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  • Alimentation : la DLUO, bientôt supprimée ?

    • Par vogot
    • Le 17/04/2015

    DLUO, c'est le nom barbare donnée à ces dates que l'on trouve sur certains produits, avec la mention "à consommer de préférence avant le" : la date limite d'utilisation optimale. Un rapport propose de la supprimer.

    On ne touche pas à la date limite de consommation (DLC)

    C'est Guillaume Garrot, l'ancien ministre en charge de l'industrie agro-alimentaire, qui propose de supprimer la date de péremption sur certains produits alimentaires dans un rapport.

    Selon ce rapport, ces dates, qui ne sont qu'une recommandation, "seraient la cause de la destruction du produit tant au niveau de la distribution et de la restauration que chez les consommateurs".

    Attention ! Il ne s'agit pas de réformer la date limite de consommation (DLC) mais bien la DLUO, date limite optimale d'utilisation !

    Date de péremption : DLC ou DLUO, quelle différence ?

    DLC, DLUO, c'est du chinois pour vous ?

    Pourtant, connaitre leur signification peut vous aider à faire de vraies économies. L'un permet encore de consommer le produit une fois la date dépassée, mais lequel ? C'est parti pour la chasse au gaspi !

    La date limite : un marquage obligatoire

    Code de la consommation oblige, celui qui vend une denrée alimentaire doit impérativement indiquer une date limite sur l'emballage. Jusqu'à cette date, l'aliment conserve toutes ses propriétés, à condition de suivre les recommandations de stockage bien sûr. 

    Il existe cependant quelques produits (moins périssables) exempts de ce marquage comme :

    • les fruits et légumes frais non-transformés,

    • les vins, liqueurs, mousseux et toutes les boissons contenant plus de 10% d'alcool en volume.

    • les chewing-gum, etc.

    DLC : à consommer avant le...

    La DLC ou Date Limite de Consommation concerne les aliments sensibles, rapidement périssables, pouvant présenter un danger pour la santé après une court délai. Les laitages, les produits de la mer, la viande fraîche ou les plats cuisinés non stérilisés entre autres ont une DLC. Ils doivent être retirés de la vente quelques jours avant la date fatidique. Lorsque vous faites vos courses, guettez ces produits, vous pouvez parfois obtenir des réductions allant de -30 à -50%. La DLC se traduit par le marquage «  à consommer avant le... »

    "Il faut aussi savoir que les dates soit disant de péremption prennent des grosses marges pour protéger les distributeurs. Exemple avec tous les produits laitiers : même après la date, ils ne seront jamais toxiques pour votre organisme, c'est juste au goût qu'ils deviennent immangeables, en effet il se développe dans les produits laitiers les mêmes champignons que dans le roquefort (donc propres à la consommation) c'est juste le goût qui change, on jette donc les produits laitiers que quand le goût a changé." 

    DLUO : à consommer de préférence avant le...

    A l'inverse, les autres aliments sont marqués par une Date Limite d'Utilisation Optimale, la fameuse DLUO. Une fois la date passée, les propriétés gustatives et nutritionnelles ne sont plus garanties, mais l'aliment n'est pas dangereux pour la santé. Ne soyez donc pas étonné si la texture, le goût ou la couleur ne sont plus exactement les mêmes. Mais attention quand même, si vous ouvrez votre paquet 1 an après la DLUO et qu'une forte odeur se dégage... direction la poubelle ! Pour être sûr qu'il s'agisse bien d'une DLUO, la date doit être précédée de la mention « à consommer de préférence avant le... » 

    Alors avant de jeter vos produits, vérifiez bien s'il s'agit d'une DLC ou d'une DLUO, cela vous évitera de gaspiller inutilement et de voir votre argent finir à la poubelle. 

    "Meilleur avant" pourrait remplacer "à consommer de préférence"

    Le souci, c'est que le choix d'apposer une date sur un produit, qu'il s'agisse d'une DLC ou d'une DLUO, n'appartient pas -une fois de plus est-on tenté de dire- à la France, mais... à l'Europe. C'est en effet un règlement européen qui impose que l'une des deux dates figure sur l'emballage des produits alimentaires, en fonction d'un classement très strict, là encore réalisé au niveau européen et non pas national. 

    Parfois, cela vire au gag : on peut ainsi trouver une DLC sur certains produits qui sont, de par leur préparation même (condiments, fromages) prévu pour une conversation de longue durée ! Même chose pour certaines DLUO : par exemple, sur un pot de confiture ou encore du.. vinaigre ! 

    Conscient de cela, le rapport propose de tricher un peu avec la réglementation européenne, en gardant la date, mais en changeant l'appellation "à consommer de préférence". Elle pourrait bientôt être remplacée par "meilleur avant". 

    Mais rien ne vaut le bon sens, et la connaissance des produits et ingrédients de consommation courante. Du riz, de la farine, du café, de l'huile, du sucre se conservent indéfiniment, comme des dizaines d'autres produits, pourvu qu'ils soient bien à l'abri de ce qui peut en altérer les qualités !

    Maintenant à vous de vous faire une idée et éventuellement de réagir !

  • Anamnèse et examen physique du patient sur le thème de la sexualité

    • Par vogot
    • Le 17/03/2015

    Retracer le passé d’un patient est complexe. Ce dernier doit expliquer au praticien ses symptômes et ses comportements. Influencés par les normes culturelles locales régissant ses schémas fonctionnels et inquiets quant à la confidentialité des renseignements fournis, certains patients peuvent être mal à l’aise au moment d’évoquer ces sujets délicats.

    Vous devez rapidement gagner la confiance du patient et l’assurer que l’entretien est confidentiel pour reconstituer l’histoire précise de la maladie dans le court laps de temps qui vous est imparti.

    Besoins du patient

    Cette partie vous permettra :

    • d’identifier les différents besoins d’un patient consultant pour une pathologie notamment ses attentes concernant le cadre de guérison 
    • de tenir compte de la diversité des besoins, selon le sexe ou l’âge du patient.

    L’anamnèse et l’examen physique du patient doivent permettre :

    • de poser un état général, précis et efficace de la pathologie en cause,
    • d’évaluer les risques (de transmission ou d’acquisition) de la maladie,
    • de déterminer si d’autres risques peuvent créer des maladies de transfert.

    Besoins élémentaires du patient

    L’inquiétude ou la gêne sont fréquents chez le patient. Il sont donc importants dans le cadre de prise en charge et le praticien devra le mettre à l’aise.

    Prise en charge

    Confidentialité et respect de la vie privée sont deux maîtres mots. Il est important d’interroger le patient à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. Il est tout aussi important d’expliquer au patient que vous mettez tout en œuvre pour respecter la confidentialité des informations données en consultation.

    Praticien de santé

    Le plus important peut-être pour un patient, c’est de sentir que le praticien le comprend, le respecte et est à l’écoute. Pour ce faire, il faut établir une relation de confiance avec le patient et se garder de tout jugement.

    Développer la relation praticien-patient

    Un bon sens de la communication est indispensable pour créer une relation avec le patient. Cette capacité de communication englobe :

    • la communication verbale : la manière de parler au patient et de lui poser des questions ;
    • la communication non verbale : la manière de se comporter face au patient.
    1. Vous devez avant tout accueillir le patient de manière raisonnablement amicale et vous présenter.
    2. Souriez et parlez d’un ton amical.
    3. Présentez-vous.
    4. Adressez-vous au patient par son nom.
    5. Proposez-lui de s’asseoir.
    6. Ne commencez l’entretien que lorsque vous êtes dans un lieu tranquille et protégé.
    7. Regardez le patient droit dans les yeux, si les conventions culturelles le permettent.
    8. Montrez-vous respectueux et compréhensif.

    La clé d’une communication non verbale efficace tient en une phrase : traiter chaque patient avec respect et lui accorder toute votre attention :

    • Regardez le patient dans les yeux. Là où les conventions culturelles le permettent, échanger des regards avec le patient lui signifie votre intérêt. Une mine d’informations est transmise par la communication non verbale, notamment les expressions du visage et le mouvement des yeux. Observez et écoutez ; intéressez-vous autant aux émotions qu’aux faits.
    • Écoutez attentivement ce que raconte le patient. Prêter une oreille attentive est le signe pour le patient que le praticien est véritablement à l’écoute et que ses préoccupations sont entendues. La capacité d’écoute est une qualité qui s’acquiert avec la pratique. Pour montrer que vous êtes réceptif, penchez-vous légèrement vers le patient. Acquiescez ou dites quelques mots de temps à autre pour l’encourager. Ne montrez aucun signe d’impatience et évitez d’écrire pendant le récit du patient. Évitez de l’interrompre à moins de devoir éclaircir un point.
    • Utilisez la technique du miroir. Si le patient est assis, asseyez-vous ; s’il se met debout, levez-vous. Le recours à cette technique non verbale aide le patient à se sentir plus à l’aise. Elle vous place sur un pied d’égalité avec le patient. Regarder le patient littéralement de haut peut être ressenti comme menaçant.
    • Restez à côté du patient. Réduisez la distance autant que les conventions culturelles le permettent. Un bureau ou une table créent une barrière physique entre vous et votre patient. Nous ne sommes pas dans un cabinet médical austère et froid. Si possible, tenez-vous ou asseyez-vous à côté de lui. Très simples, ces quatre techniques non verbales peuvent tout changer dans le rapport de confiance ou de méfiance que vous établissez avec votre patient. Sommes-nous vraiment sûrs à 100 % de projeter une attitude positive à tous nos patients ?

    Compétences verbales pour l’anamnèse

    Au-delà des techniques de communication verbale que nous avons passées en revue, il est intéressant d’étudier les méthodes d’entretien à privilégier pour l’anamnèse, ainsi que les différentes techniques de communication verbale.

    Poser des questions

    Vous devez obtenir de chaque patient des renseignements importants sur son état de santé : cela englobe non seulement ses symptômes et ses antécédents médicaux, mais aussi son passé (parents, grossesse de la mère, vie intra-utérine, petite enfance, enfance, adolescence, éducation, expériences adultes, sexualité...).

    Je vous recommande :

    • de vous garder de tout jugement moral dans la formulation de vos questions (utiliser le conditionnel) ;
    • d' éviter le jargon médical et choisir des termes compréhensibles, adaptés au patient ;
    • de demander au patient l’autorisation de lui poser des questions personnelles.

    Questions ouvertes et fermées

    Deux types de questions peuvent être posées au patient : questions ouvertes et questions fermées.

    Une question ouverte permet au patient de donner une réponse détaillée ou d’enchaîner librement sur un autre sujet.

    • « De quoi souffrez-vous ? »
    • « Quels types de médicaments prenez-vous en ce moment ? »
    • « Qu’est-ce qui vous amène aujourd’hui ? »

    Une question fermée invite le patient à répondre par un seul mot ou une courte phrase, souvent oui ou non.

    • « La douleur est-elle aigüe ? »
    • « Avez-vous un retard de règles ? »
    • « Avez-vous un partenaire régulier ? »
    • « Quel âge avez-vous ? »
    • « Avez-vous angoisses ? »

    Les questions ouvertes incitent le patient à s’exprimer avec ses propres mots et à raconter tout ce qui lui semble important. Ainsi, on peut obtenir beaucoup plus d’informations en posant une seule question ouverte qu’en utilisant plusieurs questions fermées. Par ailleurs, la sexualité (thème que nous allons développer plus bas), étant un sujet difficile à aborder, les questions ouvertes permettent au patient de garder une certaine maîtrise du discours et de se sentir plus à l’aise.

    Les questions fermées, elles, invitent le patient à répondre précisément à la demande formulée par le praticien. Ce type de question est utile pour préciser certaines informations. On peut, si nécessaire, compléter les réponses aux questions ouvertes par des questions fermées.

    Pour illustrer la différence entre questions ouvertes et questions fermées, comparez les deux exemples donnés ci-après. Observez la quantité d’informations recueillies pour chaque type de question.

    Le praticien obtient beaucoup plus d’informations, par le simple recours à des questions ouvertes : « Que pouvez-vous me dire sur ces douleurs ? » et « Y a-t-il autre chose qui vous gêne ? ». Vous conviendrez peut-être également que le patient semble plus à l’aise ; il a moins l’air de subir l’entretien.

    J'insiste sur l’importance de poser plusieurs fois la deuxième question : « Y a-t-il autre chose ? ». En effet, certains patients sont tellement embarrassés à l’idée de parler de leurs pathologies qu’ils décrivent d’abord d’autres symptômes sans rapport, tels qu’un mal de tête, avant d’être suffisamment détendus pour passer aux vrais symptômes. Donner au patient la possibilité de s’étendre sur ses différents motifs de consultation permet souvent de glaner des informations utiles.

    Une fois certain d’avoir obtenu le tableau complet du problème vu par le patient, vous pouvez poser des questions fermées pour demander des détails précis.

    Techniques spécifiques de communication verbale

    Parallèlement à une communication non verbale positive et à un interrogatoire adapté et respectueux.

    • Patiente : J’ai mal au ventre.
    • Praticien : On va regarder ça. Où avez-vous mal ?
    • Patiente : Ici.
    • Praticien : La douleur est-elle constante ?
    • Patiente : Non.
    • Praticien : Est-ce que c’est sensible ici ?
    • Patiente : Oui.
    • Praticien : Quand les douleurs ont-elles commencé ?
    • Patiente : La semaine dernière.
    • Patiente : J’ai mal au ventre.
    • Praticien : On va regarder ça. Que pouvez-vous me dire sur ces douleurs ?
    • Patiente : Eh bien, j’ai commencé à avoir mal la semaine dernière. Au début, c’était juste sensible en bas, mais parfois, la douleur est très forte. Surtout quand je m’assieds ou que je me lève. C’est très différent selon les positions.
    • Praticien : Y a-t-il autre chose qui vous gêne ?
    • Patiente : En fait, oui, un liquide étrange, différent de d’habitude. Ça ne fait pas mal, mais c’est gênant. 

    Anamnèse et examen physique

    Certaines techniques et compétences spécifiques peuvent être extrêmement utiles pour interroger une personne. Elles vous permettront à la fois de soutenir votre patient, et de rassembler efficacement les renseignements dont vous avez besoin.

    Six techniques sont à votre disposition :

    1. facilitation,
    2. entretien directif,
    3. résumé et vérification,
    4. empathie,
    5. légitimation/réconfort,
    6. affirmation d’un partenariat/contrat de soins.

    1. Facilitation

    Par facilitation, on entend l’ensemble des mots, sons et gestes qui invitent le patient à poursuivre son récit. Acquiescer ou lever les sourcils sont deux exemples de facilitation non verbale. Le but est d’encourager discrètement le patient à poursuivre. Voici un exemple de facilitation verbale.

    • Patiente : Je ne suis pas sûre… c’est gênant.
    • Praticien : C’est normal, je vous écoute.
    • Patiente : Voilà, c’est que...
    • Praticien : Oui ?
    • Patiente : J’ai une plaie…

    2. Entretien directif

    Cette technique est utile lorsque le patient est confus et ne sait pas par où commencer, ou lorsqu’il ne sait pas ce qu’il est important de dire. L’entretien directif aide le sujet à structurer ses idées et à donner les renseignements requis sous forme de séquence.
    Patiente : Je ne sais pas, ça fait trois semaines. Qu’est-ce que je vais dire à mon mari ? Est-ce que tout le monde va savoir ? Je veux dire, ça se guérit, n’est-ce pas ?

    • Praticien : Essayons de voir quel est le problème. Commençons par régler ça, puis nous verrons comment en parler à votre mari.

    L’entretien directif permet au patient d’exprimer ses craintes et inquiétudes plus facilement.

    3. Résumé et vérification

    Le fait de résumer et de vérifier les propos du patient vous permet de vous assurer que vous l’avez bien compris. Il peut lui-même corriger tout malentendu. L’idée est de reformuler les propos du patient et de lui demander si le résumé est correct. Employez cette technique quand le patient a mentionné un certain nombre de points que vous voulez confirmer.

    • Praticien : (Résumé) Vous vous inquiétez de ce qu’il faut dire à votre mari et vous êtes donc très embarrassée par cette infection. Vous voulez savoir si on peut la guérir. (Vérification) C’est bien ça ?
    • Patiente : Oui, c’est ça. Qu’est-ce que j’ai ?

    4. Empathie

    C’est peut-être l’attitude communicante la plus importante lorsque l’on est confronté aux émotions d’un patient. Si vous constatez un sentiment d’anxiété ou de tension chez le patient, vous pouvez exprimer votre empathie en commentant l’émotion que vous avez observée. Vous montrez ainsi au patient qu’il a le droit d’exprimer ses craintes, et développez une communication plus ouverte avec lui. Comme pour les techniques de facilitation, vous encouragez alors le patient à en dire plus.

    • Praticien : (Doucement) Je vois que vous êtes très inquiète.
    • Patiente : Oui, cela fait plus d’une semaine que ça me gêne. Je suis morte d’inquiétude.

    5. Légitimation/réconfort

    Il est utile de réconforter le patient pour le rassurer sur le fait que ses émotions sont légitimes et que l’on peut régler son problème. Avec vos mots ou vos gestes, vous montrez au patient que son anxiété peut disparaître.

    • Praticien : Je comprends que vos symptômes vous inquiètent. Dès que je pourrai confirmer votre pathologie, nous commencerons un traitement et vous devriez vous sentir mieux.
    • Patiente : Ça me rassure. Que voulez-vous savoir ?

    6. Affirmation d’un partenariat

    L’affirmation d’un partenariat confirme l’engagement du praticien d’aider le patient. Ce contrat de soins peut être passé avec le praticien , à titre personnel, comme dans l’exemple ci-dessous.

    • Praticien : Vous avez bien fait de venir consulter. Je voudrais m’assurer que vous êtes au courant de tout ce qu’il faut savoir pour prévenir une nouvelle infection. Nous évoquerons aussi la meilleure façon de parler à votre mari.
    • Patiente : Oh merci ! Je ne veux pas que ça se reproduise.

    La plupart des professionnels de santé expérimentés emploient de temps en temps certaines de ces techniques d’entretien. Pour réussir l’interrogatoire d’un patient, il faut recourir la plupart du temps aux six techniques proposées.

    Anamnèse et examen physique du patient

    Rassembler les informations

    Il vous sera utile d’améliorer vos compétences d’entretien, car une bonne anamnèse est la clé d’un diagnostic précis et rapide. Les renseignements communiqués par le patient sont le point de départ pour comprendre ses comportements et trouver quelle a été la racine du mal.

    Tout d’abord, il est utile de préciser les raisons de l’anamnèse. L’interrogatoire du patient est important pour :

    • évaluer les causes de la maladie ;
    • déterminer les conséquences de la maladie.

    Voici les informations que vous devez obtenir à peu près dans cet ordre.

    • Renseignements généraux sur le patient
    • Âge
    • Nombre d’enfants
    • Adresse
    • Emploi
    • Maladie actuelle du patient
    • Antécédents médicaux du patient

    Pour chaque patiente, procédez à une évaluation des risques.

    Les questions doivent être adaptées en fonction du contexte social et comportemental local.

    Communication verbale et non verbale pour l’anamnèse

    Voici un exemple d’entretien où le praticien emploie des techniques verbales et non verbales pour interroger le patient. Vous comprendrez le type de technique employé.

    Vous pouvez également évoquer tout autre chose que son médecin généraliste aurait pu dire ou faire pour ce patient.

    Questions et réponses. Observations

    • Praticien: Bonjour, asseyez-vous. Je m’appelle Monsieur (prénom et nom), je suis praticien de santé (vous pouvez décrire votre parcours professionnel). Comment vous appelez-vous ?

    Présentation amicale et question ouverte du patient X.

    • Praticien: Que puis-je faire pour vous aider ? (Question ouverte, facilitation)
    • Patient X: Eh bien, je me suis luxé le bras hier en essayant de me débarrasser d’un vieux tronc. C’est assez douloureux.
    • Praticien : Oh, voyons si cela à l'air grave, vous avez bien fait de venir pour traiter votre douleur. Je peux regarder et passer une crème ou une pommade sur votre bras si vous voulez. Vous êtes venu de loin pour cette consultation ? (Réconfort)
    • Patient X : Oh, je vis à moins de dix kilomètres d’ici, près de (nom du village).
    • Praticien : Bien. (Application de la crème ou de la pommade.) Y a-t-il autre chose que vous souhaitez faire examiner ? Question ouverte, facilitation
    • Patient X : En fait... oui (rire nerveux).

    Anamnèse et examen physique du patient

    • Praticien : Ça vous gêne peut-être d’en parler... Empathie
    • Patient X : Oui, ça me gêne... vous voyez, c’est au niveau (se penche et murmure)... de mon pénis.
    • Praticien : Oui ? Facilitation
    • Patient X : Eh bien (hésitation), il y a... (hésitation) comme une plaie.
    • Praticien : Et cette plaie vous inquiète ? Empathie/vérification
    • Patient X : Oui. En fait, ça ne fait pas mal, mais ce n’est pas beau à voir. Ça m’inquiète un peu. Enfin, une de mes petites amies m’a dit que c’était… mauvais et refuse de me voir… Ça vient peut-être d’une fille que j’ai rencontrée dans un bar ou même d’une de mes petites amies.
    • Praticien : Que pouvez-vous me dire sur cette plaie ? Question ouverte, entretien directif
    • Patient X : Que dire ? Ça ne fait pas mal… (haussement d’épaules)
    • Praticien : Depuis combien de temps avez-vous cette plaie ? Question fermée, pour obtenir une information précise
    • Patient X : Oh, un mois environ, je suppose. Mon oncle dit que je ne dois pas m’inquiéter, mais je pense que ça vient d’une femme… si je trouve laquelle…
    • Praticien : Monsieur X, il est clair que le fait que la plaie se trouve à cet endroit vous angoisse, mais je pense que nous devons d’abord déterminer ce que c’est. Je pense que nous devons aussi discuter de ce que vous pouvez faire pour éviter que ça se reproduise.... Je vais d’abord devoir examiner cette plaie... (Empathie, entretien directif).
    • Patient X : (Regard surpris)
    • Praticien : Je sais que ça peut être gênant, mais je dois vous examiner pour savoir quel est le problème. Vous êtes d’accord ? (Empathie, réconfort, partenariat).
    • Patient X : Oui, enfin, je suppose (à contrecœur).
    • Praticien : Je dois être sûr avant de vous proposer un traitement.
    • Patient X : Ça va aller, n’est-ce pas ?
    • Praticien : Oh oui, et avec votre aide, je peux vous traiter et vous guérir. Je vous dirai tout ce qu’il faut savoir et vous aiderai à décider ce que vous allez faire. Ça vous va ? (Réconfort, partenariat).
    • Patient X : Oui. (Soulagement)

    Examen physique

    L’examen physique sert à confirmer la présence des symptômes décrits par le patient. Cette partie explique la conduite à tenir lors de l’examen d’un patient et d’une patiente. Dans certains pays, il est habituel que les patientes soient examinées par des femmes, et les patients par des hommes. La situation varie selon l’emplacement géographique. L’examen des parties intimes d’un patient exige du praticien tact, sensibilité et respect. Les patients peuvent être gênés ou mal à l’aise.

    Il existe des méthodes pour aider le patient à comprendre l’importance de l’examen physique et à surmonter sa gêne.

    Veuillez noter que cette partie ne traite que de l’examen et ne couvre pas toutes les maladies sexuelles, comme la gale ou la phtiriase du pubis, que vous êtes normalement amené à traiter dans le cadre habituel de vos fonctions.

    Veuillez garder à l’esprit que :

    • Une bonne anamnèse passe par un interrogatoire complet du patient et l’examen physique de ses parties génitales ;
    • Je recommande le port de gants, en particulier pour inspecter des muqueuses, dont les parties génitales, la bouche et l’anus.

    Cette partie vous aidera à :

    • vous comporter de façon professionnelle avant et pendant l’examen physique du patient ;
    • rassurer les patients qui refusent de se faire examiner et gagner leur confiance et leur coopération ; 
    • réaliser un examen efficace, que le patient soit un homme ou une femme.

    Pour l’examen des parties génitales, vous devez rester professionnel devant la timidité, voire le refus, de certains patients. Vous devez :

    • garantir le respect de l’intimité ;
    • expliquer ce que vous allez faire et pourquoi l’examen est important ;
    • demander au patient l’autorisation de l’examiner ;
    • rester calme et éviter de vous presser pendant l’examen, même si vous avez peu de temps ;
    • aborder l’examen avec assurance, mais en restant à l’écoute des besoins du patient.

    Pour la plupart des syndromes, l’examen est une étape importante de l'anamnèse. Cela dit, il ne faut jamais forcer le patient à subir un examen physique. S’il refuse, vous devez le rassurer et lui expliquer la situation jusqu’à ce qu’il vous accorde sa confiance.

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  • Hypersensibilité

    • Par vogot
    • Le 13/03/2015

    On les dit à fleur de peau, empathiques, mais aussi créatifs et intuitifs. Outre-Atlantique, les hypersensibles agitent autant les pros du divan que les people.

    Le mot (ou plutôt l'acronyme HSP, "highly sensitive people") a fait son entrée dans le jargon anglo-saxon au tournant des années 2000, avec la publication du best-seller de la psychothérapeute américaine Elaine N. Aron (gourou des hypersensibles aux Etats-Unis), intitulé Ces gens qui ont peur d'avoir peur. Mieux comprendre l'hypersensibilité (éd. de l'Homme)Celle-ci affirme que près de 1 personne sur 5 est concernée par ce phénomène. 

    Sur la Toile, les forums de discussion et les self-tests (ces questionnaires qui aident à "s'autodiagnostiquer") essaiment. A l'évidence, on ne cherche plus à réprimer son hypersensibilité, on la revendique. Même les célébrités (Winona Ryder et Johnny Depp) brandissent l'appellation comme un étendard sur les plateaux télévisés. Mais à quoi la reconnaît- on ?

    Considérée comme une sensibilité extrême, ou excessive, elle conjugue plusieurs aspects de la personnalité, parfois contradictoires ( la vulnérabilité, l'acuité perceptive, la compassion, le doute, l'irritabilité, l'intuition, mais aussi l'impression d'être en hémorragie permanente, en proie à des cataclysmes émotionnels). 

    Tous hypersensibles?

    Ils naissent "HSP"

    Ce trait de caractère (car ce n'est pas une pathologie !) se constitue pendant la vie intra-utérine, se développe dès la naissance, et se manifeste de différentes façons chez les individus. Son degré d'intensité et son évolution, de l'enfance à l'âge adulte, dépendent en grande partie de l'environnement dans lequel la personne grandit.

    Son entourage a-t-il valorisé ou réprimé son hypersensibilité ? A-t-elle été confrontée à de lourdes épreuves (burn-out, deuil, guerre, etc.) ? Accepte-t-elle (ou non) sa "différence" ou tente-t-elle de la refouler ? Ces questions ont un impact direct sur la manière dont se manifeste cette nature à fleur de peau. 

    Ils sont à vif émotionnellement...

    Les hypersensibles ont la sensation d'être sur le fil en permanence. Colère, larmes, repli sur soi, agressivité... l'entourage peine à comprendre leurs réactions imprévisibles, étrangères à toute rationalité. Blessés par la critique, ils se sentent sans protection et peuvent ressasser à l'infini les mots qui les ont heurtés. En bref, ils gambergent à plein régime. "Ces pensées parasites sont comme une rumeur, un bruit incessant, qui draine une partie de leur énergie. Ça galope dans leur tête !

    Souffrent-ils d'un excès de narcissisme ? Non, plutôt d'une grande fragilité identitaire et d'une difficulté à cicatriser. Ils vivent donc les situations de crise plus intensément, ainsi que les moments heureux. Un paysage, un poème, un moment entre amis... Les plaisirs simples du quotidien les émerveillent. 

    ... et physiquement

    En effet, ils réagissent à de nombreux stimuli. Par exemple, l'étiquette d'un vêtement qui frotte contre la peau, la sirène d'une ambulance ou une forte luminosité peuvent vite leur devenir insupportables. Le corps est plus réceptif aux massages, aux caresses, mais aussi plus affecté par les allergies, les médicaments et la caféine. "Les hypersensibles ont une oreille fine. Un simple bruit urbain devient un vacarme qui les empêche de se concentrer. En entreprise, ils préfèrent travailler au calme dans des bureaux fermés plutôt que dans des open spaces. 

    Les HSP sont doués d'empathie

    Plus perméables à leur environnement, ils parviennent à cerner l'autre et à deviner ses intentions. Problème: Ils portent le poids du monde sur leurs épaules, en absorbant les émotions de leurs proches et en partageant leurs souffrances. Au bureau, cela se traduit par des élans de générosité envers leurs collègues. Plus attentionnés, ils sont toujours prêts à aider un nouveau venu, à accueillir un stagiaire. Ils n'agissent pas à dessein et manquent cruellement d'esprit de compétition. Cette profonde empathie pousse certains à s'orienter vers une carrière dans l'humanitaire. En revanche, elle peut aussi se retourner contre eux. Les hypersensibles sont des proies idéales pour les pervers narcissiques. Ces derniers détectent leurs failles, exploitent leur gentillesse et leur désir de perfection. 

    Ils ne peuvent pas se passer du regard des autres

    De l'enfance à l'âge adulte, le désir d'être aimé ne les quitte jamais. En quête d'harmonie, les hypersensibles abhorrent les conflits. Et font tout pour éviter les vagues. Trop de froideur ou même une simple indifférence les glaceraient et leur ôteraient le goût du travail et le désir de fournir un effort. Par ailleurs, ils ont peur de décevoir leur entourage, d'être rejetés, voire abandonnés. Ils dépendent de l'affection d'autrui (en amour et en amitié). Dès qu'ils ont le sentiment d'avoir blessé quelqu'un, d'avoir prononcé des mots qui dépassent leur pensée, ils sont immédiatement submergés par la culpabilité et peinent à "se décentrer". En bref, ils ont du mal à lâcher prise

    Ils sont "incurables" ou presque

    Inutile d'essayer de refouler l'hypersensibilité. Elle finira par refaire surface. Il ne faut ni dominer ni subir ses émotions: il faut d'abord s'autoriser à les vivre. La plus grave erreur serait de considérer l'hypersensibilité comme une pathologie qu'il faut soigner. Devenir humain est une conquête quotidienne. Et celle-ci passe par la fierté d'être sensible. En revanche, on peut apprendre à gérer certaines réactions, telles que le stress et l'anxiété. Pleine conscience, méditation, sport de combat... à chacun sa méthode de "toilette émotionnelle"! 

    Ils sont créatifs et intuitifs

    Les hypersensibles utiliseraient davantage l'hémisphère droit de leur cerveau que la moyenne. Résultat: ils ont un goût prononcé pour l'esthétique et la création. Peinture, musique, écriture... Certains en font leur métier, d'autres, un simple loisir. Ils sont aussi dotés d'une forte intuition. Celle-ci est parfois impossible à justifier devant leur entourage et finit par les isoler. Cette intuition résulte d'un nombre élevé de connexions cérébrales. Ajoutez-y un sens aigu de la logique, un besoin de cohérence, et vous obtiendrez l'état d'esprit d'un hypersensible. Imaginez un métro qui ne s'arrête qu'aux correspondances et non aux stations intermédiaires. Le chemin est parcouru beaucoup plus rapidement. Dans le cerveau, c'est pareil. Même dans des secteurs non artistiques, tels que la finance, les hypersensibles apprennent à utiliser leur intuition à bon escient. Certains patients ont toujours deux longueurs d'avance sur leurs concurrents en affaires ! C'est aussi une force. 

    Ils ne sont pas forcément introvertis

    Même si la timidité et la pudeur peuvent être des conséquences de l'hypersensibilité, une personne réservée n'est pas systématiquement hypersensible. 30% d'entre eux seraient même des extravertis. En quête de sensations fortes et versatiles, ils se lassent vite d'une activité, d'un emploi, voire de leur conjoint. Pour eux, la vraie audace n'est pas le saut à l'élastique, les sports extrêmes ou la vitesse. Ils préfèrent se lancer d'autres types de défis, moins sensationnalistes, tels que changer de vie, voyager dans des contrées reculées, rencontrer des personnes d'horizons différents... Ils se caractérisent aussi par une grande impatience, qui s'atténue plus ou moins pendant leur vie d'adulte. Combien d'amoureux amorçant à peine une histoire voudraient déjà une assurance de durée ?

    Ils se connaissent tout juste, sont encore dans le bonheur rare et précieux éprouvé lors d'une rencontre qui semble magique, et ils demandent aussitôt qu'on leur affirme que c'est pour la vie, comme s'il fallait verrouiller cette situation miraculeuse pour qu'elle dure éternellement.

    Le risque ? Que cet emballement décourage la meilleure des bonnes volontés, dans un couple, en amitié ou dans le monde du travail. 

    Ils cherchent un sens à leur vie

    Les hypersensibles s'interrogent souvent sur leur existence et sur la mort. Athées ou croyants, ils sont attirés ou fascinés par la spiritualité. Et se sentent profondément humanistes. Animés par une forte passion (qui leur sert de leitmotiv), ils refusent de mener une existence routinière, dénuée d'originalité, et mettent un point d'honneur à vivre des expériences enrichissantes. 

    Ils seraient de plus en plus nombreux

    Le nombre de personnes hypersensibles augmente. Cela peut s'expliquer par des facteurs socio-économiques et culturels. Nous sommes dans une société en crise, où la pression au travail et les obligations pèsent sur l'individu, sur le couple, et où l'on refuse de vieillir.

    Esseulé, en perte de repères, en proie aux doutes et fréquemment critiqué, l'homme est de plus en plus à vif. Mais l'hypothèse ne fait pas l'unanimité. La société a un impact sur l'évolution de l'hypersensibilité (un environnement plus violent peut accroître la vulnérabilité des individus), mais elle ne peut en "produire" davantage. Le débat est ouvert. 

    People hypersensibles

    • Alanis Morissette: La chanteuse canadienne  
    • Marion Cotillard
    • Scarlett Johansson
    • Maia Flore, lauréate du prix HSBC pour la photographie 2015



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  • Zone de confort

    • Par vogot
    • Le 03/02/2015

    Notre zone de confort, est notre « prison dorée ». On y est bien, on la cherche, et une fois atteinte, elle nous bride, nous empêche de continuer notre croissance et notre épanouissement.

    Zone de confort, prison dorée, Maslow, pyramide, épanouissement, construction, bonheur

    C’est une notion importante car elle est notre « garantie de sécurité » tout en étant une des principales causes de notre "souffrance et de notre malheur".

    La pyramide des besoins 

    La pyramide des besoins de Maslow

    Pour chacun de ces besoins, il nous faut donc mettre en place des « formes » pour nous apporter la garantie de l’obtention de ces besoins et la sérénité qui en résulte. C’est le côté positif de notre zone de confort et sa raison d’être.

    Il nous faut donc :

    • un toit et de la nourriture,
    • un environnement sécurisé et connu,
    • recevoir et donner de l’amour,
    • nous aimer,
    • nous reconnaître, 
    • nous accomplir et rayonner ce que nous sommes véritablement.

    Passage obligé

    Une zone de confort est donc un passage obligé, comme des étapes nécessaires à notre croissance sur lesquelles nous-nous appuyons pour faire le pas suivant.

    En effet, une fois atteinte, la tentation de considérer cette zone de confort comme acquise et de ne plus vouloir s’en séparer est grande !

    Et c’est ce qui se passe pour beaucoup !

    Ce ne serait pas grave si cet arrêt ne nous empêchait pas de poursuivre notre évolution !

    Il nous faut donc bien faire attention à ce que cette même zone de confort ne soit pas synonyme de « non évolution ». C’est le côté négatif !

    Une nécessité

    Une zone de confort est donc nécessaire pour passer des caps, des paliers, et pour nous construire progressivement tout en étant notre pire ennemi en nous envoûtant de son chant de sirène hypnotisant.

    De la sorte, il est simple de comprendre que le problème n’est pas la zone de confort en elle-même ou la forme que va prendre cette zone, mais bien le fait de rester attaché à une forme définie, en excluant toutes les autres formes.

    C’est en cela que la zone de confort est à double tranchant. Se contenter d’avoir un travail sécurisant, (premier besoin) ne fera pas de vous une personne heureuse !

    Se « contenter » simplement de fonder une famille, de faire des enfants, ne fera pas de vous une personne heureuse.

    Se contenter d’être reconnue et appréciée des autres, ne fera pas de vous une personne heureuse.., et ainsi de suite…

    Zone de confort, prison dorée, Maslow, pyramide, épanouissement, construction, bonheur

    Prison dorée

    La zone de confort est un palier sécurisant afin de pouvoir continuer sa progression

    C’est pour cela et comme cela que certaines personnes auront en apparence tout ce qu’il faut pour être heureux(se) : Travail, mari ou femme, enfant, maison, voiture, animaux de compagnie…etc, et vous diront qu’ils ne sont pas épanouis…

    Ces personnes sont (parfois sans même s’en rendre compte), attachées à leur zone de confort sans pouvoir s’en défaire. « La prison dorée » leur apporte, en apparence, tous les besoins fondamentaux, tout en les empêchant de s’épanouir.

    La psychologie positive, la pyramide des besoins, le développement personnel ont tous ce même but « d’épanouissement humain ». Nous sommes là pour cela et ne seront épanouis qu’en acceptant de faire ce chemin d’épanouissement.

    Hélas, la très grande majorité choisit de ne pas « s’éveiller » au bénéfice des privilèges financiers et matériels du domaine des conditions de vie.

    Cette même majorité n’est donc hélas pas épanouie. Des plaisirs certes, un peu de bonheur sûrement, mais certainement pas de l’épanouissement !

    Personne ne se lève le matin en souhaitant souffrir. Tout le monde recherche le bonheur et cherche à s’épanouir.

    Les paliers, les barreaux de l'échelle

    Les zones de conforts ne sont que des paliers pour nous permettre d’y parvenir et non nécessairement d’y rester.

    Grandir, évoluer et s’épanouir ne signifie pas non plus de quitter systématiquement sa ou ses zones de conforts. Sortir ou entrer dans une zone de confort est un phénomène naturel et continuel.

    Vous ne perdez donc rien en quittant une zone de confort. C’est une croissance logique et évidente qui nous pousse à nous positionner, à faire des choix, à prendre des orientations. Et donc, par conséquent, à changer d’environnement, de façon de faire, de penser… En somme, de s’ouvrir à autre chose.

    Et nous faisons cela en permanence et de façon naturelle. Nous ne perdrons jamais nos acquis, nous ajoutons simplement de nouvelles données. On ne change rien, on ajoute seulement.

    Inutile donc d’en avoir peur

    D’autant plus que si vous trouvez mieux, vous n’aurez aucune difficulté à changer et donc à sortir de votre zone de confort actuelle pour une autre encore plus confortable et ce jusqu’à ce que tous les domaines de votre vie soient parfaits (selon vous), c’est là l’épanouissement.

    jouet, peluche, nouveau,

    Que seriez-vous prêt à faire pour une vie meilleure ?

    C’est un peu comme un enfant, prêt à défendre « bec et ongle » son jouet jusqu’au jour où ses parents lui en offrent un nouveau plus intéressant ! Le jouet passe alors de l’état de pierre précieuse à celui de vulgaire gravier en quelques secondes ! Et finira dans le coffre à jouets sans aucun remords !

    Avoir peur de changer ou de faire autrement que d’habitude est une réaction normale. C’est la peur de l’inconnu, la peur de se tromper, la peur d’échouer, la peur de trouver moins bien… Et c’est en même temps la seule façon de s’ouvrir et de s’épanouir.

    « On sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on retrouve » ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire !!

    Bien au contraire, en faisant ce qu’on ressent, ce qu’on trouve est systématiquement mieux que ce qu’on laisse. Non pas que ce que nous avions était mauvais, mais plutôt qu’il ne correspondait plus à notre évolution.

    En étant honnête envers vous-même, si vous pensiez à changer ou à faire autrement, c’est bien que quelque chose dans votre situation actuelle vous dérange ou que vous sentez intuitivement que vous n’êtes pas pleinement à votre place, ou pire, que vous ressentez clairement de la douleur ou de la souffrance en faisant ce que vous faites aujourd’hui.

    Il suffit parfois de faire le point sur votre vie. Dans la très grande majorité des cas, les changements opérés dans nos vies (plus ou moins agréables sur le coup), nous ont été profitables à terme !

    Le changement n’est donc pas à craindre mais plutôt à solliciter. La seule chose qui nous retienne n’est autre que cette peur irrationnelle, principalement liée à notre égo, cherchant lui-même à tout contrôler !

    La peur de nous-même, de notre façon de réagir, la peur du jugement des autres, la peur de l’inconnu…etc

    Et pourtant, si vous ne faites rien, vous connaissez les conséquences. C’est ce que vous vivez déjà aujourd’hui… « Si vous ne changez rien, rien ne changera ! », c’est le principe du schéma de répétition.

    Tout n’est sans doute pas noir

    Il y a certainement des avantages à ne pas changer et à rester dans cette situation actuelle, sûrement.., mais vous ne pouvez pas nier que cette même situation génère suffisamment de frustration et d’insatisfaction pour avoir envie de changer, n’est-ce pas ?

    Si votre zone de confort est devenue inconfortable, c’est qu’il est l’heure de changer ! Si vous ne changez pas, cherchez les avantages que vous trouvez à rester dans cette situation !

    • Si malgré les évidences vous ne changez pas, c’est que quelque chose vous en empêche.
    • Si vous persistez dans cette situation non épanouissante, vous souffrirez.
    • Si vous vous résignez, vous ne pouvez plus vous plaindre !

    Viennent ensuite les notions de respect de soi, de choix, de vision de la vie, de croire en la vie, d’estime de soi….

    Demandez à vos amis, votre famille ou à une personne ayant un regard extérieur, en qui vous pouvez avoir confiance, un coup de main si vous avez besoin d’aide, de conseils ou tout simplement d’être reboosté

    Rester « accroché » à quelque chose ou à quelqu’un qui ne nous correspond plus est source de profondes souffrances. Tôt ou tard, vous ne pourrez pas lutter contre votre évolution.

    La plupart du temps, plus on attend et plus c’est dur, mais ce n’est JAMAIS trop tard !

    Conclusion

    Comparez les zones de confort à des paliers menant à l’épanouissement. La vie nous veut du bien et elle ne nous laissera pas stagner dans des conditions de vie médiocres.

    N’hésitez pas à changer de jouet, notre croissance ne se fait qu’au travers de nos expériences.

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  • Agriculture : le gouvernement veut réduire de moitié l'usage des pesticides

    • Par vogot
    • Le 02/02/2015

    Une bonne nouvelle pour les consommateurs qui s'inquièteraient de leur alimentation. Le gouvernement a décidé de réduire de moitié l'utilisation de pesticides dans l'agriculture d'ici 2025.


    Réduire l'utilisation de pesticides dans l'agriculture

    Le gouvernement aime le bio !

    Vendredi 30 janvier 2015, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a présenté un nouveau plan de réduction de l'usage de pesticides dans l'agriculture. L'objectif de ce programme est de réduire de moitié l'usage de ces produits chimiques dans les cultures d'ici à 2025. En attendant cette date, le gouvernement a néanmoins prévu un palier intermédiaire de réduction à 20% d'ici 2020.

    Augmenter les fermes expérimentales Delphy

    Pour tenter d'arriver à un tel résultat, le ministre veut s'appuyer sur un réseau de fermes expérimentales, des exploitations appelées Delphy, qui ont déjà réduit leur utilisation de pesticides de 12%, en moyenne, en 2013. On en compte actuellement 2.000 sur toute la France et Stéphane Le Foll voudrait faire passer ce chiffre à 3.000.

    Des pénalités financières pour les distributeurs de pesticides

    Outre ce point, le ministre de l'Agriculture veut également s'appuyer sur la bonne foi des distributeurs de produits phytosanitaires, l'autre nom pour ces pesticides. Pour contraindre les centres à cette transition écologique, Stéphane Le Foll compte sur la mise en place de certificats d'économies de produits phytosanitaires, qui les obligeront " à baisser de 20 % le nombre de doses utilisées sur cinq ans sous peine d'une pénalité financière".

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  • Le don d'empathie

    • Par vogot
    • Le 28/01/2015

    Tout d'abord je tiens à dire que je possède le don d'empathie, je fais donc cet article pour toutes les personnes qui auraient du mal à  gérer ce don... merveilleux don mais qui peut être très dur à contrôler si vous n'arrivez pas à vous contenir, et à faire la différence entre  vos ressentiments, et les sentiments des autres....

    -L'empathie est une notion complexe désignant le mécanisme psychologique par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne, en "se mettant à sa place" sans toutefois les ressentir lui-même.

    Mais l'effet d'empathie et de mimétisme peut vous faire ressentir les choses, les sentiments, les émotions d'une personne.

    Selon Carl Rogers: L'empathie consiste à saisir avec autant d'exactitude que possible, les références internes et les composantes  émotionnelles d'une autre personne et à les comprendre comme si l'on était cette autre personne.

    -Contrairement à ce qu'on croit trop souvent,  l'empathie n'est pas la sympathie et l'on ne doit pas employer un mot pour l'autre. La  sympathie est une empathie augmentée qui, comme l'indique l'étymologie grecque, revient à "souffrir avec". Dans ce cas, la participation est spontanée, effective et bien sûr affective. Dans l'empathie elle est tout aussi sincère mais plus distanciée et souvent motivée par la  volonté de communiquer.

    Boris Cyrulnik nous donne une juste idée de l'empathie et de son importance: "En tant qu'homme j'appartiens à la seule espèce vivante  capable de me figurer les représentations de l'autre. Je suis alors contraint à partir à la découverte du monde mental de l'autre, de ses  théories, de ses représentations et de ses émotions. Je suis donc forcé à ne pas vivre dans un seul monde – sinon je me transforme en dictateur – et si par malheur le pouvoir politique m'est accordé, je peux imposer ma vision du monde qui va détruire la société au nom d'une vision cohérente qui est la mienne. Ce qui signifie au fond que l'empathie propose peut-être la seule justification morale à être ensemble. Cette morale fondée sur le plaisir, le désir de découvrir des théories et les représentations des valeurs de l'autre s'opposent aux morales perverses."

    -L'empathe est une « éponge » des émotions. Il est capable de ressentir les émotions les plus profondes comme les plus éphémères et  superficielles, et de même il est capable d'imposer aux autres ses propres émotions, volontairement lorsqu'il maîtrise son Don mais aussi  involontairement, d'où le double tranchant de ce Don. Un bouclier mental est indispensable pour pouvoir résister à ce Don, car le risque  est de se fondre parmi les autres et d'y perdre ses propres émotions et  sa personnalité. L'empathie peut être déclenchée par un contact direct ou simplement par  a proximité d'une personne. Une personne qui vous est chère ou que vous avez longtemps fréquentée est liée à vous et vous gardez un lien avec elle (ex : membres de sa famille, amis très proches, amour etc...) ou même vous pouvez décider de créer un lien volontairement avec quelqu'un mais c'est une opération plus délicate. Notons aussi que l'Empathe peut fonctionner avec certains animaux (parmi les plus évolués) et végétaux  (parmi les plus âgés). Enfin l'Empathie peut être couplée à un Don de Guérison, on parle alors de Guérison mentale ou Guérison par l'esprit.

    Conclusion :

    L’empathie est un don, parfois très difficile à assumer, mais magnifique car ressentir les émotions des autres est un pouvoir énorme...

    Je conseillerai à tous les "empathes" d'accepter leur don, et pour moins souffrir essayer de "réguler" la réception des émotions, pour cela je conseille la méditation, il vous suffira alors de fermer les yeux et respirer lentement quand vous vous sentirez submergé par les  sentiments, émotions...

    Personnellement aujourd'hui je me sers de cela dans ma vie quotidienne, j' aide mes ami(e)s quand je sens qu'ils (elles) se sentent mal, je "manipule" certaines personnes, car en étant "empathe" mon pouvoir de persuasion est amplifié.

     

    Je vous souhaite une belle santé et un esprit ouvert !

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  • La pleine lune, ses effets sur l'homme: mythe et réalités

    • Par vogot
    • Le 28/01/2015

    Même si l'on ne craint plus sorcières et loups-garous, on sait que la  pleine lune a de vrais effets sur l'homme et ses rythmes biologiques.

    Insomnies, enfants excités, menstruations, accouchements... La  pleine lune rythme inévitablement nos vies. Le corps médical, sans pour  autant donner de vraies explications, constate les effets de l'astre  nocturne sur les hommes. La lune ne fait pas seulement partie de notre  imaginaire, son influence est inscrite dans nos cellules et nous ramène  inexorablement à notre appartenance à un rythme universel.

    Lune: mythe ou realite

    La lune dans les mythes fondateurs de l'humanité

    Dans toutes les cultures et religions, les astres instaurent un  rythme. Cette scansion génère un mouvement dans l'univers, promesse de  vie, contrairement à l'immobilité, contexte de mort et de néant.

    «Que des luminaires apparaissent dans l'étendue des cieux pour  séparer le jour et la nuit, et ils devront servir de signes pour les  époques, les jours et les années... Et Dieu vit que cela était bon.» (Genèse, I:14, 4e jour de la création)

    «L'alternance Yin/Yang des saisons est le fondement de la création. Ne voilà-t-il pas des mots forts, lourds de signification?» (Nei Jin Su Wen - le Traité de l'Empereur Jaune). Pour les taoïstes, les saisons sont rythmées par la lune.

    «Dans la tradition védique, Chandra est le nom du dieu antique de  la lune, surnommé le lumineux. Dans les représentations personnifiées  Chandra est le symbole traditionnel des énergies mystérieuses  vitalisantes de la nature.» (Gregorian Bivolaru)

    Du mythe à la réalité

    Le quotidien des hommes, du temps où l'électricité n'existait pas, ni  les 35 heures, ni les rythmes artificiels créés de toute pièce par le  monde moderne, était scandé par les différentes étapes de la lune.  L'agriculture notamment, respectait un calendrier lunaire, que ce soit  pour les semailles ou les récoltes.

    La durée des cycles lunaires étant globalement la même que celle des  cycles féminins, le sujet a donné lieu à toute une exégèse sur la  question de la correspondance entre pleine lune et menstruations. S'il  est évident que toutes les femmes d'une même latitude n'ont pas leurs  règles le même jour, l'imaginaire n'a pas tardé, cependant, à associer  la femme, la lune et la nuit, dans un mystère porteur d'une aura  ténébreuse, qui fut lourd de conséquences pour les femmes durant des  siècles. Conséquences parfois amusantes: la légende de la mayonnaise qui  tourne si une femme indisposée la prépare. Conséquences parfois  dramatiques: bon nombre de «sorcières» brûlées à cause de cet amalgame  superstitieux entre sexe, nuit, lune noire et pleine lune.

    Agressions, insomnies et accouchement, une légende autour de la pleine lune ?

    Impossible de connaître le fin mot de l'histoire si l'on s'en tient  aux «études» scientifiques. Les statistiques tendent à démontrer que  toutes les légendes ne sont nées que de la superstition. Pourtant, en  matière d'agressions et de violence et concernant les insomnies et le  nombre des accouchements durant la pleine lune, les professionnels  tiennent un tout autre discours: les maternités sont débordées les nuits  de pleine lune, et les policiers sortent plus souvent en intervention.  Pourquoi de telles contradictions?

    Un article paru sur le site du National Geographic  propose l'hypothèse d'une mémoire sélective. Lorsque des événements  particuliers surviennent durant la pleine lune, nous les mémorisons  mieux en associant la cause et l'effet. Par la suite, nous ne  conserverions que les souvenirs qui soutiennent l'idée de l'influence  lunaire sur les comportements.

    Une réalité pourtant indéniable

    Certaines observations découragent cependant les études les plus objectives et les hypothèses «rationalisantes». Telles ces manifestations observées  sur les barrières de corail, ou sur le comportement des crabes rouges  de l'île de Christmas. Que dire également des insomnies ou des nuits  agitées des enfants qui n'ont aucune notion du calendrier, ou même de  ces insomnies «collectives» constatées les lendemains de pleine lune,  parmi des personnes qui ne se connaissaient pas la veille, et qui donc,  n'ont pas pu avoir une influence quelconque les unes sur les autres?

    La réponse se trouve peut-être dans une étude – fort heureusement scientifique – parue dans le quotidien Le Matin  de Lausanne (11 février 2004), effectuée par un musée zoologique sur le  comportement des animaux. Cette étude démontre qu'au cours des  millénaires, les animaux ont adapté leur comportement en fonction de la  lune et des marées, pour des raisons purement pratiques: plus de  nourriture à marée basse, davantage de lumière pour chasser, etc. Des  animaux (crustacés en l'occurrence) élevés en laboratoire, donc loin de  leurs conditions naturelles de vie, réagissent pourtant de la même  manière aux phases lunaires.

    «Donc ces animaux sont clairement influencés par les cycles  lunaires au point d’intégrer ces aspects dans leur patrimoine génétique  et de les reproduire même lorsque les conditions, comme celles du  laboratoire, ont radicalement changé», dit l'étude.

    Pour éviter d'entrer «en religion» et de défendre un ésotérisme  absolu, tout autant qu'un scientifisme obtus, on peut, à partir de cette  étude réalisée par ces zoologues, imaginer que l'être humain possède  lui aussi la mémoire ancestrale d'une ère où toute sa vie était  conditionnée par la nourriture et la lumière. La pleine lune  réveillerait alors chaque mois les souvenirs enfouis dans ses gènes d'un  temps où l'homme devenait soit prédateur (violence et agressions) ou  proie (insomnie et angoisse).

    Cycles lunaires, restons dans le rythme...

    Lutter contre l'insomnie, vouloir fixer artificiellement la date d'un  accouchement, consiste à s'extraire de lois contre lesquelles on ne  peut lutter qu'au détriment d'un certain équilibre. Le stress de  l'insomnie est directement lié à un conditionnement, à une société qui  assène que l'on doit dormir toutes les nuits de la même manière. Dès  lors que l'insomnie est débarrassée de l'angoisse, elle peut se vivre de  manière plus sereine, et être utilisée pour passer certaines heures de  la nuit avec profit.

    Si vos enfants sont énervés ces jours-là, prévoyez de plus longues  sorties, des activités plus toniques, qui assouviront leur besoin de se  défouler.

    Mythes, légendes et sagesses populaires trouvent tous racine dans  quelque vérité transcendante, dont le sens peut nous échapper, que ce  soit d'un point de vue ésotérique ou scientifique. Le mieux est encore  de se mettre au diapason.

  • Sélection naturelle

    • Par vogot
    • Le 27/01/2015

    J’ai commencé à lire des livres sur la Sélection Naturelle, découverte et analysée par Darwin. Alors, je pense que la plupart des gens ne voient en elle que ce filtre qui a sélectionné les individus et les espèces les plus aptes à se reproduire dans un environnement donné. Mais ce n’est pas que cela. Certes, la Nature invente, grâce aux mutations et à l’adaptation des formes de vie, et la Nature trie, éliminant ce qui ne marche pas.

     

     

    La maladie c est 1

     

    Mais la Sélection Naturelle n’agit pas QUE sur la constitution physique des individus : pattes, ailes, nageoires, mains, plumes, poils, becs, museaux, etc. Elle agit aussi sur des composants plus cachés, plus discrets mais tous, aussi importants : les instincts. Nous, femmes et hommes sommes des animaux.

     

    Nous l’oublions trop souvent. Notre espèce, Homo Sapiens Sapiens, grâce à ses avantages (mains, station debout, gros cerveau, …), a pris le dessus sur toutes les autres espèces, les faisant disparaître, peu à peu, ou les asservissant à ses besoins. Mais nous sommes toujours des animaux. Nous sommes toujours cet animal fait pour la chasse et la cueillette dans un environnement hostile. Et nous avons toujours en nous ces instincts, sélectionnés eux-aussi par l’environnement dans lequel nos ancêtres ont vécu. Et, alors que, dans ce monde moderne, nous nous croyons libres, nous obéissons à des instincts qui ont aidé nos ancêtres à survivre et à croître en nombre.

     

    Nous sommes des pantins, agités par des besoins animaux qui nous dirigent, et formatés par la culture dans laquelle nous avons été élevés. Notre libre arbitre n’est qu’une illusion. Je vois le monde comme mes sens me le permettent, comme mon cerveau me le représente, et comme ma culture me le fait comprendre.

     

    Ainsi les enfants sont programmés pour croire : croire en ce que disent les parents et les adultes de leur groupe, et leur obéir (au moins dans la petite enfance). Pourquoi ? Tout simplement parce que les enfants qui n’obéissaient pas et ne voulaient pas croire leurs parents et apprendre d’eux n’ont pas transmis leurs gênes ! Mangés par les bêtes féroces. Alors, les enfants croient, par instinct sélectionné pendant des milliers de générations. Nous ne soupçonnons pas combien ces instincts, qui ont bien servi à aider nos ancêtres à survivre et se reproduire, nous dominent.

     

    Ainsi, Mesdames, lorsque vous vous pâmez devant un beau mâle musclé (alors que notre société complexe requiert de l’intelligence plus que de la force), vous êtes encore la femelle qui recherche le mâle qui pourra la protéger et l’aider à nourrir et élever son petit pendant la grossesse et les 4 à 5 années de son éducation. D’ailleurs, il paraît que les enfants ressemblent D’ABORD à la mère, avant de prendre les traits du père : ainsi, même si le mâle choisi n’est pas le géniteur, il sera trompé et s’en occupera malgré tout !

     

    Les lions n’ont pas cet instinct : le lion qui a conquis une femelle commence d’abord par tuer ses petits. Notre cerveau, dès avant la naissance, est pré-câblé pour de multiples fonctions, des plus simples et reptiliennes, aux plus complexes (comme le langage). Mais il semble toujours incroyable que la Sélection Naturelle ait pu aboutir à des êtres d’exception comme les Mathématiciens (Gauss, Erdos, Euler, …) qui construisent des univers de complexité : notre évolution continue ; mais la Nature résistera-t-elle ?

     

    Alors, il y a un débat pour savoir si la morale est une caractéristique de l’Homme, ou si, même sous une forme plus simple, elle n’a pas été sélectionnée par la Nature et que d’autres animaux la partage avec nous, comme les grands singes, les éléphants et les dauphins. La compassion et l’empathie sont à la base de la morale. La compassion est l’émotion qui nous étreint lorsqu’un autre individu souffre.

     

    L’empathie est notre capacité à nous mettre à sa place et à ressentir sa souffrance. Chez l’Homme, ces mécanismes sont basés sur des signaux universels qu’envoie notre corps (rictus, larme, position du corps, cris, …) et sur notre capacité à les interpréter.

     

    Mais les grands singes aussi sont capables de compassion et d’empathie. Ils sont même capables d’imaginer les conséquences d’actes et de vouloir sauver leurs congénères même sans profit pour eux-mêmes.