et à celui de la mémoire.
Le corps a dans sa propre organisation, un mécanisme pour dissoudre et résoudre la matériel inconscient et le stress.
Ce mécanisme est situé en profondeur, dans le système végétatif. Je l’ai appelé le psychopéristaltisme.
Je le considère comme le principal régulateur de la décharge de l’énergie nerveuse, avec la possibilité de “digérer” les névroses et de gérer l’équilibre de l’énergie vitale de l’organisme.
Le péristaltisme intestinal ne fait pas que décharger ce surplus, il stimule aussi une circulation énergétique correcte. Aussi, je vois également les organes intestinaux comme un mécanisme générateur qui, dans des conditions de relaxation et d’absence de conflit, permet le fonctionnement bioénergétique des cellules et des tissus.
Emotions et mémoire: liens profonds
Grâce aux nouvelles découvertes sur le cerveau humain, nous savons que plus le choc émotionnel est fort, plus le sillon creusé dans la mémoire sera profond.
Et chaque fois qu’un événement viendra réveiller cette mémoire, il provoquera une réaction similaire à celle vécue autrefois. Ces répétitions nuisent fortement à notre santé.
Raison et émotions agissent de pair. L’émotion jouerait un rôle essentiel dans les raisonnements et les prises de décisions.
Les émotions ont une grande influence sur la mémoire, de sorte qu’elles se définissent comme un état affectif intense, lié à la mémorisation.
On retient mieux les événements émotionnels que les événements neutres, n’ayant procuré aucune émotion particulière au sujet ?
Quelqu’un de triste se rappellera mieux les événements tristes que les événements heureux.
En d’autres termes, votre mémorisation dépendra de la sensibilité émotionnelle du moment.
Ce point est capital, puisqu’il démontre que la mémoire n’est pas qu’une retenue des vécus, mais opère un tri des informations à mémoriser, cela en fonction des sensations ressenties et de notre humeur.
Différents travaux montrent que les souvenirs neutres émotionnellement s’enracineraient moins profondément « dans la mémoire « que des souvenirs teintés de joie ou de tristesse, de mépris ou d’orgueil.
En fait, l’émotion liée à notre propre image gouvernerait notre mémoire, lui ordonnant d’opérer tel tri et de ne retenir alors uniquement les éléments ayant un sens dans notre parcours.
Libérer cette mémoire
La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons libérer notre mémoire émotionnelle de ces traumatismes grâce à la plasticité de nos neurones.
En se reconnectant à cette mémoire, nous pouvons lâcher les émotions vécues et porter un regard nouveau sur l’événement. Dans cette démarche, il est toujours préférable d’être accompagné pour recueillir et interpréter les ressentis du sujet.
Aujourd’hui, les neurosciences et les sciences humaines révèlent ces liens profonds qui unissent notre mémoire à nos émotions.
Au fur et à mesure que nous vivons ces phases de libération émotionnelle, les souvenirs ou les blessures d’enfance qui semblaient y être liées (et qui devaient certainement faire office d’amplificateurs ) s’estompent peu à peu .
Ainsi, revivre sans les fuir ou revisiter émotionnellement et en conscience des événements du passé permettent de dissoudre les histoires associées.
La volonté du sujet
La construction du Soi dépendrait notamment des événements vécus avec émotion. Et ce, même si les êtres humains ne vivent pas tous leurs émotions de la même façon : certains occultent davantage que d’autres leur ressenti affectif.
En effet, les personnes qui contrôlent leurs émotions se représentent mentalement les événements passés et futurs avec moins de détails sensoriels et contextuels.
L’émotion est alors une sorte de loupe du souvenir, donnant de la substance à nos vécus ; pourtant celle-ci est plus ou moins sollicitée, dépendant en effet du bon vouloir de l’individu et de sa personnalité.
Le sujet opère une influence réelle dans la construction du contenu mémorisé ; on appelle cela « oubli dirigé ».
La volonté du sujet joue donc sur la construction de son identité.
En effet, parce que j’ai estimé un élément moins important qu’un autre, je vais pouvoir le sacrifier au profit du rappel d’un autre.
La mémoire est donc liée au caractère émotionnel d’un événement et est également clairement influencée par la sensibilité et la volonté du sujet.
Ainsi, si le Soi se définit par la mémoire, il est aussi ce qui la rend efficace en la guidant personnellement. Mémoire et sujet sont bien entremêlés et fondateurs ensemble de l’identité.
Les émotions montrent en quoi la mémoire est profondément intime et personnalisée chez une personne.
La mémoire n’est pas qu’une somme de souvenirs, mais obéit à des affects personnels.
Lire également: "Les émotions de l'odorat", "Importance des émotions", "Les émotions", "Emotions simples", "Emotions mixtes", "Emotions repoussées", "Pseudo-émotions".
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Une meilleure mémoire supplémentée
- Par vogot
- Le 19/11/2019
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Combien de fois par semaine, par jour, vous êtes-vous demandé où avez-vous posé vos clés de voiture, à quelle heure avez-vous pris ce rendez-vous chez votre naturopathe, qu'avez-vous mangé au repas de midi ce dimanche chez vos beaux-parents, quelle est la date anniversaire de votre petit-fils... ? Tant de questions qui trouvent leurs réponses dans les oubliettes de votre mémoire, dans les méandres de votre cerveau ?
L'apprentissage nécessite deux capacités cognitives, la concentration et la mémoire, qui se complètent.
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La concentration se définit par le pouvoir de fixer son attention.
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La mémoire du latin memoria est l'aptitude à se souvenir. C'est l'activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations.
La mémoire déclinerait régulièrement dès la fin de l'adolescence et même peut-être avant. L'alcool, le stress et le manque de sommeil sont néfastes pour la mémoire. Les nutriments essentiels pour une bonne mémorisation sont les vitamines B, les antioxydants (vitamine E, acide lipoïque), le zinc et certains phospholipides (phosphatidylcholine, phosphatidylsérine). Certains extraits de plantes (Ginkgo biloba, Bacopa monnieri) se montrent efficaces pour prévenir et traiter les troubles de la mémoire.
Les différents types de mémoire
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La mémoire, à court terme (ou immédiate), nommée également mémoire de travail, permet le stockage transitoire des informations dans une zone tampon de capacité limitée. Elle est utilisée, par exemple, lors de calcul mental ou de la composition d'un numéro de téléphone.
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La mémoire à long terme implicite ou mémoire procédurale, appelée aussi mémoire du “savoir-faire”, implique les noyaux gris centraux et notamment le striatum (structure du cerveau qui intervient dans la régulation motrice essentiellement pour le contrôle des mouvements lents). Elle est déclenchée de manière automatique et inconsciente. Elle s'améliore par la répétition (manger ou conduire, par exemple) et s'exprime par la mise en évidence d'une compétence.
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La mémoire à long terme explicite est, quant à elle, composée de 3 types de mémoires : la mémoire épisodique, la mémoire sémantique et la mémoire explicite déclarative.
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La mémoire épisodique enregistre les informations spécifiquement personnelles et dotées d'une charge affective, dans leur contexte spatio-temporel. Elle est le support de la mémoire biographique et narrative et implique les lobes frontaux.
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La mémoire sémantique, organisée de façon symbolique, enregistre les informations partagées par les membres d'une même société. Elle permet la mémorisation de faits et de connaissances générales : c'est la mémoire des mots, idées, faits historiques. Elle implique les lobes temporaux.
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La mémoire explicite déclarative ou mémoire du “savoir dire” est employée, le plus souvent, volontairement. Elle s'exprime par des mots ou des images accessibles à la conscience et s'améliore par la présentation répétée des stimuli à mémoriser.
Les différentes phases de la mémoire
Le mécanisme de mémorisation se compose de différentes étapes qui débutent par l'acquisition (ou apprentissage) : c'est l'encodage des faits, données, émotions. La consolidation de cette acquisition se fait pendant les heures qui la suivent et le sommeil paradoxal. Ces informations sont alors «stockées» dans la mémoire à long terme implicite (procédurale) ou explicite (sémantique, épisodique, déclarative) suivant le cas. Enfin, les informations peuvent, après leur restitution, être utilisées dans la mémoire à court terme.
Les troubles de la mémoire dits troubles mnésiques
Trois types généraux de troubles mnésiques peuvent être distingués.
Les troubles mnésiques d'installation aiguë ou subaiguë et rapidement régressifs, tout d'abord, permettent de distinguer deux formes d'amnésies :
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L'ictus amnésique bénin (ou amnésie transitoire globale) est la plus fréquente des amnésies transitoires. Il provoque une amnésie antérograde (incapacité à fixer une nouvelle information) mais également une amnésie rétrograde (perte des heures voire des jours précédant le début de l'ictus). Des circonstances favorisantes voire déclenchantes sont parfois identifiées : stress, effort physique, coït, prise de benzodiazépines ou de chloroquine, hypertension artérielle, terrain migraineux. Les autres causes les plus fréquentes sont les syndromes confusionnels, l'épilepsie, les intoxications aiguës (alcool, benzodiazépines) et les commotions cérébrales avec perte de connaissance.
Les amnésies psychogènes, secondaires à des chocs affectifs, mettent en avant un événement traumatisant.
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Les troubles mnésiques d'installation aiguë ou subaiguë et durables sont dus soit à des pathologies lésant les circuits impliqués dans les fonctions mnésiques, soit à des accidents vasculaires cérébraux, à des traumatismes crâniens ou, encore, à une carence aiguë en vitamine B1.
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Les troubles mnésiques d'installation progressive comprennent les troubles mnésiques isolés dus à un trouble psychoaffectif (syndrome d'anxiété généralisée ou syndrome dépressif) ou à une pathologie organique (tumeur induisant une démence débutante).
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Les troubles mnésiques avec perturbations neurologiques peuvent être dus à un syndrome démentiel (démence de type Alzheimer chez les sujets âgés) ou bien au syndrome parkinsonien.
Les facteurs responsables de troubles de la mémoire
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La consommation excessive d'alcool entraîne des altérations de la mémoire dues à des lésions cérébrales.
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Le stress intense est responsable d'une altération de l'hippocampe, organe du cerveau qui «orchestre» la mémoire.
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Les antidépresseurs peuvent également provoquer des amnésies différentes selon leur type et qui cessent à l'arrêt de leur prise.
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Le manque de la phase de sommeil paradoxal conduit à un mauvais fonctionnement de la mémoire. Un sommeil réparateur est donc indispensable à une bonne mémoire. C'est, en effet, lors des phases de sommeil paradoxal que les neurones organisent les informations reçues dans la journée. Une consommation insuffisante en glucose, en vitamines B ou en antioxydants est responsable de déficits de la mémoire. Un faible statut nutritionnel en vitamines B peut contribuer au déclin neurocognitif, même pour des individus sains.
Le rôle du glucose
Le glucose a un rôle positif parce qu'il est le substrat énergétique de base indispensable au fonctionnement du tissu nerveux. Des études ont également montré que la mémoire est liée à la quantité de glucose disponible pour le cerveau. Les performances cognitives et les tests cognitifs sont donc améliorés par l'ingestion d'une boisson contenant du glucose, surtout vers la fin d'un exercice intellectuel difficile ou si le niveau de glucose à jeun est élevé.
Et si, au contraire, la consommation cérébrale de glucose diminue, des troubles comportementaux et somatiques apparaissent et peuvent se traduire par des lipothymies (formes de malaises sans perte de connaissance. Elle peuvent avoir de nombreuses causes telles que le stress), des altérations de l'humeur ou des manifestations neuromusculaires (démangeaisons, tremblements, myoclonies (contractions musculaires rapides, involontaires, de faibles amplitudes, d'un ou plusieurs muscles)).
Le métabolisme glucidique est fortement influencé par la teneur cérébrale en sérotonine formée à partir du tryptophane. Le glucose exerce un rôle négatif et c'est un risque permanent pour le cerveau chez les sujets diabétiques ou ceux qui ont une résistance à l'insuline : malgré une glycémie à jeun élevée, leur mémoire n'est pas améliorée par la consommation de glucose.
De plus, la formation de pontages glycosilés (dont le taux augmente fortement au cours du diabète), entre les fibres protéiques contribue au vieillissement du tissu nerveux. Chez ces personnes, la meilleure prévention reste donc la surveillance de la glycémie.
Les vitamines B
Le rôle des vitamines dans la mémoire est important : la vitamine B6 est un cofacteur dans la synthèse de neurotransmetteurs essentiels comme l'adrénaline, la noradrénaline, la sérotonine et la gama-aminobutyrate.
La vitamine B9 et la vitamine B12 interviennent dans la synthèse de sérotonine, noradrénaline et myéline et dans le métabolisme de l'acétylcholine via la S-adénosylméthione.
Des sujets âgés ayant des apports excellents en protéines, vitamines C, B1, B2, B6, B3 et/ou en B9 ont obtenu de meilleurs scores aux tests de mémoire que des sujets jeunes ayant de faibles apports.
Si vous devenez carencés en vitamine B9 vous pouvez souffrir d'un retard dans l'apprentissage des techniques d'évasion par exemple.
Cependant, ce retard sera réversible grâce à une supplémentation en folates que vous retrouvez dans la Formule VitaMinero.
Les antioxydants
Les effets d'une supplémentation en antioxydants (12 mg de beta-carotène + 400 mg d'alpha-tocophérol + 500 mg d'acide ascorbique/jour) montrent peu d'effets sur les performances mentales et quelques associations entre les taux plasmatiques de vitamine C et les fonctions mentales.
En revanche, une augmentation des apports en sélénium et vitamine C permet de constater une amélioration de l'humeur, de l'intelligence et une diminution des problèmes de mémoire et d'attention. Une relation existe également entre les apports en vitamine C et l'élévation des scores au MMSE (Mini-Mental State Examination) chez des personnes âgées vivant à domicile.
La vitamine E est le principal antioxydant liposoluble interrupteur de réactions en chaîne de l'organisme. Elle est un facteur de l'inhibition de la lipoperoxydation (oxydation des lipides insaturés, soit par des espèces radicalaires de l'oxygène, soit catalysée par des enzymes), protège ainsi l'intégrité des membranes et permet donc le maintien des structures et fonctions neurologiques. Omega 3 + vitamine E jouent un rôle dans la régénérescence des axones dans les noyaux du tronc cérébral, les cordons postérieurs de la moelle épinière et les nerfs périphériques. Une supplémentation précoce prévient et renverse les symptômes neurologiques.
L'acide alpha-lipoïque est un antioxydant métabolique qui traverse la barrière hémato-encéphalique.
L'acide dihydrolipoïque, sa forme réduite, protège les milieux intra et extra-cellulaires car il est absorbé dans les cellules et les tissus (SNC, nerfs périphériques) et transporté dans les milieux extra-cellulaires.
L'acide alpha-lipoïque améliore également la mémoire à long terme chez la personne âgée alors que cet effet n'est pas retrouvé chez les individus jeunes. Une administration préventive d'acide lipoïque abaisse les risques cérébraux à la suite d'une ischémie cérébrale en diminuant le stress oxydant dû à la reperfusion (réoxygénation rapide).
L'acétyl-L-carnitine
Une baisse du déclin du comportement et des fonctions cognitives a été observée chez les patients atteints d'Alzheimer. Enfin, l'acétyl-L-carnitine augmenterait le métabolisme de l'oxydation cérébrale et cholinergique (se réfère à tout agent qui stimule ou simule l'action de l'acétylcholine. Il s'applique également aux fibres nerveuses qui activent l'acétylcholine.).
Le zinc
Les effets négatifs d'une déficience en zinc sur le comportement se traduisent par une diminution spontanée de l'activité motrice, de la concentration visuelle et de la mémoire à court terme.
La vinpocétine
La vinpocétine est un alcaloïde issu de la petite pervenche, Vinca minor. Elle est, d'un point de vue clinique, la substance la plus prometteuse pour la gestion des insuffisances vasculaires impliquant le cerveau. La vinpocétine améliore aussi le discours et le langage, mais ni l'humeur ni la coordination. Les doses varient entre 15 et 45 mg/jour. Un aspect relativement unique de l'intérêt de la vinpocétine en ce qui concerne le flux sanguin est qu'elle l'augmente préférentiellement au niveau cérébral plutôt qu'à la périphérie, bien que son action vasodilatatrice soit semblable pour tout le corps. Sa capacité d'augmentation sélective du métabolisme cérébral peut expliquer cette discordance, mais en tout cas cette propriété rend la vinpocétine potentiellement plus sûre que beaucoup de vasodilatateurs pharmacologiques.
Avec son action vasodilatatrice très efficace et sa capacité à améliorer la perfusion des petits vaisseaux, la vinpocétine pourrait être le rival de l'extrait de Ginkgo biloba comme thérapie pour l'insuffisance vasculaire.
Le Ginkgo biloba
Le Ginkgo biloba est un arbre d'une grande stabilité puisqu'il est inchangé depuis 250 millions d'années alors que les autres arbres ne le sont que depuis 60 à 80 millions d'années. Il est également doté d'une grande résistance au sel, aux pollutions industrielles et atmosphériques : c'est ainsi le seul végétal ayant survécu après Hiroshima. Les substances importantes (flavonoïdes et tarpénoïdes) se trouvent dans les feuilles. Les doses de supplémentation de Ginkgo biloba conseillées sont de 120 à 160 mg/jour en 3 fois pendant plus de 4 mois.
La Bacopa monniera (“Brahmi”)
La Bacopa (Bacopa monniera) est une plante vieille de plusieurs siècles qui améliore les performances cognitives. En Inde, elle est l'herbe Ayurvédique révérée et populairement acceptée pour son efficacité contre les maladies mentales et l'épilepsie. Son nom populaire “Brahmi” est tiré de “Brahma”, le créateur mystique du panthéon hindou.
La Bacopa a été un constituant important du matériel médical Ayurvédique depuis au moins le VIe siècle après J.-C.. Selon des concepts hindous, le cerveau est le centre de l'activité créatrice : la personne ayant les plus grandes facultés mentales était ainsi baptisée Brahmi que vous pouvez retrouver dans cette fameuse formule Cerepuls.
Les principes actifs de la Bacopa, tirés de ses feuilles, sont des saponines stéroïdiennes, incluant les bacosides. Ces derniers ont la capacité d'augmenter la transmission de l'impulsion nerveuse et de renforcer ainsi la mémoire et les performances cognitives générales.
La Bacopa peut aussi être bénéfique pour les enfants. Elle a traditionnellement été employée pour oindre les nouveau-nés avec l'espoir d'améliorer leur intelligence, “ouvrir la porte de Brahma.” De nos jours, on la donne aux écoliers dans le même but.
La choline
La cytidinediphosphocholine ou CDP-choline est une substance naturellement présente dans l'organisme. Une fois absorbée, la CDP-choline se disperse largement dans tout l'organisme et passe la barrière hémato-encéphalique où elle est incorporée dans la fraction phospholipidique des membranes et des microsomes.
La CDP-choline augmente le métabolisme cérébral et agit sur les niveaux de divers neurotransmetteurs dont la noradrénaline et la dopamine. La CDP-choline améliore la performance cognitive et la mémoire dans les modèles animaux de vieillissement cérébral dont l'être humain fait partie prenante. Elle améliore la capacité de mémorisation et le comportement des sujets âgés présentant des troubles de la mémoire et du comportement.
La pregnénolone
C'est une hormone fabriquée par le corps humain à partir du cholestérol. Dans l'organisme, cette conversion s'opère dans les mitochondries à partir d'enzymes spécifiques. Elle est essentiellement produite par les glandes surrénales, mais également en petites quantités par d'autres organes et tissus de l'organisme humain incluant le foie, le cerveau, la peau, les gonades et même la rétine de l'œil. Sa diminution, due à l'âge, est aussi importante que celle de la DHEA: elle est à son niveau le plus élevé entre 16-17 ans. À 75 ans, notre organisme fabrique généralement 60 % moins de pregnénolone qu'à 35 ans.
La pregnénolone est le précurseur de toutes les hormones stéroïdes. Elle se convertit directement en DHEA (qui se convertit en testostérone et œstrogènes) et/ou en progestérone (convertie en œstrogènes, cortisol et aldostérone). Elle possède des effets indirects par l'intermédiaire de ces hormones stéroïdes : elle permet l'initialisation du processus de stockage de la mémoire et la production de l'énergie cellulaire par la stimulation de l'activité de la cyclase adénylate et par l'activation et la régulation d'enzymes cruciales ; elle est utile également à la détermination de l'encodage des souvenirs par les neurones, grâce à la régulation du flux séquentiel des ions calciques à travers la membrane cellulaire ; enfin, elle permet la modulation des réactions chimiques telles que les liaisons protéine-calcium, l'activation des gènes, le renouvellement des protéines et les réactions enzymatiques pour le stockage et la récupération de la mémoire.
Somatropine naturelle
En plus de développer le physique, elle augmente la libido, agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue.
Cette somatropine naturelle est aussi très utilisée pour lutter contre le stress et l’anxiété.
La somatropine naturelle permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et toujours pour ses vertus contre le vieillissement.
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Le manque de sommeil : les dangers auxquels on s’expose
- Par vogot
- Le 21/12/2014
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Une bonne nuit de sommeil est très importante, car elle permet à votre corps de se recharger en énergie après une journée de stress.
Outre cela, dormir est indispensable à la croissance, car c’est à ce moment-là que l’hormone de croissance est activée.
Le sommeil permet à nos fonctions et organes vitaux de se régénérer !
Hélas, la plupart néglige le rôle prépondérant que joue le sommeil, et préfèrent rester éveillés à chatter ou devant la télé.
Malheureusement, le manque de sommeil engendre de nombreuses séquelles, il est donc impérieux d’écouter son corps et le reposer quand celui-ci le réclame.
Lorsque nous ne dormons pas assez, nous empêchons notre corps de se reposer, et entravons la régénération de nos organes vitaux.
Assurément, le manque de sommeil pourrait avoir des conséquences très graves, et plusieurs recherches scientifiques en sont une preuve. Voici une liste de maladies que le manque de sommeil peut provoquer !
PROBLÈMES DE MÉMOIRE
Le sommeil influence l’activité du lobe temporal où se situe l’hippocampe, lieu de la mémoire. Le sommeil contribut à la consolidation de nouveaux apprentissages. Pendant que vous dormez, les informations enregistrées durant la journée sont rejouées, ce qui permet leurs ancrages dans le temps.
Dans des conditions de privation de sommeil, vos capacités se voient donc altérées à ce niveau et les conséquences en sont parfois graves.Nous le savons, dormir est essentiel à notre organisme. Mais dormir suffisamment l’est aussi, et ce sommeil que l’on néglige pour différentes raisons n’est pas sans effets.
Pourtant, combien de nous ne s’accordent même pas un minimum de 7 heures de repos par nuit ?
PLUS ÉMOTIF
Le centre des émotions du cerveau surréagit aux expériences négatives lorsqu’on manque de sommeil. La désactivation du lobe préfrontal, une région qui intervient habituellement dans le contrôle des émotions, explique cette réponse accrue. Le sommeil restaure les circuits des émotions et prépare ainsi aux défis du lendemain et aux interactions sociales.
Le manque de sommeil fracture les mécanismes cérébraux qui régulent des aspects clés de la santé mentale. En extrapolant, le pas à faire pour sombrer dans la dépression est parfois bien court. Il ne faut pas le négliger.
AUGMENTATION DES RISQUES D’ATTRAPER DIVERS VIRUS
Le temps et la qualité du sommeil sont très importants. Durant cette période, le cerveau sécrète des hormones qui aident le système immunitaire à lutter contre les infections bactériennes et virales. Une seule nuit blanche suffit à troubler notre système immunitaire. Imaginez alors les effets de nuits écourtées cumulatives.
Après une nuit de sommeil perdue, l'organisme réagit en mobilisant ses cellules immunitaires, comme il le ferait s'il était soumis à un stress physique. On devient alors plus vulnérable à diverses infections, comme le rhume ou la grippe par exemple.
L’APPARENCE ET L’HUMEUR SE DÉTÉRIORENT
Le fait de ne pas dormir suffisamment entraîne aussi des conséquences sur notre apparence physique et notre humeur. D’une part, on a l’air épuisé, des cernes apparaissent sous nos yeux, même la couleur de notre peau change, adoptant tout à coup une teinte verdâtre ou grisâtre peu attirante. Du côté de l’humeur ce n’est guère mieux… On devient irritable et impatient.
Rien de bien agréable pour notre entourage, ou lorsqu’on souhaite faire de nouvelles rencontres. Prenez-en bien note !
ELEVATION DU RISQUE DE SOUFFRIR DE SURPOIDS
Le manque de sommeil ouvre l’appétit et nous incite à manger plus de nourriture calorique. Cela s’explique par le fonctionnement du cerveau. Privées de sommeil, des perturbations au niveau de la satiété sont visibles dans le cortex cérébral, de même qu’une forte stimulation des zones associées aux envies irrésistibles.
Vous avez alors tendance à vous rabattre sur de la nourriture calorique et rapide à préparer, d’où le risque réel de finir par souffrir de surpoids, voir d’obésité, si on ne rétablit pas la situation.
AUGMENTATION DU RISQUE D’AVOIR UN ACCIDENT
Lorsque vous êtes privé(e)s d’une quantité suffisante de sommeil, votre vigilance et votre attention diminuent. Votre temps de réaction s’allonge, augmentant les risques d’accident. De plus, ce manque de sommeil perturbe aussi votre motricité. Vos réflexes s’affaiblissent, affectant la rapidité et la précision de vos gestes. Vous vous exposez alors à toutes sortes de mésaventures, comme une vilaine chute, un accident de voiture ou un accident de travail.
MOINS DE SPERMATOZOÏDES
Une autre conséquence peu agréable du manque de sommeil est la diminution de la qualité du sperme. Les hommes qui disent avoir des problèmes de sommeil ont un sperme dont la concentration en spermatozoïdes est 29% moins importante. Ces hommes ont aussi plus de chances d’avoir des spermatozoïdes dits « morphologiquement anormaux », en comparaison avec des hommes dont le sommeil n’est pas troublé.
Les femmes ne sont pas à l’abri non plus, car le fait de ne pas dormir suffisamment a un impact sur la régulation de l’ovulation.
AUGMENTATION DU RISQUE DE MALADIES CARDIOVASCULAIRES
Le manque de sommeil a plus d’incidence sur les maladies cardiovasculaires que tous les autres phénomènes réunis. En effet, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de subir ou de succomber à une maladie cardiaque et de 15% pour un AVC. Le fait de dormir sept heures par nuit en moyenne est le moyen le plus sûr pour lutter sur le long terme contre les maladies cardiovasculaires.
AUGMENTATION DU RISQUE DE SOUFFRIR DE DIABÈTE
La carence de sommeil favorise l’apparition du diabète ou l’aggravation des symptômes chez les personnes déjà atteintes. Le phénomène qui se produit alors consiste à une dérégulation du métabolisme glucidique (baisse de 50% de l’action de l’insuline et baisse de 30% de la quantité d’insuline produite). Le sommeil est donc impératif pour réguler ce type de fonctions métaboliques.
PERTE DE MASSE CÉRÉBRALE
La privation de sommeil entraîne aussi la perte de masse cérébrale. Après avoir passé une mauvaise nuit, des signes de perte de masse cérébrale sont détectés grâce à la mesure dans les niveaux sanguins de deux molécules qui augmentent habituellement après une lésion cérébrale.
Ce phénomène se produit normalement lorsqu’on gagne en âge. Mais lorsque vous négligez votre sommeil, vous propulsez alors vos facultés intellectuelles vers un vieillissement prématuré.
ELEVATION DES RISQUES DE CONTRACTER CERTAINS CANCERS
Le manque de sommeil intervient directement comme cause du cancer colorectal. Ne pas négliger le rôle du manque de sommeil dans le cancer du sein, qui peut parfois même être très virulent. Une autre excellente raison de se montrer raisonnable et de s’accorder des nuits de sommeil de qualité !
HYPERTENSION
Toutes les nuits, votre pression sanguine retombe. Lorsque vous manquez de sommeil, vous empêchez ce phénomène naturel et vous favorisez du même coup les risques d’hypertension. Et cette hypertension peut alors endommager différents organes comme le cœur, le cerveau, les reins, les vaisseaux sanguins et les yeux, qui y sont particulièrement vulnérables.
ANXIÉTÉ ET STRESS
La privation de sommeil amplifit de façon significative l’activité d’anticipation dans l’amygdale, une partie du cerveau associé à la réponse aux expériences négatives et désagréables. L’anticipation en soi est un mécanisme cérébral fondamental qui sert à nous préparer à des situations de danger, mais lorsqu’elle est exacerbée par le manque de sommeil, elle se transforme en hyperréactivité, en stress, voire en anxiété sévère pouvant entraîner toutes sortes de problèmes de santé.
MOINS PRODUCTIF
Le manque de sommeil coûte financièrement aux entreprises en affectant directement la productivité des travailleurs.
Certaines entreprises commencent à investir même dans la création de lieux "cocooning" afin d'y faire des siestes ou des massages bien-être et s'y reposer afin de réguler le taux de mélatonine, l’hormone responsable du sommeil dans l’organisme !
Mais ce n’est pas tout. En situation de carence de sommeil, vous ne serez pas seulement moins productifs, mais aussi moins créatifs. Cela s’explique par le fait que le manque de sommeil affecte le cortex préfrontal du cerveau, soit la région contrôlant l’innovation et la créativité.
TAUX DE MORTALITÉ PLUS ÉLEVÉ
Après avoir pris conscience de ces risques, il est presque inutile de le préciser, mais le manque de sommeil fait augmenter dangereusement le taux de mortalité. Je souligne que vous dormez de moins en moins, et trop peu par rapport à vos besoins. Depuis les 50 dernières années, vous avez perdu près d’une heure trente de sommeil par nuit. N’oubliez pas que le sommeil est plaisant et bénéfique, il ne faut surtout pas en priver votre organisme, c’est une question de survie !
Lien utile: Vita Somn