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Pourquoi consulter un naturopathe ?
- Par vogot
- Le 17/12/2014
Beaucoup auront comme réflexe de répondre qu'une visite est essentiellement afin de connaître quels sont les suppléments naturels appropriés afin d'éviter d'avoir recours à la médication chimique, de plus en plus répugnée par plusieurs en raisons des effets secondaires qui peuvent en résulter. C'est souvent un des facteurs principaux qui motivent de plus en plus de gens à consulter en naturopathie.
Mais détrompez-vous !
Ce n'est pas le but d'une visite chez le naturopathe, même si parfois, les suppléments naturels sont des outils fort intéressants pour palier à des carences alimentaires et renforcer le potentiel vital.
Le naturopathe a comme objectif principal de vous enseigner comment favoriser le maintien d'une santé optimale et des moyens pour y parvenir.
Pour ce faire, il doit tout d'abord établir un profil de votre terrain par l'établissement d'un bilan naturopatique. Ce bilan permet d'avoir tous les aspects holistiques (qui tiennent compte de l'individu en entier : histoire, psyché, organes , habitudes alimentaires et comportementales, etc..) permettant d'accéder à une pleine compréhension de l'individu (unique), pour faire la lumière sur les causes et non sur l'effet, afin de prodiguer des conseils naturopathiques judicieux personnalisés en fonction de l'individu, lui permettant de modifier les effets engendrés par ses habitudes comportementales, alimentaires, aboutissant à un mal être et qui amène au fil du temps à dévier les courants vitaux engendrant un jour la maladie.
Le travail du praticien ne consiste pas à faire un diagnostic médical , la plupart des individus ayant déjà reçu le diagnostic par le médecin avant de consulter en naturopathie, et ce dernier étant strictement réservé à la médecine. Le travail du naturopathe consiste à favoriser par des mesures hygiéno-diététiques par l'enseignement d'exercices, de méthodes naturelles accessibles à tous : comme la méditation, la respiration, gestion du stress, visualisation, supplémentation, alimentation en fonction du terrain de l'individu, prise de conscience et finalement permettant de favoriser par ces mesures son plein potentiel immunitaire et vital.
Même s'il existe des suppléments naturels exceptionnels, le but principal de l'approche naturopathique n'est pas de conseiller des suppléments miracles pour diverses affections, mais bien de comprendre qu'il est primordial de réviser sa façon de vivre, de se comporter, de penser, de s'occuper de soi, par une meilleure connaissance de soi et de ses habitudes. Tous et chacun a d'abord la responsabilité primaire de sa propre vie et du maintien de sa santé. Elle nous appartient en propre. Nous devons en être le premier à s'en occuper par une bonne connaissance de soi-même et de l'incidence que nous avons sur elle.
Quand on a recours à la médecine traditionnelle, c'est parce que vous êtes déjà arrivés à un point critique.
Quand le feu est pris, on appelle les pompiers !
Même la chimie est une fabuleuse découverte de notre temps, lorsque utilisée avec décence (ce qui n'est pas toujours le cas) !
Arrive un jour où vous avez besoin de comprendre, d'en découvrir le sens et vous réalisez qu'il y a des causes qui ont fait en sorte que le feu soit pris et vous avez alors l'intention d'accéder à une connaissance plus approfondie de l'incidence que vous avez sur les effets, pour ne plus en arriver là et vous préserver.
Vous ressentez alors le désir de considérer ces manifestations pour ne plus en être les victimes impuissantes.
Il est d'une évidence que vous êtes les acteurs principaux de notre vie et que vous êtes concernés par ce qui vous arrive ou pourrait vous arriver. Vous avez hérité d'un bagage héréditaire, d'habitudes comportementales, alimentaires, de croyances et vous vivez dans un milieu de vie qui est propre à chacun, retentissant sur vous.
Des facteurs génétiques vous prédisposent à des manifestations. Il en est de même des facteurs épigénétiques (hors de nos gènes) : climat, saison, terroir, interaction avec les individus, habitudes de vie etc., qui forgent votre individualité et façonnent votre existence.
Mais comme la nature vous l'enseigne et si vous prenez le temps d'apprendre d'elle, tout est constamment en évolution : c'est ce que vous constatez – le caractère impermanent des choses. Tout doit évoluer, tout se transforme.
Oui, tout se transforme par rapport à quelque chose !
Par rapport aux informations qui président dans chaque chose et la matérialisation (l'effet – la résultante), est la révélation de ce qui présidait (qui était inscrite - imprégnée).
Comme Hippocrate le disait si bien : " Quand quelqu'un vient vous consulter et désire recouvrir la santé, demandez-lui si il est prêt à changer quelque chose, alors seulement vous pourrez l'aider ! " Ce qu'il voulait insinuer, c'est qu'il y a des raisons qui conduisent à une manifestation et qu'il faut changer en quelque part : soit vos habitudes, vos pensées, votre façon de percevoir, vos habitudes alimentaires, la manière dont vous prenez soin de vous, etc.…
La naturopathie ne consiste pas à conseiller des suppléments pour uniquement remédier à des carences, ou de mettre un baume sur une plaie, mais bien de vous faire découvrir qu'en apprenant à mieux manger, mieux respirer, mieux penser, mieux se connaître, mieux s'entretenir, mieux se prémunir, le miracle de la vie se révèle à vos yeux, et ce miracle c'est vous !
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L'éloge de la sieste: Au lit thérapie
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Les Français sont en manque de sommeil chronique, ils subissent les effets toxiques du stress de plein fouet et le manque de sommeil a de graves conséquences sur le métabolisme comme le diabète ou l'obésité. Redonnons à la sieste ses lettres de noblesses et reconnaissons-lui ses vertus.
La sieste c'est bon pour la santé !
Les nuits agitées sont le lot de plus en plus de Français, la sieste permet en partie de compenser les heures de sommeil perdues. Elle a des effets de régénération de l'activité cérébrale et dissipe la fatigue donc donne de l'énergie et surtout apaise le mental malmené par nos vies trépidantes.
Une étude américaine a montré que les risques de mourir d'une maladie cardiaque diminuaient de 37% chez les personnes qui « siestaient » quotidiennement.La fatigue des salariés fait partie de la grande famille des « risques psychosociaux » qui ont un coût social estimé entre 2 à 3 milliards d'euros en France, alors, un petit dodo ça ne coûte rien...
En revanche, la règle à respecter est de ne pas dépasser plus de 30 minutes de sommeil et de préférence à heure régulière (entre 14 et 16 heures). Trop ce serait abuser !
Non, la sieste ce n'est pas pour les fainéants !
N'en déplaise à l'un de nos anciens présidents qui déclarait « je n'ai pas été élu pour faire la sieste ! », suffisamment d'études ont démontré que la sieste, apporte du bien être mais surtout augmentait la performance et la productivité au travail. Exit l'image pagnolesque du fainéant béat dans son hamac sous un olivier. Il est grand temps de lutter contre ce cliché ridicule.
En France, la sieste est toujours aussi mal vue. Une entreprise lyonnaise de création de sites Web, a été la première à officialiser la présence de salle de repos. Le phénomène reste rare et ce sont des petites structures qui installent des salle de calme et de relaxation.
Au delà d'améliorer considérablement les performances des salariés, la sieste prévient des accidents du travail liés au manque de vigilance dans le monde industriel.
Calme et volupté...
A tous les surmenés du bocal, prenez le temps de vous installer au calme sur un bon fauteuil, un plaid pour les frileux et éteignez votre téléphone ! Voilà, les conditions sont réunies pour une bonne sieste réparatrice. Tous les professionnels du bien-être vous le diront : laissez vous aller doucement. Faire la sieste c'est lâcher prise. Bonne nouvelle pour les coquettes, la sieste permet de lutter contre les effets du temps. Grain de peau affiné, teint éclairci, fini la mine de papier mâché froissée ! La sieste vaut bien tout les produits cosmétiques du monde.
Mode d'empoi
Dans un lieu calme, bien installé, vous fermez les yeux, respirez lentement. Détendez les muscles de votre dos, laissez venir des images agréables. Laissez vous glisser doucement dans le sommeil si vous n'êtes pas déjà endormi.
Je ne manquerai pas d'évoquer la sieste également propice aux câlins, bon ici, pas de sommeil mais un bien agréable moment tout aussi revigorant.
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A quoi peuvent servir nos rêves ?
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Qu’ils soient prolifiques et délirants, ou bien rares et sages, nos rêves n’ont rien d’anecdotiques ! Ils nous aident à mieux vivre, à mieux nous connaître, et parfois même nous évitent de tomber malades…
Tout le monde rêve
Nos vrais rêves sont apparus vers l’âge de 2 ans. Depuis, notre activité onirique n’a pas cessé. Et pour cause, elle est indispensable à notre équilibre psychique : on peut rendre quelqu’un fou en l’empêchant de rêver ! Tout le monde rêve, mais on peut avoir tendance à n’en garder aucun souvenir.
Parce qu’on ne s’y intéresse pas vraiment. Ou parce qu’on les refoule lorsqu’ils se font la voix de notre inconscient, et nous adressent un message que nous n’avons pas envie d’entendre. « La clé des songes est sous le paillasson » disait joliment Jacques Prévert. Et si nous décidions d’aller la chercher ?
Ils nous libèrent
Durant la journée, nous sommes prisonniers de toutes sortes d’obligations, sommés de jouer un rôle. Les rêves sont la libération de chaque nuit ! Il n’y a plus de logique, de morale, de chaînes, tout devient possible, même les scénarios les plus incroyables. Ils nous permettent d’exprimer ce que nous sommes au-delà de ce que notre conscience veut que nous soyons. Une part plus créative et imaginative de nous-mêmes, souvent aussi plus érotique se déploie alors.
Grâce à cette libération brutale, massive et virulente de nos désirs inconscients les plus fous, nous réussissons à beaucoup mieux supporter les contraintes du quotidien ainsi que les exigences et interdits moraux posés par le surmoi dans la vraie vie. Nos rêves sont une indispensable soupape de décompression sans laquelle la cocotte menacerait d’exploser !
Ils nous protègent de nous-mêmes
Parmi les désirs inconscients qui s’expriment dans nos rêves, certains ne sont pas jolis jolis… Meurtres, incestes, cruelles vengeances, nous sommes capables du pire ! Les rêves nous permettent d’évacuer ces sentiments encombrants. Mais heureusement pour nous, notre inconscient est très habile pour avancer masqué : il se débrouille pour imaginer des scénarios qui travestissent nos appétits inavouables de manière à les rendre plus acceptables à nos yeux. Ainsi, notre envie de tuer notre sœur ne se donnera pas à lire de façon limpide et directe : elle sera par exemple déplacée sur une autre personne. C’est toute l’efficacité de la censure qui opère à l’encontre de tous nos rêves.
Ses ressorts sont très inventifs ! Pour brouiller les pistes, elle peut en effet procéder par déplacement. Mais aussi par condensation (plusieurs événements sont regroupés) ou encore par inversion (vous devenez la victime de la personne à qui vous cherchez des noises). C’est un formidable jeu de déguisement et de trompe-l’œil destiné à atténuer la violence de nos sentiments et à nous en dédouaner.
Ils nous alertent
Deux types de rêves méritent qu’on leur accorde une attention plus poussée. Ceux qui se répètent inlassablement et ceux qui nous laissent une impression tenace toute la journée. C’est le signe que notre inconscient frappe avec insistance à la porte de notre conscience pour lui délivrer un message important. Une souffrance, un blocage émotionnel, un événement passé non digéré qui infecte notre présent… Ou bien une aspiration puissante que l’on étouffe par peur de se lancer et de la réaliser.
Oui, mais que faire de cette alerte ?
L’entendre absolument sinon le message deviendra symptôme (fatigue, dépression, même maladie). Sans chercher à interpréter son rêve, ce qui est toujours très complexe, on peut au moins tenter des associations. La personne qui rêve à répétition d’un appartement vide et dévasté, avec des papiers peints déchirés, peut par exemple se demander ce qu’un appartement représente pour elle, ce qu’évoquent pour elle les papiers peints du rêve, etc. C’est en ouvrant le questionnement le plus largement possible, en tirant des ficelles, que la souffrance ou le blocage va finir par se déverrouiller, se défiger.
Ils nous révèlent à nous-mêmes
Très souvent, nos rêves sont en avance d’un temps sur notre vie ! Ils adviennent comme des annonciations. Ils disent quelque chose que notre conscience ne peut encore se formuler très clairement, ils révèlent ce qui commence tout juste à se faire présent en nous mais nous échappe encore.
L’inconscient dont se nourrissent les rêves est capable de faire des liens entre des événements qui nous arrivent, de leur donner du sens alors même que la conscience n’y parvient pas. Ainsi, il va comprendre que telle rencontre sera importante pour nous dans un proche avenir. Il va interpréter certains malaises physiques (gargouillements de ventre, migraines, etc.) auxquels nous n’attachons aucune importance comme le signe que nous ne sommes pas au bon endroit, pas en cohérence avec nous-mêmes et qu’il conviendrait peut-être de changer de voie. Et il va s’arranger ensuite pour nous le faire comprendre par l’entremise des rêves.
Ils nous relient au monde
Nos rêves ne sont pas reliés à notre seule intimité mais aussi à une dimension beaucoup plus large et universelle. Comme si pour les fabriquer, l’inconscient puisait dans une réserve d’images datant de plus de deux millions d’années !
En cela, ils rejoignent les contes et les mythes qui nous transmettent une sorte de patrimoine commun de l’humanité, fondé sur ces archétypes que nous partageons tous, quelle que soit l’époque ou le pays où nous vivons : la peur d’être abandonné ou de mourir, le besoin d’amour et de liens, les questions autour des origines, etc. Quand nos rêves nous parlent de ces grands standards propres à l’humain, ils nous rassurent en nous montrant que nous ne sommes pas les seuls à nous débattre avec ces questionnements existentiels.
Ces rêves-là nous connectent à un passé lointain et à un avenir qui ira bien plus loin que notre propre existence, nous mettent en lien avec autrui bien au-delà de notre famille et de nos amis. Sans même que nous nous en rendions compte, ils nous donnent de l’ampleur et nous grandissent.
Comment apprendre à s’en souvenir ?
Très peu de personnes se souviennent de leurs rêves… et beaucoup en nourrissent une forte frustration : sentiment de passer à côté d’un élément clé pour se comprendre ou encore de manquer de créativité et de richesse intérieure. Or on peut combattre cette amnésie en s’entraînant !
Le matin, plutôt que de se lever à l’instant même où le réveil sonne et de laisser les dernières bribes de rêves être submergées par l’activité mentale d’une journée qui commence sur les chapeaux de roue, prenons le temps de nous remémorer ce qui reste de l’activité onirique de la nuit.
Au début, ce ne sera pas grand-chose. Puis au fil des jours, pris sous les feux de notre attention et de notre concentration, les rêves s’échapperont de moins en moins.
On peut aussi profiter des micro-réveils de la nuit pour noter un rêve dont on se souvient à cet instant précis : trois mots griffonnés dans le noir (pour ne pas risquer de compromettre l’endormissement) suffiront le lendemain matin à le récupérer.
Alors ne vous endormez plus sans un petit carnet et un stylo sur votre table de chevet !
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Le syndrome d'abandon
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Le syndrome d’abandon est une pathologie psychologique, altérant la personnalité d’un individu. Il s’agit d’une maladie assez courante chez les personnes ayant vécu des événements traumatisants dans le passé, notamment au cours de l’enfance. Par peur d’être abandonné – à nouveau –, le malade devient alors agressif ou décide de s’éloigner de la société. Zoom sur cette pathologie désormais déchiffrable.
Séquelle d’un traumatisme
Le syndrome d’abandon est fortement lié à l’environnement affectif dans lequel le malade a vécu tout au long de son enfance. Manque d’affection, séparations, décès, peut mener à ce trouble psychique, également nommé « abandonnite ». Dans l'abandon ou se sentant tout simplement délaissé lors de son enfance, l’individu se retrouve fréquemment sujet à un traumatisme quasi permanent. Il devient alors souvent hyperactif afin de passer le temps et soulager ses pensées. Il préfère s’isoler du monde extérieur par peur de se blesser à nouveau. La personne atteindre du syndrome d’abandon peut également présenter des signes d'agressivité. N’étant pas en paix avec elle-même, elle recherche une issue par la violence.
Un père absent au cours de l’enfance, une mère continuellement occupée par le travail, le décès d’un oncle avec qui des liens forts s’étaient tissés… le syndrome d’abandon est la révélation d’une cicatrice longtemps refermée. Un jeune garçon chéri par sa mère, jusqu’à ce qu’une petite sœur arrive au monde, apparait naturellement déstabilisé. Même si ce n’est pas réellement le cas, il se sent abandonné, délaissé par ses parents. Le syndrome d’abandon témoigne avant tout de la conséquence d’une séparation mal vécue. Les parents n’ont pas su apprendre à faire confiance à l’enfant malgré la distance inéluctable. Ils ne font ainsi que renforcer la peine de leur enfant.
Peur d’être délaissé à nouveau
Les personnes ayant vécu des événements traumatisants au cours de leur enfance tentent souvent de les enterrer. Cette intention si instinctive s’avère pourtant irréalisable. Les émotions demeurent dans notre intérieur profond au grand regret des souvenirs mélancoliques et angoissants. À partir du moment où il n’y a pas de logique à éprouver ses émotions, il ne reste plus qu’à nier notre droit à les ressentir. Un droit qui, cependant, ne peut être ôté de son propriétaire. Et si, via des raisonnements logiques, on tente continuellement de jeter le passé aux oubliettes, la cicatrice reste. Il s’agit d’une trace indélébile de l’enfance.
Conséquence d’un traumatisme important, le syndrome d’abandon reste surtout marqué par la peur. La personne atteinte par ce trouble, délaissée ou abandonnée lors de son enfance, affiche une crainte prononcée d’être rejeté. Deux possibilités se présentent alors : soit le malade s’oriente vers l’hyperagressivité pour se protéger, soit il tend à être très sociable pour recevoir de l’affection. Dans les deux cas, le syndrome d’abandon s’accompagne d’un grave manque de confiance en soi. Le malade peut se forger une bulle où il s'isolera. Fixé à l’idée que les autres peuvent l’abandonner tôt ou tard, il préfère anticiper. Toutefois, il peut tenter par tous les moyens de se faire aimer par son entourage, dans le but d’effacer l’idée qu’il n’est pas digne d’être accepté.
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Pour dépasser ses peurs, il faut savoir les embrasser
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Tout le monde possède ses petites peurs, celles-ci sont souvent bénignes. Néanmoins, elles peuvent rapidement se transformer en sérieuses phobies. Il ne faut surtout pas les laisser s’installer. Vous devez absolument les affronter afin de les rayer de votre vie. Les peurs les plus profondes vous empêchent d’avancer. Il faut donc savoir de quoi et pourquoi vous avez peur.
Avoir peur est normal
Avoir peur n’est pas anormal. Au contraire, c’est plutôt sain lorsqu’il s’agit de petites peurs. Mais cela ne doit pas devenir des phobies. Ces dernières vous empêchent de vivre, elles vous bloquent et vous vous interdisez de faire telle ou telle activité. Vous perdez votre sang froid. Cela n’est pas du tout normal. Et c’est contre ces peurs qu’il faut lutter à tout prix.
Identifiez vos peurs
Avant tout, vous devez identifier vos peurs. Par quoi êtes-vous effrayé ? Pourquoi cette peur se manifeste-t-elle chez vous ?
Prenons quelques exemples :
- Vous pouvez avoir peur d’échouer. Ainsi, vous ne terminez jamais un projet. Vous n’essayez que rarement. Cette crainte peut venir de votre passé, de votre caractère ou encore d’une éducation trop portée sur la réussite.
- Vous avez peur du regard des autres. Vous exprimez peu vos opinions, vous hésitez à mettre des chaussures roses, vous vous sous-estimez constamment. Cette peur peut être le fruit d’un manque de compliments de la part de vos proches.
- Vous êtes paniqué dès que votre univers change. Cela peut venir de la surprotection de vos parents. Faites ce travail d’analyse pour vos propres maux. La moitié du chemin sera parcourue.
Combattre vos peurs
Désormais, il ne vous reste plus qu’à surmonter vos peurs. Pour cela, plusieurs méthodes sont à mettre en œuvre :
- Ne laissez pas vos peurs vous éloigner des autres. Forcez-vous à voir vos amis le plus souvent possible. Il faut vous changer les idées.
- Relaxez-vous. Contrôlez votre respiration dès qu’une crise d’angoisse pointe le bout de son nez.
- Affrontez vos phobies. Si vous avec une peur bleue de l’avion, commencez à le prendre pour des petits trajets. Puis, vous rallongerez les distances, jusqu’à ce que votre peur disparaisse. Il faut apprendre à gérer l'angoisse liée à la peur.
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4 Exercices pour oser agir
- Par vogot
- Le 16/12/2014
Changer de regard sur ses actes et renforcer ses compétences.
Accroître son expertise
Paradoxalement, pour augmenter sa confiance en soi, il est plus profitable de renforcer ses compétences, dans telle ou telle discipline, que de s’attaquer à ses incompétences, réelles ou supposées. Le but de cet exercice est donc d’acquérir de l’expertise dans le ou les domaines où nous nous estimons qualifié et dans lesquels nous éprouvons du plaisir. Ce n’est qu’associé à une émotion positive (fierté, gaieté, légèreté d’esprit) que le sentiment d’expertise produit de la confiance et la renforce durablement. Concrètement, si nous avons par exemple la main verte, nous pouvons approfondir notre connaissance du jardinage ou de la botanique. Si nous jouons d’un instrument, nous enrichirons notre culture musicale, etc. Ainsi boosté, le capital confiance irrigue les autres domaines de nos savoir-faire et modifie notre comportement général.
Interwiever ses proches
Dialoguer avec un tiers bienveillant permet de poursuivre, en le renforçant, le travail de changement de regard sur ses capacités. L’idée est de choisir un ami, un collègue, un membre de sa famille, et de lui expliquer que nous avons besoin de son aide pour y voir plus clair en soi. « À quel moment, dans quelles circonstances, dans quel domaine m’as-tu trouvé ou me trouves-tu compétent ? » Poser la question et noter les réponses, sans les commenter, permet non seulement de se voir de l’extérieur, de développer un sentiment de sécurité (« Je ne suis pas seul, je peux obtenir de l’aide quand j’en ai besoin »), mais également de découvrir des talents et des compétences singulières dont nous ne soupçonnions pas l’existence ou que nous considérions comme « normales ».
Lister ses actes
Comment poser un regard plus objectif sur ses aptitudes ? Il ne s’agit pas de dénier la réalité en recouvrant les faits de « positivité », mais de prendre du recul afin de modifier son schéma cognitif de base (« Je ne me sens pas capable de… »). Pour cela, commençons par lister, sur une feuille, tous les actes de la journée au cours desquels nous nous sommes senti défaillant (couple, famille, travail), en expliquant en une phrase la cause de ce sentiment. Sur une autre feuille, même exercice, mais en version positive : quels sont les actes dans lesquels nous nous sommes senti capable et pourquoi. Dernière étape : relire plusieurs fois les deux listes, de manière à intégrer la double vision des choses. Pratiqué régulièrement, cet exercice « déglobalise » le sentiment d’incompétence, car il introduit de la nuance, des exceptions, et met en lumière certaines compétences.
Etablir des objectifs réalistes
Contrairement à ce que nous croyons trop souvent, le perfectionnisme n’est pas l’apanage des personnalités ambitieuses ou sûres d’elles. Il touche une grande partie d’entre nous et s’exprime plus fréquemment sur le mode du reproche (« Je ne fais pas assez bien ! ») que sur celui de l’encouragement (« Je dois faire encore mieux »). Être perfectionniste, c’est se fixer des objectifs inaccessibles ; le sentiment d’impuissance ou d’incompétence que nous en retirons contamine tous les autres domaines de notre vie. Pour sortir de ce piège, il est nécessaire de faire le tri entre objectif réalisable (mener une réunion professionnelle), momentanément irréalisable (dialoguer avec mon ado) ou durablement inaccessible (racheter ma société). En notant cette distinction par écrit, avec ou sans l’aide d’un proche. L’idéal est de justifier chaque « objectif » en précisant les moyens dont nous disposons ou dont nous pourrions disposer et les compétences sur lesquelles il est peu raisonnable de compter (gagner au Loto pour racheter ma société…).
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Le Massage Balinais: les secrets du massage de Bali.
- Par vogot
- Le 11/11/2014
Je me suis aperçu en feuilletant les pages de mon site, que je n'avais pas développé le massage balinais que je pratique, pourtant, couramment. Maintenant c'est chose faite, cette erreur est réparée.
Descriptif
Le massage balinais est encore peu connu en occident, mais il tend à se développer ces dernières années. C’est en réalité un mélange de plusieurs méthodes de massage qui allie les gestes et principes du massage thérapeutique ayurvédique indien et ceux du massage indonésien et chinois. C’est un massage aux multiples vertus qui se veut relaxant et reposant pour votre corps et votre esprit. Le massage balinais, découvrez les secrets du soin corps de Bali.
Bienfaits
Les bienfaits du massage de bali pour le corps et l’esprit seront multiples et la combinaison des différentes techniques de massage va permettre un plus grand champ d’application. Le massage Balinais se pratique généralement au sol ou sur une table de massage et le masseur va allier geste doux et relaxant afin de réparer les blessures du corps et le déséquilibre du flux d’énergie qui nous traverse. On dit que le bienfait majeur serait de réparer le déséquilibre entre le corps et l’âme. Le masseur de bali va masser le corps et stimuler les différents points énergétiques appelés Marmas, ainsi que les éléments qui constituent notre corps (eau, terre, feu). Comme pour la médecine traditionnelle et philosophie de l’Ayurveda, le massage balinais va agir sur l’équilibre des flux d’énergies qui sont la cause des maladies et problèmes de santé dont nous pouvons souffrir. Le massage balinais repose sur l’idée que nous sommes habités par une constellation d’humeurs qui se transforment en circulant à travers le corps. Principe posé également en naturopathie.
Principes
Selon les principes du massage balinais nous pourrions agir sur ces constellations d’humeurs grâce à des offrandes ou des mantras. Les mantras sont des paroles sacrées que le masseur prononcera (intérieurement) afin d’activer certains pouvoirs spirituels qui permettront de maximiser les bienfaits du massage balinais pour le corps et l’esprit. C’est donc un massage qui peut aussi être considéré comme un soin thérapeutique alliant les bienfaits de plusieurs techniques et reposant sur la philosophie hindouiste et le bouddhisme.
Le masseur va allier gestes énergiques et modelages doux et relaxant sur les différentes parties du corps ou il pourrait y avoir un déséquilibre du flux d’énergie. Le massage balinais va enchainer les mouvements d’étirements en douceur et les pressions plus ou moins accentuées sur certains points du corps. C’est après la phase de dynamisation que le masseur va procéder au modelage du corps afin d’assurer une détente et une relaxation en profondeur.
Aux gestes du massage de Bali, il va combiner l’utilisation d’huiles essentielles qui viendront nourrir en profondeur la peau. La peau sera donc plus saine, plus éclatante. Votre peau respire et vous sentez bien, les bienfaits sont immédiats.Huiles essentielles
Les huiles essentielles utilisées sont: Les huiles essentielles à base de jasmin, les huiles essentielles au bois de santal et également des huiles essentielles aux extraits d’ylang-ylang et de jojoba.
Les bienfaits pour le corps et l’esprit sont nombreux et le massage balinais est indéniablement très efficace pour lutter et combattre certains problèmes de santé. Voyons ces problèmes plus précisément :
Les douleurs musculaires
Moins de problèmes, de douleurs musculaires, une diminution de votre mal de dos. C’est possible avec le massage Balinais. De part la relaxation qu’il procure et les bienfaits réels pour le corps, ce massage est conseillé pour diminuer vos douleurs, mal de dos ou encore mal aux lombaires.
Les problèmes de poids
Le massage en général peut vous aider à perdre du poids. D’une part, car il est drainant mais aussi, car votre corps en accumulant le stress et les mauvaises énergies vont générer des tensions et des blocages qui auront des conséquences sur votre poids. Pour perdre des kilos et réduire vos problèmes de poids, vous pouvez essayer le massage Balinais. C’est un massage qui a autant de propriétés que votre corps peut générer de tensions. Réguler votre flux énergétique peut vous aider à perdre du poids.
N'hésitez pas à commenter votre expérience du massage Balinais (que j'aurais réalisé auprès de vous) et partez à la découverte des soins corps de Bali.
Au plaisir de vous rencontrer et d'échanger, car le massage est surtout un partage, un dialogue du corps et de l'esprit ! -
La santé a un prix ?
- Par vogot
- Le 11/11/2014
Les deux tiers des Français considèrent que les dépenses de santé pèsent de plus en plus sur leur budget annuel, d'après l'Insee. Les personnes interrogées affirment dépenser en moyenne 570€ par an pour la santé. Ce prix prend en compte le "reste à charge" des usagers, soit la somme dépensée pour la mutuelle, les tarifs non pris en charge par l'assurance maladie et la mutuelle, ou encore les médicaments et autres produits de santé non remboursés.
Comme attendu, le budget santé annuel moyen restant à la charge des Français varie fortement en fonction de l'âge et des revenus de chacun. Les sondés déclarant des revenus de plus de 3.500€ par mois évoquent un budget santé de 844€, alors que les revenus les plus modestes, soit environ 1.000€ par mois, déclarent un budget santé de près de 300€.
Dans le même registre, le budget santé annuel des seniors est estimé à 911€ en moyenne, contre 255€ pour les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans.
L'étude révèle que 60% des personnes interrogées avouent avoir déjà décalé ou renoncé à des soins et des achats médicaux. C'est notamment le cas pour l'achat de lunettes, de lentilles et de prothèses dentaires (48%), les consultations chez un spécialiste (35%), ou encore l'achat de médicaments (26%).
Face à la hausse constante des dépenses de santé, les Français se tournent vers des solutions plus économiques, les médecines alternatives.
N'est-ce pas Albert Einstein qui disait qu'il ne sert à rien de combattre le froid ou l'obscurité, et qu'il suffit de mettre de la chaleur pour avoir chaud et de la lumière pour y voir clair?Le Chèque santé, ou comment se faire offrir une consultation de naturopathie par son patron
Durée et prix d’une séance de naturopathie
Une séance de naturopathie dure entre 30 minutes et deux heures, parfois plus selon les cas. Son prix moyen se situe entre 50 et 80 euros. C'est un prix moyen qui varie selon le lieu, la région où vous habitez. Renseignez-vous auprès de votre praticien santé.
Les tarifs de consultations sont souvent moins onéreux en ligne via skype.... et les modalités EXACTEMENT les mêmes que dans un cabinet. [Lire la suite...]Une consultation de naturopathie, c’est quoi ?
La Naturopathie reste encore trop abstraite pour vous ? Cette rubrique va vous expliquer ce qui vous attend… [Lire la suite...]