Oui, bien entendu, vos aliments servent avant tout à vous nourrir mais en fonction de vos choix alimentaires, votre humeur risque d’en pâtir !
Vous êtes-vous déjà posé les questions suivantes ?
Quels sont les aliments que je consomme ?
De la viande, du poisson, des légumes, des fruits, des oléagineux, des légumineuses, des sodas, des excitants comme le café, le thé, le chocolat, des produits industriels, des plats tout prêts…?
Quelle est leur qualité ? leur fraîcheur ?
De grande surface, bio, du marché, de la ferme en direct, local, du jour ou emballés depuis x temps …?
Comment les préparez-vous ?
Au four, au micro-ondes, à la vapeur, à l’eau bouillante, en friture, en grillade….?
Dans quel état d’esprit ?
Avec plaisir et envie, avec joie, avec impatience, avec indifférence, avec “ras-le-bol” ?
Dans quelle ambiance les mangez-vous ?
Dans le silence, dans un endroit bruyant : bavardages, cris, musique forte, devant la télé, en lisant son journal ou son courrier…?
Tous ces éléments seront déterminants pour votre santé physique ET psychique !!
Les naturopathes ont compris depuis longtemps le lien entre la santé physique et psychique et l’alimentation.
Observez maintenant votre humeur dans la journée : irritable ? fatigué ? colérique ? déprimé ? ou …joyeux, souriant, heureux ? Dans ce dernier cas, tout va bien pour vous mais…je doute que la majorité ne réponde cela.
Il est important de comprendre que ce que vous mettez dans votre assiette et donc dans votre corps va créer toute une série de réponses hormonales qui influeront alors sur votre comportement.
Les enfants, si sensibles, en sont l’illustration
Pourquoi croyez-vous qu’il y ait tant d’enfants énervés, hyperactifs ou au contraire autistes de nos jours ? Mis à part certains facteurs chimiques et médicamenteux qui peuvent en être la cause, l’alimentation (en cause ici surtout gluten, glutamates et aspartam) est de toute façon à modifier dans tous ces cas pour espérer une amélioration !
Certains diront : “oui, mais j’aime trop ce que je mange, je ne pourrai pas m’en passer”.
Je répondrai alors “aïe, êtes-vous déjà si dépendant(e) ! cela prendra plus de temps”. Mais tout est possible à celui qui VEUT que sa situation change.
D’autres questionneront “mais qu’est-ce qui prouve que ça va changer quelque chose ?”
–"eh bien, faites-en l’expérience et vous comprendrez ! de toute façon vous ne risquez rien, si ce n’est le mieux-être."
Seule l'expérience compte
“oui mais comment faire alors ?”
–“en commençant doucement, par étapes. En diminuant puis supprimant l’aliment le plus nocif suivant votre situation, puis continuez jusqu’à ce que vous vous sentiez assez fort pour changer autre chose dans votre alimentation”.
Quelques effets d’aliments sur le comportement, surtout quand ils sont pris quotidiennement.
Les excitants : il s’agit de la caféine, de la théine, de la théobromine (dans le chocolat), des excito-toxines présentes dans l’aspartame ou les glutamates si utilisés dans les aliments industriels. Ils ont une incidence sur le système nerveux et rendent donc irritables, agités ou dépressifs.
Les sucres en général : le sucre blanc est le plus nocif car il acidifie fortement l’organisme, créant beaucoup de fatigues et diverses pathologies. Les sucres fatiguent le pancréas et rendent dépendants. Ils ont tendance à rendre les consommateurs nostalgiques, avec un sentiment inconscient d’insécurité et besoin de réconfort.
La viande : surtout la viande rouge, rend agressif, violent, impulsif. Les gros consommateurs de viande rouge sont souvent des personnes colériques. Il est important aussi d’être conscient que dans la viande se trouvent les résidus médicamenteux (antibiotiques, anti inflammatoires, vaccins) qui influent sur les sécrétions hormonales et donc sur le comportement.
Les produits laitiers : ces aliments pro inflammatoires (c’est à dire qui favorisent les inflammations dans le corps, comme dans le cas de rhumatismes) sont acidifiants et rendent aussi les consommateurs très émotifs.
Le gluten (donc le pain, les pâtes, les gâteaux…) : sa consommation a des impacts sur le cerveau et les consommateurs sensibles peuvent ressentir une grande fatigue allant jusqu’à la dépression ou une grande tristesse.
Quelle alimentation privilégier pour retrouver le moral ?
Tout simplement une alimentation VIVANTE !! C’est ce qui manque le plus dans le quotidien de la majorité des gens.
C’est quoi une alimentation vivante ?
C’est une alimentation qui vous apporte de la vie, des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments, des ENZYMES, de la chlorophylle…Or pour avoir tous ces nutriments, il ne faut pas cuire vos aliments au-delà de 40°C !
Les solutions concrètes
La vitalité, la bonne humeur, ne peuvent être apportées que par les aliments vivants.
Privilégiez une alimentation essentiellement végétale, qui contient une bonne quantité de CRU :
- légumes crus (crudités) assaisonnés avec de bonnes huiles première pression à froid de qualité BIO *
- des graines oléagineuses : soit mise à tremper la veille, soit très légèrement et rapidement grillées dans une poêle à sec
- des fruits secs que vous pouvez réhydrater
- des fruits frais
- des graines germées : céréales (épeautre, blé…), plantes (luzerne, fenugrec…), oléagineux (tournesol…), légumineuses (lentilles blondes ou brunes, pois chiches), des légumes (radis, chou rouge, brocoli…)
- des légumes lacto-fermentés (choucroute, carottes, betteraves, radis noir…)
- autres produits lacto-fermentés (tempeh, miso, tofu, tamari, shoyu, boissons comme le kéfir ou le kombucha)
- les algues
- les plantes sauvages (ortie, feuilles de pissenlit, chénopode…)
Vous pouvez sécher certains légumes ou fruits pour varier vos préparations. Le soleil peut vous y aider, surtout en été. Dans les périodes moins ensoleillées ou si cette solution ne vous convient pas, je conseille d’utiliser un déshydrateur.
Pensez également aux délicieux smoothies (préparés avec un bon blender).
Bien entendu, cela peut se compléter avec quelques aliments cuits à basse-température, comme avec l’omnicuiseur (vapeur douce). En mangeant les aliments crus en premier lors du repas, ils vous apporteront les enzymes nécessaires à une bonne assimilation
*Saviez-vous que les huiles du commerce traditionnel sont traitées en 6 étapes pour être jugées correctes à la consommation? (après avoir été quasiment carbonisées, elles sont désodorisées, décolorées puis à nouveau colorées…).