gluten
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Blé moderne et alimentation, attention danger
- Par vogot
- Le 09/02/2021
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Supprimer la consommation de blé moderne?!?!
Paracelse, médecin et alchimiste suisse du XVI siècle, disait, en son temps «Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison»
A son époque, les aliments étaient sains. Il n'existait pas, encore, de produits phytosanitaires, ni de laboratoires et encore moins d'instituts de recherches agro-alimentaires.
Si aucun aliment n’est mauvais en soi et que son abus est néfaste à notre santé, malgré tout, je vais vous expliquer pourquoi il est important pour votre santé de limiter, voir de supprimer définitivement, la consommation du blé moderne, je dis bien, supprimer!
Évidemment, les grincheux vous diront que le gluten est essentiel dans votre alimentation, qu'il a des propriétés, des bienfaits, etc, etc...
Le gluten, qu'est-ce?
Dans les articles Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe, GLUTEN, 14 signes cachés, je décrivais ce que représentait, actuellement le blé. Il comporte un certain nombre de constituants dont le fameux gluten. Gliadine, alpha-gliadine, zénine, aveline, panicine, sécaline, prolamine sont en quelques sortes des sous unités du gluten et ce sont elles qui sont souvent la cause d’allergies ou d’intolérance au gluten. Le raffinage des céréales accentue encore les réactions allergiques. On trouve du gluten dans un certain nombre de céréales, le blé, l’épeautre, le seigle, l’avoine, l’orge et le kamut. On trouve également du gluten dans de nombreux additifs alimentaires. Il est beaucoup trop présent dans la ration quotidienne de la plupart des consommateurs.
Le latin afin de mieux cerner
Le mot gluten signifie en latin «colle, glu ou encore gomme». C’est en effet une matière collante qui est utile dans la panification du pain, c’est elle qui le fait gonfler, qui lui donne de la consistance et qui lui confère son élasticité. Il se trouve que du gluten est souvent rajouté à la farine pour faciliter le travail du boulanger. Qui n’a pas fabriqué de la colle maison avec de la farine lorsqu’il était petit … Les importations de gluten en France ont augmenté de façon vertigineuse en un temps record.
Pourquoi devient-on sensible au blé moderne?
Pour des questions de rendement, le génome du blé a été modifié depuis quelques dizaines d’années, à l’aide de manipulations génétiques. Résultat, le blé d’aujourd’hui comprend 42 chromosomes, contre 14 à l’origine. C’est-à-dire que le patrimoine génétique du blé a été multiplié par trois de façon totalement artificielle. Je vous laisse imaginer ce que cela aurait comme conséquence sur l’homme si on procédait à de telles manipulations quand on voit déjà ce qu’il se passe quand il y a un chromosome en plus …
Quelles sont les conséquences sur la santé?
Le blé a été tellement transformé que notre organisme ne le reconnaît plus et devient donc allergisant ou intolérant. On imagine, aisément, les répercussions que cette substance collante peut avoir sur notre muqueuse intestinale, lorsqu’elle est absorbée de façon massive.
Vous trouverez de surcroît du gluten partout dans l’alimentation. Il provoque l’encrassement de l’organisme, on dit qu’il est muco-producteur, c’est-à-dire qu’il favorise les glaires, la toux grasse ou encore l‘acné, autrement dit "les colles", mot cher aux naturopathes. Par ailleurs, cela entraîne aussi une digestion plus difficile et donc une baisse d’énergie et des ballonnements.
En période de virus, est-ce réellement un plus pour votre organisme? J'en doute fortement.
Nos ancêtres n’étaient donc pas concernés, comme nous le sommes, par toutes ces maladies qui ont comme origine un intestin irritable ou poreux.
En revanche aujourd’hui l’abus de gluten favorise grandement les maladies inflammatoires qui prennent naissance à cause d’une hyper-perméabilité intestinale. On peut citer bien sûr les maladies digestives comme le côlon irritable, la maladie de Crohn, la candidose mais aussi l’eczéma, l’acné, le psoriasis, l’arthrose, l’autisme, la spondylarthrite ankylosante ou encore la fibromyalgie…
Et le cerveau dans tout ça …
Cela n’est plus un secret pour personne. Le cerveau et les intestins sont reliés par le nerf vague, ensemble de connexions neuronales qui sert de moyen de communication entre ces deux organes. Environ 80 % des informations vont dans le sens ascendant c’est-à-dire des intestins vers le cerveau. On peut donc en déduire que si les intestins sont englués par trop de gluten, le cerveau le sera aussi.
Quelle est donc la bonne attitude
Face aux nombreuses répercussions sur la santé, encore une fois retrouvons du bon sens. Si on consomme du gluten de temps en temps, l’organisme saura gérer tant bien que mal, sauf si bien sûr on est intolérant (maladie cœliaque).
En revanche si au quotidien nous absorbons du gluten en masse, l’inflammation pointera son nez avec son cortège d’ennuis. Cuisiner soi-même des produits frais est un préalable incontournable pour éviter les nombreux additifs à base de gluten.
Préférer des céréales complètes et variez avec les céréales ou pseudo-céréales sans gluten. Sarrasin, fonio, amarante, quinoa, sorgho, riz complet, tapioca sauront régaler vos papilles par leurs saveurs variées.
Par ailleurs ces céréales sont en général riches en acides aminés essentiels, en fibres et en minéraux. Vous pouvez les trouver sous forme de farine, semoule, graines et parfois pâtes. Le petit épeautre qui ne contient que 12 à 14 % d’alphagliadine est une céréale que je conseille sous certaines conditions car elle est assez proche en goût du blé et n’a pas été mutée, elle est souvent très bien tolérée.
Si pour le moment, vous ne pouvez vous en passer, il est essentiel de consommer du pain au levain. La fabrication au levain est ancestrale, elle est plus longue qu’avec de la levure et permet donc aux levures et aux bactéries de prendre le temps de digérer une partie du gluten contenu dans la farine, même si ce n'est pas la panacée.
Une dernière précaution
Je vous conseille de bien lire les étiquettes, de nombreux produits dits «sans gluten» sont constitués de farines de riz blanc et de maïs.
Ces deux céréales ont un index glycémique élevé et entraînent une absorption rapide du sucre dans le sang. Le sucre contenu dans ces aliments est donc rapidement assimilable et favorise à terme les mêmes problèmes de santé.
Pour les gourmands
Voici quelques recettes que j'ai perfectionnées et que j'utilise.
Pour la petite info, je fabrique moi-même les farines avec un moulin à café.
Cookies au chocolat sans gluten, ni lactose.
Pain brioché sans gluten, ni lactose.
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Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe
- Par vogot
- Le 05/03/2018
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Rappel: Qu'est-ce que le gluten ?
Le gluten est un ensemble de protéines que l'on retrouve dans les grains de nombreuses céréales (blé, seigle, orge, etc.). Les protéines constituant le gluten permettent de stocker des oligo-éléments ou des acides aminés nécessaires au développement de la jeune pousse.
Le gluten est principalement constitué de deux protéines : la prolamine et la gluténine. Ce sont ces protéines, insolubles dans l'eau, qui donnent à la farine des propriétés visco-élastiques, exploitées dans le domaine agroalimentaire pour donner une certaine structure aux produits.
L’histoire se répète. Comme la maladie cœliaque et la fibromyalgie en leur temps, la sensibilité au gluten (SGNC) suscite les railleries d’une partie des professionnels de santé, intimement convaincus qu’il s’agit d’une hystérie collective. Pour eux, si des centaines de milliers de personnes se privent de gluten, c’est pour l’effet de mode et rien d’autre. Et si « ces malades imaginaires » paraissent soulagés après avoir réduit leur consommation de gluten, ça résulte forcément d’un effet placebo.
Vous connaissez forcément ce discours d'un autre temps ? Vous en avez fait l’expérience ? Sachez qu’il ne durera plus très longtemps. Des chercheurs ont avancé une explication plausible du phénomène et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a rien de fictif. Accrochez-vous, les mécanismes en jeu sont parfois complexes.
La sensibilité au gluten, (très) prochainement reconnue par la communauté scientifique ?
Comme pour la maladie cœliaque, les personnes qui se disent « sensibles au gluten » se plaignent de symptômes après l’ingestion d’aliments contenant du gluten. C’est une combinaison des symptômes de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.), incluant des douleurs abdominales, des ballonnements, des désordres intestinaux (diarrhée ou constipation) et des manifestations systémiques comme des maux de tête, de la fatigue ou des douleurs musculaires.
Mais contrairement à la maladie cœliaque, on ne retrouve chez eux ni dégradation de la paroi intestinale ni anticorps dirigés contre les molécules de gluten. Faut-il en conclure pour autant que la maladie n’existe pas ?
C’est un débat qui passionne au sein de la communauté scientifique. Et tandis que certains chercheurs préfèrent vérifier si les bienfaits d’une cure sans gluten ne sont pas liés à un effet placebo, d’autres tentent d’avancer sur les mécanismes potentiels.
Une équipe de scientifiques vient justement de formuler une explication du phénomène qui va faire parler.
D’après eux, la sensibilité au gluten non-cœliaque qui touche plus de 15 % de la population serait la conséquence de deux mécanismes combinés.
1) Un déséquilibre du microbiote intestinal
Depuis quelques années, on se rend compte avec stupéfaction que le microbiote intestinal (anciennement "Flore intestinale"), c’est-à-dire l’ensemble des bactéries qui vivent en harmonie avec notre organisme, joue un rôle bien plus important sur notre santé qu’on le croyait.
Dans l’intestin, par exemple, on s’est aperçu que des bactéries produisaient des acides gras à chaîne courte (AGCC), et notamment du butyrate, un nutriment qui agit sur la croissance et le renouvellement des cellules de la muqueuse colique. Sans ce précieux nutriment, les cellules du colon dépérissent et ne produisent plus suffisamment de mucus, cette couche protectrice qui constitue une barrière physique contre les micro-organismes et les substances nocives. En hiver ce mucus se refroidissant à cause des températures extérieures, devient moins performant et entre dans une phase qui crée le lit des maladies comme rhume, gastro-entérites, ...
C’est ce qui arrive vraisemblablement aux personnes dites « sensibles au gluten ». Il semble que chez elles, les bactéries productrices de butyrate (qui appartiennent généralement au phylum Firmicutes) soient en difficulté et ne parviennent pas à maintenir des taux de butyrate adéquats. Soit parce qu’ils sont en nombre insuffisant, soit en raison d’une défaillance de leurs alliés, les bactéries du genre Bifidobacteria. Celles-ci leur procurent de l’acétate et du lactate qu’elles convertissent ensuite en butyrate. Si ces bifidobactéries deviennent rares, les producteurs de butyrate le seront aussi, l’harmonie est précaire.La pénurie de butyrate et de mucus qui en résulte favorise le contact entre les cellules intestinales et les antigènes microbiens. Et surtout, elle dérègle l’un des mécanismes fondamentaux de la barrière intestinale : la translocation bactérienne. Il s’agit du passage de bactéries d’origine digestive à travers la barrière de la muqueuse intestinale vers les ganglions mésentériques, le sang et les organes à distance.
En temps normal, ce passage est rendu impossible par plusieurs mécanismes, comme la phosphatase alcaline intestinale (PAI), une enzyme qui empêche l’adhésion des bactéries pathogènes aux cellules intestinales. Mais le butyrate est justement un inducteur de l’expression de la PAI : lorsqu’il diminue, il entraîne l’activité de la PAI dans sa chute et met en branle la perméabilité de la barrière intestinale.
2) Une alimentation riche en gluten et en ATIs
Cela fait quelques temps que les chercheurs soupçonnent l’implication d’autres protéines que le gluten (mais présents dans les mêmes aliments) dans la sensibilité au gluten non cœliaque : les inhibiteurs de l’amylase-trypsine (ATIs).
Ce sont des composants protéiques qui protègent les plantes des parasites et des nuisibles en inhibant les enzymes digestives et qui, par conséquent, résistent également à la dégradation protéolytique de l’homme. Autrement dit, comme la gliadine et la gluténine (qui forment le gluten), ces composés ont une digestibilité très faible et restent pratiquement intacts dans la lumière de l’intestin.
Et le vrai problème, c’est que ces composés prennent une place de plus en plus importante dans notre alimentation : en sélectionnant des variétés de céréales toujours plus résistantes aux nuisibles, l’homme a augmenté artificiellement leur teneur en ATIs. Quand on mange des aliments riches en gluten comme du pain ou des pâtes, on avale donc également des ATIs.
En situation normale, l’afflux de ces substances assez inhabituelles pour l’homme ne présente pas de danger pour les cellules intestinales, protégées par le mucus et par des mécanismes détoxifiants complexes. Mais en cas de déséquilibre du microbiote, ces boucliers volent en éclat et permettent aux APIs d’approcher la muqueuse en toute impunité.
Là, on les soupçonne fortement de se lier à des récepteurs situés sur les membranes des entérocytes, les récepteurs TLR4 qui sont normalement en charge de bloquer des molécules toxiques ou appartenant à des bactéries pathogènes. C’est cette fixation qui provoquerait une inflammation intestinale, avec libération de cytokines (IL-1β et TNFα), mais aussi une hausse de la perméabilité intestinale.
Et ce n’est pas tout puisqu’une fois passées de l’autre côté, au-delà de la barrière intestinale, elles ont tendance à se lier aux mêmes récepteurs présents sur les autres cellules et à amplifier les réponses inflammatoires déjà initiées ailleurs dans l’organisme. Voilà qui expliquerait les symptômes extra-intestinaux (comme la fatigue, les douleurs ou les troubles de l’humeur) et la rapidité avec laquelle ils suivent l’ingestion d’aliments riches en gluten et en ATIs.
Si rien n’est fait, c’est un cercle vicieux qui s’installe puisque l’inflammation chronique contribue à rendre inefficace la phosphatase alcaline intestinale (PAI), ce qui favorise la multiplication des bactéries pathogènes dans l’intestin.
3) La solution efficace et pérenne
La bonne nouvelle c’est que si cette hypothèse avancée par les chercheurs est exacte, la sensibilité au gluten non-cœliaque (qu’on pourrait plutôt appeler la « sensibilité au gluten et aux ATIs induite par dysbiose ») se guérit. Elle n’aurait pas de causes génétiques contrairement à la maladie cœliaque.
Pour s’en débarrasser, il faudrait donc favoriser un retour à l’équilibre du microbiote intestinal. Voici les conseils qui découlent des conclusions des chercheurs et qui permettraient de guérir la « sensibilité au gluten » :
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Restaurer les niveaux adéquats de butyrate, soit de manière directe, soit de manière indirecte en se supplémentant avec des concentrés riches en bifidobactéries qui en favorisent la production.
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Augmenter sa consommation de fibres alimentaires qui sont indispensables au développement des bactéries productrices de butyrate (ou bien choisir des suppléments naturels concentrés en fibres).
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Eviter les aliments riches en gluten et en ATIs, le temps de retrouver un meilleur équilibre de la flore intestinale, ou favoriser leur digestion en se supplémentant avec des enzymes capables de dégrader les protéines du blé ou d'en atténuer leur effet (comme ceux inclus dans le Wplants).
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Eviter les produits transformés « sans gluten » qui, selon une étude publiée dans le Journal of Human Nutrition and Dietetics, sont plus gras, plus sucrés, plus salés et moins riches en fibres que leurs équivalents traditionnels !
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Rompre avec les régimes riches en gras (saturés et trans) et en protéines animales qui augmentent les sels biliaires, favorisent le développement des bactéries pathogènes et accentuent la translocation intestinale.
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L'anti-inflammatoire naturel qui soulage efficacement les douleurs articulaires
- Par vogot
- Le 06/10/2017
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Les traités de médecine ayurvédique accordent une large place à la résine de boswellia qui est utilisée seule (sous le nom de Salai guggul) ou en complexe associée à d’autres plantes indiennes. Les praticiens la recommandent pour le traitement des douleurs rhumatismales, de l’inflammation du tube digestif et des voies respiratoires. En usage externe, le Salai guggul est prescrit pour les problèmes d’acné, les infections fongiques et les furoncles. On utilise également les fumigations à base de cette résine pour purifier les vêtements, les maisons et les cheveux.
Le boswellia serrata est utilisé dans diverses préparations en cosmétologie et en phytothérapie. Seul ou associé à d'autres plantes, il permet de soulager certains symptômes. À titre individuel, il est surtout utilisé pour ses propriétés anti-inflammatoires.
Je vais vous faire découvrir les propriétés du boswellia ainsi que les précautions d'emploi à observer avant utilisation.
Boswellia serrata : propriétés
Le boswellia ou boswellie est riche en acide boswellique. Grâce à ses principes actifs, le boswellia serrata se révèle un excellent anti-inflammatoire. Ainsi, il est utilisé depuis longtemps en médecine ayurvédique, mais aussi en phytothérapie pour soulager les douleurs dues :
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aux rhumatismes ;
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à l'arthrite ;
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à la polyarthrite rhumatoïde ;
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à l'arthrose ;
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à certaines pathologies des voies respiratoires telles que l'asthme ;
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aux maladies inflammatoires intestinales comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif, ou la maladie cœliaque due à l'intolérance au gluten.
Le pouvoir anti-inflammatoire du boswellia serrata est réputé pour être plus important que celui des AINS (Anti-inflammatoires non stéroïdiens) chimiques.
Mais le boswellia est aussi reconnu pour son action sur :
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le diabète ;
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les maladies cardiovasculaires ;
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la dysenterie ;
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les troubles neurologiques.
Pour amplifier l'action du boswellia, n'hésitez pas à l'associer à la curcumine présente dans le curcuma.
Bon à savoir : des recherches scientifiques sont menées sur les propriétés anticancéreuses du boswellia et sur les effets de l'acide boswellique en cas de chimiothérapie.
Boswellia serrata : effets secondaires et précautions d'emploi
Attention : la résine de Boswellia est à proscrire chez la femme enceinte, car elle peut entraîner un avortement spontané.
En dehors d'un état de grossesse qui interdit l'usage du Boswellia serrata, quelques effets secondaires ont pu être constatés sur des cas isolés. Il peut s'agir :
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d'une légère allergie cutanée ;
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d'un malaise gastro-intestinal sans gravité.
À ce jour, il n'a pas été relevé de risques d'interactions avec des suppléments alimentaires ou d'autres produits de phytothérapie. De même, aucune contre-indication n'est pour l'heure reconnue, en dehors des risques d'avortement spontané.
En aucun cas le boswellia serrata, comme toute plante médicinale d'ailleurs, ne doit être utilisé en remplacement d'un traitement médicamenteux prescrit par un professionnel de la santé, sauf avis contraire.
Au moindre doute, il est vivement recommandé de demander conseil à votre thérapeute. Il est aussi très important de n'acheter que des produits à base de boswellia d'excellente qualité. L'idéal est de se procurer ce type de produit titré à 80 % en acide boswellique biologique, sous forme de gélules uniquement.
Bon à savoir : certaines préparations cosmétiques, ainsi que des pommades analgésiques peuvent contenir des extraits de boswellia.
Les personnes ayant déjà constaté une réaction gastro-intestinale ou cutanée suite à une prise de boswellia doivent demander conseil à leur thérapeute.
Soulager les douleurs articulaires
De plus en plus fréquentes avec l’âge, les douleurs articulaires affectent le quotidien de nombreuses personnes à travers le monde.
Heureusement, plusieurs groupes de recherche travaillent sur le sujet pour proposer des remèdes efficaces contre ces douleurs. Parue en 2016 dans la revue European Journal of Biomedical and Pharmaceutical Sciences, une étude pourrait bien améliorer le confort articulaire de plusieurs milliers de personnes grâce à l’utilisation du Boswellia serrata.
Des effets positifs lors de douleurs articulaires aux genoux
L’étude a été menée sur huit semaines auprès de plusieurs adultes japonais, se plaignant de douleurs articulaires au genou. Les chercheurs ont comparé l’effet d’un traitement à base d’un extrait de la plante Boswellia serrata face à un traitement allopathique. Pour cela, ils ont utilisé différentes mesures standardisées.
Ces analyses permettent de suivre la douleur perçue par le sujet et d’évaluer l’efficacité du traitement. A l’issue de l’étude, le traitement à base de Boswellia serrata a révélé des scores positifs en comparaison au traitement médicamenteux. Cette plante médicinale pourrait ainsi être un atout non négligeable pour diminuer les douleurs articulaires au niveau des genoux.
L’action bénéfique du Boswellia serrata
Pour mieux comprendre l’action de cette plante médicinale, les chercheurs ont également mené d’autres analyses. Ils ont par exemple mesuré les taux en protéine C réactive et en acide hyaluronique dans le sérum des patients. En effet, les taux de ces molécules dans le sérum sont généralement plus élevées lors de douleurs articulaires. Cela s’explique notamment par la dégradation de l’acide hyaluronique qui est naturellement présent dans le fluide synovial pour protéger le cartilage articulaire. Sous l’action de l’enzyme hyaluronidase, l’acide hyaluronique est dégradée et se retrouve en plus grande quantité dans le sérum. De plus, l’acide hyaluronique ne peut plus jouer son rôle protecteur au niveau des articulations, d’où l’apparition de douleurs persistantes. Suite aux travaux des chercheurs, le Boswellia serrata lutte contre ce phénomène en limitant la dégradation d’acide hyaluronique au sein des articulations.
Le Boswellia est en quelque sorte un AINS naturel bien toléré. En réduisant l’inflammation, l’extrait de Boswellia réduit le gonflement, la douleur et la raideur lors de la mise en route matinale. Il est non seulement efficace au cours de l’arthrose quelle que soit sa localisation, mais aussi dans la polyarthrite rhumatoïde.
Dans un cas comme dans l’autre, il permet la réduction significative des médicaments allopathiques. Et dans un certain nombre de cas, il va jusqu’à les remplacer totalement, selon avis thérapeutique.
Cet effet est d’autant plus net que l’extrait de Boswellia est pris régulièrement, en tant que traitement de fond plutôt que comme traitement des crises.
Au niveau intestinal
Tout d’abord au cours des maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI). De toutes les utilisations du Boswellia Serrata, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.) ou intestin poreux devrait figurer en haut de liste avec la sphère respiratoire. Car son action anti-inflammatoire est très efficace mais surtout n’a pas les effets secondaires de certains AINS. Il est conseillé de faire une cure d’au moins 21 à 45 jours de boswellia avant d’y d’ajouter des probiotiques.
Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation du Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.
Asthme : 70 % de rémission
Puisque les leucotriènes interviennent spécifiquement dans la bronchoconstriction, des chercheurs ont eu l’idée d’étudier les propriétés du boswellia dans les pathologies respiratoirestelles que l’asthme. Au cours d’un essai clinique mené par l’équipe du Dr Gupta de la Faculté de médecine de Los Angeles, les chercheurs ont constaté une nette amélioration des symptômes de l’asthme chez les patients traités par le Boswellia serrata. Les trois quarts d’entre eux ont vu disparaître ce que l’on appelle « le ronchu », qui est le râle caractéristique de la difficulté à respirer lors d’une crise.
Le volume respiratoire s’est nettement amélioré, le nombre de crises s’est espacé dans le temps et leur intensité a diminué de façon significative. Après six semaines d’un traitement aux acides boswelliques, la rémission de l’asthme a été constatée pour 70 % des patients, dont aucun n’a reçu d’autre traitement médical.
Le Boswellia serrata recèle donc de multiples propriétés thérapeutiques encore trop mal exploitées aujourd’hui très utiles au quotidien.
Les Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La cause principale de cette maladie est le tabagisme. Au niveau respiratoire, la BPCO est caractérisée par une obstruction lente et progressive des voies aériennes et des poumons. Elle diminue la capacité respiratoire de façon souvent irréversible.
Il s'agit principalement de la bronchite chronique et de l'emphysème.
Le boswellia, diminue de façon sensible ces troubles, en apportant une amélioration au niveau de l’essoufflement et de la gène respiratoire, il peut être une aide non négligeable pour ces personnes. Néanmoins il sera nécessaire de prendre des doses continues à raison de 6 fois 300mg par jour.
INGRÉDIENTS :
Pour 3 gélules : 900 mg d'extrait sec de gomme-résine de boswellia (Boswellia serrata Roxb. ex Colebr.) titré à 80 % en acide boswellique (soit 720 mg).
CONSEILS D'UTILISATION :
3 gélules par jour à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment des repas.
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI :
Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.
Autant dire que cette plante médicinale pourrait rapidement devenir un allié précieux comme anti-inflammatoire et pour soulager les douleurs articulaires !