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Éloges de la solitude
- Par vogot
- Le 18/12/2014
Solitaires à tendance asociale, ils n’aiment rien tant que leur propre compagnie. Ne voir personne et rester seul chez soi : si, pour certains, cette image relève du cauchemar, elle est pour eux un idéal de vie. Pourquoi ?
Nous sommes tous un peu envieux de ceux qui savent être en tête à tête avec eux-mêmes et ne compter que sur eux. Dans une société de l’hypercontact, les solitaires suscitent notre admiration par leur faculté d’autonomie. Leur indépendance révèle une grande force de caractère, à condition qu’elle soit relayée par des moments de sociabilité. Dans le cas contraire, leur repli confine à la phobie sociale.
Un sentiment de suffisance
Mélanie, 35 ans, est célibataire. Traductrice, elle passe le plus clair de son temps seule. Un choix dont elle se dit satisfaite et fière : « Cela prouve que je n’ai besoin de personne. » Complexe de supériorité ? En tout cas, une forme de suffisance prenant sa source dans l’enfance : si l’on m’a dit que j’étais le plus intelligent, le plus fort…, pourquoi irais-je vers l’autre, qui ne m’apportera rien ?
Quand l’éducation n’a pas inculqué le goût du partage et de la découverte d’autrui, l’enfant développe un égoïsme qui peut se manifester par le retranchement. A terme, il risque de souffrir du syndrome de l’imposteur : chaque rencontre lui fait craindre d’être « démasqué », pour apparaître dans toute sa banalité et son isolement.
Une anxiété sociale
Personne ne peut se suffire à lui-même. Ce ne sont que « des arguments rationnels que ces solitaires se cherchent, par refus d’admettre la vraie raison de leur retranchement : la peur des autres ».
Une anxiété sociale qui peut être génétique, ou éducative.
Exemple: "On ne recevait personne à la maison. Mes parents étaient repliés sur leur couple. Il en a développé une méfiance excessive à l’égard d’autrui". Lorsque vos parents vous disent – et montrent – qu’il ne faut faire confiance à personne, vous en devenez individualiste !
Un souvenir traumatique
Ce comportement peut aussi être l’effet d’un souvenir traumatique. Adolescente réservée, Armelle, 33 ans, a subi pendant un an la sévérité d’un professeur qui l’obligeait à venir au tableau et se moquait de la voir perdre ses moyens.
Aujourd’hui, Armelle est agricultrice et se dit heureuse de sa « vie d’ermite ». Quand les premières expériences de confrontation aux autres se signent par des échecs ou des humiliations, elles peuvent donner lieu plus tard à de tels comportements d’évitement.
Une angoisse de rupture
Evitement toujours, pour ces grands solitaires qui sont conscients de leur personnalité de dépendant affectif. Eviter de créer des liens devient une façon d’échapper au risque de tomber en état de dépendance. Ce qui les angoisse, c’est l’idée de pouvoir perdre l’autre, auquel ils se seraient attachés. Plutôt rester seul que de revivre la douleur d’une expérience antérieure : séparation d’avec la mère, deuil ou rupture amoureuse...
Que faire ?
Allez vers les autres
Plus vous fuirez les sorties, plus vous serez angoissé par les occasions de rencontrer du monde et valoriserez le repli. Cessez d’être passif. Prenez l’initiative d’entrer en relation avec les autres. Osez ! Commencez par vous « entraîner » auprès de personnes de confiance. Allez au-devant d’elles, anticipez leur appel, proposez des rendez-vous, quitte à expliquer votre démarche. Et inspirez-vous des techniques qu’eux-mêmes emploient pour entrer en relation.
Tournez-vous vers l’extérieur
Quelle que soit la raison de votre peur des autres, elle vous donne le sentiment d’être la cible de tous les jugements lorsque vous êtes dans un groupe. Pour en finir avec ces inquiétudes, il est essentiel d’apprendre à vous « décentrer » : intéressez-vous davantage au monde, aux autres, posez-leur des questions… Autrement dit, ouvrez-vous, pour ne plus être focalisé uniquement sur votre propre personne.
Conseils à l'entourage
Ne vous fiez pas aux apparences. Il dit préférer être seul ? Entourez-le, invitez-le, conviez-le à des sorties. Et parlez-lui de vos propres angoisses ou expériences de timidité. Cela lui permettra de relativiser, de voir qu’il n’est pas seul à ressentir cette peur. Exprimez-lui votre amitié ou votre confiance en lui sans hésiter, de façon à l’encourager.
Témoignage
Carole 38 ans, graphiste : « J’ai appris à me sociabiliser »
« Enfant, déjà, je préférais être seule, à m’inventer des histoires ou à écrire. On me disait rêveuse, indépendante. Je trouvais cette image plutôt flatteuse. Les méfaits m’en sont apparus plus tard. Echouant dans ma carrière de dessinatrice indépendante, j’ai cherché du travail dans la pub… Là, les échecs se sont succédé, parce que j’étais incapable de fonctionner en groupe ! Sur le plan personnel, je ne me sentais pas plus épanouie. J’enviais ceux qui étaient entourés d’amis. J’ai entamé une psychothérapie comportementale. Grâce à des exercices aussi simples que tendre la main avant que l’on me salue, ouvrir les bras pour accueillir une personne, sourire à des inconnus, j’ai revu toute ma gestuelle et les habitudes qui témoignaient de mon repli. J’ai appris à me sociabiliser. J’ai pris conscience que cette indépendance, que je croyais être mon choix, m’avait été “imposée” : fille unique, mes parents, qui avaient eux-mêmes très peu d’amis, me surprotégeaient. Et moi, je me satisfaisais de ce cocon. Aujourd’hui, je savoure mes journées au travail et mes soirées entre amis. C’est une libération. »
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Pourquoi je perds tout ?
- Par vogot
- Le 18/12/2014
Clefs, lunettes, carte bancaire, passeport… A chaque fois, impossible de remettre la main dessus quand on en a besoin. Peut-on remédier à ces « égarements » et comment ?
Ca tombe toujours sur le même objet
Ce qui se joue : Tous les oublis sont extrêmement sélectifs. On ne perd pas tout et n’importe quoi ! La perte va se focaliser sur un objet jugé inintéressant (comme des papiers administratifs) ou bien gênant. Ce dernier peut ainsi être associé à une émotion négative ou une problématique douloureuse que nous nous efforçons de refouler.
C’est, par exemple, le cas de notre paire de lunettes, associée au vieillissement, ou de notre carte bancaire, si on a un rapport complexe à l’argent. Si on égare régulièrement ses papiers d’identité, sans doute cherche-t-on à se prouver qu’on existe au-delà d’un simple formulaire ? Il s’agit donc souvent d’objets-symbole qui en disent long sur nos désirs ou l’image que nous avons de nous-même.
Le truc pense-bête : Investissez positivement les objets qui vous sont essentiels : offrez-vous un porte-clefs gri-gri, une monture de lunette féminine, un joli étui à carte bleue…
Je finis toujours pas le retrouver... là où j’ai déjà regardé cent fois !
Ce qui se joue : L’oubli est aussi une nécessité. Il nous permet de nous consacrer à l’essentiel : nouveaux apprentissages, problématiques du moment. On ne peut pas penser à tout, tout le temps. Notre cerveau saturerait. L’humain n’est pas un Data Center ! Du coup, on vit souvent dans notre « monde », en pilotage automatique, parfois absent à la réalité. On range machinalement les clefs dans notre poche, on ne met pas la carte bleue au bon endroit dans le portefeuille… Et quand on cherche à les retrouver, on fait des erreurs d’interprétation.
Obnubilé par nos pensées, nos croyances, on est persuadé qu’on l’a mis à tel endroit : « Je te jure, il était là il y a cinq minutes », « Je suis sûr que c’est machin qui l’a pris, déplacé ». On en est même tellement convaincu qu’on ne le voit pas, même quand il est sous nos yeux !
Le truc pense-bête : Prenez-vous en « flagrant délit » : photographiez ou notez l’endroit où vous rangez l’objet volatile (comme la place de parking, pour retrouver votre voiture !), ou bien choisissez un témoin privilégié…
Chaque jour, je passe un temps fou à chercher un truc différent !
Ce qui se joue : Prémices d’Alzheimer ? Distraction, désinvolture ? Trop facile ! La négligence peut être aussi le fruit d’une rébellion inconsciente (par rapport à une mère ultra-organisée, un chef autoritaire, une société trop normative…). Vous pouvez, par exemple, être très ordonné et rigoureux dans le domaine professionnel et tout le contraire dans votre vie privée ! Cela vous permet d’exprimer des facettes contradictoires de votre personnalité.
Cela peut être aussi le signe d’un lâcher prise bénéfique : dans l’hyper contrôle jusque-là, vous renoncez à être la personne parfaite, organisée, et laissez filer les choses. A moins que cette nouvelle attitude vous effraie et que vous ayez besoin de petits « réveils » pour vous reconnecter à la réalité ! Cela peut être enfin le symptôme d’une lassitude. En courant tous les jours après votre carte de transport ou vos clefs, ne cherchez-vous pas à signifier que vous avez ras-le-bol du quotidien ? A moins qu’il ne s’agisse d’une angoisse profonde: l’oubli permet de s’en détourner en focalisant sur le matériel… à l’instar des maniaques ou des obsessionnels, qui utilisent la stratégie opposée pour, au final, servir le même enjeu : écarter ce qui dérange.
Le truc pense-bête : Cherchez à assouplir votre ligne de conduite habituelle, à trouver l’équilibre entre vos désirs personnels, vos besoins profonds et les exigences de la vie en société.
Et quand on perd vraiment les choses
Un billet s’échappe de votre poche et tombe dans la rue, vous oubliez votre portable au restaurant… La faute à pas de chance ou stratégie pour recueillir de la compassion, vous faire remarquer ? Car culpabilisé par l’entourage, on a vite fait de tomber dans le cycle de l’émotion: « J’ai perdu mes clés, c’est de ma faute » ou, pour s’en défendre, « On a dû me les voler ». Auriez-vous, dans la vie courante, encore besoin d’une maman, celle qui vous guidait quand vous étiez enfant et retrouvait toutes vos affaires comme par enchantement ?
Plutôt que de s’autoflageller, mieux vaut s’interroger sur le sens caché de la perte. Comme le rêve, cet événement de la vie nous parle de nous-même. De quoi nous aide-il à prendre conscience ? Perdre de l’argent dans la rue peut nous inviter, par exemple, à réfléchir à la valeur que nous nous donnons. Quelle relation cherchons-nous à mettre définitivement à distance lorsque nous oublions notre portable dans un endroit public ? Je me souviens d’une patiente qui avait perdu une bague d’une grande valeur, offerte par son conjoint. Elle s’est séparée de lui quelque temps après… Les objets portant une forte charge affective sont comme des prolongements de nous-mêmes. Les perdre n’est jamais anodin.
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Pourquoi vivre avec un(e) anxieux(se) est parfois si difficile ?
- Par vogot
- Le 18/12/2014
Certains anxieux mettent une pression très forte sur leurs proches : ils sont persuadés d'être lucides alors que les autres sont inconscients ou négligents. Ils ont souvent tort, mais parfois raison. Et ils prennent volontiers comme argument ces quelques fois où ils ont eu raison (tu vois, je te l'avais bien dit !).
Le problème, c'est que la plupart des anxieux ne se rendent pas clairement compte du coût de leur anxiété : la plupart du temps, celui-ci est beaucoup trop élevé (ils se gâchent la vie et celle de leur entourage), par rapport aux bénéfices (s'éviter quelques ennuis). Il est souvent utile de leur en faire prendre conscience... dans les moments où ils ne sont pas trop anxieux.
Autre risque : l'anxiété peut être contagieuse, au sein d'un couple, d'une famille, d'un groupe... Alors comment faire pour que celui des deux qui commence à angoisser soit plutôt réconforté par l'autre ? Peut-être la première étape est-elle de réfléchir à ce qui se passe alors : il arrive que certaines plaintes, répétées, portant sur des problèmes sans solutions actuelles, soient toxiques et pour la personne qui les émet et pour la personne qui les écoute.
Il existe une bonne façon de se confier à l'autre : dire ce qui nous tracasse, écouter ce qu'on nous conseille, et passer à autre chose.
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Pourquoi consulter un naturopathe ?
- Par vogot
- Le 17/12/2014
Beaucoup auront comme réflexe de répondre qu'une visite est essentiellement afin de connaître quels sont les suppléments naturels appropriés afin d'éviter d'avoir recours à la médication chimique, de plus en plus répugnée par plusieurs en raisons des effets secondaires qui peuvent en résulter. C'est souvent un des facteurs principaux qui motivent de plus en plus de gens à consulter en naturopathie.
Mais détrompez-vous !
Ce n'est pas le but d'une visite chez le naturopathe, même si parfois, les suppléments naturels sont des outils fort intéressants pour palier à des carences alimentaires et renforcer le potentiel vital.
Le naturopathe a comme objectif principal de vous enseigner comment favoriser le maintien d'une santé optimale et des moyens pour y parvenir.
Pour ce faire, il doit tout d'abord établir un profil de votre terrain par l'établissement d'un bilan naturopatique. Ce bilan permet d'avoir tous les aspects holistiques (qui tiennent compte de l'individu en entier : histoire, psyché, organes , habitudes alimentaires et comportementales, etc..) permettant d'accéder à une pleine compréhension de l'individu (unique), pour faire la lumière sur les causes et non sur l'effet, afin de prodiguer des conseils naturopathiques judicieux personnalisés en fonction de l'individu, lui permettant de modifier les effets engendrés par ses habitudes comportementales, alimentaires, aboutissant à un mal être et qui amène au fil du temps à dévier les courants vitaux engendrant un jour la maladie.
Le travail du praticien ne consiste pas à faire un diagnostic médical , la plupart des individus ayant déjà reçu le diagnostic par le médecin avant de consulter en naturopathie, et ce dernier étant strictement réservé à la médecine. Le travail du naturopathe consiste à favoriser par des mesures hygiéno-diététiques par l'enseignement d'exercices, de méthodes naturelles accessibles à tous : comme la méditation, la respiration, gestion du stress, visualisation, supplémentation, alimentation en fonction du terrain de l'individu, prise de conscience et finalement permettant de favoriser par ces mesures son plein potentiel immunitaire et vital.
Même s'il existe des suppléments naturels exceptionnels, le but principal de l'approche naturopathique n'est pas de conseiller des suppléments miracles pour diverses affections, mais bien de comprendre qu'il est primordial de réviser sa façon de vivre, de se comporter, de penser, de s'occuper de soi, par une meilleure connaissance de soi et de ses habitudes. Tous et chacun a d'abord la responsabilité primaire de sa propre vie et du maintien de sa santé. Elle nous appartient en propre. Nous devons en être le premier à s'en occuper par une bonne connaissance de soi-même et de l'incidence que nous avons sur elle.
Quand on a recours à la médecine traditionnelle, c'est parce que vous êtes déjà arrivés à un point critique.
Quand le feu est pris, on appelle les pompiers !
Même la chimie est une fabuleuse découverte de notre temps, lorsque utilisée avec décence (ce qui n'est pas toujours le cas) !
Arrive un jour où vous avez besoin de comprendre, d'en découvrir le sens et vous réalisez qu'il y a des causes qui ont fait en sorte que le feu soit pris et vous avez alors l'intention d'accéder à une connaissance plus approfondie de l'incidence que vous avez sur les effets, pour ne plus en arriver là et vous préserver.
Vous ressentez alors le désir de considérer ces manifestations pour ne plus en être les victimes impuissantes.
Il est d'une évidence que vous êtes les acteurs principaux de notre vie et que vous êtes concernés par ce qui vous arrive ou pourrait vous arriver. Vous avez hérité d'un bagage héréditaire, d'habitudes comportementales, alimentaires, de croyances et vous vivez dans un milieu de vie qui est propre à chacun, retentissant sur vous.
Des facteurs génétiques vous prédisposent à des manifestations. Il en est de même des facteurs épigénétiques (hors de nos gènes) : climat, saison, terroir, interaction avec les individus, habitudes de vie etc., qui forgent votre individualité et façonnent votre existence.
Mais comme la nature vous l'enseigne et si vous prenez le temps d'apprendre d'elle, tout est constamment en évolution : c'est ce que vous constatez – le caractère impermanent des choses. Tout doit évoluer, tout se transforme.
Oui, tout se transforme par rapport à quelque chose !
Par rapport aux informations qui président dans chaque chose et la matérialisation (l'effet – la résultante), est la révélation de ce qui présidait (qui était inscrite - imprégnée).
Comme Hippocrate le disait si bien : " Quand quelqu'un vient vous consulter et désire recouvrir la santé, demandez-lui si il est prêt à changer quelque chose, alors seulement vous pourrez l'aider ! " Ce qu'il voulait insinuer, c'est qu'il y a des raisons qui conduisent à une manifestation et qu'il faut changer en quelque part : soit vos habitudes, vos pensées, votre façon de percevoir, vos habitudes alimentaires, la manière dont vous prenez soin de vous, etc.…
La naturopathie ne consiste pas à conseiller des suppléments pour uniquement remédier à des carences, ou de mettre un baume sur une plaie, mais bien de vous faire découvrir qu'en apprenant à mieux manger, mieux respirer, mieux penser, mieux se connaître, mieux s'entretenir, mieux se prémunir, le miracle de la vie se révèle à vos yeux, et ce miracle c'est vous !
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L'éloge de la sieste: Au lit thérapie
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Les Français sont en manque de sommeil chronique, ils subissent les effets toxiques du stress de plein fouet et le manque de sommeil a de graves conséquences sur le métabolisme comme le diabète ou l'obésité. Redonnons à la sieste ses lettres de noblesses et reconnaissons-lui ses vertus.
La sieste c'est bon pour la santé !
Les nuits agitées sont le lot de plus en plus de Français, la sieste permet en partie de compenser les heures de sommeil perdues. Elle a des effets de régénération de l'activité cérébrale et dissipe la fatigue donc donne de l'énergie et surtout apaise le mental malmené par nos vies trépidantes.
Une étude américaine a montré que les risques de mourir d'une maladie cardiaque diminuaient de 37% chez les personnes qui « siestaient » quotidiennement.La fatigue des salariés fait partie de la grande famille des « risques psychosociaux » qui ont un coût social estimé entre 2 à 3 milliards d'euros en France, alors, un petit dodo ça ne coûte rien...
En revanche, la règle à respecter est de ne pas dépasser plus de 30 minutes de sommeil et de préférence à heure régulière (entre 14 et 16 heures). Trop ce serait abuser !
Non, la sieste ce n'est pas pour les fainéants !
N'en déplaise à l'un de nos anciens présidents qui déclarait « je n'ai pas été élu pour faire la sieste ! », suffisamment d'études ont démontré que la sieste, apporte du bien être mais surtout augmentait la performance et la productivité au travail. Exit l'image pagnolesque du fainéant béat dans son hamac sous un olivier. Il est grand temps de lutter contre ce cliché ridicule.
En France, la sieste est toujours aussi mal vue. Une entreprise lyonnaise de création de sites Web, a été la première à officialiser la présence de salle de repos. Le phénomène reste rare et ce sont des petites structures qui installent des salle de calme et de relaxation.
Au delà d'améliorer considérablement les performances des salariés, la sieste prévient des accidents du travail liés au manque de vigilance dans le monde industriel.
Calme et volupté...
A tous les surmenés du bocal, prenez le temps de vous installer au calme sur un bon fauteuil, un plaid pour les frileux et éteignez votre téléphone ! Voilà, les conditions sont réunies pour une bonne sieste réparatrice. Tous les professionnels du bien-être vous le diront : laissez vous aller doucement. Faire la sieste c'est lâcher prise. Bonne nouvelle pour les coquettes, la sieste permet de lutter contre les effets du temps. Grain de peau affiné, teint éclairci, fini la mine de papier mâché froissée ! La sieste vaut bien tout les produits cosmétiques du monde.
Mode d'empoi
Dans un lieu calme, bien installé, vous fermez les yeux, respirez lentement. Détendez les muscles de votre dos, laissez venir des images agréables. Laissez vous glisser doucement dans le sommeil si vous n'êtes pas déjà endormi.
Je ne manquerai pas d'évoquer la sieste également propice aux câlins, bon ici, pas de sommeil mais un bien agréable moment tout aussi revigorant.
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A quoi peuvent servir nos rêves ?
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Qu’ils soient prolifiques et délirants, ou bien rares et sages, nos rêves n’ont rien d’anecdotiques ! Ils nous aident à mieux vivre, à mieux nous connaître, et parfois même nous évitent de tomber malades…
Tout le monde rêve
Nos vrais rêves sont apparus vers l’âge de 2 ans. Depuis, notre activité onirique n’a pas cessé. Et pour cause, elle est indispensable à notre équilibre psychique : on peut rendre quelqu’un fou en l’empêchant de rêver ! Tout le monde rêve, mais on peut avoir tendance à n’en garder aucun souvenir.
Parce qu’on ne s’y intéresse pas vraiment. Ou parce qu’on les refoule lorsqu’ils se font la voix de notre inconscient, et nous adressent un message que nous n’avons pas envie d’entendre. « La clé des songes est sous le paillasson » disait joliment Jacques Prévert. Et si nous décidions d’aller la chercher ?
Ils nous libèrent
Durant la journée, nous sommes prisonniers de toutes sortes d’obligations, sommés de jouer un rôle. Les rêves sont la libération de chaque nuit ! Il n’y a plus de logique, de morale, de chaînes, tout devient possible, même les scénarios les plus incroyables. Ils nous permettent d’exprimer ce que nous sommes au-delà de ce que notre conscience veut que nous soyons. Une part plus créative et imaginative de nous-mêmes, souvent aussi plus érotique se déploie alors.
Grâce à cette libération brutale, massive et virulente de nos désirs inconscients les plus fous, nous réussissons à beaucoup mieux supporter les contraintes du quotidien ainsi que les exigences et interdits moraux posés par le surmoi dans la vraie vie. Nos rêves sont une indispensable soupape de décompression sans laquelle la cocotte menacerait d’exploser !
Ils nous protègent de nous-mêmes
Parmi les désirs inconscients qui s’expriment dans nos rêves, certains ne sont pas jolis jolis… Meurtres, incestes, cruelles vengeances, nous sommes capables du pire ! Les rêves nous permettent d’évacuer ces sentiments encombrants. Mais heureusement pour nous, notre inconscient est très habile pour avancer masqué : il se débrouille pour imaginer des scénarios qui travestissent nos appétits inavouables de manière à les rendre plus acceptables à nos yeux. Ainsi, notre envie de tuer notre sœur ne se donnera pas à lire de façon limpide et directe : elle sera par exemple déplacée sur une autre personne. C’est toute l’efficacité de la censure qui opère à l’encontre de tous nos rêves.
Ses ressorts sont très inventifs ! Pour brouiller les pistes, elle peut en effet procéder par déplacement. Mais aussi par condensation (plusieurs événements sont regroupés) ou encore par inversion (vous devenez la victime de la personne à qui vous cherchez des noises). C’est un formidable jeu de déguisement et de trompe-l’œil destiné à atténuer la violence de nos sentiments et à nous en dédouaner.
Ils nous alertent
Deux types de rêves méritent qu’on leur accorde une attention plus poussée. Ceux qui se répètent inlassablement et ceux qui nous laissent une impression tenace toute la journée. C’est le signe que notre inconscient frappe avec insistance à la porte de notre conscience pour lui délivrer un message important. Une souffrance, un blocage émotionnel, un événement passé non digéré qui infecte notre présent… Ou bien une aspiration puissante que l’on étouffe par peur de se lancer et de la réaliser.
Oui, mais que faire de cette alerte ?
L’entendre absolument sinon le message deviendra symptôme (fatigue, dépression, même maladie). Sans chercher à interpréter son rêve, ce qui est toujours très complexe, on peut au moins tenter des associations. La personne qui rêve à répétition d’un appartement vide et dévasté, avec des papiers peints déchirés, peut par exemple se demander ce qu’un appartement représente pour elle, ce qu’évoquent pour elle les papiers peints du rêve, etc. C’est en ouvrant le questionnement le plus largement possible, en tirant des ficelles, que la souffrance ou le blocage va finir par se déverrouiller, se défiger.
Ils nous révèlent à nous-mêmes
Très souvent, nos rêves sont en avance d’un temps sur notre vie ! Ils adviennent comme des annonciations. Ils disent quelque chose que notre conscience ne peut encore se formuler très clairement, ils révèlent ce qui commence tout juste à se faire présent en nous mais nous échappe encore.
L’inconscient dont se nourrissent les rêves est capable de faire des liens entre des événements qui nous arrivent, de leur donner du sens alors même que la conscience n’y parvient pas. Ainsi, il va comprendre que telle rencontre sera importante pour nous dans un proche avenir. Il va interpréter certains malaises physiques (gargouillements de ventre, migraines, etc.) auxquels nous n’attachons aucune importance comme le signe que nous ne sommes pas au bon endroit, pas en cohérence avec nous-mêmes et qu’il conviendrait peut-être de changer de voie. Et il va s’arranger ensuite pour nous le faire comprendre par l’entremise des rêves.
Ils nous relient au monde
Nos rêves ne sont pas reliés à notre seule intimité mais aussi à une dimension beaucoup plus large et universelle. Comme si pour les fabriquer, l’inconscient puisait dans une réserve d’images datant de plus de deux millions d’années !
En cela, ils rejoignent les contes et les mythes qui nous transmettent une sorte de patrimoine commun de l’humanité, fondé sur ces archétypes que nous partageons tous, quelle que soit l’époque ou le pays où nous vivons : la peur d’être abandonné ou de mourir, le besoin d’amour et de liens, les questions autour des origines, etc. Quand nos rêves nous parlent de ces grands standards propres à l’humain, ils nous rassurent en nous montrant que nous ne sommes pas les seuls à nous débattre avec ces questionnements existentiels.
Ces rêves-là nous connectent à un passé lointain et à un avenir qui ira bien plus loin que notre propre existence, nous mettent en lien avec autrui bien au-delà de notre famille et de nos amis. Sans même que nous nous en rendions compte, ils nous donnent de l’ampleur et nous grandissent.
Comment apprendre à s’en souvenir ?
Très peu de personnes se souviennent de leurs rêves… et beaucoup en nourrissent une forte frustration : sentiment de passer à côté d’un élément clé pour se comprendre ou encore de manquer de créativité et de richesse intérieure. Or on peut combattre cette amnésie en s’entraînant !
Le matin, plutôt que de se lever à l’instant même où le réveil sonne et de laisser les dernières bribes de rêves être submergées par l’activité mentale d’une journée qui commence sur les chapeaux de roue, prenons le temps de nous remémorer ce qui reste de l’activité onirique de la nuit.
Au début, ce ne sera pas grand-chose. Puis au fil des jours, pris sous les feux de notre attention et de notre concentration, les rêves s’échapperont de moins en moins.
On peut aussi profiter des micro-réveils de la nuit pour noter un rêve dont on se souvient à cet instant précis : trois mots griffonnés dans le noir (pour ne pas risquer de compromettre l’endormissement) suffiront le lendemain matin à le récupérer.
Alors ne vous endormez plus sans un petit carnet et un stylo sur votre table de chevet !
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Le syndrome d'abandon
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Le syndrome d’abandon est une pathologie psychologique, altérant la personnalité d’un individu. Il s’agit d’une maladie assez courante chez les personnes ayant vécu des événements traumatisants dans le passé, notamment au cours de l’enfance. Par peur d’être abandonné – à nouveau –, le malade devient alors agressif ou décide de s’éloigner de la société. Zoom sur cette pathologie désormais déchiffrable.
Séquelle d’un traumatisme
Le syndrome d’abandon est fortement lié à l’environnement affectif dans lequel le malade a vécu tout au long de son enfance. Manque d’affection, séparations, décès, peut mener à ce trouble psychique, également nommé « abandonnite ». Dans l'abandon ou se sentant tout simplement délaissé lors de son enfance, l’individu se retrouve fréquemment sujet à un traumatisme quasi permanent. Il devient alors souvent hyperactif afin de passer le temps et soulager ses pensées. Il préfère s’isoler du monde extérieur par peur de se blesser à nouveau. La personne atteindre du syndrome d’abandon peut également présenter des signes d'agressivité. N’étant pas en paix avec elle-même, elle recherche une issue par la violence.
Un père absent au cours de l’enfance, une mère continuellement occupée par le travail, le décès d’un oncle avec qui des liens forts s’étaient tissés… le syndrome d’abandon est la révélation d’une cicatrice longtemps refermée. Un jeune garçon chéri par sa mère, jusqu’à ce qu’une petite sœur arrive au monde, apparait naturellement déstabilisé. Même si ce n’est pas réellement le cas, il se sent abandonné, délaissé par ses parents. Le syndrome d’abandon témoigne avant tout de la conséquence d’une séparation mal vécue. Les parents n’ont pas su apprendre à faire confiance à l’enfant malgré la distance inéluctable. Ils ne font ainsi que renforcer la peine de leur enfant.
Peur d’être délaissé à nouveau
Les personnes ayant vécu des événements traumatisants au cours de leur enfance tentent souvent de les enterrer. Cette intention si instinctive s’avère pourtant irréalisable. Les émotions demeurent dans notre intérieur profond au grand regret des souvenirs mélancoliques et angoissants. À partir du moment où il n’y a pas de logique à éprouver ses émotions, il ne reste plus qu’à nier notre droit à les ressentir. Un droit qui, cependant, ne peut être ôté de son propriétaire. Et si, via des raisonnements logiques, on tente continuellement de jeter le passé aux oubliettes, la cicatrice reste. Il s’agit d’une trace indélébile de l’enfance.
Conséquence d’un traumatisme important, le syndrome d’abandon reste surtout marqué par la peur. La personne atteinte par ce trouble, délaissée ou abandonnée lors de son enfance, affiche une crainte prononcée d’être rejeté. Deux possibilités se présentent alors : soit le malade s’oriente vers l’hyperagressivité pour se protéger, soit il tend à être très sociable pour recevoir de l’affection. Dans les deux cas, le syndrome d’abandon s’accompagne d’un grave manque de confiance en soi. Le malade peut se forger une bulle où il s'isolera. Fixé à l’idée que les autres peuvent l’abandonner tôt ou tard, il préfère anticiper. Toutefois, il peut tenter par tous les moyens de se faire aimer par son entourage, dans le but d’effacer l’idée qu’il n’est pas digne d’être accepté.
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Pour dépasser ses peurs, il faut savoir les embrasser
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Tout le monde possède ses petites peurs, celles-ci sont souvent bénignes. Néanmoins, elles peuvent rapidement se transformer en sérieuses phobies. Il ne faut surtout pas les laisser s’installer. Vous devez absolument les affronter afin de les rayer de votre vie. Les peurs les plus profondes vous empêchent d’avancer. Il faut donc savoir de quoi et pourquoi vous avez peur.
Avoir peur est normal
Avoir peur n’est pas anormal. Au contraire, c’est plutôt sain lorsqu’il s’agit de petites peurs. Mais cela ne doit pas devenir des phobies. Ces dernières vous empêchent de vivre, elles vous bloquent et vous vous interdisez de faire telle ou telle activité. Vous perdez votre sang froid. Cela n’est pas du tout normal. Et c’est contre ces peurs qu’il faut lutter à tout prix.
Identifiez vos peurs
Avant tout, vous devez identifier vos peurs. Par quoi êtes-vous effrayé ? Pourquoi cette peur se manifeste-t-elle chez vous ?
Prenons quelques exemples :
- Vous pouvez avoir peur d’échouer. Ainsi, vous ne terminez jamais un projet. Vous n’essayez que rarement. Cette crainte peut venir de votre passé, de votre caractère ou encore d’une éducation trop portée sur la réussite.
- Vous avez peur du regard des autres. Vous exprimez peu vos opinions, vous hésitez à mettre des chaussures roses, vous vous sous-estimez constamment. Cette peur peut être le fruit d’un manque de compliments de la part de vos proches.
- Vous êtes paniqué dès que votre univers change. Cela peut venir de la surprotection de vos parents. Faites ce travail d’analyse pour vos propres maux. La moitié du chemin sera parcourue.
Combattre vos peurs
Désormais, il ne vous reste plus qu’à surmonter vos peurs. Pour cela, plusieurs méthodes sont à mettre en œuvre :
- Ne laissez pas vos peurs vous éloigner des autres. Forcez-vous à voir vos amis le plus souvent possible. Il faut vous changer les idées.
- Relaxez-vous. Contrôlez votre respiration dès qu’une crise d’angoisse pointe le bout de son nez.
- Affrontez vos phobies. Si vous avec une peur bleue de l’avion, commencez à le prendre pour des petits trajets. Puis, vous rallongerez les distances, jusqu’à ce que votre peur disparaisse. Il faut apprendre à gérer l'angoisse liée à la peur.