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Le réveil des sens

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  • Dérèglement de la thyroïde: stress et émotions fortes

    Comme je l'ai écrit dans les articles Solutions naturelles aux problèmes thyroïdiens, et La thyroïde en médecine traditionnelle chinoise, il est dit qu’un choc émotionnel peut être à la source de n’importe quelle maladie.

    Les troubles de la glande thyroïde, peuvent résulter d'une forte émotion due au stress.

    Les émotions, racine de la maladie

    Petit rappel: nos émotions ont un impact sur nos organes de manière ciblée :

    • les poumons sont liés à la tristesse,

    • le foie à la colère,

    • les reins à la peur,

    • l’estomac à l’inquiétude…

    Chez certaines personnes dont le corps est génétiquement prédisposé à réagir ainsi, le stress peut engendrer un désordre hormonal susceptible de modifier à la baisse leur système immunitaire et d’accélérer l’apparition d’un dérèglement thyroïdien, voire d’une maladie auto-immune.

    Les facteurs de stress les plus connus ayant un impact suffisamment forts pour impacter sur la thyroïde sont :

    • la perte d’un conjoint (décès ou divorce),

    • un licenciement,

    • des conflits familiaux,

    • un déménagement,

    • des problèmes professionnels,

    • des soucis financiers.

    A l’apparition de la maladie s’ajoute alors la peur de vivre avec… puis de vivre avec les troubles psychologiques qui y sont associés.

    En cas d’hyperthyroïdie, le futur patient peut présenter de l’anxiété, de la tension, de l’irritabilité, de la nervosité, de la dépression, de l’impatience, une sensibilité accrue au bruit ainsi que des troubles du sommeil (tout ou partie).

    En cas d’hypothyroïdie, il peut avoir le plus souvent des idées lentes ou confuses, un manque d’intérêt, une détérioration intellectuelle et/ou un processus mental ralenti (tout ou partie).

    Dans un cas comme dans l’autre, le stress est le chaînon qui entraîne le patient dans le cercle vicieux des thérapies allopathiques ne faisant qu’aggraver son état.

    Les thérapies contre le stress

    Si l’efficacité de la naturopathie n’est plus à démontrer pour la gestion des troubles liés à un dysfonctionnement de la thyroïde, elle ne l’est plus non plus en ce qui concerne le stress.

    Phytothérapie

    Les plantes du stress sont le romarin, l’extrait de pépin de pamplemousse, la rhodiola rosea.

    Aromathérapie

    Les huiles essentielles de petit grain bigaradier et de lavande aspic sont recommandées sur un coin de l’oreiller ou en brumisation.

    Sophrologie

    Elle permet d’aider le cerveau à lâcher le stress, à retrouver une certaine sérénité en induisant une “reprogrammation” de codes en place. Chaque séance doit être uniquement rédigée pour le malade en fonction des troubles qu’il présente et de ses attentes personnelles.

    Reiki

    Les soins Reiki (soins énergétiques) permettent du rétablir l’énergie dans les corps, de l’harmoniser. Ils génèrent une véritable relaxation dont l’effet est profond et immédiat.

    Pour en savoir davantage et surtout savoir ce qui vous est le plus adapté, n’hésitez pas à prendre contact avec votre naturopathe.

    Il ne remplacera en aucun cas une consultation avec votre médecin ou votre endocrinologue, mais il peut par son (ou ses) action(s) venir en complémentarité vous apporter la détente et le bien-être dont vous avez besoin pour vous sentir mieux, et vous aider pour renouveler votre stock de neurones fonctionnels et pour un rééquilibrage alimentaire par associations, qui est la base, le terrain favorable au réensemencement d'une thérapie redoutablement efficace.

    Impacter de manière positive sur le stress dans un dérèglement de la thyroïde, c’est faire le choix d’inverser la vapeur, de reprendre le contrôle de soi, de son corps, ne plus laisser l’émotionnel aux commandes.

  • Sérotonine: le neurotransmetteur du bonheur

    Découvrez la sérotonine, ou hormone du bonheur.

    Définition

    La sérotonine est un neurotransmetteur, c'est-à-dire une substance qui permet de transmettre l'influx nerveux entre les neurones. Elle joue un rôle important dans la régulation de l'humeur, de l'émotivité, de l'agressivité, des comportements alimentaires et sexuels ainsi que du sommeil.

    De ce fait, un lien existe entre la dépression et la quantité de sérotonine contenue dans les synapses. Les médicaments appelés inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine sont ainsi utilisés dans le traitement de la dépression. Mais ceux-ci masquent le plus souvent le problème majeur.

    Quel est son rôle ?

    La sérotonine a un rôle proche de celui des hormones. Elle agit sur le système nerveux central et induit différentes actions, notamment dans la régulation de certains comportements comme l'humeur ou l'émotivité.

    Elle a également une action sur le sommeil, les troubles sexuels, les anomalies du comportement alimentaire comme la boulimie, et l'agressivité. Les tendances suicidaires peuvent aussi être expliquées par une faible production de sérotonine. De même que la dépression. 

    Un faible taux de sérotonine provoque des problèmes digestifs

    Il est possible que vous n’ayez jamais entendu parler des péristases. Ce terme fait référence aux contractions qui se produisent dans votre tractus digestif et qui ont un but simple : transporter les aliments et les liquides que vous ingérez à travers votre système digestif.

    Lorsque vous connaissez une baisse de sérotonine, vos cellules produisent moins de calcium.

    Moins vous disposez de calcium, plus vos muscles digestifs se relâchent. Ils ne se contractent plus suffisamment et votre digestion peut vous paraître plus lente et plus lourde.

    Relation entre une baisse de sérotonine et l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.)

    Voici une donnée très intéressante dont je vous fais part : environ 95% de la sérotonine que vous produisez est stockée dans vos intestins. Une carence en sérotonine peut donc avoir un impact majeur sur le fonctionnement de ces organes si précieux pour votre organisme.

    • Il est fort probable que vous souffriez d’épisodes de constipation si vous subissez une baisse de sérotonine .

    • De plus, à cause de la détérioration musculaire du système digestif que j'ai pu évoquer précédemment, vous vous exposez à souffrir de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.).

    Si vous souffrez des troubles que je viens de décrire, demandez à votre thérapeute qu’il vous prescrive des analyses de sang pour voir si vos symptômes sont potentiellement en lien avec une baisse de sérotonine dans votre organisme.

    Un affaiblissement du système immunitaire

    Si vous vous sentez très fatigué en ce moment, que vous souffrez d’une faiblesse musculaire, d’une fatigue extrême, d’une mauvaise humeur constante, et que vous êtes en plus victime d’infections ou de rhumes fréquents, vous devez rapidement consulter votre professionnel de santé.

    Un faible taux de sérotonine peut fragiliser la réponse immunitaire de votre corps, qui ne vous protège alors plus aussi bien contre les maladies.

    Des altérations de l’horloge biologique

    Un taux bas de sérotonine peut totalement altérer votre rythme circadien. La plupart du temps, les personnes qui en souffrent peuvent avoir davantage envie de dormir le jour que la nuit.

    • Cependant, je dois aussi signaler que cette somnolence diurne peut aussi être la conséquence d’un état de dépression.

    • Les dépressions endogènes (qui prennent naissance à l'intérieur d'un corps, qui sont dues à une cause interne) peuvent également être causées par une baisse de sérotonine.

    Un goût prononcé pour les aliments salés

    Voici une information assez étonnante, que je vous dévoile: les personnes qui souffrent d’une carence en sérotonine dans leur organisme ont davantage besoin de sodium que les autres, voilà pourquoi elles sont très attirées par les aliments salés.

    Cependant, ce symptôme seul n’est pas suffisant pour une anamnèse immédiate d'un déficit en 5-HTP. Il doit être associé à d’autres processus comme une mauvaise humeur constante, de la fatigue, de troubles digestifs…

    Une dépression

    Une baisse de sérotonine peut provoquer une chute drastique de votre état d’esprit.

    • De fait, il existe une relation directe entre la sérotonine et le développement de la dépression.

    • Cette relation puise sa source dans la baisse du nombre de récepteurs capables de recevoir la sérotonine et, à l’inverse, dans l’augmentation du taux de tryptophane, un acide aminé qui permet de réguler la sérotonine.

    Parfois, le simple fait d’améliorer votre alimentation et de pratiquer un sport est suffisant pour améliorer votre état d’esprit, si la dépression ressentie est légère.

    Cependant, dans la majorité des cas, il est nécessaire d’avoir recours à des compléments alimentaires pour rétablir votre taux de sérotonine à un niveau normal.

    De l’anxiété

    Notre corps dispose environ de 14 récepteurs différents de la sérotonine, le 5-HT1A étant le récepteur le plus important.

    Si, à un moment donné de votre existence, ce récepteur expérimente des dysfonctionnements, vous allez devenir bien plus susceptibles, nerveux, préoccupés et anxieux.

    C’est un phénomène très curieux que vous devez prendre en compte. En effet, l’anxiété, tout comme la dépression, peuvent avoir des origines chimiques.

    La migraine

    La sérotonine joue un rôle clé dans le développement et l’apparition de migraines.

    L’origine de la plupart de ces céphalées incapacitantes sont à rechercher du côté d’une carence en tryptophane, le précurseur de la sérotonine, qui régule sa production.

    Des troubles de la mémoire

    Un manque d’attention, de la fatigue, des difficultés à vous concentrer sur certaines informations et à les retenir sont des troubles qui peuvent également être en lien avec la sérotonine.

    Ces symptômes sont fréquents chez les personnes qui souffrent de dépression. Pour autant, lorsque le patient touché consomme des compléments alimentaires adaptés, comme la rhodiola rosea ou OMÉGA3 - EPA+ils peuvent rapidement être résorbés.

    Vous avez pu constater que la sérotonine intervient dans un grand nombre de vos processus corporels. Les aspects que je viens de citer ne sont que la partie immergée de l’iceberg.

    Voilà pourquoi il est nécessaire, si vous souffrez d’un quelconque mal-être physique ou émotionnel, de consulter votre professionnel de santé.

    Un rééquilibrage alimentaire, des exercices physiques et la prise de compléments alimentaires adaptés peuvent rapidement vous rendre le bien-être que vous avez perdu.

    Alimentation et sérotonine

    Il serait utile pour vous de consulter un naturopathe pour déterminer la cause vos soucis. La mise en place progressive d’une bonne hygiène de vie devrait largement contribuer à l’amélioration de votre santé nerveuse et votre sommeil.

    D’abord, si vous dormez mal, voici les conseils de base. Pour bien dormir, le soir, il faudra éviter les gros repas tardifs et les excitants (café, thé noir, chocolat, sucre, coca-cola, alcool, tabac mais également télévision ou ordinateur dans la chambre).

    Sélectionner des aliments propices au sommeil du fait qu’ils contiennent du tryptophane, précurseur de la sérotonine : riz complet, produits laitiers, protéines de soja, œufs, poisson, légumineuses, chocolat, banane, amandes et noix de cajou, levure de bière, œufs, salade… Je rappelle que les aliments contenant des protéines sont à consommer au déjeuner (repas du midi) et les aliments amidonnés le soir.

    Dès que l’envie de dormir survient, ne pas lutter et se coucher immédiatement.

    En phytothérapie, les plantes du sommeil sont : passiflore, mélisse, tilleul, lavande, valériane

    En gemmothérapie, on retrouvera l’effet combiné de plusieurs plantes qui prennent en considération l’ensemble des nécessités pour favoriser la lutte contre l’insomnie.

    L’intérêt réside dans la complémentarité des teintures qui crée une synergie réelle et efficace.

    Vita Somn offre une action complète pour lutter contre l’insomnie en offrant un effet apaisant et de contrôle des émotions, un somnifère puissant et un effet contre le réveil nocturne.

    En effet:

    • L’Aubépine (Crataegus monogyna) est un régulateur cardiaque et émotionnel. La prise avant le coucher permet ainsi d’apaiser les poussées d’adrénaline qui empêche l’endormissement et font « fonctionner » le cerveau en boucle.

    • L’Escholtzia (Escholtzia californica) est un inhibiteur du système nerveux périphérique. Elle agit donc en douceur pour favoriser l’endormissement mais surtout pour éviter les réveils nocturnes.

    • La Valériane (Valeriana officinalis) est un inhibiteur du système nerveux central qui agit fortement pour favoriser l’endormissement par son action somnifère. Son action ne peut dépendre que de la dose qu’il faudra augmenter si nécessaire.

    En ce qui concerne les compléments alimentaires, vous pourrez prendre du 5-http, précurseur de la sérotonine, qu’on trouve notamment dans la plante Griffonia simplicifolia. Un complexe mélisse+valériane vous aidera à retrouver une nuit de sommeil calme et reposante. La mélatonine vous permettra de plonger plus rapidement dans les bras de Morphée.

    Je vous souhaite du plaisir, du bonheur et un sommeil réparateur ! A vous de jouer...

  • Affection de l'intestin émotif (A.I.E)

    Cette pathologie est un sujet qui me tient à coeur, ayant moi-même été confronté à cette affection. Après un rééquilibrage alimentaire adapté (rien que pour soi), accompagné d’une bonne hygiène de vie, les symptômes ont été réellement éradiqués.

    L'AIE aussi appelé syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle, est un problème de santé de plus en plus fréquent dans nos sociétés.

    Il se déclare généralement au tout début de l’âge adulte. Les femmes seraient généralement plus touchées que les hommes. Ce détail est trompeur, puisque les femmes ayant tendance à s’occuper davantage de leur santé,  consultent plus souvent en cas de problèmes.
    Ce sont autant d'affections qui peuvent perturber occasionnellement les activités professionnelles et domestiques des personnes atteintes dont la plupart souffrent en silence.

    Certaines ressentent de légers symptômes de temps à autre, souvent pendant une période de grand stress, alors que d’autres éprouvent douleurs, souffrance et embarras social des années durant.

    Longtemps perçu comme un trouble psychologique « tout est dans la tête », aujourd’hui nous savons qu’il s’agit d’un problème thérapeutique bien réel, dont on commence à peine à comprendre les causes. Car la vérité est qu’il n’y a pas de cause unique et bien définie à l'AIE.

    Problèmes fréquemment rencontrés

    • Douleur stomacale provoquée par des coliques, souvent en bas à gauche, souvent soulagée en laissant passer des gaz ou des selles

    • Sensation de ballonnement et de gaz, parfois accompagnée de gargouillements bruyants

    • Constipation

    • Diarrhée le matin, surtout au lever

    • Séquences de diarrhée et de constipation en alternance

    • Selles petites et dures accompagnées parfois de mucus.

    • Sensation d’évacuation incomplète après être allé à la selle

    Moins fréquents

    • Nausée, rôts, vomissement

    • Brûlure d’estomac

    • Douleur dorsale

    • Léthargie

    • Maux de tête

    • Troubles du sommeil

    • Incontinence

    REEQUILIBRAGE ALIMENTAIRE

    Un rééquilibrage alimentaire n’est pas considéré comme un traitement mais permet de limiter les symptômes (douleurs et inconforts), leur durée et leur fréquence, et d’améliorer la qualité de vie.

    L'AIE ne se manifeste pas de la même façon pour tout le monde. Chaque personne réagissant différemment aux aliments, il est nécessaire d’apprendre à reconnaître ceux qui conviennent et ceux qui occasionnent des problèmes digestifs.

    Qui plus est, certains aliments peuvent convenir lorsque l’on se sent bien, mais être moins bien tolérés en périodes de crise ou de stress. C’est pourquoi un aliment n’est pas nécessairement à éliminer radicalement de l’alimentation « à vie ». L’important c’est d’écouter votre corps.

    FIBRES SOLUBLES OU FIBRES INSOLUBLES ?

    Les fibres solubles sont dites « douces », car elles sont moins irritantes pour la paroi intestinale que les fibres insolubles. Les fibres solubles gonflent au contact de l’eau dans l’estomac, se transforment en une sorte de gel pendant la digestion et permettent aux selles de passer plus facilement dans l’intestin.

    METS EPICES

    Les mets épicés peuvent irriter l’intestin et causer des inconforts. Pour rehausser le goût de vos plats, remplacez les épices par des fines herbes : basilic, menthe, origan, thym, aneth, coriandre, persil… En plus, la menthe poivrée en feuilles peut soulager les crampes abdominales, elle favorise la détente des muscles intestinaux.

    ALIMENTS INDUSTRIELS

    L’intestin est déjà assez occupé avec les produits naturellement contenus dans les denrées qui constituent notre alimentation, sans que nous le surchargions de produits transformés, auxquels nous ne connaissons à peine les dégâts sur la santé. Il va s’agir de colorants, agents de conservation, pesticides, glutamate… compris dans la plupart des aliments transformés et industriels.

    SUCRES RAFFINES

    La consommation de sucres raffinés peut augmenter les inconforts digestifs tels que jus ou cocktail de fruits, pâte à pizza, pain blanc, pâtes blanche, miel, sirop d’érable, céréales de petit déjeuner, confiture, sorbet, chocolat, biscuits, gâteaux, tartes, crème, friandise…

    ALIMENTATION PAUVRE MODEFP

    MODEFP est un acronyme pour désigner un groupe de glucides à chaîne courte présents dans certains aliments qui, une fois ingérés, peuvent fermenter et créer ainsi des gaz et des ballonnements. Une alimentation pauvre en Modefp permet de réduire à la fois les douleurs, les ballonnements et les flatulences. 

    MODEFP

    Signification:

    • M : Monosaccharides (fructose en excès du glucose)

    • O : Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)

    • D: Disaccharides (lactose)

    • E: Et

    • F: Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)

    • P: Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

    Ces substances sont fermentés par les bactéries du côlon et provoquent les symptômes de ballonnements, de gaz et de douleurs abdominales.

    ALIMENTS RICHES EN MODEFP

    Les plus courants sont:

    • Fruits : pommes, avocats, mangues, cerises, pêches, poires, melons, jus de fruits et fruits secs.

    • Légumes : oignons, l’ail, le chou, le brocoli, les choux de Bruxelles, les asperges, artichauts, aubergines, champignons, chou-fleur.

    • Produits laitiers : lait, yaourts, fromages à pâte molle.

    • Légumineuses : pois chiches, haricots rouges, pinto, lima, mungo, lentilles, fèves de soya.

    • Céréales : blé ou seigle, en grande quantité (ex. : pain, craquelins, biscuits, couscous, pâtes alimentaires).

    • Autres : alcools et tout édulcorant qui se termine en -ol, le miel, l’agave.

    Et bien d’autres encore… Il s’agit d’une liste non-exhaustive.

    COMMENT CES ALIMENTS AFFECTENT NOS INTESTINS ?

    Une des raisons pour l’ensemble de ces différents types d’hydrates de carbone sont qu’elles sont irritantes, elles ne sont pas complètement digérés lorsqu’elles atteignent le gros intestin.

    Chimiquement, tout ce que vous mangez est décomposé par une ou plusieurs enzymes. La principale enzyme responsable de la digestion des glucides est l’amylase, qui est d’abord produit dans votre bouche lorsque vous mâchez, puis continue de travailler lors de son voyage à travers le système digestif. Ensuite, les cellules qui tapissent votre intestin peuvent les absorber et les distribuer à d’autres parties de votre corps. Le problème avec les MODEFP est que, contrairement aux autres glucides, ils ne sont pas complètement digérés dans l’intestin grêle.

    Selon le type spécifique d’hydrate de carbone, il peut s’agir d’une des deux raisons :

    Nous ne pouvons pas les décomposer. L’amylase est la principale enzyme responsable de la digestion de l’amidon, mais pas la seule. Certains MODEFP atteignent le gros intestin et n’ont pas eu les enzymes nécessaires pour digérer. Les gens qui réagissent au lactose (disaccharide « D ») ont un déficit de l’enzyme lactase, qui rompt le lactose en sucres simples. Tout le monde réagit au raffinose (un des oligosaccharides, le « O » dans MODEFP), parce que les humains n’ont pas l’enzyme pour les digérer complètement. Pour certains les symptômes seront mineurs, pour les plus sensibles se sera une grande douleur.

    Nous ne pouvons pas les absorber dans l’intestin grêle. Le fructose (le monosaccharide « M » de l’abréviation) n’a pas besoin d’être décomposé – c’est déjà un sucre simple. Mais le fructose peut encore causer des symptômes parce qu’il est difficile à absorber, de sorte qu’il reste dans l’intestin plutôt que de se transporter à travers la paroi intestinale dans le corps.

    Autre raison, la fermentation.

    Dans le gros intestin, la flore intestinale ne peut pas être plus heureuse que par l’obtention de ces hydrates de carbone – les glucides sont leur nourriture préférée. Malheureusement, les bactéries par les glucides font une fermentation sur les molécules de sucre (c’est pourquoi le F de MODEFP signifie fermentescibles).

    Dernier point mais non des moindres, pour laquelle les MODEFP peuvent causer des symptômes digestifs, c’est qu’ils attirent de l’eau dans l’intestin (techniquement, ceci est connu comme l’osmose). L’osmose peut provoquer à la fois ballonnements et diarrhée, car ils vont provoquer un gonflement de la paroi intestinale. Cela aggravera les problèmes déjà causés par la prolifération bactérienne.

    SENSIBLE AUX MODEFP, COMMENT LE SAVOIR ?

    Réduisez votre consommation de tous les aliments riches en MODEFP entre 4 et 8 semaines pour voir si cela améliore vos symptômes. Ce laps de temps devra être assez long pour voir si vous répondez à un rééquilibrage alimentaire faible en MODEFP. Ensuite, vous pouvez réintroduire les aliments un à la fois pour déterminer si vous êtes sensible à chacune des catégories de MODEFP, mais soyez vigilant à vos affections et démarrez doucement. Si vos douleurs réapparaissent, faites une pause et ne redémarrez que lorsque les symptômes ont été à nouveau réduit.

    MODEFP, un rééquilibrage alimentaire à la mode?

    L’approche alimentaire du MODEFP que j'ai est à un stade expérimental, les résultats sont prometteurs. 

    Est-ce que ça marche ?

    Oui en suivi thérapeutique naturopathique. Tout dépend si les MODEFP sont le souci à vos problèmes de santé. Car il y a d’autres aliments susceptibles de perturber votre système digestif. Notamment, le café, les aliments gras, les épices chaudes, la bière et les aliments riches en fibres, tels que le pain complet et de muesli, les fibres insolubles, ou encore d’autres familles alimentaires. Les associations alimentaires entre groupes d'aliments peuvent aussi influer cette pathologie.

    Mais aussi et surtout… votre hygiène de vie, selon vos émotions, votre stress, si sédentarité, ou carence… De nombreuses causent peuvent être le soucis à votre problème, et sans doute plusieurs à la fois.

    REPAS A HEURES FIXES

    Ne sautez pas de repas et n’attendez pas d’être affamés au risque de ressentir des spasmes intestinaux auxquels les symptômes sont plus exacerbés qu’à la normale. Et à l’inverse, évitez les repas qui sont trop copieux, d’avoir un « trop plein » après avoir mangé. Il est préférable de ne pas surcharger le système digestif. 5 petits repas par jour valent mieux que 3 gros repas.

    BOIRE BEAUCOUP D’EAU

    Six à huit verres d’eau par jour est le minimum dont nous ayons besoin pour préserver la santé et de préférence en dehors des repas. L’eau permet également de diminuer le risque de constipation.

    CAFEINE, THE, BOISSONS ENERGISANTES, ALCOOL…

    La caféine et la théine stimulent l’activité de l’intestin et peuvent causer des diarrhées ou des inconforts.

    Faites le test ! La plupart des personnes souffrant d'AIE ont noté qu’en buvant moins ou en en cessant ces boissons les symptômes s’estompaient. S’il y a une entorse, dans ce cas, ne jamais boire d’alcool l’estomac vide et à alterner avec de grands verres d’eau. Idem pour le café et le thé toujours à prendre en mangeant. Cela atténuera les effets.

    UNE MEILLEURE HYGIENE DE VIE

    TABAGISME

    La nicotine a un effet puissant sur le système nerveux et bien des gens qui souffrent d'AIE, trouvent que le fait de cesser de fumer aide à réduire leurs symptômes. Même si vous fumez peu, cela est nuisible.

    ESPRIT ZEN

    Il est impératif de changer de rythme, de s’offrir des pauses, de manger lentement, de mastiquer longuement chaque bouchée, de dormir profondément et suffisamment, d’alterner régulièrement les temps de travail et de repos, des temps pour le raisonnable et des temps pour le plaisir.

    RELAXATION

    Se détendre ne signifie pas ne rien faire. Aussi, si vous décidez de vous relaxer, faites-en un choix positif et ménagez-vous un moment pour demeurer seul et tranquille chaque jour. Prenez un temps déterminé rien que pour vous. Quoi que vous décidiez de faire de ce temps : un peu de méditation, de yoga, une randonnée à pied, rester assis paisiblement, prendre un bain, écouter de la musique. Ce temps vous appartiendra.

    LE MOMENT PRESENT

    Apprenez comment on se sent à vivre le moment présent. Même des tâches comme celle de vous laver peuvent être transformées en relaxation, si vous les accomplissez lentement, avec soin et attention. Quand vous vous brossez les dents, que vous prenez une douche ou un bain ou que vous allez à la selle, faites-le lentement ; concentrez-vous sur ce que vous faites et saisissez l’occasion de « connaître votre corps » et son fonctionnement. Vos muscles sont-ils détendus ? Comment est votre respiration ? etc.

    RESPIRATION

    A l’inspiration, notre diaphragme, muscle de la respiration, se contracte, descend et pousse les organes dans le ventre. A l’expiration, nos poumons se vident, le diaphragme se relâche et remonte. Le diaphragme est également le muscle des émotions. En le bloquant, nous empêchons nos émotions et notre stress de s’exprimer librement. Ils restent alors « prisonniers » de notre corps et s’expriment sous formes de tensions, de douleurs (boule dans la gorge, plexus bloqué, problèmes digestifs…). En activant notre respiration, nous libérons non seulement notre diaphragme mais également nos émotions et notre stress mal digérés.

    EXERCICE PHYSIQUE

    Notre corps a besoin d’exercice physique, autant que de boire et de manger. Sans un exercice adéquat, le métabolisme du corps ralentit. Nous prenons du poids, nos muscles s’affaissent, les toxines mettent plus de temps à quitter notre corps, puis apparaissent toutes sortes de symptômes.

  • Hypersensibilité

    On les dit à fleur de peau, empathiques, mais aussi créatifs et intuitifs. Outre-Atlantique, les hypersensibles agitent autant les pros du divan que les people.

    Le mot (ou plutôt l'acronyme HSP, "highly sensitive people") a fait son entrée dans le jargon anglo-saxon au tournant des années 2000, avec la publication du best-seller de la psychothérapeute américaine Elaine N. Aron (gourou des hypersensibles aux Etats-Unis), intitulé Ces gens qui ont peur d'avoir peur. Mieux comprendre l'hypersensibilité (éd. de l'Homme)Celle-ci affirme que près de 1 personne sur 5 est concernée par ce phénomène. 

    Sur la Toile, les forums de discussion et les self-tests (ces questionnaires qui aident à "s'autodiagnostiquer") essaiment. A l'évidence, on ne cherche plus à réprimer son hypersensibilité, on la revendique. Même les célébrités (Winona Ryder et Johnny Depp) brandissent l'appellation comme un étendard sur les plateaux télévisés. Mais à quoi la reconnaît- on ?

    Considérée comme une sensibilité extrême, ou excessive, elle conjugue plusieurs aspects de la personnalité, parfois contradictoires ( la vulnérabilité, l'acuité perceptive, la compassion, le doute, l'irritabilité, l'intuition, mais aussi l'impression d'être en hémorragie permanente, en proie à des cataclysmes émotionnels). 

    Tous hypersensibles?

    Ils naissent "HSP"

    Ce trait de caractère (car ce n'est pas une pathologie !) se constitue pendant la vie intra-utérine, se développe dès la naissance, et se manifeste de différentes façons chez les individus. Son degré d'intensité et son évolution, de l'enfance à l'âge adulte, dépendent en grande partie de l'environnement dans lequel la personne grandit.

    Son entourage a-t-il valorisé ou réprimé son hypersensibilité ? A-t-elle été confrontée à de lourdes épreuves (burn-out, deuil, guerre, etc.) ? Accepte-t-elle (ou non) sa "différence" ou tente-t-elle de la refouler ? Ces questions ont un impact direct sur la manière dont se manifeste cette nature à fleur de peau. 

    Ils sont à vif émotionnellement...

    Les hypersensibles ont la sensation d'être sur le fil en permanence. Colère, larmes, repli sur soi, agressivité... l'entourage peine à comprendre leurs réactions imprévisibles, étrangères à toute rationalité. Blessés par la critique, ils se sentent sans protection et peuvent ressasser à l'infini les mots qui les ont heurtés. En bref, ils gambergent à plein régime. "Ces pensées parasites sont comme une rumeur, un bruit incessant, qui draine une partie de leur énergie. Ça galope dans leur tête !

    Souffrent-ils d'un excès de narcissisme ? Non, plutôt d'une grande fragilité identitaire et d'une difficulté à cicatriser. Ils vivent donc les situations de crise plus intensément, ainsi que les moments heureux. Un paysage, un poème, un moment entre amis... Les plaisirs simples du quotidien les émerveillent. 

    ... et physiquement

    En effet, ils réagissent à de nombreux stimuli. Par exemple, l'étiquette d'un vêtement qui frotte contre la peau, la sirène d'une ambulance ou une forte luminosité peuvent vite leur devenir insupportables. Le corps est plus réceptif aux massages, aux caresses, mais aussi plus affecté par les allergies, les médicaments et la caféine. "Les hypersensibles ont une oreille fine. Un simple bruit urbain devient un vacarme qui les empêche de se concentrer. En entreprise, ils préfèrent travailler au calme dans des bureaux fermés plutôt que dans des open spaces. 

    Les HSP sont doués d'empathie

    Plus perméables à leur environnement, ils parviennent à cerner l'autre et à deviner ses intentions. Problème: Ils portent le poids du monde sur leurs épaules, en absorbant les émotions de leurs proches et en partageant leurs souffrances. Au bureau, cela se traduit par des élans de générosité envers leurs collègues. Plus attentionnés, ils sont toujours prêts à aider un nouveau venu, à accueillir un stagiaire. Ils n'agissent pas à dessein et manquent cruellement d'esprit de compétition. Cette profonde empathie pousse certains à s'orienter vers une carrière dans l'humanitaire. En revanche, elle peut aussi se retourner contre eux. Les hypersensibles sont des proies idéales pour les pervers narcissiques. Ces derniers détectent leurs failles, exploitent leur gentillesse et leur désir de perfection. 

    Ils ne peuvent pas se passer du regard des autres

    De l'enfance à l'âge adulte, le désir d'être aimé ne les quitte jamais. En quête d'harmonie, les hypersensibles abhorrent les conflits. Et font tout pour éviter les vagues. Trop de froideur ou même une simple indifférence les glaceraient et leur ôteraient le goût du travail et le désir de fournir un effort. Par ailleurs, ils ont peur de décevoir leur entourage, d'être rejetés, voire abandonnés. Ils dépendent de l'affection d'autrui (en amour et en amitié). Dès qu'ils ont le sentiment d'avoir blessé quelqu'un, d'avoir prononcé des mots qui dépassent leur pensée, ils sont immédiatement submergés par la culpabilité et peinent à "se décentrer". En bref, ils ont du mal à lâcher prise

    Ils sont "incurables" ou presque

    Inutile d'essayer de refouler l'hypersensibilité. Elle finira par refaire surface. Il ne faut ni dominer ni subir ses émotions: il faut d'abord s'autoriser à les vivre. La plus grave erreur serait de considérer l'hypersensibilité comme une pathologie qu'il faut soigner. Devenir humain est une conquête quotidienne. Et celle-ci passe par la fierté d'être sensible. En revanche, on peut apprendre à gérer certaines réactions, telles que le stress et l'anxiété. Pleine conscience, méditation, sport de combat... à chacun sa méthode de "toilette émotionnelle"! 

    Ils sont créatifs et intuitifs

    Les hypersensibles utiliseraient davantage l'hémisphère droit de leur cerveau que la moyenne. Résultat: ils ont un goût prononcé pour l'esthétique et la création. Peinture, musique, écriture... Certains en font leur métier, d'autres, un simple loisir. Ils sont aussi dotés d'une forte intuition. Celle-ci est parfois impossible à justifier devant leur entourage et finit par les isoler. Cette intuition résulte d'un nombre élevé de connexions cérébrales. Ajoutez-y un sens aigu de la logique, un besoin de cohérence, et vous obtiendrez l'état d'esprit d'un hypersensible. Imaginez un métro qui ne s'arrête qu'aux correspondances et non aux stations intermédiaires. Le chemin est parcouru beaucoup plus rapidement. Dans le cerveau, c'est pareil. Même dans des secteurs non artistiques, tels que la finance, les hypersensibles apprennent à utiliser leur intuition à bon escient. Certains patients ont toujours deux longueurs d'avance sur leurs concurrents en affaires ! C'est aussi une force. 

    Ils ne sont pas forcément introvertis

    Même si la timidité et la pudeur peuvent être des conséquences de l'hypersensibilité, une personne réservée n'est pas systématiquement hypersensible. 30% d'entre eux seraient même des extravertis. En quête de sensations fortes et versatiles, ils se lassent vite d'une activité, d'un emploi, voire de leur conjoint. Pour eux, la vraie audace n'est pas le saut à l'élastique, les sports extrêmes ou la vitesse. Ils préfèrent se lancer d'autres types de défis, moins sensationnalistes, tels que changer de vie, voyager dans des contrées reculées, rencontrer des personnes d'horizons différents... Ils se caractérisent aussi par une grande impatience, qui s'atténue plus ou moins pendant leur vie d'adulte. Combien d'amoureux amorçant à peine une histoire voudraient déjà une assurance de durée ?

    Ils se connaissent tout juste, sont encore dans le bonheur rare et précieux éprouvé lors d'une rencontre qui semble magique, et ils demandent aussitôt qu'on leur affirme que c'est pour la vie, comme s'il fallait verrouiller cette situation miraculeuse pour qu'elle dure éternellement.

    Le risque ? Que cet emballement décourage la meilleure des bonnes volontés, dans un couple, en amitié ou dans le monde du travail. 

    Ils cherchent un sens à leur vie

    Les hypersensibles s'interrogent souvent sur leur existence et sur la mort. Athées ou croyants, ils sont attirés ou fascinés par la spiritualité. Et se sentent profondément humanistes. Animés par une forte passion (qui leur sert de leitmotiv), ils refusent de mener une existence routinière, dénuée d'originalité, et mettent un point d'honneur à vivre des expériences enrichissantes. 

    Ils seraient de plus en plus nombreux

    Le nombre de personnes hypersensibles augmente. Cela peut s'expliquer par des facteurs socio-économiques et culturels. Nous sommes dans une société en crise, où la pression au travail et les obligations pèsent sur l'individu, sur le couple, et où l'on refuse de vieillir.

    Esseulé, en perte de repères, en proie aux doutes et fréquemment critiqué, l'homme est de plus en plus à vif. Mais l'hypothèse ne fait pas l'unanimité. La société a un impact sur l'évolution de l'hypersensibilité (un environnement plus violent peut accroître la vulnérabilité des individus), mais elle ne peut en "produire" davantage. Le débat est ouvert. 

    People hypersensibles

    • Alanis Morissette: La chanteuse canadienne  
    • Marion Cotillard
    • Scarlett Johansson
    • Maia Flore, lauréate du prix HSBC pour la photographie 2015



  • Alimentation et émotions

    Votre alimentation a un impact sur vos émotions !

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    Oui, bien entendu, vos aliments servent avant tout à vous nourrir mais en fonction de vos choix alimentaires, votre humeur risque d’en pâtir !

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    Votre alimentation joue sur votre humeur au quotidien !

    Vous êtes-vous déjà posé les questions suivantes ?

    Quels sont les aliments que je consomme ?

    De la viande, du poisson, des légumes, des fruits, des oléagineux, des légumineuses, des sodas, des excitants comme le café, le thé, le chocolat, des produits industriels, des plats tout prêts…?

    Quelle est leur qualité ? leur fraîcheur ?

    De grande surface, bio, du marché, de la ferme en direct, local, du jour ou emballés depuis x temps …?

    Comment les préparez-vous ?

    Au four, au micro-ondes, à la vapeur, à l’eau bouillante, en friture, en grillade….?

    Dans quel état d’esprit ?

    Avec plaisir et envie, avec joie, avec impatience, avec indifférence, avec “ras-le-bol” ?

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    Votre état d’esprit lorsque vous cuisinez est déterminant pour une meilleure digestibilité.

    Dans quelle ambiance les mangez-vous ?

    Dans le silence, dans un endroit bruyant : bavardages, cris, musique forte, devant la télé, en lisant son journal ou son courrier…?

    Tous ces éléments seront déterminants pour votre santé physique ET psychique !!

    Les naturopathes ont compris depuis longtemps le lien entre la santé physique et psychique et l’alimentation.

    Observez maintenant votre humeur dans la journée : irritable ? fatigué ? colérique ? déprimé ? ou …joyeux, souriant, heureux ? Dans ce dernier cas, tout va bien pour vous mais…je doute que la majorité ne réponde cela.

    Il est important de comprendre que ce que vous mettez dans votre assiette et donc dans votre corps va créer toute une série de réponses hormonales qui influeront alors sur votre comportement.

    Les additifs chimiques se cachent partout et ont des conséquences sur votre comportement. Ici, « arômes » veut dire « glutamates » !

    Les enfants, si sensibles, en sont l’illustration 

    Pourquoi croyez-vous qu’il y ait tant d’enfants énervés, hyperactifs ou au contraire autistes de nos jours ? Mis à part certains facteurs chimiques et médicamenteux qui peuvent en être la cause, l’alimentation (en cause ici surtout gluten, glutamates et aspartam) est de toute façon à modifier dans tous ces cas pour espérer une amélioration !

    Certains diront : “oui, mais j’aime trop ce que je mange, je ne pourrai pas m’en passer”.

    Je répondrai alors “aïe, êtes-vous déjà si dépendant(e) ! cela prendra plus de temps”. Mais tout est possible à celui qui VEUT que sa situation change.

    D’autres questionneront “mais qu’est-ce qui prouve que ça va changer quelque chose ?”

    –"eh bien, faites-en l’expérience et vous comprendrez ! de toute façon vous ne risquez rien, si ce n’est le mieux-être."

    Seule l'expérience compte

    “oui mais comment faire alors ?” 

    “en commençant doucement, par étapes. En diminuant puis supprimant l’aliment le plus nocif suivant votre situation, puis continuez jusqu’à ce que vous vous sentiez assez fort pour changer autre chose dans votre alimentation”.

    Quelques effets d’aliments sur le comportement, surtout quand ils sont pris quotidiennement.

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    Le café influe sur votre humeur... Diminuez, stoppez ce poison mortel !

    Les excitants : il s’agit de la caféine, de la théine, de la théobromine (dans le chocolat), des excito-toxines présentes dans l’aspartame ou les glutamates si utilisés dans les aliments industriels. Ils ont une incidence sur le système nerveux et rendent donc irritables, agités ou dépressifs.

    Les sucres en général : le sucre blanc est le plus nocif car il acidifie fortement l’organisme, créant beaucoup de fatigues et diverses pathologies. Les sucres fatiguent le pancréas et rendent dépendants. Ils ont tendance à rendre les consommateurs nostalgiques, avec un sentiment inconscient d’insécurité et besoin de réconfort.

    Tranchez pour une viande de premier choix

    Manger de la viande rouge régulièrement rend agressif !

    La viande : surtout la viande rouge, rend agressif, violent, impulsif. Les gros consommateurs de viande rouge sont souvent des personnes colériques. Il est important aussi d’être conscient que dans la viande se trouvent les résidus médicamenteux (antibiotiques, anti inflammatoires, vaccins) qui influent sur les sécrétions hormonales et donc sur le comportement.

    Les produits laitiers : ces aliments pro inflammatoires (c’est à dire qui favorisent les inflammations dans le corps, comme dans le cas de rhumatismes) sont acidifiants et rendent aussi les consommateurs très émotifs.

    Le gluten (donc le pain, les pâtes, les gâteaux…) : sa consommation a des impacts sur le cerveau et les consommateurs sensibles peuvent ressentir une grande fatigue allant jusqu’à la dépression ou une grande tristesse.

    Quelle alimentation privilégier pour retrouver le moral ?

    Tout simplement une alimentation VIVANTE !! C’est ce qui manque le plus dans le quotidien de la majorité des gens.

    C’est quoi une alimentation vivante ?

    C’est une alimentation qui vous apporte de la vie, des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments, des ENZYMES, de la chlorophylle…Or pour avoir tous ces nutriments, il ne faut pas cuire vos aliments au-delà de 40°C !

    Les solutions concrètes

    La vitalité, la bonne humeur, ne peuvent être apportées que par les aliments vivants.

    Privilégiez une alimentation essentiellement végétale, qui contient une bonne quantité de CRU :

    graines-germees.jpg
    • légumes crus (crudités) assaisonnés avec de bonnes huiles première pression à froid de qualité BIO *
    • des graines oléagineuses : soit mise à tremper la veille, soit très légèrement et rapidement grillées dans une poêle à sec
    • des fruits secs que vous pouvez réhydrater 
    • des fruits frais
    • des graines germées : céréales (épeautre, blé…), plantes (luzerne, fenugrec…), oléagineux (tournesol…), légumineuses (lentilles blondes ou brunes, pois chiches), des légumes (radis, chou rouge, brocoli…)
    • des légumes lacto-fermentés (choucroute, carottes, betteraves, radis noir…)
    • autres produits lacto-fermentés (tempeh, miso, tofu, tamari, shoyu, boissons comme le kéfir ou le kombucha)

       

      Les aliments séchés à basse température conservent tous leurs nutriments.

    • les algues 
    • les plantes sauvages (ortie, feuilles de pissenlit, chénopode…)

    Vous pouvez sécher certains légumes ou fruits pour varier vos préparations. Le soleil peut vous y aider, surtout en été. Dans les périodes moins ensoleillées ou si cette solution ne vous convient pas, je conseille d’utiliser un déshydrateur.

    Pensez également aux délicieux smoothies (préparés avec un bon blender).

    Bien entendu, cela peut se compléter avec quelques aliments cuits à basse-température, comme avec l’omnicuiseur (vapeur douce). En mangeant les aliments crus en premier lors du repas, ils vous apporteront les enzymes nécessaires à une bonne assimilation

    *Saviez-vous que les huiles du commerce traditionnel sont traitées en 6 étapes pour être jugées correctes à la consommation? (après avoir été quasiment carbonisées, elles sont désodorisées, décolorées puis à nouveau colorées…).

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