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Le manque de sommeil : les dangers auxquels on s’expose
- Par vogot
- Le 21/12/2014
Une bonne nuit de sommeil est très importante, car elle permet à votre corps de se recharger en énergie après une journée de stress.
Outre cela, dormir est indispensable à la croissance, car c’est à ce moment-là que l’hormone de croissance est activée.
Le sommeil permet à nos fonctions et organes vitaux de se régénérer !
Hélas, la plupart néglige le rôle prépondérant que joue le sommeil, et préfèrent rester éveillés à chatter ou devant la télé.
Malheureusement, le manque de sommeil engendre de nombreuses séquelles, il est donc impérieux d’écouter son corps et le reposer quand celui-ci le réclame.
Lorsque nous ne dormons pas assez, nous empêchons notre corps de se reposer, et entravons la régénération de nos organes vitaux.
Assurément, le manque de sommeil pourrait avoir des conséquences très graves, et plusieurs recherches scientifiques en sont une preuve. Voici une liste de maladies que le manque de sommeil peut provoquer !
PROBLÈMES DE MÉMOIRE
Le sommeil influence l’activité du lobe temporal où se situe l’hippocampe, lieu de la mémoire. Le sommeil contribut à la consolidation de nouveaux apprentissages. Pendant que vous dormez, les informations enregistrées durant la journée sont rejouées, ce qui permet leurs ancrages dans le temps.
Dans des conditions de privation de sommeil, vos capacités se voient donc altérées à ce niveau et les conséquences en sont parfois graves.Nous le savons, dormir est essentiel à notre organisme. Mais dormir suffisamment l’est aussi, et ce sommeil que l’on néglige pour différentes raisons n’est pas sans effets.
Pourtant, combien de nous ne s’accordent même pas un minimum de 7 heures de repos par nuit ?
PLUS ÉMOTIF
Le centre des émotions du cerveau surréagit aux expériences négatives lorsqu’on manque de sommeil. La désactivation du lobe préfrontal, une région qui intervient habituellement dans le contrôle des émotions, explique cette réponse accrue. Le sommeil restaure les circuits des émotions et prépare ainsi aux défis du lendemain et aux interactions sociales.
Le manque de sommeil fracture les mécanismes cérébraux qui régulent des aspects clés de la santé mentale. En extrapolant, le pas à faire pour sombrer dans la dépression est parfois bien court. Il ne faut pas le négliger.
AUGMENTATION DES RISQUES D’ATTRAPER DIVERS VIRUS
Le temps et la qualité du sommeil sont très importants. Durant cette période, le cerveau sécrète des hormones qui aident le système immunitaire à lutter contre les infections bactériennes et virales. Une seule nuit blanche suffit à troubler notre système immunitaire. Imaginez alors les effets de nuits écourtées cumulatives.
Après une nuit de sommeil perdue, l'organisme réagit en mobilisant ses cellules immunitaires, comme il le ferait s'il était soumis à un stress physique. On devient alors plus vulnérable à diverses infections, comme le rhume ou la grippe par exemple.
L’APPARENCE ET L’HUMEUR SE DÉTÉRIORENT
Le fait de ne pas dormir suffisamment entraîne aussi des conséquences sur notre apparence physique et notre humeur. D’une part, on a l’air épuisé, des cernes apparaissent sous nos yeux, même la couleur de notre peau change, adoptant tout à coup une teinte verdâtre ou grisâtre peu attirante. Du côté de l’humeur ce n’est guère mieux… On devient irritable et impatient.
Rien de bien agréable pour notre entourage, ou lorsqu’on souhaite faire de nouvelles rencontres. Prenez-en bien note !
ELEVATION DU RISQUE DE SOUFFRIR DE SURPOIDS
Le manque de sommeil ouvre l’appétit et nous incite à manger plus de nourriture calorique. Cela s’explique par le fonctionnement du cerveau. Privées de sommeil, des perturbations au niveau de la satiété sont visibles dans le cortex cérébral, de même qu’une forte stimulation des zones associées aux envies irrésistibles.
Vous avez alors tendance à vous rabattre sur de la nourriture calorique et rapide à préparer, d’où le risque réel de finir par souffrir de surpoids, voir d’obésité, si on ne rétablit pas la situation.
AUGMENTATION DU RISQUE D’AVOIR UN ACCIDENT
Lorsque vous êtes privé(e)s d’une quantité suffisante de sommeil, votre vigilance et votre attention diminuent. Votre temps de réaction s’allonge, augmentant les risques d’accident. De plus, ce manque de sommeil perturbe aussi votre motricité. Vos réflexes s’affaiblissent, affectant la rapidité et la précision de vos gestes. Vous vous exposez alors à toutes sortes de mésaventures, comme une vilaine chute, un accident de voiture ou un accident de travail.
MOINS DE SPERMATOZOÏDES
Une autre conséquence peu agréable du manque de sommeil est la diminution de la qualité du sperme. Les hommes qui disent avoir des problèmes de sommeil ont un sperme dont la concentration en spermatozoïdes est 29% moins importante. Ces hommes ont aussi plus de chances d’avoir des spermatozoïdes dits « morphologiquement anormaux », en comparaison avec des hommes dont le sommeil n’est pas troublé.
Les femmes ne sont pas à l’abri non plus, car le fait de ne pas dormir suffisamment a un impact sur la régulation de l’ovulation.
AUGMENTATION DU RISQUE DE MALADIES CARDIOVASCULAIRES
Le manque de sommeil a plus d’incidence sur les maladies cardiovasculaires que tous les autres phénomènes réunis. En effet, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de subir ou de succomber à une maladie cardiaque et de 15% pour un AVC. Le fait de dormir sept heures par nuit en moyenne est le moyen le plus sûr pour lutter sur le long terme contre les maladies cardiovasculaires.
AUGMENTATION DU RISQUE DE SOUFFRIR DE DIABÈTE
La carence de sommeil favorise l’apparition du diabète ou l’aggravation des symptômes chez les personnes déjà atteintes. Le phénomène qui se produit alors consiste à une dérégulation du métabolisme glucidique (baisse de 50% de l’action de l’insuline et baisse de 30% de la quantité d’insuline produite). Le sommeil est donc impératif pour réguler ce type de fonctions métaboliques.
PERTE DE MASSE CÉRÉBRALE
La privation de sommeil entraîne aussi la perte de masse cérébrale. Après avoir passé une mauvaise nuit, des signes de perte de masse cérébrale sont détectés grâce à la mesure dans les niveaux sanguins de deux molécules qui augmentent habituellement après une lésion cérébrale.
Ce phénomène se produit normalement lorsqu’on gagne en âge. Mais lorsque vous négligez votre sommeil, vous propulsez alors vos facultés intellectuelles vers un vieillissement prématuré.
ELEVATION DES RISQUES DE CONTRACTER CERTAINS CANCERS
Le manque de sommeil intervient directement comme cause du cancer colorectal. Ne pas négliger le rôle du manque de sommeil dans le cancer du sein, qui peut parfois même être très virulent. Une autre excellente raison de se montrer raisonnable et de s’accorder des nuits de sommeil de qualité !
HYPERTENSION
Toutes les nuits, votre pression sanguine retombe. Lorsque vous manquez de sommeil, vous empêchez ce phénomène naturel et vous favorisez du même coup les risques d’hypertension. Et cette hypertension peut alors endommager différents organes comme le cœur, le cerveau, les reins, les vaisseaux sanguins et les yeux, qui y sont particulièrement vulnérables.
ANXIÉTÉ ET STRESS
La privation de sommeil amplifit de façon significative l’activité d’anticipation dans l’amygdale, une partie du cerveau associé à la réponse aux expériences négatives et désagréables. L’anticipation en soi est un mécanisme cérébral fondamental qui sert à nous préparer à des situations de danger, mais lorsqu’elle est exacerbée par le manque de sommeil, elle se transforme en hyperréactivité, en stress, voire en anxiété sévère pouvant entraîner toutes sortes de problèmes de santé.
MOINS PRODUCTIF
Le manque de sommeil coûte financièrement aux entreprises en affectant directement la productivité des travailleurs.
Certaines entreprises commencent à investir même dans la création de lieux "cocooning" afin d'y faire des siestes ou des massages bien-être et s'y reposer afin de réguler le taux de mélatonine, l’hormone responsable du sommeil dans l’organisme !
Mais ce n’est pas tout. En situation de carence de sommeil, vous ne serez pas seulement moins productifs, mais aussi moins créatifs. Cela s’explique par le fait que le manque de sommeil affecte le cortex préfrontal du cerveau, soit la région contrôlant l’innovation et la créativité.
TAUX DE MORTALITÉ PLUS ÉLEVÉ
Après avoir pris conscience de ces risques, il est presque inutile de le préciser, mais le manque de sommeil fait augmenter dangereusement le taux de mortalité. Je souligne que vous dormez de moins en moins, et trop peu par rapport à vos besoins. Depuis les 50 dernières années, vous avez perdu près d’une heure trente de sommeil par nuit. N’oubliez pas que le sommeil est plaisant et bénéfique, il ne faut surtout pas en priver votre organisme, c’est une question de survie !
Lien utile: Vita Somn
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Les pièges du développement personnel
- Par vogot
- Le 19/12/2014
On veut tous s’améliorer, chacun à sa manière, pour des raisons qui sont propres à chacun.
Certains pour la sécurité, d’autres pour le confort, d’autres encore, pour la reconnaissance. Cette tendance forte est exacerbée par le stress grandissant auquel nous sommes soumis ; et c’est probablement la raison pour laquelle de plus en plus de blogs voient le jour, consacrés au développement personnel.
Il en existe de très bons. J’aime beaucoup, à l’occasion, me rendre sur ces blogs, et lire quelques articles. La plupart du temps, j’y trouve des réflexions intelligentes et pleines de sagesse, qui font échos à mes propres interrogations.
Cependant, une tendance dans les sites de développement personnel m’ennuie un peu : cet accent mis sur l’efficacité personnelle. Cette volonté affichée de gommer tous ses défauts pour tendre vers la perfection. Vous savez, ces articles aux titres du genre « 10 conseils pour devenir plus productif », « 5 conseils pour développer votre mémoire », « Comment être plus efficace ».
Ok, la promesse de ces articles semble alléchante ; et leur lecture se révèle souvent intéressante… Tant que cela reste intuitif et spontanné dans le désir de modifier uniquement un état perturbant.
Devenir un robot ne m’intéresse pas
J’ai du mal avec cette impression que le développement personnel me donne parfois, que je dois VOULOIR devenir efficace, productif – parfait, dans un sens.
Je ne veux pas devenir un robot.
D’abord, parce que c’est impossible. Et surtout, parce qu’il n’est pas nécessaire de tout contrôler pour être heureux.
Le mieux est l’ennemi du bien
Bien sûr, je veux pouvoir identifier mes défauts majeurs et les surmonter pour progresser dans ma vie; bien sûr, je sais que je dois me battre et lutter contre moi-même pour me tailler la vie dont je rêve.
Mais pas au prix de me perdre dans cette course. Je veux aussi rester moi-même, je ne veux pas me laisser derrière sous prétexte de vouloir devenir une personne « meilleure ».
Car orienter tous ses efforts vers la perfection, est selon moi un développement personnel qui se trompe de sens. Ne serait-il pas mille fois préférable d’essayer de s’améliorer, bien sûr, mais aussi, d’apprendre à vivre avec ses petits défauts ?
Laissez-vous être !
Je trouve incroyablement stressant, oppressant, voire, violent, de m’infliger cette espèce de course perpétuelle à la perfection et à l’amélioration. Par moment, sous couvert de développement personnel, j’ai l’impression qu’on en viendrait à s’infliger une espèce de tyrannie personnelle (ok, j’exagère probablement un peu, mais j’ai rencontré des gens qui ne vivaient plus que dans une optique de "dev perso", et croyez moi : c’est à la fois triste et effrayant).
Je retrouve la même chose, chez certaines personnes qui, peut être parce qu’elles ont une revanche à prendre sur elles-mêmes, se lancent de toutes leurs forces dans la séduction et le Game pour devenir des "players" capables de séduire tous les êtres qu’ils désirent. Est-ce une volonté de développement personnel, ou une chimère ? Et surtout, est-ce bénéfique ? Est-ce une démarche saine et salutaire ?
La perfection ne m’intéresse pas
C’est tentant, mais non merci. Le prix à payer est trop élevé, et la récompense, douteuse au mieux. Après tout, réussir sa vie, est-ce être parfait ? J’en doute – et vous aussi certainement. Alors ?
Je préfère vivre, quitte à faire des erreurs, que de vouloir me transformer en quelqu’un de parfait, 100% rationnel, efficace. Aucune envie de devenir une espèce de Bree Van de Kampf. (C.F. Série américaine "Desperate Housewives")
A l’occasion, j’aime perdre du temps
A l’occasion, j’aime traîner, et faire passer des choses futiles avant les choses importantes (et non, il ne s’agit pas de procrastination).
Et non, il ne s’agit pas d’auto-complaisance non plus.
Il y a, je pense, un juste milieu à trouver.
Et, j’en suis sûr, il est sain d’accepter de se trouver à ce juste milieu, plutôt qu’à l’un des extrêmes que l’on a tendance à vouloir nous vendre sur les blogs de développement personnel.
Je ne serai jamais parfait – et ça me va
J’ai de nombreux défauts, et un certain nombre d’entre eux, je ne m’en débarrasserai jamais – même si je mets un point d’honneur à essayer. Mais je ne veux avoir ni la prétention, ni la naïveté de croire que je peux inscrire mes défauts et défaillances sur une check-list, pour m’y attaquer et les rayer un à un.
Le développement personnel tel que je le conçois, n’est pas une course à la perfection, mais cultiver la volonté d’être bon et heureux (et peu importe sa productivité !), et la sagesse d’accepter que l’on ne gagnera pas toutes les batailles.
Le développement personnel ne doit pas devenir une espèce de fordisme de l’Être. Ne tombons pas dans l’excès !
Mon humble conseil : veuillez être meilleurs, mais avant tout, désirez être bons et heureux. Pour cela, apprenez à accepter que vous ne serez jamais parfait. Je crois que la clé du bonheur n’est pas loin.
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Effet miroir et perversion
- Par vogot
- Le 19/12/2014
Les neurones miroirs sont probablement à l'origine du malaise.
Le pervers narcissique joue avec une qualité intrinsèque de l'être humain, sa capacité à se mettre à la place de l'autre et à projeter des émotions, des qualités , des défauts sur autrui. Souvent pour mieux le comprendre, mais dans le cas présent, il s'agit pour le PN de blesser, retrousser, choquer, déstabiliser sa victime et surtout se déculpabiliser lui-même.
En effet, il est connu que le pervers narcissique ne peut en aucun cas assumer un conflit intérieur, comme le remords ou les scrupules ! Il est donc vital pour lui de renvoyer à l'autre ce qui le dérange chez lui.
Il va donc extérioriser ses conflits en en imputant la responsabilité à l'autre.
Il affuble sa victime des défauts, actes pervers, intentions qu'il a en lui et qu'il ne peut gérer.
Plus ces sentiments sont puissants, plus la projection est forte, et plus l’agressivité croît en conséquence.
Il le fera tellement bien, de manière tellement naturelle et automatique, que la victime va finir par accepter la paternité du problème.
De faire culpabiliser sa victime lui permet de ne jamais se remettre en cause.
Le système des neurones miroirs est la mise en réseau de perceptions sensorielles qui se répercutent en de multiples comportements sociaux et interpersonnels: imitation, communication non verbale, empathie...
La victime n'est pas reconnue comme un individu à part entière, mais seulement en un reflet.
Toute situation qui remettrait en question ce système de miroirs, masquant le vide et les peur refoulées, l'éloignant ainsi de la source d'un conflit intérieur ingérable, ne peut qu'entraîner une réaction en chaîne de fureur destructrice.
Le pervers narcissique est constamment à la recherche de leur image, sublimée dans le regard de l'autre.
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Qu'est-ce qu'un égrégore ?
- Par vogot
- Le 19/12/2014
Souvent, j'entends parler d'égrégore. Faisons le point sur ce concept.
EXPLICATIONS
En fait, on appelle égrégore, l'ensemble des énergies cumulées de plusieurs personnes, vers un but ou une croyance définis par eux. C'est comme un accumulateur d'énergie possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois. Par exemple, l'église catholique est un excellent exemple d'égrégore. La foi de millions de personnes dans les dogmes de l'église, canalisée par les prêtres, donne un des plus puissants égrégores connus, très prisé par les magiciens occidentaux. En effet, le magicien étant le manipulateur conscient d'énergie, se "branche" sur l'égrégore de l'église catholique, et profite de l'énergie de celui-ci, pour agir selon son besoin !
Mais il faut savoir que la religion n'est pas la seule à créer des égrégores !
Un autre exemple : en Amérique, et maintenant en Europe, fleurissent au sein des hôpitaux des "groupes de prières", qui prient pour la guérison des malades qui le leur ont demandé. On s'est aperçu, que des malades atteints de maladies graves, et pour qui priaient ces groupes, se remettaient beaucoup pus rapidement et avaient des chances de guérison beaucoup plus élevées, que des malades qui ne bénéficiaient pas de ces groupes !
Pourquoi ?
Tout simplement parce que le "groupe de prières", par sa dévotion, va canaliser une énergie que l'on pourrait appeler "énergie de guérison", et qui va se mêler à l'énergie du malade visé, le rendant ainsi beaucoup plus fort, pour se battre contre la maladie !
Voila un excellent exemple d'égrégore !
Pour le travail, c'est la même chose : vous travaillez dans une entreprise qui vous demande de constituer un groupe afin de réaliser un projet. Si, dans votre groupe, chacun est soudé, "sur la même longueur d'onde", votre projet sera terminé en un rien de temps, et vous bénéficierez des honneurs de vos employeurs. Par contre, si dans le groupe existe une ou plusieurs "brebis galeuses", l'énergie développée par votre groupe sera quasiment nulle ou très négative, les idées manqueront, votre travail n'avancera pas et le moral de vos "troupes" sera au plus bas ! Vous essuierez ainsi un cuisant échec auprès de vos responsables.
Que se sera-t-il passé ?
L'énergie développée par ce groupe à la base "malsain", sera inexistante, voire malsaine. La meilleure solution aurait donc été que vous fassiez le travail seul, ce qui aurait été plus long, mais beaucoup moins difficile, étant donné que vous n'auriez subi aucune entrave à sa réalisation, contrairement à ce qui se serait passé dans votre groupe négatif.
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Vampirisation
- Par vogot
- Le 18/12/2014
Constamment , perpétuellement, nous sommes entourés d'énergie. Nous sommes nous même des énergies fortes qui agissent en interaction avec l'environnement, la nature, les animaux, les hommes, les pierres, bref tout ce qui est visible et invisible.
Depuis des décennies, nous savons que la physique a mis en évidence l'énergie des atomes que nous savons être vraie mais que nous ne voyons pas . Dans le même ordre d'idée, nous possédons des énergies innées pour soigner, se soigner et magnétiser. Nous ne les voyons pas, tout juste pouvons nous les sentir grâce au rayonnement de la chaleur produite .
Quand vous allez voir un radiesthésiste ou un magnétiseur ou un naturopathe, ils travaillent en totale osmose avec les énergies qui circulent entre vous, eux et l'environnement. C'est ainsi qu'ils peuvent transférer et même parfois "soigner" des énergies négatives qui se manifestent sur vous par différents maux qui vous pourrissent la vie.
Au jour le jour, nous sommes tous porteurs d'une énergie qui nous est propre et que nous percevons chez les autres facilement pour peu que nous les observions sur la manière de se tenir, de marcher, de parler etc …..
Parfois, nous rencontrons furtivement quelqu'un et nous savons intuitivement que nous ne l'aimons pas. Vous ne lui avez même pas parlé, vous l'avez juste croisé, frôlé et vous savez à travers son énergie passive que cette personne vous est néfaste ou porte sur elle quelque chose que vous n'acceptez pas. Nous sommes ici dans le domaine de l'énergie invisible qui nous parle et qui s'apparente à l'intuition.
D'ailleurs, les médiums fonctionnent ainsi , en pénétrant dans des courants d'énergies intemporelles qu'ils arrivent à voir, sentir, entendre de façon différente du commun des mortels.
Mais si le magnétiseur peut volontairement vous transmettre de bonnes énergies, malheureusement beaucoup de personnes peuvent aussi " vampiriser" l'énergie des autres.
En effet, il arrive souvent que des personnes n'ayant pas assez d'énergie, arrivent à capter celles de personnes saines et chargées positivement. C'est un phénomène courant qui pousse certains médiums à refuser parfois des consultations car ils savent d'emblée que l'échange d'énergie leur sera néfaste. C'est une question d'attraction et de répulsion car si nous croisons des milliers d'ondes énergétiques chaque jour, certaines nous sont bénéfiques et d'autres interfèrent négativement avec notre propre système réceptif.
D'où l'intérêt de se protéger efficacement contre les vampires d'énergie qui, une fois rassérénés par votre fluide vital, vous laissent épuisés et totalement hagard.
C'est particulièrement vrai dans mon domaine car les patients stressés ont une fâcheuse tendance à compenser leur peur par l'absorption massive de l'énergie positive qui se trouve autour d'eux.
J'ai déjà expérimenté la chose avec un patient difficile qui n'écoutait absolument rien de ce que je lui disais. En plus d'être désagréable et agité, il prenait un malin plaisir à faire le contraire de ce que je lui disais.
Résultat : après 1 heure d'intervention, je me suis levé, épuisé, vidé, blanc et gelé. J'ai mis tout l'après midi à m'en remettre. Une horreur.
Désormais, j'apprends à me protéger de ces vampires en mettant des barrières mentales fortes afin de conserver le dessus face à une énergie négative . Ce n'est pas toujours facile mais quand il n'y a pas de problème d'affect, c'est plus simple.
Je déteste ces situations là parce qu'elles me font passer d'un état de pleine santé à un ersatz de moi-même. Pire qu'une bonne gastro foudroyante, je passe d'un moral super à l'état de détresse qui risque me faire pleurer du soir au matin sans trop savoir pourquoi. Bref, il est nécessaire de nous protéger contre ce que nous savons être intuitivement négatif. Dire non, partir, s'éloigner ou bien encore raccrocher au téléphone....... c'est une façon de mettre des barrières et c'est essentiel.
Notre énergie est précieuse, bien plus que de simples aliments elle fonctionne avec notre mental avant tout. Si nous le voulons, nous pouvons décupler cette force à l'infini mais si nous n'y prenons pas garde, elle peut nous échapper très vite .
Apprendre à cultiver les énergies divines que nous recevons afin d'y puiser l'essentiel dont nous avons besoin , c'est encore une façon de comprendre l'invisible en positivant.
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Éloges de la solitude
- Par vogot
- Le 18/12/2014
Solitaires à tendance asociale, ils n’aiment rien tant que leur propre compagnie. Ne voir personne et rester seul chez soi : si, pour certains, cette image relève du cauchemar, elle est pour eux un idéal de vie. Pourquoi ?
Nous sommes tous un peu envieux de ceux qui savent être en tête à tête avec eux-mêmes et ne compter que sur eux. Dans une société de l’hypercontact, les solitaires suscitent notre admiration par leur faculté d’autonomie. Leur indépendance révèle une grande force de caractère, à condition qu’elle soit relayée par des moments de sociabilité. Dans le cas contraire, leur repli confine à la phobie sociale.
Un sentiment de suffisance
Mélanie, 35 ans, est célibataire. Traductrice, elle passe le plus clair de son temps seule. Un choix dont elle se dit satisfaite et fière : « Cela prouve que je n’ai besoin de personne. » Complexe de supériorité ? En tout cas, une forme de suffisance prenant sa source dans l’enfance : si l’on m’a dit que j’étais le plus intelligent, le plus fort…, pourquoi irais-je vers l’autre, qui ne m’apportera rien ?
Quand l’éducation n’a pas inculqué le goût du partage et de la découverte d’autrui, l’enfant développe un égoïsme qui peut se manifester par le retranchement. A terme, il risque de souffrir du syndrome de l’imposteur : chaque rencontre lui fait craindre d’être « démasqué », pour apparaître dans toute sa banalité et son isolement.
Une anxiété sociale
Personne ne peut se suffire à lui-même. Ce ne sont que « des arguments rationnels que ces solitaires se cherchent, par refus d’admettre la vraie raison de leur retranchement : la peur des autres ».
Une anxiété sociale qui peut être génétique, ou éducative.
Exemple: "On ne recevait personne à la maison. Mes parents étaient repliés sur leur couple. Il en a développé une méfiance excessive à l’égard d’autrui". Lorsque vos parents vous disent – et montrent – qu’il ne faut faire confiance à personne, vous en devenez individualiste !
Un souvenir traumatique
Ce comportement peut aussi être l’effet d’un souvenir traumatique. Adolescente réservée, Armelle, 33 ans, a subi pendant un an la sévérité d’un professeur qui l’obligeait à venir au tableau et se moquait de la voir perdre ses moyens.
Aujourd’hui, Armelle est agricultrice et se dit heureuse de sa « vie d’ermite ». Quand les premières expériences de confrontation aux autres se signent par des échecs ou des humiliations, elles peuvent donner lieu plus tard à de tels comportements d’évitement.
Une angoisse de rupture
Evitement toujours, pour ces grands solitaires qui sont conscients de leur personnalité de dépendant affectif. Eviter de créer des liens devient une façon d’échapper au risque de tomber en état de dépendance. Ce qui les angoisse, c’est l’idée de pouvoir perdre l’autre, auquel ils se seraient attachés. Plutôt rester seul que de revivre la douleur d’une expérience antérieure : séparation d’avec la mère, deuil ou rupture amoureuse...
Que faire ?
Allez vers les autres
Plus vous fuirez les sorties, plus vous serez angoissé par les occasions de rencontrer du monde et valoriserez le repli. Cessez d’être passif. Prenez l’initiative d’entrer en relation avec les autres. Osez ! Commencez par vous « entraîner » auprès de personnes de confiance. Allez au-devant d’elles, anticipez leur appel, proposez des rendez-vous, quitte à expliquer votre démarche. Et inspirez-vous des techniques qu’eux-mêmes emploient pour entrer en relation.
Tournez-vous vers l’extérieur
Quelle que soit la raison de votre peur des autres, elle vous donne le sentiment d’être la cible de tous les jugements lorsque vous êtes dans un groupe. Pour en finir avec ces inquiétudes, il est essentiel d’apprendre à vous « décentrer » : intéressez-vous davantage au monde, aux autres, posez-leur des questions… Autrement dit, ouvrez-vous, pour ne plus être focalisé uniquement sur votre propre personne.
Conseils à l'entourage
Ne vous fiez pas aux apparences. Il dit préférer être seul ? Entourez-le, invitez-le, conviez-le à des sorties. Et parlez-lui de vos propres angoisses ou expériences de timidité. Cela lui permettra de relativiser, de voir qu’il n’est pas seul à ressentir cette peur. Exprimez-lui votre amitié ou votre confiance en lui sans hésiter, de façon à l’encourager.
Témoignage
Carole 38 ans, graphiste : « J’ai appris à me sociabiliser »
« Enfant, déjà, je préférais être seule, à m’inventer des histoires ou à écrire. On me disait rêveuse, indépendante. Je trouvais cette image plutôt flatteuse. Les méfaits m’en sont apparus plus tard. Echouant dans ma carrière de dessinatrice indépendante, j’ai cherché du travail dans la pub… Là, les échecs se sont succédé, parce que j’étais incapable de fonctionner en groupe ! Sur le plan personnel, je ne me sentais pas plus épanouie. J’enviais ceux qui étaient entourés d’amis. J’ai entamé une psychothérapie comportementale. Grâce à des exercices aussi simples que tendre la main avant que l’on me salue, ouvrir les bras pour accueillir une personne, sourire à des inconnus, j’ai revu toute ma gestuelle et les habitudes qui témoignaient de mon repli. J’ai appris à me sociabiliser. J’ai pris conscience que cette indépendance, que je croyais être mon choix, m’avait été “imposée” : fille unique, mes parents, qui avaient eux-mêmes très peu d’amis, me surprotégeaient. Et moi, je me satisfaisais de ce cocon. Aujourd’hui, je savoure mes journées au travail et mes soirées entre amis. C’est une libération. »
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Pourquoi je perds tout ?
- Par vogot
- Le 18/12/2014
Clefs, lunettes, carte bancaire, passeport… A chaque fois, impossible de remettre la main dessus quand on en a besoin. Peut-on remédier à ces « égarements » et comment ?
Ca tombe toujours sur le même objet
Ce qui se joue : Tous les oublis sont extrêmement sélectifs. On ne perd pas tout et n’importe quoi ! La perte va se focaliser sur un objet jugé inintéressant (comme des papiers administratifs) ou bien gênant. Ce dernier peut ainsi être associé à une émotion négative ou une problématique douloureuse que nous nous efforçons de refouler.
C’est, par exemple, le cas de notre paire de lunettes, associée au vieillissement, ou de notre carte bancaire, si on a un rapport complexe à l’argent. Si on égare régulièrement ses papiers d’identité, sans doute cherche-t-on à se prouver qu’on existe au-delà d’un simple formulaire ? Il s’agit donc souvent d’objets-symbole qui en disent long sur nos désirs ou l’image que nous avons de nous-même.
Le truc pense-bête : Investissez positivement les objets qui vous sont essentiels : offrez-vous un porte-clefs gri-gri, une monture de lunette féminine, un joli étui à carte bleue…
Je finis toujours pas le retrouver... là où j’ai déjà regardé cent fois !
Ce qui se joue : L’oubli est aussi une nécessité. Il nous permet de nous consacrer à l’essentiel : nouveaux apprentissages, problématiques du moment. On ne peut pas penser à tout, tout le temps. Notre cerveau saturerait. L’humain n’est pas un Data Center ! Du coup, on vit souvent dans notre « monde », en pilotage automatique, parfois absent à la réalité. On range machinalement les clefs dans notre poche, on ne met pas la carte bleue au bon endroit dans le portefeuille… Et quand on cherche à les retrouver, on fait des erreurs d’interprétation.
Obnubilé par nos pensées, nos croyances, on est persuadé qu’on l’a mis à tel endroit : « Je te jure, il était là il y a cinq minutes », « Je suis sûr que c’est machin qui l’a pris, déplacé ». On en est même tellement convaincu qu’on ne le voit pas, même quand il est sous nos yeux !
Le truc pense-bête : Prenez-vous en « flagrant délit » : photographiez ou notez l’endroit où vous rangez l’objet volatile (comme la place de parking, pour retrouver votre voiture !), ou bien choisissez un témoin privilégié…
Chaque jour, je passe un temps fou à chercher un truc différent !
Ce qui se joue : Prémices d’Alzheimer ? Distraction, désinvolture ? Trop facile ! La négligence peut être aussi le fruit d’une rébellion inconsciente (par rapport à une mère ultra-organisée, un chef autoritaire, une société trop normative…). Vous pouvez, par exemple, être très ordonné et rigoureux dans le domaine professionnel et tout le contraire dans votre vie privée ! Cela vous permet d’exprimer des facettes contradictoires de votre personnalité.
Cela peut être aussi le signe d’un lâcher prise bénéfique : dans l’hyper contrôle jusque-là, vous renoncez à être la personne parfaite, organisée, et laissez filer les choses. A moins que cette nouvelle attitude vous effraie et que vous ayez besoin de petits « réveils » pour vous reconnecter à la réalité ! Cela peut être enfin le symptôme d’une lassitude. En courant tous les jours après votre carte de transport ou vos clefs, ne cherchez-vous pas à signifier que vous avez ras-le-bol du quotidien ? A moins qu’il ne s’agisse d’une angoisse profonde: l’oubli permet de s’en détourner en focalisant sur le matériel… à l’instar des maniaques ou des obsessionnels, qui utilisent la stratégie opposée pour, au final, servir le même enjeu : écarter ce qui dérange.
Le truc pense-bête : Cherchez à assouplir votre ligne de conduite habituelle, à trouver l’équilibre entre vos désirs personnels, vos besoins profonds et les exigences de la vie en société.
Et quand on perd vraiment les choses
Un billet s’échappe de votre poche et tombe dans la rue, vous oubliez votre portable au restaurant… La faute à pas de chance ou stratégie pour recueillir de la compassion, vous faire remarquer ? Car culpabilisé par l’entourage, on a vite fait de tomber dans le cycle de l’émotion: « J’ai perdu mes clés, c’est de ma faute » ou, pour s’en défendre, « On a dû me les voler ». Auriez-vous, dans la vie courante, encore besoin d’une maman, celle qui vous guidait quand vous étiez enfant et retrouvait toutes vos affaires comme par enchantement ?
Plutôt que de s’autoflageller, mieux vaut s’interroger sur le sens caché de la perte. Comme le rêve, cet événement de la vie nous parle de nous-même. De quoi nous aide-il à prendre conscience ? Perdre de l’argent dans la rue peut nous inviter, par exemple, à réfléchir à la valeur que nous nous donnons. Quelle relation cherchons-nous à mettre définitivement à distance lorsque nous oublions notre portable dans un endroit public ? Je me souviens d’une patiente qui avait perdu une bague d’une grande valeur, offerte par son conjoint. Elle s’est séparée de lui quelque temps après… Les objets portant une forte charge affective sont comme des prolongements de nous-mêmes. Les perdre n’est jamais anodin.
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Pourquoi vivre avec un(e) anxieux(se) est parfois si difficile ?
- Par vogot
- Le 18/12/2014
Certains anxieux mettent une pression très forte sur leurs proches : ils sont persuadés d'être lucides alors que les autres sont inconscients ou négligents. Ils ont souvent tort, mais parfois raison. Et ils prennent volontiers comme argument ces quelques fois où ils ont eu raison (tu vois, je te l'avais bien dit !).
Le problème, c'est que la plupart des anxieux ne se rendent pas clairement compte du coût de leur anxiété : la plupart du temps, celui-ci est beaucoup trop élevé (ils se gâchent la vie et celle de leur entourage), par rapport aux bénéfices (s'éviter quelques ennuis). Il est souvent utile de leur en faire prendre conscience... dans les moments où ils ne sont pas trop anxieux.
Autre risque : l'anxiété peut être contagieuse, au sein d'un couple, d'une famille, d'un groupe... Alors comment faire pour que celui des deux qui commence à angoisser soit plutôt réconforté par l'autre ? Peut-être la première étape est-elle de réfléchir à ce qui se passe alors : il arrive que certaines plaintes, répétées, portant sur des problèmes sans solutions actuelles, soient toxiques et pour la personne qui les émet et pour la personne qui les écoute.
Il existe une bonne façon de se confier à l'autre : dire ce qui nous tracasse, écouter ce qu'on nous conseille, et passer à autre chose.